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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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J'étais une ombre sans soleil ✘ Maxime :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Kesabel Greyback
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Mar 31 Aoû - 15:55

Maxime & Kesabel
⚜ J'étais une ombre sans soleil  ⚜

Les yeux encore fermés, tu sens quelques rayons de lumière filtrer à travers les rideaux. La chaleur frôle ton torse dénudé. Tu lâches un léger soupir tandis que tu te tournes sur le flanc. Tu n’es pas seul. Son corps alangui se trouve à tes côtés alors qu’une fois encore vous avez cédé à la passion charnelle qui semble ne pas vouloir vous quitter. La baiser un coup et te débarrasser de ce fantasme hein… Tu ouvres les paupières et l’ambre de tes yeux glisse sur la chair de son dos découvert. Le drap vient sur ses hanches t’empêcher de poursuivre ton exploration visuelle. Ses boucles chatoyantes tranchent avec le blanc immaculé de ton lit. Tu ne comprends pas vraiment ce que vous foutez ensemble, mais tu sais que tu tiens à elle. C’est différent d’avec Alexis, tu le sais,  mais tu ricanes encore alors qu’elle t’avait presque insulté en disant que tu étais amoureux de Maxime. Vous n’êtes pas un couple. Tu n’a pas vraiment conscience de ce que vous êtes d’ailleurs. Vous n’êtes pas ensemble, mais vous n’allez pas voir ailleurs non plus. Tu ne pourrais pas le tolérer… Qu’un autre mec la touche te rendrait complètement fou. C’est un deal que vous avez maintenant depuis des mois que vous vous êtes engagés à respecter. Etrange quand on connaît tout le passif qui vous unit à présent. Tu ne sais toujours pas où elle trouve la force de te pardonner. Ca fait remonter en toi tes pires ombres. Te les mettant en pleine figure. Ca te donne envie de faire mieux, de te racheter et quelque part, tu peines sous la culpabilité, un sentiment étrange qui te ronge quand tu ne peux t’empêcher de te comparer à ton oncle. Tu as fait à Maxime la même chose qu’il a faite à ta soeur. A la différence, bien sûr, que Lua n’a pas survécu. Mais l’acte était le même… Tu l’avais laissé pour morte au milieu de tous les autres gamins à cause d’un orgueil surdimensionné guidé par la vengeance et la haine…

Tu te glisses et te rapproches de son échine et dépose un baiser au creux de son cou. Son odeur au réveil te donne déjà envie de venir à nouveau entre ses cuisses. Sa respiration dont le rythme était calme et régulier a changé, trahissant son éveil. Ta main file lentement du bout des doigts le long de sa colonne, s’arrêtant à la bordure de la couette. Tu sais qu’elle a toujours tout fait pour t’empêcher de regarder, de t’approcher, mais tu en as étrangement besoin. Tu veux voir ce que tu lui as fait subir il y a de ça des années. Tu portes toi-même de nombreuses marques sur ta peau, même sur le visage. Doux souvenirs imposés par ton oncle lors de vos entraînements. Avec une douceur qui ne t’est pas vraiment habituelle, ta main se pose sur le drap, juste au-dessus de cette marque que tu lui as offerte tel un cadeau empoisonné. Tu fais lentement glisser le tissu, guettant ses réactions. Elle serait capable de se tourner pour t’en coller une… Mais c’est surtout que tu ne veux pas éveiller ses terreurs. Jamais ta bouche n’ira frôler cette partie de son corps, faisant surgir en elle ses vieux démons… Dans cette position, tu ne peux pas réellement voir quoi que ce soit. Alors comme bien souvent, tu t’imposes et viens te glisser au-dessus d’elle. Sa peau dénudée contre la tienne éveille tous tes sens. Tu pourrais presque oublier ce que tu voulais faire. Presque oublier que vous avez à peine dormis trop occuper à vous découvrir encore et encore. « Je crois que mon loup a de nouveau envie de ta louve… » Un sourire en coin étire tes lippes, tandis que les battements de ton myocarde s'accélèrent lentement. Bordel… Cette histoire que Lua te racontait alors que tu étais gamin n’a jamais semblé aussi réelle à tes yeux. Vous avez le plus grand mal à communiquer Maxime et toi. Sauf au pieu… Pourtant tu sais que tu ne laisseras personne la toucher. C’est instinctif. Ca te prend aux tripes et tu ne peux même pas le contrôler. Comme tu le ferais pour tes amis de longue date ? Comme pour tout ceux de la meute ? C’est étrangement différent. Étrangement puissant. Ce n’est pas que du sexe. Ce n’est pas qu’une simple amitié améliorée, mais tu n’as pas de mot pour le définir.


Tes iris courent sur sa peau et encore une fois, ainsi au-dessus d’elle, tu ne peux rien voir. « Laisse-moi regarder… » Souffles-tu dans un murmure rauque, de ta voix encore ensommeillée. La pulpe de tes doigts caresse la courbe de son épaule, effleure le passage entre ses seins avant de s’arrêter sur son ventre plat dans l'attente de sa réponse. Tu as tant de choses à lui dire...
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J'étais une ombre sans soleil   ✘ Maxime 211537328 :
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Maxime Whitefield
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Dim 5 Sep - 23:11
J'étais une ombre sans soleil
ft. Kesa
Aux grands maux, les grands remèdes n’est ce pas ? Plutôt que de trimballer mon chat de foyer en foyer pour ne pas la rendre dingue, il serait peut-être temps que j’apprenne à dormir sans la présence de mon animal de compagnie sauveur de cauchemar. L’idée était peut être excellente sur le papier, forcément c’est mon idée. C’est en pratique que c’était problématique. Commencer par essayer de dormir avec Kesabel, mon esprit n’appréciait que moyennement… Ah mais je m’excusais auprès de lui de m’être écroulée parce que j’étais fatiguée et puis d’abord sûrement que si j’étais rentrée seule jusqu’à Poudlard j’aurais été en danger ! Bien sûr que si c’est un argument recevable Quoi qu’il en soit, le résultat était que mon esprit s’éclatait à enchainer les cauchemars, pour mon plus grand déplaisir, bien qu’il y ait des parties plus calmes que d’autres. Les cauchemars, ça n’était pas sensé être utile pour savoir comment réagir dans le cas où une de nos peurs se réalise ? Il avait peur de quoi, que je me transforme en loup ? J’ai un scoop, déjà fait. Que je sache réagir en cas d’attaque de loup-garou, quel loup garou serait assez crétin pour m’attaquer ? En dehors de Kesabel, on s’entend, lui c’est uniquement quand on se prenait le chou et je trouve personnellement et en toute modestie que je m’en sortais à merveille dans ces moments là. Tout ça pour dire que si je dormais à côté de lui, ça n’était pas le sommeil le plus paisible du monde mais bon, je me doutais bien qu’il faudrait du temps, beaucoup de temps et c’était mon choix de laisser Poil de Châtaigne tranquille, à moi d’assumer derrière.

Je grapillais des minutes de sommeil tranquilles bien méritées lorsqu’un contact contre mon cou me fit me réveiller. Passer les deux premières secondes d’inquiétude, l’odeur de Kesabel emplissant mes narines, je relativisais rapidement, je ne risquais rien en sa compagnie. Plus d’une fois il avait eu l’occasion de me tuer et jamais il ne l’avait fait, ça n’était pas pour le faire maintenant. Je me réveillais doucement sous ses doigts. Je ne comprenais pas bien ce qu’il faisait au juste, qu’on soit clair, c’était agréable et je ne me plaignais pas mais ça ne lui ressemblait pas vraiment. La suite lui ressemblait bien plus, je le laissais me grimper dessus, le moment caresse étant visiblement terminé et je marmonnais en entendant ses propos « Dis lui que je dors. » Ce qui n’était plus vraiment vrai, la faute au patapouf qui avait décidé de me casser les pieds, j’ouvrais péniblement les yeux pour le regarder. Le pire c’est qu’il avait l’air frais, moi je devais avoir une tête d’endormie, ce que j’étais et lui il avait déjà l’air alerte et je ne doutais pas une seconde qu’il était réellement partant pour qu’on couche de nouveau ensemble, bien qu’utilisant l’excuse pratique du c’est le côté loup-garou qui veut ça. Ah je ne peux pas me plaindre ni rétorquer quoi que ce soit, j’avais exactement la même excuse. Je sortais la même chose pour me rassurer moi-même.

A ses propos, je le regardais intriguée. Que je le laisse regarder ? De quoi parlait-il au juste. Je n’étais pas blessée et même si ça avait été le cas, je n’avais pas besoin de lui pour panser la moindre de mes blessures. Je ne le souhaitais d’ailleurs pas, je n’étais pas un petit truc fragile ayant besoin d’être chouchouté. Une fois que les caresses porteuses de promesses eurent cessées, j’analysais tout ce qui s’était déroulé depuis que j’avais émergé de mon sommeil que je sus exactement de quoi il parlait – probablement aussi parce que l’endroit où était placé sa main ne laissait guère de place au doute. Je fronçais les sourcils quelques secondes, ce gars était un acharné, non mais pire que lui ça ne devait pas exister, il m’avait pris le chou pendant des mois pour savoir où j’avais été mordu – comme si ça intéressait qui que ce soit de savoir cela. Et maintenant qu’il savait – mieux que personne – où c’était, il fallait qu’il vienne me gonfler avec le fait de voir. Il me connaissait trop bien pour que j’arrive à le faire changer d’idée en l’embrassant… ou plutôt si, j’étais en mesure d’y arriver mais je ne devais pas trop en abuser au risque qu’un jour ça ne fonctionne plus avec lui.

Je restais un moment silencieuse, observant cette main posée sur mon ventre, prenant clairement sur moi pour ne pas bouger, ne pas me débarrasser de son contact avant de soupirer « T’es chiant. » Non mais il fallait quand même lui dire au cas où ça l’intéressait de savoir ce que je pensais de lui. « Le réveil couchons ensemble était plus intéressant. » C’est surtout que je ne voyais pas l’intérêt, j’avais une cicatrice, à la bonne heure… comme tous les loups-garous. Merde est ce que moi je passais mon temps à essayer de regarder où j’avais mordu Jack ? Bah non puisque moi je m'en souvenais très bien, que je risquais pas d'oublier... Il y a que lui pour oublier ce genre de choses et venir enquiquiner la personne une décennie plus tard. Lui montrer, c’était replonger dans mon passé, notre passé. Est-ce que j’avais envie de voir autre chose dans son regard que l’intérêt physique que nous nous portions mutuellement que physique hein bien sûr pas spécialement mais bon je notais aussi qu’il aurait pu utiliser la manière forte pour arriver à ses fins, il ne l’avait pas fait, attendant l’aval. Je poussais sa main, le regardant dans les yeux avant de pousser les draps du bout des pieds pour dégager mon ventre de la protection qu’il avait précédemment. De la même manière qu’il avait sûrement analysé mes réactions tout à l’heure, je guettais les siennes, pas franchement convaincue que l'idée soit géniale.
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Dim 3 Oct - 15:37

Maxime & Kesabel
⚜ J'étais une ombre sans soleil  ⚜

Depuis quelques semaines à présent, une certaine confiance s’était instaurée entre vous. Au-delà de ce lien indéfectible dont tu ne comprenais pas le sens, vous aviez réussi à franchir quelques étapes. Tu avais tant ironisé sur le fait de ne pas dormir en toute sérénité à côté d’elle… Pourtant c’est ce que vous faisiez de plus en plus régulièrement. Tu savais maintenant que si elle avait eu l’occasion de te tuer durant ton sommeil, elle avait laissé passer sa chance. Tu avais encore du mal à réaliser comment elle pouvait parvenir à te pardonner malgré toute la folie de la situation. Étrangement cela avait remis beaucoup de choses en perspective dans ta vie. Tu ne pouvais pas racheter tous tes actes grâce à une ou deux bonnes actions, mais tu prenais le temps de réfléchir avant d’agir selon certaines situations. Comme ta rencontre avec cette jeune femme, Erin, que tu aurais certainement envoyé promener il y a peu encore. Pourtant, tu avais écouté son histoire et même si le loup qui l’avait attaqué posait également des problèmes à ta meute, ce n’était pas ta première motivation dans cette histoire. D’ailleurs, ce fou furieux n’était pas simple à appréhender… Mais tu préférais te concentrer sur cette tâche même si tu y avais déjà laissé des plumes. En plus, les crocs de cet enfoiré marquaient ton avant-bras de fraîches cicatrices. Tu en avais un paquet, ce n’était pas quelque chose qui te travaillait ou qui te rebutait. Celle à ton épaule gauche était celle qui t’avait transformé. On devinait facilement la mâchoire de ton oncle. Tu étais la dernière personne qui l’eut mordu. Enfin, il y en avait bien une qui te travaillait, mais elle n’était pas sur ta carcasse, mais sur le corps alanguie à tes côtés.

D’ailleurs, c’est sans gêne que tu t’installais sur elle, sachant pertinemment qu’elle allait bougonner. D’une part, car tu la réveillais, d’une seconde parce que tu étais dessus et que madame semblait en avoir assez de ton léger côté dominateur. Un sourire se dessina au coin de mes lèvres alors qu’elle disait qu’elle dormait. « C’est la meilleure des façons pour se réveiller justement. » C’était aussi la meilleure pour s’endormir, mais aussi pour poursuivre la journée ou encore mieux profiter d’un repas. Toutes les excuses pouvaient être bonnes dans ces cas là. Tu ne pouvais pas le nier, il y avait un magnétisme entre vous. Tu avais envie d’elle en permanence… Elle te rendait dingue et pas que lorsqu’elle te tenait tête. Le plus compliqué dans tout ça c’est que tu avais conscience que tout cela te dépassait. Tu agissais comme un ado retardé avec elle. Vous n’étiez pas en couple, mais vous n’alliez plus voir ailleurs depuis des mois. Tu avais même cessé toutes relations sexuelles avec Lex. Cela vous passerait. C’était ce que tu pensais. C’était ce qu’elle avait également en tête. Rien de plus.

