Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
RSS
RSS



 

Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
La relique prodigieuse [ Ludivine ] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 3 Déc - 22:42
Les affaires d'Alexandre se portaient bien, en dépit de la crise politique qui agitait le pays, mais peut-être pas aussi bien qu'il l'aurait souhaité. Pour faire simple, il y avait une importante circulation de capitaux sur le marché. Les vieilles familles fortunées, se sentant menacées, troquaient leur patrimoine contre de la trésorerie. Alexandre n'éprouvait donc aucune difficulté à se procurer des pièces de grande valeur.
Mais le problème tenait justement dans cette abondance. Selon la mécanique de l'offre et de la demande, il se retrouvait à brader des antiquités normalement vendues au prix fort. Le manque de rareté dévaluait sa marchandise, peu importe qu'il s'agisse de très haut de gamme. C'était une mécanique élémentaire de l'économie.
Ainsi, l'héritier des Korovine accusait un bilan moins bon qu'espéré. Fallait-il le plaindre pour autant ? Assurément non. Une telle différence n'aurait même aucun sens, présentée à des oreilles novices ou modestes. L'homme accroissait simplement son patrimoine moins vite qu'il ne l'aurait souhaité (mais il l'accroissait quand-même).
En vérité, la déception d'Alexandre était purement intellectuelle. C'était un ambitieux, après tout. Il aimait les défis et de gagner beaucoup d'argent lui donnait l'impression de remporter une partie du grand échiquier social. Son entreprise, c'était à la fois son jouet et sa plus grande fierté, preuve (s'il en faut) qu'il était bien le digne héritier de Vinceslas Korovine, son illustre ancêtre (et celui qui avait fait la gloire des siens).
En somme, Alexandre avait besoin d'un peu d'excitation. La vente aux enchères du manoir des Highlands (dernier client important en date) promettait de belles surprises, mais d'ici là, il lui faudrait trouver autre chose.

C'était une journée ordinaire du mois de janvier, du reste. Il faisait froid et il pleuvait : rien de neuf sous le soleil de Londres.
Le grand hall de la salle des ventes grouillait d'agitation : quelques clients fortunés (aussitôt redirigés vers des offices privées par les hôtesses d'accueil), des curieux en balade et des collaborateurs spécialisés composaient le gros du tableau. D'ailleurs, ces derniers étaient pratiquement tous de race gobeline : les meilleurs orfèvres et de redoutables financiers.
La moitié travaillait penchée sur d'importantes piles de parchemins. L'autre moitié observaient des objets, tous plus somptueux les uns que les autres, à travers d'immenses loupes qui grossissaient leurs petits yeux noirs. Une fois l'examen des pièces terminé, ils s'en allaient disposer leurs trésors dans l'une des nombreuses vitrines du grand hall. C'était un manège incessant.

Alexandre Korovine, pour sa part, se trouvait au fond du hall, sur les premières marches d'un grand escalier qui menait à son bureau. Le somptueux décor de la salle des ventes (calqué sur le modèle de celle du seizième arrondissement de Paris) paraissait une extension de lui-même. Lui, en magnat flamboyant, revêtait un très bel ensemble brodé de couturier, des bottines à talon et un ensemble de bijoux en onyx figurants des abeilles (un enchantement leur faisait battre des ailes par intermittence).
Il trônait donc là, imposant et superbe, comme un seigneur en son domaine. Ce poste lui permettait habituellement d'observer tranquillement les allers et venues dans le hall (tout en se plaçant à disposition des visiteurs). Cela dit, il était en pleine discussion avec l'un de ses collaborateurs gobelins en ce moment.
Les sorciers capables de parler le gobelbabil étaient relativement rares. Pourtant, c'était incroyablement utile dès que l'on souhaitait faire affaire (surtout dans le domaine des antiquités). Pour sa part, Alexandre ne pouvait que s'en féliciter : sans cela il ne serait jamais parvenu à persuader des êtres aussi intelligents à s'associer avec lui. Il était de connaissance commune que les gobelins se méfiaient des sorciers (et réciproquement). Une autre excentricité d'Alexandre, donc, parfois critiquée même au sein de son propre clan, mais dont il était persuadé des bienfaits.

Tout ceci l'absorbait tant et si bien qu'il en oublia de considérer l'arrivée d'une toute nouvelle cliente, lui, qui d'ordinaire se plaisait à connaitre et reconnaitre tout le monde. Celle-ci n'avait pourtant rien pour sortir du lot, à première vue. Mais l'ordinaire recelait parfois d'étonnants secrets : il le savait, mais tendait à l'oublier aisément. Ce serait peut-être la leçon du jour.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 10 Déc - 19:43
La relique prodigieuse
Alexandre & Ludivine

« My bad habits lead to wide eyes stare into space, Every pure intention ends when the good times start. »
Plus de maison, je n’avais plus ma maison. En fait, c’était faux, j’avais une maison, ce n’était seulement plus MA maison. On avait violé mon refuge, l’endroit où Mademoiselle et moi nous sentions parfaitement en sécurité dans ce contexte social plus qu’incertain. Depuis l’automne 2018, j’avais fait mon entrée dans l’Ordre du Phénix. Je ne me sentais pas comme un membre essentiel de l’organisation, je n'étais pas une duelliste incroyable, je n’étais pas médecin, mais je pouvais tout de même mettre l’épaule à la roue. Je me promenais dans les milieux moldus un peu plus aisément que certains sorciers alors je circulais et j’écoutais sagement. J’avais déjà suivi un membre du Blood Circle dans un bar en sachant très bien qu’il parlait haut et fort, à qui voulait bien l’entendre son opinion sur les sorciers et surtout ce qu’il pensait faire. Une fois en boisson, il pouvait être une mine d’informations. J’avais pu faire ma part en tenant ce filon. Malheureusement, du jour au lendemain, il avait disparu. J’avais essayé de trouver d’autres lignes d’informations du genre en circulant dans des lieux réputés pour accueillir ce genre de clientèle et j’avais aidé à quelques missions, une récupération d’armes de contrebande par exemple. Cependant, maintenant, je n’osais plus. Je n’avais plus envie, je désirais seulement rester chez moi ou à la clinique, dans des lieux sorciers, entourés de sorciers où je pourrais me sentir en sécurité.

Tout cela était bien étrange, pour Jonas, l’attaque l’avait motivé à s’investir auprès de l’Ordre, du côté moldu. Il avait une rage incroyable qui bouillait en lui, c’était à la limite de l’effrayant Je l’avais rarement vu comme ça. Au moins, je me disais que sa rage était canalisée dans quelque chose de bien, d’important au lieu de la passer dans l’abus. Je m’inquiétais pour lui quand même, je ne voulais pas qu’il lui arrive quoi que ce soit, mais je savais qu’il était bien entouré, que l’Ordre le protégerait et qu’il ferait de même pour le groupe. Moi, à l’inverse, j’étais nerveuse plus que jamais. Le moindre son me faisait sursauter, je regardais toujours de moi, au cas où. Je craignais les sorties en zone que je ne connaissais pas bien et je ne voyais plus mes parents. Et si on me suivait et qu’on repérait mes parents et qu'ils mouraient à cause de moi ? Je ne pouvais pas concevoir que j’en étais maintenant rendu là. J’aurais peut-être dû l’être plus avant. Ça avait peut-être été ça mon erreur, de ne pas prendre le risque assez au sérieux. J’avais toujours agi comme si tout allait bien, malgré les nouvelles qui passaient dans la Gazette et ce qui m’était rapporté par l’Ordre. Mais tout n’allait pas bien, la réalité m’avait rattrapée et ça avait frappé fort.

L’attaque chez moi, le sang partout sur le plancher du salon, les meubles et la décoration brisée, ça avait été horrible. Sur le coup, je n’avais pas réalisé l’ampleur du carnage qui avait eu lieu. J’avais vu du sang, j’avais vu des meubles se briser, mais l’information n’avait pas été complètement intégrée. C’est en revenant le lendemain pour voir l’état des dommages et ramasser mes affaires que j’avais vu. Garnet m’avait dit de partir alors qu’elle s’occupait des derniers détails et je compris en revenant sur les lieux que ces détails avaient été sanglants. Il y en avait sur les murs, le sol, mes meubles. Je n’avais pu me retenir de trembler en voyant tout ça. Comment avais-je pu en arriver là. Jonas, Soledad, Azrael et d’autres membres de l’Ordre étaient venus pour m’aider à vider et à sécuriser les lieux. Je n’étais vraiment pas à l’aise d’être là alors savoir qu’ils prenaient le temps de m’aider fit un baume sur mes états d’âme meurtri. J’avais fait quelques boîtes, mais je devais avouer que je n’avais pas été d’une grande aide. J’avais rôdé, larmoyante en ramassant mes effets personnels de premières nécessités que j’allais prendre avec moi au QG, le temps que je me trouve un nouveau logement. Des vêtements, mon nécessaire de toilette, la nourriture de Mademoiselle, son coussin qu’il y avait dans ma chambre parce que celui du salon était ruiné et quelques bricoles dont j’avais besoin pour le travail. Le reste s’était retrouvé dans des bacs dans un entrepôt.

