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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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On ne sait pas quoi penser d'elle. [Astrid] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Grigori Dimitrov
Grigori Dimitrov
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Sam 7 Aoû - 18:39
On ne sait pas quoi penser d'elle
Astrid

Il y a des choses dans la vie que Grigori ne comprendrait jamais. Si habituellement c’était les filles – faut dire que c’était une espèce à part ces trucs là. Il y avait quelque chose qu’il comprenait encore moins, c’était comment Astrid avait pu finir à Poufsouffle. Non mais en trois ans il aurait dû s’habituer à voir le petit blaireau sur l’écusson de cette fille mais non ça ne rentrait pas du tout dans son crâne. C’était totalement contre nature qu’elle finisse à Poufsouffle. Alors, il n’avait rien contre les Poufsouffles, enfin ça dépend, il aurait fini à Poufsouffle, Grigori n’aurait pas apprécié du tout.  Ça aurait été la honte, ses parents l’auraient regardé comme le vilain mouton noir, alors certes, ils l’auraient regardé mais il ne voulait pas que la seule fois où ils le verraient, c’était parce qu’il avait terminé dans une maison qui faisait honte à la famille. Mais après, il ne pouvait pas critiquer à 100% les Poufsouffles, étant bien content que sa propre copine soit dans cette maison et c’était pas plus mal. Sauf que Kiara n’était pas vraiment une mangemort, pour ce qu’il en savait, sa copine avait même des idées totalement en opposition avec les mangemorts. Ce qui ne les empêchait pas de s’entendre, non ils arrivaient à passer au-dessus de leurs différences. Là où c’était bien plus bizarre, selon Grigori c’était pour Astrid, bon déjà elle avait les mêmes idées que Kiara à savoir soigner les gens c’est trop bien. Oui alors ça dépendait des gens. Sauf qu’Astrid et bien elle n’était pas seulement une tête à claque qui aimait les études. Elle venait de Durmstrang, elle était déjà chiante là-bas d’ailleurs… enfin après en règle générale, Grigori trouvait tout le monde chiant donc ça n’était pas un critère. Sauf qu’elle était passée chez les mangemorts, ça c’est une bonne nouvelle, pour une fois qu’une fille était assez … euh… pas intelligente c’est trop d’honneur, obéissante alors. Sauf qu’elle avait tout fait capoter, si c’était possible, en devenant Poufsouffle… Ah non mais il ne comprenait vraiment pas comment c’était pas possible. Encore que, si ça correspondait à la pitchoune, vu comment elle réagissait quand il venait l’asticoter, ça n’était pas non plus étonnant. Elle prenait tout bien, comment elle faisait pour prendre tout bien ? Il ne parvenait pas à comprendre, même après tout ce temps.

Et aujourd’hui, et bien il se faisait un petit peu suer. La faute au fait d’avoir recommencer la même année. Si encore, il était un mauvais élève ou qu’il avait une mémoire de femme, mais ça n’était pas le cas. Il se souvenait très bien des cours de l’an dernier, n’avait rien oublié étant donné qu’il avait travaillé ses cours avec beaucoup de sérieux. Il avait trop de temps libre, beaucoup trop de temps libres. Alors du coup, à part essayer d’avoir des notes meilleures que l’an dernier… il ne pouvait pas faire grand-chose. Si encore Kiara avait eu la gentillesse de lui donner une date pour le mariage, il aurait pu au moins faire ça mais non, elle avait décidé d’être relou. A la rigueur il pouvait tenter de trouver un bon parti à sa sœur mais ça n’était pas non plus le truc qui lui occupait toutes ses journées, surtout qu’entre le moment où il écrivait et le moment où il recevait des réponses, il ne se passait rien.
Ce qu’il pouvait donc faire, c’était aller faire suer mademoiselle Mangemort qui a rien d’un mangemort à part le tatouage… Faudrait vraiment qu’un jour elle explique à Grigori quelle mouche l’avait piquée ce jour-là. Il récupéra donc les 10 derniers devoirs qu’il avait réalisé et partit à la recherche de la Poufsouffle.

Où qu’elle pouvait être au juste ? Ce n’était pas comme si Grigori pouvait demander aux gens où était Astrid. Il ne voulait pas faire celui qui s’intéressait à la demoiselle. Ça c’était toujours problématique, pas qu’il craignait que Kiara fasse la tronche. Non, elle le connaissait et savait qu’il y avait autant de chance pour que Grigori courtise une autre fille – alors qu’il était enfin fiancé – qu’il devienne ami avec un moldu. Mais c’est pas pour autant qu’il aimait demander aux gens, préférant se débrouiller seul. Parce qu’il était chanceux ou parce que sa comparse était prévisible, il la trouva assez rapidement, en train d’étudier. Il s’approcha en catimini de la demoiselle et étala les copies une à une sur le bureau, montrant bien les notes en haut des copies « Bonjour Astrid, qu’est ce que tu dis de ça ? Est-ce que tu peux faire mieux ? » Il espérait que non, sinon il allait être un chouya ridicule. D’ailleurs mieux valait tard que jamais mais il zieuta autour d’eux. Alors, il y avait bien deux, trois personnes à quelques mètres mais s’ils avaient l’air un peu occupé. Enfin s’il restait comme un parfait crétin debout à côté du bureau d’Astrid, ils allaient finir par attirer les regards. Il sortit donc sa baguette pour ramener un siège jusqu’au bureau de miss première de la classe « Je m’installe là. Tu bosses sur quoi ? » Oui il s’incrustait un peu mais elle avait l’habitude qu’il soit un peu chiant.

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On a tous un jour eu ce moment de magie, croisé ce héros malgré lui qui veut sauver une vie.
Un mot, un sourire, une histoire et l’espoir fleuri

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Lun 30 Aoû - 15:31
Foutu Dimitrov
pitié, pas lui


What if you’ll never need me again?

Astrid n’était réellement compliquée. Elle savait se contenter d’un petit rien. Un sourire lui suffisait. C’était en tout cas ce qu’elle montrait. D’extérieur, l’enfant était heureuse. Douce, joviale, rigolote, disait-on. Elle était de ceux dont le rire était contagieux, dont le sourire illuminait les salles. Pourtant, au fond d’elle, l’enfant n’était que doute. Eblouie de milles et une peurs, son inconscient était surmené. Dans son crâne, ça hurlait. Les murmures étaient devenus cinglants.

Les souvenirs qu’elle volait devenaient siens. Vague après vague, elle était submergée par cet océan qui jamais ne semblait se calmer. Si elle avait la chance qu’ils se calment la journée, ils étaient constamment présents la nuit. Il arrivait des moments où elle ne savait s’ils étaient siens ou leurs. Son cerveau accaparait chaque image comme sienne. Tout était devenu flou. Elle n’y voyait plus.

Et au cœur de ses angoisses, se trouvait la plus importante d’entre elles. La peur de ne plus être. Aux yeux des autres, de disparaître. Elle qui déjà n’était que pour peu, craignait de n’avoir plus d’intérêt pour les rares pour qui elle comptait.

Astrid était de ceux auxquels on ne faisait guère attention. On se plongeait dans son sourire lorsqu’on en avait besoin. On écoutait ses mots, laissant sa douce voix nous bercer, jusqu’à oublier nos maux. On lui souriait un court un instant, quand on prenait le temps de la remercier.

Astrid, douce petite perle, était de ceux qu’on oubliait facilement, tandis que jamais elle n’oubliera ce qu’elle aura fait pour vous. Une image à jamais gravée dans sa mémoire. Heureuse d’avoir pu aider, elle se rappellera aussi que le lendemain, vous l’aurez déjà oubliée.
Astrid, on ne la voit pas. Elle reste cachée derrière ses livres, derrière son sourire réparateur. Douce magie aux mille-et-une saveurs, l’enfant guérissait, sans jamais guérir elle-même. Les âmes perdues venaient la voir pour retrouver leur chemin, mais qui pouvait-elle venir voir, pour sa propre âme ?

Au fond, celle qui jamais ne disait non, était transie de peur. Astrid était toujours parée pour toute éventualité. Sa baguette aux nombreuses ressources, elle avait toujours un sort adéquat, et jamais, ô grand jamais, ne refusait-elle une nouvelle conquête. Aventureuse dans l’âme —cette âme à moitié rouillée par les larmes, elle était de ceux qui couraient sans même savoir où ils allaient. Qu’importe le chemin, elle atteindrait toujours sa destination.

[YOU GOTTA SPEAK UP].
show the world who you are.

En ce jour, la destination fut la bibliothèque. Besoin urgent de travailler, elle n’avait trouvé le calme nécessaire dans le dortoir des Poufsouffle, au milieu de ses colocataires qui n’en faisaient qu’à leur tête. L’idée d’y retourner, depuis l’incident, ne lui plaisait guère. Elle, qui pourtant aimait cet endroit, avait du mal à s’y rendre désormais. Son aventure avec Balthazar et la Gryffondor n’avait aidé à calmer ses angoisses. Elle faisait maintenant continuellement attention à ce que du monde de trouve autour d’elle, et cherchait la bibliothécaire des yeux régulièrement. Attentive à ce qu’il se passait autour d’elle, elle ne se plongeait plus dans les livres comme elle le faisait avant. Elle préférait désormais emprunter, puis se laisser aller à sa lecture au fond de son lit, cachée sous les draps. Embêtant régulièrement ses amies avec sa lumière nocturne, elle avait pris la fâcheuse habitude de lire jusqu’au milieu de la nuit.

En tailleur sur sa chaise, dans un jean à la coupe large venant se retrousser à ses chevilles, des livres étaient disposés sur son bureau, prenant l’entièreté de la place. Sa plume dans la main, Astrid, en parfaite étudiante prenait des notes sur un carnet. Aucun examen en vue, mais il lui était important d’acquérir des connaissances supplémentaires —toujours plus de connaissances.

On vint faire irruption au milieu de ses recherches. Quittant son livre de médicomagie, elle leva les yeux vers celui qui venait la déranger. G r i g o r i. Ô dieu, pas lui.

Une histoire qui remontait à son arrivée à Durmstrang. Elle n’avait aucune idée de ce qui avait pu piquer à ce point le garçon, mais il ne semblait pouvoir la laisser tranquille. Comme un besoin de voir son visage exaspéré, chose qu’elle se refusait à lui donner.

« Grigori. »

Une étrange façon de dire bonjour, une étrange façon de cacher son agacement naissant. Il suffisait qu’il apparaisse pour qu’elle se braque. Il était de ceux qui la rendaient mal à l’aise. Sentant déjà l’énervement au creux de sa gorge, elle gardait ses mots durs pour elle.

« De bonnes notes ? Etonnant venant de toi. »

Sa voix ne montrait aucun signe ni de colère, ni de frustration, mais un sourire en coin était venu se peindre sur son visage. Peut-être qu’aujourd’hui, elle se ferait plus sarcastique qu’à son habitude.

« Je me trimballe rarement avec mes copies sur moi, Grigori. On n’a pas tous un égo surdimensionné et ce besoin de le montrer à tous. »

Elle aurait pu être fière de sa répartie, mais elle se sentait étrangement mal de s’en prendre à quelqu’un, bien qu’il s’agisse de quelqu’un aussi insupportable que lui. Le garçon aimait la malmener, comme s’il souhaitait la pousser dans ses retranchements. Astrid n’avait jamais cédé face à lui, gardant son calme et sa douceur habituelle, mais cela devenait de plus en plus difficile. Son faciès suffisait à son corps pour se tendre.

Voilà qu’il semblait s’intéresser à ce qu’elle faisait. Etonnée de son intérêt soudain, elle lui répondit tout de même, levant les yeux vers lui une seconde.

« Bio humaine. » Souffla-t-elle, laissant son regard à nouveau se perdre dans les lignes manuscrites. Peut-être pour éviter son regard, peut-être pour continuer à étudier. « J’assiste à une opération la semaine prochaine à Sainte Mangouste, je rerévise les basiques, on n’sait jamais. Puis ça ne fait de mal à personne, de revoir les basiques. Tu devrais essayer, t’avais l’air un peu rouillé la dernière fois, notamment sur le cœur. »

Appuyant sur ce dernier mot, elle rassembla les feuilles du garçon, les posant sur le côté, pour pouvoir se replonger dans son livre. Elle n’avait menti, l’opération à laquelle elle devait assister était importante. Pour elle, pour sa carrière future, mais surtout, pour le patient qui serait allongé sur la table. Au milieu du bloc, il lui faudrait être attentive. Si elle ne toucherait à un instrument, elle serait présente du début à la fin. Proche du patient, elle aurait le privilège de regarder la procédure dans son entièreté.

Mais pour atteindre le meilleur de ses compétences, elle devait réviser.

« Tu comptes rester là longtemps ? »

Pas même un regard vers lui, elle sentait le sien sur elle, tendant son corps. Elle pouvait sentir chacun de ses muscles se serrer, jusqu’à ses intestins. Grigori avait ce don de toujours la mettre sur les nerfs, de toujours, faire croître en elle, stress et angoisse. Il était de ceux qu’elle ne pouvait aider, de ceux qui la voyaient, pour son plus grand malheur. Il se foutait bien de son bien-être. Il n’était là que pour… La challenger ? Elle n’en avait aucune idée, mais il était là, bien trop souvent à son goût.

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Grigori Dimitrov
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Dim 24 Oct - 21:24
On ne sait pas quoi penser d'elle
Astrid

Qu’elle était mignonne, il avait envie de la tarter, ça lui apprendrait à dire que c’était étonnant qu’il ait de bonnes notes. N’importe quoi en plus, il avait souvent, presque toujours, des bonnes notes. Bon, il faisait ce qu’il fallait, n’étant pas le genre de personnes à l’intelligence hors norme, il était bien obligé de travailler s’il voulait avoir des notes décentes. D’ailleurs comment Astrid pouvait sortir ce genre de choses alors que pour l’occasion il avait eu l’occasion de comparer ses notes aux siennes un bon paquet de fois… C’était donc un problème féminin que de ne pas avoir de mémoire – sauf quand elles en voulaient à quelqu’un, là c’est dingue elles oubliaient pas… des chieuses, parfaitement. Il lui lança un regard perplexe, peu atteint par ses attaques en réalité. Elle dépensait son énergie pour rien à l’insulter. « Aucun examen dans aucun cours aujourd’hui ? Ce n’est pas qu’une question d’ego. » qu’il soit surdimensionné ou non. Mieux valait-il avoir un ego surdimensionné que pas d’ego du tout et se faire marcher dessus par tout le monde mais vu la non intelligence qui brillait dans le regard d’Astrid, il préférait éviter ce genre de débat avec elle, au risque de la trouver encore plus bête aujourd’hui qu’elle ne l’était hier. « Figure toi qu’il y a des filières où on travaille, on ne se contente pas de révision et d’apprentissage mais on est noté pour vérifier que nous ne sommes pas des cancres. Le fait que tu n’aies pas de copies sur toi m’inquiète un peu sur vos compétences de futur médicomages. » Après, de toute façon, étant donné qu’elle était une fille, il n’avait pas besoin de voir ses notes pour douter de ses compétences. Des filles sangs pures ayant la volonté de faire de la médicomagie, non vraiment, il ne comprenait pas les parents… Encore que pour Kiara, ça pouvait s’expliquer, ses parents étant laxistes clairement mais alors pour les parents d’Astrid, là c’était un mystère, ils auraient peut être dû dire à leur fille à l’esprit plus que limité qu’elle allait devoir abandonner ses études rapidement pour avoir un mari et faire des gosses mais est ce que la concernait vraiment tout ça, absolument pas, chacun sa merde.

Bio humaine donc, il jeta un coup d’œil pour regarder ce qui était écrit. Il ne comprendrait jamais l’intérêt des gens pour sauver des vies, non pire encore pour décréter que toute vie se valait. Si c’était quelque chose qui le dépassait, lorsque la personne qui étudiait cela était mangemort, c’est quelque chose qu’il comprenait encore moins. Il faudrait qu’il lui pose la question et essayer de comprendre comment elle justifiait cela, de son côté. Le problème avec Astrid, en plus du fait qu’elle était un peu niaise, ça va ça arrive à toute les filles faut pas mal le prendre, c’est qu’elle faisait exprès de jamais répondre convenablement aux questions, se pensant certainement trop bien pour se justifier… Oui après, elle pouvait parler d’ego surdimensionnée, elle n’était pas mieux lotie se permettant même de l’attaquer avec le fait qu’il était rouillé au niveau du cœur ? Quoi, elle s’était pris un carrosse dans la tronche ? Les sombrals lui avaient foncé dedans ? Dommage ils l’avaient laissés en vie. « Tu veux vraiment me convaincre moi que revoir les basiques ça fait du bien ? » Non mais il se retapait une année, après l’avoir réussie avec brio – en grande partie parce qu’il était vexé d’avoir été battu par une fifille née moldue, mais aussi pour vérifier que personne ne tournait autour de sa fiancée – « Niveau revoir les basiques, je crois que je suis imbattable. » Quant à son besoin de parler du cœur de Grigori, il haussa les épaules, avant de comprendre la phrase du sens qu’il souhaitait « Si c’est une proposition pour m’apprendre à tuer quelqu’un avec la magie  au niveau du cœur, je suis pas hyper intéressé. Non pas que je ne trouve pas l’idée géniale, ça en jetterait sûrement mais le risque que le sang jaillisse de la plaie et projette des gouttes sur mon costume, vraiment je me connais, ça risquerait de m’énerver et je risquerais de me venger sur le cadavre. » Oui, toujours un problème de costume impeccable, il ne supportait déjà pas la poussière et que quelqu’un touche son costume, ça n’était pas pour risquer d’avoir du sang partout sur lui.

C’est quoi cette question. « La politesse chez toi c’est vraiment en option. » Et puis la réflexion aussi, il s’était installé à côté d’elle, il avait engagé la conversation, bien sûr qu’il avait l’intention de rester là longtemps, qu’elle était bête celle-là. « Pour ta gouverne, oui j’ai prévu de rester avec toi longtemps. » pas là… avec elle tout simplement, si ça c’était pas ultra gentil, elle l’intéressait plus que la chaise sur laquelle il était installé – oui bah j’ai pas dit que ça lui plairait à elle – « ça te passionne vraiment la médicomagie ? Tu as pas l’impression d’oublier tes valeurs à devoir sauver tout le monde ? Si un moldu vient à être blessé, qu’est ce qui prend le dessus pour toi le fait d’être médicomage ou mangemort ? »


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Sam 26 Mar - 10:31
Foutu Dimitrov
pitié, pas lui


gotta stand up.

« Des cancres ? »

Elle sourit. Une remarque bien basse, pour un garçon ô combien mesquin. Drôle de garnement qu’il était, lui et ses idées un peu trop radicales à son goût. Il aime parler, écouter le ton insolent de sa propre voix, comme s’il s’agissait d’une musique chère à son cœur. Il était de ceux qu’Astrid ne pouvait supporter, et pourtant, elle restait calme face à son ardeur. Peut-être par non-envie de conflit, peut-être par timidité. Peut-être parce que si elle lui répondait, sa main viendrait aussitôt rencontrer sa joue. Ô qu’elle y pensait, mais la violence n’était réponse. Pas dans ce cas. Grigori se pensait malin, bien plus malin que la plupart. Peut-être n’avait-il pas tort, mais le crâne d’Astrid n’était pas vide pour autant, bien au contraire. Si ça fusait à l’intérieur, elle était capable de répondre à sa mesquinerie. N’est-ce pas, Astrid ? Que tu es capable, que tu as cette fougue en toi. Tu décides de n’utiliser, peut-être apeurée par la force de cet orage qui gronde en toi. Peut-être aussi qu’il ne mérite ton courroux. A quoi bon s’énerver ? C’était tout ce qu’il cherchait, à la sortir hors de ses gonds, à l’atteindre, au plus profond d’elle-même. Ce serait le laisser gagner, et la victoire, elle ne lui laisserait.

« C’était une journée calme. »

Dimitrov n’avait pas l’air de vouloir comprendre, comme incapable de regarder plus loin que son propre reflet. Si les filières universitaires étaient différentes, il y avait une raison. Mais comme à son habitude, monsieur se pensait au-dessus de tous. Toujours un sourire scotché aux lèvres, elle ne le laisserait l’atteindre.

Elle relevait enfin les yeux vers lui, quittant un instant son grimoire. Elle plongeait son regard dans le sien, sans peur de s’y tenir. Grigori était agaçant, mais ne saurait créer en elle cette peur qui lui était inconnue.

« Mais ne t’inquiète pas, on saura prendre soin de toi et tes névroses. »

Un sourire aux lèvres, son ton se voulait innocent, rien que pour voir l’agacement se dessiner sur son visage.

Et voilà qu’il parlait d’égo. Ironie cinglante, venue de celui qui ne saurait détacher son regard face à son reflet. Elle en était persuadée, Kiara n’était celle à qui elle était le plus attaché, mais bien lui-même. Comment faisait-elle ? Voilà une question à laquelle elle ne saurait trouver réponse.

« Copies quotidiennes ou non, ça ne change l’excellence de notre cursus. La médecine est un art qui demande du temps. Les sciences sont un processus de longue haleine, pas de bêtes interrogations sans sens. » Elle s’arrête un instant. « Mais si ça peut te rassurer, nous sommes interrogés demain. Un long devoir à prévoir. » Et sans qu’il le demande, elle prononce l’indéniable vérité. « Et ma note sera excellente. »

Car l’enfant excelle dans son domaine. Passionnée, elle s’acharne. La tâche n’est simple, pourtant rien ne l’arrêtera. Son stage au sein de Sainte-Mangouste est d’une difficulté rare, et pourtant, elle y avait trouvé sa place. Comme enfin avoir une raison à son existence, elle avait trouvé sa voie. Azrael n’était pas le plus simple à suivre, mais elle ne changerait de tuteur, contre n’importe quel prix. Mentor de qualité, elle ne cessait d’apprendre à ses côtés.
Il parlait de son cursus un peu particulier. Lui qui avait décidé de refaire son année, refusant de se laisser battre, par le sexe opposé de plus. Honte dont il ne saurait se détacher, son égo avait été touché en plein cœur —en avait-il un ?

Et voilà, qu’une fois de plus, son égo insupportable refaisait surface. Il parlait de taches sur un vulgaire costume, comme s’il s’agissait là du plus important. La vie ne semblait lui être importante, dommage qu’il ne veuille quitter la sienne. La Terre lui en serait pourtant grée, lui qui ne faisait que la souiller de son arrogance.

Pauvre petit enfant et ses vêtements hors de prix offerts par Papa, repassés par Maman.

Elle ne lui répondit pas. Ayant quitté son regard il y a déjà plusieurs minutes, elle continuait de se perdre à travers les lignes, venant à noter des aspects importants sur le papier qu’elle avait à côté. Sa plume dessinait de jolies lettres, tandis que sa mémoire les imprimait.
Il parlait de politesse, dite en option. Un sourire en coin s’affiche sur ses lèvres. Il lui arrivait donc d’être drôle, étrange. Puis vint la question qui fâche. Sa salive se coince un instant au creux de sa gorge.

« Ils sont peut-être inférieurs à nous, mais ils ne méritent pas tous la mort. Il y a une différence à faire entre ces enflûres du Blood Circle et les moldus. Ils ne sont pas tous si… Cruels. » Ses mots s’articulent avec difficulté. Elle se sent sur une pente glissante, pourtant elle ne lui mentirait pas. « Je n’en oublie pas mes valeurs, et oui, c’est un sujet passionnant. » L’agacement se fait sentir dans sa voix.

Décidemment, elle se serait bien débarrassée de lui et ses questions à la con. Bordel, ne pouvait-il pas juste disparaître ? A quoi bon l’approcher, à quoi bon la côtoyer. Tous deux connaissaient leur aversion pour l’autre. Car bien qu’Astrid garde sa douceur habituelle, elle n’avait cet amour pour lui. C’était à peine si le respect était de mise. Lui qui se permettait de rabaisser ceux qui l’entourent, comme un vulgaire jeu. Ledit malin n’était en réalité qu’imbécile.

« A moins que tu ne veuilles m’aider à réviser, je t’invite à aller voir ailleurs. »

Car il la déconcentre, le cancre. Il l’empêche de se plonger correctement dans les voies du savoir. Il l’insupporte, bien que son calme reste olympien. Sa voix est douce, ne se fait coupante comme la sienne. Elle est douce, l’enfant. Si douce, qu’on pourrait croire lui marcher facilement sur le bout des pieds. Mais elle dance, l’enfant. Elle évite en toute grâce, zigzagant entre les attaques de certains —comme Grigori. Foutu Grigori. Qu’il brûle en enfer.


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Grigori Dimitrov
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Mar 19 Avr - 21:33
On ne sait pas quoi penser d'elle
Astrid

Des cancres, c’est bien ce qu’il avait dit. Il avait d’ailleurs parler à haute et intelligible voix, il aurait été difficile de ne pas le comprendre. Une preuve de plus de l’esprit limité d’Astrid ayant besoin de répéter les choses pour les assimiler. Ah ils devaient être sympathiques les cours de médicomagie si à chaque fois elle répétait ce que disait le professeur pour pouvoir comprendre et enregistrer ses dires. La journée avait été calme. Il avait ouïe dire, des bruits de couloirs très intéressants mais réels pour ce qu’il en savait que la classe dans laquelle se trouvait Astrid n’était pas réputée pour être la promo la plus talentueuse à avoir foulé les bancs de l’école. Une journée calme ça pouvait vouloir dire tout et n’importe quoi, à la fois. Calme parce que tout le monde écoutait le professeur avec attention sans enregistrer le moindre de ses propos ou calme parce que le professeur avait décidé de leur faire gratter du papier parce qu’il n’en pouvait plus de leurs piaillements sans intérêts ?
Il eut un petit rire en l’entendant parler du fait qu’ils sauraient s’occuper de ses névroses. Alors si névrose il y avait, un médicomage serait en effet parfaitement compétent pour se charger de ces dernières. Sauf que voilà des apprentis médicomages, incompétent de surcroit, certainement pas.  Comment définir le culot, les propos élogieux à propos de l’excellence du cursus. Ah ça c’est sûr que vu la classe de demeurés, cet art allait demander beaucoup de temps. « En es tu vraiment sûre ? Ta classe est un ramassis de boulets, ils ont eu leur première année parce que l’université a été mise à sac par les moldus. Je crois que même les premières années actuelles en médicomagie sont meilleures que les trois quarts de ta classe et tu voudrais me convaincre que je ne dois pas m’inquiéter, vous prendriez soin de moi ? Laisse-moi en douter. Le niveau a été baissé pour éviter d’avoir une classe de cinq élèves, vos qualités sont nullissimes, je me passerais de vos soins. » Quant à ses notes qui seraient excellentes, il haussa les épaules d’un air dédaigneux « Excellente parce que tu la mérites cette note ou excellente parce que le niveau est tellement faible que tu passes pour un génie à côté de cancres quand le niveau est baissé ? »

Le fait d’être à ses côtés l’invita à lui poser des questions sur ses valeurs profondes. Qu’est ce qui était le plus important pour Astrid, son sang ou son désir d’être un bon médicomage. Il n’était pas convaincu une seule seconde que tous les moldus ne méritaient pas la mort. Alors certes, ils n’étaient pas tous si cruels… il ne prétendait pas le contraire d’ailleurs, pas tous les moldus n’avaient attaqués les sorciers mais combien de temps avant qu’ils ne le fassent « La question n’est pas qu’ils soient cruels, tu es mangemort et pourtant tu n’es pas cruelle. Les mangemorts avaient déjà envie d’éradiquer le monde moldu avant même que le Blood Circle ne se soit révélé au grand jour. Tu veux que je te dise, je doute que tu aies le cran de faire ce qu’il faut. » Elle s’agaçait il s’en rendait compte mais la raison pour laquelle elle s’agaçait c’est parce qu’elle était contradictoire, ne sachant pas sur quel pied danser, ne sachant pas elle-même si sa volonté de sauver les gens ne prendrait pas le dessus, elle était ridicule et par-dessus tout, elle mettait ses camarades mangemorts en danger, en ne voulant s’en prendre qu’aux personnes cruels, quelle importance bon sang, la personne pouvait être un véritable petit agneau si elle avait une arme à feu et qu’elle était en danger, elle ne manquerait pas de s’en servir. Astrid était vraiment le mangemort le plus catastrophique qu’il ait été donné à Grigori de côtoyer.

A sa question qui était plutôt une façon très polie de lui dire de se tirer d’ici, Grigori décida d’aller dans l’autre sens, après tout elle venait de lui proposer de l’aider, il pouvait très bien se montrer serviable et l’aider. Il se saisit d’un des manuels qu’elle avait devant elle sans chercher à savoir de quoi ça parlait. « Pas de problème, je veux bien t’aider à réviser. » Bien entendu, il n’y connaissait pas grand-chose en médicomagie, ne prétendait pas le  contraire d’ailleurs mais il pouvait bien lire ce qu’elle étudiait et lui poser des questions pour vérifier qu’elle avait bien compris ses cours. Comme ça en prime il vérifiait que lorsqu’elle se disait excellente, ça n’était pas un mensonge. Ça n’enlèverait rien au fait qu’elle était dans une classe de nazes et que l’exigence demandé par le professeur était moindre mais au moins il aurait la garantie qu’Astrid n’était pas la honte des mangemorts. « Dis-moi, c’est quoi le sujet que je dois te faire réviser au juste ? » Non mais comme s’il allait lui donner la satisfaction de se dire qu’il n’était pas capable de faire des efforts, elle le connaissait bien mal.
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Dim 29 Jan - 15:36
Foutu Dimitrov
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Bien trop douce pour répondre de manière pédante, contrairement à son interlocuteur et ce ton qu’elle était à deux doigts de lui faire ravaler, Astrid retient ses mots.

Sa classe n’était peut-être pas la promotion la plus ingénieuse que Poudlard ait connu, mais il y avait en son sein de belles recrues prometteuses, et elle en faisait elle-même partie. Dimitrov pouvait se croire supérieur, mais son intellect n’était nullement inférieur au sien. Elle était peut-être née femme –ce qui semblait poser un problème au garçon, mais elle saurait lui faire regretter ses pensées mysogines. C’est pour un autre axe qu’elle opte pourtant ; celui de l’ignorance, ce qui paraît le rendre un peu plus fou à chaque minute. Et pendant que son crâne bouille en silence, elle tente de garder son masque de fer. Se laisser paraître ennuyée ? Possible. Le laisser croire qu’il était capable de l’atteindre ? Nullement. Elle ne se laisserait faire, l’enfant, taisant sa colère au mieux.

Ainsi, un sourire étend ses lèvres, lorsqu’il s’enfonce dans ses paroles ô combien mauvaises.

« Attention Grigori, tu paraîtrais presque inquiet. Devrais-je t’emmener à l’infirmerie ? Sinon je peux te prodiguer des soins ici, mais vu le niveau si faible de ma classe et de l’enseignement que l’on reçoit, je risquerais d’empirer ton cas. Imagine, un poil d’humanité qui te touche, ce serait la fin du grand Dimitrov. »

Retournement de situation en sa faveur, peut-être seulement le temps d’un instant, mais elle ne perd pas son sourire malicieux.

« Bien que j’apprécie ton intérêt pour mes pensées, je n’ai nul le temps de te faire un cours sur cette humanité qui risquerait de ronger ton être. Puis faudrait surtout pas venir abîmer tes sentiments de mâle Alpha. »

La surprise s’affiche sur son visage lorsqu’il lui propose de la faire réviser. Dimitrov, serviable ? Elle n’y serait dupe. Il devait avoir une idée derrière la tête, millième façon de l’humilier au milieu de la bibliothèque. Hors de question, elle ne se laisserait faire. Grigori ne pouvait remporter chaque match. Il n’avait idée de la personne qui se trouvait à ses côtés –et tant mieux pour lui. Sa douceur ne saurait lui ôter sa détermination.

« Bio humaine, comme je viens de te le dire. Ta mémoire te fait défaut, c’est inquiétant. » Elle lui tend le manuscrit. « Si lire est encore dans tes cordes, tu devrais t’en sortir. Attention aux mots compliqués par contre, mais si ton cerveau bute dessus, ne t’en fais pas, je saurais te les expliquer de manière simple. »

A peine le livre dans les mains du Serpentard, un groupe de trois étudiants s’approche, l’air inquiet. « Astrid, c’est urgent ! » Elle les questionne un instant du regard, n’ayant nullement envie de laisser Grigori sur sa faim, mais reconnaît les amis d’un collégien dont elle prend soin régulièrement. Ses doigts agrippent à nouveau son manuel qu’elle n’attend pas pour extraire des mains gluantes du vert et argent. Elle rassemble ses affaires en enfouissant le tout dans son sac, avant de quitter la table, ne lançant pas le moindre regard au garçon.

Mais tandis qu’elle s’apprête à partir, elle se retourne, juste un instant. Dans son dos, elle se baisse pour que ses lèvres viennent murmurer quelques mots contre la peau de sa nuque.

« Je te conseille de ne pas me sous-estimer, Dimitrov. »

C’était peut-être là la première fois qu’elle osait réellement lui tenir tête.
Des mots abstraits aux concepts pourtant clairs comme de l’eau de roche.
Elle n’était pas sa proie et était éreintée de jouer ainsi.
Son silence d’antan n’était signe de faiblesse. Bien au contraire.
Car l'aigle ne fuit jamais la tempête. Par contre, il s'en sert pour prendre de la hauteur.




BAM BAM BAM, FIN.


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On ne sait pas quoi penser d'elle. [Astrid]
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