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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Amai ! Hier bent u, zo… [Eponine] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Lun 1 Fév - 9:07
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Amai ! Hier bent u, zo…



Le 2 juillet 2020


L’été s’installait lentement, en Angleterre, mais c’était habituel. Les fortes chaleurs prendraient leur temps pour venir tout envahir et nous aurions bientôt l’occasion de voir les jeunes gens vêtus de leurs plus légers atours…
L’été anglais n’avait pas grand-chose à envier aux étés que j’avais connus étant jeune. Parce qu’au-delà du cercle polaire, les saisons étaient bien différentes. La couche de neige qu’il y avait en avril persistait toujours durant des semaines encore et, lorsqu’il dégelait, c’était presque mauvais signe.

Le mois de juillet était également synonyme de soldes dans les boutiques. Et de nouvelle collection. Les plus pauvres se ruaient sur les vêtements vendus au rabais tandis que je faisais partie de ceux qui, étant plutôt aisés, se permettaient d’aller directement vers les nouvelles collections.
Si Madame Guipure avait la réputation de vendre de jolies robes pour sorciers et sorcières, elle avait également des tenues qui me plaisaient bien plus. Les costumes trois pièces. J’aimais les acheter faits sur mesure, à vrai dire, c’était l’assurance pour moi de ne jamais croiser personne ayant le même costume que moi, mais pour les périodes de vacances, il m’arrivait d’opter pour du prêt-à-porter, parce qu’il était normal dans ces moments-là de ne pas être tiré à quatre épingles.

En cette période, donc, les boutiques du Chemin de Traverse, tout comme celles de Pré-au-Lard ou de n’importe quelle région d’Angleterre, regorgeaient de la présence de ces sorciers et sorcières qui voulaient absolument acheter des restes des anciennes collections. Oh, je ne jugeais pas, mais leur présence en grand nombre faisait trainer les achats, en règle générale, et, parfois, il y avait aussi du spectacle assez intéressant, quand deux sorcières se jetaient en même temps sur la dernière pièce de telle ou telle marque qu’elles voulaient absolument… Cela ne valait pas un spectacle de catch féminin, mais c’était tout de même toujours un régal pour les yeux, d’une certaine manière.

Dans le magasin, je furetais à mon aise entre les rayons pour homme. Il y avait là des chemises à motifs, dans différentes coupes, mais il me faudrait sans doute en essayer quelques-unes pour pouvoir choisir efficacement celles qui me siéraient le mieux. C’est que j’avais deux femmes à qui je devais plaire… Il me fallait bien paraître toujours sous mon meilleur jour.
Je savais que Meredith ne se gênerait pas pour arracher ma chemise quand nous nous verrions, mais Elianor… si je voulais un jour qu’elle me pardonne mes manquements, il me fallait faire en sorte d’être toujours le parfait gentleman dont elle était tombée amoureuse, il y avait des années de cela… presque trente ans, en réalité… enfin, vingt-huit ans, exactement. C’était déjà pas mal… Et, si je commençais à m’habituer à ma vie actuelle, je ne pouvais pas nier que ma femme, mes enfants, notre vie de famille et nos petites traditions entre nous me manquaient.
Peut-être que je pourrais proposer à Elianor de faire une petite sortie en famille, malgré nos différends… Je voyais cela comme une possible opportunité de passer du temps ensemble. Tous ensemble. Même si Marcus ne serait sans aucun doute pas très emballé par l’idée.

Au gré des allées de la boutique, je progressais sans regarder avec trop d’attention les éléments près de moi, puisqu’il s’agissait d’accessoires dont je n’avais pas besoin – j’avais déjà une bien belle collection de chaussettes à motifs animés, de ceintures assorties à mes chaussures et de cravates de toutes sortes.
Et c’est alors que je la vis.
Aussi blonde que les blés, aussi fine que les pétales d’un lys, aussi élégante qu’une princesse… Par Salazar, les photographies que Tobias m’avait envoyées ne lui rendaient pas hommage comme il le fallait. Cette jeune femme était magnifique.
Superbe demoiselle jaillissant de nulle part, elle était apparue dans mon champ de vision sans que je ne m’en aperçoive tout de suite, et pour cause, puisque j’étais perdu dans mes pensées… mais sa présence me ramena bien vite les pieds sur terre. Et lorsqu’elle se tourna vers moi et me vit, j’eus le réflexe un peu bête d’esquisser un sourire comme si elle allait me reconnaître, alors qu’elle ne m’avait jamais vu.
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Sam 13 Fév - 21:44
Amai ! Hier bent u, zo...
« Willou ♥ »

