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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Je retrouve dans un sourire la flamme des souvenirs √ Lyla II :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
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Ven 26 Fév - 1:15


Je retrouve dans un sourire
la flamme des souvenirs
Lyla II ♣ Juillet 2020

« Alice ne court pas partout s’il te plait. » Demandes-tu tandis que tu essai de suivre tant bien que mal la petite tête blonde qui tente de se faufiler vers la tyrolienne. « Je veux faire ça papa ! » Dis alors la petite fillette en montrant du doigt l’objet en l’air qui avançait rapidement d’un point A à un point B. Est-ce que tu étais fan de l’idée ? Pas tellement, mais bon c’était une tyrolienne faite pour les enfants et donc la hauteur était adaptée à leur âges ce qui rendait cela beaucoup moins dangereux pour une petite fille âgée de seulement de six ans… Seulement six ans, mais six ans de bonheur, tu aimais la voir grandir au quotidien. Et elle se révélait être apparemment la digne fille de son père n’est-ce pas ? Et en même temps, à quoi d’autre tu t’attendais ? A ce qu’elle veuille faire de la pêche aux canards ? Oui bon elle en avait fait aussi, y avait-il une chose qu’elle t’avait épargnée aujourd’hui ? Tu tenais même une barbe à papa dans une main qu’elle t’avait réclamé quelques instants plutôt. Et à présent tu attrapais rapidement la main de ta fille afin de vous frayer un chemin jusqu’à l’activité qu’elle voulait faire.

« Tes sûre ? Tu ne vas pas avoir peur ? »  N’était-ce pas toi qui allait avoir peur alors que toi-même tu avais fait bien plus dangereux ? Si certainement, tu soupires et tu chasses cette idée-là de ta tête bien décidé de laisser sa part d’amusement et d’innocence à Alice. Cette dernière d’ailleurs secoue négativement la tête sûre d’elle. Tu souris alors, fière d’elle. Te rappelant que vous n’étiez sans doute pas beaucoup mieux à son âge. Si vous vous retrouviez là aujourd’hui avec Alice, c’était parce que tu ne travaillais pas. Tu avais pris ta journée, pour pouvoir la passer avec ta fille, tu savais qu’ils organisaient des activités sympas en plein centre de Londres pour les enfants pendant quelques jours et tu voulais en profiter avec elle. Oh évidemment tu savais bien que si tu n’avais pas été disponible, sa tante ou son oncle aurait trouvé le temps de l’y emmener, mais tu mettais un point d’honneur à réussir à faire des choses également avec elle, malgré ton travail assez prenant et les missions du Blood Circle. Avant la tyrolienne, vous aviez donc eu le droit au trampoline, aux chaises qui volent, évidemment la fameuse pêche au canard, elle avait même gagné une peluche que tu tenais également dans tes bras, oui bon elle prenait son père pour son sac personnel ça c’était un détail. Est-ce que tu lui en voulais ? Pas le moins du monde. Est-ce qu’elle te menait par le bout du nez ? Oui totalement, ou presque. Vous vous étiez même arrêtés à un stand où elle avait été maquillée, une jeune femme lui avait dessiner un magnifique papillon sur tout le visage, tu espérais qu’au moins tout cela s’en irait vite avec un bain, ce que la jeune femme t’avait assuré. Ainsi donc il s’agissait d’une journée bien remplie en sommes. Doucement vous avanciez dans la file et c’était déjà presque le tour d’Alice, une personne s’approchait d’elle et lui expliquait comment ça allait se passer, elle le suivait ensuite sous ton regard afin de passer le harnais qui la maintiendrait attachée. Elle te regardait fièrement la tête haute et cela t’arrachait un sourire avant que tu ne secoues la tête amusée.

« Je te retrouve de l’autre côté. » Lui promets-tu alors qu’elle grimpe les escaliers. Alors que tu avances pour aller de l’autre côté de la tyrolienne tu lèves forcément les yeux vers elle. Tu recules tout en la suivant du regard, lorsque le sien croise tes prunelles, un grand sourire s’affiche sur ses lèvres et elle te fait un coucou auquel tu réponds bien évidemment. Tu continues de reculer tandis qu’ils l’installent dans la tyrolienne tu es presque arrivé de l’autre côté pour l’y attendre lorsque tu percute quelqu’un de plein fouet, tu avais failli lâcher la pauvre barbe à papa. « Merd… Pardon… » Dis-tu alors en te retournant afin de regarder la personne que tu viens de bousculer sans le vouloir, quel crétin de n’avoir pas regardé ou tu mettais les pieds. Tu te figeais au moment où tu reconnaissais la personne dans laquelle tu venais de rentrer. De beaux cheveux brun, la peau halée, oh non, tu ne l’avais pas oubliée… Il ne s’était s’agit que d’une nuit, mais quelle nuit… Alors que ton regard se posait sur elle, les souvenirs de cette fameuse soirée se diffusaient dans tes pensées et tu restais un moment en suspend sans savoir quoi dire, tu te rappel que tu avais été déçus de ne pas l’avoir trouvée à côté de toi à ton réveil, mais tu ne t’en étais pas formaliser non plus, vous ne vous étiez rien promis et c’était ainsi que fonctionnait les coups d’un soir. « Oh salut… Kayla c’est ça ? » Demandes-tu même en vrai tu sais très bien que c’est ça tu n’as absolument pas oublié son prénom… Et elle ? Est-ce qu’elle se souvient de toi ? « Moi c’est Lyam, tu… Te souviens ? » Demandes-tu alors avec un petit sourire en coin. « Encore désolé de t’avoir bousculé. » Reprends-tu sincèrement navré. « Je ne t’ai pas fait mal au moins ? » Demandes-tu avant d’être coupé par un cris, alors que pendant deux secondes ton sang ne fait qu’un tour dans ta tête, tu comprends qu’il s’agit de ta fille, tu tournes alors la tête pour la voir défiler en vitesse devant tes yeux et comprend avec soulagement qu’il ne s’agit pas d’un cri de peur, mais simplement de joie, tu souris alors amusé.

« Je ne m’attendais pas à te croiser ici. » Dis-tu en reportant ton attention sur la jeune femme en attendant qu’Alice te rejoigne. Etait-elle venue de nouveau avec sa famille ? Gardait-elle autant un bon souvenir de toi que tu en gardais d’elle ? Tant de question que tu aimerais poser mais tu ne veux pas non plus l’inonder d’un seul coup, tu attends donc ses réponses avant de poursuivre sur la suite… Cependant vous étiez bientôt rejoint par une tornade blonde. « Papaaaaaaaaaaaaaaaaa. » Cri-t-elle en se jetant dans tes bras. Tu détournes alors ton regard de Kayla pour te tourner vers Alice. « Tu m’as vue ? C’était trop bien, je veux y retourner ! » Dit-elle avec les joues rouges par l’excitation, tu ne peux t’empêcher de sourire en hochant la tête, bien sur que tu l'avais vue, impossible de la louper pour le coup. « Alors ? Ta pas eu peur ? » Lui demandes-tu amusées tandis qu’elle secoue de nouveau la tête. « C’est d’accord alors. » Dis-tu avant de reporter ton attention sur Kayla. « Et voici Alice. » Dis-tu pour reprendre la conversation là ou vous l’aviez laissée. « Alice, voici Kayla, tu veux bien dire bonjour ? » Fort heureusement pour toi, ta fille était plutôt sociable, elle lui offrait donc un parfait sourire auquel il manquait une petite dent sur le devant avant de lui dire bonjour et de demander une nouvelle fois de faire un tour de tyrolienne… Ah les enfants… Ils ne s’arrêtent jamais…



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Kayla Rausale
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Ven 26 Fév - 22:25

Doucement, un écho
Comme une braise sous la cendre
Un murmure à mi-mots
Que mon coeur veut comprendre

LYLA II - Juillet 2020
Allongée sur le banc de musculation de la salle de sport, je tente du mieux que je peux de faire basculer à nouveau la barre pour travailler mes bras. Je ne l’ai pas chargée comme une vache mais je sais que mon point faible, ce sont justement mes biceps et mes triceps. J’essaie de travailler tout cela au mieux mais franchement je ne vois pas une grande amélioration. Je me suis rendue compte à quel point je négligeais ces muscles-là lors des sorties de FreeRun avec Charly et franchement, je me suis dit qu’il fallait y remédier. Alors je me force un peu. Je respire, j’inspire, je fais monter et descendre la barre de musculation jusqu’à ma poitrine et je remonte, tout en contrôlant le geste. Je fais cela plusieurs fois avant que mon regard ne soit attiré par mon portable qui vibre sur les dalles de la salle de sport. Je bascule la barre sur le côté et l’attrape. Le nom de mon cousin Paul est apparu à l’écran : « Allo ? » Il n’y va pas par quatre chemins. « Kayla j’ai un problème. » Je me redresse aussitôt. « Qu’est-ce qu’il se passe ? » craignant le pire. Mon cousin a dû sentir mon inquiétude car il me rassure immédiatement. « Rien de grave t’inquiète, une urgence boulot, j’ai personne pour garder Lilou, la nourrice est en vacances… » Je ris au téléphone : « Ah ouais ? Quel dommage, pauvre petite, elle va devoir se garder toute seule. » Voyant très bien où il veut en venir, j’ajoute : « Bien sûr que je peux garder Lilou aujourd’hui. Je peux être chez toi dans 20 min, ça te va ? » Il acquiesce et je raccroche sans tarder, nul le temps de faire la causette. Je file à la douche après avoir rangé ma barre de musculation. Une fois propre, j’enfile une jolie robe d’été, ma veste en jean et mes sandales et laisse mes cheveux mouillés sécher à l’air libre. C’est l’été, ils seront rapidement secs. Je sors de la salle de sport mon sac sur le dos et je sors mes lunettes de soleil. Je me rends dans un endroit où personne ne peut me voir et transplanne directement chez mon cousin, dans le bureau. « Bonjour bonjour !» Paul n’est pas surpris de me voir débarquer ainsi de cette pièce, ce n’est pas la première fois que je fais ça. Même s’il est moldu, plus rien ne le surprend de ce côté-là. « TATAAAAA ! » hurle Lilou de l’autre bout de la pièce en me sautant dans les bras. Bon, je suis pas sa tata, mais c’est plus simple que de leur faire hurler GRANDE COUSIIIIIIIINE, et puis, je préfère. « Bonjour ma grande, comment ça va ? » Un sourire s’installe sur mes lèvres, j’adore cette gamine. « Mais t’es rentrée par où ? » Je lui réponds « Bah par la porte, t’as pas vu ? » Avec mes cousins, on a décidé de ne pas informer les enfants de ma ‘’spécificité’’, trop dangereux pour eux, trop dangereux pour moi. Je ne veux pas qu’un tel secret les mette en danger. Alors pour le moment, tant qu’ils ne sont pas encore en mesure de comprendre ce que le mot ‘’secret’’ veut dire, je préfère ne pas les mêler à tout cela. « Je te remercie tellement Kayla, désolé de te demander ça à la dernière minute, je sais que tu es en vacances mais… » Je lève la main en l’air et coupe court à la conversation : « Arrête Paul, ça sert à ça la famille non ? » Il sourit, soulagé et me laisse les clés de la maison avant de sortir en trombe pour rejoindre l’hôpital où il travaille. Je me tourne vers Lilou et demande : « Alors, qu’est-ce qu’on va faire aujourd’hui ? »

Une heure plus tard et quelques stations de métro plus loin, nous sommes toutes les deux arrivées à une sorte de manifestation sportive organisée par la ville avec de nombreuses activités en plein air. Je n’avais pas envie de rester à la maison avec la belle météo du jour et Lilou est tout excitée d’aller s’amuser avec d’autres enfants. J’ai vu sur internet qu’il y avait une immense aire de jeux gonflables, des toboggans géants, une tyrolienne et pleins d’autres choses sympas à tester. « Par contre Lilou tu restes bien à côté de moi d’accord ? » Il ne manquerait plus que je perdre une gamine de six ans dans cette foule. Je suis plutôt à l’aise avec les enfants et je fais très attention quand je garde mes petits cousins, mais je préfère prendre mes précautions. Elle acquiesce et me donne la main avant de m’attirer vers une immense piscine à boule dans laquelle elle se jette sans se poser de questions. Je rigole et reste un peu à l’écart en l’observant sauter, sortir, sauter à nouveau et je lui dis : « Fais attention ! » D’autres enfants lui lancent des boules et une bataille de boule débute entre ces marmots et tu prends quelques photos pour les envoyer à Paul. Il les regardera à sa pause, ça le fera sourire. Je regarde un peu autour de moi, nous ne sommes pas loin d’une espèce de tyrolienne pour enfants et j’espère que Lilou n’aura pas envie d’y aller, je sens que mon cœur va lâcher si elle se lance ainsi dans les airs. Je me décale sur le côté pour ne pas gêner les quelques personnes qui veulent accéder à l’attraction et quelqu’un me bouscule et me dit pardon. Je dis immédiatement : « C’est rien ne vous en faites… » Je ne finis pas ma phrase lorsque je tombe nez à nez avec Lyam. Je m’attendais à tout, sauf à le voir et je suis tellement surprise qu’aucun son ne sort de ma bouche. C’est lui qui brise le silence en premier en m’appelant par mon prénom. Mon Dieu, il se souvient de toi me dit une petite voix dans la tête qui saute dans tous les sens. En ce qui me concerne, je ne l’ai pas oublié. Enfin… je n’ai pas oublié la nuit qu’on a passé ensemble mais je n’avais pas pensé à lui depuis quelques temps. Je ris doucement lorsqu’il me demande si je me rappelle de lui et je ne peux m’empêcher de plaisanter. « Oui, je me souviens bien de ton meilleur profil. » J’ajoute : « Non non, ne t’inquiète pas. » le rassuré-je lorsqu’il s’excuse à nouveau de m’avoir bousculée. Il tourne la tête lorsqu’un enfant crie en descendant de la tyrolienne et lorsqu’il reporte son attention sur moi en me disant qu’il ne s’attendait pas à me voir ici, j’acquiesce. Je le scrute moi aussi, lui et sa barbapapa et je dis sans détour : « Je suis d’accord. » Un léger silence s'installe et je dis : « Cela fait un peu bizarre. » Je n’étais pas préparée à le revoir donc, c’est une surprise. Mais est-ce une bonne surprise ? Je n’en sais rien. J’ai aimé la nuit passée avec lui, j’ai aimé le jeu de séduction auquel nous nous sommes livrés au bar, j’ai aimé les quelques heures consommées ensemble. Pour autant, je suis partie légèrement comme une voleuse et je n’ai pas oublié pourquoi.

Tandis que je ne sais pas si je dois continuer la conversation ou non, la petite fille blonde que j’avais remarqué sur le portrait dans sa maison déboule comme une petite furie et se jette dans ses bras en hurlant un magnifique ’’papa’’. C’est donc bien sa fille. Je jette un coup d’œil aux alentours. Dois-je m’attendre à la voir hurler un très gênant ’’maman’’ dans les secondes qui suivent ? Je ne sais pas trop comment réagir à tout ça alors mon regard se tourne vers Lilou qui continue de s’amuser dans la piscine de boules. Je lui souris et je garde un œil sur elle, tout en écoutant d’un air distrait la conversation entre Lyam et sa fille. Elle semble avoir apprécié la tyrolienne en tout cas. Sans que je m’y attende vraiment, il me présente la petite fille en l’appelant Alice. Plus surprenant encore, il lui demande de me dire bonjour. Alors là, je ne comprends plus rien. Il n’est tout de même pas en train de présenter une de ses amantes à sa fille quand même ? Bon, je laisse mes questions en suspens en étant polie. La petite me salue avec un sourire magnifique où il manque une petite dent et je ne peux m’empêcher de trouver ça trop mignon. « Bonjour Alice. Dis donc, c’est un bien joli papillon que je vois sur ton visage ! » J’ai toujours trouvé ça adorable ce genre de dessin, il ne vaut mieux pas que Lilou voit ça, elle va vouloir faire pareil. En parlant de Lilou… Je jette un coup d’œil à la piscine à boule et je panique lorsque je ne vois plus ma petite cousine. Je la cherche des yeux et je sens ma respiration se bloquer en ne la trouvant pas. Mon cœur bat à la chamade jusqu’à ce que j’entende : « TATA, J’AI FAIM ! » Lilou me saute dans les bras, à la même manière qu’Alice vient de le faire et je ne peux m’empêcher de me sentir extrêmement soulagée. Putain, c’est vrai ce qu’on dit, une seule minute d’inattention et un enfant peut disparaître. Lilou regarde mes deux interlocuteurs et sans pression, elle sort : « Coucou Alice ! » La petite Alice lui dit coucou à son tour. Hein ? Je bégaie : « Vous vous connaissez ? » La réponse de Lilou ne se fait pas attendre : « Bah oui on est dans la même école ! » AH bah oui, logique. Je laisse échapper un léger rire. « Sacré coïncidence dis donc ! » Je regarde Lyam et hausse les épaules sans savoir trop quoi dire. Comme je le pressentais, Lilou pointe du doigt le visage d’Alice et réclame : « Je veux ça Tata ! » Le contraire m’aurait étonné.
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GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

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Lyam Rosebury
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Mer 3 Mar - 0:27


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Lyla II ♣ Juillet 2020

Tu ne t’attendais pas du tout à la voir ici, tu étais à des années lumières de penser à elle. Pas qu’elle n’avait pas marqué ton esprit, bien au contraire, mais cela fais quoi six… Sept mois que votre aventure d’une nuit avait eu lieu ? Autant dire que le temps avait passé et vous aviez tous les deux continué vos vies respectives. Bien sûr qu’il t’était arrivé de temps à autre, de te demander ce qu’elle devenait, mais cela n’allait pas plus loin. Une chose était certaine, elle était toujours aussi jolie, même à la lumière du jour ! Alors que tu te demandes si elle se souvient de toi, elle te rassure rapidement et t’arrache un sourire lorsqu’elle parle de ton meilleur profil. Aucun doute, elle se souvenait même très bien de toi. Après quelques banalités comme le fait de t’excuser de nouveau, d’avouer que tu ne t’attendais pas du tout à la croiser ici, cela te paraissait même irréel, ce qui avait l’air d’être réciproque puisqu’elle ajoutait que cela faisait bizarre… Et bizarre pourquoi dans le fond ? Oui vous aviez couché ensemble et alors ? Vous n’en restiez pas moins des personnes normales pour autant, vous aviez une vie, vivaient dans la même ville. Cela ne devrait même pas vous surprendre et pourtant… Pourtant tu n’en revenais pas qu’elle soit là, devant toi. Alors que tu avais encore pas mal de question, tu n’avais pas vraiment le temps de dire quoique ce soit qu’Alice te fonçait déjà dessus afin de t’entourer de ses petits bras, t’annonçant qu’elle avait adoré la tyrolienne et qu’elle voulait déjà en refaire. Après lui avoir demandé si elle avait eu peur, tu présentais Alice à Kayla et vice versa, tout simplement parce que tu ne te voyais pas continuer de parler avec l’une ou l’autre alors qu’Alice se demanderait certainement qui elle était et puis… Du point de vue de Kayla, elle savait déjà que c’était ta fille à présent, autant mettre un prénom sur son visage n’est-ce pas ? Alors que Kayla la salue à son tour, Alice ne put s’empêcher de sourire d’avantage à son compliment et de désigné la dame qui lui avait fait le maquillage.

« C’est la jolie dame qui me l’a fait. » Répondait-elle toute fière d’elle. Un sourire tendre sur le visage, tu allais reprendre la parole, mais le regard soudainement inquiet de Kayla te frappe et tu t’inquiètes aussitôt. « Il y a un problème ? » Demandais-tu en regardant autour de toi sans comprendre ce qu’il pouvait se passer, tu avais l’impression qu’elle cherchait quelque chose ou plutôt… Quelqu’un ? Pas le temps de te poser davantage de question qu’une autre tornade arrive en direction de sa tante, Kayla.  Etait-ce donc la fillette qu’elle cherchait juste avant ? Elle paraissait soulagée en tout cas. En revanche, tes yeux s’arrondissent lorsque la jeune fille s’adresse à Alice. « Salut Lilou ! » Répondait alors ta fille avant de venir faire un bisou sur la joue de cette dernière. Et alors que tu te demandais d’où les petites se connaissaient même si tu en avais une petite idée, ce fut Kayla qui posa la question en première avant que Lilou n’explique qu’elles allaient dans la même école. Mais sans doute pas dans la même classe sinon tu l’aurais remarqué bien avant n’est-ce pas ? Oui ça pour une coïncidence, c’était une sacrée coïncidence ! Alors que Kayla te regardait finalement en haussant les épaules, tu finissais par lui sourire, te passant une main sur la nuque, un peu gêné. « Effectivement le monde est petit. » Alors que Lilou fini par demander le même maquillage qu’Alice, ce qui était à prévoir à n’en pas douter, tu finissais par t’accroupir pour être à la hauteur des deux jeunes filles. « Alors voyons voir. » Dis-tu en offrant un sourire tendre à ta fille avant de te tourner vers celle qui s’avérait être la nièce de celle qui avait partagé ton lit il y a quelques mois. « Lilou c’est ça ? Approche. Tu veux un peu de barbe à papa ? » Proposes-tu avant de lever les yeux vers Kayla en attendant son accord, parce que sans son accord probablement que la fillette ne bougerait pas ? Quoiqu’elle connaissait Alice alors avec un peu de chance… « Qu’est-ce que vous direz d’un second tour de tyrolienne pour Alice, d’un joli maquillage pour Lilou et ensuite on se rejoint tous là-bas ? » Dis-tu en montrant un château gonflable ou d’autres enfants avaient l’air de bien s’amuser et de sauter dans tous les sens. Alors que les filles sautillaient déjà en disant ouiiiiii dans tous les sens, tu te redressais le sourire aux lèvres. « Et pour nous, ils vendent des cafés justes ici. Enfin si ça te dis ? » Proposais-tu à la jeune femme. Oh tu sais de quoi ça pouvait avoir l’air, j’ai apprécié la nuit qu’on à passer ensemble, on pourrait remettre ça ? mais clairement non, pas alors que ta fille est juste à côté. Non ce que tu désirais cette fois, c’était d’approfondir ce que tu savais déjà d’elle. Tout simplement parce qu’il y avait trop de coïncidence pour passer à côté et que si le destin s’évertuait à la mettre sur ton chemin c’était peut-être pour une raison ? Quoiqu’il en soit, un café n’avait jamais tué personne n’est-ce pas ?


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Mer 3 Mar - 16:26

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LYLA II - Juillet 2020
Si je m’attendais à ça… Non, franchement non. Je ne m’attendais pas à tomber sur Lyam au détour d’une des animations proposées par la ville. J’étais là pour Lilou, pour lui faire passer une après-midi au top alors que ses parents bossaient comme des fous. Moi, je n’avais pas grand-chose à faire depuis quelques semaines. Depuis mon départ de Poudlard pour les vacances d’été, je me suis évertuée à me reposer et prendre du temps pour moi parce que j’en ai rarement le temps d’ordinaire. Il faut dire qu’entre les cours de protection magique, le Quidditch, le club de duel et la formation d’Animagus, mon emploi du temps est bien rempli en semaine. Chaque soir de la semaine est occupé par l’un ou l’une de ces activités. Mais j’aime que cela soit ainsi et vivre ma vie à 100 à l’heure. J’avais le week-end pour être plus détendue mais ce n’était pas toujours suffisant pour recharger les batteries ; les vacances étaient alors bienvenues. Au programme ? Repos, repos, sorties avec les cousines, entraînements à la salle de sport et quelques visites au Ministère de magie pour le programme Animagus. Et puis, il y avait bien entendu les dépannages familles. Garder Lilou, j’adore. Cette gosse est un amour et pour rien au monde je ne louperai une occasion de m’occuper d’elle. Alors, me dire que grâce à elle, je venais de me faire percuter par Lyam qui me regarde avec ses grands yeux, une barbapapa à la main… Je suis autant surprise que lui, cela se voit, on ne s’y attendait pas. Notre nuit a été merveilleuse et rien qu’en y pensant j’ai des papillons qui s’éveillent dans mon bas-ventre tandis que la flamme de ces souvenirs se ravive. L’instant est interrompu par l’arrivée d’Alice que Lyam me présente et je la complimente sur son maquillage tandis qu’elle me montre qui lui a fait. Passé l’instant flippant où j’avais perdu Lilou des yeux et où Lyam a bien vu mon inquiétude, Lilou me saute dans les bras et je suis si soulagée qu’un long soupire s’échappe de ma bouche. Mais je n’ai pas le temps de reprendre mes esprits, je suis à nouveau surprise par les quelques mots qu’échangent les deux petites filles. Je lève les yeux au ciel, amusée par tant de coïncidences. Je regarde Lyam qui se frotte la nuque et un flashback me traverse l’esprit, je le revois au bar en train de me parler en faisant ce même geste. Ça m’avait marqué parce que j’avais trouvé ça trop adorable à l’époque. A l’époque… On a l’impression que cela fait des années, je fais un rapide calcul dans ma tête et je me rends compte que c’était il y a sept mois… C’est vrai ce que je disais à Eirian l’autre jour, la fin de l’année a passé drôlement vite.

Lyam s’accroupit à la hauteur des deux filles et je me demande ce qu’il est en train de faire. Il lui propose de la barbapapa et me demande tacitement mon autorisation. Lilou n’est pas si subtile : « Tata, j’ai le droit ? » Je ris doucement avant de lui dire : « Si Lyam te propose, c’est malpoli de refuser. » Un sourire s’installe immédiatement sur ses lèvres tandis qu’elle s’empare du morceau de barbapapa que lui tend le jeune homme. Le jeune homme… Le papa devrais-je dire ? Cela me fait bizarre de penser à Lyam comme étant un père de famille alors que j’ai couché avec lui. C’est idiot, nous sommes des adultes, nous avons tous les deux une vie et notre existence ne s’est pas arrêtée parce que nous nous sommes envoyés en l’air. La proposition qu’il fait ensuite me surprend autant qu’elle me bouleverse. Bouleverser est un mot un peu fort. Je ne m’attendais pas à ça, c’est tout. À quoi je m’attendais ? Bah j’en sais rien en fait. À ce qu’il coupe court à la conversation et qu’il soit super gêné par le fait qu’il a une femme, un enfant, peut-être même plusieurs et qu’il croise par hasard une de ses anciennes amantes. C’est alors que je me dis que je l’ai peut-être mal jugé et que je me suis peut-être trompée : peut-être qu’il n’y a pas de Madame Lyam finalement et qu’il est père célibataire ? Qu’est-ce que je perds à accepter ce qu’il me propose si ce n’est d’en avoir le cœur net une bonne fois pour toute ? Il faut l’avouer, j’ai été déçue lorsque je suis tombée sur le portrait d’Alice dans la maison parce que j’ai eu peur de m’être embarquée dans quelque chose qui ne me ressemble pas. Mais finalement, et si j’avais eu tout faux ? En tout cas, Lilou, elle, ne remarque pas mes tergiversations car elle trépigne déjà d’impatience d’aller au château gonflable avec sa copine Alice et je ne peux m’empêcher de sourire en répondant à Lyam. « Très bonne idée. » Je prends la main de Lilou et lui dis : « A tout de suite. » et je ne sais pas pourquoi mon cœur bat la chamade quand je m’éloigne de lui.

Nous attendons quelques instants notre tour à l’atelier maquillage mais une dame nous prend rapidement en charge. En quelques minutes, Lilou est maquillée. Elle ne se retrouve pas avec un joli papillon comme Alice mais avec une belle tête de tigresse, plus en adéquation avec son caractère de feu. C’est elle qui l’a choisie. Je paie la maquilleuse et jette un regard vers la tyrolienne où je ne vois ni Lyam, ni Alice. Je me doute que nous avons du mettre plus de temps qu’eux alors nous prenons le chemin vers les structures gonflables. Sur la route, je demande : « Alors comme ça tu es à l’école avec Alice ? » Elle opine de la tête et je continue : « Cela va être chouette de jouer avec elle aujourd’hui ! Et puis le château gonflable a l’air trop cool ! » Lilou saute de joie, comme si elle avait oublié la proposition de Lyam. « C’est troooooop géniaaaaaaal ! » La bonne humeur de Lilou est clairement contagieuse et je ne peux m’empêcher d’avoir le sourire aux lèvres en rejoignant le château gonflable où Lyam attend et où Alice est déjà en train de retirer ses chaussures. Lilou ne se fait pas prier et fait de même. Les deux petites se prennent la main et grimpent sur le château sans nous jeter un seul regard. Je ris doucement et dis à Lyam : « Ah, ça y est, on existe plus. » Je me sens un peu idiote à ne pas savoir trop quoi dire alors je propose : « On va s’asseoir ? » Ce qui est bien avec cette journée organisée par la ville, c’est qu’ils ont pensé aux parents, il y a des stands pour boire, manger, attendre et patienter un peu partout. Je montre la table la plus proche du château et suggère : « On peut s’asseoir là ? » J’ajoute : « Ouais, j’suis une flippette, je préfère pouvoir surveiller les filles. » J’ai eu peur tout à l’heure : je l’ai perdu une seule seconde des yeux et il aurait pu se passer n’importe quoi. Nous nous asseyons et je ne sais pas comment lancer la conversation sans que cela ne soit étrange. Alors tout simplement, je demande : « Tu es en vacances ? » Avant qu’il n’ait le temps de répondre, un serveur vient prendre nos commandes et je demande un thé à la framboise. Celui-ci repart tout aussi rapidement qu’il n’est venu et je me reconcentre sur Lyam. Il est toujours aussi séduisant, même à la lumière du jour. Je me demande comment il me trouve moi aussi : au bar, j’étais maquillée, coiffée, bien habillée. Aujourd’hui, c’est différent, je suis totalement au naturel, comme je suis 95% du temps et je ne sais pas du tout ce qu’il peut bien en penser.
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Lyam Rosebury
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la flamme des souvenirs
Lyla II ♣ Juillet 2020

Tu souris tandis que la nièce de la jeune femme lui demande l’autorisation de prendre de la barbe à papa et encore plus quand la petite n’hésite plus une fois l’autorisation donnée. Puis à la suite tu leur propose un programme qui apparemment eu l’air de faire l’unanimité auprès des deux jeunes filles. Mais tu le sais bien entendu tout cela fonctionne si Kayla est également d’accord et alors que les deux fillettes trépignent à vos pieds, tes prunelles sont plongées dans celle de la jeune femme, jusqu’à ce qu’elle finisse enfin par accepter. Tu avais tout de même remarqué qu’elle avait pris le temps de réfléchir et cela t’indiquait une chose, elle avait hésité. Qu’est-ce qui avait finalement fait pencher la balance ? Tu n’en savais rien mais tu en étais ravis. Elle récupère Lilou tandis que toi tu te tournes ensuite vers Alice tandis que les deux filles s’éloignent vers le stand à maquillage. « Alors, un nouveau tour de Tyrolienne pour mademoiselle Alice ? » Ta fille tourne la tête vers toi avec un énorme sourire. « Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. » Ah bah elle ne manquait pas d’enthousiasme. Prenant un nouveau morceau de barbe à papa, tu lui tendais la main et lorsqu’elle s’en saisit vous faisiez le chemin averse pour revenir au début de la Tyrolienne. Vous faites de nouveau la queue bien évidemment. Un sourire se dessine sur les animateurs qui s’occupe de la Tyrolienne en reconnaissant de nouveau Alice et comme la première fois, une fois qu’elle fut entre de bonne main, tu partais en direction de la fin afin de pouvoir la réceptionner. Cette fois, tu ne bousculais personne et tu ne perdais aucune miette de la traverser d’Alice qui criait une nouvelle fois avec un sourire plaqué sur le visage tandis qu’elle se cramponnait très fort. Aucun doute cela lui plaisait beaucoup. Une fois libre elle courait de nouveau vers toi.

« Encore papa ! » Tu souris un instant. « Tu ne veux plus rejoindre Lilou au château gonflable ? » Lui rappelais-tu alors. Elle semblait partager l’espace d’un instant, mais l’idée de jouer avec la fillette semblait l’emporter. « Si je veux jouer avec Lilou ! » Finissait-elle par dire heureuse. Tu récupérais donc sa main et la dirigeait vers le château gonflable tandis qu’elle piochait de temps en temps dans la barbe à papa. Sans grand étonnement vous étiez les premier à arriver et tu envoyais donc ta fille enlever ses chaussures. C’est à ce moment-là que tu remarquais Lilou venir la rejoindre, ton regard cherchais instantanément sa tante, qui d’ailleurs t’avais dit ne pas avoir de frère ou de sœur, une information que tu notais dans un coin de ta tête et que tu voudrais certainement tirer au clair. Mais bon tu savais qu’il pouvait y avoir plusieurs explications possibles, bon nombre d’enfant appelait tata ou tonton des amis très proche de la famille en question, cela ne serait pas étonnant. Alors que tu vois les deux fillettes monter sur le château gonflable, tu souris à la remarque de Kayla. « Et non, dur vie pour nous les adultes ! » Lances-tu alors amusé avant de hocher la tête lorsqu’elle propose d’aller s’asseoir. « Bien sûr. » Tu comptais bien l’avoir ton café avec elle. La place qu’elle te proposait t’allais très bien, elle était super bien placée pour continuer d’avoir un œil sur les filles. Sa remarque t’amusa de nouveau, sachant que jamais de la vie tu te serais mis à un endroit où tu ne pourrais pas avoir un œil sur Alice.

« Ce n’est pas être une flippette mais avoir du bon sens tu sais ? » Faisais-tu remarquer avec humour. « Il ne faut jamais se contenter d’avoir qu’un œil sur elles, mais les deux. » Ajoutais-tu alors, tout allait tellement vite à leur âge. Vous vous installiez, tu posais la peluche d’Alice sur la chaise juste à côté et la barbe à papa quasi fini de façon à ce qu’elle ne tombe pas, mais que tu ne sois pas encombré pour boire ce café. Sa question te fit sourire de plus belle. « Oh non. » Répondais-tu alors. Les vacances ce n’était pas ce que tu avais beaucoup dans ton boulot, puis tu ne les prenais pas forcément, de temps en temps tout de même pour pouvoir emmener Alice un peu ailleurs parfois. Un serveur vint prendre votre commande et tu commandas un café noir avant de reprendre la parole. « Je suis juste en congé aujourd’hui, je voulais emmener Alice ici. » Expliquais-tu à la jeune femme. Mais si elle te demandait cela c’était peut-être qu’elle l’était ? « Et toi ? Tu l’es ? » Demandais-tu en te rendant compte qu’elle était en train de te dévisagé, un sourire aux lèvres, tu en fis de même, te trouvait-elle changé ? Toi tu la trouvais toujours aussi jolie, peut-être même encore plus, comme si… Ta mémoire ne lui avait pas rendu justice ou qu’alors tu la préférais sans maquillage ? Tu n’en étais pas certains trouvant que les deux lui allait très bien. Posant un instant ton regard sur les filles, tu te rappelais ta remarque sur le fait que Kayla t’avait dit ne pas avoir de frère ni de sœur. « Alors Lilou est ta nièce ? » Demandais-tu alors simplement en reportant ton attention vers elle pour essayer de comprendre. Le serveur arriva pile à ce moment-là avec vos commandes respectives. Tu le remerciais, regardant un instant la fumée qui s’échappait de ton café, il te faudrait attendre un peu avant de plonger tes lèvres dedans si tu ne voulais pas te brûler.



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Kayla Rausale
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LYLA II - Juillet 2020
Après avoir attendue une bonne dizaine de minutes au stand de maquillage, Lilou et moi nous dirigeons vers le château gonflable tandis que je me remémore encore une fois la nuit passée avec Lyam. Tout a commencé au bar dans lequel Julia m’a traînée de force bon vous savez bien qu’elle n’a pas mis longtemps pour me convaincre, je ne suis pas la dernière pour faire la fête. J’étais partie dans l’idée de danser jusqu’à ce que celui-ci ferme et retrouver ensuite la chaleur de mes draps mais ce ne sont pas dans mes draps que je me suis réveillée mais dans ceux de Lyam. J’ai parfois pensé à lui ces derniers mois et je me suis de temps en temps demandée si je devais le recontacter. Je n’avais pas son numéro, mais grâce à l’historique Uber, j’avais son adresse. Mais je n’ai pas cherché à le faire parce que j’avais peur d’être déçue, je le sais bien. Apprendre que Lyam avait une vie, une vie cachée et qu’il m’avait pris pour une poire, cela m’a fait peur. Ok, on ne se devait rien puisqu’il s’agissait uniquement d’une relation d’un soir mais ma morale a pris le dessus et je n’ai pas voulu en savoir plus. Mais maintenant, peut-être qu’on m’offre une seconde chance. J’ai envie de croire que si Lyam n’était qu’un con de la pire espèce, il n’aurait pas proposé de prendre un café. Encore moins en présence de son enfant. C’était sans doute l’occasion d’enfin connaître la vérité et savoir où cette relation pouvait nous mener. Qu’avais-je à perdre ? Si ce n’est quelques heures ? Et puis, pendant ce temps-là, Lilou allait s’amuser avec son amie. Nous arrivons au château et Lilou file rapidement en compagnie d’Alice. Alors que je me retrouve seule avec Lyam, je ne peux m’empêcher de rire lorsqu’il me dit que la vie est dure pour les adultes. Personnellement, je ne me sens pas vraiment adulte. Une demi-adulte éventuellement.

Nous allons nous asseoir et je compte bien ressortir de cette conversation avec des éléments qui m’ont échappée la première fois. Lyam rebondit sur ma remarque en faisant un peu d’humour et j’ajoute, d’un air entendu : « Tu as raison, encore plus quand ce n’est pas son enfant. » Me concernant, j’accorde une importante toute particulière à la sécurité de ma petite cousine et je ne supporterai pas qu’il lui arrive quoi que ce soit pendant que je la garde. Ce qu’il s’est passé tout à l’heure montre bien qu’il peut se passer n’importe quoi en quelques secondes. Un peu d’inattention et il se passe le pire. « Je garde mes yeux bien ouverts dans ce cas. » dis-je en le regardant. Avec un œil ou les deux, nul n’égale sa beauté. Putain, pourquoi je pense à ça ? Je me détourne de lui et jette un regard sur les filles qui s’amusent à rebondir comme des folles et je souris. Je suis contente qu’elles s’amusent. Je lui demande s’il est en vacances, il me répond que non. La vie de militaire doit être compliquée, autant que les horaires et les congés. « Oui, j’suis en vacances pour quelques semaines de repos bien méritées. » Je souris : « Moi aussi, j’ai vu ça sur internet tout à l’heure, je trouve ça super sympa ! Il y en a pour tous les goûts ! » Il me demande si Lilou est ma nièce. Je fronce les sourcils. Et je me souviens que je lui avais dit être fille unique au bar. Il doit se poser des questions, c’est légitime. Je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche car le serveur arrive avec mon thé à la framboise et je porte le thé à mes lèvres avant de souffler sur les vapeurs qui s’en échappent. Beaucoup trop chaud. Je repose la tasse et je dis : « Non pas du tout. C’est vrai qu’elle m’appelle Tata, ça porte à confusion !» Je rigole doucement et vérifie où sont les filles. Tout va bien. Je me reconcentre sur Lyam. « C’est la fille de mon cousin Paul. Il est infirmier à l’hôpital, il a été appelé en urgence. Il savait que j’étais en vacances, donc me voilà ! J’étais pas du tout sensée garder Lilou aujourd’hui. » J’ajoute : « Il était au bar le soir où l’on s’est rencontré. » Un sourire s’installe sur mes lèvres tandis que je laisse ses souvenirs se raviver dans ma mémoire. Être avec Lyam ici, c’est différent. Au bar, les objectifs étaient clairs : s’amuser, profiter. Mais aujourd’hui ? Faire connaissance ? Je ne sais pas où tout cela va nous mener mais j’ai envie de le découvrir. J’ai envie de savoir ce qui se cache derrière ce visage angélique. « Moi, je n’ai pas d’enfant, mais je pense que tu avais deviné. » Sinon, sympa la mère qui sort avec sa petite cousine mais qui laisse son propre môme chez elle. Je demande ensuite : « Et toi, Alice est ton unique enfant ? » Cette conversation paraît banale et gentillette, mais au fond, ce que je veux savoir, c’est bel et bien si Alice a une maman et si elle en a une, où est-elle… Je me dis que Lyam serait vraiment un salop de me proposer de boire un café s’il était marié, mais bon, les hommes sont parfois incompréhensibles… Je préfère en avoir le cœur net. « Elle est drôlement mignonne. » Je dirai bien qu’elle est comme son père mais j’ai peur d’avoir l’air mièvre alors je ferme ma bouche.
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Jeu 25 Mar - 20:14


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Lyla II ♣ Juillet 2020

Est-ce qu’il fallait vraiment faire plus attention lorsque ce n’était pas son enfant ? Oui et non, tu comprenais ce que voulais dire la jeune femme, la n’était pas le souci. Mais tu savais que, que ce soit ta fille ou non, si un enfant était placé sous ta surveillance, tu veillerais sur l’enfant comme la prunelle de tes yeux. Un simple sourire se dessine sur tes lèvres comme réponse tandis que vous vous installiez de façon à pouvoir garder un œil sur les fillettes. Ajoutant au passage qu’il ne suffisait pas de garder un seul œil sur un enfant mais bien les deux et grands ouverts. Tu ne comprenais pas les parents qui étaient bien trop négligeant sur la surveillance des enfants, que ce soit les leurs ou non. Tu hoches la tête lorsqu’elle te répond qu’elle allait du coup, garder les siens bien ouvert. Tu laisses naturellement ton regard se porter justement sur Alice tandis qu’elle te demande dans un premier temps si tu es en vacance, chose qui arriverait très, très rarement, tu n’allais pas te mentir à toi-même. Tu expliquais alors que tu étais en congés juste aujourd’hui avant de lui retourner la question parce que ce n’était sans doute pas une question anodine n’est-ce pas ? Tu ne te trompais pas, elle était belle et bien en vacance pour quelques semaines.

