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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Il était une fois, dans un coin du parc très lointain... ft Elyakim :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Octavia Nott
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Mar 20 Juil - 10:46
Il était une fois, dans un coin du parc très lointainElyakim & Septy


Dans l’ombre du saule cogneur, Septima patiente, droite comme un i, les bras croisés sur l’ouvrage relatant de la vie de Goldark Vadehor. Quel gobelin affreux. Les gens ont vraiment des vies de névrosés. Quand on pense qu’on se rit d’elle lorsqu’elle vous salut par votre nom et prénom. Et ceux qui massacre des populaces entières pour parfaire leur mauvaise humeur, on en parle ?

Nous nous situons quelques jours après la soirée organisée dans les locaux de Poudlard. En ce samedi matin, Septima a fait parvenir un hibou à son camarade Serdaigle dans le but d’honorer leur échange. Non loin de là, une onde trouble le calme de la rive du lac la plus proche. Tout est silencieux. La plupart des élèves dorment encore quand les autres s’emprifrent de pancakes dans la Grande Salle. Septima n’a pas l’âme d’un loir, et se lève volontiers aux aurores pour profiter de ses journées remplies de livres, de chocogrenouilles, de soucis d’adolescent et de solitude.

La solitude. Elle se remémore leur dernière discussion avec Papa. Avoir toujours été autant entouré et s’être toujours sentie aussi seule. Sa décision de se dévoiler au grand jour telle qu’elle est et non plus tel qu’on souhaite qu’elle soit, n’arrange pas sa peur de rester invariablement seule. Seule. L'avait-elle toujours été ?

Songeant à toutes ses amitiés (alliances) forgées par nécessité pour jouer la parfaite petite serpentarde transportant le poids de son nom, elle observe un groupe d’élèves, de l’autre côté du lac, riant à gorge déployée, se raillant, s’attrapant par les épaules… Long soupire. Il y a comme un goût d’amertume dans l’air. Le goût amer de l’envie. Miaulement sonore.

Septima abaisse son regard inexpressif vers le sol, son visage se fendant d’un sourire.

Qu’est-ce que tu fais ici Belamie ? Tu t’es enfui du dortoir, petite coquine ?

Sa chatte adorée, qui a tout du chat de gouttière avec son pelage écaille de tortue, ses longues pattes et son buste tout fin, se frotte à ses jambes, ses ronrons vrombissant dans sa cage thoracique. Septima se sépare de son livre pour agripper sa compagne de vie, âgée de cinq ans maintenant, et lui grattouille les oreilles.

Elle se croyait absolument seule, sans véritable ami. La présence de Belamie loin de son panier douillet efface cette idée saugrenue. Depuis qu’elle l’accompagne, Septima n’a jamais été seule. Le saule cogneur remue, sans agressivité, comme si les ronronnements agissaient tel une douce mélodie qu’il apprécie. Ca alors ! Laissant le livre sur le sol, Septima s’approche de l’arbre, Belamie câlinée dans ses bras, pour mieux que l’arbre entendre le ronronnement. Ses branches, dénudées par l’automne frémissent et à nouveau, Septima ne peut s’empêcher d’arborer un large sourire.

L'air est frais, un climat typiquement automnale. En ce jour de repos, Septima a revetu en pantalon droit pour lui tenir chaud, une chemise à col claudine comme à son habitude, et un gilet de mailles brunes. Au loin, on entend le clocher du château sonner les neuf coups des neuf heures du matin. Le ciel, tout à fait réveillé mais encore ensommeillée, projète des rayons orangés sur l'herbes verdoyantes du parc.

Et si elle s'approchait un peu plus ? Si danger il y a, l'instinct de Belamie le sentira, non ?
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Mer 21 Juil - 18:01
Il était une fois, dans un coin du parc très lointain...

Septima Victoria Ombrage
10 octobre 2 020



J'avais rencontré le hibou de Septima l'aut' jour, c'était rien drôle. Non parce que moi j'avais l'habitude de la mienne, toute petite, mais là c'était la taille au-dessus. En plus, il était rien curieux, ou elle d'ailleurs, bonne question tiens : est-ce qu'on disait une hibou ou pas ? Oo Dans tout les cas, j'étais en train de chercher dans les rideaux de mon dortoir s'il n'y avait pas des joncheruines traqueurs qui traînaient dans l'coin et il était v'nu me remettre le parchemin de la verte et argent. Et là, au lieu de repartir, il (ou elle donc, fallait que je demande à Septima) s'était mis à regarder ce que je faisais. 'Fin regarder regarder, façon de parler hein, jsavais pas trop s'il regardait un truc ou s'il (ou elle bon sang de baguette !) voulait me flibuster quelque chose à croquer en échange de la missive. D'toute façon, comme j'avais rien sur moi, ilelle (et BIM) était reparti au bout d'un ptit moment. Sûr en tout cas que ma mini Fantine n'avait pas fait la même chose, vu que c'était une sacrée flippette. Déjà qu'elle avait remis le parchemin, c'était pas mal. 'Fin j'espère qu'elle l'a remis d'ailleurs. Non parce que parfois elle revenait avec les billets, certainement parce qu'elle avait croisé quelque chose de pas net, mais si ça s'trouve, là, elle avait juste lâché la lettre au beau milieu de nulle part et était retournée se cacher dans la Volière. J'avais aucune manière de le savoir, elle n'était même pas revenue me voir après. O.O Han mais si ça s'trouve j'allais venir à l'heure et au lieu donnés et Septima ne serait pas là. Juste parce qu'elle n'avait pas eu la réponse ! Un rendez-vous rien manqué... >.> Ptet même qu'il valait mieux que j'y aille pas, pour éviter de me retrouver seul sous mon saule... pleureur, Solaar pleure (spécialement pour Sheeeeeuuuuuun s'il espionne par là) Et pis t'imagine ce qu'elle penserait de moi après Septima ? Déjà que Rachel m'évitait depuis la rentrée, j'allais pas rajouter quelqu'un d'autre sur la liste, ah non malheureux ! Ah ça, elle allait m'entendre la Fantine, j'allais lui refaire le portrait, aux quat' coins d'Poudlard qu'on allait la retrouver. Ouais autant aller direct à la Volière...

oºo

… Mouais... Dans l'doute ça valait ptet le coup de faire un détour, non ? Parce que bon, même si y'avait peu de chance pour que la Serpy y soit, peu c'était pas rien. Et là si elle y était, sûr qu'elle m'en voudrait plus que juste pas répondre à un parchemin. Non non, vraiment, j'allais pas la laisser planter là, à te voir partir dans tes délires et te laisser faire n'importe quoiiiiii à attendre jsais pas combien de temps, c'était vraiment pas bath de ma part. Bon je chope le fameux bouquin de Louke et son pieu (pieux ?) de plus qu'une menorah, celui qu'elle voulait tant pour l'échanger contre le sien du gobelin que j'avais hâte d'avoir aussi. En tout cas, jsavais pas trop si c'était les exploits des chevaliers de cette époque qui lui avaient donné des ailes mais elle avait choisi le saule cogneur comme lieu du deal. J'm'y serais pas aventuré comme ça habituellement, mais bon, hein, c'était de jour, j'allais pas être seul (normalement, si Fantine avait fait son boulot) et y'avait pas besoin de le titiller, et donc de l'énerver. Donc aucune raison de se faire écraser par le tronc rageur, non ? Bref bref, j'avais juste encore le temps de choper un pancake dans la Grande Salle au passage et c'était déjà l'heure.

oºo

Dans tous les cas, elle était là. Cool. Vraiment cool. Par contre, y'avait deux choses rien louches. C'est qu'elle était vraiment très proche de l'arbre, mais aussi et surtout que c'était clairement pas un bouquin qu'elle avait dans les mains, 'fin de loin ça y ressemblait pas en tout cas. C'était quoi encore que ce mauvais plan ? Bonjour Septima Ombrage. On retient bien la leçon hein, prénom ET nom, sinon jsais pas ce qu'elle allait me faire. Et vu la tête de son père, que j'avais vu rapidos à la soirée, ça sentait pas le clown sympatoche qui fait rire ses collègues pour détendre l'atmosphère au boulot. Fallait ptet que je dise aussi Victoria d'ailleurs non ? C'était joli comme prénom d'ailleurs Victoria. D'toute façon, Septima c'était pas mal non plus. Jme demande bien s'il en a six d'enfants, avant elle, d'ailleurs... Tiens, mais c'était un chat en fait dans ses mains. C'est le tien ou tu l'as sauvé de l'arbre ? C'était ptet pour ça qu'elle était si proche d'ailleurs. Voilà à quoi ça menait de lire sur l'époque courtoise aussi là... On se mettait à faire n'importe quoi après. Et le livre au fait ? O.O Han ! Si ça se trouve, c'est l'arbre qui l'avait déchiqueté ! Un tribu en échange du félin ! T'as perdu le livre dans la bataille c'est ça ? Bon il faudra que je lui parle des fameux pancakes et de si Fantine avait fait son boulot, mais c'était ptet un peu trop pour commencer, j'avais pas envie de la faire fuir sous un flot de paroles non plus, hein...
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Octavia Nott
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Mar 3 Aoû - 10:03
Il était une fois, dans un coin du parc très lointainElyakim & Septy


Le Saule Cogneur est un vieil arbre absolument magnifique aux branches puissamment mobiles capables de vous rompre le coup dans le cas où vous ne respecteriez pas les distanciations sociales (un saule cogneur vaut peut-être mieux qu’un vaccin ? J’dis ça j’dis rien). Subjuguée, Septima observe ses multiples bras, froids et immobiles en apparence. Elle se balance, comme une maman chat bercerait son tout petit, adressant parfois un regard tendre à Belamie, recroquevillée dans ses bras, ronronnant à tue-tête, se laissant cajoler même s’il aimerait bien qu’elle le lâche pour aller gratter cette bonne grosse écorce de vieil arbre. Ça lui démange les griffes. C’est tellement tentant ! Ne se doutant pas que c’est pour cette raison que sa maîtresse (ou servante, cela dépend de quel côté on se tient : du côté de Septima ou du chat) le tient fermement contre elle pour l’empêcher d’approcher le végétal à la mauvaise humeur bien connue.

Une voix masculine la salue. Septima affiche une mine surprise. Voilà qu’elle n’était pas la seule à saluer en énonçant le nom et le prénom. Décidément, la vie nous réserve bien des surprises.

Bonjour Elyakim Kessler. Je suis étonnée par ton salut. Je pensais à être la seule à utiliser cette forme. Les gens trouvent ça bizarre d’habitude.

Elle hausse les épaules, sans expression à part entière sur le visage. Mais les remarques du garçon l’amusèrent, et un large sourire s’étire sur son visage. Elle hoche la tête de gauche à droite avant de répondre :

Ni l’un ni l’autre. Je te présente Belamie. Elle lui montre la chatte lovée dans ses bras, lorgnant le bon gros tronc du Saule Cogneur. Elle rend la vie au dortoir bien plus mignonne. Cette coquine s’est échappée de la salle commune des serpentards. Je l’empêche d’approcher le saule cogneur. Pour elle ce n’est qu’un gigantesque arbre à chat pourvu de multiples branches à explorer…

Elle se retourne pour inspecter les environs.

Le livre est quelque part sur le sol. Je me suis régalée. Savais-tu qu’il existait des Baguettes Lase air ? L.A.S.E pour Limée Avec Soin Evidement. Non, je plaisante. Aucun sourire n’est dessiné sur son visage. Ils n’ont pas donné la signification. Mais apparemment, elles étaient remplies de beaucoup de vide. A l’époque, elles n’étaient pas aussi sophistiquées que celles que nous connaissons. Une histoire de cœur, de qualité du bois, un truc dans le genre… Je n’ai pas la prétention de me mesurer à un arbre aussi féroce. J’admets qu’il éveille bien des curiosités.