Ton début de vacances avait été, pour ainsi dire, très mouvementé. La veille, en arrivant à la gare de Londres, tu avais eu la folle idée de t’immiscer parmi les moldus. Comment cette idée t’était venue ? Et bien tout simplement car tu avais totalement perdu tes moyens face à Tobias Towsen, ton fiancé, lorsque tu l’avais accusé de tous les maux. Ce jour-là, tu avais parlé bien trop vite – ce qui n’était clairement pas dans tes habitudes – et tu t’étais rendue compte que tu n’avais aucun argument valable pour défendre les moldus. En effet, tu les connaissais bien trop mal. Jamais d’ailleurs tu n’aurais imaginé les défendre, ni même t’intéresser à eux. Alors, pour déterminer qui de vous deux avait raison sur leur sujet, tu t’étais renseigné un peu sur eux avant de décider de te fondre dans leur masse en les suivant dans l’Underground. Terme que tu ne connaissais pas avant la veille, mais ton sauveur moldu avait pris soin de tout t’expliquer. Tout cela pour en arriver à la conclusion que les moldus n’étaient peut-être pas si différents de vous au fond. Tu n’avais encore que peu d’expérience mais en moins d’une heure tu étais tombée sur un vieil homme aigri, un sans-abri (encore un terme que tu avais appris la veille), un voleur et un homme bon qui t’avait sauvé de cette situation pour le moins déroutante. Sans doute avais-tu eu de la chance d’ailleurs d’être tombée sur lui, mais tu étais persuadée que le destin ne l’avait pas mis sur ta route par hasard. Bon, comme vous l’aurez compris, tout s’était bien terminé grâce à ce moldu nommé Jonas. A présent, tu étais sûre d’avoir de solides arguments pour contredire et accabler ton fiancé de ses méfaits.

Le lendemain de cette péripétie donc, l’amie chez qui tu logeais pour quelques jours pour fêter le début des vacances t’avait proposé une petite après-midi shopping entre filles. Une période que tu n’appréciais pas particulièrement, car il s’agissait des soldes. Soldes égal beaucoup de monde dans les magasins. Néanmoins, tu pouvais comprendre que ton amie n’avait pas les mêmes moyens que toi et que cela lui fasse plaisir que tu l’accompagnes. Et puis, après l’épisode de la veille, tu étais bien contente de retrouver ton monde. Donc, qui dit magasin, dit Chemin de Traverse et, bien entendu, l’incontournable Madame Guipure. Il y en avait pour tout le monde dans ce magasin, du haut de gamme jusqu’au bas de gamme, chacun pouvait y trouver son bonheur. Bien entendu, tu filas jeter un œil dans les vêtements haut de gamme de la nouvelle collection. D’ailleurs, il s’agissait sans doute de l’endroit de la boutique où moins de monde s’amassait, le plus agréable en somme. Au bout d’un certain temps, ton amie revint te voir avec plusieurs vêtements la suivant à la trace et t’annonça qu’elle allait se rendre dans les cabines d’essayage. Elle ne manqua pas de préciser qu’elle avait besoin de tes lumières pour l’aider dans ses choix.

Sachant qu’elle aurait sûrement besoin d’un peu de temps pour faire la queue et se préparer pour essayer, tu continuas de regarder un peu les vêtements avec attention. Néanmoins, au bout de quelques minutes, tu te sentis observée avec insistance. Tu te retournas donc pour plonger tes yeux dans ceux d’un homme élégant d’une cinquantaine d’années. Ce dernier t’adressa un sourire mais tu restas de marbre, essayant de déterminer si tu le connaissais. S’agissait-il d’un ami de ton père ? Etant plutôt physionomiste, tu ne le reconnaissais absolument pas, d’autant plus qu’il restait muet. Il devait sûrement se tromper sur la personne. Et puis, te revint à l’esprit ton aventure avec Maëlle, deux mois auparavant. Avait-il dans l’idée de se faire une petite jeune comme ce porc qui vous avez alpagué à la sortie des Trois Balais ? Bien qu’il semble plus classe que l’alcoolique, tu n’étais pas plus à l’aise et tu te contentas de l’ignorer et de sortir de son champ de vision au plus vite pour te diriger devant les cabines d’essayage, lui signifiant ainsi que tu n’étais pas intéressée. Trouvant un fauteuil de libre, à disposition de ceux qui accompagnaient les personnes qui faisaient des essais, tu attendis patiemment que ton amie entame son défilé, sans repenser une seconde de plus au quinquagénaire.
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Dim 14 Fév - 7:54

Quel con. Je venais de louper une belle occasion de me manifester, peut-être. Au lieu de cela, j’avais à peine esquissé un sourire, alors que cette jeune femme ne me connaissait pas le moins du monde.
Je la vis donc s’éloigner avant même que je n’aie pu lui adresser la parole. Aurais-je dû le faire ? Ou était-ce malvenu ? Tobias me pardonnerait-il si je rencontrais ainsi sa fiancée sans qu’il soit présent ? Il m’en avait parlé avec tant de ferveur dans ses lettres que je pensais presque la connaître… et pourtant, ce n’était là qu’une impression.

Je sélectionnai encore quelques chemises, avec un petit coup de cœur pour une coupe assez près du corps qui, à coup sûr, pourrait s’avérer très seyante. J’avais toujours l’avantage que si un vêtement me plaisait et qu’il n’y avait pas ma taille de base, je pouvais toujours faire usage de mon don de métamorphomage pour changer la donne et porter ce que je voulais. Le rêve pour toute personne aimant les vêtements !
Mais en magasin, j’évitais de l’utiliser, d’abord parce que je ne tenais pas à ce que ce talent particulier soit connu de tous, ensuite parce que je préférais faire les choses dans les règles de l’art. En tout cas, la plupart du repos.

Trois chemises, un pantalon de lin et un veston assorti posés sur mon avant-bras, je rejoignis la zone de la boutique où la faune abondait. Alors, d’accord, c’était la crise, mais il fallait tout de même bien avouer que si c’était était à ce point, cela restait incohérent que les fans fassent du shopping au lieu de prévoir des réserves de nourriture et de boissons pour pouvoir survivre en cas de grosse incursion du Blood Circle... mais soit, d’un autre côté, n’était-ce pas là le signe que les sorciers restaient les mêmes ? Envers et contre tout, les préoccupations des uns et des autres diffèreraient toujours. En ce sens, ce n’était pas plus mal : cela signifiait que le poids du Blood Circle n’était pas assez lourd pour pousser les gens à se sentir obligés de changer de vie.
Tant mieux, vivre dans la peur, ce n’était pas très bon pour la population et si cela devait arriver, il serait du ressort du Conseil d’Administration de rassurer le peuple. Pour l’heure, nous n’en étions pas là, mais cela arriverait un jour, peut-être même plus tôt que ce que l’on aurait pu penser et espérer.

Dans le magasin, on me reconnaissait. Il était vrai, aussi, que depuis l’automne dernier, mon visage avait été présenté, avec celui de Meredith, celui d’Elyssa, ceux des autres conseillers et ceux des ambassadeurs, comme étant l’un des faciès de la politique actuelle. Nous n’avions pas encore eu à vraiment faire en sorte que la population puisse voir qu’unir nos forces était nécessaire, mais c’était le message fort qu’envoyait le Conseil d’Administration depuis le début.
Au final, la seule personne que je connaissais de nom dans ces lieux, exception faite des vendeuses, était la jeune fiancée de Tobias. Et en la voyant seule dans un fauteuil, sans doute occupée à attendre que le temps passe et que la personne qu’elle attendait se décide à sortir de sa cabine, je finis par me rapprocher, laissant tout de même une distance de plus d’un mètre entre elle et moi.

« Juffrouw Vandwyck. » Juffrouw plutôt que miss, évidemment. Elle ne le savait pas puisque nous ne nous connaissions pas encore, mais la culture des Pays-Bas ne m’était pas étrangère, tout comme la langue de Vondel. Et, bien que les décennies aient modifié l’orthographe du patronyme, changeant l’habituel « ij » en un « y » qui ôtait un peu de son histoire à ce grand nom, il était évident que c’était sans doute plus facile pour les non locuteurs de ne pas avoir trop de soucis de prononciation. « Pardonnez cette façon un peu cavalière de m’adresser à vous... mais nous serons bientôt amenés à apprendre à nous connaître.»

Je ne savais pas trop comment aborder cela, finalement. Je n’allais tout de même pas m’imposer en lui disant d’emblée que son fiancé était mon ancien apprenti et qu’il m’avait, à ce titre, annoncé leurs fiançailles en me joignant des photographies d’elle, si ?
Il y avait quelque chose qui me gênait un peu dans cette présentation des faits, autant le dire tout de suite.

« Vous êtes bien la fiancée de Tobias, n’est-ce pas ? » Voilà, poser des questions, cela donnait toujours l’impression que l’on s’intéressait à la personne et non que l’on savait déjà pas mal de choses. C’était mieux, me semblait-il, pour entamer une conversation.
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Lun 28 Juin - 15:03
Amai ! Hier bent u, zo...
« Willou ♥ »

Tu attendais patiemment sur ton siège que ton amie commence sa série d'essayage. Cela risquait de durer pas mal de temps d'ailleurs vu tout ce qu'elle avait amené en cabine. Cela ne te dérangeait pas, bien au contraire, cela te faisait plaisir d'aider Helen. La première tenue qu'elle te montra ne te plaisait pas du tout. Cela n'était absolument pas son style. Bien trop extravagant et presque vulgaire à ton goût. En fait, le seul truc qui intéressait ton amie en ce moment, c'était de trouver une tenue pour la fête étudiante qui aurait lieue à l'orée de la Forêt Interdite. Une tenue qui pourrait la démarquer du lot pour tenter de faire chavirer le coeur d'Helios Carrow. Tu aurais bien aimé l'aider un peu plus à se rapprocher de lui, mais bien que vous participiez aux mêmes soirées sélectes, vous n'étiez pas spécialement proches. Juste des connaissances de loin. De plus, le blond était bien plus âgé que vous, il était déjà bien avancé dans ses études supérieures en médicomagie alors que vous étiez encore en au collège. Tu avais joué de malchance sur ton jour de naissance il faut le dire, mais sans cela, serais-tu devenue bonne amie avec Helen ? C'était un mal pour un bien au fond !

Un petit rire s'échappa de tes lèvres face à la tenue qu'arborait ta camarade. Non, décidemment, plus tu la regardais dans cet accoutrement, plus tu la trouvais ridicule « A mon avis, ce n'est pas le genre Carrow. » Bien sûr, tu savais mettre les formes, ce n'était dit sans méchanceté et, de plus Helen n'était pas du genre à se vexer pour un avis sincère, bien au contraire. Alors, déterminée à trouver LA tenue, elle retourna avec entrain dans la cabine tandis que tu te redressas un peu sur le siège pour te trouver un peu plus droite afin de croiser correctement tes jambes.

