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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Une rencontre explosive ✺ Rachel & Septima :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Mer 21 Juil - 21:24
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RACHEL &  @Septima Ombrage



« J’étais pourtant sûre que c’était par ici ! Mince, où est cette foutue armoise ? »

*Je me tourne, les deux sur les hanches, avant de jeter un regard un peu angoissée vers ma potion. Bon, elle devait mijoter un certain temps, d’accord… Mais tout de même, il fallait que je trouve l’armoise ! Je jetais un regard vers Chubby, le lapin blanc que les Slughorn m’avaient offert peu de temps après mon arrivée, quand j’avais fondu sur cette adorable créature. Chubby, lui, redresse la tête et me regarde, curieux, comme s’il voulait dire quelque chose. Alors, moi je le regarde remuer sa moustache, et lui demande, comme s’il allait me répondre : *

« Je suis pas folle, Madame Pomfresh m’a bien dit que la récolte avait été amené la semaine dernière, non ? »

*Chubby, lui, remue encore les moustaches, avant de retourner à ses fanes de carottes, déposé à côté de mon sac, sur la table face à celle où ma potion était sur le feu. Normalement, il fallait toujours être surveillé par un professeur pour venir ici. Mais j’avais eu une dérogation spéciale aujourd’hui : cette potion là n’était vraiment pas dangereuse et plutôt simple à faire. Alors, plutôt que d’annuler cette leçon, et pour terminer ce qu’il avait à faire de façon très urgente, le professeur s’était simplement dirigé vers son bureau, en m’assurant qu’il passerait régulièrement.

Il avait probablement oublié cette promesse, l’esprit trop absorbé par ce travail urgent qui l’avait empêché d’être présent pendant toute l’heure, et n’était pas encore venu. Je me demandais alors, si je devais aller le voir pour trouver l’armoise. Mais il m’avait assuré que je trouverais tout ce qu’il me fallait dans la pièce, rangé à sa place. Ce qu’il avait à faire devait être urgent, sans quoi il ne m’aurait pas laissé ici seule, alors je ne voulais pas le déranger. J’étais tout de même bien contente d’avoir l’image d’une fille sérieuse à qui on pouvait faire confiance, car savoir faire cette potion était un pré-requis pour notre prochain cours. Alors que le professeur me fasse suffisamment confiance pour me laisser ici était vraiment une chance, et j’en avais conscience.

Ce retard scolaire me pesait. Tant parce que j’avais l’impression d’être lente, et que je détestais l’idée d’être un boulet pour ma classe, mais en prime, parce qu’il était terriblement injuste. Je n’avais rien demandé, encore moins à être tenue loin de Poudlard. Cet endroit était ma maison, bien plus que la résidence de mes parents. Si j’avais pu, je n’y serais pas retourné. Du moins, s’il n’y avait pas eu mes frères et soeurs, j’aurais trouvé un autre arrangement. Je savais bien que l’endroit n’était pas sûr pour moi. Et si je rentrais, c’était bien toujours dans le but de passer du temps avec ceux que j’aimais tendrement, mes adorables petits frères et soeurs, qui n’avaient toujours qu’une hâte : écouter toutes les histoires que j’avais appris pendant l’année. Mais Poudlard était l’endroit où je me sentais le plus chez moi. Je n’avais même pas envie de penser au jours où je finirais mes études et je devrais laisser le château derrière moi.

Et puis… Il y avait un autre facteur. Les Slughorn. Ils m’avaient accueilli, hebergé, habillée, nourrie, aidé. Ils me soutenaient, et croyaient en moi. Je ne voulais pas les décevoir. Je ne pouvais pas les décevoir, je n’en avais pas le droit. Surtout pour les potions. Monsieur Slughorn avait passé tant de temps avec moi, du temps qu’il aurait pu passer avec ses enfants, ou à se reposer, profiter de son temps libre… Mais non, au lieu de cela, il m’avait amené dans son laboratoire personnel, m’avait partagé sa passion, expliqué ce qu’il savait, m’avait aidé à suivre le programme de la cinquième année. A deux, nous avions presque réussi à aller à la moitié de celui-ci. J’y avais passé des heures, à l’écouter, passionnée par tout ce que cet homme savait. Il était passionnant, et avait su me transmettre son amour pour ce domaine spécifique. Jusque là, je n’y avais pas fait plus attention : il s’agissait d’un cours comme les autres. Mais Monsieur Slhughorn m’avait permis de découvrir des choses, des détails, des histoires, des informations, qui avait fait de ces matières l’une de mes préférées aujourd’hui.

Alors, pour ne pas rater cette potion, je retourne à mes fouilles. Dos à ma potion, mais surtout dos à Chubby, je ne me doute pas un instant de ce qui pourrait arriver. Il n’y a personne, ici. Les fioles que j’avais utilisé, avec quelques ingrédients, étaient resté à côté du chaudron qui bouillonnait. Qu’est-ce qui pourrait arriver ? C’est bien ce que je vous demande.

Pourtant, en entendant un terrible fracas, je me tourne vers le chaudron, et voit seulement une petit queue en pompom blanche, salit d’un liquide orangé, disparaître sous la table et l’ensemble des fioles brisées et renversés… Dont plusieurs dans le chaudron. Je n’ai le temps de faire que quelques pas en criant un « noooon » très hollywoodien qu’un souffle quitte le chaudron et qu’une fumée rouge-orangée vient ébouriffer mes cheveux et colorer mon teint, en fauchant quelques objets qui traînaient sur les tables pour les faire tomber un peu plus loin. Rien de très grave, plus de peur que de mal, Dieu merci… Mais une sacré honte. Alors que je ne bouge pas, un instant, un mouvement attire mon regard. Je croise alors le regard azur d’une jeune fille vêtue aux couleurs de Serpentard. Ses cheveux sont aussi ébouriffés que les miens, et sa peau est couvert d’une légère couche de la couleur de la mini-explosion de l’instant d’avant. Mon regard se couvre de honte, tandis que je me confonds en excuse, sortant un mouchoir de ma poche avant de me diriger vers la brune.*

Oh mon dieu, je suis tellement désolée !! J’aurais dû mieux surveillée… Je suis désolée…

*Je lui tends mon mouchoir, en me mordant la lèvre, ne sachant pas trop quoi ajouter. J’avais vu, en arrivant, un carnet sur une table, probablement oublié au cours précédent pas une élève. Peut être était-elle venu corriger cet oubli ? Je n’en savais rien, tout ce que je savais, c’était que, par ma faute, elle allait devoir prendre une très longue douche et envoyé sa tenue pour qu’elle soit lavé. Et moi aussi. De l’autre côté, mon chaudron est complètement renversé. Je me dirige vers la table, pour éteindre le feu, avant de me tourner à nouveau vers la jeune femme. D’un geste gêné, je viens gratter légèrement ma nuque, me sentant alors obligée de me justifier.*

Je cherchais un ingrédient, et mon lapin… Il a renversé ça, il a dû… Je sais pas, être curieux.

*Je mettais un regard à la boule de poil qui était revenu se coller à moi, dès l’instant où je m’étais approché, et ne bougeais pas de mon pied. Je me penchais pour le ramasser, et constatait que, lui aussi, aurait besoin d’un bon bain… Il était poisseux de plusieurs liquides que j’avais utilisé… Et qui, à trop haute dose, réagissait plutôt mal ensemble. Je soupire, et relève le regard, en tenant le coupable entre mes petites mains, avec une moue vraiment désolée, ne sachant pas quoi dire de plus. Je repose le lapin, et observe le plan de travail… Le nettoyer risquait de me prendre des heures, surtout toute seule. Je sentais bien que j’allais devoir sauter le diner ce soir pour y arriver, vu l’heure déjà un peu tardive… Quelle plaie, ce lapin, parfois.*

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Octavia Nott
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Sam 24 Juil - 10:34
BOOOOOOOMRachel & Septy
Pour terminer la journée, la classe de Septima a suivi un cours de potion en commun avec leurs camarades de Pouffsoufles. Que dire ? C’était d’un ennui mortel. Qu'est-ce qui provoque le plus la nausée ? La voix monotone du professeur ou l’acharnement de ses comparses aux couleurs vert et argent, obnubilées à répandre la terreur dans les rangs des blaireaux. Ce comportement est aussi lamentable que cette petite guéguerre entre maison. Un Pouffsoufle, alerte et jovial, s’est débrouillé pour retourner à l’envoyeur un origami volant chargé de poudre de corne de dragon capable de réduire à néant (et à l’explosion) l’antidote contre la salive relativement urticante des Papillimaces que la salle de classe s’évertue à préparer. Le chaudron de Brunissende Whale explose, recouvrant de suie sa chevelure aux boucles rousses. Tout le monde rigole, Serpentard et Pouffsoufle confondu ; leur professeur s’autorise également un sourire discret. Sans nul doute avait-elle repéré le manège de Whale depuis un moment, et ce retournement de situation bien mérité est accueillie avec soulagement. Les cloches sonnent. Comme un vent de liberté. La fin des cours résonne en écho dans le château. Les pieds des chaises grincent, le brouhaha des élèves s’élève des cachots jusqu’à la haute tour d’Astronomie. La salle des Potions se vide. Le professeur vérifie que tous les feux sont éteints. Septima ramasse ses ustensiles, manuels et  effets personnels divers qu’elle entasse dans son sac de cuire marron. En se levant pour attraper son carnet, quelqu’un la bouscule. Brunissende Whale, dont l’humiliation n’a pas suffit à taire ses envies de tyrannie, l’observe de ses petits yeux pétillants, un sourire mauvais fendant son visage pâle.

Il y a un problème, Ombrage ?
S’il y en avait un, Brunissende Whale, je ne te demanderai pas ton avis.
Brunissende fronce les sourcils. Difficile de savoir si elle a été piqué au vif ou si elle n’a pas compris la réplique.

Bravo, tu as su réciter tous les ingrédients nécessaires à la potion au professeur tout à l’heure. C’est fou comme un été peut vous changer. Aller, dis-moi la vérité. Ton père à payé le dirlo ? Il en avait marre de tes mauvais résultats ? T’as acheté un objet pour pomper ? T’as un téléphone sur toi ? Tu captes la 5g ? .

Septima papillone des yeux avant de répondre :

Je suis surprise qu’une puriste comme toi connaisse aussi bien la technologie moldue. Ceci dit, pour ta gouverne, à l’instar du transplanage, les ondes utilisées par les moldus sont brouillées et impossible à capter à Poudlard.

Une expression bizarre peint le visage de Brunissende horriblement déformée. Septima aimerait bien en rire, mais cela ne ferait qu’envenimer la situation, et elle préférerait qu’elle aille se moquer de quelqu’un d’autre. Ou personne d’autre, après tout, ce n’est de la faute de personne si Brunissende, depuis la rentrée, l’enquiquine. Ou qu’elle aille se pendre en fait. Oui, se pendre, c’est bien. Comme ça, elle n’embêtera plus personne.

Tu ne trompe personne, Ombrage. On sait que tu manigance quelque chose. Les BUSES en fin d’année, tout à coup tes notes flambent. Tout le monde te tourne le dos. Princesse Ombrage veut conquérir le monde.

Septima s'abstient de lui rétorquer qu'elle ne ferait que remplir son rôle de serpentarde accomplie. Mais tous les serpentards ne sont pas névrosés, égocentrique et avide de pouvoir.

Exactement. Et si tu es là, je ne suis pas seule, alors va-t-en.

Brunissende est entraînée par un groupe d’amis vers la sortie. Après un dernier coup d’œil moqueur, ils disparaissent dans les couloirs humides du cachot. Septima hausse les épaules, soupire un grand coup, arme le poids de son sac sur son épaule, et s’engage sur le chemin de sa salle commune en oubliant son carnet de notes personnel. Celui qu’il ne faut pas laisser traîner.

C’est étrange. Avant, elle marchait d’un même pas avec tous ses camarades de maison. Depuis qu’elle a laissé tomber le masque, dévoilant la véritable Septima au grand jour, révélant sa langue sans filtre, ses cheveux défaits, son je-m’en-foutisme profond et qu’elle répond désormais aux questions des professeurs sans se tromper, la plupart de ses camarades l’évitent, tandis que d’autres, qu’elle avait toujours évité, comme Brunissende Whale (qu’elle se pende !) commencent à la prendre en grippe. Quelqu’un qui vous donne l’impression de réussir facilement, ça ne plait pas. Septima songe qu’en fait, c’est Brunissende (ça rime avec pende) qui souhaiterait conquérir le monde, et qu’elle sait pertinemment qu’elle est trop bête pour y arriver.

Quelques heures plus tard, s’apprêtant à rejoindre la Grande Salle pour sustanter son estomac affamé, les yeux de Septima s’ouvrent grand. Son carnet ! Mon dieu, si quelqu’un le trouve ! Ni une ni deux, Septima oublie la Grande Salle regorgeant de mets délicieux, pressant le pas dans les couloirs en essayant de garder un air dégagé pour masquer sa panique (fierté !). Vite ! Ses pieds martèlent le sol froid des cachots complètement désert dorénavant. Elle rumine de sombres pensées en s’imaginant ne pas trouver le carnet posé sur son bureau, les ondes négatives projettant dans son esprit des scénarios catastrophes. La porte de la salle de classe n’est pas loin, Septima la voit et son cœur s’emballe, battant à tout rompre. Elle sent qu’il va exploser. S’il n’est plus là ? Si quelqu’un l'a ramassé ? Si c’est Brunissende ?  Si c'est le professeur ? Sa vie est fichue. Peut-être que Papa pourra la faire rentrer à Dumstrang ? Enfin, enfin ! La distance dans les souterrains du château entre la planque des serpentard et la salle des potions n'a jamais paru aussi longue ! Elle met un pied dans la classe. Boom. Celle-là, elle ne l’a pas vu venir. Une déflagration dont on ne sait quoi ni pourquoi la balaie comme une poussière sur le sol. Septima fait trois pas en arrière sous le poids de la force (qu'elle soit avec vous !) les yeux fermés. L’explosion de passée, elle se frotte les yeux pour en dégager les minuscules particules irritantes. Que se passe-t-il ?

Désolée. Une élève, apparemment plus âgée, se confond en excuses, lui tendant un mouchoir pour l’aider à se débarbouiller. Poliment, Septima attrape le mouchoir sans s'en servir pour autant, tandis que sa camarade Gryffondor s’occupe d’éteindre le feu sous son chaudron. Dommage qu’elle ne l’est pas fait exploser dans la tête de Brunissende. La faute au lapin. Est-ce que Brunissende a un lapin ? N’ayant toujours pas bronché, le regard de Septima tombe sur le lapin, tout souillé de sa bêtise. Rapidement, Septima calcule le comportement à adopter : en temps normal, elle aurait froncé le nez puis détourner les talons pour s’en aller d’un pas offusqué. Mais les temps ne sont plus normaux. En vérité, d’être barbouillée des pieds à la tête, Septima s’en fiche bien pas mal.

Ne soit pas contrariée, finit-elle enfin par dire le visage sans expression apparente. Ce n’est qu’un peu de poudre colorée qui colle particulièrement à la peau. Et aux cheveux. Et aux cils. T'en as plein les cils. Elle esquisse un bref sourire. Il est mignon, comment est-ce qu’il s’appelle ?

Sans plus attendre, Septima se dirige vers la table où son carnet l'attend sagement. Ouf ! Il s’en est fallu de peu. Elle a bien cru frôler la crise cardiaque. D’un geste pressé, elle se saisit de l'objet, tourne les pages comme pour s’assurer qu’il ne manque rien.

Je l’ai oublié tout à l’heure. Une chance que personne ne l’ai ramassé. Je m’appelle Septima Ombrage. Qu’est-ce que tu prépare comme potion ? C’est rare que des élèves travaillent dans les salles de cours à cette heure-ci, remarque-t-elle.

Et, d'un coup de baguette, Septima murmure un sort pour faire disparaître la poudre de ses vêtements et de ses cheveux : les fines particules de poussières grossissent, comme si elle se chargeaient d'eau pour devenir de grosses gouttes gluantes assez humides et compactes pour glisser le long de son corps jusqu'au sol. Rapidement, une flaque gluantes dont les couleurs ne parviennent pas à se mélanger comme autant de gouttes d'huiles, se forme sur le sol aux pieds de Septima qui sourit, satisfaite de son sort.
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Sam 24 Juil - 21:31
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*Se fondre dans la masse, voilà ce qui était mon objectif. Ne jamais dépassée, ne pas être vue. Voilà pourquoi je me contentais de mes résultats corrects. J’étais dans la moitié haute, c’était largement suffisant. Bien sûr, j’aurais pu étudier bien plus durement, pendant des heures et des nuits pour être la meilleure. Non, je n’étais pas particulièrement intelligente, mais je n’étais pas idiote non plus. J’avais plutôt une bonne mémoire, un bon sens de l’orientation et la concentration. Cela pourrait suffire. Mais être dans les meilleurs, c’est risquer de se démarquer. Et je faisais toujours en sorte de ne jamais me démarquer : je n’aimais tout simplement pas ça.

Et voilà pourquoi j’étais ici. Si on se distingue en étant parmi les meilleurs, on se distingue aussi en étant dans les plus mauvais. Et c’était encore pire. Je ne voulais pas être un boulet, pour tous les gens qui m’entouraient, pour mes camarades de classe. Alors je rattrapais cette cinquième année que j’avais loupé, du mieux que je pouvais, quitte à rester bien des heures après tous les autres élèves.

Pour autant, je ne voulais pas délaisser le pauvre Chubby, qui n’avait plus de petits copains pour jouer, puisqu’à la sortie des cours, la plupart des animaux retrouvaient leur maître. Alors, je le prenais avec moi, l’installait dans un coin avec de quoi manger ou de quoi jouer, voir sur mes genoux en le caressant quand il était calme, plutôt que de le laisser tout seul. Pourtant, je savais que, à l’instar de sa maîtresse, Chubby était très (TRÈS) maladroit. Ce n’était pas une bonne idée de l’amener ici, et j’en avais eu la preuve.


Malheureusement pour cette jeune fille, elle était arrivé avec le pire timing possible. Mais heureusement, elle ne semblait pas mal le prendre. Au contraire, elle me dit même de ne pas être contrariée. Et j’imagine que, à sa façon, elle me dit que ce n’est pas si grave. Je ris, un peu gênée, quand elle me dit que j’en ai vraiment partout, notamment sur les cils. Je viens alors les frotter, et constate qu’effectivement, j’en ai maintenant plein sur les doigts. La douche allait être une partie de plaisir, ce soir… Je soupire, en relevant le regard vers la jolie brune, et lui fait un petit sourire qui voulait dire « oopsie ? ».

Et puis, je la vois se diriger vers son carnet, et masquer un soupir de soulagement. Et je comprends tellement ce sentiment. Je détestais l’idée que quelqu’un puisse mettre la main sur mon précieux carnet, même s’il ne contenait que des dessins, et parfois quelques mots. Rien de vraiment si « intime », et pourtant, je n’aimais pas que l’on y ait accès, surtout sans mon consentement. Alors, en la voyant ainsi, récupérer son carnet, je ne peux m’empêcher de lui offrir un petit sourire compatissant… Je passais mon temps à perdre le mien. Je détestais qu’on le regarde, mais j’étais une véritable tête-en-l’air, maladroite comme pas permis… Je ne comptais même plus le nombre de fois où j’avais couru à en perdre haleine, après avoir laissé mon carnet à l’extérieur… Et constater qu’il se mettait à pleuvoir. Ah, l’Ecosse était un très beau pays, c’était certain. Pour autant, la météo ici était… Disons que l’air était vivifiant. Encore plus qu’en Angleterre. Et on pourrait penser que j’avais appris de mes erreurs, et qu’à 17 ans, je ne faisais plus ce genre de choses. Mais c’était mal me connaître. Bien des choses avaient changé depuis mon retour, mais certainement pas ça.*

Je comprends, je passe mon temps à oublier le mien…

*Commençais-je par répondre, en attrapant un linge qui servait à nettoyer les débordements… Et qui ne serait pas de trop, le tout en faisant un signe de tête vers mon sac dans lequel se trouvait un carnet en cuir, qui dépassait vaguement. Elle se présente, et immédiatement, dans ma tête, il y a un raccord. Ombrage. Ombrage, comme William Ombrage. Mais oui ! Je savais qu’il avait une fille à Poudlard, j’avais même soupçonné que sa curiosité sur mes parents venait du fait qu’il soit lui-même père. Si c’était bien elle, et même si William Ombrage pouvait paraître froid et peu expressif, je la trouvais chanceuse d’avoir un père qui l’aimait, aussi discret cela fut-il. Ou peut être que pour moi, aujourd’hui, chaque enfant dont les parents ne les avaient pas trahi étaient chanceux, quand bien même cela aurait dû être la norme.*

Rachel, Rachel White. Enchantée.

*Affirmais-je avec sincérité. Je n’étais pas du genre à écouter les rumeurs : j’avais toujours préféré me faire ma propre opinion sur les gens. Alors même si des choses se disaient autour d’elle, je n’en savais rien -et je m’en fichais. Il y avait des rumeurs sur moi, et je souhaitais que l’on en tienne pas compte en me rencontrant. Si on disait toujours « ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse », j’avais tendance aussi à appliquer l’inverse : « fais pour les autres ce que tu aimerais que l’on fasse pour toi ». Alors, je n’écoutais jamais les racontars, je n’avais aucune idée de ses résultats, qui avaient pu augmenter, ou de quoi que ça soit d’autre.*

Un élixir d’euphorie. J’ai du retard à rattraper sur le programme, normalement il y a un prof avec moi, mais bon… Aujourd’hui il avait un truc à faire, alors je devais gérer toute seule. Une grande réussite, comme tu peux le voir.

*Je riais un peu, avant de soupirer, en regardant Chubby, un peu contrariée. Mais je ne pouvais jamais lui en vouloir trop longtemps : il était trop adorable pour ça. Ou peut être que je pardonnais un peu trop facilement quand ce n’était pas une problématique trop importante.Tant pis pour mon diner, je n’avais qu’à sécuriser plus mon chaudron. A l’avenir, je le saurais.

Et puis, alors que je commençais à ramasser, la jeune sorcière se débarbouillait d’un coup de baguette, et je l’observais, bouche bée. Elle avait une telle maîtrise de sa magie, alors qu’elle était plus jeune que moi ! Le genre de personne qui vous met un complexe en un coup de baguette, mais que l’on ne peut pas s’empêcher d’admirer. Pendant un instant, je me contente de la fixer, surprise, avant de laisser un grand sourire s’afficher sur mes lèvres.*

Wahou, c’est fou ! Tu maîtrises tellement ta magie, c’est admirable !

*Lui affirmais-je, sincèrement, sans l’ombre d’une hostilité. A quoi bon être jaloux, elle avait dû travailler pour en arriver là, ou peut être était-elle talentueuse tout simplement. La jalousie n’amenait rien de bon, alors que l’admiration permet d’avoir des modèles, et les modèles permettent de se dépasser pour toujours se rapprocher. Alors je me contente d’un grand sourire, en me disant que j’aimerais beaucoup connaître ce soir, histoire de m’éviter de passer 4h à tenter de retirer cette poudre collante en rentrant…*

Dis, tu peux me montrer comment tu as fait ? Je sens que je vais passer des heures sous la douche sinon… Les filles de ma maison risquent de râler si je pique toute l’eau chaude en hiver !

*Je fronce les sourcils et me mord les lèvres, un peu gênée de lui demander ça… Et voilà pourquoi je parle un peu trop, pour essayer de me justifier, en étant peut être un peu drôle ? Non, ce n’était pas drôle, c’était plutôt pathétique, mais bon.*

Enfin, si t’as pas le temps, je comprends, hein ! C’est l’heure du diner… Non, en fait, fais pas attention, je vais me débrouiller. Encore désolée pour tout ça ! J’espère que ton carnet n’aura pas été abimé…


*Je hausse les épaules, soupire, et me concentre à nouveau sur ma paillasse couverte d’un liquide de la même couleur que mes cheveux, ma peau, et mes cils.*
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Mar 27 Juil - 18:26
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Longuement, Septima observe le bout de carnet noir dépassant du sac de sa camarade Gryffondor. Un sourire intérieur étend son agréable surprise. Les filles de son dortoir ne cessent de lui répéter que les carnets secrets voire intimes sont passés de modes ; cela fait vieux jeux, trop kitch, et trop ringard pour être vintage. Depuis la rentrée, chacun de ses faits et gestes et coutumes sont méticuleusement décortiqués, analysés, jugés, critiqués. Un dimanche matin, Octavia O’Bruna, l’acolyte préférée de Brunissende, lui a fait remarquer que les cols en V sont à la mode, en regardant d’un mauvais œil la robe en col claudine mauve qu’elle venait de revêtir. Mais une Septima sans col claudine n’est pas une Septima, un peu comme un homme d’affaire sans cravate. Ca change tout. Evidemment, Septima Ombrage se moque pas mal des préjugés, de l’avis des autres et de leurs méchancetés gratuites. Quand bien même, passer de la lumière à l’ombre porte son lot de désagréments, signifiant surtout à quel point ses camarades la vénéraient initialement pour son nom et le dossard de Serpentard qu’elle revêtait si bien. Aujourd’hui, elle a abandonné son dossard. Ne reste plus que Septima Victoria Ombrage, élève de Poudlard dans la maison de Serpentard, portant un col claudine tous les dimanches.

Revenant au moment présent, Septima esquisse un sourire timoré.

Enchantée également. Navrée que ton exercice est échoué. Faire des potions n'est pas mon exercice préféré. Je trouve ça long, salissant et ennuyeux.

Ainsi donc, c’était elle, la fameuse élève de Gryffondor dont la séquestration par le Blood Circle alimente bien des ragots de couloirs. Septima n’a pas l’âme d’une mégère préoccupée à colporter toutes les rumeurs de l’école. Cependant, ses oreilles captent particulièrement bien tous les sons pouvant combler son immense curiosité, avec pour seule différence qu’elle ne répète pas, à tout va, ce qu’elle peut bien entendre. Et ce genre d’information, aussi incroyable, grave et effrayante puisse-t-elle être, ne peut pas échapper à son ouïe curieuse. L’évocation du programme à rattraper confirme la rumeur. Sa cervelle aimerait débattre d’une question : les atrocités du Blood Circle finiront-elles par se terminer ? Mais l’heure n’est pas à tergiverser avec soi-même. Désormais débarrassée de la poudre multicolore, elle rajuste sa robe de sorcière et sa cape, s’assurant que le sort a parfaitement fonctionné des pieds jusqu’à la tête, de fond en comble. A la remarque de sa camarade, ses yeux s’arrondissent comme des billes. Se pourrait-il qu’elle l’ai mise mal à l’aise ? La jeune fille blonde affirme avoir du retard et, en retour, Septima exécute parfaitement un sort. La serpentarde songe qu’elle a encore beaucoup de mal avec les conventions sociales. Si elle ne prend pas garde, un jour, elle ne finira pas froisser quelqu’un sans même s’en rendre compte.

Ce.. euh.. Cela n’a rien d’admirable, bredouille-t-elle, à cheval entre la gêne et l'incertitude quant au comportement à tenir. Je t’assure. J’ai… euh. Une très bonne mémoire. Je lis beaucoup. Ce que je lis je le retiens. Je ne fais qu’appliquer ce que j’ai retenu. C’est pratique, mais mécanique et innée. Rien de bien remarquable. Je peux te l’apprendre bien-sûr. Tu pourras jeter le sort sur toi et sur le sol. Et même sur Chubby.

Entendant son prénom, le lapin tourne une oreille dans sa direction, mais est trop occupé pour daigner la regarder et préfère explorer la salle des classes. Se débarrassant de sa cape sur une chaise, Septima se prépare à donner des explications à propos du sort :

Je l’ai découvert dans un livre d’histoire, racontant la vie de Louke Le Pieux. Un sorcier du moyen-âge, Chevalier des Templiers. A l’époque, ils utilisaient ce sort pendant leurs croisades où ils dormaient dans des campements de fortune. Ca leur arrivait de faire tomber par terre leur maigre pitance, et comme il était hors de question de manger un viande (déjà bien avariée) souillée de poussière, Louke le Pieu à mis au point ce sort pour se débarrasser de la poussière.

Elle brandit sa baguette, prête à lui montrer le geste.

Le sort de Galatina est assez simple, c’est un niveau de première année. J’ai juste eu la chance de tomber dessus. Il faut dessiner un trois avec sa baguette portée au niveau du poitrail en prononçant : Gellertus Totalus. Puis pointer la baguette vers la partie souillée que tu veux nettoyer. Cela marche exclusivement sur la poussière, les poudres, les cendres… Chaque particule se gorgent d’un liquide pour devenir gélatineuse. Et ça tombe tout seul. L’humidité fini par s’évaporer et la poussière restera poussière.

