Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
RSS
RSS



 

Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Loup y es-tu ? Mets ta chemise on arrive ft. Morgan Black :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Harper MacFusty
Harper MacFusty
Sorcier OP
INRP
Métier : Professeur de Sortilège
Messages : 897
Gallions : 3589
Date d'inscription : 03/03/2021
IRL

Lumos
Je rp en : #cc66ff
Mon allégeance : Ordre du Phénix
Mer 22 Sep - 12:40
Loup y es-tu ? Mets ta chemise on arrive.@Morgan Black & Harper

03 octobre 2018

Un premier mois à professer venait de s’écouler. Un premier mois à fouler le sol de Poudlard en tant que professeur. Le premier mois de sa vie où elle se sentait parfaitement à l’aise, complètement à sa place. Un premier mois éclairant bien des lanternes qu’elle n’avait, jadis alors, pas à tous les étages. Premier mois, première battue dans la Forêt Interdite. Quelle chance ! Quand on y repense, à l’époque, c’est elle qu’on envoyait chercher dans des endroits improbables du château, incapable de résister à la curiosité, inconsciente des dangers, incompétentes face aux possibles créatures qu’elle pouvait rencontrer. En quatrième année, elle était restée coincée dans une pièce lugubre située dans un endroit désert de Poudlard une journée toute entière. Obnubilée par une lumière bleue vacillante qu’elle avait appelé le feu follet dansant, une porte s’était refermée derrière elle assez puissamment pour que l’air dégagé éteigne le joli feu follet bleu. Evidemment, personne ne l’avait cru. Elle s’était faite sévèrement punir. Punir alors qu’elle avait crevé de faim dix heures sur les douze heures de sa captivité. Quelle injustice !

Aujourd’hui, Poudlard revêt son manteau automnal sous le ciel assombris par la nuit et pas seulement : des nuages chargés de pluie s’étiolent dans les cieux illuminés d’une lune pleine. Le vent les pousse vers le nord, éclipsant par saccade l’astre de la nuit. L’air est humide, mais le temps n’est pas à la pluie. Un épais brouillard s’étend aux pieds des arbres gigantesques de la forêt.

Près de l’ancienne cabane du Garde-Chasse dont il ne reste que des ruines noircies et une plaque commémorative, la baguette d’allumée, Harper attend impatiemment son coéquipier pour mener à bien les fouilles du quart-nord de la forêt Interdite. Elle sait pertinemment qu’on l’affublait d’un chaperon pour veiller à ce qu’elle ne fasse pas de bêtise. Ce manque de confiance en elle ne l’impressionne guère. Si leur dirigeant doutait de ses capacités, il ne lui aurait pas confié l’apprentissage de jeunes élèves et on l’aurait privé de sa baguette depuis fort longtemps… quand on y repense, naguère, un professeur à la tête doublée de Voldemort enseignait les Défenses contre les forces du mal. Puis un charlatan aux guenilles de prétentieux.  Puis un mangemort sous l’identité d’un ancien Aurore. Puis… A quoi bon se mettre martèle en tête ? Elle avait été choisie pour ses prouesses magiques. Et puis c’est tout. Oui c’est tout.

Cet après-midi, deux élèves de première année manquaient à l’appel pendant le cours de métamorphose. Après une fouille minutieuse du château et les témoignages de leur camarade, les recherches s’orientèrent vers la Forêt Interdite. Au quart-sud, on avait retrouvé un bout de cape déchirée. Au quart-est, on avait trouvé le doudou couvert de boue appartenant à l’un d’eux. Au quart-ouest, des traces de pas leur appartenant possiblement s’enfonce dans les broussailles puis disparaissent.

Au quart-Nord, non loin du point d’attente du professeur de Sortilège, on avait retrouvé des griffures dans la boue, présumément une lutte avec les traces de doigts taillés dans le sol de quelqu’un qu’on aurait tiré par les pieds.

De sa main libre, Harper réajuste sa cape. Il fait un froid de canard. Sa respiration se transforme en fumée assortie au brouillard de la forêt. Elle a laissé sa capuche retomber dans son dos, gardant sa tête découverte pour garder une vision à cent quatre vingt degrés. Son ouïe capte des bruits de pas. Elle se retourne en direction de l’homme qui s’avance vers elle.

