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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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With uncertainty, there is never a dull moment (Owen) :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
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Dim 23 Aoû - 0:46

 J’étais sur la bonne voie, me dis-je, en fixant la forêt interdite, depuis ma place, assise sur les marches d’une des entrées de Poudlard. J’étais perdue dans mes pensées, savourant l’air nocturne, amenant mille et une odeur, émoustillant mes sens et me rappelant que trop bien mes anciennes balades nocturnes. Je pouvais encore sentir la douce sensation de l’herbe molle sous mes coussinets quand je revêtais ma forme animale. Ce temps me manquait affreusement, mais je persistais à être prudente et ne pas tenter le diable en vagabondant en dehors de l’enceinte de l’école. La peur m’accaparait toujours, du moins, quand je me retrouvais seule au milieu de nulle part, sans mur pour me protéger. L’ombre de mon frère avait été remplacée par ce nouveau traumatisme et ce n’était pas si simple de s’en défaire. Des efforts, j’en faisais énormément depuis la nouvelle année, je m’étais forcée à retrouver une ligne de conduite, à retravailler durement mes cours et à cesser mon enfermement. Je m’étais laissée assez de temps pour me pardonner et accepter de vivre avec cette nouvelle blessure. Je n’en oubliais pas pour autant le mal que j’avais pu infliger par mon inconscience et c’était l’une des raisons qui me poussait à être raisonnable, en plus de la crainte. Je n’avais nulle envie de me retrouver de nouveau entre les griffes de ce groupuscule moldu, perdant par la même occasion ma curiosité envers leur monde et leur culture différente. C’était encore trop tôt pour faire la distinction entre les bonnes et les mauvaises personnes de leur peuple et je préférais pour le moment maintenir une distance de sécurité. De cette manière, je n’ignorais pas le danger, je m’en préservais et cela valait bien quelques sacrifices. L’un d’eux avait été de ne pas rentrer en Russie pour les fêtes de fin d’année, préférant les passer à Poudlard, à rattraper tout mon retard accumulé des derniers mois. J’avais aussi choisi de ne pas participer au réveillon du nouvel an, ne me sentant pas suffisamment remise pour supporter une soirée mondaine. J’avais choisi le calme pour me reconstruire et cela me réussissait plutôt bien.

Néanmoins, je ne pouvais pas m’empêcher d’éprouver un pincement au cœur en observant l’étendue de forêt en contrebas et le bienfait que pourrait me procurer une balade. Seuls les souvenirs me restaient et j’esquissai un sourire en me remémorant mes premiers pas dans cette forêt hors du commun, regroupant de nombreuses créatures magiques. C’était un lieu unique, se révélant à la fois dangereux et attirant. Je ne l’avais pas assez parcouru pour découvrir tous les secrets de cette forêt et c’était une curiosité que je voulais combler. Seule, cette envie ne pouvait pas être remplie, mais je n’abandonnais pas complètement cette idée.

Sans m’en rendre compte, les minutes s’écoulèrent bien rapidement et la nuit s’intensifiait peu à peu. A cette heure du soir, je n’avais pas le droit de vagabonder dans les couloirs de l’école, le règlement l’interdisait. Pourtant, je ne fis pas l’effort de me lever pour rejoindre rapidement mon dortoir, je voulais encore apprécier le calme de la soirée et rentrer une fois l’esprit apaisé. Difficile à dire si cela nécessitait une dizaine de minutes ou des heures durant. Or, cette tranquillité fut bien vite rompue par la perception au loin de bruit de pas. Ce son venait de l’intérieur du château et se rapprochait peu à peu de ma position. Mon instinct animal me sonna de me camoufler et de ne pas rester assise tranquillement sur les marches. Effectivement, c’était la meilleure manœuvre à effectuer, surtout que la personne marchant dans ma direction pouvait être professeur et je n’avais nulle envie de justifier ma présence. Je n’étais pas spécialement sereine, une crainte faisait tambouriner plus fort mon cœur alors que je cherchais un endroit pour me cacher. A part un buisson qui avait perdu la plupart de son feuillage, je ne trouvais nulle place pour concorder à mes plans. Une seule solution persistait : ma forme animale. Prenant ma baguette entre les doigts, je la mis proche de mon cœur et sans un mot énoncé, ma transformation se fit. Je n’eus pas le temps de faire un geste de plus, les pas étaient bien trop proches et ma baguette retombait dans un bruit sourd sur la pierre des marches. Je pris l’attitude d’un félin, fixant l’endroit où venait le bruit des pas et prenant un air méfiant. Seulement, je ne m’attendis nullement à voir débouler mon fiancé, Owen. Par réflexe, j’allais bondir sur lui pour le saluer, mais je pris conscience que ce n’était pas possible sous cette forme. Sous le coup de la panique, je m’élançai dans une course. Je ne pus prendre la direction de l’intérieur du château, étant donné que le Gryffondor bloquait l’entrée. Je n’eus d’autres choix que de m’élancer vivement vers la forêt interdite. Je courais à perdre d’haleine, ce qui ne m’était pas arrivée depuis plusieurs mois et je sentais mon souffle me manquait rapidement. Epuisée, je m’arrêtais derrière un tronc d’arbre à la lisière de la forêt. N’arrivant pas à reprendre mon souffle, je me sentis bien rapidement à l’étroit dans ce corps et mon esprit se chargea de corriger ce problème d’une seule manière : reprendre ma forme originale. Je me ramassais durement sur moi-même, savourant la proximité de l’herbe humide près de mon visage. J’étais sonnée par tous ces changements soudain et alors que je me relevais, j’eus un mouvement de recul en constatant la présence d’Owen. « Salut… » Dis-je d’une voix surprise, en fuyant son regard. Qu’avait-il vu au juste ? Cette question bourdonnait dans mon esprit, alors que je cherchais une excuse plausible de ma présence à cette heure tardive. Malheureusement, je n’étais pas inspirée et rien ne pouvait me justifier.

Cependant, ce fut à cet instant précis que mon cerveau fit des connexions diverses pour s’apercevoir que je me trouvais dans un endroit potentiellement dangereux et que j’y avais pénétré seule. « Je ne devrai pas être ici… » Ma pensée se fit entendre tout haut alors que j’observais timidement le sorcier. Je toussotais légèrement, sentant encore mes poumons me brûlaient après ce sprint de l’enfer.
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Anonymous
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INRP
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Jeu 3 Sep - 18:35
La journée avait été plutôt longue, passée à étudier sans relâche comme il se l'était juré, car voilà l'objectif qu'Owen tentait au mieux d'accomplir. La chose n'était pas forcément aisée, bien qu'il n'était en rien un cancre, il avait toujours eu plus pour habitude de s'amuser. Et aujourd'hui encore, il était resté dans la Salle Commune, lisant plusieurs manuels afin d'être paré pour le lendemain, et ce jusqu'à l'extinction des feux ... Enfin, sans réellement s'en rendre compte. S'étant endormi sur son tas de bouquin, personne n'avait jugé bon de le réveiller avant et ce fut bien à la limite du couvre-feu qu'il ouvrit les yeux. Son réflexe premier fut d'essuyer le peu de salive accumulée au coin de ses lèvres, l'obligeant par la même occasion à relever la tête et arborer une tête ennuyée. Il était seul, et à voir le peu de lumière, il ferait mieux de se dépêcher.
Saisissant ses livres, il s'empressa de quitter la pièce et se décida à courir dans les couloirs, même si cela revenait à ne pas respecter une règle, au même titre que de rentrer après le couvre-feu. Mais il se pensait seul, le persuadant d'être loin du danger des professeurs ou encore des préfets qui traînaient encore dans le coin, à cette heure. Cependant, des bruits de pas proches lui indiquèrent bien le contraire de tout ce qu'il avait pu pensé et dans un réflexe, il se stoppa net. Heureusement pour lui, l'autre personne ne semblait plus être dans le coin et seul un chat venait de déambuler dans les couloirs. Le Gryffondor en soupira de soulagement avant de trouver ce matou légèrement familier. « Iris ? » souffla-t-il, reconnaissant bien là la chatte d'Ielena, celle-ci qui ne se fit d'ailleurs pas prier pour fuir à l'entente de son nom.

Owen sembla grogner légèrement, se demandant s'il ferait mieux d'aller la récupérer ou non. Après tout, elle avait peut-être pour habitude de se balader la nuit en dehors du château ? Mais alors, comment expliquer qu'elle avait laissé tomber une baguette magique et était donc repartie sans son trophée ?
Les explications n'en seraient jamais simples, alors il se décida tout de même à poursuivre cette fugueuse ce qui pourrait sans doute lui apporter plus de réponses qu'en restant là, les bras croisés.

Il lâcha donc ses manuels dans un coin, ramassa cette baguette et se mit à la poursuite du félin qui l'éloigna toujours plus du château et l'amenait dangereusement à la Forêt Interdite. Le lieu et l'heure n'ayant plus d'intérêt désormais pour le Rowle, il n'arrêta en rien sa course et pénétra sans broncher à travers les arbres. De là, il perdit toute trace de la chatte de sa fiancée mais fut tout de même surprit d'entendre quelqu'un. Une personne essoufflée en tout point, qu'il découvrit en contournant un tronc. Celle-ci se releva et fit un pas en arrière en comprenant qu'elle n'était pas seule. « Salut… » disait-elle, surprise de sa présence, autant qu'Owen était étonné de trouver Ielena dans ce coin-là. Visiblement gênée par la situation, la Serdaigle détourna son regard, loin de pouvoir lui donner une explication sur la raison de sa présence ici. « Bonsoir, mademoiselle Dimitrov. » déclara-t-il discrètement à son tour, non sans léger sourire.

Mais même si le jeune homme était plutôt serein, la slave l'était moins. Elle murmura même ces mots : « Je ne devrai pas être ici… » pour regarder l'anglais avec timidité avant de toussoter à s'en brûler les poumons. « Correction ! ON ne devrait pas être ici. » rétorqua-t-il tout en haussant les épaules, comme si cela lui était bien égal. Il prenait sûrement les choses trop à la légère, mais il avait aussi l'espoir de rassurer un peu la Dimitrov. Et à y réfléchir, il n'était pas arrivé dans cette forêt pour papoter avec elle, mais maintenant que l'occasion se présentait, il avait bien quelque chose à lui remettre. « Au fait, tiens, je crois que c'est à toi. », il lui présenta la baguette ramassée plus tôt, persuadé qu'elle lui appartenait puisqu'il semblait l'avoir vu entre ses mains. « C'est Iris, ta Iris, qui l'a volé je crois ... » puis il grimaça un peu, sentant bien que cette histoire était étrange et sûrement difficile à croire pour la maîtresse du matou. Voyant qu'il ferait mieux de se justifier sur le sujet, il s'éclaircit la gorge, tentant bien que mal de défendre sa position : « Si tu veux tout savoir, je l'ai aperçu dans les couloirs et elle l'a laissé tomber derrière. D'ailleurs, je me suis dit que je ferais mieux de la suivre sauf que ... J'ai perdu sa trace. » avoua-t-il se grattant nerveusement la tête, lui qui essayait de se persuader qu'elle ne le prendrait pas pour un voleur en faisant le choix de le croire.

