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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


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Mais elle parle aux oiseaux, au soleil et aux forêts ♦ Ludivine Tallec  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Hunter Conley
Hunter Conley
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Jeu 24 Déc - 2:13
Mais elle parle aux oiseaux, au soleil et aux forêts


Ce n’est pas facile de tout abandonner pour changer de pays, changer de vie. Pas que vous ayez réellement changé de vie à proprement parler, vous avez bien pour ambition de reprendre la vie que vous meniez dans votre ville natale, mais vous devez tout reprendre de zéro. Vendre des Bandes Dessinées le jour, combattre le crime la nuit. Un pied dans le monde non-maj, une main dans le monde magique. Moitié soleil, et moitié pluie. Moitié lumière, et moitié nuit. Vous vous doutez bien que vous allez avoir des difficultés à maintenir le même équilibre pour garder vos identités secrètes. Cela fait déjà de longs mois que “Le Mage” a cessé toute activité dans la région de Détroit. Vous aviez toujours pris soin de ne pas être trop célèbre, vous êtes devenus une petite légende locale, une fable que l’on raconte aux enfants pour pas qu’ils ne deviennent criminels, mais au final, la majorité doute de votre existence. Seuls les témoins savent, et cela vous convient parfaitement. Vous n’avez jamais fait ça pour la gloire, ou la reconnaissance, vous voulez juste la Justice. Mais vous avez dû faire un choix. Vous avez été contraint de laisser la criminalité augmenter dans votre région. Vous bouillonnez intérieurement, mais vous ne pouvez pas agir, sans quoi vos projets seraient compromis. Vous vous doutez que quelqu’un pourrait faire une relation de cause à effet entre le départ de Hunter Conley et la disparition du Mage. Le Mage devait disparaître pendant une longue période alors que Hunter était encore présent. C’est là votre meilleure chance de brouiller les pistes.

La mise en place de votre départ a été compliquée par différents facteurs. Vous deviez trouver un acheteur pour votre local, contacter les éditeurs pour leur renvoyer les invendus de votre stock, écouler les stocks qui n’ont pas été repris par les éditeurs. Vous avez également essayé de trouver un logement avant d’arriver à destination, mais ce n’est pas évident de chercher un logement avec un océan qui vous sépare de votre destination, et avez finalement abandonné cette idée en décrétant que le plus simple serait d’aviser une fois sur place. Étant donné que vous comptez vivre dans la partie non-maj, vous avez dû mettre à jour vos papiers non-majs. Passeport et Visa, acheter des billets d’avions, préparer une valise aux normes et l’ensorceler pour avoir des compartiments secrets indécelables par les technologie non-maj. Les scanners à rayon X ne peuvent que révéler vos sous-vêtements et vêtements de rechange tandis que les autres compartiments, contenant vos affaires magiques, celles du Mage, ainsi que la cage de Spalva restent invisibles aux yeux des contrôles non-maj.

Le subterfuge a fonctionné à merveille, et vous êtes parvenu sans encombre à arriver à Londres. Vous ne connaissez pas la ville, mais vous avez entendu parler du Chaudron Baveur et du Chemin de Traverse. C’est la première fois que vous mettez les pieds dans cette auberge lugubre. C’est un lieu qui ne vous inspire pas tellement confiance, beaucoup de clients vous semblent louches et vous vous demandez comment, par quel miracle, les non-majs n’ont jamais découvert que ce point d'ancrage avec le monde magique était peuplé principalement de sorciers. En tout cas, vous devez vous en contenter, les chambres sont à un prix abordable et vous allez devoir loger ici le temps de trouver un meilleur logement dans la partie non-maj. Le premier jour de votre nouvelle vie, à Londres, vient de débuter. Vous découvrez le chemin de traverse, à la fois si semblable et pourtant si différent des lieux commerciaux sorciers que vous avez côtoyés dans votre pays natal. Avant toutes choses, vous êtes allé à Gringotts pour accéder au compte que vous aviez ouvert par correspondance à votre majorité. C’est la première fois que vous découvrez votre coffre, habituellement vous faites vos dépôts et retraits par courriers sans avoir à rencontrer les gobelins. Le Chemin de Traverse est composé d’énormément de magasins. Certains sont mondialement connus, d’autres beaucoup moins. Vous êtes surpris que quelques rares enseignes ont déjà mis en place leurs décorations de Noël, avec leurs sapins décorés et des Papas Noël aux vitrines. Vous vous demandez s’ils sont en avance ou s’ils n’ont jamais retiré leurs décorations de l’année précédente mais, au final, cela vous importe peu.

Votre recherche de logements s’annonce compliquée. Il y a bien plusieurs annonces dans la gazette du sorcier, mais vous ne pouvez correspondre avec les différents propriétaires car Spalva, votre fidèle chouette effraie, refuse de coopérer. Depuis votre arrivée à Londres, vous trouvez qu’elle a un comportement étrange, elle refuse de sortir de sa cage, mange peu et a même perdu plusieurs plumes. Vous ne comprenez pas ce qu’elle a. Est-ce que c’est un caprice, la peur de quitter son pays natal ou a-t-elle attrapé une quelconque maladie ? Elle n’est pas de première jeunesse, mais elle a quand même plusieurs années devant elle, ce qui ne vous aide pas à comprendre pourquoi elle adopte soudain un comportement aussi oisif. Surtout que d’habitude elle est plutôt habituée à être assez libre. Inquiet, vous décidez de vous rendre à la clinique Zoomagie Tallec qui se trouve sur le Chemin de Traverse. Vous vous rendez auprès du vieux bâtiment en bois qui fait office de clinique. Avant de rentrer, vous vous demandez s’il fallait venir sur rendez-vous. Vous ronchonnez.

«En même temps, comment j’aurais pu prendre de rendez-vous sans hibou ?»

Vous en venez donc à la conclusion que venir sans rendez-vous n’est pas un problème et que dans le pire des cas, vous attendrez le temps qu’il faudra attendre. Une fois à l’intérieur, vous êtes rassuré en constatant que l’intérieur est bien plus accueillant et chaleureux que l’extérieur. La clinique est plutôt petite, et vous notez que de la nourriture et des accessoires sont en vente sur des étagères. Vous attendez que la zoomage responsable de la clinique.

«Madame Tallec je suppose ? Excusez-moi de vous déranger, je viens à propos de ma chouette Spalva. Je ne sais pas trop ce qu’elle a, elle ne veut plus sortir de sa cage et refuse de manger correctement. Je crois qu’elle a le mal du pays.»


