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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Guéris les blessures, éloigne la pluie || SOLY II :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Sofiane Rasak
Sofiane Rasak
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Sam 10 Avr - 17:38
Guéris les blessures,
éloigne la pluie
Charly Rosebury & Sofiane Rasak ||  Mi-août 2020

Sofiane retire les nombreux bandages qui couvrent l’ensemble de son buste et de ses bras. Pour la première fois depuis plusieurs jours, il se sent mieux et est moins douloureux. Les blessures dues à la mission cueillette dans la forêt qui longe l’école de magie de ces abominations guérissent à peine ; les plaies se sont refermées, la souffrance est bien moins vive mais la peau du jeune syrien reste marquée à jamais par cette attaque. Certaines cicatrices sont bien rouges sur son corps. Il ne s’est rendu compte de l’intensité et de la gravité de ses blessures qu’une fois allongé sur un brancard de l’hôpital, écoutant les médecins dirent qu’il l’avait échappé belle. L’hémorragie interne a débuté dans la voiture qui a ramené Sofiane jusqu’au centre hospitalier ; il s’est senti peu à peu partir et ne peut plus rien dire de cet instant car il ne s’en souvient pas. Selon le corps médical, trente minutes plus tard, Sofiane était mort. Il avait perdu beaucoup trop de sang, les lésions étaient profondes. Et même si aucune d’entre elles n’avaient endommagé un organe interne, il avait tout de même fallu le transfuser et lui donner quelques poches de sang. Mais Sofiane ne se plaint de rien, ne s’énerve pas. Sa colère, il la garde pour le jour où il se trouvera à nouveau en face de l’homme qui lui a fait ça, l’homme qui l’a catapulté contre ce rocher avec une violence inouïe sans qu’il ne puisse rien faire contre ce sortilège. Sofiane s’est évertué dès son réveil à dresser un portrait précis de cet homme pour n’en oublier aucun détail : grand, type caucasien, environ trente ans, brun, les traits fins. Il faisait nuit mais pourtant, Sofiane sait qu’il le reconnaîtrait entre milles sans aucun souci. Il est physionomiste, encore davantage lorsqu’il s’agit d’une personne qu’il va traquer jusqu’à ce qu’il le tue. La vengeance est un plat qui se mange froid et Sofiane n’hésitera pas à le manger glacé afin d’être totalement rétabli. Et puis, peu importe le temps que cela prendra, Sofiane n’en démordra pas. Il le tuera, c’est ainsi.

La météo est clémente depuis plusieurs jours, l’été est enfin arrivé en Angleterre et Sofiane s’habille légèrement après avoir mis les bandages à la poubelle. Il est temps d’en finir avec cela et d’arrêter de couvrir les blessures ; Sofiane ne se cache pas, ses blessures lui rappellent que le passé n’a pas été un rêve, qu’il est bien réel et qu’il doit se venger. Il les porte fièrement, peu importe si les médecins lui ont déconseillé de retirer les bandages, peu importe si cela fait peur aux autres. Sofiane n’est pas là pour se faire des amis et il se fiche d’avoir des amis. Il en a quelques-uns qui lui suffisent à se croire important et qui lui permettent de ne pas sombrer dans la solitude et dans l’autoagression. Il camoufle son arme à feu dans sa ceinture et la recouvre avec son tee-shirt. Il sort de son appartement et prend sa voiture jusqu’au QG des Blood Circle. Aujourd’hui, se tient une réunion extraordinaire pour reparler encore de la cuisante défaite d’il y a deux semaines. Lorsqu’il arrive, de nombreuses chaises sont déjà occupées et Sofiane reconnaît quelques têtes mais il y a de toute manière trop de monde pour qu’il puisse faire attention à chacun d’entre eux. De nombreuses voix s’élèvent dans l’assemblée disant que le Blood Circle n’avait pas été assez prévoyant, que les familles fondatrices n’avaient pas su les protéger, qu’ils n’avaient même pas pensé à regarder le calendrier lunaire avant de programmer la cueillette etc. Bref, les gens sont furieux. Certains parviennent tout de même à se congratuler entre eux d’avoir pu attraper deux ou trois plantes nécessaires à la composition des antidotes. L’avis de Sofiane ? Tout cela fut bien inutile. Mais personne ne lui demande son avis alors qu’il attend avec une impatience non-dissimulée que la réunion se termine. Il a prévu d’aller s’entraîner juste après. Encore une fois, rien de tout cela n’est approuvé par les médecins. Deux semaines ne sont pas suffisantes pour cicatriser ses plaies, c’est ce qu’ils ont dit. Mais Sofiane n’écoute que lui-même, comme à son habitude. Alors quand un des membres de la famille Terry sonne la fin du rassemblement, Sofiane est un des premiers à sortir et se dirige immédiatement vers le gymnase aménagé.

Sofiane adore être ici. Le matériel est intéressant, il y a tout ce qu’il faut. Des machines de cardio, de musculation, des sacs de frappe, une sorte de ring où deux hommes s’entraînent déjà au combat rapproché. Lorsque Sofiane entre dans la pièce, la plupart lui dise bonjour, il les salue d’un signe de main poli alors qu’il n’en avait pas envie. Il inspire puis expire. Les codes sociaux Sofiane, les codes sociaux, c’est ce qu’il se répète continuellement pour ne pas paraître pour le cinglé psychopathe qu’il est probablement. Agir comme l’autre, faire comme si, c’est ainsi que Sofiane s’est construit depuis l’enfance. Il s’enferme dans son monde tandis qu’il commence à se mettre en garde contre un des sacs de frappe. Chaque mouvement est un calvaire mais il continue jusqu’à ce qu’une personne entre dans la pièce et que son regard est irrémédiablement attiré par elle. Charly. Sofiane s’est inquiété pour elle après l’attaque. Elle lui tourne le dos, occupée à fouiller dans son sac de sport et Sofiane la rejoint en s’annonçant. « Salut toi. » Sofiane aime bien Charly. « Comment ça va ? Tu te remets ? »Il l’aime même plus que bien. Selon son thérapeute que la justice le force à consulter une fois par mois sous peine de retrouver en prison, Sofiane fait une légère fixette sur elle. Il a commencé le FreeRun pour faire comme elle. La thérapeute dit que ce n’est pas un comportement très sain. Mais que sait-elle de ce qui est sain et de ce qui ne l’est pas ? Cela dépend du référentiel de chacun et le référentiel de Sofiane est loin d’être des plus communs.
 

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Lun 12 Avr - 23:23


❝ Guéris les blessures, éloigne la pluie  ❞
Soly II
J’avais passé plusieurs jours en observation. Les blessures avaient été profondes et j’avais perdu pas mal de sang dans cette histoire. Le plus compliqué, c’était de se remettre. Pas tant des blessures, mais de l’idée que des loups-garous existaient réellement. Ainsi que les centaures… C’était à devenir dingue. J’ai malgré tout du mal à assimiler le fait que je me suis battue contre une telle bête féroce. Il m’arrive de me réveiller la nuit en sueur, mes songes se retrouvant assaillis de ces êtres lupins. Le pire dans tout cela, c’est que Doryan et moi, nous nous sommes retrouvés à devoir jouer les rats de laboratoire. C’était la première fois que des membres avaient été blessé par des loups-garous. Alors entre prélèvements, radios et prises de sang, nous avions été servis. Ils avaient fini par nous laisser sortir puisqu'ils n’avaient rien détecté dans toutes leurs analyses. Par contre… ils avaient décrété qu’à la prochaine pleine lune nous devrions venir au QG et gentiment nous faire enfermer dans des cages… Au cas ou… Je leur en foutrais des « au cas ou » moi. Passer la nuit entre des barreaux, c’était vraiment pas ce dont j’avais rêvé. Ce soir, il y avait une réunion d’ailleurs. Les fondateurs comptaient débriefer sur cette dernière mission qui avait fait bien des blessés et des morts. Je n’étais pas d’humeur à entendre que c’était pour la cause, mais je me faisais un devoir de me rendre à chacun de ces points afin de ne rater aucune information. Après une journée des plus chiantes au travail, traduire par faire de l'administratif et ne pas être sur le terrain, je ne partais pas trop tard pour passer chez moi avant d’aller au centre des Blood Circle. Il faisait chaud, j’avais envie de me doucher et de me changer pour des vêtements plus confortables. Je retirais les bandes qui couvraient mes plaies que ce soit sur le bras ou sur le haut de ma cuisse. Mon regard azuré exprima une forme de dégoût à leur vue. Il avait fallu plusieurs points de suture et le chirurgien m’avait indiqué que je garderais certainement des cicatrices. La trace des griffes qui s’étaient plantées dans ma chair était facile à visualiser. Surtout les deux centrales plus profondes. J’avais appliqué tous les conseils possibles et imaginables, mais ce putain de loup m’avait laissé un souvenir éternel. Celle sur le haut de ma cuisse gauche était moins profonde. Lorsque je recouvrais mes plaies, le pansement dépassait à peine de mon short en jean que j’avais enfilé. Par contre, je glissais un petit gilet sur mes bras pour cacher le bandage qui filait de mon épaule jusqu’à mon coude. Je commençais tout juste à pouvoir bouger sans douleur mon bras…

Je grimpais dans ma voiture et mettais un peu de musique pour me détendre légèrement le temps du trajet. Deux semaines… Deux semaines que j’avais pas fait de sport. Comment voulez-vous que je passe mes nerfs moi ? Quinze jours sans pouvoir grimper. J’avais dû laisser une story sur mon compte Instagram afin d’expliquer que je me mettais blessée, car je ne faisais pas de nouvelles photographies… La frustration me dévorait. Entre ça et le fait que je restais malgré tout marquée par l’idée qu’un loup-garou avait failli me bouffer, je devais avouer que j’étais tendue. Il fallait que j’évacue… Je chassais mes idées sombres et me concentrais sur les notes de musique pour attraper une vibe de bonne humeur. Efforts qui furent anéantis dès que je franchis le seuil du QG et que la réunion démarra. Les gens étaient réellement mécontents de la façon dont la situation avait été gérée. Surtout que si on les écoutait, c’était un succès… Nous avions ramené des plantes pour les études menées au laboratoire et apparemment, les balises qui empêchaient ces monstres de transplaner avaient détruit la flore environnante. Une bonne nouvelle. Charly fut parti de ceux qui applaudirent de façon sarcastique. La réunion s’achève un peu plus apaisée qu’elle n’a commencé. Je salue quelques personnes que je connais et file vers le centre de soins. La jeune femme de garde regarde mes blessures, retire les derniers points et me dit qu’il n’y a plus besoin de bandages, qu’au contraire, il faut les laisser à l’air libre pour faciliter la cicatrisation. Je grimace, je n’ai pas spécialement envie de les exposer aux yeux de tous. Je les trouve réellement moches et j’ai hâte qu’elles s’estompent.

