Invité INRP IRL | Dim 27 Jan - 2:09 Jezebel « i don't care as long as you're with me » Nom ou idée de nom : Elle s'appelle Jezebel, le nom de famille est totalement libre. Elle n'est pas de sang-pur, mais sa famille ne compte que des sorciers depuis un petit bout de temps, y compris des nés-moldus. Lien recherché : Jezebel et Judith sont en couple depuis un peu plus d'un an, maintenant. Elles ont une relation libre, du fait de l'incapacité de Judith à rester fidèle, ce que Jezebel accepte pour ne pas la perdre. Elles sont réellement amoureuses l'une de l'autre. Pour Jezebel, il lui semble impossible de s'imaginer vivre sans Judith. Pourtant, leur relation est plutôt conflictuelle et les prises de tête sont fréquentes. Jezebel aimerait que Judith montre plus d'implication dans leur couple, plus de volonté de le faire avancer, tandis que Judith a peur de cette relation et du sérieux qu'elle commence à prendre. Très récemment, Jezebel a avoué à Judith être une sorcière, ce qui a été compliqué à encaisser pour la moldue. - Déroule-moi pour avoir un aperçu de cette révélation:
Je la regarde, elle, qui squatte mon canapé pour la troisième fois cette semaine. Jezebel. Un petit bout de femme qui s'est incrustée dans ma vie sans que je m'en rende vraiment compte. Ou plutôt, si, je m'en suis rendue compte. Mais je n'ai rien pu faire pour l'en empêcher. Et voilà un peu plus d'un an, maintenant, qu'elle squatte ma vie comme si cette dernière lui appartenait. Honnêtement, je n'ai pas envie que ça change. Je n'ai pas envie que Jezebel sorte de ma vie, même si notre relation me fait régulièrement avoir des crises de panique. Ma première histoire sérieuse, à 28 piges. Moi qui pensait que c'était seulement réservé aux autres. Moi qui pensait que jamais je ne réussirais à tenir aussi longtemps dans une relation. Mais en réalité, c'est elle qui ne veut pas lâcher. C'est elle qui rappelle, toujours. C'est elle qui ne me fait pas de crise quand elle me croise avec un ou une autre. Et je crois que je l'aime pour ça. Je crois que je l'aime, parce qu'elle accepte qui je suis. On est un couple, je le sais. J'ai encore du mal à l'admettre publiquement, et ça m'arrange bien qu'elle n'ait pas encore voulu me présenter à sa famille. Moi, je n'ai pas encore envie de la présenter à la mienne. « Tu voudrais rencontrer mes parents ? » qu'elle me demande. Et j'ai l'impression que mon monde vient de s'écrouler. J'arrive même pas à tourner la tête vers elle, le regard fixé sur le putain d'écran de télévision. Eh merde. Je peux peut-être faire comme si je n'avais pas entendu, après tout. Alors je me penche vers la table basse pour attraper ma bière.
« Judith, je sais que t'as entendu. » Un petit rire nerveux m'échappe, et je tourne enfin la tête vers Jezebel. Peut-être que ce serait plus facile de la virer de mon existence si elle n'était pas aussi jolie. « Un jour, ouais. Peut-être. » C'est probablement la réponse la moins convaincante du monde. Bravo Judith, toi qui prône l'honnêteté et la transparence, je t'applaudis avec les coudes. Elle soupire, ma petite-amie. Et je le connais, ce soupire, c'est celui qui annonce une conversation. Je ne l'aime pas, ce soupire. C'est même probablement la seule chose que je n'aime pas chez Jezebel. « On est ensemble depuis... » qu'elle commence, et je la coupe. Peut-être un peu brutalement : « Depuis très exactement 13 mois et 14 jours, je sais. Et je le sais, parce que c'est la première fois que je reste aussi longtemps avec quelqu'un, et que ça m'angoisse, Jez. » Elle détourne le regard, et je me sens coupable. C'est à mon tour de soupirer, d'ailleurs, avant de poser ma bière pour venir poser un doigt sous son menton et lui faire tourner la tête vers moi. « C'est important que je les rencontre, tes parents ? Ils vont pas criser parce que je suis trop... je sais pas, féminine, déjà ? » Elle n'arrive pas à retenir son sourire, et elle secoue la tête. « T'es pas féminine. » Et bam. Sur mon propre visage, un sourire commence à se dessiner. « Okay, non, t'as raison, je suis pas féminine. Mais je suis une femme. » Elle déglutit, et je la vois baisser le regard. Putain, qu'est-ce que j'ai dit, encore ? « C'est pas à cause de ça qu'ils risquent de criser... mais je t'aime et... Et oui, c'est important pour moi que tu les rencontres. » Mon petit palpitant s'affole, et je suis pas loin de perdre pied. Et ce n'est pas de la joie, croyez-moi. Mais je n'aime pas la voir triste, ou anxieuse. Je le supporte pas. Je ne sais pas si elle en a conscience, ou si elle en joue. Je ne pense pas.
