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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Merlin, pourquoi on a voulu venir là ? [Meetwitch Harper & Phobos] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
L'Augurey
L'Augurey
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Lumos
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Dim 14 Mar - 18:21
On s'ennuie non ?
Harper & Phobos

Ca y est l'année scolaire à enfin prit fin ! Enfin les couloirs de Poudlard se sont vidés de ses adolescents bruyants et enquiquinants. les cours sont enfin finis, ce qui veut dire que pendant deux mois, les professeurs de l'école de magie peuvent souffler un peu, et surtout se concentrer sur des sujets plus intéressants que de donner cours à des ados.

Puisque le château est vide, la direction de l'école a gracieusement accepté de prêter une salle pour que le très brillant professeur Yolosé vienne donner une conférence. Son sujet ? Un truc hyper pointu et compliqué avec tout pleins de mots incompréhensibles dans le titre sur lequel, bien sûr, il est incollable. Sur le papier ça paraissait passionnant, et c'est bien pour ça que Harper et Phobos n'ont pas hésité à s’inscrire. Dans la réalité ? C'est chiant comme la mort.

En moins de dix minutes, Phobos et Harper regrettent amèrement leur inscription, et ils ne sont pas les seuls, autour d'eux les sorciers s'ennuient ferme et certains dorment même sur leur table. Et le pire dans tout ça c'est qu'ils ne peuvent pas tout simplement se lever et partir. L'inscription à cette conférence oblige à y assister jusqu'au bout, et personne ne veut de problèmes avec l'imbuvable professeur Yolosé. La seule solution pour faire cesser cette torture ? Pousser le professeur à stopper lui même cette conférence qui lui tient tant à cœur. Par tous les moyens.
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Harper MacFusty
Harper MacFusty
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Lumos
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Mar 16 Mar - 23:16
Merlin, pourquoi on a voulu venir là ?
Meetwitch Phobos-Harper



Je vais mourir.

Assise sur une chaise, le dos suffisamment courbé pour joindre coudes et genoux, Harper observe le célèbre (pour quelle raison déjà ?) professeur Yolosé déblatérer des termes très techniques parfaitement inintéressant sur un ton parfaitement monocorde.

Ma vie est désœuvrée.

Dans la Grande Salle, les quatre longues tables ont disparu ; sur l’estrade réservée à la table des professeurs, ont été aménagé un tableau long de plusieurs mètres, un pupitre, et un expert en sortilège aussi intéressant que la mort.

Je voudrai ouvrir la bouche pour essayer d’avaler ma baguette.

Face à l’estrade et à cette copie du professeur Binns faite de chair et d’os, des rangées de chaises s’alignent, nombreuses et ordonnées, pratiquement toutes occupées par des spectateurs souhaitant malencontreusement transplaner en éternuant par mégarde.

Après la brève intervention presque intéressante d’un médicomage pour la prévention des tendinites chez les sorciers exerçant des métiers à « sortilège à répétition », le conférencier Yolosé a entamé son exposé « Etude des Sortilèges de compensation pour les déficiences physiques, sensorielles et cognitives ». Dans le programme, un chapitre sur l’apprentissage avait attiré l’attention de Harper, persuadée qu’elle apprendrait des techniques novatrices qu’elle pourra intégrer dans son programme de première année. Résultat, le professeur évoque théorie sur théorie, détaillant précisant s’attardant sur les moindres détails insignifiants. Cela va faire deux heures que ça dure. Deux heures. Il n’y a même pas de buffet pour boire un verre d’eau ou une bièrobeure noyée dans le rhum. Harper pense qu’elle ne pourra jamais défaire de sa mémoire cette horrible voix linéaire. Elle prie pour qu’il n’est pas d’épouse. Elle se fait la promesse de se renseigner. Elle jure que si marier il est, elle ira sauver cette pauvre femme.

Est-ce que la vie vaut la peine d’être vécu ?

Ce monologue soporifique n’en fini plus. Peut-être qu'un spectateur va péter les plombs pour l’agresser ? A sa gauche, une sorcière replète, patiente, le dos bien droit sur sa chaise, fait semblant de ne pas s’ennuyer. A sa droite, un jeune homme dort les yeux ouverts. Ses épaules glissent de sa chaise, chavirant sur le voisin d’à côté qui n’est autre que Phobos.

« … est-ce qu’un lestolistus amplifié a un certain degré pourrait réduire les tremblements d’un malade atteint du trouble de la peur fulgurante ? Ça, je ne le sais pas. Ce que je sais… », dicte le conférencier sans aucune nuance dans la voix. Rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Le mec est inépuisable.

« Moi non plus Yolossépas », dit soudain Harper au bord du gouffre de l’ennui, les épaules toujours courbées. Ravie de son jeu de mot, elle l’accompagne d’une discrète rigolade, cherchant du regard un soutien quelconque de la part des spectateurs les plus proches.

Joie de vivre.

Tous l’ignorent. La femme d’à côté s’offusque et le jeune homme sursaute dans son sommeil. Surpris, il tombe de sa chaise pour s’écrouler sur le sol.

Ah ! Ca ne veut pas m’accompagner pour rigoler, mais ça se lève pour aider un nigaud qui dort en pleine conférence ?!

« Est-ce que quelqu’un a des questions ? » demande soudain le professeur Yolosé du haut de son estrade. Et sans attendre qu’une main se lève, il poursuit son exposé.

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Anonymous
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Jeu 18 Mar - 10:35

Merlin ! Pourquoi on a voulu venir là ?

Le problème, avec les publicités, c’est qu’elles sont bien souvent mensongères. On vous promet monts et merveilles, vous cédez et… vous êtes déçu. J’avais beau ne pas être du genre à croire tout ce qu’on me disait, quand je lisais la présentation d’une conférence de médicomagie sur des sortilèges expérimentaux, cela attisait ma curiosité.
Et sur le coup, une fois installé dans l’auditoire pour cette conférence, je me sentis bien vite comme un con. J’avais pris le programme de la conférence avec moi et j’avais beau le lire et le relire, nulle part je ne voyais d’avertissement du genre « Attention, conférence soporifique » ou « Soyez prévenus, Yolosé s’écoute parler »…

J’avais un sentiment étrange. Comme si j’étais là depuis ce matin, les fesses vissées sur ce siège, à devoir écouter cet éminent professeur déblatérer des tas d’informations qui étaient bien éloignées de ce qui m’avait intéressé lors de mon inscription. Ce type parlait depuis combien de temps ? Trois heures ? Quatre ? Je regardai ma montre. Gamóto ! Cela ne faisait qu’une demi-heure !
Ce n’était pas possible…
J’avais dû me tromper de salle, nous étions sans doute à une conférence sur l’élasticité du temps et la relativité… ce n’était pas possible autrement !
Mon voisin somnolait. Il penchait vers moi et je le repoussai doucement, je n’étais pas très tactile, surtout avec les inconnus.

Oh, il y avait bien eu l’un ou l’autre passage intéressant, mais je luttais pour ne pas m’endormir. Ou pour ne pas péter un plomb. Je ne prenais même pas de notes, ayant décroché depuis longtemps déjà. Pourtant, les sortilèges qui compensaient les déficiences physiques, sensorielles et cognitives, c’était vraiment digne d’intérêt, mais le sujet fut abordé de la façon la plus soporifique qui puisse être.
Je songeais à plein d’autres choses, qui n’avaient rien à voir avec cette conférence. Entre les patients, parfois ridicules, que j’avais dans mon service actuellement à Sainte-Mangouste, les étudiants qui avaient terminé cette année en passant par la petite porte, mon fils qui devait bientôt rentrer de voyage… Autant dire que j’avais des choses assez importantes en tête… et si j’avais pu, je serais parti d’ici pour me rendre ailleurs, n’importe où, mais juste pour partir.
Au moins, les moldus avaient des appareils avec lesquels on pouvait les contacter instantanément… J’avais un téléphone portable, mais il ne fonctionnait pas dans l’enceinte de Poudlard, malheureusement. Je ne pouvais même pas utiliser les jeux qu’il y avait dessus. Pourtant, je trouvais ça vraiment sympathique, par exemple, ce jeu où il fallait attraper des créatures plus ou moins mignonnes en leur lançant des balles… C’était drôle, parfois, parce qu’avec le principe de la réalité augmentée, on pouvait faire apparaître ces bestioles dans un décor réel, comme sur la tête d’un conférencier rébarbatif, par exemple… Il existait un jeu du même genre avec des dinosaures, aussi… mais il fallait réfléchir un peu plus lors des combats…

J’en étais là dans mes pensées lorsque mon voisin glissa à nouveau sur moi. Son épaule contre la mienne. Je le repoussai un peu moins délicatement que plus tôt. Il dormait à poings fermés.
Je grommelai un peu dans ma barbe. Je n’avais pas cette capacité à m’endormir n’importe où, moi. Et j’étais peut-être un peu envieux.

« Málaka…» Je n’aimais pas ça. Le contact avec cet inconnu. Et sa voisine qui disait des conneries à voix haute. Je levais les yeux au plafond… et je commençais à compter les toiles d’araignée, n’ayant de toute façon rien de mieux à faire.
Et puis mon voisin glissa une nouvelle fois. Cette fois, je le repoussai sans ménagement, l’envoyant dormir sur l’épaule d’à côté.

« Ne me touchez pas ! »



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Harper MacFusty
Harper MacFusty
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Lumos
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Dim 21 Mar - 14:59
Merlin, pourquoi on a voulu venir là ?
Meetwitch Phobos-Harper



L’effusion de la bousculade de passée, Harper retombe dans son mortel ennui. Se lever, se faufiler discrètement jusqu’à la grande porte ? Quelle idée stupide. La totalité de la salle l’a capterait. Tous lui jetteront un sort, elle sera contrainte de se rassoir. Tous sont dans le même bateau, condamnés à écouter l’exposé contre-productif du grand professeur Yolosé. Jusqu’à la fin. La fin !

Harper songe à du Whisky. Puis à de la vodka. Et enfin du rhum, pur et dur. Elle imagine mélanger un litre de toutes ses boissons et mourir lentement sans souffrance dans un tourbillon infernal. Elle rendra l’âme en vomissant. Elle… Quel culot !

La jeune femme inspecte son voisin à nouveau endormi, retombé sur son épaule.

« On n’a pas élevé les cochons ensemble. Enlève ta tête ! »

Harper sort sa baguette et murmure « aerespiratis maxima ». Le sort provoquant la respiration d’une grande bouffée d’air, son voisin se réveille en sursaut. Tandis qu’il essaie de reprendre ses esprits, une main posée sur le cœur, il observe Harper, baguette en main, déposée une main faussement navrée sur sa bouche.

« Désolée, j’ai cru que vous ne respiriez plus. Vous savez, l’apnée du sommeil, tout ça… ».

Offusqué, le sorcier se lève, gagnant une chaise vide quelques rangées plus loin.

« Ce que les gens peuvent être rabat-joie », murmure-t-elle à sa voisine coincée, pour le moins choquée. Refusant de l’écouter une seconde de plus, la sorcière détourne son visage, plaçant l’imprimé du programme entre elles pour ne plus la voir.

Harper hausse les épaules.

« Vieille goule ».

Impossible de continuer comme ça ! Elle n’a pas ouvert la bouche depuis des lustres. Quel calvaire pour une bavarde de se taire. En se tortillant sur sa chaise, elle remarque que la place d’à coté est désormais vide. Elle peut nettement mieux voir Phobos, vivant sa peine comme il le pouvait, c’est-à-dire, avec plus de dignité. Si la dignité signifie souffrir en silence pour rien, Harper accepte d’être indigne. Pensive, elle observe sans gêne son nouveau voisin.

« Eh ! » interpelle-t-elle, la voix baissée. « Rassurez-moi, je ne suis pas la seule à trouver cette conférence nulle ? Mes élèves font de meilleurs exposés sur de simple sort de premier cycle. On ne se serait pas déjà vu quelque part ? »

Son visage lui rappelle vaguement quelque chose. Elle ne parvient pas à se rappeler quoi.

« Peut-être aux Chaudrons Baveurs », énonce-t-elle en essayant de se souvenir. « Vous êtes commerçant ? » Elle tapote son menton de l’index. Sa voisine de droite, cachée derrière le prospectus, commence à perdre patience. Harper ne lui accorde aucune importante. Elle ne la remarque même pas. « Commercial ? Je suis sans arrêt sollicité pour du matériel de pointe. Aux Trois balais ? Je vais trouver… ».

Elle s’interrompt un instant, prenant le temps de réfléchir.

« Vous ne seriez pas apothicaire ? Vous travaillez au ministère ? Pour les 3S ? »

Services Sociaux Sorciers.

« Journaliste ? »

What else ?


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Anonymous
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Lun 29 Mar - 16:53

MERLIN ! POURQUOI ON A VOULU VENIR LÀ ?

Les conférences, ça pouvait être vraiment bien. Parfois. Pas toujours. Or, cette fois, on était clairement dans une situation où rester assis à écouter ce type était devenu comme une sorte de torture psychologique. J’avais beau tout faire pour rester sérieux et écouter le conférencier, mais mon voisin commençait à me taper sur le système. Lui aussi.
J’en étais arrivé au point où j’imaginais comment faire pour l’endormir quelque part et prélever l’un ou l’autre beau morceau que je pourrais faire revenir à l’huile d’olive, avec de l’oignon rouge émincé, quelques herbes fraiches, du sel rose de l’Himalaya et puis un peu de poivre blanc… de belles côtelettes, peut-être ? avec une salade de laitue, concombre, tomates et oignons, cela pourrait être du plus bel effet dans mon assiette…

Avec quelle sauce pourrais-je bien l’accommoder ? Quelque chose à base de crème, sans doute, pour adoucir mon humeur… crème et estragon, peut-être ? C’était excellent avec des haricots princesse et du riz… si je gardais la salade grecque comme entrée, j’aurais là un plat de choix pour recevoir ma très chère Alexis… Quand je pense que je lui avais proposé de m’accompagner à cette conférence… elle avait vraiment bien fait de trouver autre chose à faire !

