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De L’éthique des avocats. Thalia&Elyssa :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
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Mar 1 Sep - 17:10

De L’éthique des avocats
Elyssa + Thalia
Etre avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire.
Apprendre, enseigner tout ça faisait partie de son travail. Alors même qu’elle était étudiante Elyssa n’avait pas hésiter à prendre les petits nouveaux sous sa tutelle et cela lui avait permis de faire de magnifique connaissance, comme ça chère Toni. Mais en tant qu’avocate de renommé, elle n’avait pris que très peu de stagiaire. Tout simplement, car pour elle il était important de prendre de bonne personne, de ceux qui avait une conviction sans faille. Les avocats qui avaient choisi ce métier pour plaire au parent et garder une bonne image d’eux, ça ne l’intéressait pas. Pour elle seule les personnes emplis de convictions, qui croyait en l’importance de leur travaille pouvait donner de bon avocat. Alors bien sûr, Thalia Carrow était en quelque sorte une cousine éloigné, mais ce n’est passé qui l’avait poussé à accepter sa demande de stage. Elle avait une histoire, qui pouvait l’amener à être un bon élément.  Sa rébellion envers sa famille, le fait qu’elle reste dans une école où même la principale ne voulait clairement pas d’elle, pour pouvoir devenir avocate, c’est ce qu’il la rendait intéressante. Mais si choix ne fut en réalité pas bien difficile, Elyssa ne le regrettait en aucun cas. Thalia était une jeune fille appliquée et intéressée. Qui plus est elle avait un talent et pouvait se rendre utile malgré son manque d’expérience.
Aujourd’hui, l’avocate avait choisi une affaire délicate. Elle voulait montrer à Thalia la difficulté morale, d’être avocate. Oui, c’était défendre les innocents, mais pas seulement, il se retrouver aussi à devoir se battre pour des êtres les répugnaient. Mais il le faisait, parce qu’il était important que tout être humain soit le droit d’être défendu correctement. Quelque soit ses crimes, il devait pouvoir avoir la peine qu’il méritait et non, quelque chose, de trop lourd et d’injuste. Cette femme, âgé d’une quarantaine d’année était accusé d’avoir assassiné son fils, quand elle découvrit son incapacité à faire de la magie. Elyssa, ne l’avait pas encore rencontré, elle attendait l’arrivé de sa stagiaire, pour pouvoir en parler avec elle, avant de passer à l’acte. Elle avait donc demandé à Thalia d’arrivait un peu avant l’heure du rendez-vous. Elyssa, c’était posé sur son bureau, un bon café à la main, en attendant, la jeune Carrow. Elle se rappelait ses débuts à elle, quand elle était aussi une étudiante. Elyssa c’était retrouvé à la rue, sans aucun moyen, à part peut-être sa détermination à réussir. Et elle avait finit par faire son petit bout de chemin, avec certes l’aide de ses confrères, mais aussi grâce à son abnégation. Aujourd’hui elle était contente, de pouvoir aider une femme dans un cas proche du siens et de faire une sorte qu’elle puisse s’élever comme elle avait put le faire par le passé.
Thalia finit par arriver à l’heure, comme à son habitude.
« Thalia ! Entre je t’en prie, prend une chaise, j’aimerais que l’on regarde ce dossier, avant d’aller rencontrer notre cliente. » Notre, l’utilisation de ce mot n’était pas du au hasard, elle tenait à lui montrer l’importance de son travail en même temps, de lui faire comprendre les responsabilités qui en découlaient. Elyssa se leva, avant de lui tendre le dossier. « Je le l’ai pas encore rencontrée. C’est une affaire toute neuve. La cours, demande la perpétuité. Il est impossible je pense de la disculpé totalement, au vu des preuves qui vont à son encontre, mais on devra tout de même enquêter de notre côté, au moins pour alléger sa peine. Tu as une stratégie ? » La stratégie, au tribunal tout était une question de stratégie. Il était important, que Thalia finisse par réussir à mettre au point ses propres stratégies et pas simplement utiliser les coups habituels. C’est à cela que l’on distingue les grands avocats des autres : à leur capacité à innover.
Maintenant Elyssa attendait sa réaction, c’était la première fois qu’elle travaillait sur un sujet aussi difficile et il serait tout naturel que Thalia ne soit pas à l’aise avec le sujet. C’est pour cela que l’avocate avait accepter le dossier, elle voulait que sa stagiaire soit à ses côtés lorsqu’elle tomberait sur son premier dossier compliqué. Il est important de choisir son éthique et surtout de comprendre l’éthiques des avocats. Ceux qui s’imaginer être là pour contrer les vilains Aurores qui faisaient des erreurs, était bien loin de la vérité. Pourtant c’est souvent ce que s’imagine, les jeunes quand ils commencent leur étude de droit. Il oublie toutes les lois à connaître sur le bout des doigts, mais aussi ce côté plus dur, plus malsain. Car les avocats, reste la plupart du temps l’espoir des malfrats. Et même si certain on la chance de pouvoir choisir leur affaire, ce n’est pas le cas de la grande majorité d’entre eux. Être avocat c’est défendre ceux qui doivent être défendu. Pas simplement les innocents, tout le monde.





(c) princessecapricieuse

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Dim 20 Sep - 22:40
De l'éthique des avocats
Elyssa & Thalia

« Être avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire. »
Depuis que j’avais commencé mes stages, je me sentais plus que comblée. Enfin, je sentais mon objectif arriver, je pouvais le toucher du doigt. Il était tout près, accessible, réaliste plus que jamais. Le stage rendait tout ça concret et je voyais enfin que devenir avocate était pour moi. J’apprenais énormément en classe, je maitrisais mes sujets, je lisais les grimoires, les jurisprudences, j’apprenais les lois, je m’imaginais même les utiliser. Cependant, en stage, ce n’était plus seulement que de la théorie, je devais mettre tous mes acquis en pratique. Quand j’avais postulé pour mes stages, j’avais voulu apprendre des meilleurs et j’avais postulé auprès d’eux. On m’avait dit de ne pas me faire d’idée, mais j’avais eu confiance. J’avais mis mes tripes sur les parchemins, j’avais dit d’où je venais, ce que je voulais, quelles étaient mes motivations. Je me disais que ma vérité pourrait être attirante, payante pour moi, même. Non pas que j’espérais faire de l’argent, au contraire, mais ça pourrait me donner ce que je voulais. Finalement, l’une des meilleurs avait voulu de moi, Elyssa Rosier. Elle était une cousine éloignée, mais ce n’était pas pour ça que j’avais postulé auprès d’elle et j’aimais me dire que ce n’était pas pour ça qu’elle avait accepté ma candidature. Je valais plus que mon nom et je me disais qu’elle était l’une des personnes les mieux placées pour le savoir.

Depuis que j’avais commencé dans ce cabinet en Irlande, je m’étais appliquée comme jamais. Je voulais montrer ma valeur et que je savais ce que je faisais, minimalement à tout le moins. Je n’avais pas d’expérience, mais j’étais pleine de bonnes volontés et je voulais apprendre. Je posais beaucoup de questions, je réfléchissais énormément et mon cerveau était en constante ébullition. J’étais là pour apprendre, mais aussi pour travailler. Je voulais aider du mieux que je le pouvais et surtout je voulais que mes convictions soient entendues et surtout travailler pour elles. Je n’étais pas là pour faire plaisir à ma famille, au contraire, ils ne voulaient plus de moi. Comme à mon habitude, je m’étais préparée à l’université pour ma journée. J’avais enfilé une tenue propre : un pantalon noir, une chemise blanche recouverte d’un pull en tricot de coton gris. Mon manteau sur le dos et mon sac sur l’épaule, j’étais prête à partir. J’ai pris un petit déjeuner rapide à la Grande-Salle, je me suis pris un petit café pour emporter et je suis allée aux cheminées. Pour me rendre Cork, il n’y avait rien de plus rapide. Prête à partir, je me suis avancée vers le feu, j’ai dit l’adresse du bureau d’Elyssa et je suis partie.

Arrivée au bureau, j’ai effacé des plis imaginaires de mon manteau, que j’ai enlevé et laissé sur un portemanteau près de la cheminée. Sac sur l’épaule et café à la main, je me suis dirigée vers le bureau d’Elyssa en saluant au passage une secrétaire qui s’occupait du courrier du matin. La porte du bureau de mon mentor étant fermée, j’ai cogné pour m’annoncer avant d’entrer. « Thalia ! Entre je t’en prie, prend une chaise, j’aimerais que l’on regarde ce dossier, avant d’aller rencontrer notre cliente. » J’ai fait ce qu’elle m’a demandé en souriant. Elle avait que cette dame était notre cliente et non pas sa cliente. Ce n’était qu’un petit détail, mais il me faisait rudement plaisir quand même. Après tout, elle m’incluait dans l’équipe. Je ne restais pas sur le banc à observer seulement. En plus, ça me poussait à travailler encore plus durement sur les dossiers. Si mon nom y était associé, je voulais que ce soit pour de bonnes raisons et non pas parce que j’étais paresseuse et que je ne faisais rien. Maintenant assise sur la chaise, je me suis concentrée à écouter ce que la femme me disait en prenant une gorgée de café. « Je le l’ai pas encore rencontrée. C’est une affaire toute neuve. La cours, demande la perpétuité. Il est impossible je pense de la disculpé totalement, au vu des preuves qui vont à son encontre, mais on devra tout de même enquêter de notre côté, au moins pour alléger sa peine. Tu as une stratégie ? » J’ai pris le dossier que l’avocate me tendait et j’ai commencé à le feuilleter pour voir quelle était la cause. Alors une mère dans la quarantaine aurait tué son fils qui serait une cracmol. J’ai ouvert grand les yeux en lisant le dossier. Je doutais fortement moi aussi que nous puissions la faire disculper. Les preuves étaient accablantes après tout. Comment pourrions-nous faire réduire sa peine ? Il faudrait regarder le contexte familial peut-être. Est-ce que le manque de magie courrait dans la famille ? Est-ce qu’il y avait un historique de problème ? Sa santé mentale pourrait être une bonne alternative aussi. Est-ce que cette sorcière avait un historique de problème de dépression ? Il y avait mille et une avenues à vérifier. Après avoir lu le dossier, je l’ai laissé ouvert sur le bureau devant moi, laissant les papiers accessibles et j’ai pris une grande inspiration avant de me lancer.

