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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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J'étais comme un couteau dans une fusillade - Soledad :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 25 Jan - 1:14
J'étais comme un couteau dans une fusillade
Ludivine Tallec
feat.
Soledad Velasquez


 

 



 

 

« I was a knife in a gunfight and I fought so madly. You were a wolf in the daylight and you almost had me »

La nuit avait été agitée. La veille, j’avais été prise dans un tourbillon que j’avais encore de la difficulté à comprendre. Une minute, j’étais dans la cuisine à sortir des muffins du four et Jonas prenait sa douche parce qu’il n’avait pas le temps de retourner à son appartement. La minute suivante, ma porte était défoncée et je lançais des sortilèges à gauche et à droite pour nous protéger, mon cousin, Mademoiselle et moi, avant de nous faire transplaner plus loin. Garnet avait été là, elle était entrée avec les membres du Blood Circle, mais elle s'était retournée contre eux, elle nous avait permis de nous enfuir, elle nous avait permis de survivre. Ces images tournaient dans ma tête depuis que j’étais sortie de la maison. Garnet, le sang, Jonas qui frappaient un membre du Blood Circle avec toute la rage qui l’habitait, le sorcier que j’avais envoyé valser dans le mur de mon salon et qui semblait mort au sol. J’entendais les coups de feu, le craquement des os brisés, je sentais l’odeur métallique du sang, la poudre qui avait brûlé dans les armes à feu. En sécurité quand l’Ordre était venue nous prendre en charge, je m’étais enfermée dans une bulle, me fermant à toute chose qui en était à l’extérieur. En sachant que Jonas et Mademoiselle étaient en sécurité, la priorité était sur moi.

J’avais eu besoin de me centrer sur moi, de rejeter la saleté me souillant, autant mentalement que physiquement. Azrael m’avait sortie de ma bulle pour me ramener dans la réalité, me soigner et me changer les idées. Il m’avait ausculté et avait vu que je n’avais aucun trouble physique, le problème était dans ma tête. Des oursons de détente, une potion pour le sommeil et sa présence avaient fait le travail. Nous avions discuté, il était venu avec moi au lit, nous avions parlé de voyage, de bons souvenirs, de quoi faire rêver, comme à l’époque et je m’étais endormie, la tête sur son épaule. Il avait passé la nuit avec moi, m’enlaçant un peu plus fort quand les cauchemars revenaient à l’assaut. Il n’y avait rien eu qui ne respectaient pas nos limites, il avait été un ami là au bon moment. Un ancien amour revenu le temps d’un soir pour me permettre de passer par-dessus le choc. Sa présence, son réconfort m’avait rassurée. Cela avait rouvert une ancienne plaie, un manque de lui, mais ça avait changé le mal de place. L’attaque chez moi, le temps de quelques heures, était passée en second plan. Il était de retour à Londres depuis deux ans et jusqu’à présent, j’avais pu le côtoyer sans retomber dans ce patron typique. Là, par contre, c’était grillé. Mon malêtre avait eu besoin d’être balancé par autre chose, j’avais voulu combler par du bien, du bonheur et nos souvenirs communs étaient revenus à la surface, allumant un feu que j’avais cru pouvoir garder éteint.

La nuit passée, nous nous étions réveillés. Il avait vérifié que j’allais bien, m’avait donné des potions pour m’aider à dormir, un stock d’ourson de détente et m’avait dit devoir aller faire ses gardes, de rester là et de me détendre au mieux, le temps qu’un psychomage passe me voir un peu plus tard. Jonas était passé me voir à son réveil et nous avions passé un peu de temps ensemble, nous rassurant comme nous le pouvions. Je m’excusai autant que je le pus d’avoir mis mon cousin en danger et il me dit autant de fois que ce n’était pas ma faute, que je ne leur avais pas demandé de venir et que je ne pouvais pas contrôler les fous furieux. Laissant mes inquiétudes de côté, il m’avait dit avoir appelé mes parents et ses parents pour les rassurer. Leur parler de vive voix pour expliquer et surtout pour leur dire que vu les circonstances, nous allions bien. L’Ordre les avait avertis la veille et ils se faisaient un sang d’encre. Encore là, je m’en voulus de ne plus avoir pensé à mes parents. Un membre de l’Ordre m’avait dit qu’ils allaient lancer des sorts de protection autour de leur maison et qu’ils allaient leur expliquer ce qui s’était passé et une fois ces paroles intégrées, je les avais laissées de côté. Mon portable étant resté quelque part à la maison, je pris celui de mon cousin pour prendre son exemple et appeler mes parents.

