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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts oºo Astrid :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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INRP
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Jeu 24 Juin - 23:36
Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts  

Astre du jour, bonjour
octobre 2 020


Pour une fois, j'avais aucune mauvaise intention... Non parce que dernièrement, j'avais fait quelques trucs interdits et c'était pas trop mon idée de départ dans la vie, hein ! Moi j'étais plutôt partie, en intro, pour des bidules type manger sainement, me cultiver et apprendre le saut en hauteur. Mais déjà avec tout ce qu'on proposait sur les tables de la Grande Salle, ça invitait pas trop à la diet. Après bon, la culture, ça, je faisais en sorte. Et pour finir, y'avait pas de club d'athlétisme à Poudlard. Ils étaient plutôt Bavboules, Quidditch et duels... Bref un but sur trois, c'était pas l'idéal, mais bon c'était au moins ça de pris. … Mouais... Ptet que j'avais pas énormément d'ambition non plus, non ? Non, parce que juste trois accomplissements pour toute une vie, c'était rien ptit comme to do list, non ? Sûr que d'autres en avaient des tas. Par exemple, j'imaginais bien Eirian ou Astrid avec plein d'idées pour leur vie après leurs études à Poudlard. Pourquoi eux ? Parce qu'ils étaient grands, beaux et tout l'toutim. Alors j'espère bien qu'en grandissant on règle plein de trucs et on se retrouve avec les idées claires. Non parce que si ça s'améliore pas ça, ça va être rien compliqué. Moi j'avais trop d'bidule-truc qui me passait tout le temps dans la tête. Par exemple, j'avais lu un article dans jsais plus quel journal qui disait qu'il y avait des bêtes qui dévoraient une partie de tes souvenirs si tu laissais la fenêtre ouverte les samedis soirs du premier quart de lune en octobre. Des sortes de détraqueurs spé dans tous les souvenirs, pas que les bons, mais sans la cape, et ressemblant plutôt à de grosses abeilles bleues et nocturnes. Moi j'avais l'impression que ça pouvait bien être vrai cette histoire. C'était ptet même la découverte ultime de not' temps ! Quelque chose qui allait amener un tas de nouvelles recherches en médicomagie et en créatures magiques. Ptet bien qu'il fallait que j'aille voir le Prof MacFusty pour lui en parler. … … Mouais... C'était ptet pas une bonne idée. Sait-on jamais qu'elle l'ait lu, mais que justement après, elle ait laissé sa fenêtre ouverte pendant un premier quart de lune ce mois-ci et bim bam boum, elle aurait tout oublié, et alors j'aurais l'air d'un benêt, moi ! Ah ça non ! Pas devant un ou une professeur ! D'ailleurs elle avait pas un peu disparu ces derniers temps le Prof MacFusty ? Ah non je l'avais vu à la soirée, c'est vrai... Bon bah, c'était ptet une impression. De toute façon, comme je l'avais pas en option, c'était un peu difficile d'imaginer des choses comme ça... Non mais franchement Elyakim... Toujours à inventer comme ça... T'es vraiment pas poss' !

Bref, c'était pas la question. Aujourd'hui, c'était activité goûter ! Parce que déjà c'était bien trop rare les moments où on pouvait réussir à voler des choses dans les cuisines sans se faire choper, comme le démontre ma magnifique retenue de l'aut' soir donnée par le Professeur Auburn (et jveux pas entendre que c'était aussi et surtout parce que le couvre-feu des collégiens était passé depuis longtemps, d'abord !), mais en plus parce que c'était avec Astrid ! Et que si y'avait bien quelqu'un avec qui il était grand temps de se faire un ptit repas clandestin, c'était bien elle. Ennnnnnfiiiiiin bref, on s'était parlé deux ou trois fois depuis la rentrée mais plus rapide que ça tu meurs, on avait pas eu le temps d'aborder plus que l'ombre d'une plume d'hippogriffe. Si c'est pas malheureux ! Tout ça pour dire qu'on s'était vu entre deux couloirs et que jlui avais proposé mon idée de goûter, elle le jour (et aujourd'hui on est samedi, donc pas de cours pour nous embêter) et le lieu idéal, aussi connu sous le nom de tour d'Astronomie. Bah oui, les cours d'astro', c'était le vendredi soir, alors bon... Et puis, on y venait la journée. Ptet bien pour éviter une autre retenue de mon côté, hein, ce s'rait pas mal d'arrêter les bêtises. Déjà que ma mère voulait m'enlever de Poudlard, si jme faisais virer, bah elle aurait plus vraiment besoin d'arguments : adios la magie, re-bonjour la vie moldue !

