Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré.
ft. Sol
La neige avait depuis quelques jours fait son apparition dans la vie des sorciers. Tout était à présent recouvert par ce manteau blanc et le monde sorcier semblait avoir changé. Si pendant des mois bientôt un an, même, les sorciers avaient été focalisé sur ces moldus qui avaient pété un câble – même si en réalité, Théo songeait qu’ils avaient pété leur câble bien avant février 2019 – avec l’arrivée de la neige, puis des vacances scolaires, l’ambiance avait changé petit à petit. Tout d’abord les vitrines avaient installé leurs décorations de noël, puis petit à petit des gens chargés de cadeaux avaient été vu dans les rues de Londres, démontrant bien que les gens avaient l’esprit aux fêtes de fins d’années et cela n’était pas plus mal, ça permettait à tout le monde de souffler un bon coup, même si, il est vrai, les menaces n’allaient pas s’envoler comme ça. Pour ce qu’il avait comme nouvelles du monde moldus, par les membres de l’ordre du phénix vivant dans ce monde, c’était la même chose chez eux, tout le monde semblait en apparence – parce que pour sûr que dans l’ombre, il y en a qui ont toujours envie de se foutre sur la gueule – vouloir mettre de côté cette guerre pour fêter noël et le jour de l’an en famille.
Théo avait donc fait comme bon nombre de personnes sur la planète, il s’était attelé à la tâche fastidieuse des cadeaux de noël, passant un temps beaucoup trop important dans les magasins à se poser des tonnes de questions pour trouver les cadeaux idéals à ses proches… oui en faisant des efforts et en y mettant le prix – même si franchement, dépenser de l’argent pour son père, ça ne lui disait pas spécialement -. Puis tout s’était enchainé beaucoup trop rapidement, de toute façon, c’est toujours ainsi à cette période de l’année. Un jour on est chez soi et la semaine d’après, chaque jour c’est chez des personnes différentes de la famille et ça… mais autant il y a certains membres de la famille, Théo les appréciait grandement – coucou maman chérie hein – autant il y en a d’autres, mais ça devrait être interdit d’être aussi chiant. Ça faisait quoi plus de vingt ans – si si ils commencent tôt- qu’ils étaient sur les mêmes sujets, déjà celui mariage, c’est carrément lourdingue au bout de la cinquième année consécutive et puis alors fallait les entendre, débiter autant de bêtises à la minute, ça ne devrait pas être acceptable. Au bout de quelques années, ils auraient pu comprendre, ils ne pouvaient pas être si truffes ? Quoi qu’en vrai si, vu que les trois quarts du temps, ils faisaient des éloges sur voldemort, puis maintenant sur l’augurey… ce qui était d’ailleurs la chose la plus risible du monde. Ça faisait des centaines d’années, que tout ces merveilleux sangs purs traitaient les femmes comme des sous merdes, et là une gamine prenait le pouvoir, les gens la trouvaient géniale. Incompréhensible que tout ceci et si encore, les mentalités avaient changé, mais pas du tout, il suffisait de voir la famille Greengrass qui n’avait rien trouvé de mieux à faire que de fiancer – pour son plus grand bonheur n’est-ce pas – Alcyone. Sans oublier le fait que c’était aussi la première fois qu’il n’y avait pas Alcyone lors de ces repas, ce qui mettait aussi un petit coup au moral du frère et pas parce qu’il n’était plus habitué à être seul, mais parce qu’il avait l’impression que les autres l’avaient oublié tout simplement, n’en parlant jamais, comme si elle ne leur manquait pas. Heureusement qu’il n’avait pas fait de cadeaux à tout le monde, il aurait regretté vu les gros cons que c’était. Bref les journées étaient souvent épuisantes mentalement et puis, ça avait quelque chose d’assez frustrant aussi, il est vrai que d’entendre toujours pas en couple à longueur de journées et de pas pouvoir dire qu’en réalité, si, il était en couple et que ça se passait très bien… sauf qu’il ne l’avait pas vu depuis le début des vacances scolaires et qu’elle lui manquait, beaucoup.
Et pourtant, la première soirée où il fut libre de tout engagement, ce ne fut pas Sélénya qu’il alla voir. Lors d’un passage à la boutique pour récupérer des croquettes pour Paprika – oui il aurait pu envoyer l’elfe de maison mais bon Théo c’est un gars bien, des fois il se bouge les fesses – il y a quelques jours de cela, en parlant avec la gérante de la boutique, il avait appris qu’il y avait une boutique éphémère – ouai tu parles c’est la boutique du forum XD – qui vendait des dragons. Alors pas des spécimens très grands, plutôt des mini-dragons parce qu’un grand dragon dans le salon de Sol, ça aurait été un peu problématique pour inviter des gens. Il n’empêche qu’il trouvait l’idée de cadeau original et pour ce qu’il en savait Sol appréciait grandement les dragons, il s’était donc empressé d’aller voir la boutique et de choisir en toute impartialité, bien sûr, le plus beau dragon pour sa camarade. Dragon qui par la suite avait passé quelques jours en compagnie de Paprika dans la maison de Théo, pour le plus grand bonheur de celui-ci puisque ça courrait, volait, partout et que ça mettait un bazar pas possible, déjà que Paprika avec sa Pouicpouic c’était quelque chose mais avec un dragon en prime, c’était pire.
Le jour J, après s’être assuré que Soledad était chez elle – en allant voir au préalable s’il y avait bien de la lumière - puisqu’il n’allait pas balader un dragon dans un carton, même avec des trous, pour rien. Il s’occupa de mettre le dragon dans un carton, se battant avec lui pour qu’il veuille bien rester dans son foutu carton et qu’il cesse de pousser des petits râles de mécontentements, sinon la surprise était complètement gâchée. Il fallait aussi éviter que Paprika rentre dans le carton parce que Théo n’avait pas spécialement envie de se débarrasser de son chat. Une fois cette fastidieuse entreprise effectuée, il transplana jusqu’à chez son amie et toqua, ça faisait quelques jours qu’il ne l’avait pas vu elle non plus et c’était surtout l’occasion de se voir, le cadeau c’était un peu l’excuse pour pouvoir venir.
Elle mettait un peu de temps à venir là, si ça se trouve elle n'avait pas spécialement envie de voir quelqu'un, préférant être tranquille. Il espérait que non parce que lui, il avait envie de la voir et il avait pleins de choses à lui dire.
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Dim 24 Mai - 15:33
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Soledad ☽ ☾ Théo
Comme tous les ans, alors que le mois de décembre s’installait, la neige n’avait pas manqué de suivre et de tomber sur la capitale anglaise. C’était un ballet qui se répétait inlassablement depuis la nuit des temps, ou du moins depuis que Soldad avait quitté sa ville natale pour l’île anglaise plus de vingt ans auparavant. Cette année ne faisait pas exception, presque du jour au lendemain, tout avait été recouvert d’un beau manteau blanc qui scintillait sous l’éclat des astres et crissait agréablement sous les pas des marcheurs. Encore presque tous les jours, les flocons venaient se mêler aux bourrasques de vent frais, venant rendre étincelant le ciel londonien et s’infiltrant dans le cou des sorciers dont les écharpes n’avaient pas été mises avec assez de soin. Et comme tous les ans, cette vision ravissait particulièrement Soledad. Elle avait grandi au Mexique, dans un pays où la température en décembre descendait rarement en dessous de dix degrés et où il était possible de se passer de manteau pendant toute la période de l’hiver. De son enfance, Soledad n’avait connu que des hivers doux et des fêtes de fin d’année passées sous un soleil parfois timide, mais bien présent. Les joies d’un Noël blanc, elle ne les avait découvert que lors de son arrivée en Angleterre et elle avait été émerveillée par ce spectacle. Du haut de ses huit ans, les rues recouvertes de blanc, la neige qui tombait doucement du ciel, le silence presque crépitant qui s’installait, tout ça l’avait fait rêver. Et même maintenant, plus de vingt ans plus tard, elle ne s’était pas lassée de ce spectacle. Alors que la plupart des gens râlaient très les premiers flocons qui tombaient, elle, elle trépignait d’impatience. Les autres voyaient venir le froid, les rues glissantes et les vêtements lourds et encombrants dont il fallait obligatoirement se doter sous peine de finir avec des engelures. Soledad elle voyait les instants douillets passé au coin d’un feu réconfortant, la fraicheur de l’air qui venait lui picoter ses joues rougies par le froid, la danse lente des flocons dans le ciel et les vêtements chauds dans lesquels elle s’emmitouflait avec ravissement. Etrangement, la mexicaine s’était parfaitement faite aux hivers londoniens, tous les inconvénients que les autres y voyaient, elle les transformait en instants bourrés d’un charme rustique. Elle avait toujours eu tendance à voir le positif partout, Soledad, ça marchait aussi avec sa patrie d’adoption.
Et bien sûr il y avait les fêtes de fin d’année. Et surtout Noël ! Voilà une raison imparable d’aimer l’hiver. Qu’y avait-il de mieux que Noël ? Du moins, à part un Noël blanc ? Rien du tout, voilà, pour Soledad c’était aussi simple que ça. La mexicaine avait toujours accordé une grande importance à sa famille et à tous les êtres qui lui étaient chers alors bien sûr, Noël était la période rêvée pour le prouver à tout le monde. Certes, elle n’avait pas besoin d’attendre le 25 décembre pour couvrir ses proches de cadeaux ou d’attentions pour leur montrer qu’elle les aimait, tout comme il n’y avait pas besoin d’attendre la Saint Valentin pour montrer à sa deuxième moitié qu’on l’aimait, mais tout de même, l’occasion était trop belle pour ça, elle ne pouvait pas la laisser passer. Là aussi elle se laissait complètement charmer par cette fête. Toutes ces lumières scintillantes, ces décorations partout, les sapins qui embaumaient l’air et les cantiques traditionnels qui envahissaient les rues. Ça lui donnait l’impression de plonger dans un autre monde, une dimension différente où tout était plus éclatant et plus joyeux. Elle savait que tout ceci n’était qu’une illusion, que la vie ne s’arrêtait pas le temps des fêtes et qu’au dehors la menace du Blood Circle grondait toujours, mais tout ça elle en avait besoin et elle n’avait pas honte de le dire. La vie était difficile, surtout en ce moment, alors Soledad estimait qu’elle avait bien le droit à un peu de répit. Et si ça prenait la forme de fêtes de fin d’année, de sessions shopping pour trouver des cadeaux parfaits à tous ses amis, de dizaines de cookies cuisinés en écoutant des chansons de Noël et de repas de familles interminables où elle riait plus qu’elle ne parlait, alors c’était tant mieux. C’était peut-être superficiel, c’était peut-être se bercer d’illusions ou détourner le regard pour ne pas voir la réalité, mais tant pis, elle en avait besoin, alors elle s’accordait cette pause. Il n’y avait rien de mal à prendre soin de soi et pour Soledad ça voulait dire profiter de chaque instant qui lui était offert.
Alors elle n’avait pas manqué à la tâche. Avec l’enthousiasme qui la caractérisait, elle avait enchainé les sorties et les soirées dédiées à l’évènement du mois : Noël. Jonglant entre le shopping pour trouver tous ses cadeaux et ses deux postes au Witches Bazaar et à Neverland, elle avait réussi à organiser des repas avec Ludivine et avec Toni, mais aussi un petit quelque chose avec Maxime, sa jeune vendeuse qui en moins de quatre mois avait réussi à se faire une place dans sa vie. Et puis bien sûr, il y avait eu le traditionnel dîner avec sa famille. L’absence de leur père et de leur abuela pesait plus que jamais sur les Velasquez à cette période de l’année, mais ils mettaient un point d’honneur à tout de même profiter de Noël ensemble. S’ils ne pouvaient rien faire pour combler le vide laissé par la mort de leur père, ils avaient réussi à dégoter un miroir à double-sens longue distance afin de voir leur abuela. L’objet était capricieux et coupait souvent leurs conversations en plein milieu mais au moins ils pouvaient voir l’aïeule et lui adresser quelques mots de vive voix, c’était tout ce dont Soledad avait besoin pour sentir son cœur se réchauffer. Les fêtes étaient l’occasion parfaite pour ça. Pour la mexicaine, c’était les moments en famille ou avec les amis, à discuter tranquillement autour d’une bonne table ou à rire en tout insouciance. C’était ça pour elle, pas de contraintes, pas de convenances ou de moments qu’on était obligé de vivre lèvres serrées en attendant que ça passe. Elle savait que ce n’était pas ainsi dans toutes les familles alors elle profitait pleinement de la sienne, si ouverte, soudée et attentionnée. La mexicaine savait qu’elle avait de la chance, entre les Velasquez, sa famille et ses amis, elle était parfaitement bien entourée. Avec tout ce qu’il se passait en ce moment c’était exactement ce dont elle avait besoin.
Noël était venu et était reparti presque aussi vite, amenant avec lui des moments de partage et de joie. Soledad n’avait pas manqué d’en profiter mais tant de célébrations et de soirées occupées l’avaient aussi laissé fatiguée. Puisque Noël était passé et que le réveillon du Nouvel An n’était pas encore là, Soledad avait enfin un peu de temps pour souffler. Pour la première fois depuis de longues semaines, elle se retrouvait seule chez elle, mais surtout avec aucun impératif en vue pour la fin de journée et la soirée à venir. La mexicaine comptait bien en profiter pour se reposer un peu et recharger ses batteries avant la prochaine célébration : celle du Nouvel An. Et quand il s’agissait de se reposer la voyante n’était pas en reste, après tout ce temps passé en famille ou entre amis elle avait décidé de s’octroyer quelques heures pour elle et juste pour elle. Alors elle avait rempli sa baignoire d’une eau chaude et mousseuse, allumé quelques bougies parfumées et pris avec elle son dernier grimoire dédié à la divination dans le monde. Soledad aurait été incapable de dire combien de temps exactement elle était restée dans son bain, elle s’était contentée de se laisser porter par la chaleur douillette de l’eau, dans le silence réconfortant de son appartement, seulement troublé par les ululements que Samba poussait de temps en temps pour rappeler sa présence. Elle aurait certainement pu y rester plus longtemps encore si quelques coups frappés à sa porte n’étaient pas venus la tirer de sa rêverie. Surprise, la mexicaine s’était vivement relevée, éclaboussant un peu partout autour d’elle. Elle n’attendait personne pourtant, Ludivine passait un peu de temps avec sa famille, Toni était occupée et de ce qu’elle avait compris Maxime avait des plans avec ses amis. Elle se serait bien dit que les coups qu’elle avait entendus n’étaient qu’un résultat de son imagination, ou qu’ils étaient destinés à un autre appartement que le sien, mais Samba qui piaillait d’excitation à l’idée de recevoir de la visite la détrompait. Aussitôt, Soledad s’extirpa de son bain, tout en manquant de tomber dans sa précipitation et en rajoutant encore plus d’eau sur son sol.
Tout en s’emmitouflant dans un peignoir, une serviette enroulée autour de ses cheveux mouillés, la mexicaine se pressa pour voir qui attendait devant la porte. Elle fut surprise de voir la silhouette de Théo se dessiner dans l’œilleton. Elle n’avait pas souvenir qu’ils avaient convenus d’une visite, mais tant pis, c’était une bonne surprise, elle était toujours ravie de voir le Greengrass. Sauf qu’elle ne pouvait décemment pas le recevoir dans cette tenue. Avec Ludivine ou Toni ça n’aurait pas posé le moindre problème, mais elle n’était pas amie avec l’ancien auror pour que lui ouvrir la porte vêtue d’un peignoir ne soit pas un peu gênant. « J’arrive ! » S’écria-t-elle alors à travers la porte. De nouveau, elle manqua de tomber à cause de Samba qui voletait joyeusement au-dessus de sa tête, mais fini par atteindre sa chambre sans encombre. Là, elle se dépêcha de revêtir des habits plus adaptés, merci la magie, avant de retourner à la porte pour ouvrir au sorcier. « Théo ! Quelle bonne surprise ! Entre, reste pas là ! » S’exclama-t-elle, un grand sourire aux lèvres pour cacher qu’elle était essoufflée d’avoir couru partout. Ce ne fut qu’en s’effaçant pour laisser entrer le sorcier qu’elle réalisa qu’elle portait toujours une serviette de bain bleu ciel en turban pour retenir ses cheveux mouillés. Embarrassée, elle retira l’accessoire d’un geste qu’elle voulut naturel, comme si l’amitié qu’elle entretenait avec Théo en était là et qu’il était habitué à la voir se taper la honte à des intervalles réguliers. Enfin, il avait commencé à l’entrainer aux duels et aux combats à la moldue alors qu’elle n’était qu’une novice complète dans les deux domaines, il en avait vu d’autres de sa part. « Pardon, je prenais un bain. » Expliqua-t-elle tout de même un peu piteusement en balançant la serviette dans sa chambre avant de se saisir de sa baguette pour effacer les traces d’eau qu’elle avait laissé sur son chemin. Tout en passant ses doigts dans sa chevelure humide pour la dompter, Soledad désigna son canapé à Théo, l’invitant à s’installer s’il en avait envie. A côté du meuble moelleux un petit sapin de Noël décoré de toutes les couleurs trônait. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu étais dans le quartier ? » Demanda-t-elle en songeant que peut-être qu’il n’avait pas prévu de rester. Il avait une boite dans les bras, il avait peut-être un autre endroit ou la déposer. Malgré tout, la voyante était quand même heureuse de la visite du sorcier, depuis qu’il avait accepté de prendre en charge ses entrainements, elle avait découvert en lui un véritable ami alors elle était contente de pouvoir passer un peu de temps en sa compagnie. Du temps où il ne tenterait pas de la mettre à terre grâce à une prise de catch digne d’un film moldu. Quoi que, elle devrait peut-être rester sur ses gardes au cas où. Mais Théo allait devoir en faire autant, pas parce que Soledad représentait une menace, mais parce que Samba qui parcourait l’appartement de long en large manquait à chaque fois de lui rentrer dedans. « Je peux t’offrir quelque chose à boire ? » Demanda-t-elle tout de même au cas où il avait envie de rester un peu. Et si c’était le cas, il devait aussi lui rester quelques douceurs que son abuela lui avait fait parvenir directement du Mexique.
CODAGE PAR AMATIS
— And all the pieces fall right into place
So it goes I'm yours to keep and I'm yours to lose
Théo Greengrass
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Lun 1 Juin - 16:53
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Mais qu’est ce qu’elle pouvait bien faire ? C’était pas possible d’être aussi longue… bon quoi qu’Alcyone était pas mal dans son genre. En revanche, ce coup-là, elle ne lui avait jamais fait. En ouvrant la porte, elle semblait un peu essoufflée, à croire qu’elle avait couru pour venir. Il la regarda quelques secondes, intrigué, son regard balayant sa silhouette avant de se poser sur la serviette au-dessus de son crâne. Il en arrivait à la conclusion qu’il l’avait dérangé pendant qu’elle prenait sa douche. Ceci expliquait qu’elle ait mis un peu de temps. C’est après cette observation qu’il pénétra chez la sorcière. « Je trouve ça plutôt agréable d’arriver à te prendre au dépourvu. » Elle se chargea alors de retirer la serviette et s’il voulut lui dire qu’elle pouvait la garder sur la tête, ça ne lui posait pas de problèmes et puis il s’invitait un peu chez elle, il n’allait pas l’empêcher de vivre. Il n’en eut pas le temps, elle était rapide la demoiselle. Elle envoya la serviette plus loin après avoir dit que c’était un bain qu’elle prenait. Douche-bain, c’était presque pareil, bonne analyse de la part du sorcier. En même temps, pour quelle autre raison aurait-elle pu avoir une serviette sur la tête. « Tu aurais pu la garder sur la tête le temps que tes cheveux sèchent naturellement, tu sais, ça ne me posait pas de problèmes. »
Il la suivit jusqu’au canapé, hésitant à s’asseoir, non pas qu’il avait l’intention de partir rapidement mais il ne voulait pas s’asseoir si elle de son côté restait debout. A la place de cette décision qu’il n’avait pas envie de prendre, il observa le salon qui l’entoura, trouvant le sapin fort sympathique bien plus gai que celui qui était chez ses parents cette année. En même temps, tout lui avait semblé bien plus fade cette année, dû à l’absence d’Alcyone, craignant de plus en plus que la bonne résolution de cette année soit de ne plus adresser un seul mot à sa famille… Famille à laquelle, il appartenait, lui aussi, malheureusement pour le coup. Elle l’empêcha de s’inquiéter plus longtemps en lui posant deux questions, la première impactant d’ailleurs la seconde pour l’occasion. « Je voulais te voir. » Il lui fit un sourire de petit cachotier « Mais je ne voulais pas que tu t’y attendes. Il a donc fallu que je fasse attention à venir te voir un soir où tu étais là et seule… pas simple que tout ceci. Donc non, je ne passais pas par hasard dans le quartier et j’ai vu de la lumière donc je suis venu. C’était prémédité. »
C’est alors qu’il manqua de se faire percuter par Samba… Décidément l’oiseau de Sol était toujours le même. Théo avait pu s’apercevoir au fil des lettres envoyées à la sorcière que l’oiseau qui était son compagnon était d’une énergie incroyable. Il semblait réellement infatigable et là, il semblait vouloir quelque chose de Théo. Le sorcier déposa, le carton qu’il avait ramené, sur le sol afin de laisser l’oiseau de proie venir se poser sur son poignet même si ça n’était pas agréable du tout comme sensation mais il faut le dire Samba était beaucoup trop mignon pour ne pas avoir une caresse sur sa petite tête. Cela ne durait jamais longtemps avec l’oiseau de la sorcière, il débordait trop d’énergie pour rester sur un perchoir, même pour des caresses, il s’envola de nouveau pour faire le zouave dans l’appartement. Théo pu donc se concentrer de nouveau sur la sorcière qui lui proposait de boire quelque chose. « Avec plaisir mais avant toute chose, j’aimerais que tu ouvres ceci. » Il attrapa le carton qu’il venait de poser pour le tendre à la sorcière. Ça n’aurait pas été un être vivant, il aurait pu faire durer le suspens bien plus longtemps mais là, l’animal avait beau être relativement calme, ce n’était pas une raison pour le laisser dans un coin sombre, il devait se sentir piégé et puni. « Joyeux Noël Soledad. » Il était un peu stressé, il est vrai, à l’idée que cela ne lui plaise pas. Il était certain qu’elle aimait les dragons mais est ce que celui-là lui plaisait ? Après, ce serait juste dommage de s’être trompé, ce n’est pas pour autant que l’animal serait rendu au vendeur, non ça vraiment pas, Théo aimait bien assez les animaux pour en avoir quatre chez lui avant la fin des vacances scolaires, sans oublier le hibou de Sélénya qui étrangement, passait pas mal de temps chez le sorcier… à croire que Théo et Sélénya communiquaient beaucoup lorsqu’ils n’étaient pas ensemble. Autrement dit ces dernières semaines c’était très régulièrement que la chouette de Sélénya était chez lui. Et très franchement, le sorcier aurait préféré avoir la propriétaire plutôt que l’oiseau mais ils savaient l’un comme l’autre que c’était ultra compliqué de se voir puisque les parents avaient la fâcheuse tendance de toujours avoir des soirées à droite à d’autres et de demander gentiment – pour Théo c’était d’ailleurs plus une obligation qu’une demande mais bon c’est un détail – à leurs enfants de les accompagner… ça devait être au cas où les enfants s’ennuyaient sans eux, c’est vrai qu’oulalah Théo s’ennuyait dès qu’il n’était pas avec ses parents c’est bien connu.
Tandis qu’elle ouvrait son cadeau et que Théo zieutait tout ça avec beaucoup de sérieux et d’appréhension, il demanda néanmoins quelque chose en parallèle « Tu n’avais rien de prévu ce soir ? Je me disais que si tu étais libre, on pourrait manger ensemble. Je n’ai rien emmené mais je peux aller récupérer de quoi nous faire un petit repas toi et moi. » C’est en disant cela qu’il s’assied sur le canapé pour montrer qu’il était prêt à se poser, espérant qu’en faisant ça, elle ferait de même. Peut-être aussi que c’était la bonne soirée pour lui expliquer, enfin qui était Sélénya pour lui. Il ne connaissait pas la sorcière depuis très longtemps mais il s’était grandement rapproché d’elle et peut être qu’elle pourrait comprendre et accepter cette relation. Il n’avait pas envie de lui cacher des choses et il préférait que ce soit lui qui lui dise plutôt qu’un jour elle ait un ressenti en utilisant son don de voyance et qu’elle l’apprenne par elle-même comment ça c’est déjà fait ?.
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Soledad Velasquez
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Ven 19 Juin - 5:40
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Soledad ☽ ☾ Théo
Dans la société sorcière, il y avait à peu près autant d’interprétation du don de voyance, qu’il y avait de sorcier. Quand il s’agissait du troisième œil, chacun y allait de son explication, de sa supposition et, bien sûr, de son cliché. Evidemment, certains avaient une vision assez juste des possibilités qu’offrait ce don, mais la plupart du temps les sorciers se trompaient complètement. Ils voyaient les voyantes soit comme des arnaqueuses qui passaient leur temps à inventer un futur qui n’existait pas, soit comme des sorcières omniscientes qui savaient tout sur tout, pour chaque instant à venir. Soledad avait beau être habituée à cette dernière vision des choses, elle ne comprenait pas comment certains pouvaient la trouver tout à fait probable. Son don ne se manifestait pas tout seul en continu, pour être omnisciente il lui aurait fallu interroger ses artefacts non-stop pour réunir le plus de détails possibles sur ce que le futur lui réservait. Autant dire que c’était une tâche impossible. Déjà parce que ça aurait voulu dire qu’elle devait vivre le nez collé à sa boule de cristal, ce qui était impensable pour elle vu qu’elle avait une vie en dehors de son don. Mais aussi parce qu’il aurait fallu que son troisième œil lui montre un futur ultra-précis et sans variations possibles. Et ça c’était tout bonnement impossible, la divination n’était pas connue pour être un art de précision. Même en interrogant son jeu de tarot tous les matins, Soledad était incapable de connaitre tous les détails de sa journée, elle en voyait les grandes lignes et parfois quelques évènements plus marquants, mais ça s’arrêtait là. Et ça lui convenait à la perfection, si elle devait connaitre à l’avance tous les détails de sa vie elle finirait par trouver son existence longue et ennuyeuse. Elle aimait les surprises, Soledad, celles qui lui donnaient le sourire et lui montrait que la vie valait la peine d’être vécue. Il aurait été bien triste que son don qu’elle chérissait tant la prive de ces petits plaisirs.
Par contre, ce qui ne fut absolument pas surprenant, ce fut la remarque de Théo suite à son arrivée imprévue. « Je trouve ça plutôt agréable d’arriver à te prendre au dépourvu. » Soledad eut un sourire en coin, ça ne l’étonnait pas outre mesure que son ami s’imagine que parce qu’elle était voyante, elle savait déjà tout sur son futur. Elle ne s’offusqua pas de la remarque, c’était une idée tellement répandue chez les sorciers qu’elle n’était pas étonnée que Théo le souligne. Il en fallait bien plus pour la vexer, surtout qu’elle le savait, l’infirmier s’amusait de la situation. « T’en fais pas, mes cartes de tarot ne me disent pas tout sur tout. Tu auras l’occasion de reproduire cet exploit. Mais n’en profite pas trop. » Rétorqua-t-elle tout en refermant la porte de son appartement derrière lui. Il était temps de tordre le cou à quelques idées reçues, Soledad était toujours prête pour ça. Et puis il fallait bien rassurer son ami, s’il comptait lui préparer des surprises il n’avait pas besoin de s’inquiéter, ses artefacts divinatoires ne vendraient pas la mèche. Et c’était tant mieux, la mexicaine aimait les surprises, et surtout savoir que ses amis avaient pris du temps pour penser à elle. Néanmoins, il y avait quelques petits inconvénients à ça, comme ouvrir la porte avec une énorme serviette bleue enroulée sur sa tête. Accessoire Ô combien à la mode dont Soledad se débarrassa rapidement. « Tu aurais pu la garder sur la tête le temps que tes cheveux sèchent naturellement, tu sais, ça ne me posait pas de problèmes. » Cette simple remarque fit sourire la voyante. A ses yeux, c’était ainsi qu’on voyait qu’une amitié grandissait et prenait racine, quand on n’était plus gêné de voir l’autre réaliser ces petits gestes du quotidien un peu embarrassants ou se présenter dans une tenue un peu plus négligée que d’habitude. Ca lui faisait plaisir parce que ça lui montrait que Théo l’acceptait comme elle était, apprêtée ou non. Finalement, peut-être qu’elle aurait pu la garder cette fameuse serviette, sauf que… « Pour qu’ensuite tu puisses raconter partout que je coche la case de la voyante qui se balade avec un turban sur la tête ? Pas moyen. » Lança-t-elle avec un sourire taquin. Elle savait que Théo aurait fait ça pour rire, pas pour se moquer d’elle, alors ses paroles furent prononcées sur le ton de la blague. Elle le connaissait plutôt bien maintenant et il n’avait jamais dénigré son don de voyance, alors autant en rire ensemble. « Et puis regarde, problème réglé. » Reprit-elle tout en pointant sa baguette sur ses mèches humides. Aussitôt, ses cheveux séchèrent tout seuls pour venir tomber sur ses épaules dans leurs ondulations habituelles. jveux ça moi aussi Elle haussa un sourcil, pas peu fière de son petit effet.
Tout en accompagnant le sorcier jusqu’à son salon, Soledad l’interrogea sur les raisons de sa venue. Puisque sa boule de cristal ne l’avait pas prévenue, elle était bien obligée de poser des questions. Bien sûr, Théo était toujours le bienvenu chez elle, mais elle était tout de même curieuse de savoir s’il passait simplement lui dire bonjour ou s’il venait avec un but précis. « Je voulais te voir. » La brune haussa un sourcil, amusée. Ça elle s’en doutait, sinon ce n’était pas à sa porte qu’il aurait frappé. Elle garda le silence pour l’encourager à continuer. « Mais je ne voulais pas que tu t’y attendes. Il a donc fallu que je fasse attention à venir te voir un soir où tu étais là et seule… pas simple que tout ceci. Donc non, je ne passais pas par hasard dans le quartier et j’ai vu de la lumière donc je suis venu. C’était prémédité. » Cette fois la curiosité de la voyante était bel et bien piquée. La surprise n’était donc pas uniquement sa venue mais la raison de celle-ci. Soledad s’apprêtait à lui demander plus de précision quand Samba décida qu’il avait été assez ignoré comme ça. Après avoir voleté dans tout l’appartement, il se mit à tourner autour de Théo, manquant à chaque fois de lui foncer en pleine tête, jusqu’à ce que le sorcier accepte de lui tendre le bras pour lui donner quelques papouilles. Soledad eut un sourire en voyant cette scène, son hibou était d’une énergie folle, elle savait que ce n’était pas au goût de tout le monde mais elle aimait voir ses amis apprécier son compagnon à plumes à sa juste valeur. Pour elle, c’était un peu le signe révélateur qu’ils étaient des bonnes personnes. Lorsque la mexicaine avait prévenu son ami que son oiseau était un peu hyperactif sur les bords -cet euphémisme- Théo avait commencé par râler, mais comme la plupart des gens il avait fini par s’attacher à Samba.
Alors que le minuscule hibou s’envolait pour reprendre sa course folle dans l’appartement, Soledad reprit son rôle d’hôte et proposa une boisson à Théo. Elle avait beau être curieuse, elle n’en oubliait pas moins ses bonnes manières. « Avec plaisir mais avant toute chose, j’aimerais que tu ouvres ceci. » Sans trop réfléchir, Soledad se saisit du carton que lui tendait le sorcier. Ce ne fut qu’une fois qu’elle l’eut dans ses mains qu’elle réalisa que c’était sûrement ça la raison de sa venue surprise. Incrédule, ses prunelles allèrent de la boîte, à Théo, avant de revenir à la boîte. « C’est pour moi ? » Oui, bon d’accord la réponse était plutôt évidente. Théo n’allait pas lui faire le coup de reprendre le carton des mains en lui balançant un ‘ah je t’ai bien eu’, ça n’aurait pas été sympa et il n’était pas comme ça. Mais clairement, ça la sorcière ne l’avait pas vu venir et elle se sentait un peu bête. Mais pour sa défense, habituellement lorsqu’elle voyait Théo c’était pour que celui-ci lui apprenne à se battre -ou en des termes plus clairs : qu’il la mette au tapis en moins de cinq minutes bon elle a progressé maintenant, on va lui accorder ça, allez en dix minutes- pas pour qu’il lui apporte des cadeaux. Bon, parfois il amenait des bièraubeurres, mais ça n’avait rien à voir. « Joyeux Noël Soledad. » Ces quelques mots la touchèrent, Soledad avait beau les avoir entendu un nombre incalculable de fois depuis une semaine venant de Théo c’était un peu différent. Il avait commencé comme collègue de l’Ordre, puis était devenu son entraineur et maintenant il pensait à elle pour Noël et lui offrait même des cadeaux. Leur amitié en avait fait du chemin depuis quelques mois. Tout ça fit énormément plaisir à la mexicaine. « Ooh mais c’est trop gentil, il ne fallait pas ! » S’exclama-t-elle, un immense sourire aux lèvres et les yeux brillants de joie. Si elle n’avait pas eu ce carton entre les mains, elle aurait certainement serré l’ancien auror dans ses bras. Même sans savoir ce que contenait la boite, elle était ravie de comprendre que Théo tenait assez à elle pour lui offrir un petit quelque chose. Ce qui ne manqua pas de faire surgir une autre pensée. « Ca me gêne, j’ai même pas encore eu le temps de trouver un petit truc à t’offrir. » Certes, ce n’était ni une compétition, ni une obligation, mais tout de même, se retrouver avec un cadeau dans les mains et ne rien avoir à offrir en retour lui semblait étrange. Elle avait eu dans l’idée de trouver quelque chose pour Théo, pour Noël mais aussi pour le remercier de tout le temps qu’il consacrait à leurs entrainements, simplement elle n’avait pas encore eu le temps de trouver son bonheur et il l’avait prise de vitesse avec sa visite surprise.
