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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Sèches tes larmes, tu n'es pas seule. ft Astrid  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Mar 16 Nov - 21:56
sèche tes larmes, tu n'es pas seule

Cela faisait des années que le jeune gryffon rêvait d’un jour devenir auror. Très jeune il c’était rendu compte que le monde n’était pas si beau et qu’il fallait des gens pour protéger les bonnes personnes. C’était une grande fierté pour d’avoir un père qui lutter force et âme contre les forces du mal. Mais malgré cette conscience, Cael pris du temps à se rendre compte que le danger ne venait pas seulement de vilain mage noir, des anciens mangemorts et d’autre personne utilisant la magie noire à des fins peu luxueux. Non, quand sa sœur avait disparue il c’était rendu compte que non seulement les sorciers pouvaient être dangereux mais les moldus pouvait l’être aussi. Maintenant les choses étaient encore plus claires dans son esprit, avec les attaques du Blood Circle, la mort de Harry Potter. Cette dernière avait été un grand choc pour le jeune homme. Il était rentré dans l’Ordre du Phoenix dès qu’il avait pu, car déjà à l’époque celui-ci reprenait de l’importance à cause des actes immonde que proférait les mangemorts. Mais jusqu’à lors il n’avait pas été encore très actif. Officiellement c’était parce qu’il préférait se concentrer sur ses études. Et en sois c’était vrai, mais il craignait aussi d’inquiéter sa famille. Après tout il y avait son père qui était déjà auror. Mais Cael avait conscience qu’avoir le petit dernier se lancer là-dedans il avait conscience que ça n’allait pas être facile à accepter. Mais il devait si faire, dans quelques années Cael serait auror et il prendrait les risques qu’il faut pour faire son devoir. Mais c’était un besoin pour lui. La mort d’Harry Potter avait été comme une piqure. Il avait toujours admiré cet homme qui aujourd’hui était mort. C’était un coup dur pour l’Ordre que ce soit dans sa lutte contre les mangemorts ou contre le Blood Circle. Et Cael voulait être actif dans les deux.

Ce jour-là Cael réfléchissait à comment s’y prendre. Dans un premier temps il devait demander plus de missions, plus de responsabilité. Et puis il fallait aussi voir comment il l’annoncerait à sa famille. Bien sûr maintenant il était majeur et il n’avait plus besoin de l’accord de ses parents. Pourtant il aimerait avoir l’avale de sa famille. Le jeune homme était donc perdu dans ses réflexions ce jour-là. Le vent froid d’hivers lui lasserait les joues. L’hivers était froid comme d’habitude mais Cael aimait ça. Il aimait sortir et sentir l’air humide sur son visage. Ça lui permettait de réfléchir d’une certaine façon. Habillé chaudement de son bonnet et son écharpe, Cael ne l’aurait presque pas reconnu. La jeune fille était seule dans le froid. Le jeune homme aurait pu passer son chemin, mais alors qu’il s’approchait il la reconnu, c’était Astrid. Une jeune fille avec qui il aimait bien courir. Entre eux c’était un peu une sorte de compétition, que le meilleur gagne. Caelum aimait la façon qu’avait cette jeune femme à être toujours toute sourire et énergique. Elle est talentueuse et donnait du fils à retorde au jeune homme. Cael se surpassait constamment avec elle et il aimait ça.

