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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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They tell me that I'm special, I smile and shake my head :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Ven 23 Juil - 0:27
@Septima Ombrage
They tell me that I'm special, I smile and shake my head
La plupart des entraîneurs et des joueurs annulent les entraînements quand il fait bien trop moche genre quand il pleut, quand il neige ou qu’il y a bien trop de brouillard pour voir l’autre bout du terrain de Quidditch depuis les cages des buts. Moi ? Ce n’est pas mon cas. Qu’il y ait une pluie battante, un soleil de plomb ou de la neige à gogo, tant qu’il est possible de voler en balais, si j’avais prévu de m’entraîner ce jour-là, je m’entraîne. Je n’infligeais peut-être pas le même traitement à mes coéquipiers, pour leur sécurité et parce que cela me retomberait dessus s’il leur arrivait quoi que ce soit, mais l’une de mes camarades faisait presque pareil. Il s’agissait de Septima Ombrage. J’avais rencontré la jeune fille il y a de ça deux ans maintenant. C’était au début de ma cinquième année, j’étais déjà entré dans l’équipe de Quidditch depuis bien quatre à ce moment-là et j’en étais devenu le capitaine l’année précédente avec le départ de ma prédécesseure. Je m’en souviens parfaitement : j’étais sur le sable du terrain, à faire des exercices de renforcement musculaire. Je venais d’enchaîner plusieurs séries de burpees (un exercice que je ne vous conseille absolument pas, à moins que vous ayez des poumons en acier et un excellent cardio, ou que vous souhaitiez les travailler en plus de presque tous les muscles de votre corps) et je mourrais à moitié en tentant de survivre grâce à de l’eau. La fillette était venue vers moi, avec ces deux immenses yeux bleus. C’est ça ce qui m’a beaucoup marqué surtout, le saphir de ses iris. Un bleu si pur que l’emblème même de la maison Serdaigle devait sûrement en être jaloux. Si ce n’était pas la détermination que j’y ai eu lu qui m’avait convaincu, je pense que c’était son air enfantin, presque poupin, qui pouvait être un énorme avantage face à nos adversaires. Car si comme moi ils la sous-estimaient d’entrée de jeu, elle pourrait les surprendre avec un bon entraînement. Je me souviens également de la manière dont elle m’a demandé de l’aider, très simplement, sa formulation directe contrastant avec son air innocent. “J’aimerais rejoindre l’équipe. Aide-moi à en être capable.” Ce n’était même pas une question, c’était un ordre. La gamine n’avait pas prévu que je refuse, pourquoi l’aurais-je fait d’ailleurs ? Il manquait de toutes façons plusieurs joueurs pour combler les trous causés par le départ de plusieurs membres qui étaient en septième année. Et j’avais pour politique de donner sa chance à n’importe qui, peu importe son genre, son statut de sang, ses notes ou ses handicaps plus ou moins visibles. C’est comme ça que je me suis trouvé une partenaire pour certains de mes entraînements solos en plus des habituels en équipe. Deux ans plus tard, vous vous en douterez, mon aide a porté ses fruits : Septima fait maintenant partie de l’équipe, au même titre que n’importe lequel de nos coéquipiers, au poste de poursuiveuse. Et vous devriez la voir sur le terrain, elle est capable de chiper la balle sans même que la personne qui la tenait ne le remarque ! La seule chose que je ne peux pas enseigner, mais qu’elle a tout de même réussi à apprendre, c’est l’esprit d’équipe. C’est l’une des choses dont je suis le plus fier mais toute l’équipe parvient à se coordonner et s’adapter du mieux qu’elle peut envers les autres maisons, et c’est un atout important dans le tournoi.

Nous étions donc deux ans et deux mois plus tard, j’étais à présent en dernière année. C’était ma dernière année pour donner le meilleur de moi-même sur le terrain. Ma dernière année pour décider de la place de ce sport dans ma vie. Car plus le temps passait, plus je remettais en question le chemin tout tracé qu’on avait présenté devant moi à ma naissance. Voulais-je vraiment devenir éleveur de chevaux magiques ? Ne voulais-je donc pas tenter ma chance sur une autre voie ? Comment cela se faisait-il que j’avais laissé ce sport prendre autant de place dans ma vie ? J’aimais d’autant plus ma vie à Poudlard depuis que j’avais commencé le Quidditch. C’était l’une de mes raisons de sortir de mon lit le matin, d’avancer de semaine en semaine, un objectif à moyen terme qui me donnait assez de motivation pour me donner encore plus que mon plus haut potentiel.
C’était ce que nous avions prévu de faire aujourd’hui d’ailleurs. Il faisait relativement bon pour un jour de novembre : l’air était humide, il avait plu toute la nuit d’avant, mais le soleil nous chauffait dès qu’on quittait le sol, alors on n’avait pas besoin d’empiler les couches de vêtements pour garder une température convenable. Et de toutes manières, le fait de bouger nous maintiendrait assez au chaud. Et puis, avec mes entraînements, il y avait toujours plus de pourcentage de chance de se plaindre d’avoir trop chaud que trop froid, même en plein mois de décembre ou de janvier.

On était un mercredi après-midi, j’avais prévu d’aller au terrain de Quidditch pour y retrouver Septima. On se retrouvait régulièrement en milieu de semaine, tout dépendait de nos disponibilités et des concordances de nos agendas. Il se trouvait que, pour une fois, on pouvait se retrouver un peu plus tôt que d’habitude, car avec le temps mitigé, l’équipe qui réservait normalement le terrain s’était désistée, par précaution. Honnêtement ? Je ne m’en plaignais absolument pas, cela m’arrangeait même. Si les autres avaient moins d’occasion de pratiquer avant le tournoi, c’était à notre avantage, ou en tous cas à celui de la jeune Ombrage et moi-même.
Je m’étais changé rapidement aux vestiaires, pour mettre mon habituel pull en laine vert et argent avec un petit écusson serpentard sur la droite du torse, avec mon pantalon de sport en plus de toutes les protections nécessaires. Je n’étais pas le genre de personne à lésiner sur la sécurité, surtout lorsqu’il s’agissait de s’envoler plusieurs dizaines, peut-être même centaines, de mètres au-dessus du sol. J’étais donc prêt, et j’attendais patiemment que ma camarade me rejoigne sur le sable jaunâtre entre les deux rangées de grands anneaux qui faisaient office de buts pour ce sport magique. J’étais très souvent en avance, c’est pourquoi j’avais l’habitude de prendre des parchemins de devoirs à lire pour m’occuper un peu partout où j’allais.

Après quelques minutes d’attente, qui me parurent très courtes grâce à mon occupation impromptue, la jeune brune arriva enfin en face de moi, avec son habituel regard vert, paupières grandes ouvertes avec innocence. Je rangeai donc la paperasse dans l’une des poches de ma cape verte, avant de relever la tête vers elle, toujours assis sur le sol humide à cause de la nuit complète torrentielle qu’il avait subi. La jeune poursuiveuse avait également déjà revêtu sa tenue de sport, et était donc prête à commencer les festivités.

– Hello, Septi’ ! m’exclamai-je avec entrain. Comment ça s’est passé ta journée ?

J’avais pour habitude de toujours un peu prendre des nouvelles et de tâter de l’humeur des joueurs, afin de savoir s’ils étaient frustrés et donc plus près à user de force brut, ou s’ils étaient motivés, et donc plus aptes à travailler leur endurance et à avoir la patience de se donner à fond sur une période plus longue.
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Octavia Nott
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Sam 24 Juil - 15:39
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Le Quidditch. Depuis sa plus tendre enfance, Septima est une enfant éveillée à la cervelle semblable à une éponge. Rapidement, elle apprit à lire, occupant tout son temps à parcourir les ouvrages les plus connus mais également les plus inattendus. La nécessité d’être constamment occupée fait son tempérament. Cependant, si la petite Septima faisant preuve d’une présence d’esprit rare, sur ses deux pattes, elle était d’une maladresse irrécupérable, aussi fragile qu’une feuille tremblant à la moindre bise. Ses jeux et scénarios de jeux qu’elle s’inventait dans les jardins d’enfants finissaient irrémédiablement le nez parterre, les genoux couverts d’égratignures. Elle se souvient de la frustration en regardant le sommet des murs d’escalades, les autres enfants y parvenaient avec aisance, même les plus jeunes, tandis que ses bras ne réussissaient décidément pas à la hisser jusqu’en haut. Arrivée à Poudlard, elle s’est mise en tête de rentrer dans l’équipe de Quidditch de sa maison. Cet objectif, c’est un peu comme prendre sa revanche sur les jeux d’enfants. A l’époque, forte de son ambition, l’hésitation et la gêne n’appartenant pas à sa constitution, elle était allée trouver Bjorn, lui réclamant de l’aider à se fortifier, prête à subir un entrainement de taille par obtenir SA victoire. Une victoire qui sonna lors de sa quatrième année où elle pu enfin rentrer dans l’équipe de sa maison. Déçue qu’un poste de batteur ne se soit pas libéré, elle avait accepté de jouer au poste de poursuiveur. Si petite fille, elle s’avérait être frêle et fragile, arrivée à l’adolescence, en addition aux entraînements acharnés, Septima s’est découvert une certaine passion pour la boustifaille, son estomac aillant toujours besoin d’être remplie, ses yeux ne résistant pas à une bien belle part de tarte au citron meringuée. Son corps menu s’était remplumé, facilitant la prise de muscle et son lançant franc du souafle.

Ainsi, au fils des ans, Bjorn et Septima ont pris l’habitude de s’entraîner régulièrement ensemble, discutant stratégie parfois durant des heures. En ce mercredi après-midi, devoirs bouclés, Septima se rend sur le terrain d’entraînement en espérant que son coéquipier est pu se libérer. Afin de faciliter ses mouvements, elle a revêtu un survêtement en coton aux couleurs de sa maison, plutôt léger par les températures qui courent, mais adapté pour protéger du vent.

Bonjour Björn, salut-elle en retour tout en attachant négligemment sa longue chevelure brune en chignon. J’espérais que tu sois au rendez-vous. Avec les examens qui t’attendent à la fin de l’année, tu aurais pu préférer garder le nez dans tes révisions.

Le connaissant depuis plusieurs années maintenant, il a le privilège de n'être plus saluer en éludant son nom et son prénom. Elle le gratifie d’un sourire à peine perceptible dont elle a le secret avant de récupérer son balai couché sur le sol.

La journée a été… mouvementée, répond-t-elle coupant court à la discussion pour montrer qu’elle ne souhaite pas s’attarder sur le sujet. Les nouvelles méchancetés de Brunissende Whale furent particulièrement odieuses aujourd’hui. Septima préfère s’abstenir de se remémorer ce pitoyable souvenir. Le temps s’est dégagé, le ciel est à nous, annonce-t-elle le nez en l’air pour changer de sujet. Oh !

Elle lève l’index pour signifier que quelque chose lui revient à l’esprit.

J’ai dégoté ça dans une boutique éphémère de Pré-au-lard.

De la poche de son pantalon de survêtement, elle extirpe un vif d’or, taillé plus gros que d’habitude, aussi gros qu’une balle de tenis.

Il a, disons… des particularités… qui devraient pimenter nos entraînements.

Elle fait tourner l’objet entre ses doigts.

Disons que je ne suis pas certaine que posséder un tel objet soit autorisé.

Haussant les épaules, elle jette le vif d’or trafiqué dans les mains de Björn.

Enfreindre le règlement n’est pas tellement sa fierté première. Avouons que toutes les règles ne sont pas bonnes. Profiter des spécifités d’un objet magique pour mieux s’entraîner ne devrait pas poser de problèmes.  Ni une ni deux, Septima enfourne son balai et tape du pied. Décrivant un cercle autour de son aîné blond, elle explique :

Tu vas être bluffé. Dommage que les autres ne soit pas là.

L’air sec et froid détache la boue collée à ses chaussures. Le temps humide a rendu le sol du terrain particulièrement meuble et boueux.
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Sam 24 Juil - 21:43
@Septima Ombrage
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Comme certains d’entre vous le savent déjà, en tant qu’enfant aux idéaux dissidents de ceux de ses parents extrémistes et mentalement capables d’user de sortilèges impardonnables sur de parfaits innocents tout en dormant sur leurs deux oreilles juste après, je me devais de maîtriser mon langage non-verbal à la perfection. Mais cela m’avait également appris, effet positif d’une cause bien tristement négative, à lire dans les corps des autres personnes autour de moi la dureté ou la souplesse de leurs gestes, la fréquence de leur regard ou encore la crispation de leur trait toutes les émotions qu’ils tentaient de me dissimuler et que leurs traîtres de corps m’offraient sur un plateau doré. Si bien que je pouvais reconnaître aux bruits et aux vibrations de leurs pas les membres de ma famille, et même les localiser dans notre maison à Londres. Aussi, vous vous doutez que j’avais bien senti l’empressement de ma camarade lorsqu’elle prit soin de rester évasive dans sa réponse à ma question. Au fil du temps, j’avais fini par comprendre que la petite serpentarde, vivant un peu dans sa propre bulle, subissait le courroux de personnes que cela semblait déranger. Mais grâce à (ou à cause de) cela, elle revenait à chaque entraînement avec une hargne de réussir, de se dépasser. Et puis, ce n’était pas mon rôle, je n’étais pas préfet après tout. Mon statut de capitaine ne me donnait de l’autorité que sur les litiges entre mes coéquipiers, et encore. Je ne suis pas sûr que ce soit un petit emblème sur ma robe de tournoi qui les faisait m’écouter et faire la médiation entre eux, mais peut-être plutôt la peur de s’attirer les foudres d’un sorcier puissant en devenir. Enfin je dis ça, mais je n’ai pas rencontré le moi du futur, donc j’espère qu’il est puissant. Mais ça peut tout aussi être leur esprit de camaraderie et leur loyauté. Je sais, je sais, on est pas des poufsouffles et je prends ma propre loyauté en exemple alors que je suis pas le membre le plus caricatural de serpentard qui ait traversé les murs de cette école … mais je n’aime vraiment pas devoir penser négativement à propos de mes camarades serpents. On ne se réduit pas seulement à des connards ambitieux prêts à sacrifier le monde pour nos propres intérêts.