Nos iris se fixèrent, s’accrochèrent, la pièce venant s’emplir d’un silence éloquent. Tu savais qu’elle y était farouchement opposée, mais tu ne pouvais t’expliquer pourquoi tu avais tant besoin de la voir. Tu ricanes à sa remarque. « Faut te décider, je croyais que tu dormais… » Lorsqu’elle poussa ta main, tu te dis qu’elle allait te rejeter. Pourtant, dans un mouvement de pied que seule Maxime pouvait réaliser avec sa grâce naturelle ahem, tu sentis le drap glisser entre vous. Tes prunelles restèrent un instant dans les siennes quelques secondes avant de te redresser. Ton regard descendit lentement sur les stigmates qui marquaient sa peau par ta faute. Combien de temps la fixais-tu ainsi ? Tu réalisais que tu avais cessé de respirer. Que tu avais tenté de te remémorer cette nuit-là. Ta première transformation. Douloureuse et totalement fougueuse, enragée… Tu devais faire tes preuves. Montrer que tu étais un vrai loup digne de ce nom. Tu étais tellement galvanisé par l’idée d’avoir tué ton oncle que tout te semblait possible et rien n’importait, pas même la vie de ces gamins. Tu te souvenais d’elle. De cette enfant a qui tu avais dit qu’elle devait prendre ça pour une bénédiction en la laissant choir au milieu de tous les cadavres qui jonchaient le sol. « J’étais tellement rongé par la perte de Lua à cette époque que je faisais n’importe quoi. » Ce n’était pas une excuse, tu le savais. Je suis désolé. Tu aurais voulu le lui dire, mais cela ne venait pas. Tu restais trop fier pour cela même si tes réactions te trahissaient certainement. Ta respiration. Ton palpitant. Tu déposais un baiser sur ses lèvres avant de te hisser hors du lit. La pleine lune n’allait plus tarder et tu avais quelque chose à lui donner. Lexis et Rory bossaient dessus depuis des années et ils étaient enfin parvenus à améliorer la potion du Tue-Loup. « Je dois te montrer un truc. » Tu te rendais vers la salle de bain, enfilant un boxer au passage et revenais avec une potion. Tu lui tendais pour qu’elle puisse l’observer alors que tu t’installais à côté d’elle sur le lit. « C’est un Tue-Loup retravaillé. J’aurais aimé plus, mais ça fait déjà des années que Lexis et Rory bossent dessus. Pour le moment, c’est ce qu’ils ont réussi à faire de mieux. » Des années que tu disparaissais lors de certaines pleines lunes pour aller finir dans une cage pour tester leurs concoctions. Autant le dire, ça n’avait pas toujours été agréable. « Il n’y a plus de douleurs à la transformation et l’équilibre avec le loup est parfait. Tu restes le maitre en gardant son instinct. » Tu l’avais testé plusieurs fois avant d’être certain de pouvoir la transmettre et vous étiez à présent sûrs de sa stabilité. « Je vais bientôt la donner à la meute, mais j’avais envie de t’en parler avant. » Pourquoi ? Il y avait pleins de possibilités et aucune que tu ne pourrais assumer à haute voix.
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Dim 24 Oct - 22:04
J'étais une ombre sans soleil
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La meilleure des façons pour se réveiller ? Je cherchais quelque chose à répliquer, une espèce de phrase visant uniquement à le contredire, pour le simple plaisir d’avoir le dernier mot mais bon, c’était compliqué puisqu’en réalité j’étais d’accord avec lui. Merde, ce genre de choses arrivait ? Pas possible, c’est que je devais avoir l’esprit trop embrumé pour avoir de la répartie. Voilà, c’est la fatigue. Déjà qu’être réveillée pour coucher, ça ne m’éclatait pas. Bon d’accord, c’est totalement faux, en réalité ça me plaisait bien cette idée mais je n’allais pas le dire à voix haute, il allait pas se sentir le gros loup. La raison pour laquelle il m’avait réveillé n’avait rien à voir. Mais qui fait ça si ce n’est lui ? En plus, il était quand même gonflé, c’est lui qui m’épuisait, tant au niveau mental que physique et derrière il me réveillait pour regarder mon corps. Si encore il avait accompagné ce regard scrutateur de paroles sympas du genre je contemple ta beauté pas exotique celle là ça aurait été cool mais rien du tout. Lui il voulait voir une cicatrice, je peux changer de plan cul ? Celui là il a des lacunes.

En plus, je sais pas si c’était mon esprit qui avait du mal ou si c’était que Kesabel avait trop de réparti mais là encore il rétorquait et je n’avais rien à redire. Mais il allait se taire à avoir raison tout le temps comme ça ? C’est insupportable. Ne surtout pas dire j’ai changé d’avis parce que tu m’attires espèce de crétin sinon il allait plus se sentir. A la place je me la jouais mademoiselle gracieuse… ouai une larve gracieuse, un asticot qui se tortille tout ça tout ça… Ecoutez dans les films et les séries les filles elles ont l’air cool quand elles font ça, moi je galère où est le problème, je viens de me réveiller. Si nous nous regardions quelques instants, son regard dévia finalement vers mon ventre après que Kesabel se soit redressé. Le silence nous envahissait et mon rythme cardiaque accélérait de secondes en secondes comme s’il voulait compenser le fait que Kesabel cesse de respirer. Oui, j’étais tendu, sans savoir pourquoi au juste, c’était incontrôlable, la peur qu’il m’attaque, stupide totalement stupide. La peur qu’il me regarde différemment, tout aussi stupide.

Je l’écoutais parler de Lua, ne comprenant qu’à moitié ce qu’il voulait dire. Oui, je savais plus ou moins ce qu’il avait pu ressentir, moi aussi j’avais très mal vécu la perte de Georges ou de mes camarades, la perte de mon innocence aussi, au passage. Ça n’était pas pour autant que je m’étais vengé sur des personnes qui n’avaient rien fait, qui n’étaient pas dans l’histoire, briser des vies parce qu’on avait brisé la sienne ça n’était pas la solution. Je redressais la tête, hésitant à lui dire c’est vrai que ça a bien changé depuis le temps, un modèle de self contrôle, du jamais vu. Merveilleux la tentative d’intimidation de Sol, c’était pas du tout faire n’importe quoi. Ouai, j’allais me taire, sinon ça n’allait pas lui plaire et vu que j’étais nue chez lui, le mieux c’était de faire profil bas. Je fus récompensée de ma non prise de paroles par un baiser, j’essayais d’ailleurs de l’approfondir mais il n’avait pas l’air des plus intéressés tout d’un coup. Il s’écarta même de moi avant de se lever.

Je le regardais sans comprendre ce qu’il se passait, il me rejetait ? Attendez, attendez, c’est lui qui avait voulu voir, je n’avais rien demandé moi. Pourquoi tout d’un coup, je n’étais plus assez intéressante ? « Kesabel ? » Me montrer un truc ? Je me redressais sur son lit, c’était la pire phrase au monde ça, si c’était pour me montrer où était la porte, oh ça va je gérais, pas besoin d’aide. Je clignais des yeux lorsqu’il revint, mon regard s’arrêtant sur son boxer, wouah, le message était clair au moins. Mais parce que j’étais quelqu’un de curieux poli, j’attrapais la potion qu’il me tendait. J’étais sensé savoir ce que c’était ? En plus elle avait le bouchon, donc aucune odeur ne s’en dégageait, sinon c’était pas drôle. Certainement qu’Hestia, elle aurait su direct ce que c’était là ou moi j’attendais que la solution tombe du ciel. Une potion pour effacer les cicatrices, je ne voyais que ça et très franchement, je trouverais ça gonflé, de quoi il se mêlerait. J’étais totalement à côté de la plaque, oui en même temps c’est pas ma faute si les plaques sont toutes petites de la mauvaise foi, ou ça ? Une potion tue-loup retravaillé ? Ah ça y est, je venais de pâlir je crois. Oh bordel, ça me rappelait quelque chose ça. Heureusement, qu’aujourd’hui je ne parlais pas sans réfléchir, comme quoi être dans le coltard, ça peut être utile puisque ça ne me concernait pas du tout, enfin si ça concernait les loup-garou donc ça me concernait mais pas personnellement. Des années qu’ils bossaient dessus et ça c’était ce qu’ils avaient de mieux, oh ça sentait le truc pas abouti donc j’en profitais pour tacler ma grande pote Watson« Purée, elle arrive à faire des trucs qui fonctionnent des fois, je suis étonnée, à part nous foutre dans la merde, elle arrivait pas à grand-chose ta pote. » c’est cadeau Lexis, c’est pour toutes les fois où tu critiques Max quand tu es avec Kesa

Pourtant, je devais avouer qu’ils avaient géré une potion qui ne déclenchait pas de douleurs lorsque l’on se transformait. Par contre, qu’est ce qu’il entendait par équilibre parfait. Pour moi l’équilibre c’était d’être la seule au commande et que le loup n’ait aucun impact sur aucune de mes décisions – le tue-loup normal quoi. Sauf que Kesabel n’avait pas exactement la même vision des choses, d’ailleurs il parlait de garder son instinct. Je hochai la tête sans savoir quoi faire d’autres, il allait la donner à la meute. C’était déjà une avancée phénoménale, vu les discussions houleuses que nous avions pu avoir à ce sujet. Je relevais les yeux vers lui lorsqu’il prononça le reste de sa phrase. Il voulait m’en parler à moi avant, pourquoi ? « Parce que tu as peur que si tu ne m’en parles pas avant, je refuse de l’ingurgité et que je sape encore ta merveilleuse autorité devant tout le monde ? » Je lui adressai un sourire, signe que je me payais sa tête et reprenais un peu plus sérieuse « ça veut dire que si on prend cette potion, il n’y aucun risque pour que l’on soit dangereux pour les humains ou si un humain passe proche de nous, l’instinct prendra le dessus et on le traquera toujours ? » Je fronçais les sourcils avant de le regarder « Tu leur fais confiance, tu es sûr que ça marche ? » Non parce que moi l’avant dernière fois que j’avais pris du tue-loup trafiqué, étant donné que j’avais pas écouté le mode d’emploi, oui non mais aussi les instructions c’est chiant, j’avais manqué de tuer Kayla donc je préférais poser les questions, histoire de ne pas mettre en danger une seconde fois ma meilleure amie, ou n’importe qui d’autres d’ailleurs.

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Mar 2 Nov - 16:38

Maxime & Kesabel
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Maxime ne semblait pas très bien réveillée en ce début de matinée. C’était assez flagrant, car elle ne prononçait pas un seul mot. Et pour que la jeune femme ne réplique rien à tes remarques c’était soit parce qu’elle était en train de manger ou soit de boire. Sinon, elle avait toujours eu une capacité ahurissante pour te rétorquer sa façon de penser, qu’importe le sujet. Parfois tu te disais même qu’elle faisait exprès d’avoir un avis contraire au tien. Simplement par principe. Pourtant tu voyais bien dans son regard qu’elle semblait cogiter. Finalement peut-être que l’idée du sexe au réveil ça l’avait rendue muette d’envie… Sauf que toi, t’avais un autre sujet en tête et à ses yeux, tu savais que c’était n’importe quoi. Tordu et malsain. Tu l’entendais déjà t’envoyer promener. Au lieu de ça, elle obtempère, retirant du bout du pied le tissu qui recouvrait encore ses courbes. Ton regard s’accroche un instant dans le sien, glisse sur son corps dénudé jusqu’à la fameuse cicatrice laissée par tes soins. Chaque loup-garou se retrouve avec ces stigmates. Cela reste à vie comme un rappel, un souvenir de notre condition de lupin. Tu portes la mâchoire acérée de ton oncle sur ton épaule droite. Ce connard t’avait griffé au visage plus jeune te laissant également une marque sur la joue. Si tu étais fier d’évoluer avec ce don de la nature, tu exécrais ce rappel vivace à ce type. Il avait fait basculer ta vie de bien des façons et la plus tragique fut la mort de Lua.

Tes orbes ambrés s’accrochèrent plusieurs secondes à sa peau ourlée. Ta marque pour toujours encrée dans ta chair. Un pied de nez malsain et odieux quand on y pensait à présent que tu te sentais lié à elle plus que jamais sans parvenir à la contrôler. Le destin avait-il prévu quelque chose pour vous ? Tu te disais surtout qu’il se foutait clairement de ta gueule. Glissant au creux de tes draps ta culpabilité en chair et en os, elle qui était parvenue à te pardonner. Pourtant si ton souffle se coince dans ta gorge, son palpitant s’embrase. Tu détournes un instant le regard ne sachant t'expliquer ce que cela veut dire. Tu ne ressens pas les émotions des gens à proprement parler, mais la peur dégage une légère odeur que tes sens distinguent. Un coeur qui s’affole peut se traduire de bien des façons. Et si tu ne doutes pas de ton charme, tu comprends très bien ce qui peut la faire réagir ainsi même si aucun mot ne franchit ses lippes.

Tu te levais du lit, lui disant que tu avais quelque chose à lui montrer. Tu avais besoin de t’éloigner un peu. Entre ce que tu avais vu et ses réactions, c’était assez troublant. Alors qu’elle t’appelle, tu ne réponds pas. De toute façon, tu n’en as pas pour long à trouver ce que tu cherches. Quand tu revenais, tu la trouves redressée dans le lit, ses prunelles sombres venant courir sur ta carcasse. Un sourire satisfait se dessina sur tes lèvres. « Réveillée finalement… » Même si pour une fois ce n’était pas ce que tu avais en tête, tu n’aurais aucun problème à remettre le couvert une fois votre discussion terminée. Tu grimpais dans le lit pour la retrouver pour lui tendre la bouteille. A sa remarque sur Lex, ton regard s’assombrit légèrement. « Je t’ai déjà demandé de ne pas parler d’Alexis comme ça, Maxime… » Tu pouvais tolérer pas mal de choses venant de Maxime, mais qu’elle s’en prenne à ta meilleure amie, ça ne passait pas. De même quand Lexis se mettait à te piquer sur Maxime. Tu ne savais pas pourquoi ces deux-là ne pouvaient pas se voir, mais t’avais pas envie de te retrouver au milieu d’une guérilla féminine. Tu lâchais un profond soupir blasé alors qu’elle reprenait la parole. Qu’est-ce que tu espérais dans le fond ? Vos regards se percutent tandis qu’un sourire étire sa bouche. « Je souhaitais ton avis, mais c’est peut-être trop demander à une gamine ? » Un sourire narquois se dessina sur tes lippes alors que tu l’observais amusé. Si elle voulait jouer… Tu reprenais plus sérieusement suite à sa question. « Tu gardes le contrôle en permanence, mais le loup garde ses instincts. Il n’est pas étouffé comme avec la potion classique. Ce qui fait que si tu es en danger, ses sens seront toujours là pour réagir plus vite que s’il dormait avec le tue-loup. » Elle te demande ensuite si tu leur fais confiance, si tu es sûr que cela fonctionne. Tu lâches un petit rire. « Je leur fais confiance, mais j’ai surtout été le cobaye de toutes les versions précédentes. » Et autant le dire, finir enfermé dans une cage à subir les aléas de leurs tentatives infructueuses jusqu’à celle-ci n’avait pas été une partie de plaisir. « Je voulais qu’on puisse contrôler nos transformations quand on le souhaitait, mais ça semble encore complexe à réaliser. » Tu tournes le regard vers la jeune femme dont les épaules dénudées dépassent du drap qui l’entoure. Autant le dire, le loup en toi, lui ne dort pas et ne comprends pas ce que tu fous à parler alors qu’elle se trouve nue dans ton lit.
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Maxime Whitefield
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Dim 19 Déc - 10:42
J'étais une ombre sans soleil
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Otez moi d’un petit doute, il ne se croyait pas drôle quand même avec son réveillée finalement ? Oh bah figure toi qu’un gars a décidé de me faire des caresses pour me réveiller, me dire qu’il avait envie de me sauter, oui oui par l’intermédiaire du loup qui m’avait pourri la vie, soit dit en passant, puis alors que j’étais à deux doigts de céder à ses assauts amoureux, il s’était mis en tête de regarder mon corps oh et pas du tout pour le mater, ça non pourquoi me mater quand il pouvait se contenter de regarder une cicatrice pourrie ? Oh et pour vraiment achever de me réveiller, il s’était tiré et il se permettait de commenter le fait que j’étais réveillée. Tout ça, j’aurais pu le dire mais pour le moment, j’étais juste perdue par le fait qu’il se soit habillé et par le désintérêt soudain de ma personne. Alors oui, bien sûr, j’allais m’en remettre, ça n’était pas l’amour de ma vie, c’était juste physique… ouai non pas que physique je sais. Mais ça n’était pas agréable pour autant.