Finalement, en voyant Théo en faire de même, Soledad s’assit sur son canapé et posa la boite sur ses genoux. Elle allait en ouvrir le couvercle quand Théo repris la parole. « Tu n’avais rien de prévu ce soir ? Je me disais que si tu étais libre, on pourrait manger ensemble. Je n’ai rien emmené mais je peux aller récupérer de quoi nous faire un petit repas toi et moi. » Oh en voilà une bonne idée ! La mexicaine avait simplement prévu de passer une soirée tranquille chez elle, mais avec la compagnie d’un ami c’était encore mieux. Ses doigts immobilisés sur le couvercle de son cadeau, elle jeta un coup d’œil à son appartement, heureusement tout était assez bien rangé pour accueillir quelqu’un, et adressa un grand sourire à son ami. « Oh non, tu es le bienvenu ! J’ai pas beaucoup été chez moi ces derniers temps alors je n’ai pas grand-chose à manger mais si tu as de quoi faire chez toi ce sera parfait ! » Répondit-elle avec enthousiasme tout en réfléchissant au contenu de ses placards. Avec les fêtes, elle avait été pas mal occupée, les Noëls entre amis, celui avec sa famille, ça ne lui avait pas laissé beaucoup de temps pour se poser et encore moins pour remplir correctement son frigo. Elle avait bien quelques douceurs envoyées par son abuela qu’elle serait heureuse de partager, mais ça ne serait jamais assez pour composer un repas entier. La proposition de Théo tombait à pic et puisqu’elle n’était pas de ces sorcières qui voulaient à tout prix passer pour la ménagère parfaite, elle l’acceptait avec joie.
Avec tout ça, elle en avait presque oublié le paquet offert par Théo. Celui-ci attendait sagement sur ses genoux, enfin, pas si sagement que ça puisque soudainement un choc se fit sentir contre les mains de Soledad. Surprise, elle sursauta et contempla la boîte, intriguée. « C’est moi ou ça vient de bouger à l’intérieur ? » Demanda-t-elle en relevant ses prunelles vers Théo. Est-ce que c’était une de ces boites qui explosaient quand on l’ouvrait ? Est-ce qu’elle allait se retrouver couverte de paillettes ? Avec la magie tout était possible, mais un grondement se fit entendre, dévoilant que ce n’était sûrement pas un sortilège qui l’attendait. Par Merlin, qu’est-ce que Théo lui avait préparé ? Elle jeta un nouveau regard vers son ami, à la fois intriguée et suspicieuse. Enfin, elle se décida à ouvrir la fameuse boite. Et sa surprise ne fit que grandir. Au fond du carton une petite créature l’attendait avec plus ou moins d’impatience. Un dragon miniature qui levait vers elle son museau et l’observait. Aussitôt, Soledad releva le nez vers Théo. « C’est un vrai ? » Demanda-t-elle stupéfaite. Déjà qu’elle n’avait pas songé que l’ancien auror puisse lui offrir un cadeau de Noël, elle avait encore moins imaginé recevoir un dragon, minuscule, certes, mais dragon tout de même. Enfin, c’était peut-être un automate, ou une sculpture qui se mouvait grâce à la magie. Elle passa la main dans la boite pour toucher la bestiole et s’en assurer elle-même. Ce fut en fait lui qui lui donna la réponse en pinçant de ses petits crocs le doigts qui passait devant lui. « Ay oui c’est un vrai. » Confirma-t-elle avec un léger rire. Le dragon était si petit que son pincement ressemblait plus à des chatouilles qu’autre chose. Délicatement, Soledad glissa sa main sous l’animal pour le sortir de son carton et mieux le voir. Elle sourit en sentant ses pattes et son souffle chaud lui chatouiller la peau alors qu’il le reniflait. « Ohlala qu’est-ce qu’il est beau ! » Souffla-t-elle, émerveillée en levant la main pour porter le dragon à hauteur de son regard. Il était d’un beau mélange de différentes teintes d’orange et tenait dans sa main ouverte. Pour le moment ses ailes étaient repliées contre lui, mais sûrement pouvait-il voler. D’ailleurs les questions se bousculaient déjà dans la tête de Soledad. Si c’était vraiment un vrai dragon, est-ce qu’il crachait du feu ? -Elle nota mentalement de lancer un sortilège sur ses rideaux pour les ignifuger- Comment devait-elle le nourrir ? Allait-il tenter de manger Samba ? Elle avait tant de choses à demander à Théo, mais d’abord il y avait une chose plus importante à faire. Un immense sourire aux lèvres, elle serra brièvement l’infirmier contre elle, en prenant bien sûr garde à ne pas écraser le dragon dans le processus. « Oh t’es le meilleur Théo, merci ! » Emportée dans son enthousiasme, elle avait complètement oublié qu’ils étaient en train de parler de s’organiser un repas improvisé. Il fallait dire que les dragons miniatures avaient souvent cet effet.
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Théo Greengrass
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Lun 29 Juin - 15:15
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré.
ft. Sol
Ses cartes ne lui disaient pas tout ? ça il s’en doutait un petit peu, sinon sûrement qu’elle aurait anticipé le fait que des moldus dégénérés viennent au ministère et aurait pu évité d’avoir un bracelet – chose qui l’avait un peu perturbé si Théo avait bien compris ce que lui avait dit Maggie - voir même aurait pu éviter que tout le monde se fasse avoir – et si possible éviter à la sœur de Théo de se prendre une balle parce qu’on ne se mente pas, à ses yeux c’était ce qui avait été le pire -. Néanmoins, s’il ne comprenait pas tout à la voyance, il se doutait que parfois ça permettait à Soledad de savoir certaines choses et par conséquent, il est vrai qu’il était bien content de la prendre au dépourvu. Il lui offrit donc un sourire tandis qu’elle lui rétorquait à demi-mot qu’elle n’était pas omnisciente et franchement, heureusement, ce serait flippant, manquerait plus qu’elle sache les dates de morts de tout le monde, hyper flippant, enfin surtout pour elle en vrai. Il était donc apte à la surprendre à chaque fois mais ne devait pas en abuser, oui oui bien sûr jamais il n’oserait en abuser « Moi je me méfie de tes cartes, je suis sûr qu’un jour tu vas les regarder pour tout autre chose et qu’elles vont me griller. Si ça arrive d’ailleurs, tu seras gentille de faire genre que tu es surprise. »
S’il l’informa qu’elle pouvait garder sa serviette pour faire sécher ses cheveux, déjà qu’il s’incrustait chez elle, il ne voulait pas l’empêcher de se comporter comme elle le faisait habituellement, elle ne manqua pas de rétorquer avec humour que ça n’aurait été qu’une occasion pour le sorcier de se moquer – gentiment attention- d’elle. Théo leva les yeux au ciel avant de dire joyeusement « Oh mais ça je le dirais dans tous les cas. Je suis venu à l’improviste et je l’ai surprise en séance de voyance et vous savez quoi les gens, quand elle est seule, elle se mouille les cheveux parce que ça l’aide à utiliser son don et en plus elle avait un turban sur la tête. Les gens seront sidérés d’apprendre cela sur toi. » Accompagné, bien entendu, d’un magnifique sourire qui se voulait angélique. La solution de Soledad était on ne peut plus logique, un coup de baguette magique et adieu la nécessité d’avoir une serviette sur la tête afin que les cheveux ne sèchent plus vite. « Effectivement, là tu règles le problème définitivement, je ne pourrais plus rien dire à personne pour me moquer de toi. »
Alors qu’il essayait d’expliquer la raison de venue en ces lieux, il y en avait un qui de son côté avait décidé de dire bonjour à Théo. Ah mais l’oiseau de Soledad semblait trouver Théo pas très poli et c’était sûrement la raison pour laquelle il fonçait non stop dans le sorcier qui jouait donc au jeu évite de te prendre l’oiseau dans la tête, un jeu qui favorise les réflexes. Le problème – est ce vraiment un problème d’ailleurs – avec Samba c’est qu’en plus d’être infatigable, c’est qu’il ne se lasse jamais le machin, il a décidé de dire bonjour et bien tout le monde doit lui dire bonjour, c’est comme ça. Donc Théo craqua et s’arrêta de parler pour dire bonjour à l’oiseau ultra poli – pour pas dire collant – de Soledad. Une fois son rôle d’hôte effectué, il se détacha de Théo pour faire des tours, tel un attrapeur de Quidditch dans l’appartement. Et bah, le petit dragon n’allait pas s’ennuyer avec un partenaire de jeu pareil. En pensant au petit dragon, Théo accepta un verre mais pas sans demander avant à la sorcière d’ouvrir le paquet histoire de libérer le petit qui devait s’ennuyer ferme là dedans. Et là Soledad sortit une phrase digne qui fit cligner des yeux Théo, dérouté. Comment dire, ce serait quand même extrêmement gonflé de la part du sorcier de faire ouvrir à Soledad un cadeau et lui dire derrière, c’était mon cadeau de noël de la part de Bidule – quelle adorable personne ce Bidule – mais j’avais la flemme de l’ouvrir donc je me suis dit faisons le ouvrir par quelqu’un d’autres. Ouai, mieux valait il ne pas faire ce genre d’humour foireux et se contenter de répondre « Oui, c’est pour toi. » Accompagné d’un petit joyeux noël parce que c’était tout de même pour cette occasion. Si la politesse de Soledad l’emportait et qu’elle sortait la phrase habituelle, le fameux, il ne fallait pas, au vu de son regard brillant de joie, Théo trouvait qu’au contraire, c’était une très bonne idée vu comme elle prenait bien les cadeaux, ça donnait envie de lui en faire plein. Il esquissa un sourire en l’entendant dire que ça la gênait « Ne t’en fais pas, mon cadeau c’est que tu te laisses toujours mettre à terre facilement, je sais très bien que c’est pour mon ego oh combien démesuré et plus du tout parce que je suis supérieur. » L’était il vraiment d’ailleurs, sûrement que non, c’était plus de l’habitude qu’autre chose.
Lui demander de passer la soirée ensemble, ça c’était fait. Elle accepta d’ailleurs sans aucun problème, il était même le bienvenu, c’est dire. Bon par contre, il faut avouer que Théo, tout comme Soledad n’avait pas beaucoup été chez lui, passant plus de temps chez ses parents qu’autre chose. En toute logique, c’est donc clairement là-bas qu’il allait récupérer des vivres mais bon, ne connaissant pas les goûts de Soledad, mieux valait il qu’elle l’accompagne oui oui cette idée me plait beaucoup. Le petit pépère à l’intérieur de la boîte se réveilla à ce moment et décida que ça faisait bien trop de temps qu’il était dans le noir et se secoua ce qui ne manqua pas de faire bouger la boîte, provoquant une question de Soledad, puis une réponse énigmatique de Théo «On dirait bien que oui. » Néanmoins, il ne donnerait aucun indice, une surprise c’était et une surprise elle aurait. Elle tenta bien de regarder vers Théo pour voir s’il laissait filtrer quelque chose mais l’infirmier se contenta de la regarder dans les yeux et finalement, elle ouvrit le paquet pour tomber nez à nez avec le petit dragon et demanda si c’était un vrai, alors pour le coup Théo eut même pas besoin de répondre que la créature, certainement vexée à l’idée que Sol puisse penser qu’elle était fausse se chargea de refermer ses minuscules dents sur son doigt. Aie, petit souci d’éducation à n’en pas douter. Théo lança un regard penaud à sa camarade mais cette dernière était déjà occupée à le sortir du carton et fit une remarque qui était extrêmement plaisante, elle le trouvait beau. Théo observa le dragon qu’il avait pourtant observé pendant quelques jours et devait reconnaître que c’était une belle bête, bon certes pas aussi beau que l’était Azur son Occamy – bah non voyons personne n’égale l’occamy de Théo à ses yeux – mais tout de même, il avait un certain charme.
Il lui adressa un sourire lors de leur rapide accolade. Heureusement que Théo n’était pas d’un naturel vantard, parce que d’entendre dire qu’il l’était, il aurait pu y croire. Là, la seule chose qu’il retirait des mots qu’elle prononçait c’est qu’il ne s’était pas trompé sur le choix du cadeau le dragon lui plaisait. « Normalement, il est assez sociable, il s’entend très bien avec mon chat, je pense donc que ça devrait plutôt bien se passer avec Samba, si ce dernier n’a pas peur de lui . » Mais bon connaissant le phénomène qu’était Samba, Théo ne s’inquiétait pas le moins du monde.
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Jeu 23 Juil - 13:41
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Soledad ☽ ☾ Théo
Quand Soledad avertit Théo qu’il ne devait pas trop prendre l’habitude de la surprendre de la sorte, elle vit bien qu’il ne la prenait pas du tout au sérieux. Ah, mais c’était l’histoire de sa vie ça, les autres ne la prenaient pas au sérieux, du moins pas au premier abord. Elle affirmait posséder le troisième œil et exceller en divination ? Ça provoquait quelques sourires moqueurs et des petits ricanements. Elle avouait s’intéresser aux civilisations et à l’histoire sorcière ? Des sourcils perplexes se haussaient aussitôt. Elle affirmait vouloir redonner une meilleure image des formes de magies oubliées ou méprisées ? Alors là plus personne ne cachait son air railleur. Elle y était habituée, Soledad, tout ça parce qu’elle avait un joli minois et qu’elle aimait prendre soin d’elle, les autres avaient tendance à la catégoriser comme superficielle et désintéressée, incapable de s’intéressée réellement à quoi que ce soit d’un peu sérieux. C’était faux, mais ces clichés là, elle avait encore un peu de mal à leur tordre le cou. Heureusement, ce n’était pas le cas avec Théo. Merci, Merlin, sinon leur amitié n’aurait pas été bien loin. Sauf que ça ne l’empêchait pas de ne pas écouter son avertissement. Puisqu’elle lui disait qu’il ne devait pas abuser de pouvoir la surprendre, bien sûr il allait faire tout l’inverse. C’était malin, maintenant elle allait devoir vivre sur ses gardes. « Moi je me méfie de tes cartes, je suis sûr qu’un jour tu vas les regarder pour tout autre chose et qu’elles vont me griller. Si ça arrive d’ailleurs, tu seras gentille de faire genre que tu es surprise. » Un sourire était venu agrandir les lèvres de Soledad. L’ancien grand auror et combattant de l’Ordre du Phénix avait peur de quelques cartes cartonnées, voilà qui était une idée assez amusante. Peut-être que la voyante pourrait utiliser ça comme moyen de pression à l’avenir. « Pourquoi, tu as prévu de me faire plein de surprises ? Je vais travailler mes talents d’actrices alors. » S’il voulait s’amuser à piéger son don du troisième œil et à la surprendre, autant qu’elle ait des réactions à la hauteur.
Dans sa précipitation pour ouvrir la porte, Soledad avait presque oublié qu’elle avait enroulé ses cheveux mouillés dans une serviette. D’un geste, elle l’avait retiré, n’écoutant pas Théo qui affirmait pourtant qu’elle pouvait rester ainsi sans avoir à se sentir gênée. Au fond, ce n’était pas vraiment ça, c’était surtout qu’elle n’avait pas envie d’être complètement ridicule devant son ami. Elle savait qu’elle pouvait être elle-même avec l’infirmier, ce n’était pas un problème, mais ce n’était pas pour autant qu’elle devait lui offrir sur un plateau d’argent de nouvelles manières de se moquer d’elle. D’ailleurs ce fut l’argument qu’elle lui présenta : sans sa serviette sur le crâne il ne pourrait pas dire qu’elle faisait partie de ces voyantes qui portaient des turbans. « Oh mais ça je le dirais dans tous les cas. Je suis venu à l’improviste et je l’ai surprise en séance de voyance et vous savez quoi les gens, quand elle est seule, elle se mouille les cheveux parce que ça l’aide à utiliser son don et en plus elle avait un turban sur la tête. Les gens seront sidérés d’apprendre cela sur toi. » Ah le sournois ! Soledad lui adressa une grimace moqueuse à la hauteur de ses paroles. Pour la peine, elle avait bien envie de lui tirer la langue ou de lui lancer un coussin à la figure mais elle se retint de justesse. Après le coup de la voyante cliché, il allait la prendre pour une enfant. A la place, elle se contenta de sécher ses cheveux d’un coup de baguette. Il n’y avait plus de turban qui tienne. « Effectivement, là tu règles le problème définitivement, je ne pourrais plus rien dire à personne pour me moquer de toi. » La mexicaine lui adressa un petit signe du menton, satisfaite d’avoir cloué le bec à son ami. Ce n’était qu’une petite victoire, mais vu le nombre de fois où il la mettait au tapis pendant leurs entrainements, elle pouvait bien en profiter un peu. « De toute façon c’était ta parole contre la mienne. Tu n’avais aucune chance. » Déclara-t-elle pour le taquiner avec un grand sourire aux lèvres. Néanmoins, elle savait qu’elle s’avançait pas mal en affirmant ça. Pour convaincre elle avait de son côté son joli minois et sa capacité à battre des cils pour amadouer. Mais Théo avait les clichés sur les voyantes de son côté, et tous deux savaient combien il était difficile de s’en débarrasser. Le match aurait été serré.
Finalement, ils s’installèrent dans le salon de la mexicaine et après une brève pause pour que Théo puisse dire bonjour comme il se devait à un Samba toujours aussi en forme, Soledad se retrouva avec une boite dans les mains. Elle ne put s’empêcher de demander si c’était pour elle. Elle en convenait, la question était assez bête, s’il la lui donnait ce n’était pas pour la reprendre aussitôt. Mais déjà que la visite de l’ancien Gryffondor était une surprise, elle s’attendait encore moins à ce qu’il lui offre quelque chose. Oui, bon, c’était Noël, mais tout de même. « Oui, c’est pour toi. » Un grand sourire fendit les traits de la mexicaine alors qu’il lui souhaitait un joyeux Noël. Dire qu’il s’était donné tout ce mal pour elle, Théo était vraiment un ami formidable. Et même si la plupart du temps qu’ils passaient ensemble, il lui mettait la pâté en entrainement, Soledad était vraiment heureuse de pouvoir le compter parmi ses amis les plus proches. Ce qui ne fit que rendre la situation un peu plus gênante encore : puisqu’il lui avait préparé une surprise cela voulait dire qu’elle n’avait rien de prêt pour lui, pas de cadeau à lui offrir en échange. Elle comptait bien lui en faire un, mais elle n’avait pas encore eu le temps de trouver quelque chose qui lui plairait et lui correspondrait. « Ne t’en fais pas, mon cadeau c’est que tu te laisses toujours mettre à terre facilement, je sais très bien que c’est pour mon ego oh combien démesuré et plus du tout parce que je suis supérieur. » Soledad laissa échapper un éclat de rire. Oui, voilà, il l’avait percé à jour, s’il parvenait à la battre ce n’était pas parce qu’il avait des années d’entrainement devant lui, ou qu’il avait officié en tant qu’auror, mais bien parce qu’elle voulait ménager son égo en le laissant gagner. C’était totalement ça, il avait tout compris. « Oui on va dire que c’est ça. » Confirma-t-elle dans un sourire. Il fallait en convenir, pour tomber aussi facilement d’accord, c’était qu’ils faisaient une bonne équipe.
Soledad aurait parfaitement pu rester là une éternité à plaisanter avec Théo mais la boite qu’elle tenait entre ses mains la rappela à l’ordre. Oui, oui, ce fut la boite. Ou du moins ce qu’elle contenait, vu qu’elle bougea soudainement toute seule, provoquant une nouvelle question un peu bête de la part de la mexicaine. D’accord, elle était une sorcière habituée aux phénomènes étranges, mais elle tenait à s’assurer qu’elle n’avait pas rêvé. « On dirait bien que oui. » Si le sorcier ne niait pas, il ne l’aidait pas non plus à comprendre ce qu’il lui avait déniché. Soledad avait beau le dévisager, rien sur les traits de Théo ne laissait deviner quoi que ce soit. Esquissant un sourire, la voyante finie par s’avouer vaincue et ouvrit la boite pour découvrir par elle-même ce qu’elle renfermait. Et quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit au fond de celle-ci un dragon miniature. Les prunelles de la mexicaine s’étaient emplies de surprise mais aussi d’émerveillement. Un dragon miniature ! Un vrai, à voir la morsure qu’il lui avait administré. La brune ne vit même pas le regard penaud adressé par son ami, elle était bien trop obnubilée par le tout petit animal. Une fois dans le creux de sa main, elle l’observa avec fascination. Il était vraiment beau, avec ses écailles brillantes qui oscillaient entre le rouge et le orange, ses ailes repliées et ses petits à la fois vifs et curieux. Une fois la surprise passée, Soledad se perdit en remerciement, serrant vivement Théo dans ses bras avant de reporter son attention sur le minuscule dragon. Elle ne se lassait pas de l’observer, elle avait hâte de le présenter à Ludivine. « Normalement, il est assez sociable, il s’entend très bien avec mon chat, je pense donc que ça devrait plutôt bien se passer avec Samba, si ce dernier n’a pas peur de lui . » La voyante ouvrit de grands yeux, elle n’avait pas pensé à Samba. Elle le chercha des yeux et le trouva posé sur le plafonnier du salon, pour une fois à peu près calme, il observait la scène qui se déroulait avec une curiosité manifeste vu comment il penchait la tête de droite à gauche. Ce n’était qu’une question de minutes avant qu’il ne descende voir ce qu’il se passait. Théo avait raison, l’oiseau n’aurait sûrement pas peur du dragon, en plus d’être hyperactif, il aimait tout et tout le monde. Mais qu’allait-il en être de l’inverse ? « Ca craint rien, tu crois ? Il ne va pas essayer de le croquer ? Ou de le faire cuire ? » Demanda-t-elle en reposant ses prunelles sur Théo. Le dragon n’était pas bien grand, surtout là posé au creux de sa main, mais il avait montré qu’il avait des crocs, et puisqu’il était vrai il devait être carnivore. Allait-il tenter de faire de Samba son repas ? Le chat de Théo était plus gros que le reptile et il avait ses griffes pour se défendre. Ce n’était pas le cas du hibou, il était bien un peu plus gros, mais la différence n’était pas énorme. Et s’il pouvait voler se mettre à l’abris, c’était aussi le cas du dragon. Un instant Soledad imagina le dragon faire rôtir Samba à la broche, l’image lui arracha un sourire.
Laissant courir un doigt le long de l’épine dorsale du dragon, Soledad réfléchis à la question. Elle ne voulait pas avoir à le mettre en cage ou à se battre pour qu’il n’essaye pas de croquer Samba alors elle espérait vraiment que la cohabitation se passerait bien. Son appréhension s’apaisa lorsque le dragon se mit à arpenter sa main en la reniflant, sentir son souffle chaud contre sa peau la chatouillait. « J’arrive pas à croire que tu m’offres un dragon ! » S’exclama-t-elle en relevant un regard brillant vers son ami. Clairement elle n’en revenait pas, leur amitié n’était pas si ancienne que ça et déjà il faisait très fort niveau cadeau. Il aurait pu lui offrir un objet classique avec lequel il n’aurait eu aucun risque de se tromper, mais non, il avait choisi un dragon miniature. Et franchement, il n’aurait pas pu choisir meilleur cadeau. « Comment tu as eu cette idée ? » Demanda-t-elle sans pouvoir réfréner sa curiosité plus longtemps. Un dragon, ce n’était pas un cadeau conventionnel et Soledad admettait volontiers que quand on la regardait, on ne pensait pas directement à lui offrir un reptile volant cracheur de feu pour Noël. La plupart du temps elle recevait des potions de beauté, des accessoires ou des bijoux. Elle aimait recevoir de tels cadeaux, ce n’était pas le problème, mais ce n’était pas très original. Au moins Théo pouvait se targuer d’avoir eu une idée complètement hors du commun. Le dragon s’habituait doucement à son nouvel environnement, il battit brièvement des ailes pour descendre de la main de Soledad et atterrir sur ses genoux. « Hum, il risque pas de mettre le feu l’appart si on s’absente un peu ? » La brune n’avait pas vraiment oublié qu’ils avaient évoqué l’idée de se rendre chez Théo pour aller récupérer de quoi se faire un repas, mais c’était avant qu’elle ait son propre dragon miniature. Avant, elle ne se serait jamais posée une telle question, mais désormais elle allait devoir y penser.
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Mar 18 Aoû - 12:47
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré.
ft. Sol
« Je ne vis que pour vous surprendre mademoiselle Velasquez vous vous en doutez bien.» Théo adressa un immense sourire à son amie avant de rajouter, un peu moqueur, il est vrai « Vous surprendre et vous mettre la misère lorsque nous combattons.» Ce qui n’était plus tout à fait vrai d’ailleurs. Alors, d’accord il avait souvent le dessus et en même temps Est-ce qu’il entraînerait tout le forum LOL s’il se faisait dégommer par tout le monde, je ne suis pas sûre mais il n’empêche que c’était beaucoup moins facile de la vaincre qu’au début des entraînements, ce qui était d’ailleurs le but, ça n’aurait pas le moindre intérêt si elle ne progressait pas. Elle était de bonne composition tout de même, acceptant de travailler son talent d’actrice pour que Théo ne soit pas frustré à cause d’un paquet de cartes «Je savais que je pouvais compter sur toi, t’es vraiment exceptionnelle comme amie.» et ça pour le coup, même si le ton de la voix était un brin moqueur, c’était tout à fait vrai, il la trouvait exceptionnelle comme amie. D’accord, de lui-même, il ne serait jamais venu la voir –sauf éventuellement pour essayer de coucher avec mais bon c’est un détail - mais il devait reconnaître qu’elle avait eu une très bonne idée en voulant s’entraîner et en lui demandant à lui. Après, Est-ce qu’elle était allée chercher le top du top en mentor dans le QG de l’ordre du Phénix, Théo sans être modeste pensait clairement que non, sans être totalement rouillé il avait forcément perdu un peu puisque la médicomagie c’était quand même beaucoup moins usant physiquement qu’être auror. Néanmoins et c’était sûrement le principal, il faisait de son mieux pour qu’elle progresse vite et qu’elle puisse se servir de ce qu’elle apprenait et il aurait tout le loisir de découvrir cela lors de leur prochaine aventure dans le monde moldu.
Pour le moment, c’était beaucoup plus joyeux, il suivait Soledad dans son appartement pas le moins du monde troublé par le fait qu’elle ait une serviette sur la tête, ce qui ne l’empêchait pas de l’enquiquiner pour autant sans qu’elle se laisse faire, ouh que non Soledad avait de quoi rétorquer et il leva les yeux au ciel lorsqu’elle osa dire – la saleté - que c’était sa parole contre la sienne « ça tu vois, ce n’est pas du jeu, t’as la tête de la fille innocente par excellence !» Bon après, Théo n’avait pas non plus la tête d’un menteur mais, il admettait que s’il fallait croire quelqu’un entre Sol et lui, il serait le premier à croire Sol, cette injustice d’ailleurs.
Une fois installé sur le canapé de la voyante, agressé - si si – par un hibou démoniaque mais poli, Théo s’occupa de donner son cadeau à Soledad, ayant peur que le cadeau en question commence à perdre patience. Quelle idée d’offrir un dragon dans une boîte aussi, pauvre bête, forcément qu’il devait être fou... ou alors connaissant l’animal et en ayant assisté aux parties de jeux endiablés de ce dragon et d’un Paprika beaucoup trop motivé, il devait récupérer des forces, un peu comme le jeune chat roux de Théo qui devait pas faire le fier à l’heure actuel et récupérer son quota de sommeil. Qu’elle n’ait pas de cadeau pour lui, ce n’était pas un problème pour Théo, il n’offrait pas des choses pour avoir des choses en retour. Déjà qu’il offrait rarement des cadeaux, il n’allait pas se plaindre si elle était prise au dépourvu, surtout que c’était le but de la manœuvre et qu’elle n’avait rien. Afin de la rassurer un peu, il lui annonça que son cadeau à lui c’était de toujours avoir le dessus en combat et pour le coup, ça fit rire Sol, à croire qu’il n’était pas crédible une seule seconde. Il la regarda les yeux brillants d’amusement lorsqu’elle prit la parole pour dire que ça devait être ça « T’es pas ultra convaincante tu sais, mais je vais y croire dur comme fer.»
Il sut qu’il avait fait le bon choix lorsqu’il vit le regard qu’elle posait sur le petit reptile qui venait sans aucun doute de trouver un foyer aimant. Bon bien sûr, elle se posait des questions sur l’espérance de vie de son hibou hyperactif avec la venue d’un dragon dans sa vie. Est-ce que Théo pouvait garantir que Samba ne serait pas croqué, non ça ne nous mentons pas, il n’était pas devin et le risque zéro n’existait jamais mais il pouvait faire part de son expérience puisque le dragon avait côtoyé Alcydeboutcouché et Paprika et que les deux allaient très bien aux dernières nouvelles «Il n’a jamais essayé de croquer mes animaux en tout cas et encore moins de les faire rôtir, je ne le vois pas agresser Samba mais je m’engage, si ça venait à être dangereux pour ton hibou selon toi, à venir récupérer le dragon.» Il leva la tête pour regarder l’oiseau, non vraiment, maintenant qu’il était habitué à ce pioupiou débordant d’énergie, Théo n’avait pas envie de le voir mort, encore moins à cause de lui. Bon après, vu comme Sol avait l’air ravie d’avoir un dragon, Théo était presque certain qu’il ne le récupérerait jamais, qu’elle arriverait très bien à se débrouiller pour garder les deux. Elle n’arrivait pas à croire qu’il lui offrait un dragon et pourtant, c’était bel et bien le cas. Il ne répondit rien, se contentant de la regarder avec cet air ravi de celui qui a fait le bon choix. A la question qu’elle posa, il répondit néanmoins. «En t’observant, en t’écoutant parler des créatures magiques et en décidant de prendre le risque de me tromper.» Enfin, un très faible risque pour le coup puisqu’il était convaincu au moment où il avait payé que ça lui plairait.
Il eut un petit rire en entendant Soledad avoir les mêmes inquiétudes que lui la première fois qu’il avait laissé le dragon sans qu’il soit là pour le surveiller. Tout l’avait inquiété, l’idée de retrouver sa maison en flamme – ou en cendre – retrouver son chat mort ou pire agonisant sans qu’il puisse faire la moindre chose pour lui venir en aide. Cela n’avait été que des inquiétudes vaines, la seule chose qui avait bougé c’était le Pouic pouic de Paprika mais bon ça c’était une habitude d’avoir Pouic pouic un peu partout dans la maison. «Je te rassure Soledad, ce dragon n’est pas un pyromane en puissance, ma maison va très bien malgré le fait qu’il ait été là pendant plusieurs jours, je ne suis pas à la rue ou obligé de squatter chez ma sœur» ou chez les parents mais à choisir ne nous mentons pas, Théo aurait carrément préféré aller chez sa soeurette plutôt que chez ses parents – surtout qu’il les voyait assez souvent aux très nombreux repas de famille de ces derniers jours. «parce que ma maison a brûlé. Tu peux me faire confiance la maison ne risque rien. On peut y aller.»
Il se leva pour montrer que vraiment, il croyait en ce qu’il disait et tendit la main à Sol plutôt que de poser directement sa main sur elle sans qu’elle ne soit préparée psychologiquement à laisser sa maison entre les mains d’un bébé dragon. Une fois cela fait, il transplana jusqu’à chez ses parents, prit une grande inspiration «Bienvenue dans la maison où j’ai grandi.» Il adressa un sourire à son amie avant d’ouvrir la grille qui fit un boucan pas possible, oui comme d’habitude «Alors, il y a fort à parier qu’ils soient là, qu’ils sachent que quelqu’un rentre chez eux et donc que tu croises mes parents.» Quoi, autant ne pas lui mentir et dire les choses «Je te conseille de baratiner direct et de dire que t’es sang pur parce qu’ils vont te gaver sinon à faire des réflexions sur la pureté du sang... et c’est lourd.» Il fit un pas en avant, puis deux, puis trois avant de se retourner vers la sorcière, ayant oublié un léger détail «Ah et ma mère va croire qu’on est ensemble.» Un immense sourire se dessinait sur le visage de Théo qui n’avait vraisemblablement pas la moindre compassion, ça le faisait plus marrer qu’autre chose «Bonne chance Soledad.» De toute façon, il savait qu’il aurait beau soutenir mordicus qu’il n’était pas avec cette fille, elle ne le croirait pas donc mieux valait il en rire qu’en pleurer. Le sourire disparu uniquement lorsqu’il ouvrit la porte, n’ayant pas le temps de s’annoncer que déjà un Coco c’est toi? se faisait entendre, il regarda Soledad « Interdiction formelle de se servir de ce que tu vas entendre ici contre moi.» Il haussa le ton pour dire «On ne fait que passer, on récupère deux trois trucs à manger et on repart.» voilà avec un peu de chance ils ne viendraient pas les voir et Théo allait être tranquille, c’était un bon plan, pourvu que ça marche
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Ven 25 Sep - 12:25
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré
Soledad ☽ ☾ Théo
Soledad était vraiment embêtée. Elle recevait un cadeau de Noël de la part de Théo mais elle n’avait rien à lui offrir en échange. A sa décharge, elle ne s’était pas attendue à recevoir quelque chose de sa part, encore moins aujourd’hui. Pas qu’elle prenait le Greegrass pour un radin de première, ou qu’il n’avait pas assez d’affection pour elle pour avoir envie de lui offrir un petit quelque chose. Mais d’habitude, c’était elle qui trouvait des petits cadeaux pour tous ses amis, pas l’inverse. Théo la prenait complètement au dépourvu. Et non seulement il prouvait qu’il était un ami génial en ayant ce geste pour elle, mais il démontrait même carrément qu’il était le meilleur des amis en ne lésinant pas sur les compliments envers la mexicaine. Soledad entendait bien l’accent moqueur dans ses paroles, mais elle s’en fichait, ça lui faisait tout de même plaisir d’entendre tout cas. Que Théo en profite pour rigoler un peu ne lui importait pas, c’était le fait qu’il prononce ces mots sans que rien ne l’y ait poussé qui importait. Ce qu’il disait, ça comptait vraiment pour elle, elle était heureuse de voir que cette affection qu’elle avait pour son ami était réciproque. Alors, même si elle ne pouvait s’empêcher de râler un peu à l’idée qu’elle n’ait rien à lui donner en échange de son cadeau, elle accepta de bonne grâce de prétendre que s’il la battait lors de leurs entrainements c’était parce qu’il était infiniment plus fort qu’elle. « T’es pas ultra convaincante tu sais, mais je vais y croire dur comme fer. » A voir le regard brillant qu’il arborait, lui non plus n’était pas vraiment convainquant. Cependant, Soledad choisi de se composer une expression sérieuse, ou tout du moins faire de son mieux pour retrouver un peu de sérieux. Ce qui n’était pas si facile que ça quand Théo se laissait embarquer dans ses plaisanteries, voire même en rajoutait une couche de lui-même. « Merci. » Répondit-elle avec un air parfaitement solennel. Oui, voilà, comme ça ils allaient y croire.
Même si Soledad fondait complètement devant le petit dragon, elle n'en n'oubliait pas l'essentiel. Le reptile n'était pas son seul animal de compagnie. Samba était toujours là, voletant d'étagère en meuble haut avec son énergie habituelle. Pour le moment, le dragon ne s'y était pas encore intéressé, mais la mexicaine savait que ce moment ne tarderait pas à venir, son hibou était du genre curieux et il n'allait sûrement pas rester bien longtemps éloigné de ce futur nouveau copain. Sauf que Soledad se demandait si l'enthousiasme de Samba serait partagé de la même manière. Est-ce que le dragon n'allait pas plutôt voir en le volatile son prochain en-cas ? Malgré son caractère de folie, elle était sincèrement attachée à son hibou et elle n'avait aucune envie de le voir se faire croquer par le nouveau venu. « Il n’a jamais essayé de croquer mes animaux en tout cas et encore moins de les faire rôtir, je ne le vois pas agresser Samba mais je m’engage, si ça venait à être dangereux pour ton hibou selon toi, à venir récupérer le dragon. » En silence, la voyante hocha la tête. Elle savait que ce serait la solution la plus sûre pour tout le monde, mais elle devait l'avouer la perspective de devoir abandonner le reptile ne lui plaisait absolument pas. Et dire qu'il partageait sa vie depuis moins de dix minutes ! Au moins, Théo était rassurant. Si le dragon avait déjà passé plusieurs jours en compagnie d'un chat et d'un oiseau sans leur faire le moindre mal alors il n'y avait pas de raison qu'il s'en prenne à Samba. Surtout que Paprika n'avait rien à envier au hibou niveau énergie. La bestiole orangée devait donc être habituée à avoir des compagnons actifs, pour ne pas dire infatigables. En fait, vu comment il suivait Samba des yeux d'un air curieux, la mexicaine ne doutait pas qu'il irait bientôt à sa rencontre.
S'imaginer posséder un dragon miniature semblait encore un peu irréel pour la voyante, même si elle possédait déjà l'animal en question sur les genoux. Elle devait bien l'avouer, elle n'avait pas pensé une seule seconde que son ami serait capable de lui offrir un tel cadeau, ou rien que d'avoir l'idée de lui offrir une créature volante qui crache du feu. « En t’observant, en t’écoutant parler des créatures magiques et en décidant de prendre le risque de me tromper. » Soledad eut un sourire un peu coupable. Il était vrai qu'elle lui avait souvent parlé de Samba, du chien de Ludivine ou des animaux dont sa meilleure amie s'occupait. D'accord elle l'avait peut-être bassiné à ce sujet. Il n'empêchait qu'il avait fait un sacré pari, et qu'il avait eu raison. « Et tu ne t’es pas du tout trompé. » Assura-t-elle avec un immense sourire tout en laissant le reptile venir lui renifler la main. L'animal décida sûrement qu'il la connaissait assez bien maintenant et entreprit de descendre de ses genoux pour explorer le canapé, et sûrement après tout l'appartement. Soledad gigota au contact de ses griffes qui la picotaient à travers son jean, mais elle le laissa faire. Elle avait tout de même une lueur inquiète dans le regard. C'était un dragon, miniature ou pas, il devait cracher du feu. Il n'allait peut-être pas faire rôtir Samba, mais s'il cramait son appart ? Ou juste ses rideaux et que le feu se propageait ? Elle interrogea Théo. « Je te rassure Soledad, ce dragon n’est pas un pyromane en puissance, ma maison va très bien malgré le fait qu’il ait été là pendant plusieurs jours, je ne suis pas à la rue ou obligé de squatter chez ma sœur parce que ma maison a brûlé. Tu peux me faire confiance la maison ne risque rien. On peut y aller. » De nouveau, la sorcière hocha la tête. Puisque l’infirmier avait déjà passé quelques jours en compagnie du dragon, il savait de quoi il parlait. Sa maison n’avait pas brûlée et il n’avait pas l’air particulièrement traumatisé par le temps qu’il avait passé avec l’animal. « Bon d’accord, je te fais confiance... » Concéda-t-elle en lâchant finalement le dragon du regard pour poser ses prunelles sur Théo. « Mais je te préviens, si on retrouve mon appartement cramé du sol au plafond, je viens squatter chez toi ! » L’avertit-elle tout de même pour faire bonne mesure. Dans le fond elle ne savait pas vraiment si ce serait une punition, ils s’entendaient bien et cohabiter pendant un temps ne pourrait qu’être sympa, mais elle pouvait bien faire semblant pour embêter Théo.
Après avoir donné quelques recommandations à Samba et au mini dragon sans nom, être sage, ne pas crâmer la maison et éviter de manger le copain, Soledad se leva à son tour et accepta la main que lui tendait Théo. Ils réapparurent devant une immense bâtisse que la mexicaine supposa être la maison de l’ancien auror. « Bienvenue dans la maison où j’ai grandi. » Les prunelles de Soledad se posèrent sur la grande maison qui leur faisait face. Elle dégageait un quelque chose de solennel qui coupait presque le souffle. Ce n’était clairement pas une maison modeste et la sorcière n’aurait pas imaginé son ami vivre dans une telle demeure. « C’est impressionnant... » Souffla-t-elle doucement en songeant que le lieu pouvait sûrement contenir deux ou trois fois la maison dans laquelle elle avait grandi. Ce fut seulement à ce moment là que les paroles de Théo firent tilt dans son esprit. La maison dans laquelle il avait grandi… Ce qui voulait dire que ce n’était pas vraiment chez lui. Soledad se tourna vivement vers lui, les yeux écarquillés. « Attends… QUOI ? Mais tu m’as dit qu’on allait chez toi, pas chez tes parents ! Pourquoi tu m’as pas dit qu’on allait chez tes parents, j’ai pas dit que j’étais d’accord pour ç… » Ses protestation furent noyées dans l’horrible grincement que produit le portal en s’ouvrant. « Alors, il y a fort à parier qu’ils soient là, qu’ils sachent que quelqu’un rentre chez eux et donc que tu croises mes parents. » La remarque de Théo fut accueilli par des yeux grands ouverts. Soudainement, Soledad était bien moins sereine. Se rendre chez Théo d’accord, mais chez ses parents ? Ohlala elle n’était pas vraiment d’accord, rencontrer la famille Greengrass n’était pas vraiment dans ses plans. Elle n’était pas prête pour ça. « Je te conseille de baratiner direct et de dire que t’es sang pur parce qu’ils vont te gaver sinon à faire des réflexions sur la pureté du sang... et c’est lourd. » Ah non mais il ne l’aidait vraiment pas en plus. Déjà que l’idée de croiser les parents Greengrass la rendait nerveuse, s’il admettait à demi-mots qu’ils étaient des sang-pur conservateurs et relous c’était encore pire. « Okay, je garderai mon sang-mêlé pour moi, mais à la moindre remarque de travers je balance tout sur la voyance. » Prévint-elle pour s’efforcer de chasser sa nervosité. Oh si les Greengrass étaient tatillons sur la nature du sang, elle n’imaginait pas ce qu’ils pouvaient penser de la voyance.
« Ah et ma mère va croire qu’on est ensemble. » Alors qu’elle avait commencé à suivre Théo, Soledad s’arrêta brusquement. « QUOI !? » Passer son sang sous silence était une chose, mais laisser la famille de Théo croire qu’ils étaient en couple s’en était totalement une autre. Pour le coup sa nervosité monta en flèche. Est-ce qu’il était trop tard pour transplaner et rentrer chez elle retrouver son hibou et son dragon ? Sûrement pas. Et Théo ça avait l’air de l’amuser, ce vil traitre. « Bonne chance Soledad. » La mexicaine lui tira puérilement la langue, réfrénant de justesse son envie de transplaner pendant qu’il avait le dos tourné. Elle fit taire les petites voix qui marmonnaient déjà qu’elle n’était pas assez bien pour les Greengrass et suivi le sorcier dans l’immense demeure. « Coco, c’est toi ? » La voix féminine était sûrement celle de sa mère. Et soit cette visite était prévue depuis le début, ce qui voulait dire que Théo venait de piéger Soledad de bout en bout, soit elle était une de ces mères poules qui espéraient voir leur enfant à chaque coin de rue même lorsque celui-ci avait passé trente ans. La voyante adressa un sourire en coin à son ami. « Coco. » Souffla-t-elle en direction de Théo pour l’embêter. Oh, ce surnom elle n’allait jamais l’oublier, il pouvait en être sûr ! « Interdiction formelle de se servir de ce que tu vas entendre ici contre moi. » Tout d’un coup il avait l’air un peu moins sûr de lui et la brune se sentit moins seule. Soledad lui adressa un grand sourire innocent, qu’il ne pense pas s’en tirer si facilement. « Je promets rien du tout, t'avais qu’à pas m’entrainer dans ce guêpier. » Argua-t-elle dans un murmure empressé avant que quelqu’un ne débarque. Son besoin de faire ses preuves la poussait toujours à montrer la meilleure image d’elle-même, mais face à Théo elle ne se gênait pas pour râler. « On ne fait que passer, on récupère deux trois trucs à manger et on repart. » Oui, un passage rapide, ultra-rapide même. Les Greengrass n’avaient même pas besoin de se déplacer. Soledad aimait bien cette idée.
Mais bien sûr rien ne se passa comme ça. A peine avaient-ils fait quelques pas dans l’entrée -qui aurait pu contenir l’appartement de Soledad- qu’une silhouette apparue dans les escaliers pour venir à leur rencontre. La mexicaine s’efforça de se détendre et d’afficher un sourire radieux, malgré sa nervosité elle voulait faire bonne impression. « Oh, je me disais bien que j’avais entendu un « on ». Coco tu aurais quand même pu nous prévenir que tu venais accompagné, je ne suis pas en tenue pour recevoir du monde ! » C’était certainement la plus grosse exagération que Soledad ait jamais entendu. La mère de Théo était d’une élégance folle, vêtue comme si elle allait sortir avec de magnifiques cheveux d’un brun brillant qui descendaient sur ses épaules. La mexicaine du prendre sur elle pour ne pas regarder avec envie la superbe robe de sorcière qu’elle portait. « Et ton père qui n’est pas là, quel dommage vous auriez pu rester dîner. » Soledad adressa un sourire contrit à la sorcière mais jeta un regard d’avertissement à Théo. Pas moyen qu’ils restent dîner. Même si elle pouvait reconnaitre son ami en la sorcière, la Greengrass avait aussi une de ces présences qui écrasaient les autres. Et puis l’avertissement de l’infirmier sur la nature de son sang lui restait en tête, la voyante n’avait pas envie de passer sa soirée à mentir. Elle n’avait pas honte de ses origines. « Ne vous embêtez pas pour nous, nous ne faisons que passer. Je suis Soledad Velasquez, enchantée. » Lança-t-elle en faisant un pas en avant. Elle tendit sa main à la mère de Théo qui la serra du bout des doigts en la toisant de haut en bas. Soledad s’efforça de ne pas se laisser impressionner alors qu’elle avait la nette impression d’être en plein jugement. Bon, sa tenue n’était vraiment pas à la hauteur de celle de la sang pur, mais au moins elle avait les cheveux propres -dire que Théo l’avait encouragé à garder sa serviette sur la tête !
« Velasquez ? C’est un nom que je ne connais pas. D’où vient votre famille ma chère ? » Soledad se crispa imperceptiblement, les deux derniers mots avaient été prononcés avec une froideur si subtile qu’il aurait été facile de les prendre pour affectueux. La voyante ne se faisait déjà plus d’illusions, ce n’était pas le cas. Elle tenta néanmoins de ne pas se laisser démonter, elle comprenait bien ce que la mère de Théo tentait de faire là, déterminer si les Velasquez étaient de sang pur ou non. « Nous venons du Mexique… Là-bas nous sommes une grande famille. » Affirma-t-elle après avoir jeté un coup d’œil à Théo. Voilà, un mensonge par omission, elle espérait qu’il ferait l’affaire, inutile de préciser que sa branche n’était pas de sang-pur. « Du Mexique, comme c’est dépaysant ! » Dépaysant ? Soledad aussi avait trouvé l’Angleterre dépaysante la première fois qu’elle y avait posé le pied, pourtant elle n’en n’avait pas fait tout un plat. Mais impossible d’en placer une, la Greengrass s’était détourné d’elle, lui tournant presque le dos, pour s’adresser à son fils. « J’ignorais que tu avais un penchant pour les beautés exotiques, Coco. » Dans le dos de la sorcière, Soledad adressa un regard courroucé à Théo. Malgré les paroles de sa mère, ses mots ne sonnaient absolument pas comme un compliment. Comme si la peau hâlée et le regard d'un brun profond de Soledad la dérangeaient. Oh Par Merlin, elle était raciste. Bien sûr qu’elle était raciste. Elle était une sang-pur conservatrice, elle ne pouvait qu'être raciste. Soledad sentit son sang bouillonner dans ses veines en entendant ce qui lui semblait être une insulte déguisée. Au moins maintenant, elle n'allait pas avoir le moindre scrupule à piller le placard d'une famille qui n'était pas la sienne.
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Dim 11 Oct - 14:26
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré.
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Passer du temps avec elle faisait du bien. Elle semblait trouver le cadeau qu’il avait choisi pour elle très bien, ce qui faisait très plaisir. Bon bien entendu, comme tout le monde, il fallait qu’elle ronchonne parce qu’elle n’avait pas de cadeau pour lui. Pour le coup, Théo n’était pas ce genre de personne qui faisait des cadeaux dans le but d’avoir un cadeau en retour. Déjà parce que Théo ne faisait pas souvent des cadeaux, ça le barbait, ayant été habitué à ce que les cadeaux soient bien souvent un étalement de la richesse personnelle des uns et des autres, il n’avait jamais vraiment apprécié cette idée et par principe préférait ne pas offrir de cadeau – ouai en gros tu avais raison, c’est un radin – sauf quand il avait des idées, comme en cette fin d’année pour Soledad. Alors oui, elle pouvait râler mais elle allait avoir très vite la certitude qu’elle serait une bien meilleure amie par la suite, lorsqu’elle se mettrait en quête de cadeaux et qu’elle constaterait que Théo craignait bien plus souvent qu’il n’était efficace.
Il se devait d’expliquer qu’il n’avait à priori pas ramené un danger pour Samba. En tout cas Paprika s’était bien entendu avec le reptile. Le seul risque c’était d’être tranquille la nuit parce que les animaux se seraient épuisés mutuellement et Théo n’était pas certain que Sol se plaigne de cela. Non, elle ce dont elle voulait se plaindre, après avoir néanmoins reconnu que le choix de cadeau était le bon – merci pour l’ego déjà surdimensionné de Théo -, c’était que si le dragon se passionnait pour la destruction des maisons par le feu – ce que Théo n’espérait pas, tandis qu’ils étaient absents, il avait une nouvelle colocataire. Il fit mine de faire la moue alors que ce n’était pas un problème du tout, il serait même plutôt ravi d’avoir quelqu’un avec qui passer du temps dans cette maison, surtout depuis que sa sœur n’y vivait plus et que Sely était chez ses parents pour les fêtes. “D’accord, si vraiment l’appartement est jugé par mes soins comme inhabitable, tu pourras venir chez moi.” Bon il aurait sûrement eu l’air plus crédible s’il n’avait pas un immense sourire sur les lèvres, bon même s’il culpabiliserait certainement énormément s’ils revenaient ici et que tout avait brûlé, l’option qu’elle vienne, ça n’était pas la chose la plus problématique. Après les règles d’usage aux deux animaux, enfin surtout au plus jeune tandis que Théo patientait sagement – ayant clairement l’impression que maman prévenait les enfants d’être sage tandis que lui trouvait le temps long – Sol daigna enfin prendre sa main et zou, direction la demeure Greengrass.
Il lui annonça une fois devant la bâtisse que c’est là où il avait vécu et confirma d’un bref hochement de tête le fait qu’elle était impressionnante. Ah ça aurait été génial pour les soirées entre potes mais ses parents n’avaient jamais voulu la lui laisser, dommage. Alors qu’il avançait pour ouvrir la grille elle commença à râler. Comment ça il avait pas dit où ils allaient, mais si, il avait dit chez lui, d’accord ça manquait de précision mais il n’avait pas menti. Soucieux de ne pas la laisser parler pour rien dire, il l’interrompit en poussant la grille – mais quel con XD – avant d’enchaîner comme si de rien était, ne prenant pas du tout en compte les remarques de Sol, sur le fait qu’il y avait fort à parier qu’ils croisent les parents du jeune homme. Néanmoins, soucieux que Sol ne soit pas critiqué, il précisa que mieux valait-il pour elle qu’elle évite de mentionner la non pureté de son sang si la question venait à lui être posé. Chose qu’elle accepta non sans rajouter que si les parents de Théo se montraient sous leur plus mauvais jour, elle ferait des remarques sur la voyance. « Je suis sûr qu’ils seront ravis d’avoir un cours sur la voyance. » C’était très ironique, il se doutait que ça ne passerait pas mais alors pas du tout, que ses parents feraient une tête pas possible. Avant que sa chère meilleure amie trouve quoi que ce soit à redire, il décida de la mettre devant le fait accompli en la prévenant que pour sa mère, c’était foutu, ce soir elle serait sa copine.
Il retint difficilement, vraiment, un petit rire devant son cri de stupeur et comme il était un très bon ami il lui souhaita bonne chance avant de se faire agresser par un tirage de langue, qu’il ne vit pas puisque lui avait avancé ! TRAITRESSE ! Et ça ne faisait que commencer la traîtrise. Voilà que le premier mot de sa mère, c’était son surnom, allez… après Maggie qui l’avait fait suer pendant des années, c’était à Soledad de prendre la relève, il essaya bien de l’empêcher de faire la maligne mais au vu de son regard pétillant de joie là et de son vieux sourire, il était certain qu’elle n’oublierait rien du tout… Elle se chargea même de ne pas lui laisser la moindre opportunité de rêver. Il aurait volontiers répliqué qu’à la base, il pensait juste piquer la bouffe, pas la faire rencontrer papa, maman mais il faut croire que ça ne se passerait pas comme prévu puisque sa mère fit son entrée en moins de temps qu’il n’en faut pour dire hippogriffe.
Son regard pétilla en la voyant tandis qu’elle lui faisait des semi reproches « Désolé, la prochaine fois on te préviendra, c’est promis. » Il s’approcha pour lui faire un bisou sur la joue, non sans tenter de la rassurer au passage « Tu es magnifique ne t’en fais pas. » et puis avait elle vraiment besoin d’être en tenue alors que le petit couple venait juste… dévaliser le frigo. Théo ne put s’empêcher d’avoir un petit rire moqueur en entendant sa mère dire que c’était dommage que son mari ne soit pas là « Ah oui vraiment, je suis attristé. » Il se prit un regard noir de sa mère qui ne dit rien et pour cause… qui avait décidé de soutenir Théo et de capter toute l’attention sur elle, Soledad… mais quelle championne. Théo s’écarta de sa mère qui avait décidé de… se la jouer mère poule pour changer et de scruter Sol tandis que Théo lui faisait un signe des deux pouces, l’air de dire t’inquiètes tu gères.
Et en moins d’une seconde, le ton était donné, heureusement qu’il avait prévenu son amie parce que la question était loin d’être anodine, elle cherchait juste à connaître la pureté de son sang. En revanche, il trouvait sa mère adorable, elle faisait des efforts en disant ma chère non ? Est-ce que pour une fois, elle était décidée à ne pas mettre sa copine mal à l’aise… bon juste pas de chance, c’était pas elle sa copine mais bon ça laissait présager quelque chose de positif. Soledad accepta visiblement de ne pas déclencher les hostilités, Théo était littéralement pendu à ses lèvres et ne se permit de respirer qu’à la fin de sa phrase et leva les yeux au ciel en entendant sa mère dire que c’était dépaysant. Semi-agacement qui s’effaça lorsque sa mère s’adressa à lui, il ne s’attendait pas à cette phrase, il la fixa incrédule, wouah, elle y allait fort et puis c’était à mille lieux du véritable penchant de Théo. Il se voyait cependant très mal dire à ce moment-là, ah non désolé mon penchant c’est les beautés irlandaises bien plus jeune que moi. Bonjour l’annonce et puis Soledad était stressante à le regarder comme si elle s’attendait à ce qu’il râle, oui bah il ne savait pas quoi dire « Je suis plein de surprises. » Que pouvait-il dire de plus, il ne voulait pas se mettre sa mère à dos, pas plus que sa meilleure amie à qui il adressa le mini sourire qui veut dire désolé. « Bon c’est pas tout mais nous on a plein de choses à faire. » Voilà prendre les choses en mains, s’écarter pousser Sol du plat de la main pour la diriger vers la cuisine et s’étouffer parce que sa mère avait visiblement des idées ultra mal placées « Des enfants ? » Alors probablement que si cette idée n’était pas rangée dans le tiroir pire idée sur terre et de très loin, il aurait noté que le ton utilisé était tout sauf chaleureux comme si ce n’était clairement pas une bonne idée de faire des enfants avec Soledad – alors que c’est faire des enfants tout court qui est tout pourri pour Théo – Là il se contenta de grommeler « Certainement pas »
A partir de là je vais partir du principe que les sorciers ont des frigos parce que mon imagination me permet certes d’inventer des trucs pour palier à ce problème mais avoir un frigo c’est très bien et si tu te poses la question, il marche avec de la magie C’est donc en poussant toujours cette pauvre Soledad qui devait ronger son frein jusqu’à la cuisine que Théo essaya de fuir un peu, c’est vrai, sa mère pour éviter le sujet enfant. Il ouvrit le frigo et demanda à sa copine du jour « Je te laisse choisir ce qu’on ramène ? » C’était un moyen d’éviter les conflits, de la faire réfléchir à autre chose et d’éviter que ça parte en cacahuète. Après, visiblement, sa mère n’était pas décidée à faire les efforts elle de son côté, Théo en fut persuadé au moment où elle prononça les mots qui suivirent « J’aimais mieux l’ancienne » ce qui était clairement un mensonge, elle disait ça à chaque fois et ça ne l’empêchait clairement pas d’être chiante au possible avec chacune, en toute honnêteté « Qu’importe, Soledad voulez-vous joindre à nous demain soir ? » Demain soir ? Théo tourna la tête vers sa mère, genre demain soir, devant toute la famille ? Non mais pire idée ever, outre le fait logique que ce n’était pas sa copine, ce qui à ce moment là était un détail. A quel moment il emmènerait une fille devant une foule de personnes aux idées plus qu’arrêté. Ah la bonne blague, une exécution publique verbalement, il manquerait plus que ça. Sauf que si son idée était de dire non ! S’il faisait ça là maintenant tout de suite, il inviterait sa mère à être beaucoup plus critique envers Velasquez mais en plus elle risquerait de trouver son fils mal élevé. Mieux valait il essayer de faire un signe subtil tu te doutes bien qu’à ce moment-là, monsieur est tout sauf subtil à Soledad pour qu’elle refuse poliment. Mais quel cauchemar, ce n’est pas possible, est ce qu’il ne devrait pas prendre la parole pour dire que Soledad avait d’autres obligations ? ça ne se faisait pas trop… Théo hésitait, son regard balayant à tour de rôle les visages des deux filles avec lui.
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Jeu 22 Oct - 15:57
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré
Soledad ☽ ☾ Théo
Si Soledad devait faire une liste des personnes en qui elle avait une confiance absolue, de ceux à qui elle confierait sa vie sans la moindre hésitation, elle y mettrait Théo les yeux fermés. En fait, elle n’aurait même pas même pas besoin de réfléchir. Le Greengrass était celui qui avait accepté de l’entrainer aux combats, qu’ils soient magiques ou à la moldue, il était celui qui l’acceptait telle qu’elle était, celui qui ne riait pas de ses manières et ne levait pas les yeux au ciel à chaque fois qu’elle parlait de son don de divination. Niveau confiance, il avait une place de choix, juste aux côtés de Ludivine. Ce qui, aux yeux de Soledad, voulait tout dire. Du moins ça c’était jusqu’à aujourd’hui. Parce que, comme d’habitude, la mexicaine lui avait accordé sa confiance au moment de transplaner, elle lui avait tendu la main sans hésiter et l’avait laissé prendre les rênes. Apparemment ça avait été une erreur, parce que là où Théo l’avait mené ce n’était pas sa maison, là où ils auraient été tranquilles pour récupérer un peu de nourriture avant de retourner à l’appartement de la mexicaine, mais celle de ses parents. Là où les parents du sorcier se trouvaient certainement. Sauf que ça, l’ancien Gryffondor s’était bien gardé de le lui dire. Le traitre. Il l’avait piégée, et elle dans sa confiance aveugle, elle n’avait rien vu venir. Et maintenant à chaque fois que Théo ouvrait la bouche c’était pour empirer les choses.
Non seulement ils étaient chez les parents Greengrass, mais en plus il la prévenait que ceux-ci étaient des sang purs à cheval -relous quoi- sur les histoires de sang. Voilà, elle n’avait même pas encore rencontré les parents de son ami qu’il lui demandait de mentir sur ses origines pour ne pas passer un mauvais moment. Clairement ça ne lui plaisait pas du tout cette histoire à Soledad, son sang et ses origines elle en était fière et elle ne voyait pas pourquoi elle devrait les cacher. Néanmoins elle accepta de mentir par omission, pas pour faire plaisir aux Greengrass ou se faire bien voir, mais pour Théo. Par contre, elle le prévint que si sa famille allait trop loin elle leur parlerait de son troisième œil. Histoire de mettre tout le monde bien à l’aise. « Je suis sûr qu’ils seront ravis d’avoir un cours sur la voyance. » Oui bien sûr. Il y croyait aussi peu qu’elle et c’était bien pour ça qu’elle avait avancé cette menace. « Crois moi ce sera le meilleur cours de leur vie. » Assura-t-elle aussitôt. Si les Greengrass n’aimaient pas les sang mêlés alors Soledad n’osait pas imaginer ce qu’ils pensaient des voyantes. Mais si elle devait en arriver là au moins elle aurait la satisfaction de voir tout le monde se décomposer. Le pire dans tout ça c’était que Théo n’en n’avait pas terminé avec les recommandations sur ses parents. Maintenant il lui annonçait qu’ils allaient certainement croire qu’ils étaient ensembles. Ensembles-ensembles. En couple quoi. Et apparemment il n’avait aucune intention de les en dissuader. Soledad ignorait pourquoi Théo rayait d’office cette option alors que selon elle ça aurait été bien plus simple d’affirmer aux parents qu’ils étaient justes amis, mais l’infirmier ne l’envisagea même pas. Apparemment il préférait la plonger dans une situation particulièrement inconfortable. Ah, il avait de la chance qu’elle tienne à lui, sinon elle aurait cédé depuis longtemps à son envie de transplaner pour rentrer chez elle et ne pas avoir à subir tout ça.
Elle n’en fit rien, à la place elle soupira, roula des yeux mais accepta de le suivre dans la maison où il avait grandi. S’ils avaient cru pouvoir faire un bref aller-retour sans croiser personne, cet espoir fut rapidement réduit à néant. A peine avaient-ils fait quelques pas dans l’entrée de la demeure qu’une voix féminine les accueillait. Seul petit point positif dans tout ce bazar, Soledad découvrait avec ravissement que Théo se faisait surnommer Coco par sa mère. Oh, voilà quelque chose que la mexicaine n’était pas près d’oublier. Ce surnom elle allait en user et en abuser, le regard qu’elle lança au susnommé Coco le prouvait. Tant pis pour lui, il n’avait qu’à pas l’entrainer là. Les deux sorciers avaient à peine franchis la porte que la mère de Théo -qui n’a pas de prénom apparemment la pauvre- les rejoignait. Bon, pour le passage rapide dans la cuisine c’était râpé. Vu qu’elle n’avait aucune envie de passer pour une malpolie, Soledad afficha son plus joli sourire et se prépara mentalement à la rencontre avec ce qui, selon la description de Théo, ne devait pas être la sorcière la plus ouverte ni la plus chaleureuse au monde. Et le moins que l’on pouvait dire c’était que si l’accueil qu’elle réserva à son fil était plein d’affection, il n’en n’alla pas du tout de même pour la mexicaine qui se sentit soudainement bien seule face au regard acéré de la sorcière. En moins de quelques secondes elle avait été scrutée de haut et bas, jaugée du regard et certainement directement classée dans la catégorie des filles qui ne seraient jamais assez bien pour Théo. Malgré un sourire de façade, Soledad perçu bien la froideur dans son ton lorsqu’elle s’adressa à elle. L’infirmier pouvait bien lever les pouces autant qu’il voulait, la brune n’était pas idiote. Ah oui, il pouvait l’encourager tant qu’il voulait, c’était de sa faute tout ça. En retour, Soledad lui fit les gros yeux avant de prendre le temps de répondre aux questions de sa mère. Elle comprit rapidement que ses questions étaient loin d’être innocentes aussi s’assura-t-elle de laisser penser que sa famille était de sang-pur, histoire qu’ils soient au moins tranquilles sur ce point. Par contre, l’attaque passive-agressive sur sa couleur de peau, Soledad ne l’avait pas vu venir. Une beauté exotique ? Oh par Merlin. Est-ce qu’elle s’entendait au juste ? C’était de tellement mauvais goût comme remarque. Et bien sûr, elle ne pouvait pas compter sur Théo pour remettre la sorcière à sa place, après tout c’était sa mère. Et vu comment il la regardait, il avait l’air de l’adorer. « Je suis plein de surprises. » Soledad soupira discrètement dans le dos de maman Greengrass. Génial, Théo, merci pour le soutient. Oui, oui, il pouvait lui sourire.
