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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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It's been a long way without you (my friend) || Freya & Björn Shafiq :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Dim 18 Juil - 14:40
@Freya Shafiq
It's been a long way without you (my friend)
Ma journée avait été longue et éprouvante. Entre la reprise des cours, en m’imposant toujours ce rythme de révisions et de devoirs effréné afin de me hisser au niveau des meilleurs élèves, et les entraînements sportifs intensifs pour reprendre du poil de la bête après les vacances, je n’avais pas vraiment pu passer de véritable moment avec ma grande sœur préférée en même temps je n’en ai qu’une donc c’est plutôt simple de l’élever à la première place. Et je crois qu’avec les cours universitaires, c’était une chose qu’elle n’avait pas forcément remarqué non plus. Le temps passe si vite lorsqu’on est occupé ! Bref, ma journée je disais ? Ah oui ! C’est donc durant le temps que j’avais à disposition entre mon entraînement et mon dernier cours de la journée que je me lançai à la recherche de Freya. Je la connaissais assez bien pour avoir une idée des lieux potentiels où la trouver.

Depuis tout jeune, et je commence à me l’avouer à peine (donc vous ne me verrez pas du tout aller le crier sous tous les toits !), j’admire cette princesse parfaite qui a pourtant longtemps été jalouse de ma place de petit dernier de la famille. Honnêtement, je ne vois pas ce qu’il y a d’enviable à être celui qui s’installe toujours derrière sur les balais et les voitures. Surtout que nos parents n’ont jamais été du genre à faire du favoritisme, alors je n’ai jamais vécu les avantages que l’on accorde traditionnellement aux cadets. Tout ça pour dire que j’aime ma sœur, et qu’avec les années je me suis surpris à en apprendre beaucoup sur elle. Comme par exemple son habitude d’étudier, ou faire du mentorat, à la bibliothèque. Dans quatre-vingt-dix pourcent des cas, si je ne savais pas où était Freya et que je souhaitais la trouver, je n’avais qu’à me rendre dans ce paradis des livres, repaire des érudits. Vous ai-je déjà dit que c’était une véritable férue de savoir ? Et bah maintenant vous le savez.

Aussi, après avoir fait un crochet par la salle commune des serpentards pour déposer mes affaires et aller chercher mon nécessaire pour mon entraînement de Quidditch ensuite, je pris la direction du labyrinthe d’étagères où j’avais déjà surpris des couples s’embrasser plutôt que de réviser (les coquins). C’est presque sans surprise, qu’après avoir examiné la pièce de long en large et d’être passé à côté de nombreuses têtes baissées sur des parchemins, que j’ai reconnu au loin la chevelure blonde caractéristique des enfants Shafiq. Je savais pertinemment que les discussions inutiles, et les cris, étaient formellement interdit dans ce sanctuaire du silence, alors c’est en chuchotant fort ce qui ressemble plus à parler en faisant juste un accent bizarre que j’attirai son attention, en continuant de m’approcher d’elle à grandes enjambées souples.

– Psssst ! Freya ! Ça fait longtemps !

Sans même lui demander la permission, je m’assis en face d’elle, un énorme sourire plaqué sur mon visage perlé de taches de rousseur, des mêmes gestes souples que ma démarche. Avec les années, j’avais fini par grandir et dépasser ma petite grande sœur (à moins qu’on ne dise grande petite sœur ?), c’est pourquoi même assis je la dépassais au moins d’une demie tête. Je m’appuyai lourdement sur le dossier de mon siège, soutenant mon menton du dos de ma main, un coude appuyé sur le dossier de ma chaise et l’autre coude appuyé sur mon genou, lui-même croisé sur mon autre jambe. Oui, je sais, c’est un foutoir d’expliquer ma position, et encore, j’essaie de rester clair.