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Mais elle parle aux oiseaux, au soleil et aux forêts ♦ Ludivine Tallec  4184734593 Mais elle parle aux oiseaux, au soleil et aux forêts ♦ Ludivine Tallec  4184734593 :
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Ven 26 Fév - 14:06
Mais elle parle aux oiseaux, au soleil et aux forêts
Hunter & Ludivine

« I'm just your average ordinary everyday superhero trying to save the world, but never really sure. I'm just your average ordinary everyday superhero. Nothing more than that, that's all I really am. »
J’aimais énormément mon travail. Il était routinier sans l’être trop. Qu’est-ce que je voulais dire? Eh bien, je devais toujours me rendre à la clinique où je pratiquais la zoomagie, par contre toutes les journées qui passaient étaient différentes. Les clients étaient toujours différents, avaient des maux différents et cela me permettait de faire ce que je préférais au monde, c’est-à-dire soigner des créatures magiques. De plus, j’avais parfois certaines consultations à l’extérieur du bureau, puisqu’il n’était pas aisé de faire passer un éruptif, par exemple, sur le Chemin de Traverse et surtout de lui faire passer les portes de ma clinique. Ça me permettait de bouger un peu plus et de changer ma routine. On était loin du travail de bureau classique au Ministère de la Magie. Passer sa journée à approuver les permis de baguette des sorciers qui arrivaient de l’étranger, ce n’était pas le modèle de travail épanouissant que j’avais en tête. Cependant, je ne pouvais pas me permettre de juger. Il y avait des sorciers qui avaient besoin de cette tranquillité, de ces répétitions pour pouvoir être confortables. Ma mère me disait souvent quand j’étais plus jeune qu’il fallait de tout pour faire un monde. Généralement, ça arrivait après que je me sois fait dire que j’étais une sang de bourbe, le contexte n’est pas le même, mais l’idée s’y portait bien. Il fallait des gens pour approuver ces permis, sinon le monde ne tournerait pas aussi facilement.

Bref, je n’avais pas à gérer les baguettes des autres, seulement la mienne et ça me suffisait amplement. Ce jour-là, mon horaire était assez chargé, je n’allais pas m’ennuyer. Cependant, j’avais tout de même le temps de prendre mon temps, comme d’habitude. En me levant, je m’étais douchée, j’avais donné à manger à Mademoiselle avant de moi-même déjeuner tranquille en lisant la Gazette. Je me suis habillée, un pantalon ample et ma blouse de travail m’identifiant par mon nom, brodé sur ma poitrine. Je me suis bien emmitouflée dans mon manteau, mon bonnet, mon foulard et mes mitaines, le froid étant mordant en ce mois de novembre à cause du vent. Mon sac sur l’épaule, la laisse de Mademoiselle en main, je suis partie à la moldu vers le travail tout en faisant marcher mon chien. Mon Terre-Neuve adorait cette partie de la journée. Nous marchions dans Londres calmement, comme si nous étions comme tous les moldus autour de nous. Ça, c’était jusqu’à ce que nous arrivions au passage pour le Chemin de Traverse. C’était la partie qu’elle préférait. Mademoiselle était comme une enfant, s’émerveillant devant tout, se faisant des amis très facilement et en voulant rester dans sa routine. La chanceuse avait même un emploi dans la journée elle aussi. Elle était hôtesse à l’accueil de ma clinique. Quand un patient arrivait et que je travaillais, elle venait m’avertir et j’allais accueillir les nouveaux arrivants avant de retourner terminer ce que je faisais. Elle avait même une petite cloche au sol qu’elle faisait sonner quand j’étais en examen. J’entendais que quelqu’un arrivait et on ne me dérangeait pas. Une petite affiche indiquait aux patients que la cloche allait m’avertir et qu’ils pouvaient s’asseoir.

Mademoiselle prenait son rôle d’hôtesse et mascotte très au sérieux. Quand j’arrivais à la clinique, elle allait toujours se placer sur son coussin près de l’accueil pendant que j’ouvrais tout ce qui devait l’être. Ce matin-là, je devais voir un chat en suivi pour une patte cassée, et un Boursouf qui semblait malade. Ça manquait un peu de précision, mais on allait voir ce qu’il en était un peu plus tard. Je les trouvais assez mignonnes ces petites bêtes. Mais avant de voir la boule de fourrure, j’ai pu confirmer le rétablissement complet d’une autre boule de poils, nommée Mitaine le chat. Alors que je terminais mon suivi avec Mitaine et sa maitresse, j'ai entendu la clochette sonner. Mademoiselle me signalait l'arrivée de quelqu'un. En regardant mon horaire, j'ai vu que ça devait être le Boursouf mystère. J'ai guidé le chat à l'extérieur avant d'accueillir le nouvel arrivant. Ce que je voyais, ce n'était pas un Boursouf, c'était plutôt une chouette. «Madame Tallec je suppose ? Excusez-moi de vous déranger, je viens à propos de ma chouette Spalva. Je ne sais pas trop ce qu’elle a, elle ne veut plus sortir de sa cage et refuse de manger correctement. Je crois qu’elle a le mal du pays.» Une chouette avec le mal du pays ? Je n'y croyais pas trop. Je me suis approchée de la pauvre bête tout en répondant au nouvel arrivé.

« Oui c'est bien moi, enchanté monsieur.... J'en étais à voir Themis et son Boursouf, mais elle ne semble pas là. Venez avec moi, on va regarder ce qui ne va pas avec Spalva. »

J’ai guidé le sorcier et sa chouette jusqu’à la salle d’examen et j’ai fait une petite caresse à mon chien avant de fermer la porte. J’ai fait un signe de la main à l’homme pour qu’il place sa chouette sur la table d’examen. Quand ce fut fait, je me suis approchée de la créature et je lui ai fait une petite caresse sur le dessus du crâne. Elle semblait nerveuse et ça se comprenait. Elle était dans un environnement nouveau et en plus, elle n’allait pas bien pour une raison qui était encore inconnue. J’ai manipulé doucement la chouette, dépliant ses ailes sans problème, donc il n’y avait pas de cassure ou bien de dislocation. J’ai pris sa température, à son plus grand déplaisir, et encore là, tout allait bien. Le mal ne semblait pas physique, en tout cas, pas littéralement. Ça pouvait être interne, mais j’allais devoir faire des examens plus approfondis pour ça. Cette chouette semblait en avoir déjà marre de sa vie et voulait démissionner.

« Eh bien, votre chouette semble bien aller dans la mesure de ce que je peux vérifier en ce moment. Nous avons deux options maintenant. Soit je la garde ici pour faire des examens plus approfondis, prise et sang, radio et tout ça, histoire de voir si tout va bien à l’intérieur. Ce que je sais c’est qu’elle ne fait pas de température, donc pas d’infection, et que ses ailes et ses pattes sont en bon état. Vous me parliez de mal du pays, vous venez de déménager ? Ça pourrait la déranger, mais pas à ce point. Pouvez-vous me le raconter ? »


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Hunter Conley
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Dim 11 Avr - 15:45
MAIS ELLE PARLE AUX OISEAUX, AU SOLEIL ET AUX FORÊTS
«Tu as toujours été mon plus grand amour, et aujourd'hui mon plus grand chagrin. - Wonder Woman»


La zoomage ne semble pas être incommodée par le fait que vous soyez venu sans rendez-vous. Elle avait l’air d’attendre quelqu’un d’autre, pour examiner un Boursouf, mais la personne doit avoir oublié son rendez-vous ou être en retard. Madame Tallec accepte donc d’examiner votre chouette en attendant. Elle vous invite à la suivre en vous demandant votre nom.

«Conley. Hunter Conley ! Merci beaucoup pour votre aide !»

Vous emboitez le pas de la Zoomage. Elle vous conduit jusqu’à la salle d’examen de la clinique et d’un signe de la main elle vous indique où placer Spalva pour qu’elle puisse la diagnostiquer. Madame Tallec la caressa sur le haut du crâne avant de la manipuler délicatement pour l’analyser.

«Alors ? Qu’est ce qu’elle a ? C’est grave ?»

Vous êtes inquiet. Vous avez conscience que vous la sollicitez un peu trop, et que vous êtes censé attendre qu’elle vous parle d’elle-même, mais c’est plus fort que vous. Vous avez besoin de savoir ce qui ne va pas avec Spalva. Elle vous répond que votre chouette semble aller bien. La zoomage émet l’hypothèse de la garder à la clinique pour pouvoir faire des examens plus approfondis, comme des radios et des prises de sang. Vous palissez.

«Des… Prises de sang ? C’est très proche des méthodes vétérinaires des non-majs. Il n’y a pas des sorts de zo… Pardon non, vous connaissez votre métier bien mieux que moi. C’est juste que j’ai peur et que je me dis que son sang, elle en a besoin dans son corps. Faites au mieux.»

Pour ce qui est de son état physique apparent. Madame Tallec vous confirme que Spalva n’a pas de température, ni d’infection ou autre blessure physique. Elle semble en bonne santé. Vous ne comprenez pas. Si elle est en bonne santé, alors pourquoi refuse-t-elle de s’alimenter et de sortir de sa cage ? Vous persistez à croire que votre chouette fait un caprice parce qu’elle est dans un environnement qu’elle ne reconnaît pas, et qu’elle a besoin de s’adapter. La zoomage ne semble pas spécialement convaincue par cette hypothèse, mais elle vous demande quand même plus de détails pour savoir ce qui vous pousse à penser ça.

«Oh, bien sûr. J’ai vécu toute ma vie dans le Michigan aux États-Unis. Ça va faire… » Vous calculez dans votre tête. «Sept ans que je possède Spalva. Elle est arrivée dans ma vie quelques mois après le décès de Feather, le hibou que j’avais depuis la fin de ma scolarité à Ilvermony. Spalva n’a jamais connu que le Michigan et c’est depuis que je me suis installé à Londres qu’elle a changé de comportement. Elle ne mange plus, elle ne veut pas sortir alors qu’elle en a l’occasion. J’ai également remarqué qu’elle a perdu quelques plumes.»

Vous souriez à Spalva, pour tenter de la rassurer et de la mettre en confiance.

«En tout cas. Si vous devez la garder, ça ne me pose pas trop de soucis. Je sais que vous faites de votre mieux. C’est juste que depuis mon déménagement c’est un peu ma seule famille ici, alors je m’inquiète un peu trop vite. Je veux le mieux pour elle. »

Vous caressez, à votre tour, la tête de votre chouette adorée.

«Je pense qu’elle aimait bien notre vie au Michigan. Quand je l’ai sortie de la valise, après avoir pris l’avion, elle avait perdu quelques plumes et depuis elle mange peu. Au début je me suis dit que c’était juste le temps qu’elle s’adapte à la vie Londonienne et qu’elle trouve ses marques, mais ça va faire plusieurs semaines donc je commençais à me demander si elle n’avait pas choppé une maladie quelconque durant le voyage.  »

Vous aviez pourtant pris soin de ne pas la mettre en contact, de près ou de loin, avec les ingrédients que vous utilisez pour les potions. En fait, elle avait son compartiment de valise rien que pour elle. Pour Spalva ainsi que des accessoires pour s'occuper d'elle.

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Mer 5 Mai - 2:09
Mais elle parle aux oiseaux, au soleil et aux forêts
Hunter & Ludivine

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J’étais une personne organisée et ponctuelle alors je m’attendais à ce que les gens le soient aussi. Pour moi, c’était la moindre des politesses d’être à l’heure, pour ne pas faire perdre son temps à l’autre personne. En l’occurrence, à ce moment-là. J’aurais facilement pu perdre mon temps en attendant le boursouf et ses propriétaires. J’aurais pu donner cet espace de rendez-vous à un autre petit patient souffrant. Malheureusement, au lieu d’annuler son rendez-vous, l’autre avait préféré simplement ne pas venir. Bon, il est vrai, les oublis arrivaient. Et puis, j’aurais pu faire de la paperasse, renouveler des prescriptions de potion ou bien mettre à jour des commandes ou des dossiers de patients. Ce n’était pas siiiiii grave que ce patient ne soit pas venu. Je n’étais donc pas en colère, un peu irritée, certes, mais ce n’était rien de majeur. J’allais m’occuper autrement, j’avais amplement de travail de toute façon. De temps en temps, j’avais des stagiaires qui venaient en support et qui faisaient un peu de travail pour me décharger des tâches quotidiennes comme le tri des nourritures pour les créatures, faire du ménage, stériliser l’équipement… mais là, ce n’était pas la saison des stagiaires alors j’étais seule avec Mademoiselle. Par contre, (heureusement ?) un héros vint à ma rescousse (tu saisis, héros, machin chouette). Un sorcier plutôt grand, mignon avec une chouette mal en point. J’acceptai donc de les recevoir pour voir ce qui n’allait pas avec sa boule de plumes.

L’homme me remercia et je remarquai son accent un peu particulier. Il était étranger. Américain ? Clairement il n’était pas Britannique. Il parlait comme les acteurs dans les films américains. Peu importait. L’homme posa Spalva sur ma table d’examen et je l’examinai. Alors que le sorcier me demandait ce que sa chouette avait, je lui expliquai que je ne voyais rien de physiquement anormal chez elle. Ce qu’il me disait était franchement étrange, les symptômes n’indiquaient pas de maladies que je reconnaissais. J’expliquai donc que j’allais avoir besoin de plus de temps avec sa chouette pour faire plus d’examen. Il tiqua en m’entendant parler et me questionna sur mes méthodes qui ne semblaient pas très magiques. Je ne pus retenir un petit rire et un grand sourire avant de m’expliquer à l’homme.

« Vous êtes Américains n’est-ce pas ? Non-maj… Eh bien, les méthodes magiques, pour certaines choses, sont beaucoup moins précises que celles moldus dans certains cas. Mes parents sont nés-moldus et mon père était vétérinaire. Je me suis formée avec lui pour certaines choses pour rendre mes diagnostiques plus précis. Pour soigner une créature, côté moldu ou sorcier, surtout pour une chouette. Ce n’est pas une créature typiquement magique. En analysant son sang, je pourrai voir s’il y a problème non visible autrement. Vous êtes gentils, je vous promets que je fais au mieux. »

Je demandai des précisions sur ce que le sorcier m’avait dit à propos d’une chouette qui a le mal du pays. Un déménagement pouvait troubler un animal. Ça peut troubler n’importe qui en fait, c’est normal. Mais que ça soit à ce point, ça me disait qu’il y avait anguille sous roche. J’écoutai donc le récit de l’Américain. Il était originaire du Michigan, avait Spalva depuis sept ans et le reste n’expliquait pas du tout ce comportement. Je ne voyais pas une chouette commencer à bouder à ce point. L’instinct de survie aurait pris le dessus bien avant. Cette histoire me chicotait grandement. Je sentis une petite chaleur dans le ventre et un sourire revint se loger sur mes lèvres en voyant le regard que le sorcier lançait à son animal. Il y tenait vraiment, c’était touchant. La suite en ajouta une couche. L’Américain m’expliqua que sa chouette était sa seule famille à Londres. Il était venu seul avec elle. Il semblait autant tenir à son oiseau que moi à Mademoiselle. Mon sourire ne quittait plus mes lèvres. C’était vraiment charmant.

« Ne vous en faites pas monsieur Conley, je comprends très bien. J’ai la même relation avec Mademoiselle...ma chienne qui vous a accueilli à l’entrée. Elle fait partie de la famille. Je vais m’occuper de Spalva comme tel aussi. »

Je le regardai caresser la tête de sa chouette tout en réfléchissant et en écoutant la suite. Je sortis de ma réflexion rapidement. Qu’est-ce que je venais d’entendre. Quand il l’a sortie de sa valise, qui venait de l’avion ? Il avait mis un membre de sa famille dans sa valise ? Qui faisait ça ? Elle avait fait comment pour respirer ? Mais non, ce n'était pas possible. Il avait probablement jeté un sortilège d'extension pour qu’elle se sente comme dans un pièce ouverte et non pas comme une chaussette coincée entre une paire de caleçons et une brosse à cheveux. Mon sourire s’éteignit petit peu par petit peu. J’espérais vraiment avoir mal compris. Elle avait perdu des plumes durant le voyage….ce n’était pas une pièce ouverte dans la valise. Si mes yeux avaient lancé des sorts, l’Américain aurait probablement recraché des limaces ou se serait métamorphosé en pot de chambre. Je pris une grande inspiration pour rester cordiale et lui laisser une chance de s'expliquer. J’espérais vraiment qu’il aurait une bonne raison ou une explication logique à tout ça.

« Dites-moi. j’ai peut-être mal compris. Vous me dites que Spalva a passé le trajet entre le Michigan et Londres dans une valise. Vous y avez jeté un sortilège d'extension pour lui créer un espace pour elle ? J’essaie de voir ce qui aurait pu se passer durant le voyage. »

J’ai pris une grande inspiration et je forçai un sourire sur mon visage. Je devais laisser une chance au coureur. Si Hunter aimait tant sa chouette, il avait dû lui créer un peu de confort. Un vol entre les États-Unis et ici était terriblement long, surtout si on était coincé dans une petite valise. Un vol comme ça ne devait pas être direct en plus. Je ne connaissais pas très bien les États-Unis, mais le Michigan ne sonnait pas comme une plaque tournante du tourisme. Il avait dû faire une escale quelque part. J’espérais tellement ne pas être déçue.


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Sam 22 Mai - 15:26
MAIS ELLE PARLE AUX OISEAUX, AU SOLEIL ET AUX FORÊTS
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Après avoir expliqué ce qui vous inquiétait auprès de Spalva, la docteure Tallec examina la chouette pendant que vous vous présentez. La zoomage ne repéra rien d’anormal sur l’animal : elle semblait aller bien physiquement. Pas d’aile cassée, pas de signe d’infection. Elle vous annonce qu’elle va peut-être devoir la garder pour d’autres examens comme des prises de sang ou des radios. Vous êtes surpris, sur le coup vous prenez peur. Spalva est une petite créature fragile, son sang est bien plus utile à l’intérieur de son corps que dans des éprouvettes ou un chaudron. Vous faites part de votre étonnement en soulignant que ça ressemblait beaucoup aux méthodes de soin des non-maj. Vous vous reprenez très rapidement en vous excusant de votre réaction. Vous savez que c’est une professionnelle qui connait son métier, vous n’avez pas d’autres choix que de vous fier à elle. Elle vous explique qu’elle est d’origine non-maj et que son père est vétérinaire. Il est assez courant pour elle d’utiliser des méthodes non-majs qui vont être plus précises sur certains points que les méthodes sorcières. D’autant plus que les hiboux et les chouettes ne sont pas des créatures typiquement magiques, et qu’elle peut donc utiliser ses connaissances vétérinaires des deux mondes pour traiter au mieux ce genre d’animaux.

«Américain, tout à fait. Je suis d’accordavec vous, même la magie a ses limites et vous prenez parti de tout ce qui est à votre disposition pour mettre toutes les chances de votre côté. Je trouve ça assez admirable en vrai. Sachez que je suis né-non-maj également, et c’est vrai qu’avec le temps, j’ai pu constater que les sorciers avaient tendance à négliger certaines choses que les non-majs pouvaient nous apporter.»

Vous vous dites que c’est d’autant plus admirable du fait qu’elle a dû effectuer des formations du côté non-maj ainsi que du côté sorcier pour en arriver là. Vous gardez ce commentaire pour vous, car vous n’êtes pas là pour parler de la zoomage, mais pour que Spalva aille mieux. Lorsqu’elle vous demande ce qui vous fait dire que c’est peut-être le mal du pays qui trouble votre amie à plumes, vous lui racontez que vous venez du Michigan et que vous connaissez Spalva depuis plusieurs années maintenant, quelques mois après la mort de votre ancien hiboux, Feather, qui vous avait accompagné durant votre scolarité. Vous finissez par lâcher que vous vous en remettez à elle malgré vos craintes et que depuis votre récente arrivée à Londres, votre chouette est votre seule famille. Madame Tallec ne vous juge pas sur vos propos, et elle vient même vous conforter en disant qu’elle avait la même relation avec Mademoiselle, son énorme chienne.

«Vous pouvez m’appelez Hunter, je ne suis pas super à l’aise avec les Monsieur Conley, j’ai l’impression qu’on s’adresse à mon père.» Vous riez, avant de reprendre un peu plus sérieusement. «C’est incroyable quand même, ces animaux. Ils ne parlent pas le même langage que nous, et pourtant, ils sont les mieux placés pour comprendre nos sentiments.»

Et vous pensez être capable de les comprendre aussi. Elle se plaisait bien dans le Michigan, elle s’était trouvée une petite place sous le toit de la maison et vous pouviez l’entendre hululer joyeusement le soir et la nuit. Ce n’est que depuis que vous êtes à Londres qu’elle vous casse les pieds à ne plus vouloir manger ou sortir. Vous faites part de votre ressenti à la zoomage en lui expliquant que vous aviez remarqué qu’elle avait déjà commencé à perdre quelques plumes quand elle est sortie de la valise une fois arrivés en Angleterre par avion. La vétérinaire relève l’information.