Depuis, j’étais allée en France avec Jonas pour relaxer et je m’étais trouvé un nouveau chez-moi dans Godric’s Hollow. J’avais commencé à y emmener mes affaires, vidant les boîtes petit à petit et en faisant un tri. Il y avait des affaires qui, malgré le nettoyage minutieux que je faisais, restaient imprégnés de ce qui s’était passé. Tout l’ameublement de mon salon avait prit la direction des poubelles, tout comme la décoration qui y était. Par contre, il y avait des choses qui n’étaient pas réellement ruinées, je ne voulais seulement plus les avoir près de moi. J’avais donc pris la décision de les vendre. Mes capacités du moment étant plutôt limitées, j’avais décidé de trouver un brocanteur pour certaines de mes affaires. Je faisais souvent le tour des antiquaires et des brocanteurs pour trouver des petites merveilles, je pouvais rendre la pareille en leur donnant du matériel, pourquoi pas ? J’avais été voir des brocanteurs moldus pour le matériel qui pouvait y aller. Par contre, il y avait des items sorciers que je ne pouvais pas leur donner. J’avais fouiné un peu pour trouver un endroit pour refiler une balle qui semblait en verre dans un socle qui faisait de la lumière. Elle réagissait à la proximité des gens, sans que sache pourquoi. Je l’avais trouvée dans une brocante, je l’avais trouvée jolie et à petit prix alors je l’avais achetée. Elle avait longtemps trôné dans mon salon, bien visible. Maintenant, elle ne me rappelait que ce qui s’y était passé.

C’est donc au début du mois de janvier que je partis sous la pluie dans une boutique du Chemin de Traverse. Du moins, c’est ce que je pensais. Mon manque d’attention des dernières semaines faisait que je n’avais pas bien compris où j’allais. Ce qui m’avait importé c’est que j’avais vu le mot Antiquité et que c’était en territoire purement sorcier sur le chemin de Traverse, le reste m’importait peu. Arrivée devant la porte, je jetai un coup d'œil à la vitrine et entrai. Je restai sur le seuil quelques instants, surprises de ce que je voyais. Je commençais à me dire que je n’étais peut-être pas au bon endroit. Il y avait des sorciers qu’à seulement les regarder je voyais qu’ils étaient fortunés. Je vis des sacs à main qui devaient valoir plus que l'entièreté de ma garde-robe. L'hôtesse d’accueil semblait bien occupée et le coup d’oeil qu’elle me jeta me fit comprendre que je n’avais probablement pas autant d’intérêt qu’un autre qui avait les poches bien remplies. J’avais de l’argent, ce n’était pas une question, je paraissais bien, du moins je le croyais. Jean classique bleu, des bottines brunes, un manteau beige avec un foulard autour du cou, je ne paraissais pas à la rue. Mes cheveux blonds frisés étaient remontés en un chignon fait rapidement au-dessus de ma tête. Je jetai un œil à mon sac contenant l’objet dont je voulais me débarrasser et je me dis que j’aurais peut-être dû changer de plan.

Non ! Depuis des semaines je marchais sur des œufs, à la limite d’avoir le même comportement que j’avais quand j’étais adolescent. Je n’étais plus là, j’avais presque 30 ans, un peu d’assurance par Merlin ! Prenant une grande inspiration, je me mis à déambuler vers le fond en regardant le décor qui était vraiment plus grand que nature. Je me sentais de retour en France à regarder tout ça. Impressionnée, je regardais autour de moi tout en marchant. Tout le monde semblait bien occupé sauf un homme qui était au pied des escaliers du fond. Le sorcier était franchement flamboyant, mais ça ne semblait pas décousu de le voir dans l’environnement qui nous entourait. Il semblait concentré sur quelque chose qui se passait plus loin, mais je pris tout de même la chance de lui parler. Peut-être pourrait-il m’aider, ou au moins m’orienter vers un endroit qui le pourrait.

« Excusez-moi, je suis désolée de vous déranger. Je pensais pouvoir faire évaluer un objet. Je ne sais pas si c’est si c’est possible. Je me suis peut-être mal informée ? »

Je fis une grimace gênée en regardant le sorcier et je pris la peine de sortir l’objet lumineux de mon sac. Ce serait peut-être suffisant pour lui donner une idée d’où je devrais aller.

(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
La relique prodigieuse [ Ludivine ]
Sauter vers:
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Blood :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs-