Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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Mer 26 Mai - 2:45
Les bannis ont droit d'amour
Dimka & Alcyone
C’était de la folie ces derniers jours. Je venais de terminer mon contrat dans la boutique où je bossais jusqu’à présent et tout semblait s’enchaîner très rapidement. Cela faisait un an presque jour pour jour que j’avais commencé à travailler dans cette bijouterie, mais cela ne m’avait pas suffi. J’avais eu besoin de plus et j’avais réussi à mettre en place ce projet ambitieux avec le soutien de Soledad. Depuis… je m’affairais dans la boutique qui allait ouvrir dans deux jours. Ielena avait prévu de me rejoindre pour les derniers préparatifs et je n’avais pas refusé son offre généreuse. Et puis cela allait m’aider à oublier la dispute que j’avais eu entre ces quatre murs avec Dimka. Je ne savais pas ce qu’il était devenu depuis ces quelques jours. Il devait passer l’été chez moi et finalement, cela avait tant mal tourné qu’il avait préféré s’éclipser. Peut-être que cela avait été mieux ainsi après tout. J’avais des difficultés à encaisser les reproches qu’il m’avait faits et plus encore toutes les affabulations qu’il avait proféré ensuite me faisant tenir des propos que je n’avais même pas eus en pensées. J’avais un drôle de sentiment. Comme si nous n’arrivions pas à nous comprendre, comme si nous étions dans une impasse. Pourtant, il y avait quelque chose d’indéniable, il me manquait. Même lorsqu’il était à Poudlard nous nous donnions plus de nouvelles. La fierté m’empêchait de faire un quelconque pas vers lui.
Si je parvenais à m’occuper l’esprit avec la boutique, mes amies avaient malgré tout remarqué que j’avais le moral au raz des pâquerettes. Alors elles avaient proposé de sortir ce soir. Une fête dans le Londres sorcier organisé par un étudiant qui venait de terminer Poudlard. Ielena, Maxime et Kayla avaient prétexté que nous pouvions à la fois porter un verre pour le début de leurs vacances, mais aussi la fin de mon contrat à la bijouterie, mais surtout l’ouverture de la mienne. Un peu réticente, j’avais fini par accepter, me disant que cela allait me changer les idées. J’avais enfilé une robe ample fluide et noire qui ressemblait à s’y méprendre à une chemise d’homme dont les premiers boutons étaient ouverts. J’avais retravaillé une ceinture, qui venait marquer ma taille, la boucle était en réalité un bijou que j’avais confectionné. Un serpent doré ondulait inlassablement joignant les deux bouts de tissu sous la forme du signe de l’infini. A mon cou se trouvait mon habituel collier : la lune autour de laquelle voletaient des éclats de diamants. Ils tournaient lentement prenant la forme de la constellation de son prénom. Et bien sûr, mes bagues. L’une était reliée à celle que j’avais créé pour offrir à Ielena, la seconde était celle que j’avais réussi à transformer en dague quand je le souhaitais. D’autres objets de protections étaient en cours d’élaboration, mais bien trop instables pour les portes. J’avais relevé mes cheveux en un chignon flou et portait un maquillage assez naturel. J’étais fin prête.
Nous avions prévu de boire quelques verres à mon appartement avant de nous rendre sur place. C’est donc légèrement pompettes que nous nous allions sur le lieu des festivités. J’avais eu la super idée d’enfiler des talons. Il fallait reconnaître que transplaner c’était quand même bien pratique, mais risqué avec un verre en trop. Une fois arrivées, si nous consommions encore quelques boissons, c’est assez rapidement que la musique nous entraînait au milieu de la foule. Les filles avaient finalement eu raison, je déconnectais complètement des soucis qui me rongeaient et l’espace de quelques heures, j’oubliais ce vide que je ressentais depuis cette dispute avec Dimka.
Après plusieurs chansons, je m’éclipsais disant à mes amies que j’avais besoin d’aller aux toilettes et que j’allais m’occuper de la prochaine tournée. Je traversais le salon sans réellement savoir où se trouvaient finalement les commodités. J’ouvrais plusieurs portes et une jeune femme m’indiqua l’étage. Je montais donc les marches sans me rendre compte que j’étais suivie. La musique s’étouffa apportant un peu de calme à ma tête qui tournoyait joyeusement. Lorsque je sortis de la salle de bain, un homme à peine plus vieux que moi me barra la route. Je relevais mes yeux clairs sur lui me disant qu’il voulait se rendre à son tour aux toilettes. Esquissant un sourire, je me décalais pour le laisser passer. En vain, il se remettait devant moi. « Alcyone Greengrass ! Ca fait longtemps. » Merde. Qui c’était déjà ? Pas un Serpentard, je l’aurais reconnu. « Hey, salut, ça va ? » Ma tentative subtile de faire comme si je me souvenais parfaitement ded lui sembla échouer à la minute où son regard s’assombrit. « Mickael Downson… tu te souciais déjà pas de moi à l’époque, ça devrait même pas m’étonner qu’une garce comme toi se souvienne de moi. » Sa voix se faisait rageuse. Il s’avança vers moi, m’obligeant à reculer. Ses bras vinrent de part et d’autre de mon visage. Je posais mes mains contre son torse, pour tenter de le maintenir à distance. « Qu’est-ce qui te prends… Lâche-moi ! » Je cherchais à le repousser, me souvenant soudainement de ce garçon timide chez les Serdaiigle qui était en droit. Il avait un an de plus que moi. « Ca te plait ici ?C’est chez moi. » Bordel, je m’en fous… Son haleine sentait l’alcool tandis qu’il s’appuyait un peu plus contre moi. « Et ce qui est chez moi m’appartient, alors je vais m’amuser avec toi. » Un de ses mains glissa sur la peau dénudée de ma cuisse tandis qu’il chercha à m’embrasser. Je détournais assez rapidement le visage heureusement. Faisant tourner ma bague, je la transformais en dague et le menaçait avec ce qui le fit rire. Il tenta de coincer mes poignets et si je parvins à la blesser avec la lame au bras et sur sa joue, il n’en restait pas moins fort, m’empêchant de vraiment pouvoir me défendre. Je gagnais du temps, mais pour quoi ? Du haut de la mezzanine désertée, les personnes d’en bas, ne voyaient qu’un couple en train de fricoter et avec le bruit que faisait la musique, crier ne servait strictement à rien. J’étais dans une belle merde. Sans réellement réfléchir, j’enfonçais la dague dans son ventre. Je repensais à toutes ces fois où je n’avais pas su me défendre et je ne voulais pas que cela recommence. Il pousse un grognement plaintif mais me barrait la route des escaliers. Je tentais alors de m’échapper de l’autre côté. Peut-être qu’une pièce pourrait fermer à clé… Une main agrippa mon coude dans mon dos. Je me débattais furieusement, les entraînements avec Maxime finançant malgré tout par payer sans même voir qu’en réalité ce n’était plus mon assaillant…
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Mer 26 Mai - 18:09
Les bannis ont droit d'amour
Dimone IX - Juillet 2020
Une soirée, qui diable avait eu cette idée ? Chose rare on avait dû t’y trainer de force, tu n’avais pas envie de t’y rendre. Voilà quelques jours que tu broies du noir, ta dispute avec ton étoile tourbillonne encore et encore dans ton esprit et tu ne sais quoi faire… Tu as demandé conseil à ton meilleur ami évidemment, c’était chez lui que tu t’étais réfugié pour l’instant puisqu’il paraissait évident que tu n’étais pas le bienvenu à l’appartement d’Alcyone. Qu’attendais-tu ? Tu n’en savais rien. Un signe ? Tu te doutais bien que tu devais t’excuser, le problème ? Tu l’avais déjà fait. Pire tu avais fait demi-tour et était revenu vers elle, pourtant elle t’avait rejetée. Elle en avait le droit, le seul souci était que Dimka Dimitrov avait déjà fais un pas vers elle une fois, il avait bien trop de fierté après s’être fait rejeter pour en faire un second. Alors vous en étiez là, chacun dans votre coin… Tu ne savais pas à quoi elle pensait et cela te rendait totalement dingue. Pensait-elle à toi ? Souffrait-elle du même manque que toi ? Heureusement tu avais ce stage qui t’occupais un peu l’esprit en journée. Mais pour les soirs tel que celui-là, il n’y avait pas grand-chose… Voilà pourquoi on t’avait trainé jusqu’ici. A une certaine époque, ou même il y à quelques jours, si tu avais été accompagnée d’Alcyone tu aurais été ravis d’y participer. Là ce soir ton humeur était lasse, tu n’avais même pas envie de boire pour oublier, tu savais très bien que tu n’oublierais pas. Habillé d’un simple jean et d’une chemise, cette dernière était ouverte de quelques boutons tandis que tes cheveux étaient un peu en bataille, ouais on peut dire que tu n’avais pas vraiment fait d’effort. Peu importe tu ne cherchais pas à plaire à qui que ce soit. A une époque tu aurais oublié Alcyone dans les bras d’une autre. Aujourd’hui tu en étais incapable.
