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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Rattrapage rime avec Ombrage ft Thomas O'Malley :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Octavia Nott
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Mar 23 Fév - 8:34
Rattrapage rime avec Ombrage Thomas O'Malley & Septy


« Dear Mamma,

Je m’absente pour quelques heures. J’ai un rendez-vous important. Comme il est d’usage, je serai de retour pour le thé avec des biscuits aux beurres frais.

PS : nous sommes le 17 juillet.

Septy ».

Un beau matin d’été à l’orée des parcelles boisées de l’immense propriété des Ombrages. Le manoir est dissimulé par des pentes escarpées parées de bosquets foisonnant de-ci de-là. Contrairement à la Forêt Interdite menaçant (protégeant ?) les remparts de Poudlard des sombres créatures féroces qu’elle renferme, les bois du Manoir possèdent une flore et une faune relativement banale : des lapins, des écureuils, parfois un Pouffsoufle extirpe son museau de son terrier pour chasser la nuit…des tourbillons de papillons dans les prairies, des libellules aguerries défient le fil des ruisseaux et… des mouches. Un berger voisin (sorcier, soyez soulagé) voue une passion débordante pour les moutons, et ces bestioles ont la faculté extraordinaire d’attirer ces volatils répugnant, nombreux et agaçant : les mouches.


Le soleil n’est plus aux zéniths, nous nous situons un peu plus tard que l’heure du déjeuner, du café, et des biscuits l’accompagnant. Aujourd’hui, Septima a un rendez-vous particulier. En réalité, c’est un jour très spécial, un jour qui marque le début de son ascension, la tombée de son masque devenu lourd comme du plomb.


Il y a deux jours, la jeune serpentarde a envoyé un hibou aux Professeurs d’Université Thomas O’Malley qui a accepté de louer sa science et ses services au profit des connaissances qu’elle « aurait » omis de retenir. Septima sera au rendez-vous et à l’heure, et pour le moment, aux proies avec ces bestioles infernales qu’elle chasse frénétiquement de la main, sa patience mise rudement à l’épreuve. De la patience, elle peut en avoir. De la patience pour des pattes aimant se poser sur le crottin et tout ce qui peut s’y apparenter, elle n’en a pas.

C’est une Septima agacée qui attend de recevoir ses premiers cours de rattrapages. Entre deux nuées de mouche, elle se questionne sur le choix des leçons ; elle se demande aussi si elle n’aurait pas dû apporter plus de matériel, c’est-à-dire, autre que sa baguette magique. Il fait chaud, les mouches volettent, et le soleil tape fort. Elle se rapproche des végétaux pour capter leur fraîcheur. Elle se rappelle alors d’un cour de Sortilège, en première année, sur le sortilège de stupéfaction, le professeur expliquant qu’il était plus difficile de viser de toutes petites choses vivantes qu’une grosse, et qu’il valait mieux éviter de s’essayer sur les insectes, à moins d’avoir un œil de lynx et des réflexes de chat.


Mais tant pis. Qu’est-ce qu’elles sont agaçantes ! Septima lève le bras, baguette en garde, comme si elle visait un ennemi en duel. Sans inspecter les alentours, sans que sa patience ne prenne en compte la trace qu’elle porte, elle ouvre la bouche et…


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Dim 14 Mar - 20:45
Thomas avait toujours eu des liens assez étroit avec la famille Ombrage. D'une certaine façon, il avait pendant un temps eu l'impression de faire partie de cette famille, ou plutôt, il avait eu une confiance, une confiance presque aveugle envers William Ombrage, tel un second père qui avait pris soin de lui et de sa famille après la mort du premier. Cela avait indéniablement rapproché le O'Malley des autres Ombrage, surtout que Thomas avait travaillé de nombreuses années en tant qu'oubliator auprès du sorcier qui était le chef de ce service au Ministère de la Magie. Et il n'avait jamais pensé un seul instant que les choses pouvaient changer, peut-être était-ce trop beau pour être vrai. Puis, un jour, William avait révélé sa dévotion pour la cause des mangemorts, bien qu'il n'ait jamais prouvé le contraire, que ce soit pour la neutralité, ou pour l'ordre du phénix, Thomas ne s'attendait pas à cette déclaration, à cette revendication et avait de ce fait regarder toute leur histoire commune sous un jour nouveau et notamment la relation inexistante entre William et Leah. Il était certain que les choses ne pouvaient continuer comme avant, les enfants O'Malley étaient tous des sang-mêlés, une mère sorcière et un père moldu. Thomas n'avait jamais eu honte de ses origines, pas plus qu'il ne regrettait de ne pas être un sang-pur. Cela ne faisait nullement la personne que l'on était, ni celle qu'on allait devenir un jour. Et il pensait tout particulièrement à Leah, qui n'avait développé aucun pouvoir et qui ne manquait pas pour autant à être une personne exceptionnelle.

Cependant, ce n'était pas parce qu'il ne s'entendait plus avec William, ou plutôt qu'il avait pris ses distances avec ce dernier, il n'en restait pas moins attacher à ses enfants, et notamment du fait de la présence de ces derniers à Poudlard pour leurs études. Alors quand Septima lui avait adressé une lettre pour pouvoir lui demander des cours de rattrapage en plein cœur de l'été, Thomas n'avait pas mis beaucoup de temps à accepter cette mission. Il avait en effet proposé à la jeune femme de l'aider par le passé, et il comptait bien tenir sa promesse maintenant qu'elle le contactait. Vu que c'était la première fois qu'il allait avoir un cours particulier avec elle, il préférait aujourd'hui faire le point sur les lacunes qui pouvaient être celles de la jeune fille, pour pouvoir travailler certaines choses en priorité plutôt que de tout revoir sans rien approfondir, juste pour abattre du travail. Il avait donc transplané à proximité du Manoir Ombrage à l'heure dites, et il vint alors à parcourir les mètres qui venaient à le séparer de l'orée de la forêt pour pouvoir retrouver Septima. Qui semblait légèrement agitée pour une chose qu'il ne comprenait pas véritablement. Il la vit alors lever sa baguette, prête visiblement à jeter un sort, Thomas leva donc les mains, un petit sourire amusé aux lèvres. « Je me rends Miss Ombrage. » Dit-il avec malice.
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Octavia Nott
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Mer 17 Mar - 22:26
Rattrapage rime avec Ombrage Thomas O'Malley & Septy


« Stu… »

Et le professeur O’Malley apparut, un brin de malice dans la voix. Détournant son attention des mouches (bien que celles-ci persistent à lui voler autour), Septima abaisse sa baguette pour la coincer dans l’élastique de son short.

« Bonjour Thomas. Dois-je m’enquérir aujourd’hui des formalités en te nommant professeur ? Dois-je te vouvoyer ? Est-ce que tu sais parler aux mouches ? »

A sa déclaration, Septima ajoute un sourire à l’adresse de son Professeur particulier du jour.

Aussi loin que remonte sa jeune mémoire, Septima a toujours connu Thomas, proche de la famille. Papa a un sens inouïe du devoir d’apprendre, il prend sous son aile toutes les bonnes âmes quelques soit leur potentiel (et leur affiliation).

« Merci d’avoir accepté de m’aider. Le professeur Mcfusty reste indisponible pendant les vacances. J’ai besoin de revoir, entre autre, le programme de cinquième année…. ».

Elle avait préparé entièrement son plan.

« …les soins bénins, la catégorisation de dangerosité… nous ne disposons pas assez de temps. Ainsi, je suis ouverte à toute suggestion pour renforcer mes compétences. Je dois absolument faire remonter mes résultats quelque peu… ».

Elle se râcle la gorge.

« Désastreux. J’ai l’intention de m’orienter vers la magizoologie après mes études à Poudlard. Pour que l’université m’accepte, je dois leur présenter un dossier en béton. A ce stade, ce n’est pas gagné. Il me reste deux ans pour me rattraper suffisamment pour les convaincre. Naturellement, je ne place aucune responsabilité ni pression sur tes épaules, Thomas. Je suis entièrement responsable des résultats obtenus jusqu’à ce jour. J’ai la ferme intention de réussir. Dans le cas contraire, je ne t’aurai jamais demandé de te déplacer. J’ignore la plupart de mes cours mais je n’aime pas prendre les gens pour des idiots… ».

Même s’il lui est arrivée de jouer les idiotes en présence de ses professeurs. Le comportement d’une autre époque.

« Je sais pertinemment que nous ne disposons pas assez de temps pour tout revoir, et je ne souhaite pas t’accaparer pendant tes vacances. Mais, durant ces quelques heures, pourrais-tu m’apprendre… un brin de ce que tu sais qui pourrait m’aider à m’améliorer ? ».

Arrivée au bout de sa tirade, Septima Ombrage, pour cacher l’émotivité provoquée par cette demande lui tenant tellement à cœur, se pare de son marbre. L’expression dorénavant figée, elle fait face à Thomas, silencieuse, profitant de ce moment afin d’analyser cet homme si différent de son professeur de soins aux créatures magiques à Poudlard. Une sensation bizarre l’envahie ; elle qui l’avait toujours connu dans l’intimité d’un cadre familiale, aujourd’hui le devoir de faire ses preuves devant lui relève d’une situation totalement nouvelle.

Aujourd’hui, elle est Septima l’élève et lui Thomas le professeur. Aujourd’hui, elle devait tout apprendre pour que l’augmentation de son niveau, à la rentrée, passe inaperçu dans la cohérence, sans surprise. Il lui reste du chemin à faire. Mais Septima Ombrage est déterminée à emprunter le chemin de la réussite, celui qui la conduira vers une vie meilleure.

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Dim 28 Mar - 15:55
Septima avait toujours eu son petit caractère. Cela ne l'avait nullement dérangé, elle lui rappelait un peu sa sœur parfois et il se rendait alors compte qu'il avait vieilli, en voyant à présent la jeune femme que la petite sorcière était devenu. Les liens avaient beau s'être délité avec la famille Ombrage quand il avait appris l'allégeance politique de William envers les Mangemorts, ce n'était pas pour autant qu'il s'était montré plus amer et plus dur envers la fille de ce dernier. Les dissensions et les divergences d'opinions ne la concernaient nullement, et puisque maintenant l'université magique avait pris sa place parmi les collégiens de Poudlard, après la destruction des lieux à Londres, il continuait à veiller sur elle, de loin et c'est pour cela que quand elle lui avait demandé des cours de rattrapage, il n'avait pas pu lui refuser. Parce qu'il l'appréciait, parce qu'il était ainsi, et s'il pouvait apporter de l'aide à ses étudiants, comme aux sorciers un peu plus jeune, alors il le faisait sans hésiter. C'était ainsi, en tout cas, qu'il voyait son rôle d'enseignant, c'était un métier qui était fatalement tourné vers les autres. Alors bien sûr, les élèves étaient dans une tranche d'âge où ils pénétraient à Poudlard encore un peu bébé, mais grandissaient bien vite, même trop vite parfois et ne demandaient pas facilement l'aide et le soutien de l'adulte même quand ils en avaient besoin. Alors il était content d'être ici, pour une élève mais aussi pour une jeune demoiselle qu'il avait vu grandir.

Il se fit donc farceur au moment de son arrivée, voyant que Septima avait sa baguette en main et qu'elle semblait être sur le point de lancer un sort, à … Il ne savait pas réellement à quoi ou à qui mais elle était en tout cas sincèrement concentrée sur sa tâche. Il se mit à rire en l'entendant parler, et il vint déposer un baiser sur son front pour la saluer. « Non tu n'as ni besoin de m'appeler professeur, ni besoin de me vouvoyer, on est chez toi ici, dans un cadre tranquille, on ne va pas s'embêter avec tout ça. C'est déjà pas forcément marrant pour toi de prendre du temps sur tes vacances pour ce cours, même si tu en as fais la demande, alors on va la jouer tranquille. Quant aux mouches … Je suis désolé de t'apprendre que je n'ai pas encore travaillé sur la communication avec elle. Mais si tu veux je peux essayer. » Il lui fit un clin d'oeil. « D'accord je vois. Ca fait un vaste programme à voir ensemble, et je ne pense pas quand une seule et même après-midi, on y parvienne. Ce que je peux te proposer, après tu me dis si tu es d'accord ou pas. Aujourd'hui, on fait un petit point sur ce que tu sais sans problème et là où tu as un peu plus de difficulté, et on se garde 2 ou 3 autres moments d'ici la fin des vacances pour pouvoir avancer à nouveau sur le programme de cinquième année. Mais je ne te force à rien, c'est toi qui décide comment tu veux qu'on fasse. »

Il lui sourit doucement. « Puisque je suis le professeur de magizoologie de l'université, je vais forcément participer aux choix de sélection des dossiers donc, si je peux t'aider à y parvenir, on va se mettre au travail, et tu peux compter sur moi, pas seulement pendant les vacances, je peux aussi t'aider à Poudlard si tu veux. Ne t'inquiète pas, tu ne mets pas de pression sur mes épaules, mais en tout cas je suis heureux de voir que tu reconnais que tu as pu avoir parfois une attitude plus relâchée concernant tes études. Si tu en es consciente, et si tu sais ce que tu as envie de faire, alors tu vas pouvoir avancer. » Tant qu'elle restait dans une position positive comme celle-ci, les deux ans qu'elle avait devant elle pour préparer son entrée à l'université devrait être bien suffisant pour améliorer ses résultats.
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Octavia Nott
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Dim 4 Avr - 9:01
Rattrapage rime avec Ombrage Thomas O'Malley & Septy


Septima n’a jamais été à l’aise avec les contacts physiques. Depuis toute petite, les effusions de tendresses venant d’autres personnes que ses parents la mettent mal à l’aise. Non pas que ce soit désagréable, mais l’ascension de ce drôle de sentiment qui part d’on ne sait où et qui vient vous faire rosir les joues… eh bien, c’est absolument déroutant de ne pouvoir le contrôler, ni le masquer et d’être vouée à rougir devant tout le monde. Le mieux reste encore de détourner la tête et faire comme si de rien n’était.

Les doigts portés au menton, la jeune fille s’accorde un moment de réflexion. Non seulement Thomas a gentiment accepté sa demande, qui plus est il l’a laisse choisir vers quel domaine s’orienter. Quelle était la meilleure option ?

« Le professeur Mcfusty m’a laissé comprendre que j’avais des lacunes en matière de soins. Au mois de juin, il m’a été compliqué de soigner une pauvre chouette qui s’était écrasée sur le sol après avoir percuté un arbre. Ce n’est pas une créature magique, mais cela m’a permis de comprendre la profondeur de mon ignorance ».

Septima se tourne vers un angle très précis de la forêt.

« La forêt du Manoir est on ne peut plus banale, comme tu dois le savoir. Cependant, elle abrite moulte familles de Botrucs. Marianne, notre elfe de Maison m’a indiqué leur emplacement dans une clairière, pas très loin d’ici. Elle s’en occupe régulièrement… Si tu veux bien me suivre, Thomas ? » Termine-t-elle par dire en s’enfonçant dans un bosquet compact sans se soucier d’écorcher ses genoux nus.

Le précédent, ils s’enfoncent dans la forêt. Septima lui raconte alors qu’un vieux Botruc est très mal en point depuis quelques semaines. Malgré la magie de l’Efle de Maison, et les ouvrages qu’elle a pu feuilleter entre deux polissages d’argenterie dans la bibliothèque, celui-ci ne reprend pas du poil de la bête, et l’Elfe en est venu à penser qu’il avait certainement du attrapé une maladie.

« Rosier pleins de pucerons », précise Septima en reprenant la voix lancinante de son Elfe de Maison. « Partout dans le jardin, partout dans la forêt ! Maudite coccinelle, fainéante ! ‘laisse les maladies se propager !»

Son imitation de l’Elfe de Maison lui provoque un petit rire amusé. Septima et Thomas sortent enfin de la végétation touffue, empruntent un sentier terreux piégés des racines des arbres proéminentes, qui les conduit directement au centre d’une clairière.

La petite clairière ne doit pas mesurer plus de trois mètres de diamètres. L’herbe verte pousse à foison, la cime fournie des arbres la protège des rayons brûlant du soleil. Quelques marguerites flambantes de blancheur, des pissenlits encore jaunes et des fleurs sauvages violettes à souhait, peuplent ce cercle de végétation multicolore. Au centre, les fourmis ont repoussé les herbes pour faire pousser haute et fière leur fourmilière.

« C’est là-bas ! » Indique Septima en montrant du doigt un vieux bouleau au tronc épais et aux grosses branches s’étendant comme des bras puissants et menaçant. Cependant, l’arbre n’est pas très haut. D’ici, on distingue parfaitement une niche naturellement creusée à hauteur de tête d’homme.

« Marianne m’a demandé de faire attention. En protection de leur ancêtre malade, les femelles sont farouches. Elles ont calfeutré les petits dans le tronc de l’arbre pour attaquer librement quiconque s’approcherait du malade. Comment fait-on pour les approcher ? ».


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Dim 18 Avr - 12:14
Être enseignant n'était pas la vocation première de Thomas, il ne s'était jamais imaginé un jour revenir à Poudlard pour pouvoir occuper un tel poste et pouvoir être en contact avec la jeune génération jour après jour, pour pouvoir leur donner envie de s'intéresser à ce que lui, il s'était toujours intéressé. Il était évident qu'il était bien plus simple d'enseigner et de se faire écouter quand on venait déjà à prouver à ses élèves, qu'on connaissait le sujet, mais qu'on avait une véritable dévotion pour ce dernier. On donnait toujours plus de vie à parler des choses qu'on appréciait plutôt que de se forcer à faire tout le contraire. Mais cela ne faisait pas tout pour pouvoir enseigner, il fallait avoir de la patience, beaucoup de patience même face à ses étudiants, qui avaient pour certains bien plus envie de s'amuser que d'étudier. Il fallait aussi s'expliquer, cela s'apprenait avec le temps, apprendre à apprendre n'était pas une tâche des plus simples, après tout, ce qui nous paraissaient acquis ne l'était pas forcément pour tout le monde. Le sorcier était encore un jeune professeur, cela faisait seulement deux ans qu'il était à l'école de sorcellerie, en septembre il allait entamer sa troisième année, et c'était toujours autant un ravissement d'être à ce poste-là, il avait réellement l'impression d'être utile, surtout en ce moment, vu les circonstances actuelles, rien n'était simple et même si sa matière n'était pas la plus utile qui pouvait exister aux yeux de certains, il découvrait de nouvelles choses chaque jour et il ne fallait en aucun cas sous-estimé les créatures magiques.

Il était donc plus qu'heureux que Septima ait fait appel à lui pour quelques cours de rattrapage, bien qu'elle avait du imaginer qu'il ne se rendrait disponible pour elle aujourd'hui, et aujourd'hui seulement. C'était à elle de décider l'engagement qu'elle voulait mettre dans ses cours de rattrapage, il n'allait pas la forcer alors qu'elle était en vacances scolaires, comme il venait bien souvent à le dire à ses élèves, lui il connaissait déjà les choses qu'il enseignait et si ses étudiants n'avaient pas envie de travailler, il ne viendrait nullement à les forcer à travailler si cela leur paraissaient insurmontable, mais si c'était par pur flemme, là c'était différent, c'était à eux de prendre leur avenir en main. Il écouta attentivement les paroles de la jeune fille, sans chercher à la brusquer ou à la mettre mal à l'aise. « Tu sais ce n'est pas toujours simple, même avec une créature non magique, la manipulation est toujours un acte complexe. Et même si tu estimes la forêt proche de chez toi comme banale, on peut toujours y trouver des choses surprenantes. Les botrucs sont un très bon début. » Même si c'était une petite espèce, ils étaient très intéressants et extrêmement vifs. Il hocha la tête et commença donc à la suivre.