Dans tous les cas, j'avais tout bien préparé : à savoir un paquet de dragées surprises qu'il me restait de chez Honeydukes, des madeleines et les fruits qui étaient tant les préférés d'Astrid que les miens : des framboises ! Et vraiment c'était plus trop la saison, mais grâce aux magnifiques serres de Poudlard ou à la magie de ses cuisines, il en restait encore un peu. Le seul hic, c'était que le ciel nous offrait pas un spectacle éblouissant, ça c'était rien sûr ! Non parce que là c'était plus la salsa des nuages qu'autre chose hein ! Et pas le genre de nuages où tu pouvais voir des dessins bizarres, non non, bien le gros drap gris qui se déplace lentement. Ça sentait limite la pluie. Un beau paysage d'octobre en Écosse quoi... >.> C'qui était beau par contre, c'était tout le haut de la forêt qu'on pouvait voir d'ici. Bon jtournais le dos à la porte, mais Astrid pourrait pas me rater de toute façon, c'était pas non plus immense, même si c'était très haut. C'était presque hypnotisant de la regarder de haut comme ça, la forêt interdite... Sorte de canopée de l'horreur, mais sans les oiseaux brésiliens. Y'avait une rangée d'arbres plus grands que les autres là-bas, on aurait presque dit qu'ils formaient une route ou un bizarre dessin de pont…
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Anonymous
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INRP
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Jeu 15 Juil - 19:15
ASTRID & ELYA
« l'heure du festin a sonné »


l e a v e  i t b e a u t i f u l

La tour d’astronomie ; douce hauteur aux lueurs ambrées. Un endroit où Astrid aimait aller se cacher. Comme un oiseau perché, elle profitait de ce temps seule, pour se laisser aller dans les cimes. Elle s’imaginait voler, au-dessus de tout, au-dessus de tous. Un endroit où elle ne devrait rien à personne, où ses parents ne seraient pas, ou seraient trop loin. Un endroit où il n’y aurait ni Mangemorts, ni Ordre du Phénix, ni Blood Circle. Il n’y aurait pas de moldu, il n’y aurait pas de sorcier. Il n’y aurait d’ailleurs pas grand-chose. Juste le calme, une étendue d’eau gelée et peut-être, un léger souffle de vent. Dans son utopie, elle laisserait ses pieds la guider sur la glace, jusqu’à danser. Une jolie chorégraphie, que personne ne pourrait critiquer. Pas de regard noir, ni de sourire de la foule. Pas un bruit, pas même un ricanement. Juste le froissement du patin sur la glace, la douce odeur de la brise d’hiver et le soleil réchauffant légèrement ses pommettes.

La tour d’astronomie, c’était un moyen de s’échapper. Peu étaient ceux qui avaient le courage d’y monter lorsqu’ils n’avaient cours. Et pourtant, la vue était d’une beauté. D’ici, on pouvait voir la forêt interdite, lieu où pourtant, elle se rendait bien souvent. Intrépide l’enfant, diraient certains. Peut-être juste un besoin de liberté, de sentir son sang bouillir dans ses veines. Une pulsion irrésistible de ne plus être cette petite fille parfaite, à l’éducation digne de cette haute sphère dont elle venait. Sphère maudite, l’enfant, bien que reconnaissante d’être née dans un environnement aisé, haïssait cet endroit ô combien mauvais.

Typique d’Astrid, de toujours devoir voir le bon côté des choses, de tenter de faire pencher la balance vers le positif. Elle qui se laissait enfouir sous des vagues de pessimisme, ne laissait son sourire disparaître. Comme un bouclier, elle le tenait fermement. Toujours peint sur son visage, il venait y ajouter une douceur angélique.

Le pouvoir de la douceur était grand, bien que rare, disaient certains. Beaucoup ne pouvaient imaginer concilier les deux, comme si l’un annulait l’autre, et pourtant, Astrid en était le dessin. Elle était douceur et rigueur, force et vulnérabilité. Car oui, sa vulnérabilité ne saurait effacer sa force. On ne peut réellement être l’un sans l’autre. Si jamais le risque de paraître faible n’est pris, alors la force jamais n’atteindra son maximum. Potentiel perdu, vague futilité.

[And when you’ll be alone in the dark,
I’ll hold you down].


C’est cette fameuse vulnérabilité qu’elle mettrait en avant aujourd’hui. Partant à la rencontre d’un étudiant plus jeune, Astrid enfilait son costume de grande sœur. Dans sa douceur, la jeune femme prenait régulièrement cette posture. Elle avait cette présence rassurante. Elle apaisait les maux, sans même utiliser son don. Nul besoin de légilimancie au quotidien, Astrid savait être attentive. Aux moindres détails. De la voix qui se brise au détour d’un mot, à peine audible, au regard qui tangue légèrement. Peut-être était-ce là son vrai don, laisser s’ouvrir les gens à elle, sous une bulle chaleureuse.

Astrid est de ceux, qui bien que restant dans l’ombre, savent guider. Elle fait partie de cette catégorie particulière. Ceux qu’on oublie, ceux qu’on ne voit pas, et qui pourtant, accomplissent les trois-quarts du travail. Elle sait créer l’envie, trouver les mots qui motiveront, à travers les bonnes métaphores et les jolies expressions. On pourrait la comparer à un pilier. Elément fondateur de tout entité, c’est rarement eux que l’on remarque. Pourtant, sans eux, il n’y aurait point de bâtisse.

Fondue dans le décor, Astrid se laissait oublier. Un petit sourire sur les lèvres, elle regardait ses apprentis s’épanouir. La fierté se lisait dans son regard, quand ils prenaient leur envol.
Et quand son tour viendrait, elle serait tout aussi fière d’Elyakim.

Elyakim —un étrange prénom pour une douceur venue d’un endroit éloigné. Comme descendu du ciel, l’enfant se trouvait être, lui aussi, d’une catégorie bien rare. Le qualifier serait compliqué, et pourtant, l’attachement de l’aînée au cadet était fort. Comme un petit frère que la vie ne lui avait offert, Astrid avait trouvé en Elyakim, un véritable rayon de soleil.

Les cheveux tressés, Astrid grimpait dans la tour. Etage après étage, elle se demandait quelle surprise avait bien pu lui préparer Elya cette fois-ci, lui qui toujours, avait des idées farfelues. Un point qu’elle appréciait particulièrement chez l’adolescent. Et lorsqu’elle aperçut son visage, un immense sourire vint prendre possession du sien. Elle tenta de le surprendre à son tour, laissant ses pas délicatement la mener jusqu’à lui. En silence, ou tout du moins elle l’espérait, elle se posa derrière lui. Et un sourire aux lèvres, elle vint déposer un baiser sur ses cheveux. Lui, qui déjà, s’apprêtait à atteindre sa taille.

« Bien le bonjour, jeune padawan. As-tu fait en sorte que le Nouvel Empire ne vienne pas nous chercher ici ? »


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Anonymous
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INRP
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Ven 23 Juil - 18:40
Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts  

Astre du jour, bonjour
octobre 2 020


Qu'est-ce qui pouvait bien se balader sur un pont fait d'arbres ? Est-ce que c'était les hippogriffes et les Sombrals du Prof MacFusty ? Ptet bien. Mais si ça s'trouve y'en avait plein partout dans la forêt, des ponts, des droits, des bombés, descendant ou obliquant. Tout était possible avec l'Interdite après tout. C'était pas faute d'avoir pastiquer dans l'coin. Même si, bon, jpréférais plutôt de jour que de nuit. C'était à peine si on pouvait y distinguer une veste rouge. Un truc qui pouvait prendre ses jambes à son cou devant... Devant quoi d'ailleurs ? Oo Bah ça pouvait être tout et n'importe quoi dans ce fourbi hein ! C'était pas connu comme l'endroit le plus accueillant. C'est pas mon expérience de l'aut' soir avec Dimka Dimitrov qui allait m'prouver le contraire. Oh ça non ! Et pourtant c'était rien dingue, parce qu'on pouvait quand même rester adsorbé dessus pendant un moment sans s'en rendre compte. Jme demandais bien si y'avait pas dans toute l'histoire millénaire de Poud' un ou deux étudiants qui avaient été retrouvé morts ou quasi sur l'une des tours, perdus à la regarder. … … O.O Han ! Ptet que si je restais trop longtemps sans tourner la tête j'allais en faire partie ! Ça y est, c'en était fini d'Elyakim Priam Kessler. Ce fut si rapide... J'étais si jeune … U.U' … Mouais, non, y'avait peu de chances que j'en ai même jamais entendu parler quand même. J'avais lu des livres sur l'histoire du château. … Mais... Non... Mais quand même... Y'avait bien toujours une possibilité pour que ces morts aient été éludées ou déguisées. … O.O Vite, regarder ailleurs, vite ! Quoique. C'était quoi là-bas, dans le coin ? Tiens, c'était pas un raph-Arrête Elky, avant qu'il ne soit trop tard ! D'ailleurs, elle en mettait du temps Astrid, non ?