Je ne notai donc pas le changement rapide de sujet par Septima et me tournai vers le ciel bleu qui s’étendait devant nos regards aussi bleus que lui, comme des reflets modestes de son étendue, puis me retournai rapidement vers ma cadette quand celle-ci mima de se remémorer quelque chose. C’était quelque chose que je trouvais très attachant chez la fillette, sa manière très théâtrale et caricaturale de s’exprimer parfois. Cela amenait une dimension très enfantine à sa manière de s’exprimer, et en même temps très ancienne, comme les papys qui ont peaufiné la manière de raconter une certaine anecdote pendant des années et qu’ils savent exactement où mettre le suspense et qu’elles sont les questions qui viennent à l’esprit des gens à tel moment T de l’anecdote.
Donc, comme je le disais, elle mime de se souvenir d’une information avant de sortir de sa poche … un vif d’or. Ma première pensée face à cet objet fut “Ok, super, mais on en a déjà un en fait ?”, mais je ne laissais rien transparaître, connaissant la sensibilité de l’adolescente et ne souhaitant pas la brusquer. Et puis il était bien trop gros pour être un vif d’or réglementaire. En tout cas, il me paraissait bien trop gros entre les petits doigts de la jeune Ombrage.

J’étais déjà intrigué par l’objet de base, mais ses piètres explications piquèrent d’autant plus ma curiosité. Je me demandais ce qu’elle voulait dire par “particularité” et surtout si cet objet était dangereux, pour qu’elle ne sache rien au sujet de sa légalité. Mais je n’eus pas le temps de lui poser la question qu’elle m’avait déjà jeté le jouet à la figure, enfin j’espérais que ce ne soit que ça, un jouet. Je l'attrapai tout de même avec plus de douceur que si ça avait été un réel vif d’or, effrayé par les potentielles surprises qu’il renfermait. Bon, au moins, si elle se baladait avec un objet dangereux, elle avait la décence de le confier à une personne majeure et vaccinée responsable. Je pris donc le temps de l’examiner entre mes mains, il ressemblait à un vif d’or tout à fait normal, hormis sa taille plus importante, puis levai un regard vers Septima qui s’était déjà envolé quelques mètres plus haut.

– Dommage ? Heureusement ouais ! Les connaissant, ils auraient sauté sur une occasion de se blesser gravement ou de le “casser par mégarde”. Mais dis-voir, il fait quoi exactement ton vif d’or ? lui demandai-je en enjambant mon balais d’entraînement.

Après un décollage rapide, je me remis à triturer l’objet entre mes mains durant mon ascension, à la recherche du moindre mécanisme à activer, sans y parvenir. Une fois arrivé à la même hauteur que la gamine, je lui relançai l’objet dont je n’avais pu tirer les secrets avec une force légèrement plus puissante que nécessaire, signe de mon impatience et agacement vis à vis de mon échec à en percer les secrets. Je n’avouais que rarement mes défaites, même sur des choses aussi futiles qu’un casse tête ou un objet qui m’était tout à fait inconnu. J’étais ce qu’on appelle un mauvais perdant dans le milieu, sauf dans le cas du Quidditch. Je pouvais reconnaître la valeur d’un bon adversaire et le féliciter dans la défaite, dans un bon jour de sûr en tout cas. Mais j’avais un gros point en commun avec la maison Gryffondor, notre antagoniste naturelle selon ce que le monde entier disait. Mais oui vous savez : les gentils sont chez les lions d’or et les méchants chez les serpents d’argent, c’est bien connu. Notez le sarcasme et le soupir après cette phrase s'il-vous-plaît. Cet énorme point commun ? Ma fierté. On n’y touche pas, ou si on y touche on en paie le prix. On ne met pas son doigt dans une flamme sans se brûler après tout.
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Octavia Nott
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Mer 28 Juil - 14:42
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Les deux acolytes se côtoient depuis des années, spécifiquement pendant les entraînements. Au-delà, ils ne se sont jamais vraiment fréquentés dans leur vie dite privée, ne faisant pas partie de la même année. Pour autant, leurs rapports ont toujours été excellent. Jamais Septima n’a regretté s’être adressée à Björn pour l’aider à se perfectionner. Jamais Björn n’a rechigné lui procurer de l’aide. Il a d’ailleurs fait preuve d’une patience grandiloquente (rappelons que Septima est rentrée dans l’équipe au bout de trois ans). Au fil du temps, une confiance absolue en la personne de Björn s’est installée. Elle n’a jamais eu à discuter ses ordres, ses pratiques et sa manière d’ordonner l’équipe. Björn ne rentre pas dans le cliché pur et dur du Serpentard. C’est peut-être cela qui la pousse à lui faire confiance. Aussi, elle n’oublie pas qu’il la connaît bien également. Il connaît la bulle qui l’entoure, cette autre planète sur laquelle elle vit. Dans l’équipe, Septima n’a jamais eu besoin de jouer le rôle de quelqu’un d’autre. Elle revêtait son masque de Serpentarde parfaite qu’une fois sa tenue de joueuse tronquée avec sa robe de sorcière.

Ainsi, quand cette Septima Ombrage que vous connaissez depuis plusieurs années affirme qu’elle a dégoté un nouveau jouet, des précautions sont à prendre.

Le vendeur m’a assuré qu’il est incassable. Sauf s’il s’auto-détruit. Mais je ne sais pas comment cela pourrait arriver. Je n'ai pas pensé à lui demander.

Haussement d'épaule. Elle rattrape le Vif d’or trafiqué que Björn lui renvoi.

Il a appelé ça un Relet Vif. Relet pour les initiales de : Rayons Extrêmement Lumineux Extrêmement Tranchant. Il pense que des sorciers l’ont créés pour contrer l’invention des rayons lasers par les moldus. Laser signifiant Light Amplification by the Stimulated Emission of Radiation. Une histoire de jalousie.

Soupirant comme si cette histoire l'exaspèrait, elle lâche le manche de son balai pour tenir la balle dans ses deux mains.

D’après ses explications, il sert à s’entraîner à la voltige. Je me suis dit que ce serait efficace pour améliorer nos jeux de vol. On s’entraîne beaucoup avec les balles. Peut-être pourrions-nous faire évoluer l’endurance de nos balais et surtout, notre pilotage ?

Elle passe la balle d’une main à l’autre avec de continuer :

Il y a un mot pour l’activer. Un mot pour le désactiver. La désactivation se fait en prononçant Oops ! I did it again. Pour l’activer, il suffit de prononcer…

Elle s’interrompt pour le regarder, arborant un sourire satisfait (elle est très fière de sa trouvaille) :

Tu es prêt ? I like to move it, move it.

Dans sa main, le Relet Vif frétille, d’abord dans un mouvement à peine perceptible, puis dans un ballotement endiablé. Ses deux ailes se déploient comme arrivées de nulle part. L'objet doré démarre en flèche, fonçant à bien des mètres au-dessus d’eux. Là-haut, il se fixe, frétillant comme un poisson hors de l’eau, sa coque dorée se teintant de plusieurs couleurs, leur donnant l'impression qu'elle allait exploser. Leurs oreilles perçoivent un bruit sourd, comme si une nouvelle ouverture s’était créée sur lui. Une ou plusieurs. Car ce n’est pas un rayon puissamment laser qu’il lance, mais des rayons laser qui fusent de toutes parts. Septima se demande si les rayons sont dangereux. Pour répondre à sa question, l’un d’eux touche le sol, faisant cramer l’herbe verte au niveau de l’impact.

Ce ne sont pas des rayons pour de faux ! Dit Septima avec entrain, son sourire ne la quittant plus.

Elle prend de l’altitude. Comme si le Relet Vif avait capté ses mouvements, il se déplace pour s'éloigner d'elle.

J’ai oublié de te dire, crie-t-elle à son coéquipier dans la cacophonie des rayons lasers qui fusent de toute part (elle effectue d'ailleurs une pirouette pour en éviter deux). Pour l’éteindre, la formule ne suffit pas. Il faut aussi le tenir en main.

Voilà donc leur exercice d’aujourd’hui : attraper un vif d’or gros comme une balle de tennis tandis qu’il projette de part et d’autre des rayons lumineux assez chaud pour creuser une belle cloque dans votre peau.

Je ne me suis pas faite avoir, j’en ai pour mon argent ! Se réjouie Septima en s’élançant vers le Relet Vif.

Une chose est sûre : pour l’attraper, cela ne va pas être de la tarte. Ni du gâteau. Ni les doigts dans le nez. Ni tranquille Emile. Ni easy peasy.

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Lun 2 Aoû - 22:27
@Septima Ombrage
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L’objet avait donc un nom plus précis que “vif d’or gros comme une balle de tennis, sûrement dangereux et probablement illégal”. Cool ! Et il ne valait rien qui vaille, exactement comme l’objet en lui-même le laissait penser. Un relet vif ? Inventé pour contrer l’évolution technologique des moldus ? C’était donc une arme. Super ! J’avais une arme sur le terrain, que demander de plus ? Bon, je vous l’accorde, les cognards pouvaient être considérés comme des armes si on était pas assez entraînés à les éviter, et surtout à les retenir, mais quand même ! Ils étaient faciles à apprivoiser quand on les connaissait un petit peu, et il se trouve que je les connaissais un petit peu, eux, au moins. Des rayons lumineux tranchants ? Genre tranchants, comme des hachoirs de boucher ? Je n’eus pas vraiment le temps de me poser la question que j'obtins déjà une réponse. Une réponse très parlante pour le coup : sous nos regards surpris, et émerveillé de surcroît pour ma camarade, ce que je pensais être un jouet cinq minutes plus tôt dessine un rond parfait d’herbe cramée au sol, passant à peine entre un ou deux mètres en dessous de nos pieds. Ajoutez à ma stupeur l’effet de la nouvelle que la perfide me réservait pour après l’activation de cet objet du démon, parvenant parfaitement à l’effet dramatique auquel elle voulait certainement parvenir, et vous vous trouviez donc avec un Björn Shafiq tirant des gros yeux ronds jouant un ping-pong entre le sol brûlé et l’objet fautif, les mains crispées autour du manche de son balais au point d’en faire craquer ses doigts comme pour se raccrocher au réel. Ok, donc un objet pareil existait réellement ? Ensuite, le monde magique parvenait encore à me surprendre après bientôt dix-huit ans de vie. Et finalement, quoi ? Une gamine de quinze ans pouvait se procurer ce genre d’objet légalement sur le marché ?

Bref, le temps n’était déjà plus à la réflexion mais à l’action ! Comme bon premier réflexe de petit sorcier que l’on m’avait inculqué depuis mon entrée à Poudlard, je sortis ma baguette qui ne me quittait jamais. La tige de roseau, lors des entraînements, prenait place le long de ma cuisse, grâce à un genre de ceinture réservée exprès pour elle. Oui, j’étais un propriétaire attentif. Une fois de plus, là n’était pas le sujet. Je tentais de jeter quelques sorts et charmes sur la balle dorée mitrailleuse, sans grand succès. Aucun accio ni confringo ni même reducio n’eurent raison de lui. En effet, Septima en avait eu pour son argent avec cet achat. Super, une fois de plus. Nous étions donc face à un objet insensible aux sortilèges, dangereux et très rapide, et nous devions seulement compter sur nos talents de voltige, alors qu’aucun de nous deux n’était attrapeur, pour arrêter cette arme déguisée en jouer. Je me permets donc de le répéter : super.

Ma coéquière esquivait déjà des jets lumineux tranchants, se jetant inconsciemment en direction du danger, alors que je m’exclamai avec l’aide d’un sonorus pour être sûr que mon hurlement l’atteigne :

“Tu voulais pas me le dire AVANT de l’activer ça ? Attention ! Les sorts n’ont aucun effet contre lui !”