«Bien sûr, elle avait un compartiment pour elle, ainsi que pour ses accessoires. Avec la situation actuelle, je ne pouvais pas passer les contrôles non-majs avec la cage de ma chouette de visible, on ne m’aurait jamais laissé passer la frontière. J’avais lancé un sort pour qu’elle puisse voir le monde extérieur, elle pouvait voir à travers la valise pour pas qu’elle ne se sente pas enfermée dans un lieu sombre pendant des heures. Mais peut-être qu’il y avait une substance toxique pour elle qui a contaminé l’air de l’avion, ou qu’elle me boude parce que le Michigan lui manque. » Vous gratouillez le menton de la chouette «C’est ça qui t’arrive Spalva ? Tu veux retourner voir papi et mamie et voler des figurines dans la chambre de papa ? » Vous expliquez à la sorcière «J’ai toujours une chambre chez mes parents, les joies d’être fils unique, où j'entrepose quelques figurines de collection et cette chipie aime bien jouer avec, à sa manière.»



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Les annulations de dernière minute et les absences pures et simples arrivaient de temps à autres. Je dirais que pour certains clients, c’était même assez régulier. Prendre des notes de leurs rendez-vous, être des gens fiables et ordonnés était apparemment trop demandé. Je faisais des rappels à ces sorciers, leur rappelant que c’était une marque de respect de ne pas me faire perdre mon temps. La plupart du temps, la situation s’arrangeait, mais j’avais un ou deux patients qui, maintenant, étaient facturés même s’ils ne venaient pas. C’est là qu’on peut voir qui vient pour rien et qui prend réellement soin de ses animaux. Au bout de la ligne, la clinique fonctionnait bien, je prenais des stagiaires de temps à autres et j’étais bien contente. De temps à autre, comme ce jour-là, il y avait des urgences de dernière minute. Je n’étais pas toujours capable de les prendre sur-le-champ, mais je faisais toujours mon possible. Quand ça arrivait alors qu’un rendez-vous était en cours ou bien qu’il commençait, j’expliquais au patient qui aurait normalement dû être vu que le patient de dernière minute était un cas sévère, grave. Généralement, les gens comprenaient. Un chat qui s’est fait renverser par une voiture moldue était plus pressant qu’un rappel de vaccin annuel, par exemple.

J’examinai la chouette tout en écoutant ce que me racontait son propriétaire et je ne vis rien d'anormal, physiquement parlant, à part le manque de plumes. Là, il y avait un problème comportemental, donc généralement, ça venait du mental. Je gardai cette réflexion pour moi tout en expliquant la suite des choses au sorcier qui sembla surpris. Je lui expliquai le pourquoi de ce traitement et je le questionnai sur l’usage de l’expression non-maj. Il me confirma qu’il était bel et bien Américain. Je souris quand il m’expliqua qu’il voyait et comprenait les limites de la magie dans certains contextes. J’étais plutôt rassuré qu’il pense comme moi, certains sorciers, surtout des sang-purs, ne croyaient qu’en la magie et auraient considérés mes méthodes comme étant arriérées et dangereuses. Ces comportements rendaient parfois mon travail plus compliqué, mais en sachant qui étaient mes patients, je savais quoi taire comme information et quoi donner. Mon travail était de m’occuper de ces créatures, de les soigner et de leur donner les meilleurs soins, alors c’est ce que je faisais. J’hochai la tête alors que l’homme m’expliquait lui-même qu’il était un né-moldu. C’était agréable de sentir que je n’étais pas seule à penser de cette façon. C’était rassurant, surtout durant cette période.

« Je suis contente de voir que nous avons la même opinion sur ce sujet monsieur Conley. Dites-moi, comment se passe la situation des sorciers dans le Michigan ? C’est aussi tendu qu’ici ? »

Hunter me raconta le voyage et ce qui pouvait, selon lui, causer le mal du pays à Spalva. Je trouvais son histoire très attachante et je comprenais très bien la relation qu’il décrivait. J’avais la même avec mon chien. Il me corrigea sur ma façon de l’appeler, n’étant pas très à l’aise avec le titre de monsieur. Je devais avouer que quand on me donnait du «madame», je me sentais de la même façon. Les madames étaient plus vieilles non ? Celles qui portaient des parfums à la rose, qui portaient des lainages en plein été et qui portaient la permanente. Je n’en étais pas là dans ma vie. Bon, je n’étais pas la sorcière qui avait les hobbies les plus palpitants, je ne sortais que très peu dans les bars et ne buvais pas énormément. Je savais faire la fête, ce n’était seulement pas ma première nature. Je préférais la lecture et les thés fruités en compagnie de Mademoiselle. En parlant des animaux qui comprenaient nos sentiments, je ne pus qu’être d’accord avec lui. Ces créatures étaient plus sensibles sur certaines choses, ils percevaient des ondes ou je ne sais quoi et comprenaient, parfois, avant nous certains événements de la vie. Combien de fois on m’avait raconté qu’un chat avait senti la mort d’une personne et le signalait en allant se coucher près du lit du patient de la résidence. Il y avait même un médecin moldu, le Dr David Dosa, qui avait raconté l’histoire d’un chat qui avait agi ainsi avec les patients de son lieu de travail. Ce brave Oscar avait changé des vies et il n’était pas le seul.

« Eh bien, Hunter, je suis tout à fait d’accord avec vous. Il y a même eu des études là-dessus, surtout du côté moldu. Il y a un chat dans une résidence pour personnes atteintes de l’Alzheimer qui s’allongeait près des patients mourants. On ne comprend pas comment, mais clairement, ils sentent des choses que nous ne percevons pas….c’est vraiment fascinant. »

En écoutant le récit du transport de Spalva, je me tendis un peu. J’espérais vraiment me tromper. Il ne pouvait pas avoir foutu sa chouette dans sa valise sans lui faire un compartiment quand même. Ma première impression du sorcier ne pouvait pas être aussi fautive. J’aimais me dire que je sentais bien les gens de manière générale. J’étais plutôt naïve et je faisais confiance facilement et je me méfiais peu. Mais quelqu’un qui est capable de mettre un hibou dans une valise, ça devait se sentir. Il ne fallait pas être chat pour comprendre ça (voir la référence ici au chat médium….je sors). Mr Conley m’expliqua que la chouette avait son propre compartiment dans la valise et qu’elle pouvait voir à l’extérieur. C’était plutôt bien comme accommodement pour la petite bête à plumes. Je me mis à réfléchir, quel pourrait donc être le problème de Spalva dans ce cas ? Je souris tendrement en entendant l’homme gazouiller à son oiseau qui jouait avec ses figurines. C’était plutôt mignon, il fallait que je l’avoue. Le flash arriva à ce moment-là. J’avais peut-être trouvé la faille, le problème qui pourrait être la cause du comportement de la chouette. Je coupai court aux gazouillis pour revenir à notre point principal : la chouette.

« C’est charmant. Dites-moi, la valise est-elle restée avec vous tout le long du voyage, ou bien elle était en soute ? »

Si elle avait été en soute, je pouvais comprendre le comportement de la pauvre créature et j’allais devoir expliquer les choses à son maitre.

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Hunter Conley
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Mer 17 Nov - 17:31
MAIS ELLE PARLE AUX OISEAUX, AU SOLEIL ET AUX FORÊTS
«pour ceux d’entre nous qui croient en vous et ce que vous faites, je veux juste vous dire merci - Iris, Flash»


Être né-non-maj devrait vous permettre d’avoir un pied entre les deux mondes, mais avez toujours choisi de rester plus proche du monde non-maj, de votre famille et de votre identité de naissance. C’est peut-être pour cela que vous avez créé le Mage ; au-delà d’être une identité secrète vous permettant d’agir dans l’anonymat, les fonctions du Mage vous permettent de garder un pied d'accroche dans le Monde Sorcier. Vous êtes surpris de voir que la zoomage utilise des méthodes non-maj dans sa clinique. Vous n’y voyez aucun inconvénient ; si elle considère que cela a un impact positif sur le bien-être des patients, alors vous n’avez rien à redire. Votre surprise vient du fait que durant votre vie, vous avez l’habitude de voir les sorciers se reposer uniquement sur la magie et ne pas avoir confiance en ce que les non-maj peuvent leur apporter. Vous savez que le simple fait d'être né-non-maj peut être mal vu chez certains sorciers, vous n'osez même pas imaginer ce que ces gens peuvent penser de techniques médicales non magiques. Elle apprécie votre soutien sur le sujet, et s’interroge sur la situation des sorciers dans le Michigan.

«Je dirais que c’est pas joyeux joyeux. La montée en puissance du Blood Circle en Grande-Bretagne n’a pas vraiment eu un effet bénéfique pour les sorciers. Mais bon, je pense que ça ne sera jamais pire que ce qui se passe ici, mais les choses bougent… » Vous devez cependant avouer que la Secte des Tarés de Salem commence à avoir un peu plus de crédit que lors des dernières décennies. La révélation du secret magique et l'existence du Blood Circle, ainsi que sa prise de pouvoir en Grande-Betagne, a ébranlé le monde entier, et pas seulement l'Europe et l'île britannique. «Mais pour le moment, le MACUSA parvient tant bien que mal à endiguer les troubles. »

Vous avouez ne pas être à l’aise avec le titre de “Monsieur”. Pour vous, “Monsieur Conley” c’est votre père ; vous restez encore un peu jeune dans votre tête et vous proposez donc d'être appelé par votre prénom. Vous affirmez ensuite que votre chouette comprend ce que vous ressentez ; tout comme vous êtes persuadé de comprendre ce qu’elle ressent. Ludivine renchérit en disant qu’il y a eu des études là-dessus ; les animaux ressentent certaines choses. Elle vous explique qu’il y avait un chat qui restait près des personnes qui étaient sur le point de mourir. Les animaux peuvent percevoir des choses que l’humain ne comprend pas, et vous êtes d’accord avec elle sur le fait que c’est vraiment fascinant.

«Fascinant, c’est le mot. Je ne savais pas pour cette histoire de chat ; espérons que le Blood Circle ne lui tombe pas dessus parce qu’ils ne comprennent pas comment c’est possible. Ils seraient capable de le disséquer vivant, voire pire.»

Vous expliquez que Spalva, votre chouette adorée, a changé de comportement depuis votre voyage en avion. Vous supposez que c’est le changement d’air qui lui donne un coup de blues. Vous expliquez que la chouette avait son propre compartiment dans votre valise, car vous ne pouviez pas laisser la cage et votre chouette aux yeux et à la vue de tous les non-maj à cause de la situation actuelle. Vous aviez lancé un sort afin de permettre à la belle Spalva de voir le monde extérieur. La vétérinomage demande finalement des précisions sur le transport de votre chouette effraie, elle veut savoir si vous aviez la valise avec vous en cabine, ou si elle était restée en soute. Vous regardez Ludivine, interdit.

«Bah… Bien sûr que non !» Vous riez. «Je transportais une bonne partie de ma vie dans cette valise, elle était bien trop grande pour être en cabine, malgré les sortilèges d’extension. Je ne pouvais pas justifier auprès des non-majs que je m’absente pendant des mois, voire des années, avec simplement une petite valise à main. je devais être crédible. Je suis obligé de suivre les protocoles non-maj pour m'insérer dans la vie Londonienne. Pourquoi cette question ?»

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Lun 6 Déc - 1:44
Mais elle parle aux oiseaux, au soleil et aux forêts
Hunter & Ludivine

« I'm just your average ordinary everyday superhero trying to save the world, but never really sure. I'm just your average ordinary everyday superhero. Nothing more than that, that's all I really am. »
Les premières années de ma vie avaient été complètement moldues, puisque mes parents ne savaient pas encore que je pouvais être autre chose. Et puis, Soledad était entrée dans ma vie, nous nous étions rencontrées à l’école primaire, étions devenues amies et quand les premières traces de magie avaient fait leur apparition, elle m’avait aidée à comprendre et sa famille avait aidé la mienne à comprendre ce qui se passait. Grâce à eux, j’avais pu grandir des deux côtés de la frontière entre ce qui était magique et ce qui ne l’était pas. Je comprenais les deux côtés et en même temps je ne comprenais pas le problème que le premier côté avait avec le deuxième. tout pouvait si bien se dérouler et là, c’était la merde. Les moldus se tapaient sur la gueule entre eux, les sorciers faisaient de même. Quand les moldus ont su pour les sorciers, ils se sont mis à nous taper sur la tête et on s’est mis à faire la même chose pour nous défendre. On était coincé dans une roue qui tournait sans fin. Il fallait trouver un moyen de stopper cette roue, de négocier, d’apprendre à se connaître et de se comprendre, comme Soledad et moi. De manière générale, pour ce que j’en avais vu, les nés-moldus et leur entourage savaient se débrouiller pour concilier les deux mondes. Du moins, c’était mon opinion jusqu’à ce que j’entende ce qui s’était passé à l’Institut. Ça aussi c’était une incompréhension.

Comment pouvait-on faire ça à son propre enfant ? Maintenant, à chaque fois que je rencontrais des nés-moldus, je me demandais comment avait été leur vie avant. Avaient-ils eu la même chance que moins ou bien ils étaient plus proches des jeunes de l’Institut. J’eus cette réflexion quelques instants quand Hunter m’expliqua qu’il était lui même un descendant de no-maj, nos moldus Britanniques. Pour faire la conversation, je posai la question à savoir comment se portait les sorciers d’où il venait. Il m’expliqua que la situation n’était pas rose à cause de la montée en puissance du Blood Circle, mais que ça n’avait rien à voir avec la situation ici. Cela me rassura un peu, d’une certaine façon, en me disant que ce n’était pas le monde entier qui était devenu fou. Cela me fit en même temps un pincement au cœur de savoir que nous étions peut-être les pires. J’hochai la tête alors que la propriétaire de Spalva m’indiquait que le Macusa gérait la situation.

« Tant mieux si le Macusa peut gérer, j’espère qu’il tienne mieux que ce qui s’est passé ici. Ça ne vous donne pas envie de retourner à la maison ? En sécurité au Michigan je veux dire. »

Nous nous mîmes à discuter d’un sujet un peu plus léger, c’est-à-dire la perceptivité des créatures, magiques ou non. Je lui racontai l’histoire d’un chat qui avait la capacité d’annoncer la mort des patients d’une résidence pour personnes âgées en se couchant près d’eux. Le sorcier près de moi semblait très intéressé par cette anecdote et cela me fit sourire. La conversation était agréable et je sentais sa chouette nerveuse se calmer un peu. Encore une fois, c’était une question de réceptivité. Si les animaux sentaient leur proches nerveux, ils le devenaient. L’inverse était aussi vrai. Hunter et moi étions calmes, alors la chouette le devenait sous mes doigts. Amusée par le commentaire du sorcier sur la santé d’Oscar le chat face au Blood Circle, je lâchai un petit rire avant de lui répondre.

« Il a de la chance d’être Américain dans ce cas. Il vit dans le Rhode Island. En tout cas, s’il est encore parmi nous. Cette histoire date un peu. »

J’ignorai exprès le commentaire sur la dissection de cette pauvre créature. Je ne voulais pas y penser. Toute cette histoire me troublait de plus en plus et me faisait craindre le pire pour mes proches. Je n’osais pas imaginer comment je réagirais si mes parents, Jonas ou Soledad se faisaient coincer. Je chassai cette idée de mon esprit alors que l’Américain m’expliquait la situation de sa chouette durant le voyage. Je commençais à avoir peut-être une idée sur ce qui s’était passé. La chouette avait eu un compartiment qui lui était réservée dans la valise, avec de l’espace pour bouger et un sortilège qui lui avait permis de voir à l’extérieur. Jusque là, je n’avais rien à dire contre ça. C’était parfait même. Par contre, si l’animal n’avait pas été déclaré, disons que les soins prodigués à la valise n’avaient probablement pas été optimaux. Pour tous ceux qui avaient vu les moldus lancer des valises sur les tapis roulant pour se faire récupérer, le problème résidait sûrement dans la manipulation. L’homme rit alors qu’il me confirmait ce que je pensais. La valise avait été en soute. Je fermai les yeux. Je comprenais très bien les explications du né-moldu. Il n’avait pu faire autrement.

« Je comprends très bien, ce que vous me dites est logique. Vous ne pouviez pas faire autrement, vous avez fait au mieux pour la transporter incognito. Je crois que le problème réside là. Avez-vous déjà vu les moldus…les no-majs s’occuper des valises pour les embarquer et les débarquer des avions ? Quand il y a des animaux déclarés, en cage et tout ça, ils font bien attention. Par contre, pour les valises, disons classiques, ils sont un peu moins minutieux. Ils les lancent pour aller plus rapidement et certaines valises en plastique peuvent être brisées (oui oui je parle de ta valise Hestia). »

Je jetai un petit regard penaud vers la chouette déplumée probablement traumatisée. La pauvre créature allait devoir travailler fort sur elle-même pour passer par-dessus ça. Il n’y avait pas grand-chose à faire dans les situations de traumas. Pour les humains, il y avait bien la thérapie et les calmants. Pour les animaux, la thérapie était un peu plus compliquée.

« Malheureusement, il n’y a pas énormément d’options pour l’aider. Le temps fera le plus gros du travail. Je pourrais vous laisser des potions calmantes pour aider Spalva à se détendre. Ce que vous pourriez faire, ce serait de lui changer les idées, rester avec elle, la rassurer. Reprendre un peu la routine que vous aviez avant. Ce serait possible vous croyez ? »

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Dim 9 Jan - 18:59
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La zoomage et vous échangez à propos du Blood Circle et de son influence pendant qu’elle ausculte la pauvre chouette. Elle vous demande si la situation des sorciers est aussi tendue dans le Michigan qu’à Londres et vous lui expliquez que ce n’est pas la grande joie, que la montée du Blood Circle en Grande Bretagne réveille les extrêmes un peu partout dans le monde, mais que le MACUSA arrivait plus ou moins à endiguer les débordements. Elle commence cependant à poser des questions qui mettent votre cohérence en porte-à-faux. Pourquoi venez en Angleterre, alors que la situation est aussi désastreuse, au lieu de rester en sécurité dans le Michigan ?

«Oh… Je pense que ce n’est qu’une question de temps avant que ça ne pète là bas aussi. Je ne vais pas annuler mes projets de voyages, de boulots pour quelques fanatiques. Et puis, je sais vivre en non-maj, donc ce n’est pas trop difficile pour moi de me fondre dans la masse. Non… Le plus dur c’est de savoir que je ne pourrais pas revoir mes parents aussi facilement qu’avant.»

Vous venez parler de la perception des animaux, et Ludivine vous donne l’exemple d’un chat dans une résidence pour personne atteinte d’Alzheimer qui s’approcherait des personnes mourantes. Vous réagissez en expliquant que vous espérez que le Blood Circle ne mette pas la main sur ce chat, car ils seraient capable de le disséquer vivant pour comprendre comment ce chat peut ressentir l’arrivée de la Mort. La Zoomage pour réplique que l’animal a la chance d’être américain, loin du Blood Circle.

«Il n’est pas à l’abri pour autant… D’autres chasseurs de sorciers existent de l’autre côté de l’Atlantique. La Ligue des Disciple de Salem n’a certe pas la puissance du Blood Circle là bas, mais la montée du Blood Circle ici permet d’accroître leur influence. Comme je le disais juste avant, tout n’est qu’une question de temps… »

Vous expliquez finalement les conditions de voyage de Spalva. Vous aviez lancé un sortilège pour que la chouette effraie puisse voir le monde extérieur. Comme vous deviez passer pour un non-maj, vous aviez tout fait selon les règles des non-maj. Vous savez qu’ils ne s’attendent pas à ce que les sorciers prennent d’autres transports que les transports magiques, donc en prenant l’avion, vous brouilleriez les pistes. Le souci, c'était que vous aviez la totalité de vos affaires, chouette comprise, dans votre valise, qui contenait plusieurs compartiments magiques. Vous n’aviez pas eu d’autre choix, si les non-maj avaient vu Spalva, ils vous auraient trouvé suspect immédiatement. Ludivine vous demande si la valise était en cabine, et vous lui riez au nez en expliquant que c’était impossible, elle était bien trop grosse et qu’elle était forcément en soute. Elle, en revanche, ne semblait pas du tout prompte à rire. Elle vous rétorque, avec un ton très calme malgré ce qu’elle vous explique. Vous apprenez que les non-maj qui s’occupent des bagages des passagers dans les aéroports n’ont aucun respect pour les valises des usagers. Ils les balancent sans aucune précaution pour gagner du temps. Vous blémissez.

«Je… je n’avais jamais pris l’avion avant cela. Vous êtes sûre ? Mais… Ils peuvent casser des choses fragiles, ils sont responsables de nos affaires. C’est scandaleux.» Vous regardez Spalva en prenant en compte ce que la zoomage vient de vous dire. «Ça veut dire que c’est entièrement ma faute en fait. Oh ma pauvre… » Vous regardez à nouveau Ludivine «Et qu’est ce qu’on peut faire ? »

Elle vous explique qu’il n’y a pas énormément de façon de l’aider, qu’elle peut vous prescrire des potions calmantes pour l’aider à se détendre, mais que le temps reste le meilleur remède contre son mal. Elle vous suggère de lui parler, de la rassurer et de reprendre la routine que vous aviez ensemble, comme avant.