Tes amis étaient d’ailleurs un peu lourdingues à ce sujet, ils avaient été chercher malgré ton refus, quelques poules pour la soirée et bien sur une pour toi. Pourquoi fallait-elle qu’elle soit brune ? Grande ? Jolie oui tu pouvais l’admettre, fort heureusement elle était con comme la lune. Seule différence avec ton étoile. Un vrai pot de colle d’ailleurs alors que tu étais pourtant loin d’être agréable. A croire que ce genre de fille aiment quand on les traite mal. Depuis combien de temps étais-tu à cette fête lorsque tu l’aperçu ? Tu n’en savais rien, tu ignorais qu’elle était ici et au fond de toi tu ressens comme un coup de poing dans ton cœur. Toi tu es là à te lamenter pendant qu’elle à bien l’air de s’amuser… Est-ce qu’elle l’avait voulu finalement cette pause entre vous ? Est-ce que ça l’arrangeait que tu ne sois pas dans ses pattes ? Oui tu étais jaloux et tu étais en train de t’imaginer un monde, mais elle t’ignore pendant des jours et tu la retrouves ici… Un homme semble la suivre et cette fois c’est la goutte d’eau, tu te lèves, mué par un instinct primaire qui est défendre ce qui est à toi. Si elle voulait batifolée qu’elle le fasse, mais qu’elle ait au moins la décence de rompre réellement avec toi avant. A moins que tu ais mal perçu le message l’autre soir et que dans son esprit tout est fini ? Tu enfermes cette idée au fond de toi, refusant d’y croire car bien trop douloureux et tu les suis l’esprit vif. Ce que tu n’avais pas prévu ? Que l’autre sangsue brune te suive. N’avait-elle rien d’autres à faire ? Tu soupires mais tu ne la calcule pas, te concentrant uniquement sur ce qui t’intéresse. Alcyone. Le souci c’est qu’alors que vous vous approchiez des toilettes, miss con comme la lune avait l’air de croire qu’il allait se passer quelque chose et alors qu’elle te colle une fois de trop, tu l’attrapes une main sur sa gorge et tu la colle contre le putain de mur.
« Je. Ne. Suis. Pas. Intéressé. » Dis-tu en ponctuant chacun des mots. Apeuré, la gourdasse finie enfin par te lâcher et fuir vers un autre endroit, la ou elle serait à l’abris de toi. Dingue qu’il fasse faire preuve de force pour avoir la paix ! Tu continues d’avancer tu ne dois plus être très loin, tu tends l’oreille entendant des mots s’échanger. « Qu’est-ce qui te prends… Lâche-moi ! » Tu te tends instinctivement en entendant les mots d’Alcyone et serrer les dents en entendant la réponse du connard qui se croit soudainement tout permis. Tu allais lui montrer si elle lui appartenait et puis quoi encore ! Lorsque tu arrives enfin à hauteur des toilettes, tu peux apercevoir Alcyone tenter de fuir et le mec lui barrer la route tout en se tenant le ventre, il a l’air blessé mais c’est le cadet de tes soucis. Tu l’agrippe par le col et le colle au mur, ben dis donc deux fois en l’espace de quelques minutes, c’est une soirée mouvementée ! « Qu’est-ce que. » Il n’a même pas le temps de poser la moindre question que fou de rage ton poing vient s’écraser sur sa blessure au ventre qu’Alcy avait dû lui faire. Un cri de douleur s’échappe d’entre ses lèvres et il se plis d’avantage. « Ne t’avise plus jamais de croire que ce qui est chez toi, t’appartient ou la prochaine fois je fini le travail. » Menaces-tu en le secouant ce qui a eu effet de cogner sa tête contre le mur, soyons honnête, qu’il soit mal en point était le cadet de tes soucis. Il avait osé poser ses sales pattes sur celle que tu aimais, il avait eu ce qu’il méritait. Tout cela se produisait en une poignée de seconde et alors qu’Alcyone semblait vouloir fuir de l’autre côté, tu agrippais son bras au passage.
« Alcy c’est moi ! » Déclares-tu alors qu’elle commence à vouloir se débattre. « Viens. » Dis-tu simplement en l’entrainant vers l’endroit où elle voulait aller. Probablement que l’adrénaline de ce qui vient de se passer, vous fait oublier pendant quelques instants votre dispute, la sécurité de ton étoile passe avant le reste et elle ne semble pas te repousser. Tu la guidais jusqu’à trouver une pièce ouverte, mais qui semblait plus calme que le reste de la maison. « Vue le coup que tu lui as mis, je ne pense pas qu’il va nous suivre. » Bon le coup qu’elle lui avait mis, plus évidemment celui que tu avais rajouté. « Est-ce que tu vas bien ? » Demandais-tu alors inquiet qu’il lui ait fait quoique ce soit. Pendant deux secondes tu oublis que tu avais pensé qu’elle était partie avec, tu oublis qu’elle était là à s’amuser pendant que toi tu ruminais, tout ce qui comptait c’est elle… Mais quelque part tu n’oublies pas que vous étiez en froid et que les choses n’allaient pas être aussi simple…
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Dim 30 Mai - 23:25
Les bannis ont droit d'amour
Dimka & Alcyone
J’avais hésité à venir avec les filles à cette soirée, mais l’enthousiasme de mes amies m’avait gagné. Etant portée par leur bonne humeur communicative, j’avais finalement fini par me laisser aller me disant que tout le stress cumulé pourrait ainsi redescendre l’espace d’une soirée quitte à revenir au grand galop le lendemain. L’alcool aidant à avoir le coeur plus léger, je devais admettre que cela fonctionna vraiment bien. Je restais avec mes amies, ne cherchant même pas à voir qui était présent à cette soirée. Je n’étais pas venue pour faire des rencontres, juste passer un bon moment entre copines. Jusqu’à ce que ma vessie soit prête à exploser : comme toutes nanas dignes de ce nom quand elles picolent un peu trop. Avais-je été trop confiante en m’éloignant toute seule ? Je savais me montrer méfiante après mes aventures passées, mais de là à devoir raser les murs en soirée, cela devenait inquiétant.
Ce type avait été faussement avenant l’espace d’une seconde. Vexé que je ne me souvienne plus de lui. Et si cela avait été le cas, est-ce que cela aurait été réellement différent ? Je n’en étais pas persuadée… Il aurait peut-être cru que la porte était ouverte et la finalité aurait été la même. Son corps se collant bien trop au mien, sa main inquisitrice sur ma cuisse. Son haleine alcoolisée venant m’écoeurer. Ses lippes ayant raté mes lèvres, glissant dans ma nuque. Mon coeur battait à en exploser dans ma poitrine. Mon souffle était erratique et je peinais à retrouver un brin de lucidité. Tant et si bien que vu le discours et ses gestes déplacés, je n’hésitais pas à lui enfoncer cette fine lame dans le ventre. Oh, il ne risquait pas d’en mourir, mais d’avoir assez mal pour abandonner sa poursuite et surtout, devoir aller se soigner s’il ne voulait pas se vider de son sang. Dague à la main, je n’avais pensé qu’à une chose : m’enfuir et m’enfermer. C’était à mes yeux la seule option qui me restait vu qu’il me barrait le chemin pour redescendre vers la fête. Moralité ? Ne plus boire pour ne plus avoir envie d’aller aux toilettes… Ou alors, y partir en binôme. Je retenais la leçon, mais c’était plutôt la panique et l'adrénaline qui me guidaient.
J’avais bifurqué dans le couloir à droite, prête à franchir première venue pour m’y enfermer quand je sentis une main se saisir de mon coude. Je m’arrachais vivement de cette prise croyant durant encore quelques secondes qu’il s’agissait de cet enfoiré qui ne lâchait pas l’affaire. D’ailleurs, la pointe de la dague vint érafler le dessus de la main de mon agresseur. Juste avant que je ne finisse par relever le visage, mes yeux tombant sur Dimka. Je stoppais alors tous mes gestes, totalement pétrifiée. Sa voix avait essayé de me prévenir, mais j’avais été trop troublée. Je l’entendais à présent et le suivait alors qu’il m’entraînait dans une pièce qui semblait être un bureau. II parle, mais j’ai un peu de mal à reprendre mes esprits. Je hoche doucement la tête tandis qu’il me dit qu’avec le coup reçu par mes soins, ce type ne reviendra pas à la charge. Mes prunelles tombent sur mon reflet dans un miroir, je croise mon regard dont les pupilles sont encore dilatées par la peur. Mon chignon s’est détendu et des mèches s’en échappent. Puis mes yeux aperçoivent mon arme… teintée de vermeil. J’actionne le bijou pour qu’il redevienne une bague et essuie frénétiquement ma main légèrement rougie sur le bas de ma robe avant de la réajuster tandis que cette brute m’avait malmenée. « Est-ce que tu vas bien ? »Je relève alors les yeux vers le Slave, mes prunelles plongeant dans les siennes. « Dimka ! » semblais-je soudainement réaliser. Je fondais sur lui, mes bras s’enroulant autour de ses épaules. Je fermais les paupières et m’imprégnais de son odeur. Tout d’un coup, je me sentais en sécurité et l’avoir contre moi effaçait les sensations désagréables que ce Downson m’avait imposées. Ca faisait plusieurs jours que nous ne nous étions pas vus. Plusieurs jours sans se donner de nouvelles et même si j’étais toujours dans l’incompréhension la plus totale, une chose était certaine : il m’avait manqué. Et tout dans sa présence en cet instant me le rappelait de plein fouet. Comme si le simple fait qu’il soit là me permettait de reconnecter avec la Terre ferme. Les larmes me montèrent aux yeux, dont une qui s’échappa sur ma joue. Je libérais finalement le Slave de mon emprise, essuyant cette traîtresse qui avait fui de mes iris. « Ca va… » soufflais-je. Mon regard se posa sur sa main blessée. « Mince… Je suis désolée… J’ai tellement eu peur. J’ai cru que c’était encore lui sur le moment… » J’observais autour de nous si quelque chose pouvait aider pour au moins essuyer le sang. Cela n’avait pas l’air vraiment profond. Je me déplaçais pour prendre un mouchoir qui ressortait d’une boîte. J’attrapais alors la main de Dimka, un contact qui m’aurait presque fait frissonner tant je n’étais pas habituée à rester si loin de lui si longtemps. Je tamponnais délicatement la griffure disant d’une petite voix. « Ma baguette est dans mon sac avec les affaires des filles. » Je ne pouvais donc pas faire grand chose de plus pour le soigner. Est-ce que j’étais étonnée de le voir ici ? Je ne savais pas vraiment. Je n’avais même pas remarqué son visage tant j’étais dans ma bulle alors que j’étais en bas. Etait-il accompagné ? Peut-être que je ne devrais pas poser la question. Un silence s’installa durant de longues secondes entre nous sans que je ne sache quoi dire avant que je finisse par dire : « Tu es arrivé au bon moment… »
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Lun 31 Mai - 17:57
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Dimone IX - Juillet 2020
Tu l’avais échappé belle, juste une éraflure sur la main ce n’était pas grand-chose, mais si elle avait visé ailleurs cela aurait pu être pire. Une chose était certaine, Alcyone savait très bien se défendre toute seule, tu n’avais aucun souci à te faire de ce côté-là. C’était-elle entrainée depuis qu’elle avait pris une balle ? Car en générale vous les sorciers vous n’utilisiez pas vraiment d’arme moldue. Tu pensais quelques secondes à ton frère qui allait probablement se demander ce qui était en train de se passer et pourquoi il saignait soudainement… Tu savais qu’il allait forcément s’inquiéter car lui ne saurait pas qu’il s’agissait d’une erreur et allait probablement s’attendre à pire… Il faudra que tu lui explique ce qui c’était passé. Tu su à quel moment Alcyone comprenait que c’était toi puisqu’elle stoppait tout geste tandis que son cerveau prenait alors en compte les nouveaux éléments en sa possession. Tu l’entrainais alors ailleurs, un endroit en sécurité et plus calme qu’à la fête avant de lui assurer qu’il y avait peu de chance que l’autre connard revienne dans les parages. Alors qu’elle semble doucement prendre ses esprits, tu peux lire la peur dans son regard et rien qu’à cause de cela tu as envie de retourner attraper le mec et lui remettre quelques coups de poignard en plus pour qu’il comprenne bien. Tu essayais de maitriser cette colère que tu ressentais contre lui et préférais t’inquiéter pour Alcyone lui demandant si elle allait bien. Question qui semblait la réveiller de sa torpeur puisqu’elle semble enfin réaliser réellement ta présence et fond directement dans tes bras. Il n’y a aucune hésitation, ni de ta part, ni de la sienne. Tes bras s’ouvrent et se referme sur elle tandis que tu sens battre ton cœur à tout rompre. Bordel ce que cela te faisait un bien fou, elle t’avait tant manqué que tu avais l’impression que tu pouvais enfin respirer à fond sans avoir l’impression qu’il te manquait quelque chose. Tu aperçois une larme au coin de son œil et alors que tu allais pour l’effacer, elle le fit avant toi tandis qu’elle s’éloignait de toi, tu la relâchais à regret, venait-elle de se souvenir que vous étiez en froid ? Elle te répond néanmoins avant de s’apercevoir de ta blessure que tu avais toi-même oublié.
« Ce n’est rien Alcy, je vais m’en remettre, ça a juste érafler la peau. » Et quand bien même cela aurait été plus grave, ce n’était rien du moment qu’elle allait bien. Alors qu’elle attrape un mouchoir et s’approche de toi pour essuyer le sang, tu souris un instant. « Ça allait vraiment tu sais ? Ce n’est pas un peu de sang qui va venir à bout d’un Dimitrov. » Glissais-je avec un petit clin d’œil complice. Cela dit tu savourais son contact à chaque second, tu avais envie lier tes doigts avec les siens pour qu’elle ne puisse pas les retirer. Elle répondait finalement à la question que tu t’étais posé sur le pourquoi te servir de cette dague plutôt que sa baguette. « Je vois. Très ingénieux l’idée de la bague. » Glisses-tu alors à son attention. Lorsque le silence s’installa, cette fois tu en avais confirmation, la gêne était présente, votre dispute était encore dans vos pensées à l’un comme à l’autre. « Je n’ai pas vraiment eu l’impression que tu as eu besoin de moi tu sais. » Réponds-tu alors qu’elle laisse entendre que tu es arrivé au bon moment. D’accord le fait que tu ais donné un coup dans sa blessure et ta menace l’avait probablement convaincue d’en rester là, mais Alcyone c’était parfaitement défendue. « Je… Je t'ai vue aller dans cette direction... » Dis-tu en passant sous silence ce que tu avais cru, te disant à présent que c’était totalement débile comme raisonnement qu’Alcyone n’était pas du style à faire un coup pareil, sauf pour te rendre jaloux… Tu poursuivais sur ce qui était le plus important. « Je t'ai suivis, c’est pour ça que j’ai pu réagir aussi vite. Je t’ai entendu… » Dis-tu en marquant une pause… « Il à eu de la chance que ta sécurité m’importait avant tout sinon je crois bien que… Je lui aurais réglé son compte. » Non mais c’était quoi cette façon de faire ? Même toi qui avait été un véritable coureur de jupon tu n’avais jamais pris pour acquis n’importe quelle fille qui pouvait se trouver chez toi. Alors que le silence s’installe de nouveau, cette fois c’est toi qui le brise.
« Tu m’as manqué. » Avoues-tu alors la gorge sèche, t’approchant doucement d’elle. Tu prends sa main, celle qui porte sa bague et tu regardes cette dernière. « L’une de tes créations ? » Demandes-tu sans réellement attendre de réponse, tu savais que c’était elle qui l’avait faite. « Tu me montres ? » Demandes-tu alors parce que tu l’avais juste aperçu et tu étais curieux de voir comment elle se transformait et comment elle s’y était prise pour enchanter l’objet.
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Lun 2 Aoû - 12:28
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J’ai réellement du mal à me reconnecter avec la réalité. Je me sens écoeurée par les actes de ce type. J’ai l’impression d’être perdu, avec une dague entre les mains. D’avoir eu à m’en servir… J’avais réfléchi à toute cette gamme depuis des mois. Je savais dans quel but elle allait être utilisée. Mais entre la théorie et la pratique, il y avait un monde que je n’avais pas su mesurer. Heureusement, j’étais malgré tout parvenue à m’en servir. S’il y avait quelque chose de choquant à avoir du sang d’un autre sur les mains, je me rassurais en me disant qu’il m’aurait fait pire. Que lui ne semblait pas hésiter dans ses intentions perverses. Je n’avais aucune raison de m’en vouloir même si cela me troublait malgré tout. J’avais d’ailleurs vite transformé le bijou comme pour effacer ce qui venait de se passer, mais je devais admettre que ce n’était aussi évidemment dans ma tête. C’est la voix de Dimka qui me fait reprendre mes esprits. Comme une ancre qui m’attirait doucement sur la terre ferme et sans réfléchir je me fonds contre lui, mes bras venant l’enlacer. En cet instant, il y a que sa présence qui compte et le reste devient totalement superflue. Même si nous nous sommes disputés depuis plusieurs jours et que nous n’avons pas pris la peine de nous parler, tout cela me semble obsolète. Je sens ses bras se refermer sur moi et un soupire d’aise file d’entre mes lèvres. Mon myocarde s’affole dans ma poitrine et j’ai bien conscience que ce n’est plus à cause de la peur, mais bien parce que je suis avec Lui. Et que j’ai l’impression de ne plus rien craindre.
Lorsque je m’écarte doucement, je m’aperçois que je l’ai blessé. Certes pas méchamment, mais dans la panique, le dos de sa main a été éraflé. Une forme de culpabilité m’assaille. Encore sous le coup de l’émotion, mes sentiments sont à fleur de peau. Je dégote au moins de quoi essayer la plaie afin qu’il ne saigne plus et que cela soit un peu plus propre. Je lève un regard amusé alors qu’il me dit qu’il en faut plus pour terrasser un Dimitrov. Ca, j’en ai toujours eu conscience…« Laisse-moi essuyer ma culpabilité tranquillement. » Un sourire se dessina sur mes lippes avant que je n’ajoute doucement. « Enfin… Si ça peut picoter un peu du côté de ton frère… » Ce maudit lien… Oh bien sûr, on ne risquait pas de mourir tous les quatre matins non plus, mais avec un type pareil… Je relâche lentement sa main alors que je ne peux rien faire de plus et la garder dans la mienne me semble déplacé. Je ne sais pas ce qu’il pense de la situation. Même si je ne comprends pas ce qu’il m’a raconté ce soir-là et que je ne suis pas d’accord, de mon côté, mes sentiments sont toujours présents. « Merci, elle fait de ma nouvelle collection. Je ne croyais pas en avoir si rapidement besoin. » Je travaille dessus depuis le début de l’année. Elle a commencé à bien fonctionner en avril. Je la porte tout le temps depuis j’ai réussi à la perfectionner. Transformation plus fluide, pointe plus piquante, tranches plus aiguisées. Je n’ai plus besoin de prononcer le sortilège non plus…« Je crois quand même que ta présence lui a fait lâcher l’affaire. Il avait l’air si… furieux. » je termine ma phrase dans un souffle, car c’est ce que j’ai ressenti. Il m’avait traité de garce. J’avais changé de Poudlard, mais je n’avais pas l’impression d’en être une pour autant… Pourquoi m’en voulait-il à ce point dans le fond ? Au point de… Je chassais ses pensées de mon esprit qui me perturbaient. « Oh… Je ne t’ai même pas vu en bas. Je suis avec Maxime, Ielena et Kayla. Elles avaient envie de fêter leurs vacances et… » je m’arrête de parler, car mentionner la boutique alors que c’est le sujet de notre dispute n’est peut-être pas opportun. « et je me suis laissée entrainer. » Un instant je me demande pourquoi il m’a suivi. Il avait peut-être une raison ? Est-ce qu’il voulait me parler ? Mais je n’ose pas poser question. Le silence s’installe. Nous sommes empêtrés dans les méandres enlisantes de notre dernière dispute. « Tu m’as manqué. » Mes prunelles azurées cherchent l’ambre des siennes. « Tu m’as manqué à moi aussi. »
Je sens sa main attraper la mienne alors qu’il s’approche, déclenchant un frisson dans mon échine. Je hoche la tête tandis qu’il me demande de lui montrer. « En fait, il suffit de la faire tourner assez rapidement pour qu’elle se transforme. » La pulpe de mon pouce vient appuyer sur l’anneau afin qu’il pivote autour de mon annulaire à trois reprises. La dague se métamorphose se hissant parfaitement au creux de ma paume, n’ayant plus qu’à resserrer mes doigts. Je tends l’objet à Dimka pour qu’il puisse la prendre au creux de sa paume. « Je travaille sur plein d’autres bijoux avec ce concept. L’idée c’est de pouvoir se défendre. » Un léger sourire étire mes lèvres. « Enfin… jusqu’à ce qu’on vienne vous secourir. » dis-je amusée. Je n’étais pas sûre que, sans son intervention, je sois réellement parvenue à me débarrasser de ce mec. Mais au moins, je n’étais pas restée passive sans rien faire. Je progressais doucement, mais sûrement.
