Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Aujourd'hui aurait dû être jour de fête. Même si effectivement, les anniversaires d'Adèle n'avaient jamais été de grands moments de réjouissances, celui de ses dix-neuf ans, elle l'avait imaginé plus heureux que les précédents. Dans sa famille, on n'en avait jamais fait un grand événement. Non tout avait toujours été en sobriété. De sorte que si elle ne recevait pas le petit paquet dans lequel elle trouverait à coup sûr un ouvrage, cela aurait été un jour comme les autres. Cette année, elle s'était plu à penser que ce serait différent. Parce que ce mois-ci avait été différent pour elle et qu'elle avait enfin pensé que le destin lui accordait le bonheur qu'elle méritait. Sauf qu'il était venu tout lui reprendre quelques heures plus tôt et jamais elle n'avait imaginé que cela se passerait ainsi. Comme s'il la punissait d'avoir osé espérer modifier l'avenir qu'on lui avait tracé. Comme si en venant au Royaume-Uni, elle était condamnée à subir problème sur problème, jusqu'à ce qu'elle se résigne enfin à plier comme sa mère l'avait fait avant elle.
Le choc d'abord. Ce temps de sidération en entendant la révélation qui allait chambouler ses certitudes et sa vie. Puis forcément le déni. Non ce n'était pas vrai, ce n'était pas possible. Comment pouvait-elle être passée à côté de ça ? Comment n'avait-elle pas pu voir les signes ? Ensuite la prise de conscience de tous ces signes que sa raison avait chassés, mais qui pourtant étaient bien là. Toutes ses questions qui prenaient maintenant sens. Pourquoi elle ? Pourquoi insister ? Pourquoi se cacher ? Puis l'humiliation. Comment réussir à garder la tête haute face à celui qui lui avait annoncé qu'elle n'avait été rien d'autre qu'une idiote, victime d'un jeu sordide ? Comment ne pas se sentir stupide quand la seule crainte qu'elle avait c'était qu'il aille la tromper avec une autre, alors que ce qu'il lui avait fait était bien pire ? Venait ensuite la douleur. Qu'il était difficile de ne pas s'effondrer après avoir appris que sa relation n'était qu'une vaste blague. Une relation à laquelle, elle s'était accrochée au fil des jours. Une relation qui comptait beaucoup pour elle, car c'était la première fois qu'elle ouvrait son cœur à quelqu'un. Alors pour tenir, Adèle s'était réfugiée dans la colère. Ainsi elle avait passé le reste du temps qui la séparait du soir à élaborer sa vengeance. Sa rage était telle qu'elle n'avait sans doute jamais planifié une vengeance en si peu de temps. Elle ne se laisserait pas humilier de la sorte sans répliquer et Eljas subirait une leçon tout aussi humiliante. Il ressentirait ce qu'elle avait ressenti face à Avery aujourd'hui.
Hélas pour mener à bien sa revanche, Adèle allait devoir maintenir l'illusion quelques instants de plus. Assise sur une chaise de la salle d'arts, elle attendait, refoulant tous ses sentiments pour jouer une nouvelle fois cette mascarade. Cette fois cependant, c'était elle qui mènerait ce nouvel acte et c'était elle qui signerait la fin de cette pièce pathétique. Elle aurait préféré ne pas avoir à faire ça dans cette salle où ils avaient créé des souvenirs maintenant douloureux pour elle, mais c'était ici qu'ils avaient convenu de se retrouver avant qu'elle ne découvre la vérité sur cette histoire de pari. Elle gardait le regard posé sur la porte s'empêchant de parcourir la pièce du regard, pour ne pas raviver les souvenirs qu'elle y avait. Elle savait imminent le moment où le Finlandais entrerait en scène, elle ne devait pas faire de faux pas. Elle avait répété la scène dans sa tête plusieurs fois avant de venir, celle-ci ne pouvait être qu'un succès. Elle devait l'être, elle ne supporterait pas de vivre avec ce qu'il lui avait fait sans le lui faire payer.
La porte s'ouvrit enfin et la Serpentard l'observa entrer, inhibant au maximum le ressentiment qu'il lui évoquait. Elle se leva alors. Que le spectacle commence... Un sourire factice se peignit sur ses lèvres, tandis qu'elle s'avança vers lui. La fin justifiait les moyens, c'était ce qu'elle s'était répété avant d'entrer dans cette salle.
- J'ai failli attendre, commença-t-elle en l'attirant vers elle.
Ne pas hésiter, duper comme il l'avait dupée pendant toutes ces semaines. Avait-il eu à se forcer, comme elle avait l'impression de le faire à ce moment même ? Elle s'empara de ses lèvres pour l'embrasser. Quels sentiments l'avaient habité lorsque lui même l'avait embrassée toutes ces fois ? Avait-il apprécié autant que cela la dégoûtait à présent ? Elle recula encore tandis que sa langue caressait la sienne. S'il avait apprécié, qu'il en profite. Ce serait le dernier. Adèle, elle, oubliait à quel point ses baisers avaient pu la faire vibrer. Tout était factice, son bonheur avait été factice. Elle déboutonna la chemise du Finlandais, l'empêchant dans le même temps de faire de même avec son chemisier. Oh non, non, non, qu'il la laisse donc prendre les choses en main. Qu'il la laisse aller jusqu'au bout de sa vengeance. Elle interrompit son baiser pour lui retirer sa ceinture afin de lui ôter son pantalon, puis elle le força à reculer jusqu'à la chaise où elle était assise un peu plus tôt. Était-elle cruelle de le laisser croire à une fin beaucoup plus charnelle que ce qu'elle lui avait prévu ? Et lui ? N'avait-il pas été cruel en se servant d'elle pour gagner un stupide pari auprès de ses amis ? Elle l'embrassa de nouveau pour endormir encore plus sa méfiance et lui retira sa chemise, le poussant à s’asseoir sur cette chaise qui l'accueillerait pour un bon moment. Elle recula, lui mordant la lèvre au passage dans son empressement et s'empara de sa baguette. Rapidement, d'un informulé, elle laissa les cordes s'enrouler autour de lui et l'attacher à son siège. Fin de la scène un.