Et voilà. Nous étions maintenant face à la menace que constituait le relet vif, armés de nos balais et de nos années d’entraînements dans l’équipe de Quidditch de Serpentard. Cela pouvait paraître faible comme défense, mais il ne faut jamais sous-estimer des membres déterminés de notre maison, surtout quand on avait un objectif précis et des moyens clairs à disposition. Septima nous avait fourni un but et nous allions bien y parvenir. Je m’inquiétai une seconde seulement de la possibilité qu’un professeur eut vent de ce qui se tramait ici et nous punisse, mais le terrain de Quidditch était bien trop loin du château pour que cela soit une réelle éventualité. Il nous fallait tout de même parvenir au plus vite à mettre la main sur ce relet vif, littéralement. Je me jetai donc à la suite de ma camarade, effectuant quelques virages en tête d’épingle lorsque j’apercevais un rayon pointant dans ma direction. Malgré tout, l’un d’eux me passa très proche du visage, et je ressentis une forte chaleur sur ma pommette droite, sur laquelle une fine trace rouge se forma rapidement. Ok, maintenant j’avais un aperçu de la douleur qui nous attendait si nous ne faisions pas gaffe, mais j’étais si concentré à la tâche que je ne pris même pas la peine de pousser un gémissement de douleur.
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Ven 6 Aoû - 10:45
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La voix de Björn amplifiée par un sonorus transperce le boucan des rayons des lasers fusant de toute part et du vent qui siffle à ses oreilles tandis qu’elle fend les airs, virant de gauche, un peu plus sur la droite, pirouette au dernier moment pour éviter un vilain rayon rouge et chaud.

Je t’ai prévenu, retorque la voix calme de Septima en évitant un rayon de justesse. Rayons Extrêmement Lumineux Extrêmement Tranchant, répète-t-elle sur un ton parfaitement détaché.

Oui elle l’avait prévenu. Naïvement, elle ne se doutait simplement pas qu’il prendrait les choses à la légère. Ou du moins, qu’il ne pensait pas qu’elle soit capable de ramener un tel objet sur le terrain.

Septima se découvre une toute nouvelle passion pour les boutiques éphémères, se déplaçant de villages sorciers en avenues sorcières. Depuis sa mésaventure avec Hélios dans la Boutique Ephémère aux milles et uns quittes de potion, elle s’est intéressée à ce commerce de l’ombre. Après quelques recherches à la bibliothèque de l’école qui s’avérèrent bien maigre, elle a découvert que l’effet provisoire des boutiques relève d’une technique magique elfique. Aussi s’était-elle rendue en cuisine pour questionner les elfes de maison. Ravie d’avoir une invitée portant le vert et argent aussi courtoise, ils lui donnèrent quelques pistes assez vagues mais leur exploration s’avéra fructueuse. Elle ne perça pas le secret de la fugacité des commerces, mais découvrit une liste exhaustive des boutiques éphémères existant sur le marché. Et c’est ainsi qu’elle se rendit à la boutique un papillon au Quidditch, présente à Pré-au-lard, un week-end de Septembre.

Techniquement, ces boutiques ne sont pas illégales puisqu’elles sont recensées au ministère. Techniquement, le seul bémol, s’est de s’être rendue à Pré-au-lard durant leur jour de repos alors qu’aucune sortie de Pré-au-Lard n’était organisée. Tant que Björn ne pose pas de question, inutile de l’affoler plus qu’il ne l’est déjà. Une vague de déception envahie Septima. Elle qui pensait lui faire plaisir en lui offrant l’opportunité de décupler considérablement leur agilité et leur vivacité (des points relativement importants pour un gardien). Dans le fond, l’exercice fera ses preuves. Elle est certaine qu’il changera d’avis.

Il faut le prendre comme dans un étau, crie-t-elle à son capitaine. Je vais foncer sur lui pour le forcer à reculer vers les gradins. Ses rayons ne sont pas assez violents pour percer le bois. Une fois contre un mur, tu n’auras plus qu’à l’attraper par surprise.

Un plan improvisé à la réussite bien incertaine. Septima est déterminée à l’attraper sans se faire toucher. Elle accélère, fonçant sur le Relet Vif qui bouge de toute part. Alors, elle bouge aussi dans tous les sens, évitant les lasers (ou pas : paf ! une mèche de cheveux en moins. Paf ! Dans le manche de son balai) pour le désorienter et le forcer à reculer vers les gradins. Sa technique fonctionne jusqu’à ce que le Relet vif s’adapte en n’envoyant plus les rayons lasers partout mais en se concentrant sur Septima et son balai. Le Relet se fige, les tires cessent, une grosse lumière apparaît sous leurs yeux, révélant qu’il va envoyer un bon gros rayon en direction de son assaillante.

Le Relet tire à une vitesse impressionnante. Septima l’évite de justesse en effectuant une pirouette (inespérée, il faut l’avouer). Le laser touche le sol en creusant une grosse meute de terre.

Ouf ! Crie Septima. C’était moins une. Le commerçant ne m’avait pas préven…

Si le rayon l’avait loupé de justesse, néanmoins, il était passé assez prêt de la paille de son balai pour y mettre le feu. De la fumée commence à encercler Septima, son balai tangue dangereusement. Les flammes crépites, on entend des craquements, comme si le balai souffrait de ses brûlures. Le mieux serait de se poser sur les gradins juste en dessous. Le problème c’est que les gradins sont quinze mètres en dessous.

Au feu les pompiers, il y a le balai de Septima qui brûle.

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Sam 7 Aoû - 22:19
@Septima Ombrage
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Je n’avais pas pris les choses à la légère, je me laissais simplement encore surprendre par l’air innocent que pouvait inspirer le regard bleu de ma camarade, alors que celle-ci était capable de vouloir brûler un champ entier au milieu de la forêt interdite, par simple impatience, ou d’amener une arme de destruction massive sur un terrain d’entraînement. En effet, elle m’avait prévenu, mais il y avait une différence entre les paroles et la réalité, et je pensais que cette différence serait plus grande entre l’objet duquel la serpentarde parlait et la violence de ses rayons. Sous les feux de cet objet démentiel, je laissais mon côté flegmatique prendre le dessus : je gardais la tête froide malgré les assauts de plus en plus précis de la machine qui devait être dotée d’une certaine capacité d’apprentissage et pouvait presque anticiper certaines de mes courbes après quelques longues secondes de vol autour d’elle pour tenter de l’approcher. Mais malgré ce calme olympien externe, à l’intérieur de mon esprit les injures et les insanités fusaient envers ce relet vif. Quel nom exécrable pour une machine tout aussi exécrable !  J’étais sur le point d’enfin laisser mon impatience traverser la barrière de mes lèvres, connaissant l’adage qui voulait que se donner à fond en criant au lieu de tout garder au fond de soi aide à s’améliorer, quand Septima m’intima, si on peut utiliser ce mot pour signifier “cria pour me faire part”, une manière de venir à bout de l’ignoble boule à facettes magique.