Loin de suivre le cheminement de mes pensées, Kesabel me rejoignit sur le livre pour me filer une potion et me parler de sa super meilleure copine de la mort qui tue, qu’il ne fallait pas critiquer parce que ça ne me plaisait pas à môssieur Astérix Kesabel. J’allais faire comme si je n’avais rien entendu à ce sujet, en plus il n’y avait aucune raison d’être sur la défensive comme ça, elle avait l’air doué elle arrivait à mettre un petit liquide coloré dans une fiole, démentiel cette fille. Purée qu’est ce que j’avais de la chance de l’avoir rencontré, je n’en revenais pas.

Le fait que je l’enquiquine à cause de son ego, surdimensionné le fit soupirer, comme s’il ne s’y attendait pas. Mais quel vieux chnoc, c’est trop demander à une gamine. Je le regardais blaser à mon tour par ses propos. « Ah mais t’en fais pas, mon avis de gamine tu l’as toujours et comme la vérité vient toujours de la bouche des enfants, tu devrais toujours prendre en compte mes remarques oh combien intéressantes. » Quelque part, le fait d’avoir ce genre d’échange me rassurait un peu, il semblerait que rien n’ait changé entre nous malgré le fait qu’il ait vérifié que j’avais toujours sur la peau les vestiges de notre toute première rencontre.

La potion faisait naître des questions en moi. Le tue-loup, je connaissais, si le goût était franchement pas terrible, son utilité me paraissait indispensable pour garder un semblant de normalité dans ma vie – même si tout était toujours relatif. Kesabel n’était pas un fervent admirateur de cette potion, je le savais que trop bien. Il n’avait pas forcément apprécié de devoir accéder à la demande du conseil sorcier et fournir du tue-loup à sa meute l’été dernier. Sans doute que si je n’avais pas été contrôle cette nuit-là, je ne me serais pas acharnée sur cette fille et je n’aurais pas pris une balle. Pour le coup de la balle, écoutez ce sont les aléas des batailles, il ne fallait pas s’attendre à en sortir indemne. Là où j’étais embêtée, vraiment embêtée c’est de ne pas avoir réussi à buter la fille du Blood Circle avant d’être mis sur la touche. Impossible qu’elle soit morte mais qu’elle ne se fasse pas d’illusions, je finirais par lui retomber dessus un jour où l’autre et je la descendrais. Hum encore que, pas sûr, si ça se passait comme avec Kesabel et bah… on pouvait se poser des questions quant à ma capacité à me venger.  Pour en venir à mon gros loup, pour quelqu’un qui n’aimait pas trop le tue-loup, il semblerait que la version améliorée l’emballe un peu plus mais ça me faisait poser des questions. Qui était vraiment maître à bord, comment ça se passait pour les moldus ou même les sorciers d’ailleurs, imprudents ? La façon dont il me le présentait était clairement alléchante, si le loup réagissait uniquement lorsqu’il y avait un danger et bien voilà qui était intéressant « Et pour la meute en elle-même ? Il n’y aura plus d’intégration comme avant ? Plus de risque qu’une personne chassée finisse massacrée par son formateur ? » Comme le seul disciple qu’il avait eu, comme sa sœur ? Etait ce suite à ces deux pertes que Kesabel s’était mis cette idée en tête ? Et comment savoir si cela fonctionnait, c’est bien beau de vouloir cela mais si c’était pour mettre en danger tout le monde, je n’étais pas spécialement partante.

Mon inquiétude le faisait rire, oui non mais après l’humour de Kesabel était particulier, pas ma faute si je ne le comprenais pas. Je clignais des yeux tandis qu’il m’apprenait qu’il avait été cobaye, l’agacement me gagna, sûrement dû à une microscopique – oui bien sûr – inquiétude qui venait de me gagner. « Tu n’aurais pas pu me le dire ?! Et si ça avait merdé, que tu étais mort ou que sais je ? » Si bien sûr que si c’est la mort le pire. Un cobaye, comment cela pouvait-il être possible qu’il se laisse enfermer sans broncher. Décidément, il y avait plein de choses sur Kesabel que j’ignorais et j’étais impressionnée.
Je secouais la tête négativement à sa phrase suivante « Je ne suis pas certaine que ça soit une bonne idée. Je vais parler pour moi mais je ne suis pas la fille la plus calme et posée, actuellement si je m’énerve, à la rigueur je peux taper la personne, peu de risque que je la massacre. » je l’espérais en tout cas. « Imagine que sous l’impulsivité je me transforme et que je tue la personne, ça n’est pas une bonne chose. C’est la même chose pour toi, quand Lua est morte, la douleur de sa perte t’a déjà fait faire des choses pas folichones, imagine si tu avais eu le loisir de te transformer les dégâts que tu aurais causé. » Après c’est sûr qu’elle était morte, elle avait pas non plus cinquante millions de choses à faire mais bon est ce que veiller sur le cul de son frère était un passe temps passionnant, j’en doutais. « Elle aurait un taff de folie chez les morts si elle devait essayer d’apaiser les vivants pour qu’ils évitent de te massacrer, pas sûr qu’elle soit très emballée par le plan. » Ouai après, si elle leur faisait des énigmes comme celle qu’elle m’avait fait, il y avait peu de chance que les gens comprennent, non parce que le coup du croissant de lune, il restait un peu en travers de la gorge hein.

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Lun 20 Déc - 3:29

Maxime & Kesabel
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Loin d’imaginer ce qui était en train de se tarauder dans l’esprit de Maxime alors que tu avais quitté le lit et que tu avais enfilé ton boxer, tu revenais dans la chambre avec ce que tu souhaitais lui expliquer. C’était à tes yeux quelque chose d’important. Pourquoi lui montrer à elle ? En premier ? Honnêtement, n’importe qui aurait répondu comme Lexis à l’époque, mais tu chassais d’un revers de la main cette explication tirée par les cheveux. Non, tu voulais lui dévoiler à elle car tu l’avais blessée. Elle avait subi ta colère alors qu’elle n’y avait été pour rien. Tu savais qu’elle n’était pas totalement satisfaite de sa condition de lupine. Si toi tu te complaisais avec ton loup, te sentais en parfaite harmonie avec lui et que tu étais fier d’être un loup-garou, ce n’était pas son cas. Tu l’avais laissée pour morte. Tu te devais de te racheter…

À peine tu étais assis à ses côtés que vous vous chamailliez déjà. Elle se payait ta tête quant à son insubordination notoire et tu ne te gênais pas  pour lui retourner une pique. La traiter de gamine, c’était facile. Tu savais que ça la rendait dingue. Elle me lança un regard aussi blasé que le mien, mais tu ne pus te retenir de ricaner alors qu’elle rétorquait. « On va plus baiser ensemble, j’ai pas envie d’être traité de pédophile. » Tu ne pouvais t’empêcher de lui répondre à ton tour. Clairement, ne plus t’envoyer en l’air avec Maxime n’était pas une option. Il y avait quelque chose de physique entre vous, une attirance brute sans fioritures désuètes, mais tu ressentais quelque chose de plus profond. Comme ton loup qui s’éveillait en sa présence. Et ce n’était pas une métaphore pour parler de ta queue… Tu finis par réellement discuter de la potion et tu la sens réfléchir à tes côtés alors qu’elle tient la fiole entre ses doigts. Ton regard s’assombrit à sa question. « Ca ne changera pas le rituel. Mais le loup en charge de la surveillance aura ce tue-loup et sera plus efficace pour intervenir si besoin. » Là-dessus, tu serais intransigeant. Cela avait toujours fonctionné ainsi et cela perdurait. Ceux qui ne voulaient pas en être se tiraient de la meute. Ceux qui acceptaient le deal le faisaient en connaissance de cause. De plus depuis que tu avais pris les commandes, tu avais ajouté cette sécurité avec un second loup-garou qui surveillait les nuits de pleine lune.

Tandis qu’elle te demandait comment être sûr de l’efficacité de la potion, tu lui expliquais que tu avais subi plus d’une fois les tests des deux laborantins en herbe. A sa réponse, tu repris ton sérieux alors que tu comprenais qu’elle s’inquiétait de ce qui aurait pu arriver. « J’étais avec une médicomage douée et le meilleur potioniste du pays. Je ne risquais rien. » Dans les faits oui. Dans la réalité, putain que tu en avais chié. Les effets des diverses tentatives t’avaient rendu malade plus d’une fois, mais c’était un jeu dangereux que tu avais été prêt à commencer pour parvenir à créer cette potion. Tu ajoutais, narquois. « Puis t’inquiète pas, même crever, je reviendrais te trouver. » Ouais, valait mieux en rire. Bien que dans le fond, tu étais presque sérieux. Tu étais capable de beaucoup de choses pour elle. Même défier la mort.

Tu écoutais ce qu’elle te disait quant à la suite de tes propos. Tu restais silencieux, sans broncher, même lorsqu’elle mentionna ce que tu avais fait après à la mort de Lua. Tu comprenais ce qu’elle voulait dire, mais était-ce suffisant pour te convaincre d’arrêter ? « Je vois plus ça comme une libération de la malédiction. Si tu ne souhaite plus jamais te transformer, tu le pourrais. Peut-être que Rory et Lexis sauront déjouer ces métamorphoses sous le coup de l’émotion. », Mais avant qu’ils parviennent à cela, il se passerait des années. Ce n’était pas une tâche simple et si tu devais subir les réalisations ratées au milieu durant tout ce temps, tu allais peut-être mourir comme le mentionnait Maxime quelques minutes plus tôt. Tu laissais malgré tout échapper un petit nostalgique à ses paroles. Tu imaginais parfaitement Lua agir ainsi. La seule chose à laquelle tu t’accrochais, c’est qu’elle n’était pas devenue un fantôme. Elle n’avait donc aucun regret au sujet de cette courte vie… « Ca serait bien son genre ça, effectivement. » soufflais-tu finalement te perdant dans tes souvenirs de gamins quand Lua te défendait à Poudlard ou encore prenait quelques coups à ta place quand ta mère et ton père perdaient patience. Elle avait toujours été la douceur incarnée. Presque une figure maternelle à tes yeux alors qu’à peine trois ans vous séparaient. Tu observais le tatouage qui marquait ta peau sur ton avant-bras. Un trois en chiffre romain. Tu n’avais jamais réussi à faire ton deuil. Tous les ans à son anniversaire, tu te mettais une murge et sombrais dans tes délires les plus fous.
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Mer 22 Déc - 18:58
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Mais quelle hypocrisie, monsieur ne voulait pas être traité de pédophile et il allait me faire croire qu’il était capable d’arrêter. Devinez qui n’y croyait pas une seconde ? Moi. En plus ça le faisait marrer, genre monsieur était content de sa répartie « Tu sais que ça ne marche pas comme ça, tes méfaits ne s’effaceront pas parce qu’on s’arrête » Ce serait trop beau sinon. Je venais à peine de commencer à ranger – balancer serait plus exact – quelques affaires chez lui, ça n’était pas pour devoir tout ramener chez Sol – quoi j’aimais bien passé du temps chez elle -  « Par contre c’est un moyen de pression génial. Si tu fais pas tout ce que je dis, je te dénonce aux autorités. » J’aurais peut être eu l’air plus crédible si je n’avais pas un immense sourire moqueur au visage et que j’avais été plus habillé ou encore que je montrais un quelconque signe de peur.

Si nous commencions par nous enquiquiner mutuellement, l’ambiance changea du tout au tout avec  cette potion dont il m’expliquait l’utilité. Forcément, je me renseignais, j’essayais de savoir quel impact ça aurait sur le futur mais il faut croire que mes questions déplaisaient à Kesabel puisqu’il avait un regard bien plus sombre, je soufflais, signe que son attitude n’était vraiment pas des plus sympathiques « Ça va Kesabel, si tu voulais pas que je pose de questions, fallait me le dire. » Pour ce que ça aurait changé, j’aurais posé quand même les questions que je voulais. Néanmoins, on gagnait un peu en sécurité, même si la façon de faire me déplaisait toujours autant mais ça je crois qu’il le savait très bien et ça ne m’avait pas non plus empêché de transformer quelqu’un.

Je le fusillais du regard lorsqu’il me parlait d’une médicomage douée et du meilleur potioniste du pays, ça me faisait une belle jambe tien que les deux soient doués ! Je grognais mécontente qu’il prenne cela avec tellement de détachement « Ah parce qu’ils savent comment ressusciter les morts peut être ? » Et puis connaissant Kesabel, qu’il complimente quelqu’un comme il le faisait pour le potionniste, je ne trouvais pas ça rassurant du tout, il y avait dragonneau sous caverne. Je le regardais de travers lorsqu’il faisait de l’humour sur sa propre mort, dire qu’il y a un an sa mort aurait été un soulagement, maintenant ça m’embêtait au plus haut point. Beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts. « Fais attention, ça ressemble presque à un engagement, je serais déçue si tu ne venais pas. »

Le problème avec Kesabel, c’est qu’il écoutait ce qu’il avait envie d’entendre et je ne parvenais pas à lui faire voir les choses sous un autre angle. Par contre, j’apprenais le nom du potionniste talentueux – même si personnellement je restais convaincue qu’Hestia était meilleure mais j’allais éviter de la ramener surtout que justifier pourquoi me mettrait et la mettrait dans la mouise. Je ne rétorquais rien, ce n’était pas la peine, il ne voulait pas m’écouter. En plus, là où c’était embêtant c’est que j’étais un loup-garou, par conséquent, les soirs de pleine lune je ne pourrais même pas être là pour veiller au grain puisque j’étais moi-même un loup… à moins de prendre une potion normale ou celle fabriquée par les deux loulous. Et même si je pouvais intervenir parce qu’il allait mal, alors quoi, je zigouillais Watson et Rory, oh brillante idée, je me retrouverais avec un Kesabel sur le dos avec des rêves de vengeance. Je ne pouvais donc pas agir et cette idée me rendait dingue.