Alors que j’allais quitter les lieux, je me dis que finalement, je pourrais peut-être bien me rendre dans la salle d'entraînement à défaut de pouvoir grimper sur les toits de Londres… Je passe par les vestiaires et attrape dans mon casier le sac que j’y laisse. Je fais la moue réalisant que je n’ai laissé qu’une serviette propre. Je l’embarque avec moi, y glissant mon gilet, me disant qu’ainsi je penserais à le compléter pour les prochaines fois. Alors que j’arrive dans la salle d’entraînement, je remarque que nous ne sommes pas très nombreux. Il se fait tard et puis la plupart d’entre nous souffrent encore de nos blessures. La tête plongée dans mon sac, je finis par y trouver un élastique pour attacher mes cheveux. J’entends quelques pas s’approcher et relève le visage, bras en l’air, alors que je coince ma chevelure en un chignon lâche. Un sourire étire mes lèvres alors que je reconnais Sofiane. Instinctivement, je sors mon gilet et le remets sur mes épaules. J’ai déjà du mal à les accepter, alors assumer le regard de quelqu’un d’autre… « Hey, salut Sofiane ! » Je réponds malgré tout sur un ton enjoué, car j’apprécie le jeune homme. Il avait ses phases, mais après tout, un peu comme tout le monde. En plus, je l’avais entrainé dans la secte des freerunners… De ce fait, il ne pouvait qu’être qu’un type bien. « Doucement, mais sûrement d’après les médecins, mais je commence à en avoir assez de ne plus faire de sports à cause de ça. » D’ailleurs je pense qu’ils ne seraient pas contents de me savoir ici, prête à filer quelques coups dans un sac de frappes ou à m’entraîner pour quelques renforts musculaires. « Et toi ? Ca va mieux ? » Lorsque nous nous étions retrouvés dans la forêt pour battre en retraite, il pissait le sang… Mon regard glisse sur lui et je remarque ses cicatrices dont certaines sont encore rouges. Je tends le bras et les frôle du bout des doigts. « Bordel… il t’a pas raté cet enfoiré… » Théo, je t’aime soufflais-je alors que mon bras retombait lentement le long de mon corps. Ils n’avaient épargné personne cette nuit-là. Lorsque Sofiane nous avait rejoints avec mes frères, je m’étais sentie soudainement rassurée. J’appréciais vraiment le Syrien depuis le Blood Circle et Ambrose nous avaient remis sur la même route. Je relève le regard, car je me surprends à regarder bien trop longuement sa carcasse et ce n’était pas vraiment ses cicatrices que j’étais en train de lorgner… « J’ai envie de me défouler… Je te jure, j’ai la rage… J’ai failli me faire bouffer par un loup. » dis-je dans un petit rire pour détourner mon attention. « Il a même pas eu de respect pour la végétarienne que je suis ! » ajoutais-je, faussement outrée. En vrai, ce loup-là… Je l’aurais bien dégommé pour le coup…  
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Sofiane Rasak
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Sam 17 Avr - 20:18
Guéris les blessures,
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Charly Rosebury & Sofiane Rasak ||  Mi-août 2020

Alors qu’il se rapproche de Charly, Sofiane songe à ce qu’il s’est passé dans la forêt. Il sait clairement qu’il a bien failli y laisser sa peau lors de cette mission. Ce n’est pas la première fois qu’il frôle la mort ; cela a souvent été le cas lorsqu’il faisait partie de l’armée syrienne. Chaque matin, quand le jour se levait, Sofiane attrapait son arme, faisait semblant de comprendre pourquoi il faisait ça et partait au combat ; ce combat qui n’avait plus aucun sens et qui ne ressemblait plus à rien. Mais pour autant, il continuait et recommençait le lendemain. Sofiane n’a jamais pleuré, n’a jamais souffert de tuer. Ce n’est pas ça, c’était les ordres et il s’y conformait. Du moins au début. Quand l’insubordination est venue, quand Sofiane a débuté à n’en faire qu’à sa tête, c’est dans ses moments-là qu’il a pu se mettre en danger, lui et ses camarades. Sofiane s’est alors rendu compte que la manière la plus simple de ne pas être blessé, c’est de ne penser qu’à sa gueule. Dans la forêt, il n’a pas pensé à sa gueule ; il s’est interposé entre le loup et la petite Davis, laissant le champ ouvert au sorcier qui l’a catapulté dans les airs comme une vulgaire poupée de chiffon. Sofiane n’a rien pu faire, si ce n’est se vider de son sang. Encore une fois, après ça, il aurait dû partir et sauver son cul, mais à la place, il a trouvé Charly et l’a accompagné jusqu’aux voitures. Ce n’est qu’à partir de ce moment-là qu’il s’est enfin rendu compte qu’il était mal au point. Il ne se souvient à peine du trajet, sauf que la fratrie Rosebury n’était pas en meilleur état que lui. Alors voir Charly debout, prête à débuter un entraînement à la salle de sport, cela rassure Sofiane sur son état de santé. Un sourire s’installe sur ses lèvres lorsqu’elle reconnaît Sofiane et le jeune homme ne peut s’empêcher de sourire à son tour. Ses yeux se dirigent instantanément sur ses cuisses où un des pansements panse encore ses blessures puis sur son épaule qu’elle camoufle bien rapidement à l’aide d’un gilet ; Sofiane fronce les sourcils mais ne dit rien. La plupart des gens ne sont pas comme lui et n’apprécient pas de montrer leurs blessures, leurs fêlures. Quant à Sofiane, c’est l’opposé de cela, les cicatrices lui rappellent à quel point il doit devenir encore plus fort, plus endurant, moins attaché. Se soucier des gens, c’est prendre le risque de s’en prendre plein la figure. Faut-il qu’il se renferme totalement sur lui-même et ne plus songer qu’à sa propre survie ? C’est une des questions qui demeure en suspens dans l’esprit de Sofiane même s’il sait qu’il n’aura jamais la réponse ce soir.

Charly le salue de manière enjouée et exprime rapidement le fait qu’elle n’en peut plus de ne pas pouvoir faire du sport. Sofiane acquiesce et hoche la tête. Il comprend totalement. Et puis, Charly est typiquement ce genre de fille qui a besoin de bouger. Depuis qu’il la connait, il a pu remarquer à quel point les activités physiques prennent de la place dans sa vie ; que les médecins lui annoncent qu’elle devait se ménager alors qu’elle a toujours adoré la gymnastique et qu’elle pratique le FreeRun a un niveau exceptionnel, cela a dû être difficile pour elle à vivre. « Je sais exactement ce que tu ressens. » pour la simple et bonne raison qu’ils lui ont intimé le même repos qu’elle. Mais Sofiane n’est pas le genre de personne qui écoute. Charly non plus apparemment puisqu’elle est là contre l’avis médical. « Toi aussi t’as décidé de ne pas suivre leurs conseils merdiques ? Selon eux, j’dois attendre encore trois semaines minimums pour simplement oser aller faire mon jogging ! » s’insurge-t-il. Cela lui paraît tellement surréaliste ; Charly lui renvoie la question mais avant même qu’il ne puisse y répondre, elle approche sa main et frôle des doigts ses cicatrices. Sofiane la laisse faire même si son contact le fait doucement frissonner. « Non c’est vrai, il m’a pas loupé. » Il ajoute : « De nouvelles cicatrices qui s’ajoutent à mon palmarès. » ricane-t-il d’un ton légèrement malaisant même s’il ne s’en rend absolument pas compte. Sans savoir pourquoi, il soulève son tee-shirt et montre à Charly une marque qu’il a au ventre, vestige d’une balle perdue qui s’est logée dans son abdomen il y a cinq ans. « Celle-là est ma préférée. » Bien sûr que Sofiane aime les stigmates dont sa peau est recouverte car cela lui rappelle encore une fois qu’il n’est pas immortel.

Sofiane l’écoute dire qu’elle a envie de défouler. Il rigole à sa blague sur le loup. « Ah ouais t’es végé ? » Oui c’est ce qu’il a retenu. Pas le fait qu’elle ait failli se faire manger par un lupin. Sofiane dit sans détour : « La prochaine fois, t’auras intérêt de rester près de moi. J’ai réussi à tirer sur l’un d’eux qui attaquait Davis. J’sais pas s’il a survécu. Je me suis pris le sort de l’autre connard pile au moment où je te tirais. » Bien sûr que Sofiane aurait préféré être auprès de Charly pour la protéger puisqu’apparemment, ses propres frères n’en étaient pas capables. Ah le petit personnel… Pourtant Lyam était un très bon viseur de par son métier. « Tu veux qu’on s’entraîne ensemble tranquillement ? » dit-il en montrant un des sacs de frappe. « On peut se le tenir successivement ? »
 

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Jeu 22 Avr - 1:00


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Je sens le regard de Sofiane glisser sur mes blessures et ma main s’accroche rapidement au tissu mon gilet afin de l’enfiler et cacher ses stigmates. Pourquoi ? Après tout, ce n’était pas comme si je cherchais à lui plaire, comme si j’accordais de l’importance au jugement que ses prunelles claires pourraient porter sur ma carcasse non ? Pourtant, je le fais, sans vraiment réfléchir. Parce que je les trouve affreuses et que j’espère rapidement les voir disparaître ou du moins à défaut, les voir s’estomper. Est-ce que cela pourrait rebuter un homme que j’aie ce genre de scarifications sur le corps ? C’est aussi une question que je me pose. Je ne me voyais clairement pas demander ça à un de mes frères. J’imaginais déjà Doryan chercher une connerie afin de dédramatiser quand Lyam tenterait de me rassurer par tous les moyens que ce n’était rien. Au-delà de l’apparence, c’était surtout que cela resterait un souvenir éternel, ancré, marqué au sens propre dans ma chair. Comment ne pas penser à cette bête féroce à chaque fois que je les verrais ? Cela me semblait impossible. Pourrais-je faire un jour abstraction de ça ? Je devais admettre que l’adrénaline m’avait permis de tenir face à cette créature hors-norme, mais avec le recul, j’avais réellement du mal à évacuer ces images de mon esprit. D’ailleurs, j’ai bien vu que Sofiane a froncé ses yeux lorsqu’il les a vues. Est-ce que ça le dégoûte ? A lui non plus, je ne me vois pas lui demander ce genre de chose… Je tente de chasser ses pensées qui parasitent mon esprit. Je ne veux pas non plus être ridicule et que cela en devienne une obsession. Je préfère tenter de passer à autre chose et tenter de reprendre le sport, me semble être le plan parfait.

Je m’accroche à mon sourire et parle de choses qui m’intéressent davantage que cette lubie. Je suis réellement en manque de sport. Olivia serait là, je verrais son sourcil se lever de façon tendancieuse. « J’imagine que tu as eu la même punition vu ton état quand on est sortis de là… » Lorsqu’il m’avait raconté plus tard ce qui lui était arrivé, cela avait provoqué une colère sourde dans mon être. Je me demandais réellement comment nous pourrions un jour parvenir à les contrôler quand je voyais ce dont ils étaient capables. Chaque fois, chaque attaque, j’en découvrais toujours plus. Alors, il ne fallait pas perdre la main et du temps. Se remettre debout et s’entraîner, c’était primordial. Une petite mine innocente s’afficha sur mon visage alors qu’il me demandait si j’avais l’intention de ne pas écouter les médecins.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je l’ai touché dans le fond. Peut-être parce que nous avions soudainement quelque chose de profondément commun dans notre peau à présent. Mais étrangement, je voyais bien que Sofiane n’éprouvait aucune gène. D’ailleurs, mes prunelles azurées glissent sur sa peau ambrée alors qu’il relève son t-shirt. Je découvre celle qu’il déclare être sa préférée mais d’autres, à peine dissimulées par le tissu, ne m’échappent pas. « Quelle est son histoire ? » demandais-je en quittant des yeux sur ventre musclé pour retrouver ses iris. Sa façon de parler me confirme qu’il les porte avec une forme de fierté. Quelque part, je comprends… Comme un tatouage qui marque un événement de la vie à jamais dans notre épiderme… « Je me suis pas faite à l’idée d’avoir des cicatrices pour être tout à fait honnête. » dis-je avec un léger sourire.

« Oui végé, mais l’équipe médicale du Blood Circle m’a demandée de signaler si j’avais une soudaine envie de steak saignant… » ajoutais-je presque blasée. Ils avaient fait une batterie de tests qui prouvaient qu’on était normaux, mais il fallait que nous revenions… dans une cage. Il nous manquait plus que ça… Je regardais soudainement amusée Sofiane qui me disait que la prochaine fois, je devrais rester avec lui. « Tu veux devenir mon garde du corps personnel Rasak ? » le provoquais-je avec un petit sourire, lui donnant un coup d’épaule dans la sienne. J’échappais une légère grimace. C’est que ça faisait encore un peu mal cette merde… Il me proposait alors d’aller s’entraîner ensemble, vers les sacs de frappes. « Je savais que tu avais peur de m’affronter. » dis-je pour me moquer, sachant pertinemment qu’il me mettrait certainement au tapis en moins de deux secondes s’il le voulait vraiment. Je me dirigeais vers le coin de la salle où se trouvait le matériel en question. Les sacs étaient suspendus au plafond et si leurs poids assuraient une certaine stabilité, cela ne les empêchait de faire des mouvements de balancier à chaque coup donné. Ce genre de sport, ce n’était pas ce qui me plaisait le plus. Je le faisais, car cela me semblait important et Ambrose m’avait beaucoup appris pour parvenir à me défendre sur le terrain. Mais moi ce qui me faisait vibrer c’était tout ce qui composait la gym et les divers exercices à réaliser avant de pouvoir faire parfaitement une figure. Les gainages, abdominaux, pompes… Je me plaçais derrière le sac, le poussais des deux mains vers Sofiane. « Ca va aller, il te fait pas trop peur lui ? » est-ce que je le cherchais ? Un peu. J’aimais les défis, jouer, me dépasser. Il n’y avait de raison que Sofiane échappe à cet aspect de ma personnalité après tout. Bien d’autres l’enduraient sans trop se plaindre.
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Sofiane Rasak
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Jeu 22 Avr - 21:58
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Charly Rosebury & Sofiane Rasak ||  Mi-août 2020

Charly est probablement une des seules personnes en Angleterre dont Sofiane se soucie réellement. La thérapeute agréée du tribunal pour recevoir mensuellement le jeune syrien a tenté à de nombreuses reprises par le biais de sous-entendus que s’il l’appréciait tant, c’était probablement à cause de son lien avec Ambrose. Elle a pourtant ouvert la porte à la discussion lors de nombreuses séances mais Sofiane n’a jamais attrapé cette perche et se fout de savoir qu’il cristallise son affection sur elle. Le hic dans cette histoire de psychothérapie ? C’est que le deal, c’est de parler. S’il ne parle pas, il y aura une augmentation des séances, donc Sofiane se livre quand même mais n’accepte aucune des suggestions. Aucun des éléments énoncés par la thérapeute n’aide Sofiane à mentaliser sur ce qu’il ressent et sur ses émotions ; il se contente d’énoncer les faits sans en extraire la moindre conclusion. Tout ça pour dire que Sofiane assure la permanence minimale pour ne pas devoir y retourner plus souvent ; quoi qu’il pourrait parler de Charly pendant des heures alors même qu’ils ne sont pas si proches de cela. Il y a même une période où ils ne se croisaient qu’aux réunions du Blood Circle. Il faut dire que lorsque Sofiane a une idée en tête, il ne l’a pas ailleurs et se focalise dessus ; il s’était promis de devenir un vrai FreeRunner avant de lui en parler, ce qu’il a fait. C’est souvent sur ce point que la thérapeute le trouve clairement incommodant, obstiné et dépendant, mais passons.

Sofiane hoche la tête lorsqu’elle lui demande s’il a bénéficié du même traitement de la part des médecins. « Bien sûr, mais comme je te le disais, j’ai décidé de passer outre… » Il hausse les épaules. Il n’écoute déjà pas ses supérieurs, ce n’est pas pour écouter un foutu médecin, encore moins si celui-ci lui demande de se brider alors qu’il se sent déjà mieux ; bien sûr il a mal, mais la souffrance est le reflet de la vérité et montre ce qu’il a vécu. Ce serait l’absence de souffrance qui serait douloureux pour lui. Quand la souffrance n’est plus, les cicatrices demeurent présentes et lui rappellent qu’il faut toujours rester sur ses gardes. Alors qu’il montre celle qu’il a sur l’abdomen, Charly le questionne sur sa provenance : « Ah celle-ci date de la fois où j’ai failli mourir. » dit-il sans détour. « C’était lors d’une de mes dernières missions d’ailleurs, j’ai pris une balle perdue d’un soldat allié. » Sofiane ne précise pas qu’il a ensuite tiré sur celui qui l’a blessé parce que bon, ça ferait mauvais genre. C’est notamment l’un des actes qui a poussé le Major à le relever de ses fonctions. Charly explique qu’elle n’assume pas encore ses cicatrices et une moue contrariée s’installe sur le visage de Sofiane : « Faut pas, sois en fière. Elles montrent que t’es une guerrière. » dit-il en s’approchant d’elle et en soulevant le gilet posé sur son épaule pour regarder les stigmates laissés par le loup-garou dans la forêt. « J’en ai pas une comme ça moi ! » dit-il en riant pour la détendre un peu. Comme elle l’a fait quelques secondes auparavant, Sofiane effleure lui aussi la peau, sans aucune gêne et regarde plus précisément celle-ci avant de relâcher le gilet qui camoufle à nouveau la cicatrice.

« Ce serait con quand même. » dit-il lorsqu’elle lui explique que les médecins du Blood Circle lui ont demandé d’être vigilante s’il y avait un brusque changement alimentaire. « Je ne sais pas ce qu’ils croient ou ce dont ils ont peur. Et toi, ça t’inquiète ? » demande-t-il. Faut dire qu’il existait tout de même une chance, disons plutôt un infime risque pour que cela arrive mais cela pouvait arriver donc valait mieux être prudent. Sofiane sait qu’ils ont fait subir à toutes les personnes griffées une série de tests médicaux et qu’ils sont passés pour des rats de laboratoire ; si c’est aujourd’hui terminé, Sofiane sait qu’ils se manifesteront encore probablement dans deux semaines, lorsque cela sera à nouveau la pleine lune. Mais pour le moment, il est l’heure de se reconcentrer sur le présent et sur l’entraînement qu’il allait débuter avant d'apercevoir la jeune femme. Maintenant qu’elle était là, autant s’entraîner ensemble. Sofiane n’aime pas tant que cela le faire en duo, mais pour Charly, il est prêt à faire un effort. « Tu aimerais ça ? » dit-il d’un air amusé lorsqu’elle lui demande s’il souhaite devenir son garde du corps. « Tu noteras que je suis le seul de la bande à avoir réussi à neutraliser un des loups donc je suis sûrement le plus compétent. » Et il le pense sincèrement. Sofiane n’est pas le genre d’homme qui remet en cause ses compétences, au contraire. Qui peut affirmer être meilleur que lui ? Il y a bien Lyam, de part sa formation militaire et son travail, il vise parfaitement bien mais cela n’a pas empêché Charly d’être blessée. Les qualités de bon viseur de Sofiane n’ont pas empêché le sorcier de le massacrer non plus à vrai dire, mais cela Sofiane l’occulte.

« Peur ? Peur de toi ? » Sofiane ricane en demandant : « J’ai l’impression de revenir à notre première discussion, sur le balcon des Terry. » Il hausse les épaules en disant : « Mais si ça te rassure de penser ça…» Pourquoi pas après tout. « Si tu veux après l’échauffement on va là-bas. » dit-il en pointant du doigt le ring où les deux gars continuent de se massacrer. « On verra ce que tu sais faire. » Sofiane a déjà eu l’occasion d’admirer les talents de gymnaste de Charly mais jamais ceux de combats. Il se demande même si elle en a ; sûrement les bases tout de même, avec Ambrose comme meilleur ami… Les deux comparses se placent de part et d’autre d’un des sacs et Charly le pousse vers le jeune homme en blaguant. Elle voulait jouer ? Sofiane allait jouer. D’une force implacable, il en fait de même en tapant fortement sur le sac qui rebondit sur Charly.  Qui n’a pas eu le temps de se décaler. « Va falloir travailler tes réflexes ma petite. » dit-il durement. « Imagine que ce sac c’est le loup. » Sofiane le tient fermement en attendant que Charly donne des coups dedans. « Des nouvelles d’Olivia ? » demande-t-il pour être poli, il sait que les deux femmes sont proches. Quant à Sofiane, on pourrait presque dire qu’il apprécie la jeune femme bien que l’inverse ne soit pas franchement vrai.

 

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Les échanges que j’entretiens avec Sofiane ont toujours été superficiels dans le fond. Il est l’ami d’Ambrose. Le collègue au Blood Circle. Je l’apprécie bien sûr, mais finalement, je ne connais rien de lui. Nos échanges sont toujours restés en surface. Une surface lisse, polie. Pourtant cela m’avait surprise le jour où il m’avait annoncé pratiquer finalement le Freerun et pour en avoir fait avec lui, il avait dû s’entraîner de façon intense pour atteindre le niveau qu’il avait. Est-ce que j’avais trouvé cela étrange ? Un peu. Mais après tout, il était possible d’être totalement passionné par quelque chose au point de s’acharner pour y arriver. C’était quelque chose qui pouvait se comprendre… Au fil des années, j’avais finalement pris l'habitude de ses petites bizarreries, comme si cela faisait partie de lui, de son charme. Parce que oui… J’aurais été une sacrée menteuse, si je n’avais pas admis regarder une fois ou deux son postérieur alors qu’il avait le dos tourné ou encore apprécié sa carcasse bien dessinée. Que dire quant à ses traits éthérés et son regard si perçant, tranchant presque brutalement avec sa peau mate ? Pourtant, cela n’avait jamais dérapé entre nous. Je veux dire… je suis du genre bonne vivante, je profite des plaisirs de la vie. Je sais reconnaître les signaux lorsque je plais à un mec. Sofiane était toujours resté dans cette limite presque cordiale sans jamais aller plus loin. Alors j’avais fait de même, ce qui nous emmenait dans ce lien un peu spécial, d’être ami sans l’être réellement. De se connaître, mais pas tout à fait. Mais je savais que je lui faisais confiance. Etrange peut-être, mais dans le fond, notre chemin s’était croisé il y a maintenant des années pour se retrouver plus tard. Je prenais cela comme un signe. J’aimais croire à ce genre de choses. Un numéro, une date, qui me faisaient penser à quelque chose et qui allaient me porter chance. Je me disais que le destin ne nous avait pas fait nous recroiser pour rien. Quelle était la probabilité que nous nous croisions en Syrie ? Qu’il rencontre ensuite Ambrose en prison ? Je trouvais cela assez fou et c’est aussi pour cela que j’avais mis un mes préjugés de côtés.

Je lâchais un petit rire alors qu’il me disait qu’il n’allait pas écouter les médecins lui non plus. Ces derniers seraient ravis de voir à quel point ils pouvaient être écoutés… Il me montrait alors ses autres cicatrices qui marquaient sa chair. Surtout l’une d’entre elles, et je ne pus m’empêcher de lui demander pour quelle raison. Mourir à cause d’un allié… Cela aurait été quand même bien con… « T’es sûr que c’était un allié ? Vaut mieux pas l’avoir dans son camp celui là… » Etrangement, sur lui, je ne trouve pas ça moche. Au contraire, ça lui donne une sorte de charme. Laisse une trace de son vécu, de son histoire encore palpable. La marque est ronde et est indélébile dans sa chair. Je n’en avais jamais vu avant. Je souris alors qu’il me compare à une guerrière. Ca c’est certain, j’en ai le tempérament. Je le laisse s’approcher et ôter mon gilet mon regard accrochant d’abord son assassine avant d’observer son visage. Je n’y décèle aucune marque de dégoût. « T’es jaloux ? » dis-je amusée par sa remarque. Je reste silencieuse quand la pulpe de ses doigts vient frôler les stigmates. Un frisson se met à parcourir mon échine à ce contact sans que je puisse le réfréner. Heureusement, il relâche le gilet cachant les marques et ma réaction au passage.

« Je plaisante pas… Ils vont nous enfermer à la pleine lune pour être sûr qu’on se transforme pas… » ajoutais-je d’un ton blasé. C’était complètement dingue. Après toute la série de tests qu’on avait subis qu’ils nous fassent ce coup-là. Est-ce que cela m’inquiétait ? Je haussais doucement les épaules. « A moitié… Si on en croit les légendes, il faut être mordu et celui qui m’a attaqué, il m’a juste prise pour un arbre à chat en faisant ses griffes sur moi. Doryan non plus n’a pas été mordu… Après, on ne connaît pas tout. Je veux dire… cette nuit-là… on a quand même découvert que les centaures existaient vraiment quand même ! » J’empruntais une voix amusée, un brin théâtrale pour la galerie, mais je devais reconnaître que c’était perturbant. Puis si on avait été mordu, est-ce qu’on aurait vraiment muté ? Cela me semblait quand même complètement dingue et improbable. Alors qu’il me disait que je ferais mieux de rester avec lui les prochaines fois, j’eus un petit sourire. Si j’aimerais ça ? Je fis mine de le regarder de haut en bas. « T’as la carrure pour et puis ça serait classe en soirée d’avoir un mec sexy à côté de moi pour me défendre. Je ferais des jalouses. » Je me mis à rire franchement alors qu’il disait qu’il était le seul à en avoir neutralisé un. « Ca va les chevilles ? Et puis ledit loup t’as pas sauté dessus non mais. » Parce que le temps que je sorte mon arme, pour tenter d’aider Doryan, un autre loup m’avait intercepté pour défendre l’autre. Cela montrait au passage leur capacité à réfléchir…

Cela m’amusa qu’il se souvienne de cette conversation que nous avions eue il y a maintenant quelques années. Je me battais plutôt bien pour une nana. Certes, je n’avais pas le niveau d’un soldat qui avait été entraîné pour ça bien sûr, mais mes capacités sportives déjà acquises avaient été un plus dans mon apprentissage. « Je te prends quand tu veux ! » Il allait me réduire en bouillie, mais je ne pouvais pas me défiler. C’était dans ma nature… Avec Doyan nous passions notre temps à nous lancer des défis. Alors que je lui lançais le sac vers lui dans le but de l’emmerder, ce dernier fit de même avec beaucoup plus de force. J’eus à peine le temps de mettre mes bras devant moi pour me protéger. Me déplacer n’aurait servi à rien, je n’avais même pas essayé de le faire, je n’avais pas été assez rapide pour anticiper quoi que ce soit… « Petite ? » Je penchais la tête pour le regarder avec un air de défi. « Ca manque de griffes, de dents, de pattes et de poils pour stimuler mon imagination ! » Je contournais le sac et fis mine de tourner autour de lui. Une fois dans son dos, je me redressais pour lui murmurer à l’oreille. « Mais toi… tu es parfait! » Et hop, je lui sautais sur le dos, mes jambes venant s’enrouler autour de ses hanches, se croisant sur son ventre. Un de mes bras se glissa autour de son cou quand mon autre main fila dans ses cheveux pour le décoiffer. « Je suis pas petite ! Fais attention à ce que tu dis Rasak ! » On avait dit entraînement hein ? « Méfie-toi, ma prochaine attaque sera terrible ! » ajoutais-je faussement menaçante sans me décrocher alors que je ne pouvais m’empêcher de rire.
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Rien ne prédisposait les destins de Charly et de Sofiane à se croiser à nouveau ; il faut dire que parfois, le hasard fait bien les choses et montre aux humains que le monde peut parfois être petit. Sofiane et Charly se sont rencontrés il y a des années dans une zone de guerre, dans un pays qui n’est pas l’Angleterre et qui n’est pas la porte d’à côté même s’il n’est pas non plus aux confins du monde. La Syrie, Sofiane n’en parle jamais, il ne parle jamais non plus de sa vie d’avant, de ce qu’il faisait là-bas. Peu peuvent se targuer de savoir quelque chose à ce propos : Charly en fait partie puisqu’elle était là, elle était là lorsqu’il sombrait sans le savoir dans la noirceur, dans l’insubordination, avec la volonté farouche de détruire tout ce qu’il avait réussi à construire depuis quelques années. À force de marcher sur le fil du rasoir, Sofiane était tombé. Se relever n’a pas été simple, ce n’est qu’une fois en prison qu’il a réussi. Compagnon de cellule d’Ambrose, il s’est trouvé un nouveau combat, un nouveau dessein comme on peut l’appeler. Et c’est en intégrant le Blood Circle que la vie a rappelé à lui un ancien souvenir du passé : Charly. Un morceau qui le raccroche inexplicablement à ce qu’il essaie d’oublier. Et pourtant, il n’a jamais été question d’oublier Charly, au contraire. Sofiane n’est pas sans ignorer que ce qu’il ressent pour la jeune femme n’est pas vraiment normal, la thérapeute a été assez claire à ce sujet. Il sait qu’il fait une légère fixette dessus et que c’est probablement lié à ce qu’il s’est passé en Syrie. Mais pour l’instant, il n’est pas encore assez impliqué dans les séances pour mentaliser quoi que ce soit. C’est même probable qu’il ne cherche jamais réellement à savoir. Dans sa tête, il apprécie Charly donc il fait ce que Charly aime faire ; en quoi est-ce mal ? Pourquoi cela serait mal ? Les humains sont si compliqués à comprendre ; Sofiane lui, va droit au but. Peu importe le reste.

Charly lui demande la raison de la cicatrice circulaire situé sur son abdomen, la réponse ne se fait pas attendre. « Peut-être que c’était fait exprès et qu’il voulait me buter. » Sofiane hausse les épaules en disant cela. Après tout, que savait-il des intentions des autres ? La seule chose dont il est certain, c’est que juste avant cette mission, il s’était disputé avec l’allié en question mais cela ne peut qu’être une coïncidence. Par contre, Sofiane en est certain, s’il a ensuite tiré sur l’homme, c’était bien par choix. Il avait ensuite plaidé la légitime défense mais étrangement, on ne l’avait pas vraiment cru. C’est à partir de là que la descente aux enfers s’est initiée. Sofiane chasse ces pensées de son esprit qui ne font que polluer la conversation actuelle. Il préfère de loin s’intéresser aux cicatrices que Charly cache et qu’elle n’apprécie pas montrer. Il aimerait davantage qu’elle les considère comme faisant partie d’elle-même et comme une force. « Peut-être bien ! » dit-il en riant lorsqu’elle lui demande s’il est jaloux des marques de griffures causées par les loups. Mais elle évoque ensuite ce qu’ils vont leur faire à la prochaine pleine lune et il ajoute : « Ouais enfin, les effets secondaires d’enfermement dans une cage non merci. Ça, j’ai déjà donné. » Sofiane a fait de la prison, ce n’est pas une nuit au mitard qui lui changerait la vie mais bon, s’il peut l’éviter… « Imagine, Charly Rosebury, première louve-garou non sorcière du monde. Quoi que… » Sofiane réfléchit. Les sorciers, la magie, les dragons, les loups garous, tout cela existe. Pourquoi pas un loup-garou sans pouvoir ? Ce monde sorcier est tellement inconnu… Il y a tant de variables à prendre en compte… « Mes connaissances littéraires et cinématographiques sont assez limitées sur le sujet mais j’ai envie de penser comme toi. » Tu acquiesces lorsqu’elle dit que le Blood Circle veut prendre toutes les précautions possibles. « Tu savais que les Hippogriffes existent pour de vrai aussi ? Véridique. » Sofiane soulève encore une fois son tee-shirt pour montrer une marque sur son flanc droit. Cette mission avec Olivia a elle aussi laissé un petit stigmate sur sa peau déjà abimée. « Souvenir d’une mission contre un Hippogriffe il y a deux mois. » dit-il en riant légèrement. Ce n’est que la vérité mais Sofiane a toujours eu du mal à manier l’ironie et d’un point de vue extérieur, cela peut réellement paraître pour une vaste blague. Charly le comprendra comme elle le voudra. En tout cas, peu importe face à un loup ou à un Hippogriffe, Sofiane reste le meilleur et il propose donc ses services à la jolie blonde, il faut dire qu’il semble être le plus qualifié pour ça. Il ricane doucement lorsqu’elle affirme qu’il a la carrure et qu’il est euh, sexy ? Elle rit davantage en lui disant qu’il prend la grosse tête. « Ah ouais ? » dit-il sans se démonter. « Moi j’suis sexy ? » reprend-t-il un sourire amusé sur les lèvres ? « C’est le teint hâlé qui fait ça. Ça rend dingue tout le monde. » C'est vrai. Les femmes se jettent souvent dans ses bras mais Sofiane n'en veut pas dix milles, il en veut une. Il hausse les épaules tandis qu’il propose d’aller s’entraîner ensemble. « C’est comme ça que je défonce mes adversaires en fait, avec ma sublissime beauté. Ils tombent raides morts assez facilement. »

Alors qu’ils s’avancent vers les sacs de frappe, Charly semble plutôt persuadée qu’elle pourrait mettre le jeune syrien au sol et Sofiane a du mal à savoir si elle est sérieuse ou non et si elle pense réellement qu’elle pourrait le mettre au tapis. Concrètement, Sofiane a beaucoup trop confiance en ses capacités pour se laisser intimider mais il a toujours appris à ne pas sous-estimer une adversaire. La preuve, quand on lui a présenté Olivia pour la mission, il n’aurait pas pensé qu’elle puisse lui être utile ; même si bon, c’était surtout Sofiane qui avait tout fait, elle avait quand même su se rendre essentielle. Bref, ne pas sous-estimer quelqu’un, c’est une seconde nature chez l’ancien militaire. Mais bon, aujourd’hui, alors qu’il est encore blessé et que Charly ne semble pas spécialement plus en forme que lui, il se dit qu’il est tranquille. Mais ça c’était avant qu’elle lui balance le sac en pleine poire. La vengeance se fait ressentir aussitôt, Sofiane n’est pas du genre à attendre. Il lui conseille d’être plus attentive et de travailler ses réflexes. Elle ne semble pas entendre sa question sur Olivia puisqu’elle répond totalement à côté de la plaque -ce que Sofiane fait sans arrêt comme ça ils sont pareils- comment ça Loulou t’as pas fait exprès ? oups pardon hihi. Elle commence à tourner autour du sac et Sofiane fronce les sourcils. Ah ? Elle veut déjà abandonner ? Elle est plus faiblarde qu’il ne le pensait… Et plus roublarde surtout. Cela, il le comprend uniquement lorsqu’elle lui saute dessus par derrière ; ses jambes s’enroulent autour de ses hanches et Sofiane manque de tomber à la renverse mais ses réflexes reprennent le pas sur le reste et il trouve rapidement son équilibre tandis qu’elle glisse une main dans ses cheveux. Un soubresaut traverse Sofiane : il rit. De bon cœur. Sincèrement. Charly est une vraie gamine. Et puis, un autre sentiment s’insinue étrangement en lui. Depuis des mois qu’ils se connaissent, en dehors des quelques contacts gentillets habituels, ils n’ont jamais été proches physiquement, pourtant Sofiane sait qu’elle le trouve séduisant, ce n’est pas la première fois qu’il remarque ses œillades ; et puis elle venait de l’admettre quelques minutes plus haut. Il a peut-être raison et la thérapeute a tort ; peut-être que Charly l’aime bien elle aussi. Mais pour l’instant, elle veut qu’il lui mette la pâté ? Elle parle déjà de sa prochaine attaque. « T’es bien sûre de toi ma belle. » dit-il. Sans effort particulier, Sofiane attrape le bras de Charly collée autour de son cou, il met toutes ses forces dans une impulsion et d’un mouvement brusque par une roulade totalement maîtrisée, Charly se retrouve au sol, Sofiane complètement allongé sur elle. Plusieurs habitués les regardent d’un air étonné. Sofiane s’en contrefout royal. « Alors Rosebury ? Tu l’as pas vu venir celle-là. » Leurs deux visages sont très proches et Sofiane plonge ses yeux dans le bleu céruléen de Charly. « Alors, comment tu fais pour te sauver maintenant ? » Il sourit : « J’attends que… Comment tu as dit ? que tu me prennes quand j’veux ? J’attends ma petite. » en accentuant volontairement sur les derniers mots. Et il attend. Il attend vraiment. Il n'a pas l'intention de bouger et appuie de tout son poids sur elle. Enfin, pas de tout son poids mais vous avez compris l'idée.
 

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Parler avec Sofiane est presque étrangement facile. Je me souviens alors qu’il venait d’intégrer officiellement les Blood Circle de notre escapade sur le balcon, ma plaque. La nôtre à présent quand nous nous croissions à ce genre d’évènement. Nous avions parlé de tout et de rien. J’avais bien ri, le naturel revenant au galop. Plus encore alors que j’avais profité de champagne à disposition. Il ne s’en était d’ailleurs pas privé non plus. Ce soir encore, il avait des mots rassurants concernant ces marques qui griffaient ma chair. Des mots que j’avais besoin d’entendre pour me rassurer. Il me montrait assez ouvertement ses propres cicatrices, il en était même fier. C’était une vision que je n’avais pas envisagée, il fallait l’avouer. Je regardais les traces sur sa peau et curieuse, je lui demandais ce qui lui était arrivé. Je n’avais pas souvenir que Tim en ait eu autant. J’avoue que je m’en fichais bien. Il paraît que l’amour rend aveugle. Moi j’étais complètement éblouie par celui que j’avais aimé plus que quiconque. Je n’étais pas non plus du genre douillette. En étant avec ces hommes, dans ces pays en guerre, j’avais appris à vivre à la dure. Je devais admettre être certainement paradoxale. J’étais capable de traverser des champs de guerre, de m’insurger devant le malheur de ces pays et j’avais ce côté superficiel qui me disait de profiter de la vie à la pleine dent et de la croquer pour ne rien regretter. Cela passait par la mode que j’affectionnais énormément, mon petit succès sur Instagram, mais encore les plaisirs gustatifs ou même charnels. Depuis bien longtemps, j’avais compris que j’étais une survivante. Je ne savais pas pourquoi j’étais sortie de ce pont, mais c’était pour moi un signe que je devais vivre à cent pour cent. Le décès de Tim avait tout amplifié. J’avais repoussé toutes formes de relations sérieuses m’investissant davantage dans mon travail, le freerun ou encore les Blood Circle. Toutefois, même si je savais me défendre, entre Tim à l’époque et Ambrose par la suite, je n’avais jamais vu venir le coup qu’un loup-garou pourrait me taquiner en mission… Aussi étrange que cela puisse paraître, ce dernier avait visiblement voulu m’arrêter dans mon geste pour aider mon frère. Quand je constatais ce que Doryan avait subi, je me disais que le mien avait été finalement sympa… Il m’avait juste immobilisée alors qu’il aurait pu faire bien pire… Dans tous les cas, il y avait visiblement encore des surprises à avoir avec ces sorciers. Il allait peut-être falloir revoir les entraînements proposés aux membres si nous voulions survivre…

Alors que je plaisantais sur son allié pas très doué, Sofiane sembla prendre ma remarque au premier degré. Encore une de ces bizarreries bien propres à lui dont je faisais régulièrement abstraction. J’hésitais à me moquer sur les motivations du type à vouloir le buter et me ravisais. Je lui racontais ensuite ce que l’équipe médicale comptait nous faire le soir de la pleine lune. « Ca sera que pour la nuit et puis Doryan sera pas loin, donc ça ira de ce côté là. » Heureusement que Doryan était dans la même galère que moi, je me sentais moins seule dans cette folie. C’était une chance qu’ils ne nous aient pas enfermé jusqu’à la pleine lune… Je grimace quand il me parle de devenir la première du genre. « Merci, mais non merci… Je sais pas ce que le Blood Circle me réserverait. » Ils nous tueraient ou serions-nous des bêtes de foire ? Des armes de guerres ? Jusqu’où cela pourrait aller ce genre de folies. « Je préférais qu’on me bute que de vivre un truc pareil. » affirmais-je alors. Je voulais mener ma vie comme je le désirais et pas subir une sorte de malédiction. Encore moins si elle était régentée par les biens pensants du groupe. je hochais la tête quand il me parla des Hippogriffes. « Olivia m’a raconté. Je sais pas ce qu’ils ont encore en réserve… C’est complètement dingue. » Je regarde à nouveau la marque qu’il me montre et me demande combien il peut en avoir. « Moi j’suis sexy ? » la phrase me coupe dans mes pensées et je le regarde, amusée. « Comme si tu le savais pas ! » Je ris une nouvelle fois aux paroles qu’il prononce ensuite. « Ca doit pas être simple quand tu cherches à draguer si tous tes plans crèvent devant ton teint hâlé. » Dis-je pour me moquer de lui. A dire vrai, ça ne m’étonnerait pas que les nanas se pâment devant lui.

Tout en discutant, nous nous avancions au sac de frappe et suite à son attaque surprise, je ne pus m’empêcher de réagir. J’agis souvent sur un coup de tête, l'impulsivité guidant mes pas avec cette idée de ne jamais avoir honte ou regretter. Alors oui, me retrouver sur le dos de Sofiane me semblait pas si dingue que ça. C’est spontanément que j’ai fait ça et tandis que je suis accrochée tel un koala, je le sens tressauter alors qu’il rit. Un rire communicatif puisque je le rejoins. Mais quand qu’il me dit être bien sûre de moi et que je m’apprête à lui répondre que ma belle est aussi interdit que ma petite, je me retrouve à terre. Je ne sais pas comment, mais d’un coup, le sol est devenu plafond, le plafond était le sol. Avant de retrouver le bon ordre, j’étais littéralement sous lui. Si je n’avais pas réellement pris conscience de nos corps l’un contre l’autre alors que je jouais les sacs à dos, en cet instant, je ne pouvais pas l’ignorer. Pas que cela me mette mal à l’aise. J’avais grandi avec deux garnements. Je faisais un sport dans un milieu d’homme. Et puis, je me sentais assez bien dans ma peau pour assumer leurs regards et bien plus… Son visage est proche du mien et à ses petites remarques je vois bien qu’il est content de sa prise. Nos yeux se confrontent et mes lippes esquissent un sourire. « Dis donc Rasak, c’est comme ça que tu dragues ? Tu m’étonnes qu’elles tombent raides mortes. » Je bouge légèrement sous lui afin de voir qu’elle serait mes options. Il bloque mes jambes, maintient mes poignets également. Je sais que j’ai perdu d’avance. Il n’y aurait que la ruse pour me sortir de là. « Enfin je veux dire, t’es du genre rapide. Je te dis que t’es sexy et t’es déjà en train d'essayer de me prendre en missionnaire devant les membres du Blood Circle. Après bon, je suis pas une grande romantique, mais tu aurais au moins pu m’offrir un verre et puis aller dans un endroit plus intime. » Je bouge mes mains, mes jambes pour montrer que je suis coincée. Puis finalement, je redresse le visage, mes lèvres à un souffle des siennes, comme si j’allais l’embrasser avant de me laisser retomber. « En plus, tu m’empêches de participer. » Je le regarde avec un air malicieux. Je ne tente même pas à m’extirper, de toute façon, ça sert à rien de lutter dans le vide. Je préfère jouer sur les mots, quitte à le mettre mal à l’aise avec toutes mes allusions. Est-ce que je le cherche ? Un peu. Est-ce que ça me plaît ? Beaucoup.
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Charly Rosebury & Sofiane Rasak ||  Mi-août 2020

Sofiane acquiesce lorsque Charly lui explique qu’un de ses frères sera présent lors de la prochaine pleine lune. Au moins, elle ne sera pas seule et il faut l’avouer, tu n’es pas mécontent de savoir qu’elle pourra compter sur lui lors de cette sympathique petite réunion lupine. Sofiane la sent inquiète de connaître le sort que le Blood Circle leur réservera si jamais ils se transformaient en bêtes féroces assoiffées de sang avec la volonté farouche de tout détruire sur son passage. Sofiane spécule : « Plutôt simple à deviner en réalité. Probable qu’ils tentent d’abord de dresser l’animal. Et si ça fonctionne pas, ils vous tueront. » Cela est dit sans détour, sans prendre de pincette. Cela fait maintenant un an et demi que Sofiane a rejoint l’organisation et qu’il effectue leur sale boulot donc oui, il sait bien de quoi il en retourne et il sait bien qu’ils ne laisseraient jamais une telle situation leur échapper. Charly exprime sa crainte et Sofiane lui répond en tout franchise, sans aucune forme d’empathie : « Si c’est ce que tu veux, je t’achèverai moi-même. » Il hausse les épaules. Il est bien sûr sérieux. Enfin bon. La discussion dérive sur la mission que Sofiane et Olivia ont effectué ensemble il y a de cela presque deux mois. « Jamais vu une maison avec autant de trucs bizarres à l’intérieur. » Sofiane n’est pourtant pas du genre à se laisser facilement impressionner mais ce qu’il a vu dans cette maison lui a aussi fait prendre conscience du pouvoir qu’ont ces sorciers, des bêtes étranges et magiques qu’ils peuvent utiliser pour leur nuire.

