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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Eirian Howl
Eirian Howl
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Lumos
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Lun 28 Sep - 16:52
Mermaids vs Pirates
« sous le beau soleil des Caraïbes alors qu'ailleurs, il pleut, il fait moche et il fait froid Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] 3216393668  »
Sous tes pieds, le pont roule et tangue à mesure que le trois-mâts fend les flots. Tu esquives les rouleaux de cordage et les matelots dont le quart est terminé qui jouent aux dés ou aux cartes, accompagnés d’un air d’accordéon. Tu refuses le verre de rhum qu’on te tend dans un rire rauque – tu as essayé une fois, tu as cru t’embraser de l’intérieur et tu as rendu tripes et boyaux avant de comprendre ce qui t’arrivait. L’équipage en a ri pendant des jours. L’alcool n’est définitivement pas compatible avec ta nature de triton. Sans t’arrêter, tu gagnes le mât de beaupré, te faufiles entre les drisses et les voiles jusqu’à pouvoir t’allonger à la proue du navire, les jambes serrées autour du tronc, la vue dégagée sur l’océan. Pour un peu, tu oublierais presque les hommes derrière toi.
Le vent balaie tes cheveux vers l’arrière et tu t’abandonnes à sa caresse sur ton visage, accompagnée de la chaleur du soleil et de la fraîcheur des embruns qui volent jusqu’à toi et s’ajoutent au sel qui te colle déjà à la peau. Il chasse la puanteur humaine, et tu inspires le parfum iodé à pleins poumons, frémissant. Les voiles sont tendues dans ton dos, toutes déployées pour profiter au maximum du vent – ils sont pressés d’arriver. Tant mieux.
Toi aussi.
Un sourire carnassier joue sur tes lèvres. Vous n’êtes plus très loin de votre destination : la Baie des Sirènes se rapproche d’instant en instant. Les matelots profitent de leurs derniers moments de tranquillité avant d’aller chercher leurs armes. S’ils savaient… Rien ne les sauvera du sort qui les attend. Tu n’éprouves ni pitié ni compassion pour eux ; ils sont là parce qu’ils l’ont voulu, parce que l’appât du gain a été le plus fort. Et ils en paieront le prix. S’imaginent-ils qu’ils peuvent s’en prendre impunément à ton peuple ? Tes poings se serrent, tu t’obliges à rouvrir les mains, à garder un souffle égal, à ravaler ta colère.
Tu t’ouvres à tes sensations. Par-dessus le souffle du vent résonnent les cris et les appels des matelots qui s’activent dans les gréements, les ordres des maîtres lancés à pleine voix, les grincements des cordes. Toute cette agitation déployée pour seulement se maintenir à flot… C’est presque risible, mais tu ne vas pas t’en plaindre. Comment des humains peuvent-ils supporter de passer des semaines entassés dans une caisse de bois, dans la promiscuité et la saleté, alors que de si vastes étendues les entourent ?
Ton regard descend sur la bague à ton annulaire, dont le chaton tourné vers ta paume pour ne pas être trop visible représente un cheval lancé en plein galop. Elle t’aide à maintenir ta forme humaine, surtout là où l’appel de la mer est presque irrésistible. Sans elle, il y a longtemps que ta nageoire caudale aurait fait son apparition lorsque les vagues d’orage ont balayé le pont. Depuis des jours que vous naviguez, il te devient de plus en plus difficile de résister aux embruns. Tu rêves de sentir l’eau s’enrouler autour de tes épaules, vêtement mille fois plus confortable que le grossier tissu humain que tu as revêtu et qui te brûle toujours un peu la peau, même si c’est moins pire qu’au début. Bientôt, bientôt…
Ta sœur vous attend. Le navire et son équipage ne résisteront pas à ton peuple. Ni même le deuxième qui s’obstine à vous suivre, invisible pour l’heure, mais les dauphins qui bondissent joyeusement autour du vaisseau t’ont prévenu de sa présence. Tu n’en as rien dit au capitaine. Si tu peux en avoir deux pour le prix d’un, c’est encore mieux.
Tu songes au voyage aller, bien plus rapide, puisque tu utilisais la force des courants pour te propulser. Ton arrivée dans cette ville humaine – les humains aiment s’entasser toujours et partout, c’est sans doute l’une des caractéristiques de leur espèce, ils grouillent à la surface de la terre comme des insectes. Il n’avait pas fallu longtemps pour qu’un capitaine pirate morde à l’appât tendu, à la perspective de mettre la main sur des sirènes. Tu pouvais les guider, oui, tu leur promettais la gloire et la richesse, les leviers si faciles qui fonctionnent avec les terrestres. C’est presque caricatural. Il suffit de leur promettre quelques pièces d’or (ou des écailles de sirène en l’occurrence) pour qu’ils te mangent dans la main. Pas de souci pour embarquer avec eux, bien sûr, tu as quand même exigé une récompense rondelette pour ne pas attirer les soupçons. Tu leur as donné les indications au fur et à mesure pour qu’ils n’aient pas la tentation de se débarrasser de toi. Tu as supporté leur proximité, leur odeur écœurante, même si tu as fui le pont de batterie où sont tendus les hamacs des matelots dans une chaleur étouffante. Incapable de supporter l’étroitesse de l’intérieur, tu as passé la majorité de tes nuits à la belle étoile, sur le pont. Ta claustrophobie a fait rire, mais ils ne se sont pas méfiés plus que cela. Évidemment, tu es leur carte au trésor…

Les dauphins t’appellent autour de la proue. Tu leur adresses un geste de la main, te retiens de leur répondre. Tu les rejoindras très vite pour nager de nouveau avec eux. De crainte de t’oublier si tu restes là trop longtemps et de redevenir triton, tu reprends pied sur le pont. L’un des officiers de quart est justement en train de faire le point, profitant que le soleil est au zénith. Tu n’as jamais bien compris comment fonctionnaient leurs instruments, alors qu’il est si simple de lire les vents et les courants, d’écouter le chant des dauphins et des baleines. Mais ils ne savent ni regarder ni écouter. D’un regard, tu sais exactement où tu es. L’eau non plus n’a pas la même saveur selon que tu es dans les Caraïbes ou plus loin vers le large. Mais le goût des humains est tout aussi défectueux que leurs autres sens.
Sur un signe, tu suis l’officier jusque dans la grande chambre, leur salle réservée qui ressemble surtout à un bureau et où se dresse la table des cartes. À peine as-tu mis le pied sur l’étroit et obscur escalier qui mène au quartier des officiers que la nausée te prend et qu’un poids tombe sur ta poitrine. Tu ravales ton malaise, ignores ton cœur qui cogne contre tes côtes, oppressé par les murs qui semblent sur le point de t’écraser et le plafond si bas que tu le frôles de la tête. L’officier reporte ses mesures sur ses papiers – inutile, inutile, mais tu as dû apprendre à les lire pour faire illusion. Il calcule votre position exacte. Plutôt bien, d’ailleurs, vu les moyens pathétiques à sa disposition. Une fois satisfait, il relève la tête vers toi. Du doigt, tu complètes le trajet, trois fois rien sur la carte, tapotes l’emplacement de la Baie des Sirènes.

— C’est là.

— Tu es sûr ?

Il ne bronche pas devant ton sourire méprisant.

— Bien sûr.

— Je vais transmettre au capitaine.

Il sort et tu t’empresses de le suivre. Sur ses traces, tu montes sur le gaillard d’arrière où se tiennent le timonier et le capitaine. Le grincement de la roue t’accueille. De même que le clin d’œil du timonier. Il est bel homme et tu as passé quelques heures avec lui. Tu lui souris en retour, tu te le garderas peut-être pour toi. C’est dommage qu’en sus de toutes leurs faiblesses les humains soient incapables de survivre plus de quelques minutes sous l’eau. À se demander ce qui les pousse sur les mers. Toujours la même réponse. La soif de pouvoir et de richesses, ceux-là même que tu leur as promis.
Tu te rapproches du timonier. Tandis que les deux officiers discutent, il se recule un peu en un geste d’invitation. Tu te glisses devant lui. Tes mains se referment sur le bois chaud et patiné des poignées de la roue presque aussi grande que toi. Aussitôt, la tension du vaisseau s’empare de toi, tire sur tes bras, mais tu résistes, habitué maintenant. La première fois, le matelot avait dû reprendre le contrôle du navire avant qu’il ne t’échappe. Tu sens la puissance du vaisseau sous toi, le vent qui gonfle les voiles des trois grands mâts. Là, tu peux y trouver un intérêt, mais c’est si loin, si loin de bondir soi-même au-dessus des vagues, de jouer avec elles et les rafales, de se glisser parmi les dauphins… Un plaisir qu’il ne connaîtra jamais. Sa main frôle ta hanche et tu le laisses faire.
Ton regard reste cependant ancré sur l’horizon. Un frémissement léger te traverse. Le vent n’est plus tout à fait le même et les embruns ont cette saveur si particulière, celle qui annonce que tu es chez toi – enfin. Ton sourire carnassier revient quelques instants, puis tu rends le contrôle de la roue au timonier.

Tu rejoins le capitaine, pointes l’horizon où une bande de terre, vert et ocre, commence à se détacher. Des contours que tu reconnaîtrais entre mille, au pied desquels tu as grandi. Et où tu as déjà vu de nombreux vaisseaux se briser sous votre pouvoir et sur les récifs qui affleurent, créant une passe redoutable à franchir. Celui-ci ne fera pas exception. Ni votre mystérieux suiveur. Un autre pirate, sûrement, vu sa discrétion. Parfait.

— Gardez le cap. La Baie des Sirènes se trouve juste là, nous arrivons.


L’île continue de grandir à mesure que vous vous approchez. Tes jambes te démangent, pressées de se souder pour retrouver leur forme naturelle, leur puissance, également. Tu as beau être musclé sous cette forme, ce n’est pas la même chose. Tu reprends à destination du capitaine :

— Vous verrez que je tiendrai toutes mes promesses. Les sirènes seront là, je vous le garantis. J’espère que vous n’oublierez pas ma récompense.

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Jonas Tallec
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Lumos
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Mar 6 Oct - 22:16

Les pirates & les sirènes
⚜ Hissons nos couleurs, hissez oh, l'âme des pirates jamais ne mourra ⚜

À bord de ton navire, le vigoureux Krieken, tu te dis que c’est une bonne journée pour partir en mer. Accoudé à la proue, tu regardes les vagues se fracasser contre le bois de la coque. Cela a toujours été un spectacle que tu trouvais fascinant et d’un rare réconfort. Tu as toujours été un homme de la mer, tu ne supportes pas de passer ne serait-ce qu’une nuit sur terre et tu préfères de loin vivre sur ton navire. Tu es devenu pirate lorsque le parfum de l’aventure a commencé à avoir plus de poids que celui des femmes. Tu es un pirate incompris et marginal, peu sont ceux qui te comprennent. Car tu n’es pas comme les autres.

Tu es différent. Déjà, tu es beau. C’est rare de voir un pirate sublime et magnifique (bavez mesdames c’est permis). Le sang qui coule dans tes veines fait de toi un demi-dieu ; ta mère te raconte souvent cette histoire et vante auprès de ses amis d’avoir pu séduire un dieu en personne. De cette idylle éphémère, tu es né quelques mois plus tard et le monde a été ébloui par tant de beauté. Mais passons. Il est vrai que la plupart des pirates sont moches, avec les cheveux gras, les dents noires et l’haleine pestilentielle qui se sent à plusieurs mètres à la ronde. Tu es l’exact opposé de cette description, mais passons encore, là n’est pas la question même s’il faut l’avoir en tête, parce que bon c’est important. En soi, tu es coupable d’un crime encore plus important que celui d’être sublime, tu aimes la bière. Il paraît qu’on pourrait t’exécuter pour ce sacrilège qui ne ferait pas de toi un véritable pirate. Lorsque tu as formé l’équipage des valeureux Krieken, on t’a pris pour un cinglé et personne ne voulait s’engager. Après tout, la plupart des soiffards qui s’aventurent au-delà des mers ne jurent que par cet alcool indigne qu’est le rhum. Alors jurer qu’on ne boira que de la bière… C’était un pari risqué qui t’a voulu le doux surnom de Jojo le Barjot. Tu aurais préféré Jojo le plus beau, mais bon, c’est pas toi qui choisit. Quoi qu’il en soi, ton équipage n’est constitué que de fiers et de valeureux pirates donc chacun possède des compétences inégalées et intéressantes. Tes petits subordonnés te sont fidèles (lol) et pourraient mourir pour toi, tu n’en doutes pas, jamais personne ne te trahirait, chacun étant ici de son plein grès et bénéficiant d’une confiance réciproque et éthylique (deuxième lol).

Une ombre se faufile derrière et toi et tu aperçois ton guide se hisser jusqu’au mat du beauprés. Cet homme est étrange. Tu ne te fais pas d’illusions sur ses intentions. Celles-ci ne peuvent pas être louables mais il était le seul à connaître le lieu et le chemin qui mène jusqu’à la baie des Sirènes. Cette information t’a couté extrêmement cher et tu n’es pas certain d’avoir envie d’assumer le coût financier de cette nouvelle lubie ; depuis quelques semaines, tu ne penses qu’aux sirènes. Tu ne dors plus depuis si longtemps depuis que ce vieux matelot au dernier port où vous avez mouillé l’ancre vous a assuré que les sirènes existent bel et bien et qu’elles ne sont qu’à quelques milliers d’encablure. Pour autant, la route pour y accéder est semé d’embûche et ne peut se faire sans un guide. C’est là que Lir entre en scène ; cet homme si taciturne, tellement affable (lol) te sort pas les trous de nez et tu songes sincèrement à le transpercer de ta lame une fois qu’il vous aura amené jusqu’à bon port. Après tout, le prix demandé était si exorbitant que tu avais failli recracher ta chope de bière et que tu avais failli t’étouffer en avalant de travers. Il va devoir prouver sa valeur s’il souhaite récupérer cet argent sans perdre la vie.

Ton regard se pose sur Nami ton navigateur. Il est plus doué que quiconque pour compléter et lire les cartes maritimes. Ce n’est pas vraiment ton fort ; tu possèdes les connaissances de base mais tu préfères donner les ordres, c’est tellement plus facile que de calculer et mesurer avec le sexant. Il fait signe à Lir de le rejoindre et ils disparaissent dans le quartier des officiers. Tu ne les suis pas, tu as confiance en Nami, c’est ton commandant en second

Quelques minutes plus tard, tu quittes la place que tu occupes depuis la proue pour rejoindre le timonier. Ton commandant en second s’approche et te dit : « Nous arrivons. » Tu laisses l’excitation t’envahir. Tu ne sais quoi penser de ces sirènes : sont-elles réellement humaines ou doivent-elles être considérées comme des animaux ou des créatures ? Cette question éthique te traverse et tu te demandes si tu sauras prendre une décision à ce sujet lorsque tu les verras et que tu les auras en face de toi. Ton regard est attiré par Lir qui se rapproche du timonier à son tour et se place devant la barre pour diriger le navire. Le voilà accroché à la barre et tu le laisses faire même si tes poings se crispent de savoir cet homme si étrange manœuvrer ton navire que tu as mis plusieurs mois à construire. Ta confiance en lui s’amenuise au fur et à mesure que vous approchez de la baie des Sirènes ; est-ce ton côté naïf qui s’envole ? Tu ne saurais le dire. Il s’approche de toi et pointe au loin en endroit où tu n’apperçois que le bleu de l’océan. Tu plisses des yeux et au bout d’un moment, une terre se dessine enfin. Au fur et à mesure, l’île commence à grandir et un sourire satisfait se dessine sur ton visage. « Vous verrez que je tiendrai toutes mes promesses. Les sirènes seront là, je vous le garantis. J’espère que vous n’oublierez pas ma récompense. »

Tes yeux se reportent sur le guide et tu lui dis : « Je tiendrais les miennes si vous respectez notre accord. » Voilà, le ton est donné. Il a intérêt de faire attention. Sinon, c’est la mort assurée que tu lui promets. Tu as oublié de le préciser tout à l’heure, mais si on t’appelle aussi Jojo le Barjot, c’est parce que ta cruauté est sans limite lorsqu’on te trahit ; tu n’aimes pas tuer pour rien, tu apprécies faire de « l’honnête piraterie » mais tu peux te montrer cruel et impitoyable en de rares occasions. Tu n'hésiteras pas à faire ce qui est juste pour protéger ton équipage et ton butin. Comme l’a dit un grand pirate, ce sont les gens honnêtes dont il faut se méfier car tu ne sais jamais lorsqu’ils font un truc d’incroyablement stupide.