Elle aurait tant aimé appuyer sur l’endroit fatale. Découvrir ce fameux passage emprunté par les Maraudeurs, il y a bien longtemps.

Tu as déjà entendu parler du passage secret qui mène directement à la Cabane Hurlante ? Je me demande si on pourrait y arriver…

Une chose est sûre, l’aventure est tentante. Mais comment atteindre ce petit bout d’arbre capable de vous faire accéder au sésame sans encombre, sans branche fracassée sur la tête, sans finir aplatie comme une crêpe ?

Le regard en amande de Belamie tombe sur Elyakim et ses biens belles boucles brunes merveilleusement entortillées que ses petites pattes attraperaient volontiers. La chatte se contorsionne dans les bras de sa maîtresse (ou servante), les deux pattes en avant pour espérer atteindre le crâne du garçon.


Intriguée, un peu lorsqu'on se penche au-dessus du vide et que votre tête est attirée par le chaos, Septima exécute un pas en avant, éloignant Belamie de son objectif capilaire.
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Lun 16 Aoû - 12:33
Il était une fois, dans un coin du parc très lointain...

Septima Victoria Ombrage
10 octobre 2 020



Fantine avait certainement bien fait son boulot parce que la jolie Serpentard était là. Faudrait que je lui file un truc cool à grailler histoire de la remercier... Fantine, hein, pas Septima. Bonjour Elyakim Kessler. Je suis étonnée par ton salut. Ah bah zut, j'avais encore dit une bêtise c'est ça ? Je m'étais pas trompé dans son nom au moins ? Non faut pas abuser non plus, ça je pouvais pas l'oublier. Je pensais à être la seule à utiliser cette forme. Les gens trouvent ça bizarre d’habitude. Ah non c'était juste ça. Ptet qu'elle aimait bien être bizarre alors, si elle continuait à le faire. Ou bien c'était une sorte de marque de fabrique. … Oo Moi qui pensais que c'était un truc de sang pur. 'Fin après jsavais même pas si elle était sang pur ou pas moi, j'avais juste conclu ça parce que Ombrage, c'était rien connu comme nom. J'avais même lu dans un bouquin sur l'histoire de Poudlard revue et corrigée que y'avait quelqu'un de sa famille qui avait été prof ici, une femme du Ministère. Paraît même que c'était quelqu'un de pas commode du tout. Ptet que c'était de famille, quand on voyait l'air pas jovial du vater. Bref, il fallait que je me rattrape, parce que là, jdevais passer pour un gros naze. Oh bah désolé. En fait je croyais que tu préférais qu'on t'appelle comme ça. Et ça tire des conclusions à la volée, bien joué Kessler ! Mais, c'est un peu ton truc à toi, quoi ! Ça te rend spéciale, du coup. … … Euh... Tiens le sol, il était sympa non ?

oºo

Bref, parlons d'un autre sujet, vite, le chat, voilà, c'est bien ça. Jlui demande si le chat est le sien ou si elle l'a sauvé de l'arbre. Ni l’un ni l’autre. Je te présente Belamie. Belamie ? Comme Georges Duroy ? Elle rend la vie au dortoir bien plus mignonne. Ah ? Un peu comme quand Fantine passait du temps avec moi quoi ! Cette coquine s’est échappée de la salle commune des serpentards. Je l’empêche d’approcher le saule cogneur. Pour elle ce n’est qu’un gigantesque arbre à chat pourvu de multiples branches à explorer… 'Pourvu de multiples branches'... Elle causait bien quand même... T'as raison, vaut mieux pas qu'elle s'en approche de trop près, jsuis pas sûr qu'il aimerait ça. Enfin, après je ne savais pas s'il avait des préférences en terme d'animaux, mais il était pas réputé pour apprécier quoiqu'ce soit en règle générale, alors bon... Elle s'appelle comme ça à cause de Maupassant ? Enfin moi, jsortais ça comme ça, mais tout le monde connaissait pas les auteurs français. De toute façon, pour le coup, j'avais juste lu le titre quelque part, mais j'en avais mangé quelques unes de ses nouvelles au ptit Guy. Type celle avec l'histoire d'un bijou là. C'était quand même rien ironique. Pas d'quoi écrire une thèse, mais y'avait bien une ou deux leçons à en tirer. Bref. De toute façon, elle avait dit que c'était pas son chat à elle, alors elle savait ptet pas. D'ailleurs, en parlant d'animaux. Ton hibou, c'est un mâle ou une femelle ? Comment ça je passais du phénix au Sombral comme ça, sans autre forme de procès ? C'pas ma faute hein, d'abord... >.> J'avais bien dit qu'il fallait que je lui pose la question à un moment, non ? Non ? Bon bah j'l'avais pensé très fort alors.

oºo

Le livre est quelque part sur le sol. Bah oui, pas de bataille, donc logiquement le livre était sain et sauf. Je le regarde et je pose l'autre à côté, pour être sûr de les retrouver en même temps. Parce que bon, il paraîtrait que j'étais un rien distrait, mais ça c'était les autres qui le disaient, hein, moi jme trouvais tout à fait concentré, et tout le tem-Oh c'était rien joli le mélange de couleur dans les feuilles par terre. Je me suis régalée. Savais-tu qu’il existait des Baguettes Lase air ? L.A.S.E pour Limée Avec Soin Evidement. Limée avec soin ? Oo Pour bien arrondir les contours ? Non, je plaisante. … Euh... Elle plaisantait vraiment là ? Non parce qu'on aurait pas vraiment dit. Du coup, j'avais un demi-sourire et un regard un peu perdu. Bon, on passera sur le côté perdu, vu que c'était assez fréquent, sans mentir. Ils n’ont pas donné la signification. Mais apparemment, elles étaient remplies de beaucoup de vide. A l’époque, elles n’étaient pas aussi sophistiquées que celles que nous connaissons. Une histoire de cœur, de qualité du bois, un truc dans le genre… Wow c'était hyper intéressant, j'avais hâte de lire ça ! Jme demandais bien s'il y avait d'autres bouquins spécialisés sur l'histoire de la fabrication des baguettes. Bah ça devait bien exister hein. Je n’ai pas la prétention de me mesurer à un arbre aussi féroce. J’admets qu’il éveille bien des curiosités. Quoi ? Oo Tu veux te mesurer aux arbres qui étaient utilisés pour les baguettes de l'époque ? Mais comment elle pouvait savoir lesquels c'était exactement ? Ils en parlaient dans le bouquin ? C'était des arbres qui vivaient très longtemps pour qu'elle puisse encore les-Aaaaaaah, crétin de Touque ! Ah mais tu parles du Saule Cogneur... Désolé, quel idiot-bête je suis ! En même temps, pour le coup, elle était forte aussi en changement soudain de sujet.

oºo

Tu as déjà entendu parler du passage secret qui mène directement à la Cabane Hurlante ? Je me demande si on pourrait y arriver… Là aussi ça mettait en scène un ancien prof de Poudlard. Et de défense contre les forces du mal aussi. En même temps, j'avais lu un truc qui disait qu'ils changeaient chaque année à ce moment-là, à cause de Voldemort. Ah ça oui, l'histoire est folle, tu trouves pas ? En plus, il paraît que c'est pour un gars qui est d'venu prof après et tout. J'allais continuer, mais jremarque alors que Belamie en veut à... à mes cheveux ? Oo Elle allait pas me les tirer hein quand même ? Après jcomprenais hein, j'en avais de tellement belles, de bouclettes, hein. Mais pas l'temps d'niaiser, jvois Septima Victoria Ombrage qui commence à s'approcher dangereusement de l'arbre le moins cool de l'histoire des arbres. Et justement, une de ses branches commença à prendre de l'élan et... Attention !

oºo

Oui / Oui : Poussé par jsais-pas-quoi, j'saute en avant, enroule mes bras autour de Septy et de l'animal qui en voulait à mes tifs et je les amène en arrière à temps pour éviter la branche pas très bath.
Oui / Non : Poussé par jsais-pas-quoi, j'saute en avant pour attraper Septy mais je la pousse, on évite la branche mais on est tous les deux à terre, à l'abri de l'arbre.
Non / Oui : Poussé par jsais-pas-quoi, j'saute en avant pour protéger Septy et son animal, mais au lieu de la faire reculer, je trébuche et on se retrouve tous les deux sous l'arbre, encore à sa merci.
Non / Non : Poussé par mon héroïsme qui sort de nulle part, jme jette en avant, le chat part en courant vers je-ne-sais-où, mais Septy et moi on se prend un coup de branche de plein fouet. Vraiment pas bath ce merlin de Saule.
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L'Augurey
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Mar 24 Aoû - 17:21
Il était une fois, dans un coin du parc très lointainElyakim & Septy


Mais, c'est un peu ton truc à toi, quoi ! Ça te rend spéciale, du coup.
Imperceptiblement, Septima rougie. L’évocation du mot spécial évoque à la fois un défaut et une qualité. Bizarrement, de la bouche d’Elyakim, ce mot prends une forme irrémédiablement salvatrice. Bien que cachant sa gêne, la jeune serpentarde sourie.

Elle s'appelle comme ça à cause de Maupassant ?
Septima s’accorde un instant pour fouiller dans sa mémoire. Elle a déjà entendu ce nom. Se remémorant la personnalité de Guy de Maupassant, elle répond :

Je n’ai jamais lu d’ouvrage écrit par cet auteur. Le prénom Belamie est issue d’un vilain jeu de mot. A l’époque, je ne trouvais pas de prénom pour ma chatonne, et quand le commerçant me la remise entre les mains, il m’a dit : tu verras, mademoiselle, elle sera une véritable belle amie.

A l’époque, la jeune Septima perdu dans les méandres de sa cervelle, rejetée par les enfants de son âge, en avait plus que besoin : une amie. Et la chatonne devenue chatte s’avère être une merveilleuse compagne de vie.

Ton hibou, c'est un mâle ou une femelle ?
La question la surprend, ne voyant pas là où il voulait en venir. Est-ce qu’il cherche un-e époux-se  pour son volatile ? S’accordant quelques secondes de réflexion, Septima papillonne des cils pour s’extirper de ses pensées :

Une femelle. Elle s’appelle Penny. Je voulais l’appeler Pénélope, raconte-t-elle, mais mon frère s’est moqué de moi en chantant : Pénélope livre des enveloppes. Penny il ne savait pas quoi en faire. C’est le diminutif de Pénélope, tu savais ?

Minute culture.
Jugeant surement que le niveau de la conversation ne vole pas bien haut, Elyakim remarque l’absence du livre de bibliothèque. Elle le rassure en lui désignant d’un geste vif du menton, puis passe du coq à l’âne en racontant ce qu’elle avait lu ce matin dans le Chicaneur à propos des baguettes Lase Air. L’idée lui traversa l’esprit, elle n’avait pas pu s’empêcher de la partager.

Tu veux te mesurer aux arbres qui étaient utilisés pour les baguettes de l'époque ?
Les yeux de Septima s’ouvrent grand dans une expression figée :

Tu crois qu’on peut fabriquer une baguette avec le bois du Saule Cogneur ?? S’étonne-t-elle, masquant difficilement qu’elle juge l’idée affriolante.  Elle lève le nez vers les branches du Saule Cogneur pour en démarquer une qui serait parfaite pour être taillée en baguette.

J’y mettrai un cil de demiguise et un poil de Belamie, songe-t-elle. Mais Belamie est un animal, il n’est pas magique. Alors j’ensorcèlerais le chat pour qu’il devienne magique. Après tout, les chiens ont bien leur version créature magique (coucou les croups).

Ah mais tu parles du Saule Cogneur... Désolé, quel idiot-bête je suis !
Tu n’es pas un idiot, réplique-t-elle en reprenant son sérieux, légèrement déçue en songeant que cette idée était un quiproquo. Cela dit, cette bien belle grosse branche là-haut ferait l’affaire… Pour se changer les idées, Septima lui demande s’il connaît l’histoire de Patmol (paix à son âme), Lunard (paix à son âme), Cornedrue (paix à son âme) et Queudver (traitre !).

En plus, il paraît que c'est pour un gars qui est d'venu prof après et tout.
Une bien belle histoire. Une belle histoire d’amitié. Septima n’a jamais entendu pareille histoire dans les rangs de Serpentards. L’amitié. Des amis dont le temps n’a pas entamé l’attachement ni la loyauté. Des amis. Des hommes courageux (à l’exception de ce traitre de rat, que Voldemort le fasse brûler en enfer !) dont la vie fut écourtée. Mort trop tôt tandis que planait l’obscurité sur la communauté des sorciers. L’obscurité… Septima se perd dans ses réflexions lorsque la mise en garde d’Elyakim la tire de sa rêvasserie. Trop tard. Elle n’a pas le temps de dire ouf. Le Saule Cogneur est un bon fournisseur en bois mais c’est aussi un bien bon traitre qui vous attaque traitreusement (un traitre traite – phisolophie). Qu’il rôtisse en enfer avec Queudver ! Fort heureusement, Elyakim a la réflex de la pousser. Ils sont à l’abri de l’arbre, mais un miaou lui donne des sueurs froides.

Pendant la chute, Septima à laché Belamie, presque endormie. Celle-ci a été projeté en avant… tout proche de l’arbre. Ni une ni deux, Septima se relève pour sauver sa chatte. Comprenant la manœuvre, le Saule Cogneur se déchaîne, élevant bien haut une épaisse branche pendante de feuilles, prêt à l’écrabouiller si tôt qu’elle eut rejoint le chat. Mais Belamie est un chat (sans blague ?) bien plus rapide et agile que sa servante qui n’est autre qu’une pauvre humaine pourvu de seulement de jambes et dénuée de giffres. D’un bon, elle s’éloigne de l’arbre, à l’abri de ses coups. Mais Septima s’était déjà rapprochée….

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Mar 24 Aoû - 17:21
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Septima Victoria Ombrage
10 octobre 2 020



J'avais regardé le sol en disant que Septima Victoria Ombrage était spéciale mais quand j'ai r'monté la tête, j'ai cru voir quelque chose. … Mmmh mouais pas sûr. En tout cas elle souriait et semblait pas mal le prendre. C'était djà ça ! Parce que déjà, elle avait un beau sourire mais, en plus, en repensant à ma phrase, elle aurait pu trouver ça pas bath de ma part, hein ! Bah ouais, 'spécial' c'est pas ouf comme compliment. … Par exemple, moi on me disait souvent que j'étais spécial. Même bizarre parfois. Et jvoyais bien que c'était pas pour me faire plaisir quand on le disait, hein ! Jsuis pas totalement stupide non plus. Mais quand jle disais pour elle, jle pensais d'une aut' manière. … 'Fin bref, jpouvais pas penser à aut'chose là, tout d'suite ? Je n’ai jamais lu d’ouvrage écrit par cet auteur. Aaaaaaah merci ! Elle me sauvait en plus ! Elle était vraiment rien spéciale cette fille. … Bon sa réponse était logique, les sorciers, surtout quand ils n'étaient pas nés moldus, connaissaient pas forcément de bouquins autres que ceux écrits par les mages. Et en plus, là c'tait un français. Et qui écrivait pas forcément pour les jeunes alors bon... Et puis comme j'l'avais pensé juste avant, moi non plus j'l'avais pas lu, donc j'allais pas lui lancer l'premier chaudron. Le prénom Belamie est issue d’un vilain jeu de mot. A l’époque, je ne trouvais pas de prénom pour ma chatonne, et quand le commerçant me la remise entre les mains, il m’a dit : tu verras, mademoiselle, elle sera une véritable belle amie. Ça s'tenait. Bon la phrase du mec était rien louche, hein, mais ça s'tenait. De toute façon, qui j'étais pour juger, Das ist nicht mein Bier comme on disait chez moi... Jle connaissais pas c'monsieur. Si ça s'trouve il venait juste d'apprendre l'anglais et il essayait de faire des belles phrases et moi j'arrivais avec mes grandes bottes condescendantes pour bien lui écraser le museau. Quel Saukerl ! Mais du coup, jle trouvais pas vilain du tout ce jeu d'mot. C'était même assez malin et rapide. Bon. Moi aussi, j'avais trouvé rapidement le nom de Fantine, ceci dit. Jcomprends mieux. Oui oui, j'avais saisi l'histoire et je trouvais le nom pas mal mais y'avait pas d'quoi écrire une thèse non plus. J'allais pas embêter Septima Victoria Ombrage avec mes bêtes pensées tout l'temps non plus hein !

oºo

Surtout que bon, c'est exactement ce que j'ai fait deux minutes après en sortant comme d'une cruche la question fatidique du sexe de son coursier. Une femelle. Oh une pote pour Fantine ! … Mouais non, elle était pas très pote avec les autres hiboux, on oublie. Elle s’appelle Penny. Je voulais l’appeler Pénélope Comme la meuf d'Ulysse Uuuulysse au milieu de la galaxie : comme le feu, il traveeeerse le teeemps ? O.O … Euh ptet que jdevais pas demander parce que bon, c'était encore un auteur moldu. … 'Fin on connaissait pas trop la vraie vie d'Homère d'ailleurs. Finalement, c'était ptet un sorcier l'gars ! Et c'est pour ça qu'il parlait de dieux et de magie dans ses bouquins. 'Fin après, Papa disait qu'il avait même ptet jamais existé. mais mon frère s’est moqué de moi en chantant : Pénélope livre des enveloppes. Ah ouais, son frère jouait dans ma catégorie des vanneurs nazbroques alors... Y'avait ptet un club à ouvrir à Poudlard. … Mouais 'fin jsavais même pas si son frère était encore ou déjà à Poudlard. Et puis si jme souvenais bien, une ancienne prof du nom d'Ombrage n'aimait pas trop les clubs à l'époque. Alors si c'était d'famille, valait mieux pas moufter. Penny il ne savait pas quoi en faire. Penny la reine des colis ? Non ? Non, tais-toi Elyakim, vraiment, vaut mieux... C’est le diminutif de Pénélope, tu savais ? Ça s'tenait en tout cas. C'était un châffre rien chic. Et puis si elle se perdait un jour sur un bateau avec deux crocos, on pourrait toujours lui envoyer Bernard et Bianca pour la sauver et ça, c'était vraiment utile ! Focus Elky, c'est pas un Disney là, on était à Poudlard : la vraie vie quoi ! Je savais pas, je connais qu'une Penny et c'est dans Les aventures de Bernard et Bianca. Et voilà ! Tu pouvais pas t'empêcher. Surtout que bon, les sorciers et le cinéma. … Les sorciers et tout ce qui était moldu en général en fait. Vite, rattrape-toi ! C'est un truc moldu. Mais en tout cas, j'aime bien, c'est joli comme nom, Penny. Et puis, elle est rien curieuse, la mienne est plus farouche avec les gens. Jsais pas pourquoi jlui racontais ma vie, comme ça. Si ça s'trouve elle se fichait bien d'mon hibou.

oºo

Bref, je m'emmêle les guibolles dans c'qu'elle me raconte au sujet des arbres et : Tu crois qu’on peut fabriquer une baguette avec le bois du Saule Cogneur ?? O.O Mais ce serait trop cool ! Et en plus, elle avait l'air aussi partante que moi. J’y mettrai un cil de demiguise et un poil de Belamie, mais Belamie est un animal, il n’est pas magique. Alors j’ensorcèlerais le chat pour qu’il devienne magique. Rien cool, même ! J'étais hyper excité par l'expérience et elle avait l'air dans l'même état que moi à déjà imaginer la conception et tout. Après tout, les chiens ont bien leur version créature magique C'est vrai. Bon. On était pas hyper calé en création de baguette magique, ça demandait certainement un peu d'métier mais c'est en sciant que Léonard devint-HEY ! Mais y'a bien les fléreurs comme chats magiques non ? Ptet que sa chatte en était une. Bon normalement, ils avaient des plus grandes oreilles et une plus longue queue mais qui sait ? Ou bien ptet qu'elle pouvait essayer de la métamorphoser en fléreur. En tout cas, on tenait un concept de baguette, ça c'était rien sûr. Sauf que... Je casse tout en comprenant qu'elle parlait au départ du Saule Cogneur et tout. Tu n’es pas un idiot Oh bah ça... ça c'était gentil. Nouveau regard vers le sol, un peu gêné, mais furtif, celui-ci, parce que: Cela dit, cette bien belle grosse branche là-haut ferait l’affaire… Aaaah revoilà la bonne idée. J'adore ton idée ! En plus, si ça s'trouve Belamie est en fait un fléreur depuis l'début et t'auras même pas b'soin de la métamorphoser. Ouais jvenais ptet de lui faire une de ces révélations folles, comme celle qu'un rat pouvait être un vieux dégueu de traître depuis l'début. Après ça, hein, tout était possible ! Et jdisais pas ça pour rien, parce qu'en réalité, la Serpentard s'était mis à parler de l'histoire qui avait am'né à planter cet arbre. Et jlui avais répondu hein, mais elle était partie dans ses pensées. Loin. Fort fort lointain. C'est bizarre parce que ça m'rappelait quelqu'un... Oo Bref. Jvois que son chat veut attraper mes cheveux pendant que sa maîtresse s'approche de l'arbre et d'un seul coup, d'un seul, la grosse yeuse se réveille pour lui marteler la trombine façon jardin.

oºo

J'arrive à la sauver, ouf ! Jsais pas d'où j'avais sorti ce réflexe, mais c'était bien l'moment. … Bon, on était tranquille. J'avais ptet été un peu brusque mais-attends, qu'est-ce qu'elle faisait à retourner vers le saule cogneur là, elle était dingoooo ! O.O … Ah y'avait Belamie sous l'arbre. Merlin de merlin, on était dans le crottin d'hippogriffe jusqu'au cou ! Jme relève, je la suis sous l'arbre et là, une branche arrive droit sur sa bobinette cherra. O.O Heureusement, elle l'évite, parce que là jsuis bien trop loin pour jouer à Batman. Mais bon, comme de par hasard, elle trébuche. Et dire qu'elle avait fait ça pour sauver sa chatte qui, elle, s'était bien fait la malle. Jpouvais pas la laisser toute seule contre l'arbre vengeur là. Vengeur de quoi d'ailleurs ? … Ptet qu'il avait entendu notre envie de lui voler une branche pour créer une baguette et qu'il était un poil mécontent de l'affaire. Bref, arrête de penser Elyakim Priam Kessler et cours pour sauver Septima. Et vite ! C'est bon, c'est bon, j'ai réussi à l'aider à se relever. Ça va ? Tu t'es pas fait mal en tombant ? Ça m'inquiétait moi... Vraiment en plus... Euh... O.O C'était quoi ce bruit ? Oups, Papi Jardin était encore très en colère et nous balançait une nouvelle de ses branches, et pas la plus ptite en plus.

oºo

Oui / Oui : Heureusement, j'ai le réflexe de sortir ma baguette et de lancer Immobulus ! Le saule se fige d'un coup comme un suricate entendant un bruit.
Oui / Non : Pas l'temps de sortir la baguette, on esquive tous deux la branche mais on s'écrase dans l'herbe, comme des mouches contre une vitre... >.> Bon, au moins, on est à l'abri du saule maintenant...
Non / Oui : J'ai même pas l'temps de sortir ma baguette ou quoi que la branche nous percute de plein fouet et nous envoie valdinguer vers l'infini et au-delà. U.U Seul avantage, il est maintenant loin pour nous faire autre chose...
Non / Non : Jregarde dans ma poche pour choper ma baguette mais le temps de relever le bras, la branche est déjà sur nous et on se la prend tous les deux de face. Alors déjà, maintenant, ma baguette a voltigé, mais en plus, ça fait mal on est encore sous le saule. >.>
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L'Augurey
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Il était une fois, dans un coin du parc très lointainElyakim & Septy


J'adore ton idée ! En plus, si ça s'trouve Belamie est en fait un fléreur depuis l'début et t'auras même pas b'soin de la métamorphoser.
Avec de grands yeux éberlués, Septima inspecte sa chatte (pas de vilaines pensées mal tournées s’il vous plait) avec son pelage ras (attention, je vous dis !) multicolores à fortes consonnances de noir, son regard noisette arrondi, ses moustaches qui ressortent mieux d’un côté que de l’autre, car sa joue droite est tâchée de roux tandis que la seconde partie de son visage est entièrement sombre. Quel joli presque fléreur raté, songe Septima en embrassant son petit museau rose moucheté de brun. Peut-être que c’est comme les pokémons des moldus : faut l’entraîner pour qu’elle monte de niveau et évolue en fléreur grand, beau, aux longs poils soyeux avec de grandes oreilles pointues terminées en cornes de poils tel un lynx, aux pupilles jaunes perçantes et longues griffes rétractables acérées ?