« Puis, je suis tombé sur toi à la place, bizarre non ? » ria-t-il jaune, réalisant par ses paroles que c'était décidément bien trop étrange sans pouvoir y donner une explication.
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Anonymous
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INRP
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Dim 13 Sep - 22:38

Cette fin de soirée s’annonçait à la base calme et reposante. Enfin, jusqu’au moment où tout dérapa par l’arrivée d’Owen dans les couloirs, m’obligeant à prendre la fuite et me dirigeait sans réfléchir vers la Forêt Interdite. Je n’avais pas couru aussi longtemps et à vivre allure depuis plusieurs semaines et je dus rapidement me camoufler derrière un arbre pour reprendre mon souffle. Peine perdue, mes poumons me brûlaient littéralement et je me sentais à l’étroit dans ma forme animale. Je repris non sans mal forme humaine, sentant un contact différent au niveau de ma joue, due à l’herbe humide. Je me relevais, grimaçant légèrement et je ne fus pas au bout de ma peine en découvrant derrière moi le sorcier. Il m’avait donc poursuivi et je me retrouvais désarmer en sa présence. Le seul mot que je fus capable de prononcer était salut et je n’arrivais pas à enchaîner avec une excuse toute trouvée pour justifier ma présence à cette heure tardive. Le rouge me montait aux joues alors qu’Owen semblait s’amuser de la situation. « Bonsoir, mademoiselle Dimitrov. » Néanmoins, je reprenais peu à peu mes esprits et je m’aperçus de mon erreur première : pénétrer un lieu dangereux. Ainsi, sans vraiment m’en rendre compte, je précisai tout haut ma pensée sur le fait que je ne devrai pas me trouver dans ces lieux. Du coin de l’œil, j’observais le Gryffondor, tout en n’osant pas ancrer mon regard clair au sien. J’étais sûre que s’il entrevoyait l’intérieur de mes yeux, il allait percer à jour toute cette supercherie. Pour l’heure, celui-ci corrigea mes propos en haussant les épaules. « Correction ! ON ne devrait pas être ici. » Je ne pus m’empêcher de sourire à cette précision et de me sentir rassurer de par sa présence. Je n’étais pas seule, par conséquent, je ne risquais rien surtout qu’Owen n’était pas un simple sorcier, il souhaitait s’engager dans la voie de la justice et particulièrement le métier de policier. Ainsi, je ne pouvais rêver mieux comme protection, en oubliant presque le comment du pourquoi de notre rencontre. Sans le contrôler, je m’approchais un peu plus de lui alors qu’il me tendit ma propre baguette. « Au fait, tiens, je crois que c'est à toi. » Je la pris entre les doigts tout en le remerciant de bon cœur, même si je devenais un peu plus rouge. Il poursuivit en justifiant sa trouvaille. « C'est Iris, ta Iris, qui l'a volé je crois ... » A ses propos, je regardais le sol tout en marmonnant. « Vraiment ? Je ne m’étais pas rendue compte de la perte de ma baguette… » Aucune confiance ne perçait dans ma voix et j’avais beau réfléchir à vive allure, je n’arrivais pas à inventer une explication plausible. Puis, avoir la gorge brûlée par l’effort n’aidait pas vraiment à la concentration et à l’élaboration d’un plan.

Seulement, Owen ne me laissait pas une minute de répit, voulant à tout prix se justifier et à raconter son aventure. « Si tu veux tout savoir, je l'ai aperçu dans les couloirs et elle l'a laissé tomber derrière. D'ailleurs, je me suis dit que je ferais mieux de la suivre sauf que ... J'ai perdu sa trace. » J’essayais de réagir à son histoire, prenant un air surpris en apprenant qu’il avait vu ma chatte de compagnie dans les couloirs de l’école, avec à la gueule, ma baguette. Celle-ci que j’agrippai un peu plus à force d’entendre la suite du récit, redoutant à tout moment que mon secret vole en éclats. Le Rowle conclut ses propos par une question cachée. « Puis, je suis tombé sur toi à la place, bizarre non ? » Il rit et je fus bien obligée de suivre son hilarité. Je repris mon souffle, avant de répliquer sur le même ton. « Etrange, effectivement. » Les articulations de ma main blanchirent en tenant avec plus de force ma baguette alors que je prétextais. « Peut-être qu’Iris me rapportait tout simplement ma baguette… Puis, en te voyant, elle a pris peur et s’est enfuie dans la forêt, seule ! » Je hochais la tête pour accentuer mes dires, n’osant toujours pas regarder le sorcier dans les yeux. « Je suis inquiète… Je n’aime pas la savoir seule dans cette forêt, des créatures peu commodes peuvent s’y trouver. » J’essayais de m’imaginer ma chatte de compagnie en péril dans la forêt et cela fit naître sur mon visage une moue inquiète. « Où l’as-tu perdue de vue ? » Je frissonnai légèrement, sentant le vent nocturne s’infiltrer dans mon uniforme. Le froid n’était pas la seule raison de mon frissonnement, je m’en voulais de mentir à Owen et j’essayais de détourner la conversation vers la recherche imaginaire d’Iris. Allait-il tomber dans le piège ? Je l’espérais, je n’avais pas d’autres cartes en main et s’il réfléchissait un peu plus à la situation, tout pourrait lui paraître plus clair.

Je ne laissais pas le doute me faire davantage perdre pied, je pris les choses en main en allumant la pointe de ma baguette et en cherchant aux alentours des traces animales. Néanmoins, je n’aimais pas la perspective de m’éloigner du sorcier, n’étant absolument pas sereine de me retrouver seule dans la forêt. C’était la première fois que j’y remettais les pieds depuis mon enlèvement et au fond, je craignais le pire. Mon regard guettait un peu trop les coins d’ombre et en entendant un bruit de feuillage non loin, j’eus un sursaut de peur, reculant par la même occasion.
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Anonymous
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INRP
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Sam 3 Oct - 22:07
Parti à la poursuite du matou de sa fiancée, Owen n'avait pas eu le réflexe de se dire qu'il pourrait la perdre, et auquel cas, l'immobiliser lui aurait sûrement facilité la tâche. Malheureusement pris dans sa course folle avec Iris, ce qui devait arriver, arriva : elle n'était plus dans les parages et le plus étrange dans toute cette histoire, fut qu'il y trouva sa propriétaire à la place. Loin de se douter de la supercherie, le blondinet était tout aussi inquiet qu'Ielena, persuadé qu'il n'irait pas la croire lorsqu'il lui remit sa baguette et indiqua la " perte " de son animal. Or, par un coup de génie de la slave, elle lui fit comprendre qu'elle n'avait pas remarqué l'absence de sa baguette qui restait plutôt indispensable pour un sorcier, mais aussi étonnant que cela pouvait paraître : le Rowle la croyait, il était facile d'être étourdi ou absent durant un moment pour oublier un tel objet. Il tombait dans sa duperie, loin de se douter qu'elle était ce chat qu'il avait perdu de vue et donc une animagus. Seulement, il ne poussa pas la réflexion plus loin, même si cela lui aurait permis de comprendre bien des choses.

S'enfonçant d'ailleurs toujours plus, il lui conta sa péripétie, et en avait conclu que tout ceci était étrange. Tellement étrange qu'il en avait rit et elle aussi lorsqu'elle répéta ses mots. Justifiant la tenue de la baguette par Iris pour un acte de bonté, elle lui signala qu'elle avait pu s'effrayer en remarquant la présence d'Owen et ainsi, lâcher l'objet. Il la voyait hôcher la tête, pourtant il ne put s'empêcher de soupirer profondément. « Ah la chance, elle est sacrément bien dressée ... » marmonna-t-il presque envieux, alors qu'elle commençait à mentionner son inquiétude. Après tout, qui ne le serait pas ? Un animal de compagnie qui disparaît, qui plus est dans une forêt... Interdite. Comme elle l'avait évoqué, bon nombre de créatures la peuplait, et mieux valait ne pas les rencontrer au risque de mal finir. Le monde sorcier recelait bien des dangerosités.

« Où l’as-tu perdue de vue ? » demanda-t-elle, Owen jetant un coup d'œil en arrière presque immédiatement. « Juste avant de te trouver ... Impossible qu'elle soit revenue en arrière à mon avis. » expliqua-t-il, les yeux finalement rivés sur les profondeurs de ces bois.
Il n'appréciait pas l'idée qu'il arrive du mal à Iris et il se sentait tout bonnement concerné par cette affaire, après tout, n'était-il pas celui qui avait effrayé la minette ? Bien qu'il ne se doutait de rien, il lui paraissait inconcevable de laisser Ielena seule dans cette histoire, d'autant plus qu'elle semblait effrayée. Chaque petit bruit semblait la faire sursauter, elle était sur ses gardes. « Ielena ? » l'appela-t-il alors qu'ils étaient tous deux à fouiner chaque potentielle trace de coussinets. Il espérait la rassurer par sa voix, mais aussi qu'elle se concentre sur lui afin de décompresser un peu.

Abandonnant sa piste, il s'approcha un peu plus de la russe qui tenait toujours fermement sa baguette qui éclairait l'endroit sombre. « Tu sais ... Tu peux retourner aux dortoirs si tu en as envie. » lui suggéra-t-il, voyant bien qu'elle n'était pas à l'aise, même si cela s'appliquait pour plusieurs raisons. « Je me sens un peu responsable pour Iris et puis j'ai l'habitude ... Ne t'inquiète pas, je finirais bien par la retrouver. », il lui sourit doucement, ne comprenant toujours pas qu'il était à la recherche de sa fiancée, celle-là même qui se tenait à côté de lui. Ils ne faisaient que tourner en rond à une heure tardive et dans un endroit si peu accueillant qui ne plaisait nullement à la Dimitrov.
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Anonymous
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INRP
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Ven 4 Déc - 18:05

Le mensonge se tissait un peu plus et à chaque mot, j’avais l’impression de trahir Owen. Même si je jouais bien la comédie, je me sentais mal au fond et davantage quand je voyais l’anglais se sentir responsable de l’évènement. Depuis toute petite, j’avais été habituée à cacher la vérité me concernant et cette habitude était loin d’être perdue. Chaque jour, je devais incarner un personnage créé par ma famille adoptive, celle d’être la fille de sang d’Iouri Dimitrov alors qu’il n’en était rien. Ainsi, cacher ma nature d’Animagus semblait être à mes yeux comme une nouvelle couche de peinture à ajouter à mon identité actuelle. Je l’avais façonné avec un subterfuge en adoptant une petite chatonne identique physiquement à ma forme animale. Ce mensonge n’avait rien d’une histoire inventée sur un coup de tête, j’y avais longuement réfléchi, dans le seul but de me protéger et d’avoir pour une fois un pouvoir dont ignore ma famille adoptive. Quelque part, être un Animagus était une sorte de refuge, la seule porte fermée aux yeux de mon grand frère, Andreï. Seulement, ce soir, j’avais failli révéler toute la mascarade et cela ne tenait qu’à l’innocence d’Owen. Cependant persister dans ce jeu ne m’apportait aucune fierté et cela se reflétait par mon regard fuyant à l’égard de mon fiancé. Ainsi, ma narration sur la possible bonne éducation d’Iris et le fait qu’elle ait pu être effrayée par la présence d’Owen sembla le contenter. « Ah la chance, elle est sacrément bien dressée ... » marmonna-t-il. Je devais me faire violence pour rester de marbre et continuer la supercherie en jouant la maîtresse apeurée par son animal perdu. Y croyait-il ? J’en doutais et c’était pour cette raison que je sortais ma dernière carte : l’interroger sur la dernière fois qu’il avait vu l’animal. Je frissonnai sur le moment, submergé par le froid et la tromperie. Pour toute réponse, l’anglais regarda à l’endroit où je me trouvais quelques minutes auparavant et expliqua. « Juste avant de te trouver ... Impossible qu'elle soit revenue en arrière à mon avis. » Pour ne rien montrer de mes sentiments et prendre les choses en main, j’allumai le bout de ma baguette d’une lumière rassurante et je commençai à chercher une trace animale imaginaire. « Même si cela te semble impossible, il faut vérifier toutes les possibilités. » Répondis-je. Même si cette recherche venait à vouloir transformer du plomb en or, je ne devais pas y enlever un aspect méthodique.

