Au Blood Circle, il y a une certaine organisation. Il y a les chercheurs, les pieux religieux et puis aussi, il y a ceux qui font le ménage. Pas dans le sens balai et serpillère... Quoi qu'avec le sang qu'ils laissent derrière eux, ça pourrait être utile. Non ces gens là, ils torturent, ils testent de nouvelles inventions.... et ils tuent, puis font disparaitre leur victime. Cette nuit, un sorcier a réussi à s'échapper alors qu'un groupe de Blood Circle était en mission. Il s'est enfui avec des artefacts récemment réalisés par les moldus pour piéger les sorciers. Ce qui est bien embêtant car il ne faudrait pas qu'ils parviennent à couper les infiltrations d'objets en les identifiant à l'avance. Il les a vu et les a en sa possession. Vous l'aurez compris, vous allez devoir le tuer et récupérer ces précieux biens.

Le problème c'est qu'il s'est échappé dans la forêt interdite. Votre chance, un de vos camarades lui a injecté une puce GPS. Seulement, le sorcier connait très bien la forêt et les créatures fantastiques.

Rappel des règles :
- Favoriser les rps courts (500 mots environs maximum).
- Vous devez répondre dans un délai d'un mois maximum à votre partenaire.
- Toutes décisions, actions seront décidées par le hasard des dés en lançant le dé Mission.

Sofiane quitte le QG du Blood Circle un sac rempli d’armes diverses sur l’épaule et fonce sous la pluie battante jusqu’à son vieux pickup rouillé qu’il utilise dans un cadre spécifiquement défini : ces missions périlleuses, celles qu’il exécute pour cette organisation depuis maintenant presque deux ans. Ce soir, un nouvel ordre de mission vient de tomber et Sofiane sait qu’il doit récupérer son coéquipier en chemin ; pour le coup, Sofiane est chanceux, lui sait avec qui il va devoir faire équipe et il ne peut pas en être plus satisfait. Ambrose et lui ont toujours formé un duo de choc, un duo inébranlable, un duo que l’on doit craindre en toutes circonstances. Est-ce la raison pour laquelle les dirigeants les ont choisis ? Peut-être. Sofiane et Ambrose, Ambrose et Sofiane, ils font partie de ceux qui opèrent en silence, qui opèrent dans l’ombre, sans un bruit ; ceux qu’on appelle quand il faut faire disparaître quelqu’un. Leurs compétences spécifiques leur confèrent une place de choix dans la disparition et l’élimination d’ennemis gênants et Sofiane s’évertue à alimenter la crainte des autres membres du BC sur sa possibilité de tuer en totale impunité.

Il rejoint l’endroit où il doit retrouver son partenaire avec la musique à fond dans les oreilles et augmente le volume juste au moment où il l’aperçoit, l’attendant sur le trottoir. « Parce que tu joues aux jeux vidéos toi maintenant ? » répond-t-il au tac-au-tac sans prendre le temps de se saluer. Tout cela est bien inutile avec Ambrose : pas de faux-semblants, pas de ruse. Ambrose fouille sans attendre le sac qui se trouve à ses pieds et il remercie le syrien : « C’est bientôt Noël Ambrose, tout n’est pas trop tard. » ricane le jeune homme. Sofiane le laisse faire l’inventaire des armes à leur disposition dans un silence absolument pas pesant ni pour l’un ni pour l’autre. La route est longue. Très longue.

Au bout d’un moment, la pluie cesse de se fracasser avec violence sur le pare-brise tandis qu’une forêt épaisse apparaît soudainement devant les deux comparses. Cette forêt, Sofiane la reconnait. Il n’y a pas de très bons souvenirs, c’est ici qu’un sorcier l’a catapulté dans les airs lors de la mission qu’il a affectueusement appelé promenons-nous dans les bois pendant que le loup y est, Sofiane avait gardé quelques cicatrices de cette attaque. Aucun endroit ne sera assez grand pour dissimuler le pick-up de toute manière alors Sofiane se contente de garer la voiture et de sortir son sac-à-dos avec ses propres armes, quelques couteaux, quelques grenades. Il est prêt à toutes les éventualités. L’ancien militaire regarde l’émetteur GPS : 800m au nord-est. « Cette forêt c’est de la merde, sois sur tes gardes. On fait ça rapidement, j’veux rentrer à temps pour découvrir mon cadeau. » dit-il d’un air amusé alors qu’ils s’enfoncent dans la forêt.

Lancé de dé:

Ils n'ont pas fait cinquante mètres que le traceur GPS grésille avant de s'éteindre. Sofiane donne un coup dedans tout en sachant que cela ne sert à rien. « Putain d'ondes magiques de merde. » grommelle-t-il. Sofiane se met à scruter les alentours à la recherche du piste à suivre, mais c'est pas tellement sa spécialité. « Monsieur le pisteur, à toi de jouer. »