Puisque nous évoquions, que j’évoquais en tout cas, Lua tout en expliquant que s’il avait eu le loisir de se transformer à volonté, sous le coup de la colère, sa sœur aurait eu du taff, beaucoup de taff chez les morts, Kesabel utilisait le conditionnel pour parler de ce cas de figure. Je secouai la tête  de droite à gauche « Pas ce serait, c’est son genre. J’ai une amie qui parle aux morts et tu n’es pas sans savoir, que des morts j’en connais un paquet. » Forcément, les trois quarts étaient de son fait « Je voulais contacter quelqu’un qui m’est cher et ta sœur a décidé de jouer les troubles fêtes. En plus elle était pas clair, au lieu de dire coucou c’est moi Lua je suis la sœur de Kesabel, elle a dit un truc j’ai mis trois plombes à le trouver… forcément vu que tu m’avais jamais dit que t’avais une sœur et que j’ai dû enquêter. » que Soledad qui avait plein de clés en main, avait elle aussi fait l’énigmatique… En fait les gens avaient décidé de ne pas m’aider voilà tout. Ils pensaient trop j’étais inspecteur gadget ou détective Conan roh la classe en vrai alors que pas du tout, j’étais nulle comme enquêtrice, moi j’étais une pisteuse « Elle tient à toi Kesabel et elle veille sur toi. » Est-ce que sans elle, je serais aller au bout, aucune idée mais en tout cas elle avait fait germer les graines du doutes dans mon esprit, de la même façon qu’elle avait germer celle de la folie en Kesabel lorsqu’elle était morte. Je le regardais, ayant envie d’avoir enfin toute l’histoire, de sa bouche, savoir comment il avait vécu la chose, comment il les vivait maintenant. Je voulais le comprendre.

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Mer 22 Déc - 23:39

Maxime & Kesabel
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Elle retournait habilement l’argument de la pédophilie contre toi et cela t’arrachait un sourire. Tu déposas un baiser au creux de sa nuque, profitant de son odeur. « Le truc c’est que si je suis arrêté, je pourrais plus faire ça ou.. encore ça… » Ma langue frôla sa chair tandis qu’une de mes mains se glissa sous les draps pour effleurer son ventre. Fallait que tu stoppes les conneries, car tu allais te jeter dessus avant d’avoir pu entamer le sujet de conversation que tu voulais avoir avec elle. Ton loup s’agitait au niveau de tes entrailles quémandant davantage. Tu t’écartais malgré tout avec difficulté, retirant ta main qui glissait sur ses courbes. « Je sais pas si cette légende est vraie, mais putain, j’ai l’impression d’n’être jamais rassasié de toi. » murmures-tu d’une voix rauque, prenant sur toi pour te recentrer sur ce que tu tiens dans ton autre assassine. Tu finis par lui en parler, lui laissant la potion entre les mains.

Tu répondais à ses questions jusqu’à ce qu’elle demande pour le rituel d’apprentissage. A sa remarque, tu réalisais que tu t’étais fermé. Tu savais pertinemment ce qu’elle pensait des traditions de la meute. C’est presque instinctivement que tu t’étais préparé à batailler sur le sujet et que tu t’étais braqué. « J’ai répondu à ta question et aux autres d’ailleurs. » dis-tu afin d’esquiver la conversation, radoucissant ton timbre de voix. Tu n’avais pas envie que vous vous preniez la tête. Se chamailler, c’était encore divertissant, mais vous prendre la tête comme cela pouvait arriver bien souvent, ce n’était pas le moment. Tu n’en avais pas envie, tout simplement. Vous marchiez sur des oeufs. Depuis quelque temps, l’un comme l’autre, vous faisiez des efforts pour ne pas vous énerver, ne pas vous emporter. Comme en cet instant où elle avait tenté de faire comprendre que tu étais trop froid sans t’envoyer totalement chier. Toi-même avais donc baissé d’un ton. Ce n’était pas évident. Vous étiez deux caractères forts. C’était comme chercher à s’apprivoiser perpétuellement en voulant éviter de dégoupiller une grenade qui pourrait exploser bien trop rapidement. Laissant des séquelles sur son passage…

« Fais attention, ça ressemble presque à de l’inquiétude. » mimais-tu ses paroles avant de lui voler un baiser. De toute façon, tu n’allais pas lui mentir. Tu avais une forme d’attachement pour elle. Il était certain que tu ne la laisserais jamais tomber à présent. Même si vous aviez encore du mal à vous comprendre et à communiquer, tu pourrais tuer pour elle. Quand elle avait été touchée par cette balle de moldue, tu les aurais tous bouffés si tu t’étais écouté cette nuit-là. Mais elle t’en aurait voulu. Avec Maxime tu changeais. Tu l’aurais sûrement jamais admis. Tu n’en avais pas vraiment conscience d’ailleurs. Juste que tu tendais à t’améliorer pour elle. Pour lui trouver une vraie raison de t’avoir pardonné ? Pour qu’elle en soit fière ? Qu’elle te fasse confiance ? Peut-être un peu tout ça. Cependant, tu étais loin d’être parfait. Les vices continuaient de te ronger et tu ne serais jamais un homme rangé. Mais qu’elle s’inquiète pour toi alors que tu t’étais fait le cobaye de cette potion, ça éveillait quelque chose en toi. Tu ne saurais mettre vraiment le doigt dessus, mais ça te plaisait dans le fond. De compter pour elle au point qu’elle se fasse du souci…

Tu ne sais pas réellement pourquoi, Lua arriva dans la conversation. La disparition de ta soeur avait créé un vide dans ton être, qui avait tout aspiré sur son passage. Si tu l’avais vengé et que cela t’avait soulagé, cela ne l’avait pas ramené pour autant. Elle te manquait. Tu gardais l’image de son pauvre corps à peine reconnaissable sur la table où tu prendrais tous tes repas par la suite avec ta mère et ton père… Tu plissais le regard alors qu’elle te reprenait. Elle mentionna ensuite d’une amie qui parlait aux morts. Tu sentais le truc arriver et tu ne savais si tu avais de l’entendre. Tu te tendais sans réellement t’en rendre compte. Au point que tu ne répliquais même pas alors qu’elle sous-entendait clairement qu’elle connaissait un tas de morts par ta faute. Ta respiration c’était bloqué et ton myocarde s’emballait à mesure qu’elle parlait. Tu ne lui avais jamais dit que tu avais une soeur. Tu l’observas silencieux. C’était tellement évident pour toi que tu en avais une. Tout le monde était au courant pour toi. De ce drame qui avait clairement fait basculer ta vie du jour au lendemain. Ton regard plongea dans le sien alors qu’elle concluait en me disant qu’elle tenait à moi et veillait sur moi de là où elle était. Tu soufflais. Tu ne t’y attendais pas à celle-là. « Je t’ai jamais parlé de Lua ? » murmurais-tu. Tu passais une main dans tes cheveux. Tu te laisses tomber en arrière, dos sur le matelas. « Lua avait trois ans plus que moi. C’était mon opposé en tout. Elle était aussi solaire que je suis taciturne. Elle a plus joué un rôle de mère que d’aînée vu comment on était traités. Chaque pleine lune était un calvaire. Si on avait été mauvais, on se prenait un doloris. Nos parents ne nous aimaient pas. Nous étions couverts de bleus et de plaies en permanence entre les pleines lunes et leur punition. Mais au moins on était ensemble. » Tu touchais ton tatouage tout en parlant. « Un matin, à la fin d’une nuit de pleine lune, mon oncle a ramené son cadavre dans notre cuisine. Elle était méconnaissable. Et la réaction a été : elle n’était pas assez forte, on s’y attendait. Ma mère a toujours la table où elle a été jeté comme un chiffon. Les sillons de son sang sont encore visible. » Tu cherchais un instant le regard de Maxime. « Quand j’ai perdu ma soeur, j’ai perdu ma raison de résister au milieu de toute cette merde. J’étais seul avec ma peine, ma colère. Tout le monde l’avait oublié et je me suis raccroché à ça. La venger et prendre le contrôle de la meute. » Tu marquais une pause avant d’ajouter. « Pourquoi tu dis qu’elle veille sur moi ? Qu’est-ce qu’elle t’a fait comprendre ? »
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Jeu 23 Déc - 0:45
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Est-ce que j’ai déjà mentionné le fait que je haïssais ce type ? Purée j’avais la répartie idéale, j’étais le top du top, j’étais prête à démolir tous ses arguments – qui étaient pourris en plus – les uns après les autres et lui, cet espèce de vicieux de première, il trichait. Si carrément que c’était de la triche de m’embrasser dans la nuque maintenant, c’était pas du jeu, ça ne se faisait pas !  Et puis c’est quoi ce corps de merde qui réagissait d’amblée à ses caresses. Et le pire dans tout ça c’est que si je l’avais haïs de me toucher et de me rappeler que mes arguments je pouvais me les mettre où je voulais, que ça ne prenait pas, je le haïssais encore plus de s’écarter. Mais si je l’étranglais là maintenant tout de suite, je serais frustrée de ne pas avoir eu ce que je voulais. Par contre, mettre son attraction pour moi sur le dos d’une légende, alors là pas question « Non mais ça c’est normal, c’est parce que je suis super douée au lit. C’est pas une question de légende, je sais me rendre indispensable. »

Bon il faut croire que l’heure n’était pas forcément aux galipettes et si on aurait pu se dire wouah mais qu’il était prévenant Kesabel, il ne veut pas la réveiller brusquement. Ouai en fait c’est pas ça du tout, il avait juste envie de me confier sa dernière trouvaille. Ce qui était d’ailleurs ultra flatteur mais qui me faisait me poser des questions. Forcément, j’étais curieuse, bien sûr que je voulais en savoir plus et c’est fou mais le sujet rituel, c’était le genre de sujet qui passait rarement – la faute à un chef de meute un peu têtu – et il se débrouilla merveilleusement bien pour ne pas être très agréable dans sa façon de répondre, ce qui lui valut une remarque avant qu’il ne se reprenne un peu en faisant remarquer, à juste titre qu’il avait répondu à chacune de mes questions. Il faisait l’effort, j’allais donc faire l’effort de ne surtout pas rétorquer, chacun ses efforts.

Le fait qu’il soit un cobaye, ça ne m’enchantait pas, je n’allais pas mentir mais le fait que putain, je couche avec lui régulièrement et que je ne sois pas tenue informé de ce genre de choses, ça me rendait dingue. Il me rendait dingue et il trouvait le moyen de dire que même mort il reviendrait vers moi. Ah super, c’est pratique, j’avais hâte d’avoir un nouveau fantôme à ma collection, on allait bientôt finir par m’appeler Fantômette à ce rythme-là. Je le fusillais du regard tandis que de une il me volait mes mots, de deux il les modifiait et de trois, il avait raison. « Ouai c’est parce qu’il faudrait trouver un autre chef de meute, ça me fatigue d’avance de leur faire passer un casting, je suis inquiète pour l’avenir de ta meute gros si tu claques gros malin. » Mensonge ? Oh tout de suite, non je déformais la vérité. Bien sûr que j’étais inquiète, il le savait, je le savais, il n’était pas obligé de le faire remarquer à haute voix, je n’avais pas envie de le perdre, c’était une certitude.

Est-ce que je faisais bien, est ce que mentionner Lua était judicieux, j’en doutais. Je le voyais bien se raidir au fur et à mesure de mes mots, sa respiration se faire plus rare et le silence envelopper mes dernières paroles. Son regard me scruta quelques instants comme s’il mettait de l’ordre dans ses idées, me faisant regretter de ne pas pouvoir lire dans son esprit en cet instant, puis il souffla. Une manière d’évacuer son stress sûrement. De toutes les questions que j’aurais pu avoir, j’en avais préparé une belle dans ma tête de questions auxquelles je devrais répondre, celle là j’avoue, je ne m’y attendais pas. Il était sérieux là ? « Tu te souviens pas des discussions qu’on a ? Tu l’as mentionné après que j’ai été obligé de me renseigner un peu. D’ailleurs heureusement sinon j’aurais eu l’air maligne tiens. » Mais c’est vrai que lorsque le nom de Lua avait été cité, il avait fait comme si je connaissais toute l’histoire alors que non, je n’avais que des bribes, des infos récoltées au compte-goutte.