Est-ce que Sofiane sait qu’il est monstrueusement beau et attirant ? Bien évidemment. Il est loin d’être idiot et il n’a jamais eu besoin de se forcer pour séduire qui que ce soit même s’il n’a pas eu autant d’aventure que cela. Déjà, lorsqu’il était à l’armée, il avait clairement autre chose à faire et ce n’est pas dans la boue et dans les tranchées qu’on tire son meilleur coup, il peut en attester. Il est néanmoins arrivé en Angleterre sur un coup de tête pour suivre une nana rencontrée dans une boîte de nuit. Je n’ai pas besoin de vous dire pourquoi cette idylle ridicule n’a pas duré longtemps ; la fille a pris peur au bout de quelques jours. Sofiane a coupé tous ses liens avec la Syrie cette année-là, connaissant les travers de la rue et sombrant petit à petit dans la délinquance. Après l’insubordination, est venue la criminalité déjà connue au sein de l’armée mais qu’il avait toujours pu camoufler comme étant de la légitime défense. N’ayant plus cette protection que lui apportait la vie militaire, Sofiane a enchaîné les conneries et a pris toutes les mauvaises décisions possibles. Alors vous vous doutez bien que dans ces conditions, Sofiane n’a eu que peu d’histoires sentimentales. Ce n’est pas ce qu’il recherche non plus, il n’est même pas certain de savoir ce que ça veut réellement dire ; pourtant ses parents s’aimaient oh ça oui. Qu’est-ce qu’il recherche ? Il ne se rend pas compte non plus qu’il ne recherche rien d’autres qu’une relation de dépendance affective, une relation qui pourra soutenir sa narcissisation. Comme ce qu’il a actuellement avec Ambrose ; c’est ce qui lui permet de tenir, de penser qu’il est quelqu’un. Jusqu’au moment où il finira forcément par tout gâcher et que la décadence le frappera à nouveau de plein fouet. C’est ainsi qu’il fonctionne, son parcours est fait de ruptures et ce sont elles qui le font sombrer. « Tu sais j’en ai rien à foutre de ça. » lorsqu’elle évoque tes plans dragues. Sofiane ne drague pas, on le drague ; ils couchent, il jarte. Ou il s’accroche si vous avez bien suivi comment Sofiane fonctionne.

Les deux compagnons continuent d’échanger jusqu’au sac de frappe après que Sofiane ait proposé de s’entraîner ensemble. À deux, c’est toujours mieux que seul et puis avec Charly, cela lui plaît davantage. Sans crier gare, Charly ouvre les hostilités auquel Sofiane réplique sans hésiter après avoir longuement ri. D’un geste sûr et assuré, il couche la jeune femme par terre et lui retient par une prise ses poignets et bloque ses jambes avec les siennes. Un sourire s’étire sur les lèvres du jeune syrien tandis qu’elle lui demande si c’est ainsi qu’il effectue ses rencontres. « Non, je te réserve l’exclusivité de cette technique, Rosebury. » dit-il sans se laisser démonter par son visage enjôleur, par ses lèvres si proches des siennes et Sofiane se surprend pour la première fois à imaginer les goûter. Charly bouge faiblement sous le poids du corps de l’ex-militaire qui la maintient toujours fermement tout en sachant bien qu’elle n’a strictement aucune chance de s’en sortir à moins qu’il ne relâche sa prise sur elle. Sofiane l’écoute sortir un discours sur la manière dont il aurait dû la draguer. Un sourire s’installe sur son visage tandis qu’il demande : « Parce que t’aimerai ça ? » Non, Sofiane n’a jamais imaginé quoi que ce soit avec Charly puisqu’elle n’avait jamais laissé entendre que c’est ce qu’elle recherchait. Et lui non plus d’ailleurs, il a longtemps préféré laisser planer sur leur relation une sorte d’étrangeté ne sachant pas non plus trop ce qu’il cherchait ni même ce qu’il voulait attendre de cela. « Tu veux participer ?  » demande-t-il, en écho à sa demande. « Ok. » Sofiane lâche ses poignets. Il maintient son emprise sur elle mais change de position en de plaçant à califourchon. Il sent une drôle de sensation l’envahir soudainement ; la proximité de sa carcasse rendant la tension plus forte. « Montre-moi ce que tu sais faire.  » Elle n’arrêtait pas de dire qu’elle avait des compétences dissimulées, c’est peut-être le moment de le montrer. « Surprends-moi.  »
 

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Je lui raconte que le Blood Circle a décidé de nous enfermer dans des cages pour la prochaine pleine lune. Je sais que Doryan sera présent puisqu’il a subi le même sort que moi. Quelque part, ça me rassure de l’avoir avec moi dans cette situation que je n’aurais jamais imaginée possible. J’ai du mal à penser que je me transforme en bête poilue d’ici une quinzaine de jours. Je reste assez optimiste sur le sujet, même si quelques doutes viennent ternir la toile. Après tout, nous ne sommes jamais au bout de nos surprises avec ces sorciers. Je suis aussi assez réaliste sur notre devenir si cela devait vraiment se produire. Sofiane lâche d’ailleurs les mots sans prendre la peine de les mâcher. Il est en phase avec ce que je pense. Je hoche la tête pour acquiescer ses propos. « Je pense comme toi… » Et je n’ai clairement pas envie d’un tel avenir. Je suis un électron libre, je croque la vie et me laisse porter par le sens du vent. Ce n’est pas pour finir dressée comme chien d’attaque une fois par mois. Je me dis d’ailleurs que Sofiane ou Ambrose seraient de ceux qui devraient se charger de se débarrasser de nous si jamais ça tournait mal… A sa proposition, je plonge mes prunelles azurées dans l’ambre des siennes. Si dans un premier temps ses paroles me percutent avec une certaine brutalité, je me dis que dans le fond c’est ce que je voudrais. Si je devais survivre à ce loup et être contrôlée ensuite par le Blood Circle, je ne suis pas certaine de pouvoir vivre ainsi. Mais je dois avouer que lorsqu’un type vous propose de vous achever, ça fait flipper tant cette situation est concrète. « Tu vends pas du rêve. » finis-je par dire pour être moins sérieuse. « Je boirais jusqu’à plus soif avec quelques médocs sur la fin. Ca sera plus sympa qu’une balle entre deux yeux. » Oui, ça c’était facile et moins flippant que de voir un flingue nous viser les deux dernières secondes de notre vie. Je hoche la tête alors qu’il me parle de cette maison de fous. Oui, les sorciers avaient encore de quoi nous surprendre et nous allions devoir nous accrocher.

La conversation dérive alors sur la drague. Je ne sais même pas comment j’ai réussi à tourner vers ce sujet, mais il est là. Je le regarde amusée alors qu’il dit qu’il se fout de tout ça. « Oh pardon, monsieur n’a pas besoin de draguer, ça lui tombe dans les bras tout seul. » Je joue encore sur les mots alors qu’il m’avait dit faire tomber raide mort ses adversaires grâce à sa beauté. Et puis sans que je le contrôle réellement, la situation dérape. Pas une version catastrophique, bien au contraire, mais pour relâcher la pression, je me décide à être joueuse, et face à moi se trouve un adversaire coriace. D’une part, car il m’écrase à plate couture dans tous les sens du terme et aussi parce que je trouve ça amusant de voir son sérieux face à tout cela. Mais je dois avouer que sentir son corps sur le mien, sa chaleur m’envahissant, ça éveille quelque chose dans ma carcasse. Même si l’heure est à la provocation, je ne peux ignorer cette tension sous-jacente. Est-ce que je me fais des films ? Pourtant j’ai bien l’impression que nous jouons une sorte de double-jeu à couvert de cet entraînement fictif. Parce que putain, comment rester insensible collée à un mec pareil ? Ca serait le vieux Kane croulant, je peux vous dire que ça ne me ferait pas du tout le même effet. « Tu m’en vois honorée ! » J’évalue un peu mes chances en bougeant légèrement. Mes prises et points d’appui sont clairement bloqués. Et puis… j’ai peut-être pas tant envie de m’échapper… je chasse cette idée de ma tête. Flirter en simulant un combat, il y a du niveau Rosebury quand même. Celle-là, je l’avais jamais faite et pourtant Dieu sait qu’avec Doryan on est inventifs en soirée. Je lui explique quand même deux trois bricoles dans l’art de la séduction. C’est vrai… ça ne se fait pas de sauter sur les gens comme ça… J’ai commencé ? Mais non… « Le verre pourquoi pas, le missionnaire, c’est un peu plan plan. » Est-ce que je viens de sous-entendre qu’une autre position serait tout à fait acceptable ? Peut-être. Quitte à se lancer dans la provocation, je le cherche un peu et autant le dire, Monsieur Rasak n’est pas en reste. Bien que puis-je faire avec des mains libres maintenant qu’il s’est installé à califourchon sur moi ? Je reste le dos au sol, le fixant d’un léger sourire. Le surprendre. Bon, j’ai plus d’appuis et de prises possibles maintenant que mes mains et jambes sont libérées. Mais comme le dit Doryan, face à plus fort que soit, la seule solution, c’est la ruse. C’est faux, c’est Pauli qui le dit, mais j’ai trouvé ça drôle.