– Ça va ? Comment ça se passe, les cours ? lui demandai-je en guise d’introduction.
Je ne l’avais pas vue depuis un bon moment.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Anonymous
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Ven 20 Aoû - 1:12

It's been a long way without you (my friend)
Début octobre 2020 - "Brothers and sisters separated by distance joined by love."
Les journées ne semblaient jamais être assez longues pour moi. Il me fallait toujours plus de temps, toujours plus de possibilités d’étudier et d’apprendre. Il fallait surtout que je profite de toute la période avant mon stage pour en apprendre le plus possible. Au moins, je savais que je pourrais profiter des connaissances d’un magizoologue pendant ce stage, ce qui me ravissait. Et mieux encore, j’avais une chance d’espérer le faire ailleurs que dans l’entreprise familiale. Ça risquait de ne pas enchanter mon paternel mais j’avais déjà préparé tout un argumentaire, histoire de lui montrer que de faire mon stage dans un milieu qui m’était inconnu ne pouvait que se révéler bénéfique. Après tout, on ne savait pas de quoi l’avenir serait fait et même si je savais que je finirais sans doute par travailler dans l’entreprise familiale, je pouvais peut-être apprendre d’autres techniques. Ce qui, finalement, ne pouvait être que bénéfique, tant pour moi que pour les chevaux magiques dont nous avions la charge. Mais pour le moment, je n’avais pas encore eu la moindre question à ce sujet alors je n’allais pas sortir tout de suite mes arguments. Pour le moment, je passais donc le plus clair de mon temps avec le nez dans mes livres, comme à mon habitude. Ce n’est pas compliqué, quand on me cherche à Poudlard c’est sans doute le premier endroit auquel il faut penser. Sinon, ce sont généralement dans les serres ou à proximité des créatures. Et en dernier recours, de manière assez évidente, ma salle commune. Même si je dois reconnaitre que dans ces cas-là, je préfère les moments où elle est partiellement vide.

Pour le moment, j’avais deux ou trois petites choses à faire autre que mes cours. La professeur MacFusty m’avait demandé si je pouvais aider une de ses élèves, ce que j’avais évidemment accepter. Le seul petit problème c’est que je devais me replonger dans le programme de la cinquième année. J’avais beau avoir de bons restes, je ne voulais surtout pas surcharger cette pauvre petite Gryffondor avec des informations trop poussées pour son niveau. Je devais donc m’adapter au mieux afin de ne pas la perdre en cours de route. C’est donc dans ce but que je m’étais rendue à la bibliothèque à la fin de mes cours de la journée. J’avais encore un peu de temps avant le repas, je pouvais donc largement en profiter. D’autant plus que j’avais de l’avance sur mes propres devoirs, je ne risquais donc pas grand-chose à mettre tout ça en place. J’étais tout de même repassé par ma salle commune pour prendre quelques livres de cours. J’en profitais pour attraper de quoi m’attacher les cheveux, histoire de ne pas être gênée pendant ma préparation. Et je risquais d’en avoir pour un petit moment. Après tout, rien ne m’empêchait d’alterner entre préparation de fiche pour Rachel et révision de mes propres cours. Une fois à la bibliothèque, je m’installais à une table vide. Non pas que je ne sois pas du genre sociable mais pour le coup, je risquais de m’étaler avec tout ce que m’attendais. Il valait donc mieux que je ne me retrouve avec personne à une table, sinon j’aurai pu gêner cette personne. Déjà que de base j’ai une fâcheuse tendance à m’étaler, ça risque d’être encore pire cette fois. C’est sans doute un de mes plus gros défaut ce genre de chose ! Donnez-moi trois ou quatre rouleaux de parchemin, deux livres, un encrier et un stock de plume... Et vous ne verrez plus le plateau de la table parce que je suis ce genre de personne capable d’écrire deux devoirs différents en même temps.