Kesabel se laissa retomber sur le matelas et en retour je m’installais en tailleurs, ayant bien compris que j’allais avoir le droit à l’histoire de Lua, celle de Kesabel aussi. Je le regardais complètement dépassée et ahurie par ce qu’il contait. Ses parents, leurs parents avaient de gros problèmes. Enfin peu importe l’âge qu’avait Kesabel et Lua moins de dix-sept ans si les rituels de la meute se terminaient grosso modo au même âge. On parlait donc d’enfants, d’enfants qui devaient lutter face à des loups-garous. Peu importe l’entraînement qu’on voulait leur donner, c’était des machines de guerres en face, des animaux sauvages qui n’avaient qu’une volonté, je le savais, je le vivais, tuer, tuer, tuer. Comment on pouvait trouver ses enfants mauvais ? Comment réellement, le fait qu’ils soient vivants après avoir fui des loups adultes n’était pas vu comme une victoire en soi ? C’était invraisemblable et pourtant, j’avais bien conscience qu’il n’affabulait pas, que ce qu’il racontait, il l’avait vécu et que Lua avait certainement aidé à rendre ce cauchemar moins réel.
Je dus prendre sur moi pour ne pas hoqueter lorsqu’il mentionna la mort de sa sœur. Pas assez forte, on s’y attendait. Mais qui dit ça ? Ses propos firent d’ailleurs écho à ceux que lui m’avait dit lorsque moi j’avais survécu. L’espace de quelques secondes, je frémis avant qu’il ne parle de la table encore présente. Je penchais la tête, pourquoi ne pas s’en être débarrassé, ne pas l’avoir brûlé. Est-ce que j’avais le droit de poser des questions, je n’en étais pas certaine. Dans le doute, je préférais garder le silence, surtout qu’il continuait. Le désir de vengeance, je connaissais aussi, sauf que moi je n’avais jamais été réellement seule et je m’étais raccrochée à autre chose pendant des années, le fait de savoir qu’un jour, je pourrais essayer de retrouver Georges. J’avais donc sombré à moitié de mon côté, voulant à la fois tuer Kesabel et à la fois essayer de retrouver Georges. Peut être que les choses auraient été bien différentes si je m’étais rattachée uniquement à l’envie de tuer Kesabel ou à l’inverse celle de retrouver Georges uniquement. Si mon esprit filait à toute allure, essayant certainement de me prouver à moi-même que Kesabel avait fait les mauvais choix parce que personne n’avait réussi à lui montrer que non, il n’était pas seul… bien que certaines personnes aient essayé hein. Lui bien loin de suivre mon cheminement de pensée me questionna. Je me laissais tomber à mon tour à ses côtés « Elle m’a dit qu’elle était un croissant de lune. » si c’était vraiment le truc le plus important, je vous jure ça m’avait traumatisé « et qu’en gros tu n’étais pas qu’un gros con. » Je lui adressais un sourire « que tu avais des circonstances atténuantes à ton caractère de cochons et que ce serait bien que je tente de voir au-delà de la première impression. Autant te dire que la première impression que tu m’as laissé était vraiment bof bof. »

Je laissais quelques secondes le silence nous envahir… Il fallait bien ça après ses révélations puis ma curiosité pointa le bout de son nez « Je peux te poser des questions, j’ai besoin de comprendre. » Une fois son accord obtenu, je me lançais « Pourquoi ta mère est encore en vie ? Pourquoi ne pas avoir fait brûler cette table ou ne pas l’avoir détruit, si c’est trop dur émotionnellement pour toi, je peux m’en charger. Tu vois encore ta mère ? Quand tu dis prendre le contrôle de la meute, tu as tué son ancien chef ? Pourquoi ne pas avoir fait table rase du passé et ne pas avoir changé fondamentalement la meute ? Pourquoi tes parents ont eu deux enfants à  trois ans d’intervalle s’ils ne vous aimaient pas ? » Non ça n’était pas dit mais oui, c’était pensé, je les trouvais complètement cons  comme parents. Oui j’avais posé beaucoup de questions, j’allais peut être lui laisser le temps de souffler. Quoi que, je me redressais pour venir lui grimper dessus et déposer un rapide baiser sur ses lèvres avant de lui murmurer « Tu n’es pas que taciturne Kesabel. Tu te vois plus négativement que tu ne l'es en réalité  »

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Tu éclatais franchement de rire alors qu’elle se proclamait douée au lit et que c’était pour cette raison que tu étais accroc. Tu la regardais avec amusement. Une forme de légèreté dans vos échanges rendait cet instant agréable. « Un point pour toi Whitefield. » S’il y avait bien un point où vous n’aviez rien à redire, c’était bien sur celui-là. Vous étiez sur la même longueur d’onde et aussi insatiable l’un que l’autre. Mais même si tu devais admettre que tu te serrais bien glissé entre ses cuisses, tu avais un sujet différent en tête. Elle te posait les questions qu’elle avait suite à tes explications. Tu répondais plus ou moins aimablement, mais vous parveniez à poursuivre la conversation. Tu grimaçais amusé néanmoins quand elle te dévoilait qu’elle était inquiète, car elle devrait trouver un autre chef de meute et que cela la fatiguait d’avance. C’est vrai que sans descendance, déjà la succession était foutue. Bon, cela ne garantissait en rien qu’il devienne le leader pour autant. Ce n’était pas une histoire de la royauté. Mais cela avait tendance à se transmettre. Comme mon oncle qui était l’alpha, puis mon père. Maintenant moi. « Il va falloir que tu me fasses un héritier alors, pour ne pas avoir à gérer tout ça femelle. » dis-tu sur une voix moqueuse. Tu étais loin de penser à avoir des gamins même pour ces conneries. Tu te foutais bien de ce qu’il adviendrait après toi. Il y aurait sûrement quelques personnes prometteuses pour prendre le relais.

La conversation glissa sur Lua sans que tu le réalises vraiment. Te souvenir de vos échanges ? Ouais bon. Tu restais un mec. Mais pour toi, ta relation avec Lua était une évidence. Ton histoire aussi. La majorité de la meute savait ce qui s’était passé la nuit de ta transformation. Comment tu avais procédé pour le tuer aux yeux de tous. Mais il est vrai que Maxime n’était pas là depuis toujours. Et les lupins qui composent la meute n’avaient pas forcément la langue bien pendue pour déterrer les vieux dossiers. Tu te laissais retomber sur le matelas, cherches à rassembler tes souvenirs et résumer en quelques secondes ton enfance. Avec, puis sans Lua. Tu ne te cachais pas derrière cette enfance pour te trouver des excuses quant à tes agissements. Certes, cela t’avait amené à prendre des décisions, pas forcément les bonnes d’après certain, tu en étais là grâce - à cause ? - de ce passif. Cependant tu l’assumais et ne cherchais pas à fuir tes responsabilités. D’ailleurs, il y avait beaucoup d’actes que tu ne regrettais pas. Oter la vie de ton oncle était tout en haut de la liste. Tu sentais bien à ses réactions qu’elle ne comprend pas comment des parents peuvent agir ainsi. Tu t’es toi-même longtemps posé la question. Tu tournais le regard  vers elle tandis qu’elle s’étendait à tes côtés. Tu tentas de saisir son histoire de croissant de lune sans succès. Tu restais néanmoins silencieux alors qu’elle expliquait plus clairement. Ton coeur se serra avant de pulser davantage dans ta poitrine. « Tellement Lua de chercher à voir le positif. » soufflais-tu. Tu te tournais sur le côté pour lui faire face. Tu hochais la tête tandis qu’elle te demandait si elle pouvait te poser des questions. Questions qui s’enchaînèrent avant même que tu n’aies le temps de répondre. Elle te grimpait dessus, te positionnant sur le dos. Instinctivement, tes mains se placèrent sur ses hanches. « Ah oui et qu’est-ce que je suis d’autre ? » demandais-tu, curieux, cachant par la même occasion le sentiment de plaisir suite à ses propos. A son regard, tu comprenais qu’elle n’oubliait pas toutes les questions qu’elle t’avait posées. Tu étais certain que cela allait en amener d’autres, surtout que quelques réponses risquaient de ne pas lui plaire. « Ma mère est en vie, car Lua n’aurait jamais voulu que je m’en débarrasse. Pour être honnête, je m’occupe peu d’elle. » Mon regard plongea dans le sien. « Je lui rends visite une fois par an, pour l'anniversaire de Lua et je lui offre un gâteau d’anniversaire. » Oui, tu t’amusais clairement à la torturer. Surtout qu’avec les années, elle semblait regretter ses actes. Mais toi, tu n’oubliais rien. « Cette table est chez ma mère. J’ai mangé dessus chaque jour que j’ai vécu chez mes parents. Ils n’en avaient rien à faire. Il y avait encore des taches de sang imbibées dans le bois. Elles sont toujours là d’ailleurs si tu regardes bien. L’idée de la brûler me plaît bien. Mais tu vas avoir une vieille sorcière hurlante pour barrer le chemin. » concluais-tu avec un léger sourire pour dédramatiser un peu. « Mon oncle était l’alpha. C’est lui qui a tué ma soeur. Je lui ai ôté la vie quand il m’a transformé après la traque. J’avais un couteau sur moi et je lui ai perforé les entrailles. Mon père a pris la suite et puis ce fut moi. Je le savais au fond de moi que j’aurais ce rôle. J’ai tout fait pour… » Tu en avais commis des actes pour leur montrer que tu avais la force nécessaire pour dominer ce monde lupin. « Je change les choses. Petit à petit. Mais les traditions sont importantes. Ca fait notre histoire. » Oui tu aurais pu tout faire sauter. Mais tu voulais garder ce rituel en place, c’était votre essence même. « Ils ont du s’envoyer en l’air deux fois dans leur vie et pas de chance ? » demandais-tu finalement à Maxime. Honnêtement tu n’avais jamais compris pourquoi tes parents avaient voulu des enfants si c’était pour vous traiter ainsi. « Assurer la descendance peut-être, aucune idée. » Tes mains qui n’avaient pas lâché ses hanches glissèrent lentement sur ses cuisses. Tu prenais déjà pas mal sur toi pour lui répondre. Avait-elle oublié qu’elle ne portait rien sur elle ? « Et si tu me montrais à quel point tu es douée ? » Dis-tu en te redressant. Ta bouche se posait la sienne et ta langue se glissa à la recherche de sa jumelle entre ses lèvres.
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Mer 29 Déc - 19:37
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Ce point il ne pouvait me le contester, non pas que j’étais pleine d’orgueil plutôt que nos rapports fréquents démontraient que sur ce point nous étions des plus compatibles. D’ailleurs puisqu’on en parlait,, il était beaucoup trop raisonnable aujourd’hui mais en apprenant la raison, je ne pouvais que concéder que le sujet était important, assez pour éviter de s’envoyer en l’air dès le réveil. Même si le fait qu’il est mis un boxer me semblait inutile à souhait… Comme si j’étais intenable quand il était nu, n’importe quoi. D’inquiétude en moquerie, je me retrouvais avec une mission des plus importantes lui faire un marmot pour ne pas avoir à gérer sa meute ou plutôt pour ne pas devoir trouver un autre chef de meute. Quoi qu’attendez, moi j’avais un chef de meute à proposer, d’accord, ce n’était pas un loup-garou… d’accord elle ne se transformait en rien du tout mais très franchement moi je votais pour ! Oui ça on va éviter de le dire à Kesabel, il risquerait de ne pas aimer.  En réponse à l’insulte femelle, je lui faisais un joli doigt d’honneur « Oh j’ai hâte de t’entendre répondre à la question que tous les gamins posent un jour, vous vous êtes rencontrés comment. » Tien c’était gratuit, ça lui apprendrait à me voir comme une femelle bonne qu’à assurer sa descendance. Par contre, pour les sessions d’entraînement en amont, je signais sans problème.

De la potion, le sujet devint l’évocation de Lua, cette sœur dont je ne savais presque rien si ce n’est qu’elle avait existé, qu’elle était morte et qu’elle semblait à la fois apprécier Kesabel et à la fois être appréciée de lui.  Je lui racontais mon entrevue avec la défunte, je sentais que je le perturbais me mettant à sa place,  elle lui manquait et il n’avait pas pu lui parler. S’il voyait sa sœur d’une façon extrêmement positive, il se voyait lui tellement négativement que je décidai de mettre les points sur les i. Pour cela je lui grimpais dessus, ses mains venant se poser sur moi, me faisant doucement frémir et vouloir plus, au passage. Je le regardai comme pour le mettre en garde, sa question ne devait pas m’empêcher d’avoir des réponses aux questions que moi je lui avais posé « Tu es loyal à Lua, à ta meute, à tes amis. Tu es drôle régulièrement. Ça te suffit ou tu veux d’autres qualités ? » Je voulais surtout qu’il réponde à mes questions. Que sa mère soit vivante, je dois bien l’admettre, je trouvais cela étrange connaissant le caractère particulier de Kesabel. La raison me fit le fixer, incrédule « Tu n’es pas sérieux ? » Bien sûr que si, il l’était, je m’indignais « Parce que tu crois que ça plairait plus à Lua ta façon de la traiter ? » Ce n’était pas obligatoire le fait d’être un con parce qu’elle l’était. Je frémissais en entendant qu’ils avaient continué à manger sur cette table comme si de rien était, comme si Lua avait été effacé de la mémoire des parents en même temps que sa vie l’avait quitté. J’allais brûler cette table puisqu’il m’en donnait la permission. A la mention de sa mère et son caractère de harpie, j’eus un sourire  « Ça ne sera que le troisième Greyback sur mon chemin. » Ma vie semblait s’entrelacer à celle des Greyback… de ce Greyback en particulier.

Plus il me racontait des choses sur cette famille et plus cette dernière m’était exécrable. Si les parents ne me semblaient pas être des gens bien, l’oncle ayant tué sa nièce était pire. Comment avait-il pu faire quelque chose d’aussi monstrueux. Oh qu’on ne se méprenne pas, je trouvais les réactions de Kesabel tout aussi détestable même si j’avais eu les mêmes envies que lui, moi aussi j’avais voulu m’en prendre à mon bourreau, les résultats étaient différents. Je le regardais tandis qu’il disait avoir tout fait pour récupérer le rôle de leader. Il avait réussi, on ne pouvait lui enlever le fait que quand il voulait quelque chose, il savait y faire. Oui, il changeait les choses, petit à petit, c’était vrai mais ça ne me semblait pas suffisant et je me fichais royalement des traditions importantes et de l’histoire. Je fronçais les sourcils « Le meurtre de ta sœur par un loup-garou t’as traumatisé, le sort que tu as fait subir à ton seul disciple t’as forcé à ne plus jamais vouloir transformer quelqu’un. La première fois que j’ai vu un loup-garou agir j’ai été traumatisé. Je ne suis pas certaine que notre histoire vaille le coup d’être répété. » Pour ce qui était de la conception des enfants, ça n’était pas glorieux dans la famille Greyback « J’espère quand même qu’ils ont couché plus souvent sinon ils devaient se faire bien chier. » quoi c’était quand même un moment sympathique à vivre, ils auraient été crétins de ne pas en profiter.

En parlant d’assurer la descendance, j’avais quelque chose à lui dire sauf que Kesabel avait d’autres idées en tête. C’était pourtant important de lui signaler que déjà que j’étais moyennement partante à l’idée d’avoir des enfants,  trop tôt, j’étais trop jeune et j’étais pas certaine que le père vaille le coup enfin si au lit il valait le coup, ça je ne dis pas. Dans tous les cas je devrais éventuellement le prévenir que si enfant il y avait, sa tradition de merde je la ferais sauter, je ne laisserais personne toucher à mon gamin et encore moins un machin enragé à la pleine lune. Sauf que je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit que sa bouche venait se poser contre les miennes « Kesa » ma protestation qui n’en était pas vraiment une d’ailleurs, plutôt une pause s’évanouit tandis que sa langue franchissait la barrière de mes lèvres. Rien n’avait plus d’importance en cette seconde que ce contact physique.

