Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Des papillons sombres dansèrent un instant devant ses paupières lorsqu'il ouvrit les yeux, accompagnant les maux de crâne qui semblaient tambouriner dans son crâne le faisant serrer les dents. Il passa une main lourde sur son front, ne pouvant s'empêcher de grogner lorsqu'il tira malencontreusement sur ses blessures encore trop douloureuses. Néanmoins, le contact de ses doigts froids sur son visage semblait l'apaiser alors que ses doigts couvraient en partit ses yeux le temps que les tâches sombres cessent enfin de tourbillonner devant ses pupilles. Tout son corps lui semblait encore lourd et douloureux, un poids qu'il serait encore trop difficile à déplacer. Probablement l'effet des potions qui lui avaient été données, non sans oublier la fatigue qui suivait habituellement la fin d'une pleine lune. Et cette fameuse nuit avait été particulièrement terrible. Et une petite voix en lui ne cessait de le narguer en lui rappelant à quel point il avait - une fois encore - aidé personne et qu'il aurait mieux fait de suivre son instinct de trouillard en restant terré au fond des bois. Cela lui aurait certainement évité de se retrouver une nouvelle fois dans ce lieu qu'il abhorrait pourtant tellement.
Les murs trop blancs, trop froids, l'odeur caractéristique de plantes et de potions de guérison. Ce qui était curieux par ailleurs, le domaine des potions l'ayant toujours fasciné au point d'en devenir un très bon étudiant, il était loin d'être insupporté par les effluves qui pouvaient s'échapper d'un chaudron. Pourtant, ce parfum spécifique aux hôpitaux avait ce don de l'écœurer et de faire naître une pression angoissée pesant sur sa cage thoracique. Un profond sentiment de malaise et une envie instinctive de s'éloigner au plus vite de ce lieu, pourtant, son arrivée en catastrophe aux urgences et sa prise en charge rapide des médicomages étaient probablement les seules choses qui avaient fait qu'il était encore en vie, ou tout du moins, qu'il ne craindrait pas d'autre séquelles que de vilaines cicatrices et probablement des douleurs pendant un certains temps. A vrai dire, Kun avait plus l'impression de faire face à un miracle qu'autre chose. Peut être que sa nature lupine l'avait aidé à encaisser, quand bien même cette simple idée puisse le faire grimacer de dégoût. Le fait était qu'il avait réussit à transplaner en urgence aux premiers rayons du jour - n'ayant jamais été aussi ravi d'être en été que pour voir le soleil se lever bien tôt - lorsqu'il lui fut enfin permis de quitter cette forme honni que celle du loup. Néanmoins, les médecins avaient été honnêtes, faire disparaître les marques de ses blessures risqueraient d'être compliqués si ce n'était impossible, la prise en charge ayant trop tardée. Mais cela n'était pas bien important. Après tout, ce ne serait pas ses premières cicatrices, les traces laissées par le loup qui l'avait transformé dans son enfance étaient encore légèrement visiblement sur l'un de ses flancs.
Mais malgré les blessures subit il y a maintenant quelques jours, il restait bien vivant. Probablement à moitié drogué la plupart du temps par tous ce qu'on lui donnait contre la douleur et autres potions qui lui étaient administrées. D'après les dires des guérisseurs, il était resté inconscient un petit moment. Chose compréhensible quand on savait la quantité de sang qu'il avait perdu. Mais maintenant bien conscient, il regrettait de ne pouvoir plus facilement trouver le sommeil. Ou tout du moins, un sommeil moins agité. Le lycanthrope grimaça nerveusement lorsqu'il se souvint de la rage mêlé à la douleur du Loup lorsqu'il avait finalement laissé s'échapper l'homme. Il tourna la tête vers la modeste fenêtre qui laissait filtrer un rayon de soleil rassurant. Il avait hâte de pouvoir fuir cet hôpital pour retrouver un endroit plus apaisant. Avec un peu de chance, les rêves où il se voyait en monstre faiblirait alors. Au moins, cette fois-ci, pas de camarade de chambré avec qui se battre…