Pourtant ce jour-là, la belle Astrid n’avait pas le sourire aux lèvres comme elle pouvait avoir souvent, elle n’était pas non plus en train de s’échauffer pour un quelconque entrainement. Non plus il se rapprochait et plus Cael le voyait, elle était en larme. Le jeune homme était gêné ne sachant pas vraiment comment réagir. Il se rendit compte qu’il ne savait pas grande chose sur elle au fond. A part le fait qu’elle était une grande sportive et une Poufsouffle, il ne connaissait rien de sa vie personnelle. Drôle d’amitié. Mais Cael était décidé il ne pouvait pas la laisser comme ça, seul et en larme. Le jeune homme s’approcha doucement pour ne pas l’effrayer. « Astrid ? » Il continua à avancer et dis sur un ton hésitant mais tout de même assez fort pour être entendu. « Tout vas bien ? » Cael n’était pas toujours très à l’aise pour parler avec les femmes. Avec Astrid ça avait jusqu’alors était beaucoup plus simple. Une simple compétition sans arrière-pensée, il ne parlait, ne se connaissait pas simplement il se surpasser l’un être par pur esprit de compétition. Tout de même Cael était attaché à cette femme et n’aimait pas la savoir dans cet état. En vérité il n’y avait pas grand monde qu’il aimait voir dans cet état. Dans l’ensemble Cael était un jeune homme compatissant et n’aimait pas voir les gens dans ce genre de situation. Il ne savait pas vraiment s’il pouvait l’aider, il n’avait pas la moindre idée de ce qui n’allait pas mais il était là et quelque chose était sûr c’est qu’il n’allait pas la laisser seul ici dans le froid. Cael était donc là un peu gêné mais surtout inquiet face à son amie de compétition et dans le but au moins de la rentrer au chaud.




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Anonymous
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Lun 10 Jan - 13:29
LOST AND FOUND
christmas sucks


Write some notes,
Paper will cut you out.


Les fêtes. En étaient-ce vraiment ?

Aux yeux d’Astrid, il n’y avait pas plus dur que cette période. Solveig et elle fêtaient leur arrivée au monde, quelques jours avant ce Noël que tant aimaient. Au sein de leur famille, ces jours étaient maudits. Car jamais elles n’auraient dû naître. Car jamais elles ne seront de cette famille. Un sang qui n’appartient à leur père, qui jamais ne se considéra comme tel. Trois avaient elles, tout au plus, lorsqu’il décida de ne plus jamais leur donner le moindre signe d’affection.

Les maudites. Elles avaient brisé une famille unie, aimante –ou presque.

Une période fort compliquée pour les deux âmes-sœurs, qui unies à jamais, gardaient la tête haute. Solveig avait été forte, tandis qu’Astrid tenait bon tant bien que mal. Nombreuses furent les fois où, une fois seule dans sa chambre, elle avait éclaté en sanglot. Elle avait cet endroit, ce petit carré de parquet sur lequel elle avait pour habitude de se rouler en boule. Pas un tapis, pas une couverture. Juste ses cheveux éparpillés sur le bois, l’oreille posée sur la fraicheur du sol. Toujours au même endroit, comme s’il s’agissait d’un périmètre de sécurité. Et lorsque Solveig s’en rendait compte, elle venait s’allonger à ses côtés. En silence, Astrid se lovait contre sa sœur, laissant ses larmes s’agiter pour elle.

Il n’y avait pas un mot, pas besoin. Ce silence réparateur, cette douceur dont Solveig n’avait d’égard que pour elle. Leur moment, leur tentative de guérison.

Alors en cette période douloureuse, Astrid qui tentait de survivre, s’était échappée du château. Trop bruyant, trop festif. Les élèves discutaient de leurs cadeaux, de ces jolis moments familiaux –ceux que jamais elle ne connaîtrait. Ça faisait mal, un peu trop mal.
Cachée en contrebas d’une vaste prairie enneigée, elle s’était hissée sur un tronc, allongé sur le sol. Les mains jointes autour de ses chevilles, elle fixait le petit carnet qui se trouvait devant elle. Elle n’avait su retenir ses larmes, tentant pourtant de garder son calme. Mais voilà qu’il arriva, s’approchant en semi-silence.

C a e l u m , un adversaire de taille. Etrange était ce lien qu’ils partageaient, un lien qu’elle appréciait tout particulièrement. Il est de ceux qui faisaient attention, de ceux qui se préoccupaient. Homme sportif, sans être douillet, ni imbus de lui-même. Il n’avait cette fierté insupportable. Nulle envie de le claquer, simplement de le dépasser. Car elle devait se faire meilleure, elle devait être première. Les Gryffondors étaient de grands alliés, mais lors des compétitions saisonnières, ils se faisaient concurrents à abattre. Aux yeux d’Astrid, Caelum était son plus rival. Un jeu qu’ils partageaient en toute bonne foi –ou presque.

Elle n’en savait que peu sur lui, et pourtant, ça lui suffisait. Il entrait dans une catégorie bien particulière, de ceux qu’elle appréciait. Car outrepassée sa douceur, Astrid n’avait en amour tout ce monde à qui elle souriait. Pourtant, Caelum, avait ce petit quelque chose qui avait attisé sa curiosité, son esprit de compétition.

Et en ce-jour compliqué, il s’était approché. Elle aurait aimé qu’il disparaisse, qu’il passe sans la remarquer. Elle qui pensait s’être assez éloignée de Poudlard pour leur échapper, s’était faite attraper. La main dans le sac, sa tristesse s’était laissée paraître.

Astrid, avait-il prononcé, tout va bien ?

Non, Cael, tout ne va pas bien. Je ne les supporte plus, je tente si fort. J’ai tout fait, tout fait pour les rendre fiers. J’ai tout essayé pour qu’il y ait, dans leurs yeux, la moindre lumière, mais quand ils me regardent, il n’y a que noirceur. Noirceur et colère. Je crois qu’ils me haïssent, ils me haïront toujours.

Elle aurait aimé hurler. Tous ces mots, tous ses maux. Elle aurait aimé être capable d’en parler, de s’ouvrir. Mais petite douceur qui paraissait d’habitude si ouverte, n’était en réalité que coquillage. Une protection de fer que jamais elle ne quittait.

Alors elle ne dit rien, relevant la tête pour lui sourire, espérant arriver à lui cacher ce mal qui la rongeait, qu’il ne comprenne cette tristesse qui l’habitait depuis toujours.

« Cael, hey. Tout va bien, ne t’en fais pas. »

Menteuse.

Et son doux sourire s’éteignit un peu plus, les larmes s’agglutinant contre ses paupières. Elle avait tenté de les contenir, face à ce garçon au regard inquiet.

« Saleté d’allergies hivernales. »

Elle essuyait ses larmes, les laissant s’écraser contre sa manche déjà trempée.

Allergies il n’y avait, tous deux le savaient. Et pourtant, elle avait tenté. Une phrase qui contenait bien des maux. Peut-être était-il capable de le lire à travers ses yeux noyés de larmes. Elle le regarda s’approcher, en oubliant son carnet ouvert. Trace de son passé, trace de ses maux. D’un talent que peu connaissaient, d’un talent qu’elle cachait de tous.

Le regard baissé, n’osant traverser le sien plus d’un instant, elle laissa pivoter son corps vers lui.

« Tu veux t’assoir ? »

Et bien qu’elle aurait aimé qu’il fuit –loin, très loin, elle déposa son regard un instant dans le sien. Une tentative de sourire se fit sentir sur son visage. A demi-ratée, à demi-brisé.
Douceur n’était aujourd’hui que chagrin.

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Dim 16 Jan - 10:58
sèche tes larmes, tu n'es pas seule



Caelum avait grandit dans un environnement plein d’amour et de douceur. Pourtant il savait pertinemment que ce n’était pas le cas de tout le monde. Si sa sœur n’avait pas été enlever il aurait eu une enfance parfaite. Bien entendu son père aurait eu des absences répétées. Mais celle-ci ne gênait pas Cael autant que ses sœurs. Pour lui c’était une fierté de voir son père partir sauver des vies. C’était un vrai héros. Si Caelum avait souffert ce n’était pas parce que sa famille était mauvaise avec lui, non sa dépression avait été causé par son incapacité à agir. Aujourd’hui, maintenant que sa sœur allait mieux Cael commençait lui aussi à reprendre du poile de la bête. Il avait même honte de cette période de sa vie, honte d’avoir failli mettre fin à ses jours. Personne n’était au courant bien entendu Caelum comptait emporter son secret dans sa tombe. Tout ça pour dire que en malheur il s’y connaissait. Il savait ce que ça faisait de passer ses nuits à pleurer, de se couper à la lame de rasoir l’avant-bras. Il savait ce que ça faisait de souffrir. Bien sûr il ne comprenait pas tout. Avec sa famille parfaite et sa belle gueule il y avait bien des travers qu’il ne connaissait pas.