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Sam 14 Aoû - 14:07
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Dimone VIII - Juillet 2020
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Un sourire étire tes lippes, rendant alors les armes, tu laissais la Greengrass essuyer sa culpabilité sans aucun problème, néanmoins tu tenais à lui assurer une chose. « Tu n’as pas à culpabilisé Alcyone, tu n’as fait que te défendre parce que tu te pensais toujours en danger, cela aurait été plus grave d’accord, mais là tu n’as pas à t’en vouloir, vraiment. » Assures-tu alors à la jeune femme. Tu souris encore plus lorsqu’elle sous-entend que si ça picote du côté de ton frère, cela ne l’embête pas le moins du monde. Alors que finalement ses doigts se détachent des tiens, tu aurais voulu la retenir mais tu ne le faisais pas lui laissant le choix. A la place elle t’expliqua pourquoi elle avait utilisé une dague et tu trouvais l’idée très ingénieuse il fallait l’avouer ! En revanche tu la croyais sans problème lorsqu’elle te disait qu’elle ne pensait pas en avoir besoin aussi tôt. « J’aurais préféré que ça ne soit pas le cas. » Admettais-tu alors avant d’admettre aussi qu’elle n’avait pas forcément eu besoin de toi, elle avait l’air de plutôt bien gérer la situation, bon d’accord tu avais quand même aidé comme elle disait peut-être qu’elle aurait mis plus de temps à s’en débarrasser, mais quand même, cela avait quelque chose de rassurant de se dire qu’elle pouvait s’en sortir seule si jamais un jour tu n’es pas là. « N’y penses plus, il ne te fera plus rien. » Assurais-tu lorsqu’elle parlait du fait qu’il avait l’air si furieux. Oui qu’il ose ramener son cul dans le coin, il n’est pas sûr qu’il se relèvera de nouveau ensuite…
Tu expliquais ensuite pourquoi tu te trouvais là, non ce n’était un pur hasard, toi aussi tu étais venu à cette soirée et à partir du moment où tu avais vue qu’elle était là, tu n’avais pas réellement pu l’oublier et faire comme si ce n’était pas le cas. Alors oui tu l’avais suivi et d’un côté tu étais bien content de t’être trompé sur ce que tu avais cru et d’un autre côté tu n’étais pas du tout ravis de ce qui s’était passé à la place, tu ne lui souhaitais aucun mal, jamais. Elle t’apprenait ce que tu avais plus ou moins deviné en voyant avec qui elle se trouvait, Kayla et Maxime, de sacrée acolyte de soirée ! Quant à ta cousine cela lui allait bien la vie à Londres elle s’épanouissait plus qu’elle n’avait jamais pu le faire. Tu hoches alors la tête et alors qu’un silence s’installe entre vous, qu’un relent de votre dernière dispute planait encore entre vous, tu finis par lui avouer qu’elle t’a manqué, pour toi c’est plus important que n’importe qu’elle dispute et tu es rassurée lorsqu’elle confirme par la suite que c’est réciproque. Ta main allait chercher la sienne une manière de la touchée mais aussi pour regarder cette fameuse bague de plus près et lui demander de montrer son fonctionnement, de s’intéresser à ce qu’elle fait. Alors qu’elle t’explique, tu regardes réellement impressionné, le bijou se transformer en arme. Tu es soufflé un instant mais lorsqu’elle te tend l’objet c’est naturellement que tu tends la main pour pouvoir l’observée de plus près. Ce n’est pas juste une lame, elle est travaillée, le manche est splendide ! Tu continues de l’écouter tandis que tu observes toujours l’objet. Tu souris aux paroles qu’elle ajoute avant de lui rendre sa bague, ou dague, peu importe.
« C’était un véritable plaisir de vous secourir Mademoiselle. » Réponds-tu alors amusé. « C’est réellement un excellente idée Alcyone, elle est parfaite. » Dis-tu alors en retrouvant un peu plus de sérieux. « Peut-être que tu pourrais en faire une pour moi ? » Demandes-tu avec les yeux doux un instant avant de réfléchir un peu plus sérieusement un instant fronçant les sourcils. Tu savais qu’il y avait des non-dits ce soir, qu’une discussion n’avait pas été terminée et tu ne savais pas tellement si c’était le moment d’en parler ou non mais tu te lançais finalement à l’eau. « Est-ce que… Ce serait trop tard pour te proposer de travailler sur ce projet là avec toi ? Avec… Mes dessins ? » Proposais-tu de manière hésitante ne sachant pas trop si cela allait être bien perçu ou si elle allait t’envoyer sur les roses. Un soupire s’échappa d’entre tes lippes et tu te repris. « Je sais qu’on doit discuter tous les deux, mais je… Je veux tout d’abord m’excuser, j’ai dit des choses ce soir-là qui ont dépassé ma pensée… Est-ce que tu préfères rejoindre les filles pour ce soir ? » Demandes-tu en te disant que ce n’était peut-être pas le meilleur endroit pour en parler, ni le meilleur moment si elle préférait aller s’amuser, tu saurais attendre, cela fait des jours que tu attends. « On peut aussi aller dans un endroit plus discret si tu préfères. » C’était comme elle voulait, tout ce que tu désirais, c’était la retrouver, tu ne supportais pas lorsque vous restiez ainsi fâchée pendant beaucoup trop longtemps à ton goût…
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Lun 23 Aoû - 23:28
Les bannis ont droit d'amour
Dimka & Alcyone
Depuis quand sortir avec des amis pouvait devenir si risqué ? J’avais vu venir le danger avec ces moldus et ces tensions qu’ils généraient. Chaque fois allant plus loin. Ma chair était certainement marquée à vie par la balle qui l’avait transpercée alors que je me trouvais à Poudlard, un lieu qui avait toujours été sûr. Mais entre nous… Même cette alliance entre l’Ordre du Phénix et les Mangemorts appelait à la cohésion et à l’union entre sorciers. Certes, c’était loin d’être parfait, mais cela tentait de se construire. Alors l’idée d’avoir eu à se défendre était déjà assez folle, mais elle l’était plus encore tandis que je l’avais fait face à un sorcier. Un ancien étudiant que je connaissais… L’arrivée de Dimka l’avait très certainement décidé à lâcher l’affaire définitivement puisqu’il ne semblait pas revenir à la charge. Dans la panique, je l’avais blessé au passage. Il semblerait que la lame était plus que bien aiguisée… Je pansais doucement le sang qui avait perlé sur le dessus de sa main avec un mouchoir trouvé dans la pièce où nous nous étions réfugiés. Je hochais lentement la tête quand il me disait que ce n’était pas grave. J’imaginais un instant Grigori qui ne devait pas comprendre ce qui se passait et ne pouvais m’empêcher d’esquisser un sourire à cette pensée. « Dans le monde sorcier en plus… » ajoutais-je alors qu’il confirmait qu’il aurait préféré que ça n’arrive pas. Comme quoi je restais au fond de moi, un brin naïve par rapport à ce monde qui nous entourait. « J’aurais du viser entre ses jambes pour en être certaine. » dis-je en un souffle cherchant à me détendre en plaisantant. Il y avait assez de choses comme ça qui pesaient sur mon dos. Je n’avais pas besoin de me rajouter un ancien camarade vexé et éconduit.