Et comme j’avais repoussé mon voisin qui avait eu l’audace de s’endormir sur mon épaule, j’eus bientôt la surprise de le voir prendre une énorme respiration, comme s’il s’était retenu de respirer pendant plusieurs minutes, comme quand on fait de l’apnée sous-marine… Et voilà que sa voisine trouva le moyen de le faire dégager. Mais cet imbécile alla juste s’asseoir un peu plus loin… alors qu’il avait là une occasion en or de s’en aller de la salle. Vraiment, les gens étaient étranges.
Regardant droit devant moi, je faisais mine d’être concentré sur le discours du professeur Yolosé, mais j’entendis clairement la jeune femme insulter sa voisine de « vieille goule ». Cela me fit sourire. C’était le genre d’insultes que j’aimais servir aux gens coincés, moi aussi.

Mais je repris le fil de mes pensées gastronomiques, me demandant comment on pouvait bien assaisonner de la viande d’une personne plus âgée pour la rendre à la fois tendre et moelleuse… la vieille carne, c’était bien peu digeste, après tout… Puis voilà que la sorcière rigolote posa les yeux sur moi.
Elle était pour le moins décidée à passer le temps. Ou à faire connaissance. En tout cas, une chose était sûre, elle engageait la conversation avec moi comme si nous n’étions pas à une conférence de Yolosé.
« Rassurez-vous. C’est nul. »

J’avais murmuré, parce que, mine de rien, j’étais censé donner un peu l’exemple, ici, non ?
Mais la jeune femme continua à me parler. Elle tentait de deviner d’où elle pouvait bien me connaître et, à nouveau, ses hypothèses me donnèrent le sourire. J’aurais pu m’amuser à me faire passer pour quelqu’un d’autre, peut-être. Cela pouvait être drôle, non ? en tout cas, bien plus drôle que de perdre mon temps à entendre l’autre type s’écouter parler.

« Rien de tout ça… Mais je vous laisse continuer à chercher… » Elle m’avait clairement parlé de ses élèves, je savais donc qu’elle était enseignante et, puisqu’elle ne donnait pas cours à l’université, je me doutais qu’elle était à Poudlard. Au Collège.
« Vous cherchez loin, vous savez… c’est bien moins impressionnant que tout ça… » En vérité, je me faisais chier dans mon boulot de prof. Et mon poste de médicomage était plus intéressant, mais je trouvais les patients particulièrement chiants. Comme la plupart des êtres humains, au fond. C’était pour cela que la vie était pesante, aussi, les gens étaient nuls ou chiants, les personnes intéressantes étaient rares… et j’avais faim. Toujours.

« Vous savez s'il compte faire une pause ? Je prendrais bien un espresso... »



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Harper MacFusty
Harper MacFusty
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Lumos
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Sam 3 Avr - 23:31
Merlin, pourquoi on a voulu venir là ?
Meetwitch Phobos-Harper



Un expresso. Est-ce un indice ? Serait-il barman ? Ou torréfacteur ? Existe-t-il des torréfacteurs dans le monde des sorciers ? Par tous les lords, les mages et les autres ! Evidemment que cette conférence est conne à bouffer du foin. Fort heureusement était-elle tombée sur un gars ouvert prêt à rentrer dans son jeu qui n’a ni queue ni tête ni d’autre objectif que de la divertir. Elle aurait tout donné pour oublier où elle se trouvait. Tout ! Même sa carte de Chocogrenouille datée de 1998 dont elle est persuadée être de collection.

« Vous êtes joueur de Quidditch ? De polo sur Glace ? »

Immédiatement après cette question, sans attendre de réponse, Harper se frappe le genou du plat de la main comme pour se punir d’une bourde.

« Non, suis-je bête, vous êtes trop vieux. Commentateur ? » demande-t-elle en se tournant à nouveau vers lui. « Ecrivain ? Quelle question stupide. Je ne lis jamais ».

S’apercevant qu’une partie de son auditoire commence à piquer du nez, le professeur Yolosé s’avance vers son tableau pour y inscrire des annotations aussi barbantes à l’écrit qu’à l’écoute et donne de grand coup de baguette pour appuyer son argument. Le bois crisse sur le tableau noir, le premier rang grince des dents.

« Je suis sûr que vous êtes trop modeste. Ici, nous avons tous un point en commun : nous nous sommes inscrits à une conférence en apparence sur le prospectus très « aguicheuse » dans l’espoir d’y apprendre quelque chose. Initialement, le sujet était intéressant. On ne s’inscrit pas à une conférence sur l’Etude des Sortilèges de compensation pour les déficiences physiques, sensorielles et cognitives juste pour passer le temps. Vous êtes psychomage ? Educateur ? »

Décidément, elle n’arrivait pas à mettre le bon mot sur la bonne tête.

« Si pause il y a, j’espère qu’ils servent les expressos avec du whisky. C’est la première fois de ma vie que j’ai envie d’oublier que j’existe ».

Elle soupire. Quand quelque chose lui attire l’œil. Là-bas, tout à fait à gauche, loin d’eux, un auditeur longe un banc vide placé parallèlement au mur est. On ne voit pas son corps ramper malgré la singularité du banc de n’être que des pieds en ferraille surmontés d’une planche en bois. Mais on aperçoit ses cheveux mal peignés suivre la ligne du banc en direction de la sortie sous l’œil distrait du professeur Yolosé.

Harper sursaute. Elle peine à contenir son admiration, débordant d’optimisme. Ses mains se crispent, elle gigote dans tous les sens, se contenant pour ne pas se mettre debout. Les voisins de derrière râlent, agacés.

« Y’a un mec qui se barre ! » s’exclame-t-elle surexcitée et envieuse en donnant un coup de coude à Phobos. « Par Merlin ! Comment a-t-il fait ? Pourquoi est-ce qu’on ne voit pas le reste de son corps ? Putain il va s’échapper ! Il faut qu’on fasse quelque chose ! Soit on le rejoint, soit on le dénonce. On est tous dans le même bateau. Soit on  meurt tous d’ennui ensemble, soit on ressort vivant de cette salle pompeuse. On ne peut pas rester sans rien faire Georges ! ».


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Ven 9 Avr - 20:10

Merlin ! Pourquoi on a voulu venir là ?

Plus j’écoutais les idées folles de ma voisine, plus je me demandais si nous étions bien tous les deux installés à cette conférence chiante ensemble. Non, mais, franchement, elle était aussi farfelue qu’une employée de chez Zonko… mais elle avait le mérite de me permettre de ne pas compter chaque grain de sable qui s’écoulait du grand sablier du temps qui passait si lentement…
En l’entendant me parler de sport, une partie de moi s’enorgueillit d’un coup. Si j’avais le physique d’un sportif à ses yeux, ce ne pouvait qu’être flatteur… mais le retour à la réalité arriva bien vite, quand elle me rappela que j’avais l’âge de mes artères…

« On dirait bien que vous êtes stupide, en effet. »

Je n’aimais pas qu’on me rappelle mon âge. Je n’aimais pas qu’on me prenne pour un con. Je n’aimais pas trop la façon dont cette jeune femme osait laisser entendre que je ne ressemblais à rien.
Enfin, il était tout de même de renommée publique que je n’aimais pas beaucoup de personnes dans le monde, les gens que j’aimais, eh bien, ils étaient six pieds sous terre. À l’heure actuelle, j’aimais mon fils, Agrios, j’aimais mon meilleur ami, Angus et je pense que je pouvais dire que j’aimais Alexis, pour qui j’avais beaucoup de considération.
Et comme elle continuait avec ses élucubrations, je poussais finalement un soupir de lassitude.