Un léger bruit contre la porte de sa chambre le tira de ses pensées moroses alors qu'un infirmier se glissait dans la chambre, un grand sourire sur les lèvres, babillant des banalités sans grands intérêts auxquels le Serpentard ne porta guère d'attentions, se contentant de suivre l'homme du regard, hochant par moment la tête aux quelques questions et recommandations tandis que le professionnel de santé tentait vaguement de faire tenir les petits rideaux pour que plus de lumière pénètre dans la pièce. Finalement, non sans arrêter de bavarder dans un monologue épuisant, l'infirmer s'appliqua à refaire les pansements de l'étudiant, ignorant la soudaine tension et la nervosité palpable qui étaient nées chez le jeune homme à ce moment, non sans oublier de jeter un œil à l'état de ses blessures. Serrant les poings et détournant le regard, Kun en aurait presque oublié de respirer tant il haïssait le contact. Il rata donc la grimace que l'infirmer esquissa à la vue de sa blessure par balle. Ces plaies n'étant jamais les plus belles, elles paraissaient bien vite impressionnantes. Enfoncé dans son mutisme, le jeune Chang ne répondit toujours pas lorsque l'infirmier tenta de détendre l'atmosphère à l'aide d'une plaisanterie. Et ce fut finalement après une petite tape sur l'épaule - qui ne rata pas à faire légèrement tressauter le hongkongais qui ne s'y attendait pas - il se redressa pour retrouver le dossier du patient qu'il avait emporté avec lui, griffonnant rapidement ce qui devait être son rapport, non sans perdre espoir d'obtenir une réponse du blessé en continuant de bavarder. N'hésitant alors visiblement pas à converser seul tandis que de son côté le jeune Chang n'espérait plus que l'infirmier en finisse rapidement et le laisse enfin tranquille.
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Nymphéa E. Chang
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Métier : Diplômée de l'université Poudlard et assistante d'un journaliste au journal Le Chicaneur (pas de quoi remplir le porte-monnaie rapidement quoi)
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Dim 9 Mai - 4:22
Shining in the night without the moon
Je venais de tourner au pas de course la dernière intersection des couloirs me séparant de la chambre de mon cousin. C’était au moment ou un homme arrivait à ma hauteur. J’en lâchais un petit cri de surprise tout en entrant maladroitement dans le poitrail du Médicomage. Gentiment, le grand homme baraqué susurra des mots doux tentant sûrement de me calmer et m’arrêter dans mon élan. Il était vrai que je courrais comme une demeurée depuis mon entrée par les cheminées de Sainte-Mangouste.
- Eh … Ça va aller. Ou courrez-vous comme ça mademoiselle ?
Il me repoussait doucement et je prenais donc ce moment pour reprendre mon souffle. J’étais vêtue sobrement d’une jupe jaune criarde, d’un haut sans manche alors que mes épaules étaient couvertes d’une petite veste. Le médicomage avait, au moins, eu le don de me rappeler d’où je venais comme ça et où je m’en allais. En réalité, ça faisait plusieurs jours que je venais quotidiennement à Sainte-Mangouste cette semaine le cœur battant et espérant le réveil de mon cousin. Mue entre une tristesse incommensurable et une colère à le tuer moi-même, j’avais si peur. Raphaël en savait quelque chose vivant ma tristesse, mes larmes à chaque jour. Je ne pensais à rien d’autre en oubliant le blogue et l’article qui m’aurait trotté dans la tête si Kun n’était pas dans cette position. La première journée, exténuée pour avoir peu dormi trop énervée par le Blood Circle, je m’étais assoupie la tête posée sur le bord du lit de mon cousin. Penaude, je m’étais réveillé à la venue d’un Médicomage. J’avais ensuite passé la journée avec Raphi lui racontant tout ! Là seulement, l’envie d’écrire mon article avait repris. Je voulais montrer au monde entier que le Blood Circle s’était trompé une fois de plus … Je voulais que les gens, Moldus comme Sorciers, sachent ce qu’il s’était passé le 2 août 2020. Un jour, on croirait en moi : je veux dire en « Evolution ».
Reprenant contenance, je montais mon regard vers le Médicomage : oui, il était très grand et je restais quand même petite. Je lui souriais donc un peu, gênée pour l’avoir heurté.
- Je suis désolée. Je m’appelle Nymphéa Chang. Je suis ici pour voir mon cousin Kun Chang. J’ai eu la nouvelle qu’il était réveillé.
- En effet, mademoiselle Chang. Je viens tout juste de lui changer ses pansements. Le jeune monsieur Chang est évidemment fatigué, mais je suis certain qu’il sera heureux de voir sa cousine.