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Est-ce que tu pensais vraiment avoir des gosses un jour ? T’avais trente et un ans, et Maxime ressemblait de plus ou moins loin à la seule relation, même si le mot n’était pas exact, que tu avais eu. Lex, je te vois lire, t’es sa meilleure pote avec bonus, c’est pas une relation -> Ce n’était pas une idée que tu avais rejetée seulement, tu avais du mal à t’imaginer dans les conditions d’un couple, petite maison, bébés… Toi t’avais un plein pied à côté d’un élevage de dragons, tu passais la moitié de ton temps à esquiver les brûlures et l’autre moitié à crapahuter dans la forêt. Tu entendais déjà la question fatidique : mais qui prendrait la relève ? Tu n’en avais rien à foutre à l’heure actuelle. Enfin, tu savais que c’était faux. Dans le fond, tu avais tout fait pour récupérer cette meute, tenir la main mise dessus. Alors, savoir qu’elle pourrait finir dans n’importe quelles mains ? Bien sûr que cela te faisait chier en réalité. Mais tu avais le temps d’y réfléchir. Faire un gosse n’était pas un gage absolu qu’il prenne la suite de toute façon… Tu pouvais bien repérer un loup prometteur que tu façonnerais à ton image. Il n’était pas question que la meute tombe dans l’oubli après toi. « Je lui dirais que je l’ai trouvé à croquer. » Réponds-tu avec sarcasme à sa remarque. Si tu appréciais Maxime, t’étais loin, très loin de t’imaginer la mettre en cloque. Déjà que vous ne vous étiez jamais rien promis en dehors de ne baiser qu’entre vous, lui faire un gamin, ce n’était pas vraiment dans tes plans. Même pour assurer l’avenir de la meute. D’autres s’en donnaient à coeur joie.

La discussion autour de Lua te poussait à te plonger dans de vieux souvenirs de ton enfance que tu avais enterrée depuis longtemps. Ils étaient ton bagage, ta construction. Si Lua n’avait pas perdu la vie, peut-être que tu ne serais jamais devenu un être si sombre. Si cruel pour certains. Tu n’étais pas fier de tout ce que tu avais pu faire, notamment à Maxime, mais tu l’assumais et ne te cachais pas derrière de fausses excuses. Bien sûr ton enfance ne t’avait pas aidé, t’avais fait glisser sur ce chemin empli de violence, mais tu l’avais choisi. Cela avait été ta réaction devant cette situation. Tes mains caressent doucement les hanches de Maxime tandis qu’elle s’installe sur toi. Comment rester impassible alors que seul un drap épouse ses courbes ? Elle doit déjà sentir ma virilité s’éveiller. « Tu peux continuer, ça me plaît bien de t’entendre chanter mes louanges. »  réponds-tu taquin. Dans le fond ça te touche qu’elle pense ça de toi. Tu savais qu’en lui disant la vérité concernant ta mère qu’elle n’allait pas aimer et sa réaction ne se fit pas attendre. « Je suis pas parfait, que veux-tu. » Tu n’avais clairement jamais fait ton deuil. Faire souffrir ta génitrice comme toi tu subissais à ces dates anniversaires poursuivait ta vengeance. Ce n’était que la continuité de tes actes. La prochaine étape serait donc de brûler cette putain de table. Tu y réfléchissais un instant et l’idée te plaisait bien dans le fond. Peut-être que symboliquement cela t’aiderait. Quelque part tu enviais Maxime d’avoir eu ces quelques phrases, aussi étranges soient-elles, de Lua. Elle te manquait tellement que tu aurais donné n’importe quoi pour lui échanger quelques mots avec elle également. « Peut-être la pire de tous. » Murmures-tu alors qu’elle dit que ce ne serait que le troisième Greyback sur sa route. « Ta pote, elle peut parler aux morts quand elle veut ? » La question n’était pas innocente et loin d’être désintéressée. Les gens qui avaient ce genre de don ne courraient pas les rues. Maxime essaya ensuite de parler de cette tradition que vous aviez afin de transformer les loups dans votre meute. Elle aurait beau tenter, tu ne changerais jamais d’avis à ce sujet. C’était la malédiction que tu faisais planer. Pour que ceux du passé n’aient pas souffert en vain. Pour que Lua ne soit pas morte sans représailles. Tu avais laissé pas mal de choix aux personnes qui te suivaient. Tu ne les forçais. S’ils voulaient rester, ils devaient plier. Vous étiez la meute la plus conséquente et la plus crainte du pays. Ce n’était pas sans raison. Cet entraînement à la dure faisait de vous des lupins sans égal. Cette nouvelle potion allait d’ailleurs vous renforcer d’autant plus. Tu bloquais sur cette idée et tu n’en changerais jamais. « Ce sont des faits qui n’arrivent plus. » Tu réponds simplement, mais tu n’as pas envie de débattre. Tu sais ce qu’elle pense. Elle sait comment tu vois les choses. Vous ne serez jamais d’accord là-dessus. Alors tu fais en sorte de changer de sujet tandis que tes mains glissent de ses hanches au creux de reins, filant sur ses cuisses. Tu te redresses pour l’embrasser et bien vite vos langues se cherchent éveillant tes sens. Une de tes assassines glisse sur sa nuque pour approfondir le baiser. Tu quittes ses lèvres, pour redécouvrir son cou, l’arrondi de son épaule, sa poitrine. « Entraînons-nous à faire cet héritier Whitefield. » Tu retires le seul rempart qui vous sépare et laisse les rênes à Maxime, tombant ainsi dans les affres du plaisir.
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Dim 23 Jan - 22:32
J'étais une ombre sans soleil
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Mais dîtes moi que je rêve, il avait réponse à tout ce gars là. Pourquoi il avait réponse à tout comme ça, c’est franchement pas sympathique. Mais signe que je me réveillais et que ma rpgiste récupère ENFIN ses facultés cognitives je rétorquais pleine d’ironie « Par croquer tu veux dire éventrer ? Je suis ravie d’apprendre que tous mes petits potes et moi on était à croquer, dis comme ça c’est pas si pires. » De toute façon, qu’on se détende cette conversation n’arriverait JAMAIS et pour cause, il n’était pas prévu qu’on ait d’enfants ensemble. On ne s’entendait pas la moitié du temps – il y a quand même du progrès avant c’était les quatre quarts – éduquer un enfant ensemble, ce serait déclencher la troisième guerre mondiale et je plaignais d’ores et déjà les gens qui auraient à subir nos disputes ou alors mes critiques pas forcément constructives sur ce gros naze de Kesabel, parce que oui, il est évident que j’allais le trouver naze quand il ne serait pas d’accord avec moi.

Les discussions en ce début de journée étaient ponctuées de pointes d’humour, elles étaient malgré tout sérieuses. Ce n’était donc pas le moment de réagir aux caresses de Kesabel, nous étions en pleine discussion ou plutôt, j’avais posé une multitude de questions dont je voulais les réponses, je me devais donc de rester stoïque face à ses caresses et à son corps qui réagissait au mien, à moins que ça soit le mien qui réagisse au sien, difficile à dire. Peut-être sûrement que je n’aurais pas dû lui grimper dessus de la sorte. Evidemment, il lui fallait toujours plus avec lui, qu’importe le domaine, celui des louanges ne faisait pas exception. Le but n’était pourtant pas qu’il prenne la grosse tête, loin de là, je voulais juste qu’il cesse de se voir aussi négativement. Amusant d’ailleurs que ça soit moi qui lui dise ce genre de choses… que de chemin parcouru à ses côtés. Je fis un mouvement négatif de la tête pour lui montrer qu’il croyait en ses rêves « Toutes les bonnes choses ont une fin, faut pas exagérer. »

Est-ce que les choses négatives ne pourraient elle pas avoir une fin elle aussi ? Ce rituel complètement catastrophique qu’il entretenait depuis des années avec sa mère, me paraissait passé de mode. Je m’indignais, comment aurait il pu en être autrement et il se contenta de commenter en disant qu’il n’était pas parfait. Plutôt que de saisir la perche qu’il me tendait en disant que j’étais au courant merci, je pris la décision de prendre les trois derniers mots pour ce qu’ils n’étaient pas, une question « Ce que je veux ? Que ça change tout simplement. Ce n’est bon pour personne, peut être que ça fait du mal à ta mère, j’en ai aucune idée et à la rigueur, je vais être honnête avec toi, je m’en fous. » Non mais on pouvait pas tous vouloir être la belle fille modèle et très franchement, vu la belle mère, je préférais autant qu’elle ne m’aime pas « là où c’est plus embêtant pour moi c’est que si tu n’oublieras jamais l’anniversaire de Lua et c’est bien normal, la façon de fêter son anniversaire, ce n’est pas digne de toi et ce n’est certainement pas digne d’elle… passe à autre chose Kesabel. » J’allais le faire passer à autre chose, il pouvait compter sur moi, j’étais super douée pour le faire changer  - on m’informe dans mon oreillette que c’est valable dans les deux sens –
Pour commencer, pour que les choses changent, il fallait faire brûler cette table ou alors la fracasser à coup de hache, j’en sais rien moi, peu importe mais la table devait disparaître. On ne mange pas sur une table où le sang d’un membre de la famille décédé, dans d’atroces souffrances en plus, est présent, c’est quoi cette famille. J’allais donc rencontrer un autre membre de la famille Greyback, la pire de tous d’après Greyback. Je le regardais sans rétorquer quoi que ce soit, ne souhaitant pas vraiment le vexer mais bon mes cauchemars, c’était bien Kesabel qui les déclenchait. A la rigueur, je crois même que je préférerais que sa mère ne prenne pas la première place, sinon ça en disait long sur la personne déplorable qu’elle était.

Arf, est ce que je n’avais pas mis un tout petit peu Toni dans la caca en évoquant son pouvoir, sans l’évoquer elle, heureusement. Je regardais Kesabel avec compassion, réellement, je me doutais de ce qu’il pouvait ressentir, de cette envie d’avoir des nouvelles d’une personne proche. J’étais passée par là, moi aussi j’avais été très intéressée par le don de Toni. La même douleur de l’être cher nous animait. « ça ne marche pas comme ça, il faut que le mort ait envie de parler, qu’il soit présent. Ta sœur n’avait pas vraiment été invité, elle a profité du fait que ma pote soit vulnérable pour s’inviter à la fête. Je ne suis pas sûre que ma pote apprécierait beaucoup que je te ramène pour communiquer avec les morts. » Surtout qu’elle devait prendre le parti de sa cousine et pas trop aimer Kesabel et puis flûte on peut pas rpoter avec son DC ça suffit Kesa ! « Je peux lui demander par contre si tu veux ? Forcément qu’il allait vouloir, qui louperait une occasion de parler à quelqu’un qu’il aimait.

Essayer, une fois de plus de le ramener sur la voix de la raison en lui démontrant que sa façon de façonner des loups-garous était un scandale, fut une fois de plus un échec. Il  n’argumentait pas, il se contentait de dire que les morts, traumatismes et autres choses pas folichones n’étaient plus. Je le regardais agacée, je comprenais bien ce qu’il venait de dire sans avoir à le prononcer, que je le veuille ou non, il restait le leader de cette meute et il refusait d’avoir cette discussion avec moi, je n’aurais pas gain de cause. Une preuve supplémentaire qu’il ne voulait pas discuter avec moi ? Ses mains qui se faisaient bien plus insistantes que les simples caresses de tout à l’heure et parce que j’étais bien incapable de lui résister, parce que j’en avais envie autant que lui, je délaissai cette conversation, pour le moment. Un petit rire m’échappa tandis qu’il parlait de s’entraîner à faire un héritier. Alors ça, pas de problème, j’en suivais. Surtout si en plus il me laissait les rênes, bien sûr que je m’en saisissais avec cette modestie qui me caractérisait si bien – bonjour l’immense sourire qu’elle doit avoir sur le visage -.

Bien des minutes plus tard, alors que nous en étions à l’étape repos post coït, rare moment où nous nous taisions, le sujet que j’avais délaissé tout à l’heure parce que coucher avec Kesabel était devenu une priorité, me revenait. Je gardais les yeux fermés parce que je reprenais des forces, pas du tout parce que je n’avais pas envie de voir l’agacement fugace qui allait passer dans ses yeux « Il faut que je te dise un petit truc, un détail qui a néanmoins toute son importance selon moi. Mon enfant ne deviendra pas loup-garou, ton héritier dirigeant la meute, c’est pas auprès de moi qu’il faudra le faire. Oh et pendant que j’y suis, toujours le sujet qui fâche mais jamais je ne laisserai un membre de la meute chasser mon enfant comme un vulgaire lapin. »

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Dim 30 Jan - 20:07

Maxime & Kesabel
⚜ J'étais une ombre sans soleil  ⚜

Est-ce que le sujet de votre rencontre devenait un terrain glissant ? Peut-être. Tu ne savais même pas pourquoi vous étiez venu à parler de ça. A quel instant vous aviez prévu d’avoir un gamin en fait ? Ce n’était pas une priorité dans ta vie. Tu n’étais pas contre, mais tu étais persuadé que le moment venu, cela serait une évidence. Clairement avec la meute à gérer, Maxime qui était toujours à Poudlard, cela ne semblait pas être un sujet à l’ordre du jour. Faudrait-il encore que votre relation soit assez stable pour penser à ce genre de choses et ce n’était pas non plus le cas. Tu avais grandi avec des parents qui n’avaient aucune envie d’avoir des enfants, tu ne ferais pas la même erreur qu’eux. « Toi t’étais à croquer, c’est pour ça que t’as survécu. Les autres, je les ai tous bouffé. » T’allais trop loin dans la remarque ? En même temps, elle insistait. Sortir le joker de l’indifférence et jouer de sarcasme, tu maîtrisais. Tu préférais botter en touche même si tu étais loin d’y mettre les formes. Néanmoins tu ne perdais pas le nord et tu lui demandais de poursuivre ses compliments chose qu’elle refusa.  « Dommage, je m’y serais bien habitué. » Faux. Tu n’aimais pas vraiment ça. Tu ne savais pas accepter des remerciements. Avec Lex et Tobias, l’entraide avait toujours été de mise. C’était simple entre vous et les mercis étaient presque surfaits. Quand cela fusait ou comme Maxime venait de le faire, de façon sérieuse, tu n’étais pas à l’aise. Etrange si on connaît ton assurance. Parfois, c’était plus facile d’avancer avec ses défauts plutôt que d’évoluer.

D’ailleurs, Maxime avait parfaitement analysé derrière quoi tu te cachais avec ce rituel annuel. Tu te délectais de faire du mal à ta mère, mais finalement cela ne te faisait pas de bien pour autant. C’était pas la première fois que tu te prenais cette remarque, mais jusqu’à présent la seule qui avait osé le faire, c’était Lexis. Les autres s’étaient contentés de subir et de la fermer. Faire ton deuil et quelques conneries du genre suivait régulièrement ces propos. « C’est impossible de passer à autre chose. » finis-tu par répondre après quelque secondes de silence. Tu ne voyais même pas comment tu pourrais faire pour repousser cette douleur qui t’emplissait lorsque tu pensais à sa mort tragique. Cela avait creusé un vide que tu n’avais compensé que par la colère et l’esprit de vengeance. Des années que tu fonctionnais ainsi. Tu n’étais pas prêt à changer ta façon de procéder. Tu lui demandais néanmoins s’il était possible que son amie puisse parler quand elle le voulait à Lua. Ces dons sorciers, tu ne les connaissais pas vraiment. Lorsqu’elle t’expliqua, tu lâchais un soupir. Tu ne savais pas vraiment si tu étais prêt à entendre Lua te dire que tu avais agi comme un con. En même temps, elle avait pris la peine d’aller rencontrer Maxime et de carrément s’imposer pour s’adresser à elle. C’est qu’elle la jugeait importante pour me défendre ainsi face à elle. Etait-ce sa façon de vouloir nous rapprocher ? De jouer les entremetteuses ? De voir se réaliser une romance dont elle raffolait dans ses histoires ? Tu regardais Maxime un instant, perdu aux milieux de tes interrogations. « Non laisse tomber… » soufflais-tu enfin bien trop effrayé de ce que cela pourrait finalement donner. Décevoir ta soeur et l’entendre, tu n’étais pas prêt.