Dans l’immensité de la forêt interdite recouverte d’une bien étrange nuit, un cri déchirant de bête transperce le calme plat.
:copyright:️ DABEILLE
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 1 Oct - 0:01
Loup y es tu ?
harper & morgan

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »

Etre professeur à Poudlard, c’était faire une croix sur les soirées tranquilles au coin du feu. Entre les rondes de nuit, les surveillances de retenue et les recherches d’élèves perdus dans la forêt interdite, ce début d’année était passé à une vitesse affolante et cela me déplaisait fortement. Après un mois de cours, les sabliers des Maisons étaient quasiment à sec et les armoiries de la salle des Trophées étaient plus luisantes que des miroirs. Evidemment, ce soir ne faisait pas exception. Deux premières années avaient cru malin de s’aventurer dans les bois pour épater la galerie, et s’y étaient malheureusement égarés. Les témoignages étaient unanimes et les preuves suffisantes pour nous tourner vers les limites du château qui, en cette fin de soirée, étaient loin d’être rassurantes. Quelle ne fut par ailleurs ma déconvenue en apprenant qu’un Serpentard faisait partie du duo. Non seulement il était avec un Gryffondor et en plus, ils avaient été assez stupides pour confier à leurs camarades le défi qu’ils s’étaient lancés. Heureusement la vérité avait été vite dévoilée quand les responsables des Maisons s’étaient entretenus avec les élèves dans leur salle commune. Maintenant, le sale boulot reposait sur l’équipe enseignante, et nul moyen de se défiler. J’avais beau être plutôt à l’aise dans la forêt interdite (je la connaissais bien, j’y avais fait plusieurs escapades lors de mes années collège mais je ne m’étais jamais égaré et personne n’en avait jamais rien su), l’idée d’y aller pour cette raison ne m’enchantait guère, notamment lorsque j’avais dû renoncer à la perspective de lire mon nouveau livre d’études au coin du feu. D’autant plus que nous étions en automne et que cela s’en ressentais pleinement.

De chauds habits revêtus, je me glissais dans le parc pour retrouver la coéquipière que l’on m’avait attitré. Je n’appréciais pas particulièrement Miss Auburn. Elle était nouvelle, et je la trouvais déjà enquiquinante et bien trop bavarde à mon gout, moi qui aimait tant la solitude et le calme ! De plus, l’étude des Runes ne semblait pas vraiment l’intéresser. Cela tombait bien, moi, les Sortilèges, c’était une matière sur laquelle j’avais plus ou moins fait l’impasse à l’époque. J’ignorais pourquoi nous avions été ainsi mis en binome, mais j’imaginais que mon sérieux permettrait de tempérer l’énergie un peu délirante de ma collègue. Bref, j’avais du mal à sauter de joie. Je me dirigeais vers le nord-est pour retrouver Auburn dans l’espoir qu’elle soit déjà sur place à m’attendre et qu’elle ne se soit pas lancée au coeur de la forêt dans l’idée de parler aux arbres. Je n’avais aucune envie d’aller à la recherche d’un adulte également. Plus vite les choses seraient faites, mieux ce serait.

J’aperçus une cape flotter au vent et entendit un cri de loup surgir des entrailles des fourrés. Heureusement que ce n’était pas la pleine lune, sinon je serai retourné au château aussi sec, tant pis pour les fugitifs. Je m’approchais de ma collègue qui se tourna de mon coté et m’entendant arriver. Je ne lui accordais pas un sourire, je n’étais pas là pour échanger des amabilités. « Et bien professeur Auburn, j’espère que vous êtes prête à ouvrir l’oeil car je ne tiens pas à camper toute la nuit dans la forêt interdite » lançais-je en passant devant elle sans m’arrêter, direction le sous-bois. Je jetais un Lumos histoire d’y voir plus clair. « Comment ils s’appellent déjà ? ». Un petit Sonorus et on pourrait les héler, mais nous ne pourrions pas les entendre s’ils répondaient, et en plus, qui sait ce que cela pourrait attirer jusqu’a nous ? Il suffisait de tomber nez à nez avec les Centaures et on ne risquait pas de revoir la lumière du jour tout de suite ! « Z'avez quoi comme info ? » demandais-je tout de même à ma collègue, parce que j’avais déjà oublié les dires de la direction sur tout ce qui avait été retrouvé en fin d’après-midi pour identifier un périmètre de recherche.  
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Loup y es-tu ? Mets ta chemise on arrive ft. Morgan Black
Sauter vers:
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Blood :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs-