Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Métier : Responsable du Thestral Motor officiellement et dirigeant de la branche anglaise de la Cosa Nostra officieusement
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Lumos Je rp en : royalblue Mon allégeance : va à la Cosa Nostra, à ma famille
Dim 21 Fév - 11:15
Elle me dit, tu paieras tes délits ; Quoi qu'il advienne, on traîne ses chaînes, ses peines
Luca et Anjelica Zabini, Théodora Haig et Jaeden Evans || Début juillet 2020
C’est la merde. C’est sincèrement la merde. Tu es enfermé dans ton bureau avec ton père depuis ce qu’il te semble des heures et tu vas de déconvenues en déconvenues. Tu n’arrives toujours pas à y croire. Tu aurais pourtant dû t’en douter ; lorsque tu as reçu un courrier cacheté par hibou annonçant l’arrivée du paternel le lendemain par portoloin, tu as immédiatement su qu’il se passait quelque chose de grave. Le patriarche ne vient jamais en Angleterre, il a dû venir trois fois depuis que la Cosa Nostra s’est implantée à Londres. Il ne se déplace jamais pour rien. Tu as la gorge sèche et les poings serrés. « C’est réglé, Luca. On fait comme ça. Je me range à ton avis. » Tu acquiesces. Tu sais ce que ça veut dire. Tu sors de la pièce, ton père sur tes talons. Anjelica te regarde au loin et tu lui fais signe d’approcher. « Anja, rassemble les représentants de chaque famille dans la grande salle. Immédiatement. » Ton ton est sans appel et n’appelle à aucune négociation, aucun pour-parler. Tu te tournes vers Alessia qui te regarde d’un air surprise et étonnée. « Va chercher Théodora. Et Jaeden. S’il-te-plaît. » Anja te demande une explication du regard mais tu es trop énervé pour lui répondre. Tu bouillonnes tellement, tu ne sais pas comment ça va se passer. Tu te diriges avec ton père dans la salle du Thestral Motor où vous effectuez vos réunions de la Cosa Nostra. Avant que tout le beau monde convié à cette petite sauterie arrive jusque-là, tu dégages d’un coup de baguette les tables contre les murs. Il fait sombre, la lumière éclaire uniquement le milieu de la pièce. Ton cœur bat à tout rompre mais tu veux te montrer fort devant ton père qui te précède. Tu veux montrer que tu sais mener les affaires et que tu sais comment tenir tes gens. Tu te tournes vers lui et lui dis en Italien : « Je reviens. » Pour tenir, faut que tu te shootes. Sinon tu vas craquer. Tu retournes dans ton bureau et fermes la porte. Putain, Jaeden a merdé. Tu lui en veux de ses mensonges. S’il t’avait mis dans la confidence, il aurait pu en être totalement autrement. Tu attrapes le sachet d’or blanc dissimulé dans une des poches intérieures de ta veste et disposes avec précision une ligne de coke sur la table. Un vieux coupe-papier qui traîne sur le bureau t’aide à aligner la poudre que tu sniffes en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Putain. Pourquoi ils te font ça ? Comment ils ont osé ? Tu essuies ton nez et scrutes des yeux dans un des miroirs accrochés au mur. T’as les pupilles légèrement dilatées. Tant pis.
Tu retournes dans la grande salle et tu patientes avec ton père dans le silence pendant de longues minutes. De très, très longues minutes. Anjelica arrive la première avec les représentants des familles et ceux-ci sont surpris de ne pas voir les tables que l’on trouve d’ordinaire dans cette salle. Mais ils se placent comme à leur habitude, en arc de cercle, respectant leurs places habituelles, tout en restant debout. Ils se taisent, ne demandent rien. Ils sont comme Anjelica et ne connaissent pas la raison de cette soudaine convocation. Ce n’est pas habituel, ce n’est pas la procédure. Tandis que votre père échange avec l’un d’entre eux, Anje s’approche de toi. « Luca, qu’est-ce qu’il se passe ? » te chuchote-t-elle en se plaçant à tes côtés. « Tu le sais. Ils sont dans la merde Anje. » dis-tu d’un ton sec que tu n’arrives pas à contrôler. Ce ton de voix, elle le connaît. C’est celui de l’énervement, c’est celui du stress, c’est celui de l’angoisse. Peut-être les trois à la fois en ce moment. Tu ne sais pas comment tu vas pouvoir survivre à cette soirée. Tu ne laisses rien passer mais tes yeux sont vides. Ils sont dans la merde. C’est ce que tu as dit. Elle a t’a entendu demander à Alyssa d’aller chercher Théodora. Va-t-elle faire le rapprochement ? Va-t-elle comprendre que Jaeden a impliqué Théodora dans cette manigance ?
La porte s’ouvre à nouveau sur Jaeden et Théodora. Alessia les pousse sans que tu ne le demandes dans le rond de lumière, bien au centre. De ce fait, ils sont encerclés par les représentants de chaque famille. Alessia vient ensuite se placer derrière Anje et toi. Tu regardes ton meilleur ami et ta… euh comptable ? Que représente Théodora pour toi maintenant ? Une chieuse ? Une emmerdeuse. Ça oui. Alors pourquoi as-tu si peur ? Tu le sais, ils viennent se jeter dans la gueule du loup sans savoir à quelle sauce ils vont être mangés. Toi si et tu ne peux le supporter. Cela va être difficile. Pour toi. Pour Anja. Pour Jaeden. Pour Théodora. Tu te dois de rester neutre, de rester fort, de faire bonne figure devant les représentants, devant ton père. Tu as déjà failli une fois, tu dois montrer que tu peux serrer la vis et que chaque crime ne peut rester impuni. Père énoncera les faits, tu annonceras la sentence. C’est ce que vous avez décidé, ensemble. Il n’y a aucun bruit dans la salle et pourtant, lorsqu’Alessandro Zabini s’avance, le silence se fait encore plus pesant. Tout le monde se tait, tout le monde écoute. Il en impose le paternel. « En avril, on m’a rapporté des faits sur Jaeden Evans. » Il regarde ton meilleur ami, son futur ou peut-être ex-gendre. Putain, dire que tout aurait dû être plus simple. S’il n’y avait pas eu cette révélation en avril, si tu avais dit dès le début à ton père le passé de Jaeden, peut-être n’y aurait-il pas eu d’enquête. Peut-être que vous n’en seriez pas là. Pourquoi ne t’a-t-il pas fait confiance ? Tes yeux évitent de le regarder pour le moment, tu n’as pas envie d’exploser, ce n’est pas encore le moment. « Ces faits, mettant en doute l’intégrité de l’homme qui a demandé la main de ma fille, ont entraîné une enquête en interne. Le passé de Monsieur Evans a donc été passé au peigne fin. Tout son passé. » Tu déglutis. « Le début de l’enquête a révélé que le passé est le passé. Les anciens agissements de Monsieur Evans au sein d’un bordel n’atteignent en rien le fonctionnement actuel de la Cosa Nostra et n’entraînent aucunes conséquences directes ou indirectes sur les affaires. L’actuel dirigeant de la filiale anglaise de la Cosa Nostra et son bras droit… » Tu as envie de lever les yeux au ciel. Actuel dirigeant et son bras droit… Tu peux dire Luca et Anjelica sinon papa. penses-tu. Mais tu sais à quel point les mots sont importants dans ce type de ’’réunion’’. Est-ce une véritable réunion ? N’est-ce pas plutôt une punition ? « …ayant été mis au courant de cette situation avant même que les faits me soient remontés me font dire que ces actions ne doivent pas entraîner une quelconque condamnation. » Il est doué le paternel. Il laisse bien croire qu’ils vont s’en sortir, tu devrais en prendre de la graine. Il est bon pour faire monter la pression. Théodora doit se demander ce qu’elle fout là, il n’a pas encore parlé d’elle mais tu sais que cela va venir. « Dans un second temps, les enquêteurs ont révélé l’existence de Lyraë Mackenson, demi-sœur de Monsieur Evans du côté paternel, membre active des Blood Circle. » Tu as dû tout expliquer à ton père. Les Blood Circle ne sont actifs qu’en Angleterre, tu as dû raconter tous les tenants et aboutissants de cette histoire. Heureusement pour toi, tu étais au courant, tu as pu défendre Jaeden. « Ces allégations étant connues du dirigeant de la Cosa Nostra, il a été clairement établi que cette femme jouait les indicateurs pour la famille. » Tu as confiance en Lyraë, elle est passée dans votre camps il y a déjà des mois, bien avant que tu ne rentres. « Ce mensonge n’en étant pas un, vous ne serez pas jugé pour ça non plus. » D’où tu es, tu peux presque voir les épaules de Jaeden se détendre. Calme-toi vieux, ça va pas durer. « Les autres faits qui m’ont été rapportés par la suite sont bien plus graves. » Les battements de ton cœur s’accélèrent et tu sais que la désillusion va bientôt tomber. Pour Anjelica surtout. Une idée te traverse l’esprit. Et si elle était au courant ? Et si elle savait ? Et si elle ne t’avait rien dit ? Putain non. Tu ne supporterais pas cette idée qu’elle t’ait caché une information aussi cruciale et aussi importante. « Monsieur Evans a abusé de la confiance de la famille Zabini en bafouant les règles qui régissent la Cosa Nostra, notamment celle sur l’admission des nouveaux membres au sein de la famille. » Ces règles sont simples et existent depuis toujours. Pourquoi a-t-il fait ça ? Pourquoi a-t-il menti ? Ta respiration se coupe, tu attends. « Théodora Haig a été admise au sein de la famille sans avoir coulé le sang de l’ennemi. » Voilà, c’est dit. Les visages de vos interlocuteurs se décomposent. « Cet acte se doit d’être puni. »
Le silence règne toujours dans la salle. Ton père se tait et se recule doucement ; tu sais que c’est à ton tour. Il se retourne vers toi et te dit : « Mio figlio. » Tu t’approches de lui et te places devant Jaeden et Théodora. « En tant que dirigeant actuel de la Cosa Nostra en Angleterre, il m’appartient d’énoncer votre jugement. » Vous en avez parlé toute l’après-midi avec ton père et vous en êtes arrivés tous deux à la même conclusion, celle qui ne fera pas plaisir, celle qui va tendre tous les membres de la Cosa Nostra. Jaeden fait partie de la famille depuis plusieurs années, il a gagné sa place au sein du groupe. Il est devenu important pour de nombreux membres. Il a secondé Anjelica quand tu es parti pour ta désintoxication, il est devenu une figure auquel se référer. Quant à Théodora, même si son rôle est plus discret que celui de Jaeden, la plupart des familles savent qui elle est et à quel point son travail est important. Elle a remis de l’ordre dans de nombreuses affaires et a su maintenir les comptes à flots. Mais cela n’effacera pas leur traitrise, leurs mensonges. « Pour la trahison, il n’y a qu’un seul châtiment. » Tu t’arrêtes. Pause dramatique. Le silence est encore plus oppressant que tout à l’heure, chacun est suspendu à tes lèvres. « Et ce châtiment, c’est la mort. » Seconde pause dramatique. Tu regardes Théodora et Jaeden devenir livides. Ils vont bientôt chier dans leur froc. Putain, ça leur apprendra. Tu te souviens des soirées passées avec Jaeden à lui dire que tout irait bien, que les enquêteurs ne trouveraient rien, les soirées où tu lui avais retémoigné ton entière confiance. Il avait eu des milliers d’occasion de te mettre au courant. Et puis Théodora. Théodora… Tu comprends mieux ses agissements désormais. Tu comprends mieux sa réaction le jour où elle est venue faire les retouches de son tatouage. Ce n’était pas de toi qu’elle avait peur, elle craignait plutôt que tu découvres la vérité. Que tu découvres qu’elle n’avait pas fait couler le sang de l’ennemi. Qu’elle ne méritait pas vraiment sa place parmi vous. Est-ce pour cette raison qu’elle n’arrivait pas réellement à s’intégrer ? Tant de questions se bousculent dans ta tête mais pour l’instant, tu ne peux y répondre.
« Toutefois… » Ils vont pouvoir mieux respirer les deux p’tits cons là. « Il a été établi que cette trahison n’avait pas pour but direct de nuire à la Cosa Nostra ou à son dirigeant. Ni même à son bras droit. » Même si tu le prends ainsi. Tu ne sais encore ce que pense Anjelica, tu verras ça plus tard. « Mentir sur les motivations de Mademoiselle Haig à intégrer la Cosa Nostra est un acte que je prendrais pas à la légère. La Cosa Nostra, en mon nom, réclame réparation. » Tu parles tel un robot. « La réparation demandée sera à la hauteur du préjudice reçu. » Tu regardes Jaeden, ton meilleur ami. Ton ancre, celui qui te soutient, qui te connaît mieux que quiconque. Mais que toi, tu croyais mieux connaître. « Pour avoir trahi la confiance de votre chef, Monsieur Evans, vous êtes condamnés à recevoir de ma main une correction dont vous vous souviendrez. » Tu ajoutes, tout en sachant qu’Anjelica va hurler. « De la mienne et celle de mon bras droit. » Ton père l’a exigé. Il n’a pas trahi que toi, mais aussi la confiance de sa fiancée. Il doit répondre de ses actes. Tu te tournes ensuite vers Théodora. Son visage ingénu te dévisage avec une appréhension que tu ne saurais définir et sans savoir pourquoi, tu sens ton cœur se briser en sachant les mots qui vont bientôt sortir de ta bouche. Tu ne prétends pas connaître Théodora, mais ce que tu vas dire va la détruire. « Quant à vous, vous n’avez pas fait couler le sang des ennemis. Cela sera bientôt chose faite. Faites couler le sang ici et maintenant, ou mourrez. Tous les deux. » C’est un ultimatum clair, net et précis non ? Ton sang ne fait qu'un tour.
Lumos Je rp en : palevioletred Mon allégeance : la Cosa Nostra
Jeu 25 Fév - 20:29
Tu paieras tes délits ; quoi qu'il advienne, on traîne ses chaînes, ses peines
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Théodora Haig
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Lumos Je rp en : MediumSlateBlue Mon allégeance : Neutre/Cosa Nostra
Sam 27 Fév - 22:52
Tu paieras tes délits ; quoi qu'il advienne Anjelica, Jaeden, Luca & Théodora
Début juillet 2020 | Thestral Motor | Fin de journée
La chaleur s’était emparée de Londres. Et Théodora en piaffait de joie. Fille d’Ecossais et de Bulgare, elle aurait dû être habituée aux temps pluvieux et brumeux. Et elle l’était ! Mais cela ne voulait pas dire qu’elle les appréciait ces temps de chiens ! Au moindre rayon du soleil, Théodora sortait ses lunettes et dans la cour du garage pour recharger ses batteries. Et aujourd’hui était un jour comme ça. Elle n’avait pas de réunions et pouvait donc à loisir revoir ses notes en extérieur, bien sûr rien de trop sensibles niveaux comptes ! Relativement décontractée – elle n’avait pas de réunion aujourd’hui on a dit – Théodora griffonnait des lignes sur ses parchemins : préparer les trames pour les prochains bilans, prendre en compte les remarques de Luca suivant leurs derniers entretiens et les retours des précédents mois. Elle finissait ce point-là et risquait de craquer pour une glace. Cette perspective la fit sourire et elle continua studieuse ses travaux, habituée à présent aux bruits du garage et les nombreux va-et-vient. Ces derniers semblaient cependant encore plus nombreux que d’habitude. Il se murmurait que le Père Zabini était arrivé. Théodora avait préféré ignorer ces informations de peur de s’inquiéter pour rien. Vu ses gamins, le père Zabini devait pas être très commode. Elle avait donc fait ce qu’elle faisait de mieux et était donc restée hors du chemin de tout ce petit monde.
Une ombre vint s’interposer entre Théodora et son soleil tant aimé. Elle releva la tête et aperçut Alessia le visage grave. Cette dernière lui annonça la convocation de Luca et lui demanda de la suivre. Sans vraiment comprendre, Dora fit disparaitre d’un coup de baguette ses travaux et lui emboita le pas. Alessia lui indiqua devoir aussi trouver Jaeden. Qu’est-ce que c’était encore que cette histoire ? Peut-être que toute la Cosa Nostra était convoquée et que Luca voulait s’assurer qu’Evans et elle seraient bien présents ? Attentionné…. Mais surtout pas du tout le genre de Luca. Le naturel méfiant de la jeune femme se mit en alerte cramoisie. Son cerveau fonctionnait à cent à l’heure et alors qu’elle retrouvait Jaeden, elle se pencha vers lui. « Jae’, qu’est-ce qu’il se passe ? » Alessia les pressa de la suivre et ils s’y plièrent. Dora n’aimait pas ça du tout du tout du tout. Et si ce qu’elle redoutait depuis un an était en train de se produire ?! Non impossible, Jaeden l’aurait mise au courant. Anjelica ne les aurait pas laissé faire. Et Luca. Luca avait promis. C’était vrai, il lui avait promis de ne jamais lui faire de mal.
Devant une porte close, le palpitant de la jeune femme s’accéléra. Et alors que les portes s’ouvraient Alessia les poussa sans ménagement dans la pièce. Théodora mit quelques secondes à prendre conscience de ce qui l’entourait. Et surtout de qui l’entourait. Les représentants des familles. Elle en connaissait quelques-uns de vue et avaient traités avec certains autres. Mais ce qu’elle observait surtout c’était qu’avec Jaeden, ils étaient au centre, isolés. Et ce n’était jamais bon. Son regard termina sa course sur les Zabinis, impériaux qui leur faisaient face. Au moins, elle avait eu raison, le paternel Zabini n’était vraiment pas commode. La jeune femme voulu parler, interroger les raisons de ce rassemblement mais elle n’en eut pas le temps. Alessandro Zabini s’avançait déjà pour prendre la parole. Théodora se rapprocha de Jaeden et lui attrapa doucement le bras. Elle ne savait pas ce qui arrivait mais avoir ce grand gars tatoué à ses côtés lui donnait l’illusion de pouvoir tout encaisser.
« En avril, on m’a rapporté des faits sur Jaeden Evans. » Et merde. Merde, merde, merde, merde. Théodora serra un peu plus le bras de Jaeden. Elle était pendue aux lèvres du Zabini. L’angoisse montait en elle à mesure que le discours avançait mais disparaissait presque aussitôt la conclusion était annoncée. Mais ce n’était que pour mieux ressortir un sujet suivant et ré-augmenter l’angoisse de la comptable. De nouveau aucun jugement sur la sœur de Jaeden. Alors pourquoi ils étaient là au juste ? « Les autres faits qui m’ont été rapportés par la suite sont bien plus graves. » Le visage fermé de Théodora fixait le patriarche avec attention. Elle savait ce qui allait suivre. Elle en était persuadée au fin fond de sa chair. Elle n’osa regarder ni Luca ni Anjelica mais serra encore d’avantage le bras de Jaeden.
« Théodora Haig a été admise au sein de la famille sans avoir coulé le sang de l’ennemi. » Les épaules de Théodora s’affaissèrent légèrement. Elle sentit le fil qui retenait l’Épée de Damoclès au-dessus de sa tête se décomposait, laissant l’arme mythologique la transpercer de part en part. En un sens, c’était un soulagement. Elle n’avait plus à mentir, plus à faire semblant. « Cet acte se doit d’être puni. » Son cœur rata un battement. Évidemment qu’il y avait ce risque mais… Leur dévotion à la Cosa Nostra n’avait-elle pas été exemplaire ?! Jaeden comme elle avait apporté à cette organisation bien plus que tous les vieux grassouillets qui dirigeaient les familles ! Sa respiration s’accéléra alors que Luca s’avançait. Elle le voyait, le visage grave, prêt à leur lire leur sentence. Il avait promis. « Pour la trahison, il n’y a qu’un seul châtiment. » La respiration de Théodora se fit désordonnée. Il n’allait pas oser. Il ne ferait pas ça pas vrai ? Les jointures de ses mains étaient maintenant blanches à force de serrer le bras de Jaeden. Ce n’était pas possible. Il s’agissait de l’un de ses cauchemars. Elle se réveillerait tranquillement dans quelques instants, peut-être même à côté de Luca ou d’un autre des hommes de cette pièce. « Et ce châtiment, c’est la mort. » La couleur quitta le visage de la jeune femme. Elle fixait, incrédule, Luca la condamner à mort. Il avait promis. Elle n’en revenait pas. Ce n’était pas possible. Mais putain, il la connaissait. Il devait bien comprendre les raisons qui l’avaient poussée à mentir. Il ne pouvait pas simplement… Théodora détourna le regard et chercha Anjelica, implorante. Mais celle-ci était tournée vers Luca.
« Toutefois… » Le regard de Dora revint à une vitesse vertigineuse s’accrocher à Luca. Et alors qu’il annonçait les circonstances, la jeune femme recommença à respirer. Elle avait l’impression d’être dans un nuage tant les sons semblaient atténués et son corps flottant. Théodora jeta un regard horrifié vers Luca alors qu’il annonçait la sentence de Jaeden. Ce n’était pas la mort mais comment pouvait-il accepter d’ainsi blesser son meilleur ami ?! Et Anjelica aussi ?! Son monde commençait à dérailler et Théodora avait l’impression de se noyer. Elle le savait. Elle le savait que la suite était pour elle. Elle releva le visage, défiant Luca de lui asséner cette foutue correction également. Elle en avait vu d’autre. Mais non, il lui ordonna quelque chose de bien pire. Théodora eut des haut-le-cœurs. Il ne pouvait pas lui demander ça. Toute défiance s’était envolée, elle n’était maintenant que supplications. Ouvrant la bouche pour implorer l’ainé des Zabini, Dora ne put sortir un mot. Le patriarche repris la parole. Théodora regarda accusatrice chacune des mains qui se levèrent. Elle voulait leur cracher toute sa haine de ces rites barbares. Et dire qu’elle avait été indulgente avec certains de ces connards.
La jeune femme était collée à Jaeden alors que les portes s’ouvraient à nouveau et qu’un homme y était trainé. Théodora le toisa. Elle eut l’impression d’être déconnectée de son corps, de flotter bien loin de tout cela. Mais la réalité la rattrapa bien vite alors que Jaeden lui était arraché et qu’elle se retrouve seule face à cet homme implorant. Il avait attaqué Jaeden pas vrai ? Il méritait la mort rien que pour cette action. Et surtout, sa mort sauverait la vie de Jaeden. Son cœur tambourinait dans ses oreilles lorsqu’elle s’avançait face aux ustensiles qui lui étaient proposés. Elle ne savait pas comment tuer un homme efficacement. Enfin si. Mais elle n’avait besoin de rien pour cela. Elle devait le faire. Jaeden lui avait sauvé la vie. Elle devait lui rendre l’appareil, qu’importe le prix à payer. Elle tourna la tête, mécaniquement vers les Zabini et son regard fut noir, nourrit de toute la haine et la peur que cette situation lui insufflait. « J’ai choisi. » Dit-elle en s’avançant, mains nues vers l’homme. Un des gardes s’approcha et coupa les liens d’Antonio. Ce n’était pas prévu ça.
Théodora s’immobilisa en fixant sa cible. Elle ne savait pas véritablement commander son don. Ce dernier était intrinsèquement lié à ses émotions et en cet instant, c’était la débandade. Antonio la fixait, jugeant autant qu’elle la situation. Son visage baigné de larmes l’implorait de l’épargner. Mais elle ne le pouvait pas. « Ce sera rapide. » Murmure-t-elle, autant pour elle-même que pour Antonio. Les yeux de ce dernier s’agrandirent et il se releva subitement. Théodora jeta un coup d’œil vers Jaeden, inquiète. Qu’est-ce qu’il faisait là ? C’était normal qu’il puisse se défendre ?! Le prisonnier se jeta sur elle avec toute l’énergie du désespoir qui semblait l’habiter. Théodora se retrouva à terre, son cri de surprise venant se mêler à ceux de rage du prisonnier. Elle tenta de se protéger le visage mais les coups plurent sur elle. « Ça suffit ! » Hurla-t-elle. Les coups ralentirent à mesure que Dora laissait s’échapper son pouvoir de Vélane. Tel un nuage, il s’étendait autour d’elle, mollement, rendant sa beauté irréelle. Concentrée sur Antonio, elle commençait à se sentir invincible. Tous ses doutes, ses peurs et ses angoisses, si humaines, n’avaient plus lieu d’être. Il n’y avait que la survie et la domination qui importait. « Debout ! » Antonio se releva lentement et Dora fit de même. Le regard bleu, glacial de la jeune femme se porta sur le couteau. Théodora à l’intérieur, se fichait du choix. Elle ne voulait que s’assurer qu’il ne souffrirait pas.
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We were searching for reasons To play by the rules But we quickly found It was just for fools But through all the sorrow We were riding high And the truth of the matter is I never let you go, let you go Your beauty never ever scared me Mary on a, Mary on a cross
Tu paieras tes délits ; quoi qu'il advienne, on traîne ses chaînes, ses peines
Anjelica, Théodora, Luca & Jaeden - Juillet 2020
« Putain de merde. » Dis-tu en tournant la tête très rapidement pour éviter de peu de te retrouver avec de l’huile de moteur dans les yeux. « Non, non, non, non… » Dis-tu alors en espérant trouver tout de suite un outil pour boucher la fuite. Cela faisait un moment que tu travaillais sur cette bécane et aujourd’hui tu n’étais pas vraiment concentré. Tu étais même un peu tendu. Tu savais que le père d’Anjelica et de Luca était en Angleterre et même si tu ne laissais rien paraitre, cela ne te disais rien qui vaille… Alors cette foutu fuite, c’était ta faute, tu n’avais pas fait attention et à présent tu t’étais totalement aspergé d’huile quasiment partout. Tu prends le premier chiffon que tu trouves essayant de t’essuyer, mais on allait pas se mentir, ce n’était pas une grande réussite. Tu soupire et après avoir réussi à arrêter la fuite, tu décrètes que c’est le moment de prendre une pause. De toute façon il est plus qu’évident que là tu as besoin d’une douche. Prenant la direction de l’étage, tu passes près d’Angelica pour lui dire que tu montais te changer, tu ne te risquais pas à l’embrasser de peur de lui mettre de l’huile partout et tu filais en direction de ton appartement. A l’intérieur de tombait très rapidement on bleu de travail qui allait se retrouver tout de suite à laver et une fois totalement nu, tu passais sous le jet d’eau. Tu essayais de te détendre, tu essayais d’éloigner toutes ces pensées qui envahissaient ton esprit. ça va bien se passer, ça va bien se passer… Te répétais-tu alors intérieurement tandis que tu passais du savons sur tes avants bras et le reste de ton corps. Une fois propre et débarrasser de l’odeur d’huile, tu te rinçais avant d’éteindre l’eau et de cingler une serviette à ta taille. C’est pile à ce moment qu’on toqua à ta porte. Et vue le bruit, il ne s’agissait pas d’Angelica, d’ailleurs elle n’aurait sans doute pas frappé tout bien réfléchit.
« J’arrive » réponds-tu en prenant un t-shirt dans ta chambre, sauf que tu n’as même pas le temps de le mettre que sa continue de tambouriner contre le bois de ta morte. D’humeur maussade, tu te déplace jusqu’à ta porte et ouvre alors simplement vêtu de ta serviette, découvrant alors Alessia que tu aurais sûrement envoyé boulet si elle n’était pas accompagnée de Théodora. « Quoi ? » Tu te contentes de dire, faisant bien comprendre que ce n’était pas le moment. Il fallait la suivre ? Ton regard interrogeait silencieusement Dora, mais elle n’avait pas l’air de savoir de quoi il s’agissait non plus. « Tu permets que j’enfile un truc ? » Non parce que tu voulais bien te promener à moitié à poil, mais tu n’étais pas sûr que tout le monde apprécie la petite blague, en particulier une certaine Zabini d’ailleurs. Tu fermais la porte, en temps normal que tu aurais fait rentrer celle que tu considérais comme ta petite sœur, mais vue que tu ne ferais pas rentrer Alessia, tu les laissais toutes les deux dans le couloir tandis que à peine sec, tu enfilais ton t-shirt, un sous-vêtement et un jean. Une main dans tes cheveux comme simple brosse, une paire de chaussure et tu ressortais aussi rapidement que tu avais pu. Dora s’approcha de toi pour te demander ce qui se passait, mais tu te contentais de hausser les épaules, tu n’en savais pas plus qu’elle et apparemment la cousine d’Anjelica n’en savait pas plus que vous deux… Un mauvais pressentiment t’enveloppa tandis que vous avanciez à l’endroit où vous étiez attendu. Lorsque tu entras aux côtés de Théodora dans la pièce en te rendant compte que tous les membres important de la Cosa Nostra se trouvait dans la pièce, tu te tendais instantanément… Tu savais que ça n’allait pas être bon, tu ne savais pas encore à quel point cependant. Si ton visage reste de marbre, en revanche ton regard vient chercher celui de ta fiancée qui n’avait pas l’air d’être plus avancé que toi. En revanche… Si quelqu’un était bien au courant de ce qui se passait, c’était Luca. Ton regard sonde le sien et tu sais que rien ne bon ne va découler de la suite.
Tes prunelles de glace reviennent alors sur Anjelica. Alors c’était tout le temps que vous auriez eu ? Est-ce que cela en valait-il autant la peine qu’elle ne l’avait dit l’autre fois ? Tu n’avais même pas pu lui dire au revoir… Alors qu’un torrent de sentiment explose en toi, que tu as simplement envie de prendre par la main ceux qui sont importants pour toi et de simplement te casser… Extérieurement tu restes droit, la tête haute, tes pupilles se posant sur le père Zabini alors qu’il prend finalement la parole pour établir les faits. Ta main se referme sur celle de Dora tandis qu’elle s’accroche à ton bras. A ce moment-là, tu as peur de défaillir, tu aimerais lui chuchoter combien tu es désolé, tu aimerais lui dire que rien ne va lui arriver, mais dans cette position tu ne peux plus lui faire la moindre promesse, tu n’es même pas certains de pouvoir la protéger. Si au début, les choses semblent bien parties pour toi, ton passé dans le bordel n’avait aucune conséquence comme tu t’en doutais. Tu n’étais pas si surpris qu’ils aient appris pour ta demie sœur, mais tu étais tendue, il se trouvait que Luca t’avait également couvert pour cela. Pourtant tu ne te détends pas un seul instant. Tu le sais qu’il y a autre chose, tu l’attends, tu aurais envie d’être partout ailleurs mais pas ici… Et lorsque la vérité est éclatée aux oreilles de tous, ton regard se perd dans le vide, c’est comme si tu n’es déjà plus là… Vous aviez perdu… Ta gorge s’assèche et tu écoutes à peine la suite… Alors que tu as l’impression de perdre l’équilibre tes doigts se resserre sur la main de Dora. Si tu cherches à éviter le regard d’Anjelica parce que tu sais que tu as menti, tu n’y arrives pas bien longtemps et tu croises les siennes sans trop savoir à quel point elle t’en veut. A ce moment-là, ta peine, tu n’en a plus rien à foutre, celle pour qui tu t’inquiètes, c’est celle à qui tu tiens la main à ce moment même… Tu blêmis lorsque Luca parle de mort et si tu n’en es pas encore au point de voir toute ta vie défilée sous tes yeux, tu n’en es pas loin… Mais Luca n’en avait pas fini avec leur nerf, là était donc sa vengeance pour avoir menti ? Aucune réaction de ta part lorsque ta sentence est prononcée, tu pouvais être battus, tu n’en avais rien à faire, en réalité tes actes tu les assumais, tu avais protégé Dora et si tu devais refaire les choses, tu les ferais exactement de la même façon. Lorsque tu entends un cri étouffé, tes prunelles se tournent vers Anjelica et d’un simple regard tu essais de la rassurer, ça va aller, elle va être capable de le faire, elle n’aura pas le choix, même si bien entendu tu étais désolé que tes choix, repose désormais sur ses épaules, tu n’avais jamais voulu y déposer un tel fardeau… Le moment où tu perdis pied totalement ? Lorsque la sentence pour Dora fut prononcée… Toi qui était resté stoïque depuis le début, tu laissais la panique s’engouffrer dans les traits de ton visage…
« Non… » Murmures-tu dans un ton audible que pour celle qui se trouve à tes côtés… Tu serres encore plus fort, ignorant si tu lui faisais mal… Bordel tout mais pas ça… Tu ne voulais pas qu’elle en arrive là, tu ne voulais pas que cela lui coute ce qu’elle avait de plus cher, son innocence… Evidemment toutes les mains se sont levés, évidemment ils étaient tous d’accord et en cet instant tu avais envie de leur arracher la tête… A chacun d’entre eux, chaque représentant, chaque main levée… Tu trembles, mais tu tentes de te contenir…Alors qu’un homme fut amené dans la pièce que Théodora était collée à toi, ce fut à elle que tu adressais tes mots. « Je suis tellement désolé Dora, c’est à cause de moi tout ça… Pardon, je n’ai pas su tenir mes promesses… » Le regard que tu lui jetais était empli de douleur et d’impuissance devant ce qui allait se dérouler, tu ne savais pas si elle allait pouvoir te pardonner, une chose était certaine c’était que toi, tu ne pourrais jamais te pardonner d’avoir merdé à ce point… Evidemment on vous décolla l’un de l’autre et si tu aurais aimé te débattre, tu sais d’avance que tu ne peux rien y faire ou alors c’était risqué votre mort à tous les deux… C’est donc le regard meurtri que tu regardais sœur de cœur choisir ce dont elle se servirait pour réparer le mensonge qui avait été commis… A l’instant même où elle ne choisissait pas d’arme tu savais déjà ce qu’elle allait faire. Tu n’avais jamais été témoin de cette façon de s’en servir et en même temps tu savais que c’était le mieux. Le meilleur moyen de se déconnecté, de laisser la chose se nourrir tandis qu’elle s’était réfugiée loin de ce spectacle. Encore une fois c’est sans réelle émotion extérieur que tu regardes la jeune femme que tu as quasiment toujours connues donnée la mort tandis qu’intérieurement, tu hurles… De douleur… Lorsque ce fut fini, tu n’es pas capable de la regarder, pas parce que tu as honte de ce qu’elle est, mais tout simplement parce que la culpabilité t’accable. Tu es presque heureux de ce qui va suivre… Parce que sous les coups qui allaient pleuvoir, tu aurais peut-être cette satisfaction de ressentir cette sensation de pouvoir te racheter pour toutes tes putains d’erreur… Alors que tu supposes que c’est ton tour. Tu te tournes le dos bien droit, la tête toujours haute et ton regard de glace vient défier celui de ton meilleur ami. Alors Zabini… Jusqu’où vont tes foutus couille finalement ? Ton regard découle sur Anjelica, si tu avais envie de laisser la tendresse se lire dans ce dernier, tu te retenais, elle n’avait pas besoin de cela, il lui fallait de la force.
« Faites ce qui doit être fait. » Finissais-tu par dire tout simplement, sans aucune attention de te débattre, tu acceptais tous les coups qui serait nécessaire pour racheter ton honneur, celui de ton meilleur ami, celui de Théodora et enfin, celui d’Anjelica…
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Luca Zabini
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Ven 5 Mar - 0:05
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Luca et Anjelica Zabini, Théodora Haig et Jaeden Evans || Début juillet 2020
Tout part à vau-l’eau depuis que ton père est arrivé en Angleterre ; tu l’as su dès qu’il a débarqué qu’il se passait quelque chose de grave, quelque chose de ne pas ordinaire puisqu’on peut compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où ton paternel s’est mêlé des affaires de la Cosa Nostra anglaise. On peut dire qu’il vous fait confiance à toi et à Anjelica pour gérer l’entreprise familiale. Alors le voir arriver sans qu’il n’y ait une véritable raison, cela ne pouvait laisser présager rien de bon. Et effectivement, ce qu’il t’a appris, ce que les enquêteurs ont découvert, t’a détruit. Passée la surprise, passé l’orgueil du mensonge, est arrivée la colère. La colère de n’avoir rien vu, la colère de passer encore pour un dirigeant faible et incapable de gérer ses membres. Alors que tu attends en compagnie de ton père qu’Anjelica arrive avec les autres représentants des familles, ta respiration est calme et posée alors que tu bouillonnes intérieurement. Lorsque ton père annonce les faits et que tu annonces la sentence, tu entends quasiment le cœur de ta sœur cesser de battre, tout comme celui de Jaeden et Théodora. Leurs palpitants battent à l’unisson, craignant la mort, craignant la sentence. Une fois celle-ci énoncée, tu te recules et te rapproches de ton ancre, de celle que tu aimes le plus au monde et que tu viens de briser. Elle tremble comme une feuille, tu voudrais la réconforter, lui dire que tout ira bien, que cela va bien se passer mais tu n’y arrives pas, enfermé dans ta propre angoisse de voir Jaeden perdre la vie. Et Théodora ? Est-ce que cela te ferait quelque chose ? Les émotions se mélangent et tout s’est embrouillé sans que tu n’arrives à les démêler. Anjelica peste contre toi en parlant du bras droit. Tu lui murmures : « Je t’expliquerai. » Tu ne veux pas qu’elle pense que tout cela te plaît et que tu vas prendre plaisir à tout ça. Bien au contraire, tout cela te coûte et tu te demandes si tu vas le supporter. Heureusement que tu as pris ta dose avant, sinon, tu n’aurais pas réussi à tenir debout.
Pendant que vous murmurez dans votre coin, le paternel a pris la suite en main et a fait voter le jugement comme vous le faites toujours. Chacun des membres acquiesce. Tu es soulagé. Cette sanction est juste, mais tu sais que la famille aurait pu réclamer bien pire. La mort de Jaeden et Théodora… Tu chasses cette idée de ta tête, tu ne veux pas penser à la discussion que tu as eu avec ton père toute l’après-midi. Ce n’est pas le moment. Un des hommes se retire et tu sais où il est parti. Il est allé chercher la proie, la personne que Dora va devoir assassiner de ses mains. Le silence s’abat pendant ce qu’il te semble des heures mais personne ne bouge, personne ne dit un mot jusqu’à ce que ta sœur ose esquisser un pas vers Jaeden. Tu comprends son geste mais elle ne peut pas se monter faible, pas maintenant. Tu l’attrapes et la ramènes en arrière en lui disant de ne pas bouger. Elle ne doit pas prendre le risque qu’il y ait un vice de procédure en quelques sortes. Aucun contact ne sera autorisé avant la fin. Enfin… sauf tes poings et les siens dans la gueule de Jaeden. Tu te tends à cette idée mais tu tentes de ne pas y penser tout de suite. Une chose à la fois. Il faut déjà que Théodora réussisse. Elle n’est pas une femme de terrain, elle n’a jamais tué de sang-froid, prendre une vie ne lui est pas naturel. L’homme de main de ton père revient -ce qui te sort de ta crainte-, accompagné d’Antonio del Piero. La boucle sera bouclée en quelque sorte : cet homme a tenté de tuer Jaeden. Jaeden a menti pour Théodora. Théodora doit lui ôter la vie. Ton père présente les armes à la jeune femme. Tu te demandes laquelle elle va choisir tout en le redoutant. Tu repenses pendant un instant aux mots prononcés dans l’ascenseur, à cette promesse que tu ne pourras tenir. Mais les dés étaient pipés dès le début et elle le savait ; tu ne pouvais garantir sa sécurité tout en sachant qu’elle n’avait pas respecté les règles du jeu. Son regard se plante dans le tien et tu peux voir toute sa rage. Tu ne sais pas pourquoi, tu te sens misérable de lui imposer ça mais tu sais que tu n’as pas le choix.
Et sa sentence débute lorsqu’elle dit qu’elle a choisi et qu’elle ne se saisit d’aucune des armes proposées. Tu souris doucement en repensant une fois de plus à la conversation du Ministère et à ce que tu lui avais dit « Tu as des armes que tu ne soupçonnes même pas. Sers-t’en. » Mais tu ne pensais qu’elle en aurait besoin de sitôt, tu sais à quel point utiliser son don lui coûte puisqu’elle ne le considère pas comme tel, plutôt comme une malédiction. Les liens d’Antonio sont coupés et sans que tu n’aies vraiment le temps de comprendre ce qu’il se passe, il se jette sur Théodora, l’instinct de survie s’étant emparé de lui. Leurs deux corps s’emmêlent contre le sol. Il frappe. Une fois, deux fois, trois fois. Ta main trouve celle d’Anje sans que tu ne saches comment tandis que tes doigts serrent les siens avec force. « Tu as des armes que tu ne soupçonnes même pas. Sers-t’en. » Les coups pleuvent sur la jeune femme, ta respiration se bloque, tes yeux sont rivés sur elle tandis qu’elle tente de se protéger de ses coups. Mais Théodora est une femme menue et sans grande condition physique, que peut-elle faire contre lui ? Il est trop fort. Elle ne pourra rien faire. Sauf si… Sers-t’en. Sers-t’en. Sers-t’en. répètes-tu dans ta tête comme un mantra pendant que tu regardes avec horreur Antonio passer Théodora à tabac. Putain Dora, sers-t’en ! hurle ta voix intérieure tandis que tu broies les doigts de ta sœur de manière presque inconsciente. Tu relâches la pression sur sa main lorsqu’enfin, ce qui t’es arrivé dans le bureau de la comptable arrive à Del Piero. Connard. C’est la seule chose auquel tu penses. Tu ne vois plus rien et n’entends plus rien tandis que Théodora laisse son pouvoir s’emparer d’elle tel un coton. Cela te fait bizarre d’y être spectateur après l’avoir vécu toi-même. L’homme se dirige vers le couteau et sans qu’il n’ait le temps de comprendre ce qui lui arrive, il se tranche la gorge, éclaboussant au passage ses vêtements, son visage, ses cheveux. T’as jamais été choqué par la vie du sang, mais ces gouttes d’hémoglobine coulant sur la peau blanche de Théodora, ce n’est définitivement pas la même chose. Elle a réussi, c’est tout ce qui compte. Pour l’instant. Sa rédemption, elle l’obtiendra après.
Et la tienne ? L’obtiendras-tu suite à ce que tu vas faire ? Offrir une correction à Jaeden ? Tu lâches la main d’Anje, te rendant soudainement compte que tu la tenais encore. C’est Jaeden qui te ramène à la réalité avec ces mots simples : « Faites ce qui doit être fait. » Jaeden connaît ce monde, il le côtoie depuis plusieurs années déjà et il sait comment ça fonctionne. Il sait que tu le dois, qu’il le faut, qu’il va souffrir, que tu ne retiendras pas tes coups. À voix basse, afin que personne n’entende, même pas ton père, tu murmures à Anje : « Non trattenere i pugni. Fai quello che ti dico. »Fais ce que je te dis, ne retiens pas tes coups. Tu aimerais lui dire de te faire confiance, comme elle l’a toujours fait. Tu plonges ton regard dans ses yeux et le lui demandes tacitement. Tu aurais envie de lui insuffler de la force mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas parce que cette force, tu en as besoin pour toi-même tandis que tu t’approches de ton meilleur ami. De l’homme qui t’a toujours soutenu, qui t’a toujours aidé, qui a été là pour toi un nombre incalculable de fois, l’homme qui a sauvé Anje. Ce que tu vas faire va te tuer. Mais tu le sais, Jaeden ne t’en voudra pas. Enfin.. C’est plus facile de t’en convaincre… Avec toute la vigueur et la puissance dont tu es capable, tu lui assignes le premier coup qui fait reculer Jaeden de quelques pas. Le second ne manque pas d’arriver, puis un troisième, puis un quatrième. D’un geste mécanique et sans émotion, tu imagines que ce n’est pas Jaeden parce que tu ne peux pas tolérer ce que tu es en train de faire. Les coups continuent de pleuvoir tandis qu’Anjelica t’accompagne dans cette torture que vous êtes obligés d’infliger à ton meilleur ami pour ta part, à son fiancé la concernant. C’est un cauchemar sans nom et au bout d’un moment, alors que le temps semble s’être arrêté, tu dis : « Il suffit. » Tu arrêtes Anjelica avant qu’elle lui offre son dernier coup. Jaeden n’est pas beau à voir et tu te reconnectes à la réalité. Tu recules, les jointures de tes poings sont teintées d’une couleur vermeille.
Ton père prend la parole mais tu n’entends rien. Ton esprit est ailleurs, loin. Bien loin. Tu captes certains mots. Préjudice… Réparation… C’est fait… Sang de l’ennemi… Tu l’entends remercier les familles d’être venues. Au oui, génial, c’était sympa cette petite sauterie non ? C’est terminé. Ils sont en vie. Tous les deux. C’est le principal. Tu as réussi. Le silence retombe dans la pièce. Ton regard balaye chacun des représentants des familles, ainsi qu’Alessia, et tu dis d’un ton qui n’appelle à aucune négociation : « Sortez. » T’aurais bien dit Dégagez mais ce n’est pas le moment de faire une nouvelle esclandre. Votre père s’éloigne lui aussi avec les représentants, sans doute pour mettre un peu plus de tact que tu ne l’as fait. Tu t’en fous. Et tandis que la silence se rabat sur la pièce, tu te diriges vers l’une des commodes dans laquelle tu sors une des bouteilles de Whisky-pur-feu que tu débouchonnes rapidement. Tu en bois une longue gorgée. Tu es prêt. Prêt à subir sa colère. Celle d’Anjelica bien entendu. Tu sais qu’elle explosera la première. Elle va t’en vouloir de n’avoir rien dit, elle va t’en vouloir de ne pas avoir pu empêcher ça, elle va t’en vouloir, c’est tout.
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Sam 20 Mar - 21:41
Tu paieras tes délits ; quoi qu'il advienne, on traîne ses chaînes, ses peines
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Théodora Haig
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Jeu 25 Mar - 20:20
Tu paieras tes délits ; quoi qu'il advienne Anjelica, Jaeden, Luca & Théodora
Début juillet 2020 | Thestral Motor | Fin de journée
La sentence tomba pour Jaeden. Et pour elle. Le premier serra encore davantage sa main et la seconde arrêta presque de respirer. « Je suis tellement désolé Dora, c’est à cause de moi tout ça… Pardon, je n’ai pas su tenir mes promesses… » La jeune femme lui lança un regard paniqué. « Jae… » Ne put-elle que répondre. Non, tout ne pouvait pas se dérouler ainsi. Il devait la sauver, c’était comme ça que ça fonctionnait. Jaeden la sortait toujours du pétrin ! Seulement voilà, aujourd’hui les rôles étaient inversés. C’était à son tour de sauver Evans. Et un instant elle ne s’en crut pas capable.
Le monde était flou, brumeux. La respiration saccadée de Théodora semblait s’harmoniser avec les gargouillements de sa victime étendue. La réalisation de son acte ne lui parvenait pas totalement dans cet esprit qui se débattait avec des instincts animaux. Et pourtant elle commença à pleurer. Des larmes qui venaient en un sens nettoyer les éclaboussures carmin sur ses joues. Théodora se retourna lentement vers Jaeden mais ce dernier avait détourné le regard. Évidemment. Il la prenait pour un monstre. Elle fut rudement poussée sur le côté par l’un des hommes de main des Zabini alors même que Jaeden s’avançait, prêt à recevoir lui aussi sa sentence. Les larmes sur les joues de Théodora s’accentuèrent. C’était elle qui était responsable. C’était elle qui n’avait pas été foutue de tuer ces types. Cela avait été si simple ce soir. Cela aurait dû l’être ces années plutôt. Peut-être était-ce le fait d’être ainsi dos au mur, la vie de Jaeden entre ses mains, ou peut-être était-elle véritablement devenue plus forte depuis son entrée dans la Cosa Nostra ? Elle n’aurait su le dire…
« Faites ce qui doit être fait. » La jeune Haig avait l’impression de sombrer. Alors que Luca et Anjelica s’avancèrent, les jambes de Théodora refusèrent de continuer à la porter. Elle se laissa lentement glisser à genoux en murmurant : « Non… » Elle sentit que ses pleurs n’étaient pas prêts de s’arrêter. « Il faudrait pas l’abimer. » Et alors à chaque coup du frère et de la soeur, le corps de la jeune femme rata un battement. Cette session de torture dura un temps qui lui parut paradoxalement aussi long que court. À terre, elle n’était qu’une épave, inutile et brisée. Bien qu‘un voile de larmes s’y accrochait, son regard n’arrivait pas à se détacher de Jaeden. Théodora le vit chanceler sous les coups répétés de Luca et Anjelica. La jeune femme ne comprenait pas comment ils pouvaient lui faire ça. Ils leur avaient sauvé la vie putain ! Elle, Dora n’avait rien fait pour eux, mais lui, lui…
« Il suffit. » Le silence retomba. Alors que le vieux Zabini reprenait la parole, Théodora ne fit que ramper lentement vers Jaeden. Elle n’écoutait rien, n’ayant plus qu’un objectif. Elle s’essuya le visage d’un revers de l’avant-bras, le teintant d’un mélange rosé, de sang dilué par ses larmes. « Jae ? » Murmure-t-elle, plaintive. « Jae ? C’est fini. » Dit-elle avec un peu plus d’assurance. « Ça va ? » Le père Zabini continua son discours et Théodora continua de l’ignorer royalement. En cet instant elle n’avait d’yeux que pour Jaeden qui était dans un sale état. Elle maudit silencieusement les deux Zabini qui auraient pu avoir la décence de retenir leurs coups. Elle pensait pourtant que l’un comme l’autre appréciaient Jaeden ! Elle avait envie qu’ils disparaissent tous. Ces foutus moutons qui n’avaient fait que suivre un vote biaisé, ce vieux schnock qui débarquait avec son envie de taper du gars loyal à son organisation, Luca qui avait cautionné tout ça et Anje qui n’avait rien fait pour l’empêcher. Théodora passa un bras autour de Jaeden.