« Okay. » Et ça m'arrache le gosier, ce simple petit mot. Je m'attends à ce qu'elle saute de joie, à ce qu'elle m'embrasse ou je ne sais pas trop quoi. Je m'attends à une réaction, en tout cas. Au lieu de ça, elle paraît encore plus anxieuse. « Eh, j'ai dit okay, Jez. » Là, elle commence à m'inquiéter. Et quand elle se relève, je suis complètement sidérée. C'était quoi, au juste ? Un test ? C'est la fin, ça y est ? Elle va me dire que c'est fini, prendre ses affaires, et partir ? Mais elle a mis sa brosse à dents dans ma salle de bain – sans me demander mon avis – ça doit bien vouloir dire quelque chose, non ? « Il faut... J'ai un truc à te dire. » Nerveusement, j'allume une cigarette. Putain, qu'est-ce que j'ai encore fait de mal ? « Tu... Je ne sais pas comment te dire ça. » Ma mâchoire se crispe un peu. Et ça y est, je ne la regarde plus, replantant mon regard sur la télévision. Je me rappelle encore de sa tronche, la première fois qu'elle a vu ma vieille télévision cathodique. Je me suis dit qu'elle devait penser que ça n'existait plus. Mais je l'aime bien, ce vieux truc, moi... Comme si j'avais pu me douter que si elle avait été étonnée, c'était surtout parce qu'elle ne connaissait pas l'existence des télévisions... « Dis-le juste. Tu te gênes pas trop, d'habitude. » Je voulais pas être aussi sèche avec Jezebel. Mais je flippe. Je l'entends déglutir. « Je suis une sorcière. » qu'elle lâche, comme ça, sans préambule. Et ma première réaction, c'est d'éteindre la télévision pour me lever, et me planter devant elle. « Et moi, je suis la Reine d'Angleterre. Bordel, Jez, dis-moi ce que t'as à me dire. Je me suis trop investie pour... Je mérite pas ça, si tu veux te barrer, fais-le. Mais aies juste la décence de me le dire. » Y'a comme un moment de flottement. Jusqu'à ce qu'elle sorte un bout de bois de son sac. Je lève les yeux au ciel, et je m'éloigne d'elle parce que je ne suis pas violente mais que ce tourbillon d'émotions pourrait vite me faire vriller. « T'es défoncée, ou un truc dans le g... »
Ma phrase s'écrase entre mes lèvres, alors que je l'entends prononcer « Accio Télécommande » et que, quelques secondes plus tard, la télécommande lui arrive dans les mains. Bordel. Je recule si brutalement que je manque de tomber. Bor-del. Je dois avoir l'air bien conne, avec les yeux écarquillés. « Co-comment t'as fait ça ? » Elle range son truc, là. Elle est au bord des larmes, mais très honnêtement, je suis un peu trop occupée à être au bord de la crise de nerfs pour m'en soucier réellement. « Je te l'ai dis, je suis une sorcière. Et si tu rencontres mes parents, il fallait que je te le dise. Non, en fait, c'était même peut-être juste l'excuse parfaite pour pouvoir te le dire et... » Je secoue la tête. Sa voix est insupportable, j'ai l'impression d'être face à une inconnue. « Sors de chez moi. » que je lui balance. Je les vois, les larmes, sur son visage. Mais honnêtement ? Je m'en tape. Actuellement, je m'en tape. Et elle prend ses affaires, avant de sortir. Et moi, j'ai l'esprit qui carbure. Je ne suis pas sûre de vouloir croire ce que je viens de voir et d'entendre. Ce n'était que des rumeurs, n'est-ce pas, ces trucs de sorcellerie, non ? Ou alors... Bordel. Ce soir-là, en tout cas, je sors. Je sors pour oublier, ou peut-être pour y penser, pour trier les informations. Pour savoir ce que je veux faire. Je bois. Je rencontre quelqu'un dont j'oublie le prénom, parce qu'il n'y a que celui de Jezebel qui me trotte dans la tête. Je fais ça plusieurs soirs d'affilé. Avant de me trouver pathétiquement conne. Je sais bien que Jezebel n'est pas une menteuse. Et moi, je me trouve stupide d'avoir réagit comme ça au lieu d'essayer de comprendre.