Néanmoins, à cause de cette fouille, je dus m’éloigner du sorcier pour mieux investiguer et mon esprit me le rappela bien vite en scrutant les moindres coins d’ombre. Une vague de peur me submergea, me sentant happé par un souvenir : celui de ma dernière balade en forêt ayant fini par mon enlèvement. Ma main s’agrippa davantage à ma baguette et sans m’en rendre compte, je restais figée au même endroit. Perdue par cet élan d’émotion, je perçus comme un lointain écho la voix d’Owen. « Ielena ? » Pourtant, cela ne suffit pas à me ramener à l’instant présent. Mon esprit restait ancrer à ce souvenir, me voyant quelques secondes avant l’enlèvement, observant mes traits confiants dans cette obscurité sauvage d’une forêt. Je n’avais pas eu le temps de réagir qu’une main ferme m’avait attrapée et saisie au niveau de la gorge. Aucun cri n’avait franchi mes lèvres, la seule sensation persistante était ce tissu humide contre ma bouche et une odeur mystérieuse. Ce parfum avait suffi pour faire sombrer mon esprit. J’étais passée du statut de prédatrice à proie et cela en à peine quelques secondes. Comment avais-je pu être aussi inconsciente ? Pourquoi avais-je voulu reprendre forme humaine alors que je me trouvais non loin d’un hameau de moldu ? Ces questions restèrent en suspens alors que l’anglais me faisait face en pointant sa baguette lumineuse vers mon visage. « Tu sais ... Tu peux retourner aux dortoirs si tu en as envie. » suggéra-t-il, alors que je clignais des paupières pour m’habituer à cette vive luminosité. « Non ! » dis-je en osant enfin ancrer mon regard au sien. « Je me sens un peu responsable pour Iris et puis j'ai l'habitude ... Ne t'inquiète pas, je finirais bien par la retrouver. » poursuivit-il en affichant un sourire qui me fit rougir mais n’enleva en rien ma détermination. « Non ! Tu n’es pas responsable. » Je soupirai, laissant de côté la mascarade en cours pour aborder le point bloquant de cette sortie nocturne. « Je dois… Je dois affronter ma peur. Je… Je n’ai plus mis les pieds dans cette forêt depuis mon enlèvement. Et j’ai cette maudite impression qu’à chaque pas fait, je risque de me faire attraper à nouveau. » Je baissai les yeux, tout en marmonnant à mon tour. « C’est stupide… J’ai vécu bien pire ! Qu’est-ce qu’un enlèvement comparé à… » Je m’arrêtais brusquement, prenant conscience que je me laissais emporter par les émotions, au point de dévoiler des moments sombres de mon enfance. J’émis un rire nerveux, comme si cela suffirait pour ternir cette fin mystérieuse. Tout en frissonnant, je remis en avant la cause de notre présence en ces lieux en l’interrogeant. « As-tu trouvé une piste de ton côté ? » Je connaissais déjà la réponse à ma question, mais je n’avais pas trouvé mieux pour détourner la discussion.

Mes yeux furent attirés par un taillis de ronce et une idée astucieuse brilla dans mon esprit. Je pointai ma baguette vers cette végétation et sans un mot, l’une des épines proches du sol se métamorphosa en une petite poignée de poil de chat correspondant à la fourrure d’Iris. « Là ! » m’écrais-je. « Elle a dû passer par là ! » Je lançais un regard de côté à Owen, attendant sa réaction et laissant mon expression faciale avec un simple sourire crispé dessiné sur la commissure de mes lèvres.
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Anonymous
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Dim 7 Fév - 18:30
Embêté à l'idée d'avoir perdu le chat de sa fiancée, Owen ne se doutait nullement qu'il ne s'agissait que d'un tissu de mensonges bien gardés. Dans l'optique de se protéger, que ce soit de sa famille ou du monde extérieur, Ielena n'avait jamais révélé sa condition d'animagus et encore plus ingénieux, sa forme animale ressemblait à s'y méprendre avec sa chatte.
Alors bien évidemment il y croyait, il lui faisait confiance et n'irait pas penser à un tel scénario : lui qui n'avait pas à subir le châtiment des Dimitrov. Tout ce qu'il pouvait faire maintenant, c'était l'aider à s'enfoncer toujours plus dans son mensonge et peut-être la blesser d'avantage avec ce genre de situation.

Ainsi, Owen lui avait expliqué à quel point Iris était bien dressée et qu'il était sûr du fait qu'elle ne pouvait avoir fait marche arrière. Fait que la russe démentit bien vite, déclarant qu'ils feraient mieux de vérifier tout de même, et même s'il n'était pas totalement d'accord sur ce point, il hocha la tête. Elle était la propriétaire de ce félin fuyard, il valait mieux l'écouter puisqu'elle le connaissait au mieux.

C'est alors qu'ils se mirent tous deux en quête de l'animal, sans oublier d'allumer leurs baguettes pour un minimum de lumière. Ce qui était évident, c'est que les recherches n'étaient en rien fructueuse du côté du Gryffondor, et il y avait de quoi. Pourtant il devait la trouver, pour le bonheur d'Ielena et la raison qu'un animal restait précieux. Or, il se sentait un peu coupable de sa fuite ... Lui qui avait eu l'idée de la poursuivre jusque dans la forêt qui grouillait d'endroits lugubres et de bêtes féroces. Le Rowle confia même ses pensées à la slave, encore terrorisée par son enlèvement, lui indiquant qu'il finirait bien par la retrouver seul si c'était bien trop difficile pour elle. « Non ! Non ! Tu n’es pas responsable. » lui signifia-t-elle, un brin rouge en le fixant droit dans les yeux. Owen ne fut pas bien étonné de sa prise de parole car la Dimitrov était une personne très agréable et laisser quelqu'un seul lui coûterait au final. « Je dois… Je dois affronter ma peur. Je… Je n’ai plus mis les pieds dans cette forêt depuis mon enlèvement. Et j’ai cette maudite impression qu’à chaque pas fait, je risque de me faire attraper à nouveau. » et à ces derniers mots, Owen lui sourit  fièrement, voyant bien qu'il se faisait du soucis pour rien. C'était quelqu'un de fort et il ne devait pas douter d'elle à ce point.
Cependant, il restait une part d'ombre, ce petit côté mystérieux qu'elle possédait. Il y avait bien des choses qu'elle ne souhaitait jamais dévoiler, et pourtant elle en dit trop dans son élan : « C’est stupide… J’ai vécu bien pire ! Qu’est-ce qu’un enlèvement comparé à… » avant de se rattraper en riant par nervosité. Le sorcier, quoique un peu surpris, n'alla pas chercher plus loin. « Ne t'inquiète pas, lorsque tu en auras la force ... Peut-être m'en parleras-tu. » dit-il, lui expliquant qu'il pourrait être une oreille attentive si elle le souhaite, toujours est-il qu'il ne lui forçait pas la main. Alors ils continuèrent leurs recherches.