« Sortez. » Théodora releva la tête surprise. La foule repue de sang et de violence semblait satisfaite. Théodora leur lança des regards mauvais alors qu’ils souriaient, discutaient surement pour aller boire une bière entre eux ou des dernières nouvelles de la famille. Elle eut envie d’attraper le couteau du cadavre à ses côtés pour le planter dans ces visages suffisants. Mais elle n’osait même pas reposer son regard sur l’homme étendu à terre. Elle préféra garder son attention sur Jaeden. Il n’était définitivement pas au meilleur de sa forme. Le cerveau de Théodora n’arrivait plus à fonctionner correctement. L’adrénaline disparaissait en même temps que le bruit. Elle avait envie de se rouler en boule et de ne plus bouger. Au moins elle faisait la deuxième partie. Immobile, blême comme une statue antique. Disparaître et sombrer dans le néant.
Un silence flottait maintenant dans la pièce. Du verre tinta et Dora, le visage inexpressif détailla Luca qui sortait une bouteille et qui s’enfilait une bonne rasade. Anjelica la lui attrapa des mains. Elle la vit les dévisager et elle sut. Elle connaissait la Zabini. Elle allait devoir exploser pour se calmer. « Tout ça, c’est de votre faute ! Vous nous avez menti depuis le début ! » Théodora détourna le regard en libérant lentement Jaeden de son étreinte. Ainsi assise par terre, proche de son frère que la vie avait mis sur son chemin, Théodora n’en menait pas large. Elle eut l’impression d’être de nouveau cette gamine devant le Directeur de Poudlard. Anjelica continua à déchainer sa colère sur Luca avant de se détourner. Théodora ouvrit la bouche mais ne sut pas quoi dire. Y avait-il seulement quelque chose à dire ? Les faits étaient là. Le patriarche puis Luca l’avaient fait à leur place. En parlant de ce dernier, elle le regarda enfin. Elle était abattue mais terriblement trahie. Il lui avait promis. Tout ça pour rien.
La bouche pâteuse, les yeux rougis, les cheveux en bataille et le visage bouffi de sa lutte, l’image de Théodora était bien lointaine de ses habitudes, si souvent bien habillée, maquillée et coiffée. Elle déglutit lentement. Les Zabinis avaient présentés les faits. Mais sans le contexte, sans les raisons, ils ne valaient rien ce faits. « Vous savez pas ce que c’est. » Dit-elle dans un souffle. « Vous savez pas c’que c’est ! » Dit-elle plus fort, mangeant à nouveau ses mots comme dans sa jeunesse. « Le bordel, la rue, et survivre, vous savez pas c’que c’est et vous ne pourrez jamais comprendre. » Répéta-t-elle en serrant les dents, le regard braqué sur ces deux Italiens qui ne connaissaient rien du monde. Oh oui bien sûr la mafia c’était quelque chose. Mais ils avaient toujours eu une famille, des gallions, un toit, une porte qu’ils pouvaient pousser à tout instant. Alors ça la faisait doucement marrer Théodora que ce soient eux qui gueulent. Le goût du sang commençait à lui emplir la bouche. Ce bâtard d’Italien n’avait pas raté ses coups. Une coutume du pays à ec qui semblait.
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We were searching for reasons To play by the rules But we quickly found It was just for fools But through all the sorrow We were riding high And the truth of the matter is I never let you go, let you go Your beauty never ever scared me Mary on a, Mary on a cross
Tu paieras tes délits ; quoi qu'il advienne, on traîne ses chaînes, ses peines
Anjelica, Théodora, Luca & Jaeden - Juillet 2020
La meilleure façon de survivre mentalement à ce qui allait se passer dans les secondes qui suivaient sans garder aucune rancœur pour les deux êtres que tu aimais et qui allaient pourtant te rouer de coup ? Déconnecter ton cerveau, sortir de ton corps et devenir simplement spectateur de ce qui allait se passer. Une technique de défense dont tu n’avais pas usé depuis des années, depuis la dernière fois ou tu avais dû te prostituer. C’était la seule façon que tu avais trouvé de donner ton corps sans avoir à subir ce qui allait avec. Alors on n’allait pas se mentir, la douleur tu allais la ressentir mais cela serait sans doute plus facile à vivre. Evidemment c’est Luca qui donne les premiers coups, tu croises son regard et dans la seconde qui suit, ton regard n’est plus qu’un reflet vide alors que tu encaisses le premier coup. Le suivant. Et encore le suivant… Si tu tentes d’ignorer la douleur au maximum, c’est forcément plus difficile une fois qu’Anjelica rejoins son frère. Au-delà des coups, ce qui est le plus douloureux au final c’est de la voir retirer sa bague… Comme quoi les Zabini avaient tout faux, il y avait des punitions encore plus douloureuses que ce qu’ils étaient en train de lui infliger… Malgré que ton mental soit déconnecté, cette douleur s’insinue en toi. Et pourtant tu ne montres rien, ton visage reste impassible alors qu’à l’intérieur tu hurles. Ton corps qui n’est plus qu’une coquille vide continue d’encaisser tandis que ton mental lui est recroquevillé sur lui-même, restant focalisé uniquement sur cette douleur pour oublier celle des coups. Car si tu laissais le tout t’envahir, une épreuve comme celle-ci cela pourrait te détruire, vous détruire… Car à quel moment c’était normal de frapper l’autre ? A quel moment a-t-on envie de mettre son poing dans la figure de celle ou de celui qu’on aime ? Et pourtant Anje’ le fait, elle ne se démonte pas, parce qu’elle sait que si elle refuse ce sera encore pire. Tu sais qu’elle est en colère en ce moment, tu sais qu’elle t’en veut et c’est bien. C’est plus facile pour elle et c’était ce que tu voulais.
Ce n’est qu’une fois que la voix de Luca retenti annonçant la fin du supplice que tu te rends comptes de l’étendu des dégâts. Que tu te rends compte que tu ne te tiens même plus debout sur tes deux jambes, mais que ton corps à bel et bien lâcher. Tu prends conscience de chaque douleur, du sang qui coule à certains endroits et du fait que là tout de suite, tu avais bien du mal à bouger pour te redresser. Une boule se forme dans ta bouche, elle est ferreuse et parce que tu n’arrives pas à reprendre une bouffée d’air tu craches cette boule qui n’est rien d’autre que du sang que tu avais retenu dans ta bouche. Le discours du paternel tu ne l’entends pas vraiment et tu t’en cognes royalement. Une faible voix te parvint tout de même aux oreilles, une voix que tu connaissais bien celle de Théodora. Bordel, tu devais te remettre, c’était toi qui devait la soutenir, pas le contraire. « Ça va aller t’inquiète pas. » Dis-tu sans pouvoir t’empêcher de tousser entre les mots que tu tentais de dire. Tu parles que ça allait aller, bordel non ils n’y avaient pas été de main morte, mais bon c’était ainsi, tu leur en aurais voulu s’ils avaient retenu leurs coups et ils le savaient. Tu profitais du bras que Dora passa autour de toi pour tenter de te redresser un peu mieux, déjà tu commençais à reprendre une meilleure respiration. La voix de Luca tonna une seconde fois alors qu’il ordonna à tout le monde de quitter la pièce. Pour le coup tu aurais aimé que cet ordre s’adressait aussi à vous deux. Tu avais besoin de prendre une douche, si tu avais su, t’aurais attendu ta punition avant de la prendre avant tout ce bordel… Peut-être que tu aurais besoin de panser une blessure ou deux au passage, mais aussi de te remettre du reste… De tout ce que cela allait impliquer… Dans le silence qui suivait ton regard cherchait Anjelica, peut-être afin de te rendre compte de l’ampleur des dégâts. Elle vous regardait justement toi et celle que tu considérais comme ta petite sœur, vous pointant du doigt en déclarant que c’était votre faute. Tu n’essaies pas de nier, c’était vrai, tu avais menti pour protéger Dora, en revanche, c’était ta faute et uniquement la tienne !
« Elle n’a rien dit parce que je lui avais dit de le faire ! S’il y a quelqu’un à blâmer c’est moi. » Tu venais peut-être d’être puni pour tes actes, mais s’il fallait que tu le sois une seconde fois pour protéger Dora, tu le ferais sans hésiter. Ce n’était pas sa faute, tu avais pris cette décision sans lui demander son avis, tu ne voulais pas qu’elle entache son âme alors que la tienne ne craignait plus rien… Et pourquoi au final ? Ton regard se pose sur l’homme sans vie qu’elle avait dû tuer… Pour ça… Lorsque finalement Théodora reprend la parole, tu sursautes légèrement, tu ne t’y attendais pas, ses mots te font mal, parce que cette blessure qu’elle garde au fond d’elle de ce passé, tu aimerais pouvoir les lui retirer. Non ils ne savaient pas, mais ce n’était pas juste de le leur reprocher et puis tu ne voulais pas qu’ils se mettent tous les deux à vous regarder avec pitié. Tu passes alors une main dans le dos de Dora avant de reprendre la parole. « Ça va aller, chut, ça va aller… » Dis-tu alors avec douceur. Tu prenais sur toi pour te redresser, parce qu’il était hors de question que qui que ce soit t’aide à te mettre debout. Alors certes, tu ne te tenais pas aussi droit que tu devrais le faire, mais tu comptais bien sortir de cette pièce avec le peu de dignité qu’il te restait. Tu en profitais pour aider Dora à se relever elle aussi.
« Il faut que j’aille… Nettoyer tout ça. » Dis-tu pour faire comprendre que de toute façon tu n’étais clairement pas en état de discuter de quoique ce soit. S’ils voulaient gueuler c’était leur problème, mais tu n’étais pas en état de répondre. Chaque pas était douloureux, mais tu ne demandais l’aide de personne. Tu ignorais si quelqu’un te suivrait, tu ignorais si Anjelica serait capable de te pardonner. Si ta fierté avait envie de sortir de cette salle sans un regard pour qui que ce soit, l’amour que tu portais pour chacun te donnait tout de même le courage de le faire. Le dernier fut pour Anje’ avec l’espoir qu’elle pourrait passé par-dessus tout ça…
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Luca Zabini
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Mar 20 Avr - 17:01
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Luca et Anjelica Zabini, Théodora Haig et Jaeden Evans || Début juillet 2020
Tu as l’impression d’être dans un état dissociatif. Les mots d’Anjelica ne sont qu’un coup de poignard de plus dans ton cœur et tu ne peux même pas lui en vouloir. Elle a raison de te haïr, elle a raison de te détester. Tu n’apportes que le malheur dans sa vie. Alors tandis que tu frappes Jaeden sans aucune retenue, tu ne penses qu’à l’après. Comment tu vas vivre avec ça sur la conscience ? Comment Anjelica pourra se pardonner ? Comment pourra-t-elle lui pardonner ? Comment pourra-t-elle te pardonner ? T’en sais rien alors tu cognes comme si cela allait t’apporter la solution. Tes mains tremblent tandis qu’Anje crache son venin à raison dans un murmure qui te transperce. Elle a donc remarqué à quel point tes pupilles sont dilatées, symbole d’une ancienne addiction qu’elle pensait terminée. Cela aurait été étonnant qu’elle ne remarque rien de toute manière, elle connaît les signes. Mais en tout cas, ce n’est pas maintenant qu’il faut tergiverser sur cela. Elle doit frapper à son tour. Et tu la regardes retirer sa bague de fiançailles en sachant à quel point cela va briser ton meilleur ami. Son regard se perd dans le vide et tu as presque l’impression que la douleur physique n’a plus aucune emprise sur lui, que celle que vient de lui infliger Anjelica est bien plus grande. Tu ravales toute l’amertume que tu ressens et te concentres sur la tâche que l’on t’a confiée. Frapper, plus fort, plus longtemps, plus durement. Jusqu’à ce que tu estimes qu’il suffit. Il suffit oui. Cela a suffi à te briser.
Les autres s’en vont. La suite, tu la connais. La colère de ta cadette va exploser alors tu tiens à t’y préparer. Tu avales l’alcool à une vitesse phénoménale, comme si cela allait laver tes péchés, mais ceux qui te préoccupent sont visibles sur tes mains, le liquide vermeil en témoigne. Anjelica s’approche de toi et tu t’attends à subir les conséquences ; tu ne cherches même pas à contrer le coup qu’elle t’assigne entre les côtes, tu le mérites amplement. Elle t’arrache la bouteille, boit à son tour. Elle s’attaque à Jaeden et Théodora en premier puis se tourne vers toi pour te crier son désarroi, tu ne trouves rien à y redire. Rien pour le moment. Il faut laisser redescendre la pression pour la faire remonter ensuite. Tes yeux se rivent sur Jaeden qui cherche à se redresser péniblement, avec l’aide de la jeune comptable à ses côtés. Il tente de se défendre à son tour mais les mots qu’il prononce ne t’atteignent pas. Il aurait dû te faire confiance. Quant à la jeune femme, la lueur que tu lis dans les yeux de Théodora ne présage rien de bon. Elle parle de la rue, de survie, du bordel. Mais pour qui se prend-elle bordel de merde ? Que croit-elle ? Qu’ils sont les seuls à avoir vécu ce genre de chose ? Bien entendu que non. Si Anjelica et toi n’avaient pas soufferts durant l’enfance la vie ne vous a pas épargné pour autant alors si, vous comprenez. Rien n’est comparable mais vous comprenez. L’instinct de survie, savoir qu’un seul mouvement peut entraîner la mort d’un des vôtres, qu’une seule mauvaise décision peut mettre en péril tout le système. Comme ce soir : l’acte d’un seul homme a désorganisé toute la famille. Tu ressens soudainement le besoin de défendre ce qui t’est le plus chère au monde. « Ta gueule Théodora, t’as toujours pas compris comment ça fonctionne ici. » Si tu es furieux contre Jaeden, ta colère contre elle l’est encore davantage. Jaeden cherche à s’en aller et tu lui dis : « Reste là Jae. » demandes-tu. Tu veux t’expliquer toi aussi et tu veux qu’il entende ce que tu as à dire.
Le silence s’est installé et tu sais que le briser ne va leur plaire. Tu soupires lourdement. Dans un chuchotement, tu murmures : « Je vous ai sauvés. » Ils auront du mal à l’entendre, ils auront du mal à le croire. Mais c’est la vérité. « J’ai sauvé vos putains de culs de menteurs ! » La conversation avec ton père a davantage ressemblé à une négociation. Un compromis dans laquelle tu as dû te mouiller. Cela n’a pas été facile d’arriver à cette sentence. Tu te tournes vers Anjelica : « Quand Père est arrivé, il était furieux. Il ne voulait pas se répandre en mots, il voulait faire couler le sang. » Pour que cela soit bien clair, tu pointes Jaeden et Théodora : « Votre sang. » Tu attrapes la bouteille et t’assois sur le bar : « J’ai dû le supplier pour qu’il me laisse vous faire ça ! Vous croyez quoi ?? Vous avez déconné PUTAIN ! » Tu t’adresses ensuite à ta sœur : « Ouais, tu me reproches de pas t’avoir impliquée ? T’aurais pu prendre cette décision ? Père pensait que tu ne serais pas objective. Que tu ne pourrais pas donner un châtiment digne de ce nom à l’homme que tu aimes. J’ai dû le convaincre que tu le pourrais. J’avais peur qu’en te disant tout à l’avance, tu ne puisses pas. Je sais pas si j’ai eu tort ou si j’ai eu raison. » dis-tu en haussant les épaules. Anjelica est forte. Mais l’est-elle au point de pouvoir se préparer à ça ? Tu te tournes vers Jaeden : « Je t’en veux Jaeden putain. Pourquoi tu m’as rien dit ?? J’croyais qu’on était comme des frères ! » vocifères-tu, le ton montant en intensité. Pourquoi tant de mensonges ? Depuis le temps qu’il trempait dans vos affaires, il sait pourtant à quel point la confiance est importante. « Quand ils ont commencé à fouiller, t’aurais dû me dire, t’aurais dû le dire à Anje. Putain tu nous fais pas confiance ou quoi ??? On aurait pu anticiper, on aurait pu contrer ça ! Comme pour Lyraë. Au lieu de ça t’as préféré garder le secret. Tu nous as foutu dans la merde, t’as rendu la famille faible. On va être fragilisé par ta faute. » La colère monte en toi tandis que tu gardes le meilleur pour Théodora : « Quant à toi... » Tes yeux fixent Théodora. Votre relation a si évolué ses derniers temps et tu te rends compte à quel point tout cela n’était bâti que sur un mensonge. « Tu t’es bien foutue de ma gueule. » Si tes yeux avaient pu lancer des sortilèges de mort, son cadavre serait sans doute en train de tenir compagnie à l’ennemi de la famille qui gît déjà au sol. « Tu t’es dit que te taper ton patron allait te sauver ? Souviens-toi ce que je t’ai dit la première fois, ce tatouage te protège des autres, jamais de moi. » Quel est donc ce curieux sentiment qui t’envahit ? La trahison est déjà bien présente, c’est vrai, mais il y a autre chose. Quelque chose que tu n’arrives pas à encore à comprendre. Tu avales une autre rasade d’alcool. Tu sautes du bar et te diriges vers la porte. T’as dit ce que tu avais à dire, maintenant tu ne veux qu’une chose : te souler, siffler un rail de coke et t’écrouler pour oublier.
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Jeu 22 Avr - 2:19
Tu paieras tes délits ; quoi qu'il advienne, on traîne ses chaînes, ses peines
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Théodora Haig
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Ven 7 Mai - 22:56
Tu paieras tes délits ; quoi qu'il advienne Anjelica, Jaeden, Luca & Théodora
Début juillet 2020 | Thestral Motor | Fin de journée
Théodora n’avait d’yeux que pour Jaeden. Il était en sang et particulièrement mal en point. Ce n’était pas le premier passage à tabac auquel elle assistait, mais c’était le premier où la victime lui importait autant. Alors qu’il lui murmurait que ça allait aller, elle maudit silencieusement cette manie qu’Evans avait de vouloir toujours paraître si sûr de lui et indemne. La toux qui suivit ses paroles ne fit que confirmer les craintes de la comptable.
La salle se vida sur l’ordre de Luca et Anjelica démarra au quart de tour. La nouvelle réponse de Jaeden fit l’effet d’une lance qui lui transperçait le cœur. Il reprenait encore la faute ?! Mais quel idiot. Les yeux de Dora se posèrent quelques secondes sur son frère de coeur et elle eut envie de le secouer, lui dire de se taire. Luca et Anjelica tenaient à Jaeden, elle en était persuadée malgré les derniers évènements. Que ce dernier la laisse prendre la responsabilité de leurs actes ! Ils pourront lui pardonner à lui. Mais le courage manqua à Théodora pour répondre immédiatement et elle préféra détourner la conversation. Justifier leurs actes.
Alors même qu’elle finissait de parler, de cracher à la figure de ces Italiens qui ne connaissaient rien de leur vie, elle sentit la main de Jaeden dans son dos et ses quelques paroles rassurantes. « Ça va aller, chut, ça va aller… » Le regard noir qu’elle réservait aux Zabini se retrouva également sur Jaeden. Pourquoi n’était-il pas énervé ?! Il venait de se faire passer à tabac par son propre témoin et sa fiancée ! Il devrait hurler, leur dire à quel point il était déçu, trahi et que tout ce qui avait été construit venait d’être détruit en seulement quelques minutes. Mais le sorcier ne l’aida qu’à se relever après en avoir fait péniblement de même.