Et au moment où je pense ça, je sens quelque chose toucher mes cheveux et évidemment, pour rien vous cacher, jme retourne un peu brusquement, imaginant déjà des débuts de nécro pour la Gazette du Sorcier. 'Fin plutôt le Chicaneur si les médias de masse cachaient l'info véritablement vraie, la seule. Mais en fait, c'était justement celle que j'attendais. Et c'était quoi dans les cheveux du coup... Jme trompais non... ?! O.O ça pouvait pas être ça quand même... Non... Bref. Vite vite, quelque chose. Bien le bonjour, jeune padawan. Ouf! Merci. Ou plutôt, devrais-je dire: Ah bah enfin ! J'avais eu le temps d'avoir au moins deux gosses et de finir une partie de Monopoly (impossible, tout le monde le sait) en l'attendant moi. As-tu fait en sorte que le Nouvel Empire ne vienne pas nous chercher ici ? Belles refs pour une Sang-pur quand même la ptite. 'Fin la ptite... On s'entendait hein... Dans tous les cas, jme demandais bien si les sorciers à l'ancienne étaient un peu plus ouverts à la culture moldue de là où elle venait. Non parce que c'était clairement pas toujours le cas du côté de la perfide Albion hein ! Bonjour Maître Eskil. On disait Maître ou Maîtresse d'ailleurs ? Bonne question tiens... Comme d'hab en même temps, tes questions sont toujours si bonnes Elyakim, tu devrais même plus le souligner... Bref passons sur le féminin pour le moment, c'est pas si important qu'ça. (ouais pas très woke le ptit Elyakim, mais bon, en même temps, il a quinze ans hein... On peut lui pardonner ptet...) Normalement, nous sommes à l'abri pour le moment, j'ai fait en sorte de brouiller mes traces avant de venir. Ptet pour pas que le Prof Auburn ou un autre Gryffman me retrouve ici. 'Fin à part si c'était Kayla ou Rachel, mais bon, c'était des exceptions, pour le coup. De toute façon, on s'ra bien caché ici avec la pluie qui risque de s'inviter dans la danse. Un regard vers le très haut plein de nuages. Non mais c'est vrai quoi, déjà que Cambridge, c'était pas les Bermudes, mais Poudlard alors !

Ah au fait, faut pas oublier pourquoi on est là, je fais un geste vers le magnifique goûter que j'avais si difficilement (mouais mouais) préparé. J'ai ramené deux ou trois bidules-trucs mais surtout... Suspens insoutenable... 'Fin elle pouvait carrément le tenir d'ailleurs, parce qu'elles étaient rien visibles. Mais de toute façon, qui pouvait bien avoir l'idée de tenir ou non un suspens hein ? Jvous l'demande. (Jsais pas à qui, mais jle fais) Bref. Des framboiiiiises ! Et ça, jsavais que ça lui ferait autant plaisir qu'à moi. Elle avait faim hein ? Dis, dis, dis !
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Anonymous
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INRP
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Sam 7 Aoû - 20:41
ASTRID & ELYA
« l'heure du festin a sonné »


Maître Eskil, un drôle de surnom, qui pourrait plutôt bien lui aller. Astrid prenait son rôle de mentor très à cœur et ne lâcherait ses petits protégés pour rien au monde. Elle se donnait corps et âme dans chacune de ses relations. Ils n’en faisaient exception.

Elle vint ébouriffer ses boucles en riant. Elle avait toujours apprécié la compagnie d’Elyakim. De six ans son cadet, il était pour elle comme un frère que jamais elle n’avait eu. Deux années qu’elle était là, deux années qu’elle l’avait pris sous son aile, pour l’aider à déployer les siennes.

Jamais ne lui aurait-elle fait de mal, bien qu’il s’imagine déjà en première page de la Gazette du Sorcier. Triste sort pour celui qui, finalement, n’aura le droit qu’à la compagnie d’une amie. Aucune mort en cet après-midi. Et si l’un ou l’autre venait à voler du haut de cette tour, ce serait à dos d’un griffon.

Souriant à l’entente de ses réponses, Astrid se sentait fière de son poulain, capable de comprendre ses références. Jeune comme il était, il aurait été possible qu’il ne connaisse pas l’univers passionnant qu’était Star Wars à ses yeux. Plonger dans des univers fantastiques, un passe-temps qu’Astrid avait développé pour s’échapper du quotidien familial.

Ô, Papa. Ô, Maman. Quels doux êtres faisaient-ils. Tous deux incapables d’aimer les jumelles, il n’y avait eu d’amour que pour leur première fille. Kaia avait été choyée, avant que Solveig et elle ne viennent au monde. Depuis leur arrivée, tout avait changé. Elles avaient brisé un foyer, leur avait répété leur sœur aînée. Elle avait tout brisé, par leur simple naissance. Être avait suffi à détruire.

