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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer ~ Ft. Hunter Conley :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Balthazar Salvan
Balthazar Salvan
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Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer
Hunter Conley & Balthazar Salvan
4 août 2020 | Sainte-Mangouste | Nuit

La pièce était silencieuse. Balthazar était allongé sans pouvoir véritablement trouver le sommeil. Certes les lits de Sainte-Mangouste n’étaient pas des plus confortables mais ils n’étaient pas les seuls fautifs dans l’insomnie du jeune homme. Non le sujet qui le tenait éveillé était cet homme de l’autre côté du fin rideau qui les séparait. Ils n’y avaient qu’eux dans cette chambre d’hôpital et pourtant, Balthazar n’avait pas encore trouvé le courage de prendre la parole. La faute aussi peut-être à l’heure tardive. La pénombre trahissant l’heure des visites depuis longtemps passée. Le Poufsouffle n’arrêtait pas de ressasser les évènements de la veille et rien ne faisait vraiment sens. Il aurait bien voulu les revoir avec Erin, un point de vue extérieur aurait été bénéfique. Seulement voilà, il n’avait pas voulu l’inquiéter, ne lui envoyant qu’un hibou pour lui assurer qu’il allait bien. Elle avait suffisamment à faire pour ne pas devoir s’occuper de lui. Non, sans Erin, il n’allait pouvoir compter que sur lui-même.

Comment cela avait-il commencé ? Ah oui. Une soirée classique à laquelle il avait rechigné à venir. Il aurait dû écouter son instinct. Mais passons. Ensuite le Blood Circle qui les attaquaient et tout devenaient flou. Il avait été blessé. À plusieurs reprises mais il avait quand même pu regagner un lieu sûr. Des premiers soins lui avaient été administrés et… Et cette carcasse, cet homme étendu à terre, se trainant sur la pierre. Balthazar était allé le voir. Et ce qui l’avait frappé aux premiers abords ? Le sang qui maculait cette tenue sombre et carrément étrange. Et alors que Balthazar appelait à l’aide, les voilà qui transplanaient tous les deux. A la seconde où il avait atterri, Balthazar s’était violement arraché de la poigne de cet inconnu pour se reculer. Mais c’était quoi ces conneries. Il avait eu de mal à comprendre où il se trouvait. Des… Comics ?! L’étonnement avait été total. Mais alors que Balthazar allait insulter copieusement cet inconnu pour l’avoir ainsi entrainé avec lui, il se rendit vite compte qu’il n’était pas en état et très probablement pas loin de clamser. Non-assistance à personne en danger pouvait aller jusqu’à 5 ans d’Azkaban et des milliers de gallions d’amende.

L’inconnu bougeait encore et commençait à se déshabiller. Alors bon, Balthazar n’était pas forcément du genre pudique, après tout il faisait du Quidditch et avait côtoyé les vestiaires communs toute sa vie, mais tout de même quand un inconnu demandait d’une voix rauque de lui enlever son « costume »… Bon bah Taz hésitait un peu en fait. Il sortit sa baguette et lança un sortilège pour défaire les attaches de ce qui semblait être un tissu particulièrement résistant. Et puis l’inconnu était tombé dans les vapes et Taz n’avait eu d’autres choix que de transplaner à Ste Mangouste (5 ans on avait dit !). Suite aux affrontements dans la forêt, le tri des patients semblaient rapide à l’hôpital et bien vite Balthazar se retrouva exactement à l’endroit où il était en cet instant : le lit avec l’inconnu de l’autre côté du fin rideau. Enfin, il avait quelques trous de mémoire entre les examens et les siestes que son corps lui avait imposé mais tout de même.

Le Poufsouffle se releva lentement et tourna le regard vers ce sorcier qui était véritablement sorti de nulle part. Mais était-il seulement réveillé ? Et comment est-ce qu’il allait bien pouvoir engager la conversation ? Bonjour, pourquoi vous portez des costumes chelous et transplanez avec des inconnus jusqu’à une boutique de comics ?! Balthazar haussa un sourcil… Comics et costumes chelous, c’était un lien ça. Non mais c’était quoi ce délire ?! Il avait besoin de comprendre ce qui s’était passé la veille et cet inconnu avait les réponses. Alors le Poufsouffle allait devoir lui montrer dès le début qu’il ne rigolait pas… « Hey ! Tu dors ? »  … Ah oui effectivement, c’est du sérieux là… Balthazar leva les yeux au ciel et se décida à se relever en position assise sur le bord de son lit. Le monde tournait un peu mais il se sentait déjà bien mieux que lorsqu’il se vidait de son sang après deux coups de couteaux de ce foutu moldu. Il posa le plus silencieusement possible ses pieds nus sur le carrelage froid de la pièce et commença à avancer lentement pour contourner le rideau. En poussant le tissu blanc, il répéta avec un ton plus assuré en espérant, si ce n’était pas déjà le cas, réveiller l’énigme qui lui servait de compagnon de dortoir. « Hey ! Tu dors ? »
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Hunter Conley
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Jeu 15 Avr - 2:23
Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer
«4 Aout 2020 - Suite de la forêt»


Une voix vous parle, ce qui vous réveille. Vous émergez lentement. Lorsque vous ouvrez les yeux, le plafond qui vous fait face ne vous est aucunement familier. Vous reprenez conscience peu à peu et vous vous remémorez les derniers évènements qui vous sont arrivés.

Lundi soir, Pré-au-Lard, la Pleine Lune. Les étudiants qui fêtaient leur fin d’année pendant que le Blood Circle envahissait la forêt. Vous vous souvenez avoir été sacrément amoché lors des affrontements. Vous avez eu votre bras gauche qui a été cassé et vous avez également été poignardé à plusieurs endroits. Vous vous relevez pour vous asseoir dans votre lit. Votre bras semble complètement guéri, mais des bandages entourent votre poitrine. La Magie a ses limites. On ne peut pas tout guérir d’un claquement de doigts et vous allez avoir besoin d’un peu plus de repos.

«Quelques heures de plus suffiront j'espère… »

Vous prenez conscience de la présence garçon qui est à côté de vous. Vous comprenez que c’est lui qui vous a réveillé et que vous l’avez totalement ignoré, sans le vouloir.

«Pardon, je réfléchissais à voix haute. Mauvaise habitude… »

Le jeune homme vous dévisage. Sur le coup vous vous dites qu’il vous juge un peu trop sévèrement. Ça arrive à tout le monde de se parler à soi-même, surtout quand on vit seul. Cependant vous ne tardez pas à recouvrer entièrement vos esprits. Ce garçon… Vous le reconnaissez enfin. Après avoir été blessé dans la forêt, vous avez tout fait pour fuir la zone anti-transplanage mise en place par le Blood Circle. Vous vous êtes effondré près de Pré-au-Lard après votre transplanage à courte distance et lorsque vous aviez repris connaissance ce jeune homme appelait de l’aide. Vous étiez démasqué et dans la panique, vous avez transplané dans votre boutique avec lui, jugeant que c'était la meilleure chose à faire dans l'immédiat. Vous étiez cependant bien plus faible que vous ne l’imaginiez. Le dernier souvenir que vous avez là-bas c’était que vous cherchiez à retirer votre costume avant de vous rendre à Ste Mangouste. Vous en déduisez que c'est le garçon qui vous a conduit ici, à temps.

«Ouais… Euh… Je crois que j’ai une petite idée de pourquoi tu me regardes comme ça… »

Vous vous sentez extrêmement mal à l'aise. L’existence même du Mage et de vos activités secrètes ne dépendent plus que de ce garçon. Il sait qui vous êtes, ou en tout cas il peut le deviner très facilement. Il a enlevé votre masque alors que vous portiez votre costume. Si le Mage fait trop parler de lui, ce garçon fera sans problème le rapprochement. Vous avez craint que d’autres ne découvrent votre secret et c’est pour ça que vous avez utilisé vos dernières forces pour effectuer ce transplanage d’escorte. Vous aviez cependant mal évalué votre état. Vous deviez à tout prix recevoir des soins rapidement. Mais à vos yeux cacher l’identité du Mage était primordial et vous espérez de tout votre cœur que le garçon l’a compris et qu’il n’a rien révélé.

«Désolé pour le transplanage d’urgence. J’imagine que t’as pas dû trop comprendre ce qu’il s’est passé.» Vous faites mine de regarder autour de vous, et vous désignez la pièce d’un mouvement de tête. «Merci pour… Euh… M’avoir sauvé la vie. Et toi ça va ? Comment était la fête ?»

Vous restez silencieux un moment, à observer ses réactions. Le pauvre gosse. Vous réalisez que vous l’avez mis dans une situation compliquée. C’est un jeunot d’une vingtaine d'années. Vous vous demandez s’il est capable de garder votre secret ou si vous allez être contraint d’altérer sa mémoire dès que vous en aurez l’occasion. Vous réalisez que vous n’avez pas votre baguette sur vous. Vous commencez à paniquer mentalement. Vous craignez de ne pas avoir eu le temps de changer de baguette. Si vous avez été conduit à Ste Mangouste avec la baguette du Mage, et qu’un contrôle des baguettes est effectué, vous risquez gros.

«Dis moi… Euh… » Vous réalisez que vous ignorez le nom de votre sauveur. «Mon gars ? On a fait quoi de ma baguette ? Et surtout… » Vous peinez à formuler votre autre question. «Tu as raconté quoi aux médecins ? Tu as dit quelque chose pour le… » Vous regardez de tous les côtés, comme un fou, pour vérifier que personne ne vous écoute, avant de finir à voix basse. «Pour le Costume ?»

Cela ne vous avancerait à rien d’effacer sa mémoire s’il avait déjà parlé de vous à d’autres personnes. Ce gosse vous a sauvé la vie, mais ce qu’il sait peut être dangereux pour vous. Le secret de votre survie réside dans la prudence ; une grand inspiration et beaucoup de réflexions. Vous n’êtes pas censé vous permettre de commettre la moindre erreur, et pourtant vous en avez tellement commis depuis que vous êtes à Londres.

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Balthazar Salvan
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Sam 24 Avr - 10:36


Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer
Hunter Conley & Balthazar Salvan
4 août 2020 | Sainte-Mangouste | Nuit

Totalement à l’ouest fut la première remarque qu’eu Balthazar en voyant l’inconnu marmonner qu’il aurait encore besoin de quelques heures. Peut-être pas la meilleure des idées de réveiller un presque mourant. Mais le Poufsouffle n’était pas médicomage et puis, si son camarade de chambre voulait se rendormir, il n’avait qu’à le faire et Balthazar serait bien obliger de vaquer à ses occupations en attendant. Quelles occupations pourrait-il bien trouver dans une chambre de Sainte Mangouste en plein milieu de la nuit ? Compter les sombrals pour se rendormir ? «Pardon, je réfléchissais à voix haute. Mauvaise habitude… » Les sourcils de Balthazar se froncèrent mais il resta silencieux à cette remarque. Il dévisageait plutôt cet inconnu qui l’avait embarqué dans une étrange aventure dont il se serait bien passé. Si cela se trouvait, cet inconnu était un dangereux criminel qui ne méritait qu’Azkaban. Un avocat aurait pu plaider que Taz avait essayé de l’aider à s’enfuir et alors, le jeune Salvan serait cuit ! Ce costume étrange, ce besoin d’anonymat, tout cela était bien trop louche pour qu’il n’y ait pas Occamy dans la théière…

Le silence qui emplissait la pièce aurait pu être cocasse pour un observateur extérieur. Les deux hommes se fixaient en silence, l’un un peu moins amoché que l’autre, sans vraiment savoir quoi se dire. Balthazar prit ce temps pour détailler le sorcier qui lui faisait face. La trentaine bien avancée, il semblait plutôt banal en somme. Le genre de gars sur lequel on ne lançait normalement pas de regard méfiant en le croisant dans la rue. Et pourtant c’était exactement ce que faisait le Poufsouffle en cet instant. «Ouais… Euh… Je crois que j’ai une petite idée de pourquoi tu me regardes comme ça… » Ah ? Vraiment ? Il avait une petite idée ? Au moins il était conscient que ses agissements avaient été extrêmement étranges et discutables. « Et ? » Répondit succinctement le jeune homme. C’était bien de le reconnaître, encore fallait-il s’étendre un peu plus sur le sujet. Balthazar croisa les bras à la mention du transplanage d’urgence et leva un sourcil surpris devant les remerciements et les questions du sorcier. Il répondit prudemment, faisant attention à chacun de ses mots. « C’est le moins qu’on puisse dire « pas trop comprendre »… Et de rien. » Il souffla légèrement pour retenir un petit rire. Ce n’était pas le moment d’être sympathique. Il lui fallait des réponses. « Quelques blessures par-ci par-là mais rien comparé à toi. J’ai été bien soigné. Une soirée que je qualifierais de mouvementée… » .

De nouveau, la surprise passa sur les traits de Balthazar mas il tenta de se donner une certaine contenance. Il posait beaucoup de questions l’inconnu. C’était encore plus louche. Surtout qu’à la base, c’était lui-même qui voulait poser des questions et pas l’inverse ! Il décida de la jouer fine et de répondre en partie aux interrogations de l’inconnu. Peut-être que celui-ci serait plus enclin à répondre à ses propres questions par la suite. « Balthazar. Moi c’est Balthazar, pas mon gars… » Dit-il avec un air sérieux. Les bras toujours croisés, il tentait de scruter les traits de son inconnu pour essayer de décrypter cette énigme qui lui résistait. « Les baguettes ont été prises à notre entrée à Sainte-Mangouste. Je suppose qu’on pourra les récupérer après avoir répondu aux questions des Aurors. »

Il semblait y tenir énormément à son « Costume »… C’était justement un des points qui rendait cet homme tout à fait étrange et incernable par le Salvan. Ce qui était plutôt rare. Balthazar arrivait toujours plus ou moins à comprendre les gens. Il choisissait le plus souvent de ne voir que le meilleur chez l’autre mais jamais au point de la naïveté. Et ici, quelque chose clochait. « Ca dépend de ce que tu insinue par « quelque chose »… » Répondit Balthazar sur la défensive. Il choisit le tutoiement pour se mettre sur un pied d’égalité avec cet homme. Qu’il ne commence pas à le prendre de haut ! Il était autant en droit que cet homme de poser des questions. En réalité, Balthazar avait été trop sonné et perdu pour parler de ce costume ou des circonstances étranges qui l’avait amené à devoir s’occuper de cet homme-là. En arrivant, il n’avait qu’expliqué qu’il avait été à la fête qui avait mal tournée et cela avait suffi aux médicomages pour les faire admettre. Mais bon… Il n’avait pas besoin de dire ça tout de suite à cet inconnu.

C’était au tour du Poufsouffle de mener la conversation. « Puis-je savoir à qui j’ai sauvé la vie ? » Il tentait d’abord la sympathie. La simple politesse même. Non pas qu’il était capable de beaucoup plus. Hausser le ton était encore dans ses cordes mais les menaces ou les mensonges ? Il se l’interdisait absolument. Il avait une éthique et chaque chose devait suivre la loi qui avait été établie. C’était aussi simple que ça.
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Hunter Conley
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Lumos
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Ven 14 Mai - 22:24
Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer
«Rien ne peut contrer la douleur. La vie est une tragédie, mais elle est aussi précieuse, douce et extraordinaire. - Barry Allen»


Le jeune homme resta silencieux face à vos excuses pour avoir parlé tout seul sans le remarquer. Vous restez un moment à vous regarder l’un et l’autre. Il vous dévisage tandis que vous vous souvenez peu à peu où vous avez vu votre visage. Vous finissez par comprendre pourquoi il vous fixe bizarrement. Vous vous dites qu’à sa place, vous agiriez de même si vous aviez croisé en gars dans un costume étrange qui vous fait transplaner dans un endroit inconnu. Vous n’aviez pas eu le choix, même si ce choix était idiot, surtout sans explications de votre part. Vous lui faite par de votre éclat de lucidité. Il réagit par une réponse monosyllabique. Pas très loquace le gamin, vous en venez à vous demander si vous ne l’avez pas traumatisé avec cette histoire de transplanage. Vous vous excusez pour ça et vous le remerciez pour vous avoir sauvé tout en lui demandant comme étaient ces blessures. Même s’il forme plus d’une syllabe, cette fois-ci, il reste assez prudent et timide dans ses réponses. Le jeune homme semble assez froid et distant. Vous restez encore un moment à vous observer l’un l’autre. Vous vous attendez à être bombardé de questions, mais pour le moment le garçon est assez calme là-dessus. D’un seul coup, c’est la panique dans votre tête. Où est votre baguette ? Vous n’êtes même pas sûr d’avoir pu faire un échange de baguettes.  Vous interrogez le gamin pour savoir où est passée votre baguette.

«Pardon Balthazar. Avec tout ça on ne s’est même pas présenté. Moi c’est Hunter. » Il vous répond que les baguettes ont été prises en arrivant à Ste Mangouste et que vous pourrez les récupérer après avoir parlé aux aurors. «Et ma baguette ? Quand tu nous as amené ici, j’avais une baguette, ou on l'avait laissée à la boutique ? » Il n’a pas répondu à la partie la plus importante, celle concernant le Costume. Vous insistez à nouveau sur ce sujet là. «Et le Costume, tu as dit quelque chose aux médecins, ou aux aurors, au sujet du Costume ?»

Sa réponse ne vous laisse pas de marbre. Vous restez figé un instant quand il laisse sous-entendre qu’il en a peut-être parlé.

«Qu’est ce que tu insinues par “Ça dépend de ce que j’insinues par” ? Attends… Cette conversation devient compliquée. Mon g… Pardon. Balthazar, c’est important. Tu as parlé du Costume à quelqu’un, ou tu l’as évoqué ?»

Le garçon finit par demander plus d'informations sur vous. Après tout, il vous a sauvé la vie alors que votre comportement était plus que bizarre pour le commun des mortels, tout sorcier soit-il. C’est légitime qu’il sache dans quoi vous trempez. Si vous ne dites rien, il risque de vous prendre pour un criminel, ou un échappé du service de psychiatrie de Ste Mangouste.

«Ça dépend de ce que tu veux savoir. Tu veux la version officielle, ou tu veux prendre le risque d’être mêlé à des choses que tu ne comprendrais pas ?» Vous faites une petite pause pour le laisser réfléchir. «Tout ce que tu as besoin de savoir, c’est que je suis juste un Non-Maj qui vient tout droit de Détroit et qui essaye de s’en sortir avec son magasin de bandes-dessinées dans le Londres Non-Maj.» Vous soupirez. «Pour tout ce qui touche au Costume… Il vaut mieux que tu oublies tout ça. Moins tu en sauras et mieux ça sera pour toi. Et surtout pour moi.» Vous laissez le choix à un gamin, qui vient de vous demander qui vous êtes, d’en savoir le moins possible ou d’apprendre de terribles secrets. Vous avez une petite idée de quelle option il va choisir. «Sache que je suis du bon côté de la justice et que je suis parfaitement sain d’esprit.»


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Balthazar Salvan
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Lumos
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Mar 1 Juin - 22:10


Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer
Hunter Conley & Balthazar Salvan
4 août 2020 | Sainte-Mangouste | Nuit

« Hunter » ? Ce n’était pas britannique ça. Cela faisait plutôt penser à Outre-Atlantique. États-Unis ou Canada. Balthazar continua de dévisager l’homme dans son lit avec méfiance. Mais avoir un nom commença à le rassurer. Enfin si c’était bien son vrai nom. Le Poufsouffle n’arrivait pas à déterminer s’il mentait ou non. Dans le doute il allait supposer que non. Il verrait bien comment se déroulerait la suite de la conversation. Ce Hunter semblait tenir absolument à avoir ses réponses. Il ne le lâcha ni pour les baguettes ni pour le costume. En quoi cela était-il si important ? Ainsi poussé dans ses retranchements, Balthazar ne sut pas vraiment quoi lui dire et préféra jouer la carte de la sécurité : « Je ne sais pas pour ta baguette. C’était pas mon souci sur le moment. » Répondit-il un peu agacé. Bon au moins, Hunter avait eu la sympathie de le remercier quelques instants plus tôt de l’avoir sauvé. Car ce n’était pas franchement gagné hein !

Pour le costume, Balthazar tenta de déstabiliser un peu l’homme qui lui faisait face. Et cela sembla fonctionner à merveille. Le Salvan, toujours les bras croisés, ne répondit pas tout de suite. Pour le laisser un peu mariner, lui faire savoir qu’ils étaient tous les deux à la recherche d’informations importantes. Mais la détresse d’Hunter semblait particulièrement vraie et le jeune homme n’eut pas vraiment à cœur de continuer de le mener en bateau. Alors il amorça un début de réponse. « Pas ouvertement. Et pas aux medicomages en tout cas. » Il n’allait quand même pas abandonner sa meilleure carte en entière. Après tout il ne savait pas ce que lui voulait cet homme. Si cela se trouvait en apprenant qu’il n’avait rien dit à personne, il le ferait peut-être taire définitivement pour être sûr de ne rien voir dévoilé… Balthazar en avait assez d’être toujours pris pour l’hippogriffe de la farce.

«Ça dépend de ce que tu veux savoir. Tu veux la version officielle, ou tu veux prendre le risque d’être mêlé à des choses que tu ne comprendrais pas ? » La réponse à sa question principale surprit le Salvan. Ce dernier ouvrit la bouche mais ne sut pas quoi répondre. Que s’était-il dit ? Ne jamais se mêler des choses étranges qui ne risquaient que de lui apporter des désagréments. Pas avant d’être diplômé et d’avoir pu asseoir sa crédibilité du moins. Même jamais, que racontait-il ! Il tentait de garder sa vie aussi irréprochable que possible, évitant avec soin de se rendre compte que cela relevait de l’impossible. « Je… » Balthazar écouta Hunter silencieusement, emmagasinant les informations à mesure qu’il les lui donnait. Américain… Il avait bien deviné dis donc ! Et un magasin de bande-dessinés ? C’était donc là qu’ils avaient atterris après le transplanage d’urgence. Des informations certes mais qui créaient plus de questions que de réponses. «Pour tout ce qui touche au Costume… Il vaut mieux que tu oublies tout ça. Moins tu en sauras et mieux ça sera pour toi. Et surtout pour moi.» Une bonne partie de Balthazar était tout à fait d‘accord avec cette recommandation d’Hunter. Le Poufsouffle devait se tenir éloigné de tout ça. Pour lui, pour sa famille, pour Erin. Mais… Et si ce gars était dangereux ? Et si Taz pouvait faire quelque chose pour l’empêcher de s’en prendre à autrui ? Il ne se pardonnerait jamais une telle erreur de jugement. Il ne devait pas se rater. Non il n’allait pas se mouiller. Surtout pas pour un gars louche avec un magasin de comics.

«Sache que je suis du bon côté de la justice et que je suis parfaitement sain d’esprit.» Les sourcils de Balthazar se froncèrent devant cette affirmation et sa curiosité en fut piquée. Comment ça du bon côté de la justice ? Il n’y en avait qu’un à suivre et c’était celui que comptait emprunter Balthazar. Et « sain d’esprit » ? Ce serait très exactement ce qu’un fou dirait à grand renforts de « Je ne suis pas malade ! » Oui mais voilà, malgré toute la raison et toute la meilleure volonté du monde, Balthazar Salvan était intrigué. Il y avait quelque chose à creuser avec ce Hunter mais  sa volonté de ne pas y être confronté valsait avec son envie de comprendre. Alors comme ça Hunter se voyait comme le « bon samaritain du coin » ? Qu’était-il exactement ? Un Auror américain infiltré ? C’était fort probable. Si Balthazar l’écoutait, deviendrait-il une cible d’un gouvernement entier, voulant le réduire au silence ? Et si tu pouvais l’aider ? lui chuchota une petite voix. Et si tu pouvais aussi changer les choses ? La perspective était plaisante. Que perdrait-il à simplement l’écouter ?