Sans prononcer le sort, Septima répète le geste. Puis, adressant à sa camarade un bref sourire, elle l’invite à essayer le sort sur les plans de travail recouvert de poudre en se plaçant de côté pour lui laisser toute la place dont elle pourrait avoir besoin. Joignant ses mains dans le dos, elle l'observe s'adonner à l'exercice.

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Mar 27 Juil - 21:41
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*Avant cet été, la fabrication de potion était, pour une moi, une matière comme les autres. Je n’aimais pas spécialement pas, mais je ne détestais pas non plus. Et puis, j’avais passé l’été avec M. Slughorn, qui avait réussi à rendre cette matière passionnante à mes yeux. Il avait usé de ma curiosité et de mon amour pour la botanique et l’étendue de la puissance de la magie pour me fasciner. Si bien que j’aurais répondu qu’il en était de même pour moi l’année d’avant, aujourd’hui, je réponds : *

Oh, ce n’est pas grave. C’est en faisant des erreurs qu’on apprend. Moi, j’aime bien. Il y a beaucoup de possibilité et de puissance dans la simple réaction magique des éléments, je trouve ça fascinant ! Mais bon, aujourd’hui je n’étais pas assez préparé et… Boom.

*Je ris un peu, avant de hausser les épaules, l’air de dire « tant pis, c’est la vie ». Et puis, Septima utilise sa magie. J’adorais toujours autant voir les sorciers utiliser leur magie. Il y a une certaine beauté dans la maîtrise et le jeu que le sorcier, sa baguette et sa magie illustre sublimement, comme un ballet dont chaque geste est parfaitement orchestré. Je me laisse aller à mon émerveillement, mais fronce les sourcils quand elle m’affirme qu’elle l’a seulement lu et retenu, que ce n’est pas si admirable. Je secoue la tête et lui souris tendrement.*

Ne minimise pas tes capacités. Moi je lis beaucoup, mais je ne retiens pas bien ce genre de chose. Je rêve un peu trop pour voir les détails techniques !

*Je ris un peu, et me mords la lèvre inférieure, avant de hocher la tête, avide d’en apprendre plus. Elle m’explique tous les détails, et là où certains auraient pu trouver cela ennuyant et en venir au fait, ce n’était pas du tout mon cas. Non, au contraire, même, je l’écoute comme une gamine à qui on raconte une histoire. Une histoire qui me disait vaguement quelque chose. Ce nom me disait quelque chose, oui, il avait dû être cité dans l’un des ouvrages que j’avais lu, en cherchant à en savoir plus.

Dans tous les cas, la jeune Septima est véritablement passionnante. Ses explications son claires, et j’attrape ma baguette, à laquelle je ne suis toujours pas très habituée. Outre son coeur, différent de ma précédente baguette, elle était plus longue et plus rigide, parfois plus capricieuse aussi. Mais elle me ressemble aussi. Elle est grandit, moins tendre.

En tout cas, je note cette histoire dans ma tête. J’étais bien du genre à faire tomber mon bout de pain dans la poussière, voir dans la terre. Pas forcément un plaisir, clairement. Alors je sais aussi que tout cela est très intéressant pour moi à retenir. Je l’observe, avant d’essayer d’imiter le mouvement à mon tour, l’air soudainement bien plus sérieux et concentrée. Elle me désigne le plan de travail, et je me concentre, les sourcils légèrement froncés, prenant la chose très au sérieux, avant de lancer le sort.

En constatant qu’il fonctionne, je souris, très fière et me tourne vers la brune.*

Ca a marché !

*J’ai l’air d’une gamine, mais je suis contente d’avoir réussi du premier coup. Si ma magie était presque complètement revenue, elle n’était pas toujours très régulière. Alors, même s’il s’agit d’un sort facile, je suis tout de même ravie d’y être parvenue du premier coup. Je me tourne vers mon lapin, qui s’est détourné aussi vite qu’il avait tourné l’oreille en entendant son prénom. Il est néanmoins très surpris à nouveau, et saute à l’exacte opposée de la petite boue visqueuse qui git à ses pattes. Et pour conclure, je fais de même sur moi, et soupire de soulagement.*

Wah, mes cils sont plus légers maintenant !

*Affirmais-je, amusée, avant d’observer la jeune femme, avec un grand sourire attendri.*

Merci beaucoup ! Je vais noter ça dans un coin de ma tête, maladroite comme je suis, ça me servira à nouveau un jour !

Une rencontre explosive ✺ Rachel & Septima 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f717667524a30746a4138537066673d3d2d3634393534343733322e313536333462633633656161303564623931353735393632323231302e676966
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La mémoire eidétique. Même les moldus n’avaient pas de preuves significatives de la véracité de cette capacité, à défaut d’études sérieuses. La jeune fille se souvient parfaitement de l’expression peinte sur le visage de ses parents quand le psychomage avait rendu son verdict. Elle avait cinq ans. Le monsieur l’a interrogé longuement sur des sujets divers et inintéressants. Puis, ensemble, ils ont lu un livre avant de libérer Septima pour qu’elle aille jouer dans le bac à bulles. Une semaine plus tard, nouvel interrogatoire : cette fois, le psychomage la questionna sur le livre qu’ils avaient lu ensemble la semaine dernière. Et la sentence tomba. Il n’y avait rien à faire. C’était spécial, rien d’anormal. Septima passa toute une batterie de test. Sa cervelle marche à merveille (hormis pour l’aider à grimper l’échelle du plus haut tobogan dans le jardin d’enfant), plus que de raison.

Une aptitude extraordinaire, un don qu’elle a toujours voulu cacher… pour une simple histoire de jardin d’enfant. Quand vous vous souvenez que Thomas Erguson est tombée la tête la première dans une flaque de boue près du pin siamois, qu’il portait un short blanc (dont les salissures sont particulièrement friandes) avec un tee-shirt bleu à col rond, forcément, on vous pointe du doigt, on éloigne ses enfants parce que ça les agace de ne rien comprendre quand vous vous exprimez, ça dérange qu’une petite fille fasse des remarques sensées sans filtre ni peur de blesser (elle lui avait simplement dit que la boue sur son short ressemblait a du caca. Les gens sont d’une susceptibilité !). Sa volonté de masquer sa personnalité est peut-être partie de là. Septima n’a jamais supporté qu’on la pointe du doigt. Elle voulait simplement jouer avec les autres.

Aujourd’hui, elle aurait aimé dire la vérité à cette inconnue. Avouer ne pas minimiser ses capacités, expliquer qu’elle l’a toujours caché. Jusqu’à cette nouvelle rentrée scolaire. Septima s’abstient de parler d’elle, préférant se concentrer sur ses explications pour aider Rachel à réaliser le sort de Galatina. L’essai de la jeune Gryffondor est un franc succès. Lapin, sols, plans de travail et sorcière sont débarrassés de la poudre multicolore. Rachel accueille sa réussite avec beaucoup d’enthousiasme. Septima sourit. Les gens enjoués à la motivation sans faille, dépourvus de desseins malveillant ou de quête de pouvoir l’ont toujours impressionné. Ils n’abandonnent jamais, continuent dans l’ombre… comme Rachel, poursuivant ses rattrapages dans l’ombre de la salle des potions, à l’abri des regards.

Ta tête maladroite possède beaucoup de courage, déclare Septima. Il en faut pour bosser aussi tard après la fin des cours. Une authentique Gryffondor.

Elle observe plus attentivement son interlocutrice, comme si elle allait y trouver des stigmates de sa séquestration. Le souvenir de la discussion entretenue avec son père lui traverse l’esprit. La dernière fois qu’elle avait ressenti ce « sentiment », face à quelqu'un, c’était lors de sa rencontre avec Elyakim. L’idée de lui proposer son aide s’éclaire. Pendant des années, elle avait joué le rôle d’un cancre, réclamant l’assistance de ses camarades pour l’aider à faire ses devoirs. Maintenant qu’elle est redevenue véritablement elle-même, peut-être pourrait-elle rattraper le temps perdu en aidant à son tour, dans l’authenticité et la sincérité ?

Je ne suis pas douée en potion mais j’ai d’autres cartes dans ma manche. Si le cœur t’en dit, à l’occasion, je pourrais euh… t’aider, dans tes démarches. Je me débrouille bien en histoire de la magie, et en ce moment je travaille dure pour améliorer mes connaissances sur les créatures magiques. Je crois que je veux devenir Créaturologue, ou quelque chose dans ce genre.

Son index vient tapoter son menton. Une idée s’illumine à nouveau.

J’ai trouvé une maman croup à l’orée de la forêt interdite. Deux de ses bébés ont été attaqués. Ils vont bien, mais depuis, sa férocité pour protéger sa progéniture à redoubler. Ajouter à son allaitement permanent, elle est très fatiguée. La nourriture que je lui fourni ne suffit pas, et elle refuse de se déplacer. J’ai trouvé une potion vivifiante pour les créatures canines. Ça te dirait de m’aider à la confectionner ? Je connais le protocole, mais les potions, c’est pas mon rayon… je n’ai aucune patience.

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Sam 14 Aoû - 16:58
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*Je n’avais jamais été particulièrement intelligente. Ni stupide, d’ailleurs. Pour cela au moins, j’avais toujours été dans la norme. A la maison, je n’avais pas attendu une année pour ne plus être la seule enfant de la famille. Alors, avant de savoir marcher, j’avais appris à partager, partager l’attention, les jouets, le temps de notre mère. Dès quatre ans, j’avais commencé à donner un coup de main à ma mère, en jouant avec les plus petits, les surveillant. D’un tempérament calme, j’avais toujours voulu aider ma maman. Ainsi, dès 6 ans, j’étais capable de surveiller mes petits frères et soeurs les plus petits, pendant que Simon s’occupait tout seul dans son coin.

Ainsi, j’avais appris à devenir emphatique, mais aussi à rester un peu en retrait en tant que personne, pour prendre soin de l’autre. A l’école, ce trait de caractère m’avait aidé à être apprécié par la majorité de mes camarades, mais aussi (presque surtout) de mes institutrices. Et d’ailleurs, lorsque j’avais découvert ma différence, ma magie, j’avais immédiatement su que c’était un secret que je devais garder pour ne pas être rejetée de tous. Je l’avais immédiatement su, comme d’un instant qui vous foudroie. Ce capacités à soigner les blessures et à faire fleurir de jolies marguerites en plein automne n’était pas une chose que je pouvais partager. Et je l’avais gardé pour moi.

Pourtant, chaque dimanche, en me rendant à l’église, je mourrais d’envie de me confier au prêtre, de me confesser. Mais je n’avais pas su trouver le coeur à y voir un pêché. Je n’avais rien demandé, ces capacités m’étaient arrivé naturellement. Ce devait être un don de Dieu, n’est-ce pas ? Peut être voulait-il m’aider à prendre soin de mes frères et soeurs, et de moi même ? Peut être voulait-il m’émerveiller et m’aider à émerveiller tous ceux qui croiseraient mon chemin ? Voilà ce que j’avais pensé au début. C’était un don de Dieu, et les voies de Dieu sont impénétrables. Cette magie, qui était aussi belle, ne pouvait pas venir de satan. Pourtant, j’avais déjà entendu mes parents mentionner que c’était le cas de la magie en général. Je m’étais renseigné, lu quelques livres à la bibliothèque ou sur internet… Ce que j’y avais découvert m’avait horrifié et m’avait convaincue de cacher mon secret. Je ne voulais pas être « la fille avec des pouvoirs », je détestais déjà me faire remarquer à l’époque. Alors l’idée d’être pointée du doigt m’avait peut être même fait encore plus peur que l’idée d’être considérée comme la fille de satan.

En recevant mon courrier pour Poudlard, et surtout, en entrant dans l’école de magie, je m’étais enfin sentie entière. Moi qui m’était sentie irrémédiablement seule avec cette magie ne l’était soudainement plus. Je n’étais plus qu’une élève sur des centaines d’autres. Je pouvais enfin être « normale » même dans cette merveilleuse chose qu’était la magie. Je me fondais dans la masse, et pouvais vivre comme toute jeune adolescente avec ses amis. Ces années-là, dans toute l’innocence qui me caractérisait, étaient sans conteste les plus belles de ma courte vie, du moins pour l’instant. Même aujourd’hui, revenir à Poudlard était un tel soulagement. Ce château était l’endroit où je me sentais le plus « à la maison », j’étais sauve, et j’avais confiance en mes camarades. Mêmes les sangs-purs ne seraient pas aussi ignobles que les moldus envers les « sang-de-bourbe », plus depuis ce qui était arrivé une grosse vingtaine d’année.

En revenant à la réalité, Septima me complimente à mon tour, je hausse les épaule. Ce n’est pas vraiment du courage, pour moi. C’était nécessaire, si je voulais continuer dans mon année et ne pas redoubler. Alors je me donnais à fond, voilà tout.*

Il faut ce qu’il faut.

*Affirmais-je, modestement. A mes yeux, chacun aurait fait cela, si cela lui permettait de rester avec ses amis dans leur niveau, de ne pas être mise à l’écart, et encore une fois, pointée du doigt. Je me faisais déjà assez remarquer comme ça avec les rumeurs qui circulaient. Et d’ailleurs, après presque 3 mois, les choses n’avaient toujours pas changé, et je me demandais encore quand mes camarades finiraient pas se lasser de tout ça.

Finalement, Septima me propose son aide, et je suis touchée par sa sollicitude. Ce n’est peut être pas grand chose pour elle, mais ça veut dire beaucoup pour moi. Mon sourire est doux et tendre, empli de reconnaissance, comme mes yeux clairs qui brillent de cette douceur qui m’habite.*

Oh, j’adore les créatures magiques ! Je vais souvent aux enclos pour les dessiner, quand j’ai du temps libre ! Je serais ravie d’apprendre avec toi ! Ce qui pêche le plus, je crois que ce sont les sortilèges, je suis pas très douée…

*Je soupire, fais une petite moue, et puis, écoute la suite de ce qu’elle a à me dire. Est-ce qu’elle peut voir les étoiles qui s’affichent dans mes yeux quand elle me parle d’un croup et de ses petits ? Sûrement. En tout cas, Septima sait me parler, clairement ! Alors je hoche la tête vivement, avec un immense sourire, un peu excitée.*

Oh j’adorerais ! Je t’aiderais à faire la potion, la patience, ce n’est pas ce qui me manque ! Je n’ai jamais vu de petits croups ! Ils doivent être adorables !

*Affirmais-je, avec un petit sourire, quand Chubbie ressort la tête, et vient réclamer un câlin, sûrement parce que cela fait trop longtemps pour lui qu’il n’a pas été caressée. Je me plie à ses exigences, et caresse doucement le sommet de son crâne.*

Merci, au fait. Pour ta proposition de m’aider. Ca me fait vraiment plaisir ! J’espère qu’on pourra devenir amie.

*Je lui souris tendrement, en l’observant. Les serpentards n’ont pas la réputation d’être très gentil ou altruiste, mais je ne voulais pas juger un livre à sa couverture, et je savais que j’avais bien fait. Elle me proposait son aide sans vraiment me connaître, juste après m’avoir appris un petit sortilège. Elle avait l’air d’être une fille bien, ne serait-ce que parce qu’elle s’occupait de cette maman croups, et j’avais très envie d’apprendre à mieux la connaître. Elle avait l’air d’être une personne géniale, du moins, à mes yeux.*
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Il faut ce qu’il faut.
Une phrase simple pourvue de mots simples aux larges horizons. Derrière sa carapace, Septima est impressionnée, coi dans la réflexion titillant de milles lumières l’immensité de son palais mental. Il faut ce qu’il faut. Avait-elle fait seulement ce qu’il fallait ? Pour sûr, Septima avait attendu bien trop longtemps pour faire. Quant à Rachel, elle n’a pas perdu une minute pour se reconstruire. Un cœur de lionne sous la bannière des Gryffondor. Les Gryffondors. Une tourmente tiraille les entrailles de la jeune serpentarde. Et si… et si ? Et si, elle aussi, avait eu le courage d’une lionne…

Par chance, Rachel accepte sa proposition. Les deux jeunes filles ont une passion commune. L’entente sera fort simple. Simple comme les mots. Je vais souvent aux enclos pour les dessiner, quand j’ai du temps libre ! Septima ne réagit pas, notant cette information dans un coin de sa tête.

Ce qui pêche le plus, je crois que ce sont les sortilèges, je suis pas très douée…
Ma pratique n’est pas parfaite, explique-t-elle en voyant la moue désabusée de Rachel. Mais je… elle bégaie puis se reprends : j’ai en mémoire une panoplie de sortilèges et leurs pratiques théoriques. Le Professeur Auburn pourra certainement t’aider. Elle est bizarre, punie secrètement ses élèves, mais elle en connait un rayon sur la matière.

Septima réfléchit plus profondément avant de lui demander de l’aide pour soigner la maman croup. Les yeux de Rachel lancent des étincelles tant ils s’illuminent. A fortiori, Septima a trouvé l’alliée parfaite pour pallier son manque de patience devant un chaudron.

La jeune serpentarde s’apprête à la remercier pour son aide. La dévotion envers les créatures magiques est un comportement en voie de disparition. Elle ouvre la bouche, les mots s’organisent dans son esprit et elle referme le bec aussi sec.

J’espère qu’on pourra devenir amie.

Amies. Difficile de cacher cette salive qu’elle peine à avaler. Nous y voilà. Elle y est. Ces instants à la fois tant espérer que redouter. Ses espoirs les plus fous se réalisent. Ses craintes les plus sûres menacent d’exister. L’an passé, elle avait soif de liberté, ce besoin de s’exprimer sous les traits de Septima Ombrage, non plus à travers cette bouche de serpentarde que tout le monde attend. La norme, la communauté, ses camarades verts et argents, ses parents… Papa prônait pourtant l’expression libre. Il voulait qu’elle soit telle qu’elle est. Et non pas qu’elle fasse ce que l’on attend d’elle. Et pourtant, pourtant… cette réaction, lorsqu’elle lui avoua où le Choixpeau escomptait initialement l’envoyer. Et si… et si ?

L’ancienne Septima, la fausse aurait détourné les talons. La nouvelle, la vraie, eut un sourire imperceptible, car il lui a encore difficile de se débarrasser de son masque de fer dont elle s’est tellement accoutumée pour brider ses émotions.

Avec plaisir, répond Septima la nouvelle, la vraie, celle qui rêvait d’avoir de nouveaux, de véritables amis.

A cette déclaration sincère, son sourire s’étire d’avantage, étirant son regard bleu encadré dans sa cascade de cheveux noirs désordonnés.

Et…

Elle s’interrompt, cherchant les mots, cherchant surtout les convenances, retenues par la peur de vexer. Mais Septima la nouvelle, la vraie, est brute de pomme, n’a pas de filtre, et parle sans hostilité aucune ? Pourquoi avoir peur de blesser quand nos intentions ne sont pas mauvaises ? Codes sociaux…

… Je suis désolée pour ce qu’il t’est arrivé. C’est affreux. On dit que le monde ne tourne pas rond. En vérité, il tourne toujours dans le même sens : les atrocités ont toujours existé et, malgré l’évolution de l’humanité, elles demeurent.

Que dire de plus ? Intimement, Septima souhaite que les atrocités cessent. Un rêve fou, une utopie qui n’appartient qu’aux désœuvrés. Mais le Blood Circle s’attaque aux sorciers dont une partie à toujours rêvé d’éradiquer ou soumettre la communauté moldu. Les moldus répliquent, du sang coule, les sorciers se vengent, du sang coule. Quand bien même le Blood Circle disparaîtrait, la folie de la pureté du sang referait surface chez les sorciers. Et les moldus voudront s’en venger… Et la boucle infernale continue.  L’atrocité dessine le 8 de l’infini.

Je me charge de rassembler les ingrédients nécessaires. Retrouvons-nous ici demain soir à la même heure. A demain, Rachel White.

Saluant Rachel d’un geste amical de la main, Septima vérifie que son carnet est bien au chaud dans son sac puis disparaît dans l’humidité des cachots.

***

Le lendemain soir, alors que la totalité de leur camarade se dirigent vers la Grande Salle pour se sustenter d’un bon repas, Septima rejoint les cachots en portant son sac lourdement chargé à bout de bras. Arrivée dans la salle des classes, elle vide le contenu de son sac, alignant les éléments dont elles allaient avoir besoin et alluma au préalable le feu sous un chaudron.

La lumière est faible dans la pièce. La jeune fille allume la flamme d’un candélabre pour laisser jaillir un peu de lumière. Elle sort une liste pour vérifier qu’elle n’a rien oublier.

Certains ingrédients ont été difficile à trouver. La jeune fille a dû faire des pieds et des mains et des incartades aux règlements pour se les procurer. Forte heureusement, le professeur Macfusty a accepté de lui fournir la poudre d’Escarpette, particulièrement sensible à la lumière du soleil sous peine d’explosion.

Septima dispose les ustensiles prêts du chaudron : une louche, une grande cuillère pour remuer, une pince à bûche en plomb ainsi qu’une seringue dont la grosse aiguille est emmitouflée dans un sac stérile et hermétique. Pour terminer, elle sort son livre de Soins aux Créatures Magiques Domestiques possiblement domestiques emprunté à la bibliothèque qu’elle dépose sur une table, la page ouverte sur la potion intitulée Vitacroup :

Durée : 1 heure ; difficulté : non renseignée ; quantité obtenue : 1 dose env. 5 ml

2g de Poudre d’Escampette (éloigner des bougies, du feu de chaudron, des rayons de soleil)
4 pattes de lombrics adultes (à plonger dans le chaudron uniquement avec la pince à bûche)
1 racine de Sauge Positive (Attention ! Ne surtout pas confondre avec la Sauge Négative sous peine d’empoisonnement),
3 feuilles de lauriers noir mais pas trop,
Ecorces de Saule mobiles,
Ongles de Niffleur seniors.


Tout est prêt. Septima frappe dans ses mains de contentement, comme pour se féliciter. La chaleur du feu de chaudron se repend doucement dans la pièce, passant du vert au blanc puis du blanc au vert. En attendant Rachel, Septima se demande comme elles vont réussir à attraper ces foutues pattes de lombrics minuscules avec cette grosse, cette énorme, cette épaisse pince à bûche…
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Jeu 26 Aoû - 18:00
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*Il faut ce qu’il faut. Juste six mots, qui résumaient plutôt bien toute l’année précédente.

D’abord au centre. Serrer les dents, tenir, effacer de son esprit les moments les plus compliqués, prendre sur soi, donner tout ce que l’on avait en stock. J’avais presque fini par arriver à bout de tout ce que je connaissais et de mon imagination, et pourtant, Dieu seul savait comme j’avais pu me montrer curieuse en cinq années dans le monde sorcier, à apprendre de nombreuses histoires et anecdotes. J’avais fini par raconter mon quotidien, quelques journées de balades dans les couloirs de Poudlard. Parler de normalité, ça semblait en donner un peu dans ces moments improbables et insupportables.

Et puis, par la suite, il avait fallu reprendre une vie normale. Comment reprendre une vie normale après avoir vu tout ça ? Ce n’est pas simple. Il faut prendre sur soi. Il faut apprendre à peu dormir, à vivre dans la peur au quotidien, à tenter de ne plus sursauter à la moindre apparition soudaine ou à un bruit trop fort. Un cri à vos oreilles devient le symbole d’une souffrance invivable bien trop familière que vous ne voulez plus entendre.

Il faut ce qu’il faut, pour survivre, pour vivre, pour apprendre à se mêler de nouveau à ce monde qui était le vôtre. Même si rien n’est plus pareil, et ne le sera plus jamais. L’innocence et l’utopie que je voyais avaient disparu. J’étais aussi moins effacée, même si ce n’était pas toujours évident. En réalité, j’avais désormais deux versions de moi-même. La Rachel du quotidien, discrète et calme, et la Rachel confrontée à un danger, un risque ou à la douleur. Cette Rachel-là était hors de contrôle, plus forte, plus courageuse, moins timide, plus à même de prendre des décisions et le leadership d’un groupe. Cette Rachel-là, je n’aurais pas su dire si je l’appréciais ou la detestais. Je pouvais faire des choses que je regrettais dans ces moments-là, me donner en spectacle, exploser, laisser mes nerfs prendre le dessus, me montrer même agressive. Mais c’était ainsi que je pensais protéger ceux qui m'entouraient. J’étais, finalement, comme un chat domestique, calme, docile et amicale, qui pouvait être très agressive si on approchait, non pas mes petits, mais bien mes proches, ou même ceux qui m’entouraient simplement.


Enfin, actuellement, c’est face à la Rachel docile et amicale que fait face la jeune serpentard. Et d’ailleurs, j’en viens à lui confier que les potions ne sont pas véritablement mes points faibles -quoi qu’il me manque encore bien de la théorie et de la pratique pour combler mes lacunes. Elle me répond que sa pratique en sortilège n’est pas irréprochable, mais qu’elle a retenu bien des formules. Je ris un peu à sa description de Miss Auburn. Je lui souris et hoche la tête.*


Oui, je crois que c’est la directrice de ma maison. J’imagine qu’elle a beaucoup à faire, je lui demanderais peut être si je suis dans l’impasse.

*Affirmais-je honnêtement. Je ne voulais déranger personne. Je n’imposais jamais ma présence, et avais bien du mal aussi à demander de l’aide. Souvent, il fallait que l’on me pousse juste pour demander à quelqu’un qui me l’avait proposé. Astrid, par exemple, était une amie depuis plusieurs mois maintenant, et je ne comptais pas le nombre de fois où elle m’avait dit de surtout lui demander si j’avais besoin de quoi que ce soit. Jusqu’ici, je n’avais jamais osé la déranger.

Mais pour la suite, Septima a clairement trouvé la complice idéale. Prendre soin des créatures magiques était une chose que j’adorais, et ma bienveillance était presque multipliée (si cela était possible) auprès de celle-ci. Bon, plus avec les araignées mais... Dans tous les cas, j’étais patiente et très attentive aux créatures magiques -ou non d’ailleurs.

La jolie brune semble avoir un temps de latence quand je lui dis espérer que nous pourrions devenir de bonnes amies. Comme si elle hésitait. Je me demande si ce n’était pas correct, si c’est quelque chose que l’on ne peut pas dire à quelqu’un comme elle… Mais elle finit par me répondre avec un grand sourire. Un sourire qui illumine son visage, et je me fais la remarque qu’elle est vraiment magnifique, et plus encore quand elle sourit. Je ne peux pas m’empêcher de sourire grandement moi aussi, à sa réponse.

Finalement, elle ajoute qu’elle est désolée pour moi. Mon sourire s’affaisse légèrement. Il est moins extatique, plus… Crispé. Evidemment, elle sait, cela m’arrangeait pour éviter d’expliquer ma présence ici. Pour autant, la plupart des gens évitaient de me parler de ce sujet. Je n’aimais pas spécialement en parler, ou même l’évoquer. C’était encore sans doute trop frais pour que je puisse facilement passer outre, lui sourire et lui dire qu’elle avait bien raison. A la place, je hoche la tête et la remercie à demi-mot.

Je me reprends quand elle en revient à cette potion, pour la croup, et je hoche à nouveau la tête avec un peu plus d’entrain.*

Parfait, je serais là.

*Avais-je confirmé, avant de la saluer pendant qu’elle s’éclipse. Je range toute mes affaires et laisse Chubby sauter dans ma poche avant de courir jusqu’à la salle commune pour manger rapidement ce qu’il restait avec mes amies qui m’attendaient là.*








*Le lendemain, j’abandonne à nouveau mes amies de ma maison. Elles ont pris l’habitude de me voir m’éclipser à la fin des cours maintenant. Déjà avant tout ça, j’avais besoin de moment pour moi-même, souvent pour aller lire ou dessiner. Mais depuis mon retour, il fallait ajouter à cela beaucoup de temps pour étudier. Parfois, elle me donnait un coup de main, mais je préférais aller m’isoler pour travailler, elles le savaient, et m’acceptaient telle que j’étais, avec ce besoin de prendre du temps pour moi.

Cette fois, j’avais laissé Chubby dans ma chambre. On avait bien vu les dégâts qu’il pouvait causer dans la salle des potions… Une fois, mais pas deux. Il s’était pourtant mis dans ma poche quand j’étais passé par le dortoir. Habituellement, je l’embarquais avec moi, même pour être toute seule. Il restait assis dans un coin, à grignoter, faire la sieste ou explorer les environs avec curiosité -sans partir trop loin, courageux mais pas téméraire. Enfin, toujours est-il que je préférais ne pas jouer avec le feu, et avait laissé l’adorable boule de poil boudeur sur mon lit avec quelques feuilles de laitue.

C’est au pas de course que je me dirige vers la salle de potion, en jetant un regard à mon poignet, sur la montre moldue, bien trop pratique et sans équivalent sorcier. Je suis tout juste à l’heure, après avoir un peu trop traîné avec les filles en sortant de classe. Alors c’est au pas de course et un peu essoufflée que je rentre dans la pièce où se trouve déjà Septima.*

Désolée ! Je n’ai pas vu le temps passer !

*Je m’approche d’elle, pose mon sac sur la table devant celle où elle a installé le chaudron qui était déjà sur un petit feu, le grimoire et les ingrédients. je lui souris, et m’approche de là, en me penchant sur le fameux “Soins aux Créatures Magiques Domestiques possiblement domestiques” que j’avais déjà vu, donc probablement emprunté à la bibliothèque.*

Bon, tout est là… On va pouvoir s’y mettre, ça te va ?

*Proposais-je en souriant à la jeune femme, après avoir vérifié qu’il ne manquait rien. Nous aurions tout le temps de papoter pendant la réalisation de la fameuse potion. Et d’ailleurs, j’espérais que nous le pourrions un peu. Alors, je me lance dès que nous commençons à suivre les instructions.*

Tu as passé une bonne journée ?

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Mar 31 Aoû - 18:32
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Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Au coucher, elle s’était mentalement repassée sa rencontre avec Rachel. Envoyée en détention par sa propre famille. Placée entre les mains de la haine motivées par l’ignorance. Atroce. Au cours de ses derniers mois, Septima s’était beaucoup plaint d’être à la merci du système dans lequel elle évolue. Posséder un nom, devoir le servir, faire ce que les gens attendent de nous. En songeant à l’expérience terrifiante de Rachel, ses petits problèmes existentielles semblent parfaitement, totalement, indéniablement dérisoires. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Vraiment ?

Plaçant les questions existentielles dans un coin de son palais mental, son attention retourne sur la potion du jour. Quand Rachel débarque en s’excusant pour le retard, Septima lui adresse un signe de la main, signifiant que ce n’est rien, on n’est pas pressé. Cela lui avait permis de disposer tout le matériel nécessaire ainsi que lister les ingrédients.

Bon, tout est là… On va pouvoir s’y mettre, ça te va ?
Absolument agacée par cette matière longue et fastidieuse qu’est l’art des potions, elle tend sans gêne le livre à Rachel, l’invitant à procéder aux premières préparations, pendant qu’elle s’évertue à comprendre comment attraper les pattes de lombrics avec cette grosse pince à bûche.

Une chaleur étouffante commence à se répandre dans la pièce ; heureusement que la salle est sous terre, la pierre froide, ternie par le temps, laisse s’évaporer cette chaleur furibonde.


  1. Hacher la racine de Sauge Positive au pilon.
  2. Porter l’eau dans le chaudron à ébullition. Laissez bouillir durant une minute (soixante secondes top chrono !). Blanchir les ongles de niffleurs (environ trente secondes). Les égoutter et réserver.
  3. Faire cuire la racine de Sauge Positive pendant cinq minutes.
  4. Pendant ce temps : piler les feuilles de lauriers puis les jeter dans le chaudron.
  5. Laisser cuire cinq minutes de plus.

Tu as passé une bonne journée ?
Ennuyeuse, admet Septima, la grosse pince entre ses doigts, essayant désespérément d’attraper les pattes de lombrics. La routine. Un cours de Soins aux Créatures Magiques où mes comparses ont préféré embêter les élèves de l’autres maison plutôt que d’apprendre à soigner un fléreur… le professeur Macfusty a vraiment beaucoup de patience. Je les aurai transformés en souris pour divertir notre sujet du jour.

La jeune serpentarde hausse les yeux au ciel et soupire longuement en se remémorant ce cours passé en compagnie minable.

Puis j’ai passé une heure à essayé de retirer les poils de fléreurs sur ma robe. Ils sont câlins mais leurs poils sur les vêtements sont une véritable plaie !

Septima frotte le bout des pinces avec la manche de son gilet dans l’espoir de créer de l’électricité statique (heureusement qu’elle lit également des ouvrages moldus) pour attraper de force les pattes de lombric. Son essai est un échec.

Elle soupire. Fouille dans son sac pour vérifier si par le plus grand des hasards elle n’aurait pas emmené son manuel de sortilège de cinquième année. Non. Bien évidement que non. Il n’y a rien dans son sac hormis des vieilles boites de chocogrenouilles et son carnet personnel.

Si ta journée a été bonne, j’espère qu’elle va le rester, parce qu’on n’en a pas fini avec ses foutues pattes de lombrics ! Se plaint-elle en se retenant de les écraser avec sa pince. Une manière assez originale de lui retourner la question.


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*A Poudlard encore plus qu’ailleurs, j’avais eu la chance de me lier d’amitié avec plusieurs filles de ma maison, mais pas que. Bien que timide et plutôt discrète, je n’avais jamais été asociale, bien au contraire. En maternelle, chez les moldus, j’étais cette petite fille, qui était amie avec tout le monde, et qui aidait même les brutes quand elles se faisaient mal, même s’il m’avait poussé ou été méchant. Alors, dès mon plus jeune âge, non seulement les professeurs avaient appris à me faire confiance pour aller vers les autres, mais en prime, je ne m’étais pas fait d’ennemis, pas de rivalité, seulement des amis ou, dans le pire des cas, des connaissances. Dans l’école du quartier, tous les enfants étaient issus de familles religieuses comme la mienne. Nous nous connaissions presque tous, pour se fréquenter dans la paroisse et en allant souvent aux messes ensemble.

En quittant tout cela pour partir vers l’Écosse, j’avais été un peu angoissée. Il n’y avait pas de raison pour que les choses se passent mal… Mais j’avais pris des années et des années à construire des amitiés, et à l’âge où la plupart des enfants commençaient à s’affirmer, moi, je restais dans mon coin. J’étais resté timide et discrète, et pourtant, dès que j’avais mis un pied dans le Poudlard Express, j’avais rencontré Sybil. Et ce jour-là, j’avais su que j’avais trouvé ce qu’était vraiment l’amitié. Pas juste des amis de primaire, qui m’avaient sûrement déjà oublié dès la deuxième année, non. Une amie, précieuse et importante, qui avait remué ciel et terre pour me retrouver quand j’avais disparu et qui, depuis, avait tendance à se montrer un peu protectrice. Sybil était ma meilleure amie, la personne dont j’étais le plus proche, ma confidente, presque ma soeur. Mais elle n’était pas ma seule amie. Non, Emmy, Naomi, Charlotte et Lily était, avec Sybil, mon groupe d’amies, celle avec qui je traînais la plupart du temps, notamment en classe. Il y avait aussi Elyakim, Astrid et tellement d’autres personnes que j’aurais bien du mal à tous les citer. Et si l’on disait qu’il valait mieux avoir peu d’amis fiables, se comptant sur les doigts d’une main, j’étais persuadée que toutes ces personnes là étaient parfaitement digne de la pleine confiance que je leur accordais, et j’espérais être à la hauteur de la leur.

Tout cela pour dire qu’en y réfléchissant, le soir, dans ma chambre, je m’étais demandé avec qui je voyais fréquemment Septima. Il y avait pas mal d’étudiants, à Poudlard, surtout depuis que l’Université et le Collège étaient regroupés dans le même château… Mais tout de même, surtout au sein du collège, nous étions très souvent amenés à croiser les mêmes personnes, surtout celles qui suivent les mêmes cours optionnels que vous… Comme Septima et les cours de Soin aux créatures magiques, même si elle était 2 années en dessous de moi.

Et en y réfléchissant, je m’étais dis que je l’avais peu vu accompagné en ce début d’année. Je n’y avais pas plus fait attention que cela : j’avais déjà tant de choses à régler… Mais en revenant là-dessus, je m’étais prise à espérer que ma demande d’amitié n’était pas trop pour elle. J’espérais sincèrement devenir son amie, car chaque personne, à mes yeux, valait le coup de s’intéresser à elle. J’étais persuadée, au vu de la bienveillance de la jeune femme, qu’elle aurait bien des choses à m’apprendre et bien des moments agréables à me faire vivre en sa compagnie. Alors, la veille au soir, avant de plonger dans les bras de Morphée, je m’étais promis d’essayer de devenir une très bonne amie pour Septima. Après tout, sa gentillesse, tant envers moi et ma maladresse, qu’envers cette maman croup, me suffisait à comprendre que c’était une personne bien. C’était tout ce que j’avais besoin de savoir.

Alors, je m’étais excusée en arrivant en retard, mais la jeune femme ne s’en inquiète pas. Je m’installe donc, et propose de commencer. Je souris, un peu amusée, quand elle me tend le livre, comme ravie de se débarrasser de cette tâche, sans doute longue et fastidieuse à ses yeux, amusante et rigoureuse aux miens. J’étudie le début de la recette et me remonte les manches, avant de commencer à en suivre les instructions et en posant une petite question à la jeune femme.

Elle m’arrache un petit rire, à ses mots. Apparemment, Septima, malgré de nombreuses qualités évidentes, ne comptait pas la patience parmi celle-ci.*

Je crois que tu ferais mieux de ne pas devenir prof… Les élèves épuiseraient vite ta patience !

*Affirmais-je, amusée, avant de hocher la tête, compréhensive à cette problématique. Moi aussi, j’adorais caresser les fléreurs, mais il fallait dire que, à l’instar des chiens, ils perdaient tout de même beaucoup leur poil.*

Oui, c’est le seul problème avec les fléreurs. Les moldus ont créé un truc vachement pratique pour retirer les poils des vêtements, j’en ai plusieurs, je t’en apporterais un si tu veux ! C’est juste un rouleau collant, mais c’est vachement pratique pour cette problématique !

*Ah oui, les habitudes moldus ont parfois la vie dure. Et à vrai dire, je trouvais vraiment ça pratique. J’étais née chez les moldus, et je connaissais une bonne partie de leur technologie, même si j’étais sorcière, alors, tant qu’à faire… Autant les utiliser, pas vrai ?

Pendant que je continue la recette tout en papotant, le regard concentrée sur la recette, le sablier qui permet de mesurer la minute etc… Septima, elle, lutte avec la pince. Je soupire avec un air amusée, quand elle commence à s’enerver contre ces pauvres pattes, et réponds en ces mots : *

Ça va, comme d’habitude aussi. Des cours avec les autres, des cours de rattrapage, la routine. Tu peux surveiller le chaudron et les cinq minutes ? Je vais essayer de faire ça.

*Avais-je dit en lui tendant la main pour prendre les pinces. Ce n’est pas évident, mais à force de patience, au bout de quelques minutes, j’y arrive enfin, et présente, victorieuse, la fameuse pate… Qui tombe sur la table. Je soupire. Bon, un echec, ça arrive, on recommence. La deuxième (ou plutôt la douzième) fois est la bonne, et c’est non sans un soupire de soulagement que je peux continuer les éléments de la recette.*

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6. Quand les feuilles de laurier noir sont bouillies : remettre dans le chaudron la racine de sauge réservée, les ongles de nifleurs blanchis, et poursuivez la cuisson dix minutes.
7. Ajouter, une à une, les pattes de lombrics adultes AVEC la pince.

La patience est de rigueur, assurément une vertu. Septima Ombrage n’est pas du genre vertueuse. Sa mémoire est grandiose, sa capacité à mémoriser ce qu’elle lit est une qualité s’apparentant à la virtuosité. Rien de bien vertueux à tout ça. Elle constate, avec surprise, à quel point ces deux mots se ressemblent. Vertueux. Virtuose. Ce qu’elle ne sait pas, pour ne l’avoir jamais lu, c’est que ces deux mots sont étymologiquement liés. Tous deux proviennent de l’italien virtuoso et du latin virtuosus. Si on attribut au premier la définition de l’énergie, de la force et de la morale, on attribut au second la parfaite connaissance de quelque chose et, dans une définition plus ancienne, la pratique du bien, de la vertu. Deux mots intimement liés.

Trêve de bavardage, revenons à nos moutons. Les feuilles de Lauriers bouillissent dans leur eau qui clapote. A la demande de Rachel, Septima cède la pince à bûche (avec grand plaisir) pour pencher son nez au-dessus du chaudron, surveillant le parfait bouillonnement de celui-ci.

Tu veux parler des rouleaux adhésifs ? J’ai lu quelque chose là-dessus. Je serai curieuse de voir à quoi ça ressemble, merci, dit-elle avec reconnaissance, comme s’il s’agissait d’un objet rare et mystérieux qui cependant éveille effectivement sa curiosité. Et Septima aime particulièrement les objets nouveaux, qu'elle ne connaît pas, particulièrement quand ceux ci ont des propriétés magiques surprenantes (voire dangereuse) mais les objets inofencifs, c'est bien aussi.

Devenir professeur ? Réagit enfin Septima, bien heureuse de ne plus avoir cet ustensile de malheurs entre les mains. Quelle idée ! Je ne tiendrai pas une journée. Si c’est pour tenter de remplir les cervelles d’adolescents telles que les trois Grâces de la Bêtises, non merci.

Elle voulait parler de Brunissende Whale et de ses deux comparses tout aussi abruties.

Dans 2 minutes, il faudra ajouter les pattes de lombrics, annonce-t-elle tandis que Rachel réussissait enfin à attraper une pattes. Ils préconisent de faire attention aux éclaboussures, précise-t-elle, s’aidant de son index pour lire les indications dans le grimoire. C’est étrange, comment de si petites pattes peuvent-elles provoquer des éclaboussures ?

Tandis que Rachel se rapproche du chaudron avec sa pince, Septima farfouille dans la salle de classe pour se procurer deux visières capables de protéger leurs yeux. Elle se permet d’équiper Rachel d’une, relevant ses cheveux derrière ses épaules tandis que celle-ci a les mains occupés, et place la seconde sur sa tête. Sait-on jamais.

Rachel relâche la première patte de lombric dans le chaudron. La patte retombe, frêle, légère, comme une plume traverse le vide. Dans sa chute, elle zigzag tellement, déportée par l’air, qu’on eut presque dit qu’elle allait tomber à côté du chaudron. Mais la patte de lombric atteint bien l’eau. Si tôt le bouillon de toucher, un gros ploc ! se fait entendre. C’est un peu comme si, au contact de l’eau, la patte de lombric était devenue un roc. Effectivement, sa retombée provoqua des éclaboussures.

Non seulement elles sont chiantes à ramasser mais en plus elles font déborder le chaudron ! Peste Septima en s’éloignant du chaudron. Laissant Rachel plonger les pattes-rochers dans le chaudron, elle consulte le grimoir pour connaître la dernière étape.

8. Poursuivre la cuisson 15 minutes.
9. Rajouter la poudre d’escampette. Attention : explosion !
10. Quand la mixture prend une couleur jaune moutarde, la verser dans quatre fioles.

Cela dit, je n’ai aucune idée pour l’avenir, reprend-t-elle, préoccupée, presque inquiète. J’aimerai travailler avec les créatures magiques, mais je n’ai aucune idée de comment. Je voudrai travailler à l’air libre et seule, sans horaire ni supérieur hiérarchique à supporter. Que feras-tu après l’université, Rachel ? Tu y as songé ?

Certainement qu’elle avait sa petite idée, étant donné que son équipière du soir est plus âgée.

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RACHEL &  @Septima Ombrage



*S’il était une vertue que je devais m’octroyer, j’aurais probablement choisi la patience. Ce n'était, après tout, pas une vertue très impressionnante. J’étais simplement capable de prendre mon temps, de recommencer une tâche de nombreuses fois sans me lasser. En réalité, lorsque l’on dessine, il fallait bien ça.

Voilà pourquoi l’art des potions, en plus de ne m’avoir jamais spécialement déplu, me plaisait tout particulièrement depuis que j’avais pu l’aborder avec un passionné comme M. Slughorn. Il fallait, pour les potions, les mêmes vertus que pour le dessin. Il fallait être minutieux, attentif et patient.  Peut être aussi qu’inconsciemment, j’avais associé cet art à cette vie de confort et de douceur où j’avais été après avoir connu l’enfer. Un tel contraste ne pouvait forcément que mener à de très bons souvenirs. En dehors de cela, le reste était finalement follement et parfaitement familier. Le dessin, découvrir de nouvelles personnes emplies de bontés, les créatures magiques, c’était un environnement relativement familier pour moi, j’avais pu me sentir bien. Et c’était une nouveauté que j’avais inconsciemment relié aux potions. Un sentiment de bien-être, d’avoir le temps.

Le temps était une chose bénie et merveilleuse. Désormais, c’était, à mes yeux, la ressource la plus précieuse que j’avais. Lorsque chaque instant peut être votre dernier, vous apprenez que ce que vous possédez de plus important, ce n’est pas l’argent, ni rien d’autre. Pas même vos proches. Sans temps, comment profiter de tout ce que vous aimez ? C’est impossible. Alors désormais, je prenais toujours le temps de faire tout ce que je voulais. J’avais donc tendance à courir un peu partout : j’avais beau avoir toute une vie devant moi, j’avais aussi l’impression qu’il n’y avait jamais assez d’heure dans une journée pour faire tout ce que je voulais !

D’ailleurs, j’avais dû décaler mon emploi du temps de ministre pour ce rendez-vous. Mais j’avais toujours du temps pour me faire des amis et aider les autres. Ces révisions sur l’histoire magique pourraient bien attendre un peu ! Et puis, dans le pire des cas, je reviserais sous ma couette à la lueur d’un Lumos. Il y avait une solution à tout… Je dormirais quand je serais morte ! Et ce n’était pas pour aujourd’hui, ni pour demain, non. J’étais plus forte que ça, en sécurité à Poudlard et bien entourée. Ça n'arriverait plus.


En tout cas, de mon côté, la patience n’est pas un soucis. Mais voyant que Septima arrive à bout de la sienne avec cette enorme pince pour de mini pattes, je lui propose de prendre le relais, non sans mentionner les rouleaux adhésifs pour retirer les poils d’animaux sur les vêtements.*

Oh, c’est tout simple, mais ingénieux. Je t’en amenerais un la prochaine fois alors.

*Au début de ma vie de sorcière, j’avais découvert avec surprise que le monde sorcier, aussi avancé soit-il, manquait de bien des “technologies” moldus des plus efficaces. D’accord, il existait peut-être un sortilège pour retirer tous les poils d’un coup de baguette. Mais les sorciers n’avaient même pas d’équivalent de Google pour chercher un sortilège ! Pourtant, ça serait tellement pratique ! Mais non, nous étions condamnés à chercher dans des livres. J’aime les livres, bien sûr, ne me faites pas dire ce que je n’avais pas dit. C’était simplement… Moins optimale, dirons nous. Désormais, je savais que beaucoup d'objets simples du quotidien étaient tout bonnement inconnus des non-nés-moldus.
L’idée de voir Septima professeure à bout de nerf au bout de 3 minutes était amusante, et me fit sourire, et même rire à sa réponse.*


Ça, ça ne doit pas être facile tous les jours d’être prof, avec certains élèves !

*Je lui offre un sourire, avant de me reconcentrer sur mes pattes de lombrics. J’en viens même à tirer la langue en coin, signe d'une intense concentration. Après un premier échec, je recommence, alors que Septima met des lunettes de protection sur mon nez. Je la remercie brièvement, avant de me concentrer sur notre potion. Je suis très surprise par tous les remous que ça provoque, même si le grimoire nous avait prévenu.*

C’est plutôt impressionnant je trouve !

*Affirmais-je en me demandant ce qui provoquait de tels bouillons. Mais au moins…*

C’est bon signe, ça veut dire qu’on a tout bien fait jusque là au moins !

*Je lui souris, et recommence pour en mettre le compte, quand la discussion sur l’avenir prend place. Elle me dit ce qu’elle aimerait, et je lui souris, un peu attendrie par son désir d’indépendance totale. C’était vraiment compréhensible, très honnêtement. Moi, je n’avais pas trop de soucis avec l’autorité, mais je savais que ce n’était pas le cas de beaucoup de mes camarades. Mais lorsque Septima me pose la question, je ne sais pas trop quoi répondre. Un peu pensive, je prends un instant avant de lui répondre très honnêtement.*

Quand je suis entrée à Poudlard, et pendant des années, je rêvais de partir dans le soin aux créatures magiques aussi, je les adore, elles me fascinent pleinement. Mais… Depuis quelque temps, je pense à me diriger en médicomagie. C’est amusant, au fond, c’est comme ça que j’ai découvert que je pouvais utiliser la magie. Avec le soin. C’est un peu… Un retour aux bases, en fin de compte. Je ne sais pas trop, en fait. Je suis un peu tiraillée par cette question en ce moment, justement.

*Je hausse les épaules, en regardant la brune, en laissant bouillir le mélange les deux minutes annoncées. Et puis, j’attrape la poudre d’escampette, et usant de prudence, toujours les yeux protégés par les lunettes, je la verse, et provoque une petite explosion, mais bien moins impressionnante que celle que j’avais provoqué la veille. Elle avait un poil sali ce qu’il y avait autour, mais rien de terrible. Je viens vérifier notre mélange, et vois qu’il a pris une jolie couleur moutarde. Je me tourne vers la brune avec un grand sourire.*

Je crois qu’on a réussi, regarde !

*Je retire les lunettes, très fière de nous et penche le chaudron vers la brune. Finalement, je me tourne vers elle, et propose : *

Bon, on nettoie tout ça, et on va voir si la maman croup est là pour lui donner ?

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Mar 14 Sep - 14:51
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Plof ! Avec minutie, Rachel plonge une à une les pattes de lombrics, légère comme des plumes à la surface, lourde comme un roc au contact du liquide. Plof ! Plof ! La préparation suit son cours. Jusqu’ici, tout roule comme sur des roulettes. Septima félicite le hasard d’avoir forcée sa rencontre avec Rachel. Et son résonnement n’est pas au bout de ses surprises.

Tandis que la potion bouillonne dans le chaudron, Rachel s’exprime à propos de l’avenir. La médicomagie. Après sa blessure pare-balle cet été, elle avait bénéficié d’un séjour à l’hôpital de Sainte Mangouste où les médicomages l’ont gratifié de soins, de patience et de sourires. L’échauffourée dans laquelle elle s’était retrouvée contre son gré ne l’avait pas traumatisée un brin. Longuement, des nuits durant, elle avait resongé aux faits, méfaits, attaques et dangers. La balle n’avait fait qu’entailler la chair de sa cuisse. Elle aurait pu y rentrer. Elle aurait pu viser plus haut. Elle aurait pu atteindre son cœur, la tuant sur le coup ; transpercer ses poumons pour la laisser mourir dans l’atroce souffrance d’une hémorragie interne foudroyante. Elle aurait pu percer son crâne, d’une seule traite. Elle aurait pu briser l’os de sa tête pour venir s’y loger, déréglant l’entièrement de sa raison pour la transformer en légumes sans souvenirs, ni proches ni lointains. Et pourtant, pourtant… Septima ne ressent aucun regret pour cette mésaventure. Sans elle, elle n’aurait pas connu la peur. Elle n’aurait pas ressenti le besoin de s’améliorer. Elle n’aurait jamais songé, au grand jamais, devenir animagus. Elle n’aurait jamais su ce que c’était que d’être à la merci de plus fort que soi. Depuis cet été, Septima était résolu à devenir meilleure. Bien meilleure.  Avant cela, on lui avait prodiguer soins et chaleurs pour la remettre sur pied en un clin d’œil. La médicomagie. Les soins aux créatures magiques. Une idée vient de lui traverser l’esprit.

Je crois qu’on a réussi, regarde !
Extirpée de sa rêverie, Septima lève le menton pour inspecter la consistance de la potion que lui tend Rachel. Son visage se fend d’un sourire ravi. Frappant dans ses mains de contentement, elle s’arme de trois fioles qu’elle remplie à rebord, les bouches hermétiquement et les enfouies dans son sac.

Bon, on nettoie tout ça, et on va voir si la maman croup est là pour lui donner ?
Toujours sous le choc de sa révélation mentale, Septima acquiesce. Empoignant sa baguette, elle prononce à plusieurs reprise le sort de Galatina avant de se saisir d’un balai pour regrouper toutes les saletés gelatineuses amassées sur le sol.

L’affaire est dans le sac ! Déclare fièrement Septima en refermant la cloche de la poubelle. Elle époussète la poussière recouvrant ses vêtements avant de poursuivre : Le professeur Macfusty m’a délivré une autorisation pour que je puisse rendre visite à maman Croup matin et soir. Allons-y vite car on a la permission de 21 heure tapante pas une minute-de-plus-miss-Ombrage-sans-devier-de-votre-route-et-continuer-de-briller-en-cours. A partir de 21h01, je risque gros, assure-t-elle sans la moindre inquiétude sur son visage (très paradoxalement).

La jeune serpentarde rassemble ses affaires. Elle n'oublie pas le sac en tissu dans lequel sont renfermé les fioles. Sur son dos, elle accroche une cape vert emmeuraude, couvre ses cheveux mal coiffés d'une capuche, se donnant un air très secret et mystérieux alors qu'en vérité elles ont parfaitement la permission d'aller à la rencontre de la maman Croup.

J'aime bien les capes, confie-t-elle. Ca me donne l'impression de partir à l'aventure.

Dehors, la nuit est tombée. Pour se repérer dans la pénombre, les sorcières devront allumer leur baguette. Depuis la forêt Interdite où Septima l'a trouvé, la maman Croup a été déplacée dans une niche près de la cabane aux hippogriffes. Les deux jeunes filles n'auront pas besoin de se diriger vers les dangers de la nuit encouru dans l'immense forêt protégeant Poudlard.

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Mer 29 Sep - 3:10
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*Pour une fois, je ne prête pas vraiment attention à l’expression sur le visage de ma camarade, pour me concentrer sur ces micro pattes de lombrics. Je comprenais pourquoi Septima avait perdu patience, cette pince était clairement disproportionné, et attraper ces tout petits machins demandait clairement un niveau de concentration et de précision intense. Je benissais désormais ces heures de dessins où mes mains et mes doigts avaient appris à se délecter d’une précision dans le geste, où chaque mouvement était calculé, mesuré au millimètre près… Comme quoi, cette passion avait véritablement du bon !

Enfin, en tout cas, pour le coup, c’était véritablement utile. Les pattes tombent une à une dans le chaudron, et je suis satisfaite. Une fois que j’en avais ajouté le bon nombre, je pose la pince avant de faire tourner mes poignets, comme après un long moment à dessiner. Je soupire d’aise et de satisfaction, et vérifie la mixture, toujours concentrée sur la potion, pendant que Septima semble analyser ce que j’ai pu lui dire sur mon potentiel futur.

De plus en plus de gens me posaient la question en ce moment. Et désormais, ceux avec qui j’avais partagé cette envie était de plus en plus nombreux. Et globalement, les réactions étaient à peu près unanimes : personne n’était surpris, et affirmait que cela me ressemblait plutôt bien. Je me demandais si cela me ressemblait plus que le soin aux créatures magiques, mais… Comme Septima, je me demandais à quoi ressemblerait ma vie après des études dans ce domaine. Devenir prof ? Pourquoi pas, mais où ça ? Il n’y avait pas non plus 50 écoles de magie… Soigneuse ? Où ça ? Je n’en savais trop rien. La médicomagie avait un certain aspect sécuritaire là dessus. Il y avait du travail, dans ce domaine. Et il fallait bien l’avouer, prendre soin des autres était ma véritable nature. Alors j’étais à peu près sûre de pouvoir m’épanouir dans ce domaine.

Mais pour l’instant, ces pensées m’échappent et je reviens à la potion, qui, après la petite explosion contrôlée, a pris cette très jolie couleur. Je penche le chaudron pour la montrer à Septima, et elle a l’air aussi satisfaite que moi. Je l’aide à répartir le liquide dans trois fioles, qu’elle ferme, avant de commencer à nettoyer ce qui traîne sur le sol. Je hoche la tête avec un petit sourire aux lèvres quand elle m’explique que notre professeure de soin aux créatures magiques lui a donné une autorisation, et je ris quand elle précise qu’à partir de 21h01, elle risquait gros.*

Alors ne perdons pas une minute, dépêches toi !

*Affirmais-je en riant, complice, avec cette sensation d’être une petite fille prête à faire une bêtise, alors que ce n’était pas du tout le cas. Mon innocence naturelle et mon sourire enfantin est de retour sur mes traits, et cela ne m’était pas arrivé avec un presque inconnu depuis bien longtemps. Avant, je pouvais sourire et me montrer tendre avec chaque personne qui croisait ma route. Mais aujourd’hui, les choses étaient plus compliqués. Pourtant, Septima m’inspirait beaucoup de tendresse et l’envie de faire d’elle une très bonne amie. J’espérais vraiment qu’elle pourrait le devenir, elle était si gentille et tellement brillante ! Le genre de personne passionnante que j’adorais fréquenter, même si ce n’était pas au quotidien. Je prenais toujours du plaisir à échanger avec des individus comme elle, que je devinais profondément altruiste et capable de tant de choses…

Elle me confie dans le couloir où je l’ai entraîné en la prenant par la main, une fois notre rythme un peu plus calme -courir jusqu’à la forêt interdite nous aurait sûrement bien trop épuisées-, qu’elle aime les capes pour l’aspect aventurier que cela donnait.*

Et ça te va bien ! Tes jolis yeux ressortent dans l’obscurité de ta capuche ! Moi aussi, j’adore le style qu’on a à Poudlard, même si au début ça faisait bizarre. J’avais l’impression de partir vivre un siècle plus tôt ! Et dire qu’on écrit encore à la plume, c’est fou quand même !