La forêt s’étend devant vous comme une ombre menaçante, asphyxiée sous le poids de ses propres ténèbres. Tes sens à l’affut, tes prunelles scrutent la lisière à la recherche du moindre mouvement suspect. Bien que ton expérience t’aies amené à survivre dans de nombreux milieux hostiles, sous estimer la dangerosité de ce véritable labyrinthe serait une grave erreur. Ce n’est pas tant de devoir courser un sorcier dans ces ténèbres opaques qui t’inquiète, mais plutôt tes connaissances limitées en créatures fantastiques, sans compter l’immensité du terrain à couvrir, que vous connaissez mal. Pister, traquer et mettre à mort, ça c’est un jeu d’enfant pour toi. Mais tu n’as eu que très rarement l’occasion d’affronter un de leurs monstres. Comme pour confirmer tes craintes, vos signaux GPS se brouillent dès l’instant ou vous vous enfoncez dans le bois, alors que ton frère d’armes s’acharne sur sa montre, tentant vainement de la faire fonctionner. « Tu t’inquiètes pour moi maintenant, ou pour ton cadeau ? » Lâches tu, en réponse à sa remarque, ton éternel sourire de loup accroché aux lippes. « Avec ce temps pourri, ce conard n’a pas dû prendre beaucoup d’avance, le chemin est glissant. » La pluie torrentielle qui s’est abattue sur vous plus tôt aura au moins le mérite de ralentir le pas de votre cible. Tu sens déjà tes boots s’enfoncer dans la boue, à mesure que vous avancer plus loin sur le sentier, attendant que ton acolyte vous indique la direction à suivre. Néanmoins, l’engin électronique semble avoir définitivement rendu l’arme et Sofiane finit par s’appuyer sur tes talents de chasseur pour poursuivre. « Regarde » Il ne t’a fallu que quelques secondes pour la détecter, alors que tu la désignes du bout du pieds, avant de t’accroupir pour l’observer de plus près. Une empreinte dessinée dans la boue se révèle à la lueur de la lune, effectivement orientée vers le nord. « Grande pointure, toute fraîche. Je pense pas qu’il y ait beaucoup d’autres personnes dans la foret à cette heure. » Sarcastique, tu te relèves machinalement, avant d’avancer prudemment dans la direction prise par le sorcier, suivant une à une les traces laissées sur le sol, Sofiane sur les talons. Par chance, la lune est particulièrement éclatante, si bien que vous n’avez pas besoin de vos lampes torches pour éclairer votre chemin. Pourtant, à mesure de votre avancée, tu remarques l’épais silence qui semble vous entourer. Ni stridulement de grillons, ni hululement d’oiseaux de nuit, ce qui n’est pas franchement pour te rassurer. Mais dans quelle mesure peux-tu te référer aux forets que tu as l’habitude de parcourir ? Tu te stoppes net alors que les empreintes semblent soudainement bifurquer dans tous les sens, comme si l’homme avait décidé d’entamer un pas de danse irlandaise. Tu tentes de comprendre ce qui a bien pu arriver à votre homme, avant de t’arrêter devant une empreinte tout sauf anodine. « Y’a un truc qui cloche… »

Lancé de dé:

Sofiane lève les yeux vers la vaste étendue d’arbres dont les ombres vacillent au grès des quelques lueurs argentées données par l’astre lumineux qui éclaire le ciel. Le doigt sur la gâchette, prêt à appuyer au moindre bruit suspect, Sofiane et Ambrose s’enfoncent à travers les arbres et la balise GPS ne tarde pas à planter. Le jeune syrien n’en est pas vraiment étonné, les ondes magiques doivent brouiller le signal. « Pour mon cadeau bien sûr, j’ai pas besoin de m’inquiéter pour toi. » dit Sofiane en réponse à son camarade. Il connait ses compétences et ses qualités de chasseur, de traqueur, de tueur. Il n’a nul besoin que l’on s’inquiète pour lui. Sofiane attire l’attention d’Ambrose sur la piste et il le laisse faire ce qu’il sait faire de mieux. Ambrose scrute les empreintes et celui-ci lui indique une direction ; il hoche la tête et lui emboîte le pas. Sofiane reste en retraite pour ne pas abîmer les traces et laisser Ambrose pister l’homme à abattre. Le silence qui règne dans la forêt préoccupe l’ancien militaire : « J’aime pas ça. » murmure-t-il tandis qu’Ambrose se penche vers l’une des traces en disant que quelque chose cloche. « Tout cloche dans cette putain de forêt mec. Même leurs créatures sont flippantes. »

Lancé de dé:

Sofiane fait volte-face alors qu'il sent une présence derrière lui et dans la pénombre, il distingue vaguement une forme à une dizaine de mètres. L'animal ouvre sa gueule et Sofiane observe la longue rangée de dents prête à lui déchiqueter un membre. Se regardant en chien de faïence, nul ne bouge tandis que Sofiane range avec une lenteur inégalée son arme avant d'attraper l'un de ses couteaux. « Evite les armes à feu, ça va en attirer d'autres. » dit-il dans un murmure. Alors que l'animal bondit vers eux, Sofiane se recule, laissant l'animal se ruer sur Ambrose : l'odeur l'attirera probablement vers l'homme le plus proche. Mais avant qu'il n'ait le temps de l'atteindre, le syrien balance un couteau en plein dans son abdomen. Le loup -mais est-ce bien un loup- gémit de douleur et s'écrase au sol. Sofiane se rue sur lui et enfonce un deuxième couteau en plein dans sa gorge pour l'achever et pour éviter que le bruit en attire d'autres. Une fois la créature tuée, Sofiane retire les lames et essuie le sang sur le pelage gris du "loup". « C'était peut-être un loup normal finalement. » Ce n'est pas la pleine lune mais après tout, qui sait ? Peut-être que ces enfoirés sont capables de se transformer à volonté ? « Ils savent pas encore qu'on est là, évitons d'utiliser nos flingues tant que c'est possible. A partir du moment où on tirera, les tordus rappliqueront. » Tordus=sorciers chez Sofiane.

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