Ce qui était certain c’était qu’il était capable de reconnaître de la tristesse quand il en voyait. Il faut savoir que Caelum n’aimait pas déranger le gens encore moins les filles, mais il ne supportait pas non plus voir des gens qu’il aime malheureux. Pouvait-on dire qu’il aimait Astrid ? Cael n’en n’était pas bien sûr. Après tout elle était mangemort et ça c’était compliqué à avaler pour le jeune homme. Il l’aurait sûrement beaucoup apprécié si elle avait été de l’Ordre de lui. Elle lui aurait peut-être même plut. Mais le fait qu’elle été une mangemort rendait tout cela impossible. Tout de même il y avait cette relation bizarre entre eux. Cette compétition qui les pousse à se dépasser et à dépasser l’autre. Caelum était compétitif, mais il aimait faire les choses dans les règles. C’est peut-être pour cette raison qu’il n’avait pas finis à Serpentard. Le choipeau avait hésiter mais c’était les gryffon qu’il l’avait emporté. Caelum était un digne gryfondor. Tout de même le capitaine était doté d’une certaine sensibilité, on le disait même très empathique. C’est ainsi que lorsqu’il vu la jeune Astrid pleurer dans son coin son cœur se serra. Il ne l’avait jamais vu pleurer avant. Pour lui astrid était une femme forte, une mangemort fier. En la voyant ainsi, Caelum ne put s’empêcher d’aller à sa rencontre. Au fond il appréciait Astrid et il ne voulait pas la voir souffrir comme il avait put souffrir.

tout va bien Caelum avait trop dis cette phrase pour un croire réellement. Il pouvait reconnaître la tristesse dans la voix des gens. Rien n’allait. Il en était persuadé. Pourtant il ne pouvait dire ce qu’il n’allait pas. Il n’était pas devin ni psycomage. C’était un futur auror qui voulait arrêter les méchant. comme elle lui disait sa voix dans sa tête, mais Cael la repoussa, quoi soit ses activités extrascolaire Astrid ne méritait de rester seul dans le froid à pleurer.

« Je comprend moi aussi je faisais beaucoup d’allergie hivernales après la disparition de ma sœur. »

Une pointe d’humour faisait toujours un peu de bien. Ça ne lui coutait rien et il espérait lui redonner un peu le sourire. Cael parlait presque jamais de cette période, mais il sentait que Astrid avait besoin de soutien et le gryffon voulait lui faire comprendre qu’il la comprenait. Cette blague avait l’air anodine mais elle voulait dire beaucoup pour le jeune homme. Il ouvrait une porte dans l’espoir qu’elle fasse de même. Car au fond il savait ce que ça faisait d’être seul dans ses tourments. Il n’avait parlé à personne de son mal être, même si ses proches avaient deviné. Aujourd’hui les choses allaient vraiment sur le mieux. Cael avait un psychomage et il était de plus en plus en harmonie avec lui-même. Son psychomage lui avait récemment souffler de s’engager dans L’Ordre pour combler son besoin de protéger les autres en attendant qu’il puisse devenir auror. Caelum allait se renseigner de la façon de faire les choses. Il avait d’ailleurs déjà une idée en tête. Mais pour l’instant il ne jouait pas les héros, non. Il voulait juste aider une jeune fille dans le besoin.

Caelum avait toujours était maladroit avec les femmes. L’humour était un moyen de masquer sa timidité. Là Cael allait bientôt perdre tout son charisme. Mais il n’allait pas abandonner pour autant. Astrid avait besoin de parler, ça se voyait. Cael eut cru qu’une jolie fille comme elle avait plein d’ami à qui parler, mais apparemment ce n’était pas le cas. Caelum fit un sourire un peu timide à la jeune fille avant de s’assoir à côté d’elle.

