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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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"start what you finished" eliam :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Mar 27 Avr - 11:30

WILL & ELIAS ; AOUT 2020
⤜⤐⤞
Trois jours ça pouvait sembler peu et pourtant il s’agissait d’une éternité en cet instant présent. Certes j’avais eu ses lettres, j’avais lu ses mots, j’avais sentis la colère qui restait disparaître petit à petit, comme si je pouvais entendre sa voix et qu’elle suffisait à appliquer de la pommade sur mon cœur. C’était pas assez, pas alors que j’avais du attendre le retour à l’école pour sans doute accuser tout ça correctement. On s’était réconciliés, difficilement, avant de se quitter en sachant qu’on ne se retrouverait qu’ici, dans l’enceinte de Poudlard ou rien ne pourrait-être aussi détendu qu’en dehors. La vérité c’est qu’on avait perdu des mois, des instant qu’on aurait pu vivre sans barrière, juste comme deux ados.

C’était un peu nerveux que j’avais rejoint King’s Cross, mon sac était un peu plus lourd, plus de lecture, plus de passe temps. Mais surtout un stress qui m’avait sans doute fait prendre n’importe quoi. Remontant le long du Poudlard Express, j’avais naturellement regardé dans chaque cabine jusqu’à le voir du coin de l’oeil et rejoindre mes amis un peu plus loin. C’était stupide, mais j’en avais besoin. Me dire qu’il était là, que je n’avais peut-être pas rêvé tout ça, c’était tout ce que je demandais. Pourtant il n’y avait même pas eu un regard d’échanger, même pas un mot, ça ne pouvait rien signifier si ce n’est que tout rentrait dans l’ordre pour les quelques années qu’il nous resterait. Ce n’était rien plus que ça, un retour à la normal, un trait tiré sur ces derniers mois, peut-être pas pour quelque chose de mieux, mais au moins pour quelque chose de rassurant. On était jeune, on aura pas toute notre vie pour profiter du monde. On était jeune.

En arrivant à Poudlard et pendant qu’on prenait la route de la grande salle sans grande organisation, je jouais des coudes jusqu’à rejoindre Will dont j'attrapais la robe pour l’arrêter et le faire se déporter jusqu’à un renfoncement en toute discrétion. Pour ne pas qu’on nous voit vraiment ensemble, je commençais à marcher, à longer les murs jusqu'à rejoindre l’escalier de la tour d'astronomie. M'arrêtant, j’attendis qu’il me rejoigne avant de sourire, un peu gêné, « Je me suis dit qu’on pouvait sécher cette partie de la rentrée. » soufflais-je toujours hésitant. M’approchant finalement, je posais une main sur la sienne avant de m’excuser, « J’ai bien eu tes lettres, j’avais rien pour répondre, mais je les ai préparées quand même. », j’essayais de faire revenir le naturel, « Mais j’ai pas cité du William Shakespeare, faudra pas m’en vouloir. » ajoutais-je dans un rire plus franc.

M’approchant finalement de son visage, je déposais un baiser chaste au coin de ses lèvres, c’était peut-être trop timide, mais c’était un début, « On monte ? Je crois qu’on a quelques heures devant nous ! », une poignée d’heures volées au temps et pourtant, c’était tout ce que je voulais, lui, cette sensation de renaître, de sentir son coeur reprendre des forces. Ca prendrait du temps à réparer, à effacer, mais si aucun nuage ne venait assombrir mes plans, ça devrait tenir.

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Anonymous
Invité
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Mer 28 Avr - 16:15

WILL & ELIAS ; AOUT 2020
⤜⤐⤞
Comme prévu, William rentre plus tôt de son voyage d’affaire et ne quitte pas une seule fois le manoir au cours des trois jours suivants, gardant son petit-fils sous haute surveillance. Une minuscule petite escapade dans le monde des moldus, il n’en faut pas plus pour que l’homme se sente forcé de passer au crible tout ce qui cloche chez sa progéniture. Will est frustré, révolté même et ne sort pas de sa chambre en signe de représailles. Non pas que son grand-père en soit particulièrement impressionné. C’est à peine s’il semble remarquer que Will lui fait la tête, pour tout dire, amplifiant la rage de l’adolescent au passage. Il se plonge dans ses livres, écrit quelques lettres à Elias - sans recevoir la moindre réponse… - et prépare sa valise, pressé de retourner à Poudlard, pressé d’échapper au silence pesant du manoir des Burbank et aux pensées terrifiantes qui ne le quittent presque jamais. Son humeur ne s’améliore pas tellement le matin du 1er Septembre, malgré la perspective de s’échapper un peu de la monotonie de sa vie, ou celle de retrouver Elias. La même moue boudeuse et le même silence de plomb les accompagnent, son grand-père et lui, jusqu’à la gare et malgré les efforts du patriarche pour délier la langue de l’adolescent, il n’a droit qu’à quelques onomatopés vaguement semblables à des grognements et une étreinte trop brève pour être vraie avant que Will ne s’engouffre dans le train. Il applique le masque de la normalité sur son visage aussitôt que son regard croise celui d’autres étudiants. À Poudlard, Will connaît le rôle qu’il doit jouer sur le bout des doigts et il trouve cette idée étrangement rassurante, comme si elle lui donnait enfin un but, une direction à suivre. Ses sourires restent rares, ses interventions aussi, mais il reprend la place qui est la sienne dans son groupe d’amis : en périphérie du nœud, où il devient presque invisible et pourtant indispensable.

Le voyage lui semble plus long que d’habitude et plusieurs fois au cours de ces longues heures, il se prend à se demander ce que ça ferait s’il interrompait tout à coup les conversations de ses amis au sujet de leurs vacances pour leur dire “et moi, j’ai tué un homme”. Il ne le fait pas, bien sûr. Invente plutôt des histoires idiotes et sans intérêt sur les musées qu’il a visité, quelques jours passés dans de la famille éloignée près de Boston. Rien qui n’attire l’attention, rien qui ne donne envie de poser plus de questions. Il ne voit Elias qu’une seule fois, à peine quelques secondes alors que le Poufsouffle passe dans le couloir et la nervosité qu’il ressent en ne parvenant pas à croiser son regard est peut-être la chose la plus normale de tout ce voyage. Il n’a pas répondu à une seule de ses lettres, ne lui a pas jeté un seul regard, dit un seul mot… Est-ce que c’est censé vouloir dire quelque chose ? Il médite un moment à ce sujet avant de se laisser de nouveau abrutir par le rythme agonisant de ce retour vers l’école de sorcellerie.

Il est particulièrement hagard quand ils entrent enfin au château, au point qu’il craint de s’endormir pendant le banquet. Heureusement, il n’aura pas à le découvrir, puisqu’il est vite arraché au cortège d’élèves pénétrant la Grande Salle par une main ferme qui le tire dans un coin sombre. Un instant, en levant les yeux sur Elias, Will se surprend à sourire ou du moins à lâcher quelque chose qui y ressemble grandement. Ça ne dure pas, cela dit car le Poufsouffle ne dit pas un mot et s’enfonce plutôt de nouveau dans la foule qu’il décide de prendre à contre-sens. Il faut quelques secondes au Serpentard pour comprendre l’invitation et se lancer à sa suite. Pour tout dire, il est un peu irrité par cette façon de faire. Les gens civilisés utilisent des hiboux pour communiquer, des mots, mais pas Elias bien sûr, il préfère jouer à ça et c’est tellement insupportable ! Pourtant, Will continue de le suivre docilement jusqu’à la tour d’Astronomie et quand ils se retrouvent enfin seuls, il perd toute envie de se battre. Il hoche la tête pour confirmer qu’il ne voit rien de mal à ne pas assister au banquet et cherche quoi dire d’autre, visiblement incapable de trouver sa propre voix. Du moins, pas avant que le jeune homme ne s’excuse d’avoir ignoré ses lettres. Il les a donc reçues, bonne nouvelle. “De l’encre et du papier, tu veux dire ? Un hibou ?” Il ne comprend pas trop ce que c’est censé vouloir dire, “il n’avait rien pour répondre”, ça ne demande pas un investissement énorme et il pouvait même remettre sa lettre à Aiolos quand il venait déposer celles de Will. “Peu importe. Montons, oui.” Il est en probation et il le sait, ou du moins c’est comme ça qu’il se sent. Comme s’il devait baisser la tête et attendre sagement le pardon, pas se mettre en position d’exiger quoi que ce soit. Alors il suit Elias dans les derniers escaliers jusqu’à l’intérieur de la tour, où il s’assoit au sol au même endroit que d’habitude, près de l’observatoire. “Désolé,” souffle-t-il en passant une main sur son visage, “le voyage m’a épuisé.”

C’est la vérité, mais il sait aussi que ce n’est pas ce qui le rend si irritable en ce moment. Et qu’il doit trouver une façon de se remettre rapidement, avant de devenir complètement dingue. Il pose sa tête sur l’épaule d’Elias et ferme les yeux, prenant une profonde inspiration dans l’espoir que ça aide un peu à le calmer. “J’ai bien peur de ne pas être de très bonne compagnie ce soir. Je comprendrais si tu… veux couper court à la soirée et retourner au banquet avec des gens plus amusants que moi.” souffle-t-il sans prendre la peine de se redresser. Est-ce que tout peut rentrer dans l’ordre ? Est-ce qu’ils peuvent vraiment reprendre où ils en étaient en faisant comme si rien n’avait changé ? Pour l’instant, Will a l’impression de ne pas tellement s’en sortir et il a peur qu’au lieu de chercher à lui remonter le moral, Elias se vexe ou cherche à lui tirer les vers du nez.


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Ven 30 Avr - 9:00

WILL & ELIAS ; AOUT 2020
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Il fallait juste reprendre nos habitudes, se rappeler de l’avant et même si j’avais l’impression que mon absence de réponse n’avait pas été super bien perçu, je ne mentais pas. J’avais un chat, mes seuls oiseaux étaient ici et je me voyais mal faire une rentrée anticipée pour lui répondre. Au moins j’avais mes réponses avec moi, c’était déjà mieux que rien et ca prouvait que j’avais qu’un problème de transport. Grimpant jusqu’à la tour d'astronomie, nous y avions retrouvé notre place et presque aussitôt il s’excusa. « T’inquiètes pas. » soufflais-je avec calme. C’était facile de se souvenir, de s’abandonner là et même s' il affirmer ne pas être de très bonne compagnie.

Secouant négativement la tête, je glissais ma main dans la sienne avant de répondre, « On peut ne pas parler, bonne compagnie ou pas, si tu parles pas, ça revient au même. », ce qui était vrai, ça et le fait que je ne voulais pas partir en fait, que je voulais rester là, juste là. « Et puis tout le monde va parler de ses vacances, j’ai tondu des pelouses et joué à WOW, je suis pas certain que ça intéresse grand monde. » et après tout ce temps, c’était mieux d’être là, ensemble, même pour rien faire d’autre que fixer le ciel, ou un mur, ça dépendra du romantisme de chacun. Alors un long moment je m’y pliais, je laissais sa chaleur irradier mon corps comme avant jusqu’à me laisser flotter hors de mon corps. C’était étrange, tout laissait lentement place à une quiétude infinie, proche de celle avant le sommeil. Voilà une chose que j’aurais voulu faire avec lui pendant ces vacances. Dormir, ne plus être constamment en alerte. Juste pouvoir complètement abandonner sans crainte.

Repenser au passé ne m’aiderait pas pour le futur, non, pour l’instant présent. « Qu’est-ce qui ne va pas ? » finis-je par demander. Ca brisait le silence, de toute façon j’étais nul pour ça. Mon cerveau tournait tout le temps et là, c’était le seul moyen de ne pas s’endormir. Bon il avait peut-être eu à subir quelqu’un, ou quelque chose, qu’importe, mais il y avait bien un truc qui n’avait pas dû bien se passer, « Si tu veux pas briser notre pacte du silence, ça m’obligera à te faire un calin sans ton consentement de bonne compagnie. » ajoutais-je pour nous éviter peut-être un moment gênant, ou pour être intrusif et casser tout dès le premier jour. Glissant une jambe entre les siennes dans une position à la fois étrange et pas hyper confortable, j’indiquais silencieusement que j’étais prêt à mettre mes menaces à exécution. Il ne faudrait sans doute juste pas m’en vouloir si je finissais par m’endormir. Le calme, la chaleur, son odeur, c’était - on va pas se mentir - un assez bon combo à mes yeux. Et j’étais pas certain que l’école soit le bonne endroit pour baver sur un élève qu’on devait éviter.

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Anonymous
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Ven 30 Avr - 10:28

WILL & ELIAS ; AOUT 2020
⤜⤐⤞
C’est une immense surprise d’entendre Elias consentir au silence, réagir calmement au comportement plutôt douteux de Will. Comme s’il était réellement devenu une nouvelle personne au cours des trois derniers jours. Ou bien qu’il a finalement compris le point de vue du Serpentard et l’accepte. Honnêtement, Will ne comprend pas tellement ce qui se passe, mais il est sans doute trop épuisé moralement pour y prêter tant d’attention que ça. Il se donne tout juste la peine de relever les yeux sur le visage de son petit-ami, simplement pour s’assurer qu’il n’y a pas la moindre trace d’ironie ou de dépit sur ses traits et comme il ne voit pas grand-chose dans cette position, décide de laisser tomber. Ses yeux se ferment et il lève leurs mains liées vers son propre visage pour embrasser vaguement celle d’Elias. “Comme souvent, je ne comprends pas un mot de ce que tu dis…” souffle-t-il, l’ombre d’un rire dans sa voix. WOW ? Qu’est-ce que c’est encore que ce truc ? Les moldus sont vraiment trop étranges pour lui. Enfin, au moins, Elias a l’air d’avoir passé un été un peu plus animé que le sien, si l’on oublie certains événements. Un frisson le traverse à cette pensée, qui se présentait pourtant de manière plutôt inoffensive sur le moment, presque amusante. Jusqu’à ce qu’il réalise que ça n’a rien d’amusant, que c’est même tout l’inverse. Il se demande s’il pourra oublier un jour, reprendre le cours de sa vie au point de ne plus trouver le temps ni l’envie de se remémorer cette nuit-là. Pour le moment, il en est encore loin, alors il serre les paupières un peu plus fort et cache son visage dans le cou d’Elias, priant pour que ça suffise à lui vider la tête.

Ils n’échangent plus un mot pendant un long moment, quoique le temps semble être devenu une valeur assez trouble pour Will. Il est parfaitement incapable de dire s’il s’est écoulé quelques minutes ou quelques heures quand, finalement, la voix d’Elias brise le silence. Il se tend presque immédiatement. Pourtant la question est inoffensive, voire même assez rassurante. Quelqu’un voit qu’il va mal et il devrait en être soulagé, non ? Quelqu’un fait suffisamment attention à lui pour remarquer son malaise et tient assez à lui pour offrir une oreille attentive. Malheureusement, il ne peut rien dire au Poufsouffle, trop effrayé à l’idée de sa réaction. Il ne dit rien et se contente de bouger un peu alors qu’Elias se rapproche de lui sous la menace d’un câlin. Elle parvient à lui arracher un léger gloussement. Et sans trop réfléchir, Will profite de cette étrange position pour se glisser plus sérieusement dans les bras du garçon, se retrouvant presque allongé contre lui alors que ses bras se referment sur sa taille. “Tout va bien.” ment-il, par réflexe plus que véritable envie de ne rien dire. Il voudrait tellement pouvoir en parler à quelqu’un, mais il sait bien que ça ne peut pas être Elias. Il ne comprendrait pas, n’accepterait pas, même s’il le voulait ou essayait sincèrement. Il se sent coupable, pourtant, en grande partie parce que même un sourd entendrait le manque de conviction dans ces quelques mots. Alors, il s’efforce de faire un peu mieux que ça. “C’est juste…” Aucun mensonge plus crédible ne lui vient à l’esprit. “L’été a été long. Je ne sais pas, j’ai du mal à me remettre dans le bain, je suppose. Mais ça ira mieux.”

Il ne sait pas encore quand, ni par quel miracle. Et finalement, il trouve à qui il peut parler de tout ça. Helios. Peut-être que lui… Ce ne sera pas pour ce soir, cela dit, alors Will chasse vite cette pensée de son esprit et embrasse légèrement la mâchoire d’Elias. “Je t’aime.” souffle-t-il, sans trop savoir pourquoi. Ce n’est que la première pensée qui lui est venue quand il ne restait plus rien d’autre. Et il a du retard à rattraper, de toute façon, tellement de fois où Elias l’a dit sans qu’il ne trouve rien à répondre. “Est-ce que tu veux bien me lire tes lettres, s’il te plaît ?” Il a bien dit qu’il les avait apportées avec lui, non ? Ça n’arrangera pas grand chose, ne réparera probablement jamais la fissure dans son âme, mais… C’est un bon début, une bonne façon de se changer les idées aussi. De remplir son crâne de quelque chose de positif et d’offrir à Elias une chance de faire ce qu’il aime le plus au monde : parler. Un autre gloussement étouffé lui échappe à cette pensée. Peut-être qu’il peut vraiment aller mieux, après tout. Il n’avait pas lâché un seul rire depuis longtemps et il en a déjà eu deux ce soir, aussi faibles et tristes soient-ils.

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