« Eh bien, il faudrait vérifier le contexte familial, je crois. Si la situation était compliquée d’avance, ça pourrait donner des circonstances atténuantes, peut-être. Par contre, je crois que ce qui pourrait le plus aider cette sorcière, ce serait un bilan de santé mentale. Si elle a des antécédents dépressifs ou de troubles mentaux, ou bien s’il y en a dans la famille, on pourrait plaider l’innocence pour cause d’aliénation mentale. Elle risque de recevoir une peine, mais si elle a de la chance elle serait à Sainte-Mangouste pour des traitements pendant un temps. Le juge pourrait être plus clément. Qu’est-ce que tu en penses? »

J’étais plutôt confiante quant à mes hypothèses. Je ne disais qu’elles étaient parfaites, sûrement pas. Après tout, mon expérience était minime et mes connaissances étaient surtout théoriques et non pas pratiques. Il faudrait sûrement raffiner ce que je disais. Peut-être même que ce n’était pas valable. Au moins, je me dis ce qui me semblait le plus logique. Puisque nous travaillions en équipe, Elyssa allait m’aider à corriger ce qui ne fonctionnait pas et je pourrais l’observer à l’œuvre pendant notre rendez-vous juste après.

(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Sam 3 Oct - 21:49

De L’éthique des avocats
Elyssa + Thalia
Etre avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire.

La plupart du temps, Elyssa choisissait des affaires qui lui correspondait. Elle aimait souvent prendre les affaires, les plus en lien avec ses causes. Aider les jeunes femmes à se défaire d’un mariage arrangé, combattre les entreprises injustes aux démarches sexistes. Comme son combat perpétuel avec Potion’s Brewing Master, qui avait des méthodes plus que détestable aux yeux de l’avocate. Sans parler de son directeur, qui était un misogyne de première. C’était un métier difficile et intéressant d’apprendre à ses abrutis que pouvez être certain homme parfois, d’apprendre à se taire et à écouter les femmes. Mais le métier d’avocate de se contenter pas d’être cela, il y avait des côtés, moins stimulant, plus controverser. Aujourd’hui Elyssa avait la chance, grâce à la réputation qu’elle c’était forgée, de pouvoir choisir ses affaires. Mais ce n’était pas le cas de tout le monde et encore moins des plus jeunes. A son commencement elle avait dû accepter toutes les affaires qui lui passaient sous la main. Des glorieuses, des pas agréables, des perdu d’avance, elle c’était démener pour pouvoir se faire un nom. C’est exactement ce qu’elle voulait enseigner à sa stagiaire : la ténacité. Dans ce genre de milieu, c’était ceux qui ne lâchait rien qui avait une chance de s’en sortir. Certaine personne, disait que Elyssa avait un caractère de combattante. Elle pensait souvent à certaine discutions qu’elle avait eu avec sa nièce : celle-ci pensait que tout le monde n’était pas en capacité d’être comme Elyssa, que l’avocate était née, comme avec une force supérieure qui lui permettait de combattre. Elyssa elle n’y croyait pas vraiment, pour elle n’importe qui, était en capacité de faire de grande chose. Tout le monde avait un potentiel en soit qui était plus ou moins exploiter. L’avocate voulait que Thalia apprenne à exploiter le sien. Faire d’elle une femme, pas seulement capable de gagner des procès, mais capable de vivre sa vie comme elle entendait. Le fait qu’une jeune Carrow, avait fait des choix semblables au sien, celui de quitter sa famille, pour pouvoir faire ses propres choix en tant que femme. Pourtant le monde de l’avocat, était loin d’être facile et partir sur cette voix, n’était pas un choix à prendre à la légère. C’est pour cela que Elyssa, tenait à faire découvrir à sa stagiaire, toute les facettes du métier. Aujourd’hui elles allaient devoir défendre, un acte de racisme pur, une personne contre qui elles se battaient toute les deux sous leur casquette de membre de l’Ordre. Mais être avocate, c’était défendre, le droit à être défendu. Sans eux, le mot de justice n’aurait plus aucun sens, il n’y aurait que de l’incrimination. Et même si parfois, on a envie de jeter directement certaine personne à Askaban, tout le monde devait avoir l’occasion de pouvoir être défendu. Pas pour mettre les criminels en liberté non, mais pour s’assurer que l’accusation faisait bien leur travail, qu’ils proposaient bien la peine la plus juste, avait de vrai élément, contre leur client.
Elyssa venait de tendre le dossier à la future avocate et écoutait avec attention ses propositions.  Ses arguments étaient pertinents et la jeune femme ne se laissait pas dépiter par les actes de leur cliente ce qui était déjà un excellent point.

« Tes idées sont intéressantes, mais pour ce qui est de la famille, il faudrait quelque chose de bien particulier. Le simple fait qu’elle soit dans une famille de sang-pur aux idées, rétrograde, ne suffira pas à atténuer sa peine, au contraire, elle pourrait servir d’exemple. Mais le contexte familial, pourra soutenir la thèse, d’un potentiel trouble psychologique. Faire un bilan de santé mentale est donc une excellente idée, à faire au plus vite. Mais on ne peut pas enlever l’hypothèse que cette femme, est en totale possession de ses moyens. Ce ne sera ni la première, ni la dernière sorcière, à s’attaquer à sa propre progéniture, à cause, de cette discrimination avec les Cracmols. Il faut donc garder cette possibilité, en tête. »
Sa stagiaire, était très professionnelle, Elyssa aurait dû se douter, qu’elle ne relèverait pas la graviter du crime. Même si cela la choquait, Thalia n’aurait jamais rien dit, restant une stagiaire exemplaire. Mais l’avocate pensait qu’il était important pour elle, d’aborder le sujet. Elyssa était là pour répondre à ses questions, l’aider à se créer son opinion, sur l’importance du métier et sur ses différentes facettes. Mais étant donné que Thalia, n’abordait pas le sujet, Elyssa choisi de mettre elle-même, le sujet sur le tapi, avant de partir à la rencontre de leur nouvelle cliente.
« Thalia, je sais que c’est la première affaire de cet acabit, que nous faisons ensemble. J’entends te faire découvrir, une partie plus sombre de notre métier. Mais si tu as des questions, des doutes ou quoique ce soit, n’hésite pas à venir m’en parler, je suis là pour ça. »




(c) princessecapricieuse

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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 16 Nov - 1:03
De l'éthique des avocats
Elyssa & Thalia

« Être avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire. »
Travailler avec Elyssa était franchement valorisant. Avec elle, je ne me sentais pas comme une subalterne, je me sentais comme un membre de l’équipe à part entière. C’est comme ça qu’elle agissait avec les gens autour d’elle. Mon mentor ne me prenait pas pour acquis, elle ne me faisait pas faire ses courses, comme certains stagiaires ailleurs qui finissaient par aller chercher les vêtements chez le nettoyeur ou bien qui servaient de cafetière. Moi, je réfléchissais, j’utilisais mes connaissances et j’en accumulais de nouvelles. C’était le but d’un stage non? Je devais prouver ce que je valais, on allait m’évaluer sur mes compétences et j’allais devenir meilleur. J’atteignais ma zone proximale de développement tous les jours. Je repoussais mes limites un petit peu chaque fois, ce qui agrandissait ma zone de capacité propre. J’avais beaucoup d’ambitions, je voulais prouver ce que je valais et Elyssa Rosier était la meilleure sorcière dans le domaine pour m’aider à atteindre mes objectifs. Elle avait une réputation qui la précédait et presque sans exagérer, elle pouvait faire à peu près ce qu’elle voulait dans le cabinet. Autre avantage pour moi, ça me permettait de voir des cas très variés et qui se rapprochaient de mes valeurs. Elles et moi voulions nous battre pour le même genre de cas et c’était ce genre de dossier que nous avions devant nous ce jour-là.

J’ai lu le dossier rapidement en essayant de tout retenir. Le temps était l’un des éléments les plus importants dans ce métier que je voulais tant pratiquer. Nous ne pouvions pas nous permettre de perdre du temps. Nous avions toujours la vie de quelqu’un entre nos mains, nous ne pouvions pas jouer avec ça. C’était sérieux, tout le temps. Une mauvaise décision, une incompréhension ou une erreur pouvait tout changer pour le sorcier dont nous nous occupions. Nous devions être efficaces, être 11 et aussi il ne fallait rien lâcher. Nous devions être des combattantes, nous devions nous battre pour les droits de nos clients et nous devions tout faire, même s’ils étaient coupables, s’organiser pour que la peine soit la plus petite possible, la plus juste possible. Pour y arriver, il fallait bien étudier les dossiers, bien les analyser et être capable de le décortiquer de telle façon que nous pouvions utiliser tous les éléments possibles à notre avantage. C’est en ayant tout ça en tête que j’ai fait mes suggestions à mon mentor. Je me disais que mes idées étaient bonnes, mais j’attendais d’avoir le point de vue d’Elyssa. « Tes idées sont intéressantes, mais pour ce qui est de la famille, il faudrait quelque chose de bien particulier. Le simple fait qu’elle soit dans une famille de sang pur aux idées, rétrograde, ne suffira pas à atténuer sa peine, au contraire, elle pourrait servir d’exemple. Mais le contexte familial pourra soutenir la thèse, d’un potentiel trouble psychologique. Faire un bilan de santé mentale est donc une excellente idée, à faire au plus vite. Mais on ne peut pas enlever l’hypothèse que cette femme est en totale possession de ses moyens. Ce ne sera ni la première ni la dernière sorcière, à s’attaquer à sa propre progéniture, à cause, de cette discrimination avec les Cracmols. Il faut donc garder cette possibilité, en tête. » Elle avait raison, c’était bien pour cette raison que j’avais décidé de quitter ma famille après tout. Nous avons beau grandir dans des familles sang-pur puristes, ça ne veut pas dire qu’on doive apprécier et même garder leurs idées toute notre vie. J’avais pris ma décision il y a de ça quelque années et Elyssa avait fait de même. C’était l’une des raisons pour laquelle j’avais voulu travailler pour elle.

« C’est vrai. Je vais remplir une demande d’évaluation pour que ce soit fait le plus rapidement possible. En espérant que ça nous serve… »

Cette femme avait commis un acte odieux, d’une violence inouïe envers une personne qui aurait dû être la prunelle de ses yeux. Malgré mon malaise à défendre cette sorcière, je restais professionnelle. Je savais très bien qu’avoir le choix des cas sur lesquels on travaille n’est pas donné à tous et que quand on dit que tout le monde a droit à une défense qui est juste, c’est littéralement tout le monde. Autant les sorciers les plus pourris jusqu’aux saints. Je continuais à feuilleter le dossier, regardant des photos et des rapports de témoins en espérant trouver quelque chose qui pourrait prouver qu’elle avait été ensorcelée lors de cet événement et que tout ça n’est pas sa faute. Si tel était le cas, je me serais senti moins coupable de défendre une sorcière comme elle. « Thalia, je sais que c’est la première affaire de cet acabit, que nous faisons ensemble. J’entends te faire découvrir, une partie plus sombre de notre métier. Mais si tu as des questions, des doutes ou quoique ce soit, n’hésite pas à venir m’en parler, je suis là pour ça. » Je devais l’avouer, je me disais que je devais rester professionnelle et j’essayais de me faire rentrer dans le crâne que cette sorcière était comme tout le monde et que je ne devais pas la juger, mais j’avais toujours une voix dans le fond de ma tête qui me disait que c’était une mauvaise idée et que la laisser partir pour Azakaban serait plus sage et mieux pour tout le monde. J’ai laissé le dossier de côté pour me prendre une gorgée de café avant de me lancer.

« Eh bien, maintenant que tu en parles… je sais que je dois rester professionnelle et que cette sorcière a le droit à la même défense que tout le monde et tout ça, mais comment on fait. Je veux dire, comment tu fais pour ne pas être biaisée dans ton travail ? Tu as lu le dossier, tu vois ce qu’il en ressort. À moins d’un trouble mental indétecté ou d’un imperium sorti de nulle part, hypothèse impossible selon moi, comment on se fait à l’idée de défendre une sorcière qui déteste tellement les cracmols qu’elle en est arrivée là avec son propre enfant ? »

Maintenant que j’avais vidé mon sac, je me sentais mieux. Je n’irais pas jusqu’à dire que ça me grugeait, mais je pouvais dire que mon malaise était maintenant moins grand.

« Je connais la théorie, par cœur, mais en pratique, on dirait que je ne sais pas comment pousser mon cerveau à faire ce qu’il faut. Je sais le faire, je vais le faire, mais j’ai l’impression que ça va être éprouvant. »

(c) DΛNDELION
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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Lun 30 Nov - 21:18


De L’éthique des avocats
Elyssa + Thalia
Etre avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire.


Thalia, elle lui faisait un peu penser à elle plus jeune. Une jeune femme sang pur, qui pour éviter sa malheureuse destinée à quitter sa famille pour se lancer dans le droit. Elyssa se voulait de l’accompagna, elle savait que cette rage de vaincre, cette envie de forger sa propre vie, pouvait l’amener à faire de grande chose. Elle avait juste besoin qu’on lui donne de quoi avancer, enfaite non, elle avait besoin de rien. Thalia aurait sûrement put s’élever seul sans le soutien de Elyssa, mais l’avocate tenait à aider la jeune femme. Pouvoir partager son savoir transmettre sa lutte à la prochaine génération était beaucoup plus plaisant qu’elle ne l’aurait cru. Peut-être qu’un jour elle finirait professeur. Pas maintenant car elle était bien trop débordée, entre sa place au conseil qui lui demandait beaucoup de temps et d’énergie. Mais un jour, où les tensions, en tout cas elle l’espérait, ce serait calmer, Elyssa pourrait trouver le temps d’enseigner à l’université. Pour l’instant elle se contentait de sa place en tant qu’avocate et quelque petit stagiaire de temps en temps et ça lui convenait très bien. Au contraire, elle était plus attirée par ses petits cours en comité réduit sur le terrain que en amphithéâtre devant des centaines d’élèves. Au moins ainsi elle avait vraiment l’occasion de voir évoluer Thalia, tout en continuant son métier. Ce jour-là Elyssa avait décider de prendre une affaire un peu plus compliquée pour sa jeune stagiaire. Pas compliqué dans le mécanisme, mais dans le moral. Pourtant c’était ça être avocat apprendre à défendre ceux que l’on admirait mais aussi ceux que l’on détestait. Elyssa pensait que c’était un chose beaucoup trop mis de côté à l’école qui pourtant était la réalité de beaucoup d’avocat.
Elyssa amena donc à Thalia ce nouveau dossier. Il était compliqué et délicat et bien sûr ne faisait pas partie de ceux dont Elyssa aimait défendre la cause. Mais aujourd’hui elle avait explicitement choisi ce dossier pour sa jeune stagiaire. Toujours aussi admirable la jeune Carrow partie directement à la recherche de point de défense, tout aussi pertinent les uns que les autres.
« Ce serait parfait Thalia. »
Elyssa aurait pensé que la jeune femme aurait d’elle-même abordé le sujet. Mais Thalia était bien trop professionnelle pour dire d’elle-même qu’une affaire pouvait lui déplaire d’une quelconque façon. L’avocate décida donc de commencer à parler, dans le but que sa stagiaire se confie sur son ressentit. Ce n’était qu’un parlant clairement de ce genre d’affaire, que on arrive à les défendre correctement. Elyssa entendait par là de les défendre pour de bonne raison. Pas pour l’argent, ni parce qu’il le faut bien, mais parce que c’était ça la justice.
« Je me dis qu’un défendant un coupable, je défends un autre innocent. Vois-tu le rôle d’une avocate et en effet de défendre les innocents mais pas seulement. Notre rôle est aussi de maintenir la justice. Sans nous vois-tu les gens serait enfermé sans preuve sans chose concrète mais juste par la bonne envi des aurors, par leur pressentiment. En défendant tout le monde on oblige l’adversaire à s’assurer de la culpabilité de l’accusé. En défendant cette femme, nous évitons à une personne innocente d’être accusé sans fondement, car les aurors savent que sans preuve ils n’en mèneront pas large, n’importe le crime, n’importe la personne, s’il n’y a pas fait concret leur plus beau pressentiment ne suffira pas pour inculper qui que ce soit. » Elyssa espéra que sa définition d’être avocate réussir à rassurer un peu sa stagiaire. En tout cas, la jeune femme avait fait carte sur table en lui donnant ses profondes valeurs sur le sujet. Elle n’allait pas lui faire croire qu’elle pensait par principe chacun de ses clients innocents ça aurait été prendre Thalia pour une imbécile et ça c’était hors de question. En tout cas Thalia devait se forger son propre avis sur les choses, c’était un passage désagréable mais obligatoire.