Voilà pourquoi elle était entrée dans l’équipe : elle savait s’adapter à l’adversaire, même si celui-ci était capable de vous tuer d’un souffle brûlant. C’est en visualisant la stratégie dans mon cerveau tortueux que je repris mon calme, mes esprits, tout ce que vous voulez mais j’étais à nouveau ancré dans le présent ! Je n’eus qu’à tempêter ce qui s’apparentait à un “ok” tonitruant pour faire comprendre à ma jeune coéquipière que j’étais prêt à l’aider dans cette manœuvre, remarquant qu’elle était déjà en train de tenter de repousser l’horreur mécanique en direction des gradins. On dirait presque qu’elle danse avec le relet vif, les deux se secouant dans tous les sens dans les airs. Cette valse est d’autant plus drôle que je peux apercevoir des mèches brunes tomber lentement en direction du sol, mais se consumant dans les flammes avant d’avoir pu l’atteindre.

C’est là que j’ai d’autant plus l’impression que ce “vif d’or gros comme une balle de tennis, sûrement dangereux et probablement illégal” a la capacité d’apprendre et mémoriser nos techniques et de s’adapter à son environnement. Car bientôt, une lumière naquit et se mit à grossir sur l’objet mécanico-magique, sur l’une des faces en direction de la jeune Ombrage, signe qu’il était en train de préparer un bon gros rayon capable de faire cuire plusieurs poulets pour le repas de ce soir. Voilà à quoi il pourrait servir si on l’attrapait ! Ce sont les elfes de maison qui seraient contents de notre victoire pour le coup ! Mais l’avantage de cette manœuvre, c’est qu’elle lui prend beaucoup d’énergie à se préparer, et donc beaucoup de temps. Du temps pendant lequel l’arme ne jette aucun rayon et me permet donc de m’approcher. Allez j’y étais presque ! Moins de dix mètres de voltige, distance que je réduis en une poignée de secondes. Je peux enfin poser ma main sur le métal doré, celui-ci encore brûlant des centaines de rayons lasers envoyés dans les dernières minutes, mais aussi et surtout par le gigantesque rayon lancé en direction de ma cadette serpentarde. Je hurlai donc à pleins poumons les mots magiques pour le désactiver : "Oops ! I did it again !"

C’est avec un immense soupir de soulagement que je cueillis au vol l’objet dont les ailes se rétractèrent pour redevenir une simple copie de vif d’or un peu trop grosse. J’avais réussi ! On avait réussi ! L’arme de destruction massive était enfin désarmée ! Je poussai un énorme cri de joie et sifflai avec l’aide de mon pouce et mon index gauche, encore rouges des légères brûlures qu’avait provoqué le contact avec l’or brûlant, maintenant glissé au fond de la poche de mon pantalon d’entraînement. Mais je n’eus pas le luxe de fêter cette petite victoire plus longtemps, car ma camarade n’était pas tout à fait en sécurité encore. Une dizaine de mètres nous séparaient, l’adolescente et son balai brûlant me surplombait. A l’odeur de feu de bois, aux crépitements et sifflements de sa monture et aux mouvements chaotiques et semblant incontrôlés de la part de la jeune Septima, on pouvait voir qu’elle était en difficulté. A presque une vingtaine de mètres au-dessus des gradins, eux-mêmes déjà bien surélevés par rapport à la terre ferme d’où nous avions décollés, il était sûr et certain qu’elle ne survivrait pas à une chute pareille si les flammes tuaient complètement sa monture. Il me fallait agir vite pour tenter de la cueillir dans sa chute, comme j’avais cueilli le relet avant elle.

Jet de dés:

Je ne pris même pas une seconde pour réfléchir, ç’aurait déjà été trop long, et me jetai en direction de Septima à toute vitesse, mettant toutes les forces qui me restaient à l’œuvre. Alors que je m’approchais dangereusement vite dans mon ascension, j’implorai l’adolescente : “Fais-moi confiance ! Saute !” Et peut-être était-ce la confiance que je citais justement, ou l’esprit étriqué vivant dans une bulle aux lois différentes des nôtres de la serpentarde, mais elle se jeta dans le vide dans ma direction, les mains tendues vers moi, ayant parfaitement compris l’urgence de ma requête. Je n’aurais pas eu le temps de venir me stabiliser près d’elle pour tenter de la récupérer au vol, et les mouvements aléatoires de son Nimbus 2023 ne me l'auraient jamais permis. Face à son élan, je me tendai donc de toute ma longueur pour que mes longs doigts pâles se glissent autour des siens. J’avais réussi ! Une fois de plus, ma main parvint à son objectif !

Ce que j’avais pas calculé, par contre, c’était l’élan que lui avait procuré son saut. Bientôt, je basculai tête la première vers le vide, si je ne pouvais pas compter sur mon autre moins pour serrer fermement sur le manche de ma propre monture, encore saine. Avec chance, nous nous retrouvâmes donc suspendus à une dizaine de mètres au-dessus des gradins, Septima ne tenant que grâce à ma poigne de fer, et moi, les muscles tendus pour ne la lâcher ni elle ni notre sauveur, mon balais. Pendant une longue seconde, je crus que celui-ci resterait assez stable pour que je puisse me hisser dessus avant de faire remonter ma camarade, tandis que le gémissant tombait sur le sable du terrain après nous avoir frôlé dans sa descente. Que nenni ! Tout comme moi quand j’étais encore sur son dos, le balais piqua du nez gentiment en direction des gradins, qui se rapprochèrent lentement . . . puis de plus en plus vite. Après une grande fraction de secondes, nous nous écrasâmes sur les bancs en bois. Allongé sur les planches grinçantes, j’étais encore sous le choc, tétanisé, les bras tremblants après cet immense effort fourni pour nous mettre en sécurité.

“On aurait pu mourir, chuchotai-je encore sonné. On aurait pu mourir ! A plusieurs reprises ! Ne refais plus jamais chose pareille !” finis-je par hurler, les poings appuyés lourdement sur le front.

Mais malgré la colère, qui découlait surtout d’une peur immense que j’avais ressenti à son égard, je riais nerveusement, encore bien trop sous le choc pour me relever. J’avais mal à la main gauche, brûlée par le métal du relet encore dans ma poche, mes épaules en avaient pris un gros coup et mon dos et l’arrière de mon crâne avaient encaissé le gros de notre chute. Cet épisode nous avait sûrement rapproché. Sauver la vie de quelqu’un ce n’est pas rien non plus !
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Un jour, quelqu’un lui avait affirmé que pour une personne surdouée, la naissance de ses idées sont assez nébuleuses. Sur la planète Septima (dans une galaxie certes, très très lointaine), dans la forteresse de son palais mental, absolument toutes ses idées ont un sens… hors du commun.