Alors qu’un débat intérieur faisait rage à l’intérieur du Français, ce dernier se rendit bien compte qu’Hunter attendait une réponse. « Du bon côté de la justice ? Il n’y a pas de côté à la justice Hunter. » Se sentit-il le besoin de préciser. Il le fixa, tentant de jauger dans quelle eau trouble il pourrait se faire happer. Cet homme qui lui faisait face, de ce qui avait transparu de son discours, semblait légitimement croire en ce qu’il faisait. Balthazar pensa un instant à Erin, se disant qu’il aurait bien voulu avoir son avis sur la question. Mais elle n’était pas là et Balthazar avait terriblement besoin de réponses. Vaincu, il soupira. « Je veux comprendre ce qui se trame ici et ce dans quoi tu m’as embarqué sans me demander mon avis. Les Aurors savent que je suis arrivé avec toi. Je veux savoir ce que j’ai risqué pour te sauver la vie. » Ajouta-t-il, le visage inquiet. Il devait comprendre et mesurer la situation. Et cela il ne pouvait le faire que si Hunter daignait lui répondre. « Alors, ce « costume », pourquoi tu t’es trainé ensanglanté en sortant du bois avec ? Pourquoi tu es si inquiet de garder ces secrets ? Il va me falloir plus qu’un « moins tu en sauras, mieux tu te porteras ». »
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Dim 13 Juin - 21:13
LE SECRET DE LA LONGÉVITÉ, C’EST DE CONTINUER À RESPIRER
«Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur - Nelson Mandela»


Le jeune homme vous révèle qu’il ne sait pas pour votre baguette, qu’il avait autre chose à gérer. Vous devez avouer que dans l’état dans lequel vous étiez, ça ne devait pas être une grande priorité.

«Ouai, t’as raison. »

Vous en venez à parler du costume. Il n’en a pas parlé ouvertement, et surtout il n’a rien dit aux médicomages. Pas aux médicomages, ça sonne pas tellement comme une bonne nouvelle à vos oreilles. Vous comprenez qu’il a quand même abordé le sujet, et si c’est pas avec les médecins, c’est avec qui ? Le pas ouvertement reste votre seul espoir.

«Qu’est ce que tu entends par “Pas Ouvertement ?”»

Mais le garçon a lui aussi soif de réponses. Ce gamin vous tenait. Il vous a peut-être sauvé la vie, mais ça ne fait pas de lui votre ami. Vous êtes encore faible et vous êtes privé de votre baguette, tandis que lui est en mesure de révéler une partie de votre secret à n’importe qui. Vous n’avez pas trop le choix et vous décidez de jouer carte sur table. Vous tentez tout de même de lui faire un peu peur, pour lui laisser l’opportunité de refuser d’être mêlé à vos affaires et de vouloir vraiment en savoir plus. Ça a l’air de plutôt bien marcher… Jusqu’à ce que vous évoquez la justice. Vous remarquez aussitôt un changement d’attitude sur l’expression de Balthazar, et après un long silence celui-ci vous rétorque qu’il n’y a pas de côté à la justice. Vous hochez négativement de la tête.

«Bien sûr que si Balthazar. Il y a le bon côté de la Loi et le mauvais côté. On peut être à cheval sur la frontière, dans des situations ambiguës qui ne sont pas condamnables. Dans un monde où la corruption existe.» Vous vous mordez l’intérieur de la joue. En commençant votre phrase ainsi, vous êtes certain de passer pour un illuminé. «Je veux dire… Ça existe, c’est un fait. Y’a toujours des gens qui arrivent à passer entre les mailles du filet grâce à leur pouvoir et leur influence. Je ne dis pas que la Justice elle-même est corrompue.» Vous soupirez. C’est un peu mieux mais votre phrase est assez maladroite. «Et je ne parle même pas du Gouvernement non-maj. En tant que Né-Non-Maj, je suis assez bien ancré dans le monde non-magique. Je suis en première ligne pour voir les ravages du Blood Circle. Si on suit ta logique, mon gars, le seul côté de la Justice non-maj, c’est celle qui est en faveur du Blood Circle ? Peu importe ce qui est Moral tant que tu as la Loi avec toi. C’est pas aussi simple. C’est pas aussi simple… »

Vous avez votre propre vision de la Justice. Vous faites ce qui vous semble Juste. Vous avez toujours fait respecter la Loi, quitte à devoir enjamber la frontière pour la faire respecter. Le petit commençait à être inquiet, mais il voulait tout de même savoir dans quoi il s’est retrouvé embarqué.

«Pour faire simple… Tu as déjà entendu parler de Batman ? » Encore une fois, vous ressentez le besoin de clarifier un peu les choses, pour ne pas passer pour un illuminé. Alors, oui. Je sais… C’est un personnage de fiction, inventé de toutes pièces, mais c’est pour l’image. Le Justicier masqué qui aide la Police de Gotham à arrêter des criminels.  » Vous haussez les épaules. «Ben je fais la même chose. Sauf que moi je ne suis pas milliardaire, j’ai juste une petite boutique. Mais contrairement à lui, j’ai la Magie pour m’aider, et avant que le secret magique soit brisé, c'était un immense avantage contre les malfrats non-maj. À Détroit, on m’appelait “Le Mage”.»

Vous vous redressez pour vous asseoir sur le bord du lit. Vous ne supportez pas de rester alité.

«Maintenant que tu sais ça… Tu te doutes bien que j’ai tout intérêt à ce que personne ne fasse le rapprochement entre “le Mage” et moi.» Vous vous grattez la tête de manière un peu gênée. «J’ai un peu manqué de vigilance quand je suis venu à Pré-Au-Lard pour tenter d’arrêter le Blood Circle. Je ne pensais pas qu’ils avaient les moyens d’empêcher les transplanages et je me suis retrouvé en sous-nombre.» Vous montrez votre torse pour désigner la blessure que les médicomages ont pu traiter. «Je me suis retrouvé dans un sale état. Mais même si j’étais à l’article de la mort, personne ne devait savoir que je suis “le Mage”. Quand tu as demandé de l’aide, j’ai paniqué et je t’ai pris avec moi en transplanage d’escorte. Je pensais avoir assez de force pour clarifier les choses à temps.» Par "clarifier les choses" vous entendez “altérer sa mémoire” «Mais il semblerait que j’avais déjà utilisé mes dernières forces…  »

Vous espérez que sa curiosité est satisfaite, et surtout qu'il va comprendre l'importance de fermer sa gueule. C'était déjà dangereux pour vous lorsqu'il ne savait pas grand chose, mais maintenant qu'il a plus de détails, il peut vous dénoncer et adieu votre identité secrète. Il n'a aucune raison d'agir ainsi, mais il n'a pas plus de raisons de ne pas le faire. Vous misez sur le fait que, s'il vous a sauvé, c'est une personne qui a des valeurs et le sens du devoir.

«Je sais que ça peut te paraître fou comme idée. Mais j'ai pleinement conscience des risques que je prends.» Après vous reconnaissez auprès de vous-même que en avoir conscience ne signifie pas que vous agissez forcément prudemment. «Et du côté un peu dingue de la situation. Mais... Tu comprends l'importance de ce secret ? Maintenant que tu sais tout.Qu'est ce que tu as dit à propos du costume, et surtout... À qui ? »



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Balthazar Salvan
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Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer
Hunter Conley & Balthazar Salvan
4 août 2020 | Sainte-Mangouste | Nuit

Quand Hunter continua d’insister sur sa baguette, Balthazar lui répondit avec honnêteté. Quand un homme ensanglanté s’échouait devant lui, l’étudiant ne pensait pas vraiment à surveiller la baguette de celui-ci. Au moins l’Américain eut la décence d’être de son avis. Décidément, celui-ci semblait osciller entre la confrontation et l’apaisement. Cette ambivalence n’aidait pas Balthazar à cerner le bonhomme. «Qu’est-ce que tu entends par “Pas Ouvertement ?”» Le Poufsouffle était mal à l’aise. Il ne savait pas vraiment comment réagir pour la suite. Fallait-il garder cette pression qu’il mettait sur Hunter pour le pousser à parler et se protéger en même temps ? Ou fallait-il jouer carte sur table et ainsi peut-être s’en faire un allié ? Balthazar restait indécis et il tabla sur une réponse évasive. « Je l’ai peut-être évoqué à des personnes de confiance. Du genre qui sauraient de quoi il en retourne si tu tentes quoi que ce soit. »  Répondit-il avec une assurance feinte, les bras croisés lui permettant de garder une attitude détachée. Ils se jaugeaient tous les deux avec une effroyable intensité. Balthazar ne mentait pas vraiment : il avait mentionné à de aurors présents que toute la situation avait été très bizarre mais aucune mention exacte du Costume. Pour le moment du moins.

