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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Un regrettable incident je vous assure, simple erreur de navigation[Kayla] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Maëlle Rosier
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Un regrettable incident je vous assure, simple erreur de navigation
ft. Kayla

Les coudes posés sur le bureau en bois de chêne, le menton reposant sur ses mains liées, Maëlle écoutait et suivait du regard son oncle qui faisait des allers retours entre le mur de droite et celui de gauche. C’était d’ailleurs intriguant qu’il ne soit pas capable de s’asseoir et de s’arrêter de bouger. Autre chose étrange, ça faisait trois fois en l’espace de cinq minutes qu’il demandait à Maëlle si la boisson qu’il lui avait servie – et qu’elle n’avait pas demandé – ne lui plaisait pas et que par pur politesse, la demoiselle trempait ses lèvres dans le breuvage pour qu’il cesse de lui poser la question. Sincèrement elle ne comprenait pas ce qu’elle faisait ici au juste et encore moins pourquoi il se renseignait sur ses vacances, c’était bien la première fois que ça lui arrivait et elle savait très bien qu’il s’en moquait éperdument et qu’il faisait la conversation pour faire la conversation, elle n’avait envie que d’une chose, qu’il abrège, qu’il demande ce qu’il avait à demander.

Et pourtant, lorsqu’il en vint aux faits, elle regretta d’avoir songer cela. Non mais rien n’allait dans la demande, déjà depuis quand elle était devenue coursier ? Elle le fixait incrédule, qu’on soit bien clair, son oncle ne manquait pas d’argent, il était donc capable d’aller payer quelqu’un pour faire ses emplettes. Si, ça ne coûtait pas grand-chose en terme d’efforts à Maëlle d’aider les gens, non la plupart du temps c’était même avec plaisir, les relations avec son oncle étant pour le moins tendue, elle n’avait pas spécialement envie de l’aider « Faire du Quidditch est indigne de ma condition. » que ce soit de femme ou d’héritière, dans les deux cas ça ne passait pas « Par contre aller dans le Londres moldu ne pose aucun problème ? » Elle sentit le regard brûlant de colère de son oncle sur elle et se tassa discretos sur son siège, oh peut être qu’elle ferait mieux de la boucler après réflexion, la provocation étant une très mauvaise idée.

Est-ce que ce fut donc une surprise que Maëlle 24h plus tard se trouve dans le Londres moldu pour aller récupérer un paquet, mais absolument pas. De toute façon, ce n’est pas comme si on lui avait vraiment posé la question, ça avait été imposé avec l’argument imparable tu fais ça pour la famille. On n’était pas vraiment sur une Maëlle convaincue mais bon, discuter avec son oncle n’étant pas une option puisque les rapports de force, ça n’était pas vraiment le kiff de la demoiselle, elle avait accepté sans broncher. Normalement, avait il dit, ça se faisait en dix minutes, un jeu d’enfant, même un débile pouvait le faire. Cela démontrait la façon dont son oncle la percevait et elle avait dû se retenir de l’envoyer bouler, se répétant mentalement que répondre à un aîné, même irrespectueux, ça ne se faisait pas et que ses parents ne seraient pas ravis. Jamais la phrase on ne choisit pas sa famille avait été aussi vrai. Est-ce que c’était véritablement un jeu d’enfant, certainement si le plan qu’on lui avait fourni était à jour, probablement que oui. Là, ça n’était pas le cas ou alors, Maëlle découvrait en direct que tout d’un coup, elle ne savait plus lire une carte, ce qui était fort peu probable. Elle tourna la carte dans tous les sens, se disant que l’erreur venait forcément d’elle… Sauf que peu importe le sens, la rue Churchill n’existait pas à cet endroit-là. Voilà qui était fâcheux, comment pouvait elle mettre la main sur la boutique où elle devait récupérer le paquet dont elle ignorait totalement le contenu, si déjà les rues n’existaient pas.

Alors qu’elle traversait une rue, elle recula précipitamment en voyant une automobile rouge lui foncer dessus. Zut, c’est vrai, elle avait oublié les moyens de locomotions moldus, elle resta immobile sur le trottoir, regardant la circulation. Le mieux c’était encore d’imiter les moldus, parfait, ça c’était dans ses cordes. Elle attendit donc et démarra en même temps qu’eux, apprenant donc au passage qu’il fallait attendre que le monsieur sur le poteau en face soit de couleur verte, parfait, c’était enregistré. C’est un peu au pif qu’elle entra dans un parc, s’approchant des structures de jeux pour les enfants, oubliant complètement la mission qui lui était confié. Elle se posa devant les barrières, observant les enfants qui grimpaient à toute vitesse sur les différents éléments. A leurs éclats de rires, ça avait l’air vraiment bien, elle les observa un long moment, les suivant du regard, les encourageant mentalement lorsqu’ils se pourchassaient, afin qu’ils ne se fassent pas attraper. Elle aurait pu passer un long très long moment à les regarder jouer mais l’horloge en décida autrement, sonnant comme pour rappeler à Maëlle qu’elle ferait mieux de se bouger un peu.

Elle sortit donc du parc son plan à la main, est ce qu’elle ne devait finalement pas demander de l’aide à un passant ? Les gens étaient serviables non lorsqu’on était un peu perdu ? Elle prit une profonde inspiration et s’avança vers la première personne qui croisa son chemin, lui adressa un sourire et se prit un « Je suis pressé, j’ai pas le temps. » Elle recula d’un pas, fronçant les sourcils, pas très serviable celui-là. Ce n’était pas si grave, elle rejoignit une autre personne qui l’écouta, cette fois mais à partir du moment où elle mentionna le nom de l’enseigne qu’elle cherchait, l’amabilité de la personne disparut et elle traça sa route sans adresser un regard de plus à Maëlle. Mais flûte à la fin ! elle n’était pas en train de leur demander d’arracher des plumes à un hippogriffe. Elle n’allait pas y passer toute la journée non plus ? Rentrer bredouille, c’était risquer d’entendre son oncle  la critiquer, ce qui ne lui plaisait guère mais là, il fallait aussi admettre que c’était un échec cuisant et qu’à force de tourner en rond, elle se perdait à chaque fois un peu plus, ce n’était pas sa ville, elle n’y connaissait rien, ne reconnaissait rien et … les gens étaient quand même un peu spéciaux, il faut bien le dire. Par contre, elle s’émerveillait de beaucoup de choses, de ces gens qui  arrêtaient tout le monde pour parler de leurs associations, de ces enfants qui faisaient des bulles avec des objets tout petit, de ceux qui avaient des objets riquiquis qui faisaient de la musique. C’était impressionnant – et elle avait l’air au passage d’une sacré touriste mais c’est un détail -.  Et parce qu’on ne se refait pas, elle trouva le moyen de s’arrêter devant une boutique pour regarder des lunettes de soleils. Oh elle en voulait une paire ! Elles étaient trop classes. Il fallait juste qu’elle trouve comment on transformait de l’argent sorcier en argent moldu. Après promis, elle s’occuperait de trouver la boutique mais d’abord les lunettes de soleil trop canon.

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Kayla Rausale
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Sam 10 Avr - 23:24

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Maëlle et Kayla - Fin août 2020
Je n’aurai jamais cru dire ça, mais je suis heureuse de bientôt rentrer à Poudlard. J’ai toujours aimé être au château et pouvoir être avec mes amis et mes camarades de promotion. Certes, je ne suis pas l’élève la plus studieuse du monde -quoi que je me suis améliorée depuis que je suis dans une filière qui me plaît-, mais j’apprécie le tumulte qu’on retrouve à l’école. La perspective de pouvoir bientôt passer toutes mes soirées avec Maxime est aussi bien entendu très réjouissante. Nous nous sommes vus régulièrement cet été, bien évidemment, mais il faut dire que depuis ce qu’il s’est passé dans la forêt au début du mois, nous nous collons tout particulièrement. D’abord, il a fallu qu’on se soigne, chacune de nous. Les blessures infligées par le Blood Circle n’étaient pas aussi superficielles que je ne le pensais et je n’ai pas échappé aux passages réguliers à Saint Mangouste après que Théo Greengrass, l’infirmier de l’école, m’ait prodigué les premiers soins alors que j’étais évanouie sur la terre de la forêt interdite. Je suis quelqu’un de têtue et il a dû s’en rendre compte lorsqu’il m’a soigné directement sur place au lieu de me transférer à Sainte-Mangouste. Il valait mieux effectivement ne pas me séparer de Maxime, j’aurai tout bonnement pété un câble de ne pas pouvoir rester auprès d’elle. Peu de temps après mon évanouissement, je me suis réveillée et Maxime se faisait soigner par cette femme que Soledad a appelé Ludivine et je suis restée au côté de Maxime toute la nuit jusqu’à ce qu’elle se retransforme. Tout cela m’a fait prendre conscience du fait que j’étais faible et que j’avais encore beaucoup de progrès à faire si je voulais arrêter de me faire défoncer lors des attaques. Depuis que je suis rétablie, je me suis remise au sport et avec le soutien de Lyam, j’espère bien pouvoir devenir plus forte physiquement ; je ne sais pas si cela pourra m’être utile d’être davantage musclée mais je suis persuadée que si mon corps est plus fort, il se remettra plus facilement des prochaines blessures. Au bout d’un moment, il faut être honnête, j’ai choisi une branche où je vais risquer ma vie chaque jour que dieu fait. Alors autant s’y préparer non ?

Sur ces pensées, je quitte le Ministère de la magie. Malgré mes blessures, je n’ai loupé aucun jour de formation. Je me suis engagée en octobre dernier dans le programme de formation déclaré des Animagus et je sens que j’avance beaucoup depuis quelques temps. Sans doute parce que je me rends mieux compte que malgré tous mes entraînements et malgré toute ma bonne volonté, jamais je ne pourrais rivaliser lors de futures missions. Je suis sportive oui, je suis davantage musclée que l’an passé c’est vrai. Mais comment je pourrais rivaliser au corps à corps avec un soldat surentraîné du Blood Circle ? Ma forme animagi pourrait me sauver la vie un jour et m’offrir un avantage considérable lors d’un combat, voilà pourquoi ces derniers temps, je m’applique. J’ai toujours été douée en métamorphose mais on ne devient pas Animagus en un claquement de doigt, il faut être réaliste. Mais je suis têtue et j’y arriverai. Le plus tôt sera le mieux.

J’hésite à transplaner directement chez mes parents mais j’ai soudainement envie de manger une glace. Il y a ce super glacier que j’adore dont la boutique est pas très loin du chemin de traverse, côté moldu bien entendu. Je m’y rends et commande une immense glace caramel beurre salée que je déguste allégrement. Je passe devant une librairie et je pense soudainement à Eirian. Et si j’allais l’embêter à la librairie d’Aiko ? Je pourrais lui emmener une glace ? Je me sens redevable et coupable envers Eirian depuis que je lui ai demandé de venir fêter son anniversaire LE SOIR où il ne fallait pas ; Eirian arrête pas de me dire que je n’y suis pour rien, que je ne pouvais pas savoir et que je dois arrêter de penser que je suis responsable mais je ne peux pas m’empêcher d’y songer. Alors j’essaie de faire tout ce que je peux pour lui rendre la vie plus agréable. Il le mérite, il m’a sauvée cette nuit-là ; et je sais qu’en quelque sorte, il a aidé Maxime aussi. Si on ne l’avait pas retrouvé, j’aurais été intenable. Pile au moment où je me replace dans la queue pour prendre une glace pour Eirian, mon regard est attiré par une chevelure que je connais. Je fronce les sourcils en apercevant Maëlle Rosier parler avec un passant qui lui fait non de la tête avant de s’éloigner. Qu’est-ce qu’elle fiche ici ? Je connais mal Maëlle. C’est une Poufsouffle et on a pas le même âge. Je connais son prénom uniquement par rapport au Quidditch parce qu’on s’est déjà affronté lors des matchs de Poudlard. Ce que je sais d’elle ne me donne pas forcément envie de la connaître. Elle vient de la famille Rosier, je ne veux pas faire comme si j’avais des a priori, mais oui, j’en ai. J’ai peut être tort. Je ne lui ai jamais assez parlé pour savoir si elle se fiche du sang ou non. Je la regarde se faire rabrouer par ce premier passant puis par une seconde femme. Elle semblait papillonner partout et je ne comprends pas très bien ce qu’elle fait ici. Elle est perdue ou quoi ?? Elle s’arrête à la boutique en face du glacier et elle commence à essayer des paires de lunettes. Rien de plus étrange que ça, enfin bon… Je la regarde et j’attends de voir ce qu’elle va faire. Je la vois tellement essayer de payer ses lunettes avec des gallions… Le mec de la boutique va halluciner et appeler les gens du Blood Circle. Vaut mieux que je garde un œil sur elle mais j’sais pas si je dois intervenir.

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Maëlle Rosier
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Mer 14 Avr - 21:46
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Avant de savoir si elle voulait vraiment les acheter, Maëlle voulait savoir quelle paire de lunettes elle voulait. Elle jeta un coup d’œil dans la rue passante et pour se déculpabiliser de ne pas prendre au sérieux la demande de son oncle, ou plutôt de faire passer cette demande après son envie soudaine d’avoir une paire de lunettes, elle se promit qu’elle demanderait au gérant en passant. Elle franchit donc la porte ouverte. L’endroit était désert, ce qui était un peu étonnant au vu de la paire de lunettes canon sur laquelle avait flashé Maëlle. Après, ça pouvait être logique, si la boutique était ouverte depuis longtemps, tous les gens avaient déjà leur paire. Maëlle flânait donc entre les différents promontoires, observant les étiquettes sans trop savoir si ça faisait beaucoup d’argent ou non. Après ça n’était pas un problème, pas le moins du monde, de l’argent elle en avait, mais elle aurait bien aimé avoir le barème pour comparer les livres aux gallions… même si dans tous les cas, elle ne comptait pas partir sans sa paire.

« Ne croyez pas que je vais vous les offrir. » Maëlle détourna le regard de la paire de lunettes qu’elle convoitait pour observer le gérant de la boutique. A qui parlait-il  au juste ce brave monsieur ? Le regard brun était posé sur elle et Maëlle s’apprêta à lui dire qu’elle n’avait jamais eu l’intention de se faire offrir quoi que ce soit mais il la prit de court « Je les connais les gens comme vous. Ils croient que tout leur ait dû ? » Les gens comme elle ? De quoi est ce qu’il parlait ? Impossible qu’il sache qu’elle était une sorcière. Premièrement parce que rien dans l’attitude de Maëlle ne pouvait faire penser à une sorcière, y avait-il seulement une attitude qui définissait les sorciers ? Quant aux propos qu’elle aurait pu tenir, étant donné qu’elle n’avait pas encore ouvert la bouche, aucune expression typiquement sorcière n’avait pu la desservir. Deuxièmement s’il avait suspecté Maëlle d’être une sorcière – ce qui était tout à fait vrai – et vu le ton utilisé, il avait une dent contre elle – les sorciers en général surtout – il ne se serait pas contenté de l’alpaguer, il aurait menacé, appeler les forces de l’ordre et elle aurait été dans de sales draps. Quoi qu’elle aurait pu transplaner, à moins qu’ils aient mis des dispositifs anti transplanage dans toute la ville. Comment voulez vous qu’elle sache puisqu’elle ne mettait jamais les pieds chez les moldus.

