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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


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Vivre c’est aider un autre à vivre Ϟ Thomas - Rose :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Jeu 7 Jan - 22:14
Vivre c’est aider un autre à vivre
Thomas O'Malley Ϟ 26 Avril 2020



Depuis l’opération de sauvetage, les Aurors et leur apprenti n’avaient pas véritablement eu le temps de se poser. Saint-Mangouste était bien trop préoccupé par l’arrivée massive des sorciers libérés dans l’institut du Blood Circle pour leur demander de rester. Leurs blessures avaient donc été traitées en vitesse, avant de les retenir l’espace de quelques minutes pour le bilan. Quant au duo, depuis longtemps bien connus du service, on leur avait simplement donné les traitements, sans grand discours, en leur faisant jurer de bien suivre les recommandations habituelles. Dans le cas de Rose, seule sa main avait été touchée, et ce légèrement. Elle s’en tirait donc bien mieux que la plupart de ses collègues. Et puis son dernier séjour datait de la semaine dernière et elle non plus n’avait pas vraiment envie de rester.
Par ailleurs, la période ne leur permettait pas non plus de rester bien longtemps sur la sellette. Les affaires ne cessaient pas miraculeusement parce que les agents du Ministère étaient touchés par la fatigue. Parfois cela semblait même être ironiquement tout le contraire. Et étrangement ce fut même le sentiment de Rose ce jour-là.

Le lendemain de l’opération, un sorcier avait mystérieusement disparu de chez lui. Plusieurs éléments avaient été recoupés par les brigadiers en amont, qui le jour suivant avaient fini par rendre aux Aurors une liste de plusieurs disparitions étranges dans le même secteur. Elles avaient toutes eut lieu sur une très courte période. Toutes les nuits, un sorcier ou une sorcière s'évanouissaient dans la nature. Avec la mission dans l’institut, les soupçons s’étaient tout naturellement dirigés vers le Blood Circle et leur envie de récupérer toujours plus de cobayes. Mais plus Rose lisait et relisait les documents, plus son esprit agité ne digérait pas l’information comme telle. Quelque chose la titillait dans cet amas de données. Elle soulevait inlassablement les parchemins, tandis que ses collègues parlaient de plan d’action pour contrer les terroristes.
Le protocole. Cette impression qu’il n’y avait jamais la moindre trace. Comme si le corps s’était dissipé, plus qu’il n’avait été enlevé. Aucune trace d’infraction. Un silence de mort. Aucun témoin. Cela lui évoquait un vague souvenir. Rose fit rouler sa chaise jusqu’à une pile de livres qu’elle gardait toujours près d’elle au bureau, passant son doigt rapidement sur les reliures avant d’en retirer un exemplaire. L’ouvrant au glossaire, tout en se laissant glisser à nouveau derrière son poste, elle tourna ensuite avec dextérité les pages parcheminées, cherchant des yeux le chapitre qui l’intriguait. Son doigt s’arrêta sur la page d’une créature fantastique extrêmement rare. Et son esprit de Serdaigle éveilla tout son être. Plaquant le livre sur la table, elle se releva, parcourant des yeux les paragraphes, lisant à une vitesse folle en diagonale tout d’abord, jusqu’à retrouver ce qu’elle voulait. Oui maintenant elle s’en souvenait.
Ses yeux se levèrent enfin sur Sean, qui avait observé son petit manège, sourcil levé, sourire en coin. Moqueur.
- Alors Cartwright, on s'entraîne pour le concours de lecture rapide ?
Toujours le mot pour rire celui-là ! Mais elle ne lui en voulait pas. Ça détendait bien souvent l’atmosphère pesante du bureau.
- Je ne suis pas parfaitement certaine que ce soit ça, mais… et si c’était un Morempli ? Une branche de ma famille a déjà eu affaire à ce genre de créature, alors je connais un peu, fit-elle avant de préciser, Vaguement.
Le visage de Rose ne put s’empêcher de faire une brève moue. Elle savait d’avance que ce qu’elle allait proposer n’allait pas forcément bien passer :
- On est en plein week-end, les membres du département chargé des créatures sont absents ou en congés. Il reste Tina en permanence mais…
Personne n’aimait Tina ici. Aussi démonstrative de ses connaissances que de politesse. Une vraie plaie. Un bon livre valait bien mille Tina ! Cependant, cela ne les avançait pas davantage…
- Tu pourrais peut-être en parler avec Thomas ?
- Ou je pourrais suivre l'enquête sur le vol d'hippogriffe au-dessus de Birmingham pendant que tu t'en charges ? J'ai déjà reçu un cadeau avant-hier de sa part, c'est ton tour !
Ah… cette affaire de chien accidentellement jeté sur son compagnon Auror revenait de nouveau sur le tapis. Et… comme elle s’en doutait pertinemment, sa proposition fut bien vite rejetée. Mais pas totalement désapprouvée. La jeune femme ne put s’empêcher de tirer un sourire. Au moins, Sean avait confiance en les capacités de son frère. Ou en tout cas, il les jugeait bien plus pertinentes que celles de Tina !
- Très bien, je te laisse amadouer ton hippogriffe. Tu me raconteras ça Eirian, lança-t-elle en adressant un clin d'œil à ce dernier
- Promis, répondit-il un brin amusé
- Je ne devrais pas en avoir pour longtemps.
Son regard fila vers l’unique cadran moldu de la pièce. Il serait bientôt l’heure des heures supplémentaires si elle ne se dépêchait pas. Mais le professeur, lui, devait certainement être de repos à son domicile. Quoi qu’il en soit, elle allait bientôt en avoir le cœur net.

Il ne fallut que quelques minutes à l’Auror pour quitter le Ministère, emportant ce dont elle avait besoin et transplaner jusqu’à une rue tranquille non loin. Rose était déjà passée à quelques rares occasions chez Thomas, pour des raisons assez diverses à chaque fois, et savait qu’elle devait faire particulièrement attention à ses arrivées dans ce coin. Ce n’était pas vraiment le lieu pour se faire remarquer. Cela l’avait toujours étonné que l’O’Malley souhaitait à ce point vivre parmi les moldus, et y demeurer malgré la guerre qui faisait rage. Elle le savait discret par nature, mais se doutait que cela devait donner quelques inquiétudes à Myrna.
C’est toute vêtue de vêtements parfaitement moldus que la sorcière se dirigea alors vers la maison du directeur des Serdaigle. La façade de la demeure avait par ailleurs les couleurs de la maison des corbeaux, rappelant à Rose qu’elle aussi avait été sous ce même blason bleu et réveillant en elle d’anciens souvenirs enfouis. Que ce temps était lointain désormais... Trois imposants étages la surplombaient tandis qu’elle rejoignait le porche et toqua à l’entrée, attendant patiemment une réaction. Elle avait peut-être tort de croire que Thomas était ici après tout. Il pouvait tout aussi bien être resté à Poudlard pour veiller sur ses élèves. Ou bien avoir des activités extérieures. Un dimanche ensoleillé, en plein mois d’avril, ça ne se passait pas forcément chez soi.
Tandis qu’elle s’abandonnait à des pensées à la dérive, la porte s’ouvrit sur l’aîné des O’Malley, à qui elle adressa, enchantée, le plus beau des sourires :
- Salut Thomas ! Désolée de passer à l’improviste, j’aurais besoin de ton aide pour une histoire de petite bête.
Ah ça, si ça pouvait simplement être une “petite bête moldue” elle en serait ravie. Mais c’était quand même sacrément plus colossal si son instinct s’avérait juste.
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Jeu 25 Fév - 17:30
Il serait sans doute difficile pour Thomas d'oublier un jour ce qu'il avait vu lors de cette soirée, dans cet institut qui était occupé par les Blood Circle, et les horreurs qu'ils avaient pu pratiquer sur les sorciers qu'ils avaient capturé et qu'ils avaient ensuite torturé. Pendant combien de temps avaient-ils vécu ce calvaire, il ne le savait pas et n'avait pas réellement envie de le savoir. Il y avait des choses qui ne pouvaient être pardonnés, et cela en faisait bien évidemment parti. Ce n'était pas la première fois que l'être humain réagissait de façon excessive pour certaines choses, pour la découverte de certains éléments si longtemps cachés, pour une manière de penser et une manière d'agir qui étaient différentes de tout ce qu'ils avaient connu jusque là. Thomas avait beau avoir grandis principalement dans un environnement plein de magie, il s'était toujours intéressé à l'histoire du monde moldu, car les deux histoires, les deux mondes avaient toujours évolué l'un à côté de l'autre, et il y avait autant de belles choses que de monstruosités d'un côté comme d'un autre. Mais depuis que les deux mondes s'étaient rencontrés de façon ouverte, il semblait qu'il y avait une escalade dans ce que l'être humain était capable de faire le plus, et cela le rendait profondément malade, lui qui sans être ignorant, ni naïf, préférait voir ce qu'il y avait de meilleur en chacun plutôt que l'inverse. Après tout, c'était aussi pour cela qu'il avait pris la décision de devenir enseignant à Poudlard, pour pouvoir amener sa pierre à l'édifice, pouvoir aider des élèves à grandir et à aborder la vie d'adulte de la meilleure façon possible. Il était certain qu'à bien des égards, l'étude des créatures magiques passait bien souvent pour un enseignement complémentaire, pour une chose bien souvent divertissante mais qu'on ne prenait pas réellement au sérieux, alors que ces créatures bien souvent trop méconnues du grand public cachaient de nombreuses ressources et de propriétés magiques qui pouvaient aider la communauté des sorciers, plutôt que de recevoir leur mépris parfois bien profond. Mais Thomas n'avait que faire de ce que les autres pensaient, agissant à présent en fonction de ce qu'il voulait pour lui. Il était, cependant, clair qu'il ne voulait pas continuer à vivre dans une société comme celle dans laquelle il se trouvait, chacun cherchant à abattre l'autre à présent. Et pour cela, même les mangemorts étaient devenus des alliés, le monde tournait vraiment mal.

Quand Toulouse, le chat au pelage marron-roux du sorcier, se présenta ce matin-là pour pouvoir réveiller son maître à grands renforts de ronrons et de coups peu délicats dans son visage, cela faisait déjà un bon moment que le professeur de Poudlard était réveillé, regardant le plafond sans réel envie de bouger de là. Il aurait sans doute pu rester à l'école de magie pour le reste du week-end, il avait, après tout, beaucoup de travail encore qui l'attendait sur son bureau, des devoirs à rendre en certain nombre, mais il avait préféré retrouver le calme de chez lui, sans avoir tous ses élèves dans les couloirs qui pourraient venir le voir. Ce n'était clairement pas un problème, il se rendait toujours disponible au maximum pour ses derniers, mais quand les temps étaient durs, que le moral était un peu plus lourd, moins jovial, il préférait retrouver son refuge, loin de toute magie. Quand il était dans sa petite maison londonienne, il essayait au maximum d'éviter toute pratique de la magie, il n'y avait que dans son bureau, fermé par un sort, qu'il se permettait de faire un peu de sorcellerie, et qui renfermait toutes ses recherches personnelles sur les créatures magiques. Il aimait être ici, et il ne changerait ça pour rien au monde, même si cela ne convenait pas à tout le monde dans son entourage. Il prit le temps de courir pendant deux bonnes heures, faisant deux trois courses sur le chemin avant de rentrer chez lui. Il avait pris une longue douche chaude, comme pour pouvoir se vider complètement l'esprit, et faire partir toutes ses préoccupations de son esprit. Et il avait presque réussi à y parvenir, une tasse de thé dans une main, un bon livre dans l'autre, et le chat qui ne savait quoi faire d'autre que de rester auprès de son maître et qui ronronnait joyeusement sur ses genoux. Il ne s'attendait pas à ce qu'on vienne frapper à la porte de chez lui, la seule qui se permettait de venir le voir directement était sa sœur, et elle avait les clés de la maison, venant squatter chez le professeur de Poudlard quand il n'était pas là, et il n'avait clairement aucun contact avec ses voisins directs, à part pour quelques salutations discrètes de temps en temps quand ils se croisent sur le pas de la porte. Après avoir donc enlevé Toulouse de ses cuisses, mécontent d'être ainsi dérangé, il alla voir par le judas de la porte d'entrée, qu'il ouvrit rapidement en reconnaissant Rose. « Deux rencontres en deux jours, je vais croire que tu ne peux plus te passer de moi ... » Il se mit à rire légèrement en se décalant. « Si c'est pour des petites bêtes, je réponds toujours présent. Rentre, j'ai fait du thé si tu en veux. Ou autre chose bien sûr ! » Il referma la porte après son passage, puis il repassa devant elle pour pouvoir faire quelques pas dans le couloir qui séparait l'escalier qui menait aux étages des pièces principales de la maison. Il la laissa s'installer dans la véranda d'hiver qu'il avait laissé légèrement ouverte et qui avait un accès direct sur la cuisine.
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Sam 8 Mai - 18:04
Vivre c’est aider un autre à vivre
Thomas O'Malley Ϟ 26 Avril 2020


Comme à son habitude, Thomas s’avéra charmant avec elle. Toujours un petit mot pour accrocher son sourire. Accompagnant l’O’Malley dans son rire, Rose se permit de pénétrer dans sa demeure, si agréablement accueillante :
- Je vois que je tombe bien ! Du thé sera parfait, je te remercie.

Ce n’était pas la première fois qu’elle venait ici, qu’elle soit invitée ou simplement de passage. Ainsi ne prit-elle pas le temps d’observer les diverses pièces qu’ils traversèrent, rejoignant rapidement la véranda lumineuse de l’Irlandais. Il ne fallut pas bien longtemps après son arrivée pour que Toulouse, le chat de la maison, ne vienne frotter sa tête avec détermination contre le mollet de la sorcière, la saluant ainsi à sa manière. Après quelques gratouilles affectueuses et bien méritées derrière ses oreilles, il retourna sagement auprès de son maître, sa robe rousse s’éloignant rapidement hors de portée.
Tout ici appelait à la tranquillité. Il fallait dire que le professeur lui-même avait un tempérament qui avait tendance à reposer Rose. Comme pour Eirian, elle retrouvait en Thomas cette facette des Serdaigle qui lui manquait bien souvent dans son quotidien explosif. Une pause, méritoire, au sein de la course effrénée du temps. Comme une plume qui chute avec lenteur pour se poser, avant la prochaine rafale qui l’emportera. Elle, qui était pourtant si pressée, se laissait presque aller au piège de la détente :
- Je ne pourrai pas rester longtemps cette fois-ci, Sean et Eirian m’attendent pour régler une dernière affaire. Et c’est justement pour celle-ci que je viens te voir.
Rose prit néanmoins le temps de s’asseoir, exposant la situation tandis que son ami s’occupait du thé :
- On a une affaire de disparitions plutôt étranges, toujours nocturnes. Au vu des derniers évènements, le Blood Circle a vite été soupçonné mais je me suis demandée si nous n’étions pas sur une mauvaise piste. Pas de témoins, pas de traces, pas de bruits. Et ce à chaque fois. La zone d’action n’est pas très étendue non plus : elle touche un gros quartier et ses environs. Rien de suspect n’a attiré l’attention des agents postés en surveillance ces derniers soirs. C'est comme si les victimes disparaissaient dans leur sommeil, sans que rien ne les ait troublé. Ce qui me laisse penser que ça serait peut-être… un Moremplis.

Le nom de la bête était enfin cité. Il ne s’agissait pas vraiment d’une “petite bête” comme elle l’avait laissé entendre sur le trait de l’humour à son arrivée. La créature, par chance rarissime, faisait partie des plus dangereuses recensées au sein du monde magique. Les Aurors ne seraient donc pas de trop pour régler cette histoire, si le pressentiment de Rose s’avérait exact :
- C’est un peu… farfelu, c’est vrai, mais je ne vois pas des moldus réussir une pareille prouesse. Et j’ai beau recouper les éléments, je ne vois plus d’autres suppositions. Alors j’aimerais obtenir tes lumières, pour savoir si ça te semble crédible et si tu connais des méthodes pour combattre ce genre d’être.
Malgré ses quelques connaissances sur le sujet, rien dans ses livres ni sa mémoire n’allaient bien loin dans les protocoles pour procéder à une traque ou chasse. Or, il s’agissait d’informations cruciales pour que cette mission se passe dans les meilleures conditions. L’Auror misait toute sa confiance en son ami, qu’elle savait particulièrement brillant. Il avait déjà plusieurs fois gagné sa reconnaissance de cette façon, mais le sujet d’aujourd’hui était plus coriace que d’ordinaire et elle espérait de tout cœur que l’O’Malley saurait être au niveau de ses attentes.

À mesure de l’échange, le ton de Rose s’était fait de plus en plus grave. Comme perturbait par les mots qu’elle prononçait, mais également très observatrice des réactions du directeur des Serdaigle. Ils avaient déjà perdu bien trop de sorciers ces derniers temps à cause de la guerre. Si les créatures s’y mettaient elles aussi, ils n’étaient pas rendus.
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Rose était une personne très agréable. J’aimais beaucoup l’idée qu’elle vienne me voir de cette façon, sans que mon cher petit frère ne soit présent. Et une fois que l’Auror fut entrée, je m’empressais de lui servir un thé bien chaud tout en l’invitant à prendre place au salon. Mais elle m’informa bien rapidement qu’elle ne resterait pas longtemps, ce qui, en réalité, ne l’empêcherait pas de revenir une fois son affaire bouclée. Une affaire où elle avait besoin de moi, d’ailleurs.

« Eh bien ! c’est une première ! » Il y avait quelque chose de gratifiant dans le simple fait que mon expertise puisse lui être nécessaire. « J’avais espéré un instant que tu venais me voir pour le simple plaisir de passer un peu de temps en ma compagnie ! »

La pauvre, à devoir faire équipe avec mon frère, elle devait avoir parfois besoin de personnes un peu plus développées intellectuellement, afin de pouvoir avoir de vrais sujets de conversation… Ce n’était pas avec Sean, l’impulsif de service, que ce genre de chose était vraiment possible.

Et comme la jeune femme commença rapidement à m’exposer les faits, je l’écoutais avec attention. Sans être certaine de ce qu’elle avançait, Rose Cartwright décrivait parfaitement le mode opératoire de cette créature extrêmement rare.
Ce n’était pas facile à repérer, ce genre de bête, et encore moins à piéger. S’il s’agissait bien d’un Moremplis, il fallait user de patronus… à part cela, rien n’avait jamais été évoqué comme solution possible. La créature était aussi furtive qu’une ombre, elle dévorait les êtres vivants sans laisser la moindre trace et ne s’en trouvait que légèrement épaissie.

« Tu sais que les Moremplis sont plus rares que les idées lumineuses dans l’esprit de Sean… » Mais au fond, elle avait raison : comment des moldus pourraient faire cela ? Alors qu’ils ne disposaient pas de pouvoirs magiques… toute la technologie que développait le Blood Circle et dont nous avions connaissance laissait toujours des traces : traces de poudre pour les armes à feu, blessures et plaies, symptômes que pouvaient traiter nos médicomages… mais je n’avais jamais entendu parler de quelque chose qui aurait pu faire disparaître une personne sans laisser le moindre indice.