La conversation dérive doucement sur notre présence ici, même si je tais que le but était de fêter l’ouverture de la boutique. Le sujet était encore trop brûlant pour l’aborder comme ça de but en blanc. Un sourire étira mes lippes alors que je prenais le compliment concernant la bague. Cela faisait un moment que je travaillais dessus. Elle avait tellement évolué depuis mes premiers essais. A présent, un simple geste permettait de la métamorphoser. Nos yeux se croisent tandis qu’il me demande si je peux lui en faire une. « Oui… Bien sûr… » Ma réponse se fait dans un souffle, car je ne sais pas vraiment sur quel pied danser. J’ai eu besoin de prendre de la distance quand Dimka a donné cette impression de vouloir être partout sans me laisser mon indépendance. Une maladresse de mots avait enchaîné une série d’échanges et de propos qui m’avait rendue pleine d’incompréhension et de colère. Si avec le recul, je comprenais que le fait que je ne veuille pas de l’argent de sa famille puisse être blessant, tout ce qui avait découlé ensuite avait été odieux. J’avais le sentiment qu’il déformait tout, sans même chercher à me comprendre. L’ambre de ses iris s’accroche aux miennes alors qu’il prononce une phrase que je n’aurais jamais cru entendre. Parce que Dimka… est Dimka. Il s’excuse rarement, il peut se montrer fier, arrogant. Je sais ce que ça peut lui coûter et symboliser qu’il fasse une telle proposition. C’est un pas vers moi. Vers nous. Parce que ce nous est toujours présent bien sûr. Simplement, cette dispute a mis en exergue toutes les difficultés que pourrait rencontrer notre couple. Même si je l’aime au plus profond de mes entrailles, je n’arrive pas à savoir comment nous pourrions réellement nous dessiner un avenir quand je suis devenue une déshéritée. Même si ma mère tente de se rapprocher. Même si du sang-pur coule dans mes veines. Je n’ai plus rien d’idéal pour cette famille qui cherchera forcément une héritière digne de ce nom pour leur fils. Ils n’approuveront jamais notre relation… Et cette perspective m’effraie. « Tu sais bien que je serais heureuse qu’on partage ça ensemble. » dis-je avec un léger sourire. Est-ce que le moment est vraiment le bon pour étaler tout cela ? Il faudrait bien que cela arrive… D’ailleurs, Dimka finit par en parler… Une nouvelle fois, l’Aiglon m’étonne alors qu’il s’excuse. « Je crois qu’il faut qu’on en discute oui. » Je jette un regard dans la pièce où nous nous trouvons. La musique est étouffée, mais il est vrai que ce n’est pas forcément l’idéal pour parler. « Mes affaires sont avec les filles. Je les récupère et je pourrais leur dire que je m’en vais avec toi au passage. »
Je redoute légèrement ce qu’il va se passer. Est-ce que vous parviendrez réellement à échanger et communiquer cette fois ? Si cela ne marchait pas, est-ce que cela serait vraiment signe que tout est fini entre vous ? Je n’en sais rien et cela me fait peur. Nous sortons de la pièce et descendons les escaliers. Je me rends vers le canapé où nous nous étions installées. J’explique rapidement aux filles que je pars avec Dimka. « Ah c’est pour ça que tu es restée si longtemps là-haut » Je laisse le choix qui entre Maxime et Kayla pour dire ce genre de bêtises héhé Je laisse un rire s’échapper et secoue la tête alors que je récupère mon sac et ma veste.
Lorsque je retrouve Dimka à peine plus loin, nous apercevons Downson dans la cuisine, torse nu, qui se fait soigner par une blonde. Il nous jette un regard sombre et je me rapproche sans même le contrôler du Slave. « Tu veux aller où ? » Nous marchons jusqu’à l’extérieur de la maison et l’air frais d’une fin de soirée d’été me fait du bien. « Chez moi ? » Là où il aurait du être depuis plusieurs jours normalement…
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Sam 4 Sep - 10:38
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Monde sorcier ou non, ce genre de choses pouvaient arriver… Certes depuis les attaques de ces moldus inférieurs vous aviez tendance à oublier que le danger pouvait également venir de votre côté, aujourd’hui c’était un bon petit rappel à l’ordre. Même si avec le frère que tu avais tu avais tendance à ne pas oublier que le danger, ça pouvait être lui tout simplement. Un sourire étire tes lippes en l’entendant dire qu’elle aurait dû viser l’entre-jambes, tu ne peux qu’acquiescer. « Tu aurais dû effectivement, une part de moi aurait beaucoup aimé voir ça. » Répondais-tu avec un regard fier dans sur le visage bien content qu’elle l’ait remis à sa place, bien content qu’elle sache s’en sortir seule, quand bien même tu avais tout de même eu ton rôle à jouer. Demandant par la suite à voir de plus près ces bijoux qui se transforme en arme, tu es réellement soufflé. Attention, il y a longtemps que tu n’as aucun doute sur le talent d’Alcyone, ses créations et ses enchantements, mais là c’était quand même autre chose, la bague se transformait en dague ! Les finitions étaient magnifiques, l’arme parfaitement aiguisée, rien n’était laissé au hasard, c’était naturellement que tu demandais si elle pourrait te faire un bijou de ce genre et parce que tu sais que vous aviez toujours une conversation non terminée, qu’il vous faudrait reprendre et non de faire comme si de rien n’était. Tu lui demandes tout d’abord si elle s’était toujours d’accord pour que tu bosses avec elle de la manière dont elle l’avait imaginé, avec tes dessins, tu étais hésitant, te disant que c’était peut-être trop tard, que tu avais tout gâché… Vu votre conversation en réalité, tu comprendrais qu’elle te dise non, tu comprendrais qu’elle te dise d’aller te faire foutre et pourtant… Pourtant c’est tout le contraire et cela te touche qu’elle laisse réellement cette querelle de côté. Tes yeux pétillent un instant de l’amour que tu lui porte avant d’en venir au sujet de discorde entre vous, mais tu préférais lui laisser le choix, si ce n’était pas le bon moment, elle était libre de rejoindre ses amis et de finir cette soirée comme elle avait commencé, tu attendrais le temps qu’il faudra. Mais tu lui indiquais que si elle était prête, vous pouviez aussi aller ailleurs, parce que tu ne voyais pas avoir ce genre de conversation ici, sans même savoir comment ça allait se finir. Tu l’avouais tu craignais cette conversation, mais tu savais aussi que si elle n’avait pas lieu, elle resterait là, entre vous, tel un caillou dans une chaussure, très désagréable… Un nouveau sourire s’installe lorsqu’elle prend la décision de rester avec toi, tu hoches la tête.