« Bon c’est pas tout mais nous on a plein de choses à faire. » Ah voilà enfin une bonne idée. Exactement, ils avaient pleins de choses à faire et pas de temps pour se laisser insulter par une sorcière élitiste. Un petit tour dans la cuisine, quelques placards à ouvrir, un frigo à vider et ils pourraient repartir aussi vite qu'ils étaient arrivés. Habituellement Soledad aurait apprécié de passer un peu de temps avec la mère de son meilleur ami, après tout elle s'entendait à merveille avec les parents de Ludivine, juste prendre un café ou discuter un peu, mais dès l'instant où la Greengrass avait ouvert la bouche cette envie s'était évaporée. Pourtant il en fallait pour couper toute envie de sociabilisation à Soledad, mais étrangement la mère de Théo y était parvenue avec une facilité déconcertante, et le tout en quelques mots à peine. Maintenant l'objectif de la mexicaine était clair, plaire à la mère de son meilleur ami -et faux petit ami- était une bataille perdue d'avance dans laquelle elle n'avait pas envie de s'engager. Elle savait de toute manière comment ça finirait : avec l'impression cuisante qu'elle ne serait jamais assez bien pour qui que ce soit. Inutile de s'infliger cela alors Soledad n'avait plus qu'une idée en tête, récupérer un peu de nourriture et retourner se réfugier dans son appartement, là où personne ne la jugerait pour des critères aussi stupides que son sang, ses origines ou sa couleur de peau. Elle se laissa donc docilement guider par Théo à travers la maison, elle avait espéré que madame Greengrass n'aurait pas l'idée saugrenue de les suivre mais apparemment ce n'était pas au programme. « Des enfants ? » OULA. Soledad se hérissa immédiatement. C'était qu'elle attaquait direct, maman Greengrass et qu'elle ne passait pas par quatre chemins. Et puis son ton indiquait clairement qu'elle trouvait que ce n'était absolument pas une bonne idée que les deux sorciers aient un enfant ensembles. Bon, ce n'était absolument pas prévu au programme, mais quand même, c'était vexant. « Certainement pas » Et puis clairement, elle pouvait compter sur Théo pour... Eh bien ne pas arranger du tout les choses. Soledad savait bien que l'infirmier n'était pas vraiment fan de l'idée d'avoir des enfants, mais quand même il aurait pu faire un effort et ne pas donner l'impression que cette idée le révulsait. En tant qu'hypothétique fausse mère, c'était vexant pour la mexicaine. Puisque personne n'avait décidé de l'épargner aujourd'hui, la sorcière se décida en un éclair. Elle adressa un regard blasé à Théo avant de changer totalement d'expression et de se tourner vers sa mère. « Ne l’écoutez pas ! Comptez sur moi pour le faire changer d’avis. » Lança-t-elle, un large sourire plaqué sur ses lèvres. Oh elle savait bien que Théo allait avoir envie de la tuer après ça, mais tant pis, c'était lui qui l'avait piégé le premier. Puisqu'elle était vouée à se prendre des piques par Greengrass mère, autant qu'elle s'amuse un peu.
Enfin ils se retrouvèrent seuls dans la cuisine, ce qui permit à Soledad de souffler un peu. Comme le reste de la maison, la pièce était immense, avec des meubles partout faits dans des matériaux nobles que la mexicaine n’osait même pas regarder de peur de les abîmer. Elle laissa l’infirmier se diriger vers le frigo et l’ouvrir. « Je te laisse choisir ce qu’on ramène ? » Ah, parce qu’en plus c’était à elle de choisir alors que ce n’était pas sa maison ? Voilà qui n’était pas, mais alors pas DU TOUT, étrange. La mexicaine cligna des yeux, un peu paumée et se retint de demander à Théo si sa mère n’avait pas peur qu’elle mette ses vilaines mains de sang-impur sur sa nourriture. Puis, elle décida que ce n’était pas la peine d’être aussi mesquine, la proposition de l’ancien auror était un peu comme une offre de paix alors inutile d’en rajouter une couche. Bien qu’elle trouvait ça carrément bizarre, elle accepta d’un hochement de tête avant d’aller se planter devant le frigo pour en examiner le contenu. Le moins qu’elle pouvait dire c’était que soit les Greengrass mangeaient pour quinze, soit ils avaient un elfe de maison particulièrement motivé quand il s’agissait de cuisine. Le frigo débordait de bonne chose, beaucoup trop pour être mangé par un couple, voire une famille de quatre, avant que les aliments ne soient plus bons. Soledad s’efforça de ne pas songer au gâchis que tout ça représentait et commença à fouiner parmi les plats pour trouver de quoi emporter chez elle. « J’aimais mieux l’ancienne. » Surprise, la mexicaine sursauta et manqua de se cogner contre une des étagères du frigo. Ah, donc la mère de Théo les avait suivis tranquillement jusqu'à la cuisine comme s’ils avaient besoin d'une escorte pour les empêcher de faire un enfant sur son plan de travail. Très rassurant. Et puis cette remarque, on en parlait ? Eh oh, elle était là hein et elle n’était pas sourde. Sol sentit l’agacement la gagner. Déjà que la Greengrass se permette de juger qu’elle n’était pas assez bien pour être la fausse-copine sans même lui laisser une chance était assez désagréable mais qu’en plus elle balance ce genre de vacherie alors qu’elle n’avait même pas encore quitté la maison c’était pire. La sorcière pouvait se vanter d’avoir le sang aussi pur qu’elle voulait, ça ne lui avait pas appris la politesse. Lentement, Soledad se redressa et après avoir adressé un regard noir à Théo, elle se tourna vers sa mère. En une fraction de seconde son visage s’était transformé pour laisser un immense sourire s’emparer de ses lèvres. « Oh allons il ne faut pas dire ça ! Je suis sûre que nous allons vite devenir de très grandes copines ! » Pépia-t-elle d’une voix joyeuse avant de laisser échapper un rire cristallin. Si Madame Greengrass voulait se la jouer malpolie, elle, elle pouvait se la jouer hypocrite.
Soledad adressa un regard pétillant de joie à la mère de Théo. Ah heureusement qu’elle savait jouer la comédie parce que ça lui prenait toute sa force que de se montrer aussi adorable avec la sorcière. Mais elle préférait passer pour une idiote que de montrer à cette femme qu’elle avait réussi à l’atteindre. « Qu’importe, Soledad voulez-vous joindre à nous demain soir ? » Ah oui. Donc elle l’insultait à demi mot et la seconde d’après elle l’invitait à diner ? Normal, tout était normal. Soledad retint la remarque qu’elle avait sur le bout de la langue, à la place elle plongea de nouveau dans le frigo et piocha un plat de ce qui semblait être du gratin dauphinois qu’elle fourra d’autorité dans les bras de Théo. Piller le frigo des Greengrass devant la maitresse de maison avait un petit côté jouissif. « Demain soir ? » Répéta-t-elle distraitement d’une voix chantante. Sous son crâne son cerveau tournait à plein régime pour trouver une excuse valable. Que Théo se rassure, il n’avait pas besoin de lui faire des gestes si grands qu’il aurait pu faire atterrir un avion moldu, elle n’avait aucune intention d’accepter l’invitation. Mais elle n’avait pas non plus envie de s’écraser. Oh non elle avait une bien meilleure idée. « Ooh mince ça tombe mal, je suis déjà prise demain soir. J’ai reçu une invitation au grand gala de charité annuel de la Gazette du Sorcier. C’est l’évènement de l’année, il va y avoir tous les sorciers importants, je ne peux vraiment pas manquer ça ! » Reprit-elle d’un ton ultra joyeux tout en sélectionnant un plat de viande, puis quelques trucs à tartiner. Le tout vint rejoindre les bras de l’infirmier sans qu’il n’ait son mot à dire. Enfin, elle se redressa et adressa à la sorcière un sourire éblouissant de naïveté. « Enfin, vous savez déjà sûrement tout ça… Alors, une prochaine fois peut-être ? » Une fausse soirée, voilà qui était parfait. Une soirée huppée où seulement les sorciers les plus hauts placés étaient invités, voilà l’excuse parfaite. Surtout que c’était parfaitement faux alors bien sûr les Greengrass n’avaient pas pu recevoir d’invitation. Mais ça la maitresse de maison ne pouvait pas le savoir, tout ce qu’elle voyait c’était que sa famille si prestigieuse n’avait jamais entendu parler de ce soi-disant gala. Quant à la prochaine fois… Jamais serait parfait.
« Hum. Oui, bien évidemment. » Vu l’air pincé de la sorcière, Soledad devinait qu’elle prenait sur elle pour formuler une réponse aussi polie. Est-ce qu’elle parlait de la fausse invitation jamais reçue ou de l’idée de recevoir Soledad chez elle, la mexicaine ne savait pas trop. Mais vu son ton, elle jouait clairement aussi sur l’hypocrisie n’appréciait pas l’idée de voir les Velasquez passer devant sa précieuse famille. La voyante fit mine de ne rien remarquer. « Vous savez, le mieux dans tout ça c’est que mon cavalier est déjà tout trouvé. » Lança-t-elle avec un nouveau rire. D’un geste, elle passa ses bras autour de la taille de Théo pour venir se lover contre lui comme un bon petit couple qui s’aimait d’un amour fou et non pas comme si elle avait envie de lui écraser les pieds pour le punir de ce qu’il lui faisait subir. Elle détourna le regard de Madame Greengrass qui les fixait avec une telle intensité qu’elle devait regretter que son regard ne puisse pas stupéfixier sur place, pour lever le nez vers Théo et lui adresser un sourire complètement amoureux -c’est-à-dire complètement niais. « Sors nous de là. Vite. » Murmura-t-elle d’un ton pressant entre ses dents serrées. Ses yeux lançaient des éclairs vers l’infirmier, lui rappelant qu’elle avait encore la possibilité de donner tout un cours sur la voyance à sa mère. Oh, elle allait a-do-rer !
CODAGE PAR AMATIS
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Dim 8 Nov - 16:50
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré.
ft. Sol
Est-ce que Théo remporterait la palme de l’ami en or aujourd’hui et bien, rien était moins sûr. C’est bête, à quelques jours de la fin d’année, il faisait l’erreur de débutant en entraînant son amie chez ses parents. Pour autant, niveau culpabilité, ça n’était pas vraiment ça. Le regard qui pétillait d’amusement, le sourire sur le visage, impossible de se méprendre, la situation l’amusait beaucoup pour le moment et les propos de Sol n’y changèrent rien tandis qu’elle menaçait les parents de Théo absents, bien entendu, de leur donner un cours sur la voyance si ces derniers se montraient insupportables. Ce serait un fiasco, il n’en doutait pas, alors bien sûr ses parents feraient mine d’écouter la demoiselle pendant deux secondes puis après ce serait critique sur critique et tout le monde passerait un excellent moment. Pas de problème, la menace avait beau ne pas être voilé du tout, Théo la prenait en compte si ça dégénérait il trouverait un moyen d’attirer l’attention à lui, Sol pouvait compter sur son meilleur ami.
Il y avait cependant un tout petit léger point sur lequel il avait dû mettre l’accent avant de pénétrer en ces lieux magiques, sa mère avait la fâcheuse, très fâcheuse tendance – à ce niveau là c’était même de la paranoïa – de croire que toutes les filles que Théo ramenaient à la maison étaient ses copines. Sauf qu’habituellement, quand il prévenait les filles en question, elles étaient moins… comment dire ça gentiment, pleine d’humour. Non parce qu’il venait clairement de donner un pouvoir immense entre les mains de Soledad en lui confiant ça, la prochaine fois… bon ça risquerait d’être compliqué parce qu’elle était déjà au courant et à moins de lui faire un oubliette, elle ne risquait pas de zapper tout ce qui se passait ici. Donc dans une vie futur, il ferait différemment. Evidemment, pour ne rien arranger et mettre les pieds dans le plat dès le début, il pouvait compter sur sa mère. Comment voulez vous qu’elle accepte le fait que son fils ne se tapait pas toutes ses amies, quand ça faisait plus de 30 ans qu’il lui expliquait que Coco devant des gens qui ne faisaient pas parti de la famille, elle pouvait éviter. C’était une tête de pioche sa mère et puis alors il ne pouvait même pas lui faire les gros yeux parce que là, ce serait l’inviter à être encore plus casse bonbon. Prendre son mal en patience, il devait prendre son mal en patience, éviter de regarder le sourire de Sol qui s’amusait – pour le moment – de la situation aux dépens de son meilleur ami.
Très vite, l’ambiance bon enfant disparu parce que la mère de Théo trouva que le moment était ultra bien choisi pour se faire inquisitrice et poser pleins de questions bizarres à Sol, faisant des constats au passage auprès de Théo qui fut complètement dépassé par la situation. Déjà, merde quand il avait dit que si mariage il y avait, c’était promis, ce serait avec une sang pure – alors que très franchement, c’est plus pour rassurer Papa, Maman qu’autre chose - et bah elle était pas obligée de direct rentrer dans le vif du sujet sur la famille sang pure, super heureusement que c’était pas sa copine, sinon elle aurait fui fissa, déjà que là, il pouvait sentir l’envie de Sol et pour le coup, ce n’était pas de faire des enfants qu’elle avait envie, maman Greengrass pouvait se rassurer, il avait l’impression que sa meilleure amie avait plus envie de l’enterrer vivant qu’autre chose, ce qui ne serait pas très rassurant pour maman Greengrass d’ailleurs après réflexion. Ensuite après le sang, il fallait qu’elle parle de la couleur de peau et franchement qu’est ce qu’il pouvait dire ? Ouai, elle était belle, il allait quand même pas dire maman je trouve pas que ça soit une beauté exotique. Pour sûr qu’elle aurait été vexée aussi ! Voilà qu’il la faisait soupirer, mais quelle ronchon, il avait été gentil, au moins il avait confirmé à demi-mot qu’elle était belle… Franchement, pourquoi se plaindre ?
En revanche, si tous les sujets passaient relativement bien du côté de Théo – forcément il est pas dans une position inconfortable – il y en a un qui ne passa mais alors pas du tout de son côté et pour le coup, ça aurait pu être sa copine, sa fiancée, sa femme que la réponse aurait été la même, certainement pas ! Il ne ferait d’enfants à personne. Et là, il faudrait expliquer à Théo quelle mouche venait de piquer Sol parce qu’il se prit un regard qui était pas franchement des plus agréable avant que Sol ne se retourne vers la mère de son ami, ami qui hésitait à plaquer sa main sur ses lèvres pour qu’elle évite d’être désagréable envers sa mère. Ce ne fut pas du tout ce qui se passa, c’est contre lui qu’elle agissait. Comment ça ne l’écoutez pas et elle le ferait changer d’avis, sa mâchoire se crispa tandis qu’il lui lançait un regard noir. Son regard devant d’ailleurs faire écho à celui de sa mère au passage.
Mais bon, Théo n’oubliait presque pas ses bonnes manières essayant de faire l’offrande de la paix en la laissant choisir ce qu’ils ramenaient, ne pouvant s’empêcher de la chercher néanmoins, pas sa faute, c’était naturel « J’ignorais que tu voulais qu’on ait des enfants ensemble, ça me touche beaucoup comme proposition mais je suis dans le regret de t’informer que ça va pas être possible. » Le petit sourire amusé qui passe bien et hop, il pouvait se concentrer sur les mains de Sol qui écartaient les plats dans le frigo. Tout se serait sûrement merveilleusement bien passé si sa mère n’avait pas décidé de venir ramener sa fraise et là, il est vrai que même Théo devait reconnaître que c’était une attaque gratuite, attaque qui n’aurait cependant pas dû affecter Soledad puisqu’elle n’était pas sa copine mais qui visiblement ne plaisait pas à la voyante qui devait songer que le fautif c’était Théo alors qu’il n’avait rien dit, elle lui adressa un de ces regards noirs auquel il répondit par un léger sourire réconfortant qui ne fonctionna pas mais alors pas du tout puisqu’elle décida de jouer la naïve de première. Et pour le coup, s’il avait parfaitement conscience qu’elle se foutait ouvertement de la tronche de sa mère, Théo laissa faire, admettant même si c’était dur que cette dernière cherchait un peu et que Sol avait parfaitement le droit de se défendre.
Est-ce qu’il s’attendait à ce que cette petite amie fictive soit invitée à un repas de famille en l’amenant ici. Bah non en fait et il n’avait pas du tout envie de la ramener là-bas, outre le fait que ce n’était pas sa copine. Aller là-bas était une idée déplorable, il voulait qu’elle refuse. Il fixait Sol essayant de communiquer mentalement avec elle… ça ne fonctionnait pas bien parce qu’au lieu de dire non, elle lui fila un plat de gratin dans les bras. Non mais, est ce que c’était vraiment ça la priorité ?! Puis pourquoi elle hésitait ? Ce n’était quand même pas difficile de dire non ! Elle réfléchissait à quoi bon sang de bon soir ! Il la regarda consterné, en constatant ce qu’elle faisait. Oh oui parce qu’il ne doutait pas une seule seconde que c’était pure provocation de la part de Sol que de mentionner un gala de charité, d’en rajouter une couche en blablatant sur le fait que tous les sorciers importants s’y trouvaient et que si Théo de son côté trouvait que c’était très bien de ne pas être invité à ce genre de soirée, du côté de sa mère ça ne passait pas du tout. Au passage, Sol continuait à mettre les plats dans les bras de Théo, songeant visiblement qu’il était une mule. Il lui lança un regard noir, qu’elle ne vit pas, en parlant d’une prochaine fois. Mais oui quelle brillante idée de soumettre cela à sa mère, au cas où l’idée ne lui était pas encore venue à l’esprit, maintenant elle allait germer et ça allait leur retomber dessus à coup sûr ! Il était tenté de venir en aide à sa mère et lui dire que quand Sol parlait de sorciers importants, elle exagérait mais se retint in extremis, sachant que ça ne passerait pas du tout du côté de son amie s’il commençait à lui tirer réellement dans les pattes.
Est-ce qu’elle de son côté songeait la même chose ? Mais pas le moins du monde puisqu’elle venait l’enlacer, ça encore ça allait. Déjà parce que le regard de Soledad démontrait très bien qu’elle jouait merveilleusement bien la comédie et qu’elle était plus motivée par l’idée de l’achever que de l’embrasser. Non le pire c’était sa phrase. Est-ce qu’elle ne venait pas de le balancer sur le devant de la scène cette traîtresse de meilleure amie. Il sentit le regard de sa mère se poser sur eux et étonnamment c’était pas un regard débordant de chaleur, la faute à qui on se demande. Il écouta la supplication – si dans ma tête elle le supplie – de Soledad quant au fait de s’éclipser et trouvait que c’était une excellente idée, certainement la meilleure idée de la soirée. Il s’apprêtait donc à demander à Sol d’enlever ses mains de sa taille pour avancer, à moins qu’elle veuille du gratin ou du tartinable sur ses vêtements sauf que quelqu’un décida de se mêler à la conversation « Tu ne nous as parlé de cette soirée. » Ohlala, aucune chaleur dans la voix, oh ça sentait pas très bon, oh dans quelques secondes il allait avoir le droit à son prénom en entier, merci Sol. Il regarda la fautive « Peut être parce que quelqu’un a oublié de me prévenir et me met devant le fait accompli ? » Oui bien sûr que c’était de bonne guerre mais ça il n’allait certainement pas le dire. « Sol, la prochaine fois est ce que nous pourrions parler de cela à la maison ? » « Parce qu’elle vit chez toi en plus ? » Ah bordel, c’était de pire en pire ! Mais purée pourquoi il ne réfléchissait pas à la tournure de ses phrases avant de l’ouvrir, et puis alors si maintenant il ne disait certainement pas c’est l’autre relou qui allait se vexer. Il regarda Sol, lui lançant un regard noir, non parce qu’il fallait une coupable et ce serait elle. Il n’eut pas le temps de répondre – de trouver la réponse plutôt – que sa mère embrayait « Donc tu préfères aller à l’évènement de l’année plutôt que de venir à un repas de famille ? »
Oh ça c’était le genre de sujet dans lequel il ne fallait pas s’engager. Il poussa Sol du plat pour qu’elle avance et pour qu’ils se fassent la malle, sinon ça allait craindre puissance mille. Bon même si clairement, il ne put s’empêcher de rétorquer « Après entre une soirée de charité ou être avec des vieux qui demandent sans arrêt, alors elle est où cette copine ? C’est pour quand les enfants. Le choix ne se porte pas naturellement vers la soirée de famille maman tu sais. » Il passa néanmoins à côté d’elle en avançant, déposant un baiser sur sa joue et murmurant à son oreille « Je viendrais, c’est promis. » Oui il valait mieux murmurer que le dire haut et fort, ça rassurerait sa mère, ça n’embêterait pas la copine fictive, c’était tout benef pour lui. Il se dépêcha de sortir avec Sol pour les faire transplaner jusqu’à chez elle, ne soufflant qu’une fois là-bas. « Sache que je te hais Soledad, que tu es la pire petite amie que j’ai jamais eu de toute ma vie ! » Et au passage l’histoire la plus courte de l’univers mais c’est un détail.
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Mar 10 Nov - 13:39
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré
Soledad ☽ ☾ Théo
A quel moment exactement cette visite avait été annoncée comme une séance de torture psychologique ? Quand Soledad avait ouvert la porte de son appartement à Théo elle n’avait pas signé pour ça. Oh bah non, si la mexicaine avait su la tournure que prendraient les choses, jamais elle n’aurait accepté de l’accompagner dans cette demeure de malheur. En fait, c’était même clair et net que si la sorcière avait eu un quelconque indice quant au déroulé de la soirée, son ami serait resté sur le pas de la porte. Parce qu’elle voulait bien être gentille, Soledad, mais il ne fallait pas exagérer non plus. Pour son meilleur ami elle était prête à faire des efforts. A laisser ses parents s’imaginer qu’ils étaient en couple, à omettre volontairement que son sang n’était pas pur, à laisser entendre que sa famille était bien plus importante qu’elle ne l’était en réalité. Pour Théo, elle voulait bien faire tout ça. Même se sentir jugée et scrutée. Devoir se faire passer pour la jeune et jolie sorcière bien sous tous rapports ne la gênait pas -après tout ce n’était pas vraiment éloigné de la réalité n’est-ce pas ? Tout ça elle voulait bien le faire sans -trop- rechigner, après tout si ça permettait de faciliter la vie de Théo alors elle pouvait bien faire ça pour lui. Au fond, ça ne lui coutait pas grand-chose, après tout ce n’était pas comme elle prévoyait de réellement passer du temps avec M. et Mrs Greengrass -Ah la blague, si elle savait- ça ne lui couterait que quelques minutes de mensonges innocents et elle pourrait ensuite reprendre le cours de sa vie. Oui, dans un monde idéal les choses se seraient passées ainsi. Un petit détour par chez les Greengrass, un échange de banalités avec les parents, une visite de leur frigo et pouf retour dans l’appartement de Soledad pour un bon repas. Ça ne paraissait pourtant pas si compliqué dit comme ça.
Sauf que bien sûr le monde était loin, très loin d’être idéal et que plus les secondes passaient, plus Soledad regrettait de ne pas avoir forcé Théo à faire demi tour quand il lui avait annoncé où ils se trouvaient. Ou même à avoir transplané dans son dos pendant qu’il ouvrait la porte, oui oui la mexicaine en était là. Il fallait dire que maman Greengrass était encore pire qu’elle ne le craignait -et merci Merlin il n’y avait pas papa Greengrass dans les parages. La voyante s’était imaginé une femme assurée et hautaine, avec de nombreuses exigences, bref une femme qu’il était difficile de satisfaire. Oh, la sorcière était tout ça, mais elle était aussi bien d’autres choses pires encore. Dès l’instant où Soledad avait franchi le seuil de la demeure, elle s’était sentie jugée et cataloguée, elle n’avait pas eu besoin d’ouvrir la bouche pour savoir qu’aux yeux de Mrs Greengrass elle n’était tout simplement pas assez bien. Pas assez bien pour son fils, pas assez bien pour leur famille, pas assez bien pour leur monde. Bref, Soledad ne serait jamais assez bien et chaque mot que la sorcière prononçait l’insinuait avec de moins en moins de subtilité. Soledad fit de son mieux pour ne rien laisser paraitre, mais chaque phrase passive agressive, chaque critique voilée, était comme une aiguille qui s’enfonçait sous sa peau. Ça ne paraissait pas grand-chose, mais c’était douloureux. Alors elle tentait de faire face mais chaque seconde qui passait rendant ce petit jeu de plus en plus compliqué. Et au milieu de tout ça il y avait Théo. Son soit disant meilleur ami qui ne faisait absolument rien pour arranger la situation. Ah pour lui offrir des dragons il répondait présent, mais pour la défendre face à sa mère il n'y avait plus personne. Au fond, Soledad pouvait le comprendre, l’ancien Gryffondor avait clairement l’air d’aimer sa mère plus que tout, mais elle aurait bien aimé sentir un peu plus de soutient de sa part.
Mais pour ça, apparemment elle pouvait toujours courir. Elle pouvait lui faire les gros yeux tant qu’elle voulait, Théo faisait mine de ne rien voir. Ah c’était beau l’amitié. Du coup, Soledad avait décidé d’en profiter un peu. Oh non, il n’y avait pas de raison qu’elle soit la seule à en prendre pour son grade lors de cette visite. Affichant son plus beau et plus hypocrite sourire, la mexicaine entreprit de jouer le rôle de la petite amie exubérante, insouciante et surtout folle amoureuse. Il suffisait de voir le regard que Théo lui lançait pendant qu’il l’entrainait vers la cuisine, il adorait l’idée. « J’ignorais que tu voulais qu’on ait des enfants ensemble, ça me touche beaucoup comme proposition mais je suis dans le regret de t’informer que ça va pas être possible. » Ah oui, il pouvait plaisanter et sourire maintenant que sa mère n’était plus dans les parages. Soudainement il paraissait se souvenir que Soledad n’était peut-être pas sa vraie petite amie, mais qu’elle restait une alliée. Le nez plongé dans le frigo garnis à l’excès de la famille Greengrass -Théo avait-il toute une armée de frères et sœurs cachée ? C’était à se poser la question- Soledad roula des yeux avant de brièvement relever la tête vers l’infirmier. « Comme c’est dommage, ils auraient été si beaux. » Rétorqua-t-elle un brin moqueuse bien que son ton soit plus agréable. Oh oui, d’une beauté exotique, avec une jolie peau hâlée et un regard sombre profond. Voilà qui n’aurait pas manqué de plaire à maman Greengrass -et puis on en parle de sa peau à elle ? Parce que vu Alcyone et Théo ils sont clairement pas blancs comme des purs anglais mdr . Cette idée fit sourire Soledad mais elle ne la formula pas à haute voix. Inutile de retourner le couteau dans la plaie, et puis elle avait une mission plus importante à accomplir : leur trouver à manger.
Ce qu’elle s’efforça de faire alors que Mrs Greengrass les rejoignait pour l’assurer qu’elle comprenait bien à quel point elle ne serait jamais assez bien pour Théo. Soledad avait beau ne pas être la petite amie de l’infirmier, elle restait son amie et ces mots faisaient mal à entendre. La sorcière ne lui avait pas laissé la moindre chance. La mexicaine avait beau se dire qu’elle s’en fichait, que de toute façon elle n’avait aucune intention de côtoyer cette femme, il était trop tard, le mal était fait. Alors elle se vengea de la façon la plus puérile mais également la plus innocente qu’elle connaissait -et un peu fourbe aussi oui : en continuant de jouer la comédie de la jolie idiote. Le tout à grand coin de sourires rayonnants, de rires cristallins et de regards pétillants. Le tout en maudissant Théo qui l’avait amené là. D’accord le coup de la soirée mondaine qui réunissait tout le gratin sorcier et où -bien sûr- les Greengrass n’auraient pas été invités était un peu un coup bas. Mais tant pis, ça permettait de faire d’un sortilège deux coups, refuser l’invitation de la sorcière et montrer ce que ça faisait de se sentir inférieure. Bon par contre, il fallait avouer que Soledad n’avait pas vraiment anticiper que ça retomberait sur Théo. Si elle s’était accrochée à lui c’était pour avoir la possibilité de lui chuchoter quelques mots, pas pour lui mettre une cible dans le dos. « Tu ne nous as parlé de cette soirée. » Oups, c’était que le ton de maman Greengrass avait encore perdu en température. Soledad n’avait pas cru ça possible mais si, sa voix était digne de l’ère glacière. Oh et puis de toute façon, Théo n’aurait eu aucune raison de leur parler de cette fausse soirée puisque ce n’était pas avec eux qu’il était censé s’y rendre. Maman Greengrass cherchait vraiment la petite bête. Au moins Soledad avait la satisfaction de constater que ses paroles avaient fait mouche. « Peut être parce que quelqu’un a oublié de me prévenir et me met devant le fait accompli ? » OH le traitre ! Son sourire toujours plaqué sur les lèvres, Soledad fusilla son ami du regard. D’un geste faussement affectueux de la main, elle lui donna un léger coup dans les côtes. Elle lui aurait bien filé un coup de coude pour se venger, mais ça aurait gâché leur petite comédie. « Oh non, je suis sûre que je t’en ai parlé. » Minauda-t-elle sans se départir de son air innocent alors qu’intérieurement elle se demandait si elle pouvait lui marcher discrètement sur le pied. Elle n’eut cependant pas le temps de réfléchir plus à cette idée bien tentante. « Sol, la prochaine fois est ce que nous pourrions parler de cela à la maison ? » A la maison ? Mais il était tombé sur la tête ou quoi ? Même là Soledad dû prendre sur elle pour ne pas ouvrir de grands yeux. « Parce qu’elle vit chez toi en plus ? » Ah oui bien sûr, Greengrass mère n’allait pas laisser passer ça. Ah vu la tronche qu’elle tirait l’idée lui donnait de l’urticaire. Il allait vraiment falloir qu’elle prenne des cours de comédie, ce n’était plus possible là. Pour le coup, la voyante songea qu’il était plus sage de ne pas répondre. Vu le chemin dans lequel elle s’était engagée, elle aurait été capable d’empirer les choses et Théo lui aurait sûrement fait atterrir le plat de gratin sur la tête. Et puis il s’était mis dans cette galère tout seul, qu’il se débrouille. En attendant c’était plutôt amusant de voir Mrs Greengrass s’étouffer à moitié à l’idée qu’une beauté exotique vive dans la maison de son fils.
« Donc tu préfères aller à l’évènement de l’année plutôt que de venir à un repas de famille ? » Ouuuh alors ça c’était la question piège par excellence. Oh, elle était forte maman Greengrass, Soledad devait bien lui reconnaitre ça. Mais d’un autre côté elle trouvait ça vraiment triste qu’elle catalogue immédiatement la petite amie -même fausse- de son fils comme l’ennemie. Forcer Théo à choisir entre Soledad et ça famille, c’était vraiment un coup bas. Cette fois encore, la brune décida de ne pas réagir, elle était décidée à ne pas se laisser faire par la mère de son ami, mais ce n’était pas pour autant qu’elle voulait l’enfoncer. Aussi quand il l’entraina vers l’entrée de la maison, elle se laissa faire. « Après entre une soirée de charité ou être avec des vieux qui demandent sans arrêt, alors elle est où cette copine ? C’est pour quand les enfants. Le choix ne se porte pas naturellement vers la soirée de famille maman tu sais. » Cette fois au moins Théo ne se laissait pas faire. C’était le signe qu’il pouvait bien tenir tête à sa mère, mais apparemment il préférait le faire pour lui et pas pour sa fausse copine. Ah heureusement qu’ils n’étaient pas vraiment ensembles sinon Soledad en aurait eu des choses à redire. Mais cette fois ce n’était pas son combat alors il était préférable qu’elle n’intervienne pas. A la place, elle se contenta de se tourner vers la Greengrass juste avant qu’ils ne franchissent la porte d’entrée. « Passez une bonne soirée. » Lui lança-t-elle dans un immense sourire. Elle était hypocrite mais au moins on ne pourrait pas lui reprocher d’être malpolie.