«Oh bien sûr. On va se refaire des soirées à voir des films de superhéros. Ça sera bien. Par contre… Les potions, c’est sans risques pour elle ? Il n’y a pas de risques d’effets secondaires ? »

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Lun 17 Jan - 23:43
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Hunter Conley


 

 



 

 

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La discussion avec Hunter était plutôt agréable malgré les sujets plutôt lourds que nous abordions. Vu la légèreté avec laquelle le sorcier mentionnait l’influence du Blood Circle, je ne me gênai donc pas pour lui poser quelques questions. Ce n’était pas seulement pour faire la conversation que je demandais tout ça, j’étais sincèrement curieuse. Et puis, pour combler le temps, j’aurais choisi des sujets plus appropriés, comme l’historique animalier de l’Américain ou bien son avis sur son nouveau pays. Il y avait moins de chance de choquer avec des questions du genre et il y avait plus de chances que le patient revienne se faire traiter ici en ne restant qu’en surface, dans les conversations, bien entendu. Pour ce qui était des soins, je donnais les mêmes à tous. Même si le propriétaire de la créature était désagréable, je donnais les meilleurs soins possibles. Ce n’était pas parce que le sorcier était une tête de con que je devais minimiser les soins. Ce n’était toujours bien pas la faute du pauvre animal si son maître était comme ça. À la limite, c’était l’inverse, j’avais pitié de la pauvre bête. Tout ça pour dire que c’était dans un contexte plutôt léger et agréable que j’auscultai la chouette. Il m’expliqua que la radicalisation réveillait des radicaux ailleurs et je pestai intérieurement. On perdait de plus en plus le contrôle sur tout ça.

Poussant ma curiosité un peu plus, Hunter accepta de réponse à mes questions. Il m’expliqua qu’il était tout de même venu ici malgré les conflits puisque ça allait éventuellement péter en Amérique. Le reste de ses arguments était plein de sens, il savait vivre en moldu alors il n’en avait pas trop à s’en faire. Après tout, c’était avec cette philosophie que je vivais les derniers événements. Je vivais en moldu depuis des années, qu’est-ce qui pouvait m’arriver ? Rien. Je me fondais dans la masse, comme il le fallait et j’étais prudente. La belle affaire, je me foutais le doigt bien profondément dans l'œil, mais ça, je ne le saurais que bien plus tard. Pour le moment, ma confiance était encore inébranlée. Alors qu’il me parlait de ne la difficulté à ne pas voir ses parents facilement, je fis une mou triste. Je comprenais très bien ce qu’il disait. Quand j’étais partie à l’étranger pour perfectionner mes connaissances, les contacts avec mes parents avaient été sporadiques et ça m’avait pesé, au début. J’étais une fille de famille alors la distance avait été difficile, mais ma passion avait pris le dessus. J’avais eu le besoin de m’évader et j’avais pris la porte la plus près pour le faire. Cependant, vu l’état de santé de mon père, j’avais dû revenir et c’est ce qui faisait que j’étais entre ces murs à ce moment-là.

« Je le comprends, je suis partie étudier les créatures magiques à l’étranger pendant quelques années en revenant ici de temps en temps. Ça n’avait pas été évident. Mais quand on sait que c’est ce qu’il nous faut, il vaut mieux passer le pas pour ne pas regretter. »

J’orientai la discussion vers un sujet plus léger qui m’intéressait autant, c’est-à-dire la perception des animaux. Je parlai d’un chat médium en me disant que c’était passe partout, mais le sorcier ramena la conversation vers le Blood Circle. Je pensais avoir le dernier mot en disant que le félin était Américain, mais il me parla de chasseurs de sorciers. Je fis une moue triste encore une fois, ayant de la peine pour la pauvre boule de poils nommée Oscar.  

« Faut pas dire ça, c’est déprimant. Laissez le vivre sagement dans sa résidence, loin de tout ça à ronronner dans son coin. »

Je lâchai un petit rire triste avant de reprendre un ton plus sérieux pour finir l’examen de Spalva. Plus l’Américain me donnait d’informations, plus je comprenais ce qui avait dû se passer. Alors que j’expliquais le traitement des valises par les moldus du milieu de l’aviation, je vis le visage de l’homme blêmir. Il avait compris le problème. Il bégaya un peu en me partageant son désarroi. Je me doutais bien qu’il ne savait pas ce qui se passait avec les bagages, généralement personne ne s’en souciait puisqu’on n’y mettait normalement pas les animaux.  

« Je vous comprends, je suis désolée que vous l’appreniez ainsi. Je dirais que la faute revient à la compagnie aérienne en partie, mais le coupable importe peu. Là, il va falloir se concentrer sur Spalva. Ce que vous proposez, les soirées films et tout ça c’est très bien. Passez du temps avec elle, ça lui fera du bien. Pour ce qui est des potions, il n’y a aucun risque si vous respectez la posologie. Donnez moi quelques instants, ça ne devrait pas être trop long.»

Je pris doucement la chouette entre mes mains pour la poser sur la balance qui était ma table d’examen. 126 grammes. M’en allant vers mon bureau, je fis quelques calculs, les vérifia d’un coup de baguette sur un parchemin et je mis mon chaudron en marche. De la camomille, un peu de tilleul et de la racine de valériane mélangés à l’eau bouillante, du miel et de la levure de bièraubeurre. Vu le petit formal du chaudron, la décoction fut prête en quelques minutes à peine.  D’un coup de baguette, je dirigeai le liquide vers deux petites fioles munies d’une pipette. Les deux contenants remplis, je me tournai vers le sorcier et je me dirigeai vers lui en souriant. Je lui tendis les fioles de verre tout en lui expliquant la marche à suivre.

« Alors, une à deux gouttes tous les matins pour les deux prochaines semaines. Vous devriez voir un changement dans son état et elle devrait arrêter d’arracher ses plumes. Il ne faut pas oublier de passer du temps avec elle, c’est important. Les potions aident, mais elles ne font pas tout. Vous pourrez arrêter voir ma secrétaire à la sortie, elle va vous donner un rendez-vous de suivi dans deux semaines. J’évaluerai la suite des choses à ce moment. »

Je me dirigeai vers la porte de mon bureau en souriant et l’ouvris pour escorter l’homme et sa chouette vers la sortie. Je me dirigeai vers le bureau d’accueil, entraînant l’Américain dans mon sillage. Je jetai un oeil à mon agenda tout en parlant à la sorcière responsable de mon horaire.

« Liz, tu pourrais leur donner un rendez-vous dans deux semaines pour un suivi ? Merci beaucoup. Passez une belle fin de journée monsieur Conley…Hunter pardon. »

Laissant les derniers détails à Liz, je me dirigeai vers la salle d’attente pour appeler mon prochain patient.

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