« Juste médicomage. Et prof. Vous étiez plus proche avec ces dernières propositions, miss. » Mais elle avait raison, nous avions en commun le fait de nous être inscrits à cette conférence qui, finalement, était bien plus prometteuse sur le parchemin que dans la réalité.
Un espresso avec du whisky… c’était sans doute une Irlandaise pour penser ainsi à se faire un irish coffee lors d’une réunion aussi sérieuse. Mais je devais avouer que cela aurait pu égayer un peu les circonstances de tout ceci.

« Oh, voilà une bonne idée… mais je doute que le whisky soit servi directement avec le café… ça reste une université, vous savez… mais j’ai bien quelques bouteilles intéressantes dans mon bureau. Enfin, il faut pouvoir aller jusque là. »
C’était bien ça le souci. Nous étions coincés ici et il serait sans doute malvenu de ma part, en tant que médicomage spécialisé en pathologie des sortilèges, de me lever et de m’en aller pour aller me bourrer la gueule dans mon bureau. Même si je parvenais à sortir d’ici en douce, personne ne croirait que ce n’était pas fait exprès. Au moins, les moldus avaient ces petits objets électroniques qui faisaient du bruit quand on les appelait… Il aurait été si facile d’avoir ça et de feindre une urgence à Sainte-Mangouste…
« Oublier que vous existez… Vous pouvez avoir recours au sortilège d’amnésie, simplement…» Mal utilisé, ce sort pouvait faire des ravages ! J’avais eu deux cas un peu extrêmes à traiter et il avait finalement été plus simple de convaincre les deux patients qu’ils étaient des cracmols et les relâcher dans l’unité de soins spécifiques pour les cas psychomagiques lourds.

Je repensais à cela lorsque ma voisine m’interpela pour que je regarde un banc un peu particulier qui se déplaçait. Et puis, oui, elle avait raison ! c’était bien quelqu’un qui tentait de filer à l’anglaise.
« Je n’ai jamais dénoncé personne. » Je regardais un peu plus attentivement le banc humain qui s’éloignait. « Métamorphose partielle ou illusion, je dirais. Mais ce n’est pas très abouti, si vous voulez mon avis. » Je tentais de réfléchir posément, mais ma voisine était surexcitée. « A moins que… » J’aurais pu la faire passer pour une dingue et sortir d’ici en la poussant droit vers Sainte-Mangouste. « Georges ? Vous êtes bourrée ou quoi ? Je m’appelle Phobos, mais vous ne m’avez pas demandé ! »

Bon, avec tout ça, j’en perdais presque le fil de mes idées. « Je pense à une technique de substitution. »




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Harper MacFusty
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Mar 13 Avr - 8:09
Merlin, pourquoi on a voulu venir là ?
Meetwitch Phobos-Harper



Son interlocuteur est professeur d’université, par Merlin tant mieux ! Assez de rabat-joie rodent dans les couloirs de l’école, elle se passe volontiers de ce spécimen. Piquée au vif par l’insulte – certes polie, son sens de la réactivité inouïe préserve cependant son talent d’impulsivité. L’odeur d’un café fort relevé par la robustesse de l’alcool de whisky l’a fait presque saliver… Une minute… il a bien employé le mot stupide ? Il lui propose même de s’oublietter. Quel culot ! Ses rêveries ne l’aideront pas à surmonter ça. Par contre, l’espoir de s’évader d’ici l’aide à faire retomber la montée d’adrénaline que la colère vient d’encourager. Oubliant instantanément la bévue fortuite hors contexte et injustifiée (si vous voulez son avis) de Phobos, Harper ne quitte plus des yeux le fugitif qui réussi (presque) ni vu ni connu à s’enfuir de la salle de conférence. Harper ouvre une bouche béante, à la fois envieuse et impressionnée. Phobos proteste : elle l’aurait appelé par le mauvais prénom. Mais Harper n’écoute plus, obnubilée par l’échappée parfaite de l’inconnu.

« Si j’étais hypersensible, je me serais mise à pleurer », gémit-elle, dégoutée par l’exploit auquel ils venaient d’assister. « Moi c’est Harper, mais vous non plus vous n’avez pas demandé », précise-t-elle sur un ton dégagé.

Rajustant son popotin sur la chaise pour adopter une position plus confortable, l’expression de son visage devient soudainement très sérieuse :

« Ecoutez, PObos, nous sommes partis du mauvais pied. Vous avez l’air d’un homme mur, avec la tête sur les épaules, plein d’assurance, sûrement intelligent pour être à la fois docteur et professeur », élucubre-t-elle en appuyant ses paroles de grands gestes de la main, « ou peut-être que vous vous ennuyez et craignez de rentrer chez vous alors vous exercer deux métiers, mais je ne vous juge pas, chacun voit midi à sa porte hein. Cependant, vous en conviendrez que nous devons nous allier pour fuir cette conférence maudite. Nous ne pouvons pas employer le même moyen que ce sale petit rat chanceux, même si mon sortilège d’illusion serait, sans vouloir me vanter, absolument parfait ». Elle accompagne ces dernières paroles d’un petit rire puis reprend : « On doit partir d’ici ! Je suis prête à tout. Oh ! Sauf à jouer le rôle de la femme enceinte, je suis trop fraîche pour endosser ce rôle, et j’ai trop d’abdos pour gonfler suffisamment mon ventre. Je refuse qu’on me lance un sortilège de rembourrage ou de ballonnement, ça fait trop mal. Et si vous prétextiez que vous avez des gouttes à mettre et que je suis votre infirmière ? Ils ont souvent ça avec eux, les seniors, non ? ».

La voix monotone du Professeur Yolosé déraille. Le conférencier a prononcé une longue phrase sans prendre la peine de reprendre sa respiration. Il vient littéralement de manquer de s’étouffer. Dommage ! Un soupire de déception parcourt la salle.

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Jeu 15 Avr - 19:30

Merlin ! pourquoi on a voulu venir là ?

Le ras-le-bol général était perceptible. Comme si les personnes présentes se retenaient toutes de partir en hurlant. En territoire moldu, une alerte à la bombe aurait vite réglé la chose, mais ici… c’était différent. En plus, les téléphones ne captaient pas de réseau à Poudlard, alors, forcément, je ne pouvais même pas imaginer faire sonner mon téléphone portable en prétextant une urgence à l’hôpital. Non, si urgence il y devait y avoir, ce serait un interne ou un hibou qui se pointerait.
Le temps s’écoulait lentement… bien trop lentement… et si j’avais un instant cru que ma voisine m’aiderait à apprécier le temps perdu ici, je m’étais sans doute trompé à son sujet, car elle n’était clairement pas le genre de sorcière avec qui j’allais m’entendre. Non seulement elle parlait pour ne rien dire, mais en plus elle semblait n’avoir vraiment rien d’intéressant.

Je ne faisais pas très attention à ce qu’elle disait. Elle ne lisait pas, elle ne semblait pas très intelligente et elle paraissait être le genre de bonne femme que je trouvais soulante au bout de deux minutes top chrono. Elle parla d’hypersensibilité et je levais les yeux au ciel.
« Il ne faut pas tout mélanger… Vous êtes juste jalouse. »

L’hypersensibilité, pour avoir déjà abordé la question avec mon meilleur ami, c’était quelque chose de bien différent de juste avoir la larme facile ou être très réceptif aux sensibleries. Bien sûr, je n’étais certainement pas dans le cas, sinon, je n’aurais sans doute pas survécu tout ce temps, mais je n’avais pas l’impression que ma voisine sache vraiment de quoi elle parlait.
Enfin… Harper puisqu’elle s’appelait comme ça.
Je la vis du coin de l’œil se repositionner sur sa chaise, tandis que je faisais semblant d’être vaguement intéressé par ce que racontait Yolosé sur les effets des sortilèges ratés dans le cadre d’une compensation de déficience sensorielle primaire. Mais, à vrai dire, je n’apprenais rien du tout. J’étais tous les jours confronté à des imbéciles qui essayaient de changer quelque chose dans leur vie en se lançant des sorts qu’ils foiraient complètement. Il y avait bien de quoi faire une étude de cas dans mon service !

Et puis voilà que ma voisine semblait redescendre les pieds sur terre. Elle reconnaissait ma maturité, mon intelligence, mon assurance… Je préférais cela ! Et je lui prêtais donc attention.
Mais non, je ne m’ennuyais pas chez moi. J’étais juste un peu trop investi dans mes jobs pour pouvoir décrocher… et ça m’occupait l’esprit, ce qui n’était pas plus mal. Depuis ma tentative de suicide, Alexis me demandait assez souvent de lui rendre des comptes et il était clair que m’occuper de patients et d’étudiants, ça avait le don de me faire penser à autre chose qu’à ceux que j’avais perdus.
J’écoutais donc ce que la jeune femme avait à me proposer. Elle voulait un plan pour se barrer d’ici. Mais, à nouveau, j’eus une furieuse envie de lui bouffer la langue pour la faire taire quand elle m’appela senior.

« C’est ça… vous ne voulez pas que je vous mette un suppositoire, non plus ? » Ses idées étaient complètement farfelues, alors, tant qu’à faire… « Si j’ai appris une chose importante pour les excuses, c’est que plus le prétexte est gros, plus il y a de chance que ça passe. Sauf bien sûr si vous utilisez trois fois l’excuse de la mort de votre mère. »
Je la fixais un instant.
« Et si je vous lançais un maléfice d’engorgement ? Je vous évacuerai et je lèverai le sort une fois dehors de cette salle. » Ou alors je ne le lèverais pas. Je ne savais pas encore.



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Harper MacFusty
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Mer 21 Avr - 8:28
Merlin, pourquoi on a voulu venir là ?
Meetwitch Phobos-Harper



Face à la fugue sans encombre de l’inconnu, Harper se lamentait haut et fort sans se cacher, mue par le désespoir de rester coincée ici, tiraillée entre l’ennui et l’envie de se lever pour quitter cette salle sans se soucier du regard du public, de Yolosé, et de sa réputation. Phobos appela ces lamentations « jalousie ». Le visage d’Harper se tourne lentement vers lui, ses sourcils se haussent de même que sa bouche s’ouvre en grand :

« C’est exactement ça ! » admet-elle en appuyant son approbation par un hochement de tête.

Peut-on pleurer de jalousie ?

« Evidemment que je suis jalouse ! Le gars est libre pendant qu’on s’ankylose les fesses sur ces chaises rigides ».

La jeune femme n’est pas dupe, elle s’aperçoit que son interlocuteur ne la porte pas dans son cœur. Mais elle venait de capter son attention, connaissait son désir de quitter les lieux, et ce n’est pas avec la vieille bique d’à côté qu’elle pourrait fomenter une évasion.

Comment lui faire confiance ? S’il lui jetait un autre sortilège que le sortilège d’engorgement ? La laissait là et s’en allait ? S’il ne la désenvoutait pas une fois libérés ? Elle ne connaît rien de ce Po.. ? So… ? Phobos. Décidément, elle n’a pas la mémoire des prénoms (a-t-elle seulement de la mémoire pour quelque chose ?). Au pire, elle sait doublement où il travaille. Non, résolument non, que sa naïveté soit maudite, elle refuse d’accorder aveuglément sa confiance à un inconnu.

« Et si JE vous jetais un sortilège d’engorgement ? Cela vous irait à la perfection, je peux même arranger quelques petits détails au ratatinage ».

Consciente qu’il n’a aucune raison également de lui faire confiance, Harper a soudainement une idée :

« Et si on la jouait au Epouvantard-Goule-Demiguise ? C’est comme le papier caillou ciseaux des moldus. La main plate pour l’épouvantard, le poing serré pour la goule, deux doigts pour le demiguise. La goule n’a peur de rien gagne l’épouvantard qui gagne le demiguise qui a peur de tout qui passe inaperçu aux yeux de la goule qui ne peut rien lui lancer ».

Ce qu’il y a de merveilleux dans le métier de professeur, c’est qu’on en apprend également de ses élèves. Pendant un cours sur les sorts, contre-sorts et anti-sorts, la difficulté était de déterminer qui du contre-sort ou de l’anti-sort l’emporte (un peu comme la poule nait de l’œuf et l’œuf nait de la poule) un élève avait fait la métaphore avec le Shifumi sorcier. Ignorant cette version, tous ensemble avaient beaucoup rit en apprenant à jouer au professeur. Malgré le caractère cocasse et ludique de cette fin de cours qui pourrait n’être pas au goût de certains, Harper avait pris beaucoup de plaisir à partager ce moment de complicité avec ses élèves. Qui plus est, la métaphore se prêtant relativement bien à la situation, les notes aux évaluations avaient été dans l’ensemble excellentes.

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Lun 3 Mai - 11:28

Merlin ! Pourquoi on a voulu venir ici, déjà ?

La jalousie, c’était quelque chose que j’avais du mal à supporter. Peut-être parce que c’était une attitude qui me semblait trop centrée sur soi… ou pas assez sur moi ?
Mais au moins, ma voisine avait le mérite de reconnaître que c’était bel et bien le cas, aussi je ne pus qu’approuver à mon tour. Et je comprenais que si elle avait des douleurs dans les fesses, ces chaises peu confortables n’allaient sans doute rien arranger.
« Vous êtes sujette aux ischémies des fesses ?» Si c’était le cas, j’avais là une excellente raison de quitter la salle avec elle. Ce genre de pathologie nécessitait des soins rapidement… et seul un bon médicomage pouvait intervenir avant qu’il ne soit trop tard. N’était-ce pas là une excuse en or massif ?

J’avais tendance à ne jamais trop m’avancer dans les relations, parce que je ne savais que trop bien qu’il était tout à fait possible que tout disparaisse sans le moindre petit signe avant-coureur. A quoi bon s’attacher si les choses étaient vouées à une fin sûre et certaine ? Il était plus sage de rester neutre, en toutes circonstances et de toute évidence. N’aimer personne, c’était accepter de ne pas être faible, voilà la vérité.

Je la regardais avec un air quelque peu dubitatif. Me lancer un sortilège d’engorgement ? sérieusement ? Elle était dingue, celle-ci ! Je n’avais pas pour habitude de me plier aux volontés des autres et encore moins quand il s’agissait d’inconnus. Quant à sa proposition de jouer ça à un jeu de hasard qui semblait tout droit sorti d’un esprit immature et décérébré… J’avais l’impression d’être en compagnie d’une jeune aussi ignare que mes étudiants. A la différence qu’aucun étudiant n’aurait eu l’idée de venir se perdre à une conférence qui, sur le parchemin, pouvait s’avérer un tantinet intéressante… Bon, dans les faits, on s’emmerdait comme des rats morts, mais le programme avait été assez alléchant, tout de même, mine de rien. Comme quoi, la publicité mensongère, ça existait partout et dans tous les domaines.

« Vous êtes folle. Jamais. » Je ne pouvais pas imaginer laisser cette femme me lancer un sort… et je ne pouvais pas non plus imaginer m’abaisser à jouer à son jeu de hasard débile. « Faites ça avec votre voisine, elle n’a pas besoin de ratatinage, ça vous facilitera la tâche. Et vous gagnerez du temps si vous lui imposez sans même lui demander. »

Non mais ! pour qui me prenait-elle, cette petite nodocéphale ? Elle ne croyait tout de même pas qu’elle allait m’avoir avec un piège aussi grossier ! Je ne tomberais pas dans le panneau, c’était un fait. Et si elle se montrait insistante, je sortirais le grand jeu et elle s’en mordrait les doigts de m’avoir énervé. Enfin, je lui mordrais les doigts, pour commencer.
Les gens qui m’énervaient, j’avais une façon bien à moi de régler le problème. Ne disait-on pas qu’à tout problème, il y avait une solution ? la mienne était simple : je mangeais le problème en question.

Je me croisais les bras, en signe de contestation. Je ferais bloc jusqu’à ce que ma chère voisine cesse ses enfantillages. Je me doutais bien que ce ne serait pas pour tout de suite, mais c’était un peu nécessaire pour que je ne m’énerve pas. Rester calme était une obligation, j’étais ici pour des raisons professionnelles, au départ, il était hors de question que mon image soit salie à cause de cette petite gourde pédiculeuse.
« Faites ça. Je vous suivrai et vous couvrirai, même.» Mais en dehors de cela, je ne voulais pas avoir l’impression d’être vraiment impliqué dans cette histoire.



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Harper MacFusty
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Mar 4 Mai - 9:55
Merlin, pourquoi on a voulu venir là ?
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Des ischémies aux fesses ?

« Je ne sais pas ce que c’est ! » répond honnêtement Harper. Elle est professeure, pas médicomage. Si ses élèves ont l’habitude de rester assis, elle préfère personnellement donner ses cours en position debout. Rester assise toute la journée équivaut à mettre en danger l’école de l’explosion certaine d’une boule d’énergie. Comme à cette heure-ci.

C’est avec grand regret que Harper accueille le refus de Phobos de mettre leur destin entre les mains d’une partie de Chifumi. Rabat-joie ! Il la traite également de folle. Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à lui dire ça ? Les gens sont d’un ennui, leur vie est si plate qu’un simple jeu de chifumi les chiffonnes ? Pas le temps de philosopher. On a un antidote contre le mortel ennui à trouver. Phobos suggère qu’elle ensorcèle la vieille grincheuse. Harper ouvre grand la bouche pour manifester son choc, outrée. Et puis elle claque des dents lorsque ses lèvres se rejoignent soudainement. Résignée. Est-ce que la fin justifie les moyens ? Est-ce que la veille grincheuse essaie toujours d’oublier qu’elle est assise à ses côtés en n’admettant pas que cette conférence est d’une supercherie grotesque dont ils sont tous les victimes ? Pour quelle raison se cacher derrière des scrupules ? Pourquoi choisir la raison quand un sorcier fou risque de vous la faire perdre ? Successivement, elle regarde Phobos puis la vieille bique. Je vous couvre, c’est ce qu’il a dit. Et Harper compte bien ne pas lui en laisser le choix. La plupart du temps Harper n'écoute pas ce qu'on lui dit, elle n'est pas sourde pour autant. Et les paroles de Phobos sont tombées dans la bonne oreille.

Lentement, elle tourne son regard vers Phobos tandis qu’une idée diabolique prend forme dans son esprit. Elle lève doucement la main pour s’agripper tout à coup la gorge, s’aidant de sa main libre pour retenir les postillons tombant en pluie devant sa bouche alors qu’elle se met plus qu’exagérément à tousser. Elle tousse, tousse, en se rapprochant de la voisine, rompant le contact visuel avec celui qu’elle a désormais désigné comme son complice (de gré ou de force ?). Cette quinte de toux n’en finie pas. La voisine, qui s’acharnait à ne plus avoir Harper dans son champ visuel, abaisse le dépliant derrière lequel elle s’était cachée. Comme si elle s’étouffait, sans cesser sa toux infernale, Harper attrape le bras de sa voisine avec un regard implorant. La vieille grincheuse lance des regards mal à l’aise aux spectateurs les plus proches. Histoire de ne pas perdre la figure, elle vient tapoter le dos de Harper avec un sourire forcé. Discrètement, Harper avait posé sa baguette sur ses genoux. Sa toux devenait si forte, qu’elle prend appuie sur ses genoux – et sa baguette. Dans une toux mimée pleine de crachats elle marmonne le sortilège d’engorgement : « amplificatum » et en un claquement de doigt, sa voisine double de volume, faisant craquer sa chaise sous son nouveau poids. La femme pousse un cri monumental. Les boutons de sa chemise explosent, arrosant les voisins, dévoilant un tricot de corps blanc étiré par sa nouvelle et grosse poitrine.

« Oh mon dieu ! » S’écrire Harper en se levant d’un bon, sa toux de miraculeusement disparu (comme par enchantement). « Cette femme à l’ischémie des fesses ! ». Les regards, qui se sont tous tournés vers eux, se plissent, muent d’une incompréhension universelle.

« Hein ? S’affole une petite sorcière replète dans leur dos.
- Isché quoi ? demande un homme assis à deux rangs de là.
- Ischémie des fesses, répète Harper. C’est un truc aux fesses".

Elle élève les yeux au ciel en se tournant rapidement vers Phobos pour lui murmurer, de manière que seul lui l’entende :

« Sont cons les gens ».

Revenant à ses moutons, de ses deux mains elle attrape l’énorme bras de la voisine engorgée.

« Merveilleux ! Cet homme est médicomage ! » S’écrie-t-elle en désignant Phobos de la main. « Et moi je l’accompagne. Laissez-nous passer ».

Sur l'estrade, le Professeur Yolosé continue sa conférence, comme si de rien n'était, alors qu'une vague de curiosité agite son assemblée. Il tape plus fortement sur son tableau noir pour retrouver l'attention du premier rang.

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Mar 11 Mai - 22:32

Merlin ! Pourquoi on a voulu venir là ?

Bon, il était évident que mon interlocutrice n’était pas la sorcière la plus cultivée du monde magique, mais il fallait faire avec, n’est-ce pas ? J’eus un soupir pour toute réponse. Les gens incultes, j’en fréquentais régulièrement. Les étudiants étaient les pires, j’avais l’impression qu’aucun d’entre eux n’avait jamais ouvert le moindre petit livre de leur vie. Et encore moins un dictionnaire médicomagique. Il suffisait de voir les yeux de merlan frit avec lesquels ils me fixaient quand j’utilisais un jargon spécifique… Par Asclépios ! C’était aberrant que de futurs médicomages soient aussi bêtes… et c’était à moi à essayer de changer un peu la donne.
Devais-je expliquer à cette femme le sens de mes paroles ? peut-être plus tard. Ce n’était ni le lieu ni le moment pour moi de donner une leçon de vocabulaire à une inconnue.

C’était étrange, cette conférence. Ou peut-être que j’étais juste assis au mauvais endroit. J’aurait pu tomber sur n’importe qui comme voisin et il avait fallu que ce soit cette espèce de tarée excentrique et dont la maturité me posait sérieusement question. Cette idée de jeu digne d’élèves de début de premier cycle pour tirer au sort, cela me semblait aussi débile que la technique de la courte paille. Le genre de truc qui donnait juste envie de bouffer le premier qui s’opposerait à moi, au fond. Avec une sauce à la crème et à la tomate…

Et puis il y eut un échange de regards entre elle et moi. Quelque chose passa dans ses yeux et je dus bien me rendre à l’évidence : cette lueur était pour le moins machiavélique. Et j’assistais alors au spectacle, tandis que le conférencier ne semblait pas plus perturbé que cela par ce qui se passait. Entre ma voisine qui toussait au point d’en uriner dans sa culotte et la vieille d’à côté qui faisait mine d’être pleine de compassion, je vis bientôt la dénommée Harper mettre son plan à exécution.

Je devais avouer que l’idée ne manquait pas d’ingéniosité. Elle avait repris le terme médical pour l’utiliser en contexte. Et la vieille d’à côté jouait à merveille son rôle de patiente. Harper s’agitait en tous sens et provoquait peu à peu des remous dans l’assemblée et je finis par me lever lorsqu’elle me montra du doigt.
« C’est un cas rare de complication. » Je fis mine d’examiner la vieille femme, de prendre son pouls et de regarder si le blanc de ses yeux était toujours bien blanc. « A l’infirmerie, tout de suite. »

Et comme Harper annonçait déjà qu’elle nous accompagnait, nous dûmes nous faufiler tant bien que mal pour arriver au passage permettant de rejoindre la porte de la salle de conférence.
Yolosé haussait la voix pour qu’on puisse l’entendre et les sorciers du premier rang reportèrent bientôt leurs regards sur lui. Je bénissais silencieusement le sort de nous avoir installés plus loin dans la salle. C’était une chance, pour le coup.

« Soulevez-la bien, il ne faut surtout pas qu’elle subisse le moindre choc. »
Jouer le jeu, c’était faisable. Je ne voulais pas rester plus longtemps ici et c’était, finalement, une belle façon de sortir la tête haute. Harper et moi allions passer pour des héros, nous allions sauver cette pauvre femme et elle nous en serait éternellement reconnaissante… Voilà, dans l’idéal, le scénario qui me semblait se profiler. Et au fur et à mesure que nous bousculions des gens pour sortir, je trouvais l’audace de la sorcière plutôt bienvenue, pour le coup.

La vieille femme semblait avoir quelques difficultés respiratoires, aussi lançais-je à Harper, d’une voix assez basse pour qu’elle seule m’entende : « Je vous préviens, je ne lui ferai pas de bouche à bouche ! »

Ma complice du jour avait, finalement, plus d’un tour dans son sac à main et je ne pouvais qu’en être ravi. Comme quoi, les apparences pouvaient s’avérer trompeuses… et une femme ayant l’air idiote pouvait disposer de quelques atouts bien camouflés.
Bientôt nous atteignîmes la porte. Mais comme nous soutenions la femme, il était difficile d’ouvrir… d’autant plus que ce genre de conférence était hyper sécurisée et que les entrées et sorties étaient souvent bien protégées.



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Harper MacFusty
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Jeu 20 Mai - 21:38
Merlin, pourquoi on a voulu venir là ?
Meetwitch Phobos-Harper



La procession jusqu'à la grande porte se déroule sans encombre. Harper talonne Phobos, l'aidant à déplacer la grosse vilaine bique bourrue qui pousse des hurlements de colère, sa voix à moitié étouffée par ses lèvres devenues trop gonflées pour s'exprimer correctement. Heureusement que le gonflement l’empêche de prononcer des syllabes correctement, sinon elle crierait à qui veut l'entendre que Harper l'a fait exprès.

La rangée de chaise cède une par une le passage, un véritable concert de grincement et de relèvement de jambes. Déambulant fièrement, Harper arbore une fière posture, gratifiant d’un signe de tête les spectateurs malchanceux, lui lançant des regards hébétés voire farouche pour les incrédules à qui elle adresse un clin d’œil, histoire de les faire enrager un peu plus.

Bien-sûr, jusque-là, elle ne s’était pas inquiétée de l’état respiratoire de leur laisser-passer. Avec un sort d’attraction, elle récupère une feuille qui s’enroule sur elle-même pour former un tube.

On pourrait lui faire une trachéotomie ? Lance non-chalamant Harper à son complice.

NMNMONNNNNNNNNNN, hurle la pauvre femme.

Je plaisante !

Et d’un coup de baguette, elle lui plante le tube dans la bouche pour improviser un tuba (ou une paille). Alors qu’ils s’approchent de la grande porte, leur liberté d’imminente, la voix amplifiée de Yolosé les interpelle. C’est une blague ?

Hey ! Vous là-bas ! La fanfaronne et la machine à café. Où allez-vous comme ça ?

Médusée, Harper failli en perdre son menton. Alternativement, elle regarde Yolosé, la grosse bique, et Phobos.

Je m’en occupe, lui murmure-t-elle. Cette femme, dit-elle d’une voix forte, doit être hospitalisée de toute urgence. En plus elle fait que crier, on n’entend rien.

La vieille bique grogne d’indignation. On perçoit rapidement les mots « menteuses » et « étripée ».

Retournez-vous assoir ! ordonne Yolosé, courroucé.

MNONNMNNNNONNNNNN ! Hurle la pauvre femme.

Impossible Professeur, rétorque Harper sur un ton détaché. L’ischémie des fesses est contagieuse. Poussez-vous sinon on finit tous en quarantaine !

Et ils parcourent les derniers mètres. A l’instant où elle ouvre la porte, elle s’imagine devoir réussir à passer la garde de Yolosé, oublietter négligemment la vieille bique et partir en courant dans des endroits où il leur sera permis de transplanner. Elle s’imagine devoir convaincre une table de sage en résolvant des énigmes pour avoir le droit de passer (sans la vieille bique. Elle leur laissera). Elle s’imagine combattre deux trolls adultes des cavernes en se servant de la vieille bique comme un rocher pour les dégommer. Elle s’imagine tant de chose… parfois, elle se dit qu’elle passe vraiment trop de temps avec des adolescents.

A la volée, ils ouvrent les deux grands battants, traine la grosse bique et referment en claquant la porte. Dans le hall d’entrée de Poudlard, il n’y avait rien d’autres que ses armures, ses tableaux, et ses escaliers. Pas âmes qui vivent. Presque déçue, Harper colle l’oreille contre la porte. Le professeur Yolosé a repris le cours de sa mortelle conférence.

Ils sont libres.

On a réussi.  C'est que nous formons une belle équipe. Félicitation, PARTENAIRE ! Et maintenant, chifumi pour savoir qui est-ce qui va l’oublietter ?