« Bien sûr. » Tu allais d’ailleurs faire de même de ton côté, alors que vous descendiez ensemble, vous vous sépariez le temps de prévenir vos amis respectifs et ensuite vous vous retrouviez rapidement. Un regard dans la cuisine te montre où se trouve l’enflure qui s’en était pris à Alcyone et si son regard était noir, ce n’était rien en rapport avec celui que tu lui renvoyais en retour, c’était d’ailleurs lui qui finissais par regarder ailleurs. Tu reportes ton attention lorsque ton étoile te demande ou tu voulais aller, tu réfléchis tandis que vous sortiez et finalement sa proposition est parfaite, oui chez elle, s’était tout aussi bien, c’était un endroit où vous vous sentiez bien tous les deux. Tu hoches alors la tête et tu prends sa main afin de transplaner jusqu’à son appartement. Une fois à l’intérieur il y a un petit moment de gêne, mais tu ne veux pas laisser cette dernière s’installer, tu l’attires alors vers le canapé. « Viens. » Murmures-tu dans un souffle. Tu t’installes et la laisse faire également de son côté. Tu ne savais pas si elle avait envie de parler, quant à toi tu avais repassé cette conversation un million de fois dans ta tête depuis que vous vous étiez disputé… « Je sais que… On s’est dit beaucoup de choses ce soir-là… Je sais que ma famille n’envoie pas du rêve, mais si j’ai aussi mal réagis c’est parce que… » Tu choisissais tes mots, tu sentais ton cœur palpiter dans ta poitrine et tes mains devenir moites tant tu étais anxieux… « Ce que j’ai compris c’est que tu voulais tout faire toute seule, que je ne serais jamais dans tes projets, je ne te parle pas de tes projets à toi, mais plutôt de ceux qu’on pourrait avoir ensemble dans un couple… » ouais on allait pas se mentir les mots étaient encore compliqué à dire à voix haute pour toi, les mots couple, amour tout ça, c’était dur… Voulant qu’elle te laisse aller au bout de tes idées sinon les mots pourraient ne jamais sortir tu lèves la main comme pour lui demander de garder le silence pour l’instant.
« Je sais que je ne suis pas le gars le plus facile au monde, que niveau communication, j’ai pas mal de boulot à faire… Je sais que l’engagement tout ça, c’est le genre de truc qui me fais peur, c’est le genre de truc qui me donne envie de courir dans le sens inverse… Mais je… Toi je t’aime Alcyone. Et si je… Je regarde l’avenir c’est toi que je vois. » Dis-tu en marquant une pause quelques secondes, avalant ta salive pour mieux reprendre. « Je sais qu’on en parle pas la plupart du temps, que c’est certainement ma faute parce que j’évites le sujet, parce que j’ai du mal à assumer que je suis fou amoureux, mais lorsque je me confronte à moi-même, je ne peux que me rendre à l’évidence, je n’imagine pas le reste de ma vie sans toi… Je t’aime, mais il n’y a pas que ça, tu es également une amie, une confidente… Je ne veux rien perdre de ce qu’on partage ensemble depuis déjà toutes ses années. » Quand on y pensait votre relation avait tellement évoluée depuis que vous êtes enfants mais en sortiez encore plus solidifiés avec le temps, enfin tu l’espérais. « Je sais que tout n’est pas parfait, je sais qu’il reste des choses à régler, je sais que ma famille posera problème à un moment ou à un autre… Mais… Est-ce que je peux te demander du temps ? Du temps pour y voir plus clair ? Pour savoir ce que je veux faire les concernant ? Est-ce que tu saurais attendre ? » Demandais-tu tandis que les battements de ton myocarde martèlent ta poitrine, c’était beaucoup à la fois déjà de d’ouvrir ton cœur de cette façon, mais aussi la peur que cela fasse trop pour elle et qu’elle en ait marre d’attendre que tu te décides enfin… Mais pour le moment, tu n’étais pas sûr de pouvoir lui offrir plus que cela… Un pas après l’autre, aujourd’hui tu étais prêt à admettre que tu voulais d’un avenir avec elle et le crier haut et fort.
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Mer 6 Oct - 18:34
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Dimka & Alcyone
Je laissais un petit rire s’échapper alors qu’il approuvait l’idée d’un coup de genou bien placé dans les attributs de mon assaillant. Je n’avais pas encore tous les réflexes. Ceci dit Maxime m’avait montré quelques techniques de bases, mais ce soir, j’avais surtout usé de mon invention sans même hésiter. « Je retiens si jamais ça devait de nouveau arriver. Coup de dague, coup de genou. » honnêtement, j’espère surtout qu’il n’y ait jamais de prochaine fois… Je n’avais qu’une envie, c’était de changer de vêtements et de prendre une douche pour me débarrasser de la désagréable sensation qui me tenaillait à cause de ses mains baladeuses qui s’étaient glissées sur moi. Comment un homme pouvait en arriver là ? Je ne préférais même pas y penser. Cela me perturbait bien assez comme cela.
Regarder Dimka avec la lame entre ses doigts était intrigant. Je voyais dans ses prunelles l’admiration qu’il éprouvait devant l’objet. Il semblait réellement émerveillé par le travail que j’avais réalisé. Il fallait dire qu’entre la première version que j’avais montrée à Soledad la première et celle-ci, il y avait eu une sacrée évolution. Si Dimka avait aperçu les prémices qui ne laissaient pas vraiment douter de ce dont il s’agissait, il avait à présent un modèle bien différent entre les mains. Je devais admettre que j’étais extrêmement fière de ce que j’avais pu créer. Il me demande si je pourrais lui en faire une pour lui dans un premier temps, puis ensuite si nous pourrions travailler ensemble comme je lui avais proposé tandis que nous nous étions disputés. Je n’hésite pas réellement alors que je lui dis que je suis bien évidemment d’accord pour cela. C’est même ce que j'espérais et quelque chose que je trouvais bien plus intéressant que de récupérer l’argent de sa famille. Quant à la suite, oui, je le savais au fond de moi que nous devions discuter. Cela ne pourrait être autrement si vous vouliez vraiment vous réconcilier et pouvoir passer à autre chose. Si cela était possible… Je redoutais réellement que nous nous retrouvions au pied du mur avec sa famille. Si la mienne n’était plus un problème, ce n’était pas le cas des Dimitrov… J’allais donc saluer les filles et récupérer mes affaires avant de retourner auprès du slave. Une fois dehors, je lui proposais alors de se rendre chez moi. C’est ce qui me semblait le plus simple en cet instant. Nous transplanons main dans la main dans mon appartement. Le silence est de nouveau présent tandis que je retire mes talons et ma veste que j’accroche au portemanteau. Il m’attire doucement vers la partie salon et je m’installe à côté de lui sur le canapé.
Il prend alors la parole pour commencer à s’expliquer. Mes iris clairs s’ancrent à l’ambre de ses yeux. Dès le départ, je comprends qu’il a extrapolé mes propos et si je veux lui préciser que ce n’est pas ce que je pensais, il me fait un signe de la main pour me demander quelques secondes afin qu’il puisse continuer. Je m’enfonce dans le coussin de mon assise, restant donc silencieuse pour le laisser poursuivre. Les paroles qu’ils prononcent ensuite me touchent énormément. Nous ne sommes pas vraiment du genre à nous dire régulièrement que nous nous aimons. Au contraire, comme il l’a si bien expliqué, Dimka a toujours eu peur de ce sentiment d’attachement. Je savais bien sûr qu’il m’aimait, il n’avait pas besoin de me le dire tous les quatre matins, mais les propos qu’il venait d’exprimer m’allaient droit au coeur. Cette dispute avait fait ressurgir indirectement toutes les craintes que j’avais quand cet avenir dont il parlait. Je n’arrivais pas à y penser, car j’avais l’impression que le jour où il sortirait de Poudlard, il serait obligé de se fiancer puis de se marier à une autre. Notre sursis pour le moment n’était lié qu’à ses études, j’en étais certaine. Et encore… si ses parents depuis leur prison en décidaient autrement, que ce passerait-il ? Je réfléchissais quelques secondes avant de prendre la parole, car je repensais à tout ce qu’il avait déclaré. Je cherchais mes propres mots pour lui transmettre tout ce que je ressentais. « Je t’aime aussi Dimka. » soufflais-je dans un premier temps. J’avais besoin de le dire. Le rassurer et moi aussi au passage. « Cette dispute a mis en exergue toutes ces craintes concernant l’avenir. Notre avenir… » je me mets à jouer avec mes bagues, en les tournant autour de mes doigts. « Ce que j’ai tenter de te faire comprendre ce soir-là, c’est que la boutique c’était mon projet. Je souhaitais le faire seule pour me prouver que j’y arriverai. J’ai trouvé un financement grâce à Soledad, et Theo a voulu m’aider également. Mais c’est surtout ce partenariat avec Sol qui m’a permis de montrer mon dossier. Je suis fière et reconnaissante qu’une personne extérieure croit assez en moi pour investir comme ça sur mon travail. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais c’est tellement plus valorisant pour moi… Mais imagine si tout le monde me donne des fonds, cette boutique ne serait même plus la mienne. » j’avais l’impression de répéter ce que j’avais dit ce soir-là et j’avais peur qu’il prenne de nouveau mal ce que j’allais expliquer, je pesais donc mes propos. Ielena avait compris quand je lui en avais parlé, alors pourquoi pas lui ? « Tes dessins ont à mes yeux plus de valeur, car ils viennent de toi. L’argent de ta famille dans la création de ma boutique, c’est céder à la facilité et je ne peux pas, je dirais même que je ne veux me sentir redevable. Pas après tout ce passif. » Je prenais une inspiration ayant l’impression d’être décousue dans mon discours. « Mais si nous parvenons à avancer ensemble, à nous construire, ça sera différent, car tu travailleras également. On pourra se projeter sans même avoir à compter sur ton héritage… » si… car il restait que des si concernant notre futur. « Bien sûr que je peux attendre. Je n’ai jamais aimé un homme avant toi. Je n’ai jamais ressenti quoi que ce soit d’aussi intense que nous deux. C’est juste que j’ai peur. » je détourne un instant les yeux. Cela me semblait tellement compliqué. « J’ai peur, car souvent je me dis que tes parents pourraient très bien te trouver une nouvelle fiancée. Qu’ils pourraient faire comme avec ton cousin et dès ta sortie de l’Université, te forcer à retourner en Russie. Pandore n’était pas assez bien aux yeux de ton oncle. Je ne suis certainement pas mieux qu’elle dans son estime à présent… » c’était véritablement la première fois que je lui livrais ces craintes qui venaient souvent me tirailler.
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Dim 14 Nov - 12:41
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C’était presque étrange et aussi cela avait quelque chose de rassurant de revenir entre ces murs ou vous aviez vécu tellement de choses ensemble ces derniers mois. Mais lorsque tu penses à la conversation qui va suivre tu te sens nerveux. Tu ne laisses pas la gêne s’installer et tu l’attires vers le canapé afin de vous installer et ensuite tu prenais la parole, tu laissais sortir tout ce que tu avais sur ton myocarde sans vraiment lui laisser le temps de parler en retour, parce que cette fois, tu ne veux pas que les choses soient mal interprétées, parce que tu as aussi peur que si elle te coupe, tu n’es plus le courage de dire tout ce que tu avais à lui dire ce soir. Puis tu finissais par simplement lui demander du temps, c’était surtout ça dont tu avais besoin, du temps. Tu ne savais pas quoi faire avec ta famille, cela faisait des années que tu naviguais en eaux flous et tu ne pouvais pas prendre cette décision à la légère sur un coup de tête. Ce fut ensuite son tour de parler. Un sourire étire tes lippes un instant tandis que la première chose sur laquelle elle préfère rebondir, c’est sur le fait qu’elle aussi elle t’aime. Ces mots réchauffent ton cœur et tu aurais presque aimé que cela s’arrête là et que cette dispute n’ait jamais eu lieu. Si tu comprenais qu’elle avait ce désir de vouloir monter son projet toute seule, tu trouvais en revanche toujours contradictoire le fait que son frère et cette fameuse Soledad l’aide, mais tu ne rebondissais pas la dessus, ce n’était pas le but de cette conversation et tu avais décidé d’accepté ce fait sans rechigné et effectivement le but n’était pas non plus que tout le monde lui donne des fonds, cela tu l’avais bien compris, tu avais bien envie de rétorquer que tu n’étais pas tout le monde, mais encore une fois, cette conversation serait vide et stérile et ce n’était pas le but de repartir sur cette dispute.
Ce que tu avais encore plus de mal à comprendre ? Le fait que tes dessins puissent avoir encore plus de valeur à ses yeux, ouais non ça, ça te dépassaient totalement en revanche, tu aimais dessiner et si tu pouvais l’aider avec ces derniers et bien oui, tu étais partant voilà pourquoi tu lui demandais si elle le voulait toujours. Elle te rassurait néanmoins sur l’avenir sur le fait que si elle ne voulait pas de l’argent de ta famille, ce n’était pas toi qui était mis en cause et qu’elle accepterait le tiens, quand tu l’aurais effectivement durement gagné à la tâche. Pour toi que ce soit l’argent de ta famille ou le tiens tu ne faisais pas vraiment une grande différence, mais si pour elle c’était important tu étais prêt à faire comme elle voulait, cela ne te coutait pas grand-chose dans le fond. Et tu libère enfin ce souffle que tu retiens presque depuis le début sans même t’en rendre compte au moment où elle accepte enfin de te laisser du temps et alors qu’elle s’ouvre à toi, doucement ta main vient chercher la sienne, si tout est nouveau pour elle, il en ait de même pour toi, tu n’avais jamais aimé avant elle… Elle te surprend au moment où elle avoue avoir peur, tu pensais que le plus froussard de vous deux dans cette relation, c’était toi. Cela dit tu comprends sa peur, car même si tu aimerais lui confirmer le contraire, tu sais très bien que ta famille à toujours du pouvoir sur toi et qu’il serait possible en appuyant aux bons endroits de te faire plier… Mais tu rejettes cette idée, tu n’es pas prêt à la laisser exister… Tu t’approches doucement d’Alcyone pour la prendre dans tes bras, déposant un doux baiser sur sa tempe.
« On fera face ensemble, comme toujours. » Assurais-tu en revanche caresser son bras avec ta main dans un contact que tu voulais rassurant. « On se débarrassera de chaque obstacle, comme on l’a toujours fait jusqu’ici. » Dis-tu doucement contre elle. « Moi aussi j’ai peur… » Avoues-tu alors sur un ton un peu plus bas tout en approchant doucement tes lèvres des siennes. « Mais c’est toi qui me donne la force d’avancer et de croire que cet avenir serait possible. » Lâches-tu alors en venant chercher ses lippes. L’avenir n’avait rien de certains et vous le saviez tous les deux, mais tant que vous resteriez solides, rien ne pourrait venir se mettre en travers de votre route pas vrai ? Vous passiez le reste de la soirée à vous retrouver l’un et l’autre, cette séparation avait été beaucoup trop longue à votre goût et vous n’aviez pas mal de temps à récupérer…
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