Et toujours rien en guise de découverte, ce qui fut quelque peu apitoyant. « Non, toujours rien ... » répondit-il à Ielena lui ayant demandé s'il avait une piste. Mais heureusement pour lui, elle semblait avoir trouvé quelque chose à l'instant. La rejoignant sans plus tarder, il aperçu une touffe de poils grâce à la lumière de sa baguette. Un soupir de soulagement s'échappa alors de sa bouche « On va bien finir par la retrouver, cette fuyarde ! » lança-t-il, heureux de cette nouvelle sans se douter de quoi que ce soit. Mais à peine eut-il adressé un regard à sa camarade qu'il devint vite perplexe. Un sourire crispé, elle semblait bien moins enjouée que lui. « Je peux te confier quelque chose ? » dit-il nerveusement, loin d'être sûr de lui, pour une fois ... « En fait, j'ai l'impression que quelque chose cloche ... » pensant bien évidemment aux réactions de sa camarade et non pas à Iris et sa disparition. Sur ce point-là, il semblait très vague et pas sûr qu'Ielena comprenne le réel sens de sa déclaration.
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Anonymous
Invité
INRP
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Jeu 4 Mar - 23:24

Cette soirée n’avait aucun sens, elle s’était brusquement transformée, pour se rapprocher petit à petit à un désastre. Je mentais à Owen, j’inventais une histoire qui n’avait aucun point de départ et aucune fin définie. Les failles se dispersaient au fil de notre recherche et je sentais que bientôt, j’allais être face à un mur. Je créais de toute pièce cette mascarade et j’allais certainement en payer le prix. Je n’étais pas dans ma zone de confort, la forêt était devenue un endroit hostile et ne me rappelait plus autant de bons souvenirs. Je combattais sur deux fronts, l’un pour maintenir un secret et l’autre pour ne pas fuir ce lieu. Impossible d’être concentrée sur deux actions différentes et d’accomplir correctement ces deux tâches différentes. Je semais moi-même les erreurs, m’enfonçant davantage dans un bourbier et tirant avec moi le jeune anglais. Ainsi, ne pouvant camoufler ma peur, Owen voulut porter la responsabilité de cette disparition et se proposait de chercher seul Iris. Impossible d’accepter, je l’avais mis dans ce pétrin et pourtant, il se montrait compréhensif et altruiste. Or, je ne méritais nullement cette attention et encore moins ce sourire fier qui me témoigna alors que je mentionnai affronter ma peur. Stupidement, je me laissais guider par mes émotions et j’en dis trop. J’avouais avoir vécu pire et je m’arrêtais avant de dévoiler l’histoire au complète. Je me rattrapais en riant nerveusement, comme si cela allait suffire pour camoufler ma sottise. Mais là encore, Owen ne fit nullement son curieux et se montra chevaleresque, en faisant preuve de patience et pouvant être une oreille attentive au besoin. Avais-je vraiment besoin de force pour avouer toute cette supercherie ? Si j’abordais mon enfance, je ne pouvais pas omettre de révéler mon identité et je connaissais les risques. L’anglais pourrait à tout moment se désengager et je me retrouverai dans une situation délicate avec mon père. Difficile d’imaginer la suite et la perte que je subirai. Néanmoins, mon égoïsme prenait la vie du Gryffondor en otage et il n’avait rien à gagner de cette union. J’étais la gagnante, il était mon ticket de sortie, mon ticket me permettant de m’éloigner de ma famille et ne plus à vivre dans la peur. « Merci… » Dis-je simplement à son égard et ajoutant d’une voix moins distincte. « Je le ferai et tu as tout à fait le droit de l’exiger ! » Cependant, je savais très bien qu’Owen ne m’imposerait jamais cela. J’étais la seule à pouvoir lever le voile et ce voile pouvait lui offrir une liberté qui lui avait été refusée par nos fiançailles.

Sans me laisser davantage perturber, je changeais le cap de notre conversation, lui demandant s’il avait trouvé une piste et je ne fus pas étonnée d’entendre le contraire. Je continuais les recherches et en observant un taillis de ronce, j’eus une révélation. J’allais donner une piste à cette disparition, pour davantage tromper mon compagnon et mentir encore et encore. Sans un remord, je pointai ma baguette vers cette végétation et je transformai l’une des épines en une touffe de poil correspondant à la fourrure d’Iris. Puis, laissant quelques secondes, je pointai ma découverte, en m’écriant et lui indiquant qu’Iris avait dû passer par là. Il eut un soupir de soulagement, cela confirmait qu’il était réellement inquiet pour mon animal de compagnie et il s’enthousiasma de cette découverte. Comment pouvais-je continuer à mentir ? Ce doute finit par figurer sur mon visage en affichant un sourire crispé tout en l’observant d’un air vaguement confiant. Il m’était impossible d’être enjouée sur le moment et son regard n’annonça rien de bon. « Je peux te confier quelque chose ? » Dit-il nerveusement, d’une voix balayant toute confiance en lui et cela à cause de moi. Je retenais mon souffle, le dévisageant comme je ne l’avais jamais fait auparavant. Que pouvait-il m’avouer et pourquoi prenait-il ce ton aussi peu assurant ? Ma question resta en suspens alors qu’il lâcha une bombe. « En fait, j'ai l'impression que quelque chose cloche ... » Quelque cloche ? Ce quelque chose m’était forcément destinée et pendant quelques secondes, je restai figée à le regarder d’un air absent. Je ne pouvais plus reculer, j’étais face à un mur et je doutais avoir le pouvoir nécessaire pour surpasser son impression. « Je peux tout t’expliquer… » Dis-je d’une voix tremblante. Mon regard resta ancré au sien, inspirant et me donnant un courage que je n’avais nullement. « Toute cette histoire cloche et ce n’est pas pour rien. Je… Je ne m’attendais nullement à te voir… » J’avalai ma salive avec difficulté, sentant mes mains tremblées et une brusque envie de prendre mes jambes à mon cou. « C’était moi Owen que tu as vu… Non Iris, mais moi dans ce couloir. » Mon visage se décomposait, m’attendant à tout moment à voir la déception de l’anglais sur mon visage. « S’il te plait… » Dis-je en lui prenant sa main et en l’empêchant de m’abandonner. « Je suis désolée… Vraiment désolée, tu ne mérites pas ça. Tu te montres gentil et compréhensif et j’abuse de toi. » Par réflexe, je me recroquevillai légèrement sur moi-même, m’attendant à tout moment à recevoir un coup. Pour moins que ça, mon père et mon frère m’avaient violentée. Peut-être méritai-je un tel châtiment ? Et pourtant, je n’en avais pas fini avec l’anglais et je ne pouvais pas le laisser fuir avec mon secret sans imposer une condition sinequanone. J’avais du culot, mais cela était nécessaire. « Promets-moi de ne rien dire, promets-le-moi ! » M’exclamai-je d’une voix forte et ne laissant en rien percer mon désarroi. Mon don n’était nullement déclaré, car je ne voulais pas que ma famille soit au courant et je devais par conséquent le cacher aussi aux autorités sorcières. Je n’avais nullement envie d’avoir des démêlés avec la justice magique, mais c’était un risque moindre en comparaison avec ma famille. Je perdrais mon seul moyen de sureté, mon seul refuge et ma seule arme que j’avais en ma possession.
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Jeu 29 Avr - 20:37
Stressée, Ielena laissa échapper un flot de paroles qui la mirent vite en difficulté. Conscient qu'il ne s'agissait pas de sujets faciles, son fiancé la rassura avant qu'elle ne l'en remercie, et, déclare qu'elle lui dévoilerait tout cela un jour, et qu'il pouvait tout à fait l'exiger. Loin de vouloir la freiner ou la mettre plus à mal, Owen se contenta d'hocher la tête, toujours plus à la recherche de la chatte disparue.

Ils eurent droit à un effet montagnes russes, passant de recherches inutiles à quelques pistes et puis les voilà repartis pour de nouvelles recherches. Néanmoins, plutôt que cette fouille désastreuse, le Rowle tiqua sur le comportement de la slave. Elle semblait tendue, chacun de ses sourires étaient crispés. Il n'avait d'ailleurs pas hésité à en faire la remarque, déclarant que quelque chose clochait. C'était comme si ... Ielena craignait d'avoir perdu son animal pour toujours, ou quelque chose de plus tordu : comme s'il ne s'agissait pas réellement d'Iris et qu'elle souhaitait lui en faire la blague. Tout cela le laissait perplexe, mais il avait loin d'en avoir fini avec toute cette recherche.
Mais à peine eut-il fait part de ses doutes, que sa fiancée souhaita se justifier. Son interlocuteur arqua un sourcil, tout ouïe en pensant qu'elle allait finalement faire ses aveux sur sa blague préparée. Néanmoins, plus elle continua, plus le sorcier avait du mal à saisir tout ce qu'elle lui annonçait. Tout d'abord, elle ne pensait pas le croiser. Quoi de plus normal ? Il était tard, qui plus et, ils se trouvaient dans la forêt interdite. Leur rencontre n'était pas du tout intentionnelle.
Cependant, elle continua. Déclarant que celle qu'il avait croisé dans les couloirs : n'était pas Iris, mais Ielena. Fronçant les sourcils d'incompréhension, il sembla faire prendre peur à la Dimitrov qui lui saisit la main tout en murmurant un " s'il te plaît ". « J'ai du mal à saisir... Comment se ferait-il que tu sois Iris ? » lança-t-il, à la limite du rire franc, ne réfléchissant pas sur le coup. « Tu serais une sorte de... hm-, animagus identique à ton chat ? » rit-il finalement jusqu'à voir la mine inquiète de sa fiancée. Et c'est à en croire les excuses qu'elle lui donnait, qu'il venait de voir juste avec sa blague lancée sur le tard.

Il fallu un certain moment au Gryffondor pour comprendre tout ce qui venait de se tramer ce soir, justement. Ce chat fuyard à la baguette n'avait toujours été que la sorcière, qui avait tout tenté pour garder cela secret. Elle semblait porter tellement cela à cœur, de même pour la supercherie faite à Owen qu'elle s'en recroquevilla. Ne sachant quoi faire, son réflexe premier fut de lui serrer la main, comme pour la rassurer. « Promets-moi de ne rien dire, promets-le-moi ! » s'imposa-t-elle finalement, surprenant le Rowle par la même occasion. « Euh... Oui ! Je te le promets. » furent ses paroles instinctives. Voyant bien que cela était trop spontané, il souhaita se justifier, ne voulant pas laisser Ielena aussi terrorisée qu'à présent. « Je ne vois pas ce que ça m'apporterait de dévoiler... Tout ça. » ajouta-t-il, ne comprenant pas le principe de dévoiler ce genre de choses auxquels les gens avaient tendance à se raccrocher. « D'autant plus si tu tiens tant à le cacher... » dit-il, faisant notamment référence à tous les stratagèmes qu'elle avait du mettre en place pour laisser son identité d'animagus à jamais enterrée. « Ton secret sera bien gardé avec moi, je te le promets. » fut sa dernière parole, promettant de rien dire, pour elle, pour son bien et ses secrets.
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Anonymous
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Mer 18 Aoû - 21:25

J’avais joué mes dernières cartes, tentant désespérément de protéger mon secret et cela n’avait pas eu l’effet escompté. Pourtant, mentir à Owen n’avait pas été une partie de plaisir et je m’en voulais d’en être arrivée à ce genre d’extrémité. Etais-je capable de faire pire pour cacher ma nature d’Animagus ? Même si je m’en voulais d’agir de cette manière, cela ne changeait rien au fait et à la manière dont j’avais fait tourner en bourrique le jeune anglais. De plus, ce n’était pas la première fois que je croisais Owen sous ma forme animale, cela était arrivée à un certain nombre de fois depuis que je le connaissais et jusqu’à maintenant, cela n’avait nullement éveillé le moindre soupçon. Sauf que ce soir, j’avais paniqué en le voyant dans le couloir et je n’avais pas su garder mon calme. Si j’avais réagi autrement, peut-être que mon secret aurait été sauf. Mes décisions n’avaient pas été les meilleures et j’allais certainement en payer les conséquences. Comment avais-je senti le temps tourné ? Sa simple réflexion sur l’aspect étrange de la situation m’avait démontrée que mon mensonge n’allait plus tenir. Pourtant, j’avais cru pouvoir m’en sortir avec cette nouvelle piste, mais je n’avais pas pris en compte son instinct et celui-ci avait vu juste. En quelque seconde, je m’étais retrouvée face au mur et dans l’obligation de révéler la vérité. Pendant presque quatre ans, j’avais agi au mieux pour éviter de me retrouver dans ce genre de situation. En une seule soirée, j’avais balayé ses années de stratégie et de méfiance en surréagissant. J’avais mis un certain temps à digérer l’information, me figeant dans une expression apeurée. Puis, j’avais tout déballé d’une voix tremblante alors que mes yeux étaient ancrés aux siens. J’avais balbutié au tout début, mais à force, j’avais trouvé une tournure de phrase et une manière d’apporter petit à petit cette nouvelle. Chaque mot prononcé était compliqué, j’avais peur qu’il puisse m’en vouloir ou pire puisse devenir une autre personne en ma présence. Seulement, sa réaction fut tardive et il eut un froncement de sourcil. Craignant de le voir s’enfuir, je le suppliais et j’essayais en vain de m’excuser. Pourtant, l’anglais n’arriva pas à saisir toute l’importance de cette révélation et semblait penser qu’il s’agissait d’une mauvaise blague. Il me demanda comment je pouvais être Iris, avant d’émettre une hypothèse que j’étais un animagus identique à mon chat. Cependant, sa question n’avait rien de sérieux et en ria jusqu’au moment d’observer mon visage. Par réflexe, je me recroquevillai sur moi-même, pensant recevoir à tout moment un coup. Naturellement, j’avais endossé mon rôle de victime alors que je ne l’étais pas dans l’histoire. J’étais une manipulatrice, j’avais baratiné toute la soirée le Gryffondor et pour moins que ça, j’avais reçu des coups.

Or, dans ce démêlé de pensées, j’avais oublié un point important, Owen n’était pas un Dimitrov. Ainsi, je fus surprise de sentir sa main contre la mienne et cette agréable pression rassurante. Malgré ce tendre geste, je n’en oubliais pas l’importance de faire taire cette vérité et je lui demandais solennellement de me le promettre. Là encore, Owen prouva qu’il était un homme valeur et de confiance en acceptant sans une once d’hésitation. Mon cœur se serra, approuvant sa réaction et me faisant constater qu’il était une bien meilleure personne que je l’étais. Comment pouvais-je mériter un fiancé pareil ? Instinctivement, je rougis alors qu’il se justifia sur le fait que cela ne lui apporterait rien de dévoiler un tel secret. Ses mots me calmèrent et me rassurèrent alors qu’il promettait de garder mon secret, tout en précisant qu’il serait bien gardé. « Merci ! » m’écriai-je alors que mes bras entourèrent le corps de l’anglais dans une étreinte et qu’une larme de délivrance s’écoulait le long de ma joue. Entendre les battements de son cœur eut comme effet de délier ma langue et de me confesser un peu plus sur cette supercherie. « Il n’y a aucun mot qui puisse justifier mon comportement… Je m’en excuse. » Je me mordis la lèvre inférieure, avant de reprendre calmement mon souffle et de poursuivre. « Je ne suis pas déclarée et je ne souhaite pas l’être. Personne n’est au courant à part toi ! » Jusqu’à maintenant, j’avais réussi à camoufler au mieux ce mensonge et Iris avait fortement aidé. Pourtant, ce don n’avait pas été une mince affaire à maîtriser, j’avais même risqué ma vie lors de ma première transformation. Or, mon père et mon frère ignoraient tout et cela m’avait évité bien des violences inutiles. « C’est mon seul refuge, là où je me sens intouchable… Je suis Animagus depuis mes quinze ans. Enfin, en tant que gardien des secrets, tu as le droit de m’interroger sur le sujet ! » Il méritait d’en savoir un peu plus sur toute cette histoire. Pour cette raison, je lui ouvrais la voie s’il souhaitait me poser des questions.

Me rendant compte que j’étais toujours contre Owen, je m’écartais doucement de lui, en baissant les yeux et en rougissant davantage. Etrangement, je me sentais apaisée et je me rappelai que je ne l’avais jamais remercié d’avoir participé à mon sauvetage. Mieux vaut tard que jamais, pensai-je alors que je réparais mon impolitesse. « Cela me fait penser que je ne t’ai jamais remercié pour… Pour avoir participé à mon sauvetage ! Merci… Merci beaucoup ! » Je lui adressai un petit sourire alors que j’émis une remarque amusante. « A force, je vais me retrouver endetter par toutes tes bonnes actions. » J’accompagnai mes propos par un hochement de tête, alors que je sondais mon environnement et que je me rappelais me trouver en terre hostile. Même si le jeune anglais se trouvait auprès de moi, ce lieu ne me rassurait pas et me rappelait vicieusement qu’il avait été le lieu de mon enlèvement. Je frissonnai légèrement en faisant rapidement ce rapprochement, tout en m’exclamant. « Cela te dérange si on sort de cette forêt… Je… Je n’apprécie plus autant les lieux. » Le cache-cache était fini et il était temps que nous nous éloignons de ce lieu. Je n’étais pas particulièrement fatiguée, mais j’étais sûre qu’Owen devait connaître un lieu un peu plus agréable pour savourer cette nuit.
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With uncertainty, there is never a dull moment (Owen)
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