De nouveau, Soledad se laissa faire quand Théo les entraina au dehors pour les faire transplaner. Quelques instants plus tard, ils étaient de retour dans l’appartement de la mexicaine. Merci Merlin les lieux n’avaient pas brûlés pendant leur absence -il n’aurait plus manqué que ça ! La voyante se mit aussitôt à chercher du regard Salsa et le petit dragon. Elle finit par les repérer, tous deux se trouvaient en haut d’une bibliothèque mais chacun sans son coin à se jauger du regard. Bon au moins personne n’avait été croqué. « Sache que je te hais Soledad, que tu es la pire petite amie que j’ai jamais eu de toute ma vie ! » La sorcière se retourna pour le fusiller du regard. Non mais ça allait les critiques là, comment ça il la haïssait ? Ah non, ça n’allait pas tout ça, qu’il ne s’octroie pas ce privilège, c’était elle qui le haïssait d’abord. Soledad croisa les bras sur sa poitrine. « Ça tombe bien, sache que le sentiment est partagé ! » Rétorqua-t-elle aussitôt en écho à ses paroles. La pire petite amie ? Non mais il s’entendait ? N’importe quoi, elle aurait été une fausse petite amie géniale. C’était lui qui l’avait entrainé dans ce piège, à la mener devant sa mère tout en sachant comment elle allait être traitée. Il aurait attendu quoi ? Qu’elle s’écrase face aux critiques de sa mère ? S’il attendait ça d’elle, il la connaissait mal. « Et tes parents auraient eu une chance folle de m’avoir comme belle fille. » Ajouta-t-elle en levant le menton. Oui, voilà, ils auraient eu de la chance. Peut-être qu’elle se jetait des fleurs mais elle savait qu’elle n’était pas si loin de la vérité que ça. Soledad pouvait être de bonne compagnie, elle était souriante, drôle et sociable, ce n’était quand même pas de sa faute si Greengrass mère ne l’avait pas reconnue à sa juste valeur. De toute façon, maintenant qu’elle avait vu comment la sorcière était, elle était bien contente de ne vraiment pas être la petite amie de Théo. Sa famille ne la méritait pas, voilà tout.
Son petit coup de sang passé, Soledad souffla par le nez pour expulser sa frustration. Oui elle était vexée, oui elle exagérait sûrement un peu sur certains points et non elle ne haïssait pas vraiment Théo. Mais quand même, si elle réagissait ainsi c’était qu’elle avait de bonnes raisons et elle n’allait pas tout oublier aussi rapidement. Contrairement à sa petite comédie face à maman Greengrass, Soledad n’était pas une drama queen, mais il n’empêchait qu’elle avait quand même été blessée. Bon, par contre dans le processus ça a avait peut-être été également le cas de Théo. Elle devait bien reconnaitre qu’elle l’avait peut-être un peu mis en difficulté. « Ecoute, je suis désolée, j’y suis peut-être allée un peu fort mais ce n’était pas exactement une rencontre très agréable pour moi. Même sans être ta copine. » Reprit-elle d’une voix un peu plus calme. Elle avait besoin de s’expliquer, de montrer que si elle avait réagi ainsi ce n’était pas par simple mesquinerie mais bien parce que la mère de son ami avait réussi à l’atteindre et qu'il lui avait fallu réagir. En revanche qu’il ne se fasse pas d’idée, elle s’excusait auprès de lui, mais certainement pas auprès de sa mère. Il ne fallait pas rêver. Soledad ne s’en voulait pas le moins du monde d’avoir piqué au vif Mrs Greengrass, Théo par contre c’était une autre histoire. « Pour ta mère personne ne sera jamais assez bien pour toi, je peux le comprendre, mais ce n’est pas la peine de le dire aussi… Clairement. Je n’allais pas me laisser rabaisser et attaquer gratuitement sans rien dire. » Expliqua-t-elle en levant les yeux pour croiser le regard de son ami. Dire que maman Greengrass la croyait de sang-pur, qu’est-ce que ça aurait été sans ça ? Elle serra un peu plus fort ses bras contre elle. Finalement ses prunelles dévièrent sur les plats que Théo tenait toujours dans ses bras et elle fut prise d’un doute. « Tu veux toujours rester manger ? » Ou bien est-ce que tout ce bazar chez les Greengrass avait fini par mettre un coup à leur amitié ? Soudainement, Soledad était bien loin de faire la fière.
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Sam 21 Nov - 6:19
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré.
ft. Sol
Mais qui lui avait collé une meilleure amie comme ça dans les pattes ? Personne ? Oui bah ce personne n’était pas franchement très sympathique. Elle le faisait exprès de l’enquiquiner avec les gosses. Non mais qu’est ce qu’ils s’en moquaient qu’ils soient beaux ou moches, il ne voulait pas de marmot, ce n’était quand même pas compliqué à comprendre. Il fusilla Soledad du regard, à défaut de lui dire tout le mal qu’il pensait de leurs gosses tous pourris qui ne seraient même pas beaux la mauvaise foi de Théo bonjour et qui ne verraient jamais le jour ! Cependant, même si le sujet était tout à fait épineux, il avait parfaitement conscience qu’elle se payait sa tronche, de la même façon qu’il se payait la sienne quelques secondes auparavant. Mieux valait il éviter d’être désagréable à ce sujet-là, ce serait dommage qu’elle se vexe tout de même, qu’elle claque la porte et qu’il soit obligé de dire à sa mère, qu’en fait de base, personne dans ce bas monde ne parlait enfant à la première rencontre ou alors si ça se faisait, bah déjà les personnes n’étaient pas nettes du tout, première chose et ensuite, il n’y avait pas Théo dans le duo parce qu’avec lui le sujet enfant n’arrivait tout simplement jamais sur le tapis. Et puis de toute façon, il avait déjà un bébé en la personne d’Alcyone, pas besoin d’en avoir un à soi, il serait forcément moins bien qu’Alcy et non, on ne parle pas de la couleur de peau de tout ce beau monde
De toute façon, comment voulez vous qu’ils puissent se disputer en paix puisque la mère de Théo n’était pas foutue de les laisser tranquille. Elle ne pouvait pas faire des efforts elle aussi et être à une soirée, non bien sûr que non, c’était tellement mieux de juger Théo pour ses choix de copines. En plus, en toute franchise, ça va il y avait pire que Soledad. Elle était capable de sourire et visiblement de se foutre de la gueule du monde avec un aplomb hors du commun. Après, est ce que c’était perceptible ou est ce que lui le savait parce que Sol, il commençait à la connaître et les intonations, la façon dont elle tournait sa phrase le laissait à penser qu’elle se la jouait clairement hypocrite. Difficile à dire.
Tout se retourna bien trop rapidement contre lui et ce fut une position pour le moins inconfortable. Etre pris au dépourvu, ça n’était pas agréable, que sa mère lui parle comme s’il était l’ennemi public numéro un tout d’un coup, ça ne lui plaisait pas le moins du monde et forcément, plutôt que d’en prendre pour son grave, il décida de tout foutre sur le dos de Soledad. Elle l’invitait à une soirée devant sa mère et bah, il l’accusait de ne pas l’avoir prévenu. Chose tout à fait vrai puisqu’il savait pertinemment qu’elle venait de l’inventer cette soirée. Bien entendu, répercussion il y eut puisque Soledad le massacrait du regard. Vraiment une petite amie exemplaire, il y a pas à dire. Au passage, voilà qu’elle le battait bien sûr que non il abuse pas en lui frappant les côtes avant de le reprendre. Il se retint de lui dire que c’était possible mais qu’il n’écoutait pas toujours quand elle parlait, ça aurait été amusant mais c’était surenchérir et ça n’était pas une très bonne idée. A la place, il essaya de s’en sortir par une phrase qu’il voulait simple mais qu’il formula très mal puisque les deux filles tiquèrent. Non mais c’était mal dit, pourquoi aussi, elles comprenaient tout de travers, ça va il aurait pu dire chez moi, il avait dit à la maison, c’était presque pareil. Et puis sa mère n’en loupait pas une. Non mais à croire que Soledad c’était la pire chose au monde qui pourrait arriver à Théo, alors que très franchement, il était déjà mal parti dans la vie vu le père de merde qu’il avait mais c’est un détail.
Le mieux, c’était donc encore de partir d’ici avant que Soledad ait la brillante idée d’empirer les choses, de provoquer une guerre froide chez les Greengrass… D’ailleurs, en toute honnêteté ils n’avaient jamais eu besoin de personne pour avoir des guerres froides, Alcyone suffisait à les déclencher par sa simple présence et les choix qu’elle faisait. Théo roula des yeux en entendant sa copine fictive dire à la mère Greengrass de passer une bonne soirée. Oui alors, ça, connaissant sa mère, la soirée n’allait pas être bonne et dès que son mari rentrerait elle se ferait une joie de critiquer la copine de Théo, possiblement Théo au passage parce qu’il avait osé partir avec elle plutôt que de rester. Bla bla bla, ils allaient être rhabillé pour l’hiver quoi en gros.
Une fois chez Soledad, alors que la sorcière avait visiblement une confiance toute relative envers son meilleur ami et qu’elle cherchait à vérifier que rien n’avait cramé et que son petit hibou énergique était encore en vie, Théo en profita pour lui faire des reproches, parfaitement mérité selon son point de vue. En réponse à ses propos, il se prit de nouveau une fusillade du regard en règle avant qu’elle ne rétorque les mêmes propos après avoir croisé ses bras. Quoi, il avait été un petit ami exemplaire, pas un mot plus haut que l’autre, quel abus de la part de sa meilleure amie. Le mieux c’était encore la phrase d’après, non mais bonjour la modestie de la demoiselle. Ses parents auraient eu de la chance de l’avoir en belle fille. Théo poussa un soupir mais ne répliqua rien, il ne savait pas si effectivement ses parents auraient eu une chance folle de l’avoir pour belle fille mais clairement, pour lui, ça n’aurait probablement pas été un cadeau de l’avoir pour petite amie parce qu’elle se débrouillait merveilleusement bien pour rendre folle la mère du jeune homme.
En fait la situation fut des plus étrange durant quelques instants. Chacun était tendu et évacuait la frustration à sa manière. Etrange aussi parce que ce n’était pas vraiment ce qu’il avait prévu en allant récupérer de la nourriture chez ses parents. Soledad restait son amie et même s’il n’était pas forcément en mesure de reconnaître verbalement que sa mère était une chieuse, il en avait parfaitement conscience et ça l’embêtait que ça se soit passé comme cela. Pourtant, alors qu’il cherchait comment formuler ses phrases et éviter qu’elle ne le haïsse un peu plus, ce fut Soledad qui le prit de vitesse pour s’excuser. Il la regarda tandis qu’elle évoquait que ça n’avait pas été une rencontre des plus agréables et cela même sans être sa véritable copine. « Ce n’est pas grave, elle ne devrait pas t’en tenir rigueur bien longtemps, elle fera la tronche ce soir et puis demain ça ira mieux. » Enfin ça, c’était seulement s’il n’oubliait pas d’aller chez eux pour la soirée, auquel cas, si elle en tiendrait rigueur à Soledad un bon bout de temps mais que cette dernière soit rassurée, Théo avait bien l’intention de passer une soirée chez les Greengrass demain.
Ce fut les propos suivants qui impactèrent un peu plus Théo qui poussa un soupir, ce dernier démontrant certainement à quel point Soledad était dans le vrai à ce sujet « Je sais. » Il ne pouvait contredire Soledad à ce sujet, elle avait parfaitement bien cerné le problème, aucune fille n’était assez bien du point de vue de sa mère. Il n’y avait rien à faire, elle n’en démordait pas et tenter de la convaincre du contraire était une perte de temps, certaines s’étaient risquées et aucune n’avait réussi. De ce fait, pouvait il vraiment reprocher à Soledad qui, en soi, ne risquait pas de perdre son copain puisqu’il n’existait pas, de s’être défendu ? Vraiment. Aussi, contrairement à ce qu’il avait dit précédemment et même s’il était plutôt du genre à prendre le parti de sa mère en temps normal, il marmonna « Je comprends que tu aies réagi. »
Il fronça les sourcils en sentant le regard de sa meilleure amie quitter le sien pour poser son regard sur les plats qu’il tenait dans les bras. L’espace d’un instant, il craint ce regard, songeant même qu’elle allait non pas le chasser, cela ne ressemblait pas vraiment à l’image qu’il avait de Soledad. En revanche, dire qu’elle était fatiguée et qu’il vaudrait mieux reporter, quand bien même elle n’aurait eu aucune envie de reporter, oui, ça c’était possible. Ce ne fut pas le cas du tout, il se trompait sur toute la ligne et un sourire se dessina sur les lèvres de Théo, plein de sincérité, alors qu’elle lui demandait hésitante, comme si elle craignait qu’il refuse, s’il voulait toujours rester.
Dans un silence magistral, Théo fit le tour de Soledad pour aller déposer les différents plats sur la table du salonouai j’espère qu’il y a une table avant de se tourner vers la propriétaire des lieux. « Tu viens de supporter ma mère qui a cette adorable tendance à mettre les gens ultra mal à l’aise, sans avoir claqué la porte ou transplané sur le champ. Et tu penses que je serais du genre à te faire la tronche et refuser de rester avec toi ? Bien sûr que je veux toujours rester manger. » C’est un peu plus sérieux qu’il reprit « Peu importe ce qu’elle pense de toi. Ça n’a pas la moindre importance, je ne choisis pas mes relations, quel que soit ces relations, en fonction de ce qu’elle veut. » Heureusement, la vie serait tout de même beaucoup moins triste « Je suis très heureux que tu sois mon amie et tu t’en es admirablement bien tirée en réalité. Même si j’ai eu envie de t’étriper. » Théo lui fit un clin d’œil avant de reconnaître « Réciproque n’est-ce pas ? » Parce qu’il savait depuis bien longtemps qu’il pouvait se montrer un allié pitoyable dans ces moments là.
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Jeu 10 Déc - 16:00
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré
Soledad ☽ ☾ Théo
Qu’on se le dise, cette petite visite chez les parents Greengrass était la pire idée que Théo aurait pu avoir. PIRE. IDEE. AU. MONDE. Pourtant sa visite surprise à la mexicaine avait bien commencée, il venait avec le sourire et un cadeau, on ne pouvait pas faire mieux. Et puis il avait fallu qu’il casse l’ambiance. Non mais franchement, où avait-il eu la tête en embarquant Soledad chez ses parents ? Et qu’il ne dise pas qu’il ne s’y attendait pas, qu’il avait été surpris de la réaction de sa mère ou quoi que ce soit d’autre. Ces excuses, la voyante n’y croirait pas un seul instant. Avant qu’ils n’entrent, il l’avait prévenu que ses parents étaient du genre à cheval sur les histoires de sang pur et compagnie. Et aussi que sa mère allait les croire ensembles. Théo savait parfaitement comment était ses parents, alors la réaction de sa mère, il avait dû la voir venir à des kilomètres. Et pourtant ça ne l’avait pas empêché de plonger Soledad dans ce bourbier comme s’il s’agissait simplement d’une petite visite de courtoisie ou rien ne pourrait mal tourner. Oh non, il connaissait ses parents sur le bout des doigts, il savait parfaitement à quoi s’attendre avec eux. L’infirmier avait beau aimer sa mère, il n’était certainement pas aveugle à ce point. Mais est-ce que ça l’avait arrêté ? Est-ce que ça l’avait fait douter ? Est-ce qu’il ne s’était pas dit que ce n’était peut-être pas la peine de faire subir ça à Soledad ? Non, bien sûr que non, absolument pas. A la place il l’avait jeté dans la fosse aux lions avec pour seul conseil de mentir sur son sang et comme seule indication un « au fait tu es ma copine maintenant ». Evidemment ça ne pouvait mener qu’au désastre, à quoi s’était-il attendu d’autre ? Ah elle était belle l’amitié !
Et le pire dans tout ça, c’est que le désastre ne s’arrêta pas une fois la porte de la demeure Greengrass franchie. Après s’être tirés dans les pattes pendant tout le temps de leur visite chez les parents de Théo, voilà que ça continuait une fois arrivée dans l’appartement de Soledad. Apparemment la trêve ce n’était pas pour tout de suite, vu que l’infirmier n’attendit pas une minute pour clamer haut et fort qu’il haïssait Soledad. Bien sûr, celle-ci ne pu s’empêcher d’aussitôt prendre la mouche, non mais il n’avait pas le droit de la haïr alors que c’était lui qui l’avait entrainé dans ce piège. Et puis franchement, affirmer qu’elle était la pire des petites amies, il ne savait vraiment pas de quoi il parlait. Sa mère ne lui avait même pas laissé la moindre chance de prouver qu’elle était une petite amie géniale. Il aurait voulu quoi ? Qu’elle se taise et se laisse humilier par une sorcière qui ne la connaissait même pas ? Ah non, Soledad voulait bien être une bonne amie et faire des efforts, mais il ne fallait pas non plus lui en demander autant. Sa gentillesse avait des limites et elle l’avait montré aujourd’hui, Mrs Greengrass ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même, si elle ne s’était pas montrée hautaine et détestable dès la première seconde, cette visite se serait passée à merveille. Mais voilà, ça avait été tout l’inverse et maintenant en plus de se sentir blessée par les paroles de la sorcière, Soledad craignait aussi d’avoir réellement heurté Théo en tenant tête à sa mère comme elle l’avait fait. Elle n’avait été ni méchante, ni insultante, mais juste ce qu’il fallait de fourbe pour rendre la monnaie de son Gallion à la Greengrass, et si elle se fichait que ça n’ait pas plu à la principale intéressée, elle prêtait bien plus d’attention à l’opinion de son ami.
Alors malgré les mots qu’elle venait de jeter à la figure de Théo, Soledad se résolu à s’excuser auprès de lui. Elle n’avait pas l’intention de se jeter à ses pieds ou de le supplier de la pardonner, mais elle tenait à lui expliquer que son comportement n’était pas seulement un caprice, qu’il y avait des raisons derrière. Elle tenait à ce qu’il les entende, et que s’il lui en voulait qu’il puisse au moins tenter de la comprendre. Du moins, s’il en avait envie. « Ce n’est pas grave, elle ne devrait pas t’en tenir rigueur bien longtemps, elle fera la tronche ce soir et puis demain ça ira mieux. » Soledad pinça les lèvres. Que la mère de Théo lui tienne rigueur de son comportement était vraiment la dernière de ses préoccupations, ce n’était pas ça qui allait l’empêcher de trouver le sommeil. De toute façon celle-ci s’était forgé son avis sur elle avant même qu’elle n’ait ouvert la bouche alors qu’elle se soit mal comportée ou pas ça n’aurait rien changé. Au moins maintenant, elle aurait de bonnes raisons de ne pas apprécier la fausse petite amie de son fils. « Tant mieux pour elle. » Rétorqua-t-elle d’une voix toujours un peu froide. Que la sorcière s’en remette donc, de son côté la voyante savait qu’elle ne pourrait pas oublier aussi aisément le traitement injuste qu’elle avait subi. Et puis de toute façon, ce n’était pas l’avis de Mrs Greengrass qui importait à Soledad, mais celui de Théo. Malgré la frustration que toute ça créait en elle, la mexicaine se força à se rappeler que son amitié avec l’infirmier était plus importante que son égo blessé, elle continua donc ses explications arguant que ce n’était pas parce que que personne ne serait jamais assez bien pour Théo, qu’elle devait se laisser rabaisser sans rien dire. « Je sais. » Cette fois-ci ce fut au tour de la brune de soupirer doucement. Au moins son ami était conscient du problème et ne semblait pas rejeter la faute sur elle. C’était déjà un pas dans la bonne direction. « Je comprends que tu aies réagi. » Soledad se contenta de hocher la tête sans rien ajouter. Que pouvait-elle dire de plus ? Il était trop tard maintenant et malgré les excuses qu’elle venait de présenter à Théo, elle ne regrettait pas non plus d’avoir réagi de la sorte. Et puis, elle n’avait rien fait de mal, un peu d’égo froissé mais c’était tout. La mère du sorcier s’en remettrait, et si elle ne s’en remettait pas eh bien tant pis pour elle, ce n’était pas comme si Soledad avait l’intention de la fréquenter -lol.
Bon, ce n’était peut-être pas les explications parfaites que Soledad aurait aimées, mais au moins elle avait pu s’exprimer et Théo avait l’air d’être prêt à la comprendre. Ils avaient pu mettre les choses à plat mais un dernier point continuait de la tirailler. Qu’en était-il de leurs plans de repas maintenant qu’ils venaient de passer la dernière demi-heure à se faire des coups bas ? Est-ce que tout ce bazar allait avoir une incidence sur leur amitié ? Voilà quelque chose qu’elle craignait bien plus que d’offenser maman Greengrass. Elle était incapable de rester là sans rien dire, à se demander si Théo lui en voulait ou pas, alors elle posa simplement la question, la déguisant pour demander si le sorcier souhaitait toujours rester manger. Face au silence de son meilleur ami, Soledad sentit son cœur sombrer dans sa poitrine. Était-ce vraiment la fin ? Cette visite avait-elle vraiment tout gâchée ? Sans oser dire un mot, la mexicaine le regarda la contourner pour aller poser les plats sur la table du salon. Trop encombrée par ses doutes, elle ne vit le sourire qui s’était dessiné sur ses lèvres que lorsqu’il se tourna vers elle. « Tu viens de supporter ma mère qui a cette adorable tendance à mettre les gens ultra mal à l’aise, sans avoir claqué la porte ou transplané sur le champ. Et tu penses que je serais du genre à te faire la tronche et refuser de rester avec toi ? Bien sûr que je veux toujours rester manger. » Même si elle n’aurait pas qualifié « d’adorable » la tendance qu’avait maman Greengrass à mettre les gens mal à l’aise -d’ailleurs Soledad aurait plutôt dit qu’elle avait tendance à agresser et humilier les autres mais elle n’allait pas chipoter- la mexicaine sentit le soulagement l’envahir. Elle aurait détesté se disputer avec Théo pour une histoire telle que celle-ci. « Peu importe ce qu’elle pense de toi. Ça n’a pas la moindre importance, je ne choisis pas mes relations, quel que soit ces relations, en fonction de ce qu’elle veut. » Les paroles de son meilleur ami balayant ses doutes, un léger sourire prit place sur les lèvres de Soledad.
« Je suis très heureux que tu sois mon amie et tu t’en es admirablement bien tirée en réalité. Même si j’ai eu envie de t’étriper. » Un rire s’échappa de la gorge de la mexicaine. Elle était soulagée, mais aussi contente de voir que non seulement Théo ne lui en voulait pas, mais qu’il prenait aussi toute cette histoire avec humour. Ca aurait été vraiment trop bête qu’ils se fâchent pour ça. Au moins, maintenant la voyante savait que leur amitié pouvait résister aux provocations, qu’elle pouvait tirer -gentiment- dans les pattes de Théo sans que celui-ci ne lui en veuille -trop- et que l’inverse était possible. Soledad apprécia un peu plus l’amitié qu’ils partageaient. « Merci, sache que je ne te hais pas vraiment non plus. » Déclara-t-elle, désormais plus amusée qu’inquiète. Soledad avait décidée, dans sa grande magnanimité, de ne pas réagir au fait que Théo affirmait avoir eu envie de l’étriper, du moins jusqu’à ce qu’il rajoute « Réciproque n’est-ce pas ? » Elle roula des yeux en se rappelant toutes les âneries qu’ils avaient pu se balancer. La mexicaine voulait bien admettre qu’elle n’avait pas été la plus sympa lors de cette visite, mais la même chose pouvait être dite pour Théo. Ah non, il lui avait bien fait payer ses petites bravades. « Particulièrement réciproque. » Affirma-t-elle sans sourciller. Oh clairement, si la mère du sorcier ne s’était pas décidée à les suivre dans la cuisine ils auraient peut-être fini par se battre comme des chiffonniers en se balançant des noms d’oiseaux à la figures. Ou pas, puisque c’était elle qui s’était amusée à remettre de l’huile sur le feu. « Tu n’imagines pas toutes les fois où je t’ai frappé dans ma tête. Fais gaffe, tu risques de te réveiller avec des bleus demain. » Lâcha-t-elle, un brin effrontée, avant de se détourner de son ami pour se diriger vers les plats posés sur la table.
Maintenant qu’elle était rassurée, qu’elle savait que leur amitié ne risquait rien et qu’il n’avait pas l’intention de la planter là, elle pouvait se concentrer sur la suite de la soirée. En quelques gestes de sa baguette, Soledad déballa les plats qu’ils avaient piqués à la famille Greengrass. « J’espère au moins que cette nourriture aura valu le coup. Je te préviens, si ce n’est pas absolument divin je fais un scandale. » Prévint-elle avec humour. En toute honnêteté, elle aurait été dépitée d’avoir dû encaisser des insultes pour de la nourriture bas de gamme. Mais elle ne se faisait pas trop de souci, vu la taille de la demeure des Greengrass, ils devaient avoir toute une armée d’elfes de maison à leur service, et s’il y avait des créatures qui savaient cuisiner, c’était bien les elfes. Un nouveau sortilège informulé fit sortir de ses placards tout ce qu’il fallait pour mettre la table et même une bouteille de vin -dommage qu’elle n’ait pas pensé à en piquer une chez les Greengrass, ils devaient avoir une cave absolument démente. Grâce à la magie, tout fut réchauffé et prêt en quelques instants. Satisfaite, Soledad tira une chaise et s’installa avant d’inviter Théo à en faire de même. « J’imagine que le repas de Noël a dû être plutôt animé chez toi. » C’était à la fois un peu une question et un peu une affirmation. Elle avait beau n’avoir rencontré que la mère du sorcier, et ce pendant moins d’une heure, elle avait le sentiment que ce n’était pas bien difficile à deviner.
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Théo Greengrass
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Jeu 17 Déc - 15:41
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ft. Sol
La question que tout le monde se posait c’est Est-ce que cette entrevue avec maman Greengrass, la meilleure de toutes les mamans du monde et de très très loin, aurait pu plus mal se passer encore? Franchement, c’était une idée que Théo ne voulait même pas imaginer. Ce qu’il avait pu constater c’est qu’il s’était retrouvé coincé entre sa mère et sa petite amie du jour et que ça ne lui avait pas mais alors pas plu du tout. Et il fallait bien relever en arrivant chez elle que Soledad était la pire petite amie du monde, ce qui était probablement faux d’ailleurs, sans l’avoir expérimenté personnellement, Théo était plutôt convaincu que Sol était une petite amie parfaite, c’est juste qu’il était ultra compliqué d’être adorable et parfaite dans son rôle quand dès le départ, elle s’était un petit peu fait attaquer par sa potentielle belle-mère. Ah c’est sûr que ça n’aidait pas à se sentir intégré par la famille. Après, il fallait voir le bon côté des choses, elle ne regretterait pas sa belle-famille. Et puis, il ne fallait pas trop qu’elle s’inquiète, la mère de Théo aurait vite oublié qu’elle existait – oui alors ça c’est peut-être pas la chose à dire - ça lui passerait rapidement, comme à chaque fois. Bon, il semblerait que le fait d’être pardonné par madame Greengrass ne soit pas vraiment l’objectif de Soledad, en tout cas c’est ce que Théo pu déduire du ton oh combien glacial employé par Soledad. Il ne releva pas, si lui trouvait sa mère géniale, étonnamment c’était rarement le cas des filles qui la rencontrait elles sont jalouse de sa perfection, voilà tout et ça ne donnait pas du tout envie à Théo de présenter Sélénya, oh peut être l’année prochaine c’était très bien, ça permettrait à Théo d’aborder le sujet plus en détail et d’essayer de désamorcer les choses, pas vraiment comme avec Sol... en même temps il ne s’attendait pas vraiment à ce que sa mère leur tombe dessus, qu’elle dise bonjour, oui à la rigueur, qu’elle jauge du regard Sol, oui ça aussi et qu’elle la trouve pas assez bien, c’était une certitude mais qu’elle lance les hostilités, ouai non, ça il ne l’avait pas vraiment anticipé. Après, Sol avait l’air de s’en remettre en tout cas, assez pour parler à Théo, ce qui n’est pas plus mal. Abordant d’ailleurs le sujet qu’aucune fille ne serait jamais assez bien pour la mère du Greengrass, chose dont il avait parfaitement conscience et en retour ce dernier se permit même d’être honnête et de dire qu’il comprenait qu’elle ait agi.
Cependant, il y avait comme un léger malaise, Soledad semblant craindre que Théo lui fasse la tête sous prétexte qu’elle avait tenue, un peu tête à sa mère. Oulah, il ne fallait pas qu’elle s’inquiète de la sorte, il était le premier à adorer enquiquiner sa mère, ce qui ne l’empêchait d’ailleurs pas de l’adorer. Non, il ne faisait donc pas la tronche et bien sûr que oui, il voulait rester avec elle pour la soirée. Ça aurait même été un peu triste si les deux sorciers s’étaient séparés suite à cela. Il voulait passer du temps avec elle, une soirée tranquille entre amis et il tenait aussi à lui dire qu’elle était une amie digne de ce nom et l’avis de sa mère à ce sujet l’indifférait au plus haut point. S’il reconnut néanmoins qu’il avait eu envie d’étriper sa beauté exotique, cette dernière, loin de prendre la mouche eut un petit rire en réponse, ce qui fit briller les yeux de Théo. L’aveu de Soledad ne fut pas spécialement une surprise, il n’avait jamais réellement songé qu’elle le détestait et pour cause, si ça avait été le cas, elle ne se serait pas infligée de rester une seconde de plus chez ses beaux-parents fictifs et aurait pris la poudre d’escampette sans traîner. Une fois qu’elle reconnu qu’elle aussi avait eu envie de l’étriper, ce qui était parfaitement logique, elle en rajouta une couche en précisant que dans sa tête elle l’avait frappée, mais quelle violente cette fille, ça n’était pas possible. Dans sa grande bonté, Théo décida de relever la partie des propos qui l’intéressait «Ce sera bien la seule fois où j’aurais des bleus à cause de toi tien.» Quelle mauvaise foi, il ne pouvait pas faire pire, c’était de moins en moins rare qu’il prenne des coups lors de leurs entraînements mais il trouvait ça plutôt amusant de faire le prétentieux qu’elle ne pouvait atteindre. Certainement qu’il paierait sa vantardise lors de leur prochain entraînement mais pour l’heure, il pouvait bien se la raconter.
Une fois les plats déballés, Soledad décida de faire sa princesse en prévenant qu’il y aurait un scandale si les plats n’étaient pas divins. Théo aurait été tenté de dire que ça dépendait de ses goûts mais qu’elle trouverait forcément son bonheur sauf que tirer dans les pattes de la demoiselle était très franchement bien plus drôle «Quelle bonne idée, j’ai hâte de te voir retourner là-bas pour te plaindre auprès de ma mère que les plats de son frigo ne sont pas à ton goût. Je serais aux premières loges pour observer le regard noir que tu vas te prendre.» Si elle s’en sortait uniquement avec un regard noir, franchement c’est qu’elle était douée parce que même Théo en disant cela se serait pris une ou deux réflexions. Après s’être installé sur sa chaise et avoir commencé à se servir une portion de aucune idée mais ça avait une odeur délicieuse, Théo releva la tête pour la regarder avant de répondre. Il aurait pu faire le cachotier et prétendre que ça avait été génial, après tout qui ça regardait réellement mais il se servit de la main tendue pour se confier «En réalité, c’était le premier noël que je fêtais sans Alcyone et c’est comme si elle n’existait pas.» Alors oui, bien sûr on pouvait se dire que ça n’était qu’une fille, qu’elle n’avait peut-être jamais eu grande importance aux yeux de ses arriérés de Greengrass méprisant et complètement cons mais pour lui Alcyone avait toujours compté et se rendre compte que personne ne l’avait mentionné une seule fois, que personne n’avait pris de nouvelles, ça avait fait un certain choc à Théo. Alors bien sûr, lui avait des nouvelles de sa sœur et passait la voir tous les dimanches, n’en loupant jamais aucun mais ça l’avait un peu déstabilisé «Je trouve ridicule le fait que pour avoir refusé d’être un pion dans les histoires d’alliance de la famille, elle soit écartée.» Enfin écarté à moitié, elle n’avait pas non plus été déshérité, parce que les parents devaient se douter que par principe et pour soutenir cette sœur qu’il aimait carrément plus qu’un nom de famille bidon, Théo ferait en sorte de se faire déshériter aussi. «Et toi, tu as fêté noël avec qui du coup? Je te dirais bien que l’année prochaine tu pourras venir dans ta merveilleuse belle famille Greengrass mais je ne crois pas que notre couple durera jusque là» Et puis s’il faisait cela, il connaissait une petite blondinette qui ne trouverait pas la blague drôle du tout et c’est fou mais se mettre à dos sa véritable petite amie, non ça n’emballait pas Théo.