La jeune femme souffla et s'éloigna. Sans un mot, elle ramassa les vêtements du serpent pour dissimuler ses tremblements. Elle récupéra la baguette d'Eljas et la posa sur le bureau de l'enseignante. Puis elle commença à plier les vêtements. Mais pourquoi faisait-elle ça au juste ? Vu ce qu'elle comptait en faire... Elle se dirigea donc toujours sans un mot, vers une fenêtre pour l'ouvrir.
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Sam 9 Fév - 10:10
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Aujourd’hui est un jour spécial. Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Adèle. Alors pour l’occasion, tu as profité d’un moment seul pour aller chercher un cadeau. Pas grand-chose pour beaucoup mais quelque chose de très significatif pour toi et sans doute pour elle également. Tu as dû bataille pour le trouver. Et étrangement, tu as opté pour un bijou tout simple, qui n’est même pas enchanté. Ce genre de cadeau, tu le réserves pour plus tard. Il avait été là tout ton dilemme : tu ne voulais pas prendre quelque chose de trop clinquant tout de suite parce que ta relation avec la française est encore jeune. Mais tu voulais tout de même marquer le coup parce que c’est son anniversaire et que tu sais que pour ce genre d’occasion, elle a un livre et c’est tout. Non, tu ne pouvais pas rester comme cela sans faire de cadeau ! Alors tu t’es retrouvé à demander conseil à ta jumelle parce que tu n’avais pas du tout d’idée de base. Pour le détail, tu en avais énormément ! Mais pour la base… On repassera plus tard ! Il faut dire que ce n’est pas dans tes habitudes de faire un cadeau à une demoiselle. Evidemment tu as déjà fait des cadeaux à ta sœur ou même à ta mère. Mais ce n’est pas pareil, cela te semble même à l’opposé total ! Ce n’est pas possible de comparer des cadeaux que tu as pu faire à des membres de ta famille et un cadeau que tu comptes faire à une personne à laquelle tu tiens. Tu n’attends même rien en retour, tu espères juste que cela fera plaisir à la française. Tu serais même capable de t’en vouloir si cela ne lui plaisait pas, à mesure que le moment approche tu angoisses de plus en plus. Et si elle n’aimait pas ? Et si ce n’était pas assez bien pour elle ? Elle vient d’une famille de sang pur après tout alors tu te demandes si tu n’aurais pas dû marquer un peu plus le coup…
Le soir venu, tu prends la direction de la salle d’arts magique, celle où tout avait commencé. Dans ta poche, un petit écrin recouvert de velours noir. Dans cet écrin, un pendentif en argent au bout d’une chaine, représentant un loup hurlant à la lune. Le métal, finement ciselé, ne perd rien des détails de la sublime créature. Tu entres alors dans la pièce, en proie à une nervosité que tu n’as encore jamais ressenti. Tu vois alors la jeune femme se lever de la chaise sur laquelle elle était assise. Tu es toutefois surpris de la voir « attaquer » directement. D’habitue vous ne restez pas chaste pour autant mais vous ne vous sautez pas dessus non plus. Tu apprécies malgré tout de la voir un peu plus entreprenante. Ce serait pourtant à toi de faire les choses, c’est l’anniversaire de la demoiselle tout de même ! Certains éléments te semblent d’abord un peu étrange comme cette manière que la Serpentard a de s’éloigner alors qu’elle a pris possession de tes lèvres. Tu tentes de rompre ce contact lorsque tu sens les mains de la française t’enlever ta chemise, sans grande conviction tout de même. Ce n’est pas habituel. Ça ce te déplait pas pour autant alors tu ne fais pas plus attention. Alors que d’habitude tu préfères avoir le dessus, tu la laisses prendre les initiatives sans même te douter qu’elle peut avoir une idée derrière la tête. Lorsqu’elle rompt elle-même le baiser, tu l’observes alors avec un léger sourire amusé. « Déjà ? Même pas de discussion ou quoi que ce soit, tu me sautes dessus ? » Tu fronces pourtant légèrement les sourcils lorsque ta ceinture se fait virer sans plus de sommation. Tu te laisses encore faire lorsqu’elle te fait asseoir sur la chaise, simplement vêtu de ton boxer. Tu frémis lorsqu’elle te mord la lèvre inférieure, sursaute lorsque tu te retrouves totalement ligoté sur la chaise, incapable d’esquisser le moindre mouvement. « Adèle, qu’est-ce que tu fous !? » La surprise transparait dans ta voix. Tu n’aimes pas ce dernier détail.
Ton cerveau fonctionne à toute allure. Bordel, qu’est-ce qu’elle fait… Pourquoi est-ce qu’elle reste aussi silencieuse ? Cette fois, cela ne t’amuse plus du tout. Tu observes ses moindres gestes. Ta baguette est trop loin pour que tu t’en saisisses, il est donc impossible pour toi de te libérer. Tu ne comprends pas ce qui se passe ni pourquoi elle plie tes vêtements. D’habitude, vous ne les pliez pas, ils volent et ensuite vous les récupérez comme si de rien n’était. Tu commences à angoisser lorsqu’elle approche de la fenêtre. La verte et argent semble vouloir… Tout jeter dehors comme ça !? « Adèle arrêtes ! » Tu as presque crié et te mords alors la lèvre inférieure, surpris par tes propres craintes. « Je ne sais pas pourquoi tu fais ça ni ce que tu cherches à prouver. » Tu lâches un soupir en rejetant la tête en arrière. Ton cœur bat la chamade comme jamais. Tu n’es pas du genre à avoir peur, tu joues souvent à cache-cache avec la Faucheuse. Mais là les choses sont différentes. Tu n’arrives pas à savoir précisément ce qu’elle compte faire ni pourquoi elle le fait. Tu perds totalement le contrôle. « Il y a une boite dans la poche arrière droite du pantalon… »
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Adèle de Lestang
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Mar 12 Fév - 10:09
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— Eljas & Adèle
Le silence avait bien des pouvoirs. Le premier celui auquel on pensait forcément, c'était celui de la quiétude. Oui le silence avait un pouvoir apaisant, celui que la Française recherchait souvent en s'isolant pour étudier. Sa précieuse tranquillité qu'il ne fallait pas troubler. Il permettait aussi de se recentrer lorsque cela n'allait pas. Et puis il y avait ce silence. Celui qu'Adèle maintenait volontairement. Oh non celui-là n'était guère apaisant. Elle le voulait pesant, oppressant. Elle voulait que monte l'angoisse chez le Serpentard, parce que ce serait trop simple de lui balancer entre deux gifles qu'elle le quittait. Elle voulait lui faire mal psychologiquement, et cette atmosphère s'y prêtait à merveille. Qu'est-ce qu'elle foutait ? Elle ramassait sa dignité tant bien que mal pour ensuite piétiner la sienne avec toute la force dont elle était capable. Elle ne répondit pas, le laissant mariner dans ses réflexions. Et puis si elle répondait maintenant, elle allait exploser. Ses gestes lents n'étaient destinés qu'à l'aider à se maîtriser et puis elle avait tout son temps maintenant qu'il ne pouvait plus bouger, qu'il ne pouvait plus rien faire pour se sortir de là. Sa baguette était mise de côté, pour qu'il voie sa solution de sortie si près de lui et pourtant si loin pour qu'il puisse espérer s'en sortir par lui-même. Le reste elle allait s'en débarrasser, jeter par cette fenêtre cet uniforme qui ne pourrait jamais cacher le salaud qu'il était.