Le temps des songes est révolu. Le Saule Cogneur rappelle à la réalité, son tronc se dandine pour mieux prendre de l’élan, une grosse branche décharnée s’abat, enfonçant le sol. N’écoutant que son courage (n’est-ce pas ?), Elyakim la sauve d’une mort par écrabouillement certaine. Dans la chute, Belamie saute de ses bras. Affolée, Septima tente un ultime sauvetage qui s’avère inutile car la chatte, en deux bonds, s’éloigne bien vite du végétal furibond (ça rime hein : deux bonds, furibond – je suis une poétesse). Ne reste que la jeune serpentarde en proie à la colère inexplicable de l’arbre rejoint par Elyakim, inquiet de savoir si elle peut se relever. Elle n’aura pas le temps de lui répondre. L’arbre est bien décidé à les relever bien fort. Une branche vient les balayer, les deux en même temps, frappant nettement fort avec une précision parfaite. A croire qu’il s’entraine toute la journée.

La branche frappe dans son ventre, lui coupant la respiration durant quelques secondes. Les secondes nécessaires pour retomber sur le sol, de tout son long. Son dos tombe lourdement, s’étalant. Puis ses jambes à l’unisson avec son crâne qui cogne contre le sol recouvert de terre. Heureusement qu’à Poudlard le béton est rarissime. Elle rouvre les yeux (qu’elle avait crispé très fort en attendant de voir ce qu’il se passe), roule sur le ventre. La première chose qu’elle aperçoit, c’est la baguette d’Elyakim qui a voltigé quelques mètres plus loin. Quelle barbe ! Elyakim est étendu à ses côtés. Ainsi posté, Septima à juste le temps d’enfouir sa main dans une poche (sa poche à elle hein) et d’en extirper sa baguette. Sans se retourner vers l’arbre et ce qui risquait de leur retomber dessus, elle s’écrie :

Incendio.

C’est gonflé, dangereux, complètement insensé mais bien la première idée qui lui ai venu à l’esprit. Cependant, soyez rassuré, elle ne vise pas l’arbre mais une motte d’herbes qui s’enflamme immédiatement.

Incendio, incendio.

Ca fait beaucoup d’incendio. Autant faire la boulette jusqu’au bout. Les touffes de flammes se multiplient, petites mais nombreuses. La température ambiante s’élève. Les feux se dressent à leurs pieds, comme une frontière capable de rebuter l’arbre fou ; une barrière de fumée, lumineuse, chaude, effrayante….

:copyright:️ DABEILLE

Sauvez-nous:




“Je lis donc je sais”

Palais mental:
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L'Augurey
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Dim 29 Aoû - 12:29
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Mar 5 Oct - 11:32
Il était une fois, dans un coin du parc très lointain...

Septima Victoria Ombrage
10 octobre 2 020



Et dire qu'au départ, on était partis pour parler bouquins tranquillement sous le « soleil » d'octobre illumine mes mains sur tes cheveux, des écharpes pour deux devant le monde qui s'incline et on se retrouvait dans une tourmente du diable avec Papi Jardin en folie. Pas question pour lui d'aller s'coucher apparemment, c'était bien ma veine un 24 décembre, plus personne pour m'aider, 'fin not' veine même, parce que là, on était tous les deux dans la même bouse d'hippogriffe ou j'm'y connaissais pas en situations pas bath. Et jpouvais dire que j'en avais vu des trucs nazes dans ma ptite vie. (Oh ouin ouin, le mélodrame...) D'toute façon, c'était pigé depuis la première attaque de branche : on allait pas passer un bon moment. >.> C'était dingue quand même parfois cette école de la mort. À croire qu'ils allaient bientôt nous lâcher dans la forêt interdite pour une épreuve ou un truc du genre. (Ouais j'ai vu que c'était après chronologiquement donc bon...) Et d'ailleurs, c'était pas bientôt l'heure de la sieste pour Papi Jardin ? … Allez quoi ! Il était rien vieux ct'arbre, non ? Bon bah alors, une soupe, un dodo et c'est parti. Mouais, on peut rien patienter et si tu veux mon avis : On est là, comme deux cons, à attendre qu’un insomniaque aille se coucher… … y a pas comme un défaut dans l’énoncé ? Oui bon, clairement, ce plan n'était pas dingo, mais bon. Est-ce qu'on avait mieux ? Non parce que là on venait de se prendre une mega branche dans l'mega bide, on était terrassé. Et comme un malheur ne vient jamais seul, jvois ma ptite baguette bien loin de moi. Bah tiens... Sauf que Septima arrive à attraper la sienne et... et...

oºo

Ich glaub’ ich spinne ! Elle s'met à vouloir brûler tout Poudlard ou quoi ?! O.O Elle balance trois Incendio de suite. O.O Wow. Elle est rien motivée elle quand elle est en danger. Mais oh ! Elky, pas l'temps de partir dans tes pensées, c'est la mouise, il faut s'secouer. Au moins, l'idée du sortilège de feu semble calmer les ardeurs du Better call saule. … Oups, j'avais pensé trop vite. Le voilà qu'il écrase une branche juste entre Septima Victoria Ombrage (Oui bon j'abuse un peu là...) et moi. Vraiment une belle journée ! Jsuis proj'té sur le côté violemment, la main sur le ventre comme pour calmer la 'ptite' douleur qui restait de la seconde attaque. L'avantage dans tout ça les gars, c'est que j'étais à nouveau en possession de ma baguette. Et oui gros bêta ! Tu m'as envoyé direct sur l'arme n°1 chez tous les sorciers de plus de 11 ans (en vente exclusivement chez vos marchands de journaux baguettes, le premier numéro à 2,5 galions, les suivants à 3 galions) Je tourne la baguette vers la yeuse reloue, mais jvois que l'incendie gagne du terrain. Dilemme : nous sauver la face de l'arbre ou du feu en premier ? Mouais... Le feu ça brûle et l'eau ça mouille, tous les oiseaaaauux et bien en plus. Vite, Elky, une décision ! Aguamenti ! Bon le feu en premier apparemment. Ptet aussi parce qu'il chatouillait un rien les pieds de Septima et que j'avais pas envie de la rendre carbonisée.

oºo

Bon il restait encore deux autres foyers en flammes dans l'coin mais maintenant qu'on était un peu loin d'eux, il fallait s'occuper de l'arbre. Jcrois qu'il était un rien mordu d'nous parce qu'il voulait plus nous lâcher. Ou bien il était affolé par le feu. Jsais pas trop, il bougeait dans tous les sens, c'était à la fois hypnotisant et rien dangereux comme spectacle. Jle vois rel'ver d'un coup plusieurs branches et jflippe un max en me cachant la tête par les bras, mais il finit par étaler tout ça sur un des foyers pour l'étouffer. … Oui clairement, ce pauv' gars avait peur du feu aussi. … … Pauv' gars ?! Non mais Elky, t'es dingo ou quoi ? Il n'a rien de bath comme gars. Et puis de toute façon, c'était un végétal, pas un animal. Pfff... n'importe quoi hein... vraiment... Bref, action l'aiglon là, c'est l'moment. Je cours vers Septima. Il faut s'éloigner vite, je pense. Il a l'air de plus s'occuper de nous mais du feu. Bravo Sherlock, tu veux une médaille pour cette déduction ? Jla regarde de haut en bas. Besoin d'aide pour marcher ou ça va ? Et autant dire que si elle me répondait oui, j'allais clairement l'aider direct à marcher loin du Saule. (ça c'est pour ta réponse au cas où xD) Il fallait clairement se carapater loin d'toute cette misère.
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Octavia Nott
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Lun 11 Oct - 7:56
Il était une fois, dans un coin du parc très lointainElyakim & Septy


Trois foyers de flammes s’embrasent à la barbe du vieil arbre sous les yeux effarés des élèves. Le temps paraît s’être arrêté. Comment est-ce arrivé exactement ? Que diable leur est-il arrivé ? Pourquoi sont-ils là exactement ? Septima observe son absurde bêtise brûler en plusieurs points sur l’herbe (heureusement) humide. L’'automne is coming. Quelle est désagréable cette sensation d’avoir remué le couteau dans la plaie ! Comment a-t-elle pu être aussi stupide ? Quand on pense que son palais mental est censé être augmenté par rapport à la moyenne. Apparemment ça n’empêche pas de faire des bêtises aussi grosses qu’elle. Un jour, un professeur murmura à l’oreille de ses élèves : Les cons ça osent tout. C’est même à ça qu’on les reconnait. Septima avait osé. Un sentiment étrange, celui d’être comme tout le monde la traverse. Elle n’est pas certaine d’être rassurée. Pas le temps de tergiverser avec elle-même, ni de culpabiliser. Il s’agirait d’éteindre le feu avant qu’il ne s’étende dans tout le parc. C’était bien con quand même. Ou audacieux. Ou les deux. Une branche s’étale entre eux, le souffle de la déflagration les repousse de côté. Septima prend appuie sur ses mains dans l’intention de se relever, la voix d’Elyakim retenti à coup d’Aguamenti. Il parvient à éteindre deux foyers. Le troisième est étouffé par les coups de branches du Saule, occupé désormais à sauver son écorce. Manquerait plus qu’il est des jupons pour les relever, l’arbre s’acharne sur les flammes comme si l’enfer était à ses pieds.

Il faut s'éloigner vite, je pense. Il a l'air de plus s'occuper de nous mais du feu.
Finalement ma bêtise s’avère être une excellente diversion, relativise Septima et son ton sonne comme celui d’un coupable.
Besoin d'aide pour marcher ou ça va ?
Je veux bien que tu m’aide à me relever, dit-elle en lui tendant la main.
La frappe de l’arbre l’avait sonné. Pourtant habituée à se prendre des cognards en pleine figure, il faut croire que d’une branche d’arbre, elle n’était pas préparée. Les deux élèves s’éloignent sans se faire prier. Au passage, Septima ramasse ses affaires et, une fois que la distance entre eux et le Hulk végétal est suffisante, elle ralentie le pas pour épousseter ses vêtements couverts de terre, d’herbe et j’en passe.

Tu es plutôt courageux pour un Serdaigle, déclare-t-elle le plus normalement du monde. Ces choses-là ne se disent pas. Convention sociale. Merci, souffle-t-elle enfin en posant son regard bleu sur lui. Tu nous a tiré de ce pétrin dans lequel je nous ai fourré. Elle baisse la tête pour inspecter l’état de ses chaussures puis retourne son attention sur Elyakim : C’était plutôt amusant quand même, finit-elle par dire un brin de malice dans le sourire.

Leur frasque semble avoir attiré l’attention sur eux. Plusieurs groupes d’élèves les pointes du doigt en chuchotant. Trois filles apparaissent à proximité, leur regard voyageant entre eux et le Saule qui commence à s’apaiser. Raide comme un piquet, avec toute la froideur dont son visage est capable, Septima leur lance :

Le concierge a brûlé ses cors aux racines, explique-t-elle, l’air savant. L’arbre lui a fait un coup d’entourloupe, il s’est brûlé les doigts et est partie se faire soigner en urgence à l’infirmerie. Heureusement que nous passions par-là ! Tout est sous contrôle. Elyakim Kessler a sauvé le Saule Cogneur des flammes.

En silence, les yeux pleins d’effroi, les trois filles pressent le pas pour les dépasser et s’éloigner à toute vitess. C'est également l'attitude que devrait adopter les deux aventuriers, histoire de quitter les lieux avant que des adultes rappliquent.

Maintenant, dit-elle à l’adresse d’Elyakim, elles vont raconter ça à tout le monde. Personne ne les croira. Nous sommes tranquilles. Mais quittons les lieux.

Ses yeux l'observent comme si elle le voyait pour la première fois. Ce visage allongé surmonté de boulettes. Ce doit être infernale de coiffer cette tignasse tous les matins. Avec sa chevelure longue mais raide, Septima s'en tire bien. Que ses cheveux soient coiffés ou non, il n'y a guère de différence. D’un geste vif de la tête, elle lui indique le chemin à suivre, dans un coin plus reculé du parc. Sur une rive du lac Noire, des grenouilles coassent dans la vase. Ca sent la gadoue et le champignon vénéneux. Les élèves s’aventurent rarement par ici. Septima se baisse pour attraper entre ses doigts un galet plat. Elle tente de faire un ricochet mais la pierre coule sitôt la surface de l’eau touchée.

Est-ce que tu es blessé ? Demande-t-elle en fin, s’apercevant qu’elle ne s’était pas inquiétée de son état après tout ce remue-ménage. J'ai vraiment cru pouvoir atteindre la souche fatidique et lui réchappé, admet-elle. C'était idiot.

Faute avouée à demi pardonnée. Septima hausse les épaules, sélectionnant un nouveau galet, plus plat cette fois-ci. Son bras prend de l'élan, le galet coule. Heureusement qu'elle joue au poste de Batteur.

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Jeu 27 Jan - 13:15
Il était une fois, dans un coin du parc très lointain...

Septima Victoria Ombrage
10 octobre 2 020



Jsais pas si j'avais un ticket spécial situations louches avec Septima, mais après not' première rencontre façon masque à l'encre et là, l'attaque du titan, bah on était bien lotis quand même. Mais pas grave, parce qu'apparemment l'idée de se faire chatouiller les arpions par une Serpentarde qui avait de la flamme à revendre, ça l'avait calmer d'un coup, mais d'un seul. Finalement ma bêtise s’avère être une excellente diversion Elle avait l'air de s'en vouloir en disant ça. En tout cas, c'est l'impression que ça m'donnait et j'avais envie d'la rassurer direct, jsais pas trop pourquoi, mais pas l'temps, il fallait bouger en premier. Du coup, en grand chevalier servant, jlui propose un coup d'main pour se lever parce que niveau valdingues et voltiges, on avait été proche du cirque du Soleil, mais sans les filets de sécurité pour nous rattraper. Je veux bien que tu m’aide à me relever Et je m’exécute direct en chantant « Je vais t'offrir un monde aux mille et une splendeurs ». Juste le temps de s'éloigner un peu, de récupérer les livres laissés à l'abandon qu'elle me sort. Tu es plutôt courageux pour un Serdaigle Et là Adonaï seul sait pourquoi j'deviens tout rouge et que j'essaye de cacher ça par un rire pas du tout naturel. J'avais pas du tout pris ça comme quelque chose de maladroit, c'était plutôt un compliment, quoi ! Vite, détourne l'attention, trouve un truc ! Une loutre ! Y'avait pas une loutre dans les parages ? C'était trop mignon une loutre, sûr que ça passerait le moment, non ? Pourquoi y'avait jamais de loutre quand on en avait besoin ? Merci Tu nous a tiré de ce pétrin dans lequel je nous ai fourré. Jme perds cinq secondes dans son regard, mais uniquement pour reconnecter et oublier cette histoire de loutre. Évidemment... Mais non, c'était pas ta faute. Et puis, c'était un travail d'équipe de toute façon ! Jcrois qu'il se souviendra longtemps de ton feu d'cheminée dans tous les sens ! T'as été rien impressionnante à c'moment-là ! Jris un peu, mais cette fois-ci, plus naturellement que y'a quelques secondes quand j'avais l'air de Dingo. C’était plutôt amusant quand même De base, j'aurais dit qu'elle était carrément folle de dire que c'était drôle d'avoir failli se faire ratatiner le museau par le tronc de la mort, d'avoir peut-être été une anecdote de plus sur cette école rien loufoque. Mais oui, tu sais les deux jeunes de cinquième qui se sont fait écraser façon purée de pomme de terre ? … Ouais, elle était ptet dingo 2 000, mais jvenais pas d'en rire moi aussi ? Jsais pas pourquoi un truc qui aurait été capable de me filer des angoisses à vie prenait cette tournure, mais bon, hein... On allait pas s'en plaindre non plus. C'était un peu fou quand même mais bizarrement drôle ouais... Bah désolé, jpeux pas m'empêcher d'apporter un peu d'nuance là-dedans. Des fois que nos prochaines retrouvailles soient toujours aussi fantasques.  

oºo

Mais pas l'temps d'niaiser parce que nos frasques avaient attiré l'attention. Heureusement, comme à la biblio, Septima fait preuve d'inventivité sans même que j'ai le temps de dire « prolétaire ». Le concierge a brûlé ses cors aux racines, L’arbre lui a fait un coup d’entourloupe, il s’est brûlé les doigts et est partie se faire soigner en urgence à l’infirmerie. Elle était vraiment forte dans son genre. Moi, on disait que j'inventais des trucs, mais j'en étais quasi persuadé tout l'temps, mais elle, elle était capable de raconter une histoire qui tenait d'bout comme ça, quoi ! Heureusement que nous passions par-là ! Tout est sous contrôle. Elyakim Kessler a sauvé le Saule Cogneur des flammes. O.O Hey ! Mais jsavais pas que j'avais un rôle à jouer dans son ptit conte-là ! Sinon j'aurais préparé un ptit discours mental ou jsais pas quoi histoire d'ajouter un truc type « Eh oui les filles, que voulez-vous ? Combattant du feu, ça a toujours été une passion, et même plus, je dirais un but, parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer, ou plutôt l'arbre qui crame à sauver.  Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci au saule Cogneur, je lui dis merci finalement d'avoir pu me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi...  » (presque copyright ce passage xD) 'Fin, bref, un truc du genre, mais le temps que j'y pense, elles étaient déjà en train de détaler. En même temps, vu les gros yeux que j'avais faits en entendant mon prénom, heureusement qu'elles ne s'étaient pas attardées. … … Mouais il sonnait pas mal mon discours finalement, non ? Hein ? Eh oh... Allez, dommage, jle garde pour une aut' fois. Maintenant elles vont raconter ça à tout le monde. Personne ne les croira. Nous sommes tranquilles. Mais quittons les lieux. Ah ouais ? O.O Tu trouves que c'est si improbable que ça que je puisse sauver le Saule Cogneur des flammes ? … Bah, en fait, elle avait certainement raison. J'étais un rien déçu, mais ça s'tenait, c'était clair ! On oublie le ptit speech alors … >.>

oºo

Bref, elle m'amène dans un coin sombre pour faire des plats avec des cailloux dans l'eau. Jme pose deux-trois questions sur ses intentions réelles là. Ptet qu'elle essayait de me démontrer un truc impressionnant que j'avais du mal à saisir, non ? Oo Ptet que le lancer à plat de galet, c'était un art assez subtil ? Est-ce que tu es blessé ? Il faut qu'elle dise ça pour que je retrouve la ptite sensation sur le téco côté. Non rien de bien grave, et toi ? Jpenche la tête et j'm'approche imperceptiblement. Jfais des choses parfois, jsais pas pourquoi. J'ai vraiment cru pouvoir atteindre la souche fatidique et lui réchappé. C'était idiot. C'était pas la meilleure idée du monde, c'clair, mais bon, au moins elle était rien curieuse et c'était ça aussi qui la rendait si spéciale. T'avais juste envie de voir et savoir, jcomprends totalement, faut pas t'en vouloir pour ça. T'es un peu une Serdaigle dans ton genre en fait ! En disant ça, jlui avais touché le bras, pour la rassurer quoi. Truc logique, mais avec elle, ça m'avait fait comme un effet chelou. Jcrois bien qu'elle me plaisait... O.O Juste un peu quoi... le teubé de 15 balais dans toute sa splendeur Vite, vite, enlève ta main Elky, la honte si elle comprend...
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Octavia Nott
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Sam 5 Fév - 16:35
Il était une fois, dans un coin du parc très lointainElyakim & Septy
L'être humain à cette faculté incroyable de rire à tout bout de champs, même lorsqu'on vous dessert une vérité bien exposée. Sous ses bouclettes brunes, les joues d'Elyakim se part de rouge (Septima n'avait jamais compris cette expression ; plutôt que rouge, sur les visages, elle y voyait du rose. Etait-elle daltonienne où l'expression avait-elle été arrêtée sur le rouge pour trancher, histoire de mettre tout le monde d'accord ?) accompagné d'un petit rire franc. Il va s'en dire qu'en plus d'être courageux il semble parfaitement modeste. A sa sincérité, Septima ajoute des remerciements tout aussi sincère. Mais non, c'était pas ta faute. Peut-on être responsable de son inconscience puis que l'on est inconscient ? Vous avez trois heures. Et puis, c'était un travail d'équipe de toute façon ! Sans nul doute aurait-elle fini applatie comme une crêpe sous les branches épaisses et noueuses du Saule Cogneur si son coéquipier d'infortune ne les avait pas sortie de là. Jcrois qu'il se souviendra longtemps de ton feu d'cheminée dans tous les sens ! T'as été rien impressionnante à c'moment-là. Le compliment (à son sens) arrache un sourire à la jeune serpentarde. Bien que les traits de son visage ne soient pas habitués à suivre le mouvement de ses lèvres qui s'étirent pour fendre son visage, ce sourire est on ne peut plus sincèrement enchantée. Non mais en plus, s'il l'encourage à faire des bétises, on ne va pas s'en sortir ! Ni une, ni deux, Septima confie qu'elle s'est relativement bien amusée, sans perdre son ravissement. C'était un peu fou quand même mais bizarrement drôle ouais... Fou mais drôle. Ce pourrait-être une philosophie de vie. Mais il n'est pas l'heure de philosopher. Une troupe de pimpèches passait par là, la curiosité pleins les yeux. Septima leur sert un mensonge digne d'une scène d'improvisation pour spectateurs incrédules. Et son petit manège fonctionne à merveille. Les pimbeches s'éloignent en troupeau choqué, interloqués, comme une bande de paparazzi venant d'immortaliser l'evenement fondamentale de toute leur carrière de journaliste raté. C'est désolant. Comment voulez-vous ne pas faire de généralités lorsque les gens vous prouvent que ce sont de véritables clichés ambulant ?

Tu trouves que c'est si improbable que ça que je puisse sauver le Saule Cogneur des flammes ? Septima ne s'était pas doutée des sens possiblement cachées de son mensonge. L'avait-elle vexé ? Que doit-on faire dans ces cas-là ? Rassurer la personne ? Que c'est difficile, les relations sociales.

La seule chose qui est improbable, ce sont les cors aux racines, répond-t-elle dans l'espoir de le rassurer. C'est qu'elle a encore des efforts à faire en matière de relation sociale. Peut-être pourrait-elle lire quelque chose, là-dessus...

S'éloignant de la scène du crime, Elyakim et Septima s'isolent près du lac. La jeune fille tente de faire des ricochets sur la surface lisse des eaux sombres du lac noir, sans succès. Dans le fond, de la culpabilité tiraille sa conscience ; elle se sent idiote d'avoir cru y arriver, idiote d'avoir même essayé. Finalement, être précoce n'empêche pas d'être bête. Septima note cette nouvelle philosophie dans un coin de son palais mentale, comme un post-it pour ce souvenir (ou dans l'espoir de se souvenir).

Non rien de bien grave, et toi ?
Quelques égratignures, note-t-elle.

Ce n'est pas le moment de jouer les douillettes. Et, d'une manière assez extraordinaire, Septima confie sa déception, les yeux rivés sur la surface plane des eaux que Septima vient perturber avec ses cailloux qui coulent secs en eau trouble.

T'avais juste envie de voir et savoir, jcomprends totalement, faut pas t'en vouloir pour ça.

C'est qu'il est modeste et en plus, il est gentil. Car au travers des paroles du garçon, Septima percoit de la sincérité, si bien que les mots effacèrent cette pointe agaçante de culpabilité. La sincérité, ça fait du bien.

T'es un peu une Serdaigle dans ton genre en fait.

Ces dernières paroles eurent beaucoup plus d'impact qu'il n'y paraît. Septima lâche son caillou et se retourne, d'une traite, vers son interlocuteur alors que celui-ci venait de poser sa main sur son bras. Par réflexe, le regard de Septima tombe sur cette main posée sur son bras, la regardant sans la voir.

Un peu serdaigle dans son genre. Si Septima n'était pas du genre à masquer ses émotions, elle aurait rit de surprise, d'intimidation et de gêne.

C'est bien la première fois qu'on me dit une chose pareille, avoue-t-elle en papillonnant des cils de surprise sans autre expression à part entière et inconsciente (décidément) que son comportement ne reflète pas forcément son véritable état d'esprit. Bien qu'un jour, mon père m'est dit que j'aurai pu être élève chez les aigles.

Alors que le Choixpeau, initialement, en avait décidé autrement. Toujours face à Elyakim, Septima réfléchissait. Et, une discussion en entraînant une autre...

Tu as déjà entendu parler du paradoxe du Choixpeau ? Certains psychomages dénoncent le moyen de répartition des élèves de Poudlard. Ils disent qu'à l'âge de onze ans on ne connaît rien d'autre que la cellule familiale, et que ce conditionnement influe directement sur le choix du Choixpeau, ne laissant pas l'enfant s'émanciper en le coincant dans des stéréotypes. Ce serait ainsi que les familles étudieraient dans la même maison de génération en génération.

Elle avait dit tout ça sans s'accorder de pause, ses yeux bleus rivés sur Elyakim.

Tu crois que notre maison nous définit ? J'veux dire... ce qu'il y a vraiment au fond de nous-même ?

Cherchait-elle à débattre ou se rassurer ? Septima Ombrage n'avait jamais eu autant besoin d'être rassurée. Elle avait confiée ses maux à Papa, puis à Abigail, ils avaient eut des discours rassurant chacun à leur façon mais jamais elle n'en avait discuté avec un adolescent de son âge.

J'ai un secret, fini-t-elle par lâcher.

Mais qu'est-ce qui lui prends ? Après tout, ils ne se connaissent que très peu et qui lui dit qu'au fond elle peut lui faire confiance ? Masquant sa panique, le post-it affiché récemment dans son palais mentale lui rappelle que ce n'est pas parce qu'on accroche des post-it qu'on se souvient de ce qu'il faut faire - ou ne pas faire. Instantanément, Septima regrette ses paroles. Elle avait comme le sentiment que désormais elle ne pouvait plus faire machine arrière. Une once d'inquiétude déforme les traits poupins de son visage. A l'évidence, elle se relâche considérablement. Serait-ce les effets du changement ? D'une serpentarde fondue dans la masse du sang-pur, de l'ambition démeusurée et du bien-paraitre, elle était devenue une tocarde qui traîne avec des Gryffondor (coucou Rachel) et qui épie l'arrivée des boutiques éphémères à Pré-au-lard pour acheter des trucs dangereux (voire hyper dangereux).
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Ven 11 Fév - 0:35
Il était une fois, dans un coin du parc très lointain...

Septima Victoria Ombrage
10 octobre 2 020



Quand jlui fais un compliment sur ses performances d'apprentie pyromane, elle sourit. Et du coup, jsuis content. … Calme-toi Albert. Jsuis content parce qu'elle paraissait s'en vouloir et tout et que moi, en grand humaniste que jsuis, une personne à la fois empathique et psychologue, j'essaye de réparer les vivants, quoi ! ('Fin pas tout à fait comme chez Maylis de Kerangal) 'Fin bref, on en arrive vite au ptit moment 'invention minute' by Septima Victoria Ombrage et après une énième lamentation sur ma pauvre vie, parce que ouin ouin jsuis un mec, c'est trop dur. La seule chose qui est improbable, ce sont les cors aux racines C'était marrant ça : cors aux racines. Ça pouvait aussi faire coraux racines si on s'fiait juste aux sons. Fondu au blanc, puis apparition d'un décor de fond marin, voix off de doc : sous leurs abords colorés, les coraux racines n'en restent pas moins des anthozoaires (soupir) bien mystérieux. (demi-pause) Leurs exosquelettes calcaires montrent bien le passage sur Wikipedia leur filiation avec les racines des arbres. En conclusion, les coraux racines sont de lointains cousins qui ne sont peut-être finalement pas si éloignés de nous qu'on le pense. Générique en lettres blanches sur le Paradis Blanc de Michel Berger ou en lettres bleues sur la musique du Grand Bleu (Elky aura plus les références anglaises équivalentes, mais le narrateur a la flemme de chercher pour le coup) parce qu'autant faire cliché au max ! Bref. Bah réponds juste, Elky ! Si ça s'trouve, il y a bien des coraux racines au fond des océans, c'est un endroit encore très mystérieux, tu sais ? Voilà, parfait. Bon si on omettait le fait que tout le monde n'avait pas accès à tes pensées Elyakim et à moins que Septima soit à la fois Legilimens et très douée dans son domaine pour qu'elle puisse infiltrer ton esprit sans que tu la vois faire, il est fort probable qu'elle ne comprenne rien à ta réponse.

oºo

Mais pas l'temps de plus y penser parce que nous voici déjà au lac où Septima s'essaye au plat de galet sur eau stagnante. Une activité qui devait faire fureur chez les sangs-purs. Parce qu'elle était sang-pur, non ? Jlui avais jamais demandé. En tout cas son père avait une tête de sang-pur. Bref, disons une activité qui devait faire fureur chez les gosses de riches. Parce qu'elle était gosse de riche, non ? Jlui avais jamais demandé. En tout cas, son père... ça sentait la redite cette histoire. Bref, autant lui demander si elle a des blessures, vu qu'elle venait de le faire pour moi. Quelques égratignures Ok. Ça sonnait aussi faux que mon 'rien de grave' mais on allait faire semblant que tout allait bien. Mais bon, tout ça c'était avant le drame. Avant le fameux moment que les chroniques historiques appellent déjà : l'épiphanie de la main sur le bras. Un gros moment de gêne. Surtout quand elle lâche le caillou d'un coup et baisse le regard vers ma main. C'est bon, jsuis foutu. J'avais cru comprendre qu'elle me plaisait, et elle allait piger c'que j'avais cru piger, c'était la honte suprême. J'attendais la sentence à coup de 'lâche mon bras sale pervers' (chose que j'avais faite en avance pour me prémunir d'un violent coup sur le pli du coude, m'obligeant à plier séance tenante ce maudit bras à l'honnie main qu'elle ne saurait voir) C'est bien la première fois qu'on me dit une chose pareille Quoi ? J'avais dit un truc qu'y fallait pas, c'est ça ? Pourquoi elle faisait ça avec ses yeux là ? Elle me jetait un informulé par vengeance ? Encore un truc de gosse de riche sang-pur ? Bien qu'un jour, mon père m'est dit que j'aurai pu être élève chez les aigles. OUF ! Adonaï et Merlin soient tous les deux loués ! En même temps. Et qui vous voulez d'autre même au passage : Dumbledore, Hermione Granger, le Père Fourras, peu importe ! Louez-les tous autant que vous voulez ! C'est déjà que les Serdaigles sont plus proches des Serpentards dans l'idée que de toutes les autres maisons, je pense. Osais-je. Y'avait plein de points communs entre ces deux maisons du bon vieux Poudlard quand on y pensait un peu. Et après ces êtres infâmes de Gryffondor étaient certainement plus proches des Poufsouffles. Pauvres blaireaux.

oºo

Et finalement après cette histoire de rapprochement des maisons (et pas des élèves des maisons), Septima s'met à me faire une ptite conférence sur sa nouvelle thèse, attention les oreilles, elle était pas cramée des deux jasmins celle-ci. Tu as déjà entendu parler du paradoxe du Choixpeau ? Captatio benevolentiae, elle met le spectateur au centre du sujet. Certains psychomages dénoncent le moyen de répartition des élèves de Poudlard. Introduction claire et concise. Ils disent qu'à l'âge de onze ans on ne connaît rien d'autre que la cellule familiale Première partie, constat et que ce conditionnement influe directement sur le choix du Choixpeau, ne laissant pas l'enfant s'émanciper en le coincant dans des stéréotypes. Deuxième partie, influence de ce constat sur le système de répartition poudlardien. Ce serait ainsi que les familles étudieraient dans la même maison de génération en génération. Troisième partie, étendue de cette influence sur l'hérédité de la maison à Poudlard. Bon. Alors. C'était bien beau, mais du coup, qu'est-ce qu'elle faisait des enfants qui n'avaient pas la même maison que leurs parents ? Ou même des enfants d'une même fratrie avec des maisons différentes ? D'ailleurs, c'était plus souvent le cas que l'inverse, non ? À moins qu'ils soient plus souvent dans la même maison. Il faudrait faire des statistiques sur tout Poudlard, ce qui représentait plus de quelques élèves, pour vérifier c'qui était vrai ou faux. Après si c'était des psychomages qui avaient théorisé l'bousin, y'avait d'grandes chances pour qu'ils aient un peu pensé à faire ça pour le maximum d'élèves d'une même génération, hein, Elky. Un peu d'jugeote, mon bon Sherlock ! On garde quand même toutes ces questions en tête pour les placer après si j'en avais l'occaz. Bon, en tout cas, ça changeait rien à un fait : les brioches du ptit dej n'étaient toujours pas de retour. … … Ah non, y'avait aucun rapport. Jvoulais plutôt dire : Qu'est-ce qui chez mes parents m'avaient emmené plus chez Serdaigle ? … O.O … Mais... Mais oui ça se tient vraiment cette idée ! En tout cas, pour moi ça peut marcher, mes parents sont libraires, et même que ça appartient à la famille de mon père depuis des générations. Jsuppose donc que c'est un bon terreau à Serdaigle. 'Fin jsupposais parce qu'à c'que j'sache, y'avait pas d'sorciers avant moi chez les Kessler. Et puis, au passage, j'espérais aussi un peu qu'on pouvait bien sortir de l'influence de nos parents, parce que bon, si jpouvais éviter de prendre les idées de ma mère, hein ! Et elle ? Et toi ? Tes parents ont été chez Serpentard ? Non parce que ses deux parents devaient être sorciers vu qu'elle devait être sang over mega pur. … Il faudrait vraiment que jlui demande un jour, jsuis trop curieux mais jveux savoir.