Voulant plutôt changer de sujet et surtout le fait qu’elle soit nue, installée sur toi, te donnait d’autres envies que vous vous firent plaisir à réaliser. La laissant prendre le dessus et tu profitais du plaisir, tes mains s’accrochant à ses hanches avec délectation. Les frivolités terminées, le silence gagna la chambre alors que vous étiez allongés l’un à côté de l’autre. Pourtant, c’était mal connaître Maxime que de penser qu’elle allait laisser tomber votre conversation. Tu ne parlas pas suite à ses paroles, prenant un instant avant de lui répondre. Tu te tournais, te tenant sur le flanc pour l’observer alors qu’elle avait les yeux clos. Ta main glissa entre ses seins jusqu’à son ventre. Etrange symbolique quand tu repensais à ce qu’elle venait de te dire. Tu finis pas reprendre la parole. « Alors si tu as un enfant et que tu ne veux pas de tout ça, il ne sera pas de moi. » Tu retirais ta main avant de reprendre sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. « Si pour que tu restes, ton gosse ne doit pas vivre ce rituel, alors autant ne pas en avoir. Mais au moins on sera ensemble. » Tu avais conscience que ce que tu venais de balancer était lourd de sens. Lourd d’engagements et surtout de conséquences. Peut-être qu’elle en voulait elle des enfants, qu’est-ce que tu en savais ? Mais tu lui offrais une porte de sortie, en avoir un avec un autre, mais ne pas rester dans la meute. Et toi ? Tu faisais une croix sur un potentiel héritier… ou sur elle. « Je pense qu’on a le temps avant de se poser ce genre de question Maxime. Il y en a bien d’autres qui devraient être éclaircies avant, tu ne penses pas ? » Tu savais qu’elle comprendrait que tu parlais de vous. De cette relation que vous vouliez sans attache. Qu’une légende avait bon dos pour expliquer votre attraction, votre attachement. Mais cela allait plus loin… Bien plus loin.
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Il ne venait pas de dire ça, comme ça, sans pression. Je le fixais dépassée par ses propos. Peut être qu’il vaudrait mieux pas que notre enfant qui n’était pas vraiment à l’ordre du jour, soit dit en passant, ne pose pas ce genre de question à son père. Il allait me le traumatiser le petit. Qu’est ce que je pouvais répondre à cela ? Rien en réalité, au risque d’envenimer la situation, ça n’était pas une bonne idée. Il se doutait très bien que niveau humour, c’était pas génial, que ces autres qu’il avait bouffé, moi je les avais apprécié et que si j’étais en vie ça n’était sûrement pas parce que j’étais à croquer, plutôt qu’à ce moment là… il ne devait plus avoir faim ? J’en sais rien, je ne voulais pas savoir, j’en gardais un très mauvais souvenir moi de cette nuit « Ouai vaut mieux que tu te charges pas de cette discussion. » Valait mieux oublier cette discussion, ne surtout pas continuer au risque que son sarcasme oh combien déplacé, me froisse et que je m’énerve contre lui.

Bien m’en pris puisque nous discutions de choses et d’autres, que je me rendais compte au fur et à mesure que je le fréquentais, que je discutais avec lui, qu’il se voyait tellement négativement par rapport à ce que je pouvais percevoir régulièrement. Je lui faisais quelques compliments pour essayer de lui montrer que tout n’était pas noir chez lui. Par contre, il fallait pas trop m’en demander, je refusais d’en faire davantage et lui adressai un sourire en entendant qu’il s’y habituerait. « J’aime mieux te prendre au dépourvu, tu te doutes. » et faire le contraire de ce qu’il attendait de moi, c’était une passion et je n’avais pas l’intention d’arrêter.

En revanche, là où je voulais qu’il arrête, c’est cette histoire de tradition familiale complètement sordide. Qu’on soit bien clair, sa mère je n’en avais rien à cirer, elle avait fait des choix de merde et les regrets n’effaçaient pas les actes… Oui ces propos ont peu de valeur quand je suis allongée à côté du gars qui a fait voler ma vie de petite fille moldue en éclat mais bon, j’ai l’âme pure… si, faut y croire très fort. Oui bon, j’avoue, c’était plus fort que moi cet attachement, je ne pouvais aller contre. Je poussais un soupir, non pas que je le jugeais, plutôt que je comprenais, plus ou moins que ça soit dur pour lui. « Tu as peur de passer à autre chose, ayant la sensation de trahir si tu le fais. Je suis passée par là figure toi. » Il savait ce que ça avait donné puisque nous étions ensemble dans une chambre. « C’est quand l’anniversaire de sa mort ? » Peut être qu’il pourrait faire autre chose qu’aller chez sa mère, je sais pas aller faire un truc avec sa meilleure amie… Merde… il fallait que je parle Alexis pour qu’elle me file un coup de pattes, peut être qu’à deux on pourrait aider Kesabel… enfin ça c’est si elle me prenait pas de haut dès le départ parce qu’après, je savais que c’était foutu, je dirais rien, je l’insulterais juste et on ne serait pas plus avancer… Non mais aussi Kesabel il choisissait super mal ses potes, il aurait pas pu rester pote avec Soledad, elle au moins, elle aurait essayé de l’aider.

Parler avec Lua, ça lui aurait probablement fait du bien, j’aurais pensé qu’il accepterait la proposition mais je me trompais. Je le regardais sans savoir la raison de ce refus. Le problème c’est que même si je voulais en savoir plus, essayer de faire en sorte que Lua passe un message pour Kesabel pour qu’il cesse de vivre dans le passé, avec elle, mais qu’il tente de se tourner vers l’avenir, Toni n’était pas une passerelle pour communiquer avec les morts, elle était mon amie et l’utiliser de la sorte pour communiquer avec Lua, ça ne se faisait pas du tout. Un jour prochain, peut-être, quand elle serait bourrée, que moi aussi, peut-être je lui demanderais.

Pour le moment, rien avait plus d’intérêt à mes yeux que l’homme qui se tenait sous moi et qui n’avait qu’une envie, moi. Etant donné que je n’étais pas en reste, je délaissais toute pensée pour prendre du plaisir avec lui, surtout que pour une fois, il ne s’amusait pas à me prendre la tête en voulant à tout prit prendre le dessus, comme quoi il apprenait petit à petit le vieux loup. Une fois nos rapports terminés, tandis que nous reprenions notre souffle, l’un contre l’autre, les pensées me revenaient… sans le corps de Kesabel pour me distraire, c’était beaucoup plus simple de réfléchir. Le silence envahit la pièce en réponse à mes paroles. Quoi, il fallait bien que je lui dise la vérité. J’écoutai le frottement des draps démontrant qu’il se tournait et je déglutissais sans pour autant ouvrir les yeux, j’étais allée trop loin c’est ça ? Quand la discussion ne lui plaisait pas, il désertait le lit ?

Pas du tout sa main se posa sur mon corps, son contact me fit frémir… Comment je pouvais réagir si peu de temps après avoir fait l’amour avec lui. Je voulais qu’il continue, c’était grave non ? Niveau douche froide, il fut exceptionnellement bon, je rouvrais les yeux à la seconde où je percutais le sens de sa phrase. Il était sérieux ? Je le regardais m’apprêtant à rétorquer, n’étant pas prête à me faire dégager de sa vie, sa main avait déjà quitté mon corps, emportant la chaleur avec elle. Il prit la parole avant que je le fasse et pour une fois, heureusement que je n’avais rien dit, j’aurais tout gâché. Je comprenais ce qu’il voulait dire, puisqu’il était évident qu’il serait compliqué, pour ne pas dire impossible de se mettre d’accord sur la façon d’éduquer un enfant, le mieux était encore de ne pas en avoir. Je le rejoignais sur ce point, préférant carrément l’idée de ne pas faire d’enfants mais de rester avec lui – oui clairement pas sûr que la meute soit ma priorité à moi – plutôt que d’être loin de lui avec un marmot. Mais comment savoir si ça pouvait durer, si un jour l’un ou l’autre aurait envie de plus sans pour autant adhérer au choix du partenaire ? Certainement que mon silence devait montrer que je me posais pleins de questions sur ce qu’il venait de dire puisqu’il me rappela un point essentiel… Avant de parler d’enfants, il y avait un sujet qui n’était jamais mis sur le tapis. Je le regardais longuement, il avait raison, nous n’étions pas que des plans culs, ça serait de mentir que de prétendre cela. Mais alors qu’est ce que c’était au juste, petit à petit nous glissions dans une véritable relation sans forcément y prendre garde. Je me rassurais en disant que c’était plus fort que notre volonté, que nous n’avions pas le choix. La vérité était tout autre, je faisais le choix de venir ici, je faisais le choix de le fréquenter bien plus que les autres membres de la meute – Jack excepté. Nous faisions le choix de parfois réfréner nos caractères pour pouvoir discuter même lorsque nos avis différaient. « Si, tu as raison. Je suis bien avec toi Kesabel, passer du temps ici je trouve ça cool. » Sauf la nuit, c’était une angoisse, ça passerait un jour, avec de l’entraînement mais pour le moment  c’était pas encore ça, j’étais plus à l’aise chez Soledad ou chez Toni, avec Poil de Châtaigne. « Je sais très bien que ça n’est pas juste une attraction physique, on ne peut pas non plus l’imputer aux loups. J’ai peur du jugement des autres je crois. » Je fronçais les sourcils « Surtout du mien en réalité. Si un jour prochain, tu décidais d’arrêter, pour plein de raisons, la première parce que mon caractère t’exaspère. » Pas besoin de faire semblant, je me doutais que mon caractère le rendait fou régulièrement « J’aurais eu faux sur toute la ligne et ça m’effraie. »  ça et le fait que le portait que j’avais dépeins de Kesabel pendant des années était pour le moins négatif, quelle image aurait les gens de moi si je leur disais ah au fait c’est mon copain. « Tu as zéro doutes de ton côté ? »


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Maxime & Kesabel
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Tu avais bien conscience qu’en prononçant ces mots que tu allais trop loin. Mais comme elle insistait, tu avais poussé encore plus le vice. Elle te piquait très bien, tu savais rendre la pareille. T avais été plus que limite en lui disant ces propos. En même temps, que voulait-elle que tu répondes à propos de cela ? Si cela faisait partie de ton passé, pas le plus reluisant, tu regrettais certains actes que tu avais pu avoir à l’époque. Tu les assumais sans en être pour autant fier comme tu avais pu l’être à une certaine période de ta vie. De là à l’admettre à haute voix, il y avait un monde que tu n’étais pas prêt de franchir. Pourtant je lâchais un rire à sa réponse. « Tu as raison sur ce coup-là… » Tu imaginais aisément la tête du gosse si au lieu d’un conte de fées à la con, tu te mettais lui raconter ta rencontre avec Maxime… Même pas certain que tu puisses terminer l’histoire par un « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » La partie heureuse encore que… mais sur les marmots, c’était un autre sujet.

Concernant les compliments, la réponse de la Louve ne t’étonna guère. Depuis quand se pliait-elle à ton bon vouloir de toute façon ? Tu lui aurais dit d’arrêter qu’elle aurait continué. Alors si tu souhaitais en recevoir davantage, elle brandissait le prétexte de te prendre au dépourvu. Et si cela t’arrangeait dans le fond de ne pas y avoir droit trop souvent, le fait que ça puisse sortir n’importe quand ne te plaisait pas des masses pour autant. Ce n’était pas comme si tes parents t’avaient si régulièrement que ça lancé des louanges. Ton père sur ces derniers jours avait su gagner ton respect quand ta mère, elle s’était enfoncée dans la haine que tu lui vouais. Tu n’avais pourtant rien honoré des dernières volontés de ton géniteur qui aurait voulu que tu fasses alliance en te mariant à une sang-pur, pour étendre encore plus votre renommée. Le concept, tu le trouvais tellement stupide. Ce monde d’aristocrates considérait que le lupin en vous souillait vos origines et faisait de vous des sang-mêlé… Tu avais clairement fait les choses à ta sauce et la meute s’en portait pas plus mal.

Depuis quand Maxime se montrait si fine psychologue à sa façon ? Tu le savais bien sûr. Tu n’arrivais juste pas à faire autrement. C’était plus fort que toi. A chaque fois, tu plongeais dans ce cercle vicieux. Tu allais au bar, tu te bourrais la gueule à en devenir irritable. La tradition du gâteau, c’était ton petit plaisir personnel. Tu continuais de venger ta soeur. Elle était morte dans l’indifférence la plus totale, mais tu faisais en sorte que jamais ta génitrice ne l’oublie. Quitte à lui faire mal au passage. Quitte à souffrir également par ces rituels. Tu ne voulais pas que l’on perdre son souvenir et tu souhaitais faire payer le manque de conscience de celle qui vous avez pourtant porté et mis au monde. « Quand je te disais que tu étais forte Maxime, je le pensais vraiment. » Et ça pour réussir à te pardonner toi qui avait fait de sa vie un enfer… cela montrait clairement qu’elle avait quelque chose en elle qui la différenciait de tous. Toi, tu n’avais pas ce courage de changer les choses. Tu croyais que tuer ton oncle te délivrerait de tes démons, mais ça n’avait pas été le cas. Si tu ne regrettais pas de l’avoir fait, tu avais bien conscience que jamais tu n’avais fait le deuil de ta soeur. Dans cet univers sans parent aimant qui vous brutalisait et les entraînements pour devenir un loup-garou, votre duo vous sauvait. « Le 3 février. » Tu détestes ce chiffre si symbolique pourtant. Tu l’as encré dans ta chair .