Qu'elle s'arrête ? Pour quoi faire ? Par pitié ? Oh, elle était très loin de la pitié à cet instant, qu'il s'estime heureux que ce ne soit que ses vêtements qui passent par la fenêtre... Elle ignora sa requête levant la main pour atteindre la poignée de la fenêtre. Il ne savait pas pourquoi ? Vraiment ? Il allait lui jouer le coup de la victime ? Oh mais il allait bientôt le savoir, aucun problème. Avec la vengeance, le packaging « claquer ses quatre vérités » était inclus. Sa dernière phrase interrompit son geste. La main sur la poignée de la fenêtre, elle hésita avant de jeter un œil au pantalon qu'elle s'apprêtait à balancer. Elle soupira avant de retirer la boîte dont il parlait de la poche qu'il lui avait désignée. Elle la fixa un instant sans rien dire. La blonde en aurait presque oublié de quel jour il s'agissait pour elle. Elle devinait assez aisément ce que pouvait représenter cette petite boîte. Elle laissa les vêtements du Serpent sur le rebord de la fenêtre. Chaque chose en son temps, leur tour viendrait. Elle rejoignit alors le bureau et posa la boîte à côté de la baguette du Finlandais, avant d'elle-même prendre place et de s’asseoir sur la table. Elle croisa lentement les bras, rassembla ses pensées, avant de finalement relever la tête vers Eljas. Son regard dédaigneux se posa sur lui. Il ne pouvait y lire aucune once de chaleur ou de sympathie. Elle brisa alors le silence :
- Vraiment tu n'as pas une petite idée de pourquoi je fais ça ?
Sèche, elle se retenait de lui hurler dessus. Non, elle ne devait pas perdre le contrôle de la situation, parce qu'elle avait besoin de lui dire tout ce qu'elle avait envie de lui claquer à la figure.
- Voyons, puisque ça a l'air d'être difficile pour toi de comprendre, on va jouer à un petit jeu de devinettes. Après tout tu aimes ça jouer, n'est-ce pas ? La vie pour toi est un immense terrain de jeu, non ?
Tranchante, ironique. Avait-il encore un doute sur son humeur actuelle ? Non, parce qu'alors il serait complètement stupide.
- Ou alors tu demandes à ton pote Avery, lui il avait l'air de bien savoir, tu vois... Oups, c'est vrai tu ne vas pas pouvoir aller le voir tout de suite. Bien, alors jouons.
Alors après il s'était peut-être tellement bercé d'illusions qu'il lui était impensable de croire à ce qui était en train de se passer. Adèle en doutait. Très franchement, il n'y avait pas grand-chose qui aurait pu la mettre dans un état pareil. Ou alors il lui cachait encore autre chose et ça n'était pas pour arranger son cas.
- Alors donc une histoire où il est question d'un délai de trois mois, ça te parle ? Il est aussi question d'une fille qui n'avait rien demandé à personne...
Non, elle n'avait rien demandé. Elle n'avait pas demandé qu'on vienne foutre sa vie en l'air. Elle n'avait pas demandé à être le jouet d'un idiot aux passe-temps douteux. Elle n'avait pas demandé à passer sa soirée d'anniversaire à contrôler ses émotions et à organiser une vengeance cuisante.
- Tu trouves ? Ou tu as besoin de plus d'indices ? lâcha-t-elle ironique.
Elle était curieuse de voir ce qu'il comptait lui répondre. De voir comment il allait se justifier ou s'il comptait encore l'embobiner. Peu importe au final ce qu'il lui dirait, ça ne changerait rien à ce qu'il lui avait fait et ça ne changerait rien à ce qu'elle lui avait prévu.
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Jeu 14 Fév - 6:46
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La situation t’échappe. Plus rien ne va dans le bon sens et pour le coup, tu ne comprends pas vraiment ce qui se passe. Tu vois juste que la jeune femme n’est plus la même. Tu vois bien ce qu’elle compte faire, en étant si proche de cette fenêtre. Son silence est angoissant pour toi. Tu n’es pas du genre trouillard mais pour le coup, tu n’es pas rassuré par la situation. Non, il y a vraiment quelque chose de louche et tu ne supportes pas de ne pas savoir ce qui se passe. C’est une perte de contrôle totale et tu n’en as vraiment pas l’habitude. Tu as toujours réussi à maitriser les choses jusque-là alors pourquoi la situation t’échappe ? Tu aimerais déjà savoir ce que tu as pu dire ou faire. Est-ce que c’est parce que tu n’as pas approché la française de toute la journée alors que c’est son anniversaire ? Est-ce qu’elle veut juste te faire réagir pour que tu acceptes de t’afficher, ne serait-ce qu’un peu, avec elle face aux autres ? Mais alors dans ce cas pourquoi est-ce que tu te retrouves attaché sur une chaise avec en prime ta baguette inaccessible ? Elle est devant toi sur le bureau mais tu es trop loin pour espérer t’en saisir. Ton rythme cardiaque accélère, tu as besoin de comprendre. Ce silence… Il te tue intérieurement, tu ne supportes pas de la voir agir sans t’adresser le moindre mot. Tu la vois juste agir de manière méthodique. Elle semble se moquer royalement de tes demandes pour qu’elle arrête. Se pourrait-il que… Non, comment aurait-elle pu le savoir ? Il n’y a pas de raison qu’elle le sache, personne ne sait que tu fais durer cette idylle bien plus que de raison. Et ce n’est pas comme si vous vous affichiez ouvertement non plus.