Il se passe bien une semaine avant que je la croise à nouveau. Elle va mal, je le vois. Moi, ça va un peu mieux. Mon esprit a fait le tri. Au final, qu'est-ce que ça change, tout ça ? Ce qui m'a mis le plus en colère, peut-être, c'est qu'elle ait attendu aussi longtemps pour m'avouer un secret aussi important. Alors, je m'approche d'elle. Elle est assise dans un café, celui où j'ai l'habitude d'aller pour soigner mes gueules de bois. Elle connaît probablement trop bien mes habitudes. « Je peux ? » que je demande, en montrant la chaise vide en face d'elle. Elle déglutit, mais elle acquiesce. « Je veux bien rencontrer tes parents. Mais va falloir qu'on discute, toi et moi. Je m'excuse. Pour ma réaction. Mais t'aurais dû me dire que t'étais une so... » brusquement, elle m'embrasse. Je capte pas tout de suite, je savoure juste ses lèvres sur les miennes, en me rendant stupidement compte que j'ai eu peur de ne plus jamais avoir le droit à ce contact. « Ça doit rester entre nous. J'avais même pas le droit de t'en parler. » qu'elle me dit. Et je la crois. Parce que c'est Jezebel. Avatar(s) proposé(s) : Zoe Kravitz, Vanessa Hudgens, Mila Kunis, Caitlin Stasey, au choix tant qu'elle reste brune et typée (peu importe l'origine) Histoire : Jezebel vient d'une famille sorcière, et ses parents risquent d'être en désaccord avec le choix de leur fille d'être en couple avec une moldue. Elle est britannique, mais l'un de ses deux parents est d'origine étrangère (en fonction du choix de l'avatar) et ce métissage lui a permis de s'identifier à une double culture. Elle a fait ses études à Poudlard, certainement chez les Poufsouffle ou chez les Serdaigle. C'est une personne plutôt tolérante, mais assez franche. Jezebel s'adapte beaucoup aux situations et aux personnes, mais elle est émotive et elle a du mal à cacher ce qu'elle ressent. Elle est également assez fêtarde mais a le sens des responsabilités. Elle a une passion qui lui prend beaucoup de temps (au choix) et elle travaille et vit sur le Chemin de Traverse. Enfin, Jezebel est âgée de 26 à 32 ans (au choix) et peut avoir des frères et sœurs. Elle est pour le moment neutre, mais pourrait décider de rejoindre l'Ordre du Phénix, plus tard. Volontés du créateur : J'ai fait de Jezebel un pré-lien et non un scénario par volonté de te laisser le plus de liberté possible. En effet, j'ai seulement les grandes lignes de ce personnage, quelques idées assez éparpillées sur elle. Seul son prénom, le fait qu'elle ne soit pas de sang-pur et le fait qu'elle soit brune sont des éléments non négociables. Le lien, également, mais ça semble plutôt évident pour un pré-lien Dans l'ensemble, finalement, j'aimerais conserver la trame de personnage qui commence à se dessiner sur ce pré-lien, pour le reste, c'est à toi de t'approprier ce pré-lien et de lui donner de la consistance ! N'hésite pas si tu as la moindre question Game of Blood Ϟ Tous droits réservés |