La conversation s’enchaina sur la loi. Et Balthazar ne fut pas du tout d’accord avec Hunter et ne se priva pas de le lui faire savoir. La justice était la justice. De nombreuses aides existaient pour permettre à terme de rendre un jugement le plus vrai et équitable possible. Mais plus Hunter parlait, plus les belles et grandes certitudes de Balthazar s’étiolaient. Il n’était pas un idiot, loin de là, mais il avait bâti sa vie sur une vision idéalisée d’une Justice, pour laquelle il se sentait capable de condamner. Mais lui-même l’avait vu, cette Grande Dame n’était pas infaillible et cela le terrifiait bien plus qu’il ne voulait bien l’avouer. «Pour faire simple… Tu as déjà entendu parler de Batman ? »  Le Salvan regarda son interlocuteur comme s’il était saoul. Bien sûr qu’il en avait entendu parler. Son père était fan de comics et autres cultures de l’imaginaire. Avoir les deux tiers de sa famille moldue aidait sur ces sujets-là. Et lorsqu’Hunter mentionna « Le Mage », Balthazar eut l’impression de nager en plein délire. Personne de censé ne faisait ça. Revêtir un costume et combattre le crime la nuit. Ce n’était pas possible ?! Se prendre pour un justicier masqué ? Au mépris de tout ce qui tenait leur société debout ? Comment jugeait-il donc de cette limite à ne pas franchir ? Personne n’était à l’abri de la loi. Et l’oublier serait une grossière erreur. Hunter se releva péniblement mais Taz ne le quitta pas des yeux.

«Je sais que ça peut te paraître fou comme idée. Mais j'ai pleinement conscience des risques que je prends.»  Pendant toute cette longue tirade, Balthazar était resté silencieux. Opinant seulement du chef à quelques reprises ou fronçant parfois les sourcils alors qu’il tentait de comprendre ce qui lui était expliqué. Il y avait certes la notion de risques pour Hunter lui-même mais… Qu’en était-il du reste du monde ? Ni Hunter ni personne d’autre n’était au-dessus des lois. Et être prêt à tout ne signifiait pas être dans son bon droit. Alors que l’Américain lui demandait s‘il comprenait l’importance de ce secret, Balthazar ne fut pas sûr de sa réponse. Il continuait de le fixer avec la sensation que tout ne serait pas aussi simple. N’était-ce pas Hunter qui venait lui-même de le dire ? Et cette histoire de costume qui revenait encore et toujours. Le Poufsouffle prit une grande inspiration avant de répondre. « Les risques ne sont pas que pour toi Hunter. Tu te rends compte de ce que tu fais ? Tu piétines sciemment une Justice qui régit un pays qui n’est même pas le tien. »  Les sourcils froncés, Balthazar ne comprenait pas la vision d’Hunter. « C’est dans un tribunal et par un juge que doit être rendu une sentence, pas dans une ruelle poisseuse avec un gars en collant. »  Ajouta-t-il, tentant sciemment de tourner la situation en ridicule. Cela était tout simplement inimaginable pour lui. Les premières intuitions du jeune homme se vérifiaient. Hunter pouvait réellement être dangereux. Il suffisait qu’il se trompe de cible ou qu’une de ses vendettas tourne mal. Avait-il seulement conscience de la situation ?

Balthazar secoua la tête et fit quelques pas pour tenter de mettre de l’ordre dans sa tête. « J’ai rien pour ton costume si ça peut te rassurer. Mais crois pas que cela restera ainsi ! » Ajouta-t-il avec véhémence. « C’est…. C’est absolument inconcevable d’ainsi décider pour les autres. Tu es quoi ? Le procureur, le juge et le bourreau ? Même avec les meilleures intentions du monde cela ne peut pas marcher. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne et il y a de très bonnes raisons à cela ! »  Il fit volte-face vers Hunter. « Il y a des règles et ces règles doivent être suivies !  Donne-moi une bonne raison de ne pas tout balancer aux aurors ?! Ça… Ça ne sert même à rien non ? Seul, sans rien, tu arrives vraiment à arrêter des gens ? Et comment tu les trouves ? Comment tu… Décides ?! C’est inconcevable, inconcevable ! »  Sa sœur aurait dit qu’il ressemblait à leur mère en cet instant. Secouant la tête alors qu’il n’arrivait pas à comprendre pleinement ce qu’Hunter faisait.
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Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer
«Toi aussi tu devras un jour peut être affronter ce genre de crise et alors ce jour là, je te souhaite d’avoir un ami digne de celui que j’ai eu… Qui accepte de plonger ses mains dans la crasse afin que les tiennes restent blanches ! - Comissaire Gordon»


Balthazar vous explique qu’il a évoqué le cas du Costume seulement à des personnes de confiance, au cas où il lui arriverait quelque chose. Vous acquiescez d’un mouvement de tête, compréhensif. Sa réponse vous semble cohérente et il ne vous vient même pas à l’esprit de vous demander quand le jeune homme aurait pu avoir le temps d’en parler à des gens de confiance. Vous faites la moue. Cette révélation ne vous arrange pas, mais vous respectez sa prise de garantie. Vous êtes des inconnus l’un pour l’autre et vous avez débarqué dans un costume, couvert de sang. C’est encore qu’un gamin et vous vous dites que c’est bien qu’il ait la jugeotte de ne pas vous confronter sans assurer ses arrières ; même si ça ne joue pas en votre faveur.

Vous finissez par céder à son insistance pour avoir des explications. C’est lui qui a toutes les cartes en main : il a des bribes d’informations sur vous, vous êtes blessé et privé de votre baguette. Votre meilleure chance est de jouer la carte de la franchise, chose que vous avez évitée le plus possible. Vous lui révélez que vous êtes du bon côté de la justice, et il vous rétorque qu’il n’y a pas de côté à la justice. Vous ripostez, mais vous sentez que vos explications sont très loin de le convaincre. Il est trop tard pour revenir sur vos propos : quand la potion est tirée, il faut la boire. Vous lui parlez donc du “Mage”, ce Justicier Masqué qui combattait le crime à Détroit. Vous ne vous attardez pas sur les détails de vos anciennes activités dans le Michigan, vous expliquez cependant quelles étaient vos intentions lorsque vous avez décidé de transplaner avec le garçon. Le sorcier se contente seulement de hocher la tête de temps à autre, ou de grimacer, signifiant qu’il vous écoute avec attention. Lorsque vous avouez avoir pleinement conscience des risques que vous prenez, Balthazar réplique. C’est à votre tour de froncer les sourcils. Vous êtes probablement tombé sur le seul type qui a une confiance aveugle en le système judiciaire et ceux qui établissent les lois. Vous ne répondez pas immédiatement. Vous laissez au jeune homme le temps de finir d’encaisser ce que vous venez de dire et de clarifier les idées dans sa tête. Les questions d'Éthique qu’il vous pose, vous ne l’avez pas attendu pour vous les poser. Il finit par lâcher qu’il n’a encore rien dit pour votre costume, mais il vous assure que ça ne restera pas ainsi. Vous répondez d’une voix que vous voulez ferme. «Je ne renoncerai pas.» Non, rien ne vous fera renoncer. À vos yeux, le monde est pourri et vous ne pouvez pas rester là à ne rien faire. Balthazar s’emporte tandis que vous restez calme. En fait, la situation vous amuse presque. Les questions qu’il vous pose, qu’il se pose, appartiennent aux dilemmes auxquels vous étiez confrontés plus jeune.

«Petit… » Vous souriez avec amusement «Laisse moi en placer une si tu veux des réponses.» Vous vous étirez douloureusement. «Tu as raison. Tu as mille fois raison. Personne ne devrait avoir à faire ce que je m’efforce de faire. Et pourtant, je dois le faire. » Vous marquez une pause. «À Détroit, c’était différent. J’enfreignais les lois pour mieux les faire respecter. Avec la Magie et une radio pirate, j’arrivais avant la Police pour des affaires de braquages, ou de prises d’otages. Ça me permettait d’intervenir en dehors des procédures. Toute cette paperasse, trop d’administration, pas assez d’action ; et pendant ce temps, des gens sont abattus froidement et leur assassin s’envole dans la nature. Juste parce qu’un papelard n’a pas été signé. J’agissais seul, mais j’avais le soutien officieux de la Police qui acceptait mon aide. Jamais je n’ai été Bourreau. J’ai toujours neutralisé mes ennemis sans les tuer.» Vous ne tenez plus en place. Vous avez besoin de bouger, vous ne supportez plus d’être cloîtré dans votre lit, mais avez conscience que vous n’avez pas la force de faire les cents pas, et de vous agiter. Néanmoins, vous parvenez à vous lever et à vous asseoir sur une chaise. Cette simple action inutile n’a pour unique but, que de mettre une coupure dans ce monologue qui risque d’être un peu long ; vous n’avez pas fini de parler. «Mais je dois t’avouer qu’ici, je ne sais pas comment m’y prendre. Le soucis ici, c’est les lois elles-mêmes… Le gouvernement non-maj est corrompu jusqu’à la moëlle. Le Blood Circle est une hérésie, et si je veux aider la justice Londonienne, il faudrait que je leur livre des sorciers. Les lois non-maj condamnent des gens comme toi et moi Balthazar, à quel point tu as foi en ta si précieuse “Justice qui régit un Pays” ? Où est la frontière entre la justice et l’abus de pouvoir ? » Vous riez. «Je prends l’exemple du Gouvernement Kane. Mais le Conseil d’Administration n’est guère mieux lotis. Sur le papier, on a affaire à un centre décisionnel équitable et démocratique. Mais dans la pratique… » Vous réprimez un haut-le-cœur «Comment peut-on hisser au sommet du cœur décisionnel du monde magique britannique, des gens dont la place est à Azkaban ? T’es peut-être un peu jeune pour comprendre. Je sais pas trop ce qu’on vous apprend à Poudlard, mais… l’influence de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom s’est étendue dans le monde entier. Bien sûr, c’était rien à côté de ce qu’il se passait en Grande-Bretagne mais… » Votre gorge se serra en repensant à cette époque. À Ilvermorny, vous étiez très loin de la guerre qui se déroulait à Poudlard. Vous étiez au courant de ce qu’il se passait et vous ignorez encore pourquoi personne n’a aidé les Britanniques à cette époque. Pour votre part, vous étiez trop jeune pour traverser l’Océan et rejoindre les combats. Vous n’aviez pas les moyens financiers et magiques de le faire. «Crois-moi. En tant que né-non-maj, je peux t’affirmer que Mangemort et Pouvoir ne font pas bon ménage. Quand ils auront la mainmise sur le Magenmagot, les listes de né-non-maj. Tu regretteras qu’il n’y ait pas plus de gars en collant dans des ruelles poisseuses.» Vous fixez Balthazar dans les yeux. «Tu veux savoir comment je décide ? Comment je pense savoir ce qui est Juste ?» Vous attendez une quelconque réaction de sa part vous incitant à continuer. «Je ne le sais pas, c’est mon cœur qui le sait. En imaginant agir de telle ou de telle manière, si j’ai un sentiment de regret, ou de culpabilité, c’est que ce n’est pas la voie à employer. Il n’y a rien de pire que l’Injustice. Ça me fait gerber. Pour savoir si une chose est morale ou non, il faut se demander à qui ça profite et à qui ça nuit. Comme je te l’ai dit. : C’est pas aussi simple que ça en a l’air. Ceux qui gagnent la Guerre écrivent l’Histoire. Les forts écrivent les Lois. Ça ne fait pas d’eux les plus Justes. Tu voulais une bonne raison pour ne pas tout balancer aux Aurors ? C’est à toi seul de décider maintenant. Qu’est ce qui est le plus profitable pour le Monde ? À quel point as-tu Foi en les Règles, les Lois et les Dirigeants qui régissent ce monde ? À quel point es-tu prêt à les suivre aveuglément sans jamais chercher à les remettre en Cause ? »

Le garçon n’était qu’un jeune adulte. Une telle décision ne devrait pas reposer sur les épaules d’un gamin à peine sorti du collège. Cette pensée est un peu hypocrite de votre part, mais dans votre cas, vous avez eu toute une votre adolescence pour faire mûrir vos projets. Vous auriez pu suivre une formation d’Auror si vous n’aviez pas déjà eu des projets dans le monde non-maj à l’époque. Après avoir déballé tout ça, vous décidez de ménager le jeune garçon.

«Si tu considères qu’il est Juste de me dénoncer, alors fais-le. Quelque soit ton choix, fais le sans regret.»

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Balthazar Salvan
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«Je ne renoncerai pas.» Le ton d’Hunter est ferme quoique sa voix trahissait son récent passage à tabac. Cette réponse ne rassura pas Balthazar qui était, il fallait le reconnaître, totalement perdu. Les aveux, car cela en étaient bien, étaient abracadabrant ! Et c’était un sorcier qui parlait… Bien sûr, les moldus avaient de nombreuses fois traité le sujet de l’éthique de ces personnages justiciers mais le jeune Salvan n’aurait jamais pensé qu’il serait confronté à cette situation dans la vie réelle. Comment un adulte sain d’esprit pouvait-il un jour se dire que finalement il allait combattre le crime en portant un masque ?! Non effectivement, on ne pouvait pas être sain d’esprit et faire cette chose. Ce qui voulait dire qu’Hunter était totalement perché et cela ne rassurait pas du tout Balthazar d’être coincé avec lui dans une chambre d’hôpital.

D’ailleurs, tous ces doutes, Balthazar ne se fit pas prier pour les déballer à Hunter avec une application sans faille. Peut-être aurait-il fallu qu’il se taise ou prenne un air détaché plutôt que d’être ainsi emporté par ses émotions ? À sa décharge, il avait quand même failli mourir la nuit d’avant et cela lui rappelait bien trop un épisode traumatisant de quelques années plus tôt. Les questions s’enchainaient et Hunter également sembla submergé puisqu’il lui demanda de se calmer, en ajoutant un petit terme condescendant que Balthazar se retint de relever. « Jamais je n’ai été Bourreau. J’ai toujours neutralisé mes ennemis sans les tuer.» Toujours les bras croisés, Balthazar se détendit imperceptiblement. Bon, au moins ce n’était pas un fanatique, tueur par-dessus le marché. Cela rassura un petit peu le jeune homme même si cela ne l’aidait qu’un peu dans son conflit intérieur de balancer ou non ce gars aux autorités compétentes. Hunter amorça un mouvement ce qui sembla être d’une grande difficulté, ce qui rendit la scène presque pathétique. Il indiquait vouloir sauver le monde mais hier soir, le monde avait failli lui rouler dessus pour de bon.

Il parlait beaucoup l’Américain, mais ce qu’il disait trouvait une étrange résonance dans la tête secouée de Balthazar. Non pas que ce dernier fut en accord avec tout ce que déblatérait Hunter, mais force était de constater qu’il n’avait pas tort sur certains points. Balthazar haïssait, d’une haine viscérale, les Mangemorts. Eux et leurs rejetons. Il n’avait jamais fait grand bruit des moqueries et autres menaces jusqu’à ce fameux incident de l’Imperio. À ce moment précis, quelque chose s’était brisé en lui et il n’était pas sûr de pouvoir jamais réussir l’objectif d’impartialité qu’il s’était toujours fixé. La preuve : ne venait-il pas de mêler ses sentiments personnels à la seule mention d‘un groupe de la population sorcière ? Balthazar voulait encore croire à cette justice. Il la reconnaissait fragile mais c’était à tout à chacun de tout faire pour la maintenir sur le piédestal qu’elle méritait.

Le fait qu’Hunter soit un né-moldu fit étrangement échos à sa propre ascendance et le mit quelque peu mal à l’aise lorsque l’Américain évoqua les listes de non-maj. Jamais personne ne laisserait refaire ceci pas vrai ? C’était totalement inutile et contre-productif ! Non vraiment, jamais quelqu’un de censé ne ferait pareille chose.   «Tu veux savoir comment je décide ? Comment je pense savoir ce qui est Juste ?» Balthazar sentit qu’Hunter attendait une réponse et il lui servit avec froideur. « C’était bien la question. » Les arguments avancés ne satisfirent pas le jeune Poufsouffle. « Mon cœur le sait » . Ce qu’il ne fallait pas entendre… Justement, il y avait des Lois, certes perfectibles, mais elles existaient justement pour éviter que chacun fasse suivant « son cœur », « ses envies » et « ses croyances ». Sans ordre, il ne pouvait pas y avoir de Société correcte. Ceux qui avaient gagné la guerre avaient effectivement réécrit l’Histoire. Et aux dernières nouvelles, cela avait été des gens progressistes comme Potter ! Certes les lois du Premier Ministre Kane ne rendaient pas les choses faciles dans le monde moldu, Balthazar en savait quelque chose, mais c’était avant tout la législation sorcière ici qui avait un impact. Les Mangemort étaient bien représentés au Conseil mais ils n’étaient pas seuls. Et tant qu’ils auraient besoin de l’Ordre du Phoenix et des sorciers plus neutres, ils ne pourraient pas se permettre de faire une quelconque action, cela Balthazar en était persuadé.