Si tu espères détourner l’attention de la brune grâce à votre partie de jambes en l’air, c’est carrément foutu. Par contre, tu t’attends pas à ces paroles. Tu t’attends pas à avoir une telle discussion. C’est pas comme si vous en étiez à parler d’avoir un gosse alors que vous n’étiez même pas foutu de vous mettre ensemble de façon officielle. Et tu sais que ce que tu lui réponds, c’est aller les deux pieds dans le plat. Peut-être aussi, risquer de la voir s’enfuir pour de bon. D’ailleurs tu repousses un peu cette problématique de l’enfant, vous remettant en centre de la conversation. Elle garde le silence et tu la connais assez maintenant pour savoir que cela la travaille. Qu’elle est sûrement en train de se poser mille questions auxquelles tu n’as probablement pas les réponses. Quand enfin elle prend la parole, tu l’écoutes sans la couper. Ton regard cherche ses prunelles ambrées avant d’ajouter. « Lorsqu’on a été obligé de se rendre dans cette forêt avec les Mangemorts et l’Ordre, quand je t’ai entendu hurler… J’aurais buté tout le monde pour réussir à te rejoindre. J’étais en furie qu’on est osé te faire ça. J’ai réalisé que ton sort m’importait plus que n’importe quel membre de la meute ce soir là. » Tu prends deux secondes avant de poursuivre. « Je pense que le doute zéro n’existe pas, mais est-ce qu’on doit s’arrêter à ça pour autant ? Toi aussi tu pourrais en avoir marre de mon caractère et me rejeter. Ce que je sais, c’est qu’en ce moment, je tiens vraiment à toi. » Bon t’allais pas non plus lui déclamer des je t’aime, ce que tu venais de lui dire, c’était ce que tu avais de mieux en stock. « Malgré nos caractères, malgré notre différence d’âge, je me sens prêt à assumer. Mais je comprendrais que le regard des autres te pèse Maxime. » Tu lui dirais bien d’aller se faire tirer les cartes par sa pote Velasquez, mais elle aurait capable de mentir et de prévoir votre mort pour l’empêcher de s’approcher de toi.
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Sam 19 Fév - 20:16
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« Sur ce coup là ? C’est pas tout le temps que j’ai raison pour ton plus grand malheur ? » Je lui adressais mon plus beau sourire angélique pour essayer de l’acheter et qu’il évite de rétorquer. Mieux valait-il ce sujet plutôt que de continuer sur le précédent qui avait quelque peu tendance à me tendre, surtout parce que j’avais la sensation que ça l’affectait beaucoup moins que moi. Mais si je réfléchissais sérieusement à la question, c’était normal aussi que ça l’affecte moins, il avait d’autres blessures, elles n’étaient pas moins importantes que les miennes pour autant, elles étaient différentes et c’est ce que je devais me dire.

D’autres blessures et une fâcheuse tendance à se voir toujours négativement, si je lui faisais quelques compliments, le fait qu’il m’en demande d’autres me poussa à m’arrêter, autant pour l’asticoter que parce que ça ne me rendait aussi pas spécialement à l’aise de lui en dire. Pour autant, cela ne nous arrêta pas de parler, nous arrivions sur un sujet beaucoup plus tendu. Ce rituel qu’il s’imposait et qu’il imposait à sa mère tous les ans pour l’anniversaire de Lua. Si je trouvais le rituel de la meute franchement dépassé et complètement crétin, celui-là était sordide et inquiétant. Il fallait que ça cesse et j’allais faire de mon mieux pour l’aider, quand bien même sur le moment il me détesterait, peut être même qu’il m’en voudrait d’être intervenue dans sa vie mais je sentais que c’était ce qu’il fallait faire. Je l’observais tandis qu’il me complimentait, une fois de plus, à propos de cette force, qui d’après moi prouvait surtout que je m’étais emmêlée les pinceaux, ça n’avait rien d’une force d’après moi mais je crois que nous ne serions pas d’accord « Je t’aiderais à être aussi fort que moi alors. » je lui adressais un mini sourire avant de lui demander quand était l’anniversaire de Lua. Je me raidissais en entendant le 3 février, ça se rapprochait dangereusement, je notais dans un coin de ma tête de me rendre dispo ce jour-là pour ne pas le laisser y aller seul.

Normalement, la discussion post coït ça aurait dû être autre chose. Nous, on était visiblement spécialiste de ne jamais rien faire comme tout le monde. Ma faute, j’en conviens, je voulais juste mettre les choses au clair et lui expliquer que mes enfants ne seraient pas du gibier pour des loups-garous. Parler enfant c’était abstrait, ça m’allait très bien, je crois mais Kesabel avait décidé qu’un tout autre genre de discussion nous attendait, nous deux. J’essayais d’être le plus sincère avec lui et dans un même temps je cherchais à recueillir ses pensées, son état d’esprit sur la chose. Je plissais les yeux lorsqu’il mentionna la soirée d’août qui avait un brin dégénéré. Quand j’y repensais, je sentais cette même colère m’envahir, j’avais été à ça de tuer cette garce, si j’avais été un tout petit plus rapide, la fille serait morte. Oui, j’aurais probablement pris une balle quand même mais j’aurais eu la sensation d’avoir réussi ma soirée. La douleur liée au fait de se prendre une balle avait totalement disparue mais la frustration de ne pas avoir mené cette mission à bien. Ce n’était pourtant pas sur cela que Kesabel souhaitait revenir, il ne me reprochait absolument pas mon échec – ou plutôt ce que moi je considérais comme un échec – il me faisait part de la façon dont il avait vécu la chose. Je savais qu’il ne plaisantait pas, il en aurait été capable. Ce soir-là, j’avais été bien entourée, comme si tout pour certaines personnes la lutte s’était arrêtée à partir du moment où ma lutte à moi avait cessé, indépendamment de ma volonté, mon corps ne répondait plus, tout simplement. Zut, je m’éloignais du sujet principal, le vécu de Kesabel ce soir là et sa découverte. Je ne ressentais aucune fierté déplacée à l’idée d’être plus importante que d’autres membres de la meute, en même temps aucun avait été visiblement assez con ou arrogant pour se prendre une balle, donc si ça se trouvait… D’accord, oui ! J’essayais de relativiser sur des choses où il n’y avait pas besoin de relativiser. Je restais donc silencieuse, essayant de transposer l’histoire, si ça avait été l’inverse ? Outre le fait que je n’aurais pas buté tout le monde pour le rejoindre, j’aurais certainement eu le même genre de réactions et il était évident qu’il était pour moi le membre le plus important de la meute. Ça n’était pas prévu comme ça à la base mais c’était un fait.

Il n’existait pas de doute zéro selon lui, oui bon, c’est vrai, nous ne pouvons savoir de quoi demain serait fait et oui il marquait un point de plus en parlant de ne pas s’arrêter par crainte de se tromper. Pourquoi ça m’intéressait tant de ne pas me tromper tout d’un coup, de ne pas faire fausse route, ce n’est pas comme si ma vie ne connaissait aucun échec mais là j’avais peur de celui-ci. Il retournait les doutes que j’avais formulé contre moi, ce qui était vrai pour moi était vrai pour lui. Je pourrais tout à fait le rejeter s’il m’exaspérait trop mais c’est plus facile d’avoir confiance en soi et en ce qu’on ressent puisqu’on le  vit qu’en ce que l’autre ressent, c’est une évidence. Si je n’avais rien dit depuis qu’il avait commencé à parler, je pris néanmoins la parole lorsqu’il fit une pause pour lui dire, tout aussi convaincue que lui « Moi aussi je tiens vraiment à toi Kesabel. » Qu’il n’en doute pas une seconde, mes craintes ne venaient pas de là. Il reprit la parole presque aussitôt, il balayait nos caractères qui s’opposaient d’une phrase, la différence d’âge qui n’avait jamais été un problème, il la mettait de côté. Il était prêt à assumer, ses propos m’effrayaient autant qu’ils me ravissaient. Je le fixais, longuement, suite à sa dernière phrase. Le regard des autres, j’y étais habituée depuis des années et ça ne m’avait jamais empêché de vivre ma vie, de m’épanouir et de faire mes propres choix. Pourquoi cette fois-ci serait-elle différente ? Pourquoi tout d’un coup l’avis des gens m’imposerait de faire un choix que je ne voulais pas. Je ne répondis pas tout de suite, me collant un peu plus à lui, posant mon front contre le sien « Je suis ici régulièrement, tout le monde sait très bien que je couche avec toi ou alors si les gens ne savent pas, ils s’en doutent. » ou alors c’était des crétins mais on ne juge pas les gens… pas trop « Nous sommes déjà exclusifs, nous connaissons nos divergences d’opinions et nous arrivons à échanger les trois quarts du temps. La différence d’âge, on la voit jamais parce que je suis ultra mature comme fille. » quoi il avait oublié de le dire et comme j’étais partie sur les trucs positifs, il fallait bien que je note cela. « Je crois être prête à assumer aussi. » si ça n’avait pas été le cas, nous aurions pas été ensemble à la soirée de Poudlard de toute façon. Et même si ça ne fonctionnait pas, les moments que nous vivions ensemble valait le coup et en vivre plus ne me faisait pas peur, bien au contraire, ça m’enchantait. Donc oui je crois que j’étais réellement prête à faire de Kesabel mon copain. Je scellais cette certitude et effaçais les quelques doutes qui subsistaient dans mon esprit d’un baiser sur ses lèvres.

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Dim 20 Fév - 23:09

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Un sourire en coin étirait tes lèvres et tu te répétais à sa réplique. « Sur ce coup là. » Faudrait pas non plus qu’elle s’habitue à ce que tu lui dises qu’elle avait raison. De temps en temps. Tout le temps… Qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre avec cette brune incendiaire… Ca, pour te faire tourner la tête et dans tous les sens du terme, elle était douée. En permanence. Mais dans le fond, est-ce que ce n’était pas ce qui te plaisait d’avoir en face de toi quelqu’un qui réfléchissait par elle-même qui n’abdiquait pas simplement parce que tu étais le leader de la meute ? Au départ, cela te hérissait le poil. Tu avais envie de lui faire fermer son clapet, et ce de manière peu délicate. A mesure que le temps était passé, vous vous étiez apprivoisés. Au point que vous parveniez malgré vos divergences à discuter. Tu ne vas pas te voiler la face. Tu prends énormément sur toi pour ne pas lui rentrer dedans et elle en fait de même de son côté. Il n’empêche que le résultat est là. Sur des sujets où vous n’êtes pas en accord, vous finissez par écouter l’autre et à tirer des conclusions différentes que ce que vous pensiez au départ. Comme quoi, cela pouvait avoir du bon de tenter l’expérience de la patience…

Et aussi étrange cela puisse paraître, tu étais parvenu à parler de Lua et de ce rituel que tu avais à l’approche de son anniversaire. Tu savais que Maxime ne serait pas forcément très encline à approuver ce genre d’attitude. Mais les échanges étaient constructifs même si tu ne te voyais pas faire les choses différemment que ce que tu réalisais chaque année jusqu’à présent. D’ailleurs, si tu écoutais ses conseils d’une oreille, cela ressortait par l’autre. Tu avais besoin d’aller faire du mal à ta mère. Ne pas être le seul à souffrir. Lui faire payer la façon dont elle vous avait traité. Qu’elle n’oublie jamais… Ce que tu avais fait de pire, cela venait d’eux. Ta génitrice. Ton géniteur. Ton putain d’Oncle. Si Maxime était capable de pardonner, ce n’était pas ton cas. « Hâte de commencer les leçons… » dis-tu sur un ton taquin pour dédramatiser encore une fois le sérieux de cette conversation qui tournait un peu trop autour de toi. Ca t’apprendrait à vouloir regarder la cicatrice que tu lui avais faite. Cela avait directement replongé dans le passé vos pensées.

Est-ce que ta tentative de plaisirs charnels avait détournée Maxime du sujet principal ? Absolument pas. Il fallait même reconnaître que cela avait poussé encore plus loin vos interrogations. Que dire ? Parler enfant sans même avoir franchi le cap d’être ensemble. Ensemble réellement. Pas simplement décréter : on s’envoie en l’air, on ne va pas voir ailleurs, et surtout, on ne met pas de mot sur la relation. Car c’était vraiment ce que vous faisiez. Un accord tacite qui remontait à présent à bien longtemps. Une marque de possessivité.Tu ne niais pas que tu aurais sûrement démoli le moindre type qui se serait approché d’elle un peu trop près. D’ailleurs, le message était clairement passé au sein de la meute, là où tu avais le contrôle. Dans l’université… A moins de l’attendre à la sortie et l’embrasser devant tous ses camarades… pas sûr qu’elle apprécie le marquage public. Ton regard se planta dans le sien alors qu’elle te disait en retour qu’elle également tenait à toi. Cela te fit une étrange sensation dans le myocarde. Elle me l’avait d’ailleurs prouvé de bien des façons. Tes iris accrochèrent un instant les siens. Vos prunelles aussi ambrées les unes que les autres s'observèrent avant que tu ne termines tes propos. Bien sûr, il pouvait y avoir des doutes. Rien ne disait que vous finiriez votre vie ensemble jusqu’à la mort, mais pour le moment, tu savais que tu la voulais elle et personne d’autre. T’avais conscience que tu l’avais dans la peau et que cela durait depuis des mois. L’excuse des loups, du cul ou bien encore d’autre chose, t’en avais fait le tour. Pourquoi ce matin t’étais soudain prêt à l’avouer, à l’assumer, t’en savais strictement rien. Un seuil venait d’être franchi entre vous.

Pourtant le silence accueillait tes dernières paroles. Tu voyais bien qu’elle semblait réfléchir. Cette discussion, elle sortait de nulle part sans prévenir. Toi-même tu redoutais tes propos. Tu étais prêt à l’officialiser mais elle pouvait ne pas l’être et tout arrêter. C’était un vrai engagement que tu lui proposais soudainement. Plus réel. Plus effrayent peut-être… Cela entraînait énormément de choses. Tant pour vos relations respectives que pour vous même. Il s’agissait à présent d’assumer ce qui agitait vos carcasses et de ne plus faire semblant… Enfin, elle s’approche, apposant son front au tien. Ton bras s’enroula autour de ses hanches instinctivement. Tu la laissais parler, sans ciller. Un petit rire fila entre tes lèvres à sa remarque sur la maturité, mais tu redevins sérieux alors qu’elle disait être prête. Le rythme de ton myocarde accéléra légèrement, ce qui ne passait pas inaperçu entre loups-garous. Sa bouche vint se rencontrer la tienne et ton autre main se posa sur sa nuque pour approfondir le baiser. Tu l’attirais un peu plus à toi et soufflais contre ses lèvres : « Et si je couchais avec ma petite amie maintenant ? » Un sourire étira tes lippes alors que tu retrouvais les siennes. Tes assassines caressèrent ses courbes entêtantes. Tu la faisais rouler sous toi, un air narquois sur le visage tu murmurais à son oreille : « Chacun son tour… » S’il y avait bien une chose que vous aviez toujours assumée, c’était cette putain d’attirance. Et ce n’était pas près de changer.
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