J’étais le nez dans quelques fiches que j’avais commencé à préparer, le regard alternant entre le livre de soins aux créatures magiques et ma plume griffonnant sur le parchemin quand ile voix me fit relever la tête. Il faut croire que la discrétion ne fait pas parti des compétences de tout le monde ici. Je roulais légèrement des yeux en voyant mon jeune frère s’approcher de la table où je me trouvais. Je n’avais eu aucune difficulté à l’entendre, même si je saluais le fait qu’il avait tout de même tenté de chuchoter. Bon au moins, il avait tout de même réussi à ne pas trop se faire remarquer et était resté assez discret pour ne pas se prendre une petite remarque quant au bruit qu’il pouvait faire en arrivant dans ce sanctuaire du savoir. Je le regardais approcher avant de s’installer dans une position qui pourrait sembler totalement improbable. Enfin personnellement, ça ne me choque pas le moins du monde. Il faut dire qu’on a évidemment grandi ensemble alors ses postures toutes plus étranges les unes que les autres, je n’ai pas vraiment eu d’autre choix que de m’y faire. Et pour quelle raison est-ce qu’il se décidait à venir me voir ? Des banalités. Un peu surprise, je fronçais légèrement les sourcils. Il aurait pu me demander ça à n’importe quel moment pourtant. Enfin je dois bien reconnaitre que ce n’était pas non plus comme si on passait tout notre temps libre ensemble. Chacun fait ça vie à Poudlard et les Boursouf sont bien gardés. Je haussais légèrement les épaules avant de répondre à sa question. “Des cours quoi. Mais tu sais ce que c’est.” Il y avait un bout de temps déjà que je ne m’inquiétais plus pour Björn. L’un comme l’autre, nous avions tendance à veiller à être toujours dans les meilleurs alors forcément, il n’y avait pas lieu de paniquer. Mais sa présence ici m’intriguait quelque peu. “Tu as besoin de quelque chose ? Un truc à me demander, un conseil, un devoir ? Parce que si tu voulais juste savoir comment ça se passe pour mes cours, tu aurais pu le faire au diner ou ce soir dans la salle commune tu sais.” Bon d’accord, à ces moments de la journée chacun a plutôt tendance à être avec son groupe d’amis. Mais clairement, ça ne risquerait de choquer personne qu’on s’approche l’un de l’autre, surtout avec ce qu’on avait vécu il y a un peu plus d’un an...
(c) princessecapricieuse
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Lun 23 Aoû - 0:01
It's been a long way without
you (my friend)

@Freya Shafiq & Björn Shafiq


Mes postures étranges, pour la plupart, me faisaient courber l’échine, afin de me faire plus petit. Être un géant scandinave n'avait pas pour avantage de vous donner une certaine discrétion, et ajoutez à cela mon incapacité à chuchoter à cause de l’excitation d’avoir enfin retrouvé la membre de fratrie, et j’aurais attiré l’attention sans le vouloir. Pour une fois que ce n’était pas intentionnel, vous me diriez. Et vous auriez raison. Bref, je hochais la tête doucement tandis que mon aînée me répondait. En effet, les cours, je savais ce que c’était (quoi). Et puis, je ne m’étais jamais inquiété pour Freya. Fondamentalement, elle était parvenue à ce que sa scolarité primaire obligatoire soit aussi rapide et efficace que le passage d’une lettre à la poste, tout en venant en aide à Magnus pour qu’il garde ses notes d’option de soin aux créatures magiques à flot. La blonde m'impressionnerait toujours, elle aurait définitivement mérité une place dans la maison Serdaigle si ce n’avait pas été pour l’ambition que je savais brûler au fond d’elle, et les nombreux membres de la famille Shafiq qui avaient atterri à Serpentard avant elle, avant nous.

Après avoir répondu à ma question introductive, c’est à Freya de m’en assaillir. Au fond de moi, j’étais un peu vexé qu’elle me pense capable de venir la voir, traverser l’école entière à sa recherche, dans l’unique but de satisfaire mes propres désirs. Nan, en réalité cela m’avait carrément vexé. Mais je ne lui en voulait pas, ou en tout cas pas vraiment. J’étais aussi connu pour cela, pour cet individualisme sans vergogne. Mais je ne pensais pas que cette image empoisonnerait même jusqu’à celle que ma propre sœur tenait de moi. Pour camoufler que ses questions m’ont réellement touchées, et parce que c’était toujours avec le masque du pitre que j’intéragissais avec la vipère, je mimai l’indignation d’une grande théâtralité : je me redressai, les sourcils haussés et la bouche entrouverte rapidement caché par une main, l’autre tendue dans sa direction comme pour lui dire de cesser. « C’est donc comme ça que tu me vois ? soupirais-je avec bien plus de discrétion qu’à mon entrée. Un frère indigne qui ne vient de voir que quand ça l’arrange ? Tu me déçois grandement. » Mais le sourire qui étira rapidement à nouveau mes lèvres trahit mon humour douteux. Elle allait sûrement lever les yeux au ciel, comme elle le faisait d’habitude, ou me gratifier d’une remarque pour souligner l’échec de cette tentative d’humour, mais je balayai cette occasion rapidement en me penchant légèrement au dessus de la table, reprenant mon sérieux aussi rapidement que je l’avais perdu.