«Si tu considères qu’il est Juste de me dénoncer, alors fais-le. Quelque soit ton choix, fais le sans regret.» Balthazar était bien embêté. Certes la raison lui indiquait de ne pas tergiverser et de suivre la Loi, c’était bien ce à quoi elle servait : s’assurer de toujours faire le bon choix, même quand on n’en était pas sûr au plus profond de son être. Seulement voilà, c’était bien plus compliqué que prévu. Il pouvait ne rien faire et donc ne pas subir de conséquence. Simplement continuer sa vie comme si de rien n’était. Seulement voilà, ne rien faire c’était déjà prendre position, c’était sortir de sa case de neutralité pour s’aligner malgré lui sur la vision d’Hunter. C’était silencieusement accepter qu’il y avait une part de vrai dans ce qu’il disait. Il y a une part de vrai dans ce qu’il a dit… Oui il le savait ça ! Mais était-il prêt à le reconnaître « publiquement » ? Ou du moins face à quelqu’un d’autre que lui-même ? Quelques longues secondes lui furent nécessaires pour former sa réponse, réponse qu’il voulait prudente. « Tu attends de moi que je garde le silence. Ça peut ne paraitre rien à tes yeux, ce qui serait inquiétant, mais cela va à l’encontre de beaucoup de choses dans lesquelles je crois. » Cela était une chose. Il était important de bien remettre les faits dans son contexte. « Je suis on ne peut plus d’accord sur les problématiques qui existent dans notre système juridique actuel mais ce n’est que de l’intérieur qu’on pourra changer quelque chose. Ce n’est pas en… Faisant n’importe quoi ou en devenant hors-la-loi que cela va aider. » Le sorcier se passa une main dans les cheveux. Il fallait qu’il comprenne les motivations et les modes d’agissement d’Hunter s’il voulait pouvoir trancher. Comme le juge qu’il aspirait à devenir. « Que faisais-tu hier soir dans la forêt ? Comment as-tu appris pour l’attaque ? » Et il ajouta : « Et comment choisis-tu les gens que tu aides ou que tu traques ? Comment peux-tu assurer que tu ne franchiras pas de ligne rouge ou si cela arrivait, que tu serais capable de le voir et te rendre comme il le faudrait ? » Balthazar commençait à pencher du côté de la nécessité de ces actions mais dans un cadre réglementé, limitant au maximum les dérives tout en gardant des intentions louables. Cela risquait d’être difficile à prouver. Mais c’était à Hunter de faire ce travail. Il n’était pas plus mal d’ailleurs de l’obliger à se poser ce genre de question… Surtout si tu le laisses s’en sortir en ne disant rien pas vrai ? Oui surtout dans ce cas-là.
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Mar 11 Jan - 18:04
Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer
«C’est jamais blanc ou noir, ça c’est ce que pensent les enfants. - Hal Jordan »


Le jeune homme semble garder sa position malgré vos propos. Vous espérez que ce soit seulement en apparence, mais qu’il soit en réalité en plein conflit interne pour déterminer s’il doit vous accorder sa confiance, ou non. Vous pensez vous engouffrer dans une brèche lorsqu’il vous demande comment vous décidez de passer à l’action, mais votre réponse semble le laisser de marbre. Le choix du cœur ne semble pas être un argument suffisant, donc vous décidez d’approfondir votre raisonnement, vous parlez de l’Injustice que les gouvernements peuvent commettre. Vous mettez en avant le fait que ce ne sont pas toujours les plus sages, ni les plus justes, qui écrivent l’Histoire, qui rédigent les Lois, mais seulement les plus Forts. Vous savez que lLe gouvernement britannique est la preuve concrète que ce que vous avancez est juste. Quoi de pire que le Blood Circle ? S’il fallait suivre les lois du gouvernement Kane, tous les Sorciers de Londres auraient le droit d’avoir une balle logée dans leur crâne. Le Conseil Administratif Sorcier britannique était logé à la même enseigne. Vous savez qu’on ne peut leur accorder une confiance aveugle en sachant que des mangemorts siègent là-bas. La légalisation des impardonnables sous certaines conditions est pour vous la preuve que c’est le début d’une ère encore plus sombre qui s’annonce.

Finalement, Balthazar prend la parole. Il résume la situation en mettant en évidence le fait que vous attendez qu’il garde le silence. Vous acquiescez. Cela ne vous apporterait rien de nier les faits. Il vous dit que garder le secret irait à l’encontre de beaucoup de choses auxquelles il croit. Il ajouta qu’il était d’accord que le système juridique actuel n’était pas sans faille, mais il fallait résoudre le problème de l’intérieur, et non en devenant un hors-la-loi.

«Oh, détrompe toi, je peux tout à fait comprendre ta situation. J’ai toujours été fasciné par les histoires de superhéros. Batman, Superman, Spiderman. Ils ont tous leur propre histoire, plus ou moins sombre, et quelque soit leur manière d’agir, ils agissent pour le bien. Mes parents sont flics à Détroit. Quand j’étais môme, je rêvais d’avoir des superpouvoirs pour pouvoir les aider. Autant te dire que quand j’ai appris l'existence de mes pouvoirs… C’était un rêve impossible devenu réalité. Je suis pas une sorte de révolutionnaire fanatique, je n’enfreins pas les lois pour le plaisir de les enfreindre. Quand j’intervenais à Détroit, c’était souvent là où la police non-maj ne pouvait pas intervenir directement. Le temps d’avoir les autorisations nécessaires pour intervenir, il peut se passer tellement de choses… Ma première fois sur le terrain, c’était lors d’une prise d’otage dans une école ; un gars armé qui menaçait l’instit et les élèves. Je considère que la Magie est un Don qui nous permet d’aider ceux qui en ont besoin. Il est bien plus facile pour nous de neutraliser de manière non létale, et sans être blessé, que pour des forces de l’ordre non-maj.» Vous soupirez. «D’où je viens, c’était plus facile. Je neutralisais des criminels et rassemblais des preuves contre eux, la police venait les récupérer, et la Justice faisait le reste. Ici c’est différent… Les criminels sont ceux qui érigent les règles.»

Le jeune homme vous demande ce que vous faisiez dans la forêt, comment vous aviez appris pour l’attaque. Il veut également savoir comment vous choisissez vos cibles, comment vous vous assurez de ne pas franchir de ligne rouge et si cela devait arriver si vous seriez capable de vous rendre comme il le faudrait.

«Beaucoup de questions, et si peu de temps devant nous. Je suis pas certain de pouvoir détailler comme il le faudrait. Pour faire court, j’étais aux trois-balais en train de boire un verre quand des sorciers ont déboulés par la poudre de cheminette et ont expliqué que le Blood Circle avait été repéré dans les bois. J’me suis barré illico pour enfiler mon costume pour empêcher le Cercle de s’en prendre aux étudiants qui avaient été repérés en train de faire la fête. J’ai compris qu’ils étaient pas là pour vous, mais pour récupérer des plantes. J’ignore pour quel usage. J’ai découvert que le Cercle utilise désormais un genre de brouilleur qui empêche de transplaner. Je sais pas le rayon d’action, ni comment ça fonctionne. J’ai essayé d’avertir les sorciers de l’impossibilité de transplaner, mais je sais pas si quelqu’un a croisé mon patronus. Quand tu m’as trouvé, je venais de me faire poignarder.» Vous palpez l’endroit de votre blessure, les médicomages semblent vous avoir correctement rafistolé. «J’ai dû réussir à m’éloigner suffisamment de la zone anti-transplanage, ou alors en puisant dans mes dernières forces j’ai pu briser leur technologie, j’en sais rien. Quand je t’ai vu, et que j’ai vu que tu m’as vu, j’ai paniqué. Pour faire ce que je fais, l’anonymat est ma plus grande force.»