Tu lâches un petit soupir de soulagement lorsqu’elle sort le petit écrin de ta poche. Quitte à ce que tes affaires volent, au moins le pendentif est sauf. Oui, il compte plus que tes vêtements pour le coup. Des vêtements, ce ne sont que des bouts de tissus. Mais le contenu de cette petite boite, tu as dû batailler pour le trouver. Tu n’aurais pourtant pas dû te sentir soulagé aussi vite. Parce que même si la jeune femme avait apparemment délaissé sa première idée, elle n’en avait pas fini avec toi. Tu la vois s’installer sur le bureau à côté de ta baguette et voilà que tu te demandes à quelle sauce tu vas être mangé. Son regard n’a plus rien de celui que tu lui connais. Il est même pire que celui des débuts, quand tu l’as simplement approché. Et voilà, elle ouvre les hostilités… Tu as bien une petite idée et l’intonation de la voix de la française ne te dit rien qui vaille. Un vaste terrain de jeu… Ce n’est un secret pour personne entre ta réputation et tes petites expériences de mort imminente. Mais tout de même… La verte et argent a le don de t’inquiéter vraiment cette fois. Tu dois en revanche te contenir quand elle prononce le nom d’Avery. Tu commences à comprendre. Tu te demandes juste de quoi il a parlé : le pari ou tes origines ? Parce que cela aussi tu l’as caché à la jeune femme et ce n’est pas forcément une fierté. Mais tu obtiens rapidement la réponse à ta question muette lorsque la Serpentard énonce les conditions du pari. Là, tu t’es foutu dans la merde bien comme il faut, félicitations Lehtonen…
Tu préfères alors te taire. Parce que tu sais que d’ouvrir la bouche ne ferait qu’empirer ton cas. Tu as un regard vide posé sur elle. Tu sens qu’elle s’éloigne. Non pas qu’elle t’échappe puisqu’elle n’est plus une simple proie. Elle est devenue bien plus que cela au fil des mois et tu te refuses à la voir encore comme une chose que tu utilises. Pas comme ça, pas avec elle. Mais elle insiste. Elle veut que tu te défendes ? Cela ne servirait à rien dans tous les cas. Tu la connais assez pour savoir que tu pourras dire tout ce que tu veux, la française mettra son plan à exécution. Et pour le coup tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. Tu détournes alors le regard. Tu ne veux plus voir ce dédain dans ses yeux, cette colère sur son visage. Si tu le pouvais, tu serais parti mais elle s’est parfaitement arrangée pour que tu sois à sa merci. A force de trop jouer avec le feu, on se brûle parfois, tu devrais pourtant le savoir, toi qui a subi la brûlure d’un Magyar. Mais ce dragon, aussi dangereux soit-il, n’était rien comparé à la française. Parce que tu n’avais aucune attache avec la créature. C’est à croire que tu as un don pour tout faire foirer.
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Adèle de Lestang
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Ven 15 Fév - 22:46
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— Eljas & Adèle
Si le silence pouvait être apaisant ou oppressant, Adèle allait vite découvrir qu'il pouvait également être très irritant. Il ne réagissait pas à ses piques acerbes, gardant le silence. Elle voyait bien qu'il n'en menait pas large, qu'il avait perdu toute cette belle assurance qu'elle lui connaissait. Elle avait aussi vu la légère réaction lorsqu'elle avait parlé de ce petit con d'Avery. Elle l'avait peut-être vu s'éteindre lorsqu'elle avait parlé de ce maudit pari, mais elle avait quand même continué. Comment l'arrêter vu la colère qui l'habitait ? Il ne disait rien et cela agaçait doucement la Française. Elle le regarda se dérober à son regard. Si elle avait encore un doute quant à la véracité des propos d'Avery, il n'y avait désormais plus aucune raison d'en avoir. Son silence était en réalité très parlant. Elle chassa le pincement au cœur qui la saisit alors. Non, elle ne craquerait pas devant lui. Elle ne le laisserait pas en plus partir avec une image d'elle faible et brisée. Il allait payer et il regretterait d'avoir pensé qu'il pouvait se jouer d'elle aussi facilement. S'il croyait qu'elle en avait fini avec lui, il se trompait lourdement. Elle avait beaucoup à lui dire et il serait obligé de l'écouter jusqu'au bout. Elle ne pouvait pas remonter le temps ni effacer ce qui s'était passé, mais elle comptait bien lui faire passer l'envie de recommencer une chose pareille avec une autre. Elle ne pourrait malheureusement pas dire à tout le monde ce qu'il avait fait, pour empêcher les autres filles de tomber entre ses sales pattes. Non elle n'aurait pas le courage d'avouer à voix haute ce dont elle avait été victime. Elle ne subirait pas plus longtemps cette humiliation et ne voulait pas être perçue comme une victime.
- Tu sais, on m'a vraiment fait beaucoup de crasses par le passé, mais alors un truc aussi ignoble, franchement c'est une première.
Bien sûr que ce n'était pas la première fois qu'on lui faisait un sale coup, Adèle pouvant être très garce avec les autres, il n'était pas étonnant que quelques-uns se soient essayé à lui faire ravaler sa fierté. Sauf qu'elle n'avait jamais rien fait à Eljas qui puisse justifier qu'il s'en soit pris à elle. Adèle jeta un œil à la petite boîte à ses côtés. Son cadeau d'anniversaire ? Oh mais oui... Il était fabuleux le jour de ses dix-neuf ans. Un vrai jour de fête. Joyeux anniversaire Adèle ! Elle observa encore cette petite boîte qu'il ne voulait pas qu'elle jette par la fenêtre. Oh ça non, elle ne l'ouvrirait pas. Elle ne voulait pas savoir ce qu'il comptait lui offrir. Aucun cadeau ne pourrait acheter sa clémence. Elle s'en saisit et la fit tourner entre ses doigts, avant de se mettre à spéculer. Peut-être pour le faire réagir.
- Tu l'as acheté avec l'argent de ton pari ?
Elle ne savait même pas quels avaient été les enjeux de son pari. Que pariait-on en général, si ce n'est des gallions ?
- Je suis curieuse tiens. Combien je vaux à tes yeux et ceux de tes potes ? Combien tu as gagné pour me sauter ? Tu as eu un bonus pour ma virginité ? Et pour les fois suivantes ? Vingt gallions supplémentaires à chaque fois que j'écarterais les cuisses pour toi ?