Sa danse en tête à tête avec le Relet Vif porta ses fruits. Obnubilé par sa cavalière, le Relet Vif ignore l’avancée dans sa direction du capitaine de l’équipe de Serpentard. La manœuvre est un succès ; le tire précis du Relet vif évité de justesse aussi.  Tandis que Björn porte le Relet Vif désactivé en triomphe, le balai de Septima s’embrase. Elle n’aura pas le temps de dire ouf ! Ni de savourer un brin de victoire. L’odeur piquante de la fumée lui prend au nez et à la gorge. Le train arrière d’enflammé, elle perd le contrôle de sa monture volante. A votre avis, sur une échelle de un à dix, à quel point va-t-elle avoir envie de raconter cette anecdote à Papa ? Septima perd de l’altitude. Sous ses pieds, les gradins durs comme du bois semblent l’attendre pour voir son nez s’écraser sur ses escaliers. A l’évidence, Septima est dans une impasse, dans de beaux draps, et prête à s’écraser sur le sol. Le pessimisme ne fait pas parti de ses attributions. Et elle a bien raison de croire en une finalité heureuse. Björn fonce dans sa direction, lui intimant de lui faire confiance et de sauter. Non seulement elle lui fait confiance mais en plus, elle n’a plus le choix. L’entièreté de la paille de son balai d’embrasée et presque entièrement réduite en cendre, son balai est désorienté et commence à tournoyer sur lui-même. Il n’y a plus une minute à perdre. Plus une seconde. Les mains fermement attachées au manche, elle plie une jambe pour poser un pied sur ce qui reste de son balai. Prenant ainsi son élan, Septima saute dans le vide, mains tendues en avant. Des mains rattrapées par les mains de Björn. Septima n’est plus sur son balai en flamme. Ses pieds balancent désormais dans le vide. Son regard observe les gradins, quelques mètres plus bas, prêt à les accueillir dans leur retombée fracassante. Le souvenir de ses débuts en vol lui revienne à l’esprit. Septima s’était fait la réflexion, étrange et incroyable, que si elle n’a pas le vertige, la peur de tomber dans le vide existe quand même. Et ses craintes se réalisent.

Elle avait donné beaucoup d’élan dans son saut pour atteindre son capitaine. Dans le tumulte, Le Nimbus 2023 est désorientée, et sans crier gars, pique du nez vers les gradins. Les deux coéquipiers foncent droit dans le vide, droit dans les gradins.

Secoue les dés:

Ca fait mal. Björn se redresse, la mine ébouriffée par les émotions. Septima, elle, elle décolle son nez du bois. Ses papilles repèrent un goût ferreux. Le sang coule abondemment de son nez très certainement cassé, tâchant ses vêtements.

Inutile de préciser que cet exercice fut fort en émotion. Prenant appui sur ses genoux, Septima relève sa tête, un filet de sang provenant de son nez tâche son uniforme.

Non seulement nous ne sommes pas morts, élude Septima pas le moins du monde froissé par sa blessure dont elle s’efforce de maîtriser les flots, mais en plus, tu sais parfaitement que je recommencerai.

Derrière sa main appuyée sur son nez, elle le gratifie d’un sourire, de ses sourires rares qu’elle accorde aux gens.

Merci d’être venu à ma rescousse, capitaine,
ajoute-t-elle, en parlant du nez. Tu vois, un bel exercice qui soude les équipes ! On aurait dit deux blaireaux en plein vol. Et dessoude les nez. Je ne m’étais jamais cassé le nez.

S’asseyant sur les gradins, elle tire sur sa veste pour éponger le sang se déversant par le nez.

Avoue qu’on s’est bien amusé ! Finit-elle par dire. Maintenant, il va falloir réfléchir à se qu’on va raconter à l’infirmerie. Tu as vu mon slalome ? (sans transition). Je ne me suis jamais sentie aussi légère et habile.

Avant la rentrée, elle n'aurait jamais pu se comporter ainsi. Avec Björn, elle n'avait jamais eu besoin de jouer les pintades de Serpentard. Cependant, elle s'était toujours abstenu de rapporter les fruits de ses découvertes, se contentant  d'être fraîche et docile. Surtout docile.

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Mar 17 Aoû - 14:28
Le membre 'Septima Ombrage' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Mar 17 Aoû - 23:05
@Septima Ombrage
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En effet, j’avais eu très peur à l’égard de ma jeune camarade poursuiveuse, mais je n’étais pas à la fin de mes peines, loin de là ! J’étais moi même pas trop mal en point après une chute aussi violente. Je me retrouverais sûrement avec de gros hématomes tout le long du dos le lendemain matin, et ma main gauche nécessiterait d’être pansée très vite au vu des cloques qui se formaient déjà sur ma paume, se remplissant lentement de liquide. Par contre, ce n’était pas la même affaire pour la jeune Ombrage. Ce n’est que lorsque je parvins enfin à contrôler ma nervosité et à étouffer mes rires déments qui dissimulaient subtilement des sanglots de stress que je pus me rendre compte de l’état de son pauvre nez : il était tordu sous un angle très peu naturel, et saignait abondamment. Mais je n’eus pas le luxe de prendre la parole tout de suite, car la jeune femme me répondait avec son innocente insolence usuelle, détachée du potentiel humorsitique que pouvait avoir ses réponses remplies de répartie. Par ces paroles, Septima me cloua sur place un instant de plus. Malgré sa blessure, la joueuse me gratifia d’un sourire que je savais être rare et précieux. Je n’avais pas l’habitude de voir la jeune femme quitter son expression impassible, les yeux grands ouverts comme pour lire chaque recoin du monde. Je gloussai à la métaphore qu’elle usa pour décrire notre performance, puis une fois de plus à son jeu de mots nasal.

Alors qu’elle s’asseyait sur les gradins en tentant de contenir le flot qui s’échappait de ses narines, je répondis à ses remerciements. “Ne me remercie pas de t’avoir sauvé, c’est la moindre des choses. Et puis tu ne serais sûrement plus en état de dire quoi que ce soit à l’heure qui l’est si je n’étais pas intervenu.”

A la suite de quoi, je sautai pour me redresser d’un coup, bien que je restai immobile quelques secondes, encore un peu sonné par la chute. Des tâches blanches se baladaient devant mon regard. Pendant ce temps-là, la petite brune continuait son monologue de questions et de réponses et de blagues, pas le moins du monde dérangée par le torrent rouge qui s’écoulait de son nez, hormis peut-être une voix aux accents étranges. Une fois que je pouvais me redresser à nouveau, les tâches mouvantes m’ayant laissé du repos, je sortis un mouchoir de ma poche pour le tendre à la jeune Ombrage.
“Oui, j’ai vu ton slalome, Septima, répondis-je d’un ton qui laissait deviner mon soulagement de la voir aussi vive et désordonnée que d’ordinaire. On va simplement lui dire que tu as glissé de ton balais. Comme je suis avec toi, elle ne devrait pas nous poser trop de questions. Les accidents ça arrive après tout, non ?”

