Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
« Un ami (mon meilleur) m’a dit qu’un jour il avait vu en elle tout comme il avait vu en lui-même il a vu un chemin vers quelque chose, il a vu un chemin vers quelque chose d’elle »
Tout était allé si vite depuis la décision que j’avais prise en discutant avec Soledad. Quand j’avais vu la nouvelle dans la Gazette que nous pouvions accueillir chez nous des nés-moldus secourus du Blood Circle, je m’étais dit que j’allais enfin pouvoir apporter ma patte dans tout ce qui se passait. J’étais impliquée avec l’ordre, grâce à Soledad, j’avais participé à quelques missions, comme la récupération d’un chargement d’armes à feu avec Jaeden et Théo, mais je me sentais un peu comme un boulet. Je n’avais aucune formation d’aurore et je n’avais jamais eu à me défendre comme Jaeden avait eu à le faire dans sa vie. J’avais des connaissances en soins, ça pouvait être utile. Mais pour le reste, j’avais toujours eu l’impression qu’il me manquait quelque chose. Ce n’était pas ça qui allait me permettre de m’accomplir comme je le voulais. Je voulais plus. J’avais ma clinique, j’avais mes parents, des amis, mais il me manquait quelque chose. Cet article dans la Gazette avait été la source d’une chaleur intérieure que je n’avais pas sentie depuis longtemps. J’avais trouvé là ce que je voulais et mon assurance dans cette décision était complète. J’en avais parlé à ma meilleure amie, évidemment, mais il aurait fallu des arguments de poids pour me faire changer d’avis. Comme je le pensais, la Mexicaine m’avait appuyée dans ma décision et elle-même comptait s’impliquer dans ce processus, sans être famille d’accueil.
La décision prise, j’avais remplis les parchemins nécessaire pour que je puisse éventuellement accueillir un pauvre gamin chez moi. Je voulais le guider, l’aider à panser ses plaies, lui rendre la confiance qui avait probablement été brisée en finissant enfermé là-bas. Je voulais qu’il puisse, qui qu’il soit, se sentir en sécurité, avoir un sanctuaire que j’allais respecter et bâtir une relation de confiance. Cependant, on m’avait avertie, il était possible que ça prenne du temps. Ce qui s’était passé était complexe et avait été un énorme coup sur ces pauvres jeunes. J’allais devoir faire comme avec les animaux blessés que je recueillais à la clinique, j’allais devoir être prudente, lui donner du temps et de l’espace tout en prodiguant les soins nécessaires. Une étape à la fois, une journée à la fois, un pas à la fois. On m’avait finalement envoyé un hibou pour me dire qu’une jeune fille, Rachel, allait arriver chez moi d’ici un mois. Elle arrivait d'une autre famille, mais pour une raison que je ne connaissais pas et qui ne me regardait pas, elle venait chez moi. Cette avant m’avait permis de préparer son arrivée. Il faut dire qu'avec mon déménagement, tout était un peu pêle-mêle dans lla nouvelle maison que je finissais d'installer. J’avais une chambre d’amis que Jonas utilisait parfois quand il était trop bourré pour repartir, mais ce n’était pas prêt pour une occupante permanente. J’avais donc aéré, tout rafraichi. J’avais tout lavé sans rien acheter de nouveau. Je tenais à ce qu’elle puisse s’approprier l’endroit alors j’allais l’emmener faire des courses éventuellement pour qu’elle choisisse des draps, une douillette et la décoration à son goût.
Finalement, le jour était arrivé. J’avais reçu un hibou deux jour avant pour m’avertir du moment où elle arriverait chez moi. J’avais refait une tournée de sa chambre, de mon logement au complet, au cas où j’aurais oublié quelque chose. Tout ça, c’était de la nervosité. J’anticipais ce qui arrivait. J’avais hâte, mais en même temps j’avais peur. Et si ça ne fonctionnait pas ? Et si elle ne voulait pas être ici ? Et si elle refusait de s’ouvrir à moi avec le temps ? Mon cerveau fonctionnait à toute vitesse. La nervosité me faisait mal réfléchir, me faisant voir le pire, ce qui était loin d’être mon genre. Le jour venu, pour me sentir plus calme et bien paraître à la jeune fille, je me suis fait une tasse de thé et j’ai toiletté Mademoiselle. Une bonne couche de fourrure est disparue. Ma chienne serait aussi fraîche que les draps du nouveau lit de Rachel, prête et coquette pour recevoir notre nouvelle amie, on l’espérait en tout cas. Je lui avais mis un collier avec une fleur au cou pour qu’elle soit jolie et ne fasse pas trop peur à la jeune fille. Après tout, mon chien ressemblait plus à un ours qu’à un chien selon l’angle qu’on prenait. Elle était tout à fait présentable et adorable, comme la bonne demoiselle qu’elle était. C’est à cette réflexion que j’entendis cogner à la porte. Un coup d'œil à l’horloge murale, c’était l’heure.
Les aiguilles indiquaient 12h32. Je pris une grande inspiration, soufflai rapidement avant de me diriger vers la porte d’entrée. Je fis signe à Mademoiselle de rester assise sagement dans le salon. Je ne voulais pas que la première chose que la jeune fille voit soit une énorme boule de poils. Arrivée à l’entrée, j’ai ouvert et j’ai vu l’escorte de la jeune fille qui me souriait et une jeune blonde. J’eus un pincement au cœur et une boule se présenta dans mon estomac. J’espérais tellement pouvoir lui montrer qu'il y avait de bonnes personnes dans ce pays. Je leur fis un sourire à tous les deux, ouvrant la porte encore plus en grand.