La baie des Sirènes s’approche de plus en plus et tu cries alors : « Affalez la grande voile ! » Vous arrivez bientôt, il faut perdre de la vitesse si vous ne voulez pas vous fracasser contre les rochers ou s’échouer sur la plage. Tu regardes tes matelots s’afférer autour de toi. Comme disait ta maman : qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de soi.


⇜ code by bat'phanie ⇝


Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] PsLPpoxn_o


Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...

KoalaVolant
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Raphaël Millet
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Lumos
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Mer 7 Oct - 1:39
Hissons nos couleurs
«Accordez moi cette danse »


Il était jadis Raph le Conquérant, son nom était craint parmi les marins et celui de son navire inspirait la peur. Le Cochonnet Voguant était une légende, avec son sanglier en figure de proue et ses canons sculptés en forme de sanglier ; son capitaine était craint et respecté par son équipage. Raph le Conquérant n’avait encore jamais perdu de bataille. Et pour preuve, puisque perdre une bataille signifiait mourir. À chaque bataille qu’il remportait contre un autre capitaine, il laissait le choix à l’équipage : rester fidèle à leur ancien capitaine et mourir, ou rejoindre l’équipage du Cochonnet Voguant. Rapidement, il avait sous ses ordres le plus grand nombre de pirates qu’un capitaine n’ait jamais eu à diriger.

Mais que voulaient les hommes riches et puissants, si ce n’était plus de richesses et de puissance encore ? L’erreur du Conquérant fut d'en vouloir toujours plus. Il pactisa avec une sorcière pour qu’elle lui octroie le pouvoir de rendre son navire invisible avec l’aide d’une voile magique. Quand la voile était déployée, alors le bateau ainsi que tout son équipage demeuraient invisibles aux yeux de tous. Le pouvoir de se rendre invisible avant d’engager une bataille était quelque chose qui donnait l’initiative et rendait le Cochonnet Voguant quasiment invincible. Comment se préparer à affronter un ennemi dont on ne soupçonnait pas la présence ? Mais il y a toujours un prix à payer avec la Magie, surtout pour un pouvoir aussi puissant. Le capitaine ne pouvait plus mettre pied à terre. Il était condamné à vivre sur les mers, sous peine de subir le mal de terre.

«Ma Jolie, je suis un pirate,
Je ne trouve donc pas votre sanction adéquate.
Je suis né pour vivre sur les mers,
Et je n’ai aucun désir de vivre sur terre.
Mais si c’est tout ce que vous voulez comme paiement,
Alors, vous l’aurez dûment.»


Un pirate qui ne pouvait plus mettre les pieds sur terre. La bonne affaire ! Raph ne voyait pas cette contrainte comme en étant vraiment une. Il n’avait pas encore compris que le pouvoir qu’il avait désormais acquis pour son navire, commençaient à faire de lui Raph le Maudit. Tout comme beaucoup de ses pairs, il ne voyait pas plus loin que le doublon d’or qui remplissait sa poche. Mais après ça ? À pouvait lui servir de piller des navires s’il ne pouvait dépenser dans les ports l’or qu’il amassait ? Comment pouvait-il cacher ses trésor sur des îles secrètes s’il ne pouvait mettre pied à terre ? Les années passèrent, et Raph le Maudit perdit peu à peu une grande partie de son équipage. C’était ses hommes qui étaient chargés de ravitailler le navire dans les ports marchands protégés par le code pirate. C’était dans ces zones neutres de tous conflits que ses hommes fuyaient un par un, chaque fois avec une partie de l’or destiné à ravitailler le navire. Le capitaine payait le prix fort le fait d’avoir composé le gros de son équipage à partir de membres déchus d’autres équipages. Ses hommes l’avaient rejoint par crainte, et ils savaient que sur terre, ils ne seraient jamais pourchassés. Au fil du temps, seuls ses plus fidèles matelots restèrent aux côtés du capitaine.

Cette soif de pouvoir lui avait coûté son équipage. Elle lui avait coûté sa réputation. Mais aussi tant d’autres privilèges. Finies les beuveries dans les tavernes dans les ports qui se finissaient avec une ou plusieurs femmes dont le rhum lui faisait oublier leur nom. En bon marin superstitieux, il était hors de question de faire monter une femme à bord de son navire ; même s’il était déjà maudit, il ne voulait pas aggraver son cas en attirant le mauvais sort. Toutes ces années sans pouvoir caresser la peau d’une femme, sentir ses cheveux et posséder son corps. Toute cette frustration emmagasinée en lui rendait ses pillages de plus en plus violents. Il ne recrutait plus parmi l’équipage de ses victimes ; il ne laissait plus aucun survivant.

Il voulait retrouver son ancienne vie, se saouler dans les tavernes jusqu’au matin et commencer la journée ivre mort, incendier des villes portuaires, enlever des enfants contre une rançon, trancher les gorges de femmes beaucoup trop fière. Il était las de devoir se contenter d’attaquer des navires imprudents, surtout qu’ils se faisaient de plus en plus rare. Il ne supportait plus d’être contraint de déléguer la gestion du ravitaillement à son second. Tout ceci pouvait redevenir possible. Après des mois et des années de recherches, il avait enfin trouvé le moyen de contrer la malédiction qui l’affectait. Il pouvait mettre fin à ces nausées, vomissements et crises d’évanouissements qui l’assaillaient dès qu’il était sur la terre ferme. Il devait faire un bain de pieds dans un mélange de sable et de boue imprégné de son propre sang le tout macéré avec des ailes invisibles de Lutin de Cornouailles et des écailles fraîches de Sirènes. Les Lutins symbolisaient la jonction entre le Ciel et la Terre, tandis que les Sirènes étaient le symbole de celle entre la Terre et la Mer. Les créatures devaient être sacrifiées à la fin du rituel, Raph le Maudit ne pouvait se contenter d’acheter les ingrédients et de les bazarder dans sa mixture, il devait les capturer vivantes et les conserver dans cet état jusqu'au dernier moment. Son équipage était parvenu à capturer plusieurs lutins qu’il conservait précieusement dans une cage dans sa cabine, quant aux Sirènes… Il se devait de trouver la baie des Sirènes et d’en capturer une pour pouvoir la dépecer le moment venu.

Un de ses matelot avait réussi à récupérer des informations à la taverne et les rapporta au capitaine.

«Alors comme ça le Krieken a trouvé un guide ?
Voilà une nouvelle des plus splendides.
Naviguons vers la baie des Sirènes,
Il nous faut l’une de ces vauriennes.
Mon très cher Jojo le Barjo,
Il est venu le temps de couler ton Vieux Cargo !»


Il dégaina son coutelas et le pointa vers le ciel en hurlant la fin de sa tirade. Aussitôt les autres membres de son équipage l’imitèrent, levant à leur tour leur sabre et en scandant “Capitaine Raph ! Capitaine Raph !” tous enthousiastes à l’idée d’envoyer par le fond le navire du demi-dieu. Un sourire se dessina sur le visage de Raph le Maudit tandis qu’il rengainait son épée, cachant la lame dans le fourreau, ne laissant apparaître que la garde en forme de sanglier, dont les défenses forment une boucle jusqu’au pommeau de l’arme.

«Il ne nous reste plus qu’à attendre
Que leur navire nous guide dans la fameuse Baie.
Là bas, nous étriperons ce buveur de lait
Durant l’embuscade qu’on va leur tendre !»


Raph donna les consignes à son équipage. Le répit était fini, défense de boire ; tous devaient être en pleine possession de leurs moyens. Nettoyer les canons, vérifier que les stocks de poudre étaient au sec. Les hommes chargés de vigie étaient assignés et devaient se relayer ; ils étaient chargés de surveiller le moindre mouvement de la part du Krieken. La voile d'invisibilité fut hissée, camouflant le navire qui n’avait plus qu’à attendre que sa proie pointe le bout de son nez. Au bout de quelques heures, le navire de Jojo le Barjo leva l’ancre et le Cochonnet Voguant pouvait commencer à le filer secrètement, grâce au pouvoir de la  voile d’invisibilité.

La filature se passait bien, mais alors que le Raph le Maudit était occupé à nourrir les lutins captifs dans sa cabine, l’un de ses matelots vint à frapper à sa porte.

«Ô Capitaine mon Capitaine ! Nous avons un problème !»

“Nous avons à problème” n’était jamais bon signe quand on était en pleine mer. Raph suivi son subalterne sur le pont pour voir de quoi il s’agissait. Son estomac se serra.

«Une passagère clandestine mon capitaine ! Elle était cachée dans un tonneau vide.»

Il le voyait bien ! Deux membres de l’équipage la maintenaient prisonnière, d’un mouvement de tête, il leur demanda de la lâcher et ils s’exécutèrent aussitôt. Il demanda poliment des explications et la femme implorait qu’on la conduise vers les royaumes de l’est pour retrouver sa famille. Elle était prête à travailler aussi dur que ses matelots, et à leur verser un paiement. Elle tendit une bourse pleine de bijoux. Il s'empara du butin et l'examina.

«Ce ne sont que des fifrelins !
Ma jolie, j’espère de toi un tout autre butin !
Voyons si c’est votre jour de chance,
Accordez moi cette danse. »


Le Capitaine claqua des doigts et aussitôt, un membre de son équipage joua un air avec une vieille à roue. Raph tendts la main vers la femme qui accepta la proposition. Il posa délicatement sa main droite sur l'omoplate de sa partenaire tandis que de sa main gauche il tenait fermement la main droite de la femme. Il commença doucement quelques pas. Les vêtements de la femme avaient une forte odeur de rhum. Le contenu d'un tonneau de Rhum avait été sacrifié pour cette vaurienne ?!

«Cela faisait longtemps que je n’avais pas valsé
Cela remonte à un bien lointain passé.»


Il accéléra peu à peu le pas, et le musicien s’adapta au rythme du Capitaine tandis que certains matelots battaient la mesure. Ils tournaient de plus en plus vite, et le pirate s’approchait lentement, mais sûrement, vers le bord du navire.

«Et de danser avec une inconnue aussi belle,
Cela remonte à encore bien plus de temps.
Mais je vous sens vous pousser des ailes !
Alors je dois vous dire… Bon vent !»


Un large sourire se dessina sur le visage du Capitaine, lorsque, profitant de la force centrifuge il la fit passer par dessus bord en riant. Il jeta également la bourse de bijoux à la mer, refusant ce tribut maudit. Il s’adressa ensuite à son équipage.


«Ne perdons pas notre objectif de vue,
Mais avant, je dois punir cette bévue...»


Le navire n’était pas rattaché au port, tous les approvisionnement se faisaient par chaloupe. L’un de ses pirates avait donc forcément contribué à la faire monter à bord.

«Vous connaissiez tous la règle, je crois,
Pas de femme à bord, c’est le règlement.
Pourtant, l’un d’entre vous a jugé bon, je vois,
De se penser le plus malins des forbans.
Dénonce toi maintenant et je serai clément,
Le cas échéant, tu subiras mon terrible châtiment.»


Le règlement était le règlement. Raph le Maudit ne pouvait se permettre de laisser son équipage l’enfreindre impunément, mais il pouvait encore moins se permettre de châtier trop sévèrement les derniers hommes qui lui étaient encore fidèles. Il était contraint de se montrer un peu plus magnanime qu’il ne le devrait en laissant une chance de se faire pardonner. Le coupable se dénonça honteusement et fut mis à fond de cale sans nourriture pour quelques jours. Jusqu’à quand ?

«Jusqu’à ce que je le décide
Mais si le courroux lui semble trop acide,
Je peux l’envoyer prendre la bise
Rejoindre sa promise.»


Raph le Maudit utilisa ensuite sa longue vue pour guetter si l’équipage de Krieken avait remarqué qu’une femme avait été jetée par dessus bord, mais il ne vit aucun mouvement dans le navire qui pouvait donner cette impression. Seuls les dauphins semblaient avoir conscience de ce qui venait de se produire.

Le voyage continua paisiblement jusqu'à ce que...

«Terre en vue !»

Le Capitaine observa le Krieken. Ils commençaient à a rentrer la grand’voile pour cesser de glisser sous le vent. La Baie des Sirènes. L’abominable Jojo, ce barjot amateur de jus de cactus fermenté, allait très rapidement comprendre que les sept mers n'avaient de la place que pour un seul Capitaine de Légende.

«Maintenez l’allure,
Nous devons arriver à leur hauteur !
Elles vont rien comprendre, ces crevures,
Ils vont avoir une de ces peurs !»


Une fois encore l’équipage poussa des hurlement de joie. Les derniers hors de portée d’écoute du Krieken. La routine habituelle s’installa ensuite, l’équipage suivait les ordres silencieux de Raph le Maudit tandis que le Cochonnet Voguant se positionnait de telle sorte d’être à portée et angle de tir pour canarder leurs ennemis. Mais le forban n’était pas un lâche, il s’arrangeait toujours à se placer de telle sorte que ses ennemis puisse riposter, bien que les dés de la bataille étaient légèrement pipés. Raph leva son sabre et le pavillon noir fut hissé, et quand il l’abaissa, la voile magique qui dissimulait son navire fut abaissée également. Il guetta la réaction de l’équipage du Krieken qui n’allait pas tarder à comprendre ce qui allait se passer.



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Anonymous
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Mar 3 Nov - 17:48
Hissons nos couleurs
Eirian, Raphael, Jonas et Thalia

« You never said why you went away, we'll meet again in Deception Bay. You promised you would be here to stay, we'll meet again in Deception Bay»
Ce que les jours pouvaient être longs sans mon frère! Mon peuple, celui des sirènes, était chassé depuis des années par les humains pour des raisons purement matérielles. Apparemment, nos écailles valaient une petite fortune si on savait à qui les vendre. Nous étions un peuple pacifique à la base, nous vivions sommairement d’amour et d’eau fraiche. Nous n’abusions pas de nos pouvoirs. Nous pouvions contrôler les humains avec notre voix mélodieuse, mais à quoi bon? Nous n’en avions pas besoin après tout. Du moins, jusqu’à ce moment-là, ce n’était pas nécessaire. Malgré les multiples accumulations de mécontentement, nous nous disions que les humains finiraient par comprendre notre mécontentement et qu’ils finiraient par arrêter, par se calmer, par aller jouer avec d’autres, pourquoi pas. Certains d’entre nous avaient été parlementer avec eux, mais ce fut sans succès. Pourquoi parler avec des créatures comme nous? C’était inutile, nous n’étions pas humains, nous ne valions donc rien. Mais dernièrement, ils étaient allés trop loin. En faisant quoi? Ils avaient fait un raid sur nous il y a de ça quelques semaines et plusieurs de nos proches avaient péri, certains d’entre nous mouraient dans des filets de pêche abandonnés et ils avaient kidnappé mon poisson Bobo. Il était mon meilleur ami et tout le monde sait que le poisson est le meilleur ami des sirènes. Comment avaient-ils pu oser faire ça? C’était affreux. Lir, mon frère, avait tout fait pour me réconforter, mais cœur était brisé et mon peuple réclamait vengeance. C’est là que notre plan s’est formé. Nous allions nous venger de ces foutus humains.