« Ta gueule Théodora, t’as toujours pas compris comment ça fonctionne ici. » La colère, la haine, la tristesse, la honte. Tout se mélangeait rendant chacune des fibres de son être aussi douloureuse que si un feu incandescent s’y était installé. La tête de Dora se retourna face à Luca. Comment osait-il ?! Elle avait très bien compris comment ça fonctionnait ici, au contraire ! Il y avait les Zabini, la grande famille avec le fils prodigue qui dirigeait tout d’une main de fer et la fille choyée quoiqu’impuissante à quoique ce soit. Et à eux, les sous-fifres, eux on leur martelait que la Cosa Nostra était une grande famille, que chacun pourrait compter sur l’autre. Bon dieu, Jaeden n’avait-il pas prouvé sa putain de valeur ?! La bouche de Dora s’entrouvrit pour renvoyer une pique bien sentie à Luca mais les mots se perdirent dans sa gorge. Même elle. Même elle avait tout donné pour la Cosa Nostra. Jaeden fit mine de partir et Luca lui intima de rester. La mâchoire de la jeune femme était serrée, ses yeux rougis dardaient leur fureur contenue sur Luca. Sauvés ?! Les affirmations sur lesquelles étaient bâties la colère de Théodora frémirent. Non, ce n’était pas sauver quelqu’un ! Hors de question qu’elle croit ces paroles acides qui tentait de faire passer Luca pour un sauveur. Mais quelle hypocrisie ! Qu’il aille bien se faire foutre lui et ses principes qu’il ne sortait en paradant que lorsque cela l’arrangeait. Les yeux de Dora se posèrent sur Anjelica alors que Luca s’adressait à elle. Un instant, Dora eut pitié pour cette femme qui venait de devoir battre son propre fiancé, poussée par une famille aussi folle que le monde qui les entourait.
« Fragilisés ?! » Alors que Luca s’adressait à Jaeden, Dora eut un soupir de dédain. Ils leur accordaient trop de crédit. Voir ainsi que personne, pas même le plus proche conseiller de Luca et la comptable de l’organisation n’étaient à l’abri, cela allait remettre les idées en place à beaucoup de monde. En un sens, le vieux Zabini devait être ravi. Cela rappelait à tout le monde ce qu’était la Cosa Nostra, dans toute sa violence. Qu’ils aillent tous se faire foutre avec leur hypocrisie. Elle avait baissé sa garde et c’était tout ce qu’il avait fallu pour que la mer se déchaine et l’emporte. « Quant à toi... » Perdue dans ses pensées quelques instants plus tôt, elle croisa les yeux furieux de Luca. Parfait, au moins ils étaient raccord. « Tu t’es bien foutue de ma gueule. » L’injustice de ces paroles lui faire l’effet d’un Bombarda. Elle encaissa le coup sans ciller, sans baisser les yeux mais cette honte poisseuse lui bloqua la gorge alors que son esprit ne se demandait pas si finalement ils n’auraient pas mieux fait de tout avouer plus tôt… « Le sentiment est partagé. » murmura-t-elle. Il lui avait promis qu’il la protègerait. Il lui avait fait miroiter toute cette histoire de confiance, de grande famille. Alors oui, il s’était bien foutu de sa gueule. Aux derniers mots de l’Italien, Dora tenta de garder un semblant de dignité en relevant légèrement le menton, dans un vain effort de défiance. Qu’il essaye. Qu’il essaye seulement. Ce Luca violent imprévisible dont elle avait tant peur… Le voilà, qui n’était pas parti bien loin. Comment avait-elle pu un instant penser qu’il changerait ?! Comment avait-elle pu un seul instant espérer que… Que quoi Dora ? Quelle conne elle avait été. Les mauvaises décisions elles les connaissaient pourtant. Alors pourquoi ça faisait encore plus mal maintenant ?! Blessée, comme un animal sauvage aux abois elle répondit acide : « Exactement. Et la preuve ça a tellement bien marché ! Vu comment tu m’as tellement bien sauvé la mise. Tu vas faire quoi, me frapper aussi ? » La fin de sa phrase se perdit dans sa peur qu’elle pensait éteinte. Les mots se tarirent comme une source qui semblait pourtant infinie. L’adrénaline lui permettait encore de tenir debout mais elle savait qu’à la seconde où elle serait seule, elle s’effondrerait comme une poupée de chiffon.
Luca commença à partir, tant mieux elle n’avait plus rien à lui dire, et il fut suivit par Anjelica. La comptable scruta cette dernière. Si elle se retournait pour Jaeden alors tout n’était pas perdu. Alors peut-être que Jaeden pourrait encore avoir sa fin heureuse avec sa belle Italienne. Si seulement elle… La Zabini lança un regard à Jaeden et Dora ferma les yeux. Il y avait encore de l’espoir.
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We were searching for reasons To play by the rules But we quickly found It was just for fools But through all the sorrow We were riding high And the truth of the matter is I never let you go, let you go Your beauty never ever scared me Mary on a, Mary on a cross
Tu paieras tes délits ; quoi qu'il advienne, on traîne ses chaînes, ses peines
Anjelica, Théodora, Luca & Jaeden - Juillet 2020
Tu te tends lorsque tu entends les mots que prononce ton meilleur ami à Dora, tu t’en fiches en cet instant que vous aviez merdé, oui c’est vrai c’était le cas, en revanche, tu ne supportais pas le ton qu’il employait pour parler à celle que tu considérais comme une sœur. Tu serres les dents parce que tu sais que ce n’est pas le moment d’en rajouter une couche, encore plus lorsqu’il te demande de rester. Quoi, t’en mettre plein la gueule physiquement n’avait pas suffis ? Cela ne l’avait pas épuisé ? Fallait qu’à présent il en rajoute une couche ? Ton regard croise celui d’Anjelica, tu ignores ce qui allait suivre pour vous deux, tu te doutes bien que t’accorder le pardon ne sera sans doute pas chose aisée et pourtant tu n’avais agi que pour le bien d’une seule personne, tu n’avais voulu causer du tort à personne. La voix de Luca tonne dans la pièce et tu ne dis rien. Depuis tous ce temps où tu es dans la Cosa Nostra tu sais comment les choses se passent, tu sais ce que vous risquiez alors ce qu’il t’annonce ne te surprend pas. Le fait qu’il a sauvé vos culs non plus d’ailleurs. Ce n’est pas un manque de modestie, mais il était un frère pour toi et si les rôles avaient été inversé tu aurais agi de la même façon. Bien sûr que dans le fond tu lui en étais reconnaissant, ce n’était pas pour rien que tu avais accepté la sentence dans même broncher.
Tu savais ce qui t’attendais si ce secret était découvert, tu n’avais pas fait les choses au hasard, alors aujourd’hui oui, tu avais assumé. En revanche tu étais désolé que les choses leur soient retombés dessus et qu’ils ont dû eux même s’occuper de ta punition Tu n’avais jamais voulu cela… le problème à parler maintenant c’est que tu n’es clairement pas en état de pouvoir t’expliquer, tu souffres et tu serres les dents pour pouvoir rester debout. Tu écoutes, le visage fermé, la mâchoire verrouillée, ton instinct te dicte de répondre, de ne pas te laisser faire, mais tu le tiens en laisse, parce que oui, comme il le dit si bien, tu as déconné et tu le sais et pourtant même en le sachant tu referais sans doute les mêmes erreurs, du moins à une exception près, sans doute que cette fois tu les mettrais dans la confidence. Mais il est trop tard de toute façon pour imaginer comme cela aurait pu se passer autrement. Tu évites de te mêler de la conversation entre Luca et Anjelica. Aurait-elle été capable de prendre cette décision ? Tu n’en savais rien, en revanche tu es certain qu’elle aurait trouvé quelque chose, elle est forte, elle peu encaissé même si tu sais que ce qui venait de se passer vous aviez touchés tous les quatre… A quel point ? Tu le sauras bien assez tôt… Lorsque finalement Luca s’adresse à toi, ton regard de glace croise ses prunelles chaudes, tout le contraire de toi. C’est difficile pour toi de trouver les mots dans cet état, pourquoi ne pouvait-il pas attendre que tu ailles au moins tu soigner ?
« Ce n’est pas un problème de confiance » Répondais-tu en prenant une profonde respiration. « Je ne voulais pas vous attirer d’autres problèmes, j’étais prêts à en assumer les conséquences. » Et ça au moins on ne pouvait pas te l’enlever. Tu n’as pas vraiment le temps d’ajouter quoique ce soit de toute façon tu n’en avais pas vraiment la force, tu aurais aimé dire que tu étais désolé, mais tu as bien conscience qu’ils sont tous les deux bien trop en colère pour écouter quoique ce soit. Si tu ne voulais pas te mêler de ce que Luca reprochait à Dora quand bien même cela te hérissait le poil, ton meilleur ami finissait par dire les mots de trop, cette fois c’est ta voix qui tonne. « Ne la menace pas ! » Tu avais beau aimer Luca comme un frère, jamais tu ne le laisserais s’en prendre à Théodora. Il pouvait vous reprocher tout ce qu’il voulait, il n’y avait aucun souci, oui tu le savais, tu avais merdé et tu avais emmené Dora dans toute cette merde, en revanche qu’il s’en prenne à elle de cette manière tu n’étais pas d’accord et tu te mettrais en travers de son chemin s’il y avait besoin. Ton regard le suit alors qu’il quitte finalement la pièce, suivit de sa sœur qui est restée silencieuse… Tu aurais préféré qu’elle continue de crier, qu’elle dise quelque chose même si tu n’es pas certains que cela aurait changé quoique ce soit… Et alors qu’elle passe le pas de la porte à son tour, tu te surprends à espérer qu’elle se retourne. Tu peux sentir ton myocarde sursauter lorsqu’elle le fait alors que tu n’y croyais presque plus. Restait-il un espoir ? Tu osais à peine y croire... Tu savais en revanche que des heures sombres allaient vous attendre… Les deux Zabini partis, c'était votre tour de ne pas rester ici.
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