Ma grande sœur, c’était la première personne à qui je pouvais demander conseil, celle qui me connaissait le mieux, celle à qui je pouvais tout dire. Enfin, presque tout dire. Je ne pouvais clairement pas lui avouer que je ne partageais pas les idées de nos parents. Mais il y a d’autres différends familiaux sur lesquels je pouvais tâter du terrain grâce à elle. La blonde face à moi n’était pas du genre à tenir tête aux parents, mais elle savait parfaitement les argumentaires qui pouvaient les convaincre et ceux qui pouvaient échouer. Je baissai un regard hésitant vers les mains que je caressais et triturais déjà à cause du stress. « En fait, commençais-je après avoir entrouvert les lèvres quelques secondes sans qu’aucun son ne parvienne à sortir, je voulais te demander conseil. » Je restai silencieux une ou deux longues secondes avant de relever des yeux aussi bleus que les siens pour soutenir son regard et redresser légèrement les épaules pour me redonner une certaine contenance. « Selon toi, sur une échelle de un à dix, un étant “ça peut bien se passer” et dix “je suis complètement renié de la famille”, je serais à combien, dans un scénario fictif bien entendu, on s’entend, si je décidai de ne pas continuer sur la voix du soin aux créatures magiques ? J’insiste sur le fait que c’est un scénario fictif et donc une question hypothétique. »

Mais ma question, et Freya ne serait jamais assez bête pour louper le coche, n’avait rien de fictive. Cela faisait depuis les dernières vacances estivales, où je m’étais rendu compte que le sport me manquait horriblement, terriblement plus qu’il n’aurait dû d’ailleurs, et que je m’y donnais bien plus que la plupart de mes coéquipiers, que cette problématique avait germé dans mon esprit. Étais-je prêt à arrêter la chose qui me rendait le plus heureux durant toute ma scolarité, et ce pour le bon plaisir des personnes qui m’avaient donné la vie ? Je n’en étais pas si sûr. Mais en même temps, je n’étais clairement pas prêt à me battre contre eux. Certes j’avais toujours une année pour y réfléchir, une année de sursis avant d’avoir à me battre s’il s’avère que c’est le choix que je souhaite suivre. Mais comme dit plus tôt, je voulais d’abord tester la température par l’intermédiaire de la serpentarde en face de moi.
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Invité
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Sam 13 Nov - 21:24

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Début octobre 2020 - "Brothers and sisters separated by distance joined by love."
Mon petit frère, je le connais quasiment par cœur. Je le connais littéralement depuis sa naissance, je sais très bien quelle éducation on a eu dans la famille. Le genre élitiste, à toujours devoir faire plus que bien, avec certaines matières à privilégier. Et puisque j’avais été Magnus, qui était pourtant notre aîné, je n’aurais même pas été surprise que Björn en vienne à me demander de l’aide pour les cours. Quoique, il a aussi une certaine fierté. Donc ce n’est peut-être pas moi qu’il serait venu voir en premier en fait. Il n’empêche que je l’aiderais forcément s’il avait besoin de moi. Parce qu’il reste mon petit-frère, même si physiquement ça ne se voit plus forcément. Mais ça, je m’y étais vite fait. Etant la seule fille de notre fratrie, il avait bien fallu que je m’habitue à avoir des frères plus grands que moi. Ça n’empêchait pas que je sois totalement capable de m’illustrer autrement que par une grande taille. Mais bon, puisque mon benjamin était face à moi, je ne pu me retenir de lancer une petite pique. Peut-être parce que j’étais en pleines révisions, parce que je pensais aussi aux stages et que j’espérais pouvoir les faire ailleurs que dans l’entreprise familiale. La réaction de mon jeune frère le fit rouler des yeux mais je ne pus retenir un ricanement. Comment ne pas rire face à sa réaction ? Et puis ça faisait du bien de relâcher un peu la pression malgré tout.