Malheureusement, le temps était très long sans mon frère et sans mon meilleur ami. La seule chose qui m’empêchait de tout briser autour de moi et qui m’empêchait surtout de devenir folle de chagrin, c’est que je savais que Lir s’occupait de tout. Il allait m’aider à avoir ma vengeance, il allait m’emmener des humains. Après des jours d’attente, c’est là que j’ai vu les voiles au loin. J’ai alerté mes semblables parce que, franchement, c’était le pied de savoir que nous allions enfin pouvoir prendre notre revanche. Étant des stéréotypes ambulants, certains on prit des tridents et les ont cachés derrière de grosses pierres. Avant d’attaquer, ils devaient attendre le signal. Tout devait paraître normal, à tout le moins, aux yeux des navigateurs qui arrivaient vers nous. Que faisaient des demis-poissons durant la journée? Ils se prélassaient au soleil, se faisaient des tresses et barbotaient en riant. Rien de trop beau pour nos amis les sirènes. Moi, j’avais un rôle important aussi, je devais les attirer jusqu’au rivage. J’ai donc décidé de jouer les ingénus. Rien de plus facile. J’ai ouvert tout grand mes yeux, me faisant des yeux de biche et je suis allée barboter autour de la proue du navire en faisant de grands signes en riant aux marins autour du bastingage. Ils ne le savaient pas encore, mais ils allaient me tomber direct dans les nageoires, mais un peu plus tard.

Le premier bateau entrait maintenant dans la baie et un deuxième le suivait de près. Lir avait fait du beau travail. Dans l’eau, jusqu’au cou, je me suis mise à chanter doucement, élevant de plus en plus la voix pour attirer l’attention des marins imprudents. Des têtes ont commencé à pointer par-dessus le bastingage et les yeux de merlans frits sont apparus. J’utilisais tous mes atouts pour les hypnotiser. Ma voix faisait la plus grande partie du travail, leur brouillant complètement le cerveau (il faut dire qu’en étant une femme, il en fallait peu pour qu’un homme perde ses moyens, pouvoir ou pas). Ma chevelure rousse et mouillée repoussée vers l’arrière attirait l’attention et mon joli minois faisait le reste du travail. S’ils m’avaient vu en entier, ils en seraient tombés par-dessus bord. Ça, par contre, ce serait un peu plus tard. Avant d’arriver à ce point, je voulais les voir baver un peu… c’était bon pour l’estime de soi. Juste à voir les bouches grandes ouvertes et les yeux me suivant à chacun de mes mouvements, je savais que mon objectif était atteint. Là, je pouvais commencer à m’amuser un peu.

« Allez, venez, entendez mes paroles,
Venez me rejoindre qu’on rigole.
J’ai envie de vous avoir avec moi,
Je sais que vous ne me résisterez pas. »


Bingo! Cinq marins se sont mis à enjamber le bastingage et se sont jetés à l’eau. Il n’en fallait pas plus qu’une jolie fille avec une jolie voix pour les envouter. Bon, j’exagérais un peu, ma voix faisait que je pouvais leur faire faire ce que je voulais quand je le voulais, mais pour les biens de mon estime personnelle, je le tourne ainsi. Ils se sont mis à barboter vers moi et je leur ai indiqué, pleine de charme, d’aller sur la rive. Ce qu’ils étaient mignons à ne plus avoir aucun contrôle sur leur personne, c’en était presque grisant. J’ai fait un clin d’œil à une sirène tout près. Ils allaient avoir du spectacle.

« Toi, plus mois, plus tous ceux qui le veulent,
Plus lui, plus elle, et tous ceux qui sont seuls,
Allez, venez, et entrez dans la danse,
Allez, venez, faites un petit french cancan. »


Les cinq marins qui étaient jusqu’à maintenant figés sur la berge se prirent par les hanches, bras dessus, bras dessous, et se mirent à danser le cancan aussi bien que les filles du Radio City Rockettes de New York en plein temps des fêtes. C’était de toute beauté de les voir lever la jambe, éclaboussant partout autour d’eux avec leurs bottes remplies d’eau. S’ils se sortaient vivants de ce piège, il était certain qu’ils allaient avoir des courbatures assez épouvantables le lendemain. Est-ce que ça me faisait de la peine pour eux? Pas du tout. Le plus de souffrance, minime ou non, me faisait le plus grand des plaisirs. Ils n’avaient qu’à laisser mon cher Bobo en paix, à arrêter de nous pêcher et surtout, à ne pas peler nos queues pour nos écailles. À côté de tout ça, des courbatures n’étaient rien du tout.


(c) DΛNDELION
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Eirian Howl
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Lumos
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Jeu 5 Nov - 13:28
Mermaids vs Pirates
« hé hé hé : Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] 2076339386 (et une photo de famille en prime, avec ce cher Bobo !) »
Debout sur le gaillard d’arrière, tu ne quittes plus l’île des yeux. Enfin, tu es de retour chez toi, enfin, tu vas pouvoir dire adieu à ces humains répugnants, à ces hommes qui boivent de la bière (et du rhum, en cachette du capitaine, il faudra que tu penses à lui dire avant de quitter le navire), à ce dit capitaine dont tu ne supportes plus le bavardage narcissique sur son corps divin (sa mère a dû inventer toute cette histoire, tout le monde sait que ce sont les sirènes, les enfants du dieu des mers ; en plus d’être cupides, les humains sont stupides, et tu fais des rimes), à ce navire branlant (comment peut-on naviguer sur les mers dans une caisse de bois pourri qui risque de se briser à la première tempête, soumise au roulis et au tangage, étroite et puante ? (non, tu n’aimes pas les bateaux et oui, ça commence à se voir)), enfin tu vas retrouver ta famille, et surtout ta sœur. Les semaines passées loin d’elle ont été longues, tu as hâte de la revoir, de t’assurer qu’elle va bien, maintenant que Bobo n’est plus là. Les humains paieront pour cela aussi, pour toutes les souffrances infligées à votre peuple. Comment peuvent-ils vous chasser pour vos écailles ? Tu jettes un coup d’œil sur les marins. Non vraiment, même pour tout l’or du monde, tu ne voudrais pas de leur peau chez toi et tu ne vois de toute façon pas ce que tu pourrais en faire. Inutiles, en plus du reste, aucune propriété magique. Vraiment pathétiques.
Emporté par tes envies de vengeance maintenant que celle-ci est si proche de s’accomplir, tu rêves à la suite de la journée. Tu as hâte de voir la mer rougir de leur sang, les vagues jeter leurs corps brisés sur les rochers que les poissons et les oiseaux viendront ensuite nettoyer, les requins les entraîner vers les fonds – en espérant qu’ils ne s’empoisonnent pas avec leur chair imbibée de bière. La mort, c’est peu cher payé pour les souffrances infligées depuis des années, les vôtres morts à cause des filets de pêche, les chasses monstrueuses pour vos écailles. Ils les veulent ? Eh bien, c’est la dernière chose qu’ils verront sur cette terre. Demain, un soleil rouge se lèvera, beaucoup de sang aura coulé.
Ensuite seulement vous pourrez reprendre vos activités paisibles, à profiter de la chaleur du soleil, de la tiédeur de l’eau, de l’amitié des animaux, loin des bassesses humaines.

L’île ne cesse de grandir dans ton champ de vision, et un frémissement d’impatience te traverse. Il te devient de plus en plus difficile de conserver ta forme humaine, tu ne rêves que de plonger dans les eaux limpides. Mais il est encore un peu trop tôt pour cela, tu veux être sûr qu’ils ne s’échappent pas, ne leur laisser aucune chance.
Tu te détournes du paysage, rappelles au capitaine la promesse de la récompense. Personnellement, tu t’en fiches, c’est seulement pour les apparences. À quoi te servirait de l’or sous les mers ? Peut-être à piéger d’autres bateaux, éventuellement… mais il faut déjà venir à bout de ces deux-là.
Jojo le Barjot te répond d’un ton menaçant. De vous deux, c’est quand même toi qui es le plus proche de respecter votre accord : les sirènes sont en vue, et toi, tu n’as pas encore aperçu la couleur de son or.

— Mais bien sûr, capitaine, je compte bien remplir notre accord jusqu’au bout. Je vous ai conduit où vous vouliez sans vous faire défaut. Regardez les sirènes, on peut commencer à les voir, et vous n’aurez qu’à vous servir ! C’est un fabuleux trésor que vous avez à portée de main…


Trésor de chair ou trésor d’écailles, leurs ambitions sont tout aussi répugnantes. L’île continue de se rapprocher. Tu jettes un coup d’œil par-dessus ton épaule. Encore invisible, l’autre navire n’est plus très loin non plus. Parfait, parfait. Tu ne signales pas encore sa présence, il vaut mieux qu’ils soient au plus près de la Baie des Sirènes – eh oui, les sirènes ont un petit fond paresseux, vous n’allez quand même pas nager au large pour traquer vos proies, c’est mieux qu’elles se jettent d’elles-mêmes dans la gueule du mérou – ou du triton, en l’occurrence.

Le capitaine donne bientôt l’ordre d’affaler la voile. Encore mieux. Une fois le navire ralenti, voire quasiment à l’arrêt, il lui faudra du temps pour repartir et trouver le vent, ce qui vous laissera largement le temps de terminer le travail. Au pire des cas, tu as emporté des petits vers qui, une fois lâchés, se feront un plaisir de ronger le bois du gouvernail, rendant le navire impossible à piloter. Si tu as le temps, tu t’occuperas aussi des officiers qui t’entourent, tu as aiguisé ton couteau en pensant à eux.

Tu souris en apercevant ta sœur, et d’autres sirènes qui commencent à sortir le grand jeu. Leur chant s’élève, ton cœur accélère sous le coup de la joie de l’entendre de nouveau. Non, vraiment, ça n’a rien à voir avec les voix humaines. Le chœur pur et mélodieux s’élève sous les cieux et berce ton âme. (Comment peut-on se prétendre d’origine divine quand on est incapable de chanter ainsi ? Mais les humains ne sont plus à une contradiction près).
Déjà, certains matelots ont sauté à l’eau pour rejoindre le rivage. Ils commencent à danser. Certains rient à bord et tu te joins à eux, amusé et impatient de voir leurs expressions changer une fois que vous passerez à l’attaque. D’autres se jettent à leur tour à l’eau, décidés à en profiter aussi. Tu jubiles.

— Voilà, capitaine. Ne vous avais-je pas promis des sirènes ? Elles sont tout à vous !

Les marins dansent sur la plage au milieu des sirènes. Tu as hâte de voir les tiens monter à l’assaut, laisser tomber le masque souriant et innocent. L’appel d’un dauphin attire ton attention. Le deuxième navire vient de rompre son charme d’invisibilité et de hisser sa voile noire, prêt à vous attaquer. Ahem. Et tous ces idiots qui regardent vers l’avant, totalement concentrés sur la plage, même la vigie. C’est fou, il faut vraiment tout faire à leur place !

— Hmm, capitaine ? Regardez à bâbord, nous avons comme un… problème ? À moins que vous n’ayez convié des amis à vos réjouissances ?


Tu t’amuses beaucoup trop, ça va finir par se remarquer. Mais tu ne perds pas de vue que tu te trouves sur le pont d’un navire sur le point de se faire canonner - même si en général on ne vise pas les officiers mais plutôt les mâts, tu ne comptes pas pas vérifier quelle stratégie ils ont adoptée. Il va falloir que tu tires bientôt ta révérence, et tu profiteras encore plus de la situation en regardant ces deux idiots se tirer dessus. Ça vous facilitera la vie.
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Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] 21013008104866668 Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] M-daille-Eirian

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Jonas Tallec
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Lumos
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Sam 14 Nov - 13:58

Les pirates & les sirènes
⚜ Hissons nos couleurs, hissez oh, l'âme des pirates jamais ne mourra ⚜



« Voilà, capitaine. Ne vous avais-je pas promis des sirènes ? Elles sont tout à vous ! » te dit Lir, tandis que le bateau avance doucement dans la baie. Tu t’approches du bord pour mieux voir et tu sens soudainement le goût de l’aventure ; celle qui vous prend aux tripes. Peut-être l’aventure d’une vie ? Et si ta destinée se jouait aujourd’hui ? « Vous avez raison. » Ces derniers mots te font sourire lorsqu’au loin, avant même que tu n’aperçoives la moindre queue de sirène, tu distingues plusieurs chevelures dont une attire ton regard tout particulièrement. Les éclats auburns de sa belle crinière te plaisent et tu n’as soudainement plus envie de regarder personne d’autres qu’elle. Elle se met à chanter et tu apprécies les éclats mélodieux de sa voix, une douce musique qui t’emporte dans un autre monde. Lorsque tu parviens à te sortir de ta rêverie, tu remarques quelques marins qui enjambent le bastingage et qui sautent dans l’eau, rejoignant la plage où des femmes belles comme des déesses les attendent. Tu n’es pas inquiet, tu les laisses s’amuser. Et tandis que la belle rouquine leur intime de faire un french cancan, tu secoues la tête en voyant ces idiots obéir à sa proposition ; sont-ils simples d’esprit ? Tu ne pensais pas avoir des matelots aussi idiots mais tu comprends leur faiblesse, leur incapacité à résister à son appel.

D’ailleurs, faut-il répondre à son chant céleste ? Peut-être qu’elle souhaite s’engager dans un duo de choc, avec des ventes d’album par milliers et un disque d’or à la clé. Tu en es soudainement intimement persuadé. Car s’il y a une chose que tu sais faire, c’est chanter. Ainsi, lorsque la rive se fait de plus en plus proche, une envie irrésistible, un besoin maladif s’empare de toi, comme à chaque fois que ton équipage et toi abordent une nouvelle terre. Il y a ce chant, cette chanson, qui revêt pour toi une signification particulière et aujourd’hui, tu as envie de l’offrir à cette belle inconnue. Tu atteins l’avant du bateau et enclenches la cloche d'or. C’est le signal. Tes yeux rivés dans ceux de la sublime beauté qui n’est plus qu’à quelques mètres d’encablure, tu inspires profondément.   « Toute ma vie j'ai cherché cette terre de Cocagne » chantes-tu en montant debout sur la proue du bateau, ta main tenant fermement un des bouts menant à la voile. Tes yeux se décrochent lentement de la jolie rouquine pour se river sur cette terre magnifique, où la couleur claire de l’eau se marie avec douceur au sable fin. Tes compagnons se mêlent à ta voix idyllique et parfaite pour chanter en cœur. « Aux mille visages, sauvage, au gré des paysages. Milles dangers à braver, comme on gravit les montagnes ! » Derrière la plage, les rochers, les arbres, la jungle tropicale, tes mirettes pétillent de joie. « Une terre de mystères, une terre que l'on gagne, comme on prend le cœur d'une femme. » Qu’elle est belle. Sa beauté te submerge et tu te demandes si elle n’est pas ton égale, l’égale des demi-dieux ; seul le sang divin peut accorder de tels charmes, une telle grâce naturelle, une telle harmonie dans les traits du visage. Tu te sens comblé rien qu’en l’admirant. Tu te laisses aller à imaginer de tendres scénarios avec elle lorsque la voix d’un impudent te sort de ta rêverie.


« Hmm, capitaine ? Regardez à bâbord, nous avons comme un… problème ? À moins que vous n’ayez convié des amis à vos réjouissances ? » te dit Lir. Tandis que tu détournes ton regard de la baie vers ton informateur, un matelot, légèrement paniqué, hurle vers toi : « Capitaine ! Un navire nous a suivi ! » Tu te retournes vers lui pour le regarder et lui fais signe de te calmer. « Du calme mon ami, c’est normal que le navire du Cochonnet Voguant nous suive, son capitaine m’admire et ne cesse de me copier. C’est sa manière à lui d’admettre qu’il ne peut rien faire par lui-même. » Il est vrai que tu ne portes pas Raph le Conquérant dans ton cœur ; il faut dire que tu détestes l’hypocrisie, et Raph le pirate en était un représentant de la pire espèce. Il se disait Conquérant, mais les seules îles qu’il a conquises étaient inhabituées, quel exploit… Enfin bref… Tu sais aussi de source sûre que ce manant t’envie pour ta beauté légendaire et lui qui n’est qu’un gueux de bas-étage, ne peut supporter le fait d’être un simple mortel. « Il nous admire et voudrait être nous mes amis. Je lui ai déjà proposé d’être le commandant de ma première flotte mais il s’obstine, croyant qu’il peut me surpasser en beauté et en intelligence. » Tu ajoutes : « En réalité, il a une maladie incurable en fait : la stupidité. » Ton équipage s’esclaffe de rire et tu souris amèrement. Le souvenir d’une main tendue dont il n’a pas voulu se saisir te revient en mémoire. « Laissons-le venir à nous, il n’est peut-être pas hostile. »

Tu ne cherches nullement à connaître ses intentions. S’il est là, ce n’est pas toi qui l’intéresses mais les sirènes, c’est certain. Il ne se serait pas donner la peine de te suivre aux confins du monde, uniquement pour t’attaquer alors qu’il pouvait aisément le faire au dernier port où vous aviez tout deux mouillé l’ancre. Aurait-il eu vent de ta découverte ? Aurait-il eu vent que l’informateur que tu as recruté pouvait te conduire jusqu’à la baie des sirènes ? C’est bien probable. C’est malhonnête mais en même temps, vous êtes des pirates. Tu ne peux pas lui en vouloir, tu aurais sûrement fait la même chose à sa place. Mais au cas-où… « Parez à canonner ! » Les petites fourmis s’affèrent alors à préparer la poudre, les canons. Malgré les hommes qui déambulent partout sur le pont, le calme qui n’anime est légendaire. Ton regard toujours fixé vers la belle inconnue, tu demandes à Lir : « Comment avez-vous découvert cette terre mon ami ? » Ami, ami… c’est vite dit.