« Mais si c’est ça, il faudrait instaurer un tour de garde dans chaque chambre, auprès de chaque personne, pour que des patronus puissent être lancés en cas de besoin… »

Je n’avais jamais eu l’occasion de croiser de Moremplis personnellement. Il y avait beaucoup de mystères et de légendes autour de cette créature… On disait qu’elle pouvait se glisser par un minuscule petit interstice, un trou de serrure, une fissure dans un mur ou même par le petit espace sous une porte… Et qu’elle prenait forme quand il y avait une victime dont se repaître dans les parages. Heureusement, au fond, que jamais aucun sorcier n’avait réussi à faire l’élevage de ce genre de créature, car pour anéantir des ennemis, il n’y avait rien de plus discret et de plus terrible : sans le moindre indice, comment voulez-vous remonter une piste quelconque ?
« Des créatures pareilles ne sont vraiment habituelles par ici… mais j’imagine mal quelqu’un dresser un Moremplis pour se débarrasser de gêneurs… Mais si c’est bien un Suaire Vivant, il faudrait essayer de l’attraper pour l’étudier, tu sais, pour qu’on puisse mieux comprendre cette créature… »

Et en savoir plus sur son habitat, son mode de vie, ses techniques de chasse… peut-être que l’on pourrait même imaginer placer l’individu dans une réserve pour que les recherches en magizoologie avancée puissent faire un vrai bond en avant… Je m’imaginais bien travailler sur le sujet avec mes étudiants de dernière année, il y avait du potentiel chez certains et cela me paraissait être un très beau projet pour l’avenir de la profession…

« Souvent, les créatures classées XXXXX sont rapidement évincées, mais nous ne savons pas grand-chose d’elles… si on pouvait les étudier un peu mieux, ce serait sans doute bien mieux pour tout le monde… »

Je pris une gorgée de thé. Les quelques livres que j’avais sur le sujet étaient dans la bibliothèque à côté de Rose, je la lui indiquais donc. « Regarde un peu le bouquin de Dragonneau, derrière toi. Il y a une théorie disant que les Moremplis sont liés aux Détraqueurs. Je suis sûr qu’il doit y avoir moyen de les étudier et de les rendre un peu moins effrayants pour la population… »

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Dim 22 Aoû - 8:35
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Thomas O'Malley Ϟ 26 Avril 2020


Thomas semblait véritablement ravi que Rose se tourne vers lui pour cette affaire, ne cachant ni sa surprise, ni son enthousiasme à l’idée de lui être utile. Néanmoins, il n’hésita pas à lui adresser l’une de ses douceurs habituelles. L’une de ces phrases dont il avait le talent. De celles qui rappelaient à Rose combien l’O’Malley la portait en affection et à quel point elle le lui rendait si mal. Il serait bon qu’elle songe à se rendre disponible pour lui prochainement, ne serait que pour le voir réellement en dehors du travail. Sans entourloupe, ni demande intéressée. Ils auraient alors le temps de prendre cette tasse de thé dans de bien meilleures conditions, lors d’un moment on ne pouvait plus détendu. Si seulement elle pouvait en avoir le temps…
Après quoi, elle lui conta la situation : des faits jusqu’à son sentiment personnel pour tout bilan. Ses doutes également. Il ne fallut pas bien longtemps avant que Thomas ne se mette à lui donner le fond de son analyse plus académique. Non sans mettre un petit tacle pour son cher frère Sean au passage. Rose aurait dû s’en douter pourtant… il n’y en avait décidément pas un pour rattraper l’autre. Inclinant la tête tout en la secouant doucement, un sourire un brin moqueur aux lèvres, Rose souffla simplement :
- Thomas… Ne commence pas.
Il le savait bien. Il savait qu’elle n’appréciait pas la mésentente entre les deux O’Malley. Et pourtant, il n’avait pas pu s’en empêcher. Il n’avait pas résisté à faire cette taquinerie, loin, très loin des oreilles de son cadet. Pas que le faire face-à-face avec son frangin le plus colérique ne le dérange outre mesure cela dit. Thomas avait néanmoins l’avantage de rivaliser régulièrement de nuance lorsque c’était le cas, là où l’Auror était bien plus cru et vindicatif. Malgré tout, l’aîné ne poursuivit pas plus loin en présence de Rose, laissant là son petit croche-patte anodin. Restait à savoir si cela durerait le temps de la visite ou seulement quelques paroles.