Et au fond, il lui arrivait d’espérer de ne jamais avoir été née.

« Je suis fière de toi. »

Un sourire sur les lèvres, elle espérait en peindre un sur celui de son ami. Il avait toujours été important, à ses yeux, de rendre ses semblables heureux. Un brin de joie sur les visages, tel était son objectif. Créer une sensation agréable, ne serait-ce qu’un pétillement au fond des yeux.

« Attention à ne pas empiéter sur tes cours cette fois. Ton préfet risque encore de me détester. »

Faisant référence à leur dernière entrevue où ils avaient été rattrapés par le temps, elle espérait ne pas faire pencher Elyakim du mauvais côté de la force.

« Pleuvra-t-il encore aujourd’hui ? Etonnant. » Un éclat de rire, avant qu’elle ne tente de reprendre son sérieux. « Vive l’Ecosse et son merveilleux temps ! »

Habituée de la neige, qui d’ailleurs lui manquait grandement, elle s’étonnerait toujours de l’amour de l’Ecosse pour cette pluie quasi-constante. Elle espérait que la neige arrive rapidement, qu’elle rafraichisse son esprit échaudé. Ses pensées, de plus en plus sombres, venaient à résonner dans son crâne, épuisant l’enfant qui se battait contre son subconscient.

« Que la vue est belle, même avec ces nuages. J’espère qu’il y aura de l’orage. »

Astrid et son amour pour les éclairs, jouet dangereux des dieux du haut. Venant fendre le ciel de leurs couleurs éclatantes, elle les trouvait fascinants. Sans doute une des raisons de son appartenance à ce fameux clan à Durmstrang. Le mot suffisait à la rendre nostalgique de cette époque qui paraissait si lointaine. Bien loin de Poudlard, endroit où pourtant, elle se sentait bien. Mais il manquait ce petit quelque chose, que Durmstrang avait. La beauté de la neige, peut-être. Les frissons provoqués par le froid et les manteaux de fourrure, d’une douceur inégalable. Les couvertures, les feux de cheminés qu’ils allumaient du bout de leur baguette, l’odeur ambiante. Et surtout, la chaleur des cœurs, contrastant avec leurs visages bien souvent fermés.

Soudainement extirpée de ses pensées lorsqu’il énonça le mot framboises, un immense sourire vint illuminer son visage. Une idée qui ravirait l’âme nostalgique de la brune.

« Des framboises ! Dieu Elya, que tu es doux avec moi. Cela vaudrait bien des points en plus pour Serdaigle. »

Elle se précipita vers le panier, pour en attraper quelques-unes. Comme une enfant, elle vint déposer au bout de chaque doigt, une framboise. Dix doigts, dix framboises. Elle regardait le Serdaigle, attendant qu’il fasse de même à son tour, patientant sagement pour commencer à les dévorer.

« Dépêche-toi ! » Grogna-t-elle.

Habituellement patiente, Astrid ne savait réellement se contrôler face à ses mets favoris. En apportant des framboises, Elyakim avait visé dans le mille, perçant son cœur au passage, d’une flèche des plus gourmandes. Un doigt apporté à sa bouche, elle vint déguster avec passion les framboises, une à une.

« Tu es allé fouiller dans les cuisines, pas vrai ? » Ce fameux sourire aux lèvres, elle ne pouvait s’empêcher de rire devant les bêtises enfantines de l’étudiant, sur lesquelles elle se devait de surenchérir. « J’espère que tu as ramené des madeleines aussi ! Sinon, je retire les points pour Serdaigle et j’te balance à Auburn. »

Le nez dans le panier qu’il avait amené avec lui, elle chercha ce qu’il avait amené d’autres.

« Bingo ! » Cria-t-elle en tombant sur lesdites madeleines. « Je raffole de leurs madeleines, elles sont aussi divines que les fesses de... » Suffoquant de sa propre salive, Astrid se râcla la gorge. « Je n’ai rien dit. »


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Anonymous
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INRP
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Mar 17 Aoû - 22:11
Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts  

Astre du jour, bonjour
octobre 2 020


Vous pensiez que tout allait bien ? Que le monde tournait comme d'hab ? Bon ouais, avec quelques nuages par-ci par-là (un peu beaucoup même), mais sinon que c'était (presque) au beau fixe ? Mais là, c'est le drame. Ce qui devait arriver arriva. La fameuse loi de Murphy en gros. Bah oui, parce que la belle Astrid, après avoir collé un bisou dans mes bouclettes – que j'avais très belles sans mentir, (ce qui m'avait un rien perturbé), me les ébouriffer sans autre forme de procès, sans ménagement, sans même me prévenir avant quoi ! Elle savait pas c'que c'était que d'avoir ce genre de ch'veux ? Non parce que c'était une tannée de chez tannée. Ça se mettait dans tous les sens. Ça se coiffait jamais vraiment. Et quand quelqu'un les bougeait (jpréférais les laisser vivre leur belle vie perso), bah après c'était impossible de les ravoir. U.U … Est-ce que j'en faisais trop ? Ouais non, jpense pas, c'était tout à fait légitime. Surtout qu'elle faisait ça en riant steuplé. Le respect est mort. >.> Ouais jfaisais un peu la tête, mais vite fait, parce que c'était Astrid, ou plutôt Maître Eskil, et bon, jpouvais pas lui tirer la tronche pendant quinze mille ans, fallait pas tâter d'l'hippogriffe ou pousser Dimka dans les orties non plus hein. C'était difficile de lui en vouloir très longtemps. Et puis, on avait d'autres capibaras à fouetter !

C'est marrant, elle avait l'air un peu distraite, un peu dans ses pensées (oui oui bon c'était la théière qui disait à la cafetière qu'elle avait le fondement sale mais bon, hein...), cet air un peu mélancolique qu'elle avait parfois. (souvent ?) Comme si elle pensait à des choses rien tristes. Ça me donnait envie de la faire rire. Elle pouvait me retoucher les ch'veux si ça pouvait lui redonner le sourire hein, jlui donnais carrément le droit. Je suis fière de toi. Aaaaaaah le sourire est revenu. Jsavais pas trop si elle était tout à fait contente, mais en tout cas, c'était mieux. Et puis il était joli son sourire, quoi ! Et surtout, SURTOUT : elle était fière de qui ? De bibi mon ptit gars ! Et ouais ! J'étais une fierté, rien de moins. À ses yeux, j'étais certainement une sorte d'enfant prodigue, tout simplement. Mais du coup, elle était fière parce que j'avais brouillé les pistes ou parce que je connaissais Star Wars ? Hm... Excellente question Elyakim (comme d'habitude), mais elle restera sans réponse parce que : Attention à ne pas empiéter sur tes cours cette fois. Ton préfet risque encore de me détester. Ah oui. Cette fameuse fois où je m'étais fait tirer les esgourdes sans même pouvoir prendre mes gambilles à mon cou à temps. Oy, à croire que j'avais la scoumoune ! Parce qu'entre le préfet et une certaine prof dont je tairais le nom pour ne pas l'invoquer telle Bloody Mary, j'avais vraiment pas d'chance. Bon en même temps, si je respectais un peu plus les règles, hein... Mais c'tait pas d'ma faute, d'abord, jfaisais juste pas attention au temps qui passe. Faut dire, le temps passe comme des voitures. Petite dédicace à Sophie-Marie Larrouy Ça file. Bref, jdevais certainement avoir encore le regard ailleurs là, à penser à plein de choses au lieu de répondre à l'étudiante. Oui tu as raison. La dernière fois, tu m'as sauvé. Un peu plus et je m'prenais une retenue ou pire encore : je faisais perdre des points à Serdaigle. Et ça, pas question, non non non ! Si y'avait bien qu'que chose que j'aimais ici, à part l'histoire de la magie, les bouquins et les sortilèges, c'était essayer de faire gagner ma maison. C'était vraiment rien bath quand tu arrivais à faire gagner des points en donnant des bonnes réponses en cours. Oui parce que bon, c'était pas avec des épreuves sportives que j'allais briller, sans mentir.

Bref, bref. Pleuvra-t-il encore aujourd’hui ? Etonnant. Vive l’Ecosse et son merveilleux temps ! Et là, elle riait franchement, et ça c'était rien bath, épatant même ! Et puis elle avait raison. C'était même la première chose que j'avais remarqué. Oui, c'est l'automne, mais finalement, on se demande si c'est pas toujours cte saison ici, franchement ! Jme mets à rire aussi avec elle. C'est vrai que ça se remarquait bien. Ça et le pont dans les arbres. Tiens, faudrait que je lui montre après. … … Elle allait pas me trouver louche au moins ? Noooon, certainement pas ! Que la vue est belle, même avec ces nuages. J’espère qu’il y aura de l’orage. Oh mais oui, tellement ! L'orage c'était un peu comme si le ciel s'énervait. Jsavais pas trop contre quoi. Ptet qu'il essayait juste de faire passer un message. Ptet qu'il avait des exigences que personne prenait en compte, et ça s'faisait vraiment pas. Non parce que quand on y pensait ptet que c'était un moyen de se faire plaisir. Ptet que le bruit des orages, c'était sa musique. Ptet que son bonheur se construisait sur cet air fait pour lui. (Hmm Hmm...) Ou au contraire. Ptet qu'il est épris de l'école et quand elle lui sourit, il met son habit bleu – hm hm, quand il pleut sur l'école, c'est qu'il est malheureux ! Quand il est trop jaloux de ses millions d'élèves – hm hm, il fait gronder sur nous son tonnerre éclatant ! … … oO Tiens... C'était bizarre mais ça me rappelait quelque chose tout ça. Mais surtout, j'étais parti très loin dans mes pensées. … Ceci dit, l'avantage avec Astrid, c'est qu'elle aussi, elle partait loin, très loin. Elle avait d'ailleurs à nouveau son voile nostalgique sur les mirettes. Oo Ptet qu'elle s'était perdue dans la vue. Ou bien elle avait compris comme moi qu'il y avait une histoire suspecte derrière les changements d'humeur du ciel écossais.