« Oui et puis surtout cela va les user avec un peu de chance ce soir elles seront bien fatiguées. » Répondais-tu avec humour, oui non parce qu’on n’allait pas se mentir, des enfants de cet âge-là c’était usant parfois, souvent même ! Quand bien même on pouvait les adorer. Tu finissais par poser une question qui te traversait l’esprit à propos d’un détail que tu avais relevé quelques instants plus tôt, mais elle n’a pas le temps de te répondre que vous étiez interrompus par le serveur qui déposait votre commande, une fois reparti elle te répond et effectivement, tu étais d’accord, cela portait à confusion, mais comme tu l’avais pensé quelques instants plus tôt il pouvait y avoir plusieurs raisons pour qu’elle l’appelle ainsi. Tu apprenais alors par la suite qu’il s’agissait donc de la fille de son cousin que tu avais sans doute aperçu le soir ou vous vous étiez rencontrés. Tu n’allais pas mentir, tu ne te souvenais pas forcément de leur visage, déjà parce que vue la luminosité cela n’était pas facile, mais aussi parce que ce soir-là, la seule qui t’intéressait c’était elle. Infirmier c’était un beau métier également. En revanche tu souris lorsqu’elle explique qu’elle n’était pas censée garder Lilou aujourd’hui…

« Drôle de coïncidence alors ! » Relevais-tu en trouvant cela étrange qu’elle se retrouve à la garder le jour même où tu amènes Alice ici, à croire que ce fameux destin auquel tu avais du mal à croire, se tuait à la tâche de vous mettre sur la route de l’un et de l’autre pour une quelconque raison obscure. Alors que tu repense un instant à cette fameuse soirée, elle précise qu’elle n’a pas d’enfant et si l’espace d’un instant tu te disais qu’elle aurait pu en avoir après tout, il est vrai qu’il aurait été étrange qu’elle emmène Lilou ici mais pas son enfant à elle. « Prendre son temps et être sûre d’en vouloir c’est bien aussi. » Assurais-tu alors. Jamais tu ne regretterais Alice, mais en revanche avoir un enfant n’était pas du tout une chose que tu avais envisagé il y a six ans, cela vous étaient tombés dessus et tu avais le seul qui avait été prêt à l’assumer. « Oui, il n’y a qu’Alice. » Répondais-tu à sa question. « C’est déjà bien je crois vue comment elle mène son père par le bout du nez. » Ajoutais-tu avec humour, alors qu’elle ajoute qu’elle est drôlement mignonne, ce n’est pas toi qui allait dire le contraire n’est-ce pas ? Tu étais sans doute le premier fan de ta fille. En revanche, c’est amusé que tu relevais le regard, croisant celui de Kayla, un petit sourire en coin, tu ne pus t’empêcher d’ajouter.

« Ça c’est parce qu’elle a hérité de mon meilleur profil ! » Riant légèrement, tu prends ta tasse de café soufflant doucement dessus afin d’en prendre une première gorgée. Tu aurais pu dire qu’elle ressemble à sa mère, ce qui est sans doute vrai sur certains aspects comme le fait qu’elle soit blonde ce qui n’est pas tellement le cas. Mais tu parles rarement de la mère d’Alice, elle a fait le choix de sortir de vos vies, tu ne veux pas lui donner la moindre importance, même si bien sur tu n’hésites jamais à répondre aux questions de ta fille lorsqu’elle en pose, tu ne voulais pas qu’elle grandisse sans mère non plus, même si malheureusement la sienne n’était qu’un fantôme qu’elle pouvait voir sur certaines photos que tu avais justement gardées pour Alice, pour qu’elle sache à quoi elle ressemblait. « Il y a six ans, je n’aurais jamais imaginé mener cette vie, à présent, je ne peux m’imaginer pas un monde dans lequel elle n’existe pas. » Murmures-tu d’une voix parfaitement audible, sans savoir si c’était plus pour toi, ou pour la jeune femme, un peu des deux sans doute. Alice représentait tellement pour toi, elle était ton monde, ton univers.



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Sam 27 Mar - 20:16

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LYLA II - Juillet 2020
Moi qui ne crois guère au hasard, je me dis que le destin a placé Lyam sur mon chemin encore une fois et que je me dois d’en profiter. Je ne saurai dire pourquoi je suis si intéressée par la suite de notre conversation. Peut-être parce que la fin de notre « histoire » m’a laissé un goût amer et que je souhaite savoir si j’ai eu tort de ne pas chercher à le recontacter. De ce que je vois, Lyam n’a pas l’air d’être l’homme que j’imaginais en voyant ses photos dans son entrée. Me suis-je trompée ? Ai-je jugé trop rapidement ? Toutes ses questions me tarabustent l’esprit et je décide qu’il est temps que je sache. Après tout, avant que je ne vois les photos, j’avais plutôt un avis positif sur lui. Au bar, il était galant, amusant, relativement timide pour que je trouve ça adorable, sympathique, drôle. Et il dansait bien. Et il embrassait bien. Et il faisait bien l’amour. Tant de qualités découvertes en une soirée ; cela vaut sans doute le coup d’en savoir davantage. Voilà pourquoi je suis assise à cette table, en train de commander un thé tandis que Lyam commande un café. Nous discutons, tout en surveillant toutes les trente secondes les deux jeunes filles dont nous avons chacun la charge. Je ris tandis que Lyam me dit qu’elles seront fatiguées après tout cela. Je sais ce que ça veut dire. « En langage parent, ça veut dire que t’auras la paix ce soir c’est ça ? » Je ne peux que comprendre même si personnellement, je n’ai pas un enfant à charge tous les soirs mais je me rends bien compte lorsque je garde Lilou en soirée à quel point cela peut être épuisant. Les enfants demandent beaucoup d’attention. Énormément d’attention. « Mais j’suis sûre que quand elle est pas là, tu t’ennuies ! » C’est souvent ça les parents. Ça se plaint mais quand son enfant est chez les autres, cela s’inquiète toutes les quatre minutes et appellent celui qui les garde toutes les deux minutes. Un petit regard vers elles et je me reconcentre sur Lyam en voyant que tout va bien. Les filles sont en train d’essayer de faire une ronde avec les autres enfants tout en continuant de sauter. Lorsque l’un tombe, les autres l’accompagnent fatalement dans sa chute et ça fait rire tout le monde. Comme quoi, on s’amuse avec rien lorsqu’on a six ans.

Une fois notre commande arrivée, j’explique à Lyam que Lilou n’est pas vraiment ma nièce puisque je n’ai pas de frère et sœur malheureusement. La vie ne m’a pas donné cette chance mais je ne me plains pas : j’ai des parents aimants, des cousins et cousines formidables -que ce soit du côté moldu ou sorcier (sauf toi Helios le pas beau), une petite cousine amusante et pleine de vie. Franchement, que demande le peuple ? Lorsque Lyam me parle de la coïncidence de se croiser cet après-midi, je souris bêtement. C’est vrai que c’en était une. Je réponds : « Tu sais, notre rencontre aussi était une coïncidence. » J’explique : « Je ne devais pas être là non plus ce soir-là. À croire que c’est le destin. » dis-je en plaisantant tout en le pensant vraiment. Je m’étais jurée de ne pas sortir ce soir-là, c’est Julia avec son air de chien battu qui m’a forcée la main. Bon, c’est vrai qu’elle n’a pas eu besoin de beaucoup forcer mais quand même. Parmi tous ces gars au bar, c’est Lyam qui m’a tapé dans l’œil, c’est Lyam qui m’a emmené danser, c’est Lyam qui m’a proposé d’aller chez lui. Je me reconcentre sur ce qu’il me répond lorsque je lui dis que je n’ai pas d’enfant. Prendre son temps ? Être sûr d’en vouloir ? « Oh j’en veux… C’est pas ça le problème. » Mon regard pensif se perd au loin tandis que je murmure : « J’imagine que c’est plutôt parce que je n’ai pas encore trouvé la bonne personne. » J’hausse les épaules en disant cette phrase. En même temps je suis encore jeune et j’ai encore tant de chose à vivre et à faire. Avoir un enfant maintenant ? Cela serait de la folie avec mes études en cours et tout le reste. Je regarde Lyam et je me souviens soudainement de mon mensonge en boîte de nuit. J’oublie cette donnée et je me reconcentre sur lui, j’aurai tout le loisir de lui dire plus tard si jamais on est amené à se revoir, ce qui n’est pas certain du tout après tout.

Il me dit alors qu’il n’y a qu’Alice. Je ris bêtement lorsqu’il me dit qu’elle le mène par le bout du nez. « Cela ne se voit pas du tout ! » dis-je en riant. J’ajoute : « De ce que j’en ai vu, je vois simplement un père qui aime sa fille et inversement. » C’est ça qui dégage de leurs deux personnes. Un super papa et une belle petite fille. Mais ne manque-t-il pas une personne dans l’équation ? Je n’ai pas le temps de me poser plus de question sur la mère d’Alice parce que Lyam me fait à nouveau rire en me reparlant de son meilleur profil. Cette vieille blague réchauffée qui date de janvier mais qui m’amuse toujours autant. Et sans réfléchir, je fais ce que j’ai fait au bar, je place mes doigts sur sa mâchoire et le force doucement à tourner la tête. À son contact, je m’électrifie et je retire soudainement ma main avant de me reprendre. « Il faut l’avouer, ça doit être ça ! » dis-je pour me redonner une contenance. La vérité ? Le toucher m’a rappelé encore une fois nos corps qui se rapprochent, nos lèvres qui se rencontrent, mes sens qui s’éveillent. J’espère qu’il n’a rien remarqué. Il me parle alors de ce monde qu’il ne peut imaginer désormais sans elle. J’acquiesce en comprenant ce qu’il veut dire : les enfants sont une part de nous-même. C’est ce que dit toujours ma mère. En pensant à ma mère, je ne peux m’empêcher de penser à celle de la petite blonde. Lyam est brun. Il a beau dire qu’Alice possède son meilleur profil, en soi, elle ne lui ressemble pas tant que ça. Alors qu’il a murmuré sa dernière phrase, sans m’en rendre compte, je chuchote moi aussi : « Et la maman d’Alice elle… » Elle quoi ? Je ne termine pas ma phrase, par peur d’être indiscrète, par peur de paraître impolie, par peur de la réponse. Je bouge nerveusement ma chaise d'avant en arrière, le regardant. Je reste suspendue à ses lèvres, sachant que ça va probablement conditionner la suite de la conversation.

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Je retrouve dans un sourire
la flamme des souvenirs
Lyla II ♣ Juillet 2020

Tu l’aimais ta fille, ça on ne pouvait pas dire le contraire et tu essayerais probablement de tuer le premier qui oserait. Cela dit Alice restait une enfant. Une enfant en règle générale c’était dynamique, ils vous usaient du matin jusqu’au soir sans être fatigué un seul instant. Alors oui tu avouais que de temps en temps tu espérais la fatiguée en journée avec ce genre d’activité pour espérer avoir un peu de calme le soir. La réponse de Kayla t’arrache un sourire presque gêné mais pas totalement. « C’est à peu près ça. Cela fait-il de moi un père indigne dis-moi ? » Demandais-tu alors à la jeune femme avec humour. Tu souris de nouveau lorsque la jeune femme reprend la parole tout en te demandant si tu étais aussi facile à déchiffrer pour elle ou si c’est simplement ce qu’elle aurait supposé de la plupart des parents. « Tout dépend de ma compagnie. » Lui réponds-tu alors avec un sourire qui laissait totalement place à l’ambiguïté et pour qu’elle comprenne bien où tu voulais en venir, tu ajoutais, « Je me souviens d’un soir dans un certain bar et même de la nuit qui a suivi ou je ne me suis pas ennuyé du tout. » Glisses-tu tandis que ton sourire s’agrandit davantage. On allait pas se mentir, tu te permettais ce genre d’allusion simplement à cause ou grâce à ce qui c’était passé entre vous évidemment, sinon côté drague tu avais toujours été plutôt en retrait et puis ce n’était que de la drague, le compliment était très vrai et sincère. « Ceci dit tu as raison. » Avouais-tu tout de même refusant de passer pour le mec qui préférait s’envoyer en l’air que de s’occuper de sa fille. « Je ne peux pas rester longtemps loin d’elle. » Il y avait aussi le fait que depuis que sa mère était partie, il n’y avait plus que vous deux à la maison. Alors certes, vous voyez souvent ton frère, ta sœur, même tes parents, mais ce n’est pas la même chose… Il y avait un lien indestructible qui s’était créée entre vous deux et si tu étais probablement son héros, l’inverse était tout aussi vrai, Alice était ton héroïne.

Ton regard glisse d’ailleurs naturellement de Kayla aux deux fillettes assez régulièrement et alors que votre commande arrive à votre table, tu essais d’en savoir plus sur le fait que Lilou semble appeler Kayla tata alors qu’elle lui avait dit être fille unique. Son explication l’amène à la raison de sa présence aujourd’hui et tu relèves alors que c’est une drôle de coïncidence que vous vous croisiez une seconde fois dans ce genre de contexte. Sa réponse t’intrigue et te fait hausser un sourcil tandis que tu l’écoutes et tu souris lorsqu’elle parle du destin, tu as tendance à ne pas croire à ce genre de chose, mais tu devais avouer que pour le coup, quelque chose s’évertuait à vous mettre sur le chemin de l’un et de l’autre… « Et pourquoi le destin s’amuserait à ce genre de chose dis-moi ? » Demandais-tu alors intrigué par ce qu’elle répondrait à cela. La conversation dévia doucement sur le fait qu’elle n’avait pas d’enfant, tu soulignais que prendre son temps et être certains d’en vouloir était une bonne chose en pensant à comment la mère d’Alice avait agi… Sa réponse te déroutait un instant tandis qu’elle annonçait en vouloir, avant d’ajouter que le problème était qu’elle n’avait pas trouvé la personne avec qui le faire. Suivis d’un sourire un peu gêné de ta part parce que forcément c’était délicat d’avoir ce genre de discussion avec une personne avec qui nous avions été intime, surtout le temps d’une seule nuit. Ceci dit tu ne pouvais qu’être d’accord, le choix du partenaire était important et des fois même quand on pense avoir trouver, ce n’était pas gagné, tu savais de quoi tu parlais… « Je te souhaites de le trouver. » Répondais-tu alors simplement tandis qu’elle finit par te demander si Alice est ta seule enfant. Ce que tu lui confirme par la suite avec une petite dose d’humour et sa réponse te touche, tout simplement parce qu’il n’y a pas de mode d’emploi pour être parent, qu’un parent à toujours peur de mal faire et qu’elle ne pouvait pas te faire plus beau compliment que celui-ci. Tu finis alors par hocher la tête à l’affirmative en regardant ta fille.

« Oh ça oui je l’aime comme un fou. » Et alors qu’elle relève le fait qu’elle trouve Alice mignonne, tu ne peux t’empêcher de répondre quelque chose qui fait écho à votre première rencontre, fier de toi. Cependant tu ne t’attends pas à ce qu’elle ait la même réaction que ce soir-là. Et ses doigts électrisent doucement ta peau, tu sens ton cœur battre un peu plus rapidement en ses souvenirs de cette nuit qui réapparaissent de manière plus vivace dans ton esprit. Tu aimes la douceur de ses doigts qui se déplacent telle une caresse sur ta mâchoire. Tu remarques qu’elle retire sa main de façon assez soudaine, avait-elle ressenti la même chose ? Tu ne le sauras pas, en revanche elle te fit de nouveau sourire avec sa réponse. « Et oui il fait son petit effet ce profil. » Ajoutes-tu alors sur le même ton d’humour depuis le début de cette conversation avant que tu n’ajoutes que tu ne peux imaginer un monde dans lequel Alice n’aurait pas existé. La suite tu ne t’y attendais pas. Oh certainement qu’une personne normale aurait senti cette question arrivée à des kilomètres… Mais dans ta tête, c’était tellement inscrit Alice et toi que sa maman tu l’avais laissé dans un coin de ta mémoire et tu en parlais que très rarement, même si bien sur tu répondrais à toutes les questions qu’Alice te poserais, ça tu t’en étais fait la promesse, tu ne voulais rien lui cacher, tu voulais qu’elle puisse la rencontrer si un jour elle en exprimer le besoin et l’envie, mais quand elle serait plus grande beaucoup plus grande et si sa mère ne l’envoie pas boulet évidemment… On n’allait pas se mentir c’était ce qui t’effrayais le plus, qu’elle se fasse rejeter une seconde fois par celle qui l’avait mise au monde… Tu ne voulais pas qu’elle lui fasse encore plus de mal que ce n’était déjà le cas. Alors quand Kayla mis ce sujet-là sur la table, instinctivement tu te refermais et en regardant la jeune femme pourtant tu comprends également ce qu’elle veut savoir… Es-tu un salaud qui trompe sa femme avec une autre trouvée dans un bar ? Pouvais-tu seulement lui en vouloir de se poser ce genre de question ? Toi aussi tu t’étais posé des questions à propos de Lilou, même si ça n’avait rien à voir. Cela dit, c’était ce qui te motivais à répondre, lui montrer que non, tu n’étais pas ce genre de connard. Tu n’étais peut-être pas parfait, mais tu étais quelqu’un de fidèle jusqu’ici. Tu reprends donc sa phrase là où elle l’a laissée…

« Elle est partie. » Oui bon d’accord, c’était peut-être court comme réponse, puis cela pouvait avoir plusieurs significations, il allait falloir que tu sois plus précis tu en as conscience, tu prends une gorgée de café, essayant de te donner une certaine contenance, mais là tout de suite c’est fou, tu réalisais que c’était plutôt une bonne bière dont tu aurais eu besoin pour aborder ce genre de sujet. Mais tu n’étais de toute façon pas très à l’aise avec l’idée de boire en présence d’Alice. « C’était deux ans après la naissance d’Alice… Elle a réalisé qu’elle n’était pas faite pour être mère. » Expliquais-tu avant de te dire qu’il manquait un autre élément dans ton histoire. « Alice n’a pas été prévue, elle nous est tombée un peu dessus, je n’étais pas forcément plus près qu’elle lorsqu’elle m’a annoncé qu’elle était enceinte. » Pourtant vous aviez décidés de la garder et pour toi cela avait été la meilleure décision de ta vie. « Notre couple n’allait plus bien depuis déjà un moment, pas uniquement parce qu’elle n’était pas prête à avoir un enfant d’ailleurs, du coup on a préféré rompre et puis elle a carrément changé de continent pour refaire sa vie ailleurs. » Ton regard se pose alors sur ta petite fille au loin dans le château gonflable qui rit aux éclats. « Elle n’est jamais revenue voir Alice. » Finis-tu par ajouter pour bien faire comprendre à Kayla que cette femme ne faisait plus du tout partie de votre vie désormais. Tu prends une nouvelle gorgée de café avant de la regarder d’un air gêné. « Désolé, c’est un peu déprimant comme histoire, j’évite de la raconter en règle générale… » Oh elle pouvait aisément comprendre pourquoi n’est-ce pas ? C’est clair que pour le coup c’est pas la meilleure histoire pour qu’une femme te suive dans ton lit, non loin de là pour le coup, mais elle avait voulu savoir et tu voulais être honnête avec elle.




Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


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Kayla Rausale
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Doucement, un écho
Comme une braise sous la cendre
Un murmure à mi-mots
Que mon coeur veut comprendre

LYLA II - Juillet 2020
Je ne sais pas pourquoi échanger avec Lyam est si facile. Certes après la stupéfaction du départ dû au fait que je ne m’attendais pas du tout à le voir, j’étais maintenant assise avec lui à une table en train de boire un thé et la conversation prenait une tournure intéressante. Intéressante parce que j’avais l’impression d’en apprendre un peu plus sur lui, sur les raisons pour laquelle je ne l’avais pas recontacté. Après notre première et unique nuit ensemble, je m’étais braquée, fermée à l’idée de le revoir car j’avais peur de ce que je pouvais découvrir. Mais aujourd’hui, j’avais peut-être la chance de revenir en arrière, d’effectuer un rétropédalage et d’apprendre à le connaître vraiment, en étant sobre et moi-même. Je mentirais si je disais que je n’avais pas repensé à lui. Après voir parlé de lui à Maxime, elle s’en était donnée à cœur joie, le mettant que le tapis à chaque fois que j’étais énervée ou que j’avais l’air stressée. Il m’était donc arrivé de me dire que cette nuit-là avait été incroyable ; déjà parce que je me suis grandement amusée et parce que j’avais passé un moment intime tout simplement inoubliable. Alors retrouver Lyam cet après-midi, oui, c’est le moment de voir si j’avais raison ou si j’avais tort. « Un père indigne non ! Un père réaliste je dirai ! » dis-je en riant à mon tour. Faut être honnête au bout d’un moment, les parents ne peuvent tout simplement pas se donner à 100% tout le temps. Lorsque j’expose son point de vue sur le fait qu’il doit s’ennuyer lorsqu’Alice n’est pas auprès de lui, sa réponse me surprend et je me mords les lèvres. Il sourit tout en me disant ça et je ne peux pas empêcher le rose me monter aux joues. Non pas que je sois gênée qu’il reparle de cette nuit-là mais plutôt parce qu’en en parlant, il a réactivé ce souvenir encore brûlant dans mon esprit et des images sensuelles et charnelles me sont venues en tête naturellement. Je décide de reprendre la main en entrant dans son jeu : « Je me doutais bien t’avoir laissé un souvenir impérissable. » Un sourire taquin ne peut s’empêcher de naître sur le coin de mes lèvres. C’est amusant, le souvenir que j’ai de Lyam ne lui rend peut-être pas justice, je croyais me souvenir qu’il était plus réservé ; peut-être que les quelques instants passés ensemble lui donnent le courage de m’adresser ces quelques mots. Il ajoute qu’il ne peut rester longtemps loin d’elle et que je le comprends. « Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement en effet. » conclué-je en haussant les épaules. La famille, c’est sacré peu importe qu’on soit parent ou non, je comprends totalement ce qu’il dit. En disant cela, je me tourne vers la structure gonflable pour surveiller les filles qui s’amusent toujours autant et je suis tellement heureuse d’être venue ici cet après-midi. Comme quoi, la vie est vraiment bien faite.