La conversation fut longue et émotive. Mes parents, chacun avec un combiné, m’avaient inondée de questions. Est-ce que j’allais bien ? Que s’était-il passé ? Et Jonas ? Et Mademoiselle ? C’était une honte de s’attaquer à des innocents comme ça ! Savait-on qui avait fait ça ? Qu’est-ce qui était fait pour les trouver ? Qui s’occupait de tout ça ? Je répondis à toutes leurs questions les unes après les autres, avec patience. Ils me dirent d’aller m’installer chez eux le temps que ma maison soit remise en état et c’est là que la réflexion me vint. Je ne pouvais pas faire ça. J’avais été visée, ils pouvaient me retrouver, me suivre. Il était hors de question que je mette cette menace supplémentaire sur la tête de mes parents. Je leur dis donc que ce ne serait pas possible, que c’était trop risqué, qu’ils ne me verraient pas avant un moment, pour leur sécurité. Mon père s’obstina en me disant que c’était leur travail de me protéger, qu’ils étaient mes parents et je dus retenir mes sanglots pour ne pas éclater dans le combiné. La situation était plus grande que ça, ce n’était pas possible. Je leur dis que j’allais rester chez un ami pour les rassurer, leur mentant en plein visage.Je n’étais pas à la rue, ils n’avaient pas à s’inquiéter. Je leur dis que je devais raccrocher, de ne pas s’inquiéter et que j’allais les recontacter plus tard.

Une fois la conversation terminée, je gardai le téléphone dans ma main, pensive. Qu’est-ce que j’allais faire ? Je pourrais toujours aller m’installer au QG de l’Ordre pendant un temps, le temps de trouver un nouvel endroit où habiter. Je ne pourrais pas retourner chez moi, pas pour y habiter. J’allais devoir y retourner pour vider, ramasser et nettoyer, mais pas pour y habiter, c’était impossible, pas avec ce qui s’était passé. Et puis, vu les circonstances, je ne croyais pas que ce soit sage de retourner dans un quartier moldu, c’était trop risqué. J’allais m’entourer des miens, des sorciers. En situation de conflit comme ça, il fallait s’entourer, rester près des siens et c’est ce que j’allais faire. Je posai le téléphone sur la table de chevet à côté de mon lit et je restai là, pensive, attendant je ne sais quoi pour partir. Jonas était parti sans son téléphone en me disant qu’il en avait un autre et que je n’avais qu’à lui redonner plus tard et le psychomage m’avait donné le feu vert. Plus rien ne me retenait, mis à part l’incertitude.

©️ Gasmask


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Soledad Velasquez
Soledad Velasquez
Admin Sorcier OP
INRP
Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
Messages : 3673
Gallions : 10815
Date d'inscription : 03/03/2019
IRL

Lumos
Je rp en : #9999FF
Mon allégeance : L'Ordre du Phénix, ma famille & Doryan
Lun 25 Juil - 0:04




J'étais comme un couteau dans une fusillade
Soledad ☽ ☾ Ludivine



Ce matin là, ce furent des tapotements incessants contre le volet de la chambre de Soledad qui la réveillèrent, de ceux qui montraient que l’animal qui les produisait était particulièrement pressé. Merci Merlin, Doryan avait été d’astreinte cette nuit là alors ils n’avaient pas dormi ensemble, sinon elle aurait été bien embêtée de devoir lui expliquer pourquoi un oiseau de proie s’en prenait à sa fenêtre. Mais ce soulagement avait été de bien courte durée. Rapidement, la mexicaine avait compris que quelque chose clochait. Le soleil était loin de se lever, ce n’était pas anormal en novembre où l’astre prenait tout son temps pour prendre sa place dans le ciel, mais là il était particulièrement tôt. Et recevoir un hibou à cette heure là n’était jamais bon signe. S’arrachant à ses draps, Soledad s’était empressé d’ouvrir à l’animal, pas seulement parce qu’elle craignait qu’il ne finisse par réveiller ses voisins, mais surtout parce qu’une pointe d’inquiétude était déjà en train de lui ronger le cœur. Un hibou moyen duc était venu se poser sur sa table de chevet avant de lui tendre la patte comme le messager bien élevé qu’il était. Sa lettre délivrée, le volatile s’était envolé sans demander son reste. Dans d’autres circonstances, la brune aurait pu s’amuser à le comparer à Samba, mais là l’idée ne lui effleura pas l’esprit, elle était bien trop occupée à dérouler le parchemin qu’elle venait de récupérer pour s’amuser à quoi que ce soit. Voir l’écriture d’Azrael s’étaler sous ses yeux lui avait fait froncer les sourcils, depuis son retour, son amitié avec le sorcier avait resurgi de ses cendres mais ce n’était pas pour autant qu’ils s’écrivaient régulièrement, et encore moins alors que la nuit était encore là. Quelque chose clochait, c’était une évidence, et plus les secondes passaient plus l’appréhension grimpait. Quand Soledad avait enfin pris connaissance du message du sorcier, elle avait cru voir son monde s’effondrer sous ses yeux.  
 