*Affirmais-je en riant, avec un petit soupir, avant de la regarder. Je ne parlais pas beaucoup de ma vie de moldu, mais bon… C’était tout de même ancrée en moi, malgré tout.*

C’est quoi ton style, quand t’es pas en robe de sorcier ?


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Dim 3 Oct - 10:55
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C’est quoi ton style, quand t’es pas en robe de sorcier ?
En voilà une bonne question. Quel est son style ? Quel est le style de Septima Ombrage ? C’est qu’elle est plutôt du genre à cacher son style au profit d’un autre bien plus utile pour se fondre dans la masse. Un style de… mensonge. Un mensonge d’autant plus éhonté qu’en plus de mentir aux autres on se ment à soi-même. Ah ! Mais pourquoi son palais mental radote-t-il les brimades du passé ? Ce qui est fait est fait. Le mensonge a pris fin et c’est l’essentiel. Ainsi donc, l’attention de la jeune serpentarde se reporte sur la question : quel est ton style.

Je n’ai pas de style, affirme-t-elle d’une voix calme tandis qu’elles parcourent main dans la main les couloirs du château. Et cette proximité lui donne un drôle d’air, une sensation bizarre. Personne ne l’a jamais prise par la main, sinon ses parents lorsqu’elle était enfant. A dire vrai, le seul avec qui elle acceptait une approche physique était son père qu’elle gratifiait d’une accolade pour le saluer. Septima n’a jamais été douée pour les effusions de sentiments, les marques d’affections, la bienveillance du touché capable de rassénérer, le pouvoir non magique de cette main posée sur votre épaule, générant du soulagement, égayant le courage, gonflant à bloque ce moral tomber si bas. Si elle pouvait le comprendre, Septima avait toujours évité les contacts physiques. Un psychomage vous racontera que cela provient de l’enfance, que les premiers contacts avec des étrangers, c’est-à-dire des personnes autres que ses parents, furent avec des enfants du même âge aux jardins d’enfants qui la poussait pour qu’elle arrête de parler. Depuis, non seulement elle n’avait plus envie de toucher personne mais qui plus est, elle s’abstient de parler. Aujourd’hui, du haut de ses seize ans, ce toucher apparaît sous un nouvel angle. Rachel a effectué un geste amical, ce geste de la bienveillance qui transmet la sérénité. Alors, même si cela surprend, même si cela la gêne, même si cela n’est pas dans ses habitudes, Septima comprend et ne rompt pas ce contact physique.

Toutefois, j’affectionne particulièrement les cols claudine, explique-t-elle. Tu sais, ces cols qui enserrent le cou et qu’on peut agrémenter de petits nœuds, de dentelles et j’en passe. Le genre de détail qui vous habille alors qu’il n’est trois fois rien. Nous sorciers utilisons l'appelation française, mais les moldus anglosaxon parle de Col Peter Pan. Je ne sais pas qui c'est. Devinant que les conventions sociales veulent qu'on s'interresse aux autres et ressentant cette irrémédiable besoin de lancer la pareille en s'interessant, sincèrement, à Rachel, elle se surprend à son tour à demander : et toi, quel est ton style ?

Les deux jeunes filles atterrissent dans la cour de la Tour. Lumos ! Murmure  Septima. Sa baguette s'illumine. Elles empruntent un sentier, un raccourci coupant les flans escarpés qui contournent le pont couvert qui relie la cour à la colline au Cromlech. Ainsi, elles atteignent rapidement la cabane aux Hippogriffes. L’air est frais, le noir de la nuit compact, tout est calme. Très calme. Aux abords de la cabane, une niche a spécialement été érigé pour accueillir la maman croupt et ses petits.

C’est là ! Annonce Septima. Elle rompt le contact tactile et presse le pas pour ouvrir la porte de la niche. La maman croup allaite ses petits, elle paraît paisible mais fatiguée. Elle a fini par s’habituer à nous, explique Septima, elle n’attaque plus personne. Elle refuse cependant les caresses, surtout quand les petits sont pendus à ses mamelles. Et elle court dans la cabane aux Hippogriffes chercher de la viande fraîche qu’elle rapport dans une gamelle de métal qu’elle tend à Rachel.

Peux-tu y déverser la potion et lui donner la gamelle ? Je vais fouiller les buissons. Elle pointe le doigt en direction des deux bébés affairés à téter leur maman. Il en manque un. Il en manque toujours un ! Septima s’approche des buissons, les écartant, les remuant. Mais qu’est-ce qu’ils foutent toujours dans ces foutus buissons ? Peste-t-elle. Y’a rien à voir rien à manger. Ca grouille de moustiques, d'épines, de baies empoisonnées, ah !

Un petit couinement sonore se fait entendre, signe qu’elle a attrapé le polisson. Revenant près de Rachel et de la maman croup en tenant le bébé de ses deux mains, ses petites pattes arrières pédalant dans le vide, elle se baisse en parlant à la maman : Tiens… on laisse pas bébé dans un coin. Elle le dépose auprès de la mère dont il rabat les poils pour immédiatement y trouver une mamelle.

Surtout pas un coin de la Forêt Interdite. Puis, Septima se fige, regardant silencieusement les croups, la maman mangeant paresseusement les morceaux de viandes imbibés de potion en faisant des petites grimaces de douleur. C’est qu’ils tirent les petits goinfres.

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Mar 5 Oct - 16:50
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*C’est normal, n’est-ce pas, de vouloir en savoir plus sur ses amis ? Et d’ailleurs, si nous voulions véritablement le devenir, nous devions bien communiquer un minimum. Alors je me montre curieuse. Je ne sais pas pourquoi les vêtements en particulier. Cela découlait simplement de sa remarque sur la cape, et de tout ce qui en avait suivi dans mon esprit. Pourtant, le style n’était pas important pour moi. Après tout, dans ma famille, on avait toujours fait simple. Et encore, étant l’aînée de ma famille, j’avais eu pas mal de vêtements neufs, du moins, s’ils ne revenaient pas de la voisine ou des cousines. Mes sœurs, elles, s’étaient contentées des vêtements que j’avais porté à leurs âges.

Pourtant, Septi me répond, et me tire même un petit rire. Elle ne connaissait pas Peter Pan ? Vraiment, les sorciers m'étonneront toujours ! D’accord, mes parents n’aimaient pas trop les trucs comme ça, les dessin-animés, les jeux des autres enfants qui n’étaient pas chrétiens. Mais tout de même, je connaissais ce genre de choses, et j’avais pu voir les films chez des copains.*


Le fait que les sorciers ne connaissent pas des personnages cultes de la culture moldue m'étonnera toujours ! Peter Pan est ultra connu, c’est un petit garçon qui ne veut pas grandir ! Il y a même un syndrôme qui porte son nom. On te racontait quelle histoire quand t’étais petite ? Hé mais du coup, tu n’as jamais vu de film ?


*Demandais-je, curieuse. Dans notre groupe, nous avions fini par montrer des films à nos amis qui n’étaient pas née-moldus, et Sybil, dont le père était moldu, connaissait déjà bien tout ça. Mais avoir un téléphone ou un ordinateur à Poudlard ne servait pas à grand chose. Pourquoi ? Hé bien, pour ce genre d’outil… Encore fallait-il avoir de l’electricité ! Mais à Poudlard, tout fonctionnait à la magie, que ça soit les lumières ou le chauffage, alors…

Et puis, elle me retourne la question, et je me prends à réfléchir. Jusque là, je n’avais pas eu trop le temps de m’exprimer sur la mode…*

Hé bien… C’est compliqué à dire. Avec mes parents, je devais porter des vêtements simples, être modeste, les valeurs de la religion, bref.. Mais je crois que j’aime bien la mode en fait. La mode moldu, je veux dire. Même si je ne sais pas si tu vois trop à quoi ça ressemble.

*Concluais-je dans un petit rire, qui nous amenait à l’orée du bois. Il faisait un peu frais, si bien que je m’emmitouflais dans ma cape en m’approchant. La maman croup nourrit ses petits, et je ne peux m’empêcher d’être émerveillée et attendrie. Je n’approche pas trop, je sais bien que les animaux n’aiment pas trop qu’on les approche lorsqu’ils sont avec leur petit, je me contente de m’approcher suffisamment pour qu’elle découvre mon odeur, en lui parlant gentiment pendant que Septima va chercher de quoi la nourrir. Elle revient avec une gamelle pleine de viande et je hoche la tête en attrapant l’une des fioles. Je la répands en la regardant s’éclipser vers les buissons.*

Ils ont la peau plus résistante que nous, j’imagine que ça ne leur fait pas peur !

*Affirmais-je en riant, avant de donner la gamelle à la croup en lui donnant un gentil “bon appétit ma belle”. Je m’assieds ensuite, en observant l’animal ressemblant à une chienne et ses petits avec un regard tendre. Je soupire en voyant les grimaces de la maman.*

Quelles petites brutes ! J’espère que la potion lui fera du bien.

*Affirmais-je, en me tournant vers Septima sans perdre mon sourire.*

Merci de m’avoir proposé de venir.

*Affirmais-je, avant d’attraper mon sac et de sortir mon carnet et un crayon de bois.*

Ca ne te dérange pas ? Je veux juste garder la structure bien en tête.

*Affirmais-je en lui demandant en silence si je peux juste dessiner rapidement quelques traits qui me permettraient de concentrer mon esprit sur les détails qui permettrait de rendre ce dessin réaliste, comme tous ceux dans les pages précédentes que je feuillette pour arriver à une page blanche.*

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Lun 11 Oct - 18:39
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Peter Pan le petit garçon qui ne voulait pas grandir. Quelle drôle d’idée ! L’envie de vivre indéfiniment aux crochets (jeu de mot) de ses parents est inenvisageable. N’a-t-il donc jamais éprouvé le besoin d’être libre, déambuler comme bon lui semble, mettre les pieds sur SA table basse, manger son bol de céréales les deux coudes appuyés sur la table ? Mâcher la bouche ouverte, ne plus avoir de devoir, être financièrement indépendant ? Ne vouloir jamais grandir, c’est un peu comme rester une chrysalide pour l’éternité. Vivre éternellement sans jamais connaître la joie de posséder les ailes du papillon.

Mes parents sont des sorciers, explique Septima. Nous ne possédons pas de télévision. Ils me racontent des histoires de sorciers... elle lui sourit. Tous les ans, poursuit-elle alors qu’elles s’engouffrent à l’extérieur du château, nous passons les fêtes de Noël chez la famille Norvégienne. Mon oncle, Sven, de sang-mêlé, possède tout une panoplie d’objets moldus chez lui. Mais les vacances vont vite, je n’ai pas le temps de tout découvrir et papa n'est pas très emballé par ce genre d'engouement. Je sais qu'il ne m'en priverait pas, mais je modère ma curiosité pour ne pas le froisser. Cela m’arrive, cependant, de lire des romans moldus quand ça me chante.

Au cours de la conversation, Septima lui retourne la question quant aux préférences vestimentaires. Rachel reste évasive, racontant les codes vestimentaires établis dans sa famille. A ses yeux, la religion reste un sujet évoqué seulement dans les livres. C'est un concept brumeux dans son palais mental.

La mode moldu, je veux dire. Même si je ne sais pas si tu vois trop à quoi ça ressemble, finit par dire sa camarade.
Septima hoche la tête de haut en bas pour confirmer qu’elle connaît la mode moldu.
Un peu. A force de déambuler dans les rues de Londres, je commence à mieux les cerner. Certaines de leurs boutiques proposent de jolis cols claudine, mais je n’ai jamais osé m’y aventurer, seule de surcroit.  

Finalement, les deux filles arrivent auprès de la Maman Croup. Allongée dans sa niche, elle allaite ses petits qui têtent copieusement. Septima remarque qu’il en manque un alors, après s’être muni de gamelle et de nourriture, elle farfouille dans les buissons pour retrouver le polisson.

Quelles petites brutes ! J’espère que la potion lui fera du bien.
Devant sa mine à la fois interrogative et joyeuse, Septima acquiesce.
Elle a passé beaucoup de temps seule dans la forêt. Seule pour les nourrir et seule pour les défendre. La situation a réclamé beaucoup de force. C’est pour cela que j’ai voulu lui donner un coup de pouce. Le professeur Macfusty a validé le choix de la potion. Elle devrait se sentir revigorée dans les heures qui viennent.
Merci de m’avoir proposé de venir...
C’est moi qui dois te remercier pour ta patience, rétorque Septima, souriant à son tour. Ton aide nous a été précieuse.

Attrapant son sac, Rachel se munie d’outils pour dessiner.
Ca ne te dérange pas ? Je veux juste garder la structure bien en tête.
Septima confirme que ça ne la dérange pas en hochant la tête. Dans la cabane aux hippogriffes, elle dégote deux lampes à l’huile qu’elle dispose près de Rachel pour l’éclairer. Car la nuit commence à tomber. Déjà, deux tout petits s’endorment, lovés dans le cou de leur maman. Le troisième rattrape le temps perdu dans les buissons, tirant sans ménagement sur les tétines de maman. Septima s’installe auprès de Rachel, inspectant d’un œil discret le travail de Rachel.

Tu as un talent certain pour le dessin, constate-t-elle, admirative. Et si on leur donnait des prénoms pour les reconnaîtres sur ton dessin ?

Pendant que Rachel reproduit le portrait de la petite famille, Septima étend ses jambes devant elle, s’appuie sur ses mains et lève les yeux au ciel, pensive.

Quand je les ai trouvé avec l’étudiant bourru, l’un d’eux manquait à l’appel et du sang frais avait goutté autour du nid. On a cru qu’il s’était fait attaqué. En vérité,  nous avons découvert que c’est lui, le polisson, qui a attrapé au vol la queue d’un pauvre renard qui passait par là. On a dû emmener le pauvre animal se faire soigner. Ce sont de vraie petite brute. Le glouton, c’est celui qui a attaqué le renard. Je sais qu’en norvégien, renard se prononce rev. Appelons la petite brute Rev.

Le dénommé Rev a pelage entièrement gris. Sa soeur, sous le menton de sa mère, déjà au pays de Morphée, est brune de la tête à la queue avec le ventre complètement blanc. Enfin, le petit dernier, visible à sa plus petite taille, est gris comme son frère avec une deux queues blanches. Quand à la maman, le blanc prédomine sur son pelage. Ses queues et ses oreilles sont brunes, tandis que ses yeux et son cou son recouvert de tâches grises.

Et le plus petit, ce sera Mikro. Qu'est-ce que tu en penses ?