Sans prévenir, mes mains viennent alors le chatouiller sur les côtes, son ventre. Et bordel, je réalise qu’il est sacrément chatouilleux. Peut-être est-ce la surprise, mais je ne rate pas ma chance. Je me redresse de toutes mes forces avec élan, prenant également appui sur mes jambes que j’ai repliées et j’impose un mouvement de bascule afin d’intervertir nos places. Je me retrouve alors au-dessus de Sofiane, mes jambes entre ses jambes, en appuie ses mains de chaque côté de son visage. Je lui adresse un sourire innocent, consciente que contrairement à moi, il pourrait me retourner comme une crêpe en deux secondes. « Ouais… le missionnaire, c’est chiant, j’aime bien être dessus ! » lui dis-je comme si je continuais l’air de rien la conversation que j’avais débutée un peu plus tôt, m’installant à mon tour à califourchon sur lui. A faire la folle, je sens que mon bras et ma cuisse tirent, mais j’avoue que je ne m’en préoccupe pas tant que cela. Non, ce qui m'intéresse c’est la partie en cours engagée avec Sofiane. Les regards des autres Blood Circle se font discrets, mais tenaces. Cela ne me dérange pas spécialement. Faut dire qu’il y a un ring à quelques pas, mais nous on fait là où il y a les sacs de frappes… Après une attaque, ça surgit partout, pas seulement là où on s’y attend. Regardez une simple mission cueillette peut devenir une hécatombe… D’un petit rebond, je me relève, les pieds de part et d’autres de ses hanches et lui tends la main pour l’aider à en faire de même. « La prochaine fois, c’est moi qui te mets une raclée sur un parcours de freerun. »
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Charly Rosebury & Sofiane Rasak ||  Mi-août 2020

Sofiane est à comme son habitude : il ne passe pas par quatre chemins. Pour lui c’est inutile les blablas, c’est inutile de tourner autour du pot, il préfère sans hésiter aller droit au but et dire clairement ce qu’il pense. Bien sûr, parfois -souvent- il doit réfréner ses ardeurs pour ne pas passer pour un psychopathe mais parfois cela sort tout seul sans que son cerveau inhibe la réponse. Comme à l’instant, lorsqu’il propose sans détour à Charly de l’achever si jamais elle se transformait en gentille petite louve assoiffée de sang et de chaire humaine. Sofiane est comme ça, toujours prêt à rendre service surtout lorsqu’il s’agit d’utiliser son arme à feu. Enfin bon, faut quand même l’avouer, cela lui ferait un pincement au cœur de devoir éliminer Charly mais il ne pense pas qu’il faudra en passer par de telle extrémité. Après tout, il y a quand même peu de chance pour qu’ils se transforment une fois que la lune sera pleine. On est pas dans une série B ici. C’est la vie réelle. « Non c’est vrai, je vends pas du rêve mais j’suis pas là pour te ménager ou te faire croire que la vie est rose. Autant aller directement à l’essentiel. » C’est ainsi que Sofiane fonctionne et il ose croire que Charly l’a compris depuis le temps qu’ils se connaissent. Et même si cela ne fait pas si longtemps que cela qu’ils échangent aussi sérieusement -quoi que cela dépend ce qu’on appelle sérieusement-, Sofiane ne fait plus vraiment d’efforts et préfère rester lui-même. Il sait qu’il a l’amitié d’Ambrose qui le protège des autres et qui lui donne des points d’emblée auprès de Charly. Alors il fait comme bon lui semble, sans se préoccuper du reste ; comme il l’a toujours fait. « Ah t’es comme ça toi, tu choisis la facilité. » dit-il d’un air amusé comme si vous parliez d’une baguette de pain alors qu’en réalité, c’est la vie de Charly qui était potentiellement en jeu. « Tant pis, je vais devoir garder mon arme bien au chaud. Il y aura peut-être d’autres occasions. » Un sourire s’ébauche sur les lèvres de Sofiane pour tenter de montrer qu’il plaisante mais bon, chacun comprendra ce qu’il veut.

Sans que Sofiane ne comprenne comment, la conversation passe de « coucou j’veux te buter si tu deviens un loup » à « Sofiane fait tomber les femmes comme des mouches ». C’est dans ces moments-là qu’on comprend qu’une simple discussion peut sincèrement partir dans tous les sens sans qu’on ne s’en rende compte. Il hausse les épaules lorsqu’elle dit que tout lui tombe dans les bras. « C’est même pas marrant du coup. » dit-il ironiquement. En vrai, Sofiane ne drague pas, ça ne l’intéresse pas. Quand il a envie de trouver un trou, il a qu’à hurler qu’il veut baiser et ça vient direct tout cuit dans le bec. Façon de parler. Mais c’est quasiment comme ça que ça se passe. Une femme lui témoigne son intérêt et Sofiane la baise. Voilà c’est simple non ? Si vous avez suivi, il y a ensuite deux possibilités : soit Sofiane la repousse fortement et ciao bella, soit il s’accroche et c’est elle qui lui dit ciao bella. Ça se répète continuellement et Sofiane ne sait jamais vraiment quel scénario va se jouer jusqu’à ce que la femme soit dans son lit. Enfin bon. Ce n’est pas vraiment le sujet.

La situation dérape sans que Sofiane comprenne comment. Ils étaient partis pour s’entraîner tout bêtement au sac de frappe et les voilà tous les deux allongés sur le sol. Sofiane est confortable, Charly l’est sans doute un peu moins mais c’est elle qui a débuté les hostilités après tout. Et pendant qu’ils sont là, en train de jouer au jeu du chat et de la souris, quelque chose s’agite au fin fond de ses entrailles. Il avale sa salive durement. Faudrait être aveugle pour ne pas voir que Charly est une femme d’une relative beauté. D’une beauté sans doute éphémère et qui s’atténuera avec les années mais une beauté tout de même. Sofiane peut sentir toutes les courbes de son enveloppe charnelle contre son corps et il faudrait être fou pour ne pas se rendre compte qu’elle a tout ce qu’il faut là où il faut. Mais là n’est pas la question et Sofiane se doit de demeurer concentré contre le combat qui se déroule au sol. Bien entendu qu’il survole celui-ci, c’est un ancien militaire qui a poussé de la fonte pendant trois ans en prison ; sa puissance physique est incomparable par rapport à celle d’une jeune femme comme Charly qui ne démérite pas néanmoins. Et que font-ils au lieu de continuer de « se battre » ? Ils continuent l’air de rien cette discussion tout à fait sérieuse sur les manières de draguer de Sofiane. « Ok, je prends en note tes remarques pour la prochaine fois. » dit-il lorsqu’elle évoque être plus ou moins d’accord pour un verre mais que le missionnaire ne lui plaît pas tant que ça. Sofiane comprend c’est d’un chiant. Alors, magnanime, pour ne pas que cela reste plan plan, voilà que Sofiane se positionne en Andromaque, peut-être est-ce moins plan plan pour elle ? Quoi que cela demeure très classique. « Cela te convient-il mieux ma p’tite ? » dit-il vraiment plus pour l’embêter que pour autre chose.

Ce jeu étrange a l’air de lui plaire puisqu’elle sourit largement. Sofiane se demande ce qui lui prend avant de voir ses mains s’aventurer sur ses côtes et soudainement il comprend. Putain de bordel de merde. Il n’a pas le temps de réagir, son corps a lâché prise alors qu’il subissait l’assaut soudain et impromptu de la jeune femme. Oh ça oui, Sofiane n’a jamais aimé les chatouilles mais jamais personne n’avait tenté de faire ce qu’elle vient de faire et Sofiane n’a pu anticiper. Soudainement, il se retrouve sous elle et un sourire apparaît sur ses lèvres après une grimace. Son corps n’a pas trop apprécié ce brusque changement de position qu’il ne s’est pas lui-même imposé et il sent son dos le tirailler de toute part mais il tente de faire abstraction. « C’est bien joué. » Son sourire est si innocent, sa bouche est si proche de la sienne et Sofiane se surprend à vouloir les goûter immédiatement. Elle est beaucoup trop près. Il déglutit presque malgré lui. Les mains de Sofiane se posent sans qu’il s’en rend compte sur ses hanches avec la volonté farouche de la faire basculer à nouveau mais son cerveau refuse ce geste, cherchant à conserver encore un peu la chaleur que la proximité de leurs carcasses lui procure. « T’aimes dominer ? Cela ne me dérange pas. » demande-t-il soudainement ? Sofiane sent presque le souffle de sa partenaire tout contre sa bouche. Putain. Il n’y a que quelques centimètres entre leurs lèvres et un combat débute dans l’esprit de Sofiane : l’embrasser ou pas l’embrasser ? Putain ça serait totalement idiot de faire ça. Alors comme c’est idiot, il se décide et se rapproche de manière presque imperceptible mais Charly se retire soudainement et se relève promptement. Ah d’accord. Tant pis. « Je n’ai pas la moindre chance de te battre sur ce terrain-là et tu le sais bien. » répond-t-il alors qu’elle parle du FreeRun. Elle lui tend la main pour l’aider à se redresser et Sofiane l’accepte aisément. Mais pas pour les raisons qu’elle croit. Il tire de toutes ses forces et Charly se retrouve en deux secondes à nouveau sur lui. Sofiane place ses jambes autour des siennes de sorte qu'elle ne puisse plus bouger. « Faut que tu bosses tes appuis. Ils ne sont pas assez solides. » Il n’y a que Sofiane pour briser un moment où la tension sexuelle était palpable par une phrase aussi pragmatique. Mais que voulez-vous, il est comme ça Sofiane. « Tu veux retourner aux sacs de frappe ou bien tu veux faire autre chose ? Genre rester là à m'écraser ? » Sofiane ne s’inclue pas dans le autre chose, il ne sait pas vraiment ce que la jeune femme attend de lui ni même si elle veut qu’il reste auprès d’elle. En attendant qu'elle réponde, il scrute ses yeux céruléens. Ils sont d'une profondeur. Ils sont si expressifs.
 

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Mar 25 Mai - 15:58


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Je le fixe tandis qu’il me répond que la vie n’est pas rose. Parfois, je me demande s’il ne me prend pas pour une neuneu… Alors d’accord, je suis blonde, mais quand même… j’ai encore du mal avec certaines de ses réactions qui peuvent être particulières. Je tente de passer au-dessus la plupart du temps, car j’ai compris avec les années qu’il était comme ça. Sans filtre, sans détour. Très… terre à terre. Mais je dois avouer que cela m’agace qu’il me dise cela. Il connaît plutôt bien mon histoire, tout comme je connais la sienne. Je pense que c’est suffisant pour illustrer certains traits de caractère qui m’habitent. Et la rêverie n’en fait pas partie. Je sais de quoi est fait le monde. De quoi il est capable. C’est d’ailleurs par ce que j’ai vécu que je profite de ma vie à mille à l’heure. Parfois même à la limite du raisonnable que cela ait été dans mon travail ou encore en pratiquant le freerun. Comme j’aime le dire, je suis une miraculée, j’ai eu un nouveau départ, alors je croque cette seconde chance sans limites. « Je suis pas une poupée fragile tu sais. » dis-je en le fixant droit dans les yeux. Je n’apprécie pas d’être infantilisée et ses paroles sont teintées de cela. Je sais qu’il a connu la guerre, qu’il a été soldat. J’étais là, j’ai vu. J’ai traversé d’autres épreuves de mon côté. Chacun est ébréché. Je n’ai pas envie qu’il me prenne pour ce que je ne suis pas. J’ai conscience que je dégage une énergie assez solaire qui me donne une forme d’insouciance et de légèreté. Pour autant, je me suis forgée de façon solide malgré cette jovialité qu’est mon leitmotiv. Je souhaite à présent profiter de la vie comme elle vient, mais si je dois finir dans le corps d’un canidé enragé à chaque pleine lune, il veut mieux, effectivement, y mettre un terme. Sous la houlette du Blood Circle, ma liberté si précieuse ne serait plus qu’une fumisterie et je ne suis pas prête à vivre ça. Quitte à mourir autant, le faire sympathiquement. « Je préfère  que les dernières heures de ma vie soient agréables. » ironisais-je alors qu’il me dit que je choisis la facilité. Je le regarde un peu étrangement tandis qu’il ajoute qu’il aura peut-être d’autres occasions. Décidément, son humour me perturbera toujours dans le fond. « Je suis désolée pour toi, mais je compte rester en vie encore un bout de temps si c’est possible. Alors garde la bien rangée. » dis-je reprenant mon sourire habituel. Après tout, j’avais retourné le problème sous tous les aspects imaginables, je n’avais pas l’impression que j’allais me transformer en quoi que ce soit.

« Oh mais c’est que j’ai presque envie de te plaindre ! » lui répondis-je amusée alors qu’il disait que ce n’était pas marrant. À dire vrai, je ne savais pas vraiment comment il se comportait avec les femmes, s’il était du genre à être en couple ou non. Depuis que je le connaissais, je ne l’avais vu casé ou alors il restait très discret sur le sujet. De mon côté, depuis la disparition de Tim, je n’avais plus eu envie de m’engager dans une relation. Je préférais clairement batifoler sans me soucier d’avoir quelqu’un qui attendait des choses de moi que je serais certainement incapable de lui apporter. Je n’avais pas de grande difficulté à trouver de quoi me satisfaire. La plupart du temps, après le stade du flirte et de la découverte, je m’ennuyais. Alors, autant s’amuser avec jeu de séduction, prendre le plaisir où il était et passer à autre chose. Comme ce que nous étions en train de faire en cet instant ? Peut-être. Je n’avais jamais vu Sofiane sous cet angle. Je n’étais pas aveugle bien sûr, je n’avais aucun mal à imaginer les filles lui tomber dans les bras. Ce mec était canon. De là à finir déjà allongée au sol avec lui, je devais avouer que les choses allaient quand même vite ! D’accord, j’étais loin d’avoir envie de m’envoyer en l’air au milieu de la salle d’entraînement du Blood Circle, surtout avec des spectateurs, mais je devais reconnaître que la proximité de nos deux carcasses ne me laissait pas indifférente. Je sentais la chaleur de son corps qui enveloppait le mien. Son odeur semblait flotter avec arrogance  autour de moi. « Et tu connais déjà ma boisson préférée ! » ajoutais-je alors qu’il me disait prendre notes. Lorsqu’il change de posture, tous mes sens sont en alerte. Comme si je sentais chacun de ses mouvements contre moi. « Va falloir faire preuve de plus d’imagination. » Mon sourire se fait taquin quand je lui réponds.

Je profite de le prendre par surprise pour glisser mes doigts sur ses côtes. J’avais une chance sur je ne sais combien qu’il soit réellement chatouilleux. Cela m’étonne presque d’y parvenir, mais je ne perds pas une seconde pour inverser les rôles. Je souris fièrement de mon subterfuge alors qu’il reconnaît que c’est bien joué. Ses mains venant agripper mes hanches me font une nouvelle fois un effet étrange que je ne maîtrise pas. « Parfait, on va bien s’amuser alors. » Murmure qui s’échappent de mes lippes, mon regard empli de malice sondant le sien. Si je me relève, j’ai l’infime impression que je l’ai coupé dans son élan. Nous étions si proches que j’ai un doute. Je l’ai certainement imaginé. « On sait jamais, de simples chatouilles m’ont permis de te terrasser. » Bon j’exagère, mais je suis souris fièrement en lui tendant la main et s’il la prend, en moins de deux secondes je me retrouve à nouveau sur lui. S’il y a bien une chose que je maîtrise, ce sont les chutes. La base en freerun pour éviter de trop se blesser. Si j’atterris au sol, j’arrive malgré tout à ne pas m’affaler brutalement contre lui même si je me retrouve rapidement prisonnière de ses jambes. Son corps venant une nouvelle fois provoquer le mien. J’ignore sa remarque et le taquine : « Je te manquais déjà ? » Je me penche à son oreille et lui murmure : « Je vais te faire ramer un peu, je voudrais pas que tu t’ennuies. » Référence à sa remarque presque dépitée d’avoir les filles trop facilement. Je ne demande qu’à lui faire plaisir après tout. Je me redresse, m’appuyant volontairement sur lui, à l’aide de la paume de mes mains également, pour observer la salle. « Moi ? Je t’écrase ? C’est toi qui me retiens ! » Je bouge mes jambes encore coincées par les siennes. Et alors qu’il me libère, je roule sur le côté pour me relever. « Viens me montrer comment améliorer mes appuis. » Même si avec la pratique du FreeRun, je pense qu’ils sont plutôt bons. J’ai plus l’impression que c’est surtout une question de force qu’il a et que je ne pourrais jamais acquérir. Je me déplace dans un coin de la salle où nous pouvons pratiquer tranquillement. J’ai l’étrange sentiment de le sentir partout autour de moi, comme si son corps percutait encore le mien. Je retire finalement mon gilet, sans me soucier du regard qu’on l’ont pourrait porter sur mes cicatrices et me concentre à ses côtés. Les plaies de ma cuisse se mettent à tirer ma chaire, mais la sensation que me procure le sport est bien plus grisante, peut-être grâce à mon partenaire de ce soir.
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Jeu 27 Mai - 21:53
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« Je suis pas une poupée fragile tu sais. » Sofiane fronce les sourcils. Il n’a jamais eu l’impression de laisser sous-entendre cela. Au contraire. Charly ne semble pas avoir besoin de qui que ce soit pour se défendre et elle l’a déjà prouvé à plusieurs reprises. Elle le fixe avec une détermination qui ne semble faiblir et Sofiane lève les mains en l’air comme pour signifier qu’il a quiproquo. « Je n’ai jamais pensé que tu l’étais tu sais. » Il faut dire que Charly en a bavé elle aussi dans sa vie. D’une manière différente du jeune syrien, c’est certain mais elle a connu la douleur et la souffrance tout autant que lui. Il ne s’agit nullement d’un concours de toute manière, chacun sa merde. Mais Sofiane voit que la jeune femme n’a pas apprécié ses propos ou du moins qu’elle les a mal interprétés. « Désolé si je t’ai laissé croire que c’est ce que je pensais. » Il s’excuse parce qu’il ne veut pas qu’elle ait une mauvaise image de lui, il fait des bourdes assez souvent déjà (dont il ne se rend pas compte les trois quarts du temps) alors autant rattraper celles qu’il repère lui-même.

Charly lui explique qu’elle compte rester en vie encore un bout de temps. Sofiane hausse les épaules et ajoute, d’un air mi-sérieux, mi-amusé : « Je te promets d’en tenir compte. » Il n’a nullement envie de la voir mourir de toute manière, cela a été déjà suffisamment compliqué de lui sauver le popotin durant l’attaque de la forêt, il faut au moins qu’il y ait un retour sur investissement et sur prise de risque. « Il a de toute manière peu de chance que cela arrive, si on peut appeler ça de la chance. » Sofiane n’a pas l’habitude d’être un oiseau de mauvais augure de toute manière mais il n’est pas d’un naturel optimiste non plus : pour autant, cela lui parait irrationnel de penser que les blessés puissent se retrouver prochainement avec des longs poils et de longues dents.  Peut-être que c’est simplement une option qu’il ne préfère pas envisager.

La conversation dérive bien étrangement sur le charme irrésistible de Sofiane. Il faut dire qu’avec sa peau hâlée, sa carrure élancée, son regard ténébreux, son caractère solitaire et sa personnalité atypique, Sofiane a toujours attiré les femmes qui pensent toujours pouvoir le sauver, pouvoir faire de lui un homme meilleur. Certaines étaient également attiré par cette noirceur, cette étrangeté, cette manière bien à lui d’être indélicat et malaisant sans même parfois s’en rendre compte. Il n’avait nul besoin de se forcer pour cela, il faut dire que tout lui tomber souvent tout cuit dans le bec. Cela en devenait presque lassant au bout d’un moment mais il faut dire que depuis sa sortie de prison et son entrée au Blood Circle, Sofiane s’était fait davantage discret sur ses relations sentimentales et amoureuses, projetant son besoin de reconnaissance dans d’autres aspects et dans sa réussite « professionnelle » au sein de l’organisation. Depuis un an, il était devenu une référence et même si on lui confiait les tâches les plus ingrates et les moins reluisantes -celles dont personne ne veut s’occuper-, il se sentait accepté et reconnu pour la première fois depuis longtemps. Mais pour combien de temps ? En tout cas, Sofiane hausse les épaules lorsque Charly lui répond qu’elle a presque envie de le plaindre. Il secoue la tête mais est presque amusé par ce petit jeu verbal. Il faut dire que Sofiane n’en a pas vraiment l’habitude : d’ordinaire, les femmes qui lui adressent la parole révèlent assez rapidement leurs intentions, facilitant les choses et cela lui permettait de passer directement à la vitesse supérieure sans se préoccuper du reste. Sofiane balaye sa réponse d’un revers de la main mais il ne s’attendait pas à ce que la conversation prenne soudainement un tout autre tournant. Bien sûr que le jeune homme est surpris de se retrouver aussi rapidement au sol avec elle ; et tandis que son corps chaud découvre de manière plus intime celui de Charly, il se surprend à en apprécier le contact. Charly tente de le déstabiliser avec ses mots et le pire, c’est que cela marche un peu car en parlant, il relâche imperceptiblement son emprise sur elle, mais pas assez pour qu’elle puisse d’échapper. « Ta boisson préférée ? Elle ressemble assez à la mienne alors je n’ai pas de mérite. » Charly se rend bien compte qu’elle ne pourra pas l’emporter à la loyale alors elle utilise une méthode diaboliquement efficace à laquelle Sofiane ne pensait pas succomber. Les chatouilles ? Quel soldat digne de ce nom abdique pour si peu ? Sofiane Rasak, manifestement. Peut-être est-ce simplement les doigts de la jeune femme qui entraîne ce fourmillement sur ses hanches, il ne sait pas bien faire la part des choses.

Une chose est certaine, Sofiane n’apprécie pas voir la jeune femme lui échapper alors qu’il était sur le point de faiblir sous le poids d’un désir qui s’éveille en lui. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas ressenti une chose pareille. Alors, il fait en sorte que ce sentiment de ne plus contrôler les choses s’amenuise en ramenant Charly tout contre lui, bien malgré elle. Il encercle ses jambes avec les siennes et cela le rassure de pouvoir à nouveau avoir une certaine maîtrise sur elle. Elle demande si elle lui manquait déjà et Sofiane répond sincèrement et presque mystérieusement : « Peut-être. » Elle se rapproche de son oreille et ce qu’elle lui murmure lui arrache un sourire : « Tu m’en vois ravi. » Même s’il a l’agréable -ou désagréable ?- impression qu’il ne s’agira jamais d’ennui avec Charly. Elle est différente des autres, c’est ainsi qu’il l’a toujours perçu, c’est ainsi qu’elle est sortie du lot. Elle gigotte contre le photographe, ravivant la flamme du désir mais Sofiane finit finalement par relâcher son étreinte alors qu’elle s’échappe pour se redresser. Sa demande de travailler sur ses appuis vient alors clore cet instant hors du temps où l’un comme l’autre ont appris à se connaître différemment et peut-être plus intimement. « J’ai davantage l’impression que c’est une question de puissance. » répond-il tout en la suivant jusqu’au tapis d’entraînement où la deuxième partie de la séance débute réellement. C’est avec un sourire satisfait et entendu que Sofiane la regarde ôter son gilet, laissant apparentes les cicatrices et les plaies témoignant qu’elle n’avait effectivement rien d’une poupée fragile.
 

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