En parlant de la vie bien faite, Lyam m’interroge sur le destin. J’hausse les épaules à nouveau et je réponds : « Parce que… Parce que… » Parce que quoi exactement ? Mes mots se perdent dans ma bouche et je ne sais pas quoi ajouter d’autres. Alors je fais l’autruche en disant : « Parce que c’est tout ! Faut-il que le destin soit doté d’intentions désormais ? Il fait son job sans nous demander notre avis ! » Cela aurait fait prétentieux de dire que c’était le destin qui nous a réuni à nouveau pour qu’il se passe quelque chose entre nous. Je préfère de loin rester vague et non insitante. Surtout lorsque je vois la suite de la conversation qui dérive sur les enfants ; j’ai toujours voulu être maman et je sais que j’en serai comblée même si ce n’est clairement pas le moment. Mais pour cela, faut-il encore avoir un père… Certes, un père, cela peut se trouver à tous les coins de rue mais je suis le genre de femme qui croit encore au prince charmant et au grand amour. Je n’ai pas honte d’avouer que j’attends de le trouver avant de vouloir fonder une famille. Lyam a l’air d’accord sur ce point parce qu’il me répond quasiment la même chose. « Je te remercie. » dis-je simplement parce qu’il n’y a pas vraiment grand-chose de plus à ajouter à cela.

La conversation dérive à nouveau sur Alice, il faut dire que c’est un sujet dont il semble pouvoir parler pendant des heures. Elle est tellement adorable c’est vrai. Et même si elle ne lui ressemble pas vraiment, ils ont ce même air espiègle et cette bouille qu’on a immédiatement envie d’aimer. Et de ce que j’ai pu voir, leur relation semble être tout pour eux. Lorsqu’il évoque son meilleur profil, ma réaction ne se fait pas attendre et bien malgré moi, sans y réfléchir, mes doigts viennent à nouveau frôler sa peau. La rugosité de sa barbe me fait frissonner et je la retire presque instantanément, de peur d’avoir été un peu trop loin et trop indélicate. Une petite voix dans ma tête me dit que la situation ne me paraissait pas indélicate alors que j’étais sous ses draps et je rougis légèrement encore. Je n’ai même pas un peu de maquillage qui camouflerait ça, dommage. Je me reprends en buvant un peu mon thé qui s’est enfin légèrement refroidi. Je veux paraître pour une jeune femme sûre d’elle-même si je m’empourpre trop facilement. Mes émotions ont tendance à me trahir. Et c’est soudainement la nervosité qui s’empare de moi alors que je pose la question qui me brûle des lèvres depuis plusieurs mois tout en redoutant sa réponse.

J’ai soudainement l’impression d’être intrusive, inconvenante et je ne termine pas ma phrase ; j’ai envie de dire à Lyam d’ignorer ce que je viens de dire mais mon cerveau m’en empêche car il veut savoir. Mais dans chacun de mes comportements, on peut sentir à quel point poser cette question m’a couté et à quel point cela coûte à Lyam d’y répondre. Elle est partie. Catastrophée, j’arrête de respirer instantanément et ma gorge se serre en pensant qu’Alice a perdu sa maman et que Lyam a perdu sa femme. Un décès si jeune dans sa petite vie… Mais Lyam coupe court à ma théorie qui ne correspond ni à la réalité, ni à ce qu’ils ont vécu. Alors que Lyam se livre à moi d’une manière que je n’aurai soupçonné, je sens une vague de compassion m’envahir alors qu’il évoque les circonstances de la venue d’Alice. Une grossesse non désirée, une femme pas prête à être mère, un père qui se retrouve seul pour élever sa fille. Le regard de Lyam se perd vers le château où les deux petites filles s’amusent et rient aux éclats tandis qu’il précise qu’elle est partie loin et qu’elle n’a jamais réclamé sa fille. Pour le coup, je suis offusquée. Certes, on peut très bien ne pas être prêt à être maman mais je n’arrive pas à concevoir qu’on ne cherche à avoir aucune nouvelle de son enfant, la chair de sa chair, son sang. Lyam, gêné, conclue que cette histoire est déprimante et qu’il est rare qu’il l’évoque. Compatissante, je ne peux m’empêcher de déposer ma main sur la sienne et de la serrer brièvement, lui transmettant toute ma sympathie. Ce n’est pas grand-chose mais je veux lui signifier par ce geste que je comprends et que même si je ne suis qu’une inconnue rencontrée dans un bar, son histoire me touche. « Je suis désolée d’avoir été si indiscrète. » C’est sincèrement le cas. J’ajoute : « Je me dis toujours qu’il vaut mieux une mère absente qu’une mère présente mais qui ne peut pas assumer ses responsabilités. Pour Alice comme pour toi, c’est mieux. » Au moins Alice sait à quoi s’en tenir. Elle n’est pas dans l’expectative constante de voir revenir sa maman.   « Enfin, ce n’est que mon avis personnel. »

Un silence s’installe et je ne sais pas encore comment le briser. C’est bien la première fois, d’habitude, on ne peut pas m’arrêter. Mais cette fois, les révélations de Lyam m’ont touchée. Soudainement, je me rends compte qu’il a été honnête avec moi en me disant tout cela et que c’est peut-être à mon tour de me livrer un peu et de dire ce que j’ai sur le cœur. Qu’ai-je à perdre ?   « Je… » Comment commencer cette phrase ? « Tu sais, je t’ai pas rappelé parce que… » Je choisis soigneusement mes mots pour ne pas le blesser ou paraître insistante : « Quand je me suis réveillée et que je me suis retrouvée dans ton salon, j’ai vu les photos d’Alice et toi et j’ai cru… Enfin j’ai cru que… » Encore une fois je ne termine pas mes phrases. Les mots se bousculent dans ma tête et je décide tout simplement de jouer la carte de la transparence. Lyam aurait pu tout simplement passer son chemin tout à l’heure ne me bousculant. Il n’était pas obligé de me proposer de boire un café. Je me dis que s’il l’a fait, c’est pour une bonne raison. Alors, j’avoue :   « Je me suis trompée. » En beauté. Je reviens un peu en arrière. « Je sais pas, peut-être que tout à l’heure, quand je parlais de destin, je me disais qu’il avait peut-être eu envie de me montrer que j’ai eu tort. »


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Tu souris lorsqu’elle te reprend en disant que tu étais simplement un père réaliste. Elle n’avait peut-être pas d’enfant mais au moins elle comprenait cette nécessité qu’éprouvait parfois les parents de pouvoir souffler un coup lorsque les enfants sont enfin couchés. Quant au fait de s’ennuyer lorsqu’Alice n’est pas là, il y avait un peu de vrai évidemment, mais tu en profitais pour faire un peu d’humour et raviver ce souvenir de cette nuit passée ensemble. Tu souris davantage en voyant ses joues se rosir légèrement, fier quelque part de ton petit effet. Quelle ne s’inquiète pas ton but n’était pas non plus de la mettre mal à l’aise, mais par cette simple réaction, elle t’apprenait ce que tu voulais savoir. Elle aussi cette nuit semblait ne pas la laisser indifférente. A sa réponse tu souris de plus belle, cette remarque ne te gêne pas, après tout tu avais lancé le sujet, tu assumais. « Effectivement, tu n’es pas facile à oublier. » Admettais-tu ton regard plongé dans le sien.  Tu n’essayais même pas de nier, c’était totalement vrai alors à quoi bon ? Autre chose que tu admettais c’était qu’effectivement tu ne pouvais rester longtemps loin de ta fille. Alice est tout pour toi, elle est placée au centre de ton univers, elle ton centre de gravitation et tu ne souhaitais pas que cela change, pour rien au monde. Elle te rendait heureux, chaque jour, rien qu’en te regardant avec cet amour inconditionnel d’un enfant envers un parent et en t’appelant papa. Kayla à l’air de comprendre cela, tu suis son regard vers le château gonflable et l’idée qu’elle ferait une bonne mère un jour te traverse l’esprit sans vraiment que tu saches pourquoi. Alors que vous vous rendiez comptes que vos rencontres étaient vraiment dû au hasard, tu t’amuses à lui demander pourquoi selon elle, le destin s’amusait à nous mettre sur le chemin de l’un et de l’autre. Tu étais curieux de sa réponse, mais tu avoues que ce n’est pas simple comme question et tu ris légèrement à sa réponse.

« C’est bien vrai ça, il nous consulte rarement pour savoir ce qu’on veut. » Admettais-tu alors amusé. Alors que la discussion tournait toujours autour des enfants, elle t’expliquait que le souci pour elle surtout était de trouvé la bonne personne, même si tu étais tout de même un peu gêné de se degrés d’intimité de cette conversation, tu lui souhaitais de la trouver cette personne, elle le méritait. Plus que la mère d’Alice en tout cas, même si tu ne connaissais pas Kayla comme tu avais pu connaitre la mère d’Alice, c’était simplement ce qu’elle dégageait qui te faisais penser ainsi. La mère d’Alice… C’était le sujet qui ne tardait pas à tomber sur la table… Tu ne t’attendais pas à ce qu’il débarque aussi vite à vrai dire, tu avais trouvé ses rougissements tout à fait adorables lorsqu’elle était venue toucher ta mâchoire, ce virage à centre quatre-vingt degrés te donnais presque le tournis. Ce n’est pas le sujet sur lequel tu es le plus à l’aise, il te donne même envie de te refermer, pourtant tu tiens à te montrer honnête avec elle. Tu ne savais pas s’il y aurait une suite à cette fameuse nuit passée ensemble, tu ne savais pas plus ce que tu voulais d’ailleurs, mais dans tous les cas partir sur de bonnes bases te semblait primordiale, dans n’importe quelle relation qu’elle soit amoureuse ou non. Tu ne te contente donc pas de la réponse course, mais tu lui explique sans trop t’étaler non plus dans quelles circonstances la mère d’Alice avait décidé de partir et d’abandonner sa fille. Tu finis tout de même par t’excuser car malheureusement ce n’est pas reluisant tout et tu ne voulais pas plomber l’ambiance, ni la mettre mal à l’aise. Au moment où sa main sur pose sur la tienne, tu regardes cette dernière, ton premier réflexe aurait été d’enlever ton bras en règle générale. Tu ne voulais pas qu’elle éprouve de la pitié pour toi, pour ta fille, il y a bien longtemps que pour toi, cette histoire est derrière toi. Mais quelque chose dans sa douceur, son regard lorsque tu relèves le tiens dans le sien t’en empêche. A la place, tu savoures ce simple geste entre vous deux.

« Ne t’excuse pas, tu ne pouvais pas savoir. » Réponds-tu simplement lorsqu’elle s’excuse d’avoir été indiscrète. Alors qu’elle reprend la parole et tu soupires doucement sans trop savoir ce qui vaut le mieux pour un enfant. Presque instinctivement tu retournes doucement ta main pour pouvoir accrocher tes doigts aux siens. « Je ne sais pas… Je fais de mon mieux pour l’élever et elle a toujours sa tante et sa grand-mère mais ça ne remplace pas une vraie maman… » Dis-tu en te sentant impuissant face à cette vérité. Alors que le silence s’installe durant quelques minutes et que ton regard allait de nouveau vers les deux fillettes qui ne cessaient pas de s’amuser, Kayla reprenait la parole et vue le début de sa phrase tu commençais par secouer la tête. « Tu n’es pas obligée de me fournir une explication, il n’y avait aucun engagement Kayla… » Murmures-tu alors pour qu’elle sache qu’il n’y avait aucun problème de ton côté. Bien sûr que tu aurais aimé la revoir, tu n’allais pas mentir non plus, mais elle était bien libre de faire ce qu’elle voulait. Tu fronçais des sourcils lorsqu’elle parlait des photos d’Alice, ce n’était pas bien difficile de comprendre ce qu’elle avait pu imaginer… « Que je trompais ma femme sans aucune gêne ? » Demandes-tu en finissant ses paroles… Tu ne lui en voulais même pas d’être arrivée à cette conclusion là, dans le monde d’aujourd’hui, cela aurait très bien pu se passer ainsi. Tu n’ajoutes rien d’autre, parce qu’elle reprend la parole en déclarant qu’elle s’était trompée, revenant sur cette fameuse discussion sur le destin.

« T’en fais pas, vue comment certains se comportent, je dirais que c’est même plutôt une bonne chose que tu te sois inquiétée au lieu de faire confiance à un inconnu les yeux fermés. » Admettais-tu tout de même pour ne pas qu’elle culpabilise. « Je vais te faire une confidence. » Disais-tu en marquant une petite pause comme pour mettre un peu de suspens. « Je ne crois pas vraiment au destin. » Admis-tu alors en souriant légèrement. « Mais j’avoue qu’après cette fameuse nuit j’aurais beaucoup aimé te revoir… » Dis-tu en marquant une seconde pause afin de choisir tes mots « Et voilà qu’aujourd’hui on se retrouve… Alors je ne vais pas laisser passer cette seconde chance. » Rajoutes-tu en prenant ton courage à deux mains pour te lancer à l’eau. « Cela te dis qu’on apprenne à mieux se connaitre ? Qu’on se revoit de manière plus officielle… ? » Dis-tu en plongeant ton regard dans le sien, doucement tu récupère ta main et fouille dans ta poche, tu ouvres ton téléphone, appuies pour créer un nouveau contact ou tu écris Kayla et lui tends se dernier pour qu’elle entre son numéro. « Si tu en a envie également bien entendu. » Comme toujours tu ne la forçais en rien et elle avait évidemment le droit de refuser. Mais elle te plaisait, beaucoup. Sans savoir ou cela vous mènerait tu savais que tu voulais en savoir plus sur elle, est-ce que cela serait assez réciproque pour qu’elle accepte ?




Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


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Kayla Rausale
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Dim 25 Avr - 21:05

Doucement, un écho
Comme une braise sous la cendre
Un murmure à mi-mots
Que mon coeur veut comprendre

LYLA II - Juillet 2020
Que Lyam me dise que je n’étais pas une fille qu’on oublie facilement, forcément cela me fait plaisir et cela me flatte. Je sais que je suis séduisante et que mon physique plaît aux garçons ; j’ai toujours été confiante sur ce sujet mais cela ne m’a pas empêché d’enchaîner les histoires pourries et merdiques qui ne m’ont menée à rien. Je ne dirai pas que j’ai de l’amour à revendre mais je me suis toujours trouvée un peu malchanceuse sur ce sujet-là. Enfin, bon, je suis encore jeune et cela ne m’inquiète pas vraiment ; quand je vois mes proches, je me dis que je suis peut-être la mieux lotie ; il ne vaut mieux pas évoquer le sujet Maxime qui tombe amoureuse de son chef de meute qui a essayé de la manger petite, cela ne ferait que m’énerver davantage. En tout cas, lorsqu’elle va savoir que je suis tombée sur Lyam par hasard, elle va me tanner. Elle n’arrêtait pas de le mentionner quand je ronchonnais un peu, disant que je devais être en manque de ton moldu, ce qui m’énervait encore davantage. Petit 1, parce que Lyam n’est pas mon moldu ; petit 2 parce qu’il y a encore quelques dizaines de minutes je ne pensais jamais le revoir ; petite 3 parce que j’étais persuadée qu’il avait une autre vie. Alors oui, quand nous évoquons le destin, même si je ne sais pas comment le dire sans paraître trop insistante, je me dis qu’il a quand même décidé de nous mettre à nouveau sur la même route. J’acquiesce lorsque Lyam admet que le destin nous consulte rarement. Jamais j’ai envie de répondre mais je me tais ; si l’on pouvait savoir à l’avance, serait-on plus heureux ? Qu’aurions-nous à gagner de tout connaître avant même de le vivre ? Personnellement, j’aurai peur de perdre la saveur de la vie, de perdre ce qui fait que nos existences sont si intéressantes et si captivantes. C’est de ne pas savoir ce dont l’avenir est fait qui nous permet de vivre pleinement.

La question qui me brûle la langue passe mes lèvres et presque instantanément, j’ai envie de demander à Lyam de ne pas y répondre. Je me trouve soudainement inconvenante et curieuse, un défaut que je n’ai pas d’ordinaire. Mais je n’y parviens pas parce que même si mon cerveau sait que je ne devais pas poser cette question, mon cœur désire ardemment savoir ; savoir si j’ai eu tort, savoir si j’ai eu raison, savoir si cela vaut le coup de poursuivre cette conversation ou si cela ne sera qu’un café de plus avec un homme qui ne cherche rien de sérieux. Lorsque nous nous sommes rencontrés, je n’attendais rien de toute manière ; nous ne nous étions rien promis -si ce n’est une nuit inoubliable- mais nous n’avons à aucun moment parlé de nous revoir. Pour autant, à présent que la vie a placé à nouveau Lyam sur mon chemin, je me dis qu’il faut que je sache afin de savoir si je clos définitivement ce chapitre de ma vie ou si au contraire j’en écris un nouveau ; un nouveau chapitre où il aurait un rôle à jouer ? Ces questions me traversent l’esprit alors qu’il me donne les réponses que j’attendais, non sans une certaine réserve, ce que je peux comprendre vu ce qu’il en dit. Il me dit que je ne pouvais pas savoir lorsque je m’excuse même si j’ai encore envie de le faire. Je m’apprête à ouvrir la bouche lorsque je remarque que j’ai toujours ma main sur la sienne. Comment je le remarque ? Lyam vient de tourner sa main et de croiser ses doigts aux miens. Ma bouche s’assèche soudainement et j’apprécie ce contact simple et sans aucune intention, Lyam semble même l’avoir fait sans y penser. « Je sais bien qu’on ne s’était rien promis mais quand même, j’ai envie de t’expliquer. » répondis-je dans un chuchotement en réponse à son murmure. Lorsqu’il termine ma phrase en demandant si j’avais pensé qu’il trompait sa femme, j’avoue sans aucun détour : « Oui. Et c’est pas ce que je recherche. » En même temps, qui le recherche ? J’allais ajouter que les hommes sont imprévisibles et on ne sait jamais comment ils vont se comporter mais je me dis que cela ferait peut-être théorie du complot envers la gente masculine donc je ne dis rien. Mais je n’en ai pas besoin puisque Lyam l’évoque de lui-même quelques secondes plus tard. « C’est ça voilà… Tu as bien résumé ma pensée. » De manière totalement inconsciente, mon pouce caresse doucement le dessus de la main de Lyam tandis que je jette un coup d’œil aux filles qui continuent de s’amuser comme si leur vie en dépendait. Je les observe quelques secondes puis je me retourne vers Lyam avec un sourire sur les lèvres.

J’hausse les sourcils lorsqu’il me dit vouloir faire une confidence. « Je t’écoute. » dis-je alors qu’il marque un temps d’arrêt : pause dramatique ? Que va-t-il m’avouer ? Qu’effectivement il a une femme et cinq autres enfants à la maison ? Non j’exclue cette idée. Que peut-il vouloir me dire d’autres ? « Je ne crois pas vraiment au destin. » J’éclate de rire soudainement et rejette ma tête en arrière. « Je ne sais pas ce qu’il te faut de plus ! » dis-je en conservant mon grand sourire. Il y a des gens comme ça après tout, mais qui suis-je pour juger ? Pour autant, Lyam semble tout aussi surpris que moi de m’avoir croisé aujourd’hui. Il explique ne pas vouloir passer cette seconde chance. Alors que je n’étais absolument pas préparée à le revoir une seconde fois, voilà que Lyam me propose de me voir une troisième fois en me tendant son téléphone dans lequel il vient de créer un contact à mon prénom. Je me mords soudainement la lèvre inférieure tout en sachant que mes joues sont probablement de nouveau rosies par sa faute. Cet homme me trouble, il me plaît. Je lève les yeux vers lui et j’attends quelques secondes avant de m’en saisir. « J’aimerai beaucoup oui. » Lyam parlait d’apprendre à davantage se connaître, à se revoir de manière plus officielle. Est-ce que cela fait trop de dire que j’en ai très envie ? Je l’ignore, je ne veux pas brûler les étapes trop rapidement. Je me contente alors d’entrer les quelques chiffres qui composent mon numéro et d’appuyer sur le petit icone vert. Quelques secondes plus tard, cela vibre dans mon sac à main et je sors mon téléphone. « Comme ça j’ai le tien moi aussi. » C’est avec un sourire énorme que j’entre le numéro de Lyam dans mon répertoire. Soudainement, je pense à Poudlard. « Bon, là je suis en congé comme je te disais tout à l'heure. Mais sinon, il faut que je te prévienne que je ne suis pas trop disponible en semaine, c’est surtout le week-end que je réponds aux messages. Donc ne t’inquiète pas si je te snobe royalement en semaine, c’est tout à fait normal ! » dis-je en plaisantant tout en sachant que de toute manière, il n’y a aucun réseau à Poudlard et que je ne pourrais pas recevoir ses messages. Tiens, cela me rappelle qu’il faudrait que je lui dise que je lui ai menti à propos de mon soit-disant travail… Mais ce n’est pas cet après-midi que je lui dirai… Pour l’instant, je veux seulement profiter de lui, de nos retrouvailles fortuites et je ne veux absolument pas penser à mes mensonges. Je constate qu’il a terminé son café et que ma tasse est vide. Je demande :   « Tu en reprends un ? » J’appelle le serveur alors qu’il acquiesce et nous passons encore quelques heures ensemble évoquant de nombreux sujets divers et variés et je passe un agréable moment jusqu’à ce que Lilou et Alice nous ramènent à la réalité en disant qu’elles ont faim, qu’elles ont froid. Leur manière de chouiner ensemble me fait rire et je me sépare de Lyam après avoir embrassé sa joue et cette sensation me renverse l’estomac. « On s’appelle. » conclué-je en lançant un sourire enthousiaste à Lyam et je murmure : « Il me tarde. »
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