Au-delà de cet incident, Thomas était dans le vrai dans son analyse concernant la créature que Rose avait nommée. Les Moremplis étaient, par chance, une espèce rare et en croiser relever purement de la malchance. Alors, quelle pouvait être la probabilité que ce soit cela qui sévisse dans ce quartier, et non une menace simplement plus maline que les brigadiers en fonction ? Avec si peu d'éléments et de preuves à charge, ce n’était pas une réponse évidente. Ni une ligne de défense facile à argumenter.
Rose cru donc tout d’abord avoir fait fausse route, déçue d’elle-même de s'être fourvoyée, avant de finalement se raviser. Le directeur commençait à suivre sa pensée, validant son hypothèse, allant jusqu’à théoriser une méthode dans le cas où, par la plus grande des infortunes, c’était bien l’une de ces créatures qui étaient à l’œuvre. Tout de suite plus attentive, les coudes sur les genoux et la tasse dans les mains, l’Irlandaise haussa les sourcils lorsque son ami proposa de capturer la créature. Ce n’était pas vraiment ce à quoi elle s’attendait. Pas du tout même. Mais peut-être aurait-elle dû s’y attendre ? Après tout, Thomas était un homme relativement pacifique et appréciant fortement l'étude des créatures magiques. Alors… oui, elle aurait dû songer à cette possibilité venant de sa part. C’était une erreur de ne pas y avoir songé. Et puis… à bien y réfléchir, étudier une créature aussi rarissime pourrait effectivement permettre de mieux comprendre cette espèce et pourquoi pas s’en défendre plus efficacement. Peut-être qu’en proposant la solution alternative de cette façon, elle parviendrait à convaincre Sean et Eirian.

Dégustant quelques gorgées de son thé de temps à autre, elle ne ratait pas une miette des dires de Thomas, véritablement fascinée par sa vision des choses. Il avait cette facilité déconcertante d’apaiser son cœur quand elle était prête à partir en guerre. Changeant radicalement sa façon de percevoir les choses. Il était parvenu en quelques mots à refroidir l’ardeur de la métamorphomage, lui donnant l’envie de suivre son idée plutôt que de simplement et purement éliminer la bête. Peu auraient pu s’en vanter :
- Je ne connais véritablement personne d’assez capable et fou furieux pour dresser une créature classée XXXXX. Elles ne sont pas reléguées à ce niveau pour rien. Ce serait de l’inconscience… Ou du pur génie, je ne saurais dire…
L’idée même qu’un mage puisse contrôler ce type de créature lui fit froid dans le dos. Elle espérait de tout cœur que cela ne puisse jamais être le cas. Ce serait un terrible pouvoir entre les mains d’un individu seul et potentiellement instable, ainsi qu’une façon de nuire en silence bien trop efficace. De quoi donner des sueurs froides à n’importe quel brigadier ou Auror. Voire n’importe quel être humain sensé.

Thomas lui conseilla alors de consulter l’un des livres de sa bibliothèque. Dragonneau ? Le nom lui évoquait familièrement quelque chose. L’Irlandaise se leva, déposant sa tasse sur la table basse avant de rejoindre l’impressionnante collection. Après avoir rapidement compris la façon de ranger de Thomas et retrouver le grimoire, elle attrapa la reliure pour faire glisser le livre et s’en saisir. Rose passa le doigt sur le titre de la couverture, puis sur le nom de l’auteur. Oui… Maintenant ça lui revenait plus clairement. Il était plus que reconnu dans son milieu et il n’était pas étonnant que Thomas se serve de ses ouvrages comme référence. L’Auror se rendit rapidement au chapitre qui les concernait, cherchant des yeux ce qu’évoquait son ami. Se tenaient là, sur de vieilles lettres tracées depuis plusieurs décennies, quelques détails supplémentaires sur le Morempli. La théorie que lui contait O'Malley et qu’elle retrouvait sous ses yeux semblait intéressante, bien que particulièrement tirée par les cheveux. Mais après tout, qui était-elle pour juger ? Elle n’était qu’Auror… Elle ne connaissait des créatures fantastiques que ce que les livres en disaient ou des maigres expériences qu’elle avait pu en avoir sur le terrain. Rarement une partie de plaisir par ailleurs... Quant à sa vie à l’écurie familiale, elle ne comptait que maigrement dans la balance, les chevaux y vivant n’étant pas à l’état sauvage. Voilà pourquoi elle ne chercha pas à contredire Thomas, ni cet éminent individu qu’était Norbert. Après tout, il était on ne pouvait plus compétent et bien en avance sur son temps. Il y avait donc des chances qu’il ait vu juste, ou se soit approché de la vérité :
- Moins effrayant peut-être. Mais pas moins dangereux.

À moitié dans ses pensées, elle poursuivit sa lecture, de ses yeux d’ex-Serdaigle qui balayaient les écritures rapidement. C’était concis… Trop, pour être honnête. Rose laissa s’échapper un soupir de circonstance, tournant soudainement les pages pour rejoindre le chapitre consacré aux détraqueurs. Elle savait déjà tout ce qu’il y avait à savoir sur eux, mais en parcourant les informations recensées, elle espérait avoir un déclic. Une étincelle d’idée. S’avançant vers Thomas, contournant les meubles de son intérieur sans lever le nez de son livre, elle vint s'installer près de lui prenant place sur l'accoudoir de son fauteuil. Elle tapota alors un passage pour le lui présenter :
- Si ces créatures étaient vraiment cousines… les Moremplis pourraient se nourrir d’une émotion humaine aussi ? Ou plutôt...peut-être qu’une émotion en particulier les attire.
Levant les yeux au plafond d’un air distrait, tout en abaissant le livre qui se reposa sur ses cuisses, Rose tenta d’aiguiser sa théorie :
- On sait qu’ils chassent de nuit et qu’ils ont tendance à se repaître dans les lits de personnes endormies. Alors sans doute les rêves. Ou les cauchemars… Si les sentiments positifs attirent les détraqueurs… pourquoi pas les négatifs pour les Moremplis ? Et avec les derniers événements les personnes qui souffrent de mauvais songe ne doivent pas manquer. Surtout quand un quartier frappé de disparitions aussi régulières que hasardeuses...
Redescendant son regard sur Thomas, elle lui tendit le livre ouvert, le pouce comme marque-page, dans le cas où il souhaitait y jeter un œil. Mais peut-être qu’après tout il le connaissait déjà par cœur :
- Ce n’est qu’une théorie bien sûr. Mais si c’est le cas, je me demande si faire surveiller une personne endormie suffirait. Ça ne risquerait pas de faire fuir la créature en quête d’une proie plus isolée ? À moins qu’elle soit aussi aveugle que ses cousins…
Se penchant pour récupérer sa tasse de thé qu’elle avait délaissé sur la table, Rose ramena la porcelaine à ses lèvres étirées en un fin sourire avant de demander :
- Qu’est-ce que tu en penses, Thomas ?
Tout en s’hydratant de quelques gorgées, l’Auror laissa errer son regard sur le sorcier, à la fois curieuse de ses impressions et impatiente de savoir s’il pouvait partager les mêmes qu’elle.
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Dans le cours naturel des choses, quand je voyais Rose, je me sentais généralement en confiance et de bonne composition. La pauvre fille devait se coltiner mon frère comme collègue… pire, comme binôme. Elle devait compter sur lui pour couvrir ses arrières… et elle devait sans aucun doute toujours être prête pour réparer les bêtises de Sean. Il n’avait jamais acquis la maturité qu’on aurait pu espérer voir poindre une fois la vingtaine, puis la trentaine passées… En fait, mon petit frère avait vraiment de la chance d’être tombé sur Rose Cartwright comme partenaire. Elle avait sans doute déjà dû lui sauver la peau à plusieurs reprises.
D’ailleurs, même face à moi, elle prenait la défense de mon frangin. Comme une sorte de déformation professionnelle… Enfin, c’était facile à dire, mais je savais aussi que je n’aurais jamais toléré que quiconque vienne chercher des noises à Sean. C’était un peu mon droit de faire ça, en tant qu’aîné, non ?

Mais bon, la jeune femme n’était pas venue me voir pour ça. Et elle me le rappelait doucement, avec un sourire qui lui donnait un air bien plus avenant. Ma mère considérait cette Auror comme sa propre fille, on avait bon nombre de choses en commun et je trouvais ça très sympathique de sa part de venir me consulter, moi, plutôt que n’importe quel magizoologue pour son histoire de créature dangereuse.
Je n’étais pas aussi fou que certains de mes collègues qui travaillaient avec les créatures, je gardais une approche relativement prudente, la plupart du temps. Les cours que je donnais à l’université étaient centrés sur des animaux magiques que soulignent les programmes des différentes filières. En fonction de ce que pouvait apporter chaque créature aux métiers sur lesquels débouchaient les études. Je me concentrais, à côté de cela, sur les découvertes récentes, sur les événements qui se produisaient un peu partout dans le monde et qui impliquaient des créatures diverses et variées. Mais je n’allais pas vraiment enquêter sur place… et certainement pas pendant mes heures de cours. Je n’étais pas du genre à abandonner mes étudiants pour viser la gloire et la renommée. Certainement pas. Si mes notes devaient un jour me rendre connu dans le monde, ce serait plutôt pour de la théorie que pour des exploits physiques sur le terrain.

Alors, sachant tout ceci, la venue de Rose, avec cette affaire de moremplis, cela ne pouvait que piquer ma curiosité. Nous ne savions pas grand-chose sur ces créatures et il était clair que ce que nous connaissions d’elles n’était qu’un faible pourcentage de la partie visible de l’iceberg.
C’était comme pour beaucoup de domaines, encore, finalement, nous pensions connaître déjà pas mal de choses, mais il y avait encore tant et tant de choses inconnues, mal connues ou trop peu connues ! La recherche, voilà bien un domaine qui aurait toujours de l’avenir ! Malheureusement, on pouvait difficilement vivre de cela, à moins de faire la découverte du siècle… Mais je ne m’étais jamais fait d’illusions, je n’étais pas assez fringuant pour aller risquer ma vie en allant étudier des créatures dangereuses aux quatre coins du monde… J’aimais voyager, bien sûr, mais je ne pouvais pas imaginer partir 365 jours par an, très loin de ma famille, pour me dire que s’il m’arrivait quelque chose, ma mère ne l’apprendrait même pas dans les heures qui suivraient… Enfin, c’était un risque, mais je tenais trop à ma famille pour courir ce genre de risques.

D’ailleurs, comme on en parlait, Rose et moi, je lui adressai une petite moue plus ou moins explicite. « Je ne sais pas trop non plus… Mais les génies sont parfois tellement incompris… parce qu’ils osent là où personne avant eux n’a jamais osé… Et ça, c’est admirable. » Bien sûr, il y avait eu, dans l’histoire, des sorciers un peu trop audacieux, qui avaient payé leur génie de leur vie ou, parfois, de certaines parties de leur corps… « Tu sais, si tu as entendu un peu parler d’eux, Sylvanus Brûlopot ou même Rubeus Hagrid, sans être des génies, ont déjà pas mal travaillé pour dédramatiser un peu le regard des sorciers sur les créatures… Un jour, peut-être qu’on pourra en savoir bien plus sur les créatures classées XXXXX grâce à des gens comme eux ! »

Je n’avais pas leur courage, mais j’admirais leur côté téméraire. C’étaient des gens comme eux qui pouvaient faire bouger les choses.
Mais il était vrai, aussi, que si quelqu’un arrivait à apprivoiser un moremplis pour l’étudier correctement ensuite, peut-être pour arriver à le dresser par après, cela allait clairement être un progrès immense dans la magizoologie !

Cela dit, parfois, certaines conversations étaient si stimulantes intellectuellement qu’elles donnaient la possibilité à de nouvelles idées de germer et de se développer. Ainsi, parler avec Rose me donnait des pistes de réflexion sur lesquelles elle rebondissait avec une facilité très agréable à remarquer. Elle réfléchissait à voix haute, alimentant ses paroles par des pensées qu’elle enrichissait au fur et à mesure. Le lien de parenté entre les détraqueurs et les moremplis… le lien possible entre leurs façons de se nourrir et les émotions humaines…
L’Auror en vint à une conclusion qui me semblait très intéressante : et si les moremplis se nourrissaient des cauchemars des gens pour les vider de tout fluide vital durant leur sommeil avant de les dévorer ? L’avantage d’un tel principe, ce serait que la personne endormie ne devait pas beaucoup souffrir. Et l’idée que l’actualité devait sans doute alimenter les cauchemars de bien des personnes ne pouvait qu’appuyer cette théorie.

Je posais ma tasse de thé après y avoir bu à nouveau. « Comme on rêve lors du stade du sommeil paradoxal, quand l’activité cérébrale reprend après une phase de sommeil lent, il serait possible que les moremplis détectent ce changement… Ils doivent être capable de percevoir les variations les plus infimes au niveau des émotions humaines… Cela doit leur faire le même effet qu’une annonce pour un happy hour aux Trois Balais… »
Quant à la cécité de ces créatures, c’était très difficiles de se prononcer… « Eh bien, si les moremplis sont aveugles, cela expliquerait qu’ils agissent la nuit : eux qui sont habitués à évoluer dans l’obscurité se trouvent alors en présence d’êtres humains inoffensifs et incapable de réagir…»
Je trouvais tout cela très intéressant et vraiment pas bête du tout. « Il faudrait pouvoir essayer de mettre un moremplis en présence d’un patronus, juste pour voir si cela aurait des conséquences. Je t’avoue que je commence à avoir envie de trouver un moremplis pour pouvoir essayer de vérifier toutes ces théories… Mais même si on parvenait à le trouver, il faudrait encore pouvoir l’attraper pour l’étudier ensuite… Et quand on voit ce que peut faire un moremplis qui cherche simplement à se nourrir, je ne suis pas certain de vouloir savoir de quoi il serait capable pour se défendre s’il se sent menacé.»
Oui parce que si la créature était classée XXXXX, ce n’était pas pour ses capacités à se défendre, mais bien pour cette façon qu’elle avait d’assurer sa propre survie. Mais nous ne savions pas comment se reproduisait cette espèce, ni s’il y avait des maladies plus dangereuses que d’autres pour les individus, etc. En somme, le peu d’éléments que nous avions ne pouvaient même pas être vérifiés pour le moment, avec les moyens dont nous disposions.
« Peut-être qu’une pensine où on stockerait des souvenirs de cauchemars pourrait être une piste pour approcher le moremplis… »
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