Ma voix avait laissé transparaître ma certitude. Parfois, le rang de capitaine nous donnait des responsabilités, mais avec ses responsabilités venaient des avantages. “En ce qui concerne le Relet Vif, ajoutai-je d’un ton qui se voulait plus ferme et définitif, je te le confisque. C’est un objet bien trop dangereux, d’autant plus pour une jeune de ton âge.” Je ne parvenais toujours pas à comprendre comment on pouvait être inconscient au point d’accepter de vendre une telle arme de destruction massive à une enfant. “Je ne veux pas qu’un mot au sujet de cet accident s’ébruite, où on pourrait avoir d’immenses problèmes, compris ?” finis-je en attendant le hochement de tête affirmatif de ma camarade. “Bien, maintenant je vais t’amener à l’infirmerie, tu ne peux pas y aller seule dans cet état. Et puis j’ai besoin d’un petit rafistolage moi aussi.”

C’est en affichant un sourire fatigué, mais témoin de mon soulagement et de ma fierté pour la jeune femme, que je pose ma main son épaule pour la pousser gentiment devant moi vers la route pour l’infirmerie. Il était vrai que Septima avait montré le résultat de plusieurs mois de travail et de progrès aujourd’hui, et j’allais sûrement le lui rappeler pour la féliciter et l’inciter à se donner autant à fond sur le terrain à chaque match. Mais pour l’heure, il était temps de soigner les petits et gros bobos que l’on avait amassés.

Sur notre route en direction de l’école pour rejoindre l’infirmerie, je serrais fort l’objet dans ma poche, comme coupable d’un crime, ou comme un meurtrier sur le point d’en réaliser un. J’avais peur que tout le monde sache ce que l’on avait fait, que l’on me le prenne ou même qu’il tombe de ma poche. Les évènements de la dernière demie-heure me rendaient paranoïaques. J’avais eu l’occasion d’arrêter Septima, d’en apprendre plus sur l’objet. J’avais failli à ma tâche de responsable. Et je ne pouvais pas laisser cela s’ébruiter, c’était ma réputation qui était en jeu. Et on ne touche pas à ma réputation.
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Lun 30 Aoû - 8:29
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Instant délicieux. Depuis son nez, le sang se déverse en un filet rouge carmin, empruntant la courbure de ses lèvres, s’arrondissant au menton, puis gouttant sur sa robe de sorcier, goutte après goutte, tâchant un peu plus le tissu s’imbibant d’une grosse tâche difforme. C’était merveilleux, tout ce qu’elle avait ressenti : l’activation du Relet Vif, le déchaînement des rayons, la peur que l’un s’abatte sur vous, cloquant votre peau ; puis il eut la monter d’adréline, celle où on accepte le challenge, de plein grès, faire face au danger, décider de mettre ses peurs de côté pour les affronter.

Sa main couverte de rouge essaie de pincer ses narines douloureuses pour minimiser la perte de sang. Ses doigts devinent la déviation de l’os, l’effet psychologique de connaître son os cassé accentue cette douleur lancinante, bien que supportable. Elle avait slalomé tout droit vers le Relet Vif en furie, son balai (paix à son âme) s’était enflammé. Quelle catastrophe avait-elle pensé. Quel effroi avait-elle ressenti. Se sentir à la merci du vide. Songer, que sa baguette en poche, ainsi positionné à la merci des airs, du vide et des rayons lasers, elle n’aurait peut-être pas pu l’attraper. Cela n’aurait rien changé. Elle n’était qu’un corps fait de chair aux prises avec le danger. Le danger de mort.

Un vent de culpabilité ébranle la conscience de Septima. Elle s’était mise en danger, entraînant Björn dans son aventure périlleuse. Elle les avait mis en danger, lui et sa responsabilité de Capitaine. Peut-être avait-elle un temps soit peu pousser le bouchon un peu trop loin ? Un tantinet exagéré en actionnant ce Relet Vif de la mort.
Ne me remercie pas de t’avoir sauvé, c’est la moindre des choses. Et puis tu ne serais sûrement plus en état de dire quoi que ce soit à l’heure qui l’est si je n’étais pas intervenu.
C’était vrai. Septima ne répond pas, essayant de maîtriser une coulée de sang particulièrement abondante. Elle avait tenté de parler, baissant le menton, et le saignement s’était accentué.

On va simplement lui dire que tu as glissé de ton balai. Comme je suis avec toi, elle ne devrait pas nous poser trop de questions. Les accidents ça arrive après tout, non ?
En ce moment, les accidents arrivent assez souvent. Une balle moldue entaillant sa cuisse… la morsure (bénigne heureusement) d’un renard se noyant sous les flots d’un aguamenti bien envoyé… décidemment c’en était trop. Septima doit calmer le jeu.

En ce qui concerne le Relet Vif, je te le confisque. C’est un objet bien trop dangereux, d’autant plus pour une jeune de ton âge.
Vent de déception. Ne pouvant toujours pas parler, Septima fronce les sourcils : c’est tout ce qu’elle réussissait à mimer pour faire la moue.

Je ne veux pas qu’un mot au sujet de cet accident s’ébruite, où on pourrait avoir d’immenses problèmes, compris ?
Cochpris, prononce-telle difficilement.

Bien, maintenant je vais t’amener à l’infirmerie, tu ne peux pas y aller seule dans cet état. Et puis j’ai besoin d’un petit rafistolage moi aussi.
Elle aurait aimé s’excuser pour l’état de ses mains mais son nez ensanglanté le lui empêchait. La main amicale qu’il dépose sur son épaule pour l’inciter à avancer fait disparaître tout soupçon de rancune. S’abstenant de lui sourire de peur d’accentuer les saignements une fois de plus, elle se contente d’avancer, Bjorn lui emboitant le pas.

C’est sans ressentir le moindre remords que Septima se rendra à l’infirmerie. Après avoir stopper les saignements de son nez, l’infirmière lui réclame une photographie pour replacer correctement son nez avec position et forme d’origine. Ça fait mal. Son nez restera violacé quelques jours, provoquant les moqueries de ses camarades qu’elle ignore totalement en rêvassant, installée dans un coin de la classe. Cette aventure, bien que dangereuse et qui aurait pu lui couter l’amitié de Björn, lui avait fait ressentir ce prodigieux sentiment de liberté, la coupant du mortel ennui qu’est le quotidien. Mais cette coupure était bien trop risquée.

Septima se dit qu’elle aurait dû choisir le stylet qui joue à cache-cache. Il était deux fois plus cher et elle craignait que ses dépenses n’attirent l’attention de ses parents. Ils n’ont pas l’habitude de contrôler ses faites et gestes, mais elle reste une adolescente en crise identitaire comme les autres. Ignorer son attitude serait un manquement total au devoir parental. Morale de l’histoire : plus de laser.

Fin de RP.

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