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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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GOLD & GLITTER [ft. Aaron]. :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mer 6 Oct - 21:44
GOLD AND GLITTER
aaron & noa, the beginning



i blame you.
it’s always been you.



Noa est de ceux qui, au bord d’une falaise, se penche. Elle titube en ignorant le danger. La peur n’a jamais été sienne. Elle ne connaît ce sentiment qui les paralyse. Elle se jette dans le vide, sans même regarder où elle tombera. Qu’elle vienne à s’écraser sur des rochers, elle les brisera sous sa force.

Car au fond, Noa est danger.

Et elle n’a peur de sa véritable nature, qu’elle ne cache d’ailleurs pas. Ils la savent monstre aux crocs acérés. En son sein coule ce doux poison dont plus d’un à céder. Son visage de porcelaine, sa peau laiteuse, sa taille élancée. Elle est belle, Noa, elle est aussi douce qu’un miel empoisonné. On y goûte et on en paie le prix. Certains se sont laissés aller plus d’une fois, regoûtant à ce délice démoniaque. Car une fois ne suffit pas, qu’on s’habitue à ce goût acidulé, qu’on en redemande. Comme un besoin de se faire du mal, parce qu’au fond, c’en est presque agréable.

Noa porte particulièrement bien son nom. La beauté d’une fleur délicate, les épines acérées. Au milieu d’une famille à la peau lisse, elle fait tache. Elle ne devrait être parmi eux, elle n’y a sa place. Mais où a-t-elle véritablement sa place ?

L’enfer est sa seule maison.


L’enfant de Satan ne se sent bien nulle part. Elle n’est jamais réellement chez elle. Et au milieu de la foule ce soir, rien n’y changeait. Noa aime la foule, elle aime l’attention d’évènements aux mille couleurs. Noa veut que les yeux soient rivés sur elle, véritable star née. Et bien qu’en ces soirs si particuliers, les regards se posent souvent sur elle, elle n’y était guère à sa place. Projecteurs profanes, spectateurs menteurs. Il n’y avait, autour d’elle, qu’hypocrisie. Une hypocrisie qui pourrait l’en faire vomir. Plus d’une fois elle l’avait dit à son père. Un jour je leur cracherai au visage à tes amis. Colère dans ses mots il y avait, mais il ne s’agissait pas d’impulsivité. C’était aussi réfléchi que pensé. Noa avait pour haine lesdits amis de son paternel. Leurs regards, malsains depuis son enfance, n’avait guère évolué, et si elle aimait être source de désirs, elle ne supportait qu’on regarde ainsi un enfant. Elle avait promis, au plus profond d’elle, d’obtenir un jour sa revanche. Soyez-en sûrs, elle le ferait. Terrible destin qui s’annonce à eux, eux qui ignorent tout des idées sombres de Noa.

Pour une fois, elle n’est pas au milieu de cette masse qui s’excite. Un évènement mondain quelconque où les âmes entrelacées s’échauffent. Ils dansent, ils boivent, ils parlent un peu trop fort. Les joues rouges, ils font semblant —mensonges qui la faisaient sortir de ses gonds. A quoi bon se cacher ? Tous savent combien leurs âmes sont souillées. Toutes, sans exception.

Et celui sur lequel son regard s’était posé n’y était guère exclu. Il semblait chercher quelqu’un et Noa, silencieuse, savait exactement qui était l’inconnue après qui il courait. Elle avait aperçu le garçon plusieurs fois près de chez elle, sortant de chez sa voisine. Une grande demeure aux abords classiques qu’il quittait souvent billets à la main. Elle l’avait vu une fois lui glisser un billet en plus dans la poche, après avoir posé sa bouche sur la sienne. La femme, sans doute grand-mère de quelques-uns, n’avait l’air d’être le type du jeune homme qui lui, était particulièrement attirant.

Et s’ennuyant, elle s’approcha.

« Miss Dane est déjà partie avec un autre. Dommage pour ta liasse de billet. »

Sa voix s’était mélangée aux bruits de la foule, mais elle savait pertinemment qu’il l’avait entendue. Elle scanna son corps d’un regard délicat, loin d’être gênée. De ses mains, elle le poussa avec une étrange finesse, avant de dessiner de ses pas un cercle. Ses yeux n’oublièrent un détail, la laissant croquer dans sa joue lorsqu’elle lorgna son fessier.

« Je suis curieuse, l’inconnu. Je me demande si tu vaux tous ces billets. »

Un sourire au coin des lèvres, elle ne savait ce qu’elle aurait préféré qu’il fasse. Ne rien dire, rester soumis à la demoiselle, qui de sa véritable nature, aurait pris un malin plaisir à se jouer de lui. Parfaite petite victime, ou au contraire, sûr de lui. L’envoyer de faire foutre. Sourire à son tour. Se montrer fier, tête haute et regard délicatement posé sur elle. Peut-être aurait-il pu lorgner ses formes à son tour. Peut-être jouer contre ses clavicules du bout de ses doigts.
L’avenir était interrogation, une chose dont Noa raffolait.

Lorsqu’un serveur passa à leurs côtés, Noa tendit la main et attrapa deux flûtes, sans remercier l’homme qui déjà partait, les joues rouges. Un sourire aux lèvres, elle tendit une des coupes à l’inconnu.