Pourquoi avoir continué cette mascarade une fois les objectifs de son pari remplis ? Pourquoi ne pas l'avoir quittée tout simplement ? Pourquoi avoir poursuivi cette relation et avoir continué à profiter d'elle ? Vraiment elle ne voyait pas ce qui avait pu le motiver à continuer de se foutre d'elle. Adèle avait reposé la boîte et s'était levée. Elle avait perdu son calme et ne parvenait pas à rester sagement en place. Elle avait dépassé le stade de l'ironie pour déverser sa colère. Elle ne parvenait pas à savourer la situation qu'elle avait créée. Son accent français commençait à transparaître dans ses paroles et cela l'énerva encore plus.
- Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter d'être l'objet de ce pari ? Pourquoi moi ?
Elle voulait comprendre comment elle avait pu se retrouver au cœur d'un défi aussi abject. Comment pouvait-on jouer ainsi avec les sentiments d'une personne ?
- Tu m'as pris ma première fois pour un stupide pari ! l’accusa-t-elle, tu savais que j'étais vierge, mais ça ne t'a pas arrêté ! Tu te fous vraiment de tout en fait.
Elle arpentait la pièce, chacun de ses pas rythmant ses paroles. Elle le détestait pour ce pari, mais elle lui en voulait aussi parce qu'il lui avait volé un moment important de sa vie. Il avait réduit sa première fois à un moment insignifiant et lorsqu'elle y penserait, ce serait désormais avec douleur. Elle lui avait fait confiance, s'était ouverte à lui et il l'avait trahie.
MAY
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Dim 17 Fév - 9:17
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Tu as joué et tu as perdu. A trop vouloir approcher du soleil, tu t’es brulé les ailes. On est bien loin de tes petites expériences de mort imminente pour le coup. Tu te sens comme un gamin prit en faute face à Adèle. Tu aurais dû dire non à ce pari idiot. Mais sans ledit pari, tu n’aurais jamais approché la française. Parce qu’elle était totalement différente entre ce qu’elle montrait au monde et sa manière d’être avec toi. Et juste avec les apparences, tu ne l’aurais jamais approché. Tu serais resté le plus loin possible d’elle, tu aurais certainement raté quelque chose. Quand il s’agit de tes conquêtes, tu as tendance à choisir la facilité. Il en va autrement quand on te lance un défi. Parce que tu es quelqu’un de joueur et que tu ne recules devant rien, pas même face à la plus récalcitrante des personnes. Mais cette fois, les choses ont été différentes et cela s’est retourné contre toi. Parce que tandis que tu t’évertuais à séduire la française dans le simple but de gagner, tu t’es entiché de la belle. On est peut-être pas si loin de l’histoire de la belle princesse qui tombe amoureuse d’une bête finalement… Mais la Bête aussi s’est attachée. Tu en es venu à oublier ce pari stupide, profitant de chaque instant avec la demoiselle. Mais comme toujours, tu as été rattrapé par ce jeu puéril. Alors tu ne dis rien. Parce qu’il n’y a rien à en dire. Tu es un connard, tu as merdé. Tu as joué, tu as perdu finalement. Parce que tu sais que si tu te retrouves dans cette situation saugrenue, c’est parce que tu l’as déjà perdue elle. Tu ne tentes même pas de te chercher des excuses, cela ne servirait à rien. Mais tu sais désormais à cause de qui vient toute cette situation. Tu n’as jamais eu à construire de relation et tu n’as pas forcément eu de bon exemple. Tu ne te rends même pas compte qu’une relation bâtie sur le mensonge est vouée à l’échec dans tous les cas.
Tu n’oses même pas la regarder. Tu ne répliques pas lorsque la vipère aborde le sujet des autres crasses qu’on a pu lui faire. Si seulement tu avais le courage de parler de tes sentiments, peut-être qu’elle comprendrait. Cela ne va pas t’excuser dans tous les cas. Mais tu aurais pu t’expliquer. Ce que tu es, pour le coup, totalement incapable de faire. Parce que tu ne sais pas dire que tu aimes, tu n’as pas réussi à lui dire que tu tiens à elle. Mais avec ce cadeau que tu as acheté, tu espérais qu’elle se rende compte que tu fais malgré tout vraiment attention à elle et que tu n’oublies pas vos conversations. Ton regard se fixe sur le petit écrin noir qu’elle fait tourner entre ses doigts. Tu sursautes légèrement lorsqu’elle demande si tu l’as acheté avec l’argent du pari. Ça non, tu ne peux pas la laisser dire ! « T’es complètement folle… Non, je l’ai pas acheté avec l’argent du pari ! » Tu te tais pourtant rapidement. Lui dire qu’elle est folle, ce n’est pas une bonne idée. Mais a verte et argent a fait ressortir un peu de colère. Comment peut-elle penser cela ? Enfin tu as beau être joueur, tu n’es pas non plus du genre à t’acharner pour rien ! Tu aurais très bien pu partir la première fois qu’elle t’a repoussé mais tu ne l’as pas fait pourtant. Les questions commencent à pleuvoir, toutes plus ignobles les unes que les autres. Tu lâches un soupir et rejettes la tête en arrière. « On ne pari pas d’argent si c’est ça qui te préoccupe ! » Cette fois, tu oses la regarder dans les yeux. Non, tu n’as rien eu de tes amis pour avoir réussi. Tu t’en fous même royalement de n’avoir rien eu parce que tu pensais avoir gagné bien plus qu’un défi. Visiblement tu t’es trompé. Tu ne réponds pas quand elle demande pourquoi elle. Tu ne sais même pas pourquoi ces deux crétins ont décidé que ce serait elle et pas une autre.