Le message d’Azrael était bref mais terriblement clair. La maison de Ludivine avait été attaquée par des moldus du Blood Circle. Le souffle de Soledad s’était bloqué dans sa gorge. C’était impossible. Sa vision s'était obscurcit. Elle ne pouvait pas y croire. Un vertige l'avait saisi, la forçant à s'assoir sur le bord de son lit. Pas Ludivine. C’était impossible. Et pourtant, c’était écrit noir sur blanc, de l’écriture d’Azrael qui n’avait absolument aucune raison au monde de lui mentir. Il lui avait fallu quelques secondes pour reprendre ses esprits et relire une seconde fois le parchemin pour s’assurer de bien tout comprendre. La maison de Ludivine avait été attaquée alors qu’elle et Jonas étaient présents. Heureusement, s’ils avaient été transférés à l’hôpital, ils allaient plutôt bien tous les deux, ou du moins Azrael ne faisait pas mention de blessures les mettant en danger. Soledad avait l’intime conviction que si elle avait dû se précipiter de toute urgence à Sainte Mangouste le sorcier le lui aurait dit immédiatement. Cette pensée n’empêcha pas le cœur de la voyante de se tordre d’inquiétude pour sa meilleure amie. Physiquement elle allait bien, elle avait été prise en charge, mais mentalement, qu’en était-il ? Elle n’osait imaginer la peur et le désarroi dans lesquels Ludivine devait se trouver. Cette pensée-là était encore plus insupportable pour Soledad. Son premier réflexe fut de se précipiter dans sa salle de bain pour se changer et rejoindre Sainte-Mangouste au plus vite mais elle finit par renoncer pour réfléchir un peu. Avec un peu de chance les médicomages avaient donné une potion de sommeil à Ludivine ce qui lui laissait encore un peu de temps devant elle pour s’organiser. De toute façon les visites n’étaient pas encore autorisées à une heure si matinale. Elle avait une boutique à ouvrir dans quelques heures et des gens à prévenir. Elle devait faire les choses dans l’ordre, même si son esprit ne cessait de revenir vers sa meilleure amie.  
 
Une fois au Witches Bazaar, Soledad avait attendue avec plus ou moins de patience l’arrivée de Maxime pour lui expliquer la situation. Depuis le temps que la jeune sorcière travaillait dans la boutique, elle savait qu’elle pouvait lui confier les lieux les yeux fermés. La mexicaine avait une confiance absolue en celle qu’elle considérait plus comme une amie que comme une simple employée. Convaincre Maxime de gérer seule le magasin ne fut pas bien compliqué, surtout que celle-ci connaissait également bien Ludivine désormais, elle savait combien elle comptait pour la mexicaine. Soledad pouvait au moins partir sans avoir à s’inquiéter pour le Bazaar. Avant de rejoindre l’hôpital, elle prit soin d’envoyer un message à Doryan pour l’informer de tout ce qu’il se passait. Puisqu'elle ne pouvait pas lui parler du Blood Circle sans mettre en danger Ludivine ou même son propre secret, elle mentionna simplement qu'une agression avait eu lieu au domicile de son amie et qu'elle allait la rejoindre à l’hôpital. Ils avaient prévu de se voir dès sa journée de travail terminée mais elle ignorait combien de temps elle allait rester avec Ludivine. Tout le temps qu’il faudrait, c’était une évidence à ses yeux alors autant prévenir son copain que leurs plans allaient certainement être annulés. Pour le moment sa meilleure amie méritait qu’elle ne se concentre que sur elle. Lorsque tout ceci fut fait, la brune transplana sans attendre jusqu'à Sainte-Mangouste. Le milieu de la matinée était arrivé mais les lieux étaient encore assez calmes pour le moment, heureusement. La sorcière postée à l'accueil lui indiqua l'étage et le numéro de chambre dans laquelle se trouvait Ludivine. Elle l'informa aussi que la blonde était désormais libre de rentrer chez elle quand elle le voudrait. Cette information soulagea Soledad, si son amie pouvait quitter l'hôpital sorcier c'était qu'elle devait aller plutôt bien. Tout du moins physiquement.  
 