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Jeu 21 Oct - 16:03
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*J’étais toujours aussi fascinée par l’idée que les sorciers puissent autant ignorer de choses sur le monde des moldus. Ils rejetaient la technologie moldus à tel point qu’ils préféraient utiliser des hiboux à des téléphones. Et si j’adorais avoir ma petite chouette, il fallait bien l’admettre : un téléphone était tout de même bien plus pratique. Je n’avais qu’une vieille télévision, dans ma maison d’enfance, et assez peu de dessin-animé, mais tous mes amis en avaient, j’en avais beaucoup regardé dans mon enfance. Surtout que, de mon côté, je m’étais bien renseigné sur la culture sorcière. J’avais même commencé à lire des histoires de sorciers à mes petits frères et sœurs… Mais cette pensée avait tendance à m’attrister plus qu’autre chose.

Il était plus amusant de songer à toutes les fois où une de mes amies ou moi-même faisions des références à la culture moldus et que les sorcières de la bande nous regardait avec des gros yeux. Je me souvenais encore de la fois où une d’entre nous avait lancé un basique “let’s get down to business” pour attaquer un exercice, et que toutes les nées-moldues de la bande (et Sybil, dont le père était moldu), avions commencé à chanter “be a man” de Mulan avec un entrain démesuré, entraînant plusieurs nés-moldus présent dans la salle commune à ce moment. Le regard des sorciers, nous prenant pour des fous, avait suffit à nous provoquer à un fou rire, et nous relancions parfois la blague. Sybil avait même ramené un PC chargé à fond pour regarder le film, le premier pour beaucoup, que nous avions regardé dans la salle commune avec tous les curieux.*


Avec mon groupe d’amies, ça nous arrive assez souvent que les nés-sorciers n’aient pas les mêmes références que nous. Une fois, ma meilleure amie a amené un pc, et on a voulu regardé un film dont on avait parlé dans la salle commune, on devait être 6 ou 7, finalement, on s’est retrouvé à 15 devant le film ! C’était super drôle de voir ça ! Je te montrerais si tu es curieuse. J’ai encore des trucs de moldus. Genre des stylos. Parce que la plume, c’est chouette, mais un bic, c’est tout de même vachement plus pratique.


*Et puis, nous venons à parler de style vestimentaire. Je n’étais pas une grosse addict de la mode, mais je devais avouer que j’aimais bien la suivre malgré tout, à l’époque où me balader dans le monde moldu ne m’effrayait pas. Je me pince la lèvre, et hausse les épaules à sa remarque.*

Je t’aurais bien proposé d’y aller ensemble, mais pour être honnête, je ne suis plus du tout à l’aise dans le monde moldu. Je préfère largement rester dans les quartiers sorciers.


*Et puis, Septi me parle du chien, qui avait passé du temps seule à défendre et nourrir ses chiots, et je hoche la tête, avant de la remercier de m’avoir amener ici.*


Ce n’est rien, n’hésites pas à l’avenir, si ma patience peut servir, ce sera avec plaisir !


*Finalement, je sors mon carnet, et je la remercie quand elle me dit que j’ai un talent pour le dessin, quoi qu’il s’agisse au moins autant, si ce n’est plus, de travail que de talents. J’étais naturellement observatrice et patiente, ce qui aidait, il fallait bien l’admettre… Mais mes premiers dessins étaient bien loin d’être parfaits. En tout cas, Septima propose de nommer les petites brutes. Elle me raconte que le premier avait chassé un renard, ce qui me fait froncer les sourcils avec une expression triste pour ce pauvre renard, mais je hoche la tête pour valider le nom “rev”.*

Et pourquoi pas Pan ? Pour Peter Pan ! C’est le plus petit, après tout… Celui qui n’a pas encore grandit !

*Affirmais-je, amusée, en proposant cela. Et puis, je reflechis au nom pour la femelle. Je me mords la lèvre, et observe son pelage brun, qui me rappelle un peu le film de la belle et le clochard.*

Et pour la fille, pourquoi pas “Belle” ? C’est le prénom d’une chienne brune dans un dessin-animé, et ça veut dire belle en français. C’est plutôt joli, non ?


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Dim 7 Nov - 18:09
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Rev, Pan et Belle s'endorment paisiblement la truffe nichée dans la fourrure douceureuse de maman. Soulagée de les voir s'endormir, la maman croup s'enroule pour s'endormir après cette dure journée de maman. Repue, ses bébés en sureté, elle lance un regard en direction des deux filles. Un regard implorant de l'intimité, réclamant de la tranquillité mais également, soucieux que les sorcières scellent sa niche pour dormir en toute sécurité.

Maneamus securitas, prononce Septima en un tour de baguette.

Une porte, apparue de nulle part, clos la niche des croups dans un cliquetis métallique évoquant que les créatures sont bels et bien enfermées à double tour.

Rentrons avant le couvre-feu, propose Septima, soucieuse de respecter les conditions négociées avec le professeur de soins aux créatures magiques. Et elle attend, patiente, que Rachel rassemble ses affaires pour se diriger ensemble vers le château. Aux extérieurs de Poudlard, il n'y a pas âmes qui vives. La nuit est tombée, des hurlements transpercent le silence depuis les fins fonds de la Forêt Interdite. Les multiples fenêtres éclairées du château le pare d'autant plus de magnificence. Le froid aussi est également de la partie. Septima resserre son col pour lui tenir chaud, regrettant de ne s'être pas équipée de vêtement plus chaud. Heureusement, la grande porte du hall d'entrée apparait rapidement. Elles s'y engouffrent, rassurée de retrouver la chaleur et la lumière. Elles sillonnent ensemble quelques couloirs quand vient enfin le moment de se séparer. Sur la droite, un escalier mène vers la tour des Gryffondor. Sur la gauche, un couloir conduit à un raccourci vers les cachots.

C'est ici que nos chemins se séparent, élude-t-elle. Encore merci pour ta patience sans faille, Rachel White. A ce rythme, la maman croup sera rapidement remise sur pied. Elle esquisse un léger sourire qui se voulait reconnaissant. En cet instant, elle voulait lui manifester à quel point elle était ravie de l'avoir rencontrée et qu'elle espère de tout coeur pouvoir passer encore du temps avec elle. Mais les mots restent coincés dans sa gorge, comme bloqués par tant de franchise, déshabitués à éprouver de la sympathie sincèrement pour quelqu'un. Et, peut-être, quelque part, la crainte que ce sentiment ne soit pas partagé. Une idée lui traverse l'esprit. Il y a une sortie organisée à Pré-au-lard le premier week-end après la rentrée des fêtes de Noël. Peut-être pourrions-nous y aller ensemble ? Je n'ai plus le droit de me rendre dans les boutiques éphémères, avoue-t-elle avec déception. Mais je serai ravie d'aller boire un verre aux Trois Balais. Si tu n'as pas peur des railleries des camarades qui pourraient être présent ?

C'était un détail important à préciser. Depuis qu'elle a quitté le groupe des serpentards, Septima fait l'objet de moqueries et de farces douteuses. Elle comprendrait que Rachel n'est pas envie de perdre son temps à se faire regarder de travers au lieu de profiter paisiblement des bons moments qu'offrent généralement ce genre de sortie scolaire.

L'horloge sonne vingt et une heure. Les derniers retardaires se pressent dans les couloirs et les escaliers pour rejoindre leurs salles communes respectives. D'autres suivent un professeur pour effectuer leurs heures de colles, le nez pointé vers le sol.
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Lun 8 Nov - 20:50
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*Sous mes traits comme sous mes yeux, les créatures s’endorment paisiblement. Avec un regard satisfait, je me tourne vers Septima, qui clot la niche des croups pour qu’ils puissent dormir en toute sécurité. Je me contente de hocher la tête quand ma camarade me propose de rentrer avant le couvre-feu. Elle m’attend patiemment pendant que je range mon carnet, ma gommes et mes crayons que j’avais sortie pour dessiner, et je la rejoins.

Nous marchons ensemble, en silence, tentant chacune de nous tenir chaud comme nous le pouvons. Je me rendais seulement compte de la fraîcheur de la nuit qui avait commencé à tomber il y a quelques temps maintenant. J’étais bien contente d’avoir ma large cape de sorcière, peu importe comme cela m’avait paru ringard quand j'avais 11 ans en arrivant ici. Au moins, ma cape me tenait bien chaud, et c’était tout ce que je lui demandais ce soir !

La grande porte se dessine sous nos yeux, et chacun de nos pas nous rapproche de l’instant où nous allions nous séparer. Pendant ce temps-là, je réfléchis. Septima était une jeune fille adorable, même si j’avais constaté qu’elle n’était pas souvent très entourée. J’avais désormais véritablement très envie de devenir amie avec elle. Mais pour ça, il nous faudrait un peu plus que ça. Alors je réfléchissais à ce que je pourrais lui proposer, en plus des croups, pour la voir. Elle était clairement plus intelligente que moi, et j’avais déjà beaucoup à faire pour rattraper mes cours de l’année précédente, alors je ne me voyais pas lui proposer d’étudier ensemble.

Heureusement, alors que nous arrivons à l’endroit où les chemins divergent, c’est Septima qui prend la parole en première. Je la trouve adorable, et cela se lit sûrement dans mes yeux. De mon côté, je n’avais pas forcément beaucoup d’amies, mais celles que j’avais l’étaient depuis longtemps. Et j’étais toujours contente de rencontrer de nouvelles personnes. Plus encore quand cette personne partageait ma tendresse pour les créatures magiques, comme cela était le cas pour la jeune femme devant moi.*

“C’était un plaisir ! Je suis rassurée pour la maman croup !”

*Affirmais-je, avec un sourire doux et sincère aux lèvres. Et puis, Septima me fait une nouvelle proposition, qui me fait très plaisir. Alors elle aussi, avait envie de devenir amie avec moi ? Cela me faisait encore plus plaisir. J’attrape ses deux mains dans les miennes, et avec un sourire un peu protecteur, lui assure : *

“Ça ne me dérange pas du tout, au contraire. Les gens ne viennent pas m’embêter, alors ce sera encore mieux pour toi. Je serais ravie aussi d’aller prendre une bieraubeurre avec toi aux trois balais ! On se donnera un lieu de rendez-vous à la rentrée, ça te va ?”

*J’avais attendu sa réponse, quand mes amies de ma maison sortirent, elle aussi à la hâte, de la salle commune, et m’interpellaient.*

“Oh ce sont mes amies de ma maison. Je dois te laisser, mais surtout n’hésites pas à me faire signe si tu veux me voir, pour t’aider ou juste pour le plaisir ! Je te montrerais mon dessin des croups quand il sera fini, si tu veux ! A bientôt, Septi !”


*Affirmais-je, en serrant un peu ses mains, avant de rejoindre mon groupe qui m’attendaient impatiemment, et je saluais ma nouvelle amie, imitée par mes 5 copines qui étaient toujours contente de voir la plus timide d’entre elles se faire une nouvelle amie, surtout que je leur avais raconté notre rencontre plutôt drôle, et que cela les avaient bien amusé. C’est avec un dernier sourire et un dernier regard pour Septima que je disparais pour aller me reposer, voir pour m’effondrer sur mon lit, épuisée par toute cette journée.*

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Mer 24 Nov - 7:25
BOOOOOOOMRachel & Septy


Tour à tour, les lumières du château s'envolent, libérant de la place pour l'obscurité. Le concierge, un homme au visage sans âge qui bégaie plus qu'il ne respire, s'écrie à tue-tête de RENTREZ DANS VOS DORTOIRS, à coup de baguette promenée dans l'air et à grand renfort de C'EST L'HEURE DU COUVRE-FEU VOUS NE SAVEZ PAS LIRE L'HEURE ? Bouillonnant d'hormones belliqueuses, des élèves font mines d'éviter ses tirs imaginaires, ce qui a pour effet d'encore plus l'agacer. Et quand on agace le chef d'orchestre de l'ordre dans le château de Poudlard, on subit son couroux. Un coup de baguette par-ci, un coup de baguette par-là, sa sentence tombe sur une fille à la tignasse rousse. Sa belle chevelure flamboyante se transforme en renard empaillé, sa queue touffue retombant dans son cou.

Tu recouvreras ta tignasse de feu de forêt demain matin, assure l'homme d'une voix tranquille avant d'ordonner à deux garçons assis paisiblement sur les premières marches d'un escalier DE DEGAGER. La jeune fille se jete à ses pieds en le suppliant de rompre son sortilège immédiatement. Je ne peux pas, répond-t-il sans expression à part entière sur le visage, car... C'EST VINGT ET UNE HEURE ! s'égosille-t-il. Et à vingt et une heure C'EST LE COUVRE-FEU ! La jeune fille s'enfuie en courant, les bras hésitant levés au ciel à toucher cette horrible toque d'animal mort... Autant dire que ce maniac de la propreté à une grande imagination certaine. Croisant la pauvre fille à bout de souffle tant elle pleure et désespère, Septima et Rachel arpentent les couloirs sans se préoccuper des cris du concierge qui deviennent de plus en plus enraillée.

Avant de se quitter à mi-chemin entre leur deux salles communes respectives, c'est avec beaucoup de réserve - et de crainte aussi - que Septima propose à Rachel de se retrouver devant une bièrrobeure lors de la prochaine sortie à Pré-au-lard qui aura lieu le premier week-end après la rentrée des vacances de Noël. Et c'est avec beaucoup de surprise et encore plus de joie qu'elle accueille sa réponse positive. A priori ravie, Rachel la saisie par les deux mains pour manifester son contentement.

On se donnera un lieu de rendez-vous à la rentrée, ça te va ?
Je t'enverrai un hibou, assure Septima.

Sur ce, Rachel rejoint ses camarades et amies de maison après lui avoir promis de lui faire découvrir un  premier croquis des croups qu'elle avait esquissé. Le groupe de Gryffondor disparaît au détour d'un couloir. La jeune serpentarde, quant à elle, se dirige vers les cachots dont l'humidité vous ronge déjà les os couplée aux basses températures de l'hivers accourant.

Dans le dortoir des cinquièmes années de serpentards, ça parle de garçon (au secours !), de mode (alors qu'elles n'ont aucun goût) et de mariage (pauvres filles). Dans le palais mental de Septima, confortablement lovée sous ses couvertures, le nez rivés sur le plafond voilé du lit à baldaquin, les évènements de la journées défilent pour une première, puis seconde puis troisième analyse. Quelqu'en soient les détails relevés, les zones d'ombres à éclaircir, Septima ne peut s'empêcher de ressentir une allégresse nouvelle, l'agréable sentiment de se sentir un peu moins seule.

Fin de RP.
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Une rencontre explosive ✺ Rachel & Septima
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