« Avec plaisir. »

Cael posa regard timide dans les yeux vert et larmoyant de la jeune femme et il y vit de la détresse. Elle avait besoin d’aide. Cael ne pouvait pas croire que cette gentille pouffsoufle soit une horrible mangemort. Ce n’était pas possible. Elle avait l’air si gentille et douce. Tempi il devait l’aider, ça n’allait pas changer la face du monde. Cael répondit à son léger sourire sincère quoiqu’un peu timide.

« Tu sais Astrid je sais reconnaître quelqu’un qui souffre. Je sais ce que sait d’être seul dans son chagrin je sais comme c’est dur, alors si tu as besoin je suis là. »

Caelum craignait de ce faire rembarrer. Il imaginait toutes les façons possibles de se prendre un refus. Qu’elle se moque de lui face à cet aveu de faiblesse, qu’elle lui crie dessus pour essayer de rentrer dans on intimité, qu’elle continue de dire que c’était juste une grosse allergie. Mais ce qui craignait plus que tout c’était de la faire fuir. Caelum planta son regard dans celle de la jeune femme, il n’aimait pas faire ça surtout avec des femmes mais il voulait lui montrer sa sincérité avec un sourire avenant qu’il se voulait encourageant.





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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Jeu 31 Mar - 19:15
LOST AND FOUND
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Elle aurait pu fuir. Courir, loin. Laisser ses jambes la porter jusqu’au bout du monde, mais elle n’était pas persuadée qu’elles la retienne correctement. Puis il n’était nullement d’Astrid de fuir. Elle affrontait les problèmes, l’enfant. Elle pouvait les contourner de temps à autre, surtout les siens, mais elle n’avait pas pour habitude de fuir.

Pourtant elle en rêvait. De cet autre bout du monde. Loin de tout, loin d’eux. Comme une possibilité de tirer un trait sur cette réalité foutrement violente. Pouvoir échapper à cette impasse, ne lui laissant guère le choix. Elle se devait d’avancer, les pieds dans le vide. L’enfant ne savait trop où aller, mais elle suivait le chemin qu’on lui avait dessiné. Dieu qu’elle rêvait de pouvoir le quitter, mais les murs semblaient se refermer sur elle. Comme si on lui avait ôté tout choix.

Petite douceur suivrait les indications. Elle ne saurait être impudence, car ses propres pensées seraient trahison. Elle voulait courir et se battre à la fois, incapable de choisir. On avait choisi pour elle. Depuis sa plus tendre enfance.

Elle serait forte, fille d’infidélité. Elle serait symbole de ces êtres aux idées noires. Et quand l’idée leur vint, elle devint Legilimens. Une force qu’elle ne saurait mettre de côté, ni ignorer, mais l’aurait-elle choisi ?

Le coût était si haut. Les images tranchantes d’un pouvoir pesant, qui jamais ne quittaient sa tête. Comme si elles s’étaient imprimées contre son crâne. Elle était hantée, l’enfant, par les pensée d’autres.

Mais en ce jour, ses pensées étaient siennes. Elle n’était entrée en personne, n’avait franchi aucune barrière, si ce n’est celle de son propre esprit. Abîmé, éreinté.

Puis il y a Caelum, qui face à elle, paraît s’éprendre de sa tristesse. Il accepte son invitation et un instant, Astrid se maudit. Pas un mot, mais son sourire s’éteint petit à petit. Il parle de Selenya, douce amie. Son sourire s’agrandit un peu à l’entente de son prénom.

« Sely a l’air d’aller bien en ce moment, ça fait plaisir de revoir son sourire. »

Puis il en vient au fait.

Quelqu’un qui souffre, qu’il dit. Quelqu’un qui semblait être seul dans son chagrin. En quelques mots, il s’ouvre à elle. Il parle, sans plus de mots, d’une douleur interne qu’il partagerait. Avait-il, lui aussi, ce trou à l’intérieur de lui-même ? Béant, qui déchire sa poitrine, qui brûle ses entrailles.

Il l’invite à se confier et la culpabilité l’assaille. Astrid ne sait quoi dire, quoi faire. Jamais on ne lui demande, jamais on ne pose le regard sur elle. Jamais on ne s’étreint assez d’elle pour s’en préoccuper. Mais Caelum paraît, en l’instant, s'en soucier. D’elle, de ses maux tus.

Elle n’aurait dû se laisser aller de la sorte. Si ses parents la voyaient… Elle pouvait entendre leurs mots. Cinglants, la poignardant. Les imaginer facilement lui cracher au visage, sans pudeur. S’ils ne l’auraient fait devant un public, de qui ils devaient cacher leurs méfaits, leur salive acide l’aurait atteinte, même de façon discrète. Car Finn Eskil refuserait de montrer les bassesses de sa femme. S’il paraissait dur devant tous, personne ne pouvait s’imaginer ce qu’il était réellement une fois les portes closes. Else n’était bien plus douce, bien que la plus virulente soit Kaia, l’aînée. Celle qui aurait tout donné pour ne jamais voir les jumelles. Elles n’auraient pas dû naître, elle leur avait dit maintes et maintes fois.

Alors face à l’affront –pourtant tendre– de Caelum, elle se retrouve sans voix. Ses yeux s’embrument un peu plus. Elle est incapable de bouger, son corps se mettant à trembler. Les joues rouges, elle ne saurait cacher son mal être. En l’instant, Caelum aurait pu lire en elle plus qu’elle ne l’aurait voulu.

Elle aurait dû avoir la force, comme sa sœur l’avait, de revêtir un habit de fer, de lui faire claquer les dents, ravaler ses mots. Elle n’aurait dû se montrer si faible, encore moins face à un enfant de l’Ordre. Que penseraient ces congénères Mangemorts ? Que penseraient-ils tous, en apprenant, la faiblesse de celle qui paraissait être l’avenir du clan ? L’avenir faisait peur à beaucoup, mais l’idée de pouvoir le modeler elle-même plaisait à Astrid, qui pourtant, savait pertinemment qu’elle n’aurait les mains assez fortes.

Et il plante son regard dans le sien, avec une force déconcertante. Il ne paraît vouloir la lâcher, bien qu’elle l’en prie silencieusement. Et son regard disparaît petit à petit, face à ce regard. Elle aurait dû l’éviter, mais elle le soutient. Accepterait-elle que quelqu’un l’apprenne ?

Foutue faiblesse, foutues larmes.
Pourquoi était-il arrivé ? Pourquoi se préoccupait-il ?

Et après de longues minutes à ne savoir comment articuler le moindre mot, elle arrive finalement à en prononcer un:

« Merci. »

Bref, mais rempli de sens. Elle aurait dû lui demander ce qu’il en était de lui, s’il se portait bien. Ce qu’il en était de ce chagrin, mais ce serait assumer le sien. Tout ce qu’elle veut, Astrid, c’est effacer ses larmes. Pour une fois, elle souhaite qu’on l’oublie. Étrange ironie, face à celui qui se veut doux –si doux. Elle le sait sincère, comme si sa voix ne saurait lui mentir. Et pourtant, ça n’apaise pas la douleur. Elle qui pensait que quelqu’un prêt à l’écouter saurait calmer ses maux. Que nenni, douce enfant. Tu t’es laissée berner, car rien ne saura les étouffer.

Et dans sa douleur, elle continue à soutenir son regard. Peut-être cherche-t-elle à savoir ce qu’il lui veut réellement, si ses intentions sont bonnes. Car cette sincérité qu’elle perçoit, elle ne veut pas y croire. Celle qui toujours voyait le bon en chacun, cherche un brin de noirceur. Quelque chose qui puisse expliquer son comportement, ce soudain élan de douceur. Car jamais personne ne l’est gratuitement, elle le sait, pas envers elle.

Car on ne la regarde pas, jamais.

« Ne me force pas à parler, s’il te plaît. »

Faiblesse à son apogée, voilà qu’elle en vient à supplier. Oubliant un instant que chacun n’avait pas le pouvoir de faire parler autrui, l’enfant se tétanise. Et s’il venait à apprendre ? Que dans sa tête, c’est foutrement sombre.