Avec un mélange d'empressement et d'appréhension, Soledad parcourut les différents couloirs qui la séparaient de la chambre de Ludivine. Elle aurait aimé croiser Azrael en chemin pour le remercier de son hibou, que la demande soit venue en premier de la Tallec ou qu'il y ait pensé par lui-même ne changeait rien, il avait pris le temps de lui écrire et elle lui en était reconnaissante. Puisqu'elle ne vit pas le sorcier, elle nota mentalement de lui envoyer Samba avec un petit mot de remerciement, au moins désormais il savait comment gérer le minuscule hibou hyperactif. Il y avait bien longtemps qu'il ne se le prenait plus en pleine tête. Arrivée devant la porte de la chambre, Soledad prit le temps de prendre une grande inspiration, inutile que Ludivine la voit rongée par l'inquiétude, elle avait déjà bien assez à faire avec son propre état. La mexicaine était venue pour sa meilleure amie, pas l'inverse. Doucement, elle toqua à la porte avant de l'ouvrir. La blonde se trouvait assise sur son lit avec un air un peu paumé sur les traits de son visage, une expression qui émeu aussitôt Soledad. « Holà Ludi... » Souffla-t-elle dans un doux sourire. Elle vit s’assoir à ses côtés et se retint de prendre sa meilleure amie dans ses bras. Elle avait l’air indemne mais elle ignorait tout de ce qui pouvait se cacher sous ses vêtements et ne voulait pas risquer d’aggraver d’éventuelles blessures. A la place, elle effleura doucement son bras, pour lui montrer qu’elle était là désormais. « Comment tu te sens ? » C’était une question un peu bête, mais elle ne pouvait pas ne pas la poser. Au moins elle ne lui fit pas l’affront de lui demander si elle allait bien. Evidemment qu’elle n’allait pas bien, sa maison avait été attaquée, sa vie et celle de Jonas mises en jeu. Ça ne pouvait pas aller. Mais au moins, elle n'était pas seule.


En voyant sa meilleure amie, habituellement si joyeuse et solaire, aussi éteinte, Soledad sentit son cœur se serrer dans sa poitrine. Elle aurait tout donné pour que la sorcière n'ait pas à vivre un tel drame. « J'aurais aimé voir ce qui allait arriver. J'aurais aimé pouvoir te prévenir... » Souffla-t-elle à mi-voix. Ce n'était pas de la culpabilité qu'elle ressentait, c'était plutôt du regret, celui de ne pas avoir lu le futur quand il le fallait. A quoi cela lui servait-il d'être née avec le troisième si elle ne pouvait pas éviter de telles tragédies à ses proches ? Elle avait beau savoir qu'elle ne pouvait pas prétendre à l'omniscience, ça restait parfois compliqué d'accepter que l'avenir puisse encore être composé de zones d'ombres. Être capable de lire l'avenir était déjà un véritable don mais parfois elle regrettait de ne pas pouvoir voir plus. Un soupir échappa à la mexicaine, ce n'était pas le moment de se laisser aller à ce genre de pensées. Ce n'était pas à elle qu'elle devait penser. « Jonas est déjà rentré chez lui, non ? Toi aussi tu es prête à sortir de cet endroit déprimant ? » Reprit-elle en tentant un sourire en direction de la blonde. Elle exagérait volontairement pour tenter d’apporter une touche de légèreté. Soledad avait déjà vu plus déprimant comme endroit mais ça restait une chambre d’hôpital vide et froide, rien ne valait la chaleur d'un foyer. Ludivine devait rejoindre un endroit douillet où elle pourrait se reposer et reprendre des forces, un endroit sûr. Il en allait de même pour Jonas. Leurs familles avaient certainement déjà été prévenues, Sol savait que l'Ordre se chargeait régulièrement de ce genre de choses. C'était au moins un poids en moins pour la sorcière, elle n’osait imaginer le genre de conversation que cela donnait. « Tu sais où tu veux aller, tes parents vont t’accueillir un peu ? » Elle était prête à l'accompagner là où elle le souhaitait, même à rester tout le temps nécessaire à ses côtés. Mais niveau réconfort, elle ne connaissait pas de famille qui s'y prenait mieux que les Tallec.

CODAGE PAR AMATIS




— And all the pieces fall right into place
So it goes
I'm yours to keep and I'm yours to lose

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J'étais comme un couteau dans une fusillade - Soledad
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