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Sam 9 Jan - 17:14
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Soledad ☽ ☾ Théo
Bonne nouvelle, Théo et Soledad étaient d’accord pour dire que cette petite -et particulièrement désagréable- aventure chez les Greengrass n’allait pas entacher leur amitié. Parce que, bon, dire si la mexicaine était une petite amie parfaite ou non, Soledad voulait bien en débattre. Oh, elle n’avait aucun doute sur le sujet, elle était une petite amie géniale. Souriante, sociable, affectueuse mais pas collante, attentionnée mais pas envahissante, non vraiment elle cochait toutes les cases. D’ailleurs elle se demandait bien pourquoi est-ce que ses exs étaient, eh bien des exs, et comment elle avait pu ne pas encore rencontrer l’homme de sa vie -c’est parce qu’elle attend un certain BC, oups. Non franchement, elle ne comprenait pas, surtout qu’elle était parfaitement objective sur la question. D’ailleurs sur le fait qu’elle soit une belle-fille géniale elle voulait bien en débattre mais elle ne voyait pas trop quoi y redire. Jusqu’à présent, à chaque fois qu’elle rencontrait les parents d’un de ses petits communs, ils étaient tous tombés sous son charme. Il fallait dire qu’elle avait une personnalité solaire, Soledad, toujours prête à rire et à se plier en quatre pour faire plaisir, ça ne pouvait que plaire aux parents. En fait, il n’y avait que Mrs Greengrass qui s’était montrée totalement hermétique à son charme, ça voulait tout dire. Enfin, si elle avait commencé par lui laisser une chance là peut-être qu’elle aurait eu l’occasion de découvrir que son fils avait pour fausse petite amie une fille formidable. Mais non, bien sûr que non, il avait fallu qu’elle l’agresse et la juge tout de suite pas assez bien pour son fiston. Ah bah, clairement à partir de là, se montrer charmante était devenue la dernière de ses préoccupations. Au moins, comme ça Greengrass mère aurait des raisons de se plaindre d’elle. De toute façon, Théo et Soledad n’étaient pas un couple, alors que la mère de son ami ne l’aime pas, certes ça ne lui faisait pas plaisir, mais ça ne changerait pas grand-chose à son existence.
En revanche, ce qu’elle ne voulait pas, c’était que toute cette histoire ait des répercussions sur l’amitié qui la liait à l’infirmier. Soledad refusait de se laisser maltraiter par une sorcière qui ne la connaissait même pas, mais elle ne voulait pas non plus perdre l’amitié de l’ancien Gryffondor. Ça par contre, elle ne voulait pas en débattre, elle ne voulait même pas l’envisager. La punition aurait été bien trop importante. Alors elle fut soulagée lorsque Théo lui expliqua qu’il n’avait aucune intention de la planter là, et que, non, elle n’allait pas perdre son amitié parce qu’elle avait tenu tête à sa mère. D’ailleurs il admettait que sa mère n’était pas exactement du genre à mettre les autres à l’aise. Bon, il avouait aussi avoir eu envie d’étriper la mexicaine à plusieurs reprises, mais ça c’était loin de la surprendre vu qu’elle avait partagé ce sentiment. Rassurée de voir que leur amitié ne risquait rien, Soledad osa même affirmer que non seulement c’était réciproque, mais que dans sa tête elle l’avait même frappé plusieurs fois. « Ce sera bien la seule fois où j’aurais des bleus à cause de toi tien. » La mexicaine prit un air faussement outré. Non mais quelle malhonnêteté, quel mensonge ! S’il pensait l’avoir aussi facilement c’était loupé. D’accord, la plupart du temps c’était encore Soledad qui repartait de leurs entrainements avec des bleus un peu partout, mais elle faisait quand même des progrès et désormais ça arrivait aussi à Théo. « C’est moche de mentir M. Greengrass. » Siffla-t-elle sans quitter son air scandalisé. Bon, ils n’en n’étaient pas encore à pouvoir affirmer que l’élève dépassait le maitre, mais tout de même entre leurs premiers entrainements et les derniers, il y avait eu beaucoup de changements. Soledad n’était peut-être pas une ninja en devenir, ou une futur boxeuse professionnelle carrément, mais elle était bien capable de filer quelque bleu à Théo, encore plus si c’était pour lui fermer le clapet. Oh, il verrait lors de leur prochain entrainement !
Mais pour le moment, cette vengeance, Soledad la rangeait dans un coin de sa tête. Ils avaient plus important à faire, comme profiter de tous les plats qu’ils avaient été cherchés au péril de leurs égos. De celui de Soledad plus précisément vu que la mère de Théo plaçait celui-ci sur un piédestal. Clairement, la nourriture qu’ils avaient piqué chez les Greengrass avait intérêt à être sensationnelle, la mexicaine ne voulait pas avoir supporté tout ça pour rien. Elle n’était pas capricieuse, mais il ne fallait pas exagérer non plus. « Quelle bonne idée, j’ai hâte de te voir retourner là-bas pour te plaindre auprès de ma mère que les plats de son frigo ne sont pas à ton goût. Je serais aux premières loges pour observer le regard noir que tu vas te prendre. » Ah mais c’était qu’il n’en loupait pas une celui là ! Ils ne s’étaient pas mis d’accord pour faire une trêve ? Ah non apparemment leur amitié venait de gagner l’option « tirer dans les pattes » de l’autre, ça promettait tout ça. Faisant mine de rien, Soledad s’installa à table et attira à elle quelques trucs à tartiner ainsi que des petites tranches de pain. « Pourquoi j’irai parler à ta mère ? Si je dois me plaindre à quelqu’un se sera aux elfes de maison. » Rétorqua-t-elle, un fin sourire narquois aux lèvres. Elle ne croyait pas un seul instant que Mrs Greengrass ait levé le petit doigt pour préparer un de ces plats. Sauf à la limite pour donner des ordres à l’armée d’elfes de maison que la famille ne devait pas manquer d’avoir. Oh non, Soledad n’avait aucune raison de devoir parlementer avec la sorcière, Théo ne lui ferait pas croire le contraire. D’ailleurs, connaissant le caractère des elfes de maison, si elle devait aller critiquer leur nourriture, elle ne doutait pas de repartir les bras chargés de nouveaux plats délicieux.
Même si ces petites joutes verbales amusaient grandement Soledad, elle était aussi décidée à calmer le jeu. Après tout Théo était venu lui rendre visite pour passer un bon moment -et lui offrir un dragon miniature qui semblait décidé à ne pas bouger de là où il était perché pour le moment- pas pour s’en prendre continuellement plein la tronche. Tout en tartinant un toast, la mexicaine décida de changer un peu le sujet de conversation. « En réalité, c’était le premier noël que je fêtais sans Alcyone et c’est comme si elle n’existait pas. » Ah. Bon, apparemment elle n’avait pas choisi le sujet le plus joyeux de tous. C’était bien dommage, Soledad adorait la période des fêtes de fin d’année, savoir que Théo n’en n’avait pas vraiment profité la rendait triste pour lui. Noël était censé être une fête joyeuse et animée, passée en compagnie des gens qu’on aimait, pas l’occasion d’exclure volontairement un membre de la famille. « Je trouve ridicule le fait que pour avoir refusé d’être un pion dans les histoires d’alliance de la famille, elle soit écartée. » La mexicaine fit la moue. Elle comprenait parfaitement que Théo trouve ce comportement ridicule. A ses yeux, ça n’avait pas de sens. Les parents n’étaient-ils pas censés supporter les choix de leurs enfants ? Les aimer et les aider en toutes circonstances ? Décidemment, elle ne comprendrait jamais la manière de vivre des familles de sang pur. Voyant bien que c’était un sujet qui peinait son ami, la brune ouvrit la bouteille de vin pour remplir leurs verres. Elle n’avait nulle intention de noyer le chagrin de Théo dans l’alcool, mais si ça pouvait émousser un peu sa frustration ce serait déjà ça de gagner. « Je suis désolée que ça se passe comme ça, ce n’est vraiment pas juste. Je n’arrive pas à croire qu’on vive encore dans un monde où certaines familles ne laissent pas leurs enfants prendre leurs propres décisions. » Le propre père de Soledad était issu d’une famille de sang-pur et pourtant ses parents ne s’étaient pas opposés à son mariage avec une sang-mêlée. Luis avait pu prendre ses propres décisions et ses parents avaient toujours été là pour lui. Savoir que ce genre d’acceptation n’existait pas dans toutes les familles était toujours incompréhensible aux yeux de Soledad. Et elle comprenait encore moins en voyant le nombre de familles que ces décisions détruisaient. « Mais Alcyone n’est pas seule, elle t’a toi. » Conclut-elle avec un sourire en direction de son meilleur ami. De ce qu’elle avait compris à force de travailler avec la jeune Greengrass, elle avait aussi un petit ami, mais elle choisit de ne pas s’aventurer sur ce chemin là. Elle savait combien Théo aimait sa sœur et elle ne voulait pas lui donner l’impression de diminuer son amour en mentionnant une autre personne chère à Alcyone.
« Et toi, tu as fêté noël avec qui du coup? Je te dirais bien que l’année prochaine tu pourras venir dans ta merveilleuse belle famille Greengrass mais je ne crois pas que notre couple durera jusque là. » Tout en croquant dans sa tartine -les elfes de maison avaient du bol, c’était délicieux- Soledad eut un sourire en songeant aux fêtes qu’elle venait de passer. Il n’y avait pas photo, l’ambiance avait été beaucoup plus sympa chez les Velasquez que chez les Greengrass. Ce qui n’avait pas l’air particulièrement difficile vu l’aperçu qu’elle avait eu de la famille en rencontrant la mère de son ami. Un rire lui échappa lorsque Théo mentionna les prochaines fêtes de fin d’année et la probable rupture de leur faux couple. « Avec Diego et Bianca on s’est retrouvé chez ma mère pour fêter Noël tous ensembles. Il ne manquait que mon abuela mais on a pu la voir grâce à un miroir à double sens. L’image n’était pas hyper stable mais ça m’a fait plaisir de pouvoir lui parler un peu. » Expliqua-t-elle tout en continuant de piocher dans son assiette, le sourire aux lèvres. A chaque Noel l’absence de son père et de sa grand-mère se faisait sentir de plus en plus fortement, mais les Velasquez s’appliquaient toujours à passer de bons moments ensembles. Surtout que depuis quelques années, Soledad avait réussi à mettre la main sur un miroir à double sens qui couvrait de grandes distances, ce n’était pas parfait mais ça lui permettait de se sentir un peu plus proche de son abuela.
« Quant à l’année prochaine, clairement je pense qu’on aura rompu d’ici là ! Quel dommage on ne pourra pas fêter Noël tous ensembles. » Lança-t-elle avec un grand sourire pas désolé pour une mornille. Pas que leur faux couple n’aurait pas été stable ou voué à un bel avenir mais plutôt que l’idée de devoir côtoyer régulièrement maman Greengrass en serait venu à bout bien avant. Saisissant son verre de vin, elle fit mine de réfléchir. « Bon déjà la rencontre avec belle-maman a dû provoquer quelques disputes, mais après il y a le nouvel an, sauver notre couple a sûrement été une bonne résolution. Puis vient la Saint Valentin, hum, non on peut pas rompre à la Saint Valentin, ça craint trop. » Décida-t-elle comme s’il s’agissait de l’affaire du siècle. Ah non il ne fallait pas croire, organiser une fausse rupture ça demandait beaucoup de réflexion. « En mai c’est mon anniversaire, hors de question de rompre le mois de mon anniversaire, je n’ai pas envie de déprimer alors que je suis censée fêter ça. » Argua-t-elle en buvant une gorgée de vin. Oh elle se fichait bien de qui rompait avec qui en premier, elle n’allait pas chipoter là-dessus. Que Théo raconte donc à sa mère que c’était lui qui avait jeté la mexicaine parce qu’elle ne plaisait pas à sa famille si ça lui chantait. Tant qu’il ne faisait pas ça le mois de son anniversaire. « Ce qui nous laisse mars ou avril pour rompre. C’est pas mal ça, allez je suis gentille je te laisse choisir le mois qui t’arrange. Pense juste à me prévenir, que j’achète quelques pots de glace en prévision. » Elle lui adressa un grand sourire innocent. Voilà une bonne chose de faite. Non parce que ce n’était pas le tout, mais le sorcier avait quand même une vraie petite amie. Même si Soledad n’était pas censée être au courant.
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Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré.
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Il faut croire qu’elle était loin d’être dupe. Pas une seule seconde elle ne se laissa avoir par l’argument de Théo quant au sujet bleu, trouvant le moyen de rétorquer une vérité. Et s’il aurait pu nier ceci, il ne le fit pas. Surtout qu’en réalité, il était plutôt fier des progrès de Soledad, alors sur le moment, ça ne faisait jamais du bien de se prendre un coup, même s’il se débrouillait très bien pour les soins après coup, un coup restait un coup et ça n’était pas très agréable. Il leva les yeux avant d’admettre, un grand sourire plaqué sur le visage « D’accord, je l’admets tu t’en sors admirablement bien. » Ouai, il avait encore souvenir du dernier coup qu’il s’était pris, il ne pouvait nier l’évidence, les progrès de Soledad étaient formidables et puisqu’ils se connaissaient bien à présent, il était ravi de l’avoir en binôme lors des missions de l’ordre du phénix.
Elle osait se plaindre des plats dérobés chez les Greengrass ? Mais quel culot que cette Soledad, non décidément, quelle petite amie en carton. Néanmoins, Théo était déterminé à lui mettre un stop en rappelant que si plainte elle voulait faire, elle devrait aller voir la maîtresse de maison et en disant cela, il se doutait bien qu’elle n’irait jamais, moins de temps Sol passerait avec la mère de Théo et certainement que c’était réciproque par ailleurs, mieux les deux femmes se porteraient. Néanmoins, ça ne se passa pas réellement comme il l’avait escompté puisque Sol répliqua en disant qu’elle comptait se plaindre aux elfes. Sur le papier, elle avait tout à fait raison, sachant visiblement très bien comment ça se passait chez les Greengrass et qu’effectivement, pas une seule fois la mère de Théo n’avait fait le moindre plat – pas même un gâteau d’anniversaire pour son fils -. Il devait cependant préciser « Sauf qu’elle reste la grande patronne de la cuisine et que tout et c’est elle qui choisit les repas. » et en réalité mieux valait il ne pas critiquer, Théo s’y était risqué un noël, lorsqu’il avait une quinzaine d’années, elle n’avait pas vraiment apprécié qu’il critique le huitième plat, ce qu’il allait plus sous entendre que véritablement reconnaître « et elle n’aime pas vraiment qu’on remette en question ses choix. Je te conseille donc de dire que c’est super bon, quitte à mentir. » Bon le conseil n'était sûrement pas utile puisqu’elles ne se croiseraient plus que tu crois mais au moins comme ça, elle saurait.
La discussion dévia tandis qu’ils picoraient ça et là des aliments qu’ils avaient ramenés et qui étaient on ne peut plus délicieux, enfin selon les goûts de Théo, il demanderait à Soledad ce qu’elle en avait pensé plus tard. Pour le moment, il parlait des fêtes de fin d’années et de l’absence d’Alcyone. C’était une position des plus délicates pour Théo parce qu’il aimait sincèrement sa mère et était dans l’incapacité de lui tourner le dos et dans un même temps, Alcyone était sans aucun doute possible la personne la plus importante pour lui. Faire un choix était impossible et ça n’était pas évident de diviser son temps alors que chacune en voulait à l’autre – et qu’il partageait carrément l’avis de sa sœur -. Il comprenait l’avis de sa meilleure amie, ça n’était pas juste ce que vivait Alcyone, les sangs purs étaient des arriérés et parfois le choix se révélait être une utopie. Il poussa un soupir « Surtout quand les enfants ne sont pas traités de la même manière. » Il n’était d’ailleurs pas certain que ce soit une question de sexe même s’il était évident que la différence d’âge serait moins grande s’il avait été une fille. Mais sa mère faisait des différences uniquement parce qu’il était le premier né. « Moi, je suis libre d’épouser la personne que j’ai envie avec une seule condition, elle doit être sang pure. Je ne comprends pas pourquoi Alcyone n’aurait pas le même privilège… qu’est ce qu’ils peuvent être stupides parfois. » et vieux jeux. Bref des agaçants en puissance mais il faisait avec. Il esquissa un sourire en entendant Soledad lui dire qu’Alcyone n’était pas seule. Elle avait raison, il ne l’avait jamais laissé tomber et il ne la laisserait jamais tomber. Cela n’était pas dû au sang semblable qui parcouraient leurs veines mais bien à cette sensation qu’il avait eu que cette fille était le bien le plus précieux que la famille possédait et s’ils ne s’en rendaient pas compte c’est qu’ils étaient aveugles. « J’espère que le fait que je sois là est suffisant et ne lui donne pas envie de barrer tous les Greengrass de sa vie. » parce qu’il ne voyait pas sa vie sans celle de sa petite sœur.
Les fêtes de fins d’années de Soledad avaient été très différentes de celles de son meilleur ami. Déjà chez elle, famille c’était famille. Elle était avec son frère et sa sœur, ainsi que sa mère et c’était touchant de voir qu’ils avaient voulu parler à sa grand-mère, une famille soudée que la famille Velasquez. Il lui fit un sourire en voyant l’émotion dans le regard de sa meilleure amie « N’y a-t-il pas moyen de tous vous rassembler physiquement ? » Si c’était une question d’argent, il voulait bien filer un coup de main… subtilement il va sans dire, il lui achèterait des choses dans sa boutique, des choses hors de prix qu’il redéposerait discrètement au bout d’un mois.
Il l’écouta parler de leur futur rupture, il ne s’efforça même pas d’avoir l’air triste au vu du regard pétillant de la demoiselle. En réalité, il savait que trop bien que les repas de familles lorsqu’on était une pièce rapportée, ça n’était pas l’idéal, ceci expliquait qu’il ne soit pas ultra pressé de présenter Sélénya, se doutant que ça ne se passerait pas bien. Pour ce qui était de son histoire avec Soledad, elle n'avait pas tort, la rencontre avec Belle maman avait provoqué des disputes, Théo s’amusa de la situation « Alors que l’on sait tous que ma mère est irréprochable. » Pour ce qui était de la bonne résolution, oui, c’était tout à fait crédible qu’ils essaient de le sauver. Il roula néanmoins des yeux en l’entendant parler de la saint valentin « Ah les filles, je te ferais porter des chocolats pour la saint valentin puisqu’il ne faudrait pas que madame soit triste. » Il fallait en plus faire gaffe à ne pas la quitter le mois de son anniversaire. Il avait donc le choix entre mars et avril, comme elle le disait si bien elle était gentille. En revanche, de la glace ? Elle voulait faire croire qu’elle allait faire une dépression, non mais le délire « Sol, il faut qu’on se quitte en bon terme, comment je peux justifier que je te vois toujours si tu me fais une crise de glace ? » mars ou avril, le choix était plutôt facile en réalité, avril c’était le mois d’anniversaire de son véritable couple, il n’arriverait pas à avoir l’air ne serait-ce qu’affecté « Je choisis mars. »
Il n’avait pas la moindre idée de si le repas dérobé gentiment si les Greengrass plaisait à Sol mais en tout cas, ça plaisait beaucoup au petit dragon à qui Théo se fit un plaisir de tendre des petits bouts de viandes… il faut dire que monsieur s’était rendu compte que ça sentait bon et qu’il serait idiot de ne pas en profiter. Tandis qu’il lançait un énième bout, s’amusant de voir le dragon décoller pour l’attraper au vol, Théo se lança « J’ai une bonne résolution pour cette année, à défaut de sauver notre couple, je peux m’engager à ne plus te faire de secrets, ça me paraît plus faisable. » Il lui offrit un timide sourire, pas certain de ce à quoi il s’engageait mais c’était son amie et il voulait lui dire la vérité quand bien même ça lui foutait la trouille.
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Mar 16 Fév - 17:55
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Soledad ☽ ☾ Théo
Théo admettait qu’elle s’en sortait bien lors de leurs entrainements. Non ! Qu’elle s’en sortait admirablement bien et ça, ça faisait quand même super plaisir à entendre à Soledad. Elle avait beau accepter de plaisanter avec lui sur ses progrès, être même la première à affirmer sur le ton de l’humour qu’elle était irrécupérable dès qu’il s’agissait de se battre, elle aimait entendre de la bouche de son entraineur que tous ses efforts n’étaient pas fait en vain. Qu’il y avait une réelle avancée, qu’elle ne faisait pas ça pour rien et que ça finissait par payer. Parce qu’au-delà des blagues et des boutades lancés avec un sourire en coin, Soledad avait toujours au fond d’elle cette peur de ne pas être à la hauteur. Alors ces mots, même s’ils étaient simples, ils voulaient dire beaucoup pour elle. C’était tout bête, mais ça lui faisait sincèrement plaisir à entendre, surtout qu’elle le savait, Théo n'était pas du genre à distribuer des compliments sans raison et qu’en temps normal il avait plus tendance à lui tirer dans les pattes pour l’embêter. Ces petits moments de grâce, Soledad en profitait donc, parce qu’elle savait qu’ils ne duraient jamais bien longtemps, chassez le naturel il revient au galop, la preuve ces compliments avaient à peine fini de résonner dans la pièce que l’infirmier revenait à la charge avec ce qui était sûrement son sujet de discussion préféré : sa mère. « Sauf qu’elle reste la grande patronne de la cuisine et que tout et c’est elle qui choisit les repas. » Soledad roula des yeux. Ohlala elle faisait une blague, est-ce que Théo était vraiment obligé de tout prendre au sérieux lorsqu’il s’agissait de sa mère ? oui, la réponse est oui « Et elle n’aime pas vraiment qu’on remette en question ses choix. Je te conseille donc de dire que c’est super bon, quitte à mentir. » Et encore un roulement d’yeux de la part de la mexicaine, elle allait finir par avoir le tournis si ça continuait comme ça. Elle aurait bien dit à Théo que sa mère parvenait à lui casser les pieds même quand elle n’était pas dans la pièce mais ça n’aurait pas été sympa de sa part et elle ne voulait pas vexer inutilement son ami. Ils s’étaient mis d’accord pour dire que leur petite virée chez les Greengrass n’avait pas mis en péril leur amitié, ce n’était pas pour que Soledad gâche tout maintenant. De fait, elle choisit une autre approche. « Mais tu arrêtes un peu de me pousser à mentir ? Où est passé ton intégrité, Coco ? » Sûrement dans les jupes de sa mère -allez c’est gratuit, ne me remercie pas. Un sourire étira les lèvres de la mexicaine. Oh elle n’avait aucune intention d’oublier le surnom dont Mrs Greengrass affublait son fils. Et elle comptait bien le lui ressortir de temps en temps, juste pour l’embêter. Tout comme elle ne comptait pas revoir sa mère de sitôt -lol- alors inutile de s’attarder sur le sujet.
De toute façon, Soledad en était sûre, la nourriture qu’ils avaient piqué dans la demeure des Greengrass ne pourrait qu’être fabuleuse. Pas parce que Mrs Greengrass avait du goût -quoi que, la voyante reconnaissait que la robe qu’elle portait était absolument magnifique alors sûrement avait-elle du goût, oui- mais parce qu’il était tout simplement impossible pour des elfes de maison de préparer quelque chose de mauvais. Avec eux, même un simple sandwich devenait un plat gastronomique. Si Soledad n’avait pas trop vu l’intérêt d’employer une de ces créature -elle aimait trop cuisiner elle-même pour ça- Maman Velasquez avait toujours regretté de ne pas pouvoir s’offrir les services d’un elfe de maison. Même aujourd’hui ça restait une pratique réservée aux familles les plus riches dont les Velasquez n’avaient jamais fait partis. Mais ça, la mexicaine ne l’avait jamais regretté, les riches et les puissants, elle ne voulait pas en faire partis, pas quand elle voyait la manière dont ils vivaient. Il lui suffisait d’écouter Théo lui parler de sa famille et de la manière dont ils traitaient leur propre fille, pour aimer sa famille un peu plus. « Surtout quand les enfants ne sont pas traités de la même manière. » Soledad croqua dans son toast, que pouvait-elle répondre à ça ? Elle ne comprenait pas. Elle n’avait jamais vécu ainsi, ses parents n’avaient jamais eu ces idées d’un autre temps. Alors à part trouver ça terriblement injuste et assurer à Théo son soutien, elle ne pouvait pas faire grand-chose. « Moi, je suis libre d’épouser la personne que j’ai envie avec une seule condition, elle doit être sang pure. Je ne comprends pas pourquoi Alcyone n’aurait pas le même privilège… qu’est ce qu’ils peuvent être stupides parfois. » La mexicaine fit la grimace. A son sens ça allait au-delà de la stupidité, mais elle n’en dit rien pour ne pas blesser son ami. Mine de rien, il tenait à ses parents -surtout sa mère, oui on a compris, la preuve il acceptait sans broncher la condition qui était imposée à son propre mariage alors que Soledad la trouvait complètement ahurissante. Il parlait de privilège mais la mexicaine ne partageait pas son point de vue, il avait juste une cage dorée plus grande que celle de sa sœur, mais ce n’était pas mieux pour autant. « J’espère que le fait que je sois là est suffisant et ne lui donne pas envie de barrer tous les Greengrass de sa vie. » Cette fois-ci, Soledad ne pouvait pas garder le silence. L’ancien Gryffondor pouvait bien accepter toutes les conditions du monde sans broncher, mais elle ne le laisserait pas douter de l’attachement qu’avait sa sœur pour lui. La mexicaine reposa son toast à moitié mangé pour se concentrer sur son meilleur ami. « Bien sûr que c’est suffisant ! Alcyone a de la chance de t’avoir, je parie qu’elle le sait et qu’elle n’a aucune intention de te barrer de sa vie. Tu es là pour elle, c’est le principal. » Lui assura-t-elle. Elle avait beau ne pas connaître beaucoup Alcyone, elle savait qu’en affirmant cela elle ne se trompait pas. La jeune Greengrass aimait son frère et si Soledad n’avait pas de raison d’en douter, alors lui non plus.
En comparaison avec cette part de leur conversation, lui raconter son propre Noël dans la famille Velasquez fut beaucoup plus simple et plus joyeux. Et pour cause, les Velasquez étaient une famille infiniment plus simple que les Greengrass, enfin si on oubliait leur histoire avec le Cartel. Mais il était inutile de s’aventurer sur ce chemin alors quand Soledad vit Théo sourire suite à sa description du Noël dans sa famille, elle ne put qu’agrandir son propre sourire. Ils avaient vraiment passé un bon moment même si Soledad ne cessait de regretter l’absence de son père et de son abuela. Au moins ils avaient pu voir la matriarche de la famille grâce à un miroir à double sens, ça ne remplaçait pas sa présence mais ça avait un peu aider à combler le vide de son absence. « N’y a-t-il pas moyen de tous vous rassembler physiquement ? » Le sourire de la mexicaine se teinta d’un peu de tristesse. Si seulement c’était aussi simple. Retrouver son abuela, même pour quelques heures était tout ce qu’elle souhaitait. Mais si la sorcière se portait plutôt bien physiquement, elle était tout de même trop âgée pour voyager sur de si grandes distances. Les Velasquez ne voulaient pas prendre le moindre risque en lui demandant de venir au Royaume Uni, et puis l’abuela était têtue et rechignait à l’idée de quitter son chez-elle, même momentanément. Quant au fait que Soledad et les siens aillent à Juarez, c’était peut-être encore trop risqué. Cela faisait des années qu’ils étaient partis et que le Cartel avait fait éliminer leur père, mais impossible de savoir si l’organisation ne verrait pas leur présence sur ses terres comme une provocation. Il y avait une chance que les Velasquez passent inaperçu, ou que le Cartel n’ait tout simplement rien à faire de leur visite, mais Soledad ne voulait pas prendre de risque. Et surtout ne pas en faire prendre à son abuela. « C’est un peu compliqué. » Souffla-t-elle finalement. Elle avait conscience de rester vague et une part d’elle lui soufflait qu’elle pouvait tout raconter à Théo. Mais pas tout de suite.
A la place, elle préféra s’aventurer sur un chemin bien plus plaisant : celui de la rupture future de leur faux couple. Ah, oui, ils avaient laissé croire à Maman Greengrass qu’ils étaient ensembles maintenant il fallait qu’ils réfléchissent à la manière dont ils allaient se sortir de cette histoire. Une rupture, bien sûr, c’était évident, ils n’allaient quand même pas aller jusqu’au faux mariage. Maintenant il s’agissait de trouver le bon moment, parce que selon Soledad ça ne pouvait pas être fait au hasard. Elle déroula donc une liste d’arguments et de dates. « Alors que l’on sait tous que ma mère est irréprochable. » Oui bien sûr et puis quoi encore ? Face à l’amusement manifeste de son ami, Soledad se contenta de prendre une gorgée de vin avant de continuer son explication. Pas de rupture à la Saint Valentin, c’était la fête des amoureux après tout. « Ah les filles, je te ferais porter des chocolats pour la saint valentin puisqu’il ne faudrait pas que madame soit triste. » Ah voilà qui était bien plus plaisant à entendre. La mexicaine ne se retint pas d’adresser un grand sourire à l’infirmier. « Oh, quelle bonne idée, merciii ! » Hop, comment s’assurer de recevoir des chocolats à la Saint Valentin alors qu’on était célibataire. Niquel. Ceci fait, elle continua son déroulé jusqu’à ce que Théo ait le choix entre deux dates. Il pouvait choisir, tout ce qu’elle voulait c’était savoir quand acheter de la glace pour surmonter la fausse rupture de leur faux couple. « Sol, il faut qu’on se quitte en bon terme, comment je peux justifier que je te vois toujours si tu me fais une crise de glace ? » Ooh mais quel rabat joie ! Pourquoi est-ce que tout devait être aussi sérieux ? Elle voulait juste une excuse pour manger de la glace. Bon, en vrai elle n’en n’avait pas besoin, mais quand même. Et puis, même si l’explication du sorcier se tenait, Soledad aussi avait des arguments à avancer. « Même si on se quitte en bon terme, je peux avoir le cœur brisé. Tu étais peut-être l’homme de ma vie Théo, tu y as pensé ? » Argua-t-elle en posant une main sur sa poitrine comme si elle était profondément choqué. Toutes les ruptures n’étaient pas faites de cris et de larmes mais ça n’empêchait pas d’en souffrir. Bon, d’accord pour la partie Théo est l’homme de ma vie elle exagérait carrément. Même si une partie d’elle se disait qu’en terme d’amitié c’était exactement la place qu’il occupait. « Tu ne voudrais quand même pas me priver de l’occasion de manger de la glace sans culpabiliser ? » Ah oui, ça aussi c’était important. Même si désormais elle faisait tellement de sport qu’elle ne culpabilisait plus de manger quoi que ce soit. « Je choisis mars. » Eh bien voilà ! C’était une bonne chose de faite, Soledad leva son verre pour trinquer à cette décision. « Adjugé ! Notre couple a encore trois mois devant lui, j’espère qu’on va en profiter. » Oui, s’il voulait en profiter pour lui payer un petit séjour aux Bahamas elle n’allait pas dire non.
Cette décision prise, Soledad reprit son repas, finissant ses petits toasts avant de se servir un peu de gratin. Tout en mangeant, elle observa, amusée, Théo lancer des morceaux de viande au dragon miniature qui faisait un boulot merveilleux à les rattraper en plein vol. Elle eut un sourire, ayant encore un peu de mal à croire qu’elle était désormais l’heureuse propriétaire d’un de ces reptiles. D’ailleurs, il allait falloir qu’elle lui trouve un nom à cette bestiole, mini dragon ça allait bien cinq minutes. Elle s’apprêtait à partager cette pensée avec son meilleur ami -qui d’autre que lui pour l’aider dans cette tâche ô combien importante ?- quand il la devança. « J’ai une bonne résolution pour cette année, à défaut de sauver notre couple, je peux m’engager à ne plus te faire de secrets, ça me paraît plus faisable. » Soledad l’observa un instant. Elle nota son sourire soudainement plus hésitant. Depuis quand Théo était mal à l’aise face à elle ? Ils se tapaient dessus à longueur d’entrainement mais au beau milieu d’une conversation il hésitait ? C’était assez étrange à voir. Et en même temps, il parlait de secrets, il devait donc y avoir une logique derrière tout ça. Pour l’encourager, Soledad choisit de détendre l’atmosphère. « Théo ! Tu aurais des secrets pour moi ? Moi qui pensais tout savoir de toi. » S’exclama-t-elle avec un grand sourire qui montrait bien qu’elle ne pensait pas un seul de ses mots. Bien sûr que Théo avait le droit d’avoir ses secrets. Ca aurait été bien hypocrite de sa part de lui demander l’inverse alors qu’elle-même avait des parts de son passé dont il ignorait tout. Mais elle sentait qu’il avait besoin d’un coup de pouce pour lui parler, alors elle essayait de lui montrer que c’était inutile d’en faire toute une montagne. Ses secrets, Soledad était prête à les écouter, elle était bien assez patiente et ouverte d’esprit pour ça. « Et tu comptes en partager quelques-uns avec moi ou tu vas me laisser mariner ? » Reprit-elle, sourire aux lèvres. Elle attrapa son verre sans pour autant le porter à ses lèvres, prête à l’écouter.
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Sam 6 Mar - 13:59
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Amusant de voir la sensibilité de Soledad face aux compliments du Greengrass. Peut être devrait il lui faire ce genre de compliments plus souvent au vu de l’éclat que ça faisait briller dans son regard. Elle devait le savoir qu’il le pensait même sans lui dire pourtant, ou peut être pas. Il essaierait de le dire un peu plus souvent. S’il était un peu avare en compliment, sans le vouloir, pour la plupart des personnes, lorsqu’il s’agissait de sa mère, ça n’était pas du tout la même chose. C’était plus fort que lui, il fallait qu’il la complimente ou la défende ou montre au reste du monde à quel point elle était top – sauf quand elle enquiquine Alcyone, là étrangement il ne la trouve pas top -. Sauf que voilà, si Sol avait été sensible aux compliments lui étant adressé, dès qu’il s’agissait de maman Greengrass, oulah, ça n’était plus la même sensibilité. Voilà même qu’elle roulait les yeux, pas une mais deux fois. Ah non mais le respect était visiblement mort. Si lui voulait éviter que Sol et sa mère s’entendent pas excessivement bien – ce qui ne risque pas d’arriver – et qu’il demandait à Sol d’omettre certaines potentielles vérités, voilà que Sol décidait de se la jouer je ne mens jamais… oui tout le monde est d’accord pour dire que Sol ne faisait aucun effort pour bien s’entendre avec sa belle mère fictive. Il la regarda blasé, voir avec même une envie potentielle de l’étrangler – oui pour l’entraîner à résister aux étranglements sûrement – lorsqu’elle utilisa son surnom « Elle est morte mon intégrité quand il s’agit de faire plaisir à ma mère si tu veux tout savoir. Par exemple, elle quand elle m’appelle comme ça, j’ai juste envie de souffler, toi j’ai envie de t’étrangler. » Il pointa son doigt vers elle, la menaçant « Qu’on soit bien clair, si tu m’appelles comme ça en public, je me vengerais. » Oui, il n’avait aucune idée de comment, mais qu’elle se méfie, il ne la louperait pas. Quelle plaie tout de même que sa mère l’ait appelé ainsi devant Soledad mais bon, il ne pouvait pas l’en empêcher non plus.
En tout cas, la nourriture n’avait pas l’air de déplaire à Soledad, comme quoi maman Greengrass avait vraiment de très bons goûts en matière de nourriture en tout cas. Les deux amis parlèrent de leurs vacances respectives, chacun dans leur famille mais la comparaison s’arrêtait là. Si Théo n’était pas quelqu’un d’envieux, parce qu’il n’avait rien à envier à personne pour le coup, il était né dans une famille plutôt aisée, sa mère et sa sœur étaient des filles géniales, il devait reconnaître que parfois, il aurait apprécié d’être dans une famille ressemblant à celle de sa meilleure amie où tout le monde était traité de la même manière, mais bon on ne change pas sa famille et il était du devoir de Théo de faire en sorte que sa sœur ne souffre pas trop de cette situation. Lorsque Sol grimaça, Théo haussa un sourcil sans forcément comprendre pourquoi elle grimaçait ? Son mariage à lui avec une sang pure, oh pour le coup, il s’en moquait éperdument vu que la personne qu’il aimait était sang pure et pour toutes les fois où ça n’avait pas été le cas et bien au pire il lui suffisait de ne pas se marier, ça n’était donc pas en problème. Si c’était pour la différence de traitement entre Alcyone et lui et bien, il comprenait quel grimace, c’était intolérable. Quant au fait qu’il avait traité ses parents d’un peu stupide et bien si ça choquait Sol, il était désolé, il ne voulait pas forcément les insulter mais bon parfois ils se comportaient vraiment pas bien et il aimait bien trop Alcyone pour s’en vouloir. Alors qu’il parlait de sa sœur et du fait qu’elle avait voulu couper les ponts avec sa famille et qu’il espérait qu’elle ne ferait pas de même avec lui, Soledad posa son toast sans le finir. Oulah, ça signifiait que c’était pas bon ça ? Théo analysa lequel elle avait pris afin de prendre le même et de prévenir sa mère si c’était pas bon. Au moment où il croquait à son tour dans le toast, Sol prit la parole pour commenter ce qu’il avait dit précédemment. Donc elle s’était arrêtée de manger parce qu’elle était indignée. Ça n’est pas exactement ce qu’il avait voulu mais il était cependant plutôt touché de la manière dont Sol voyait les choses. C’est donc l’impression qu’il donnait, celui d’être là pour cette sœur qu’il affectionnait tant et qu’elle n’avait aucune raison, vu de l’extérieur en tout cas, de se séparer de lui. « Je crois que c’est moi qui aie de la chance de l’avoir dans le sens où elle m’a fait voir le monde différemment. » Il s’était rendu compte que sa sœur comptait sur lui et qu’il était là pour veiller sur elle.
Les fêtes de fin d’années chez les Velasquez étaient bien différentes des Greengrass, Théo grignotait le toast, délicieux soit dit en passant, tout en l’écoutant parler de cette réunion un peu particulière où il manquait un membre de sa famille physiquement. Sa présence semblait être importante pour la meilleure amie de Théo, c’est pourquoi il lui demanda s’il était possible qu’ils soient tous présents. La question lui semblait innocente, il ne s’attendait pas à voir le sourire de Sol changer, semblant être à présent tout sauf joyeux. Il en resta quelque peu décontenancé sans savoir ce qu’il avait de mal jusqu’à ce que Sol finisse par dire après ce qui sembla être une éternité de silence à Théo que c’était compliqué. Ça c’était le genre de phrase qui voulait dire je n’ai pas envie de t’en parler et il n’insista pas. Il la laissa même changer subtilement ou non le thème du sujet, quoi que ça ressemblait un peu à de la mélancolie. Enfin normalement, le sujet rupture c’était mélancolique, rarement une fille ne l’organisait avec autant de sérieux. Théo n’aurait jamais cru que ce serait si compliqué de casser avec Soledad, non mais elle lui faisait une liste de date pour qu’il fasse ça bien. Elle décrétait même que le mois de la saint valentin, ça n’était pas question d’être largué… non mais c’est malin maintenant il se retrouvait avec deux copines à qui il fallait offrir des fleurs pour la saint valentin. La vérité c’est que Sol était juste une arnaqueuse professionnelle mais bon il l’aimait bien quand même et puis des chocolats, ça n’était pas trop compliqué à trouver donc il pouvait bien s’engager pour faire plaisir à cette copine fictive. Ce qu’il n’avait pas prévu c’est que mademoiselle ferait une crise de glace pour rendre plus réaliste sa rupture, non mais sérieusement elle avait décidé de rien lui épargner. Forcément, il lui rappela qu’ils étaient sensés rester amis après cette aventure. Il la regarda les yeux ronds lorsqu’elle parla d’avoir le cœur brisé, tu parles, elle mangerait des glaces parce qu’elle aimait la glace, il n’y avait pas à aller chercher plus loin, elle se trouvait juste une excuse pour être une morphale. Non mais c’est qu’en plus elle se justifiait en prétextant qu’il était l’homme de sa vie et en simulant qu’elle était choquée qu’il prenne les choses avec tant de détachement. Il fallut quand même qu’elle en rajoute une couche sur la privation pour qu’il cède à cette gourmande « Je vois, je n’avais pas vu ça sous cet angle, tu peux te goinfrer de glaces alors, c’est justifié. » Il allait même la prévenir du mois durant lequel elle aurait le droit de se goinfrer, mars, comme ça deux mois de suite elle pourrait manger, normal qu’avec ça il soit l’homme de sa vie. Il dressa un sourcil lorsqu’elle parla de profiter durant ces trois mois « Oui tu as raison on va se voir deux fois plus, pour deux fois plus d’entrainements ! » Voilà lui aussi allait se payer un peu de la tronche de sa petite amie.
Enfin ça c’était avant de se dire qu’il fallait qu’il lui dise la vérité, Sol s’était révélée au cours de cette année à l’entraîner une véritable amie et il y a des choses qu’il avait envie de partager avec elle parce qu’il avait confiance en elle et qu’elle méritait de savoir la vérité, surtout pour le nombre de fois où elle avait accepté d’entraîner Sélénya à être touché, c’était presque une évidence et il craignait à avoir tant traîné. Il esquissa un sourire penaud lorsqu’elle plaisanta à propos des secrets qu’il avait pour elle. Si seulement il était certain que ça ne changerait rien à la façon dont elle le percevait, il lui aurait dit bien avant mais il craignait qu’elle trouve ça bizarre, encore que bizarre c’était pas trop méchant, ce serait un moindre mal. Il ne répondit rien, ne sachant pas trop quoi lui répondre, un peu gêné et il ne pourrait plaisanter qu’une fois qu’il serait certain que rien ne changerait entre eux. Ah il faut croire que les silences de Théo, ça ne faisait pas qu’embêter miss Macmillan, Sol ne semblait pas en être friande non plus puisqu’elle le relança. Il fit durer néanmoins un peu plus le silence pas volontairement, il cherchait ses mots pour expliquer au mieux la situation « ça risque de te sembler un peu étrange, essaie de te souvenir que je ne l’ai pas forcément cherché. » Oui en préambule ça pouvait paraître un peu spécial mais il ne voyait pas comment mieux emmener la chose « En réalité, je ne suis pas vraiment célibataire. Il y a de cela un an pratiquement, je suis tombé amoureux de quelqu’un et j’ai essayé de combattre de toutes mes forces mes sentiments parce que j’avais bien conscience que ce n’était pas vraiment convenable, que si moi je ne le comprenais pas, personne ne le comprendrait. Sauf qu’il s’est avéré que la personne pour qui j’éprouve des sentiments et des vrais sentiments Sol, je t’assure ça n’est pas juste le plaisir de l’interdit, éprouve la même chose que moi. » Après une profonde inspiration, Théo finit par admettre « Je sors avec Sélénya. »
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Mer 24 Mar - 17:12
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré
Soledad ☽ ☾ Théo
Apparemment, aujourd’hui le truc de Théo c’était de faire des compliments. Bon, aussi de mener Soledad dans des traquenards mais ça c’était une autre histoire et ils en avaient déjà parlé. Bref, aujourd’hui le sorcier n’était pas avare en compliment. Pas que la mexicaine en demande constamment -même si on va pas se mentir elle dira jamais non à un compliment- ou que le sorcier était incapable d’avoir des mots gentils pour ses amis, mais plutôt qu’il n’avait pas trop l’air d’être du genre à s’étaler sur ce genre de sujet. Tout ça pour dire que Soledad était bien contente qu’il lui adresse ces quelques mots, parce qu’elle avait beau plaisanter sur le sujet, lorsqu’il était question de ses entrainements au combat, eh bien elle ne brillait pas par sa confiance en elle. Par contre, la personne qui devait souvent recevoir des compliments de Théo, ça devait être maman Greengrass. Ah, alors là, pas de souci Théo ne devait sûrement pas manquer de mots gentils. Et si ce n’était pas le cas alors il affirmait que le mieux c’était de mentir et encourageait même Soledad à le faire qui ne retint pas un air scandalisé. Alors ça c’était vraiment moche. « Elle est morte mon intégrité quand il s’agit de faire plaisir à ma mère si tu veux tout savoir. Par exemple, elle quand elle m’appelle comme ça, j’ai juste envie de souffler, toi j’ai envie de t’étrangler. » Morte et enterrée son intégrité même. Ah et maintenant il lui adressait des menaces ? Ah bah bien ! Bravo Théo ! On était bien loin des compliments désormais hein. Et puis, étrangler Soledad, mais bien sûr. La mexicaine n’y croyait pas une seconde, il l’aimait bien trop pour ça. Non, mais franchement, sans elle sans sa vie il s’ennuierait, c’était certains -pfiu j’en fais pas des tonnes du tout. Néanmoins, ce ne fut pas sur cette direction que Soledad choisi de partir, ils le savaient tous les deux qu’il l’appréciait trop pour attenter à sa vie, après tout il venait de lui offrir un dragon miniature. « Vas y, essaye pour voir. Je te rappelle que c’est toi qui m’entraines et que je m’en sors admirablement bien. » Rétorqua-t-elle donc avec un grand sourire. Oh non, elle n’était pas prête de l’oublier son compliment. Premièrement parce qu’il lui avait vraiment fait plaisir, et deuxièmement parce qu’au fond d’elle elle était consciente qu’il était sincère. Leurs entrainements portaient vraiment leurs fruits, ce qui voulait dire que l’étrangler ne serait pas aussi simple que ça. « Qu’on soit bien clair, si tu m’appelles comme ça en public, je me vengerais. » Face à cette nouvelle menace et à ce doigt accusateur, la mexicaine se contenta de lui adresser un grand sourire faussement innocent. Clairement, ce surnom elle n’allait jamais l’oublier. Est-ce qu’elle comptait l’utiliser en public ? Elle ne le savait même pas, mais lui non plus et c’était bien plus drôle ainsi.
Ce qui fut un peu moins drôle, ce fut la discussion qu’ils entamèrent une fois à table. Parler famille ça pouvait être très sympa. Soledad elle-même avait une famille qu’elle aimait de tout son cœur et elle avait d’autres exemples de familles parfaites en tête, les Tallec venant bien évidemment en tête de liste. Par contre, selon elle, les Greengrass ne viendraient même pas prendre place dans le top 10. Oh, elle voulait bien croire que les parents Greengrass aimaient Théo et que celui-ci le leur rendait bien -oui, oui, surtout à sa mère- mais elle avait l’impression que ça s’arrêtait là. Soledad n’était personne pour juger une famille qu’elle ne connaissait pas réellement, mais la vérité c’était que ce qu’elle entendait ne lui donnait pas vraiment envie d’en savoir plus. Entre la différence de traitement entre leur fils et leur fille, Théo qui était à peu près libre d’épouser qui il voulait tant que c’était une femme de sang-pur -ce qui n’était pas la définition de la liberté aux yeux de Soledad- et Alcyone qui avait barré ses parents de sa vie, ça n’envoyait pas vraiment du rêve tout ça. Néanmoins, la mexicaine comprenait qu’elle n’avait pas vraiment son mot à dire dans tout ça. Si Théo y trouvait son équilibre alors elle devait le respecter. Le seul point sur lequel elle se sentait légitime d’intervenir c’était concernant le lien qui unissait le sorcier à sa sœur. Pour connaitre Alcyone, la voyante savait parfaitement qu’elle aimait trop son frère pour le voir sortir de sa vie, elle lui assura qu’il n’avait donc pas de souci à se faire à ce sujet. « Je crois que c’est moi qui aie de la chance de l’avoir dans le sens où elle m’a fait voir le monde différemment. » Tout en terminant son toast -jme suis perdue dans ces histoires de toasts commencés et pas finis, pas toi ?- Soledad hocha la tête. Il lui arrivait assez régulièrement de travailler avec la jeune Greengrass alors elle voyait bien de quoi Théo voulait parler. Dans une famille où les parents étaient trop attachés à des valeurs vieillissantes, Alcyone devait faire office de bouffée d’air frais. « Ta sœur est une personne à avoir dans sa vie. » Confirma-t-elle. Elle disait ça sans hésiter alors qu’elles étaient essentiellement des partenaires de travail, alors en tant que sœur, elle n’avait absolument aucun doute.
De son côté Soledad était bien contente d’avoir Théo dans sa vie. Oui, oui, même s’il la menait droit dans des pièges et lui tapait dessus pendant leurs entrainements. D’ailleurs, elle était si contente qu’il soit son ami qu’elle était d’accord pour lui laisser le choix de la date de leur future fausse rupture. Si ça ce n’était pas de la générosité. Mais bien sûr, il fallait que monsieur Greengrass trouve le moyen de râler. Selon le grand expert en rupture, il n’était pas possible pour Soledad de vivre une rupture pas trop traumatisante et de se consoler avec de la crème glacée. Non mais franchement la mexicaine trouvait cette logique nulle. Elle pouvait très bien rester amie avec son faux ex, mais ressentir le besoin de manger de la glace pour se réconforter. Et puis, peut-être que Théo était le faux homme de sa vie, qu’est-ce qu’il en savait ? Zut, cet argument ne sembla pas vraiment fonctionner sur l’infirmier alors elle en rajouta une couche en affirmant qu’il n’avait pas le droit de la priver de glace -j’ai l’impression on parle beaucoup de glace dans nos rp, pas toi ?. « Je vois, je n’avais pas vu ça sous cet angle, tu peux te goinfrer de glaces alors, c’est justifié. » Ah, voilà il entendait enfin raison ! Bon, certainement plus pour l’argument selon lequel Soledad avait envie de s’engloutir un pot de glace au chocolat sans culpabiliser derrière que parce qu’il était le possible homme de sa vie. Mais ça restait une petite victoire alors la mexicaine n’allait pas s’en plaindre. « Ah, merci ! » S’exclama-t-elle, un air satisfait pas du tout exagéré peint sur ses traits. Elle reprit sa fourchette pour piocher dans les mets dont elle avait rempli son assiette. Tout était désormais en ordre, elle aurait des chocolats pour la Saint Valentin, elle avait le droit de gérer leur rupture comme elle le voulait et elle avait une date de fin de leur relation. Franchement, Soledad trouvait qu’elle s’en sortait pas mal. Du moins jusqu’à ce que son meilleur ami n’ouvre à nouveau la bouche. « Oui tu as raison on va se voir deux fois plus, pour deux fois plus d’entrainements ! » La voyante ne chercha pas à retenir un reniflement de déception. Pourquoi est-ce que Théo était son meilleur ami déjà ? Doubler la cadence de leurs entrainements ? Et puis quoi encore, ils s’entrainaient déjà plusieurs fois par semaines entre les sessions réservés aux duels magiques et celles pour le combat à mains nues. Soledad lui avait demandé de lui apprendre à se battre, pas à devenir Musclor. Non, elle voyait leurs trois mois restants bien différemment. « Je pensais plutôt à un petit séjour sur une île paradisiaque. Pas de coups ni de bleus, juste du soleil et des cocktails. » Déclara-t-elle en piochant dans son gratin dauphinois. Et si ce programme ne l’emballait pas, eh bien elle n’aurait qu’à y aller seule, voilà.
Sans que Soledad ne s’y attende, la conversation sembla ensuite prendre un tournant encore plus sérieux que lorsqu’ils avaient discutés de leurs familles. Un instant Théo envoyait des morceaux de viande au mini dragon qui enchainait les pirouettes pour les attraper, et la seconde d’après il s’engageait à ne plus faire de cachoteries à la mexicaine. Affirmation qui sortait d’absolument nulle part. Soudainement, l’ambiance avait changé et la voyante du bien admettre qu’elle trouvait ça un peu étrange. C’était bien la première fois que l’ancien Gryffondor semblait nerveux en sa présence, habituellement ils se racontaient des bêtises ou se tiraient dans les pattes, mais il n’y avait pas d’hésitation entre eux. Pourtant c’était bien ce qu’il se passait. Alors pour l’encourager à lui parler, Soledad entreprit de plaisanter un peu sur le sujet des secrets. Aussi bien pour que Théo oublie son malaise que pour lui montrer qu’il pouvait lui parler. Le silence s’éternisa encore quelques instants avant qu’il ne se décide à le briser. « Ca risque de te sembler un peu étrange, essaie de te souvenir que je ne l’ai pas forcément cherché. » Soledad fronça les sourcils, un peu perplexes. Alors là, si Théo voulait se montrer mystérieux il n’aurait pas pu mieux s’y prendre. Ce qu’il lui disait avait à la fois aucun sens et faisait naitre beaucoup de questions, et une pointe d’appréhension aussi. Aussitôt l’esprit de la mexicaine s’était mis à tourner à plein régime pour tenter de deviner où il voulait en venir mais elle manquait d’indices. Alors pour ne pas se laisser gagner par la nervosité de son ami, elle fit ce qu’elle savait faire de mieux : elle tenta d’alléger l’atmosphère. « Je dois avoir peur ? Tu as tué quelqu’un et tu as besoin d’un coup de main pour te débarrasser du corps ? » Demanda-t-elle par-dessus son verre de vin. Son regard indiquait clairement que Théo n’avait qu’un mot à dire pour qu’elle l’aide à faire disparaitre un corps. Malgré, tout elle espérait que ce qu’il avait à lui dire était bien loin de ce genre d’affaire. « Pardon, j’arrête. Continue. » Elle eut un sourire un peu coupable, peut-être qu’elle ne l’aidait pas vraiment en plaisantant ainsi, finalement.
Bien décidée à être un peu plus sage et à prendre ce que Théo avait à lui dire avec tout le sérieux que ça méritait, elle prit une gorgée de vin, lui laissant tout le loisir de continuer à parler. « En réalité, je ne suis pas vraiment célibataire. Il y a de cela un an pratiquement, je suis tombé amoureux de quelqu’un et j’ai essayé de combattre de toutes mes forces mes sentiments parce que j’avais bien conscience que ce n’était pas vraiment convenable, que si moi je ne le comprenais pas, personne ne le comprendrait. Sauf qu’il s’est avéré que la personne pour qui j’éprouve des sentiments et des vrais sentiments Sol, je t’assure ça n’est pas juste le plaisir de l’interdit, éprouve la même chose que moi. » La voyante commençait à voir une logique dans ce que Théo racontait, mais elle garda le silence. Elle était consciente que s’il choisissait de se confier à elle c’était parce qu’il avait de l’estime pour elle, et ça lui faisait encore plus plaisir que ses compliments. « Je sors avec Sélénya. » Encore quelques instants, Soledad choisi de garder le silence. Pas parce qu’elle était choquée de cette révélation. Pas parce qu’elle jugeait son ami. Pas parce qu’elle réprouvait sa relation avec la Poufsouffle. Mais simplement parce qu’elle appréciait la confiance qu’il plaçait en elle en lui parlant de sa relation. Et puis, elle n’était pas mécontente de voir que le moment était enfin venu pour elle de ne plus jouer les sorcières aveugles. Finalement, elle étira ses lèvres en un sourire. « Eh bien… Tu en auras mis du temps à me le dire. » Souffla-t-elle doucement, un air vaguement amusé flottant sur ses traits. C’était qu’il avait attendu pour lui en parler ! Mais Soledad n’était absolument pas vexée, elle avait pris le parti de ne rien dire et de laisser Théo décider du moment pour lui en parler. Il était le principal concerné après tout, ce n’était pas à elle de forcer cette conversation. Elle avait été patiente et ça avait fini par payer. « Ca fait des mois que je l’avais deviné, en fait depuis notre premier entrainement à trois. Vous n’avez pas été aussi discrets que vous le pensez. » Expliqua-t-elle sans quitter son air mutin. Oh, ils avaient fait des efforts tous les deux, ils avaient même été bons comédiens. Mais Soledad était observatrice, les petits mots, les regards et les gestes discrets, elle avait fini par les voir. Même si bien sûr, l’indice le plus important, celui qui lui avait permis de comprendre, avait été le fait que Théo soit le seul capable de toucher et d’apaiser une Sélénya qui ne supportait pas le moindre contact. Elle releva ses prunelles vers le sorcier. « Sélénya est une chouette fille, Théo. Je suis contente pour toi. » Théo n’avait pas besoin de son approbation, mais Soledad voulait lui montrer qu’elle n’avait absolument rien à redire sur sa relation avec Sélénya. La sorcière était majeure, elle faisait bien ce qu’elle voulait, et s’ils s’aimaient alors c’était parfait pour eux. La mexicaine était contente que son ami soit heureux en couple -un vrai couple cette fois. Néanmoins, elle n’oubliait pas qu’il avait mis des mois avant de lui en parler, et toutes les pincettes qu’il avait prises avant de tout lui dire. « Tu avais vraiment peur de m’en parler ? » Quelque part elle comprenait, mais elle se disait aussi que quand son meilleur ami lui annonçait qu’il avait une petite amie qu’il aimait sincèrement, elle ne pouvait qu’être contente pour lui.
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Théo Greengrass
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Sam 3 Avr - 16:19
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré.
ft. Sol
Pourquoi mentir quant à la relation qui le liait à sa mère et cette volonté qu’il mettait à toujours être dans ses bonnes grâces. Il n’y avait qu’un seul sujet où le jeune homme n’y mettait pas de la bonne volonté, c’était le sujet Alcyone. Là, il était beaucoup plus intègre, prenant le parti à tour de rôle entre les deux, même s’il était plus aisé pour le frère de prendre partie pour sa sœur. Déjà parce qu’elle, elle ne l’appelait pas Coco et encore moins devant Soledad qui après s’en servait honteusement contre son meilleur ami. Bien sûr qu’il se devait de la menacer de l’étrangler, quand bien même il n’impressionnait personne. C’était pour la forme. Il n’avait cependant pas prévu que la meilleure amie en carton trouve le moyen de le défier. Il la regarda intrigué avant qu’elle en prononce une seconde phrase et qu’il comprenne qu’elle se servait ENCORE de ce que les gens disaient – lui-même pour l’occasion – contre son meilleur ami. Il finit par lever les yeux au ciel avant de marmonner « ça m’apprendra à être sympa avec toi. J’aurais mieux fait de me taire. » Est-ce qu’il était vraiment sérieux lorsqu’il disait cela ? Non mais il essayait vraiment d’avoir l’air convaincu par ses dires et faire disparaître le sourire qui pointait le bout de son nez. En revanche, là où il plaisantait un peu moins, c’est que si elle osait l’appeler comme ça en public, il allait se venger. Comment aucune idée, mais qu’elle se méfie, il ne la louperait pas. Impossible de savoir si la menace fonctionnait, il eut juste droit à un sourire qui l’inquiétait plus qu’il ne le rassurait mais aucune réponse qu’elle soit positive ou négative. Meilleure amie en carton.
Après la discussion mère, il y eut la discussion famille puis la discussion sœur. Cette incompréhension de la part de Théo d’avoir une sœur mais que cette dernière soit exclue. Surtout qu’Alcyone était loin d’être le genre à provoquer des scandales et des grandes disputes, plus partisane de la fuite qu’autre chose. Elle avait une importance capitale pour lui, il en avait pleinement conscience et le reconnaissait facilement devant sa meilleure amie, c’était plutôt lui qui avait de la chance d’avoir cette fille dans sa vie que l’inverse. Propos qui semblèrent faire echo chez Sol qui finit par faire un compliment à la demoiselle. Compliment qui fit grandement sourire Théo, comme si c’était la plus belle chose au monde que quelqu’un puisse partager son avis qu’ils avaient de la chance d’avoir Alcyone. Alors bien sûr, ça aurait pu être des paroles en l’air visant à faire plaisir à Théo mais il avait conscience que ça n’était pas le cas, elle était sincère puisqu’elle connaissait Alcyone elle aussi pour travailler avec elle… de temps en temps ou régulièrement, il n’en avait pas la moindre idée cependant, évitant au maximum de se mêler de leurs affaires à toutes les deux, ça ne le concernait pas.
je confirme, on parle beaucoup de glacesVoilà, sa meilleure amie allait s’empiffrer de glaces, avoir un mal de ventres pas possible parce qu’elle aurait englouti l’équivalent de deux baignoires pour se remettre d’une rupture qui en réalité ne lui ferait ni chaud ni froid vu qu’elle n’était pas amoureuse. Sauf que voilà, Théo il avait bien compris au fil des années passées en compagnies de filles, que parfois, le mieux c’est de laisser le dernier mot. Si elle avait envie d’être malade, c’était son problème. Lu, il essaierait d’être le pote médicomage pas trop relou, il ne dirait pas par exemple en même temps, tu l’as cherché non. Voilà il lui donnait raison, avait le droit à un merci et à un visage encore plus ravi que lorsqu’il lui avait offert le dragon… bon sourire radieux qui donnait plus l’impression d’être faux qu’autre chose mais c’est un détail. Puisqu’elle le cherchait et qu’elle faisait ça très bien en prime, il décida d’en jouer aussi et lui proposa une double dose d’entraînements. Très sincèrement, elle aurait accepté qu’il aurait déprimé, n’ayant pas à cœur d’intensifier les séances mais heureusement pour lui, le plan ne plaisait pas mais alors pas du tout à Soledad, victoire. Par contre, est ce qu’on pourrait parler de son idée ? Elle était toute moisie, voilà que maintenant madame voulait une lune de miel tout frais payés. « C’est ça, tu sais que si tu laisses ta boutique à ton employée le temps de ton séjour, tu vas revenir tu auras l’impression qu’un tsunami a eu lieu ? » Bon, il se doutait que ça n’était pas vrai mais c’était plutôt simple de mettre tout sur le dos de la demoiselle, puis de rajouter, l’air triste « Et moi, je ne peux pas quitter mon travail comme ça, tu ne vas quand même pas partir sans ton petit ami tout de même, ça se fait pas, tu as pensé à la dépression que je pourrais vivre si tu partais sans moi ? Et imagine si en plus tu rencontres un gars et que tu me quittes pour lui. Le désastre ! » Voilà, elle ne pouvait pas lui faire ce coup-là, elle l’aimait trop pour cela.
Où allait la limite de l’affection de Soledad pour lui ? C’était une question importante, ils se connaissaient maintenant depuis longtemps. Il lui faisait confiance lors des différentes missions qu’ils avaient ensemble au sein de l’Ordre du Phénix, afin qu’elle surveille ses arrières. Il était grand temps que lui, lui fasse confiance sur un sujet qui le touchait particulièrement. Pour autant, bien sûr que ça n’était pas facile. Il avait déjà eu du mal à le reconnaître devant Alcyone qui pourtant connaissait son frère depuis sa naissance, assez longtemps en somme pour s’être rendu compte qu’il n’était pas le genre de personne à adorer ce genre de relations que lui-même qualifierait de spécial. Soledad le connaissait depuis … bon en réalité tout autant de temps mais ils étaient des très très vagues connaissances avant l’an dernier, elle ne savait pratiquement rien de lui et lui d’elle et ils avaient appris doucement mais sûrement à se connaître, à un point tel qu’il l’appréciait réellement et qu’il voulait lui dire la vérité, quand bien même ça le stressait. Elle essaya de l’aider, il en eut parfaitement conscience et secoua la tête à ses insinuations qu’il avait tué quelqu’un. Pourtant, il avait bien conscience, même si elle plaisantait dans le fond, qu’elle l’aurait aidé si ça avait été le cas. « Merci de la proposition mais il n’y a pas de cadavres. » Il ne tuait pas comme personne. Cela ne l’avait jamais intéressé, tuer quelqu’un c’était blesser une famille qui n’avait rien demandé, il s’abstenait donc.
De toute façon, ça n’était pas vraiment le sujet. Lui ce dont il devait parler c’était de tout autre chose, des sentiments qui le liaient à la demoiselle Poufsouffle. Il finit par se lancer, essayant au mieux de se justifier pour ne pas qu’elle le prenne pour quelqu’un qu’il n’était pas. Le silence enveloppa sa déclaration et il resta immobile, le cœur battant, sans chercher à croiser son regard. Ça n’était pas par honte, pour le coup, il n’y pouvait rien, ses sentiments lui étaient tombés dessus et il avait bien conscience que ça faisait plus de mal que de bien à Sélénya d’être loin de lui, si ça avait été l’inverse, il aurait sans problème évité la demoiselle. La raison pour laquelle, il ne tourna pas la tête pour regarder Sol, c’est parce qu’il avait cette crainte de voir une expression bien différente du panel qu’il connaissait déjà chez Sol et il avait aussi cette crainte qu’elle lui tourne le dos. Ce qui se passa fut aux antipodes de ce qu’il avait imaginé. Il tourna la tête derechef en entendant les termes employés ? Pardon ? Et cette expression sur son visage, se pourrait il qu’il ne lui ait rien appris du tout ? Sûrement que son air un peu perplexe, perdu même eut tôt fait de convaincre Sol sur le fait qu’elle devait l’aider à comprendre. Elle l’avait deviné depuis des mois ? Alors ça, pour une nouvelle, il pensait lui apprendre quelque chose et au final, c’est elle qui lui en apprenait. Elle savait depuis qu’elle avait rencontré Sélénya… ça datait. Il marmonna comme pris en faute, réflexe « On a fait de notre mieux. » ça n’avait visiblement pas été suffisant, la sorcière était impressionnante. Elle était restée son amie malgré cela, elle avait deviné tout de suite et pas une seconde elle n’avait fait en sorte de s’éloigner de lui en prétextant qu’elle n’avait plus envie de s’entraîner. Tout ces mois, il n’avait pas vu le moindre changement qui aurait démontré qu’elle le jugeait et qu’il la dégoûtait. Il était touché par sa confiance en lui, pour avoir décidé de lui faire confiance sans même se douter de quoi que ce soit, juste de partir du principe qu’il n’était pas une mauvaise personne. Il lui adressa un sourire rayonnant lorsqu’elle complimenta Sélénya, même si elle était bien plus à ses yeux qu’une chouette fille. « Merci. » Oui c’était important pour lui qu’elle valide cette relation, c’était tout bête mais elle comptait pour lui et il n’aurait pas bien vécu le fait qu’elle le juge. En revanche, peut être que se taire tout ces mois avait un peu chagriné sa meilleure amie, qui pouvait douter de la confiance que Théo lui portait. Il poussa un soupir « Déjà pour accepter mes propres sentiments il m’a fallu quelques mois. Pour ensuite me dire que ça ne faisait pas forcément de moi une mauvaise personne si je l’aimais et que nous pouvions nous donner une chance, il a fallu encore des mois. Tu es la deuxième personne que je mets au courant. » Ah, pour le coup Théo était pas la personne la plus bavarde au monde quand cela concernait ses histoires de cœur et c’était la toute première personne à qui il avait eu l’intention de le dire, bon ok elle savait déjà mais il avait eu la volonté de lui dire là où pour Alcyone, ça avait été plus un lapsus qu’autre chose.