« Tu devrais boire pendant que tu le peux, c’est mon père qui régale. »

En ces mots, elle se rappela ceux de son père.
Sage Noa, tu te dois d’être sage.
Oups.



Game of Blood  Ϟ Tous droits réservés
[/i]
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 30 Oct - 22:34

Glitter & Gold

Les soirées sang pur… si j’avais su qu’en venant par ici j’allais devoir vivre ça, je n’étais pas sûr que j’aurais embarqué pour quitter mon pays d’enfance, mon continent de cœur. C’était assez difficile, pour moi, cette explosion d’apparats et de richesses, cet étalage de matériel et de dorures… Tout ce que j’avais, en fait, c’était un nom. Je n’avais pas de titre, je n’avais pas de propriété, juste une famille connue et reconnue.
Dans ce genre de soirée, je me faisais discret. Bien sûr, pour ne pas ternir mon patronyme, on me fournissait toujours ce qu’il fallait, mais j’avais bien trop déconné par le passé pour mériter plus. J’étais ici mais je ne me sentais pas à ma place, moi qui devais me démerder pour avoir de quoi payer mon loyer et vivre, je ne voyais pas ce que je foutais là. Enfin, si… j’avais un nom et j’avais le sang pur. C’était ce qui comptait ici. Tout le monde se fichait pas mal de savoir si je comptais fonder une famille ou non, si je comptais rester ici ou rentrer chez moi… C’était comme si c’était acquis que le fils de Raynald Lestrange allait rester en Angleterre, comme pour redorer le blason de la noble famille à laquelle j’appartenais… Comme si j’avais les épaules pour ça.
Mes oncles, Rodolphus et Rabastan, étaient de grands sorciers, mais je ne me sentais pas aussi puissant ni aussi dur qu’eux. Ils avaient été bien plus loin dans leurs convictions que je ne pourrais jamais aller.

Pour avoir un peu de confort, par ici, sans avoir à faire jouer mes relations familiales, j’avais pris l’habitude de rendre quelques services à Lady Dane, une sorcière dont la mansuétude envers moi lui ouvrirait très certainement un jour les portes du paradis, si cela devait exister (même si ça ressemble à un Apple Store). Janet Ruby Dane était une grande dame. De celles qui faisaient preuve de largesses lorsque l’on se montrait serviable et bien élevé. Je ne l’étais pas toujours, mais avec elle, je pouvais l’être, cela me garantissait certaines choses.
Elle devait bien être quelque part… La veuve était de toutes ces soirées, toujours aussi bien vêtue et aussi altière. Mais ce soir, je ne la voyais nulle part. Et quand j’entendis une voix m’interpeler en citant le nom de la veuve, je me tournais avec une pointe d’agacement vers l’origine de ce son désagréable.

Petite. Brune. Une gamine. J’eus envie de lui répondre d’un simple Ta gueule, mais je m’abstins. Nous étions ici dans une soirée mondaine et ce genre de paroles aurait bien pu me valoir une éviction totale et définitive de ces cercles.
D’ailleurs, en parlant de cercle, la gamine se mit à me tourner autour, comme un vautour, en me reluquant comme si j’étais un morceau de viande.
« Tu ne sais rien. » Ces billets, je les méritais. Putain. Mais entre savoir comment elle avait eu vent de cela, comment elle pouvait oser m’aborder ainsi ou encore ce qu’elle pouvait penser, franchement, j’avais presque envie de partir en vrille d’un coup.
Jouant au même jeu qu’elle, je la scrutais à mon tour. Mince, un corps svelte et sûrement parfait sous cette robe. Mais terriblement commun, au fond. Pas du tout mon genre. Elle avait la peau beaucoup trop claire pour moi. Et puis… elle avait comme une odeur de cadavre. On m’avait toujours dit, quand j’étais gosse, que les Blancs portaient sur eux cette odeur, mais c’était la première fois que je comprenais vraiment de quoi il s’agissait. Tout ça puait tellement…
« Désolé, je ne peux pas m’occuper d’un enfant pour le moment. » Une façon de souligner son aspect de gamine et son petit jeu tordu.
Mais elle attrapa deux flûtes de ce satané vin pétillant qui coulait à flots dans ces soirées. Je posais les yeux sur le verre, puis je la regardais.
« Tu remercieras ton père, mais ça ira. J’ai pas besoin de cette merde liquide. » Quant à son père… sincèrement, j’en avais rien à foutre. Mais au moins, ça m’apprenait une chose… la fifille à son papa était là, devant moi, à jouer des coudes comme seules les princesses élevées sur une quinzaine de matelas pouvaient le faire. A gerber. Cette fille se pensait sortir de la cuisse de Merlin, ou quoi ?
Elle pouvait se les boire toutes les deux, ses flûtes de champagne. Je n’aimais pas ça. Et je n’avais pas envie d’être obligé de trainer ici. Et surtout pas à côté d’une fillette comme ça.
Ils me dégoûtaient, tous ces sorciers pétés de thunes qui n’en touchaient pas une mais dont les comptes à Gringott’s se remplissaient tout seuls.

Je m’éloignais d’elle, me dirigeant vers le balcon. J’avais besoin de fumer et je n’allais pas faire ça à l’intérieur, au risque de déclencher une énième guerre au sein de la noblesse sorcière. Donc, dehors, j’allumais une clope, à l’aide d’un sort d’incendio sans baguette, faisant apparaître la flamme directement entre mes doigts.


( Pando )

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