Andreas avait enfin un petit peu de temps devant lui. Ce n’était pas souvent qu’il avait l’occasion de respirer. Les temps étaient durs et il travaillait de plus en plus, que ce soient ses cours, ses courses, ou au White Thetemps stral. Il aimait faire partie de la maifia, mais il avait tout de même besoin de à lui. C’est donc pour cela que le jeune Andreas utilisa ce temps de pause non pas pour travail ou même se reposer, mais pour jouer un peu de violon. Il était parti pour le faire dans son dortoir, mais son voisin de chambre avait décidé de faire sa meilleure sieste à ce moment-là. Andreas n’avait même pas essayé de jouer quand même : le réveillait ne servirait à rien de plus, Andreas avait besoin d’être un peu seul.  Lui et son violon, rien qu’eux deux. Andreas pourrait tester sa nouvelle partition qu’il s'était acheté récemment. Il allait peut-être arriver à la jouer du premier coup, après tout le jeune homme commençait à avoir un bon niveau de violon, ce n’était pas comme au début où il massacrait chaque morceau la première fois qu’il y jouait. Maintenant, il pouvait arriver à jouer un morceau dès la première fois qu’il l’entreprenait.

Andreas sorti de sa chambre, violon à la main et parti à la recherche d’une salle où il pourrait jouer tranquille. Il aurait pu rentrer chez son père, mais il n’avait pas envie de croiser son paternel ni même enfaite de croisé qui que ce soit. Il aimait le contacte des autres parfois, mais il avait aussi besoin de respirer un peu parfois. Il irait voir sa famille une autre fois. Dimanche après midi surement, il irait prendre le gouté avec ses frères voir si tout se passe bien. Il ramènerait aussi quelques gallions pour aider son père à subvenir aux besoins de ses frères. Sa paie mensuelle n’était que très peu utiliser pour les divertissements que jeune serpentard. Il aurait pu commencer à travailler dans la justice magique dès l’année prochaine. Ça lui aurait fait un revenu plus conséquent, mais Andreas avait préféré continuer ses études. Premièrement, il pensait être mieux formé à Poudlard que n’importe où ailleurs et surtout, il était persuadé qu'en sortant de Poudlard il pourrait commencer en tant que juge plus vite que s’il se laissait couler dans les rouages du ministère. Andreas avait donc quelques années devant lui à Poudlard.

Le jeune homme commença par se poser dans une salle de classe et commença son petit rituel. Depuis la mort de sa mère, Andreas, c'était fait une promesse : il devait toujours commencer par jouer la Campanella de Paganini avant de jouer n’importe quel morceau. Il se posa donc sur une table, ouvrit son étui et commença à jouer. Enfin, il essaya, car il fut interrompu bon nombre de fois, une fois par un couple qui clairement cherchait un endroit où pouvoir faire leur petite affaire. Et il eut même une classe, qui poussa donc Andreas à changer de pièce. Il finit par trouver une vielle classe plus utiliser où jamais personne n’allait. Il commença son morceau pour être une nouvelle fois interrompu. Andreas grogna avant de se retourner et de regarder celle qui venait de l’interrompre.

Andreas la reconnut assez vite, jolis petits minois a l’air rebelle, c'était Amber Towsen, une mangemort. Il grinça des dents, Andreas connaissait les filles de son genre, elle méprisait tous ceux qui n’avaient pas le sang pur et encore plus ceux qui n’avaient pas non plus d’argent. Andreas resta sur ses gardes elle pouvait être dangereuse. Se serait dommage qu’il soit blessé pour une affaire d’ego ou même pire encore que son violon soit abimé. Tout de même, il n’allait pas se laisser marcher dessus. Il ne l’aimait pas et c’était réciproque, éviter la bataille était un moindre mal, mais faire le dos rond jamais.

Sans un mot ni un regard, Andreas se dirigea vers la sortie. Il rangea son violon et partie vers la porte. C’est alors qu’il enclencha la poignée qu’il sentit une résistance : il était enfermé. Andreas eu un coup d'adrénaline, qu’est-ce qu’une mangemort venait s’enfermer avec un sang mêlé dans une salle de classe abandonnée. « Ouvre-moi la porte. »  Son ton était froid et il s'était affranchi de toute forme de politesse. Andreas cacha son stress le mieux qu’il put. Il n’avait pas peur d'elle, il savait se défendre. Il avait déjà tué et n’hésiterait pas à le refaire. Tout de même, il essaya de ne pas faire monter les choses et se raisonna.  Cette fille ne lui voulait surement rien, il n’avait jamais entendu parler de ce genre d’agression dans le château, cela devait être une affreuse coïncidence. Elle avait peut-être fermé par réflexe et n’avait pas vu que le jeune homme était présent ? Andreas se retourna avant d’attendre la réponse de la jeune femme et essaya d’ouvrir la porte de lui-même :

« Alohomora ! »

Mais rien ne se produisit, la porte était bloquée. Il n’avait rien fait. Andreas ne comprenait pas et se retourna une nouvelle fois vers la jeune fille.

« Ouvre-moi. »