MNONMMONNNNNNNN !!!!

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Sam 12 Juin - 22:55

Merlin ! pourquoi on a voulu venir ?

C’était assez nouveau, pour moi, ce genre de fuite. Je n’avais pas pour habitude de fuir mes responsabilités et encore moins de me barrer en compagnie de la première venue. Ni en emmenant une fausse malade, d’ailleurs. Mais la stratégie mise au point par la jeune Hepburn – ou un nom comme ça, je n’avais pas trop fait attention, vu que cela n’avait guère d’importance – avait le mérite de fonctionner plus ou moins.
En réalité, s’il y avait eu la moindre possibilité de tenter une sortie discrète, je l’aurais fait. Mais là, toute discrétion était morte en même temps que le respect pour cette pauvre femme âgée. Encore une qui allait être traumatisée et qui allait devoir se taper des séances de psychomagie… Je conseillerais à Angus de refuser cette patiente, parce que bon, entre nous, il ne méritait pas ça.

Et puis le conférencier nous alpaga. J’aurais aimé pouvoir me liquéfier sur place, me transformer en petite flaque et me glisser jusque sous la porte pour m’enfuir. Mais Harper était intenable et elle ne tarda pas à répondre à Yolosé, tandis que je me sentais de plus en plus mal à l’aise. Je n’aimais pas sentir tant de regards tournés sur moi. Déjà quand je donnais cours, cela m’ennuyait très franchement que les étudiants aient leurs yeux de merlan frit braqués ainsi sur ma modeste personne.

Harper avait tout d’une crieuse publique. La voix, la hargne, la prestance d’un héraut… mais elle avait aussi le manque de sérieux et le bagou des vendeuses de fruits et légumes sur les marchés moldus… ou des poissonnières sur les digues, en bord de mer, au choix. Tant qu’elle n’en exhalait pas les odeurs, je n’allais trop rien dire.
Et, contre toute attente, cela semblait fonctionner. La vieille dame mugissait comme une personne bâillonnée, Yolosé finit par la boucler et nous laisser dégager, je n’attendis pas pour demander mon reste : une fois les portes atteintes, nous étions libres et c’était tout ce qui comptait !
Ma comparse tendit l’oreille, une fois dans le couloir, pour m’annoncer que cette entreprise était une vraie réussite. J’arquais un sourcil à sa demande.
« Je peux m’en charger, je ne tiens pas à ce qu’elle sorte d’ici en état de choc. » Mais je pouvais, aussi, trouver une alternative bien plus définitive, bien que je n’aie jamais cuisiner de la vieille carne comme cela.

Cela dit, puisque la jeune Hope-Burn insistait, encore une fois, pour jouer à son stupide jeu que lui avaient enseigné des adolescents attardés, j’eus un soupir de lassitude.
« Je suis très mauvais perdant. Et je peux être assez… mordant. Vous n’aimeriez pas me pousser à cela. »

Ce n’étaient pas des menaces, mais un simple état des lieux, en quelque sorte. Je posais les yeux sur la septuagénaire enflée.
« Madame, taisez-vous. Vous avez été d’une grande aide et vous oublietter est une façon bien délicate de vous remercier. »
Devais-je laisser l’autre se charger d’elle, par galanterie ? ou valait-il mieux que je fasse ce que j’avais d’abord eu en tête ? Je ne voulais pas commettre d’erreur mais je n’avais pas envie, non plus, de prendre des responsabilités qui ne devaient pas m’incomber, en toute logique.

« Et vous ne vouliez pas un café, vous, au fait ? » Laisser un peu de répit à la vieille en l’emmenant dans mon bureau, c’était une option tout à fait possible, là aussi. A voir ce que la fanfaronne de service allait penser et proposer.



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Harper MacFusty
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Dim 13 Juin - 13:48
Merlin, pourquoi on a voulu venir là ?
Meetwitch Phobos-Harper



A l’unisson, ses épaules semblent vouloir toucher terre sous le poids de la déception. Décidément, Phobos est un véritable rabat-joie. Les gens ne savent vraiment pas s’amuser ! Harper s’imagine un monde rempli de gens comme lui à l’air maussade à déblatérer à tort et à travers des maussaderies. En y réfléchissant bien, ce monde imaginaire n’est autre que la réalité, l’ordre du jour appartient aux visages barricadés aux mots acides. Heureusement qu’il y a des gens comme elle pour sucrer l’amertume. Quand bien même, elle est persuadée que derrière l’homme figé il y a du sucre perlé. Il suffit juste de gratter un peu pour attendre le cœur tendre.

Je voulais un café, maintenant je n’en veux plus, répond-t-elle, sa nonchalance appuyée par un haussement d’épaule. Maintenant que je suis libre, je n’ai plus besoin de m’occuper les mains, la bouche et l’esprit, ni de doper mon sang à la caféine. Je vais rentrer chez moi à pied pour dépenser l’énergie accumulée dans mon fessier posé trop longtemps sur leur horrible chaise en bois. Peut-être que je ferai un détour par le Chicaneur pour rapporter la séquestration que nous venons de subir. Ne vous inquiétez pas, dans l’histoire, vous serez le personnage secondaire, le fidèle acolyte qui m’aida à réchapper des griffes soporifiques du l’ignoble Professeur Yolosé. Je ne donnerai pas votre véritable prénom…

… elle ne s’en rappelle pas.

… ni votre véritable profession. J’inventerai que vous êtes un chasseur de prime à la retraite. D’abord, vous ne vouliez pas m’aider parce que vous n’aviez pas confiance en moi. Finalement, vous étiez bien content d’être sortie de cette salle de torture et vous m’avez remercié. De rien, Pobos Pléiade.

Rajustant son jean flare, elle enfouie sa baguette dans la plus petite des poches de son pantalon aux couleurs chatoyantes de vert puis détourne les talons en direction de la sortie.

Merci pour votre aide précieuse, Faux-Boss. Je n’oublierai pas qu’on a une partie de Chifoumi à rattraper. Vous n’y rechaperez pas mon vieux.

Au passage, elle donne une grande claque sur la fesse de la grosse dame bouffie volante, poussant un hurlement d'indignation, le bruit suffisant à menacer Harper de mort soudaine et violente et douloureuse.

Merci grosse d'avoir été une voisine aussi désagréable. Sans ton nez froncé, sans tes lèvres trop pincées et son tract pour faire barrage, je n'aurai pas pu lancer le sort sur une pauvre âme sans défense, gentille, affectueuse, heureusement de vivre. Par Merlin tu étais là avec toute ton aigreur, ça m'a facilité la tâche. Maintenant le docteur Roïbos va s'occuper de toi. Hey docteur ! Faites lui oublier la monotonie tuant du Professeur Yolosé. Son karma nous dira merci. A plus dans le magicobus !

Et Harper disparu par la grande porte, prenant le chemin de Pré-au-lard pour s'éloigner de Poudlard. Là-bas, elle pourra transplaner sur le Chemin de Travers. Elle avait changé d'avis en chemin : finalement, elle n'avait pas besoin de se dégourdir les jambes. Elle a juste besoin d'une glace avec beaucoup de chantilly dessus. What else ?

Fin de RP

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Merlin, pourquoi on a voulu venir là ? [Meetwitch Harper & Phobos]
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