Il se basait donc sur autre chose pour la différencier d’elle et elle ne parvenait pas bien à saisir quoi. Puisqu’elle ne savait pas de quoi on l’accusait, elle se contenta de répondre à la première question dans un désir de l’apaiser un peu « Je ne comptais pas vous le demander. » ça ne servit pas à grand-chose puisqu’il prit la parole, la coupant presque pour demander un peu agressif, en tout cas, c’est ainsi que Maëlle le prenait « Tu comptais les mettre dans ta poche ? » Mais enfin, c’était quoi ces sornettes et il avait quoi ce gérant, c’était franchement dérangeant de se faire interpeller comme si elle avait fauté. Si encore, elle se comportait mal dans une boutique mais pas le moins du monde. Etait ce une façon de se comporter chez les moldus que de voler sans arrêt ou alors de passer ses nerfs sur les clients alors que ces derniers regardaient juste la boutique. Maëlle prit sur elle pour secouer la tête de droite à gauche avant de dire calmement « En réalité, j’avais plutôt l’intention de les acheter. » En avait-elle toujours envie en revanche ? Rien était moins sûr mais le type changea du tout au tout « Ah très bien ça fera le montant indiqué sur l’étiquette j’ai aucune idée du montant donc hein » Maëlle baissa de nouveau les yeux sur la paire, tandis que l’autre demandait joyeusement, bipolaire ce gérant non ? « Vous réglez par carte bleue ? » Par carte quoi ? C’est quoi une carte bleue au juste ? Comment on peut régler avec une carte bleue et d’ailleurs pourquoi bleue. Qu’est ce qu’elle pouvait bien répondre à cela. D’ailleurs, elle ne pouvait pas régler quoi que ce soit, il était évident qu’il ne prenait pas l’argent sorcier. Est-ce qu’elle ne venait pas de se mettre dans une galère ? Elle recula d’un pas, puis de deux. Il fallait qu’elle sorte, la paire de lunettes ne revêtait pas d’une importance capitale aux yeux de Maëlle, en revanche être accusée d’être une sorcière… ça oui et puisqu’elle ignorait ce qu’était une carte bleue, mieux valait il être méfiante surtout qu’il n’y avait pas Thalia pour combler toutes ses lacunes. « Vous m’avez volé une paire ! » Maëlle s’indigna, non mais il fallait qu’il arrête lui, rejoindre la porte au plus vite semblait à présent vital. Qu’il la prenne pour une voleuse, elle s’en moquait éperdument, il n’était rien pour elle et elle gaspillerait sa salive à se défendre. Ce qu’elle n’avait pas prévu en revanche, c’est qu’il aurait un allié dans l’encadrement de la porte, un allié qu’elle n’avait pas vu puisqu’elle regardait le gérant. Un allié qu’elle percuta et qu’elle regarda avec de grands yeux craintifs, ayant la sensation d’être prise au piège, avant de la reconnaître « Kayla ? » Oh ce n’était peut-être pas le moment de taper la discute mais pour le coup Maëlle était un peu perdue et elle lui bloquait le passage pour sortir donc bon.


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Kayla Rausale
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Sam 17 Avr - 16:40

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Maëlle et Kayla - Fin août 2020
Je suis toujours dans la file d’attente du glacier mais étrangement je n’ai plus du tout les yeux rivés sur les clients qui se situent devant moi. Au contraire, mon regard insiste sur Maëlle, épiant au passage ce qu’elle fait. Elle essaye des lunettes de soleil. Bon clairement la paire ronde lui sied mieux que la paire ovale. Maëlle semble être de cet avis car elle conserve la paire dans sa main tout en continuant d’observer les autres promontoires. Soudainement, elle sort de mon champ de vision en pénétrant dans la boutique. Merde. Je tends le cou pour essayer de voir ce qu’il se passe à l’intérieur mais je suis trop loin et puis de toute manière, je ne vais pas entendre d’ici ce qu’elle dit ni même voir ce qu’elle fait. Mon instinct me dit que ça va mal tourner alors je sors de la file et me dirige vers le magasin, ma glace toujours à la main. J’attends dehors, faisant mine d’observer les différentes marchandises proposées par le gérant ; d’ici, j’entends tout ce qu’il se passe à l’intérieur et le moins que l’on puisse dire, c’est que Maëlle semble dans de beaux draps. Le propriétaire lui parle sur un ton qui me déplaît. Je ne connais pas bien la jeune poufsouffle, mais cela m’étonnerait qu’elle soit du genre à partir sans payer. Faire une connerie en sortant de l’argent sorcier, oui, mais agir aussi bêtement, je ne pense pas. Bref, je reste sur le pas de la porte ouverte sur le trottoir pour pouvoir m'interposer au cas où.

La jeune femme explique qu’elle souhaite payer. Il lui propose un paiement par carte bancaire. Et là, je sens la merde arriver. Maëlle Rosier, savoir ce qu’est une carte bleue ? J’ose pas imaginer, cela ne semble pas être le genre de nana qui choisit le cours d’études des moldus. Je me dis que je dois faire quelque chose, je n’ai pas envie qu’elle se trahisse ou que l’homme en vienne à appeler les forces de l’ordre ; cela ne servirait pas la cause. Je me place dans l’embrasure de la porte et je m’apprête à intervenir quand Maëlle me rentre dedans. Je manque de faire tomber ma glace. Je prends mes airs fâchés et je joue la comédie : « Mais c’est pas vrai ! Qui m’a fichu une empotée pareille comme sœur ! » Oui bon, on se ressemble pas du tout, mais on peut faire comme si. Et puis maintenant avec les familles recomposées après tout… Maintenant les frères et sœurs ne se ressemblent plus forcément. Et puis les mystères de la génétique… Bref, si je dis qu’on est sœur, c’est qu’on l’est. « Je t’avais dit de m’attendre près du glacier ! Je t’ai déjà dit d’arrêter d’embêter les honnêtes marchands ! » Je lance un regard en biais à Maëlle, lui demandant tacitement de jouer le jeu. Même si l’homme est tout sauf un honnête marchand. Il a l’air même d’être tout l’inverse ; c’est-à-dire, un gros connard. « Elle a essayé de me voler ! Elle a encore la paire dans la main regardez ! » se plaint-il. Je me tourne vers Maëlle et je me mords les lèvres pour ne pas m’énerver contre le vendeur. J’ai tout entendu, je sais qu’il ment, elle n’a jamais essayé de voler mais ses propos désagréables n’ont pas dû mettre la jeune femme en confiance. « Reste-là. » Je regarde l’étiquette de la paire de lunettes qu’elle tient toujours à la main et je m’avance vers le propriétaire. Je lui tends le billet de 20 livres que j’avais dans la main pour payer la glace d’Eirian et je lui dis « Gardez la monnaie. » Il va pas chouiner, pour des lunettes à 15 livres, je lui en donne 5 de plus. Je chuchote : « Excusez ma sœur, elle a des petits problèmes euh… » Je montre ma tête et retourne auprès de Maëlle. « Allez, tu as fait assez de bêtises pour aujourd’hui, je te raccompagne à l’hôpital psychiatrique. » J’attrape Maëlle par le bras et la fais sortir sans demander notre reste du magasin. « Bonne journée. » dit-il alors que nous sommes déjà dehors. « Ouais c’est ça connard. » murmuré-je à voix basse tandis que nous nous éloignons de l’endroit de la discorde.

Quand nous sommes assez loin pour ne plus être dans la ligne de mire du commerçant, je me tourne vers elle. Je sais que je vais jouer à la fille relou qui fait sa maman mais j’en ai rien à faire. « Tu comptais faire quoi là ? » demandé-je sans chercher à comprendre. « T’as de l’argent moldu sur toi ? » Je suis certaine que non. Comment pourrait-elle en avoir ? Sa famille n’est pas du genre à apprécier tout ce qu’il se rapporte au monde moldu. Quant à Maëlle, je ne connais pas ses opinons parce que je ne lui ai jamais vraiment parlé mais j’ai appris depuis l’enfance à ne pas juger un livre par sa couverture. Thalia et Hestia en sont la preuve formelle. Ce n’est pas parce qu’elle porte un nom de famille bien pourrie que je dois la juger. Je préfère donc lui passer un petit sermon. « Faut que tu fasses attention Maëlle ! Il aurait pu se passer n’importe quoi si je n’étais pas intervenue. » Je porte ma glace à ma bouche et en avale un morceau. Elle commence à fondre avec toute cette histoire. « Qu’est-ce que tu fais ici toute seule ? »
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Maëlle Rosier
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Lun 19 Avr - 21:12
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ft. Kayla

Une empotée ? Une sœur ? Maëlle observa Kayla intriguée, peut être que le choc avait été virulent et que Kayla avait perdu la mémoire ? Ou alors peut être qu’elle jouait la comédie et que Maëlle avait tout intérêt à faire de même. « Je n’avais pas compris ça, moi j’avais compris attends près des glaces. Mais t’étais un peu longue, du coup je me suis dit qu’en t’attendant, je pouvais essayer des lunettes ? » Il ne servait à rien de faire un sourire pour l’acheter. Si elle était prête à jouer tous les rôles qu’on lui demandait, celui de voleuse ne lui plaisait pas du tout. Elle regarda Kayla en proie à une vive inquiétude lorsqu’il l’accusa de voler, elle ouvrit la bouche aussitôt pour se défendre, dire qu’elle l’aurait reposé avant de partir mais Kayla anticipa toute réaction de la part de la jeune Rosier en lui demandant de rester là, ce qu’elle fit. Elle regarda la sorcière aller régler les lunettes, notant dans un coin de sa tête que les bons comptes font les bons amis et qu’elle avait tout intérêt à rembourser Kayla. En revanche, elle ne voyait pas pourquoi le gérant devrait excuser Maëlle, elle n’avait rien fait de mal, elle n’avait pas mal parler, elle n’avait pas volé et n’aurait pas volé. Néanmoins, c’est penaude qu’elle suivi Kayla en dehors de la boutique « Merci. » par contre un hôpital psychiatrique, c’était quoi au juste, ça ne sonnait pas du tout comme Poudlard, mince en tant que sœur elle pouvait  au moins la ramener chez elle. « Bonne journée à vous aussi. » eut un mal fou à sortir, la politesse d’accord mais elle trouvait  affreux la façon de se comporter du gérant et visiblement Kayla aussi puisqu’elle l’insulta.

Alors qu’elle suivait d’un pas tranquille Kayla, glissant les lunettes dans sa poche, cette dernière s’arrêta pour regarder Maëlle et lui poser une première question, suivit d’une seconde. Maëlle fit la moue avant de se défendre face aux insinuations de Kayla. « Je n’étais pas en train de le voler. Je comptais les reposer. » Non mais pourquoi tout le monde la prenait pour une voleuse aujourd’hui « Non je n’en ai pas. » Mais en quoi cela était il un problème de base ? Si elle n’avait pas d’argent, ça n’était pas si grave, elle n’achetait rien et voilà tout. Elle n’arrivait pas à comprendre le problème. Cependant elle comprenait bien que si Kayla réagissait de la sorte c’était plus par inquiétude que pour le plaisir de lui en mettre plein la figure. Faire attention, oui elle voulait bien, elle ne demandait que ça mais il y avait un code qu’elle n’avait pas bien saisi. « Tu pourrais m’indiquer ce que j’ai fait de mal ? Comme ça je ne ferais pas l’erreur une seconde fois et tu n’auras pas besoin d’intervenir la prochaine fois ? » Même si, elle était bien contente d’avoir une sœur fictive qui venait lui filer un coup de mains « Oh et c’est quoi une carte bleue  et un hôpital psychiatrique, c’est comme les psychomages ? » Non mais elle n’était pas folle, c’était lui qui avait des problèmes dans sa tête, ça n’était quand même pas un scandale que quelqu’un essaie les lunettes. D’ailleurs peut être qu’elle devait les lui donner puisque la paire avait été acheter par Kayla. « Je pourrais te les racheter en gallions les lunettes ou tu veux les garder pour toi ? » Auquel cas, elle les sortit de sa poche pour les lui tendre, prouvant par ce geste que même là, pas une seule seconde, elle n’avait eu l’intention de voler la Gryffondor.

Quant au sujet numéro trois à savoir ce qu’elle faisait ici toute seule et bien, elle pouvait répondre. Elle se mordilla la lèvre, un peu gênée avant de s’exprimer. « Pour tout te dire, je me suis perdue. » Elle montra l’espèce de plan illisible selon elle, que son oncle lui avait donné et expliqua « Mon oncle m’a demandé de me rendre à cette boutique sauf que le plan n’est pas bon. J’ai bien essayé de demander mon chemin à des gens mais personne n’a voulu m’indiquer la route. Dès que je mentionne le nom de la boutique, direct, ils me fuient. » Elle ne le fit pas remarquer à voix haute mais elle trouvait ça terriblement impoli, elle demandait gentiment, avait besoin d’aide et vraiment, ils ne faisaient aucun efforts. Elle continua « Perdue pour perdue, je me suis dit que je pourrais m’arrêter pour regarder des lunettes dans une boutique, ça ne m’aiderait pas à retrouver ma direction mais au moins je ne serais pas venu pour rien dans les rues de Londres. » même si l’objectif n’était pas atteint « Là, ce monsieur a cru que j’étais le genre de personne qui claquait des doigts et tout le monde se prosternait devant moi, puis par la suite m’a traité de voleuse et je me suis dit que le mieux c’était encore de partir, sans voler les lunettes. C’est là que je te suis rentrée dedans. » C’était un résumé complet et comme ça elle avait bien rappelé qu’elle ne volait personne. « Tu es une habituée de Londres ? Tu pourrais m’aider et m’indiquer où se trouve la boutique exactement, s’il te plait ? » et si elle aussi connaissait la boutique mais que celle-ci avait mauvaise réputation et qu’elle jugeait Maëlle. Cette dernière décida donc d’être sincère « Ce n’est pas pour moi, mon oncle veut récupérer un paquet là-bas et il s’est dit que m’envoyer moi serait plus discret. » elle reconnut sans mal étant donné qu’elle avait eu besoin de Kayla pour l’aider. « Mauvais calcul, j’en conviens. »



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Maëlle et Kayla - Fin août 2020
Est-ce que je suis une véritable défenseure de la veuve et de l’orphelin ? C’est possible. Et puis c’est peut-être mon côté formation en protection magique qui m’a poussé à intervenir ? Je sais pas, j’ai senti quelque chose allait mal se passer et je n’ai pas pu m’empêcher d’aller voir si tout allait bien. Auparavant, je ne m’en serais pas préoccupée mais depuis ce qu’il s’est passé dans la forêt il y a moins d’un mois, la psychose s’est aussi installée dans les chaumières moldues et j’avoue craindre de plus en plus des actes des Blood Circle. Alors lorsque je vois une jeune fille que je sais être de Sang-Pur, qui n’a probablement jamais mis les pieds seule dans le Londres moldu, je ne peux que m’inquiéter. Cela doit être mon côté mère-poule moralisatrice, j’peux avoir ce travers là parfois. Et clairement, lorsque j’arrive dans l’embrasure de la porte et que j’assiste à l’échange virulent entre le gérant et Maëlle, je me dis que j’ai eu raison. Et puis c’est quoi ce vendeur ? Il n’a pas l’air d’avoir très envie de vendre ; j’ai toujours entendu dire le client est roi et bah ça n’a pas l’air d’être le cas dans sa boutique, on a même plutôt l’impression qu’il veut les faire fuir. Peu importe. Mon objectif est de sortir Maëlle de là, le reste, on verra plus tard. Lorsque je joue la comédie en faisant les gros yeux à la jeune Poufsouffle, celle-ci entre dans mon jeu sans que je n’ai besoin d’en faire trop. Tant mieux, elle a compris que la situation méritait qu’on se casse rapidos. Ce qu’on va faire, je vous en assure. « Moi longue ? Nan mais je te jure ! Je t’achète une glace et tu te plains d’attendre ! Petite ingrate ! » Bon, là c’est peut-être moi qui en fait trop, tant pis, plus c’est gros plus ça passe (lol). En tout cas, je ne cherche pas des noises au gérant, je m’excuse, je lui file l’argent et j’attrape le bras de Maëlle pour m’échapper de cet endroit pourri le plus rapidement possible. Une fois dehors, après avoir insulté le propriétaire des lieux, j’aurai bien craché sur sa devanture en partant en courant, mais je me dis que cela serait puéril. Je me contente de l’insulter encore une fois dans ma tête avant de faire ma maman ours avec Maëlle. Je la connais peu mais ce que je sais, c’est qu’elle s’est bien mise en danger cet après-midi, elle avait l’air totalement paumée.

Maëlle explique. Je fronce les sourcils ? Tu demandes : « Les reposer ? Je t’ai entendu dire au mec que tu voulais les acheter ? » C’est moi ou elle me prend pour une cruche ? « Et en plus t’as pas d’argent moldu ? » J’ai bien envie de dire que Kayla facepalm mais ça serait trop bizarre non ? Je soupire tandis que Maëlle demande ce qu’elle a fait de mal. « T’as rien fait de mal. T’es juste tombée sur le pire moldu du coin je pense. Un vieux ronchon doublé d’un gros con à mon avis. » Tu ajoutes : « Mais tu sais, dans le monde moldu, quand on essaie, c’est qu’on a l’intention d’acheter donc évite d’essayer si c’est juste pour passer le temps. » Je suis ravie d’aider Maëlle à comprendre un peu mieux le monde moldu, voilà qu’elle me pose plein de questions. « Oui c’est ça, c’est un hôpital où l’on trouve des psychomages moldus, on dit psychologues. » dis-je en cherchant mon porte-feuille dans mon sac d’une seule main tout en tenant ma glace. J’en extirpe non sans mal ma carte bancaire et la montre à Maëlle. « C’est avec ça que les moldus paient pour la plupart. On appelle ça une carte bancaire. En gros, c’est comme si que tes sous de la banque étaient sur la carte. Ça évite de porter des sacs de pièces. La monnaie s’appelle le Livre Sterling je sais pas si tu savais. Et dans le monde moldu, nous avons des billets aussi, comme celui que j’ai donné au gérant pour payer des plus grosses sommes. Billet de 5, 10, 20 et 50. Pour te donner une idée, 5 livres Sterling font un gallion. » dis-je. Lorsqu’elle me demande si elle veut me racheter les lunettes je dis non de la tête. « Nan t’inquiète, j’en ai déjà et j’aime pas cette forme en plus. » Pas trop reloue la meuf ? J’assume. J’en veux pas de son argent, je m’en fiche un peu d’avoir perdue 20 balles, ça va pas changer ma vie. « J’voulais juste t’aider. » expliqué-je. Ce qui est vrai de toute manière. Je ne voulais pas obtenir une quelconque récompense dont je me fiche royalement.

Lorsque nous en arrivons à évoquer la raison de sa présence ici, je fronce à nouveau les sourcils. « Merde. » m’exclamai-je lorsqu’elle dit s’être perdue. Elle me montre un espèce de plan qui aurait pu être griffonnée par ma petite cousine Lilou qui a 6 ans mais je décide de passer outre. Je tente de comprendre les rues et les angles sur le dessin mais je ne comprends pas grand-chose. Je réfléchis tout en léchant ma glace. Maëlle m’explique qu’elle a essayé de demander son chemin et je ris lorsqu’elle me dit que personne n’a voulu lui indiquer la route. « Tu m’étonnes, t’as pas eu de chance, je t’ai vu demander ton chemin à la vieille dame. J’ai cru qu’elle allait faire une crise cardiaque. » Je plaisante un peu pour que Maëlle se détende. Je ne sais pas ce qu’elle doit faire, mais si je peux l’aider, après tout… J’avais rien de spécial à faire aujourd’hui, j’voulais emmener une glace à Eirian à la librairie où il travaille mais la glace est déjà à moitié dans ma bouche donc bon… Tant pis, je garde ce programme pour demain après-midi. « Ah oui je vois. » lorsqu’elle termine son explication. « C’est quoi le nom de la boutique ?» Pour que les gens fuient, ça doit être un nom à la mords-moi-le-nœud, à moins que ce ne soit l’adresse d’un sexshop ou d’un magasin tendancieux et que personne n’ose dire qu’il sait où celui-ci se trouve.

Elle me demande si je suis une habituée de Londres. Je réponds par l’affirmative : « Oui bien sûr, je suis née ici et puis j’ai beaucoup de famille moldue donc je connais plutôt bien ce monde-là également. » J’écoute Maëlle m’expliquer qu’elle doit récupérer un paquet pour son oncle. « Ah ouais et il a cru que t’étais son larbin c’est ça ? » Je porte un jugement super hâtif, libre à Maëlle de le démentir ou non. Mais il faut dire que les quelques mots prononcés par la jeune femme me laissent penser qu’elle n’a pas l’air forcément enchantée de devoir s’acquitter de cette tâche. « Disons qu’il doit y avoir plus discret que toi effectivement. » Un sourire s’installe doucement sur mes lèvres et j’hausse les épaules en disant : « Tu veux que je t’aide ? » Je vais pas la laisser toute seule, elle va s’attirer des ennuis la minette. Je le sens gros comme une maison.
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Maëlle Rosier
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Amusant de jouer un rôle, Maëlle acceptait de bon cœur de jouer la comédie avec Kayla. Elle accusa donc sa sœur de ne pas avoir été parfaitement claire dans ses explications sur le lieu où Maëlle devait attendre et qu’en prime, elle avait été longue. Maëlle confirma donc ses propos d’un hochement de tête solennel lorsque sa sœur répéta la question, oui oui, elle avait été longue. Il est vrai que vu comme ça, Maëlle passait effectivement pour une ingrate de première, on lui achetait une glace et elle n’était pas foutue d’attendre et en prime, elle se plaignait. Elle fit donc un sourire tout ce qu’il y a de plus innocent, ne répliquant absolument pas, acceptant le terme ingrate.  Ah flûte voilà que maintenant elle se faisait tirer par Kayla, oh qu’elle ne s’inquiète pas, Maëlle l’aurait suivi jusqu’au bout du monde pour l’occasion, tout plutôt que de rester en ce lieu maudit.

Avoir Kayla comme sœur, c’était à la fois bien parce que ça l’avait aidé et en même temps pas bien du tout parce qu’elle se faisait réprimander. Elle posait des tonnes de questions, tu parles d’une sœur, d’après Maëlle elle prenait plus le rôle de sa mère tout d’un coup. « Doucement, laisse moi répondre. » non mais ça faisait trois questions à la suite, comment Kayla pouvait espérer tout comprendre si elle enchaînait les questions sans laisser à son interlocutrice le temps de répondre. Elle reprit donc calmement « Non, je n’ai pas d’argent moldu, c’est bien pour ça que je comptais les reposer et non pas m’enfuir avec. En revanche, oui je voulais les acheter et je comptais dire qu’il fallait que j’aille retirer de l’argent. » Ce qui dans sa tête fonctionnait bien, elle ne pouvait anticiper ce genre de réactions. Sauf que visiblement, Kayla lui reprochait d’avoir fait une bêtise dans cette boutique. Maëlle avait besoin d’informations, elle s’était montrée polie, n’avait pas été hautaine ni dans son attitude, ni dans ses propos, si son comportement était mauvais, il fallait vraiment savoir en quoi pour ne pas qu’elle le reproduise. Les propos de la Gryffondor n’allèrent pourtant pas dans ce sens-là.  Elle n’avait rien fait, c’est juste le type qui avait un problème, ou était un problème au choix. C’était donc pas de chance. Elle plissa les yeux tandis que Kayla parla d’intention d’acheter, oui bon elle avait un peu oublié qu’ils n’avaient pas la même monnaie. Elle rectifia donc « Comment ça se passe si ce que vous essayez ne vous plaît pas, vous achetez quand même ? » Voilà une bien étrange manière de fonctionner.

Psychomage correspondait donc à psychologue et ça n’était donc pas du tout un compliment que d’être sorti de l’hôpital psychiatrique. Merci Kayla de faire passer Maëlle pour une folle, elle était ravie, sous le charme même. L’autre leçon était cependant bien plus intéressante, la carte bleue ou carte bancaire et ça permettait de payer. Efficace que de ne pas se balader avec des sacs de pièces surtout qu’ils ne pouvaient utiliser la magie pour les faire diminuer de tailles. Il existait des billets aussi. C’était bien complexe tout ça, Maëlle pencha la tête sur le côté avant de demander « Pourquoi avoir et des billets et des cartes ? Ils ne veulent pas faire un seul système pour ne pas se compliquer la vie ? » Est-ce qu’elle venait de critiquer la forme des lunettes là ? Quel manque de goût. Par contre, elle refusait que les bons comptes fassent les bons amis « Kayla, tu m’as déjà tiré d’une situation épineuse et je t’en remercie, tu n’es pas obligée en prime de me faire un cadeau. » même si c’était très gentil de sa part, elle n’avait agit ainsi que parce que le gérant se faisait menaçant.

La raison de sa venue dans la ville ultra accueillante de Londres, Maëlle commença par annoncer qu’elle s’était perdue. Elle décida de lui montrer le plan et d’après ce qu’elle pouvait constater, Kayla avait les mêmes problèmes que Maëlle pour déchiffrer tout cela. Par la suite, elle évoqua le fait que les gens ne l’aient pas aidé ce qui fit rire sa camarade avant qu’elle ne dise qu’elle n’avait pas de chance. En effet, elle tombait que sur des gens mal élevés et en plus elle apprenait qu’elle avait failli provoquer une attaque chez la vieille dame « J’ai pourtant demandé gentiment et je ne suis pas arrivée dans son dos. » Non pour elle, c’était incompréhensible d’être si mal élevé. Le nom de la boutique, Maëlle pointa la boutique en question sur le plan qu’elle montrait à Kayla « Tu connais ? ça te dit quelque chose ? »

Déjà, bon à savoir Kayla connaissait bien le Londres moldu. Pour peu qu’elle accepte d’accompagner Maëlle, cette dernière n’avait plus à s’inquiéter d’être perdu ou non. « ça doit être un sacré avantage d’être adapté à chaque monde. » Elle ne s’en était pas forcément rendu compte aux Etats-Unis, sans vraiment qu’elle sache pourquoi, mais il est évident qu’elle avait des lacunes à ce sujet. Surtout que ça aurait pu lui être utile aujourd’hui, bien qu’elle comprenne aussi ses parents, plus facile de garder un œil sur son enfant s’il peut être que dans un seul endroit.  Elle poussa un soupir lorsque Kayla critiqua son oncle, la bienséance aurait voulu qu’elle défende le membre de sa famille mais elle n’en fit rien, se contentant de répondre « Disons qu’il n’apprécie pas forcément que je veuille faire du Quidditch mon métier. » C’était un gros raccourci que se contenter de dire ça, elle compléta donc ses propos par quelque chose de plus général. « Il est ce genre de personne qui pense que les femmes doivent obéissance aux hommes et que nous sommes sur terre uniquement pour leur obéir. Sauf que c’est mon oncle et que je n’ai pas envie de m’attirer des ennuis en m’opposant à lui. » La dernière fois qu’elle l’avait fait, elle avait manqué de s’en prendre une devant beaucoup de monde, alors bien sûr, ce soir là elle avait abusé, elle voulait bien le reconnaître, c’était sa faute.  Il n’empêche que Tristan avait dû s’interposer et aujourd’hui, il n’aurait pas été là pour le faire, donc elle avait préféré s’abstenir.  

Ah ça, il devait y avoir plus discret que la Poufsouffle, enfin disons plutôt que les circonstances ne faisaient pas qu’elle puisse être discrète. Elle avait un plan en carton, elle était lâchée dans une ville qu’elle ne connaissait pas, n’avait pas eu le temps de préparer quoi que ce soit pour avoir au moins l’air d’une touriste. L’enchainement de circonstances et la non sympathie des locaux faisaient qu’elle galérait. A sa question, un sourire se dessina sur les lèvres de Maëlle qui s’empressa de répondre par la positive « Oui je veux bien de l’aide. » En revanche, puisqu’elle acceptait de l’aider, il valait peut être mieux mettre Kayla au courant directement, au mieux, elle le supposait déjà mais dans le doute il valait mieux la prévenir « Il est possible que le paquet que je doive récupérer soit » comment dire ça ? Maëlle hésitait et ne sachant comment le dire elle formula différemment « Ce que je veux dire c’est que si c’était sans aucun danger, mon oncle y serait allé lui-même. » Voilà, en gros, elle était le pion qu’il acceptait de mettre en danger, bien que sachant pertinemment que si Maëlle était en véritable danger son père remuerait ciel et terre pour mettre la main sur son enfant… Un danger oui mais sous contrôle. « Bienvenue dans la famille sœurette. »

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Kayla Rausale
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Sam 8 Mai - 0:47

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Maëlle et Kayla - Fin août 2020
Après avoir ramenée Maëlle dans la rue, loin de l’autre grincheux qui n’avait vraiment pas l’air commode, je m’enquiers de lui poser toutes les questions qui me passent par la tête. Il faut dire que ce qu’il s’est passé dans cette boutique m’a suffisamment intrigué pour que je veuille comprendre pourquoi et comment la jeune Poufsouffle s’est retrouvée à flâner dans le Londres moldu. Je ne peux pas dire que je la connaisse, ce serait mentir. J’ai dû lui parler une fois ou deux entre deux entraînements ou deux matchs de Quidditch pour se féliciter ou se railler, mais sans plus. Elle est plus jeune que moi et je n’ai pas vraiment le temps pour tout ça. N’empêche que son nom ne m’est pas inconnue puisqu’en réalité, il paraît qu’elle est l’une de mes lointaines cousines. C’est que qu’Hestia et Thalia m’ont dit un jour. Les familles de Sang-Pur se connaissent toutes entre elles mais je ne connais pas Maëlle. C’est peut-être l’occasion aujourd’hui. Je pense qu’elle ne va pas apprécier longtemps que je la sauve puisque je vais lui passer un petit sermon comme si j’étais une maman ours qui engueule son petit parti un peu trop loin de la grotte. Mais bon, j’suis comme ça, c’est ma personnalité. « Oui d’accord je te crois. » dis-je quand elle m’annonce qu’elle comptait aller retirer de l’argent. « Tu sais comment faire un échange entre monnaie sorcière et monnaie moldue ? » Je veux pas lui tendre un piège mais bon je pense qu’elle essaie quand même de me la mettre à l’envers la petite, j’veux pas dire, mais c’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace. « Bien sûr qu’on peut essayer mais bon tu savais que t’avais pas les sous sur toi tout de suite quand même. » J’ai envie d’ajouter un petit ‘choupette’ derrière mais je me dis qu’il vaut mieux pas l’infantiliser. Puis bon, en soi, j’suis pas beaucoup plus vieille qu’elle.

Bref, c’était la suite des explications à deux balles. Des fois je me dis que je devrais bosser au service de régulation des objets moldus ou de coopération entre sorciers et moldus parce que je suis super douée pour gérer ce genre de situation un peu délicate. Et Maëlle n’est pas une élève contrariante, elle écoute et acquiesce. Mais elle pose des questions, alalalala en plus elle ne comprend pas tout du premier coup. Bon c’est pas grave, ressortons tout de suite le mode « maman ours ». « Et bien disons que les pièces et les billets sont probablement amenés à disparaître dans l’avenir mais les moldus ont utilisé ce mode de paiement depuis toujours donc difficile de le supprimer d’un coup. La carte bancaire c’est quand même beaucoup plus pratique et ça prend pas de place. » Hop voilà une première partie expliquée à la jeune Poufsouffle. Maëlle demande à ce que j’accepte sa proposition pour les lunettes mais je n’y tiens pas. « Écoute, c’est pas bien grave, le principal c’est que tu ne te sois pas attirée d’ennuis. Si tu veux vraiment me remercier, blesse-toi pour le match de Quidditch Poufsouffle-Gryffondor ! » Je lui fais un clin d’œil. Non pas que je ne sois pas capable de battre Maëlle mais il faut dire qu’elle est très douée et que les matchs entre nos deux équipes sont toujours très serrés.

Je m’enquiers ensuite de comprendre ce que fait une jeune femme sang-pur dans les ruelles de Londres, dans un quartier où il n’y a pas une once d’habitations ou de boutiques sorcières à des kilomètres à la ronde. « Tu sais, les personnes âgées moldues, c’est comme les personnes âgées sorcières ; faut pas leur parler. » dis-je en plaisantant même si ce n’est pas tout à fait faux. Je me concentre à nouveau sur le plan et je murmure : « Je vois pas exactement de quelle boutique il parle mais je connais la rue dans laquelle elle se trouve par contre. » Je sais dans quoi je m’embarque en lui disant ça, Maëlle va vouloir que je la guide. J’aurai pu mentir en disant que je ne connaissais pas pour qu’elle se débrouille seule mais bon, ce n’est pas vraiment le genre de la maison de laisser tomber ainsi les personnes en détresse. Non pas que Maëlle soit réellement en détresse mais bon, sans moi elle va terroriser toutes les personnes du  troisième âge du coin et s’embrouiller avec la moitié des commerçants. Autant se la jouer discret et l’amener à la boutique où elle doit probablement aller récupérer un objet louche (on me l’a fait pas à moi, rappelez-vous le vieux singe et la grimace, je ne suis pas dupe un seul instant), comme cela, je serai rassurée. Enfin… entre guillemets. Disons que j’aurai fait ma BA de la journée. « Bien sûr que c’est un avantage d’avoir un pied dans chaque monde, cela m’évite de vivre des situations cocasses comme celle que tu viens de subir. » J’ajoute : « Et ça a bien d’autres avantages tu sais. » Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça et encore moins pourquoi je veux lui montrer que le monde moldu peut être merveilleux. Après tout, il est probable qu’elle n’en ait rien à faire. Mais quelque chose me dit que je dois lui tendre une main amicale. Après tout, elle est peut-être née Rosier mais sa vie n’est pas gravée dans le marbre : la preuve en est, ma propre mère est née Carrow et elle a su se sortir du joug familial en volant de ses propres ailes. Je ne lui ai jamais demandé comment elle avait réussi mais je sais que la rencontre avec mon père, un né-moldu dans toute sa splendeur, a joué un rôle déterminant. Il fallait donc peut-être montrer aux nouvelles générations que ces us et coutumes n’ont plus lieu d’être et sont désuets en plus d’être abominables. Elle m’explique alors que son oncle n’apprécie pas qu’elle veuille devenir joueuse professionnelle. J’hausse un sourcil et demande médusée : « Ce n’est peut-être pas un métier assez respectable à ses yeux ? » J’avoue ne pas comprendre ce genre de raisonnement mais je me rappelle alors quel genre de personne sont les Sang-Pur. Enfin, une partie des Sang-Pur, heureusement pas tous. Cela change énormément depuis quelques décennies et heureusement. Mais il y a encore quelques vieux bras cassés qui pensent qu’ils valent mieux que les autres parce qu’ils sont consanguins. C’est trop adorable. Sans doute que cela leur ôte quelques neurones au passage parce que ce que Maëlle me dit ensuite me révolte encore plus. Je fais mine de vomir pour montrer ma désapprobation. « Une femme forte comme tu l’es ? J’peux pas croire que tu rêves de ça. » dis-je sans réfléchir. Mais c’est ce que je pense. Maëlle sur le terrain, elle a le tempérament d’une lionne, j’peux pas croire qu’elle s’écrase comme ça. « Mais oui je comprends, c’est pas toujours si simple de s’émanciper. » conclué-je.

Maëlle accepte mon aide sans broncher. Tu m’étonnes. De toute manière, ce n’est pas comme si elle avait vraiment le choix. Je vois bien qu’elle flippe de ne pas être certaine de pouvoir ramener ce fameux paquet à son oncle et je ne veux pas qu’elle ait des ennuis. Voilà encore le côté Maman Ours qui ressort. Je bouillonne intérieurement, pourquoi est-ce que je veux sans arrêt jouer aux bons samaritains ? Je ne peux pas être une putain d’égoïste qui mange sa glace tranquillement ? Bien sûr que non je ne le peux pas, c’est même l’inverse de ce que je suis. Maëlle me prévient que cela peut-être dangereux. Je lève les yeux au ciel. Elle me prend vraiment pour un lapin de six semaines. « Maëlle, je t’en prie. J’ai du sang Carrow moi aussi. Tu penses sincèrement que je ne le sais pas ? Que je ne sais pas comment ça marche dans ces familles ? » Je souris en l’entendant me dire Bienvenue chez les Rosier. « Tu sais, on est parente au je sais pas combien de degré, donc c’est un peu comme si j’aidai ma p’tite cousine finalement. » Je termine ma glace et jette la serviette dans une des poubelles de la rue. « Bon allons-y. On en a pour dix minutes à pied je pense. » Je montre du doigt la direction à emprunter et nous voilà toutes les deux à arpenter les ruelles de Londres. Je demande : « Tu n’étais jamais venue dans le Londres Moldu ? Quand je t’ai vu, j’ai eu l’impression de voir un gamin devant les magasins de jouet à Noël, t’avais l’air de tout découvrir. »
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Maëlle Rosier
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Elle la croyait, Maëlle se retint de serrer le poing en signe de victoire, elle ne la prenait pas pour une voleuse, voilà qui était une bonne nouvelle. Bon, par contre, elle ne la croyait pas capable de changer de la monnaie. Maëlle observa les alentours, essayant de trouver un lieu où échanger ses sous du regard « Et bien, je suppose qu’il existe des endroits pour convertir la monnaie ? Sinon, je serais retournée à Gringott, une fois que j’aurais retrouvé mon chemin, cela va sans dire. »  Ah, tout compte fait, il y avait un manque de confiance évident, Maëlle se renfrogna avant de répondre le plus honnêtement possible « C’est quelque chose d’inédit pour moi de ne pas avoir suffisamment d’argent pour payer quelque chose si tu veux tout savoir.  » C’était bien la première fois qu’elle n’était pas en mesure de pouvoir payer quoi que ce soit, c’était déstabilisant premièrement mais en plus, elle n’en avait eu conscience que lorsqu’elle avait eu des problèmes. Etait ce vraiment sa faute si la personne à qui elle avait eu à fréquenter était une personne odieuse ?

Il lui manquait un tas d’informations sur les moldus. Elle était bien contente d’avoir une formation express de la part de Kayla, même si c’était pas ultra limpide leur manière de fonctionner. Ils avaient des billets et des pièces mais en même temps ils avaient des cartes bleues pour quand les billets disparaîtraient parce qu’ils voulaient les faire disparaître mais que le changement ça fait peur. Pour le reste, Maëlle était plutôt d’accord si on était dépourvu de magie, mieux valait il posséder une carte bancaire plutôt que tous un tas de pièces.
Ne se voyant pas comme une profiteuse, surtout quand la personne en face n’était pas encore son amie, Maëlle essaya de régler ses dettes mais il faut croire qu’en plus d’être une sauveuse, Kayla avait ce petit côté qui refusait d’obtempérer à moins que… Non, pas question, elle ne comptait pas se blesser et ne comptait pas non plus se montrer clémente envers la Gryffondor pour payer sa dette. Pourtant c’est tout sourire que la Poufsouffle répondit « Si je faisais ça, tu serais déçue de ne pas avoir gagné avec les honneurs. » S’il y a bien un lieu où Maëlle ne faisait preuve d’aucune politesse, c’était bien sur un terrain, elle était là pour gagner et rien ne l’intéresser davantage que de saisir le vif d’or entre ses doigts avant l’adversaire. « Et puis se blesser ça fait mal, j’ai pas très envie. » Pas du tout même, ce serait dommage en plus que pour ses débuts en université de sport, elle se blesse. Non vraiment, Kayla avait beau être adorable, Maëlle ne ferait pas d’efforts à ce sujet.

Les personnes âgées étaient donc des  gens avec qui, il ne fallait pas parler. Maëlle notait ça dans un coin de sa tête, elle évita de dire que les personnes âgées sorcières étaient très gentilles, personne ne lui avait demandé de faire de la propagande pour les sorciers et en plus elles étaient gentilles uniquement parce qu’ils savaient qui étaient la mère de Maëlle et qu’elles voulaient des livres gratuits, légèrement opportunistes alors.  Un sourire apparut sur les lèvres de Maëlle lorsqu’elle comprit que Kayla savait situer la boutique, à quelques détails près. Parfait, peut être accepterait elle d’accompagner la jeune Rosier. Oui, à n’en pas douter, c’était une chance d’avoir un pied dans chaque monde, Maëlle aurait pu donner les sous à ce sale bonhomme et n’aurait pas eu besoin d’aide mais bon, on ne choisit pas sa famille et elle était loin d’être à plaindre, trouvant la sienne géniale… ou plutôt une partie de sa famille.
Alors qu’elle parlait de son oncle et de la volonté profonde de celui-ci  à écarter Maëlle des terrains de sports, ce qui ne fonctionnait pas le moins du monde pour l’occasion. Kayla parla de métier respectable, ce à quoi la demoiselle répondit « Mon père est un des meilleurs joueurs actuels, il n’a jamais fait mention de son dégoût du métier lorsque c’est mon père qui joue. » Non le problème venait de son sexe, ce qu’elle expliqua plus ou moins à Kayla avant d’avoir un petit rire en l’entendant parler de femme forte. « Je suis pas sûr que femme forte soit la meilleure description de ma personne. » D’où Kayla sortait cela ? Maëlle la regardait sans comprendre, en revanche, s’émanciper était effectivement tout sauf simple, impossible même si l’on en croyait Maëlle qui n’avait d’ailleurs pas envie d’essayer. Elle était très bien dans sa famille, elle s’était faîte à l’idée d’avoir un fiancé qu’elle n’avait pas choisi, non vraiment elle n’était pas à plaindre.

Ah elle avait du sang Carrow dans les veines ? Tien c’est fou mais une petite voix intérieure soufflait à Maëlle qu’il s’était passé quelque chose de ce côté de la famille puisque son père ne lui avait pas conseillé de faire connaissance avec cette Carrow là. Bon et bien si elle savait comment ça marchait, Maëlle n’avait pas besoin d’en dire plus à ce sujet. Oui, effectivement, si elle avait du sang des 28 dans les veines, il y avait fort à parier qu’elles soient des petites cousines, on ne pouvait pas dire que ça se voyait sur sa tête en tout cas. « J’aimais mieux l’idée d’avoir une sœur qu’une énième petite cousine, c’était plus original. Dans tous les cas, ton aide est la bienvenue. » Oh que oui, à deux c’était toujours mieux. Dix minutes à pied, très bien, Maëlle se dirigea dans la direction désignée par sa petite cousine à on ne sait trop quel degré. A ses questions, Maëlle tourna la tête pour la regarder et admettre « J’y suis allée une fois avec Thalia mais nous avions un programme bien défini, je n’étais pas livré à moi-même. » Oui, elle ressemblait à un enfant devant un magasin de noël mais ça c’était régulier, c’était sa nature que de tout apprécier.  « Je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de sortir lorsque j’étais aux états unis, je suivais mes parents et j’étais à beaucoup de soirées sangs purs. Une fois arrivée sur ce continent et bien, j’ai été mise en garde, mieux vaut éviter de fréquenter au maximum les moldus au risque d’avoir des problèmes. » manque de bol son oncle n’avait pas vu cela ainsi. Elles arrivèrent dans la rue du plan et Maëlle observa les différentes devantures, en particulier une dont le nom était familier à Maëlle, faisant battre son cœur un peu plus vite, signe qu’elle était un brin stressée. « Je crois que c’est ici. » Elle voulut toquer mais le carreau cassé l’en dissuada, si c’était pour se couper la main ça n’était pas la peine. Elle poussa donc la porte, marchant sur du bris de verre. Hum, ça n’était pas ainsi qu’elle voyait les choses mais bon. « Tu veux toujours venir avec moi, tu peux m’attendre ici si tu préfères ? »


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Maëlle et Kayla - Fin août 2020
Je n’avais vraiment pas prévu que cela serait garderie aujourd’hui mais bon, j’accepte ce coup du sort et je me dis que c’est peut-être un coup du destin de tomber sur Maëlle. Genre le revers de la médaille après avoir pas pu aider Eirian lors de l’attaque de la forêt, le karma venait de mettre la jeune Poufsouffle sur ma route pour que je lave mes péchés. Soit. Je vais prendre mon rôle de grande sœur chiante très à cœur, elle va être tellement soulée que cela lui apprendra à se balader toute seule sans savoir ce qu’elle fait. Le pire dans cette histoire ? C’est qu’elle me prend sincèrement pour un dragon de six semaines en essayant de m’embobiner avec cette histoire de monnaie. Elle veut payer mais n’a pas les sous. Elle n’a pas les sous mais peut convertir. Elle veut convertir mais elle ne sait pas où c’est. Franchement, elle me prend vraiment pour une poire. Je soupire mais fais comme si je n’avais rien vu. « Oui Gringott est l’endroit le plus simple pour convertir de l’argent. Tu aurais peut-être dû y passer avant de venir ? » dis-je sur un ton tout à fait innocent. J’écoute Maëlle me faire une confidence et je lui concède un point pour l’honnêteté. « Je comprends. Après, le principal c’est qu’on soit sortie de là sans créer d’ennuis. En dehors du fait que le patron semble être un gros con. » conclué-je sur le sujet. Je n’avais pas vraiment envie de parler davantage de cet énergumène grossier, malpoli et grincheux en plus d’être probablement mal baisé pour s’en prendre à une gamine comme Maëlle sur ce ton. Il faisait désormais parti du passé et je me souviendrais longtemps de ne jamais rentrer dans cette boutique de toute ma vie.

Bref, Maëlle souhaite me remercier de l’avoir aider en payant la paire de lunette mais je refuse parce que je les trouve moches. Bah quoi ? J’ai le droit non ? Et puis, c’est elle qui les a choisies alors normal qu’elles lui reviennent. « Pas faux, tu sais combien j’aime les combats serrés. » Il faut l’avouer, entre nous deux, c’est sincèrement le cas. Maëlle est vraiment douée et je n’ai pas honte de le dire, je pense même qu’elle joue à un meilleur niveau que moi, ce qui me pousse à m’entraîner toujours davantage pour m’améliorer. Mais après tout, de ce que je sais, Maëlle veut devenir professionnelle, donc c’est normal qu’elle y consacre tout son temps et son énergie. « T’as raison, épargne-toi la blessure. Une bonne intoxication alimentaire fera l’affaire. » dis-je en lui tirant la langue pour lui signifier que je plaisante. Cela serait dommage de brider un tel talent, une future professionnelle en herbe.

La conversation suit son train et nous évoquons de manière consécutive les personnes âgées -aussi reloues moldues que sorcières, ne mâchons pas les mots-, la boutique qu’elle cherchait et le fait qu’il était utile d’avoir un pied dans chaque monde. Oh oui que cela m’est bien utile ; chaque jour, je bénis le ciel d’avoir ce double héritage, cette ouverture d’esprit qui me permet de m’inscrire dans chacun des deux mondes, des deux sociétés sans soucis, sans avoir besoin de me prendre la tête sur comment ni pourquoi. C’est comme ça, c’est tout, cela fait partie de moi et j’aime autant que cela le reste ; j’aime pouvoir parler magie et cinéma moldu dans la même phrase, j’aime pouvoir évoquer Poudlard et les cours à l’autoécole dans la même discussion. J’aimerai simplement qu’il y ait davantage de gens qui puissent suivre de telles conversations. Heureusement pour moi, pour tout cela, il y a Max et Eirian. Sans que je comprenne vraiment pourquoi, notre échange se tourne à nouveau vers ce fameux oncle qui a l’air bien sympathique et je fronce les sourcils aux mots de la jeune femme : « Ah ouais je vois, ça sent le vieux gars macho qui accepte pas qu’une femme fasse encore mieux qu’un homme. » Je lève encore une fois les yeux au ciel alors que la féministe qui réside en moi à envie de hurler à l’abolition du sexisme ordinaire. « Bien sûr que si que tu es forte. T’es bien plus doué que Vandwyck ou même Fleming. » J’ajoute : « Tu sais ce que tu veux et ce que tu ne veux pas, c’est déjà un pas énorme. Le reste viendra. Du moment que tes parents soutiennent ton choix de carrière… » Je laisse ma phrase en suspens, lui laissant le choix ou non de me contredire, car c’est clairement un appel à ça. J’en sais rien si les Rosier acceptent que leur fille se lance dans une carrière sportive mais je suppose que oui puisqu’ils l’ont laissé intégrer cette filière. Il y avait peut-être quelque chose à sauver dans cette famille pourrie.