« Bonjour, je suis contente de vous voir, entrez, juste à venir avec moi au salon. »
Je les emmenai tous les deux dans mon salon où je leur indiquai le sofa pour qu’ils s'assoient. Mademoiselle, contente d’avoir de la compagnie, se redresse et battit de la queue. Je lui fis signe de venir me voir et de se coucher à mes pieds. Pour l’instant, ce serait assez. Je voulais au moins voir si la jeune fille aimait les animaux. Ce serait le comble si ce n’était pas le cas. Le guide de Rachel s’assit près d’elle et commença la discussion. « Je suis Meyer, on s’est parlé par hibou mademoiselle Tallec. Je ne veux pas être dans vos jambes, faites comme vous voulez. Je vais rester un peu le temps que tout le monde soit à l’aise. Je repasserai à la fin du week-end pour voir comment tout se passe. » J’hochai la tête, comprenant. J’appréciais moi-même qu’il prenne le temps de rester pour aider la jeune fille à s’adapter et pour lui donner une porte de sortie. Je ne voulais pas qu’elle parte, mais juste le fait qu’elle puisse avoir l’option devait la rassurer.
« J'apprécie beaucoup Meyer, merci. Rachel, ce sera à toi de décider et de lui dire qu’il peut partir. Je veux que tu sois bien à l’aise. Je suis Ludivine, je suis contente de te voir. Je te présente Mademoiselle. C’est une Terre-Neuve, elle est grosse et bien poilue, mais elle est gentille comme tout. T’aimes les chiens ? »
C’était un sujet quand même neutre et je trouvais ça important qu’elle m’en parle pour que je puisse voir les options possibles avec Mademoiselle. Si elle n’aimait pas les chien, j’allais devoir restreindre un peu son espace de vie dans la maison, pendant un temps au moins. Le temps que Rachel s’habitue à la côtoyer. Elle pourrait devenir à l’aise, éventuellement. Sinon, je verrai en temps et lieux. Nous avions tellement de chose à voir, à faire et à gérer à ce moment-là que je croisais en fait les doigts pour que la blonde aime les chiens et qu’on puisse voir la suite des choses. J’allais lui faire faire le tour de la maison, lui montrer sa chambre, lui parler de moi...la base quoi.
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Sam 27 Nov - 0:29
Enchanted to meet you
*L’éclatant soleil de midi laisse quelques rayons venir transpercer mon regard azur. Pensive, je suis silencieuse, dans la voiture avec Meyer. Meyer n’était pas vraiment un inconnu. Je l’avais rencontré à l'hôpital, l’année dernière. Il s’était installé au pied de mon lit et s’était présenté. Il m’avait demandé de parler de moi. De lui dire ce que j’aimais, si j’avais des phobies, des choses que je n’aimais pas. Et puis, plus tard, il m’avait parlé des Slughorn, de leur proposition de m'héberger.
Cette pensée me plonge dans une profonde mélancolie, en repensant à ces derniers jours que j’avais passés dans cette famille. J’avais passé la journée aux fourneaux, pour tous mes amis, mais aussi pour remercier ma famille. Et puis, j’étais partie pour ne plus revenir.
Cette décision n’avait pas été simple à prendre. Pourtant, au fur et à mesure des mois, j’avais déjà constaté que ma présence avait causé du tort à la famille de sang-pur qui m’avait accueilli. Des regards dédaigneux ou des remarques acerbes, il y en avait eu beaucoup. Mais la famille avait gardé le dos droit. Alors je m’étais efforcée de ne pas être un boulet, de leur faire honneur. Mais bien malgré moi, j’avais entendu cette conversation. Et j’avais compris que ma présence ne faisait pas que déranger les personnes du même rang qu’eux. Elle leur coûtait aussi des contrats pour leur entreprise, et peut-être même pour l’avenir des enfants.
Alors j’avais annoncé après les fêtes que je ne viendrais plus. Que je ne pouvais pas continuer à profiter d’eux en sachant que cela leur coûtait autant. Cela avait été dur, et des larmes avaient été versées des deux côtés. Les parents Slughorn, de leur côté, m'avaient même proposé de m’adopter, de me dire qu’ils se fichaient de mon sang et de ma naissance, et que ces mois passés avec eux avaient fait de moi comme leur fille. Mais j’avais tenu, campant fermement sur ma position. Après tout… J’étais majeure.
Seulement, voilà. Les parents avaient refusé de me laisser partir sans avoir un autre point de chute. Alors nous avions contacté Meyer. Nous lui avions expliqué la situation, et il nous avait dit avoir la situation parfaite pour moi. Ludivine Tallec avait postulé il y a quelques mois déjà, et avait plutôt récemment déménagé à Goldric Hollow. Parfait donc, pour une jeune femme terrorisée à l’idée de se trouver dans un quartier moldu. Mademoiselle Tallec travaillait avec les animaux, tout comme les Slughorn, et saurait ainsi probablement s’entendre avec la jeune femme. Voilà ce qui avait convaincu tout le monde. Ma première famille d’accueil ne m’aurait pas laissé partir à l’inconnu.
Voilà donc pourquoi, un petit mois plus tard, je me trouvais là, en ayant bénéficié d’un weekend de libre avec une autorisation spéciale pour rencontrer Ludivine, qui m’accueillerait encore jusqu’à la fin de ma vie scolaire à Poudlard (en tant qu’école du moins), pendant les vacances. C’était les conditions qu’avaient mis les Slughorn pour accepter de me laisser partir, ils voulaient s’assurer que je serais entre de bonnes mains jusque là au moins. Et je ne pouvais que les remercier de tout ce qu’ils faisaient pour moi.