Je haussais légèrement les épaules, faisant mine de retourner à mes cours. “Bon, si tu veux juste demander des nouvelles, je peux bien faire les deux en même temps !” Je relevais pourtant la tête et posais ma plume quand mon frère repris la parole. Finalement, il avait bien besoin de conseil. Tandis qu’il gardait le silence, je calais mon coude sur la table et mon menton vint se loger dans le creux de ma main. Un petit sourire victorieux pris place sur mes lèvres. Je savais bien qu’il ne venait pas pour rien dans le fond, ce petit cachotier ! Pourtant, mon sourire disparu bien vite en entendant les mots de Björn. Je me retrouvais alors à écarquiller les yeux avant d’observer autour de nous, vérifiant que personne n’avait pu entendre ce genre de chose. Ce n’est pas comme si nous étions des nés-moldus ou même des sang-mêlés ! Non, nous sommes des sang-pur, d’une famille de mangemort en prime... Je me redressais d’un bond, comme un diable sortant de sa boite, et assénait au jeune Shafiq une tape sur l’arrière du crâne avant de siffler entre mes dents “Espèce de Snargalouf écervelé, ça va pas de dire ce genre de chose ici !? On pourrait t’entendre et rapporter ça aux parents !” Je lâchais un soupir avant de me laisser retomber sur ma chaise en me massant l’arête du nez. Je ne suis pas idiote et je me doutais bien que son scénario n’a rien de fictif. “Et arrête de me prendre pour à Occamy à peine sorti de l’oeuf s’il te plait...” J’aimais autant qu’il ne me prenne pas pour une idiote.

Une fois la surprise passée, je croisais les bras et commençais à réfléchir en me mordillant la lèvre inférieure. Si je laissais parler mon ambition, je lui dirais de se moquer royalement de ce que pourraient penser les parents. Parce que s’il suivait la même voie que Magnus en refusant de reprendre l’entreprise familiale, il ne resterait donc plus que moi. Mais j’avais aussi vu la réaction de mes parents, et surtout celle de mon père, quand notre aîné avait annoncé très clairement que non, il ne travaillerait pas dans l’entreprise familiale. “Honnêtement, j’en sais trop rien... T’es le petit dernier donc maman fera sûrement tampon, comme elle le fait avec moi parce que je suis la seule fille. Mais concernant papa...” La simple idée de la colère de notre père m’arracha un frisson. Il valait toujours mieux ne pas le mettre en rogne, clairement. “On va dire que tu as une chance sur deux de te faire renier ? Je doute qu’on te mette à la porte, c’est pas arrivé à Magnus donc je vois pas pourquoi ça t’arriverait à toi.” Je me doutais bien que ma mère avait accédé en faveur de Magnus pour qu’il reste à la demeure familiale le temps de ses études. Ça lui ressemblait bien ce genre de chose. Il était donc évident qu’elle ne laisserait personne mettre son petit dernier à la porte. Mais mon grand-frère n’avait pas eu à supporter les vacances en famille donc je ne savais pas trop comment les choses auraient pu se passer s’il n’avait pas disparu... Un détail pourtant me travaillait. Je relevais alors le regard vers Björn. “Pourtant, tu es doué avec les équidés. Et tu n’as jamais donné l’impression d’aimer autre chose ! Du moins, pas à la maison...
(c) princessecapricieuse
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Mer 17 Nov - 17:46
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@Freya Shafiq & Björn Shafiq


Je m’attendais à bien des réactions de la part de mon aînée, mais je n’étais pas sûr que de me recevoir une baffe à l’arrière du crâne fasse partie des réactions que j’aurais pu anticiper. Je m’étais préparé à une réaction forte mais, malgré tout, sa panique était contagieuse et s’ajouta à mon anxiété. Donc non seulement je stressais, mais maintenant j’avais une peur rationnelle en plus de cela, super !
« Aïe ! C’est pour ça que je chuchote, par le slip de Merlin ! C’est toi qui va attirer l’attention, là ! » rétorquai-je en lui jetant un regard noir avant d’inspecter les lieux à mon tour, espérant fortement que son petit numéro n’avait pas attiré les regards des curieux. Malheureusement pour nous, quelques paires de billes colorées s’étaient tournées dans notre direction, mais il suffisait de les fixer une seconde de trop en fronçant les sourcils pour qu’ils retournent à leurs travaux, révisions et autres préoccupations. « Et je ne te prend pas pour une idiote, » ajoutai-je ensuite tandis qu’elle se pinçait toujours le visage dans une expression de dépit qui, je l’avoue, me mit sur la défensive, « J’essaie juste de combattre mon stress. »