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Dim 10 Avr - 13:12
sèche tes larmes, tu n'es pas seule

La relation entre Caelum et Astrid était complexe. Il y avait cette compétition entre eux. Ce jugement sur leur allégeance. Astrid était mangemort et c'était bien la seule chose qui l'empêchait de la considérer comme une amie. Pourtant, Cael ne voulait pas la voir souffrir. Il avait du mal a imaginé cette douce fille être un mangemort. Pourtant, l'allégeance de sa famille était connue de tous et elle ne faisait certainement pas exception à la règle. Astrid avait toujours l'air forte. Plus que Cael. Elle ne lâchait jamais rien. Pourtant, ce jour-là elle était en larme seule dans le froid. Caelum savait que quelque chose n'allait pas. Il connaissait la douleur. Il ne comprenait pas forcément ce qui habitait la jeune femme. Mais il comprenait la douleur. Pendant plusieurs années il avait passé ses journées à pleurer lui aussi. Il avait abandonné ses études. Il avait fait bien pire que pleurer. S'il avait été seul dans sa douleur le jeune homme ne serait sûrement plus là.

Quoiqu'était son allégeance, Caelum appréciait la jeune fille. Même si au fond il avait un peu honte, car c'était contraire à son code moral. Mais elle n'était pas comme les autres mangemorts, elle avait de l'humour, du caractère, de la douceur. Si elle n'avait pas été mangemort Cael l'aurait qualifié de bonne personne. Il restait un peu réticent à l'idée d'en faire une amie. On lui avait toujours appris à se méfier des mangemorts.

Après une ultime réflexion, Caelum finit par approcher Astrid. Ses intentions étaient simples, il ne voulait pas connaître ses secrets, ni même porter un jugement non, il voulait la réconforter, être là. Car dans ses moments, la solitude était dure. Peut-être était-ce de la pitié, ou de la compassion, sûrement un mélange des deux.

Il faisait froid, la neige c'était tranquillement installé et ce n'était certainement pas un endroit où pleurer. Il n'y avait jamais un bon endroit où pleurer en vérité. Il savait qu'il pouvait être un peu malaisant. Mais après tout il n'était pas des inconnus l'un pour l'autre, sans être ami ils se connaissaient un minimum. Son regard dans le sien. Cael c'était attendu à ce qu'elle coupe le lien, pourtant le regard se croisa et cela dura quelques minutes. Quelques minutes intenses. Caelum ne quitta pas son regard, il avait commencé, il devait le faire jusqu'au bout. Le jeune homme se fit la remarque qu'elle avait de très beaux yeux verts. Très vite il arrêta de penser à ses yeux et fit une forme d'humour. Il aurait préféré avoir les mots juste, mais sans savoir ce qui n'allait pas. Son merci était tellement lourd de sens. Elle savait peut-être à quel point il ne lui voulait aucun mal. Enfin il l'espérait.

« de rien. » C'était normal, il se connaissait un minimum, c'était hors de question pour lui de la laisser seule pleurer dans la neige, qu'elle soit mangemort ou pas. Caelum ne quittait pas son regard. C'était sûrement un peu bizarre. Quand il lui dit qu'elle ne voulait parler, Caelum coupa le contact mais n'arrêter de parler pour autant. « Je ne te force à rien. Enfaite je n'ai pas besoin de savoir ce qui ne va pas, simplement je sais que tu ne mérites pas de pleurer seule dans le froid alors me voilà » Caelum lui souris. « Je sais ce que c'est de souffrir et je sais surtout qu'on n'a pas envie de parler à n'importe qui. Mais ne reste pas seul dehors. » Il se retient de lui dire qu'elle va attraper froid, c'était un argument de grand-mère. Il devait lui changer les idées « on peut parler d'autre chose si tu veux ? Tu as quoi comme passion ? à part le sport bien sûr ? » Bien entendu son but premier était de changer les idées à la jeune fille, de lui remonter le moral, parler de ce que l'on aime aide souvent à aller mieux.



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