Voilà pourquoi, malgré la nostalgie et les émotions étranges que ce changement provoquait en moi, j’avais décidé de faire de mon mieux pour m’entendre avec Ludivine qui m’accueillerait désormais. C’est donc un peu stressée que je me retrouve devant la porte, avec Meyer m'assurant que tout se passerait bien et qu’il pensait que nous nous entendrions probablement. Après tout, elle travaillait avec les animaux, et j’avais moi-même un caractère des plus conciliants. Alors il n’y avait pas de raison, n’est-ce pas ?
C’est malgré tout avec une petite boule au ventre que j’observe l’homme appuyer sur la sonnette qui mène à l’appartement, dans le quartier (sorcier !) de la sorcière. Une jeune femme nous ouvre. Des cheveux bruns et longs encadrent un visage souriant et doux. Elle est jolie, et m’inspire une grande douceur. La bienveillance se lit dans son regard noisette, et je me retrouve timidement cachée derrière l’homme, un peu gênée à l’idée que cette rencontre se fasse ainsi. Avec les Slughorn, les choses avaient été différentes. Ils étaient venus me visiter à l'hôpital, et nous avions sympathisé au fur et à mesure. Je ressentais une certaine pression, à l’idée de ne pas être à la hauteur. Comme souvent finalement.
Pour me donner du courage, je m’imaginais plusieurs personnes et leur réaction si je faisais marche arrière. Sybil me donnerait un coup de pied au fesse, en me disant que je suis la personne la plus adorable qu’elle connaisse et que cette Ludivine ne pourrait que m’aimer. En réalité, c’était exactement ce qui s’était passé hier soir, quand je lui avais confié mes doutes. Mes copines me pousseraient sans doute à l’imiter. Et puis, je ne sais pas pourquoi, c’est Björn qui apparaît ensuite dans le fil de mes pensées. Le Björn d’avant m’aurait sûrement traité de mauviette. Mais je me demandais comment celui d’aujourd’hui réagirait. Poserait-il sa large paume sur mon épaule pour me rassurer, comme il l’avait fait, ce jour, avant les vacances, quand il m’avait trouvé à la merci de ses camarades de maison ?
Allons, Rachel, ce n’est pas le moment de penser à tout ça, ni à Björn ! Alors je prends mon courage à deux mains, chasse ces pensées et pénètre dans l’appartement de la jeune femme. Il n’a rien à voir avec le manoir des Slughorn, mais en réalité, je me sens sûrement mieux dans un endroit plus petit comme celui-ci. Je n’étais pas une petite princesse, et j’avais toujours peur de me perdre dans ces grands espaces… L’endroit était cosy, la décoration de très bon goût. Mais ce qui retient mon attention est une adorable (et immense boule de poil) sur laquelle j’ai immédiatement envie de me concentrer pour oublier toutes mes préoccupations. L’animal me regarde, et suit sagement sa maîtresse, quand elle l’invite à la rejoindre à ses côtés. Mais mon premier sourire dans cette maison est bien pour ce chien, et pour le soulagement que je constate en me disant que cette personne aimait sûrement, en effet, les animaux.
Les deux adultes commencent à parler, et je me redresse pour écouter sagement. Ludivine s’adresse à moi, et je hoche la tête, avec un petit sourire timide.*
Echantée, je suis Rachel.
*Murmurais-je poliment, d’une voix assez basse, mais d’un timbre indéniablement doux et très calme… Voir un peu timide. Elle me parle ensuite donc de ce beau chien, à ses côtés, et je hoche la tête, avec un sourire un peu plus franc.*
J’aime tous les animaux. Enfin, j’ai un peu de mal avec les acromentules, depuis qu’elles ont failli me manger au tournoi des.. Euh… C’est un peu hors contexte. Je voulais juste dire… Oui, j’adore les chiens.
*Je rougis, un peu honteuse d’en avoir rajouté, comme pour faire mon intéressante. Ce n’était pas du tout le cas. D’ailleurs, je ne detestais pas les acromentules, les pauvres voulaient juste manger, et nous étions sur leur terrains de chasse. Je m’en voulais toujours un peu d’avoir mis le feu au nid et d’avoir menacé la maman de mort, mais pour sauver mes camarades lionnes et amies, je n’avais pas vu d’autres solutions sur le moment. Enfin… Bref. Toujours est-il que je n’aurais pas été non plus très à l’aise en me retrouvant à nouveau devant ces bestioles. Mais un chien ? C’était un plaisir ! Cela me rappelait même Septima et notre petite aventure. Je sais qu’elle travaille dans une clinique, alors, pour essayer de lancer la discussion, malgré ma timidement, je me jette à l’eau, et lance alors : *
Avant les vacances, une amie avait trouvé une maman croup avec ses chiots près de la forêt interdite. Je l’ai aidée à faire des potions de vitalité pour elle. C’était très mignon, je les avais dessiné. Je pourrais te montrer si tu veux.
*Je voulais m’entendre avec Ludivine. Alors même si c’était avec les joues toutes rouges, gênée à l’idée de faire le premier pas, je voulais essayer de faire un pas vers elle. Ne serait-ce que pour les Slughorn. Je leur devais bien cela, de ne plus s'inquiéter pour moi. Et de mon côté, je ferais de mon mieux pour ne pas être un boulet, et que Ludivine n'ait pas l’impression d’avoir quelqu’un d’inutile chez elle, mais bien de l’aider. J’étais plutôt douée en cuisine, peut être que je pourrais commencer par ça ?*
« Un ami (mon meilleur) m’a dit qu’un jour il avait vu en elle tout comme il avait vu en lui-même il a vu un chemin vers quelque chose, il a vu un chemin vers quelque chose d’elle »
J’en étais à me demander laquelle de nous deux était la plus nerveuse entre Rachel et moi ce jour-là. Avant qu’elle arrive à la maison, je faisais les cent pas, je nettoyais des meubles, même s’ils étaient déjà propres et je brossais Mademoiselle compulsivement. J’ai rapidement chassé cette idée de ma tête.Ma nervosité était présente, certes, mais elle n’avait probablement rien à voir avec celle de la jeune fille qui allait venir habiter chez moi. Je n’avais pas passé des mois retenue en otage, rejetée par mes parents, sans savoir ce qui allait advenir de moi dans l’avenir. Je ne pouvais pas comprendre ce qu’elle avait vécu, je ne pouvais pas comparer les situations. C’était comme comparer une pomme à un dragon ; ça n’avait absolument rien à voir. J’allais prendre sur moi et tout allait bien se passer. Il fallait que la jeune fille se sente à l’aise et en sécurité et j’allais tout faire pour que ça se passe bien. Quand j’ouvris la porte, j’eus l’impression qu’une étape avait été franchie. Un poids quitta mes épaules et je me mis à l’action. C’était l’anticipation qui était le pire, une fois l’attente terminée, c’était plus simple d’agir, de ne pas trop réfléchir et de faire le nécessaire. Les grands yeux bleus de la blonde étincelaient sous le grand soleil du milieu de journée. Meyer m’avait expliqué la situation de la jeune fille, que j’étais la deuxième « famille » à m’occuper d’elle et je tenais à ce qu’elle se sente accueillie dans un endroit qui pourrait, si elle le voulait, être sa maison à long terme.
Quand j’entendis la sonnette de l’entrée, je sus que le moment était arrivé et que le spectacle devait commencer. Faire bonne impression pour que la jeune fille se sente assez à l’aise pour accepter de rester. Quand j’ouvris, je vis la pauvre blonde placée derrière son guide, elle semblait timide, limite mal à l’aise. En même temps, je pouvais le comprendre, elle entrait littéralement dans la gueule du loup. Au moins, le contexte faisait que mon logis était localisé au bon endroit. Depuis peu, j’habitais dans un quartier sorcier, ce qui était une exigence pour Rachel. Elle était terrorisée de se retrouver avec des moldus. Vu son passé, ça se comprenait. Je devais avouer que malgré que j’avais toujours apprécié habiter à Londres parmi les moldus, je craignais de ne plus pouvoir y retourner. Depuis l’attaque dans mon ancienne maison, j’étais toujours aux aguets, le moindre bruit me faisait sursauter et je vérifiais toujours tout au moins deux fois. J’essayais de bien paraître, de ne pas montrer à mes proches que j’étais choquée, je ne voulais pas qu’on s’inquiète pour moi, surtout Jonas. Il était là quand Garnet et ses partenaires étaient entrés à la maison. Déjà que l’équilibre de mon cousin ne tenait que par quelques fils à ce moment-là, j’avais eu peur de le perdre. Après la mort de Potter, il était venu me demander de l’aide et nous étions partis en France pour nous ressourcer, se poser au calme et retrouver notre équilibre.
Souriante, j’espérais pouvoir faire une bonne impression alors que les nouveaux arrivants entraient. La blonde regardait autour d’elle, analysant son nouvel environnement. Nous nous assîmes tous au salon et je regardai le décor que j’aimais tant. Il y avait des plantes un peu partout, quelques toiles discrètes sur les murs, des cadres avec des photos de famille sur des tablettes et des bouquins. Je regardai une photo où Jonas et moi souriions à la caméra. C’était grâce à lui que j’avais pris la décision de devenir famille d’accueil. Il avait eu besoin d’une famille aimante quand ses parents étaient décédés et mon oncle et ma tante l’ont pris chez eux. Ça avait changé sa vie, il était devenu quelqu’un de bien alors que s’il était tombé dans une mauvaise famille, Merlin seul sait ce qui aurait pu lui arriver. Je voulais avoir la même influence sur Rachel que les parents de mon cousin sur lui. Retournant mon attention sur la blonde, je vis son regard tomber sur Mademoiselle qui restait sagement, bien qu’impatiente, sur son cousin. Je lui fis signe de venir me rejoindre, ce qu’elle fit à petit trot. Je me présentai à la jeune fille et elle fit la même chose avec une petite voix. La glace était maintenant brisée, le premier pas des présentations était fait. Bien que la voix était timide, il y avait une certaine douceur et un calme qui y était. Ça me plaisait. Je m’adossai à mon siège, confiante, je croisai ma jambe droite sur ma jambe gauche et je souris doucement alors que je présentais Mademoiselle. J’hochai la tête alors qu’elle m’expliquait qu’elle aimait tous les animaux. Elle commença à me parler d’une histoire d’acromentules qui me fit sourciller un peu de surprise. C’était inattendu. Je lâchai un petit rire.
« Eh bien, je m’attendais pas à ça. Tu me raconteras ça, ça a l’air d’être une histoire passionnante. Je suis zoomage et j’ai très peu rencontré d’acromentules, si ça peut te rassurer. Tu peux être tranquille, ici il n’y a que Mademoiselle et moi. Elle adore les câlins d’ailleurs, surtout les gratouilles entre les oreilles et sur son ventre. »
Rachel se mit à me raconter une histoire impliquant une de ses amies et des croups. Je me mis à hocher la tête, sincèrement intéressée. J’étais contente qu’elle se sente assez à l’aise pour me raconter des tranches de vie comme ça. Je grapillais des informations à droite et à gauche alors qu’elle racontait. Elle avait de l’intérêt pour les créatures magiques, avait des amis à Poudlard, s’y connaissait assez en potion pour en faire pour des croups et aimait le dessin. C’était pas mal pour une première discussion quand même.
« C’est un bon réflexe que vous avez eu. Ce sont de bons chiens les croups, très fidèles et ils détestent les moldus. J’en vois souvent passer à la clinique, quand ils sont petits pour régler leur « problème » de queue. Je sais que c’est pas vraiment un problème, mais c’est trop visible qu’ils sont magiques sinon… rassure-toi, c’est sans douleur. Je ne le ferais pas sinon. »
J’avais parlé rapidement à la fin. Je ne voulais pas choquer la pauvre jeune fille avec une histoire d’ablation de queue pour faire plaisir aux moldus. Je détestais ça, mais c’était vraiment un processus sans douleur alors je le faisais sans rechigner.
« Pour ce qui est de tes dessins, ça me ferait plaisir de les voir, absolument. »
Je regardai la blonde en souriant doucement, plus calme maintenant que je m’étais expliquée. Ses joues étaient rouges, sûrement à cause de la timidité. Autant essayer de la mettre à l’aise le plus possible, nous avions plusieurs options devant nous.
« Dis moi, tu voudrais une tasse de thé ? Ou bien je pourrais te faire visiter la maison, qu’est-ce que tu préfèrerais ? »
Je regardai Mademoiselle et lui dit signe de s’approcher de Rachel. Elle pourrait passer son stress dans la fourrure de mon chien. Ceux qui disent que la zoothérapie est bidon se mettent le doigt profondément dans l'œil. Mon Terre-Neuve m’avait beaucoup aidé à gérer la pression après l’attaque chez moi. Si elle n’avait pas été là, je n'aurais pas penser à ce qui ce serait passé.
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Sam 5 Fév - 2:56
Enchanted to meet you
*En situation de sociabilisation, j’étais habituellement cette petite fille, menue et timide, que l’on voyait à peine. Plutôt timide, toujours dans la crainte de déranger, j’étais entourée de personne qui était tout le contraire. Mes amies étaient d’une nature solaire et très sociable. Je n’étais pas associale non plus, loin de là. J’étais toujours bienveillante, avec tout le monde, et globalement, la plupart des gens ne me detestaient pas, enfin je crois.
Mais avec Ludivine, les choses devaient bien se passer, pour rassurer les Slughorn. Il m’avait tant donné, je ne pouvais plus leur laisser risquer ainsi leur business et le rythme de vie de toute la famille pour moi. Mais ils n’avaient pas accepté que je parte sans “solution de rechange”, et ce, même si j’étais majeure désormais. “Pas chez les moldus”, m’avaient-ils répliqué. Certes, mais je ne comptais pas remettre un pied chez les moldus avant un certain temps, alors…
En bref, c’est pleine de bonne volontée que j’étais arrivée ici. Meyer m’avait un peu parlé de Ludivine, en m’expliquant pourquoi il avait pensé que nos deux dossiers collés. Ludivine était zoomage, elle avait un chien -apparemment, un gros chien, et venait d’une famille de moldue. C’était suffisant pour imaginer que nous pourrions nous entendre. Et en soit, Meyer n’avait pas tort : je n’étais pas trop difficile, je savais m’adapter, et mon caractère facile faisait que je pouvais être toléré par pas mal de famille. Je savais que Meyer avait eu des retours des autres enfants, avec qui je communiquais encore très souvent. Ils étaient tous adorables, s’entendaient bien avec leur famille d’accueil chez qui ils vivaient. Après tout, la plupart n’avait pas encore l’âge d’être à Poudlard. Il n’y en avait qu’un seul qui était là bas avec moi, et je le voyais encore régulièrement.
Lorsque j’avais passé, un peu timidement, le pas de sa porte et découvert le visage souriant de la jeune femme, je l’avais trouvé jolie, rayonnante. Elle me rappelait un peu Sybil. Pas physiquement, non, rien à voir. Plutôt dans leur aura lumineuse. Je me sentis rassurée par ce semblant de familiarité.
Néanmoins… Prenez une Rachel stressée, ajoutez-y l’envie de se rapprocher, la peur de ne pas savoir s’y prendre et la pression ressenti pour rassurer les Slughorn, et vous obtenez une Rachel aux joues rouges qui raconte n’importe quoi.
Enfin, pas non plus n’importe quoi. Enfin, si, mais non. Vous voyez, quoi. Juste… Des choses qui n’avaient pas lieu de sortir comme ça, au milieu de la discussion, big up aux accromentules. Sur lesquels elle rebondit, d’ailleurs. Je hoche la tête et souris un peu.*
Oui, c’est une sacré histoire. Meyer m’avait dit que vous… Que tu étais zoomage. Et je m’intéresse aussi beaucoup aux animaux et créatures, magiques ou non.
*Meyer hoche la tête, confirmant qu’il s’était dit que ce point commun nous aiderait sûrement à nous rapprocher. Je l’écoute me parler des croups, et elle ajoute que le processus pour retirer les queues se fait sans douleur. Je hoche la tête, je m’étais déjà renseigné sur ce genre de choses, curieuse de savoir comment des créatures comme ça avait pu être gardé secrete auprès des moldus.*
Nous avons été aidé par Mme MacFusty, c’est notre professeure de soins aux créatures magiques, elle est très douée et très gentille, elle nous a même fait une autorisation pour rester dehors un peu plus longtemps pour ça. Mais oui, pour les humains tout ça, je sais, je m’étais renseignée, par curiosité, pour savoir comment les faire passer inaperçu auprès des moldus !
*Je me pince les lèvres et hoche la tête pour mes dessins. C’est une grande partie de moi, qui m’avait aidé à passer le temps pendant cette partie de mon enfance où mes parents avaient découvert ce que j’étais. En voyant la chienne et son regard tout doux, je me dis que je pourrais peut-être lui faire un petit portrait pour sa maîtresse avant de partir, histoire de la remercier à mon niveau.
Mademoiselle qui est justement envoyé à mes côtés en réclamant des caresses. J’enfonce mes doigts dans sa fourrure, entre ses oreilles comme me l’a dit Ludivine quelques instants plus tôt, avec un petit sourire. Ah s’il y avait quelqu’un sur qui la zoothérapie marchait bien, c’était incontestablement moi. Si on me mettait avec quelques animaux sur lesquels veiller et de quoi dessiner, j’étais la plus heureuse. Si, en prime, je pouvais être entourée de mes meilleures amies et de Björn… Enfin, pas forcément Björn. Juste comme ça. Hmm. Bref.
Ludivine me propose de visiter l’appartement ou de prendre un thé. Ah, mince, faire un choix. Je ne savais pas trop quoi choisir. Comme d’habitude, je crève d’envie de lui répondre “comme tu préfères”, parce que je n'étais pas difficile, tout m’allait. Mais il fallait bien que je m’impose un peu tout de même. Mon cerveau tourne à mille à l’heure, je ne sais pas quoi dire, quoi répondre. Pourtant, ce n’est pas grand chose, juste une petite décision insignifiante. Mais je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’elle en dira beaucoup sur moi. Je déglutis, cherchant une réponse dans le regard bienveillant de la chienne qui est venue chercher ses caresses, me pince les lèvres et finit par redresser la tête et timidement répondre : *
Euh je… Veux bien visiter la maison.
*La curiosité l’emporte. Et puis, je ne veux pas l’embêter, je ne savais pas où se trouver les choses pour faire du thé pour l’aider, et puis je n’allais pas rester là à attendre qu’elle me serve, et puis, et puis, et puis, ce sont mille pensées qui passent dans ma tête. Bon sang, j’étais d’une nature tellement craintive et angoissée, c’en était ridicule ! Mademoiselle doit percevoir cela, car elle pose sa tête sur ma cuisse, gentiment, pour me rassurer et me réchauffer sans l’ombre d’un doute. Elle m’aide un peu à me calmer, et j’essaie de ne pas penser à tous les enjeux de mon entente avec Ludivine. Ne pas se prendre la tête, rester calme et sereine. Aller, Rachel, t’as 17 ans, t’es une grande fille, tu peux l’faire. Si t’as tenu tête au Blood Circle, tu peux bien affronter quelques petites craintes, pas vrai ? Mais oui, je peux le faire. C’est ce que je me dis en souriant timidement à la jeune femme devant moi, sans jamais m’arrêter de gratouiller sa chienne.* .
« Un ami (mon meilleur) m’a dit qu’un jour il avait vu en elle tout comme il avait vu en lui-même il a vu un chemin vers quelque chose, il a vu un chemin vers quelque chose d’elle »
Si je comparais la sorcière que j’étais aujourd’hui à l’adolescente que j’étais à l’époque, on pouvait voir un changement de caractère. Je reste la même, certes, je restais une sorcière douce et relativement discrète. Avant, je ne disais rien, préférant éviter de faire des vagues. Maintenant, je savais prendre ma place quand c’était le moment. Je ne le faisais pas à tout vent pour n’importe quelle imbécilité. Je voyais ce qui en valait la peine, ce qui n’en valait pas la peine. J’évaluais et je réfléchissais en toute connaissance de cause. En voyant Rachel passer le pas de ma porte, je me vis rapidement en elle. Blonde, menue, l’air discrète et bienveillante. Je connaissais sa feuille de route grâce à Azrael qui m’avait fait le topo de ce qu’il pouvait me dire à tout le moins. Je savais ce qu’elle avait vécu durant son incarcération, je savais d’où elle venait, mais je ne la connaissais pas vraiment. En la voyant, comme ça, j’avais envie de la connaître, de la protéger de tout ce qui pourrait lui faire mal. Elle dégageait une énergie qui me plaisait et qui me disait que notre duo pourrait bien fonctionner, si on se donnait la chance.
Les présentations se firent calmement et plutôt bien et je vis le rouge éventuellement monter aux joues de la jeune sorcière alors qu’elle me racontait une histoire la concernant elle et quelques acromentules. Surprise, j’expliquai à la petite blonde ce que je faisais dans la vie et elle me confirma que Meyer, son guide du moment, lui avait déjà expliqué mon métier. J’étais rassurée que la pauvre fille sache au moins où elle arrivait. Je l’écoutai donc me raconter son histoire et mes yeux se mirent à briller quand j’entendis le nom de mon ami Abigail. Je ne fus pas du tout surprise, par contre, d’apprendre qu’elle aidait des élèves quand ils en avaient besoin. Elle était restée la même, sans surprise encore une fois. J’hochai la tête en entendant Rachel la décrire, souriante.
« Je connais bien Abigail, Mme Macfusty pardon. Nous étions à l’école en même temps. Nous n’étions pas dans la même année, mais nous avions la même passion comme t’as pu le comprendre. »
L’entendre me dire qu’elle s’était renseignée par elle-même au sujet des croups me fit encore plus sourire. Elle avait une bonne curiosité qui la poussait à aller chercher les réponses. Elle n’attendait pas que le train passe, elle faisait son chemin et cette attitude me plaisait beaucoup. C’était le signe d’une grande intelligence. La blonde me parla de ses dessins et je lui fis comprendre que je serais bien évidemment intéressée à les voir. Qui sait, je pourrais les afficher au boulot s’ils représentaient bien des créatures magiques. Jusqu’à présent, Mademoiselle était restée sagement assise à côté de moi. Je l’envoyai voir Rachel qui se mit tout de suite à la caresser aux endroits que je lui avais conseillés. Si elle passait le test de Mademoiselle, elle n’aurait jamais aucun problème à la maison. En parlant de maison, maintenant que les présentations étaient faites, il fallait bien que la Gryffondor voit autre chose que le salon. Je lui proposai donc de visiter la maison ou bien de prendre un petit thé à la cuisine, ce qui lui ferait tout de même voir autre chose que mon salon. Je me levai de mon siège et fit signe à la jeune fille et Mademoiselle de me suivre.
« Alors, commençons. Viens. Je vais te montrer la cuisine, c’est juste à côté ici. Ça ne fait pas très longtemps que je suis déménagée, alors la décoration n’est pas tout à fait terminée. Tu pourrais m’aider d’ailleurs à finaliser quelques trucs si tu veux. Je te dirais que c’est surtout là que je passe mon temps dans la maison quand je ne suis pas au salon. J’aime bien faire à manger et avec les grandes fenêtres, ça fait de la lumière naturelle, ça me plaît bien. Tu cuisines un peu ? »
J’allai m’appuyer sur l'îlot central où je cuisinais, ou bien où je prenais un verre de temps en temps avec Soledad ou Jonas en attendant que la sorcière puisse bien prendre le temps de faire le tour de la pièce. Il y avait de grandes fenêtres sur deux des murs et on pouvait y voir quelques plantes qui normalement y prenaient du soleil. Il y avait une table à six places, un grand comptoir où il y avait une cafetière, un micro-onde et tout le nécessaire pour avoir une cuisine fonctionnelle. Les murs étaient couleur crème qui donnait l’impression d’être très grande quand la lumière extérieure nous faisait l’honneur de sa présence.
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Dim 12 Juin - 18:16
Enchanted to meet you
*D’aussi loin que mes souvenirs me portaient, j’avais toujours été d’une nature plutôt discrète. Petite, j’avais dû m’occuper de ma fratrie, alors même si j’avais toujours eu un tempérament calme, je restais très présente auprès des plus jeunes. Cependant, en débarquant à Poudlard, je m’étais retrouvée un peu submergée de tous les côtés. C’était un monde que je ne connaissais pas, entourée uniquement d’inconnus. Mon tempérament calme s’est alors transformé en une discrétion très marquée. Néanmoins, depuis quelques mois, j’étais bien moins effacée que j’avais pu l’être à cette époque. Je n’étais toujours pas une grande gueule extravagante, mais j’avais finalement appris à m’exprimer, à me montrer plus ferme quant à mes convictions, et à ne pas m’effacer à chaque fois. Beaucoup de choses m’avaient fait changé, en près de deux ans, et même si certains obstacles avaient été difficiles et m’empêchaient toujours parfois de dormir paisiblement, il y avait aussi eu beaucoup de positif depuis.
Et ce nouveau départ était, à mes yeux, quelque chose de positif. C’était ainsi que je voulais le percevoir, en tout cas. Ludivine était une jeune femme qui semblait être très douce, partageant mon amour et ma fascination pour les créatures magiques et les animaux en général, et elle avait une aura particulièrement apaisante. Tout chez elle appelait à une confiance et, elle m’inspirait une tendresse, peut-être même une admiration. Moi qui avait toujours été la grande sœur espérait sincèrement avoir trouvé celle qui prendrait cette place pour moi. Mais il était encore trop tôt pour le dire, seul le temps nous le montrera. Mais en tout cas, je ferais tout pour que notre relation évolue bien. Il n’y avait pas de raison que cela ne fonctionne pas, n’est-ce pas ?
J’essaie de vaincre ma timidité et de lui parler un peu de ma vie à l’école, des croups que j’avais soignée avec Septima -tiens, d’ailleurs, il faudrait que je lui écrive un hibou !- et de l’aide reçu par Madame McFusty. Elle m’explique alors qu’elle connaît ma professeure, et je hoche la tête quand elle me parle d’une passion commune.*
C’est ma professeure préférée, je crois. Elle est très douée, sait transmettre sa passion et est très gentille.
*Nous parlons ensuite de dessin, même si je suis plutôt modeste et que je n’aime pas me vanter, le dessin fait partie intégrante de moi, de ma vie et de mon caractère. Je trouvais cela assez parlant : pour être une bonne dessinatrice, il fallait se montrer déterminée, patiente et observatrice. C’était là mes principaux traits de caractère, après tout.
Enfin, la jeune femme me laisse deux choix, et je prends mon courage à deux mains en demandant de visiter l’endroit qui m’accueillerait en période de vacances. Elle se lève, je lance un regard vers Monsieur Meyer, qui me sourit et m’incite à la suivre d’un hochement de tête, prêt à nous laisser un peu d’intimité pendant qu’il s’occuperait autrement. Je suis donc Ludivine jusqu’à sa cuisine. C’est très lumineux et très joli, un vrai petit cocon épuré mais chaleureux, tout ce que j’aime en somme. J’observe l’endroit, curieuse, repère les outils de cuisine, constate qu’il y a une grande table qui devait sûrement pouvoir accueillir les amis de la sorcières, ainsi que tout ce qu’il fallait pour bien cuisiner. Elle me demande alors si je cuisine. Je hoche la tête avec un petit sourire.*
Oui, j’aime bien cuisiner, surtout faire de la pâtisserie. Pour noël, cette année, j’ai fait des biscuits et des gâteaux personnalisés pour mes amis ! Tu fais de la pâtisserie un peu ? C’est quoi ton dessert préféré ?
*Demandais-je, cherchant moi aussi à en savoir plus. Après tout, ce ne devait pas être à sens unique, et je voyais qu’elle cherchait vraiment à me mettre à l’aise et à apprendre à la connaître, alors il me paraissait plus que normal de lui rendre la pareille. D’autant plus que j’étais véritablement intéressée par sa réponse. Après tout, c’était une bonne activité à partager, la pâtisserie, non ?*
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Lun 16 Jan - 1:27
Elle a vu un chemin vers quelque chose d'elle
Ludivine & Rachel
« Un ami (mon meilleur) m’a dit qu’un jour il avait vu en elle tout comme il avait vu en lui-même il a vu un chemin vers quelque chose, il a vu un chemin vers quelque chose d’elle »
Le stress qui m’avait habité depuis qu’on m’avait appris qu’une jeune fille allait venir habiter chez moi commençait à s’effacer. En voyant ma nouvelle protégée entrer, j’avais compris que je n’avais pas à m’en faire. Est-ce naïf de ma part ? Probablement un peu. Il ne faut jamais se fier aux apparences après tout. Mais j’avais un bon pressentiment. La blonde ne semblait pas avoir une once de malice en elle. C’était peut-être une façade, mais je n’y croyais pas. Devant moi, j’avais une jeune femme qui en avait beaucoup vécu et qui voulait prendre une nouveau départ. Moi, j’allais lui donner cette opportunité du mieux de mes connaissances, en lui donnant un toit, de la sécurité, de la stabilité et même de l’affection, si elle le voulait. La situation qu’elle et tant d’autres gamins ont vécue était épouvantable et si je pouvais mettre un petit baume sur les plaies de Rachel, eh bien je le ferai. J’allais mettre l’épaule à la roue et aider du mieux que je le pouvais. J’avais beau faire partie de l’Ordre du Phénix, je n’étais pas une grande combattante, loin de là. Je savais soigner avec ma baguette et des potions, c’était mon but, pas l’inverse. Je savais qu’il fallait avoir des actions plus radicales et je faisais ce que je pouvais pour aider à le faire, mais je me rendais que ce n’était pas ma place, c’était difficile.
Là, avec Rachel, j’étais en terrain connu. J’essayai de mon mieux de la mettre à l’aise, de la faire parler et elle fini par s’ouvrir un peu à moi en me parlant de sa vie à Poudlard, des coups qu’elle avait aidés et d’Abigail qui était son enseignante. Ce nom me dit sourire, j’aimais beaucoup la professeur. Elle était fondamentalement une bonne sorcière. Nous avions toutes les deux la même passion, bien que la sienne soit beaucoup plus portée vers les dragons. La jeune gryffondor m’expliqua qu’elle était son enseignante préférée pour plusieurs raisons que je ne pouvais que comprendre. Je me pris une petite note mentale pour passer l’information à Abigail si je la croisais au QG. Ça lui ferait sûrement plaisir de savoir ça. Bon, elle devait se douter que ses élèves l’adoraient. En même temps, qui pouvait ne pas apprécier l’enseignante ? C’était à se le demander.
« La connaissant, je ne suis pas surprise que tu me dises ça. »
La blonde me parla ensuite de sa passion pour le dessin et je lui dis que j’aimerais beaucoup voir ses croquis. À ce moment, je demandai à la jeune fille ce qu’elle préférait voir dans la visite de son nouveau domicile. Je lui laissai le temps de réfléchir sans lui mettre la pression et elle finit par décider d’aller voir la cuisine et notre chaperon nous laissa un peu d’espace pour que nous puissions être plus à l’aise sans nous sentir trop observées. Je la laissai observer le lieu que je considérais comme le cœur de la maison. J’interrogeai la jeune fille à savoir si elle cuisinait et elle hocha la tête en souriant. Gagné ! Elle aimait donc faire de la pâtisserie et elle semblait s'enthousiasmer à en parler. Ma cuisine resterait donc le coeur de ma maison et j’allais le partager avec elle.
« Je cuisine beaucoup, mais plutôt les repas, je n’y connais pas grand-chose en pâtisserie. Ça me ferait plaisir que tu me montres par contre, si tu le veux bien, bien sûr. Pour ce qui est de mon dessert favori, je te dirais probablement le mille-feuilles. J’ai plutôt la dent sucrée alors n’importe quel dessert, je le prends avec plaisir faut dire. »
C'était bien comme ça qu’Azrael m’avait charmée à l’époque, sucrerie et dessert en tout genre avaient toujours fait partie de nos petits moments à deux. Ces moments étaient passés, malheureusement, mais au moins les desserts, eux, étaient restés. Sur ces mots, je continuai d’interroger la jeune fille sur ce qu’elle aimait et la visite se continua, présentant la salle de bain ma chambre et surtout, sa chambre. Je lui expliquai que nous pourrions, si elle le voulait, sortir toutes les deux et choisir de la décoration pour qu’elle fasse de cet endroit le sien. Cette idée sembla lui faire plaisir et nous revînmes, satisfaites, rejoindre le chaperon qui semblait plutôt satisfait de nous voir si bien nous entendre. Il restait maintenant quelques papiers à signer, mais le plus gros était fait. Rachel avait maintenant une maison qu’elle pourrait appeler la sienne et le vide qui avait toujours été présent dans mon logis allait se remplir, petit à petit.
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Elle a vu un chemin vers quelque chose d'elle - Rachel
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