Bref, pour nous sortir de tout ce fourbi je lui parle de son fruit préféré. Et en plus c'était aussi le mien. Et pour couronner le tout, j'avais réussi à esquiver ces bestioles immondes qu'étaient les fruits à noyaux. Là là, Elky, calme-toi, il n'y en avait pas dans le coin... Non parce que je commençais déjà à frissonner dans l'dos rien qu'à l'idée. Des framboises ! Dieu Elya, que tu es doux avec moi. Cela vaudrait bien des points en plus pour Serdaigle. Si seulement ça pouvait êt' vrai ! Alors j'irais chercher les fruits préférés de tout le monde et j'en distribuerais à la pelle. Enfin... J'aurais ptet quelques problèmes à chaparder à la volée autant de nourriture mais bon, ça valait peut-être le cou-quoique ! Imagine deux s'condes qu'une majorité de poudlardiens avaient comme pref des fruits à noyaux ? … O.O … Ohlala non non non, mauvaise idée, on oublie, on replie les gaules et on file d'ici. … 'Fin, façon de parler (ou plutôt de penser), hein ! … Par contre: 'Dieu Elya', j'aimais bien ! Jtrouvais même que ça m'allait plutôt bien !  Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts oºo Astrid 2624899911  Oh... Tiens, elle avait une façon pas triste de se les claquer les framboises ! Dépêche-toi ! Wow ! Ok ok... Ça déconnait pas. Allez, jme prête au jeu, moi aussi jles mets sur mes doigts et je les gobe façon otarie avec les poissons donnés par Bérénice. Tu es allé fouiller dans les cuisines, pas vrai ? Je hoche la tête positivement. J’espère que tu as ramené des madeleines aussi ! Sinon, je retire les points pour Serdaigle et j’te balance à Auburn. Han O.O ça s'faisait de dire le nom comme ça, comme si c'était une pote Professeur Auburn ? … Wow, elle était si rebelle, quoi ! Et dire que c'est moi qu'on épinglait parce que je chipais comme Chiper dans les cuistances de temps à autres. … … Oui bon, c'était souvent mais quand même, hein... Tu verras bien... Par contre y'avait toujours pas de ptites brioches. Tu sais là, celles qu'on avait depuis toujours au ptit dej et qui ont disparu depuis la rentrée ! Un ptit air intrigué sur mon visage. Mais où avaient-elles bien pu passer ? Est-ce que c'était vraiment le lobby des madeleines qui était à l’œuvre ? Est-ce que du coup je participais à ce scandale en ayant pris ces merlins de madeleines ? O.O Bingo ! Trop tard, elle les avait trouvées. Je n'pouvais pas revenir sur mes pas. Elle ne me laisserait jamais les jeter du haut de la tour. Et pourtant...  Et pourtant c'était ptet l'occasion de rétablir la vérité auprès d'Astrid et de s'en faire une alliée contre le complot anti-brioches. Je raffole de leurs madeleines, elles sont aussi divines que les fesses de... Quoi ?! O.O Je n’ai rien dit. Que quoi comment ?! Jdevenais pas tout rouge là ? Pourquoi ? Juste parce qu'elle avait parlé de... Quoi ? O.O Euh... Mais. Hein ? … Hm... Il faisait plus chaud là d'un coup, non ? Beuh... Bah-bah-euh... Valait ptet mieux que je me la ferme non ? Les fesses de quoi ? Mais Elky, tais-toi, non ? Pourquoi tu parles de fesses quand tu parles de madeleines ? Bon ok, je lâche l'affaire, donne tout mon gars. Les madeleines ça te fait penser à des fesses ? C'est rien bizarre. Et les framboises c'est quoi alors ? Oui oui, parfait, alors là, très bien Monsieur Kessler... >.> Bon on repassera pour le complot anti-brioche hein. Elle m'avait totalement distrait là avec son histoire de postérieur.
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Anonymous
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INRP
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Mar 15 Mar - 18:52
ASTRID & ELYA
« l'heure du festin a sonné »


Les points, les maisons, une compétition sans fin. Astrid sourit. Elle qui n’avait guère l’âme compétitive, aimait pourtant cette course chiffrée. Elle portait fièrement les couleurs de sa maison, comme une petite abeille butinant à foison.
Butiner, c’est ce qu’elle faisait là, n’est-ce pas ?