⇜ code by bat'phanie ⇝


Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] PsLPpoxn_o


Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...

KoalaVolant
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Raphaël Millet
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Lumos
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Jeu 19 Nov - 1:17
Hissons nos couleurs
«Hissons nos couleurs»


À l’aide de sa longue-vue, Raph le Maudit épia l’équipage du Krieken. Comment allaient-ils réagir à la vue d’un navire ennemi ? Le capitaine du Cochonnet Voguant ne cacha pas sa déception.

«Est-ce que Jojo se moque de nous ?
Ou n’a t’il pas les yeux en face des trous ?
Seraient-ils en train de nous ignorer
Car ils n’en n’ont rien à cirer ?!»


Mais bientôt, certains matelots n’écoutèrent plus leur capitaine et s'extasièrent en pointant les eaux aux alentours du navire de Jojo. Des sirènes ! Les créatures entouraient le Krieken et certaines l'assaillaient de leur chant. Le capitaine maudit, ainsi que son équipage, pouvaient assister à cette étrange scène où les marins, charmés, se jetaient joyeusement à l’eau.

«Chers amis, si vous aviez besoin de preuve
Que Jojo et son équipage ne sont que des cinglés.
Regardez les donc se jeter dans le bras du fleuve
Mais leur folie va bientôt être une histoire réglée.»


Évidemment, puisque ces abrutis allaient se noyer tout habillé. Certains parvinrent à rejoindre le rivage, mais alors que le pirate s’attendait à les voir prendre les armes pour combattre ces créatures infernales et les dépecer, il fut surpris de constater qu’ils n’avaient aucune intention hostile et que au contraire ils commencèrent à danser tous ensemble un genre de farandole. Raph resta quelques instants sans voix avant de commenter.

«C’est précisément pour cela,
Que je proscris la consommation d’alcool en mer.
Une fois encore Jo… »


Mais la tirade du capitaine fut interrompue par le bruit des canons du Krieken qui bombardèrent son navire. Il s’était montré au moins aussi idiot que Jojo le Barjo ! Vraisemblablement, ces premières canonnades n’étaient que des tirs de sommation, ou alors leurs ennemis étaient trop bourrés pour viser convenablement. Les mâts étaient intacts, ainsi que la coque. Il n’y avait aucun dommages à déplorer… Du moins, jusqu’à ce qu’un projectile atteigne la cabine du capitaine.

«Sacrebleu,
Ils ont de la merde pleins les yeux !»


Réalisant soudain que ses précieux lutins de Cornouailles étaient stockés dans sa cabine, Raph commença à s’agiter et à se ruer vers les décombres de ses appartements.

«Bon sang, mon butin !
Ils s’en sont pris à mes lutins !
J’espère que la cage est toujours intacte
Ou je peux dire adieu à mon pacte !»


Mais ce que redoutait le pirate était arrivé. La cage qui retenait les créatures prisonnières était brisée et les lutins étaient désormais des furies qui attaquèrent aussitôt leur ancien geôlier. Il avait beau se débattre et s’agiter dans tous les sens, rien ne pouvait le protéger de la colère des créatures qui le mordirent, le pincèrent et lui tirèrent cheveux et oreilles. D’autres s’emparèrent à plusieurs d’une poêle à frire et le menacèrent avec.

«Lâchez moi créatures infernales !
Ne voyez vous pas que vous me faites mal ? »


Raph le maudit agita son coutelas de tous côtés et les petits êtres prirent rapidement leur liberté. Envolés. Tous ses espoirs de préparer ce bain de pieds magique s’étaient envolés en même temps que les Lutins de Cornouailles. Les lutins n’étaient plus, mais il avait toujours les sirènes !

«Fini de rire, nous allons couler le Krieken
Préparez les filets et capturez moi ces sirènes.
Si elles résistent, harponnez les sans pitié
Je ne repartirais pas sans l’ingrédient de mon bain de pieds !»


Ce que le capitaine ignorait, c’était que la moitié de ces marins étaient déjà sous le joug des ondins. Le navire était encerclé et l’équipage subissait l’envoûtement des chants des sirènes. Abandonnant leur combativité, leurs armes mais surtout… leur poste ! L’instant était crucial, il réalisa que les tritons n’étaient pas qu’un simple bétail. C’était une guerre qu’il devait remporter s’il voulait son trophée. Mais il menait une double bataille et n’était pas en mesure de l’emporter.

«Oh Capitaine, mon Capitaine ! J'entends la voix de Dieu dans mon oreille, il exige des femmes à bord du navire ! »

Moins de la moitié de l’équipage était en mesure de suivre ses ordres, et même s’ils coopéraient admirablement, il ne pourrait tenir qu’un seul front. S’ils parvenaient à repousser les assauts des sirènes, le Krieken l’enverrait par le fond. Et s'ils se focalisait sur le Krieken, alors les sirènes auraient raison du reste de son équipage. Il devait faire entendre raison à ses hommes. Il devait leur rappeler qui ils étaient, et pour quoi ils se battaient. Sinon, ce serait la fin du Cochonnet Voguant. Raph le Maudit commença donc à entonner le chant des pirates. Celle que tous les flibustiers connaissaient, tout en ordonnant de hisser le pavillon du cessez-le-feu. Jojo et son équipage étaient probablement dans la même posture. Il n’était pas réellement question de faire une Alliance, mais s’ils ne faisaient pas une trêve, les sirènes allaient avoir raison des deux navires à l’usure.

«Yohoooo, sur l’heure !
Hissons nos couleurs !
Hissez ho, l’âme des pirates,
Jamais ne mourra !
Yoho ! Quand sonne l’heure
Hissons nos couleurs !
Hissez ho, l’âme des pirates
Jamais ne mourra !»

Tous les membres de l’équipage qui avaient encore toute leur lucidité entonnèrent le chant en même temps que leur capitaine, tout en battant bruyamment du pied, permettant de sortir certains matelots de leur torpeur. Il ne faisait nul doute que l'on pouvait entendre les chants en provenance du Cochonnet Voguant jusque sur le pont de Krieken. Mais est-ce que Jojo le Barjo répondra favorablement à cet appel ?

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Dim 17 Jan - 18:00
Hissons nos couleurs
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« You never said why you went away, we'll meet again in Deception Bay. You promised you would be here to stay, we'll meet again in Deception Bay»
J’étais triste. La tristesse ne m’allait pas bien malheureusement pour les gens qui m’entouraient. J’étais sirène, je restais toujours magnifique, surtout aux yeux des pauvres mortels qui étaient devant moi à ce moment. Cependant, si mon apparence restait sublime au possible, mon caractère, lui, devenait plus que hargneux. J’étais triste à cause du départ de Lir. Son absence était tout à fait justifiée et je ne lui en voulais pas directement. C’était pour la bonne cause après tout. Il l’avait fait pour moi. Il l’avait fait pour me rendre heureuse. Mais entre-temps, toutes ces semaines, je me retrouvais coupée de mon frère et ça m’avait rendue triste et cette tristesse m’avait rendue hargneuse. Ils m’avaient aussi enlevé mon meilleur ami Bobo le poisson, sa disparition m’avait rendu triste et cette tristesse m’avait rendue hargneuse. Maintenant que Lir était de retour, ma hargne pouvait ressortir sur les vulgaires mortels qui l’accompagnaient. J’allais pouvoir me venger de ces pertes et avant de me venger complètement, avant de laisser aller mes pulsions sanguinaires et ma vengeance, j’allais m’amuser un peu et amuser la galerie. J’avais déjà commencé à m’amuser en faisant danser quelques marins d’eau douce sur la rive. Ils s’étaient lancés à l’eau pour moi. Ils avaient nagé jusqu’ici pour moi et maintenant, ils dansaient pour moi et surtout, ils me divertissaient autant qu’ils divertissaient les autres sirènes autour de moi qui s’en donnaient à cœur joie. Douce vengeance quand tu nous tiens. On dit toujours que c’est un plat qui se mange froid. Là, nous avions attendu assez longtemps pour dire que notre vengeance était glacée.

Malgré cette chaleur digne des Caraïbes et la danse de ces idiots qui sont incapables de réfléchir, un frisson me parcourut le dos. On me fixait, mon instinct me le disait. Cherchant la source de cette fixation, mon regard finit par croiser celui d’un marin qui chantait une chanson debout sur la proue du navire. Une comédie musicale éclata sur le navire, les autres marins qui n’étaient pas en train de danser sur la plage pour divertir mes partenaires chantaient maintenant à l’unisson avec l’homme de la proue. Quelle drôle d’idée de chanter comme ça ! Nous avions une raison de chanter, nous pouvions les charmer, les faire obéir aux doigts et à l'œil. Eux, ils chantaient pour… le plaisir ? Ces humains, il n’y avait à rien comprendre d’eux. Intriguée je me suis approchée un peu du navire à la nage, of course, et c’est là que j’ai réalisé qu’il y avait un deuxième navire plus loin. Deux navires contre nous ? Ça pouvait se révéler beaucoup plus dangereux que je l’aurais voulu. Je suis retournée voir mes compagnes sirènes pour faire un plan. Nous ne pouvions plus seulement nous amuser, les choses sérieuses devaient commencer.

« Ceux qui viennent du de l’horizon nous ont envoyé un message. Ils disent qu'ils peuvent prendre tout ce qu'ils convoitent, et que personne ne peut les en empêcher. Eh bien nous leur renverrons un message. Chevauchez la mer aussi vite que le courant sait vous porter. Vous direz aux autres clans de nous rejoindre. Vous leur direz que Toruk Makto compte sur eux. Nagez, maintenant, avec moi ! Mes frères ! Mes soeurs ! Et nous montrerons à tous ceux qui viennent de l’horizon qu'ils ne peuvent pas prendre tout ce qu'ils convoitent, et que ce monde est notre terre à nous. POUR LES SEPT MERS, POUR TORUK MAKTO ET POUR BOBO !!!!! »

Inspirée, j’avais parlé d’une voix forte, je voulais inspirer ma famille, mes amis à notre cause. Nous allions nous battre pour une cause plus grande que la seule perte de Bobo. Nous allions nous battre pour notre liberté. Avec un grand cri commun, nous sommes tous parti à l'assaut des navires devant nous. Certains sont restés près du premier navire qui semblait être sous l’emprise d’une comédie musicale. Moi, je suis allée au deuxième navire et avec plusieurs de mes compagnes, nous nous sommes mises à chanter pour les attirer à nous, à l’eau.

« I put a spell on you
Because you're mine
You better stop the things you do
I tell you,
I ain't lying, I ain't lying »


Et ils allaient venir jusqu’à nous, parce qu’ils étaient à nous, qu’ils le veuillent ou non.

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Eirian Howl
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Dim 7 Fév - 19:26
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« fight fight fight ! »
Tu as du mal à quitter l’île du regard, tu as l’impression qu’elle t’appelle, que ton corps entier se tend vers elle. Tout te chante que tu es sur le point de retrouver les tiens. Tu es chez toi, enfin, de retour parmi ton peuple, ta famille. Ton regard cherche déjà ta sœur, tu ne tardes pas à apercevoir sa chevelure parmi les autres. Ah ! Bientôt, vous pourrez de nouveau nager ensemble, jouer dans les vagues, profiter de la plage, des coquillages, loin du monde des hommes. Mais pour cela, il faut déjà anéantir ceux qui sont là, ceux qui ne se doutent pas encore du piège et qui croient mettre la main sur leur butin. Rira bien qui rira le dernier, ils n’emporteront pas la moindre écaille et leurs navires coulés diront bien assez aux futurs téméraires ce qu’ils risquent en approchant si près de vos côtes. Les hommes ne pourront ignorer le message. Les sirènes et tritons sont les enfants du dieu des mers, nul ne peut leur porter atteinte sans subir de terribles conséquences, mouahahahaha ! Tu retiens de justesse ton rire sardonique et machiavélique ; inutile de te trahir dans l’immédiat, tu restes dans ton rôle de guide qui va sans doute bientôt devenir inutile aux yeux du capitaine, autant rester sur tes gardes et éviter tout coup fourré.

Le capitaine semble fasciné par une sirène, ta propre sœur, et la rage bouillonne littéralement dans tes veines – heureusement que tu portes encore la protection magique, cela évite que ce soit visible. Le chant de ta sœur s’élève, si beau, si pur, si cristallin, et ton cœur bat à toute allure contre tes côtes. Cela faisait si longtemps que tu ne l’avais pas entendu… Hélas pour tes oreilles et la santé de ton cœur, le capitaine se met à pousser la chansonnette à son tour. Une vraie cacophonie. Tu grimaces. Sans doute s’imagine-t-il avoir une belle voix, mais on dirait un concert de scies hurlantes en train de frotter joyeusement contre du métal rouillé. Quelle horreur. Les marins reprennent sa chanson en chœur mais lui ne quitte pas ta chère sœur du regard. Pour cela aussi, il paiera. Tu imagines déjà ton poignard s’enfoncer dans sa chair, le sang couler, mhmm. Vengeance parfaite. Mais la présence de l’autre navire te tire de ta rêverie sanglante.
L’affreux Jojo repart dans un délire narcissique, tu ne peux t’empêcher de lever les yeux au ciel – qui commence à se couvrir de nuages. Bien, bien, si la pluie, voire la tempête, s’y met, c’est encore mieux. En tout cas, tu connais la réputation de Raph et son Cochonnet voguant. Si les deux capitaines peuvent s’entretuer et que vous finissez le travail, vous mériterez une médaille pour services rendus à l’océan et aux sept mers. Ça fera déjà une bonne pollution en moins (as-tu déjà précisé que tu n’aimais pas les humains ?).

Jojo prépare son navire au combat. Tu suis les préparatifs des yeux, vaguement intéressé. La poudre, les canons, le sable versé sur le pont pour absorber le sang d’éventuels combats, tu te penches même un peu pour voir les sabords s’ouvrir, tu te croirais presque au spectacle. Jojo reporte cependant son attention sur toi pour te demander comment tu as découvert cette île. Croit-il que tu as fait exprès d’attirer également le Cochonnet dans les parages ? Non, tu es totalement innocent – pour cela du moins. Les mensonges te viennent toujours aussi facilement.

— J’ai beaucoup navigué, capitaine, et le hasard d’un voyage nous a amenés près de cette île. Cependant, contrairement à vous, le capitaine était bien trop peureux pour oser accoster et s’approprier les richesses des sirènes et leurs écailles. Mais je n’ai jamais oublié son emplacement et je suis fier d’avoir pu y mener un capitaine tel que vous.

Hop, un peu de cirage, ça lui fera plaisir. Les premiers coups de canon partent, pas assez précis pour réellement blesser le Cochonnet voguant. Pirates d’eau douce, tiens, il faudrait presque tout faire à leur place ! Heureusement, une partie de ton peuple vient entourer l’autre navire et l’équipage tombe en bonne partie sous leur influence. Parfait, parfait. Tu frétilles comme le triton que tu es. Si les navires doivent affronter un double front, leur ennemi plus ton peuple, ils s’en sortiront encore moins, et c’est tout bénéf pour vous, vous aurez besoin d’engager moins de forces.

La voix de ta sœur te parvient tandis qu’elle envoie une partie des vôtres chercher du renfort. D’autres entourent le navire de Jojo et continuent d’attirer des marins dans l’eau, toujours sous leur charme. Toujours autant de moins pour manœuvre le navire, autant qui ne ressortiront pas des eaux étincelantes de la baie des sirènes. Les deux vaisseaux commencent à manquer d’hommes, les sirènes encerclent les deux, tu les encourages mentalement, tout en te préparant à les rejoindre. Rester à bord devient de plus en plus douloureux si près de chez toi, la protection devient une torture, et tes écailles ne demandent qu’une chose, sortir et retrouver l’eau – c’est un sujet sous-estimé d’ailleurs, les soins d’entretien pour les écailles, pour ôter les algues qui s’y accrochent, toutes les saletés que les hommes jettent dans la mer, elles demandent un soin constant et tu redoutes l’état dans lequel tu vas retrouver les tiennes, toutes desséchées. Tu soupires en pensant au temps que ça va te prendre de leur rendre leur lustre à coup de L’Orécailles, parce que tu le vaux bien. Si cette histoire te fait perdre le titre de Mister Triton que tu as déjà remporté trois fois de suite, depuis que tu as l’âge de participer (non mais faut être honnête, il n’y a pas plus beau triton que toi), tu retourneras maudire les cadavres de ces pirates, que leur vie dans l’au-delà ne soit qu’un tourment infini. Bref. Quoi qu’il en soit, ça te gratte de tous les côtés et tu as presque l’impression de voir ta peau se dessécher encore plus, comme si la proximité de l’île accentuait le manque. Il est grand temps de tirer ta révérence, si tu ne veux pas comprendre tout ce qu’éprouve un poisson frit.
Cependant, au moment où tu t’apprêtes à fausser compagnie au capitaine en tuant le timonier (quand même), ton attention revient sur le Cochonnet voguant. Tu fronces les sourcils en entendant le chant des pirates entonné par l’équipage, sans parler du drapeau hissé. Alors oui, comme tu es consciencieux, tu as appris une partie des coutumes humaines autour de la mer et surtout le sens de leurs fichus machins de tissu. Il veut un cessez-le-feu ? Non, non, non, c’est hors de question. Il faut qu’ils se battent ! Surtout le temps que les renforts arrivent, ce qui vous assurera une victoire totale.
Tu ne sais pas comment Jojo va accueillir cette main tendue, autant prendre les devants. Il est temps de ressortir tes immenses talents de diplomate et négociateur.

— Capitaine, on dirait que le Cochonnet propose d’arrêter de vous attaquer. C’est sûrement un piège pour pouvoir vous canonner et vous couler en toute tranquillité avant de s’approprier les écailles. Mais vous êtes trop intelligent pour tomber dans un piège aussi grossier. Avec votre puissance de feu, vous n’aurez aucun mal à le dominer et à lui faire payer ce qu’il vous a fait.

(Quoi qu’il fait d’ailleurs, tu ne connais pas vraiment leur histoire, mais Jojo peut coller tout ce qu’il veut dans cette formulation vague, ça devrait marcher).

— Vous pouvez le couler sans mal, et ensuite les sirènes seront à vous, à vous seul, je ne doute pas que celle que vous regardiez ne résistera pas à votre charme et à votre beauté, ainsi qu’au ton de votre voix. Vous êtes le meilleur pirate des océans, c’est l’occasion d’étaler votre puissance.

En pensées, tu implores mentalement le pardon de ta sœur. Mais ce ne sont que des mensonges pour le pousser à attaquer son ennemi. Tu croises les doigts pour qu’il cède à l’appel de la violence (et à la voix de ta sœur) et attaque de nouveau son adversaire.

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Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] 21013008104866668 Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] M-daille-Eirian

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Jonas Tallec
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Dim 18 Avr - 13:17

Les pirates & les sirènes
⚜ Hissons nos couleurs, hissez oh, l'âme des pirates jamais ne mourra ⚜

Jojo le Barjot ne sait que faire de tout ce ramdam. Il y a trop à voir, trop à réfléchir en même temps. Il n’a pas l’habitude d’être ainsi embrouillé ; d’ordinaire, il est de ceux qui sont chanceux et à qui tout réussit. Il n’a jamais eu besoin d’échafauder des plans compliqués pour se sortir d’un mauvais pas car à chaque fois, sa divine personne a trouvé la solution si simplement qu’il n’y avait rien qui se mettait en travers de sa route. Mais aujourd’hui, alors que le Cochonnet Voguant le suit et que les sirènes commencent leur numéro de charme, Jojo commence à sentir le vent tourner. Quand le vent tourne, on ne parle pas d’une légère brise d’été qui vient faire virevolter gentiment les cheveux mais bien d’une grosse bourrasque qui pourrait bien tout détruire sur son passage. Il regarde la belle sirène rousse effectuer un discours digne des plus grands chefs et il comprend alors que ce qu’il pensait être une promenade de santé va devenir un combat sanglant dans lequel de nombreux camarades périront. Mais comment se sortir de cette embuscade ? Jojo active ses neurones, il faut dire qu’il est un rêveur et qu’il n’a pas l’habitude de se faire prendre en traître comme ça. Lui qui pensait que les êtres de l’eau et les humains pouvaient vivre en paix… Mais peut-être sont-ils fatigués de devoir se battre pour leur survie donc ils décident d’anéantir tous ceux qui se mettent en travers de leur route ? C’est possible. En tout cas, Jojo le Barjot ne compte pas laisser passer cela.

Le regard de Jojo se laisse aller au pavillon du Cochonnet Voguant qui laissait suggérer un cessez-le-feu tandis que son équipage commençait à entonner la chanson des forbans, celle que chaque marin digne de ce nom connaît et chante dès qu’il le peut. Cette chanson, c’est un signe de ralliement, tout un symbole. Cette chanson peut faire des miracles et est souvent le signe qu’une révolte va avoir lieu et que les pirates vont s’allier. Mais Jojo le Barjot ne sait pas s’il en a envie, après tout, Raph le Maudit a débuté les hostilités en lançant ses boulets de canon. Peu importe que cela ne soit que des tirs de sommation, il a tiré, c’est un fait. Il ne répond pas à l’appel : Jojo se laisse le temps d’analyser davantage la situation afin d’avoir toutes les informations en tête mais il ne peut s’empêcher de redemander une nouvelle fois à l’équipage se préparer : « Parez à canonner, chargez les fusils ! » Il vaut mieux prévenir que guérir. Tout le monde sait ça. Tandis qu’il reporte son attention sur Lir, lui demandant comment il a mouillé cette île de sirène, sa réponse le surprend. C’est quoi ce vieux suce-boule là ? Jojo répond d’un ton sec : « Je ne prétends pas être le meilleur vous savez. » Il ne le prétend pas puisqu’il l’est. Mais Jojo se garde bien de le dire. Il ajoute : « Les richesses ? Qui vous parle de richesse ? Tous les trésors ne sont pas d’argent et d’or l’ami. Me concernant, sur mon bateau, on parle davantage de découvertes et d’aventures. » Et c’est exactement ce qu’il ressent après avoir vu cette île et son sable fin. L’endroit est merveilleux et les femmes sont belles à en faire rougir n’importe quel être humain. Mais Jojo ne se laisse pas impressionner, la déception est effectivement rapidement de rigueur. Il a désormais d’autres chats à fouetter car après le discours encourageant de la belle sirène si jolie, elle semble néanmoins montrer son véritable visage en attaquant le Cochonnet Voguant. Le capitaine soupire, fatigué de devoir se battre à nouveau mais c’est le lot des pirates. C’est leur quotidien. Les mouches sur le pont s’activent mais certaines d’entre elles se font alpaguer par les sirènes et Jojo sent que le danger s’avance. Il craint pour sa vie et celles de ses compagnons tandis que le chant de l’équipage de Raph le maudit se fait de plus en plus pressant : doit-il répondre à l’appel ?

Juste au moment il s’apprête à prendre sa décision, Lir l’interpelle en lui demandant d’attaquer le Cochonnet et en lui cirant les pompes une nouvelle fois. Jojo le regarde et le prend de haut. Quel est donc cet homme qui croit pouvoir lui dire quoi faire ? « Vous ne connaissez rien à la piraterie. On se doit de respecter le code des pirates. LE CODE C’EST LA LOI. » La plupart des compagnons à proximité se retournent vers leur capitaine en l’entendant élever la voix. Celui-ci monte sur l’un des bastingages et s’adresse à l’équipage : « Vous tous écoutez moi... Écoutez ! Les sirènes s’attendent à ce que nous lancions l'offensive ! Que le Kriken attaque le Cochonnet ! Et que vont-ils voir ? Une bande de pirates perfides à bord d'une vieille épave NON ! NON ils ne verront que la loyauté ! Et alors ils sauront qu’ensemble nous sommes capables de tout ! » Bah quoi ? On a le droit de changer d’avis non ? Jojo ne laissera pas mourir d’honnêtes moussaillons, même ceux de Raph le Maudit. « Par la sueur de notre front, et la force de nos bras... Et le courage de notre cœur ! Chers amis... Hissez nos couleurs. » A peine ses paroles scandées et les derniers mots entendus, l’équipage commence à chanter les paroles tant attendues : « YOHOOOOOO SUR L’HEURE ! HISSOOOOONS NOS COULEURS !!! HISSEZ HOOOOOOO, L’AME DES PIRATEEES JAMAAAAAAAAAIS NE MOURRAAAAAAAAAA ! » La chanson, reprise par tous les membres de l’équipage, résonne comme un mantra qui ne saurait s’arrêter. Et par-dessus le vent, par-dessus le chant, Jojo le barjot regarde le bateau du Cochonnet dont la plupart des matelots sont en déroute. Il croise le regard de Raph le maudit et lui hurle tout en levant son sabre vers le ciel : « CAPTURONS LES SIRÈNES ! » Raph le Maudit aura intérêt à lui laisser quinze pour cent de ses rapines. NON MAIS.
⇜ code by bat'phanie ⇝


Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] PsLPpoxn_o


Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...

KoalaVolant
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Raphaël Millet
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Ven 30 Avr - 4:58
Hissons nos couleurs
«Que cette journée reste à jamais celle»


C’était le Chao à bord du Cochonnet Voguant.
Les traîtres obéissaient aveuglément aux ordres des sirènes tandis que les fidèles ne savaient pas où donner de la tête. Bombarder le Krieken ? Harponner les ondins ? Neutraliser les traîtres ? La seule chance de salut de Raph le Maudit, c’était de faire un pacte avec Jojo, celui qui boit tellement qu’il est devenu Barjo. Le capitaine ordonna à ce que le pavillon du cessez-le-feu soit hissé. Les deux navires devaient faire front commun contre les créatures maritimes s’ils voulaient avoir une chance de survivre. Il commença à entonner le chant de ralliement des Pirates, et l’équipage le suivit. C’était un geste de faiblesse que de demander une trêve avec le Krieken, d’autant plus que c’était Raph qui avait lancé les hostilités. C’était une erreur d’avoir tiré le premier, mais le Capitaine Maudit, ne pouvait pas prévoir que les sirènes s’attaqueraient à eux ! Venus en prédateurs sanguinaires, ils étaient devenus des proies.

L’équipage encore lucide du Cochonnet Voguant avait l’impression d’attendre une éternité la réponse du Krieken. Pas de pavillon, pas de tir, pas de chant. Raph le Maudit ne savait pas à quoi s’en tenir, jusqu’à ce que l’équipage de Jojo le Barjo se mit à chanter à leur tour. Chant que les marins de Raph reprirent. Le pouvoir des sirènes résidait dans le chant, mais le chant des pirates pouvait avoir tout autant de pouvoir. Les sirènes divisaient tandis que les pirates unissaient. L’appel de la camaraderie et de l’océan était plus fort que tout ! Les regards des deux capitaines se croisèrent. Jojo le Barjo leva son sabre en ordonnant la capture des sirènes. Raph leva son sabre à son tour.

«HISSEZ NOS COULEURS !
LES SIRÈNES VONT CONNAÎTRE LE MOT DOULEUR !»


Même si s’allier avec Jojo répugnait le pirate, il savait qu’il n’avait pas le choix. Les champs de batailles étaient des lieux où tout était possible, comme des alliances improvisées. Les pirates étaient des voleurs, des menteurs, des violeurs et des tueurs. Mais quand un Pacte était scellé, rien ne pouvait le briser. Le Code Pirate était formel sur ce sujet, et le Code, c’était la Loi. Ainsi, Raph pouvait avoir une confiance aveugle en son rival. Ensemble, ils étaient Invincibles ! Rien ne pourrait les empêcher de vaincre dans l’adversité ! Rien sauf…

«Ni… chons… »

La sirène parlait et chantait d’une voix forte. Elle s’adressait au terrible Raph. Elle s’adressait à Lui.Cette femme avait tout pour plaire. Des cheveux dignes des plus belles vendeuses de charmes de tous les ports des sept mers, et les formes qui allaient avec. L’appel de cette créature était trop fort. Elle le voulait, et elle l’aurait. Il allait venir à Elle, parce qu’il était à Elle, qu’il le veuille ou non.

Le Capitaine rengaina son sabre avant de plonger, pour nager lentement vers la créature enchanteresse. Il était prêt à affronter toutes les tempêtes, sans peur des vents déchaînés. Il éviterait tous les récifs, si elle voulait l’aimer. Aucune soleil, ou froid du nord, ne pourrait l’arrêter si elle lui promettait son cœur.

«Je t'offrirai des trésors
Je chanterai à pleine voix
Je te protégerai des coups du sort
Si tu restais près de moi !»


Le pirate commença à lui faire la cour, dans l’espoir d'attendrir son cœur. Mais il se rendit rapidement compte qu'il faisait fausse route. Il était évident qu’une telle créature n’avait que faire d’un homme romantique. Elle l’avait choisi lui ! Le capitaine de ce navire. Elle voulait un homme fort, viril et macho ! Une aussi belle créature ne pouvait que chercher à trouver quelqu’un qui puisse la combler pleinement et non pas une lavette incapable de tenir ses promesses. Elle avait besoin d’un homme qui avait de l’expérience avec les femmes.

«Ne craignez rien, ma douce Dame
J’ai une belle connaissance des Femmes.
Si vous cherchez un mâle pour vous contenter
En voici un bien expérimenté. »


Le pirate fit quelques mouvements de brasse pour se rapprocher davantage de la sirène. Il lui sourit de toutes ses dents pour tenter de l’amadouer.

«Je me rappelle de cette première fois,
Avec cette brune aux cheveux de soie
Qui après quelques plusieurs lampée de rhum,
Me laissa explorer son sacrum.»


Les yeux de Raph le Maudit brillèrent à l’évocation de ces souvenirs. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de se laisser séduire par ses désirs charnels.

«Mais l’espace était exigu,
À cause de la dimension de mon attribut.
La pauvre âme hurlait de délice,
Pendant que je jubilais entre ses cuisses.»


Sur ces paroles pleines d’assurance, le brigand chercha à caresser les cuisses de celle qui était la source de sa convoitise. Il fut surpris de constater qu’elle ne possédait pas de jambes. Le contact de sa main contre les douces écailles de la sirène suffirent à lui faire reprendre ses esprits. Les écailles. Il était venu récupérer l’ingrédient manquant pour rompre la malédiction qui l’empêchait de mettre pied à terre, mais ces infâmes créatures les avaient pris en embuscade ! Il repoussa violemment , et avec dégoût, le monstre qui avait tenté de le séduire. Deux autres ondins se jetèrent sur lui pour tenter de le noyer. Il dégaina son épée et se défendit. Il blessa grièvement l’une des créatures qui s’en prirent à lui.