Il me sourie chaleureusement, mais je ne le voyais déjà plus. Rapprochant mon sac en bandoulière de moi, je passais finalement le coin du couloir et je courrais avec force bruit vers la chambre de Kun : je connaissais la porte par cœur. Je savais exactement que c’était la troisième dans le couloir … Je …
- Kun !
Lâchais-je dans un souffle court, mais plus fort que je ne l’aurais voulu de prime abord. Aussitôt, une Médicomage passant dans le couloir me toisait avec agacement du regard. Ne demandant pas mon reste, je bondis dans la chambre arrivant jusqu’au lit dans lequel était couché mon cousin depuis trop de jours déjà. Mais ce matin, c’était différent : il était réveillé. Enfin !
- Enfin ! Tu es réveillé. J’ai eu tellement peur pour toi ! Papa et Raphi n’arrêtaient pas de me dirent que tout irait bien, mais j’ai tellement eu peur pour toi !
Évidemment, ma voix se brisait plus l’émotion s’emparait de mon cœur, de mon être tout entier. Des larmes se mettaient à couler le long de mes joues. C’étaient des larmes de joie démontrant toute la nervosité, la peur vécue ces derniers jours. Mais je ne pouvais pas m’arrêter de parler. Je devais parler. Si je restais silencieuse, j’allais exploser.
- Tu m’avais dit que tu ne viendrais pas à la fête. Que s’est-il passé ?
Dans ma voix bouleversée, je parlais encore un peu fort et ce n’était pas bien. On ne devait pas parler fort devant un blessé. Certes, je n’avais pas pu m’en empêcher. Je laissais choir mon sac au sol alors que ma main droite s’emparait doucement de la gauche de mon cousin.
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We’re a phoenix rising from the ashes fighting. Our courage climbing. We’ll never, never surrender. This is our battle. Won’t stay in the shadows now. Living for tomorrow. We’ll never, never surrender - Liv Ash, Never Surrender
Finissant par baisser les bras et abandonnant tout espoir d'arracher ne serait-ce qu'un mot au blessé, l'infirmier laissa malgré lui naître sur son visage une petite moue peiné qu'il tenta vainement de faire disparaître derrière un petit sourire alors qu'il annonçait qu'il en avait finit et qu'il pouvait s'en aller s'occuper de ses autres patients. Une fois encore, borné dans son mutisme, Kun se contenta de tourner les yeux vers l'homme et de lui adresser un discret hochement de la tête, brisant immédiatement après le contact visuel et détournant de nouveau son regard pour se replonger dans ses regrets, ses doutes et ses cauchemars qui semblaient l'assaillir alors même qu'il était pourtant bien éveillé. Torturant néanmoins son esprit et refusant de l'abandonner, semblant être de toute manière, la seule chose à ressasser dans cette chambre blanche et froide. Il eut vaguement conscience du départ définitif de l'infirmer alors que le son de la porte s'ouvrant et se refermant parvenait à ses oreilles, plongeant ensuite la petite pièce dans un silence aussi froid que l'atmosphère qui régnait dans la chambre d'hôpital. Et ce silence qui tombait comme du plomb sur la pièce faisait peser un nouveau mal être sur le cœur du jeune Chang. Et maintenant que l'infirmier n'était plus là, et quand bien même il avait souhaité qu'il disparaisse au plus vite, son esprit ne parvenait plus à trouver d'autre chose à penser que cette soirée qui tournait en boucle dans sa tête.
Coup du destin ou réelle coïncidence, la porte de sa chambre s'ouvrit bientôt avec force alors que son prénom était dit avec force, faisant une nouvelle fois sursauter le blessé qui ne s'attendait pas à voir la porte de sa chambre être rouverte aussi rapidement après le départ de l'aide soignant. Mais ce qui l'étonna plus était la voix qui l'avait ainsi appelé, et pourtant, il aurait presque pu le prévoir. Il s'était réveillé il y avait peu, bien sûr que sa cousine viendrait le voir. Même s'il n'avait pas songé qu'elle lui rendrait visite si rapidement. La jeune femme entra vivement dans la petite chambre en refermant la porte derrière elle et s'approchant alors de son cousin alité. Et comme il aurait pu s'y attendre, Nymphéa laissa éclaté toute l'inquiétude qui l'avait secoué au cours de ces derniers jours, laissant glisser sur ses joues des larmes qui serrèrent le coeur du Serpentard, s'en voulant d'être la cause de ces pleurs. Il ouvrit la bouche pour tenter de réconforter la Poufsouffle, mais cette dernière ne lui en laissa pas l'occasion qu'elle s'engagea dans la question qui fâchait. La raison de ses blessures, la raison de sa présence dans la forêt alors qu'il lui avait soutenu le fait qu'il n'irait pas à cette soirée étudiante. Et pour quelle autre raison aurait-il put s'y rendre, n'est-ce pas ?
Comment expliquer cela à sa cousine ? Il se racla nerveusement la gorge et s'humidifia les lèvres. Peut-être pourrait-il essayer d'argumenter sur le fait qu'il avait simplement changé d'avis. Qu'il avait voulu se détendre et passer la soirée dans le bois.. avec tous le monde ? Nymphéa n'y croirait pas une seule seconde. Il détestait ce genre de soirée, il abhorrait plus encore le fait de devoir rester en présence d'autre personnes. Et une fête comme celle-ci était particulièrement vivante, entre alcool et autres substances, il n'y avait rien que Kun aurait pu apprécié, encore moins pour se détendre. Et quand bien même sa cousine aurait pu gober son premier mensonge, il aurait été bien incapable de défendre cette version de l'histoire. N'ayant absolument pas suivi le début de la soirée. Ou bien, lui mentir en lui disant qu'il était venu avec les secours ? Mais dans ce cas là, pourquoi n'avait il pas été évacué avec les autres blessés ?
Ou bien peut être qu'il y aurait eut des centaines d'autres scénarii possibles pour trouver des excuse qui aurait tenu la route. Mais son esprit fatigué ne trouvait rien de vraiment concluant. Ou peut être était-ce parce qu'il était épuisé de devoir mentir. Le fait était, que fermant les yeux un instant, tentant de trouver ses mots autant qu'il devait chercher ce courage qui pourtant chez lui semblait cruellement lui manquer - après tout, il était loin d'avoir les qualités des rouges et ors - il finit par les rouvrir pour poser son regard dans celui de sa cousine. Une grimace sur les lèvres. « J-Je. » Sa voix, trop rauque de ne pas avoir parlé depuis quelques temps l'étonna lui même et il se racla une nouvelle fois la gorge, cherchant de retrouver une voix quelque peu moins rocailleuse, sans grande réussite. « Je n'était pas à la soirée. » Lâcha-t-il incertain. Son attention ne quittant plus le visage de sa cousine, cherchant à jauger ses réactions. « Tout du moins.. Pas en tant que fêtard. » Rajouta-t-il dans une nouvelle grimace d'incertitude.
Comment pouvait-il avouer cette chose qu'il était à Nymphéa ? Les mots ne semblaient de toute manière pas vouloir sortir. Son coeur battait à tout rompre dans sa cage thoracique, entre nervosité et réelle peur de savoir qu'à la fin de cette conversation sa cousine comprendrait très certainement ce qu'il était réellement. Quel genre de monstre il était réellement. Il s'en voulait presque de devoir lui infliger l'affreuse vérité, ne se souvenant que trop bien de cette journée d'anniversaire où le petit copain de Nymphéa lui avait offert un bijou censé la protéger contre les Loups-Garous, la protéger des choses comme lui. Un instant, il regretta d'avoir emprunté cette voie et de ne pas avoir tenté un nouveau mensonge. Mais alors qu'il observait le regard de la jeune femme, il fut dut bien se convaincre du fait que dans tous les cas, il était désormais trop tard pour faire demi-tour. Cette dernière ne le croirait de toute manière pas s'il cherchait à revenir sur ses propos maintenant. Le mal était fait, il n'y avait plus qu'à attendre et à espérer que cela se passe du mieux possible.
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Nymphéa E. Chang
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Mer 30 Juin - 2:52
Shining in the night without the moon
Les cours n’avaient pas encore recommencé, car nous étions près de la mi-août. J’avais, ainsi, eu tout le loisir de venir souvent à Sainte-Mangouste la semaine précédente m’inquiétant énormément pour mon cousin. J’avais fait un cauchemar même, rêvant qu’il était … Qu’il n’était plus avec nous. M’engouffrant plus vivement dans le rêve, je voyais Kun puis, Hyacinthe … Tous deux disparaissant de ma vie. Je m’étais réveillé en sursaut dans mon lit à 3 h : 00 du matin. Je m’étais alors fait promettre de ne plus jamais perdre une personne que j’aimais. Jamais ! Les jours suivants, j’avais longuement pratiqué les exercices du professeur McFusty tentant de faire le vide dans ma tête et pensant uniquement à mon nez. C’était en devenant plus sûr de moi et de mon environnement que je pouvais devenir plus forte comme furent mes mots au travers de la forêt interdite en mai dernier.
Mais aujourd’hui, je n’avais plus besoin des exercices pour oublier ce cauchemar. Plutôt, je souriais heureuse de voir Kun. Ok, il ne souriait pas. Ok, il avait plusieurs bandages recouvrant certaines parties de son corps. Seulement, le plus important, il était réveillé et bien vivant.
Je m’impatientais cependant. Je voulais qu’il me parle. Je voulais qu’il me dise bien aller. Ce qu’il faisait à la fête malgré tout. Au fond de moi, je m’en fichais un peu. Je voulais juste savoir ce qu’il s’était passé pour se retrouver dans ce lit. Qu’il me dise que tout va bien aller. Et je m’impatientais. J’attendais une réponse et je la voulais maintenant tout comme je la craignais. J’avais peur de voir les horreurs qu’il a dut vivre, mais … Oui, je voulais savoir. Comme si s’humidifier les lèvres était aussi contagieux que le bâillement, je le faisais aussi à la suite de mon cousin. Nous étions sûrement aussi nerveux l’un que l’autre. Je cherchais alors un verre d’eau dans la chambre, car Kun avait de la difficulté à parler.
- Attends, je vais te chercher de l’eau …
Fis-je tout en me retournant et trouvant une carafe et un verre sur la table de nuit près du lit. Spontanément, j’allais verser de l’eau dans le verre. J’écoutais quand même mon cousin d’une oreille, ce dernier stipulant n’étant pas à la fête. J’avais alors fini de verser l’eau et je revenais vers le lit fronçant des sourcils, intriguée puis, ma langue déliant mes pensées.
- Mais alors comment as-tu pu te faire cela ? Tu n’as quand même pas été en mission ?
J’avais parlé précipitamment allant même à accrocher certains mots. Subitement, je pensais revivre la mission sauvetage de laquelle Raphi était revenue blessé, mais dont il ne m’avait pas parlé pendant deux semaines. Un peu agacée aussi : pourquoi les hommes voulaient toujours se la jouer gros bras sans en parler ? Évidemment, lorsque Kun m’annonçait ne pas avoir été du côté des fêtards, je lâchais un long soupir frustré amenant mon agacement à destination.
- Mais … Tu étais du côté de ceux qui sont venus nous sauvés ? Ils t’ont permis de venir avec eux ?
J’étais surprise qu’il ait pu aller aider, mais je ne pus pas empêcher un petit sourire de compassion aussi touchée par sa protection envers moi. Je lui donnais finalement le verre d’eau pour le poser près du lit et m’assurant qu’il l’avait bien en main pour le lâcher. Je rigolais légèrement.
- Il y avait pleins de gens qui sont venus nous aider. On était entre de bonnes mains Kun. Tu n’avais pas besoin de jouer les héros, tu sais souriais-je avec compassion. Il y avait même des loup-garous continuais-je tout en frissonnant légèrement tout en repensant subitement au gros loup près d’Helios et de moi puis, des autres Mangemorts. Ils étaient avec les Mangemorts je crois … Je ne sais pas trop, mais ils nous ont aidé. Tu as dû les voir.
J’hochais la tête comme si c’était d’une limpidité d’avoir vu ces loups : on ne pouvait pas dire qu’ils se cachaient. Je prenais, finalement, un regard plus neutre réfléchissant au fait que je n’avais pas vu mon cousin parmi les sauveteurs. Je fronçais les sourcils jouant nerveusement avec ma lèvre inférieure.
- Mais toi, je ne t’ais pas vu. Nulle part. Ou étais-tu ? Tu aurais dû venir me rejoindre. On s’en serait sortie mieux ensemble.
Lâchais-je mue entre des mots déblatérés de manière nerveuse et en même temps esquissant une petite colère. Oui, j’étais en colère. Oui, j’aurais voulu qu’il vienne aussitôt vers moi. J’avais peur. Peut-être avait-il été blessé au moment de courir vers moi. Alors, cela avait été ma faute ? Je ne l’espérais tellement pas tout en tentant de contenir ma sensibilité.
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