Lorsque j’explique à Maëlle qu’on est de lointaines parentes, elle décide que c’est nul, qu’elle préférerait avoir une sœur. J’éclate de rire et j’annonce : « Désolé, cette place-là est déjà prise. » Au-delà des liens du sang, il y avait effectivement une autre gryffondor que je considère comme ma sœur… Coucou Maxou. Puis j’ajoute : « Mais disons que pour aujourd’hui, je peux faire une exception. » C’est idiot, mais pour moi, la famille, c’est sacré. La famille au sens large d’ailleurs. Je n’avais pas envie de laisser la jeune femme dans la panade, surtout si c’était pour recevoir par la suite le courroux d’une autre ex-Gryffondor… Je savais que Thalia appréciait beaucoup la jeune Maëlle alors je n’avais pas envie de la froisser. Nous nous mettons en chemin vers la boutique après avoir compris dans quel quartier celle-ci se situe. J’ai de la chance, j’ai plutôt un bon sens de l’orientation coucou Doryan. Je l’écoute évoquer ma cousine justement et les quelques balades qu’elles ont pu effectuer ensemble. Bien, c’est bien, c’est bien. « Les soirées du siècle j’imagine. » dis-je d’un ton sarcastique lorsqu’elle évoque les soirées mondaines sang-purs dans lesquelles elle a probablement été trainée. Mais c’est possible qu’elle les apprécie autant que sa famille ; je la connais bien trop peu pour le savoir. Je rigole ensuite en repensant à ces propos : « Oh oui, c’est bien connu, les moldus sont de grands criminels. Ils font si peur. » Je soupire et ravale les autres sarcasmes que j’avais en réserve. Maëlle n’est pas responsable de l’éducation pourrie qu’elle a reçu mais je m’insurge de voir que des années encore après la chute de Voldemort, des familles pensent encore comme ça. Putain, les sang-purs c’est la loose, je promets de remercier encore une fois ma mère d’avoir réussie à se sortir du joug de ses parents pour épouser mon né-moldu de père. J’avais échappé à ces préjugés à la con.

Nous continuons notre marche et nous tournons tantôt à droite, tantôt à gauche. Maëlle m’emboîte le pas, docile et me suit à la trace. Nous nous arrêtons dans la rue et je commence à observer toutes les devantures pour trouver celle qui nous intéresse. « Là. » dis-je à Maëlle en pointant du doigt le magasin. Cela ne payait pas de mine. « C’est peut-être mieux à l’intérieur. » suggéré-je, sur un ton qui déborde d’optimisme. En vérité, il était fort probable que ce lieu renferme la pire des ordures mais Maëlle paraissait décidée à y aller. Mon instinct de mère-lionne m’empêche de la laisser seule et lorsqu’elle me demande si je veux l’attendre dehors, je lui dis : « Je reste avec toi. » Je sors ma baguette de ma veste en jean et vient la glisser dans ma manche, elle sera plus accessible en cas de nécessité. Je n’ai pas envie de tirer un sort en premier mais je ne vais certainement pas me laisser faire si cela se passe mal. Un bruit de sonnette retentit lorsque nous pénétrons dans le « magasin », enfin si on peut appeler ça comme ça. Le sol est jonché de détritus en tout genre, l’odeur est exécrable, des fientes d’oiseaux ou d’autres animaux décorent joliment les murs. « C’est… sympa. » dis-je pour tenter de me rassurer. Il n’y avait personne dans le pièce et je murmure à Maëlle : « T’as un interlocuteur à demander ou pas ? » Putain, on se croirait dans une mafia. Mais qu’est-ce que je fous là sérieusement ?
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Maëlle Rosier
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Non mais c’est quoi cette remarque, y penser avant ? Maëlle se racla la gorge devant l’insistance de mademoiselle Rausale à la prendre pour la stupide du coin. « Certes, chose que j’aurais fait si j’avais eu l’intention de faire les magasins, ce qui n’était pas le cas. Je me suis perdue et quitte à me perdre et bien le naturel est revenu au galop. » Naturel qui par la suite lui avait fait oublier qu’elle était dans un monde moldu et que ses gallions sonnant et trébuchant ne lui étaient d’aucune utilité. D’accord, rien de tout cela ne serait arrivé si elle n’était pas rentré dans la boutique mais était elle vraiment responsable du comportement du gérant. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait les boutiques, loin de là. Pas non plus la première fois qu’elle essayait une paire de lunette, en revanche, c’était bien la première fois qu’un gérant agissait ainsi. Elle hocha la tête pour confirmer les dires de Kayla, oui le principal était de s’en être sortis sans encombre et de ne plus jamais croiser ce type de sa vie.

Aucun risque que Maëlle ne cède à Kayla, quand bien même cette dernière aurait été sérieuse. C’était important pour la Poufsouffle de gagner et elle ne plaisantait pas du tout avec ses performances sur le terrain donc ce serait lui demander l’impossible. En revanche, contrairement à Kayla, le fait que les matchs ne soient pas serrés ne posait aucun problème à Maëlle, si elle gagnait en trouvant le vif d’or dans les deux premières minutes du match et qu’il n’y avait pas de duel et bien ça l’arrangeait carrément, toute victoire étant bonne à prendre. Ah une intoxication c’était mieux ! Bien douloureux mais ça durait sûrement moins longtemps « Si un jour je veux te laisser gagner ce qui ne risquait pas d’arriver je ferais ça. Par contre pour me remercier de mon sacrifice immense, tu m’apporteras un bol de soupe pour m’aider à me remettre ? »  

L’oncle de Maëlle une personne machiste, oh oui, c’était le terme et même si elle savait qu’elle aurait dû le défendre, par principe, la famille tout ça, elle n’en fit rien. Après est ce qu’elle faisait mieux qu’un homme, ça n’était pas dit ça. Elle essayait de dépasser son père mais la tâche, à l’heure actuelle, lui semblait bien impossible. Maëlle sourit, flattée par le compliment. Sur un terrain, il est vrai qu’elle faisait mieux que simplement se débrouiller. Et bien sûr qu’elle savait ce qu’elle voulait, en revanche, il y a des fois où même en ne voulant pas quelque chose, elle était obligée de céder à la pression comme par exemple des fiançailles avec Vandwyck justement A la mention de ses parents, elle hocha la tête « Ils me soutiennent. Je pense même que même si mon père ne le dira probablement jamais, il est ravi que je fasse la même carrière que lui. » et quelque part, de la même façon que j’avais hâte de me retrouver sur un terrain face à lui, il devait attendre ce moment. Non vraiment, que Kayla ne s’inquiète pas, Maëlle trouvait que ses parents étaient géniaux.

Ah ça y est, la sœur de Maëlle désertait déjà la place, sous prétexte qu’il y en avait une autre. Jusqu’à preuve du contraire, il était bien possible d’avoir plusieurs sœurs ou alors on avait menti tout ce temps à Maëlle ? Ah, il semblerait que la sœur reprenne son rôle pour la journée, Maëlle hocha la tête, amusée « Je profiterais et chérirais ce jour où j’avais une sœur. ». Et c’était parti pour l’aventure. Ça allait quand même bien plus vite quand c’était Kayla qui dirigeait l’expédition, à croire qu’elle connaissait la ville, comme Thalia.

Il semblerait que Kayla ne porte pas les soirées sangs-purs, à moins que ça soit les sangs purs tout court, dans son cœur. En tout cas, c’est ce que Maëlle ressentait dans le ton qu’elle employait. Elle la regarda sans savoir que répondre, ayant l’impression d’être accusée de quelque chose sans savoir ce qu’elle avait fait de mal. Elle lui reprochait d’être elle-même quoi, c’était pas vraiment sympathique. Et alors voilà que maintenant, elle défendait les moldus comme si Maëlle les avait insultée, piquée au vif, elle se justifia « Ce n’est pas ce que j’ai dit. Je dis juste qu’en ce moment, il y a des affrontements entre sorciers et moldus et que le mieux, c’est d’éviter d’être mêlé ou au milieu de ces affrontements. Je n’ai rien dit de plus. » et encore, elle ne cherchait pas les ennuis mais elle aurait aussi pu évoquer qu’en 18 ans sur terre, la seule fois où un gérant l’avait fait suer c’était un moldu, ils faisaient forts les moldus comme première impression, il n’y avait rien à dire.

Une fois arrivée devant la boutique la plus flippante du monde, Maëlle avait envie de fuir, pas de rentrer mais se tirer vite et loin. Elle jeta un coup d’œil dubitatif à Kayla qui essayait d’être optimiste, Maëlle décida de la prendre au mot et confirma « Après tout ça ne peut pas être pire » Si elle n’avait pas envie d’y aller seule, forcément à deux on est quand même plus rassuré, Maëlle prit sur elle pour ne pas imposer cette situation à son accompagnatrice, lui proposant de l’attendre plutôt. Néanmoins, un soupir soulagé s’échappa de ses lèvres quand Kayla refusa, solidaire « Merci »
Les deux filles entrèrent donc, c’était vraiment un endroit dégoûtant, insalubre et à chaque fois que Maëlle posait le pied par terre, ça crissait sous ses talons. Oh les gens auraient pu se dire mais quelle pas discrète mais il y avait du verre partout, à moins d’être un oiseau, ce qu’elle n’était pas, elle était bien obligée de poser les pieds. « ça aurait quand même besoin d’un bon coup de peinture d’après moi. » répondit elle à l’intention de Kayla avant de cligner des yeux, un interlocuteur ? « Il ne m’a rien dit à ce sujet » Elle s’approcha du comptoir, oh trop mignon, une petite sonnette. Qu’est une sonnette faisait sur un comptoir si ça n’était pas pour que quelqu’un pose son doigt dessus.

Bien évidemment que Maëlle appuya dessus, c’était le seul machin pas poussiéreux – ou sale – dans cette salle, ça voulait tout dire. L’arrière boutique s’ouvrit sur le personnage le plus flippant que Maëlle avait jamais vu de sa vie, un type d’une quarantaine d’année, avec une barbe grisonnante mais pas comme un papy sympa, des cheveux tout aussi grisonnante et le pire c’était son espèce de tablier avec des tâches rouge bizarre dessus. Maëlle ne pouvait s’empêcher de fixer cet endroit, qu’est ce que c’était que ce truc ? « Vous vous êtes perdues les mignonnes ? » AH NON ! ça allait pas recommencer, les gens ils devaient vraiment s’arrêter d’appeler les filles comme ça parce que Maëlle commençait à être profondément agacé par ce terme, surtout que la dernière fois le type l’ayant appelé comme ça était pas net du tout, c’était pas rassurant. Sauf que voilà, là elle était plongé dans un mutisme, observant le truc rouge, incapable de détourner les yeux, c’était du sang ? Comme s’il lisait dans ses pensées ou qu’une fille qui fixe le même endroit pendant une minute bah ça pousse à se poser des questions « C’est de la peinture, je suis artiste. » Maëlle s’essaya au sourire mais quand ça veut pas, ça veut pas « Vous voulez un coup à boire, vodka, whisky, gin ? » Maëlle jeta un coup d’œil vers Kayla, non mais qu’elle la rassure, elle aussi elle le trouvait super  louche ce mec, il n’y avait pas que Maëlle, c’était pas des préjugés, si ?



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Kayla Rausale
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Maëlle et Kayla - Fin août 2020
C’est dingue comme Maëlle me prend pour une poire. Je vais faire comme si je n’avais pas compris qu’elle croit que je suis neuneu parce que je n’ai pas vraiment envie de m’énerver. Il faut que je prenne sur moi et que je joue mon rôle de grande cousine au cinquième degré. Je ne réplique pas et je me contente de faire ce que je fais le mieux : aider les autres. Enfin… Quand je ne fais pas tout foirer. Mais bon, ça, on le gardera pour nous d’accord ? Je ne sais pas pourquoi je fais ma bonne samaritaine aujourd’hui. Peut-être parce que j’ai envie de me rendre utile et que je n’ai pas forcément envie que Maëlle soit dans une mauvaise posture. Elle est appréciée de Thalia, et Ana -avec qui je m’entraîne régulièrement- est sa meilleure amie donc disons que je fais une mission d’intérêt général. Je me dis que le karma me le rendra un jour donc je reste positive. Tiens tiens, je pense à Ana et voilà que nous parlons de Quidditch, voyez comme le monde est bien fait. Je souris à sa réponse et je dis : « De toute manière j’aime jouer à la loyale, je me contenterai de demander à Ana de te mettre hors d’état de nuire. » Je plaisante à peine. Anastasiya est une bonne batteuse. Le soucis ? Maëlle est une excellente attrapeuse également. Il allait falloir redoubler d’efforts pour parvenir à la mettre HS mais j’y crois. « Je serai à ton chevet pour t’aider à t’en remettre t’inquiète pas, avec un bol de soupe, d’accord c'est noté. » conclué-je sur le sujet.

Lorsque Maëlle m’explique la raison de sa présence ici, je suis contrariée. Pour plusieurs choses. D’abord, on ne laisse pas une jeune sorcière pas capable d’affronter le monde des moldus seule en plein Londres. Ensuite, cette même jeune fille n’est pas le larbin d’un oncle misogyne et un poil machiste, voire davantage. Je sens la féministe en moi gronder mais je me contente de rester plus neutre -quoi que j’ai traité son oncle de vieux macho et j’aimerai bien recommencer, il a l’air d’être un gros con et là je me félicite d’avoir une famille au top (enfin, si j’oublie le vieux croûton qui me sert de tante éloignée et vice directrice de l’université et son fils blond platine maigre comme un manche à balai, alalala, toute famille a ses tares). Je souris lorsque Maëlle m’explique qu’au moins, ses parents la soutiennent dans ses choix. « C’est déjà ça ! Il faut dire que c’est un choix de carrière tout à fait extraordinaire. Beaucoup d’appelés et peu d’élus. » Et je suis persuadée que Maëlle parviendra à gravir tous les échelons pour devenir une joueuse internationale.

Je sens que je m’enflamme un peu trop sur la lutte entre moldus et sorciers ou même au sein même des sorciers parce que Maëlle se sent obligée de me reprendre. Merde. J’avoue que j’ai tellement l’habitude d’être sans filtre que je n’ai pas fait attention avec qui j’étais. Après tout, avec Thalia, je peux critiquer non sans mal les sang-pur, même si elle est en une parce qu’elle a renié cette partie-là de sa famille et qu’elle a renié leurs traditions ancestrales et totalement pourries. Mais Maëlle est une Rosier et je ne sais pas vraiment ce qu’elle pense de cette guerre inutile entre sorciers. J’ai fait le raccourci de penser que si Thalia l’appréciait, c’est qu’elle pensait comme nous, mais peut-être que je me suis totalement plantée. Bon, on verra bien tout ça plus tard, ce n’est peut-être pas le moment d’y réfléchir. « Non tu as raison, en ce moment, il vaut mieux être discret. Dans les deux sens d’ailleurs. » Qu’on soit moldu ou sorcier, c’était maintenant risqué de révéler quoi que ce soit de son « statut ». Quel monde étrange nous vivons et je sais de quoi je parle je me retrouve dans cette situation pourrie avec Lyam également, à ne pas savoir si je peux lui dire que je suis une sorcière ou non mon instinct me dit que je ferais mieux de me taire je ne comprends vraiment pas pourquoi mais bon faisons comme si.