Il se mit à rire légèrement sous l'imitation de la jeune sorcière de son elfe de maison. Il était vrai que les créatures communes de la nature, vivaient en compagnie des créatures magiques, et que certaines fois, la cohabitation n'était pas forcément aisée, mais c'était ainsi que se développait l'écosystème et parfois il ne fallait pas intervenir outre mesure. Il resta là à regarder l'arbre, écoutant attentivement ce que lui racontait Septima à propos des botrucs présents puis il se tourna vers elle avec un petit sourire. « Le meilleur moyen d'approcher quelqu'un et de faire taire un peu ses craintes et de jouer sur son estomac … Les botrucs aiment les œufs de fée, mais je n'en ai pas sous la main, par contre nous sommes dans une forêt, qu'est-ce qui peut intéresser comme nourriture qu'on trouverait facilement dans une forêt pour pouvoir les amadouer un peu ? »
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Octavia Nott
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Ven 23 Avr - 8:26
Rattrapage rime avec Ombrage Thomas O'Malley & Septy


La sagesse de Thomas la toucha au même titre qu’un fort sentiment de culpabilité. Les émotions entremêlées de Septima révèlent ce vase débordant d’eau dont la moindre goutte tend à faire déborder. Lui demander de l’aider là où elle n’avait pas besoin d’aide surenchérit son jeu puéril acté par le mensonge depuis les prémices de sa vie. Une journée supplémentaire à mentir représente une nouvelle goutte d’eau pour faire à nouveau se renverser le trop plein de liquide. Le jeune professeur l’accompagne avec toute sa bonté et sa pédagogie simplement pour sustenter ses projets de retour à une vie normale. S’il savait… Honteuse de ce mensonge, elle n’en démontre cependant aucun ressentis, se contentant d’approuver les paroles de son interlocuteur par un signe affirmatif de la tête.

Dans la petite clairière, les abeilles bourdonnent joyeusement, butinant, virevoltant, slalomant entre les papillons étourdis par la pluralité des fleurs. A l’ombre de l’arbre aux Botrucs, Thomas missionne Septima de trouver un moyen de fraterniser avec les créatures en utilisant de la nourriture. Que faire ? Comme à son habitude, hausser les épaules pour faire mine qu’elle l’ignore ? Où donner la bonne réponse, quitte à attiser sa curiosité, pour qu’à nouveau du liquide déborde du vase ?

« J’ai cru lire quelque part que l’on pouvait appâter des Botrucs en leur offrant des cloportes. Les cloportes, si je ne dis pas de bêtises, sont attirés par l’humidité et les déchets organiques. Ils sont nocturnes, et se cachent dans les coins sombres ».

Septima fait quelques pas, cherchant du regard quelque chose qui pourrait l’intéresser. Dans l’amas touffu de la forêt, en bordure de la clairière, une vieille souche d’arbre attire son attention. Juxtaposée, un tronc d’arbre couché sur les feuilles déchues, séchées par la chaleur de l’été. Septima se dit qu’elle est peut-être allée trop loin dans les révélations de son savoir. Elle s’arrête devant le tronc pourri, se tourne vers Thomas et déclare :

« Je pense que ces petites bestioles pourraient se cacher là-dessous… ».

Elle attend une seconde, comme si Thomas allait lui donner la solution pour soulever le tronc creux. Et puis zut, se dit-elle. C’est un sort facile, de première année !

« Wingardium leviosa ».

Au bout de sa baguette, le tronc frémit puis se soulève ostensiblement de quelques centimètres, suffisamment pour que Septima puisse observer la faune grouillante là-dessous. Il y a un peu de tout. Des vers de terre, des scolopendres, des fourmis vérifiant ce qui est vivant ou mort pour pouvoir l’emporter, des géministercis ou crabes terrestres à deux têtes, amoureux des excréments, des millepattes et des cloportes. Sans dégoût, Septima envoi sa main libre attraper quelques-unes des petites créatures puis relâche l’arbre en rangeant sa baguette pour les maintenir prisonnières entre ses deux mains.

« Est-ce que cela conviendrait, professeur Thomas ? » demande-t-elle en se rapprochant.

Déjà, une femelle Botrucs s’aperçoit de son manège. Elle se replie dans le trou pour discuter avec l’une de ses compagnes.


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