«Bande de forbans,
Vous ne m’aurez pas viv… Blblbl»


La deuxième créature avait réussi à le neutraliser et à lui faire tenir la tête sous l’eau. On voulait le noyer ! Soudainement, la créature cessa d’exercer une pression sur sa tête et il put rejoindre la surface et respirer à nouveau. L’eau était rouge et Raph compris que le Krieken avait harponné la créature qui s’en prenait à lui. L’équipage commençait déjà à récupérer le harpon pour pouvoir tirer à nouveau. C’était là sa chance de ne plus être à la merci des sirènes qui allait à nouveau s’en prendre à lui. Il s’accrocha au câble afin d’être tracté jusqu’au Krieken, jetant un ultime regard à la sirène qui l’avait attiré dans la mer.

«Que cette journée reste à jamais celle
Où vous avez failli envoyer le Capitaine Raph au ciel !»


Le forban se trouva finalement à bord du Krieken. La situation n’était guère mieux qu’à bord du Cochonnet Voguant. Une partie de l’équipage cherchait à défendre les deux navires en attaquant les sirènes tandis que d’autres obéissaient aux chants de ces vampires des océans. Raph repéra rapidement le capitaine du Krieken et se dirigea vers lui.

«Jojo ! Mon vieil ami !
Nous voilà dans une belle zizanie ! »


Le capitaine du Cochonnet Voguant croisa le regard de l’homme qui accompagnait Jojo. Il semblait étonnamment calme par rapport à la situation et n'avait pas les allures d'un pirate. Il interrogea Jojo du regard en pointant cet homme qui déteignait avec l'atmosphère générale.

«Tu ne remarques rien ? Ou plutôt ne remarques-tu pas l’absence de ce que tu devrais remarquer ?»

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Mar 13 Juil - 16:23
Hissons nos couleurs
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« You never said why you went away, we'll meet again in Deception Bay. You promised you would be here to stay, we'll meet again in Deception Bay»
Je cherchai mon frère du regard sur les différents navires. Je croyais qu’il allait seulement nous apporter un bateau, mais il avait réussi à en amener deux. Il était doué le bougre. Quand Lir se mettait à la tâche, quand il avait une mission, il la portait toujours à bout de bras jusqu’à la fin.  Par exemple, quand j’avais adopté Bobo il y a de ça quelques années, mon frère était allé chercher tout l’équipement pour que nous puissions bien le dresser. Il avait été chercher du bon sable dans une baie pas trop loin pour que son fond soit joli. Il avait été chercher de jolies algues pour décorer tout ça, bref, il s’était bien donné pour rendre mon poisson heureux. Cherchant du regard mon frère, je finis par le voir et j’encrai mon regard dans le sien deux secondes avant de continuer ma mission. Je me mis à chanter avec mes congénères, entourant le deuxième navire pour les attirer à l’eau, les noyer et enfin avoir moins d’humain dans les nageoires. Ce que je détestais cette race, bordel qu’ils sont idiots et arriérés. Ils était toujours là, complètement idiots à jeter des déchets dans l’eau. Est-ce que j’allais jeter mes déchets dans leur maison ? Non ! Pourquoi le faisaient-ils eux ? Et puis ? Est-ce que je dois vraiment parler du fait qu’ils en veulent à nos écailles. Putain ! Je ne leur arracherais pas les cheveux ! Qu’ils laissent nos foutues queues en paix.

Alors que je faisais le discours de ma vie pour que mes compagnes et compagnons attaquent le Krieken, je vis leur capitaine ordonner un cessez-le-feu et je n’étais pas du tout prête à ça. Je voulais qu’ils s’entretuent comme les imbéciles qu’ils sont, mais c’est là, maintenant qu’ils ont décidé de devenir intelligents. Vous parlez d’un timing à coucher dehors. Un chant de ralliement se fit entendre sur le navire que nous attaquions et le deuxième navire se joignit à eux. On allait se faire massacrer si nous ne réagissons pas. Nous nous mîmes donc à chanter pour attirer les matelots et ça fonctionna, au début en tout cas. Un pirate, le capitaine je dirais même, nageait vers moi en me parlant de ses prouesses avec d’autres humaines. Cette vulgarité, je vous jure ! Mais bon, il fallait ce qu’il fallait. Je me rappelais ce que ma mère m’avait appris : Sois belle et ferme la, jusqu’à ce qu’il soit assez près pour le noyer. C’est ce que je faisais. Je chantais, je ne réagissais pas aux mots hideux que le pirate employait. Sacrum, qui dit ça merde ?!?  Assez près, il en vint à effleurer ma queue et le charme se brisa. Merde ! Il me repoussa violemment et deux de mes proches vinrent à ma rescousse et se jetèrent sur lui. Je m’éloignai rapidement pour ne pas me faire blesser, juste à temps pour voir Ondine (oui je sais c’est original) se faire harponner par le deuxième navire. Il ne me restait plus qu’une chose à faire. Ils allaient le payer.

Plongeant dans les profondeurs pour me faire discrète, je savais ce qu’il me restait à faire, j’allais monter à bord. Qu’est-ce que j’allais faire ? J’allais me battre, j’allais retrouver Lir et nous allions improviser à partir de là. J’allais escalader un peu avec la seule force de mes bras et quand ma nageoire ne serait plus à l’eau, elle deviendrait des jambes et elles m’aideraient à monter. Je me lançai donc dans cette escalade digne de Lara Croft, mais en plus sexy. J’escaladais nue, elle ne faisait pas ça, elle. Une fois près du bord, à l’arrière où il n’y avait personne puisque les sirènes les attiraient à l’avant,je grimpai à bord et me cachai derrière un tonneau. De ce que je pouvais voir de mon poste d’observation, le capitaine qui avait touché ma queue se trouvait ici, avec l’autre capitaine et Lir. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps, mon peuple souffrait sous les coups des pirates qui ne se laissaient pas charmer. Je m’avançai donc le plus calmement possible vers les pirates pour ne pas les effrayer.

« Capitaines, je voudrais des pourparlers. C’est bien ça le mot, n’est-ce pas ? Je suis venue négocier la cessation des hostilités contre la Baie des sirènes. »

Quel était mon plan ? C’était simple, je voulais qu’ils arrêtent de massacrer mes congénères pendant un moment, le temps que Lir et moi trouvions un nouveau plan. Ils tenaient tellement à se putain de code qu’ils allaient le respecter. S’ils ne le faisaient pas, ce serait la fin du monde. Alors je comptais là-dessus. En fait, sur ça et le fait que je fus nue devant eux. Foutus humains, incapables de gérer le corps d’une femme sans se mettre à baver et à ne plus savoir aligner trois mots correctement. J’encrai mon regard quelques secondes dans celui de mon frère pour qu’il comprenne que je gagnais du temps, sans plus. J’allais avoir besoin de son aide ici.

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Lun 9 Aoû - 22:20
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« fight fight fight ! »
Ton impatience ne cesse de croître, à en devenir presque douloureuse. Les écailles encore dissimulées sous ta peau te brûlent, avides de rejoindre l’eau – tes pauvres petites écailles, dans quel état vas-tu les retrouver après tant de temps passé dans la peau de l’un de ces horribles humains… Mais le destin qui attend ces vils pirates vaut bien tous les efforts que tu déploies. Tu as hâte de voir les eaux rougir de leur sang, les poissons se nourrir de leurs corps jusqu’à ce qu’il n’en reste que les os, messages pour les prochains à oser s’approcher de la baie des sirènes.
Pour l’heure, tu gardes ton attention sur ce qui se passe autour de toi, paré à intervenir au cas où les choses tourneraient mal, ton couteau toujours glissé dans ta ceinture, mais prêt à être dégainé à la moindre alerte. Les plans s’enchaînent dans ton esprit, tuer le timonier, mettre le gouvernail hors d’état de nuire – rejoindre enfin ta sœur et votre peuple pour combattre à leur côté. Une fois dans l’eau, ta lame retrouvera sa forme de trident, aiguisé à la perfection.
Jojo hésite à répondre à l’appel de Raph le Maudit et tu es bien décidé à ce que ça ne se produise pas. Tu veux les voir s’entretuer, ce sera un beau spectacle pour vous et vous n’aurez qu’à achever les survivants une fois le combat terminé, ce qui implique encore moins d’efforts pour vous. Jojo se prépare à soutenir l’assaut. Il se retourne vers toi et tu en profites pour lui faire quelques compliments – les humains aiment ça, en général, ils se repaissent des flatteries et deviennent encore plus facilement manipulables ensuite. Le pirate te répond sèchement.

— Je ne parlais pas que d’or et d’argent, il y a plein de richesses différentes et les sirènes ont en tant à offrir…

Surtout celles de leurs chants et de leurs armes. Les marins sont nombreux à sauter à l’eau, envoûtés par le chant de tes consœurs. Elles attaquent le vaisseau de Raph le Maudit et tu les encourages intérieurement. Tu en profites pour agir auprès de Jojo, afin qu’il ne réponde pas à l’appel de l’autre. Il ne manquerait plus qu’ils s’allient, vous privant d’un merveilleux spectacle. Mais tu as peut-être raté quelque chose dans ta façon de comprendre les humains parce que Jojo te regarde de haut et tu lui retournes un regard noir, te retenant à grand-peine de montrer le dégoût et le mépris qu’il t’inspire. « Le code, c’est la loi », mes écailles ! Et depuis quand les pirates obéissent à la loi ? On aura tout vu !

— En fait… je dirais que c’est plus une sorte de guide général qu’un véritable règlement. Et Raph le Maudit vous a déjà attaqué, qui vous dit que ce n’est pas une ruse pour que vous baissiez votre garde pour vous trahir ensuite ?
Mais il ne t’écoute plus et se tourne vers ses hommes. Tu te frappes le front d’une main en entendant son discours. Des pirates honnêtes qui s’allient, c’est le monde à l’envers. Il ne manquerait plus qu’ils fassent demi-tour en s’excusant pour le dérangement. Franchement, si on ne peut plus faire confiance à la cupidité et à l’ambition humaines, où va le monde ? Pff. Ça te déprime.
Leur chant te vrille les oreilles, l’âme des pirates, blablabla, tout ce tintamarre pour pas grand-chose, ça te blase. Son dernier ordre te rugit aux oreilles, approuvé par le Cochonnet voguant, sans doute ravi de voir l’alliance se concrétiser. Capturer les sirènes, c’est ça, oui, comme s’ils étaient en position de force. Bon, il est temps de passer à l’action et de t’amuser un peu. Sur un mot de toi, les petits vers rongeurs que tu as emportés sortent de leur abri, certains rampent vers le gouvernail pour l’attaquer, tandis que d’autres se concentrent sur les cordes. Il leur faudra un peu de temps, mais le vaisseau finira par être en mauvaise posture. Il faut vraiment tout faire par soi-même.

Tu croises le regard de ta sœur tandis qu’elle s’avance, charmant le deuxième capitaine qui saute à l’eau pour la rejoindre. Bien, bien, bien. Ses paroles affreuses te cassent les oreilles, vivement qu’elle le trucide. Ça mettra aussi un terme à l’alliance entre les deux vaisseaux. L’eau rougit du sang versé et le soleil fait briller les taches pourpres qui maculent la surface de la mer. Mais tout ne se déroule pas comme prévu. Ta sœur s’en sort de justesse tandis qu’Ondine se fait harponner par l’équipage du Krieken. La rage brûle dans tes veines – ce qui est très douloureux pour une créature maritime.
Le capitaine du Cochonnet voguant profite du câble du harpon pour se faire tracter à bord du Krieken. Bon, ce sera peut-être plus facile de s’en prendre à eux une fois qu’ils seront réunis à bord du même navire. Les combats continuent de faire rage. Raph le Maudit s’approche, et tu l’observes avec attention. Tu as eu le temps d’étudier Jojo pendant le trajet, mais lui, tu ne le connais pas vraiment, en dehors de ce qui se raconte sur lui. Il ne tarde pas à te désigner. Que devrait-il remarquer ? Tu as tout d’un humain. Alors, certes, tu ne participes pas aux combats, mais tu n’es qu’un guide. Ou alors, c’est le fait que tu n’aies pas l’air affecté par le chant des sirènes ?

— Je ne comprends pas, tu répliques sur un ton innocent. Je ne suis que l’humble guide qui a mené Jojo jusqu’ici. Vous avez aussi bénéficié de mes connaissances, visiblement.

Tu as beau jouer la vertu offensée, ça commence à sentir la friture. Ta main se pose sur le manche de ton couteau en un geste relâché, détendu, mais prêt à faire face à la moindre menace. Peut-être alerté ou décidé à prendre des initiatives malvenues, un pirate tente de te saisir. Tu lui échappes d’un bond, l’érafles d’un coup de couteau. Il évite assez pour ne pas se vider de ses entrailles sur le bond, mais il gardera sans doute une belle balafre à ajouter à sa collection (ça non plus, tu ne comprends pas, les pirates qui passent leur temps à comparer leurs cicatrices et la taille de leurs balafres).
C’est à cet instant que tu aperçois ta sœur en train de vous rejoindre, nue au milieu des pirates. Tu grinces des dents en voyant leurs regards. Alors, certes, c’est un atout dans la circonstance, ça va leur embrouiller encore plus l’esprit, mais tu n’aimes pas ça quand même. Des pourparlers, pourquoi pas ? Cela laissera le temps à tes bestioles de faire leur œuvre – sauf s’il faut les rappeler. C’est sans doute aussi un moyen de gagner du temps, pour laisser les renforts arriver et vous assurer une victoire totale tandis que les capitaines seront trop occupés à discuter – et à dévorer ta sœur des yeux.

Tu te décales un peu pour te mettre sur le côté, entre les pirates et ta sœur. Tu ne les laisseras pas s’approcher d’elle et tu es prêt à la suivre quel que soit son plan. Les capitaines vont-ils accepter la proposition ? Quelles conditions offriront-ils ? Ils n’ont pas grand-chose, ils étaient et sont toujours en position de faiblesse, c’est leur seul moyen de s’en sortir. S’obstineront-ils dans leur erreur, ce qui te permettra de faire couler leur sang avec joie et enthousiasme ? Vous le découvrirez dans le prochain épisode de votre feuilleton de l’année !


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Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] 21013008104866668 Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] M-daille-Eirian

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On the run,
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Jonas Tallec
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Lun 15 Nov - 18:18

Les pirates & les sirènes
⚜ Hissons nos couleurs, hissez oh, l'âme des pirates jamais ne mourra ⚜

L’équipage du Krieken est aux abois, paré à canonner, écoutant pour la plupart le chant des pirates scandé par les hommes du Cochonnet Voguant. Cette chanson que chaque marin d’eau douce ou non connaît comme si c’était la berceuse qui lui permet de mieux dormir la nuit. Pour certains, il est possible qu’elle le soit. Pas vraiment pour Jojo le Barjot qui ne sait que compter sur lui-même pour échapper à de sombres cauchemars. Cela étant dit, l’hymne des pirates avait un autre avantage, plus stratégique, plus tactique… Il permettait également de s’unir face à l’adversité. Bien sûr, une mutinerie pouvait bien vite arriver, après tout ce sont des pirates, mais la plupart des honnêtes pirates qui naviguent sur les mers ont à cœur de respecter cet engagement tacite, cet engagement qui compose l’honneur d’un véritable pirate. La plupart des pirates sont ennemis, certes, c’est la loi de la jungle, mais pourtant, face au danger, face à un ennemi commun, chacun sait y trouver son compte. Lir ne semble pas le comprendre lorsqu’il lui réplique que le code n’est qu’une sorte de guide. « Peut-être avez-vous raison, peut-être avez-vous tort. Peut-être que Raph le Maudit est effectivement malhonnête. Et on sait qu'un homme malhonnête le restera quoi qu'il arrive... Honnêtement, ce sont des hommes honnêtes dont il faut se méfier, parce qu'on peut jamais prévoir à quel moment il feront un truc incroyablement... stupide. » Et Jojo le Barjot fait effectivement quelque chose de stupide : Croire en Raph le Maudit. Il chante comme ses compagnons la trêve afin que le Cochonnet Voguant entame avec lui les hostilités contre les sirènes. Et cela fonctionne. Pour un temps. Jusqu’au moment fatidique. « Mais qu’est-ce qu’il fait cet abruti ? » dit Jojo alors qu’il regarde son collègue capitaine se jeter à l’eau comme un demeuré.