Tu sursautas néanmoins lorsqu'une personne t'interpella en... flamand ! Oui, cela se trouvait être une sacrée surprise, et tu étais d'autant plus étonnée lorsque tu découvris de qui il s'agissait : c'était l'homme qui t'avait regardé avec insistance dans les rayons de vêtement. Il avait dans les bras quelques belles chemises que tu reconnus immédiatement parmi les plus chère. Sans doute n'était-il donc pas n'importe qui finalement. Mais tu n'avais pas l'impression non plus qu'il s'agissait de l'une des connaissances de ton cher Papa. Du moins, pas l'un que tu connaisses. Tu restas donc un moment figée avant de lui adresser un signe de tête pour ne pas paraître trop impolie. A vrai dire, tu attendais qu'il décline son identité puisque, étant donné qu'il connaissait la tienne, cela te semblait logique qu'il se présente de lui-même. Car oui, tu étais certaine de ne l'avoir jamais vu et il avait plutôt l'air d'un homme dont on se souvienne. Néanmoins, les présentations ne se firent pas. Il resta mystérieux et cela te déplu d'être ainsi interrompue par un inconnu qui ne daignait pas se présenter. Cependant, tu restas de marbre face à l'homme, l'observant un moment. Une dernière fois, il prit la parole en évoquant cette fois-ci ton fiancé. Enfin, simplement son prénom, mais à vrai dire, il n'y avait pas 36 000 Tobias fiancé à une Vandwyck, n'est-ce pas ? Mais ce qui te surpris, c'est que l'annonce officielle de vos fiançailles n'avaient pas été faites, alors au vu de la liberté qu'il prenait en appelant le Towsen par son prénom, il ne pouvait s'agir que de l'un de ses proches. D'ailleurs, comment pouvait-il savoir qu'il s'agissait de toi exactement ? C'était un mystère qui ne te plaisait guère et ton ton n'était, sans être impoli, pas chaleureux « Je suis fiancée à Monsieur Towsen, effectivement. Et vous êtes ? » Clairement, cela t'arrachait la bouche de le dire pour de bon à voix haute, et à un inconnu qui plus est !
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Lun 2 Aoû - 20:10
En période de soldes, les boutiques de vêtements grouillaient littéralement de jeunes sorciers en quête de bonnes affaires. La plupart attendaient avec impatience ces moments de l’année pour avoir de belles choses au rabais. Bien sûr, tout le monde n’avait pas le même contenu de coffre à Gringotts, c’était logique… mais je trouvais tout de même cela un peu désolant, dans le sens où c’était bien la preuve que notre société se calquait un peu trop sur celle des moldus, pour certaines choses, dont ce mercantilisme. Lors des périodes de soldes, que ce soit pour ma famille ou pour moi, je me tournais toujours vers les nouvelles collections. C’était plus calme et moins fréquenté dans ces coins-là des magasins.
Pour ma part, je ne regardais pas au prix. Jamais. J’avais la chance d’avoir un niveau de vie aisé et de n’avoir jamais manqué de rien et j’avais mis un point d’honneur à préparer dès le départ des coffres à Gringotts pour Marcus et Septima, afin que, plus tard, ils aient aussi de quoi se faire plaisir mais également de quoi se lancer dans la vie. Leur livret d’épargne étant verrouillé jusqu’à la fin de leurs études, ils avaient tout de même leur coffre de compte courant, avec de l’argent de poche que je leur versais chaque mois. Assez pour qu’ils apprennent à gérer leur argent, en réalité, bien que je sois le genre de père qui acceptait d’offrir assez facilement à ses enfants ce qu’ils désiraient, à condition qu’ils le méritent.

Les magasins de prêt-à-porter, j’y venais pour trouver des vêtements agréables, mais pour mes tenues plus recherchées, je faisais toujours appel à des tailleurs professionnels. Et pas toujours britanniques, d’ailleurs, puisque certains de mes costumes trois pièces avaient été faits en France, en Allemagne ou même aux Pays-Bas par des spécialistes renommés. Au moins, je ne devais pas perdre mon temps à essayer les tenues, puisque les mesures étaient prises de manière très précise sur ma propre personne. Je me souvenais encore de la toute première fois où j’avais mis les pieds chez un tailleur : j’avais à peine seize ans et mon grand-père avait tenu à m’offrir une tenue vestimentaire élégante, sans savoir que plus tard je ne porterais plus que cela… j’avais été assez surpris par certaines questions, un peu gênantes, d’ailleurs, mais à voir la tête que tirait mon aïeul, c’était tout à fait normal.
Cela dit, pour des chemises, je pouvais fort bien me fournir ici.

Et comme je m’étais annoncé à la jeune femme qui était promise à mon ancien apprenti, celle-ci me détailla du regard, comme si elle m’analysait à travers mes vêtements ou ma posture. Elle devait sans doute me reconnaître, puisque les visages des membres du Conseil d’Administration étaient parus plusieurs fois dans la presse et que nous étions donc connus de toute la population sorcière séjournant au Royaume-Uni. A moins qu’il n’y ait encore des sorciers qui n’avaient pas accès aux informations, mais cela me semblait assez peu probable…
Pourtant, cette jeune fille ne semblait pas me connaître. C’était étrange, surtout pour une jeune fille issue d’une si bonne famille… mais apparemment, elle ne devait pas se tenir au courant des actualités. Soit.
« Ravi de vous rencontrer. » Je complétais sa phrase avec cette tournure polie, avant de me présenter vraiment. « William Ombrage. Je suis un proche de votre fiancé. »

Je ne pouvais décemment pas lui dire que j’avais formé Tobias Towsen aux sortilèges impardonnables ou que j’avais été son mentor mangemort… Pouvais-je nous définir comme des amis ? J’avais pour Tobias une grande affection, semblable à celle que je pouvais avoir pour mes propres enfants…

Cette jeune femme était là, à attendre ses amies qui essayaient des vêtements vendus au rabais, je trouvais que ce n’était peut-être pas vraiment sa place. Parce qu’une Vandwyck n’avait pas besoin de faire les soldes. Elle jouait le rôle que des amis pouvaient attendre d’elle, somme toute.
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