Il était chose très rare que j’avoue éprouver des sentiments aussi déstabilisants, d’autant plus devant Freya. La vipère avait déjà bien assez d’outils pour m’emmerder et me déstabiliser à souhait, je n’avais pas besoin de lui en fournir une palette en plus. Et puis, si j’avais osé venir chercher conseil vers elle, c’est que j’avais assez confiance en la blonde pour qu’elle ne se fiche pas de moi et puisse jouer son rôle de grande sœur. Ce qu’elle fit parfaitement par la suite, bien heureusement pour moi. Elle se mordillait les lèvres. Merde. C’était vraiment pas bon signe.

Ses conseils, bien que très précieux, ne m’avançaient pas vraiment. Elle passait par le même chemin de raisonnement que moi depuis des mois. Un peu comme si on avait eu la même éducation, en somme, et un peu comme si on connaissait tous les deux plutôt bien nos parents. Mais c’était aussi pour cela que j’étais venu vers elle : pour avoir une confirmation que mes intuitions n’étaient pas juste les fantaisies d’un adolescent paranoïaque qui avait peur de devoir prendre une décision douloureuse pour son avenir. Et puis, j’étais soulagé aussi, la blonde ne semblait pas vouloir me renier, elle allait même quelque peu dans mon sens. Puis vint cette dernière remarque.

Je me sentais si impuissant face à ses paroles. Bien sûr que j’étais doué avec les équidés ! Mais est-ce que je voulais vraiment faire cela toute ma vie ? Étais-je prêt à sacrifier toutes les opportunités qui pouvaient s’offrir à moi, que ce soit au niveau de mes hobbys ou sports, ou que cela soit au niveau des milles sous-branches liées au créatures magiques, juste pour faire perdurer les rêves et attentes qu’avaient formés nos parents à mon égard ? Tout cela me donnait le tourni. Après tout, je n’avais jamais demandé à ce que l’on forme ses attentes à mon propos, que l’on goudronne une autoroute de ma vie que je puisse emprunter sans encombre. J’avais peut-être envie de m’éloigner de ce goudron déjà foulé de nombreuses fois, que ce soit pour prendre les airs ou pour étudier une autre branche. J’avais envie de crier et de pleurer à la fois, c’était un sentiment très confus qui m’envahissait à l’instant.

C’est ainsi que je me rendais compte que de jouer un rôle en permanence, cela ne nous desservait jamais en permanence. En ayant toujours agi comme le petit garçon sage qu’ils voulaient devant mes parents, je n’avais pas laissé une grande place à mes propres passions, aux choses qui me faisaient vibrer, et je le regrettais amèrement. J’avais la sensation que ma propre grande sœur n’allait pas me croire, et pourtant elle était la première à réussir à démêler le vrai du faux dans mes mensonges. Je poussai un long soupir en baissant d’autant plus la tête pour passer les mains dans mes cheveux, afin de reprendre le contrôle sur les émotions qui tentaient d’envahir mes paroles.
« Je sais que je suis doué mais … je n’sais pas … j’ai l’impression d’être perdu alors même que je n’ai qu’un chemin à suivre, » soufflai-je en me redressant, laissant mon regard se perdre dans les nervures de la table de bois qui se dressait entre nous. « Et si je voulais partir en dragonologie ? Et si je voulais tenter ma chance dans une carrière sportive ? J’ai l’impression de devoir choisir entre … entre … je ne sais même pas entre quoi. »

Je savais très bien entre quelles choses je devais choisir, mais les mots ne pouvaient juste pas sortir. Je devais choisir entre ma famille et mon ego, entre ma raison et mon cœur. Étais-je assez fou pour me faire passer moi avant mes parents, rien qu’une fois ?
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