oºo

Tout c'débat inattendu me f'sait oublier toutes les flippes d'il y a quelques minutes. Clairement, elle avait rien r'marqué. D'toute façon, jme faisais certainement des idées. Parfois j'avais l'impression qu'une porte me plaisait en touchant la poignée en c'moment donc bon... Jsais pas trop c'que j'avais, mais il allait falloir que ça s'calme un peu. Tu crois que notre maison nous définit ? J'veux dire... ce qu'il y a vraiment au fond de nous-même ? Oh. Euuuuh... Merlin, cette question à 100 000 gallions ! Et j'avais même pas de Slumdog Millionnaire en tête à utiliser parce que j'avais lu un article de psychomage à ce sujet. Ça c'était elle qui venait de le faire juste avant. Mais logiquement, si c'que l'étude disait s'avérait vrai, bah alors ça remettait en question les maisons et l'fait qu'elle s'attachait au caractère profond et final des gens. Jpense que c'qu'il y a au fond des gens ne peut pas se limiter uniqu'ment à quatre formats différents. Wow. J'avais eu besoin de le formuler ça pour réussir à le penser clairement, parce qu'avec tout ça, ça se brouillait un peu. Mais bon, j'avais pas l'air d'être le seul embrouillé ici, j'avais comme la sensation de voir plein d'équations mathématiques tourner autour de la tête de Septima. (comme le gif, tu l'as, hein ?) J'ai un secret O.O C'était elle qui était à l'origine de la disparition des brioches du ptit dej depuis septembre ? … … Oo … Ah non non, ça se tenait pas du tout en fait. C'était même idiot. Ah ! Je sais ! J'allais enfin savoir pourquoi elle faisait des plats avec des pierres depuis le début. THE STONE ! C'était ça le secret de Nimh Septima, c'était rien sûr. Ceci dit, ça avait aucun rapport avec la conversation. Mais du coup pour êt' sûr : Un secret, tu dis ? C'était quoi ? C'était quoi ? C'était quoi ? C'était quoi ? J'avais terriblement envie de savoir maintenant, mais jme retenais de la presser parce que le consentement c'est important. (un peu woke le gamin)
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Jeu 17 Fév - 21:58
Il était une fois, dans un coin du parc très lointainElyakim & Septy
En ce samedi matin automnale, le soleil est au rendez-vous, bien décidé à miroiter dans les eaux sombres du Lac Noir troublées par les tentatives de ricochets de la jeune Ombrage. C'est déjà que les Serdaigles sont plus proches des Serpentards dans l'idée que de toutes les autres maisons, je pense. Pensive, les yeux rivés sur le sol, Septima remue les galets avec le pied, dans l’espoir d’apercevoir la pierre parfaite. Et la pierre parfaite est une perle rare ! C’est qu’ils sont dodus à souhait les galets en bordure de lac. A croire qu’ils sont bien nourris. C’est peut-être la proximité de coraux racines du lac ? Ça existe les coraux racines ? Faut vraiment qu’elle lise quelque chose là-dessus. Son attention est détournée par leur conversation. Les adolescents se questionnent mutuellement sur leur état qui semble, en apparence, aller bien. Ils ont simplement manqué de se faire aplatir par un Saule Cogneur, pas de quoi en faire toute une histoire. Quelque chose nous dit qu’ils vont bien dormir cette nuit. Mais un nouveau sujet de discussion vient étayer cette matinée parfaitement normale, parce qu’il est vrai que jusqu’ici, on s’ennuyait un peu non ? Leur bavardage dérive sur un sujet qui lui tient à cœur. Un sujet en dormance depuis son entrée à Poudlard. Le genre de sujet qu’elle tenait secret, comme si ça bouche était gardé par un puissant Noir des Hébrides. Le dragon s’était laissé amadoué par un moment père-fille pour révéler ce qu’il s’était véritablement passé ce premier jour où ses pieds ont foulé les sols de Poudlard.  En tout cas, pour moi ça peut marcher, mes parents sont libraires, et même que ça appartient à la famille de mon père depuis des générations. Jsuppose donc que c'est un bon terreau à Serdaigle. Une famille de libraire, quelle chance ! Septima imagine la « Librairie Ombrage », avec Papa qui accueille les clients derrière son comptoir, des lunettes carrées démesurément grandes pincées sur le nez, et maman dans l’arrière-boutique en train d’imprimer des comptes sur du papier carbone pendant que Marcus flâne dans le rayon BD, et elle, Septima, elle aurait tout lu là-dedans, tout ! Et toi ? Tes parents ont été chez Serpentard ? Trêve de rêvasserie.

Mes parents, mon frère et moi. Mais ma tante est mariée à un moldu, on s’entend très bien, ajoute-t-elle comme pour se justifier en omettant de préciser que c’est grâce à sa mère si Papa s’est rabiboché avec sa sœur et son moldu. Et cette discussion lui confirme qu’Elyakim est né-moldu, ce dont elle se doutait. Mon oncle Sven est incroyable, il m’apprend plein de choses, et m’achète toujours une tonne de livres moldus que je dévore. Je t’envie beaucoup d’avoir des parents libraires, avoue-t-elle très sincèrement, des étoiles dans les yeux. Une librairie c’est un peu comme un piège à souris pour moi. Quand j’y rentre je ne peux plus en ressortir.

Elle s’accorde un sourire, se sentant étrangement bien là, en train de discuter avec Elyakim, de tout, de rien, de leur sang, de leur maison. Pareille discussion n’aurait pas été possibles l’année passée. Intérieurement, Septima se félicite du bout de chemin qu’elle a accompli pour n’être qu’elle-même. Et les paroles d’Elyakim lui reviennent en mémoire : c'est un bon terreau à Serdaigle. Quel est le bon terreau pour faire pousser un serpentard ? Son estomac se noue quelque peu. Elle évoque le paradoxe du Choixpeau, se demande si le choix du chapeau chantant défini réellement ce qu’il y a au fond d’eux. Jpense que c'qu'il y a au fond des gens ne peut pas se limiter uniqu'ment à quatre formats différents. Et cette réponse lui explose au visage, criante de vérité. Sur ses lèvres, son sourire s’élargie un peu plus. Et l’envie, forte, soudaine et irrépressible de révéler un secret lui prend. Et franchement, elle regrette aussitôt. Ils se connaissent à peine ! Si tôt ses paroles de prononcées, Septima aimerait frapper son front du plat de la main puis se marteler la tête à coup de batte de quidditch. C’est tellement difficile et étrange d’être quelqu’un de normal qui dévoile ce qu’il ressent. C’est qu’elle aime lire mais elle n'aime pas être lu. Un secret, tu dis ? Elle se mord la lèvre inférieure. Si elle connaissait cette histoire de disparation de brioches, elle en aurait profité pour détourner l’attention. Mais ce n’est pas le cas, Septima Ombrage mange des muffins tous les matins. Et puis, après tout, pourquoi pas ? Pourquoi ne le garderais-je pas ? (tu l’as ?) Ce secret (pas l’anneau)… Je m’égare alors on se recentre : pourquoi ne pourrait-elle pas en parler, rien qu’une fois ?

Promets-moi de ne le raconter à personne ! Souffle-t-elle en repoussant une longue mèche de cheveux venue l’enquiquiner en se plaçant trop près d’une joue. C’est une serpentarde ne l’oublions pas. Il est important d’assurer ses arrières. Elle regrette qu’il ne soit pas un Pouffsoufle car les blaireaux n’ont qu’une parole. Qu’en est-il des Serdaigle ? C’est dangereux les aigles non ? Ça vit solo, vole haut dans le ciel pour te niaquer quand tu ne t’y attends pas… Elle est à la limite de lui tendre le petit doigt pour un croix de bis croix de fer, si tu mens tu te fais bouffer par un Pansedefer. En premier lieu, le Choixpeau ne voulait pas m’envoyer chez Serpentard. C’est moi qui lui ai demandé. Harry Potter attitude. Il voulait m’envoyer chez les Gryffondor.

Comme si ces dernières paroles venaient de lui brûler la gorge et les lèvres, elle se tourne vers le lac pour cacher un possible instant de faiblesse.

Mais il a accepté de m’envoyer chez les Serpentard. Il m’a dit que c’était dommage.

Elle lance un caillou qui ricoche en deux bonds. Souvent, elle se demande ce qu'aurait été sa vie si elle s'était installée dans la salle commune des Gryffondor. Peut-être n'aurait-elle jamais eu à jouer la serpentarde bien-née ? Peut-être aurait-elle une bande d'amis avec qui elle planifierait un safari aux Hébrides en tentant d'apercevoir le professeur Macfusty en pleine interraction avec ses protégés ?

Depuis, je me demande si je n'ai pas fait une erreur.

Un peu comme si la vie dans laquelle elle serait le plus épanouie était devenue innaccessible.

Je radote comme une vieille-fille, finit-elle par dire avec un sourire géné. Tu as peut-être mieux à faire que de t'ennuyer avec  ce genre de conversation.
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Sam 12 Mar - 9:41
Il était une fois, dans un coin du parc très lointain...

Septima Victoria Ombrage
10 octobre 2 020



C'qui était rien bath avec Septima, c'est qu'sans t'y attendre, t'étais amené à combattre le Saule Cogneur, puis à débattre sur le système de répartition de Poudlard deux s'condes après. Que quelqu'un dans cette assemblée ose me dire qu'on peut s'ennuyer avec elle ! Hein ! Quelqu'un ? Qu'il parle maintenant ou qu'il se taise à jamais. Amen et autres trucs d'église que jconnaissais que par des films d'ailleurs. Bref, on en était où nous déjà ? « Mes parents, mon frère et moi. » Tous chez Serpentard donc. Ça allait dans l'sens de la théorie ça du coup... « Mais ma tante est mariée à un moldu, on s’entend très bien » Oo … Mais. … Mais pourquoi elle disait ça quand on parlait des maisons des membres de la famille ? Pourquoi elle disait qu'elle avait un oncle par alliance moldu ? On aurait dit un vieil argument nazbroque type 'Je suis pas mangemort hein, j'ai un ami moldu, d'ailleurs'. Jsais pas d'où elle l'avait tirée cette phrase, mais clairement pas d'un article de psychomage qu'elle avait lu. « Mon oncle Sven est incroyable » Bah cool ta vie, écoute. Jfronce les sourcils. « il m’apprend plein de choses » Wow, impressionnant. Jme renfrogne un peu. « et m’achète toujours une tonne de livres moldus que je dévore. » Ah ? Sourcil levé. « Je t’envie beaucoup d’avoir des parents libraires » Aaaah... Ptet que c'était une façon un peu maladroite d'en arriver là. C'était quand même rien bizarre de lier le tout ensemble mais bon passons, hein, on venait de se faire valdinguer par les branches de l'apocalypse là, on pouvait bien lui laisser deux s'condes pour tout reconnecter là-haut. En plus, elle avait l'air rien sincère. Type, ses yeux brillaient plus que la surface de l'eau du lac. (Merci Victor Hugo, quoi !) « Une librairie c’est un peu comme un piège à souris pour moi. » Elle trouvait souvent du fromage au milieu ? Oo « Quand j’y rentre je ne peux plus en ressortir. » Ah oui tiens. Plus logique. Quoique... J'avais parfois trouvé des trucs non-identifiés dans des recoins perdus derrière des étagères de bouquins, pendant mes explorations dantesques et peu dangereuses de mon habitat naturel, enfant. … Enfant, parce que maintenant j'étais clairement un adulte. En tout cas, j'étais rien grand. Jveux dire, par rapport aux nains de première année qui débarquaient là en septembre, drapés fièrement de noir, chapeau sur la tête, tremblant, ému, d'vant eux on s'arrête. Pour les rassurer un peu mais aussi pour voir comment on est grave grand à côté de ces minus et cortex prêts à conquérir le monde, quand nous, on est djà passés au banquet depuis bien longtemps dans nos têtes. Mais bon, c'était pas l'sujet. Quoique... de fait, c'était pas si éloigné que ça. « Jte comprends, jcrois que de mon côté, ça m'a un peu influencé. Jpasse trop d'temps dans la bibliothèque. Mais toi aussi jsuppose. En tout cas, je t'ai souvent vu là-bas avant même qu'on s'rencontre vraiment, plus que trois mots dans une salle de classe jveux dire ! » Quand le nom de Septima Ombrage ne m'inspirait aucune sympathie. Que je la voyais plus comme une sang-pure serpentarde lambda, bourrée de préjugés sur les nés-moldus comme tant d'autres. Est-ce que jme trompais totalement ou est-ce qu'elle avait changé ? Est-ce qu'elle venait pas d'faire un raccourci juste avant sur les moldus comme pour s'dédouaner d'être fille de sorcier ? Peut-être ouais... « En fait, on était condamné à avoir une première vraie conversation à la bibliothèque et pas autre part, clairement. » Merci Elyakim, grand oracle de Delphes de Lestang. T'en as des autres de vieilles superstitions idiotes comme celle-ci ? Histoire que Septima décide d'arrêter de te parler, à vie, au lac. Dur l'ironie après c'que j'venais de dire. Du coup, avec tout ça, j'avais toujours pas placer mon truc des statistiques sur les fratries, mais bon, on était passé aux bouquins et puis flemme un peu, non ? Ouais.

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D'toute façon, pas l'temps d'niaiser, on avait une affaire de secret sur le feu, et bien que je ne sois pas du tout curieux (tousse très fort), je n'pouvais la laisser là, frêle et palote, avec cette lourde charge sur ses épaules. Non non non non je ne veux pas prendre l'air non non non non je ne veux pas boire un verre pas question. Je me dévouais donc comme un gentleman que j'étais, le cœur sur la main. (tousse énormément) « Promets-moi de ne le raconter à personne ! » Je m'offusque quasiment. « Bah évidemment ! Voyons, ne t'en fais pas. » D'toute façon, j'avais pas cent mille oreilles auprès desquelles balancer le secret de Septima Victoria Ombrage. Jsavais même pas encore si ça valait l'coup de s'en souvenir, alors bon. « En premier lieu, le Choixpeau ne voulait pas m’envoyer chez Serpentard. » Ah ouais ? Oo Il voulait l'envoyer cueillir des champignons pour commencer et après on aurait vu un peu quoi faire ? « C’est moi qui lui ai demandé. » Ah ouais ? Oo Type par recommandé avec accusé de réception ? 'Cher Choixpeau, sois cool, répartis-moi chez Serpentard.' ? À moins qu'elle insinue juste qu'elle lui a parlé. Et si c'est ça, c'est beaucoup, mais alors beaucoup moins drôle que c'que j'imaginais au départ. « Il voulait m’envoyer chez les Gryffondor. » ENFER ET DAMNATION ! Vade retro Satanas et Diabolo. Bathsheba, laisse-la en paix et retourne à ton maître, démon gryffon ! Lion de tous les diables ! Fille de peu de vertu-euh... Ptet que j'en faisais trop. Calmons-nous. « Gryffondor, tu dis ? » D'une ptite voix pour faire type tout va bien. Tout partait si bien aussi là. Et il faut qu'elle est ratée de peu la maison de la Professeur Auburn, quoi, a.k.a la pire furie de Poudlard. Et tout ça n'a aucun rapport avec le fait que j'avais très envie d'aller chez Gryffondor et que j'avais pas eu le droit. D'toute façon, c'était tous des fausses stars arrogantes que tout l'monde oublierait après l'école. 'Fin, à part Harry Potter et toute sa clique évidemment. Ah et Albus Dumbledore aussi. … Bon. « Mais il a accepté de m’envoyer chez les Serpentard. Il m’a dit que c’était dommage. » Dommage, j'aimais tellement son visage. Beaucoup de ref à Michel Berger en un seul sujet quand même « Depuis, je me demande si je n'ai pas fait une erreur. » Une erreur ? Pourquoi ce s'rait une erreur que d'éviter la pire maison au monde ? Jveux dire, à part Rachel et deux / trois autres exceptions, les lions étaient pas si ouf que ça. Et puis... « De toute façon, j'ai lu une longue interview d'Harry Potter dans l'chicaneur une fois. Tu sais que c'est un ami du journal, non ? » Petit regard en attente d'une réponse, comme un bon Serdaigle que j'étais. « Bref, il disait qu'il avait eu un truc pas très éloigné de ta propre expérience avec le Choixpeau, sauf que lui, il avait failli débarquer à Serpentard. Bref, c'était l'inverse quoi. Et, bon, il se pensait illégitime dans sa maison, mais il avait fini par réussir à trouver et porter l'épée de Gryffondor dans la célèbre chambre des Secrets, qu'ils ont certainement transformé en cave à vins pour les soirées des profs maintenant. Et... Jvoulais dire quoi déjà ? » Bah oui, c'est vrai ça, j'en étais où moi ? Ah oui ! « Et donc feu Albus Dumbledore Press F for Albus lui avait sorti un truc type : 'Seul un vrai Gryffondor pouvait la trouver blablabla'. 'Fin j'ai plus la phrase exacte mais tu vois le genre de bidule de vieux sage quoi ! » Pause pour reprendre sa respiration. « Ptet que toi aussi, tu comprendras pourquoi, au fond, tu as voulu aller à Serpentard. Ptet que tu y trouveras ta légitimité, et ça sans avoir besoin d'une épée. » Ou avec hein ! Elle faisait c'qu'elle voulait. Moi, c'était pas trop mon délire, mais bon. Fiou, c'était épuisant de parler autant. D'habitude, j'étais plus du genre à sortir deux/trois phrases comme ça, mais autant d'un coup, c'était dur. Elle m'en d'mandait beaucoup. Et comment ça elle m'avait rien demandé ? Non jveux pas savoir. Gnagnagna.

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Elle semblait gênée maintenant. Jfronce un peu les sourcils pour essayer de savoir pourquoi. « Je radote comme une vieille-fille » Bah ça va, jtrouvais, c'était bien la première fois qu'elle me parlait de ça, alors bon. « Tu as peut-être mieux à faire que de t'ennuyer avec  ce genre de conversation. » Dans l'immédiat, non, pas tellement. Ptet lire le bouquin qu'on s'était échangé. Non parce qu'au départ c'était bien pour ça qu'on s'était retrouvé devant le Saule, hein, pas pour jouer à saute-mouton avec ses branches. À part ça, j'avais pas cent millions de potes à r'trouver. Surtout depuis que Rachel ne me parlait plus, malgré son retour. Et j'allais pas embêter des étudiants comme Kayla ou Riton Eirian juste pour bavarder. Ils avaient sans doute mieux à faire que de traîner avec un ptit collégien de pacotille. On était un peu seul parfois en tant que collégien jveux dire littéralement seul, hein Septy ? Vu le peu d'élèves joué. « Non, ça m'intéresse tes histoires de maison. Et puis ton secret n'est pas si terrible. Ça aurait pu être plus grave. T'aurais pu être une ogresse la nuit et une fille tout à fait acceptable le jour, hein. Finalement, être une Gryffondor cachée dans une Serpentard, c'pas si pire. » Ouais. Finalement, c'était pas si grave si elle aurait dû finir chez les lions. Jm'en serais accommodé quand même.
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Octavia Nott
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Jeu 24 Mar - 19:27
Il était une fois, dans un coin du parc très lointainElyakim & Septy
La conversation prend une tournure maussade. Essayer de se faire passer pour quelqu’un d’ouvert alors qu’on a jouer le rôle inverse pendant cinq ans n’était franchement pas la meilleure idée qu’elle ait eue. Intérieurement, Septima maudit sa maladresse en constatant le déclin de la bonne humeur d’Elyakim nettement visible sur le visage du Serdaigle. Le constat est flagrant et pourtant, elle s’enfonce petit à petit dans les sables mouvants de la bêtise. Une fois les deux pieds joint dedans autant continuer gaiment bien que les tensions s’apaisent finalement.

En fait, on était condamné à avoir une première vraie conversation à la bibliothèque et pas autre part, clairement.
Une première vraie conversation avec sa première vraie personnalité, songe Septima. A ces mots, elle ne sait que répondre, laissée songeuse voire… déçue d’avoir vécu dans l’ombre d’un cliché durant toutes ses années. Et ce revirement d’humeur en dit long sur la personnalité « vraie » d’Elyakim Kessler.

Surement, finit-elle par souffler à demi-mot.

La vraie personnalité, celle qui la tiraille depuis son entrée à Poudlard, celle qu’elle a masqué pour mieux se faire accepter. Quand on pense qu’elle a été détectée enfant prodige comme son père, tu parles d’un prodige ! Mentir n’a rien de prodigieux. Papa a beau être le mangemort qu’il est mais au moins, lui, n’a jamais menti à personne sur qui il était vraiment. Cela dit, me direz-vous, il n’a pas eu besoin de faire des efforts pour jouer les serpentards et cette étiquette rentrait parfaitement dans les critères familiaux. Une ombre passe imperceptiblement sur le visage de Septima. Que ce serait-il passé si elle n’avait pas dissuadé le Choixpeau ? Alors qu’Elyakim lui promet de ne rien répété aux trois oreilles pélerines qu’il connait, Septima fini par avouer ce qu’il s’est réellement passé le jour de sa répartition.

Gryffondor, tu dis ?
Septima acquiesce, sans dénoter l’étranglement dans sa voix, avant de poursuivre ses explications. Elle se souvient des premières paroles du Choixpeau : je vois du courage, je vois de la loyauté. En une fraction de seconde, les entrailles de Septima s’étaient distordues comme du linge mouillé qu’on essaie d’essorer. Le courage et la loyauté, ce n’est pas vraiment l’apanage des serpentards.

De toute façon, j'ai lu une longue interview d'Harry Potter dans l'chicaneur une fois. Tu sais que c'est un ami du journal, non ?
C’était, oui, confirme Septima dans un souffle. Elle avait été attristée par la disparition du meneur de l’Ordre du Phénix. Harry Potter avait fait de grandes choses. Elyakim rapporte l’article du Chicaneur qu’il avait lu.
…dans la célèbre chambre des Secrets, qu'ils ont certainement transformé en cave à vins pour les soirées des profs maintenant. Et... Jvoulais dire quoi déjà ?
Tandis qu’il retrouve le fil de son histoire, ce détour la fait sourire. Femme qui rit… (il y a la vache qui rit aussi mais on ne parle jamais de lit).

Ptet que toi aussi, tu comprendras pourquoi, au fond, tu as voulu aller à Serpentard. Ptet que tu y trouveras ta légitimité, et ça sans avoir besoin d'une épée.
La gêne s’insinue ; Salazar n’a rien possédé d’autre que la chambre des secrets qu’il fallait effectivement ouvrir en Fourchelang. Elle ne connait pas un mot de Fourchelang et doute fort que le basilique l’aurait accepté comme Maïtresse. Et franchement, elle n’a pas envie d’être la digne héritière d’un facho. Et les dernières paroles d’Elyakim agrandissent son sourire.

Au moins en vert je passerai inaperçu dans la salle commune, plaisante-t-elle.

Elle vient ramasser leurs ouvrages restés sur le sol pendant qu’ils bavardaient. Elle tend le bouquin à Elyakim le bouquin qui lui revient.

Tu as raison, Elyakim Kessler. On cherche toujours des ennuis où il n’y en a pas alors qu’on vit dans une vie où l’on possède tout, élude-t-elle. On grandit dans une célèbre école sans manquer de rien, nous avons des parents aimants… Sinon à part ça la guerre avec le Blood Circle fait rage. Tu as vraiment la sagesse d’un Serdaigle, cela ne fait aucun doute. Un large sourire, plus large que d’habitude, s’étire sur ses lèvres. Merci d’avoir écouté mes complaintes et de n’avoir pas laissé ta bonne humeur s’entacher par un arbre accidentellement rendu fou. Elle l’observe avec malice. J’espère qu’on se reverra très bientôt.



FIN DE RP
:copyright:️ DABEILLE




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Il était une fois, dans un coin du parc très lointain... ft Elyakim
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