Vous faites une pause. Vous êtes fatigué, et vous parlez beaucoup. Mais vous voyez que Balthazar en attend davantage de vous, qu’il veut plus de réponses. Vous soupirez.

«C’est justement cet anonymat qui me permet d’enquêter plus facilement sur les gens. Je ne frappe pas au hasard, il y a tout un travail d’enquête avant. Les preuves, j’les sors pas de mon cul, je les crée pas de toute pièce.» Vous détournez le regard. «Mais oui, il m’est déjà arrivé de penser aider la bonne personne et, qu’nen fouillant dans la merde, la vérité n’éclate et me montre que je cherchais à défendre le mauvais camp.» Vous regardez de nouveau Balthazar. «Mais encore une fois, c’était plus simple dans le Michigan. Là-bas, j’avais confiance en mon gouvernement. À Londres, le pire crime qui existe c’est d’être soupçonné d’être sorcier… Pas la même ambiance… »

Vous observez le jeune sorcier. Vous imaginez sans mal la pression qui pèse sur ces épaules devant le choix qu’il doit assumer. Il est jeune, bien trop jeune pour avoir une vie entre ses mains, et devoir lutter contre sa conscience.

«Je sais que ne pas faire de choix, c’est quand même choisir. Mais… Tu n’es pas obligé de décider ici et maintenant. Tu sais qui je suis, tu sais où je vis. Tu peux toujours contacter les aurors plus tard pour me dénoncer, quand tu auras pris ta décision.»

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Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer
Hunter Conley & Balthazar Salvan
4 août 2020 | Sainte-Mangouste | Nuit

En allant à cette soirée la veille, Balthazar ne se serait pas attendu à avoir une des plus bouleversantes discussions qui lui avait été donné d’avoir sur la Justice avec un « j » majuscule ces derniers temps. Bien sûr ces questions de morale, elles avaient été abordées pendant ses études et bien qu’il ne partagea pas toutes les idées du Professeur Carrow, entrainant de nombreux débats passionnants, jamais n’avait-il été face à quelqu’un décidant de prendre la justice entre ses propres mains. Pourquoi cela semblait-il être quelque chose auquel le Salvan n’avait jamais pensé ? Peut-être parce que cela ne lui avait jamais semblé censé et Balthazar était plutôt terre à terre comme garçon. Courir en costume et masqué dans les rues Londoniennes ? Il fallait rester sérieux deux minutes… Et si justement c’était très sérieux ? Le long discours d’Hunter ne put que le faire pencher vers cette idée.

Les histoires de superhéros ? Bien sûr que Balthazar connaissait. Son père était un fan de comics mais aussi de toutes les bandes-dessinées possibles. Alors oui, le jeune homme était familier de ces histoires mais voilà ce qu’elles étaient : des histoires. Voilà et maintenant toute l’histoire de l’origine du héros ? Hunter lui dévoilait sa « backstory ». Des policiers ? Ses parents ? À Detroit en plus ? Ah oui effectivement, cela devait être proche de Gotham dans cette ville devenue fantôme par la crise économique. Le Poufsouffle écouta silencieusement le descriptif des interventions qu’avait conduites Hunter. Évidemment que s’il avait aussi eu les moyens de sauver quelqu’un avec ses pouvoirs, le Salvan l’aurait fait. Quels qu’en soient les possibles désagréments, Balthazar sauverait quelqu’un sans vraiment y réfléchir. Mais c’était un problème. Il n’était pas auror ou médicomage, et ne pas penser risquait parfois de faire bien plus de mal qu’autre chose. Alors effectivement Hunter avait des parents flics, cela aurait peut-être pu l’aider à savoir où se tenir sur la ligne de la loi. Mais et si c’était d’autres qui se prenaient l’envie de devenir « justiciers » ? Parfois effectivement les choses tournaient bien car on tombait sur une bonne âme et Balthazar se raccrochait à cela. Il voulait croire que chacun avait du bon en soi et que cette bonté permettrait de changer le monde. Mais sa vie et ses études avaient promptement effrité cette vision idéaliste et impossible. Et si demain c’était un de ces stupides héritiers sang-pur et mangemort sur les bords qui décidaient de sauver des sorciers en s’attaquant aux moldus qui les traquaient en les éliminant purement et simplement ? Et s’ils se trompaient ? C’était trop compliqué, non contrôlable ce n’était pas possible. « Ici c’est différent… Les criminels sont ceux qui érigent les règles.» Taz secoua lentement la tête en proie à des réflexions contraires. Tout ce sur quoi il s’appuyait, toutes ses croyances avaient une constante : l’État qui prônait la justice. Mais quand cet État n’était plus sûr, alors quoi ?

Les explications de sa venue dans la forêt paressèrent cohérentes à Bathazar. Il ne priva pas de scruter Hunter pour tenter de déceler des traces de mensonges. Le jeune homme avait toujours ses sourcils froncés mais maintenant c’était bien plus par habitude que par véritable colère ou contrariété. Quoique… Balthazar était contrarié ! N’en avait-il pas tous les droits ? Cet homme venait comme ça donner un grand coup dans la fourmilière de ses convictions et il fallait en plus qu’il le remercie, le protège et lui laisse continuer sa folle vie ?! Non cela était tout simplement…Il ne pouvait pas…. Pourquoi était-il…

L’anonymat. Cela semblait être quelque chose qui tenait à cœur à Hunter. Et Balthazar commençait à comprendre pourquoi. Et puis comme Batman, il s’agissait de protéger ce qui n’avaient pas choisi cette voie mais qui en serait impacté, ses proches, sa familles, ses collègues. Et au moins, l’Américain reconnaissait-il avoir fait des erreurs. Mais sauver une vie, cela restait sauver une vie. Aussi pourrie soit-elle. Hunter n’était pas juge et ne pouvait qu’aider son prochain. Balthazar s’agaçait. Il lui cherchait des excuses maintenant ? Non mais c’était le meilleur ça ! Le jeune homme sentit le regard d’Hunter sur lui. Il releva la tête et soutint ces yeux qui l’implorait de ne pas ruiner son secret.

«Je sais que ne pas faire de choix, c’est quand même choisir. Mais… Tu n’es pas obligé de décider ici et maintenant. Tu sais qui je suis, tu sais où je vis. Tu peux toujours contacter les aurors plus tard pour me dénoncer, quand tu auras pris ta décision.» La remarque était vraie et censée. Peut-être la plus censée de toute cette foutue soirée. Même si Balthazar le savait, la complicité pourrait être invoquée s’il tardait à alerter les autorités… Mais qu’était-ce une journée ? Surtout après un épisode aussi traumatisant que l’attaque du Blood Circle ? Oui il pourrait plaider cela. Balthazar décroisa enfin les bras, se passa une main dans les cheveux et soupira. « T’es pas un homme facile Hunter. » Dit-il en tant qu’état de fait. « Je vais faire ça. Y réfléchir encore un peu. Le mieux qui puissent nous arriver à tous les deux, c’est que nos chemins ne se recroisent plus jamais. » Ajouta le jeune homme, ressentant un étrange mélange de soulagement saupoudré d’une pointe de regret. Non le plus important c’était de ne pas être associé à ce gars qui contournait intelligemment les lois et qui ne faisait confiance qu’à lui-même. « Je dirai rien pour le moment. Mais à la première erreur que tu ferras, parce qu’il en aura, j’espère que tu te rappelleras que je n’avais pas tout à fait tort… »  Et que je devrai aussi vivre avec car je ne t’ai pas stoppé quand je l’ai pu Termina Balthazar dans son esprit alors qu’il se détournait du sorcier. « Je suis crevé, je vais encore essayer de grappiller quelques heures de sommeil. » Dormir pour avoir l’esprit plus clair, plus acéré pour savoir quelle décision prendre avec l’autre là-bas, derrière le rideau. Il savait en tant que juge qu’aucune affaire ne serait jamais facile, blanche ou noire. Elles n’étaient que le reflet de la nature humaine. Et un grand méchant ou un saint, cela n’existait que dans les contes pour enfants. Les super-héros aussi et pourtant, t’en as un à quelques mètres. Oui peut-être que leur univers lui-même était bien plus compliqué et perméable qu’une réalité établie et de la fiction imaginaire…
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Le secret de la longévité, c’est de continuer à respirer ~ Ft. Hunter Conley
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