Maëlle et moi arrivons en un rien de temps à la boutique où il faut récupérer ce fameux « paquet ». Il faut dire que je suis plutôt douée en orientation pas comme d’autres, je ne vise personne mais suivez mon regard vers Doryan Rosebury et que je connais Londres comme ma poche. La boutique a l’air crade, abandonnée, flippante. Je ne suis pas très rassurée d’emmener Maëlle à l’intérieur mais je refuse de la laisser y entrer seule. Je rassemble tout mon courage et nous rentrons dans l’enseigne délabrée. C’est tellement dégueulasse que j’ai presque envie de vomir mais bon je ne vais pas rajouter ça au sol déjà bien répugnant, il ne manquerait plus de mettre une couche de crasse en plus. « Je peux te dire que c’est pas avec un p’tit coup de peinture que ça s’améliorera… » Enfin bon. A-t-elle un interlocuteur ? Elle me dit que non. Merde. Bon, qu’allons-nous faire maintenant ? Je suis sur le point de le demander à Maëlle quand elle prend la fabuleuse initiative d’appuyer sur la sonnette. C’est parti, plus qu’à attendre qu’un vieux moche et sale daigne nous répondre. Ce n’est que le fruit de mon imagination mais j’ai l’impression d’être dans un épisode pourri d’une série B. De manière totalement inconsciente, mes doigts se renferment sur ma baguette magique, coincée dans ma manche. Je fronce les sourcils quand je vois l’homme qui vient vers nous. Écœurant est le premier mot qui me vient à l’esprit quand je le vois s’avancer vers nous et les premiers mots qu’il prononce ne sont pas fait pour me rassurer. Maëlle devient muette comme une carpe -elle qui cause tout le temps, c’est assez parlant,- j’imagine qu’elle n’est pas vraiment en confiance. Tu m’étonnes. Mes yeux dévient vers son tablier et l’homme tente de se justifier. Peinture, tu parles. Il manquerait plus que ce vieux pervers soit un tueur en série. Putain. Il faut se la jouer femme sûre d’elle pour ne pas qu’il pense que nous sommes sans défense. Je me redresse et je lui réponds aussi sec : « Non merci, nous ne sommes pas là pour boire. » Les épaules en avant, la tête haute, je dis : « Nous venons chercher un paquet. Au nom de Rosier. Nous n’avons pas de temps à perdre. » Je roule des mécaniques. Ce gros lard ne me fait pas peur. Je suis ceinture noire de judoka chut j’essaie de m’en convaincre

Lancé de dé:

L’homme me toise avec un air grognard sur le visage et je sais que je ne suis pas sortie de l’auberge. Il s’approche de moi et je reste droite comme un piquet pour ne pas lui montrer que j’ai peur. « Et si on prenait le temps de mieux se connaître avant ? Pour avoir le paquet, on pourrait… » Il effleure mon visage avec sa main crade. « S’amuser… » Je lui souris et je le repousse violemment. « Je pense qu’on ne s’est pas bien compris. » Je le prend de haut et je dis : « Touchez-moi encore une fois et je vous jure que je vais rajouter quelques taches rouges sur votre tablier. » Je ne sais pas si cela va fonctionner et encore moins si on va avoir notre paquet. Comment ça notre ? C’est celui de Maëlle en fait. Pourquoi je m’embête. Bon, j’arrête de penser ça, j’suis là, donc autant assumer. Quel gros porc.
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Un sourire flotta sur les lèvres de Maëlle tandis que Kayla parlait de mettre Anastasiya sur le coup lors du prochain match de Quidditch. « Ce n’est pas déjà ce qu’elle essaie de faire à tous les matchs, me mettre hors d’état de nuire ? »  Ah non mais les amitiés sur un terrain de Quidditch, ça n’existait plus du tout, les seuls amitiés qui subsistaient c’était celles des personnes portant exactement la même tenue. Elle observa l’attrapeuse adverse et c’est joyeusement qu’elle rétorqua « Si je comprends bien, je dois me débrouiller pour récupérer le vif d’or avant que tu l’attrapes ou qu’Anastasiya me descende ? Ce sera chose faite. » Elle savait pourtant que ça ne serait pas chose aisée… Le problème de s’entraîner régulièrement avec une adversaire – qui était au passage une meilleure amie – c’est qu’il était impossible par la suite qu’elle ne soit pas capable de lire à la perfection le jeu de Maëlle. Si l’inverse était tout aussi vrai, il était bien plus compliqué pour Maëlle de garder un œil sur cette adversaire tout en cherchant le vif d’or et puisqu’il lui était demandé de récupérer le vif d’or en priorité, c’est ce que faisait Maëlle et derrière elle comptait juste sur ses réflexes pour s’en sortir. Mais dans l’hypothèse où Maëlle n’était pas assez douée, ce qui était possible, elle comptait sur Kayla pour lui apporter un bol de soupe et être à son chevet pour l’aider à se remettre de cette défaite cuisante et son aînée accepta sans broncher, vraiment sympa cette sœur.

Il semblerait que la famille de Maëlle, surtout son oncle en réalité, ne compte pas parmi ses fans la demoiselle Kayla. Oh elle n’avait pas besoin d’en parler, ça se lisait dans son regard. Elles ne venaient pas vraiment du même genre de familles. Sans dire que le comportement de son oncle était normal, il restait tout de même incroyablement banal pour les sorciers sang pur et  Maëlle n’était pas choqué  outre mesure, habituée aussi certainement. Elle décida de rassurer la jeune fille en annonçant qu’elle était soutenue par ses parents. Son sourire illumina son visage sous le compliment, elle espérait qu’elle ferait parti des peu d’élus en question mais ça seul le temps, l’entraînement et la motivation le dirait.

Si Kayla était sympathique et était venu en aide à une Maëlle qui n’était pas de ce monde, clairement. Elle semblait avoir un avis ultra négatif sur les sangs purs et désolée pour elle mais Maëlle était une sang pure, une sang pure qui se moquait bien du sang des uns et des autres, pouvant communiquer avec tout le monde et jugeant que tout le monde avait sa place sur terre. Néanmoins, elle restait sang pure, faisait un mariage sang pur, perpétuant les traditions ancestrales et ne s’en cachait pas le moins du monde.  Elle décida donc de rappeler à Kayla qu’elle ne disait rien de mal, n’avait rien fait de mal, évitant de dire que si elle pouvait éviter de tout prendre mal, ce serait adorable. Ah la suite plaisait bien mieux à Maëlle, être discret, ça c’était tout à fait dans ses cordes, ne pas faire de vagues, elle excellait dans ce domaine.

Les deux sorcières furent à la boutique en un rien de temps, l’avantage d’avoir quelqu’un qui a le sens de l’orientation et qui sait où il va Tu sais ce qu’il te dit Doryan Rosebury ? . Par contre, est ce que c’était vraiment une bonne nouvelle quand on voyait l’était de la boutique, clairement Maëlle était mitigée. Mais bon, il fallait bien qu’elle récupère ce paquet si elle voulait être tranquille et pour récupérer le paquet et bien il fallait rentrer et tenter de positiver. Ce qui marcherait quand même mieux si Kayla n’avait pas décidé de dire que la peinture n’arrangerait pas cette boutique. Maëlle devait admettre qu’elle avait raison, rien n’arrangerait cette boutique. Il n’y avait pas non d’interlocuteur, bref tout se passait à merveille.

Les problèmes ne faisaient que commencer pour les deux mistinguettes. Pourquoi ça ne se passait pas bien d’ailleurs ? Bien sûr que Maëlle prit peur en voyant la dégaine du lourdaud qui venait d’arriver. Il avait de la peinture qui ressemblait beaucoup à du sang tout de même, ça donnait envie à Maëlle de ficher le camp à toute vitesse. Oh ce n’était pas si grave si le colis n’était pas récupéré, elle ne voulait pas du tout rester ici. Même son semblant de politesse sonnait faux, Maëlle confirma les dires de sa camarade, ce n’était pas le moment pour boire. Par contre pourquoi essayait-elle de le prendre de haut, ça allait mal se terminer cette histoire, Maëlle le pressentait. Pour le reste, elle était d’accord, elles n’avaient pas de temps à perdre. Pourquoi il ne revenait pas sur ses pas pour aller chercher ce paquet ?

A la place, il s’approcha de Kayla sous le regard effrayé de Maëlle. Kayla semblait beaucoup moins effrayé, elle était impressionnante. Y avait-il seulement quelque chose qui effrayait Kayla ? Comment ça le temps de mieux se connaître ? Alors Maëlle n’avait pas du tout envie d’apprendre à mieux le connaître. Elle avait l’impression que la façon de s’amuser dont il parlait, n’était pas tellement plaisante. Elles n’étaient pas censées être discrète ? Mais qu’est-ce que faisait Kayla ? Elle rétorquait avec aplomb, le poussait comme s’il ne faisait pas 20 kilos de plus qu’elle, que ça ne risquait rien, qu’il ne pouvait pas la démolir en trois secondes. Non seulement, elle le poussait mais en plus elle le menaçait. Mais bon sang où était passé sa jugeotte ? Maëlle prit une profonde inspiration « Ce que mon amie essaie de vous dire, c’est que nous n’avons pas le temps de s’amuser. » et pas que ça à faire mais ça c’est un autre détail. « Nos parents vont s’inquiéter si nous ne rentrons pas rapidement et ils savent où nous sommes. » Ohlala mentir c’était tout sauf une bonne chose en temps normal mais là, ça paraissait essentiel à Maëlle pour éviter que Kayla ne joue la carte de la provocation trop longtemps et que le gars qui avait du sang sur le tablier passe ses nerfs sur elle. « Nous voulons ce paquet, tout de suite. » Elle avait essayé l’autorité, ça marchait bien quand c’était ses parents qui tentaient, peut être qu’elle avait hérité un peu d’eux.

TIRER DE OUI / NON
Oui Le type est pas franchement impressionné par les tentatives d’intimidations des deux minettes et en attrape une par le bras pour lui montrer qu’il n’aime pas du tout leurs comportements à toutes les deux
Non Le type n’est pas franchement impressionné mais bon, se demande si elles bluffent ou non. Dans le doute, se dirige pour fermer la porte au cas où.

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Maëlle et Kayla - Fin août 2020
Je suis vraiment une bonne âme. Certains diraient une bonne poire mais chut, ça ne m’arrange pas d’être une bonne poire, je préfère de loin être une bonne âme même si concrètement, une bonne poire est peut-être plus utile qu’une bonne âme parce qu’au moins une bonne poire ça peut se manger mais bon faisons comme si cette deuxième phrase n’était pas purement inutile s’il-vous-plaît. En tout cas, peut-être que je suis juste un peu couillon et ça permettrait de comprendre ce qui m’a pris d’accepter d’accompagner Maëlle jusqu’à la réception de son petit paquet demandé par son onclounet. On a beau dire mais je ne suis pas franchement sereine, je suis même carrément suspicieuse lorsqu’un homme, qui plus probablement mangemort, demande un service à sa nièce à peine majeure. Cela ne m’inspire rien qui vaille et j’imagine que ma fibre de maman poule est un peu trop ressortie lorsque j’ai vu la jeune Poufsouffle dans la panade. Soit. Je me suis engagée de toute manière, donc ce n’est pas le moment de tergiverser mais d’agir. Sur le chemin qui mène au magasin, nous échangeons notamment sur quelques sujets bateaux, de la pluie et du beau temps ainsi que sur le Quidditch, thème qui nous tient tout à fait à cœur en tant qu’adversaires. Personnellement, je ne sous-estime jamais Maëlle, je trouve qu’elle a un bien meilleur niveau que moi et ce n’est pas pour rien qu’elle est dans la filière sports magiques. Elle doit en apprendre des trucs sur le Quidditch là où je me contente de suivre les directives de Caelum, mon capitaine préféré. Enfin bref. « Oh je n’ai pas vraiment d’inquiétude à ce sujet mais attention, la bagarre sera terrible. » Je conclue sur le sujet. J’ai beau savoir que Maëlle est une excellente combattante, qu’elle ne s’attende pas à ce que je la laisse gagner sans me donner à fond, ce n’est pas le genre de la maison. Au contraire, j’suis assez orgueilleuse et rien ne me ferait plus plaisir que de la mettre au tapis.

Nous évoquons également les Sang-Pur, sujet que nous balayons assez rapidement et sur lequel je ne souhaite pas trop m’attarder pour ne pas faire de vague. Je sais que je suis techniquement une lointaine cousine de Maëlle par ma mère et c’est justement à cause d’elle que je suis si virulente. J’ai souvent entendu parlé de la manière dont ma mère s’est faite traiter par eux et même si je sais pertinent que je ne dois pas résumer les Sang-Pur à cela, cela ne me permet pas toujours de nuancer mes propos. Je le sais que je ne dois pas mettre tous mes œufs dans le même panier et que parfois il faut savoir faire la différence entre les suiveurs et les meneurs. Clairement, vu le caractère de Maëlle je ne l’imagine pas être autrement que dans la première catégorie : elle fait comme ça parce qu’on lui a appris à faire comme ça. Peut-être est-il de mon devoir ainsi que de celui des autres sang-mêlés de lui montrer la stupidité de ce raisonnement marrant on dirait Kiara avec Grigri.

La conversation ne s’éternise pas alors que nous arrivons devant la devanture de la boutique qui ne paye pas de mine. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est aussi laid dedans que dehors. J’ai la nausée rien qu’à penser à ce qu’il a bien pu se passer ici pour que le sol soit si collant et l’odeur si répugnante. Bref, notre « homme » arrive après que Maëlle ait appuyée sur la sonnette et je me méfie immédiatement de l’énergumène qui ne m’inspire pas confiance. Pire, je sens tout de suite qu’il n’est pas net intuition d’étudiante en protection magique hein lol, franchement, je dois le dire, il me file même un peu les jetons mais je suis une lionne, une putain de Gryffondor et je ne vais pas me laisser intimider par un gros lourdaud. Surtout que l’homme est franchement… désagréable ? Non, ce n’est pas le terme approprié. Salace serait plus bienvenue tellement il m’écœure à me proposer son arrangement bidon. Je joue à la nana sûre d’elle, impulsive comme d’ordinaire mais qui n’a pas une seule once de crainte Nous partons en mission, plus courageux que des lions, le cœur toujours vainqueur, sans peur ! Le danger nous menace, s'il nous trouve, il nous fracasse, faisons face aux terreurs, sans peur !. Du moins c’est que je laisse transparaître car au fond je suis terrifiée car comme il s’est rapproché et que j’ai une meilleure vue sur son tablier, je peux affirmer sans l’ombre d’une hésitation que ce n’est pas de la peinture qui orne le linge. Pour sûr, en quittant l’endroit je vais dénoncer l’homme à la police magique, qu’il fasse une petite descente ici, ils pourront s’amuser avec les tableaux de « l’artiste », si je peux dire ainsi. Et si l’odeur que je sens c’est celle d’un cadavre en putréfaction ? Je frissonne légèrement, mieux vaut éviter de penser au pire. De toute façon, si on s’enfuit, il ne pourra pas nous suivre, pas deux sportives comme nous, fluettes et rapides comme nous sommes. Mes yeux s’attardent sur sa tenue et je ne perçois pas la forme de sa baguette dans ses poches mais on ne sait jamais, il a pu la planquer à un autre endroit. Alors que je le repousse sèchement, Maëlle tente sympathiquement d’arrondir les angles. On parlait de bonne poire tout à l’heure… Tiens tiens, c’est Maëlle en fait la concon de service. Enfin bref, peu importe, il vaut mieux qu’on se casse d’ici le plus vite possible mais j’avoue que j’aimerai mieux récupérer le fameux colis… J’ai pas envie que cela retombe sur Maëlle et qu’elle doive retourner ici toute seule. Oui, c’est mon côté sauveuse de la veuve et de l’orphelin, je laisse personne dans la merde moi, je suis comme ça sauf si la merde est à Serpentard et qu’elle s’appelle Helios. Nos parents vont s’inquiéter, parfait, niveau maturité, on est bien, on pèse dans le game comme dirait les jeunes. « Tout de suite. » dis-je pour compléter les propos de Maëlle.

Lancé de dé:

L’homme attrape le bras de la Poufsouffle et la tire contre elle. Jouant un rôle, j’éclate d’un rire sournois et mes yeux levés au ciel, je sors mon arme. On ne rigole plus là. « Tu te crois où là ? Tu la lâches tout de suite, à moins que tu veuilles crever immédiatement. Tu sais pas à qui tu as à faire. » dis-je d’une voix forte mais tout à fait calme alors que ma baguette pointe sa tête. « Pensez bien à ce que vous faites mon gars, vous voulez avoir la famille Rosier et Carrow au cul ? » dis-je d’une voix franchement intimidante. Je suis tellement sûre de moi, je suis sûre qu’il n’a rien dans le pantalon ce mec-là. Il voit deux nanas, il pense qu’il peut en faire ce qu’il veut. Mais il ne me connaît pas et il ne sait pas à quel point je suis une femme très têtue. Et affreusement téméraire. Jamais je ne sortirai d’ici sans ce qu’on est venu chercher et jamais je ne sortirai d’ici sans qu’il pense que je peux le dégommer. « »
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S’il y a bien une conversation que Maëlle adorait avoir, c’était celle sur le Quidditch. De toute façon, ça se voyait automatiquement sur son visage que ce genre de conversation lui plaisait et qu’elle pouvait parler de ce sport pendant des heures, si ce n’est des jours. En parler avec Kayla qui était une adversaire redoutable avait quelque chose de plaisant, elle ne lâchait pas le morceau et parlait à présent de bagarre qui serait terrible. Maëlle eut un léger rire « Mais j’espère bien que la bataille sera terrible. »  une victoire facile serait moins intéressant pour Maëlle et puis mieux valait il aussi ne pas crier victoire trop tôt, Kayla était loin d’être une mauvaise adversaire et elle était capable de tenir tête à Maëlle, la vaincre et ça n’était pas parce que Maëlle était mauvaise ce jour là mais bien parce que Kayla était bonne.

Le sujet pureté du sang par contre déplaisait bien plus à Maëlle, elle n’asticotait personne quant à la pureté de son sang et n’avait pas envie d’être jugé sur la pureté du sien. Elle n’avait pas choisi d’être sang pur, elle n’avait pas choisi sa famille mais elle n’avait aucune raison de déplaire à ses parents en ne préservant pas la pureté de son héritage, chacun faisait ce qu’il voulait de sa vie, elle ne donnait des leçons à personne et n’en voulait de personnes. Tant qu’elle ne prenait pas les sangs-mêlés, nés moldus ou même moldus de haut, où était le problème ? Là où ça la dérangerait peut être un peu, elle devait admettre c’est si son enfant s’amourachait de quelqu’un qui n’était pas de sang pur mais bon, elle n’en était pas là et si sur le papier elle n’aimait pas, qui pouvait prédire qu’elle n’irait pas dans le sens de cet enfant ?

Si elle ne jugeait pas les gens selon le sang qui coulait dans leurs veines, la devanture de la boutique où elle devait récupérer son paquet, elle jugeait carrément. C’était certainement l’endroit le plus flippant où elle devrait un jour mettre les pieds. Un instant, elle eut envie de faire demi-tour, se cherchant des excuses, si elle disait à son oncle qu’elle n’avait pas trouvé, cela passerait peut-être. Non, elle devait faire preuve de courage, son oncle comptait sur elle, après un bref regard à miss Kayla, Maëlle entra à l’intérieur et regretta trop vite son soi-disant courage. C’était quoi cet endroit, c’était quoi ce type, il avait du sang, à moins que ça soit de la confiture, Maëlle avait envie de croire que c’était de la confiture mais vu le comportement du monsieur, elle en doutait fortement. Bon le monsieur avait l’air de vouloir faire du chantage, ça n’était pas vraiment le moment et Maëlle essayait tant bien que mal de s’en tirer, son argumentaire était mauvais mais au moins elle ouvrait sa bouche, ce qui était quand même un exploit puisque son instinct lui soufflait de laisser parler Kayla et d’acquiescer à ses propos, enfin pas tous mais les trois quarts. Etant donné la prestance des demoiselles, autant jouer sur la carte famille directement, ça valait mieux. Elle essaya aussi l’intimidation et alors qu’elle était très fière d’elle, signe qu’elle avait donné son maximum, il lui saisit le bras et là, elle poussa un couinement de souris. Au secours ! Au secours ! Il serrait et en plus il tira un coup sec sur Maëlle qui s’écrasa contre le fameux tablier plein de confiture, ah ça ne collait pas, erreur de débutant, ça n’était pas de la confiture du coup. Ce qui était pire que tout en réalité.

Kayla rigolait de son côté. Non mais, c’est quoi cette fille, elle ne s’était pas rendu compte que Maëlle ne vivait pas exactement sa meilleure vie ? ça n’avait rien de drôle pourquoi elle rigolait. Elle venait vraiment de sortir sa baguette, Maëlle avait envie de disparaître dans un trou on reste dans le thème souris avec Maëlle c’est cool il se croyait où ? Oh bah dans sa boutique, c’était ça le problème, il était chez lui, il faisait ce qu’il voulait et elle était deux intruses. Alors peut être que juger quelqu’un sur son apparence c’était la pire idée au monde mais là, Maëlle ne croyait pas une seule seconde au coup de pression de Kayla, elle priait cependant pour qu’il n’ait pas sa baguette, ce qui arrangerait les deux filles. Une fois de plus, elle parla de la famille Rosier, Maëlle commençait à douter qu’il soit impressionné, puis des Carrow. D’ailleurs, c’était tout à fait plausible qu’il ait réellement les Rosier aux fesses si ça se passait mal parce qu’elle allait rapporter. Il lâcha Maëlle pour pousser du bout des doigts la baguette de Kayla… quel provocateur c’était pas possible. « Donc deux petites sangs pures dans le monde moldu ? Un mot de plus de votre part à toutes les deux et je hurle à la sorcellerie. » Aie, touché. Il était inconcevable qu’il hurle. Maëlle pointa sa baguette sur lui pendant qu’il était occupé à fixer Kayla, elle murmura discrètement « Silencio. » afin de lui couper l’herbe sous le pied. Oui, ça n’était pas bien, ça ne se faisait pas, elle se sentait mal d’attaquer quelqu’un de désarmé mais elle n’avait pas le choix. Il fallait qu’elles s’en sortent et Silencio c’était pas le pire sort au monde si ? Bon ça ne les aiderait pas à récupérer le paquet mais pour l’aide, elle comptait sur Kayla. Si la demoiselle de Gryffondor était une téméraire, voir qu’elle frisait l’inconscience selon Maëlle,  elle semblait avoir de la ressource, probablement qu’elle avait déjà fabriqué cinq plans dans sa tête, qu’elle avait été attentive aux mouvements de Maëlle et qu’elle allait lui donner la marche à suivre ?

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Maëlle et Kayla - Fin août 2020
Bon d’accord, je suis loin d’être quelqu’un de raisonnable. Au contraire, j’ai le feu des Gryffondor en moi et je dois l’avouer, j’ai aussi le sang chaud. Je tente régulièrement de refreiner mes ardeurs et d’utiliser mon impulsivité dans des actions plus constructives. Et je dois l’avouer, cela ne semble pas être le cas aujourd’hui. Après tout, si je suis venue en aide à Maëlle, c’est parce qu’elle fait partie de ma famille au trente-six millième degré (mais quand même) mais surtout parce que je déteste les injustices. Par ailleurs, je suis comme ça en réalité, c’est ma personnalité de toujours vouloir aider les autres. Peu importe la manière dont cette personne se comporte, j’ose toujours espérer qu’on peut leur donner une seconde chance. Certes, Maëlle est une Sang Pur, et certes je ne me suis pas gardée de lui dire ce que je pensais vraiment de tout cela, pour autant, je sais que les gens peuvent changer et évoluer. La preuve en est, mes propres cousines, Thalia en l’occurrence, a réussi à s’émanciper de ce joug familial, prenant ses cliques et ses claques. Elle allait bientôt atterrir chez mes parents d’ailleurs, preuve s’il en fallait encore une, qu'il est possible de changer. Quand j'ai su que Thalia était dans la merde, j'ai tout de suite proposé qu'elle vienne à la maison. J'avais envie de l'aider à démarrer une nouvelle vie.

Concernant Maëlle, je me dis qu’il faut peut-être lui ouvrir la voie, lui laisser le bénéfice du doute. Puis elle est jeune et influençable, j’ai vraiment pas envie d’apprendre demain son décès dans les journaux et me rendre compte que j’aurai pu éviter ça et si je suis une grosse nulle bah y aura deux décès dans les journaux demain et on nous pleurera jusqu’à la saint glinglin parce que c’est bien connu Maëlle et Kayla sont des reines de beauté trop aimées. Mais en pénétrant dans la cage aux lions, je me rends compte que je ne suis pas suffisamment armée pour me battre à armes égales contre des hommes aussi arriérés et dangereux que celui que nous avons en face de nous. Je n’étais pas déjà très sereine en le voyant arriver auprès de nous mais maintenant qu’il a tenté d’attraper Maëlle, je ne rigole plus du tout. Je tente une ultime intimidation mais à en croire la réaction de l’homme en face de nous, cela ne fonctionne pas vraiment. Pour autant, il relâche la Poufsouffle donc pour moi c’est déjà une réussite en soi. Il repousse ma baguette de ses gros doigts noueux mais je la tiens fermement, prête à lui lancer un sortilège à la figure si jamais il ose faire un mouvement trop brusque.

En tout cas, l’homme doit avoir pris goût à nos échanges et joutes verbales parce que lui aussi s’essaye à l’intimidation, comme si nous avions que ça à faire. Prétextant vouloir nous dénoncer et hurler à la sorcellerie, je le fixe ardemment et il me scrute avec une attention toute particulière. Quant à moi, je perçois un mouvement sur ma droite et avant qu’il n’ait eu le temps de réagir, Maëlle lance un sortilège de Silence. Idiot comme il est, il porte sa main à sa bouche tout en ouvrant les lèvres comme pour vérifier que l’enchantement de ma cousine a fonctionné. Avant même qu’il ne puisse réagir, je lève à mon tour mon catalyseur de magie et lance un maléfice de Saucisson. Nous n’avons pas vraiment de temps à perdre et de ce que j’ai compris, l’homme ne nous donnera pas le paquet sans quelque chose en échange. Étrangement, la gratification qu’il réclame ne me dit rien qui vaille et je refuse qu’il touche au moindre de mes cheveux ou à ceux de Maëlle. Alors que l’homme tombe lourdement au sol, je me tourne vers ma compatriote et j’hausse les épaules. « Bah quoi, fallait bien agir, on va pas passer la nuit ici ! » Je regarde successivement Maëlle et notre « hôte » et ajoute : « Surveille-le et fais attention que personne n’entre. Je m’occupe du reste. » Courageuse et téméraire, j’enjambe l’homme et m’élance dans l’arrière-boutique mais avant d’y pénétrer, je me ravise. Certes, je suis une personne relativement aventureuse, mais ai-je envie d’entrer dans cette pièce sans être préparée à ce que je peux être amenée à y trouver ? Non. Définitivement non. Que peut-il se dissimuler derrière cette porte ? Des corps ? D’autres hommes ? Est-ce que j’ai envie de le découvrir ? Non plus. Alors, je prends ma décision. Levant ma baguette vers l’endroit, tentant un bluff monumental, espérant que l’homme soit suffisamment ignare pour ne pas protéger ses « colis », je dis :   « Accio paquet. » Rien de ne passe. Pas assez précis peut-être ? « Accio paquet oncle de Maëlle. » Toujours rien. Fuck. Une idée lumineuse la traverse. « Accio paquet Rosier. » Et cette fois-ci, quelque chose se passe. Un paquet traverse l’arrière-boutique et vient s’arrêter au-dessus du comptoir. J’attrape la boîte rectangulaire emballée avec du papier kraft et je n’ose même pas le regarder d’un peu trop près. Cela ne me regarde pas en vérité, je veux juste que Maëlle n’aie pas d’ennui.

Je me retourne vers la Poufsouffle qui tient encore en joue notre « ami » et je lui dis : « On se casse. » Entraînant Maëlle vers la sortie, je m’arrête devant l’homme et je lui dis : « Puis votre menace bidon sur la sorcellerie, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Vous avez de la chance qu'on ne vous tue pas. » lol, le bluff de ouf Après tout, il y a assez de choses compromettantes ici pour faire fermer la boutique si je le voulais. En tout cas, je n’ai vraiment pas envie de l’avoir dans les pattes donc nous sortons toutes les deux et j’attrape le bras de Maëlle pour l’éloigner le plus rapidement possible de l’endroit. Nous ne prononçons pas un seul mot, je suis pourtant du genre pipelette mais cette fois, je veux mettre de la distance entre eux et nous. Je ne sais pas si mon sortilège va résister longtemps étant donné que je m’éloigne de la cible et l’homme n’était peut-être pas seul. Je fais prendre à Maëlle des dizaines de ruelles. Un coup à droite, deux coups à gauche, quatre coups à droite, une fois à gauche encore. Bref, nous nous éloignons bien de l’endroit initial où je l’ai trouvée. Une fois que je suis certaine que nous ne sommes pas suivies, je lui dis : « Bon, ça va ? » Je la regarde pour la première fois dans les yeux depuis que nous avons quitté la boutique et je soupire. « Il est cinglé ton oncle de te jeter dans la gueule du loup comme ça. T’as vu la tronche de l’homme ? » Me rendant compte que j’ai toujours le paquet dans les mains, je le lui tends : « Y a quoi là-dedans ? » Si ça se trouve, j’ai pris tous ces risques pour un truc totalement illégal. Genre des potions non commercialisables ? Un objet ou artefact magique illicite ? La main coupée d’une de ses victimes ? Brrr…. Un frisson me traverse. Manquerait plus que ça. J’ai cette envie, cette envie irrépressible de savoir. Putain de curiosité de merde.
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Dim 13 Mar - 18:52
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ft. Kayla

C’était un véritable cauchemar pour Maëlle d’être dans ce lieu. Ça n’était pas être avec Kayla qui lui posait problème, bien au contraire, la sorcière la couvait comme une mère dragon couve son œuf mais elles n’étaient que des adolescentes qui se faisaient malmener par un adulte, tout ça pour un paquet. Un paquet qu’elles n’arrivaient pas à obtenir, la personne qu’elles avaient en face d’elles se montrant particulièrement relou. Pourquoi ça ne pouvait pas bien se passer, c’était quoi son problème à ce type ? Dans le même genre, l’oncle de Maëlle il n’avait pas un peu manqué le coche ? Il voulait son colis, peu importe ce qu’il y avait dedans, il le voulait, il n’aurait pas envoyé Maëlle sinon. Il ne pouvait pas prévenir son… que pouvait donc bien représenter ce type pour lui, un ami ? Non quand même, il n’avait pas l’air d’avoir assez d’argent pour pouvoir être considéré par le Rosier comme un ami, une manière de se faire plus d’argent, probablement. A quel prix cependant, Maëlle était dégoutée, autant d’être ici que d’avoir entraîné, indépendamment de sa volonté une camarade de classe. Le problème d’être Kayla outre le fait que c’est une raciste envers les sangs purs hein c’est qu’elle manquait de prudence et à cause d’elle, Maëlle se faisait attraper, Maëlle devait lancer un sortilège sur quelqu’un, ce qui ne se faisait pas mais en même temps, par les temps qui courent, être une sorcière au milieu des moldus, ça sentait les problèmes à plein nez.

Si elle se sentait ultra mal d’avoir agi contre un autre être humain, il semblerait que ça ne soit pas un problème pour Kayla qui en profita pour lui lancer un autre sortilège sous le regard un brin scandalisé de Maëlle, elle exagérait un peu là non ? Même elle devait s’en rendre compte au fond d’elle-même puisqu’elle tenta une justification qui laissait un peu à désirer il faut bien le dire mais bon vu que son action rendait service à la demoiselle Rosier, elle jugea préférable de ne pas faire le moindre commentaire, ne pas passer la nuit ici semblant être une évidence pour les deux filles. Comment ça surveille le ? Hé ho hé, dis donc c’était un plan pourri ça, il lui foutait les pétoches, elle n’avait pas envie de le surveiller, elle n’avait pas envie de rester seule avec ce type mais il semblerait que ça ne soit pas une question mais plutôt un ordre et puisque miss Kayla s’éloignait, Maëlle n’eut d’autres choix que de faire ce que lui disait la demoiselle, garder un œil à la fois sur le gérant de la boutique et à la fois sur la porte d’entrée pour empêcher les gens de rentrer. En toute franchise, elle n’était pas convaincue que quiconque voudrait mettre les pieds dans ce taudis, à part des gens ayant des mauvaises intentions et si c’était le cas, Maëlle ne voyait pas comment elle pourrait s’en sortir face à eux mais bon. En attendant que Kayla revienne à ses côtés, elle trouva quand le même de s’adresser à la personne qu’elle surveillait « Je suis désolée de vous avoir lancé un sortilège mais vous savez, vous avez compliqué les choses dès le départ. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir le choix. » S’il haussa un sourcil, sûrement pas convaincu par la pertinence de mon argument, il ne pouvait rien dire donc c’était un monologue plutôt qu’un dialogue, ce qui m’arrangeait bien.