Grapiller des framboises, attendre l’adolescent pour continuer. Une à une, les avaler. Et surtout, fantasmer de madeleines faites maison —ou d’un coup de baguette.

« Et la défaite serait entièrement de ta faute. »

Un sourire aux lèvres, elle n’en pensait pas un mot. Jamais elle n’aurait prononcé sérieusement de tels mots. Son but était loin d’être de blesser l’enfant. Celle qui avait grandi sous une pression monstre, ne supporterait d’être la cause d’une telle chose. Elle comprenait, le besoin d’être premier, l’envie de voir la fierté dans les yeux d’autrui. Et dans les siens, il y aurait toujours de la fierté pour Elyakim.

Et dans des idées de fierté, elle se perdait. Une mémoire qui ne savait se taire, qui moulinait constamment.

Dans ses pensées, elle l’était toujours. Petit nuage au milieu de l’orage, elle était éclaircie et noirceur à la fois. Comme un éclair, qui en faisant peur à des millions de gens, savait tout aussi bien, illuminer le ciel d’une multitude de couleurs.

Pourtant en ce jour, le ciel était gris. Etonnant, dirait-on. Un temps morose, qui jamais ne délaissait les landes écossaises.

« Je crois qu’en effet, sur ce coup tu as raison. L’automne ne quitte jamais Poudlard, sauf pour la neige. »

Neige, ô douce neige. Souvenir de ses terres d’antan. Elle n’avait pourtant pas le même goût ici. Comme une sucrerie fade, il lui manquait ce petit quelque chose. Un secret que seule détenait la Scandinavie. Dieu que ça lui manquait.

Ils en viennent aux brioches, qui cette fois-ci, avaient d’habitude ce goût sucré. Car si Poudlard n’avait le secret de cette poudre blanche, leur savoir culinaire était grand –presque immense. Si elle avait un peu de temps, elle aurait aimé apprendre à cuisiner de la sorte, mais son cœur préférait le patin aux fourneaux.

Et un éclat de rire lorsqu’elle mentionne les fesses d’un illustre inconnu. Elyakim n’en saura pas plus sur son propriétaire, mais elle ne peut s’empêcher d’appuyer sur le point. Lui qui joue l’ingénu, elle n’y croyait point.

« Ne fais pas ton innocent, Elya ! Je suis sûre que toi aussi, tu en regardes, des fesses. A 15 ans, je l’faisais, moi. » Elle sourit, bon dieu qu’elle sourit. « Tu dois bien avoir une jolie fille ou un joli garçon dans ta classe, non ? Ou peut-être préfères-tu les plus vieux ? Les plus jeunes ? Tu connais Rachel, non ? Chez Gryffondor, elle est mignonne elle ! Un peu plus vieille que toi, mais plutôt très mignonne. »

Elle rit à nouveau, imaginant le visage de Rachel si elle apprenait ce qu’elle venait de rétorquer à son ami. Sa petite protégée n’aurait su où se cacher. Elle imaginait ses joues rouges, ses yeux fuyants. Une situation cocasse qui l’aurait amené à rire, encore et encore.
Mais l’instant joyeux s’arrêta net lorsqu’une chouette les trouva. Rapidement, la jeune femme reconnut Lily. Elle ne put que s’étonner à nouveau de l’agilité de sa chouette, qui venait de faire une entrée bien mystérieuse. L’animal, d’habitude joueuse, n’avait l’air d’être d’humeur joyeuse. Inquiète, Astrid s’enquit du petit parchemin entre ses serres.

« Et merde. »

Voilà qu’elle jure, devant l’enfant qui plus est. Elle n’a pas le temps de l’approcher, de pose ses lèvres sur son crâne. Elle se hâte dans les escaliers.

« Je dois y aller petit Padawan, c’est Solveig. » Pas besoin d’ajouter que c’était urgent, il le comprendrait. « Prends soin de toi, on s’voit bientôt. » Et elle lui envoie un baiser du bout de ses doigts, disparaissant à travers les marches.

[FIN].

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Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts oºo Astrid
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