La française n’est pas décidé à s’arrêter en si bon chemin. Si tu avais pu, tu te serais levé, tu l’aurais bloquée au moins le temps qu’elle se calme, tu aurais fait quelque chose. Tu ne supportes pas de la voir arpenter cette pièce, ça te rend dingue. Quoi que tu fasses, tu risques d’empirer la situation. Alors autant être honnête au moins. « Pourquoi toi, j’en sais rien. J’ai pas choisis. Sans doute parce qu’ils savaient que je t’aurais pas approché en temps normal. » Non pas qu’elle ne soit pas ton style, bien au contraire. Juste que tu t’es fait avoir une fois et tu t’es juré de ne plus jamais te laisser prendre à ce petit jeu avec une demoiselle. « Tu crois vraiment que je t’ai pris ta première fois JUSTE pour un pari ? » Tu ne supportes pas de l’entendre penser de la sorte. Le ton commence à monter, la colère grimpe doucement en toi. « Bordel Adèle, pourquoi je serais resté si j’avais juste voulu ça ! Pourquoi je serais resté quand tu m’as repoussé hein !? Allez vas-y, réfléchis, peut-être que tu comprendras merde ! » Ton rythme cardiaque s’accélère à mesure que ta voix prend en puissance. Tu ne supportes pas la situation, tu ne supportes pas d’être attachée sur cette putain de chaise. Tu ne la quitte plus des yeux désormais. Non, tu ne veux plus être dans cette position de faiblesse. « T’as même pas le courage de m’affronter en face ! La preuve, tu m’attaches pour être sûre que je me barre pas ! Tu devrais savoir que je suis pas un lâche ! Gardes mes fringues si ça te fait plaisir mais tu pourrais au moins me détacher ! » Tu te serais bien débattu mais tu ne te doutais pas que cela finirait comme ça. C’est maintenant que tu dois le faire et ce n’est pas la chose la plus évidente avec une Adèle sur les nerfs.
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Adèle de Lestang
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Dim 17 Fév - 13:02
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— Eljas & Adèle
Si elle était folle ? Il venait de lui sortir qu'elle était folle ? Folle de rage oui ! Et ça ne l'avait pas empêchée de continuer à spéculer. Il la trouvait folle ? Elle le trouvait abject pour ce qu'il lui avait fait et elle comptait bien qu'il sache à quel point elle le haïssait d'ici la fin de cette soirée. Mais comment avait-elle pu se laisser avoir de la sorte ? Sous sa colère, se cachait la culpabilité de n'avoir rien vu venir, d'avoir rejeté ses doutes quand il en était encore temps.
- Si c'est ce qui me préoccupe ?! Parce que tu crois que ta récompense au pari c'est ce qui me préoccupe ?!
Alors là c'était la meilleure. Non, mais il la blessait dans ses sentiments, s'était foutu de sa gueule et il pensait vraiment que les enjeux de ce pari étaient sa préoccupation ? Non ce qu'elle voulait comprendre c'était comment on pouvait en venir à faire des paris aussi stupides sur le dos d'une fille. Pourquoi, elle s'était retrouvée au cœur de ça ? Qu'est-ce qu'elle avait fait pour mériter qu'on l'humilie de la sorte ? Un regard de travers ? Une parole de trop ? Après tout il ne fallait vraiment pas grand-chose à certains pour se faire des ennemis. Elle était très bien placée pour le savoir. Mais non. Rien de tout cela, en vérité. Elle n'avait rien fait. Si ce n'est d'être elle-même. La faute à pas de chance ? Parce qu'elle était passée ce jour-là devant eux ? Parce qu'elle n'était pas la proie habituelle du Finlandais ? Sur toutes les filles de cette université, c'était tombé sur elle par hasard. Voilà ce qu'il lui apprenait. Que le destin était venu une fois de plus se foutre d'elle.
- OUI ! hurla-t-elle lorsqu'il lui demanda si elle croyait qu'il lui avait pris sa première fois pour un pari.
Oui c'était ce qu'elle pensait. Que la réussite de son pari ait été plus importante que ses sentiments à elle. Quand on faisait un pari de ce genre, de toute façon, qui se préoccupait de ce que pouvait ressentir sa victime ? Quand on décidait de jouer avec une fille, pourquoi aurait-on des principes ? Le ton montait chez lui et l'envie de le frapper la démangeait. L'envie de lui faire mal pour faire redescendre sa colère.
- ARRÊTE DE ME BARATINER !
Il n'avait pas le droit d'être en colère, juste le droit de s'écraser pour ce qu'il avait fait. Elle empoigna la première chose qui lui tomba sous la main, en l’occurrence un vase de fleurs séchées posé sur un guéridon et le fracassa au sol. Ignorant les débris éparpillés au sol, elle lui répondit :
- Pourquoi t'es pas parti quand je t'ai repoussé ? Parce que tu ne supportais pas l'idée de perdre face à tes amis peut-être? Pourquoi t'es resté ? Je ne sais pas, faut croire que tu y avais pris goût !
Oh non, qu'il n'essaie même pas de l'embobiner pour espérer s'en sortir. Il n'avait aucune excuse pour ce qu'il avait fait. Réfléchir au fait qu'il y ait peut être eu quelque chose qui ne soit pas factice ? Elle n'en était pas capable. Comment démêler le faux du vrai ? Pourquoi le faire ? Pourquoi aurait-elle envie de faire confiance à quelqu'un qui lui avait caché la raison de l'existence de leur relation ? Une relation qui existait à cause d'un pari. Elle en était terriblement blessée et refusait de se repasser les images de leurs moments ensemble pour y trouver quelque chose d'authentique.
Elle dépassa le vase brisé et repartit en direction du bureau, tentant de retrouver son calme. Il n'était pas non plus question de réduire en miettes tous les accessoires de la salle d'arts. Pourtant c'était peine perdue. Lorsqu'il reprit la parole, l'accusant de manquer de courage, elle réagit au quart de tour. Elle se saisit de la petite boîte et la lui jeta à la figure. Comment osait-il la provoquer ainsi ?
- Comment oses-tu me parler de courage ? Alors qu'il y a deux minutes tu ne pouvais même pas me regarder en face !
Elle se rapprocha de lui et planta son regard dans le sien à quelques centimètres de son visage, afin qu'il voie bien à quel point la colère pouvait se lire dans ses yeux qu'il avait un jour trouvés fascinants. Les trouvait-il toujours aussi intrigants lorsqu'ils étaient imprégnés de cette haine qu'elle lui portait ? Oh si, elle était capable de le regarder en face et de lui dire tout ce qu'elle pensait de lui et de son comportement ignoble avec elle.
- Comment peux-tu me parler de courage, quand tu n'étais même pas capable d'assumer notre relation devant tout le monde ? Ha, mais je comprends pourquoi maintenant ! Je devrais te remercier peut-être ? Au moins je n'aurais pas à m'expliquer sur la fin de cette histoire.