Kayla sembla avoir trouvé ce que nous cherchions puisqu’elle m’indiqua qu’il était grand temps qu’on prenne la tangente, enfin une bonne nouvelle. J’abaissais ma baguette pour suivre la demoiselle qui trouva le moyen de s’arrêter dans sa progression pour enquiquiner le gérant du magasin, est ce que c’était vraiment indispensable de parler de la menace qui n’avait pas lieu d’être, absolument pas d’après le point de vue de Maëlle mais alors le pire c’était la phrase suivante, comment ça il avait la chance qu’on ne le tue pas ? Maëlle n’avait pas du tout envie d’être intégré là-dedans, elle n’allait certainement pas tuer quelqu’un et ça se voyait sûrement dans son regard qu’elle ne partageait pas du tout la vision des choses de Kayla. Non mais un peu de bon sens tout le monde, elle avait déjà du mal à lancer des sorts sur les gens, quand bien même c’était des enfoirés de première, ça n’était certainement pas le genre de Maëlle que d’agir ainsi. Une fois de plus, elle jugea néanmoins plus intelligent de ne pas faire la moindre remarque, ce type, elle ne le reverrait jamais – elle espérait tout du moins – peu importe ce qu’il pensait d’elle et qu’il juge qu’elle en soit capable ou non.

Kayla lui attrapa le bras, signe évident qu’elle n’était pas en mesure de tuer qui que ce soit et qu’elle n’avait pas forcément mieux vécu la petite entrevue avec monsieur pervers que Maëlle. Les deux filles filaient rapidement jusqu’à ce que Kayla brise le silence qui les entourait en posant une question faisant naître un sourire sur les lèvres de la demoiselle qui l’accompagnait « Je vais bien et toi ? Merci d’être resté. » et pour son courage qui frôlait cependant l’inconscience du point de vue de Maëlle mais elle ne pouvait nier que Kayla lui avait été indispensable. Elle ne pouvait que partager le point de vue de Kayla au sujet de son oncle, il était quand même sacrément désagréable de l’avoir envoyé là-bas, surtout toute seule, ça n’était pas prévu qu’elle reçoive le soutien d’une camarade de Poudlard après tout et oui le type était bizarre, elle l’admettait « Peut être qu’il n’effrayait pas mon oncle ou qu’il se comporte bien avec lui ? » ou peut être que son oncle avait essayé de se débarrasser d’elle, cette idée déplaisant fortement à Maëlle, oh non quand même, personne n’essaierait de faire du mal à un membre de sa propre famille. Zut, le paquet lui était tendu, Maëlle hésita quelques secondes avant de s’en saisir, comme s’il était en mesure de le brûler mais bon ça n’était pas à Kayla de le garder, elle s’en empara donc. A sa question, elle observa le paquet avec une moue désabusé « Je n’en ai pas la moindre idée et je n’avais pas l’intention de l’ouvrir pour tout te dire mais si tu veux savoir, nous pouvons l’ouvrir ensemble, je dirais à mon oncle que je l’ai trouvé ouvert. J’en profiterais aussi pour lui dire qu’il a des fréquentations spéciales à mon sens. » Bon ça n’aurait pas le moindre impact sur lui, elle s’en doutait mais ça paraissait important de le dire. « Par contre je vais encore avoir besoin de toi Kayla, je n’ai pas la moindre idée de comment retourner dans le monde » un regard à droite, puis à gauche pour vérifier que personne ne pouvait les entendre puis elle compléta « sorcier. » Elle avait beau n’avoir aucun problème avec les moldus, elle devait quand même reconnaître qu’elle préférait largement son monde, son aventure dans ce monde étant franchement désagréable aujourd’hui, elle avait carrément préféré la fois où elle s’était retrouvé avec Thalia ayant l’impression que les moldus étaient des gens normaux, là où aujourd’hui ils passaient pour des gens franchement détestables aux yeux d’une Maëlle qui n’avait pas l’impression d’avoir mal agi avec eux pour autant.


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Maëlle et Kayla - Fin août 2020
J’ai toujours été, disons, casse-cou ? Je n’ai pas été envoyée dans la maison des Gryffondor pour rien et je revendique haut et fort cette particularité, après tout, elle fait partie de mon caractère, de ma façon d’être. Si je n’étais pas autant désireuse d’aider les autres -à n’importe quel prix certes-, je ne serai probablement pas en train de craindre pour ma vie dans cet établissement miséreux dans lequel je ne me sens absolument pas en sécurité. Mais au fond de moi, je m’interroge, plutôt contente que Maëlle ne se retrouve pas seule avec cet homme qui me répugne et qui semble tout sauf être une personne en qui on peut placer sa confiance. Dès qu’il est arrivé, il m’a inspiré de la défiance et les gestes déplacés qu’il a tenté d’avoir sur moi n’ont rien fait pour arranger les choses, en plus du tablier sur lequel je suspecte autre chose que de la vulgaire peinture. Je ne suis qu’en première année de protection magique mais il peut s’assurer que je sais me servir de ma baguette et que je n’hésiterai pas à lancer quelques sortilèges de défense s’il le faut. Pour autant, j’aimerai bien que cette histoire se termine sans heurt et qu’on puisse s’en échapper rapidement ; en tout cas, c’est peut-être l’adrénaline qui empêche la peur de me monter au cerveau, mais je joue bien les malines face à cet homme imposant qui pourrait probablement me mettre au tapis à l’aide d’une simple gifle. Certes, je me suis bien améliorée en combat rapproché mais il n’en demeure pas moins que je nécessite encore de nombreux entraînements pour rivaliser avec un homme de cette carrure. Pourtant, on m’a souvent dit que l’assurance pouvait parfois suffire, qu’il suffisait de faire croire pour qu’on croit. J’adopte cette technique sans me démonter mais il faut bien l’avouer, cela ne prend pas chez notre « hôte ». Alors aux grands maux, les grands remèdes. N’ayant d’autres choix que de neutraliser l’homme, je lui lance un sortilège avant d’aller récupérer le paquet moi-même. En vérité, en jetant ce sort, je n’ai pensé qu’à la Poufsouffle et aux réprimandes qu’elle se prendra si jamais elle rentre dans sa famille sans le colis qu’elle est censée rapporter. Et pour ainsi dire, étant donné l’aspect de cette boutique et l’allure disons très avenante de l’homme qui nous a reçu, je pense qu’il n’osera pas porter plainte contre mon attaque ; prendre ce risque serait inutile, il aurait bien davantage à perdre. Une fois que j’ai réceptionné le paquet, j’entraîne Maëlle au dehors ; nous avons abusé de l’hospitalité de nos hôtes bien trop longtemps.

Je l'emmène dans les ruelles de Londres, prenant des chemins alambiqués, contournant des allées plus bondées, vagabondant à droite et à gauche tout en regardant derrière nous afin de m’assurer qu’on ne nous suit pas. Une fois que j’en suis persuadée, j’arrête Maëlle et je m’inquiète de son état. Après tout, cette mésaventure n’est pas anodine et je préfère m’assurer qu’elle va bien. Le fait qu’elle me retourne la question me désarçonne : « Moi ? » Après tout, je n’ai pensé qu’à la jeune Poufsouffle et j’en ai presque oublié mes propres ressentis. « Ne t’en fais pas pour moi, tout va très bien. Et ne me remercie pas, c’est normal, je n’allais pas te laisser dans les griffes de cet… homme. » Pour ne pas dire fou furieux. Psychopathe ? Un frisson me parcourt l’échine, imaginant Maëlle toute seule face à lui. Seul Merlin sait ce qu’il aurait pu lui faire…  Et alors que je m’inquiète de la santé mentale de l’oncle de la Poufsouffle, ses justifications ne me conviennent pas (je pense sincèrement qu’il a un grain le vieux Rosier) mais je me contente de dire : « Peut-être. » Après tout, qu’est-ce que j’en sais moi ? Je n’ai jamais été confrontée à des personnes ayant des intentions malhonnêtes, encore moins dans ma famille. Et ce que je peux certifier, c’est que jamais un membre de ma famille me jetterait ainsi dans la gueule du loup. « Tu n’auras qu’à lui demander quand tu lui donneras le paquet, peut-être qu'ils font affaire ensemble ? » Mes yeux se baissent sur la boîte rectangulaire, emballée dans du papier-craft et ma curiosité légendaire prend le dessus et je pose la question qui me brûle soudainement les lèvres. Que peut bien dissimuler ce paquet ? La réponse de Maëlle m’arrache un léger sourire contrit et je reviens soudainement à la raison. « Non, je ne veux pas que tu aies d’ennuis. Il manquerait plus qu’il aille demander des comptes au propriétaire de la boutique et qu’il lui raconte nos exploits. » Je me mords la lèvre inférieure, mon cœur battant soudainement à la chamade à l’idée qu’on puisse chercher des noises à Maëlle à cause de moi. Il ne vaut mieux pas prendre le risque après tout. Je préfère de loin rester avec mes suppositions. De toute manière, étant donné le type d’énergumène que semble être l’oncle de la jeune femme, je me demande si j’ai réellement envie de découvrir ce qui se cache à l’intérieur du paquet. Il est bien probable que cela ne soit pas vraiment en adéquation avec mes valeurs, mieux vaut donc ignorer et demeurer dans le fantasme.

Je relève les yeux vers Maëlle lorsqu’elle me demande de l’aide pour retourner dans le monde sorcier. Je souris à nouveau, cette fois plus franchement. Retrouvant mon attitude avenante, je l’entraîne dans une autre rue et nous commençons à marcher. « Tu n’as pas l’habitude de cette partie là de Londres ? » demandé-je à la jeune fille, mes mots étant suffisamment explicites comme cela. « Il y a plusieurs moyens. Nous pouvons marcher jusqu’au Chaudron Baveur mais cela nous prendre bien trente minutes à pied. » dis-je en baissant la voix en énonçant la taverne sorcière qui fait la liaison entre nos deux mondes. « On peut prendre le métro sinon. » proposé-je, amusée. Une sorcière Rosier dans le métro, cela peut-être amusant. « Sinon, on peut trouver une ruelle pour… enfin tu sais bien. POC. » Le bruit caractéristique du transplanage s’échappe de ma bouche. Je me tourne vers Maelle et demande : « T’as ton permis ? » Quel âge à Maëlle déjà ? Je sais qu’elle est en âge de transplanner mais certains sorciers préfèrent les balais comme moyen de locomotion et en tant que joueuse de Quidditch, il était tout à fait possible qu’elle n’ait pas encore acquis cette faculté.
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Maëlle Rosier
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Un regrettable incident je vous assure, simple erreur de navigation
ft. Kayla

Enfin ! Le paquet était en possession des deux sorcières. C’était la meilleure nouvelle de la journée selon Maëlle. Certes la façon de l’obtenir n’était pas des plus conventionnelles et ne ressemblait pas à la façon de faire de Maëlle mais il faut dire qu’elle avait rarement vu des personnes aussi détestables dans sa vie. Elle n’avait fait que s’adapter à la situation. En tout cas, c’est ce qu’elle se disait pour ne pas trop s’en vouloir d’avoir attaqué un homme. Loin de ses préoccupations, Kayla restait fidèle à elle-même, une camarade pleine de ressources qui n’abandonnait jamais. C’était bénéfique pour Maëlle qui se reposait sur ses plans, ses idées. Une fois en dehors de la boutique et après avoir suivi quelques instants Kayla à travers les rues. Mieux valait cela d’ailleurs, suivre Kayla plutôt que d’essayer à tout prix de chercher une destination, la Gryffondor lui demanda comment elle allait, question qui tout naturellement lui fut retournée. Cela sembla étonner Kayla, Maëlle se doutant qu’elle n’avait pas l’air détaché de tout le monde, Kayla se sentait assez en forme pour que la question ne lui paraisse pas importante. En prime, elle trouvait normal le fait d’aider une presque inconnue, parce qu’elles ne fréquentaient pas vraiment le même cercle d’amis. Kayla était brave, personne ne pourrait dire le contraire et Maëlle était bien contente de ne pas avoir été seule, surtout que le personnage qu’elles avaient rencontré était un véritable fou et il valait mieux être deux pour s’en sortir.

Si son oncle n’était pas la personne qu’elle appréciait le plus au monde, elle ne le voyait pas l’envoyer dans ce genre d’endroit s’il avait songé qu’il y avait un risque pour sa nièce. L’image que renvoyait les Rosier était importante pour chacun de ses membres et ça aurait fait quelque peu tâche que Maëlle se soit fait malmener par des moldus à cause de son oncle. Elle partait donc du principe que son oncle ne savait pas exactement le genre de comportement que pourrait avoir cet homme, il ne se comportait pas ainsi avec tout le monde. C’était le propre de l’être humain que de s’adapter au public qu’il avait face à lui. Kayla semblait dubitative, logique pour le peu d’informations qu’avait Kayla, elle devait se faire un portrait fort peu positif de l’oncle de la jeune fille et n’était pas spécialement loin de la vérité selon elle. Est-ce que Maëlle aurait le courage de lui demander s’ils faisaient affaires tous les deux, elle n’en était pas convaincue et préféra ne pas lui faire de faux espoirs « J’essaierais de lui demander. »

Que pouvait bien contenir le paquet, la curiosité de Kayla était perceptible. Maëlle était beaucoup moins intéressée, il pouvait bien contenir tout l’or du monde, elle s’en moquait bien mais puisque Kayla l’avait aidé à obtenir ce paquet, que son aide avait été indispensable, c’est dire, Maëlle voulait bien ouvrir le paquet et mentir à son oncle. Au pire, il n’avait qu’à pas l’envoyer là-bas.  L’argument de Kayla était tout à fait recevable, s’il allait voir le gérant de la boutique et qu’il racontait, à sa sauce bien entendu, les exploits des deux filles, Maëlle pourrait avoir des ennuis, Kayla était véritablement une sauveuse « S’il l’ouvre devant moi » ce qu’elle ne pensait pas possible mais sait on jamais « Je viendrais te voir pour te dire ce qu’il contenait. » Elle essaierait même de faire en sorte de rester pour assouvir la curiosité de la demoiselle, elle lui devait bien ça. Elle espérait que ça n’était pas quelque chose de dangereux ou alors d’immonde à voir qui lui donnerait un abonnement gratuit pour des cauchemars.

La demoiselle sang pure habituée au monde sorcier et pas du tout au monde moldu pointa une nouvelle fois le bout du nez. Elle ne savait pas comment rentrer à Poudlard, ressemblant certainement à une touriste, avec ses lunettes bien sûr. Elle esquissa un sourire à Kayla qui se montrait curieuse « Tu te souviens que je suis Américaine, je ne suis arrivée à Londres qu’il y a moins d’un an et il faut croire que le sport me prend les trois quarts de mon temps libre puisque je ne suis pas sorti beaucoup de fois. » Ses propos pouvaient être entendus par tout le monde, elle ne disait rien de particulier au monde sorcier, elle ne leur attirerait donc aucun problème et ça c’était une excellente nouvelle, surtout après les problèmes qu’elles avaient eu dans la boutique du moldu. Elles pouvaient marcher jusqu’au Chaudron Baveur, peu importe le temps qu’il fallait marcher, Maëlle était assez sportive pour que ça ne l’effraie pas de marcher. Le métro ? Elle connaissait le mot mais n’en avait jamais vu, ça pouvait être intéressant de voir de ses yeux ce que ça pouvait bien donner. Le POC c’était très clair et certainement la solution de facilité par excellence. Elle fit la moue, elle n’appréciait que moyennement le transplanage, préférant carrément l’idée de prendre son balai en toute circonstance « J’ai mon permis mais je ne l’utilise pas souvent. » Kayla comprendrait aisément que la préférence de Maëlle allait à son balai. Elle chuchota pour ne pas paraître trop bizarre aux yeux des gens qui pouvaient être autour d’elles « Je n’ai jamais pris le métro, j’aimerais bien voir comment c’est. » Le trajet ayant été choisi par Maëlle, elle pouvait suivre son guide du jour jusqu’au métro. Le moins que l’on puisse dire c’est que c’était étrange, quelle drôle d’idée d’avoir un monde souterrain pour des trains tout petits mais ça avait l’air super sympa, bon les gens étaient un peu pressé et Maëlle devait les gêner à s’arrêter pour regarder partout et sautiller presque sur place mais bon la découverte valait le coup et bientôt, elle pourrait rentrer à l’abri dans le monde sorcier et avoir l’immense plaisir de donner le paquet demandé à son oncle… enfin.


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