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Jeu 22 Avr - 16:12
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré
Soledad ☽ ☾ Théo
Le moins que l’on puisse dire, c’était que cette visite surprise ne manquait pas de rebondissements. Bon, déjà c’était une visite imprévue ce qui, par nature, ne pouvait être que pleine de rebondissements. Mais pour le coup Théo faisait fort, très fort. Déjà il débarquait avec un dragon miniature en cadeau, ce qui était une attention absolument adorable que Soledad n’allait pas oublier de sitôt. Puis, il y avait eu la virée encore plus surprise chez les parents Greengrass, et pour le coup la mexicaine s’en serait bien passée. Non, parce qu’elle voulait bien être gentille avec les parents de ses amis, mais maman Greengrass avait clairement dépassé les bornes alors la sorcière ne s’était pas fait prier pour répliquer. Au milieu de tout ça, le dommage collatéral aurait pu être Théo, mais finalement il s’y était mis lui aussi en tirant joyeusement dans les pattes de Soledad. Non mais franchement comment voulez vous qu’une visite se passe bien quand les deux amis s’en prenaient l’un à l’autre ? C’était voué à la catastrophe et ça n’avait pas manqué avec toutes les mesquineries qu’ils s’étaient balancé. Et d’ailleurs ce n’était pas terminé, même s’ils avaient quitté maman Greengrass et ses regards pleins de jugement, Théo était maintenant passé aux menaces. Ah carrément. S’il ne voulait pas qu’elle sache que sa mère l’affublait du surnom de Coco, il n’aurait pas dû l’emmener dans sa maison de famille voilà tout. Il aurait dû se douter que sa mère lâcherait son surnom et que Soledad n’était pas près de l’oublier. Il pouvait toujours tenter de la menacer maintenant, c’était trop tard, et ça l’amusait beaucoup trop. « Ca m’apprendra à être sympa avec toi. J’aurais mieux fait de me taire. » Alors qu’il levait les yeux au ciel, Soledad lui adressa un immense sourire. Pas du tout impressionnée par ses menaces, ni affectée par ses paroles. Comme s’il regrettait leur amitié. Si c’était le cas ça ferait bien longtemps qu’il aurait mis fin à leurs entrainements. Et il n’aurait pas pris la peine de lui offrir un petit dragon. « Tu dis ça mais tu sais que ta vie aurait été carrément moins drôle sans moi. » Rétorqua-t-elle donc sans se défaire de son grand sourire triomphant. Théo pouvait bien dire ce qu’il voulait, ils savaient tous les deux qu’elle avait raison.
La preuve, sans Soledad dans sa vie, Théo ne se serait pas retrouvé à s’inventer une fausse vie de couple avec elle. Bon d’accord, la mexicaine n’avait pas trouvé ça excessivement drôle qu’il laisse croire à sa mère qu’ils étaient ensembles, mais puisque ça n’avait été que pour quelques minutes -qu’elle croit lol- elle avait accepté de ne rien dire. Et de jouer le jeu, même si ça avait surtout voulu dire embêter Théo. Bon, surtout si ça avait voulu dire embêter Théo. Et maintenant, ça continuait de l’amuser alors elle ne se priva pas de rebondir sur le sujet. Il leur fallait une date de rupture, mais ça ne se décidait pas aussi facilement que ça, il y avait des éléments à prendre en compte. Noël, la Saint Valentin, les anniversaires, tout ça demandait réflexion ! Et puis, elle n’allait pas mentir, tout ça l’amusait beaucoup alors elle n’allait pas s’en priver. Finalement, ils se mirent d’accord sur une rupture au mois de mars, ce qui leur laissait encore trois mois de fausse relation. Et bien sûr, quand Soledad souligna qu’ils devaient en profiter, Théo rétorqua qu’ils allaient en profiter pour s’entrainer encore plus. Ah non mais ça n’allait pas du tout ça, mais quelle idée ! Comme si elle n’avait pas assez de bleus et de courbatures comme ça. N’importe quoi, non, la mexicaine s’imaginait bien plus sur une plage paradisiaque avec lunettes de soleil sur le nez et cocktail à la main. Sauf que, surprise, ça ne convenait pas non plus à Théo. « C’est ça, tu sais que si tu laisses ta boutique à ton employée le temps de ton séjour, tu vas revenir tu auras l’impression qu’un tsunami a eu lieu ? » Ah mais ce n’était pas possible, quel rabat-joie ! Soledad roula des yeux. Elle lui parlait de vacances et il trouvait le moyen de râler. C’était à se demander avec quelle proposition il aurait été d’accord sûrement un diner avec sa mère. « Tout de suite, un tsunami. Je suis sûre que Maxime s’en sortirait à merveille. » Rétorqua la mexicaine. D’accord, elle avait peut-être un peu trop foi en Maxime et sa capacité à gérer tout un magasin seule pendant si longtemps, mais elle n’allait certainement pas le dire à Théo. Elle préférait soutenir son employée et amie. « Et moi, je ne peux pas quitter mon travail comme ça, tu ne vas quand même pas partir sans ton petit ami tout de même, ça se fait pas, tu as pensé à la dépression que je pourrais vivre si tu partais sans moi ? Et imagine si en plus tu rencontres un gars et que tu me quittes pour lui. Le désastre ! » Cette fois Soledad ne retint pas un soupir. Pourquoi fallait-il qu’il soit aussi sérieux ? Ohlala ce n’était pas drôle, elle s’imaginait lézarder sur un transat et il venait tout gâcher en parlant boulot et responsabilité. « Mais bien sûr que tu pars avec moi, quelle idée ! Avec qui je vais trinquer et jouer au volley les pieds dans l’eau ? Tu n’auras qu’à te faire remplacer, ou alors les étudiants de Poudlard n’auront qu’à pas essayer de se tuer en faisant des conneries, voilà. » Franchement, ils pouvaient faire un effort les jeunes sorciers aussi. Se retenir de jouer avec des frisbees à dents de serpent ça ne paraissait pas si compliqué. « Et puis rencontrer un autre gars, pour qui te me prends ? Tu sais bien que je n’ai d’yeux que pour toi. » Conclut-elle en battant exagérément des cils dans la direction de Théo. Oui, elle était parfaitement crédible.
La discussion prit un tournant bien moins détendu quand Théo décida qu’il était temps pour lui de ne plus avoir de secret pour Soledad. La mexicaine avait été surprise de cette décision, pas qu’elle s’imaginait que le sorcier n’avait aucun secret pour elle, elle n’en demandait pas autant, mais pour elle s’il choisissait de garder des choses pour lui c’était qu’il y avait une raison et qu’elle n’avait pas à le pousser à lui parler. Ca aurait été bien hypocrite de sa part d’exiger ça de son meilleur ami quand elle-même taisait une partie de son histoire familiale. Néanmoins, il était prêt à lui parler et elle à l’écouter. Sauf que tout d’un coup ça ne semblait pas aussi simple que ça pour l’infirmier. La nervosité se lisait sur ses traits, comme s’il s’apprêtait à révéler quelque chose de très grave à Soledad. Fidèle à elle-même, elle fit donc ce qui lui semblait le plus naturel, elle tenta de détendre l’atmosphère. Eh bien oui, quoi de mieux que de parler de cadavre à cacher pour faire redescendre la pression ? Bon, apparemment ça ne marchait pas tant que ça vu que Théo se contenta de secouer la tête. « Merci de la proposition mais il n’y a pas de cadavres. » Décidemment ses plaisanteries tombaient à l’eau aujourd’hui. Ou alors ce que son meilleur ami avait à lui dire était encore plus grave que tout ce qu’elle pouvait imaginer. D’un geste, Soledad repoussa gentiment le petit dragon qui cherchait à renifler le contenu de son assiette avant d’adresser un sourire à Théo. « Je t’avoue que ça m’arrange. Je t’aurais aidé hein, mais ohlala les cauchemars après non merci. » Lança-t-elle d’un ton volontairement léger. Ce n’était pas parce que sa cousine discutait régulièrement avec les morts qu’elle avait envie de voir un cadavre pour autant.
Finalement le moment fut enfin venu pour l’ancien Gryffondor de se lancer. Soledad eut le droit à toute une tirade pleine d’explications et de justifications mais enfin il lâcha le morceau et lui révéla qu’il était en couple avec Sélénya. Sa révélation fut suivie d’un silence, le temps que la mexicaine choisisse les mots avec lesquels elle allait lui expliquer que sa révélation n’en n’était pas vraiment une puisqu’elle avait tout deviné depuis un long moment maintenant. Histoire qu’il ne s’imagine pas que son silence était dû à un quelconque jugement ou réprobation, elle avait pris soin de faire apparaitre un sourire sur ses lèvres. Elle voyait bien que Théo attendait sa réaction avec une certaine fébrilité, mais elle ne pouvait s’empêcher de se sentir amusée par tout ça. Tant de précautions, de secrets et d’appréhension pour rien. Si elle avait pu tout dire au sorcier et lui éviter toutes ces craintes, elle l’aurait fait, mais ce n’était pas son secret, la seule chose qu’elle avait pu faire c’était de le garder pour elle jusqu’à ce qu’il soit prêt à lui en parler de lui-même. Mais maintenant que tout avait été révélé, elle n’avait plus aucune raison de faire semblant de ne rien savoir. Alors au lieu de jouer la comédie, elle préféra ne rien cacher à Théo et lui expliquer que malgré leurs efforts, elle n’avait pas mis bien longtemps à comprendre qu’il était en couple avec Sélénya. « On a fait de notre mieux. » Soledad sentit son sourire s’agrandir en l’entendant marmonner. Ça elle ne disait pas contraire, seulement elle avait été assez observatrice pour saisir les détails et en tirer ses propres conclusions. Mais elle n’ajouta rien de plus à ce sujet pour ne pas gêner Théo. Peut-être que plus tard elle s’amuserait à lui rappeler qu’elle n’avait pas mis longtemps à voir clair dans leur petit jeu, mais pour le moment ce n’était pas le plus important. Le plus important c’était de lui montrer qu’elle appréciait son honnêteté et surtout qu’elle était ravie pour eux. « Merci. » Sans la moindre hésitation, Soledad lui rendit son sourire.
Il y avait tout de même une question qu’elle se posait sincèrement. Pourquoi avait-il attendu tout ce temps pour lui en parler ? Est-ce que cela voulait dire qu’il avait peur de sa réaction ? Théo la connaissait pourtant et si elle comprenait parfaitement que tout ça était sa décision, quelque part ça la peinait un peu de savoir que celui qu’elle considérait comme son meilleur ami pouvait craindre ses réactions. Soledad était bien la dernière à porter un jugement hâtif et elle espérait que le sorcier le savait. Un brin inquiète, elle l’écouta soupirer. « Déjà pour accepter mes propres sentiments il m’a fallu quelques mois. Pour ensuite me dire que ça ne faisait pas forcément de moi une mauvaise personne si je l’aimais et que nous pouvions nous donner une chance, il a fallu encore des mois. Tu es la deuxième personne que je mets au courant. » Bon, au moins il n’avait pas gardé le silence par sa faute, ça ne venait pas d’elle, elle pouvait se détendre. En fait, elle était même touchée de savoir qu’elle était la deuxième personne à être mise au courant. Néanmoins quelque chose la faisait tiquer dans les explications du sorcier et il lui fallut quelques secondes pour mettre le doigt dessus. « Pourquoi ça ferait de toi une mauvaise personne ? » Releva-t-elle en haussant un sourcil. Une mauvaise personne ? Elle n’était pas sûre de comprendre. Oh, bien sûr, elle pouvait parfaitement trouver des arguments qui seraient utilisés dans ce sens, mais de son point de vue ils n’étaient absolument pas recevables. D’ailleurs elle comptait bien dérouler le fil de sa pensée avant que Théo ne cherche même à se justifier. « Arrêtes moi si je me trompe mais Sélénya est majeure, non ? Tu n’es pas son professeur, tu n’as donc pas d’autorité sur elle. Elle a choisi de s’engager dans cette relation et rien ne l’empêche de te quitter si un jour elle souhaite tout arrêter, n’est-ce pas ? » Demanda-t-elle. Elle n’attendait pas vraiment de réponse à toutes ces questions, c’était d’ailleurs plus des affirmations. Elle connaissait Sélénya, elle les avait vu ensemble même s’ils cachaient leur relation, elle savait que ce qu’elle affirmait était vrai. « Alors si tout ça est bon, je ne vois pas en quoi tu serais une mauvaise personne. D’accord, vous avez un peu d’années d’écart, mais ce n’est pas la fin du monde, tu n’as quand même pas l’âge d’être son père. » Reprit-elle en balayant ce dernier point d’un geste de la main. Elle savait que pour certaines personnes c’était important mais elle n’avait jamais vraiment trop compris pourquoi. Ce n’était pas comme si Théo était un vieux croulant qui se faisait une petite jeune. Et puis même si ça avait été le cas, tant que Sélénya n’était forcée à rien, alors personne n’avait rien à dire. « Tant que vous êtes heureux, le reste ne compte pas. » Conclut-elle avec un sourire. Clairement, elle n’allait pas laisser Théo dire qu’il était une mauvaise personne, ce n’était absolument pas vrai. Il était amoureux, c’était tout ce qui comptait. Soledad n’avait rien de plus à dire, enfin si, juste une dernière chose. « Et moi je n’ai pas à vous juger. Juste à être heureuse pour toi. Et c’est le cas. » Lui assura-t-elle en hochant la tête. Non mais quelle idée, son meilleur ami était heureux, elle ne pouvait être qu’heureuse à son tour. Pour tenter de retrouver une atmosphère plus détendue, elle ajouta, l’air de rien. « Je suis contente que tu aies choisi de m’en parler, c’est que ça commençait à faire long. » Elle lui adressa une œillade amusée avant de terminer son verre de vin.
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Théo Greengrass
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Ven 7 Mai - 14:40
Et merci pour votre amitié. Les amis, c’est sacré.
ft. Sol
Quelle arrogance dans ses propos, sa vie moins drôle sans elle. Ce qu’il ne fallait pas entendre tout de même. En plus, il ne pouvait même pas répliquer puisqu’elle avait raison… Qui aurait cru que l’amie de Beth deviendrait une aussi bonne amie. Cependant ce soir-là, le fun avec elle n’était pas élevé. Etait ce vraiment de la faute de la demoiselle Velasquez en revanche, non, certainement que non. Théo connaissait sa mère et son amour pour tout ce qui pouvait graviter autour de son fils. Donc, il faut admettre que ce n’était pas la faute de Soledad – même si franchement, elle aurait pu s’abstenir d’embêter la maman chérie de Théo – si ça n’avait pas été super drôle. Le reste du temps, il ne pouvait que confirmer, elle valait le coup.
Le problème d’être en couple avec Soledad, c’est que madame était une maniaque du calendrier. Oh bon sang, il n’était pas préparé à devoir fêter la saint valentin avec elle, à devoir prendre en compte des choses dont il se foutait éperdument puisqu’il n’était pas en couple. Attendez c’est quoi ce plan pourri, il avait que les désavantages du couple, non mais au secours quoi, ils étaient où les moments fun, c’est quoi ça. Bon d’accord, elle voulait bien des vacances à la plage. Il allait lui balancer du sable dans la tronche, ça ferait comme des bourrasques de vent, elle trouverait ça tout de suite moins emballant. Bon déjà, il décida de lui rappeler qu’elle avait pour employée une … comment dire énergique demoiselle et énergique c’était vraiment pour être sympa avec l’employée. Alors qu’il montrait une faille dans le plan vacances à la plage, voilà que Sol, solidaire avec son employée alors qu’elle tirait dans les pattes de son amoureux… chacun ses priorités dans la vie j’ai envie de dire, trouvait le moyen de la défendre. « Ah je ne m’inquiétais absolument pas pour Maxime, elle s’en sortira, c’est sûr. C’est pour ta boutique que je m’inquiétais. Elle ne survivra pas à Maxime. » Alors qu’il faisait preuve d’un professionnalisme irréprochable, mademoiselle soupirait, mais quelle petite amie en papier mâché, c’était une honte. Bon déjà il pouvait être rassuré, elle n’avait pas l’intention de partir sans lui. Heureusement qu’ils n’avaient pas prévu d’avoir des gosses ensembles parce qu’alors la vision qu’elle avait des étudiants de Poudlard était catastrophique et il devait bien admettre qu’il la partageait. « T’as raison et au pire s’ils meurent, on dira aux parents, fallait pas faire d’enfants. » En même temps, si les enfants faisaient des bêtises, c’est parce que leurs parents ne les éduq… ouai non Théo avait été bien éduqué et pour le coup ça ne l’avait pas empêché de faire des bêtises, argument rejeté donc. Il la regarda amuser lorsqu’elle prétendit n’avoir d’yeux que pour lui. Quelle bonne comédienne, à quelques détails près, Théo n’y voyait que du feu.
Alors qu’il voulait parler d’un sujet bien plus sérieux – même si son histoire d’amour avec Sol est un sujet tout à fait sérieux – voilà qu’elle songeait qu’il avait un cadavre à planquer. Mais non enfin, pas du tout. Et puis, il ne mettrait pas Sol dans ce genre de galères… bon et il faut aussi dire que le seul gars qu’il voulait tuer avait un peu trouvé le moyen d’être intouchable, donc bon. Il se doutait bien que ça arrangerait Sol de ne pas avoir à planquer de cadavres. « Je ne t’aurais pas fait ce coup-là. Rien à craindre, je ne suis pas un meurtrier. »
Non lui, c’était un tout autre genre de crime dont il voulait s’entretenir avec la sorcière. Mais bon, Soledad était son amie, il voulait être honnête avec elle et ne pouvait qu’espérer qu’elle était apte à comprendre. Le moins que l’on puisse dire c’est que ce qu’il pensait être un secret n’en était pas un. Vu comme ça, il n’y avait pas vraiment de raison d’être stressé n’est ce pas. En même temps, ça ne s’était pas vraiment vu sur la tête de Soledad qu’elle était au courant. Elle, la seule question qu’elle se posait à présent, c’était de savoir pourquoi il avait mis autant de temps à lui dire. Comparé à toutes les tonnes de justifications qu’il s’était préparé mentalement à fournir, celle là était beaucoup plus simple à expliquer, probablement parce qu’il sentait que c’était juste une question, que ce qu’il répondrait n’aurait pas d’impact sur leur relation… ou alors il était naïf. La seule chose qu’elle releva dans ses propos c’était le point qui le perturbait le plus. Il lui lança un regard lourd de sens, est ce que vraiment, elle posait la question ? Alors qu’il ouvrait la question pour lui expliquer en quoi, sa relation avec Sélénya pouvait être perçue comme négative, elle le prit de vitesse. Il fronça les sourcils à sa question, s’indignant presque, enfin ça se voyait non qu’elle était majeure ? Et en même temps, est ce que ça aurait vraiment changé quelque chose ? D’accord, elle l’était mais est ce qu’il ne l’aurait pas aimé tout autant si elle ne l’avait pas été ? Il est évident que si, ça aurait juste été bien plus compliqué. Il comprit où elle voulait en venir lorsqu’elle confirma qu’il n’était pas son professeur, en effet et c’était un véritable soulagement de ne pas l’être. Quant aux derniers propos il prit la parole ne pouvant se contenter de rester silencieux « Je ne suis pas ce genre de personne. Je ne contraindrais jamais une fille à rester avec moi si elle ne le souhaite pas, qu’il s’agisse de Sélénya ou d’une autre fille. » Son regard pétilla néanmoins devant l’argumentaire de sa meilleure amie. Non en effet, il n’avait pas l’âge d’être son père et ça n’était pas plus mal. Il était plutôt content qu’elle le prenne aussi bien et le fut encore plus lorsqu’elle parla que la seule chose qui importait était qu’il soit heureux. Il ne dit rien mais il l’était et d’après ce qu’il comprenait, elle l’était pour lui. « Si en tant que petite amie, tu laisses un peu à désirer surtout d’après sa mère en tant que meilleure amie, laisse moi te dire que tu es parfaite Soledad. » Petit à petit son humour revenait, le stress de sa déclaration disparaissant en comprenant qu’il s’était inquiété pour rien.
S’il se détendait, il semblerait que Sol ait décidé de ne pas le louper. Il devait bien reconnaître qu’effectivement, si elle était belle et bien au courant depuis plus de six mois, elle avait dû trouver le temps hyper long. Il leva les mains en signe de paix « J’admets, je suis un cachotier et tu es observatrice ou alors nous ne sommes pas discrets. Ne dis rien, ne me vexes pas, on va dire un mélange des deux. Peut-être que je m’inquiète pour rien et que nous devrions pas craindre de le dire. » Après tout, la famille de Sélénya le connaissait, si ça se trouve ils ne diraient rien. Pour ce qui était de la famille de Théo en revanche… il savait que de toute façon, peu importe l’âge, ça ronchonnerait donc bon, il attendrait encore un peu.
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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Ven 14 Mai - 10:34
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Décidemment, Théo remportait la palme aujourd’hui. Déjà que Soledad avait franchement remis en cause son rôle de meilleur ami lorsque sa visite surprise chez les parents Greengrass s’était transformée en véritable traquenard. moi je dis tes personnages aiment un peu trop piéger Sol, va pas falloir en faire une habitude mdr Mais là, en faux petit ami, il ne gagnait pas la médiale d’or non plus. Loin de là. Déjà qu’il avait râlé quand Soledad lui avait annoncé qu’elle se ferait à leur fausse rupture à grand renfort de pots de glace -au chocolat évidemment- maintenant il trouvait le moyen de ronchonner parce qu’elle voulait mettre à profit leur trois mois de bonheur restant pour partir en vacances. Non mais vraiment rien ne le contentait celui-là. Depuis quand est-ce que les gens râlaient quand on leur parlait de plage paradisiaque et de cocktails ? Surtout que lui à côté il lui parlait d’augmenter le nombre de leurs entrainements. Qui disait non à des vacances ? Ah, pour le coup la logique était morte et enterrée. Surtout que Soledad n’avait jamais réclamé qu’il lui les paye ces vacances. Non mais ce n’était pas n’y plus rien comprendre. Vraiment, il n’était jamais content Théo. Et puis ces arguments, franchement, à d’autres. Ils ne tenaient absolument pas la route. Voilà que maintenant Monsieur se faisait du souci à l’idée qu’elle laisse à Maxime les rênes du Witches Bazaar. C’était nouveau ça. Jamais il ne s’était mêlé des affaires de son commerce avant ça, mais maintenant que ça l’arrangeait, ça l’intéressait. La mexicaine n’eut pas de mal à balayer ses soi-disant craintes. Sauf qu’il n’en resta pas là, bien sûr. « Ah je ne m’inquiétais absolument pas pour Maxime, elle s’en sortira, c’est sûr. C’est pour ta boutique que je m’inquiétais. Elle ne survivra pas à Maxime. » Ohlala mais comme il exagérait. Depuis quand il s’inquiétait de la survie de sa boutique comme ça. D’accord, Maxime manquait peut-être un peu d’expérience, et était peut-être un poil trop sanguine, pour gérer le Witches Bazaar seule pendant une longue période, mais Soledad n’allait sûrement pas l’admettre. « Tu dis des bêtises. Je te rappelle que c’est moi qui l’aie embauché alors essaye d’avoir un peu plus confiance en mon jugement, merci. » Est-ce que ça réglait la question ? Absolument pas puisque maintenant Théo se découvrait une conscience professionnelle exemplaire et se faisait du souci pour ses étudiants. Vraiment, il avait zéro envie de partir en vacances avec elle, ça faisait plaisir, tiens. Qu’il le lui dise s’il préférait bosser au lieu de profiter d’une plage paradisiaque. « T’as raison et au pire s’ils meurent, on dira aux parents, fallait pas faire d’enfants. » Ah ! Soledad eut un petit sourire triomphant, voilà qu’il allait enfin dans son sens, il était temps ! C’était sûrement très inquiétant pour les élèves de Poudlard mais tant pis, la mexicaine n’allait pas laisser passer cette victoire. « Exactement, non mais quelle idée aussi de faire des enfants, ça fait que des conneries ces petits trucs là. » Renchérit-elle sans attendre. Bon, elle n’en pensait pas un mot, mais ils pouvaient bien plaisanter un peu. S’imaginer des vacances ça ne voulait pas dire qu’ils allaient mettre leur plan à exécution. Oh, Soledad n’aurait pas dit non, mais elle n’oubliait pas que Théo n’était pas vraiment son petit ami. Ça n’empêcha pas ses yeux de briller. « Adjugé pour la plage paradisiaque ! Je propose les Maldives. » Elle lui adressa un immense sourire. Quoi, on pouvait rêver un peu ?
Parce que clairement, la suite de la discussion promettait de beaucoup moins faire rêver. Soledad fut d’ailleurs surprise de voir tant de sérieux se peindre sur les traits de Théo. Et même de la nervosité. Pourtant, jamais elle ne lui avait donné de raison d’être nerveux en sa présence, surtout qu’elle n’était pas bien impressionnante alors elle n’avait pas pensé que ça puisse arriver un jour. Mais justement, elle ne voulait pas que ça arrive, alors que Théo lui parlait de secret à lui révéler, elle se rendait compte qu’elle ne voulait pas qu’il ait peur de lui parler. Elle le considérait comme son plus proche ami désormais, son meilleur ami même, alors elle voulait qu’il sache qu’il pourrait toujours compter sur elle, qu’il pourrait tout lui dire sans la moindre crainte. Et même qu’il pourrait garder ses secrets pour lui si c’était ce qu’il désirait. Soledad chérissait trop leur amitié pour exiger tant de choses de sa part. Le plus important c’était qu’il sache qu’elle serait là pour lui, tout simplement. La preuve, elle ne l’avait pas lâchée alors qu’il l’entrainait chez ses parents, non ? Elle avait même joué le jeu de la fausse petite amie -peut-être même un peu trop. Si ça ce n’était pas la preuve qu’il pouvait compter sur elle alors Soledad ne savait pas quoi faire de plus. Enfin si, elle lui affirma qu’elle serait là pour l’aider à cacher un cadavre si c’était ce qui l’inquiétait. Bon, ça lui aurait filé quelques cauchemars, mais pour Théo elle était prête à affronter quelques mauvais rêves et sa mère. Tiens, ça c’était la preuve de combien elle tenait à lui. « Je ne t’aurais pas fait ce coup-là. Rien à craindre, je ne suis pas un meurtrier. » Ah mais encore heureux, parce que si Soledad était prête à aider son ami, après avec sa conscience ça aurait été difficile. La mexicaine lui adressa un léger sourire, pour lui montrer qu’elle n’avait jamais douté de lui. « Ouf. » Se contenta-t-elle de souffler doucement. Elle avait voulu détendre l’atmosphère mais force était de constater qu’elle n’y était pas vraiment parvenue.
Vu toutes les précautions que Théo pris pour lui révéler enfin son secret, il était clair qu’elle n’avait pas réussi à rendre l’atmosphère plus légère. Patiente, Soledad le laissa lui donner toutes les explications qu’il jugeait nécessaires quant à sa relation avec Sélénya. Aux yeux de la mexicaine, il était clair que ce moment était important pour l’infirmier alors elle ne lui fit pas l’affront de le couper, même si au final elle finit par lui révéler à son tour que son secret n’en n’était pas un depuis bien longtemps. Cependant elle avait choisi de ne rien lui dire tout simplement car ce n’était pas à elle de le faire. Si Théo et Sélénya avaient choisis de garder le silence, c’était sûrement pour de bonnes raisons. Mais finalement, ces raisons, quand Soledad les entendit, elle ne les trouva pas si bonne que ça. Certes, elle pouvait comprendre les craintes de son ami, il était en couple avec une sorcière plus jeune que lui, il y avait des gens que ça pouvait déranger. Mais là, elle trouvait que Théo allait au-delà de ce simple jugement, il craignait d’être une mauvaise personne et ça, Soledad ne pouvait pas le laisser penser une telle chose. Alors quand elle réagit, ce ne fut pas sur sa relation avec la Poufsouffle, ni même sur le fait qu’il avait attendu pendant des mois avant de lui en parler, mais sur ce point là. Théo n’était absolument pas une mauvaise personne et sa relation avec Sélénya n’avait rien de répréhensible et elle s’efforça de le lui démontrer point par point. La jeune femme était majeure, il n’y avait pas de rapport d’autorité malsain entre eux et elle était parfaitement libre de ses choix. « Je ne suis pas ce genre de personne. Je ne contraindrais jamais une fille à rester avec moi si elle ne le souhaite pas, qu’il s’agisse de Sélénya ou d’une autre fille. » Penchant la tête sur le côté, la mexicaine lui adressa un long regard lourd de sens pour bien lui montrer qu’il s’indignait pour rien. C’était d’ailleurs tout le contraire qu’elle disait. « C’est bien ce que je dis. » Insista-t-elle. Ces points, c’était à peu près les seules choses qui auraient pu rendre cette relation problématique. Mais puisque ce n’était pas le cas, Soledad ne voyait pas où était le problème.
Elle le reconnaissait tout de même, les inquiétudes de Théo elle pouvait les comprendre. Il y avait une différence d’âge entre Sélénya et lui qui pouvait poser problème à certaines personnes. Mais tant que leur relation était sincère et basée sur des bases saines alors elle espérait bien que cet écart deviendrait vite un simple détail. De toute façon, aux yeux de la voyante, personne n’avait rien à dire, et encore moins à juger leur relation. Elle-même ne se le serait pas permis et elle s’empressa de rassurer Théo sur ce point. Si c’était pour cette raison qu’il avait tant attendu avant de lui parler alors il n’avait plus de raison de s’inquiéter. Tout ce qui importait à Soledad, c’était qu’ils soient heureux, et c’était le cas alors à ses yeux c’était parfait. « Si en tant que petite amie, tu laisses un peu à désirer en tant que meilleure amie, laisse moi te dire que tu es parfaite Soledad. » La mexicaine lui adressa un grand sourire, ravie de voir que l’appréhension avait disparu dans les prunelles de son meilleur ami. Elle était sincèrement touchée qu’il ait choisi de lui en parler -même s’il avait mis du temps- et encore plus par ses compliments. Habituellement elle n’aurait pas hésité à lui répondre par une boutade. Un je sais, quand tu regardes dans le dictionnaire à « meilleure amie parfaite » il y a ma photo. Mais puisqu’ils se parlaient avec le cœur, elle tenait à ce qu’il en reste ainsi. « Ca c’est parce que j’ai un meilleur ami tout aussi parfait en face de moi. » Lui répondit-elle donc avec un sourire lumineux. L’humour c’était bien, mais elle ne tenait pas à minimiser l’importance de cette conversation.
Maintenant que tout était dit, Soledad fut heureuse de voir enfin l’atmosphère se détendre. Savoir que Théo avait eu crainte de lui parler la peinait, mais elle ne pouvait que comprendre sa prudence. Elle ne lui en voulait pas alors elle s’efforça de le lui montrer en soulignant qu’il avait attendu un moment avant de lui parler. « J’admets, je suis un cachotier et tu es observatrice ou alors nous ne sommes pas discrets. Ne dis rien, ne me vexes pas, on va dire un mélange des deux. Peut-être que je m’inquiète pour rien et que nous devrions pas craindre de le dire. » Soledad eut un sourire et posa son verra. Elle se pencha sur la table pour venir presser doucement le bras de Théo. Elle aurait aimé lui dire qu’elle n’en doutait pas, que tout irait pour le mieux, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas faire une telle promesse. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était lui montrer son soutien. « C’est tout ce que je souhaite. » Souffla-t-elle à la place. C’était sincère et s’il y avait eu quoi que ce soit qu’elle puisse faire pour que cela se passe ainsi, elle l’aurait fait sans hésiter. Mais désormais tout était entre les mains du destin. Elle aurait pu proposer à Théo de tirer les cartes pour lui mais elle s’en abstint, une telle demande devait venir de lui, elle n’avait pas à fouiner dans sa vie. Enfin, Soledad détacha son regard de celui de son meilleur ami. Elle accorda au petit dragon un minuscule morceau de viande, ravie de voir qu’il s’habituait à sa présence et venait jusque dans sa paume récupérer sa nourriture. Ceci fait, elle releva les yeux vers Théo. « Bon, maintenant on va passer aux choses sérieuses. » Déclara-t-elle d’un ton faussement sérieux. Elle se saisi de la bouteille de vin et rempli leurs deux verres un peu plus que nécessaire. Elle but une gorgée du sien avant de se laisser aller contre le dossier de sa chaise. « J’ai plein de questions à te poser et toi plein de réponses à me donner alors installe toi confortablement, je crois qu’on va être là un moment. » Après tout, ils avaient six mois à rattraper et la curiosité de Soledad n’était pas un secret, elle.
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