Oui la fin de cette histoire. C'était l'issue inévitable de cette mascarade à laquelle elle refusait d'être mêlée plus longtemps. Et au fond, sa demande de rester discret allait lui rendre service. Elle s'éviterait de croiser le regard des gens qui n'auraient eu de cesse de vouloir comprendre ce qui avait bien pu se passer entre eux pour rompre. Elle pouvait au moins encore sauver facilement les apparences face aux autres. Elle s'éloigna et se dirigea vers la fenêtre qu'elle avait voulu ouvrir plus tôt. Non vraiment, il ne l'encourageait pas à être plus clémente.
- Non. Je veux que tu m'écoutes jusqu'au bout et je ne veux pas que tu tentes quoi que ce soit pour m'empêcher de le faire. Non je ne te détacherais pas. Tu n'as plus le droit de m'approcher, tu n'as plus le droit de me toucher !
La Française ouvrit la fenêtre et jeta définitivement les vêtements du Serpentard dans le vide. Comment il se sortirait de là ? Franchement, elle n'en avait absolument rien à faire. Elle se rendait justice elle-même et s'il n'avait pas encore compris que celle-ci serait sans appel, alors elle ne pouvait rien pour lui.
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Mar 19 Fév - 12:02
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Tu vois qu’elle commence à atteindre sa limite. Et tu la pousses dans ses retranchements au final. Le ton monte, tu te forces à garder ton calme mais pour le coup, tu as vraiment du mal. Parce que tu as une place que tu ne supportes pas d’avoir, parce qu’elle est totalement aveuglée parce qu’elle croit être vrai. Parce que tu as joué à un petit jeu stupide, que tu t’es fait prendre. Parce que tu as visiblement accordé ta confiance à la mauvaise personne. Et pourtant, tu cherches à comprendre ce que la demoiselle peut ressentir, ce que tu as éveillé en elle. Parce que tu ne le comprends pas forcément, parce que tu te demandes si finalement, il y avait une véritable réciproque dans cette relation que vous avez bâtie sur un mensonge. Parce qu’il est bien là le problème ! Malgré la véracité de tes sentiments pour la jeune femme, les fondations restent un mensonge. Tu ne l’as pas approché parce qu’elle t’intéressait, tu l’as approché uniquement parce qu’on t’a mis au défi de le faire. C’est uniquement après que tu t’es rendu compte que la française était d’un grand intérêt. Elle a éveillé quelque chose en toi, quelque chose que tu avais préféré enfouir pendant des années. Et voilà qu’aujourd’hui, tout s’écroule. Aujourd’hui, tu n’en montre rien. Mais tu sais déjà que ta sœur va te ramasser à la petite cuillère. Tu sais aussi que tu risques de retomber dans tes petits jeux malsains alors que tu te tenais tranquille jusque là. Tu sais déjà que ton double va s’inquiéter et te sermonner. Tu sais très bien comment tout cela va se poursuivre puisque tu l’as déjà vécu. A la différence que la fois précédente, tu n’avais pas vraiment eu le temps de t’attacher. Mais là, tu as eu le temps de te laisser prendre au jeu, le temps de t’enivrer de la Vipère. Et aujourd’hui, elle t’échappe, elle semble décidé à te priver de ta dose.
Tu l’observes tandis qu’elle tente de garder la face. Non, le gain du pari ne l’intéresse pas. Tout ce qui lui importe c’est que tu t’es joué d’elle, comme tu t’es joué de tant d’autres avant elle. Mais d’habitude, tu ne t’attaches pas. Non, tu ne lui as pas pris sa première fois pour ce stupide pari. Mais elle ne te croit pas. Mais comment aurait-elle prit les choses si tu lui avais parlé toi-même de ce stupide pari ? Elle serait sans doute partie aussi. Dans tous les cas, tu l’aurais perdu. Alors tu as juste fermé ta gueule. Parce que tu pensais qu’elle ne le saurait tout simplement jamais. Tu tentes tout de même de lui faire comprendre que tu es resté parce que tu tiens à elle, parce qu’elle compte pour toi. Mais la Serpentard est déjà bien trop loin de tout cela pour te croire. Pour elle, tu la baratines, une fois de plus. Tu lâches un léger soupir lorsqu’elle envoie un vase se briser sur le sol. C’est peine perdu, tu ne pourras rien en tirer. Pas aujourd’hui du moins. Ce n’est pas aujourd’hui que la verte et argent sera en mesure de te croire. Tu te mords la lèvre inférieur à sa réplique lorsqu’elle te demande pourquoi tu n’es pas parti quand elle t’a repoussé, en te sortant le scénario qui semblait le plus évident pour elle. Tu te retiens de te défendre, de lui dire que tu es resté parce que tu tiens à elle. Cela ne servirait à rien de toute façon. Tu tournes la tête lorsqu’elle te jette l’écrin au visage, pour te la prendre juste dans la joue. Tu esquisses une légère grimace sous la douleur. Elle a de la force quand même la demoiselle ! Bon elle n’a pas tort au sujet du courage, si bien que de nouveau tu préfères ne même pas répliquer. Tu n’hésites cependant pas à soutenir son regard. Mais le tien est totalement vide. Tu restes parce que tu n’as pas le choix, sinon tu serais déjà parti de cette salle de cours.