Il secoue la tête en signe de désapprobation tandis que Raph nage vers la belle sirène. Si Jojo pouvait comprendre cette démarche stupide mais néanmoins censée comment ça c’est un oxymore ? qui s’expliquait par la divine beauté de la créature dont il se rapprochait, jamais de la vie il n’aurait tenté une action aussi idiote. Après tout, sauter dans l’eau alors qu’ils étaient entourés de sirènes, c’était comme jeter un agneau au milieu d’une meute de lions. Mais le capitaine Raph n’était pas connu pour sa grande intelligence, et c’était aussi pour ça que Jojo le Barjot l’appréciait, à l’origine. Un homme facilement influençable, de surcroît. Jojo le scrute entamer une ode à l’amour et malgré que le chaos s’installe lentement sur le navire, il est comme subjugué par la ferveur de son ami et néanmoins rival. C’en était presque drôle. Jusqu’à ce qu’on tente de le couler. « HARPON !  » hurle le capitaine tandis que ses hommes s’affairent autour de lui et tirent le harpon, atteignant l’une des créatures qui malmenait ce bon vieux Maudit. « Une flaque rouge se dessine, beaucoup de sang a du couler cet après-midi. » Coucou Legolas. Alors que Jojo demande à remonter le harpon, le second capitaine s’y accroche. Bonne idée, ma foi, pour une fois. Ni une ni deux, le voilà à bord du Kriken.

Raph se dirige vers son sauveur. Zizanie, oui c’était le mot. « Un simple merci aurait suffi. » Coucou Suzanne. Mais Jojo ne s’en formalise pas, il a d’autres poissons à pêcher. Son regard se perd sur le ponton où tous ces hommes s’affairent, telles des fourmis sur un bout de jambon séché. Lorsque Raph lui demande s’il ne remarque pas l’absence de ce qu’il devrait remarquer, Jojo fronce les sourcils. Il est vrai que Lir était étonnamment calme depuis tout à l’heure, ne semblant même pas de préoccuper de se mettre à l’abris, et encore moins d’aider les autres moussaillons à se sortir de là. Qui était-il vraiment ? Que voulait-il vraiment ? Il le regarde d’un air suspicieux, se demandant s’il fallait l’égorger ou non, son air vertueux ne lui semblant plus aussi innocent que cela tout à coup et sa main s’accroche étrangement à son couteau. Alors que Jojo allait demander à ce qu’on le mette aux fers, un des moussaillons l’attaque et Jojo facepalme. Il dégaine néanmoins son arme à feu et tient en joue ce fameux guide. Jusqu’à ce qu’une voix s’élève par-dessus le brouhaha ambiant ; il jette un œil à la créature venue de nulle part tout en gardant l’autre bien rivé sur Lir. Putain. Cette femme/créature/sirène était d’une beauté sans pareille et de près, celle-ci était encore plus visible, presque irréelle. Alors qu’il allait lui répondre, un autre homme gifla la belle sirène et hurle : « On ne négocie pas avec les monstres. » Jojo dévie son arme à feu et tire une balle dans le crâne du matelot qui tombe raide mort au sol. Le silence s’installe sur le pont. C’est qu’il ne rigole pas le Jojo. Entre celui qui tente de taillader Lir le traitre et celui-là qui frappe la dame sans demander la permission, il fallait peut-être montrer qui est le patron ici. « Et toi tu ne lèveras plus jamais la main sur ceux qui sont sous la protection des pourparlers. » Puis il s’approche de la belle rouquine, remarquant ses yeux de biche, d’une couleur hazel si belle. « La cessation des hostilités ? Il y a là des tas de mots très savants, nous ne sommes que d’humbles pirates. » Jojo a toujours été une tête pensante, il comprend tout cela très bien, cela n’est pas le problème. Mais il aime faire comme s’il était sot, cela met souvent l’ennemi dans une position où il pense avoir l’avantage. Puis il dit : « Il ne me sied guère d’accéder à votre requête. » Il replace une des mèches de cheveux de la belle derrière son oreille et lui murmure : « Même si… Les pourparlers avec vous pourraient s’avérer plus palpitants qu’avec d’autres. » Un sourire amusé sur les lèvres, Jojo le Barjot aurait bien envie de mouiller son asticot. Mais bon, ce n’est peut-être pas vraiment le moment.
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Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...

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Raphaël Millet
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Lumos
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Sam 4 Déc - 14:35
Hissons nos couleurs
«L’âme des pirates… Jamais… Ne…»


À bord du Krieken, c’était le branle-bas de combat. La situation était à peine moins désastreuse qu’à bord du Cochonnet Voguant, mais les monstres des eaux commençaient à se focaliser davantage sur ce bateau. Raph le maudit salua son vieux rival en soulignant le fait que la zizanie régnait à bord. Le capitaine Barjot bougonna qu’il se serait contenté d’un simple merci.

«Mon frère, tu n’as nul besoin de merci,
Je n’avais aucune chance d’être occis.
J’avais la situation bien en main,
Mais puisque tu m’as ouvert un chemin
Il aurait été arriéré
De ne pas en profiter.»


Le capitaine maudit finit par croiser le regard du guide et releva son manque de réaction face à la situation apocalyptique. L’inconnu se défendit en affirmant qu’il n’était que l’humble guide qui avait conduit Jojo le Barjot dans la baie des sirènes. Il ajouta que c’était grâce à lui que le Cochonnet Voguant avait pu suivre le Krieken jusqu’à destination.

«Voilà une réponse des plus limpides.
Tu n’es donc qu’un humble guide.
Je suis tout de même curieux de connaître
La façon dont tu as pu nous guider dans cette baie secrète.»


Raph ignorait si ces soupçons faisaient réfléchir l’autre capitaine, mais en tout cas il n’en fallait pas plus pour que l’un des matelots s’en prenne à l’intrus. Le soi-disant guide réagit instantanément en sortant son couteau et balafrant le pirate qui s’en prenait à lui. Jojo finit par sortir son pistolet pour tenir l’usurpateur en joue.

«Et bien, voilà une personne forte habile
Pour quelqu’un qui se disait être un simple guide tranquille.
Mon bon Jojo, trinquons à la capture de cet homme
Et buvons une bonne gorgée de Rhum ! »


Le Capitaine maudit sortit sa flasque pour boire cul-sec, mais…

«Vide… Et mon gosier qui est comme un désert aride.» Le Capitaine assoiffé fouilla dans la poche intérieure d’un des matelots morts du Krieken et en sortit une petite bouteille. «Un bon marin a toujours de quoi boire sur lui, même si on peut tolérer quelques oublis.» Raph le Maudit but d’une traite le contenu de la bouteille, avant de recracher. «De la bière ?! Jojo, mon frère… Je pensais que ta folie légendaire n’était que médisance grossière. Mais c’est donc là la vérité dont tu es fier… Tu bois vraiment ce breuvage pour vache laitière, ce résidus de cafetière ! » Le capitaine du Cochonnet Voguant haussa les épaules. «Allons bon, qu’importe. Que comptes-tu faire de ce cloporte ?»

Mais Jojo n’eut pas le temps de répondre, ou de choisir, à propos du sort de leur futur prisonnier. Une voix de femme se fit entendre derrière Raph le Maudit.

«Jojo ! T’es encore plus Barjot que je ne le croyais !
Une femme à bord, je ne te pensais pas si benêt. »


Raph se retourna et retrouva la créature enchanteresse qui avait manqué de le faire noyer après l’avoir séduit. Elle avait des jambes et était entièrement nue.

«Ni… chons…
Non ! Je ne me laisserai pas séduire par tes jambons !
Je te reconnais, créature de l’enfer,
Jojo, ne te laisse pas avoir par cette sorcière !»


Mais il était trop tard pour Jojo. Il était complètement sous le charme de la sirène, c'était évident. Il avait même froidement abattu l’un de ses matelots qui avait tenté de s’en prendre à elle. Mais le Barjot avait raison… Les pourparlers étaient sacrés. Rien ni personne ne pouvait aller à l’encontre du Code. Il était dommage que l’équipage du Krieken était indiscipliné à ce point et qu’il faille leur mettre du plomb dans le crâne. Mais le pirate qui gisait désormais dans son sang avait également raison… S’ils faisaient confiance à ces monstres, ils étaient perdus. Il ne fallait pas leur faire de cadeaux et prendre le renne par les cornes et empêcher Jojo de faire une connerie désastreuse. Raph dégaina son pistolet et le pointa sur le capitaine Jojo.

«Je ne peux pas te laisser commettre cette erreur.
On ne doit pas négocier avec ces maudits piégeurs.»


De son autre main, il dégaina son sabre et le pointa sous la gorge du guide félon qui les avait conduits dans la baie des nageurs.

«Notre priorité est ce scélérat
Qui aura commis plus de mal que le choléra.
Oublions les négociations avec la Dame,
Pour le Code, j’en prendrai le blâme»


Mais Jojo ne reprit pas entièrement la raison, il avait l'air d'être totalement sous l’emprise de la créature enchanteresse qui se trouvait nue devant lui. Il refusait d’accéder à la requête de la belle rousse, mais il semblait tout de même vouloir approfondir les négociations avec elle. Raph se repositionna, s’éloignant du guide qui se faisait discret pendant la tentative de pourparler, afin de pointer son pistolet sur la sirène bipède

«Éliminons définitivement cette chose
Mettons fin à cette hypnose ! »


Néanmoins, le Capitaine Raph le Maudit baissa ses armes…

«Non, ce n’est pas la solution…
Les pourparlers lui accordent la protection… »


Raph regarda le mystérieux inconnu.

«Le Code protège peut-être cette Belle-De-Nuit
Mais pas lui !»


Le pirate releva son sabre pour donner un coup d’estoc afin d'éliminer cet homme qui les avait conduits dans ce piège grossier, mais c’était sans compter sur la vitesse de réaction de la femme-poisson qui s’interposa pour prendre le coup à sa place. La lame s’enfonça d’un coup sec dans la chair.

«NON !»

Qui avait crié ? Lui ? Elle ? Jojo ? Le guide ? Tous ? Personne ne voulait que ça se produise ainsi. (MDR CÉTÉ  TRO PAPRÉVU) Les oreilles du Capitaine Raph sifflèrent. Il ne voulait pas ça. Pas comme ça. Il en lâcha son sabre tandis que la splendide créature se vidait de son sang. Il n’entendait plus rien. Ni les cris des pirates qui continuaient de se battre, ni les dernières paroles de la sirène sur son lit de mort, ni les tirs de boulets. Seulement ce sifflement incessant.  Ce n’était que lorsqu’il sentit une vive douleur dans l’abdomen qu’il reprit la raison. L’homme s'était emparé de son sabre, qu’il venait de lâcher, et lui avait profondément tailladé le ventre d'un seul coup. Les yeux du pirates allèrent de l'homme qui venait de le tuer à ses tripes qui se répandaient sur le sol comme un tas de guirlandes mal rangées. C’était la fin pour lui…

«Ô rage, Ô désespoir, Ô vieillesse ennemie !
N’aie-je donc tant vécu que pour cette d’infâmie ?
Découpé par ma propre lame,
Voilà donc le plus grand des drames !
Jojo… Mon frère, mon ami, mon rival,
Ne cède jamais au désir du pouvoir naval,
Le tribut à payer est trop lourd !
Ne plus pouvoir aller dans les faubourg,
Telle était ma malédiction.
Je pensais que ça allait dans mes convictions,
Ne plus toucher terre,
Rester à jamais un enfant de la mer.
Mais l’Homme a des besoins, des désirs,
Qu'un navire ne suffit pas à assouvir.
Je n’avais plus qu’une obsession,
Révoquer cette incantation.
Il ne me manquait qu’un unique ingrédient,
Les écailles de ces monstres nageants.
Ma soif de pouvoir a conduit ma déchéance,
J’en subis maintenant les conséquences.
Mais je serais pas seul à être emporté… »

Perdant peu à peu ses forces, Raph se retrouva à terre. Il trouva tout de même l’énergie pour prendre son arme et pointa son pistolet en direction de son bourreau et tira. Une gerbe d’eau s’échappa de l’arme sans que le bruit caractéristique de la détonation se fit entendre.
«De la poudre mouillée…
Jojo… Mon frère, mon ami, mon rival,
Élimine ce clown de carnaval.
Va, quitte désormais le derniers des humains,
Passe, pour me venger, en de meilleures mains.
L’âme des pirates… Jamais… Ne…»


Raph le Maudit, Capitaine du Cochonnet Voguant n’était plus.

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Dim 12 Déc - 5:30
Hissons nos couleurs
Eirian, Raphael, Jonas et Thalia

« You never said why you went away, we'll meet again in Deception Bay. You promised you would be here to stay, we'll meet again in Deception Bay»
Le massacre faisait rage autour de nous et entendre les cris de mes congénères qui se faisaient harponner et arracher les écailles me rendait folle. J’avais donc pris la décision de suivre le capitaine qui s’était jeté à l’eau pour moi quelques instants plus tôt et qui était maintenant de retour sur le bois du navire. Après une courte session d’escalade, je dus à bord, nue comme un verre (très joli vers soit dit en passant). J’observai la situation pour comprendre la balance des pouvoirs et je fini par m’approcher pour lancer mon filet. Ils ne pourraient me résister. J’avais cet avantage de pouvoir charmer, d’hypnotiser qui je voulais par ma simple présence.Je m’approchai donc de ces hommes abrutis et mon frère qui m’observais arriver en serrant la mâchoire. Me voir ainsi ne semblait pas faire son bonheur, mais c’était ce que j’avais de mieux à offrir vu les circonstances. Alors que je faisais mon approche, je vis un des capitaine, pointer une arme vers mon frère, c’est là que j’intervins. On ne pointait pas une arme sur Lir sans me passer sur le corps. Ne voulant pas montrer mon lien envers lui, je l’ignora du mieux que je le pus. Une fois arrivée sur place, je le vis se déplacer subtilement sur le côté entre moi et les pirates.. Ce n’était pas lui qui m’intéressait, c’était les deux hommes qui écoutaient ma demande de pourparler.

Un homme dont je n’avais pas eu connaissance s’élança vers moi en hurlant que j’étais un monstre. Je fermai les yeux en serrant les mâchoires. Ce que ce peuple était mal élevé c’était à pleurer. Ils pouvaient bien tous crever, c’était même ce que je voulais. Un coup de feu me surprit. Pendant un instant, je crus que l’arme avait été déchargée sur mon frère, mais c’était plutôt le vil personnage qui m’avait frappée qui se retrouvait maintenant au sol en laissant s’écouler du liquide cérébral au sol. Intriguée, j’haussai un sourcil en me retournant vers le propriétaire de l’arme à feu. Ne lâchant pas son regard qui me fixait, je comptais le soutenir autant qu’il le voulait. On ne m'impressionnait pas comme ça. Arrogante, je claquai de la langue, il ne fallait pas me prendre  pour une idiote, il savait très bien ce que je voulais. Des mots savants, à d’autres, non mais ! Très à l’aise dans ma nudité, je tordis un peu mes cheveux de mes mains pour y enlever le surplus d’eau, les laissai retomber sur mes épaules et mis mes mains sur mes hanches. Qu’ils regardent autant qu’ils veulent, bande d’animaux, si ça pouvait empêcher mes congénères de se faire harponner, ainsi soit-il ! Faignant l’attirance envers le pirate qui me parlait en touchant mes cheveux, je me tortillai un peu sur place un faisant un sourire à moitié enjôleur et à moitié timide. Juste assez de résistance pour que le grand bonhomme morde à l’hameçon.

« Allons donc, capitaine, je suis convaincue que nous pouvons trouver un terrain d’entente tous les deux, non ? Les choses peuvent être palpitantes si vous le désirez. »

Feignant la timidité, je regardai autour de moi, analysant ce qui se passait un peu autour de nous et je vis l’idiot qui s’était jeté à l’eau et qui avait échapé à la noyade. Sabre à la main, je le fis avancer son arme vers Lir qui, je le redoutais, ne puisse éviter la lame. Je me jetai donc devant lui rapidement pour essayer de le pousser en dehors du champ d’atteinte du métal froid. Je l’avais sauvé, repoussé au loin, mais c’était sans compter sur ma survie. La lame s’enfonça plus que je l’aurais voulu dans ma chair. C’en était fini de moi, de nous. J’avais voulu sauver mon peuple, mais je craignais de ne jamais savoir ce qui allait se produire, s’il allait survivre. Mes mains se portèrent à ma blessure qui saignait abondamment alors que mes jambes cessaient de me supporter debout. Tombant à genoux, je levai les yeux vers mon frère pour que ma dernière vision soit son visage. Il allait devoir faire le reste du trajet seul, il allait devoir s’occuper de notre peuple. Je savais qu’il pourrait le faire royalement.

« Adieu Lir, occupe toi bien d’eux. Je sais que tu peux le faire dignement, je veillerai sur toi des profondeurs. »

Sentant mes forces m’abandonner, je pus sourire doucement à mon frère avant de m’effondrer. J’avais tout fait pour sauver mon peuple, jusqu’à y laisser ma peau. Mon esprit alla donc rejoindre mes ancêtres et ceux qui, comme moi, avaient perdu la vie dans ce combat pour notre liberté.

(c) DΛNDELION
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Eirian Howl
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Mar 25 Jan - 22:02
Mermaids vs Pirates
« The end »
La situation ne tourne pas exactement comme prévu, même si les vôtres font un travail remarquable contre les marins des deux vaisseaux pirates : leur sang rougit les eaux de la baie et les corps flottent entre deux eaux, s’échouant parfois sur le sable là où il y a peu de profondeur. Les poissons auront de quoi festoyer pour les jours, peut-être les semaines à venir. Mais pour chanter victoire à ton tour, il va falloir que tu te sortes de là. Ton allure de guide innocent commence à attirer la suspicion, peut-être le fait également que tu ne prennes pas part aux combats, mais eh, tu ne fais pas vraiment partie de l’équipage, tu n’as pas à te battre pour eux ou avec eux. Tu préfères profiter tranquillement du spectacle de leur agonie. Tu aimerais plonger ton couteau dans leur chair tendre, tu en auras sans doute l’occasion avant la fin des combats, une fois que tu ne seras plus à bord.
L’appel à l’union des pirates n’est cependant pas une bonne nouvelle et tu tentes d’en détourner Jojo, en espérant qu’il se retourne contre Raph le Maudit. Sa réponse n’est que charabia pour toi, tu ne comprends pas pourquoi il te parle des hommes honnêtes. Vous n’êtes entourés que de malhonnêtes, Jojo et Raph en sont aussi… Bref, à n’en pas douter, ils tenteront de se poignarder dans le dos mutuellement, tu ne crois pas vraiment à une alliance entre pirates, même pour défendre leur vie (oui, ton pessimisme quant à l’espèce humaine n’est pas près d’évoluer et de toute façon, tu seras mort avant d’avoir l’occasion de changer d’avis). Tu te contentes de hausser les sourcils pour toute réponse, sans vraiment comprendre, ni saisir pourquoi il décide d’agir aussi stupidement en se fiant à Raph. Qui agit tout aussi stupidement en cédant au chant des sirènes, mais ça, au moins, c’est compréhensible, c’est le but de la manœuvre. Du coup, ce sont les hommes malhonnêtes qui se comportent de façon idiote. Décidément, la logique humaine t’échappera toujours. Au moins, ça mettra un terme à l’alliance entre les pirates puisque Raph le Maudit n’en a plus pour longtemps et tu t’apprêtes à le regarder se noyer, lorsque Jojo, maudit soit-il, décide d’intervenir.
En quelques instants, le deuxième capitaine se retrouve à bord, et c’est là que ça commence à sentir vraiment mauvais pour toi (et il ne s’agit pas que des émanations corporelles des deux capitaines, même si elles participent à ta gêne, parce que franchement, on n’a pas idée de manquer à ce point d’hygiène alors qu’on a des millions de mètres cubes à disposition, mais encore une fois les humains et les sirènes sont plus éloignés qu’on ne pense. Bref bis). Raph attire la méfiance de Jojo sur toi et il te regarde d’un air suspicieux. Tu gardes une allure détendue même si tu te tiens prêt à dégainer à la moindre approche. Raph te demande comment tu as pu les guider jusqu’à cette île. Sa façon de s’exprimer est très étrange, il a peut-être pris des coups sur la tête depuis le début de la bataille.

— Cela fait des années que je voyage et j’ai vu des endroits encore plus extraordinaires que cela. Je passe de ville en ville, de port en port, au gré de mes envies, et lorsqu’on me le demande et qu’on a la bourse qui va avec, je guide les voyageurs là où ils le souhaitent. À leurs risques et périls, bien sûr.

Un marin t’attaque à ce moment et tu n’as guère de mal à t’en débarrasser. Cependant, tes talents de combattants aiguisent encore la suspicion du capitaine pirate et tu te retrouves sous la menace de l’arme de Jojo. Raph le Maudit te trouve bien habile à te défendre pour un simple guide.

— On ne voyage pas sans apprendre à se défendre, ce n’est pas pour autant que je peux participer à une bataille d’une telle ampleur.

Sans t’écouter, Raph sort sa fiasque d’alcool, prêt à boire à ta capture. Qu’il croit, tu n’as pas l’intention de te laisser faire. Tu n’es pas sans défense, et tu n’es pas si loin du bastingage, un bond te permettra de rejoindre l’eau et de te mettre définitivement hors de portée de ces hommes. Alors que Raph le Maudit se lamente sur l’alcool qu’on trouve à bord du Krieken, tu t’apprêtes à quitter les lieux, surtout lorsqu’il reporte son attention sur toi.
C’est à cet instant que ta sœur monte à bord. Tu es plus qu’heureux de la revoir, tout en t’efforçant de ne rien manifester qui puisse mettre la puce à l’oreille des pirates. Un matelot s’approche de ta sœur et la gifle, tu t’avances vers lui sans réfléchir, mais Jojo détourne son pistolet et tire une balle dans la tête du pirate qui s’effondre, mort.
Visiblement, il n’apprécie pas que son équipage n’en fasse qu’à sa guise. Tu jettes un nouveau regard vers ta sœur, elle n’a pas l’air blessée, mais ils paieront pour ça aussi, tu leur souhaites une mort longue et douloureuse. Jojo s’approche de ta sœur, il a surtout l’air de s’amuser vu la façon dont il lui répond. Tu as voyagé avec lui jusqu’ici, tu sais qu’il n’est pas totalement aussi stupide qu’il le montre ou essaie de le faire croire. Il repousse l’offre de pourparlers de Thalia. Et il ose la toucher !
Raph le Maudit n’est pas en reste et met en garde Jojo contre les charmes de ta sœur. Si elle peut soumettre les deux pirates, il te sera d’autant plus facile de les tuer ensuite. Sans leurs capitaines, les équipages ne sauront pas quoi faire et la victoire vous sera assurée. Ton couteau toujours à la main, tu suis les échanges, fronces les sourcils lorsque le capitaine du Cochonnet pointe son pistolet sur Jojo qui te menace toujours. Tu pointes ton couteau vers Raph, au moment où il tire son sabre pour le placer sous ta gorge. Avantage de l’allonge à lui, mais ta rapidité surhumaine peut te tirer d’affaire. Tu espères que le plan de ta sœur est bon, la situation commence à dégénérer. D’autant plus lorsque Raph refuse les pourparlers. Les pirates se perdent dans leur échange, tu te fais discret, prêt à plonger avec ta sœur. Le pistolet du capitaine du Cochonnet se tourne alors vers ta sœur. Tu te décales pour te placer devant elle. Hors de question qu’ils s’en prennent encore à elle.

— Fuis ! tu lui souffles. On aura l’avantage dans l’eau.

Cependant le charme de ta sœur agit toujours puisque le Maudit finit par baisser ses armes… avant de relever son sabre dans ta direction. Tu plonges sur le côté pour esquiver le coup, mais ta sœur s’est déjà interposée à son tour.

— NON !

Ton cri se perd parmi d’autres tandis que ta sœur s’effondre. Non. Pas elle. D’un bond, tu es à côté d’elle, essaies d’enrayer l’hémorragie affreuse, son sang te couvre les mains et les poignets mais il est déjà trop tard, tu le voies dans son regard voilé. Sous l’effet du désespoir, du chagrin et de la rage, tes écailles brisent le sortilège qui te donnait forme humaine et courent sur tes jambes, sans les souder encore en ta queue de triton. Ta sœur te dit adieu tandis que tu la serres contre toi.

— Non, ne pars pas, reste avec moi, Thalia… Thalia !

Elle te sourit tandis que son regard s’éteint. Les larmes coulent sur tes joues. Tu ne laisseras pas ce crime odieux impuni. D’un bond, tu te relèves, ramasses le sabre abandonné par le capitaine du Cochonnet. Il ne te faut qu’une seconde pour te ruer sur lui et lui cisailler profondément le ventre d’un seul coup de lame. Il s’effondre. Tu ne le quittes pas des yeux tandis qu’il sort son pathétique discours. Tu ne l’écoutes pas, fais doucement glisser le corps de ta sœur à l’eau pour qu’elle ne reste pas sur ce pont infâme qui l’a vu mourir, sur cette construction des hommes. Elle appartient à la mer et son corps doit lui être rendu.
Tu remarques à peine que Raph pointe son pistolet sur toi. Seule une gerbe s’en échappe tant il a pris l’eau lors de son plongeon. Alors que tu t’apprêtes à glisser à l’eau à ton tour, la sensation du danger t’alerte, tu pivotes en plongeant sur le côté. Du coin de l’œil, tu aperçois le pistolet de Jojo te mettre en joue.
Un coup de tonnerre retentit et le monde explose.

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Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] 21013008104866668 Hissons nos couleurs ! [Feat Jonas, Raph et Thalia] M-daille-Eirian

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Jonas Tallec
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Jeu 27 Jan - 19:09

Les pirates & les sirènes
⚜ Hissons nos couleurs, hissez oh, l'âme des pirates jamais ne mourra ⚜

Jojo le barjot le sait, quelque chose cloche. En premier lieu, son ami et ennemi, la capitaine du Cochonnet Volant. Jojo le Barjot lève les yeux au ciel et lui dit : « Arrête de parler en rime, tu me donnes mal à la tête. » Quel frimeur ce mec sérieusement. « C’est inutile et stérile. » WHAT. Il commence lui aussi à parler en rime au secours, la folie de Raph l’atteint. Secouant la tête, tentant d’ôter les paroles de l’autre capitaine de son esprit, les mots qu’il prononce font tout de même sens. Lir était bien calme. Trop calme. « Tu as raison. J’aime pas trop beaucoup ça. Je préfère quand c’est un peu trop plus moins calme. » Les yeux suspicieux, mettant du cœur à l’ouvrage, le capitaine du Kriken scrute son guide qui explique avoir rouler sa bosse un peu partout dans le pays et sur l’océan ; voilà pourquoi il en savait tant. Si le jeune homme n’avait que faire de comment il pouvait bien connaître la baie des sirènes, la manière dont il s’explique ne le laisse pas indifférent et Jojo le Barjot trouve qu’il se justifie un peu trop pour que cela soit honnête. Promettant de faire toute la lumière sur cette affaire, il continue de le scruter avec tant d’insistance que cela doit probablement donner des idées à l’un de ses marins d’eau douce qui attaque Lir sans qu’il ne l’ordonne. Mettant en joue l’individu afin de laisser penser que c’était voulu lol, Jojo décide par la suite de garder le silence, regardant son acolyte s’alcooliser au moment le moins opportun. Ah non en fait, il n’en a plus et voilà qu’il critique les méthodes managériales de Jojo, lui qui préfère de loin la bière au rhum. « Évolue un peu ! T’es resté au Moyen-Âge, mon brave. » N’ayant pas le temps d’en dire plus, le capitaine du Kriken se retourne contre un membre de son propre équipage, venant troubler la parole de la belle sirène qui vient de faire son apparition sur le pont. Le capitaine n’est pas dupe, sa beauté est sans pareille et c’est probablement la raison pour laquelle Jojo est sous le charme de cette sublime créature. Il venait ici pour l’aventure, il se retrouve à contempler les formes avantageuses et enchanteresses de la sirène mais il se promet de faire comme Ulysse et de ne pas se laisser duper par son affreuse machinerie. Il est pourtant compliqué de ne pas lorgner sur sa belle poitrine rebondie.

Si Raph a l’air de cet avis nichoooons, il détourne les paroles de Jojo sur les pourparlers. Certes, le valeureux pirate vient d’accorder sa protection à la belle sirène, mais il n’a rien dit sur le guide… Raph se jette sur lui mais la créature s’interpose et le sabre termine dans son abdomen. « Nooooooooooooooon ! » crie Jojo le Barjot sans savoir pourquoi Le Jojo en moi ne veut pas que Thalia meurt, même dans un RP fun, vous comprenez. Sidéré, il ne bouge pas tandis que Lir effectue sa triste besogne, le retour du bâton -ici de la lame- ne tardant pas à arriver. Et c’est désespéré qu’il le voit se jeter sur la sirène, la pleurant de tout son saoul, et Jojo comprend alors qu’ils étaient probablement parents. C’était un piège, un piège dans lequel Raph et lui venaient de tomber mais l’histoire ne finira pas mal pour Jojo le Barjot, l’ultime survivant qui se penche vers son ami mourant, qui continue -encore- de parler en rime malgré le sang qui s’accumule sur sa chemise. « T’aurais du boire plus de bière, ça t’aurait rendu plus fort, le rhum ne protège pas de la lame malheureusement mon ami, pour toi, c’est fini. » Alors qu’il réclame vengeance en pointant son arme sur Lir, pleurant encore sa sœur oui Jojo ne le sait pas mais chut, facilité scénaristique pour ne pas redire le mot sirène, la détonation ne part pas, la poudre est trop mouillée. « La vengeance ne te ramènera pas, Raph le maudit. Je ne tiens pas à mourir pour une cause perdue. » Mais Jojo le barjot, bah son soucis, c’est qu’il est barjot. Il sort son pistolet pas mouillé celui-là, il est pas allé dans l’eau LUI et vise la cervelle du guide. Il ne le tue pas pour venger Raph, il le tue parce qu’il lui a menti. Il l’a mené dans ce traquenard où lui seul en sortira vivant. La détonation est forte et Lir s’écroule sur le pont, où le sang s’accumule sans discontinuer.

Le silence pesant des autres pirates s’installe, personne ne comprend ce qu’il vient de se passer. Jojo le barjot se penche vers Raph le Maudit et il passe sa main sur ses paupières pour fermer ses yeux encore en proie à la douleur. Il déclare au bout d’un moment : « Retour au port. » Les autres s’affairent, se pressent. Certains affalent la grande voile, d’autres apportent à Jojo une pinte de bière pour qu’il se détende, son calme apparent n’étant que le reflet instable des sentiments contradictoires qui l’anime. Quand soudain, dans le nid-de-pied, un de pirates hurle : « MAELSTROM ! » Se précipitant sur le ponton, Jojo regarde l’étendue d’eau tourbillonner et tourbillonner tout en sachant que rien ne pourra l’arrêter. Ainsi soit-il. « Capitaine, quels sont vos ordres !!?? » panique son second. Mais Jojo continue de regarder le bateau se diriger inlassablement vers le maelstrom alors que le timonier tente de redresser la barre et le gouvernail. « VOS ORDRES !!! » Jojo le barjot lui sourit, et l’expression sur son visage n’a jamais été aussi sereine alors qu’il dit : « Dites-vous que c’est de bonne guerre. » Et alors que son propre bateau et celui de Raph, resté plus loin, sont emportés par Dame Nature, Jojo le Barjot se résigne à mourir ainsi avec l’eau qui s’engorgera dans ses poumons, sa respiration se fera sifflante mais soudainement, quelque chose attire son regard. Et avant même que le bateau ne coule, il saute dans l’eau. Le corps flottant de la belle Sirène dans les bras, Jojo se laisse emporter par le courant, mourant comme un bienheureux.
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Le regard plein d’étoiles, quand la lune se voile, restons fidèles à nous-mêmes ; Quand la neige de l’hiver s’évanouit, les fleurs à leur tour s’éveillent et les larmes d’espoir de la pluie annoncent de nouvelles merveilles...

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