(c) princessecapricieuse




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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Ven 26 Fév - 3:58
De l'éthique des avocats
Elyssa & Thalia

« Être avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire. »
Parfois, je me disais que ce n’était pas un hasard que je sois arrivée dans les bureaux d’Elyssa pour faire mon stage. Bon, elle était connue dans le milieu et avait une réputation qui la précédait, c’était attirant. Elle avait un panache qui m’avait attirée et ses antécédents me parlaient énormément. Nous avions le même pedigree en quelque sorte. Il y avait un peu de ça dans mon envie de travailler à ses côtés, d’apprendre sous sa tutelle. Je ne savais pas tout sur sa vie, évidemment, mais j’en savais assez pour avoir compris qu’elle avait laissé les Rosier derrière elle, tout comme je l’avais fait pour les Carrow. Malgré ce départ, elle avait réussi à se forger une réputation, une carrière, une vie bien à elle, sans l’aide de son nom. Je voulais faire la même chose alors il n’y avait que pour elle que j’avais voulu travailler et j’aimais me dire qu’elle l’avait senti. Elle avait compris ce que je voulais, ce que j’étais et elle avait accepté de me prendre sous son aile. Je n’aurais pas pu être plus fière d’être mentorée par cette sorcière. Je savais qu’avec ses conseils et son support, je pourrais suivre son exemple et devenir une bonne avocate. Je pourrais même être une grande avocate. Certains pourraient dire que j’avais une trop grande estime de moi, que j’étais trop fière. Cependant, de mon côté, j’appelais ça de l’ambition et de la confiance en soi. Chez un homme, c’était bien vu, chez une femme, pas nécessairement. Ma place n’était pas celle que ma mère avait accepté, au bras d’un sorcier qu’elle faisait bien paraître. Je pouvais bien paraître seule et je pourrais un jour bien faire paraître un homme, mais pas seulement pour mon apparence. Ce serait pour mes réussites, mon intelligence et l’importance de ce que je faisais.

Je voulais me battre du bon côté, je voulais jeter à terre le monument des sang-purs. C’était un objet imaginaire, mais je voulais tout péter. J’en voulais peut-être trop, trop rapidement. Mais j’avais grandi là-dedans, comme Elyssa et c’était impossible de laisser ces idées se propager encore. Elles dataient d’un autre âge, un âge bien sombre dans lequel nous ne pouvions nous permettre de retomber. Cependant, ce jour-là, dans le bureau de mon mentor, nous ne regardions pas un dossier important de droit des opprimés. Nous ne pouvions pas toujours faire ça. Nous allions pratiquer le droit dans sa forme la plus pure et j’allais même avoir droit à un cours pointu sur l’éthique de travail. Cette histoire me rendait mal à l’aise. J’essayais de ne pas le montrer pour bien paraître devant Elyssa, mais elle avait sûrement vu clair dans mon jeu. C’était mon métier après tout. Nous devions étudier le dossier d’une sorcière, mère de famille, qui avait apparemment assassiné son fils Cracmol. Cette idée était horrible et me faisait beaucoup réfléchir. Si Hestia et moi étions nées Cracmol, auraient-ils fait la même chose ? Était-ce plus honteux pour eux d’avoir une fille qui avait tout largué ou bien une fille sans magie ? Mes géniteurs m’avaient tellement déçue que rien ne m’aurait surpris. J’aurais eu de la peine, évidemment, mais je n’aurais pas été surprise.

Malgré mon malaise, j’ai dit à la sorcière que j’allais remplir une demande d’évaluation rapidement pour que nous puissions utiliser les résultats s’ils étaient concluants. « Ce serait parfait Thalia. » J’ai hoché la tête en prenant quelques notes pour plus tard. Le dossier toujours en main, j’ai continué à lire rapidement les pages qui se trouvaient devant moi pour, peut-être, trouver un angle d’attaque différent qui pourrait nous aider à faire diminuer la peine de notre cliente. Clairement, je ne trouvais pas qu’elle méritait que nous faisions ce travail pour elle, mais elle payait Elyssa pour ça. La justice était la même pour tous et cette sorcière avait droit à une défense juste et équitable, malgré son acte ignoble. « Je me dis qu’en défendant un coupable, je défends un autre innocent. Vois-tu le rôle d’une avocate est en effet de défendre les innocents, mais pas seulement. Notre rôle est aussi de maintenir la justice. Sans nous, vois-tu, les gens seraient enfermés sans preuve, sans chose concrète, mais juste par la bonne envie des aurors, par leur pressentiment. En défendant tout le monde, on oblige l’adversaire à s’assurer de la culpabilité de l’accusé. En défendant cette femme, nous évitons à une personne innocente d’être accusée sans fondement, car les aurors savent que sans preuve ils n’en mèneront pas large, qu’importe le crime, qu’importe la personne, s’il n’y a pas de fait concret, leur plus beau pressentiment ne suffira pas pour inculper qui que ce soit. » J’avais arrêté de lire le dossier pour regarder mon mentor qui me donnait une bonne leçon de droit.

C’était le genre de chose que nous n’apprenions pas à l’université. En tout cas, on ne m’avait pas encore parlé de cette façon à propos de ce métier. Je n’avais pas encore terminé mes études donc il y avait encore une petite chance pour que ça vienne plus tard dans mon cursus. Cependant, en date d’aujourd’hui, c’était nouveau. C’était du gros bon sens en fait, c’était logique, mais si nous ne prenions pas le temps de réfléchir à tout ça, nous pouvions facilement passer à côté de ce genre de réflexion. En ayant ça en tête, c’était plus simple de faire le travail demandé. Nous empêchions qu’un innocent prenne sa place à Azkaban,

« C’est le genre de truc qu’ils devraient nous dire à l’université, tu ne trouves pas ? C’est logique ce que tu dis, mais on n’y pense pas à ça. Mais maintenant que tu l’exposes comme ça c’est évident. En pensant comme ça, ça va être plus simple de ne pas culpabiliser en travaillant. Merci beaucoup. »

J’ai refermé le dossier qui était sur mes genoux et je l’ai mis sur le bureau de ma mentor. Mon analyse était faite, si j’avais oublié des choses, elle pourrait me les pointer et m’expliquer.

« Tu pensais faire quoi durant la rencontre ? On lui demande directement sa version des faits et voit la suite selon ce qu’elle nous dit ? »

(c) DΛNDELION
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Anonymous
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Lun 29 Mar - 20:26

De L’éthique des avocats
Elyssa + Thalia
Etre avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire.

Elyssa comprenait la jeune femme. Il fut un temps où elle était à sa place. Une stagiaire pleine de bonne idée qui ne voulait que bien faire. Encore très loin de l’avocate qu’elle était aujourd’hui. C’est avec l’expérience que Elyssa finit par devenir ce qu’elle était. Pour la plus par des choses elle avait dû mener ce genre de réflexion elle-même. Car Thalia avait raison, ce n’étaient pas des choses que l’on apprenait à l’école. Pourtant c’était ça le métier d’avocat aussi : défendre les coupables. Bien sûr il y avait les avocats qui n’avait rien à faire de ce que pouvait faire leurs clients, tant qu’il payait bien. Mais ce n’était pas le cas de tous, contrairement à l’image que l’on avait de ce métier. Non, beaucoup était des personnes qui avait fait le choix pour une raison ou une autre de défendre tout le monde. Accusé ou pas. La vérité c’est que c’était à sois de se faire sa propre moral, sa propre opinion de ce qu’impliquait leur métier. Ce n’était pas quelque chose que l’on apprenait à faire en classe, non c’était quelque chose que l’on faisait que une fois étant confronter au problème, sur le terrain. Parfois il fallait devoir défendre ses personnes pour comprendre ce que sa signifiait. Être proche d’un meurtrier, suivre l’enquête de ses horribles crimes, pour décider si oui ou non on était capable d’aller jusqu’au bout. Elyssa n’en voudrait pas à Thalia si celle-ci se rendait compte une fois face à l’accusé qu’elle ne pouvait le faire. Elle comprendrait bien que l’avocate était sûre que ça n’arrivera pas. Elle voyait une force en Thalia, celle de devenir une grande avocate et bien plus encore. Il suffisait de lui en donner les moyens. De lui offrir l’opportunité de s’élever. Et Elyssa était fier de pouvoir l’aider dans sa quête de justice.
Ce n’était pas leur sang commun qui avait décidé Elyssa à accepter sa candidature. Non, c’était pour les qualités qu’elle laissait paraitre. Des qualités qui s’avérèrent très vite prouvé.  Thalia était curieuse et déterminer à bien faire, c’était une de ses nombreuses qualités que Elyssa appréciait. En plus de cela, l’avocate avait vraiment l’impression de lui être utile, de lui apprendre des choses qu’elle retenait et mettait en œuvre tout de suite après. Thalia était une bonne élève, intelligente et appliqué, elle avait tout pour devenir une bonne avocate.

« Je ne pense pas. Tu vois c’est le genre de réflexion que tu dois te faire par toi-même. Moi je te donne mon avis, ma façon de voir les choses, ton rôle c’est de trouver ce qu’il te correspond. Tout le monde à sa propre morale. Les cours ne peuvent vous apprendre à appréhender ce genre de chose. Je trouve que au contraire c’est bien que tu voies ça sur le terrain. » Elyssa marqua un temps de pause, elle n’était pas sûr d’être très clair. « Tu vois si dans quelque mois tu refais un stage dans un autre cabinet avec quelque d’autre que moi, il se pourrait que tu aies une réponse différente. Certain avocat t’aurait répondu par exemple que le travail d’un avocat ce n’est pas de juger de la gravité des faits mais simplement de gagner des affaires. Ton travail à toi ce sera de te faire ta propre opinion sur le sujet. Ce n’est pas quelque chose que tu peux apprendre en classe, non c’est quelque chose que tu dois trouver de toi-même. » Elyssa sourit à sa stagiaire. Thalia avait encore l’innocence de la jeunesse, ça faisait plaisir à voir. « Je suis très contente d’avoir pu t’aider, Thalia. »

Les deux femmes se reconcentrèrent sur l’affaire. Il était important qu’elle soit prête avant l’arrivé de la cliente. Et même si le sujet était précédent était intéressant, elles devaient avancer. « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Tu vois Thalia si tu demandes ce genre de chose la cliente peux se sentir oppresser et se braquer. Il faut garder en tête qu’elle vient de subir un tas d’interrogatoire. Il faut lui laisser l’occasion de parler sans pour autant lui demander directement. C’est elle de faire ce choix, pas à nous. Nous n’avons pas à savoir la vérité simplement de défendre les paroles de notre cliente. »


(c) princessecapricieuse

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Anonymous
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Lun 24 Mai - 18:51
De l'éthique des avocats
Elyssa & Thalia

« Être avocat ce n'est pas prouver l'innocence de son client mais démonter les arguments de l'adversaire. »
Je devais avouer que je commençais à être un peu nerveuse. L’analyse du dossier allait bon train, ce qui voulait dire que quand nous en aurions terminé, nous allions devoir aller rencontrer notre cliente. J’avais déjà rencontré des clients de la firme à quelques reprises déjà et tout s’était déroulé à la perfection. C’était généralement Elyssa qui menait le bal, qui guidait l’entrevue et j’observais ce qui se passait. Elle me demandait d’intervenir de temps à autre, me demandant mon avis comme à un égal, mais en général je prenais des notes et j'analysais le client pour donner mon avis sur la rencontre à mon mentor après. Jusqu’à présent, nous avions défendu des genre que je considérais honnête, à tout le moins humain. Ils n’avaient jamais assassiné qui que ce soit, surtout pas un enfant. Cependant, là, c’était ce qui allait se produire. Nous allions rencontrer une présumée meurtrière. Je redoutais énormément cette rencontre, mais je savais que j’étais entre de bonnes mains et qu’Elyssa était assez professionnelle pour ne pas m’emmener dans une situation risquée. Tout allait bien se passer, j’étais seulement nerveuse à cause de l’inconnu. J’imaginais en tout cas. C’était un passage obligé de ma formation alors j’allais devoir rester professionnel, garder l’esprit axé sur la tâche et non pas sur mes émotions. Ce n’était pas ça qui allait faire une bonne défense, c’était ce que j’allais retenir de ce rendez-vous. Et puis, nous n’y étions pas encore. Nous étions toutes les deux dans le bureau d’Elyssa à finaliser les derniers détails.

J’aimais me dire que ma mentor avait été un jour à ma place. À être nerveuse à cause de certains dossiers qui la sortaient de sa zone de confort. Ça me réconfortait dans la mesure où ça me disait que je pourrais moi-même me trouver à sa place dans quelques années : une sorcière avec une réputation qui la précédait, qui n’hésitait pas et qui faisait toujours son travail au mieu sans se laisser influencer par la grosseur du portefeuille qui la payait. J’aspirais à être comme la sorcière un jour. Alors que j’exprimais comment je me sentais dans tout ça, Elyssa m’expliqua que ce n’étais pas quelque chose qui pouvait s’apprendre sur les bancs d’école puisque chaque personne se doit de faire son propre jugement et je ne pus que donner raison à mon mentor encore une fois. Chaque personne ayant ses propres valeurs, il était évident que les jugements que nous faisions variaient selon les différentes situations, moments de la vie ou bien chaque personne. Hochant la tête en souriant, je lui répondis.

« Je comprends, t’as raison, comme toujours. C’est du jugement critique. »

Nous reconcentrant sur le dossier plutôt que sur mes apprentissages, je demandai quelle était la stratégie d’Elyssa face à la rencontre qui ne saurait tarder. Elle m’expliqua que demander directement la version des faits à la sorcière, cela pourrait la brusquer. En gardant tout ça en tête, j’hochai la tête. Ce serait donc une simple discussion et Elyssa allait probablement guider la sorcière doucement sur le sujet des événements. Nous arrivions aux faits quand la dame accepterait d’en parler par elle-même, pas autrement.

« C’est bon. Je vais faire comme d’habitude, me placer un peu en retrait pour prendre des notes et si tu as besoin de quelque chose t’auras qu’à me demander. »

J’entendis qu’on toquait à la porte du cabinet, la cliente était arrivée. Je me levai de mon siège en souriant. J’expirai d’un coup et je me dirigeai vers la porte d’entrée que j’ouvris. La sorcière était là, l’air grave, accompagnée d’un auror qui l’escortait probablement depuis Azkaban.

« Bonjour, maitre Rosier vous attend dans son bureau. Je vous y suis. »

L’auror hocha la tête et guida la sorcière jusqu’à la porte ouverte du bureau. Je trottai jusqu’à mon bureau, me pris un parchemin et une plume et je les suivis dans le bureau où la rencontre allait commencer. Je fermai la porte derrière moi, laissant l’auror de l’autre côté de la porte.

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De L’éthique des avocats. Thalia&Elyssa
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