Ce sont pourtant la suite de sa tirade qui te poignarde en plein cœur. Plus le droit de l’approcher ni de la toucher. Pour la première fois depuis longtemps, c’est toi qui subis la rupture. Et bon sang que ça fait mal ! Tu as l’impression qu’on t’arrache le cœur de la poitrine et qu’on le broie alors qu’il est encore rattaché à ton être. Ta vue se brouille légèrement, plus sous le coup de la douleur que t’infligent les mots de la blonde qu’autre chose. Tu te fous même royalement du fait qu’elle balance finalement tes affaires. Tu en as juste vaguement conscience en sentant le froid de l’extérieur t’atteindre. Juste le temps de reprendre un peu tes esprits et tu poses à nouveau ton regard sur Adèle. Ta voix se fait entendre assez faiblement, bien qu’on y entende aucun tremblement. « Dégage… » Tu raffermis ta voix, retrouves assurance. « Tu ne veux plus me voir ni que je te touche non !? ALORS DEGAGE DE LA ! » Cette fois tu as hurlé. Tu ne veux plus la voir. Tu ne veux plus voir ce visage qui t’as rendu faible. Tu ne veux plus voir la colère dans ses yeux, tu veux juste qu’elle parte en te laissant là. Elle pense que tu ne mérites rien de plus alors autant lui donner raison après tout. Tu détournes finalement le regard de la blonde. Non, tu refuses de la voir encore. Parce que c’est une douleur insoutenable de la voir encore ici, une douleur insoutenable de te dire que plus jamais tu ne pourras passer de moments volés avec elle. Tu n’as même plus envie de te battre pour elle, tu veux juste qu’elle disparaisse. Tu voudrais ne jamais avoir participé à ce jeu malsain, ne jamais avoir approché la jeune femme. Et tu accentues encore la chose, pour être bien certain qu’elle te fuit à l’avenir. « T’es sourde en plus d’être folle ? Je t’ai dis de dégager. »
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Adèle de Lestang
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Mar 19 Fév - 15:20
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— Eljas & Adèle
Un combat particulièrement contradictoire se déroulait dans l'esprit d'Adèle. Une partie d'elle voulait qu'il s'explique pour ce qu'il avait fait et une autre ne voulait pas l'entendre et juste pouvoir déverser sa colère. Une partie d'elle voulait comprendre pourquoi elle s'était retrouvée victime d'un plan idiot et l'autre voulait juste faire payer pour le préjudice. Dès qu'il gardait le silence, elle cherchait à le provoquer et à le forcer à s'exprimer. Mais dès qu'il s'expliquait, la colère l'envahissait, car elle avait l'impression que rien ne pourrait jamais justifier ses actes. Alors elle souhaitait qu'il se taise et qu'elle puisse à nouveau lui cracher ses reproches à la figure. Et puis à nouveau, elle voulait l'entendre répondre. Elle voulait qu'il reconnaisse ses torts et qu'il s'écrase. Sauf qu'à nouveau, elle n'avait le droit qu'au silence. Celui qui ne pouvait que lui donner raison et qui ne pouvait que renforcer sa douleur et sa colère. Il n'y avait clairement pas d'issue pour le Finlandais, parce qu'en même temps, elle ne semblait pas capable de pouvoir admettre autre chose que sa vérité à elle. Et c'était comme ça depuis le début de cette soirée, parce qu'elle n'avait au final qu'un seul objectif et qu'elle fonçait tout droit vers celui-ci sans vraiment tenir compte de ce qu'il pouvait lui dire. Et peut-être que c'était pour cela aussi qu'il abandonnait. Parce qu'il savait à quel point elle était déterminée et qu'à ce stade, il ne faisait qu'empirer son cas. Ce à quoi, elle ne s'était vraiment pas attendue par contre c'est qu'il finisse par lui ordonner de partir. De lui dire de dégager comme un vieil objet qui avait perdu toute utilité à ses yeux. Il était hors de question de lui laisser croire que c'était à lui de la jeter comme ça. Adèle secoua la tête désabusée. Comment pouvait-elle lui avoir laissé une place dans son cœur alors que pour lui elle n'était rien ? Quand la seule chose qui l'inquiétait c'était de le retrouver avec une autre dans ses bras un jour et qu'au final elle aurait dû s'inquiéter de bien pire.
- Oh non, ne t'inquiète pas je vais partir... Mais certainement pas parce que tu me l'auras ordonné. Je n'ai pas fini, tu m'écouteras jusqu'au bout.
Elle n'était pas seulement venue lui demander des explications, ni uniquement pour se venger. Elle n'était pas seulement venue lui dire que c'était fini. Elle était aussi venue s'assurer que cette histoire ferait le moins de vague possible dans sa vie.
- Tu as gagné ton pari parfait, réjouis-t'en. Il ne te restera plus que cela après tout. Maintenant, si tu n'es pas capable de te taire ou de tenir tes potes et que cette histoire fait le tour de cette université, il t'arrivera bien pire que de rester attaché à une chaise à moitié nu.
Elle avait été assez humiliée comme ça. Adèle ne voulait pas se retrouver au cœur des ragots. Elle ne voulait pas qu'on la voie comme une victime ou comme une fille facile. Elle ne saurait pas endurer une rupture et les murmures sur son passage. On ne pouvait jamais totalement échapper aux rumeurs d'une école. Beaucoup la suivaient déjà pour ses conflits familiaux, mais ça, elle ne pourrait pas l'accepter.
- Je t'ai confié beaucoup de choses importantes de ma vie, des choses que je ne souhaite pas non plus voir se répandre parmi les commères de cette université.
Sa plus grande peur, ses faiblesses, son père et ses origines, sa place dans sa famille, ses projets d'avenir, il en savait tellement qu'il pourrait utiliser pour la blesser encore plus. Elle ne lui avait pas seulement ouvert son cœur, elle lui avait donné sa confiance et il avait toutes les cartes en main pour la détruire. Elle comptait bien tout faire pour que cela n'arrive jamais.
- Sinon crois-moi que je te détruirais aussi. Je saurais par exemple trouver ta sœur pour lui expliquer quel rôle tu as joué dans ses relations sentimentales...
Elle n'ignorait pas tout ce qu'il savait d'elle, mais elle aussi avait des informations qu'elle saurait exploiter à bon escient. Elle n'avait aucune honte à se protéger en usant de chantage surtout avec lui. Elle le fixa une dernière fois. Elle aurait aimé lui dire que c'était la dernière fois qu'il entendrait parler d'elle ou qu'il la verrait, mais ce n'était pas vrai. Ils seraient encore obligés de se croiser tout au long de l'année et il faudrait aussi qu'elle fasse avec.
- Maintenant je peux partir. Je ne te souhaite pas bon courage pour te sortir de là ni pour reprendre ta vie misérable.
Et Adèle se dirigea vers la porte de la salle qu'elle ne manqua pas de claquer en partant. Une pièce dans laquelle elle ne mettrait plus jamais les pieds. Elle dévala les escaliers se fichant bien d'être essoufflée par l'effort et rejoignit sa salle commune. Elle se força à adopter une mine neutre et se dirigea vers son dortoir. Là elle supplia Hestia du regard de ne surtout pas lui poser de questions. Demain elle lui expliquerait brièvement qu'Eljas ne serait plus au programme de leurs conversations. La seule chose qui comptait désormais était d'étouffer l'immense douleur qu'elle ressentait pour ne pas s'effondrer les jours prochains.
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