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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


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Être, c’est être coincé ~ Lora IV ~ Feat. Lulu Zabini :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Théodora Haig
Théodora Haig
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Dim 31 Jan - 18:18

Être, c’est être coincé - Lora IV
Luca & Théodora
13 juin 2020 | Ministère de la Magie | Journée

Des erreurs Théodora en faisait tout le temps. Mais jamais en comptabilité.  Sauf une fois avec Crusty l’alcoolique mais ce n’était pas sa faute. Il lui avait fait boire un de ses breuvages infectes et elle avait inversé deux lignes de chiffres ensuite… Les erreurs qu’elle pouvait véritablement s‘imputer étaient ses choix de vie. Mais à sa décharge,  les décisions à prendre dans ces cas-là étaient si compliquées que Théodora se retrouvait à toujours prendre les mauvaises. Au moins les chiffres suivaient une logique implacable, inébranlable, faites de règle immuables et de résultats uniques dans toute leur complexité. Alors lorsque ce hibou du Ministère était arrivé au Thestral Motor, Dora avait été surprise. Le Cellule de Comptes, rattachée au département de la Justice Magique lui avait adressé un courrier formel de convocation. Enfin pas elle nominativement mais bien le responsable des comptes du Thestral Motor… Bon c’était techniquement elle effectivement. Les raisons de cette convocation étaient assez cryptiques mais ne laissaient pas vraiment de place à l’interprétation. Elle devait s’y rendre sous peine de mettre bien trop sous le feu des projecteurs les comptes du garage qui n’avaient absolument pas besoin de ça. Le garage commençait à devenir une entreprise de luxe, il n’était après tout pas étonnant que le Ministère veille au grain.

Théodora avait donc choisi sa tenue la plus classe et professionnelle possible : un costume gris anthracite sur une chemise blanche boutonnée. Une petite broche brillante pour égayer un peu la tenue et elle était parée à résister à l’employé le plus récalcitrant de tout l’Institution. La jeune femme transplana jusqu’à la cabine téléphonique qui permettait d’accéder au Ministère. Elle n’était pas très douée avec ce sort de téléportation et dut marcher cinq minutes pour retrouver le lieu exact qu’elle visait à la base. Elle entra dans la boite rouge et composa le code. En quelques secondes, elle se retrouvait dans le grand hall du Ministère, avec des centaines de sorciers affairés en tous sens. Dora n’était pas sûre d’être déjà venu au Ministère. Peut-être une fois ou deux pour signer des papiers dans ses précédents postes. Mais cela n’avait jamais été avec l’aplomb qu’elle dégageait aujourd’hui. Aujourd’hui, elle était là pour une entreprise parfaitement légale et florissante qui faisait la fierté du pouvoir Britannique.  Ses dossiers sous le bras, la jeune femme s’avança d’un pas décidé vers les ascenseurs. Les écriteaux indiquait le Département de la Justice Magique au Deuxième étage et c’est là qu’elle se rendit.

Théodora fut accueillie par une vieille dame grisonnante d’une maigreur affolante. Celle-ci lui tendit la main en signe de bienvenue et l’invita à entrer dans son bureau. « Ah vous devez être mon rendez-vous de 16h, bonjour Madame, je vous en prie, entrez. Vous êtes là pour…. » Elle jeta un coup d’œil à un parchemin sur lequel s’activait une plume à papotte. « Le Thestral Motor si je ne m’abuse ? » Théodora lui offrit son plus beau sourire en saisissant la main tendue. « Effectivement, Miss Haig, je suis en charge de la comptabilité de l’entreprise. » La réunion qui s‘en suivit fut plus une formalité qu’autre chose. Théodora se rendit vite compte que sa méfiance et ses appréhensions quant à la possible découverte des activités illégales de la Cosa Nostra étaient infondées. Oh bien sûr, dans l’ensemble de ce Ministère certains devaient être au courant mais pas cette femme-ci… Au bout d’une heure, Théodora fut remerciée et se retrouva dans le couloir du Ministère avec la demande du Conseil des Comptes de leur envoyer plusieurs documents légaux pour leurs archives.

La jeune femme était tout à fait satisfaite de la tournure qu’avaient prise les évènements. Et puis elle commençait à se faire un réseau dans son domaine d’expertise. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait discuté avec la vieille fonctionnaire de son Botruc domestique ou de ses petits enfants qui entraient à Poudlard l’année suivante. Tout était dans le fait de rester dans les bonnes grâces des responsables. Et à ce petit jeu-là, Théodora était douée : se faire aimer pour être sauve. Sauf avec Luca évidemment mais bon… Elle fut surprise de penser à lui en cet instant. Cela faisait quoi ? Une semaine qu’elle s’était réveillée dans son lit après une nuit, où ni l’un ni l’autre n’avait démérité. Elle ne put s’empêcher de sourire devant les flashs des évènements que sa mémoire semblait avoir sélectionné et qui étaient très à propos. Quoique ce sourire disparu rapidement alors qu’elle repensait à la gêne qu’elle avait ressenti les jours suivants. Cela avait irrémédiablement changé. Ils avaient prévu le coup pourtant… Ignorer totalement ces évènements et faire comme si de rien n’était. Et ils étaient si bons à ce petit jeu que Théodora en était presque à se demander si cette nuit avait seulement existée. Repoussant toutes ces pensées, elle attrapa la liste qu’elle s’était faite de chose à faire, réfléchissant déjà à comment organiser le reste de sa journée. Entre le boulot et les magasins, sa journée était chargée.

Perdue dans ses pensées, elle appuya sur le bouton de l’ascenseur. Alors que les portes s’ouvraient, une foule en sortie. Théodora s’écarta et le nez toujours dans sa liste elle entra avant d’attraper une poignée. Le voyage était toujours mouvementé. Les portes se refermèrent et l’ascenseur recommença sa course, lui donnant raison. Alors que les portes s’ouvrèrent à nouveau, Théodora était encore le nez dans sa liste se demandant si elle ne pouvait pas caser un petit voyage au magasin de vêtement qu’elle avait repéré au bas du Chemin de Traverse avant de retourner au White Thestral pour faire le point sur les budgets prévisionnels. Elle releva finalement les yeux qui se posèrent presque instantanément sur un Luca Zaibini qui entrait. Théodora eut une folle envie de s’enfuir à cet étage, n’importe lequel, mais voilà déjà que les portes empêchaient toute fuite. Elle adressa un sourire poli au nouveau venu et en profita pour remarquer qu’évidemment ils étaient seuls. Ni-ckel. Toutes ses pensées de tout à l’heure re-déferlèrent. « Luca » Dit-elle accompagné d’un petit signe de tête. Elle s’empressa ensuite de détailler avec attention le coin du plafond à l’opposé du Zabini parce qu’il était quand vachement intéressant ce plafond dis donc.

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Mar 2 Fév - 21:52
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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020


Les putains de réunion du conseil. Tu détestes ça, tu détestes y aller. Tu hais te faire convoquer comme un vulgaire laquais comme si tu n’étais rien d’autres qu’un pion. Et pourtant, c’est ce que tu es. L’ambiance dans la salle où la plupart des ambassadeurs en témoigne : tout le monde ici semble pourtant apprécier faire partie de cette organisation. Tout le monde sauf toi parce que tu n’y trouves pas un intérêt direct. Même un intérêt indirect en réalité. Mais c’est ainsi, tu dois t’y coller. Si tu ne le fais pas, quelqu’un d’autres de la Cosa Nostra devra le faire et tu ne veux pas que cela retombe sur Anjelica. Pas en ce moment, elle n’a pas vraiment besoin de ça. Toi non plus d’ailleurs te fait remarquer la petite voix qui prend de plus en plus de place dans ta tête en ce moment. Non c’est vrai, elle a raison, toi aussi tu n’as pas besoin de ça. L’angoisse de votre retour d’Italie se ressent de plus en plus ; l’étau se resserre autour de Jaeden. On fouille de plus en plus loin dans son passé, dans tous ses actes. Et tu n’es pas vraiment rassuré. Tu as une confiance infinie en lui et tu sais que les enquêteurs ne trouveront rien de plus que ce que vous leur avez déjà dit à Tivoli. Mais bon, s’ils ont besoin de ça pour être rassurés et qu’ils laissent enfin ta sœur l’épouser… Que vous puissiez faire une fête digne de ce nom et que tu boives jusqu’à plus soif. Cela te permettrait de te détendre : tu l’avoues, ce n’est pas vraiment le cas actuellement. Au contraire.

Tu bailles et la réunion se termine enfin. Libéré ! Enthousiaste à l’idée d’enfin quitter les lieux, tu es l’un des premiers à abandonner la pièce. Mais avant de partir, tu fais un saut aux toilettes où tu t’enfermes histoire de ne pas être dérangé et de prendre rapidement une ligne de coke. Lorsque tu alignes la poudre blanche et la renifles sans hésiter, ton esprit se force à oublier la honte que cela te procure, la culpabilité que tu ressens à mentir à nouveau à ta sœur mais d’un autre côté, tu en as besoin pour tenir, aujourd’hui plus que jamais. Tu n’as jamais su arrêter, même lorsque tu étais en Italie. De retour en Angleterre, tu tentes de ne pas resombrer dans une consommation excessive, pour l’instant, tu arrives à t’en sortir. Mais pour combien de temps ? te demande la petite voix. Tais-toi un peu toi. lui réponds-tu tout en sachant qu’elle n’a pas tout à fait tort. Tu te regardes dans le miroir et cherches dans tes yeux la trace de ta faiblesse mais il n’en est rien. Tes muscles sont davantage détendus, tu te sens mieux lorsque tu te diriges vers l’ascenseur.

Les portes s’ouvrent et une silhouette familière s’y trouve déjà. Théodora. Tu es surpris de la croiser ici, c’est une réelle coïncidence mais tu ne laisses rien paraître. Elle te fait un signe de tête et te salue. Tu lui réponds : « Mademoiselle Haig. » dis-tu d’un ton solennel. Tu exultes intérieurement mais jamais tu ne le diras. L’appeler par son nom de famille, c’est tellement formel, tellement professionnel. Mais c’est elle qui l’a voulu alors tu ne dérogeras pas à ça. Tu la regardes bien endimanchée dans son costume gris qui ne la met pas du tout en valeur et qui contraste avec ton jean foncé, ton tee-shirt blanc et ton blouson noir. Tu vois qu’elle admire le plafond ; oh oui, il est magnifique cet ascenseur où vous êtes désespérément seuls, à ton plus grand plaisir. Les portes se referment sur vous et l’ascenseur reprend sa course effrénée à travers les étages. Elle ne dit pas un mot. Vous conservez le silence pendant plusieurs secondes avant que tu lui demandes : « Cela s’est bien passé ? » Tu parles évidemment de sa convocation au Ministère par la cellule des comptes, celle qu’elle a cru bon de t’avertir par une jolie petite note sur ton bureau. Il faut dire que votre relation n’est pas tellement au beau fixe. Il y a une semaine précisément, Théodora se réveillait dans ton lit et se barrait sans faire le moindre bruit. Non pas que cela te dérange mais cela annonçait le ton. Vous aviez joué à n’être que des inconnus durant toute la soirée afin de conserver le semblant de relation professionnelle que vous vous efforcez de construire depuis des semaines. Assouvissant un besoin maladif, presque vital, de coucher avec elle, tu as ensuite préféré respecter son choix de faire comme si de rien n’était. Non pas qu’elle te l’ait dit de manière explicite, mais s’échapper de ta chambre sans attendre que tu te réveilles en te piquant tes vêtements mettaient les choses au clair. Alors trois jours après, lorsque tu t’es rendu à votre fameux rendez-vous du lundi, tu n’as rien changé. Tu es resté sur la conduite que vous vous étiez fixés en étant calme, détaché, professionnel. De ton côté, il n’y avait plus rien de calme, détaché et professionnel dans votre relation même si tu t’évertues à ne pas y songer. Tu t’es surpris à penser à elle plusieurs fois dans la semaine, te remémorant la nuit que vous avez passé ensemble ; cela faisait longtemps que tu ne t’étais pas autant amusé. Tu l’avoues, tu ne sais plus trop sur quel pied danser avec elle donc tu fais ce que tu sais faire le mieux, jouer au con. Tu la regardes avec sa petite liste à la main. « D’autres réunions de prévue aujourd’hui ? »
 

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Jeu 4 Fév - 22:00

Être, c’est être coincé - Lora IV
Luca & Théodora
13 juin 2020 | Ministère de la Magie | Journée

« Mademoiselle Haig. » Théodora se mordit les joues pour s’empêcher de sourire. Oh non, elle n’allait pas donner ce plaisir à Luca… Elle allait se montrer calme, détachée et professionnelle. Quoiqu’il semblait y arriver bien mieux qu’elle en cet instant… Il jouait même son rôle à la perfection. Exactement ce qu’elle pensait plus tôt : qu’ils étaient si bons à jouer les indifférents qu’on aurait presque pu croire que rien ne s’était passé… C’était facile d’ignorer la situation quand Luca n’était pas dans les parages. Beaucoup moins quand ils se retrouvaient seuls, sans objectif précis. La réunion hebdomadaire du lundi dernier avait été une épreuve. Mais pouvoir parler chiffre avait sauvé la vie et l’honneur de la jeune comptable. Et ils avaient fait exactement comme si rien ne s’était passé. Mais si rien ne s’était passé, elle n’aurait pas eu cette envie stupide de sourire en entendant Luca l’appeler par son nom de famille… Elle en aurait été satisfaite, pas émoustillée de la sorte. C’est ce moment que choisit sa mémoire pour lui rejouer à ses oreilles la voix de l’Italien murmurant « Dora » dans ses draps. Elle se mordit de nouveau les joues pour chasser ces pensées. Le silence s’installa entre eux deux et ce n’était pas plus mal. Elle devait survivre quelques étages de plus et ensuite, elle se mêlerait à la foule et n’aurait plus à côtoyer Luca plus que nécessaire.

« Cela s’est bien passé ? » Théodora sursauta presque alors que son interlocuteur brisait les miettes de concentration qu’elle essayait de garder face à son plafond d’ascenseur. La jeune femme se retourna lentement vers Luca, raide comme un balai de Quidditch. « Très bien, très bien. Une réunion de routine. Pas de quoi s’alarmer. Avec la montée en prestige du garage, il était prévisible que le Ministère se rapproche de nous. » Et de nouveau, la jeune femme reparti dans la contemplation de son plafond. Il ne fallait pas qu’elle lui retourne la question sinon cela allait engager la conversation. Mais ne pas demander la faisait passer pour particulièrement malpolie et gênée. Ce qui devait follement amuser Luca. Elle n’était pas gênée. Elle était juste un peu perdue. Pas à cause de l’acte en lui-même, elle savait avoir excellé cette nuit-là. Non, elle était légèrement énervée que cela ait été avec Luca Zabini et que celui-ci n’en ait rien à faire, avec son stupide petit air toujours sûr de lui et son idiot de sourire en coin qui... Bon elle allait devoir retourner la question. « Et toi ? Le Conseil je suppose ? » Dit-elle sans vraiment accorder un regard au jeune homme, ses yeux oscillant entre le plafond, les étages qui défilaient et sa petite liste de chose à faire.

«  D’autres réunions de prévue aujourd’hui ? » De nouveau, il engageait la conversation ? Mais il ne comprenait pas les sous-entendus ou quoi ?! Elle n’avait pas envie d’entretenir une conversation sans intérêt avec Luca Zabini dans un ascenseur du Ministère ! On aurait presque dit un début de mauvaise blague. C’était évident pourtant : elle ne le regardait pas et minimisait ses paroles… Théodora rangea précipitamment sa liste dans une poche de sa veste et accorda enfin son attention à Luca, au moins quelques secondes. « Entre autres choses oui. Réunions, courses à faire… Tout ça, tout ça. » Son regard passa rapidement sur le T-shirt de Luca et cela lui fit penser à celui qui trônait depuis une semaine sur une chaise chez elle… Elle avait élaboré tous les plans possibles et inimaginables pour le lui rapporter. Mais dans sa tête, cela se terminait irrémédiablement par devoir voir le regard moqueur de Luca posé sur elle. Chose qu’il faisait déjà en cet instant. Il tentait de le camoufler derrière cet air sûr de lui. Oh et puis merde, elle n’avait pas à être la seule gênée non mais ! Il voulait jouer, elle allait jouer. Elle se détourna, cette fois-ci bien plus sûre d’elle pour regarder de nouveaux les étages défiler. « D’ailleurs… » Il était encore temps de ne pas lancer cette pique et…   « J’ai des affaires à toi qu’il faudra que je te rende. » Trop tard. « Je suis au bar toute la journée demain. Tu veux que... Je te les dépose à ta salle de tatouages ? » Maintenant elle se mordait la langue pour ne pas éclater de rire. Voilà elle avait contre attaqué. Courageuse mais pas téméraire, la jeune femme se perdit de nouveau dans la contemplation cette fois-ci des boiseries à ses pieds, attendant la réponse cinglante de Luca qui ne manquerait pas d’arriver.

Un soubresaut anima l’ascenseur. Théodora leva la tête et soudain la cabine freina dans un long crissement alors que la lumière indiquant les étages s’arrêtait sur le 23 ½. Se retenant au mur, Théodora évita ainsi de s’étaler de tout son long sur le sol, ce qui aurait sans aucun doute beaucoup amusé Luca. Son cœur commença à battre dans sa poitrine alors même que son cerveau tentait d’analyser la situation. Ah non c’était pas possible. Elle ne pouvait pas rester coincer dans cet ascenseur. Pas maintenant. Pas avec lui.. « C’était quoi ça ? » La jeune femme se précipita s’avança avec tout le détachement dont elle était capable, vers la porte de l’ascenseur et appuya frénétiquement sur un bouton après l’autre. « Non non non non… » .

Pourquoi ? Pourquoi Dieu s’amusait ainsi de ses tourments. Qu’essayait-il de lui faire comprendre ? Était-il en train de lui faire expier ses coucheries hors mariage ?! Car si c’était le cas il semblait bien sélectif dans le choix des hommes pour lesquels la punir… De base, Théodora n’aimait pas être ainsi piégée. Car cela sous-entendait que si quelque chose arrivait, la fuite n’était pas une option. Hors, la fuite était toujours enviable dans la plupart des situations. Surtout aujourd’hui et maintenant. Elle continua d’appuyer fortement sur le bouton du rez-de-chaussé en répétant tout bas une longue litanie : « Non non non non merde fais chier putain ça saoule merde merde merde… »

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Ven 5 Fév - 0:52
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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020


Tu savais que Théodora avait cette convocation au Ministère aujourd’hui mais pour autant, tu ne t’attendais pas du tout à la croiser par hasard dans cet ascenseur. On se croirait sincèrement dans un vieux cliché, un de ces vieux films moldus où l’héroïne principale se retrouve coincée dans cet endroit exigu où la tension sexuelle est telle que le héros ne peut s’empêcher de lui sauter dessus. Il faut être con pour penser que ce genre de chose peut arriver dans la vraie vie. Et pourtant… Tu te reconcentres sur ta comptable. Effectivement, ce rendez-vous, cela t’avait tendu. Au-delà du fait que tu aies une confiance totale dans le travail de la jeune femme pour être dans les clous et respecter la loi, tu savais également qu’elle s’évertuait à dissimuler la double-comptabilité de la meilleure des manières ; il n’y avait aucun doute, le Ministère ne peut rien contre vous, ne peut rien contre la Cosa Nostra, ne peut rien contre toi. Pour l’instant. Oh putain, revoilà l’autre conasse de petite voix. Tu ne laisses rien paraître mais tu as hâte qu’elle te rassure et qu’elle te dise que tout allait bien, au moins, tu pourras passer à autre chose. Mais voilà qu’elle sursaute. D’un ton amusé, tu demandes : « Un problème ? » Putain, mais elle est … paniquée ? Tu ne sais pas si c’est le bon mot. Gênée serait sans doute le terme le plus approprié. Tu ne t’y attendais pas. Lundi, lors de votre petite réunion habituelle, elle avait paru si détendue, si sûre d’elle. Et tu comprends alors que la barrière que formait le bureau entre vous à ce moment là et le fait qu’elle puisse se cacher derrière ses chiffres avait biaisé ton jugement. Peut-être que ce qu’il s’est passé vendredi dernier l’a davantage affecté que ce que tu croyais ? En voyant sa réaction lundi, tu es allé dans son sens. C’est elle qui voulait que cela reste professionnel et tu l’avoues, tu n’as pas lésiné sur les moyens pour le lui faire comprendre. À grands coups de « Mademoiselle Haig », de « vous » et de « je vous en prie ». Le vouvoiement, tu trouves ça totalement ridicule, mais putain, qu’est-ce que ça t’amuse. Bon, tu l’avoues, tu rigoles moins maintenant que tu vois à quel point elle n’est pas à l’aise. On dirait qu’elle a un balai dans le cul. D’ailleurs en pensant à son cul… Putain arrête Luca. Tu te reprends et chasses tes pensées lubriques de ton esprit et l’écoutes te dire qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer. « Tant mieux. J’en attendais pas moins de ma comptable. » Ma comptable, ça fait vraiment possessif comme titre, mais bon, c’est ce qu’elle est. Qu’est-elle d’autre à tes yeux en dehors de ça ? Une amie certainement pas. Un coup d’un soir oui. Mais pour le reste, rien n’est moins sûr. En vérité, tu n’es plus très sûr de rien depuis vendredi mais tu t’évertues à croire que rien ne va changer.

Lorsqu’elle évoque le conseil, tu acquiesces et tu lèves les yeux au ciel. « Je m’en passerai bien. » murmures-tu, comme si les murs avaient des oreilles. Théodora connaît bien ton avis sur le sujet. Tu détestes faire ça, tu détestes servir de larbin. Toi, le maniaque du contrôle, toi qui aimes toujours pouvoir gérer tous les pans de ta vie. Tu dois l’avouer, il y a bien deux choses que tu ne peux maîtriser avec autant de panache que les autres : le Conseil et Théodora. Non pas que tu voudrais maîtriser la jeune femme, mais si tu pouvais mieux la comprendre, peut-être serait-il plus simple pour toi de faire semblant. Tu ne sais même pas pourquoi tu devrais faire semblant ? Tu es Luca Zabini non ? Tu te fous de tout d’habitude, pourquoi cette fois cela serait-il différent ? Tu poses ton regard vers elle et tes yeux sont sévères tandis qu’elle regarde toujours ailleurs, évitant tes prunelles vertes. Tu demandes si elle a autre chose de prévue aujourd’hui, histoire qu’elle arrête de faire l’autruche. Elle est marrante ; on dirait toi quand tu avais cinq ans. Elle te répond des banalités à ta question banale. Puis enfin, elle se tourne vers toi et tu sens son regard sur tes vêtements. Tu baisses les yeux vers ton tee-shirt en te demandant si tu as une tâche de sauce tomate mais il n’en est rien. « D’ailleurs… » Tu relèves la tête :  « Oui ? » prenant un air si sérieux et austère. Ses yeux sont dans les tiens et ta gorge s’assèche sans que tu ne saches pourquoi. Tu soutiens son regard, tu ne vas pas te laisser faire. Pourquoi tout n’est toujours que combat avec elle ? Pourquoi cela ne peut pas être simple ? Des affaires ? Mais elle se fout de ta gueule là ? Elle lance le sujet maintenant ? Au beau milieu d’un ascenseur ? Tu es décontenancé mais tu ne laisses rien paraître. Si elle veut parler de ça, elle va devoir expliciter le sujet. Tu prends un air étonné et demandes :  « Je ne comprends pas où vous voulez en venir. » Après tout, tu n’es pas sensé savoir qu’elle t’a piqué des fringues étant donné qu’elle est partie comme une voleuse. Elle n’a qu’à avouer son odieux crime. Et en plus de cela, où est-ce qu’elle veut les déposer ? Dans la salle de tatouage ? Cette salle qui a tout changé entre vous ? Elle est cinglée. Et trouillarde. Son regard se perd à nouveau sur le plafond, elle va finir par le connaître par cœur dis-donc.

Tu attends sa réponse mais celle-ci ne vient pas, interrompu par un soubresaut. C’est quoi ça ? La lumière vacille et s’arrête sur un étage qui n’en est pas un. Tu te retiens à la rampe et attends que la secousse passe. Tu soupires. Une panne d’ascenseur. Sérieusement ? Tu ricanes doucement en repensant aux films moldus que tu critiquais tout à l’heure. Cette panne, c’est tellement cliché. C’est tellement… ridicule. Putain, comme si tu avais que ça à foutre. C’est énervé que tu te tournes vers Théodora pour lui exprimer ton mécontentement mais tu te ravises devant son air paniqué. Tu la regardes appuyer alternativement sur plusieurs boutons, dans l’espoir que cela permette à la cage dans laquelle vous êtes enfermés de redémarrer. Tu t’approches d’elle et sans savoir pourquoi, tu attrapes la main qui s’active sur les boutons et la serre dans la tienne. Tu lui dis : « Calme-toi. » Tu es repassé au tutoiement, ça t’es venu comme ça. Tu plonges ton regard dans ses yeux. Les tiens sont calmes, sereins. L’inverse d’elle. Tu lâches sa main et tu lui dis : « Cela arrive souvent, détends-toi. Cela va redémarrer d’une minute à l’autre. » C’est vrai. Depuis que tu viens au Ministre, c’est déjà arrivé deux fois. Jamais deux sans trois. Mais d’habitude, les ascenseurs sont bondés. Pas cette fois. En attendant que ça reparte, tu vas te tourner les pouces. Tu rigoles doucement et demandes : « Ne me dis pas que tu es claustrophobe ? » Cela serait tellement drôle. Quoi que… Si elle te fait une crise de panique, tu vas être obligé de lui donner un coup de boule pour qu’elle se calme. Pour sûr, ça va la calmer. Si elle est évanouie, elle ne peut pas paniquer.

 

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Sam 6 Fév - 0:09

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Pourquoi Théodora était-elle gênée ?! C’était une vraie question car elle n’en avait pas l’habitude. Était-ce car elle revoyait régulière Luca après avoir couché avec ? Non. Cela lui arrivait très souvent avec d’autres, surtout lorsqu’elle piochait dans la Cosa Nostra. Il y avait toujours des œillades et autres sous-entendus mais cela amusait la jeune femme plus qu’autre chose. Si ce n’était pas ça alors quoi ? Parce que Luca avait un certain ascendant sur elle de par sa position ? Possible. Il ne se laissait pas faire. Théodora aimait avoir le pouvoir, se sentir puissante et respectée… Bon ce n’était pas un scoop de dire que ce n’était pas franchement ce que Luca savait faire de mieux. Ce qu’il fait de mieux c’était cette chose avec sa lang… Oui bon bref. Donc il y avait un peu de ça…. Mais autre chose s’y était rajouté, elle en était persuadée. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ?!

Théodora ne répondit pas à la question de Luca, plus rhétorique qu’autre chose sur le déroulement de sa réunion. Alors que la jeune femme lui indiquait que tout roulait comme un carrosse, il sembla se détendre légèrement. Théodora ne s’était pas rendu compte que ce rendez-vous avait pu l’inquiéter ne serait-ce qu’un peu. Il n’y avait rien d’étonnant à ce genre d’entretien et puis Dora était une excellente comptable alors…   « Tant mieux. J’en attendais pas moins de ma comptable. »  Ma comptable ?! Ça fait vraiment possessif comme titre… Il ne s’embarrassait pas de grand-chose le Zabini. Bon après, de ce titre, Théodora s’était fait une raison et elle l’arborait bien plus fierement que « la catin ». Catin un jour, catin toujours ma belle. Oh mais ta gueule la voix. Elle avait pas autre chose à foutre cette saloperie ? Mais voilà, Dora le sent, elle est un peu satisfaite de recevoir ainsi un compliment de Luca. Et elle n’apprécie pas du tout cette impression. Parce que cela lui fait plaisir, parce qu’il semble faire des efforts pour elle, parce que cela veut dire qu’elle recherche l’approbation de Luca alors qu’elle n’en a définitivement pas besoin. Pas besoin du tout.

La réponse de Luca sur le Conseil ne fut pas une surprise. Au moins, ils évitaient d’être la cible de cette entité politique particulièrement forte. À jouer ainsi les pions, ils se faisaient un peu oublier et ce n’était pas plus mal pour les affaires. Il fallait parfois se montrer ingénieux et frontalement rencontrer ses ennemis pour s’en débarrasser. Bon Luca n’était pas vraiment son ennemi dans cette situation donc la comparaison s’arrêtait là… Mais elle voulait aussi le pousser un peu dans ses retranchements comme le Conseil avec la CN, essayer de glaner des informations supplémentaires… « Je ne comprends pas où vous voulez en venir. »  Ah oui, il rigolait pas avec le professionnalisme… Dora s’était faite avoir à son propre jeu et étrangement, cela lui hérissait le poil d’être ainsi vouvoyée et renvoyée dans ses pénates sans une information à se mettre sous la dent. Non mais en fait il faisait ce petit jeu quand ça l’arrangeait et quand ça pouvait énerver Dora au plus haut poin c’était ça ?! Mais pourquoi ça l’énervait putain ?! Luca faisait exactement ce que Dora lui avait demandé, c’était elle qui faisait n’importe quoi.  Elle voulut lui dire de laisser tomber et de ne plus en parler mais voilà que l’ascenseur faisait d’étrange bruit et que la panique s’empara du cœur de la jeune femme.

Devant le panneau de commande, Théodora cherchait désespérément à refaire fonctionner la machine. Peut-être qu’en appuyant sur tous les boutons cela changerait quelque chose ? Ça ne lui coutait rien d’essayer. Car ce n’était pas possible, elle ne pouvait pas se retrouver ainsi dans une boite en métal sans aucune option de sortie avec Luca, Luca Zabini lui-même, qui de toute façon n’en avait rien à foutre de sa tête parce que franchement s’il en avait, ne serait-ce eu qu’une  envie de… Ses pensées, mêlées à ses paroles furent interrompues par une main qui attrapa la sienne. Théodora fixa cette nouvelle venue puis son propriétaire. « Calme-toi. »  Putain, elle savait pas pourquoi mais d’un coup, une seconde seulement, elle oublia l’ascenseur et ne fit que plonger dans ce regard vert qui la fixait. Et de nouveau elle revit ces mêmes yeux à quelques centimètres des siens, elle ressentit son corps parcouru de ces mains. Et puis tout fut terminé aussi vite que c’était arrivé. Dora cligna légèrement des paupières alors que Luca la lâchait et que l’anxiété reprenait le dessus, mais avec moins de force que précédemment. Quelle était cette sorcellerie ?! La jeune femme en fut toute confuse, ne sachant pas vraiment analyser la situation. Son cerveau saturait d’informations et elle n’était pas très sure des analyses qu’il pourrait bien lui pondre. Tentant de souffler pour se calmer, suivant les indications de Luca, elle fut dépitée de savoir que cela était déjà arrivé plusieurs fois à l’Italien. Non mais personne ne s’était dit qu’il pourrait réparer ? Non mais c’était incroyable ça quand même ! Quelle bande d’amateurs ! Est-ce que elle se disait que rolala elle avait sauté une ligne de trop ah bah tant pis ?! Non ! Elle corrigeait ses tableaux au risque de tout voir faux. Bah voilà. Et l’autre idiot de Zabini qui se foutait de sa gueule maintenant! Mais comment il pouvait ainsi passé d’un gars gentil à un connard de première ?! Théodora fulminait, ses émotions exacerbées par l’angoisse. Elle jeta un regard aussi noir que l’encre de son tatouage à Luca avant de lui répondre sèchement : « Je suis pas claustro. »  Elle tira légèrement sur son blazer pour tenter de se calmer. « J’aime juste pas être enfermée trop longtemps quelque part. »  Elle se recoiffa légèrement et reparti sur le tableau de commande de l’ascenseur cette fois à la recherche d’un bouton d’urgence comme dans ceux moldus… Mais rien du tout. Nada. Elle poussa un long soupir agacé et commença à faire les cent pas dans sa moitié d’ascenseur, refusant obstinément d’accorder un semblant s’attention à son compagnon d’infortune. « Et là ça fait carrément plus d’une minute. Ça aurait dû redémarrer maintenant. »  Théodora attrapa sa main droite de la gauche et commença à compter ses phalanges pour tenter de se calmer. Elle faisait ça dès qu’elle était stressée, apeurée ou énervée. Cela lui permettait de se concentrer sur des chiffres et cela lui faisait oublier le reste. Un tic qui lui était resté de l’enfance… La fréquence de ses utilisations avait bien évidemment varié suivant la période de sa vie. Il y avait compter et puis il y avait parler. Elle releva les yeux et vit Luca avec ce sourire narquois qui ne le quittait jamais et de nouveau le feu l’embrasa. De colère évidemment… Pas d’autre chose namého. « Ça se fait pas vraiment de te… De vous foutre de ma gueule comme ça ! Alors que… »  Elle cherchait ses mots qui peinaient à sortir. « Alors qu’on est enfermé dans cette boite ! Avec la possibilité que personne ne nous vienne en aide et… »  Théodora commença à se souvenir à qui elle parlait et se décida à ne pas terminer sa phrase. Elle reprit plutôt sa marche et ses comptes en soufflant bruyamment. Comment cela se faisait-il qu’elle se retrouvait toujours aussi vulnérable en présence de Luca. Comme si celui-ci avait le don d’être toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Ou peut-être était-il y la cause première ?! Dans tous les cas, cela l’emmerdait bien Dora d’ainsi paniquer devant Luca Zabini pour une histoire d’ascenseur. Qu’est-ce qu’elle avait envie d’être partout ailleurs plutôt que dans ce foutu ascenseur…

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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020

Cette désagréable impression, celle que Théodora est gênée par les plaisirs charnels auxquels vous vous êtes adonnés, ne t’est pas inconnue. Cela ressemble vaguement à votre première rencontre après ton retour d’Italie, celle qui a précédé ce fameux rendez-vous pour les finitions de son tatouage, celle qui a précédé ce verre au bar. Théodora est à nouveau nerveuse, comme si elle ne pouvait pas faire la part des choses. Te concernant, tu y parviens assez facilement : tu baises, tu oublies. Tu respectes les règles que vous vous êtes fixés vendredi dernier. Des inconnus. C’est ce qui était convenu non ? Pas d’attaches, pas de promesses, pas d’emmerdes. Pourquoi les nanas ne peuvent pas de contenter de ça et doivent faire leurs princesses en se posant dix milles questions ? Tu n’en sais rien mais ce que tu sais c’est que tu n’auras pas la réponse à cette question aujourd’hui, et encore moins dans cet ascenseur où tu as hâte de pouvoir t’extraire. Non pas que cela te dérange tant que ça d’être en sa présence, mais plutôt parce qu’à chaque fois que vous êtes seuls, ça foire. Enfin… Pas à chaque fois. Mais presque. Et le fait que Théodora regarde à ce point ce bout de plafond te donne un aperçu de ce que à quoi elle peut bien penser : elle peut même plus te regarder dans les yeux lorsqu’elle ne peut pas se cacher derrière ses chiffres et ses comptes.

En tout cas, lorsqu’elle aborde sans détour cette fameuse nuit, tu fais ce que tu fais le mieux : le con. Ou l’autruche. Vous choisissez. En décidant volontairement de faire comme si tu ne comprenais pas ce à quoi elle faisait référence, tu fais le choix de te tenir à ce fameux professionnalisme qu’elle voulait tant, celui-là même qui semblait la rassurer lors de vos rendez-vous des lundis et tu te rends encore une fois compte qu’elle ne tient pas parole : c’est elle qui ramène toujours votre relation à du personnel, t’éloignant à chaque fois du professionnel. Tu te surprends à penser que peut-être c’est ce qu’elle veut au fond ? Tu n’arrives plus à comprendre cette jeune femme aussi chiante qu’attachante. Comment ça attachante ? te demande la voix. Théodora est tout sauf attachante. Elle est énervante, agaçante, exaspérante, horripilante, irritante, insupportable, séduisante et… Rembobine Luca te murmure la voix de la déraison. Séduisante ? Tes yeux se posent sur elle comme tu l’as déjà fait à de nombreuses reprises et des flashs de votre nuit passée ensemble te submergent. C’est rare que tu repenses à tes baises avec tes conquêtes. Mais Théodora n’en est pas vraiment une étant donné que c’est une relation de travail en plus d’être la meilleure amie de Jaeden. Tu sais que c’est loin d’être une excuse puisque c’est déjà arrivé avec d’autres sans pour autant que cela te revienne en tête. Qu’est-ce qui a changé ? En tout cas, il n’y a aucun doute, Théodora est vraiment une chieuse. Une peureuse également ?

Cela tu l’ignorais mais tu t’en rends compte lorsque l’ascenseur se met à trembler et que Théodora n’est pas loin de la crise d’angoisse. Il ne manquerait plus qu’elle s’évanouisse. Quoi que… Cela te donnerait une bonne raison de lui faire du bouche à bouche. Tu prends sur toi pour tenter de la calmer. Tu lui prends la main, tu fixes ses yeux céruléens pour la rassurer. Sauf que tu ne sais pas faire ça. Encore moins avec elle, tu sais que chaque contact physique peut vous être fatal. Alors tu la lâches et tu sens la jeune femme confuse, encore plus que lorsqu’elle t’a vu entrer dans ce vase clos. Elle souffle, elle inspire, elle expire. Putain, elle va clamser. Tu hallucines. Puis soudainement elle a l’air furieuse : cette femme est une contradiction à elle toute seule. Elle te lance un regard noir et te répond si sèchement que tu lèves les mains en signe de reddition. « Et oh, tu te calmes oui. J’y suis pour rien moi. Tu te prends pour qui là ? » De une c’est vrai et deux, bah c’est vrai quoi. Qu’est-ce que tu peux y faire ? Rien. Il faut attendre c’est tout. D’ordinaire c’est assez rapide. Mais les techniciens ont sans doute décidé de te faire mentir aujourd’hui car rien ne bouge depuis maintenant quelques minutes. Tu t’appuies sur la cage de fer et poses ta tête sur la paroi froide de l’ascenseur. Tu fermes les yeux pour ne plus voir ta camarade d’infortune faire les cents pas, faisant bien attention à ne pas empiéter sur ton espace, comme si elle avait peur de te toucher. Et voilà qu’elle grogne que c’est long et que cela aurait dû redémarrer.

Tu rouvres un œil pour regarder ce qu’elle fait. Mais c’est quelle genre de personne qui fait ce qu’elle fait pour se calmer ? Compter ses phalanges ? Mais elle est sérieuse ? « Passe pas tes nerfs sur moi. Qu'est-ce que j'y peux moi si les techniciens savent pas faire leur taff en temps et en heure ? Arrête ton cirque, tu me rends nerveux. » C’est plus ou moins vrai. Tu n’es pas du tout effrayé par la situation. Ce genre de panne arrive régulièrement et tu n’es pas angoissé par les espaces clos encore moins si tu es enfermé avec une bombasse dans ce même espace clos…. Cette pensée t’arrache un sourire narquois qui ne laisse pas Théodora indifférente puisque tu sens l’atmosphère de la pièce changer encore une fois. Quoi mais elle est à de nouveau furax maintenant ? « Ça se fait pas vraiment de te… De vous foutre de ma gueule comme ça ! Alors que… » Tiens ? On repasse au vouvoiement maintenant ? Pour t’engueuler, c’est plus facile en vouvoyant qu’en tutoyant peut-être ? « Alors qu’on est enfermé dans cette boite ! Avec la possibilité que personne ne nous vienne en aide et… » Elle ne termine pas sa phrase et sa respiration est si saccadée que tu as vraiment l’impression qu’elle va faire une syncope. « Mais de quoi tu as peur exactement ? On ne va pas nous oublier. Et si jamais c’est le cas, je t’assure que je défonce les murs avec un Bombarda et qu’on sortira d’ici. » Un sourire amusé s’installe sur tes lèvres et tu lui dis : « Tu repasses au vouvoiement uniquement quand tu veux m’engueuler ou je me fais des idées ? » Théodora continue de souffler bruyamment. Tu veux une explication : « C’est l’ascenseur le problème ou c’est moi ? » Hop, c’est fini de passer par quatre chemins. Tu souffles toi aussi parce que tu n’as pas envie de jouer les babysitters d’une nana évanouie dans un ascenseur alors tu décides de prendre le taureau par les cornes. L’attitude de Théodora dénote comparé à la tienne : elle vient de passer alternativement par toutes les émotions possibles et inimaginables alors que toi, tu es drôlement détendu. Tu sais que la drogue que tu as consommée il y a à peine sept minutes n’y est pas pour rien ; les effets sur ton corps s’en ressentent tandis que tout ton organisme tente de l’assimiler. C’est peut-être ça qu’il lui faudrait à Théodora. Qu’elle se détende. Bon malheureusement, tu ne vas certainement pas lui proposer le sachet d’or blanc qui est bien dissimulé dans la poche intérieure de ta veste, il manquerait plus que Jaeden et Anjelica se rendent compte que tu leur as menti et que tu consommes toujours. Quel autre moyen a-t-on pour détendre des gens ? Ta seconde pensée est le sexe : le sexe entraîne la libération des ocytocines et donc par définition, cela détend les gens. Mais bon, dans cet ascenseur qui risque de redémarrer à la moindre seconde… Pas certaine qu’elle apprécie de replonger dans ces travers-là, elle a déjà assez l’air de regretter comme ça. Bon, alors la drogue, le sexe, que peux-tu proposer d’autres ? Tu te redresses, passes derrière elle et entreprends de lui masser les épaules. Tu appuies sur les tensions qui semblent s’être accumulées sous ses omoplates. « Raconte-moi un truc bidon. » La parole, le rire, pour défier son angoisse ? T’as aucune idée de ce que tu fais.

 

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Luca & Théodora
13 juin 2020 | Ministère de la Magie | Journée

Théodora Haig ! Mais qu’est-ce qui lui avait bien pris d’ainsi balancer de but en blanc quelque chose qui était loin d’être calme, détaché et professionnel ?! Qu’est-ce qu’elle cherchait à faire avec cette histoire de vêtements ? Probablement susciter une réaction chez Luca… Du genre un petit sourire entendu ou un commentaire. Quelque chose. Sans effet, car il se murait dans cette foutue idée à la con qu’elle avait eu pour… Pour quoi d’ailleurs ? Et oui ma vieille, va pas oublier tout l’historique de votre relation juste pour le sexe. Et oui… Pourtant elle s’en foutait de coucher avec quelqu’un normalement. Elle prenait son pied et passait au suivant. Point. Mais pas là. Putain, pourquoi pas là ? Il était insupportable, immature, colérique et elle ne pouvait pas le supporter. La plupart du temps. Et quelques fois, pour des micro-secondes, il arrêtait de faire le con et elle entrevoyait un gars formidable, celui qu’elle pensait connaître avant d’entrer dans la Cosa Nostra. Celui qu’elle ne craignait pas. Celui qui n’avait pas cette baguette pointée sur sa tête. Comment pouvait-on être aussi exaspérée qu’animée d’une terrible envie de lui sauter dessus ? Ouah Dora on va se calmer. Mais qu’est-ce qui lui arrivait ?! C’était un gars comme un autre. Simple, basique. Son patron et un plan cul pour une fois unique. Point. Elle pourrait sauter toute la Cosa Nostra si ça pouvait la détendre. Mais pas Luca.

Ses pensées furent bien vite balayées par ce foutu ascenseur qui avait décidé de rajouter du dramatique à la situation. Dora n’était pas claustrophobe. Elle n’aimait juste pas être contrainte dans ses mouvements. Ces portes fermées lui rappelaient trop celles rouges et feutrées du bordel. Cette impossibilité de se sortir de situations qui ne lui plaisaient pas. Et alors Théodora paniqua. Un instant, son cerveau avait déconnecté avec Luca qui la regardait mais aussitôt que le charme avait été rompu, les angoisses étaient remontées. Dora avait envie d’arracher ces foutues portes métalliques à mains nues. Et la réponse cinglante qu’elle servit à l’Italien ne sembla pas lui plaire puisqu’il lui répondit tout aussi sèchement. Bah non elle ne pouvait pas se calmer, parce que sa tête ne fonctionnait plus correctement. Elle sentait son corps se tendre sans qu’elle ne puisse n’y faire quoi que ce soit. « Descends un peu de tes grands hippogriffes Luca…» Dit-elle en commençant le compte de ses phalanges, les yeux mi-clos, essayant de faire passer cette crise d’angoisse qui débutait, telle un nuage toxique, à se répandre dans tout son organisme.

Théodora tenta d’ignorer Luca. Elle ne répondit pas à ses questions rhétoriques, préférant se concentrer sur sa technique pour ne pas exploser. Seulement voilà, elle ouvrit les yeux pour voir Luca avec un sourire narquois, celui-là même qu’elle aurait bien voulu voir apparaître sur ses lèvres à la mention des fringues. Elle se décida à lui renvoyer à la face toutes ses angoisses, espérant secrètement que cela calmerait ses démons. Pourquoi est-ce qu’il ne s’énervait pas en retour ? Elle avait besoin d’hurler ! « Mais de quoi tu as peur exactement ? On ne va pas nous oublier. Et si jamais c’est le cas, je t’assure que je défonce les murs avec un Bombarda et qu’on sortira d’ici. » Théodora s’apprêtait à lui renvoyer une répartie bien sentie mais elle ne trouva rien à répondre. Il n’y avait rien d’agressif dans ces mots. Ces derniers étaient presque gentils. Putain mais il faisait jamais les choses bien ce Zabini c’était pas possible ! « J’ai peur ! J’ai peur de… Laisse tomber. » Aucune justification cohérente ne franchit ses lèvres. Elle avait peur de tant de choses. Mais les mettre sous formes de mots ne les rendraient que ridicules aux yeux de Luca. Et elle n’avait pas davantage besoin de ses moqueries. Elle était déjà suffisamment vulnérable comme ça. Bon Dieu qu’est-ce qu’elle voulait se barrer de ce foutu ascenseur. « Tu repasses au vouvoiement uniquement quand tu veux m’engueuler ou je me fais des idées ? » L’agacement prit le dessus sur tout le reste. Dans un sens c’était positif, la panique ne semblait ainsi pas pouvoir totalement prendre le contrôle de son corps et de son esprit. La respiration toujours aléatoire, elle jeta un regard incrédule à Luca. Il voulait vraiment faire ça maintenant ? « C’est l’ascenseur le problème ou c’est moi ? » Ah bah il voulait faire ça maintenant. Se disant que de toute façon, puisqu’elle allait peut-être mourir dans cet ascenseur, elle pouvait lui balancer ses quatre vérités. Ouai enfin bon peut-être pas toutes les vérités… Tenta une petite voix. Elle verrait sur le tas.

Serrant les poings, elle resta toute de même de son côté de l’ascenseur. « Le problème ? Le problème c’est que, comme prévu, c’était une connerie de s’envoyer en l’air, putain je pense que je dois encore avoir la marque de ta putain de bécane sur la fesse droite mais passons… À la limite ça, ça passe. Non, non ce qui n’était pas prévu en revanche c’est que j’arrive pas être aussi… Détachée que je le voudrais. Alors que toi… Tu y arrives…Rah si bien que ça m’énerve encore plus ! Alors oui je ne sais plus si je te vouvoie ou si je te tutoie parce que je connais aussi bien tes comptes que ta bite. Mais actuellement, désolée pour ton petit égo méditerranéen mais mon plus gros soucis c’est ce foutu ascenseur qui ne veut pas se décider à redémarrer et qui, dans le meilleur des cas, va chuter pour nous emmener à notre perte en une seconde. Ou dans le pire des cas, on va être oublié par tout le monde parce qu’honnêtement toi peut-être que quelqu’un t’attends dehors mais moi, maintenant que Jae à son Italienne, y a plus personne qui viendra me chercher ! » Sa voix n’était allée qu’en crescendo, se retrouvant pratiquement à hurler sur, elle devait le reconnaitre, un pauvre Luca qui pour une fois n’en avait pas tant mérité. Mais au moins, comme prévu, d’ainsi hausser le ton l’avait un peu calmée. Elle secoua la tête et se détourna de Luca. D’une voix un peu plus calme elle ajouta. « Excuse-moi… Je… C’est l’angoisse qui parle…. Je suis désolée. »

Et puis le truc improbable… Luca passa derrière elle et commença à lui masser les épaules. Elle se raidit à son contact sans savoir vraiment comment réagir. Non mais qu’était-il en train de se passer exactement ?! « Raconte-moi un truc bidon. » Non mais… Quoi ?! Théodora inspira profondément et tout en réfléchissant. Elle devait se calmer. Pour leur bien à tous les deux. Elle se décida finalement à fixer un point quelconque face à elle et accepta cette trêve bienvenue. « Un truc bidon… T’as combien d’heures devant toi ? » Répondit-elle avec une pointe d’humour alors que son corps commençait à relâcher quelques grammes de stress accumulé. « Un jour, à l’Eglise, j’ai allumé toutes les bougies présentes d’un coup de baguette pour passer le temps. Mais y avait un sacristain, il a cru à un miracle. Personne n’a jamais voulu le croire évidemment… » C’était vraiment très drôle sur le coup lorsqu’il était tombé à genoux en priant avec ferveur… Bon certes elle s’était sentie un peu mal après coup et Dieu l’avait probablement sévèrement réprimandée depuis… Mais bon… « Sinon… Euuuh. Une blague ? » Elle continua de respirer fortement pour se calmer. Bon dieu –encore lui- il était bon masseur ce Zabini… « C’est un fantôme et un vampire qui sont sur le bord d’une route déserte… » Théodora se crispa légèrement après une pression de Luca mais tenta d’en faire abstraction. « Le fantôme dit : j’attends le vaisseau fantôme, et vous ? Le vampire qui lui répond : Oh moi ? … J’attends le vaisseau sanguin… » Théodora pouffa à sa propre blague tant celle-ci était mauvaise. « C’est assez bidon pour toi ? » Demanda-t-elle. Maintenant que son esprit n’était plus totalement obscurci par l’angoisse, elle prit pleinement conscience du souffle de Luca sur sa nuque, de ses mains sur ses épaules, et de son corps si proche du sien. La chose à faire aurait été de s’éloigner le plus possible de ce contact. Et pourtant Théodora ne bougea pas. Elle ne fit que tourner sa tête de profil. « Merci. »

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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020

« J’ai peur ! J’ai peur de… Laisse tomber. » Tu fronces les sourcils cherchant à comprendre. Tu essaies de faire des liens avec ce que tu sais d’elle. Tu ne sais pas grand-chose de Théodora à part le fait qu’elle est forte en comptabilité et qu’elle a un passé compliqué et qu’elle baise bien. Le même que Jaeden ; le bordel, ça change une personne à vie. Jaeden est sorti meurtri de cette période et tu te doutes qu’il a dû en être de même avec la jeune femme. Tu devrais t’en foutre de tout ça ; tu devrais te foutre qu’elle ait peur. Cela ne devrait pas être ton problème. Tu es un homme égoïste, ce qui peut arriver aux autres, cela t’importe peu en dehors de tes proches. Et Théodora est loin d’être une proche. Elle l’a été, physiquement, tu veux dire, mais c’est tout. « Ok… » Tu ne sais pas quoi dire d’autres de toute manière. Alors tu décides de rentrer dans le lard. La question du vouvoiement puis celle qui fâche entre le dilemme impossible : est-ce toi le soucis et l’ascenseur ? Tu ne sais pas pourquoi mais tu as une vague idée de la réponse. Sincèrement, tu ne la vois pas réagir ainsi avec un inconnu. Tu la regardes serrer les poings et son discours te cloue le bec. Putain mais elle est grave, elle est chiante. T’as l’impression de revenir plusieurs semaines en arrière dans son putain de bureau, avec ses grands discours sur le fait que vous deviez entretenir une relation professionnelle parce que cela ne fonctionnait pas autrement. Quand vous avez couché ensemble la semaine dernière, tu as fait comme si de rien n’était parce que tu avais cru que c’était ce qu’elle voulait. C’est elle qui a imposé cette relation, toi, tu aurais aimé continuer ce jeu du chat et de la souris, tu t’amusais bien même si elle ne voulait pas en respecter les règles. Tu ne réponds rien à tout cela ; elle se démerde. Ce n’est pas ton problème si elle ne peut pas paraître détachée : c’est quoi son soucis putain de merde ? Elle a dû en voir passer des hommes sur elle au bordel. Qu’on ne te dise pas qu’elle n’a pas pu se défaire de chacun d’entre eux. Et à ce que tu saches, ta comptable a également couché avec bons nombres des membres de la Cosa Nostra. Non pas que tu la juges pour ça, au contraire, tu as fait la même chose ; mais pourtant, avec eux, cela se passe bien. Donc tu as raison. Le problème, c’est bien toi.

Tu as envie de lui faire quelques remarques bien scindées et sarcastiques pour lui rabattre con caquet. Mais la dernière phrase te laisse pantois. Putain l’angoisse de l’abandon. Sa voix monte dans les aigus et tu hausses les sourcils une fois de plus. « Non mais tu te prends pour qui là ? J’suis pas ton larbin. Même à mon larbin je lui parle pas comme ça. » Théodora se confond en excuses, elle dit que c’est l’angoisse qui parle. Tu es surpris, perdu, désorienté. Tu restes stoïque pendant de nombreuses minutes avant que ton côté pragmatique reprenne le dessus. Il ne manquerait plus qu’elle te clamse dans tes bras en faisant une crise cardiaque. Tu te ferais tuer par Jaeden. Alors tu prends sur toi alors qu’en vérité, t’en peux plus de cette chieuse. Tu entreprends de lui masser les épaules pour qu’elle se détente. Elle aurait bien besoin de ta queue dans sa chatte pour ça mais bon apparemment elle connaît aussi bien tes comptes que ta bite. Ce sont ses mots, pas les tiens. Lorsque tu lui demandes de te raconter un truc bidon, elle te raconte vraiment un truc bidon. Putain son histoire de bougies et de sacristain est chiante à mourir. « Truc de ouf. » dis-tu d’une voix que tu espères neutre même si ton grain de voix marque sans hésitation le fait que tu trouves ça nul. Désolé, tu peux pas toujours tout contrôler. Ton sarcasme est de retour. « Une blague ? » Tu dis : « Je t’en prie. » Tu écoutes chaque mot qu’elle prononce pendant que tes mains continuent de s’activer sur ses épaules. Tu passes ensuite à ces omoplates et frôles son cou grâcieux. Tes mains s’arrêtent lors de la chute de sa blague tellement c’est mauvais. Mais son rire se mêle au tien et tes mains tremblent légèrement à cause de cette blague pourrie. « Quelle blague de merde. » Tes mains s’arrêtent de masser sans que tu ne t’en aperçoives. Ce que tu remarques, c’est que de manière imperceptible, ta respiration s’est légèrement saccadée. Elle te remercie. « Tu m’en dois une. » Tu te détaches d’elle et soupires. Tu regardes à ton tour la cage argentée dans laquelle vous êtes enfermés depuis quelques minutes désormais. C’est étrange, d’ordinaire, cela ne dure jamais aussi longtemps. C’est vraiment une coïncidence… malheureuse.

Tu t’assois dans un des angles de l’ascenseur et sors ton paquet de clope pour en griller une. Tu lui balances le paquet pour ne pas qu’elle ose encore dire que tu ne lui en payes pas une. « On va déclencher l’alarme incendie. » dis-tu d’un ton amusé tout en sachant que tu n’es plus du tout amusé maintenant. Tu veux régler tes comptes. Ouais, tu passes du coq à l’âne sans crier garder. « Maintenant que tu es détendue, tu vas bien m’écouter. » Cette situation ne peut plus durer ainsi de toute manière. Il faut que tu lui dises tout ce que tu penses afin qu’elle prenne enfin conscience que tu ne peux plus laisser passer ça. « Tu me fais chier Théodora. » Tu continues : « Tu me fais vraiment chier. » Tu laisses un silence s’installer avant de reprendre : « Tu me fais chier avec tes conneries. C’en était une de baiser ? Parle pour toi, perso, j’en ai rien à foutre. T’es pas ma première nana, j’suis pas ton premier mec. Franchement, qu’est-ce que ça change putain ? T’étais au courant des règles non ? J’crois même que c’est toi qui les a fixées. Des inconnus on avait dit. Pourquoi tu remets ça sur le tapis ? » Tu ne te rends pas compte, mais ta voix tremble légèrement d’énervement. « C’est TOI qui voulait ça. Putain mais t’es une vivante contradiction. Tu veux qu’on soit professionnel, on l’est et cela ne te convient pas. On ne l’est plus mais ça ne te convient pas. On le redevient, cela ne te convient toujours pas. Franchement, je ne te suis pas. Je pensais que c’était ce que tu voulais que je sois détaché quand tu t’es barrée de ma putain de chambre ! » Ta voix s’élève à nouveau. « Et ma bite, tu l’as vu qu’une fois donc j’espère que tu connais mieux mes comptes que ça sinon putain de merde j’te jure que je vais te tuer. » Non mais oh, elle se prend pour qui elle ? Tu repenses à sa peur d’être oublié. « Et tu me fais chier aussi parce que j’en ai marre que tu crois que tu ne vaux rien. Plein de gens t’aiment Haig. Putain. » Tu sais pas qui, mais des gens. C’est sûr. Toi ? te demande la voix de la déraison. C'est la meilleure amie de Jaeden. C'est obligé que tu l'aimes un tout petit peu non ? Sûrement. « Et puis franchement, j’en ai rien à foutre que tu n’aies pas confiance en toi mais fais confiance à Jaeden putain ! Tu crois vraiment qu’il te laisserait tomber ? Si c’est ce que tu penses, tu le mérites pas. » Voilà, prends-toi ça dans les dents. Tu es énervé. Tout ce qu’il ne fallait pas dire dans la même conversation : remettre en cause le fait que tu sois trop professionnel alors que c’est ce qu’elle voulait, la manière dont elle te parle, remettre en question la loyauté de Jaeden. « Tu me saoules Théodora. T’es moins chiante quand t’es bourrée. »

 

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Ven 19 Fév - 21:49

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Luca & Théodora
13 juin 2020 | Ministère de la Magie | Journée

« Non mais tu te prends pour qui là ? J’suis pas ton larbin. Même à mon larbin je lui parle pas comme ça. » Ah non mais Luca faisait tout pour l’énerver ! Il ne voyait pas qu’elle était à bout et probablement à deux doigts de péter une durite –probablement la seule qu’il lui restait en plus ?!- sans avoir besoin qu’il en rajoute ? C’était incompréhensible. Luca Zabini s’emmitouflait dans ses grands principes de mec viril, égoïste qui n’en avait rien à foutre du monde. Il suffisait qu’elle le mette face à ses propres idioties et il s’insurgeait aussi fortement qu’une bonne sœur pour sa vertu. Mais quel con… Bon elle reconnaissait qu’elle–même être allée un peu loin dans ses mots et s’excusa. Elle était courageuse mais pas téméraire. Elle n’allait pas continuer sur ce terrain glissant à moins qu’il ne l’y force, surtout si l’angoisse qui l’accompagnait et qui lui donnait du répondant s’évaporait.

Il voulait un truc bidon, Théodora allait lui en servir un à pas piquer des bisons hannetons. Elle n’avait pas besoin d’être devineresse pour savoir que Luca n’en avait rien à foutre d’elle et de ses histoires. Il la massait probablement uniquement pour éviter de devoir s’occuper d’une fille inconsciente dans un ascenseur en attendant les secours. Mais bon… Il la massait quand même. Il aurait simplement pu continuer de lui dire de respirer. C’était plutôt chic de sa part. « Quelle blague de merde. »  Leurs rires ne durèrent pas très longtemps. Même une mauvaise blague avait  ses  limites. « Et oui, c’est toi qui a demandé. » Il s’éloigna finalement et Dora en fut étrangement peinée. Ça faisait du bien d’ainsi décompresser et elle en aurait bien profité plus longtemps. Le retour à la réalité de la détention lui revint en pleine figure alors que Luca parlait. « Tu m’en dois une. » Théodora souffla légèrement. « Te supporter ça vaut bien tous les massages du monde Luca. J’te dois que dalle. » Murmura-t-elle pour elle-même, tentant de ne pas paraitre aussi troublée qu’elle l’était véritablement. Elle reprit  son inspection de l’ascenseur les mains sur les hanches.

Théodora se retourna juste à temps pour saisir le paquet de cigarettes en vol avant qu’il ne s’écrase sur sa tête. Elle en attrapa une et le relança avec aussi peu de délicatesse sur son propriétaire. La jeune femme répondit par un soufflement quant à l’idée de l’alarme incendie. Si seulement cela fonctionnait…. Mais bon, de toute façon elle n’avait rien à perdre ! Elle s’alluma sa cigarette et prit une longue et profonde bouffée. Le petit nuage de fumée qui se forma autour d’elle lorsqu’elle expira la fit se détendre presque immédiatement. Au moins, il y avait ce bénéfice. Ce sentiment de tranquillité ne dura quelques secondes à peine. Juste le temps d’abaisser légèrement ses paupières. Et puis Luca brisa cet instant qu’elle avait pourtant cherché à atteindre depuis plusieurs minutes : « Maintenant que tu es détendue, tu vas bien m’écouter. » Elle ouvrit les yeux et laissa son regard plonger vers l’Italien. Au moins, il avait le mérite d’être clair. Elle le faisait chier ? Juste retour des choses ! Elle ne put s’empêcher d’être un peu satisfaite : enfin elle avait une réaction de sa part.

Il attaquait tout de suite sur le sujet qui fâchait. Ses règles ?! Oh mais quel hypocrite ! Il ne les suivait lui-même que quand ça l’arrangeait ! Bon Dieu, elle avait de ne serait-ce que les considérer ces putains de règles. Quel connard. Et puis c’était lui qui était venu sur la piste de danse ! C’était lui qui les avait jetés tous les deux sous le bus. C’était de sa faute cette situation idiote et malencontreuse !

L’énervement de Luca était palpable et Théodora se raccrochait à sa cigarette pour se donner une contenance. Elle le revoyait encore dans son bureau à la menacer. Il était hors de question de le laisser recommencer. S’il s’avançait, ne serait que de quelques pas, elle ne répondrait plus de rien. Oh mais il ne s’arrêtait pas le Zabini ! C’était la meilleure celle-là. Elle ?! Une contradiction ?! Non mais c’était ridicule ! Théodora n’avait jamais voulu qu’ils ne soient plus professionnels ! Elle avait parfaitement géré leurs rendez-vous pros et… Oui bon, peut-être qu’elle n’aurait pas dû remettre leur coucherie sur le tapis mais… Attends deux secondes… Il le savait qu’elle s’était barré de sa chambre ! En même temps t’étais plus là à son réveil, espèce de génie… Oui bon effectivement, il ne fallait pas être Einstein pour le déduire…

Il était quand même gonflé le Zabini d’ainsi lui balancer tout cela dans la tête. Et qu’est-ce qu’il continuait avec son histoire de gens qui l’aimaient ?! Mais il ne la connaissait même pas ! Ils n’avaient échangé que totalement saoul ou presque ! Pourquoi voulait-il toujours lui remonter ainsi son estime ?! Elle ne parlait pas pour être plainte, la pitié elle en avait bien trop bouffé. Elle était juste réaliste et en avait assez de se voiler la face. Alors Luca pouvait garder ses putains de tirades dignes du Sorcière Hebdo du mois. Il terminait d’ailleurs en beauté en amenant Jaeden sur le tapis. Bien sûr que ce dernier devait la laisser tomber ! Car elle était l’exact contraire de la potion Felix Felicitis : elle n’apportait que la poisse. Et qu’elle aimait trop Jaeden pour le lui faire subir.

« Tu me saoules Théodora. T’es moins chiante quand t’es bourrée. » Elle laissa échapper un soupir outré. Sa respiration recommença à s’accélérer mais cette fois-ci, la colère en était responsable. Y en avait marre. Y en avait vraiment marre de ce Zabini. Non mais c’était quoi ça exactement ? Il lui balançait sa tirade de quatre kilomètres de long et ensuite il se permettait ce genre de commentaires ?!

Théodora avait appris à ses dépens qu’il ne fallait pas hausser le ton avec Luca au risque que celui-ci ne se craigne pour son privilège de mâle alpha. Mais leur relation était toxique. Il fallait crever ce foutu abcès avant que cela ne dégénère. Cette fois-ci, elle n’allait pas reculer ou fuir le combat. De toute façon, elle ne le pouvait pas. Elle prit une bouffé en hochant lentement la tête. « C’est bon t’as fini ? » C’était bien le genre de phrases irritantes au possible qu’adorait lui sortir Luca. Il voulait lui étaler ses quatre vérités sur le visage ? Et bien ils pouvaient être deux à faire ça. « Toi aussi tu me fais chier Luca. T’as même pas idée. Je commence par quoi ? Ton égocentrisme frôlant le narcissisme ? Ou ta putain de manie de vouloir contrôler tout et tout le monde ? Spoiler : tu peux pas. Tu ne peux pas contrôler l’univers alors que t’es même pas foutu de ne pas te défoncer en soirée. Tu crois que j’arrive pas à gérer notre coucherie parce que…. Parce que tu es le grand Luca Zabini, le roi de la baise ?! » Elle laissa échapper un petit rire ironique.  « Mais que dalle ! C’est parce que t’es imprévisible et violent ! Je ne sais jamais si tu veux me baiser ou me défigurer. Parce que tu ne sais pas plus gérer que moi ! Et je sais pas comment fonctionner avec toi parce que tu ne fais que ce qui t’arrange, tout le temps, sans jamais penser ne serait-ce qu’une seconde au reste du monde ! Qui t’as mis ça dans ta tête, je sais pas, mais le monde ne tourne pas autour de Luca Zabini ! » Le ton montait. Mais Théodora en avait assez de cette position d’innocent pur qu’adorait revêtir Luca. « Et arrêtes d’essayer de… De vouloir me faire me sentir plus… Importante ? Je ne cherche pas ta pitié alors tu peux te la garder. Quant à Jae ‘, aucun de nous deux ne le mérite Luca, il serait temps que t’ouvres un peu les yeux là-dessus. Nous sommes les deux boulets qui l’entrainons vers le fond. Et il sera très bien sans moi et ma poisse légendaire une fois marié. » Elle n’osa pas ajouter «  et sans toi et ton ego surdimensionné », se disant qu’elle en avait déjà suffisamment fait. « Et pour conclure, je suis moins chiante quand je suis bourrée parce que j’oublie ce putain de monde de merde et tous les abrutis qui le peuple. Alors ta condescendance et ta position hypocrite d’ange de l’innocence, excuse-moi, mais ça me fait doucement rire. »

Son cœur battait à cent à l’heure, ses joues étaient rosies par l’adrénaline et sa poitrine se soulevait au rythme de ses respirations, comme si elle venait de courir un marathon. Elle se tenait là, les pieds ancrés dans le sol, la tête haute et le regard posé sur Luca, attendant l’ouragan qui n’allait pas manquer de se former. Assez de fuir. Théodora allait encaisser. Elle en avait assez de s’écraser face à lui sous prétexte qu’elle avait peur de perdre sa place. Ironiquement, c’était Luca lui-même qui le lui avait mis cette idée dans la tête : elle n’irait nulle part. Elle faisait partie de la famille et était aussi légitime que qui que soit d’autre. Il voulait la menacer ? Lui hurler dessus ? La frapper ? Qu’il essaye. Il dirigeait peut-être la Cosa Nostra mais ils étaient une famille. Il n’était rien sans elle et elle n’était rien sans lui. Alors qu’il essaye de la mettre à terre. Ainsi, royale, elle se savait pour un instant égale au grand Luca Zabini lui-même, que cela lui plaise ou non.

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We were searching for reasons
To play by the rules
But we quickly found
It was just for fools
But through all the sorrow
We were riding high
And the truth of the matter is
I never let you go, let you go
Your beauty never ever scared me
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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020

Avec Théodora, rien n’est jamais simple. Tu as l’impression que c’est ainsi depuis le jour même où elle a intégré la Cosa Nostra. Tu ne sais pas pourquoi, mais cela l’a changé. Elle n’est plus la fille innocente et marrante que tu as rencontré sur les rallyes en compagnie de Jaeden. Elle est cette chieuse qui t’emmerde à chaque fois que vous vous retrouvez seuls dans un lieu où vous ne pouvez rien maîtriser. Dans ton bureau ou dans le sien, le cadre était désormais posé et vous n’étiez que deux adultes professionnels qui travaillent ensemble, œuvrant pour le même but : la Cosa Nostra. Mais en dehors de ce cadre bien défini, lorsque vous vous retrouvez ailleurs comme à White Thestral ou même dans ce putain d’ascenseur, il faut toujours que ça foire. Ça a foiré aussi quand elle était dans ton lit Luca me murmure cette petite voix dans ta tête, celle qui te dit toujours ce que tu ne veux pas entendre. Elle a raison en même temps. Tu as dérogé à une règle que tu t’es toujours fixé depuis ton arrivée en Angleterre ; pas de femmes autre qu’Anjelica ou Alessia dans ta chambre. Seules les femmes de la famille peuvent pénétrer dans ton antre. Et Rose. Mais c’est Rose, c’est différent. Alors pourquoi Théodora a bénéficié de ce passe-droit ? Tu te rassures en imaginant que l’alcool t’a poussé à faire n’importe quoi, c’est plus simple que d’affronter ce que tu ressens vraiment. « Te supporter ça vaut bien tous les massages du monde Luca. J’te dois que dalle. » Tu souris doucement : « Toujours aussi impertinente à ce que je vois Mademoiselle Haig. » Tu ne sais pas pourquoi, ça t’excite. Alors qu’au fond, tu bouillonnes. Comment deux émotions totalement contradictoires peuvent-elles se rencontrer ? Tu es furieux contre elle non ? Elle te défie, elle te provoque. Elle fait la maligne ; tu n’arrives pas à comprendre cette personne. Tantôt docile, tantôt furie, tantôt Vélane, tantôt chouineuse. Elle a trente personnalités ou quoi ? Toi au moins, t’es chiant, mais tu l’es tout le temps. Il y a une certaine forme de constance. Pour Théodora c’est strictement l’inverse. Tu ne sais jamais laquelle Théodora tu auras en face de toi. La Théodora joueuse et bourrée qui t’aguiche, la Théodora froide et professionnelle qui t’énonce les comptes de la boîte, la Théodora perdue et désolée qui s’excuse d’avoir utilisée son charme, la Théodora sûre d’elle qui veut te rentrer dans le lard pour une histoire de vêtements empruntés. Une femme, cinquante manières de réagir. Cela devient compliquer de suivre.

Alors tu t’assois, tu fumes une clope tout en lui en proposant une. La fumée entre et sort de tes poumons et cela te détend presque immédiatement. Tant mieux parce que cela ne va pas durer longtemps. Le calme avant la tempête, c’est comme ça qu’on dit non ? Alors tu déballes tout. Tout. Tout ce qui t’emmerde, tout ce qui te bouffe. Ses contradictions, ses dissonances, le fait qu’elle dise noir puis qu’elle dise blanc. Le fait qu’elle se mésestime. Qu’elle n’ait confiance en personne, même pas en Jaeden. Tu ne comprends pas ça, elle a donc si peu d’orgueil pour croire qu’elle ne vaut rien ? C’est énervant à la fin. Elle est tout de même un membre important de la Cosa Nostra puisqu’elle est chargée de ce qu’aucun d’autre ne peut faire, s’assurer que les comptes demeurent bien tenus et que vous n’ayez pas de problèmes avec la justice. C’est un rôle crucial. À la fin de ta tirade incroyablement longue, elle soupire. C’est marrant, on dirait toi. D’ailleurs, elle t’imite avec brio lorsqu’elle te demande si tu as fini, ce à quoi tu réponds. « Ouais. Fais-toi plaisir maintenant. » Faut être idiot pour penser qu’après un tel monologue, elle restera de marbre. Tu sens déjà qu’elle est furieuse, la position de son corps le fait remarquer, sa respiration se saccade. Elle va te défoncer. Et elle va dire de la merde. Comme d’habitude. Des trucs faux. Des trucs qui n’ont rien à voir avec la conversation en cours. Des mots inutiles pour camoufler ses propres angoisses et elle va te renvoyer les tiennes à la figure. C’est comme ça que ça fonctionne. Une pique, une réponse. Action-Réaction. C’est ainsi que vous avancez. Sa première phrase te fait sourire. « Tant mieux si je te fais chier, comme ça on est deux. » Mais la suite te fait moins sourire. Toi égocentrique ? Franchement, t’es tellement loin d’être ça. Ok, t’as un ego surdimensionné parce que tu es sublime, intelligent, magnifiquement foutu. Mais à part ça ? Franchement, t’as le cœur sur la main. Tu tiens à ta famille plus qu’à toi-même, tu t’es détruit pour protéger ta sœur, tu as perdu ton âme en sombrant dans la drogue pour la Cosa Nostra. Tu ne penses pas que ce soit du narcissisme ça. C’est de la dévotion à ta cause, à ta famille. « … que tu n’es même pas foutu de ne pas te défoncer en soirée. » Quoi ? Mais pourquoi ça vient sur le tapis ça ? A-t-elle remarqué que tes pupilles sont dilatées ? A-t-elle remarqué les effets du manque ? Non, tu ne le penses pas, elle n’évoque que les soirées. Le roi de la baise ? Putain, elle y va fort là, et après c’est toi le narcissique ? Franchement.. Imprévisible et violent ? Ces mots t’atteignent comme un poignard en plein cœur tandis que tu te redresses et que tu te lèves pour lui faire face. Tu veux mieux voir ses réactions tandis que son ton monte. Son cœur bat à cent à l’heure, tu peux presque le voir tambouriner contre sa poitrine tandis que tu la regardes terminer son petit laïus de merde où il y a environ une connerie par phrase. Ses joues sont roses et tu ne peux t’empêcher de penser que ça lui va bien, ça change de ton teint blanc comme un cul. Théodora se tient droite face à toi, on dirait qu’elle est prête à se revoir toutes les attaques possibles, elle veut avoir mal ? C’est ça qu’elle veut ? Tu ne sais pas trop comment réagir à tout ça. Tu es furieux mais en même temps chaque moi qu’elle prononce te montrent ses fragilités, ses fêlures, ses blessures. Son manque de confiance en elle est si flagrant que ça en devient dérangeant. Putain, mais quand est-ce qu’elle va s’endurcir ? Quand est-ce qu’elle pourra enfin te faire face sans avoir honte ? T’en sais rien, mais t’as bien envie de le savoir.

Tu dois lui répondre mais elle a tellement parlé que tu ne sais pas si tu vas tout dire dans l’ordre. « J’ai tellement l’impression que tu comprends toujours rien. Je ne cherche pas à tout contrôler. Je dirige c’est tout. » Elle est con ou quoi ? « Spoiler : c’est mon taff en fait. » Tu te fous de sa goule en utilisant ses propres mots contre elle-même. « Et qu’est-ce que ça peut te foutre que je me défonce en fait ? T’as eu tes doses toi aussi, en quoi ça te dérange ? » Tu ne veux pas partir sur ce terrain-là. La drogue c’est un sujet sensible et depuis que tu es revenu tu t’évertues à fumer deux trois pétards en public mais c’est tout. Plus de pilules, plus de coke, plus de mélange. Du moins, pas devant les gens. Tu gardes tout cela pour toi parce que c’est plus simple. « Évidemment que je fais ce qui m’arrange putain ! Tout le monde fait ça non ? Non, le monde ne tourne pas autour de moi, par contre, toi, t’as l’impression que je régis ta vie, mais bordel de merde, t’es une grande fille non ? Assume tes actes ! Moi je les assume. Ok on a baisé et alors ? Désolé si je chouine pas, désolé si je te parais détaché, mais tu sais comment je fonctionne non ? C’est toi qui as dit que c’était une connerie et pourtant, c’est toi qui m’a emmené dehors vendredi dernier. J’assume le fait d’avoir été jaloux de ce mec et de l’avoir dégagé de la piste de danse. Voilà. Moi, j’assume. Fais en autant. » C’est à ton tour d’hausser le ton. « Que j’arrête de te faire sentir importante ? Mais merde Théodora, t’as dix ans ou quoi ? C’est quoi ton complexe d’infériorité ? TU ES IMPORTANTE. » martèles-tu en insistant sur chacun des mots. Tu tapotes sa tempe avec tes doigts. « Et ça va rentrer là-dedans ou quoi putain ? J’ai l’impression de revenir à notre conversation d’avant mon départ. Et puis celle dans ton bureau. Mais merde. Pourquoi tu te fais pas confiance comme ça ? » Tu te souviens des mots prononcés à l’égard de Jaeden. « Si tu ne te sens pas à la hauteur de son amitié, bah fais en sorte de l’être ! Bouge-toi le cul ! » T’es soulé. T’es pas psychomage non plus.

As-tu parlé de tous les sujets ? Ah non, tu as oublié l’imprévisibilité et la violence. Elle a parlé de ça aussi. Elle va être servie. Sans crier garde, sans savoir pourquoi, comme un air de déjà-vu dans l’air, tu empoignes son chemisier par le col et la pousses contre le mur. Vos corps s’épousent à nouveau et tu plonges ton regard dans ses yeux. Ses yeux dans lesquels tu te surprends aimer admirer. « Violent et imprévisible comme ça ? » demandes-tu ? Tu ne bouges pas, tu la bloques par ton poids, elle ne peut rien faire. « Vas-y. Utilise ton charme. Demande-moi d’arrêter, de me mettre à genoux, prive-moi de mon libre-arbitre. » Tu la défies. Elle veut jouer ? Vous allez jouer. Elle ne sait toujours pas à qui elle a à faire, tu peux la pousser dans ses retranchements, tu peux faire ressortir ses mauvais côtés comme elle fait ressortir les tiens. « Tu as des armes que tu ne soupçonnes même pas. Sers-t’en. » conclues-tu. Tes yeux la dévisagent et tu attends sa réaction. Mais avant, tu veux clarifier un point. « Jamais je ne te ferai de mal Dora. » murmures-tu. Physiquement du moins. Putain, t’as encore dit Dora. C’est sorti tout seul.
 

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Dim 21 Fév - 23:05

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13 juin 2020 | Ministère de la Magie | Journée

Théodora sursauta presque alors que Luca répondait à ses maugréassions qui n’étaient qu’à sa propre intention. Elle se mordit les joues et ne fit aucun autre commentaire bien qu’elle réprima un sourire de satisfaction. Cela aurait dû s’arrêter là : des petites piques qui leurs arracheraient des sourires et à terme leurs vêtements. Mais non. De nouveau il avait fallu que Luca ouvre sa grande gueule pour répondre à ses angoisses. Et Dora étant Dora, elle avait répliqué. Enfin non, ce n’était pas dans sa nature. Surtout pas après les révélations que lui avaient faites Jaeden. Elle devait faire profil bas. Alors pourquoi elle n’y arrivait-elle pas avec Luca, celui d’entre tous avec qui elle le devait ?! Il l’irritait, pire, il la faisait sortir de ses gonds. Il trouvait toujours les mots justes pour la faire hurler. Pire encore, il faisait ressortir ses pires côtés : des remarques acides visant à blesser à toutes fêlures qui la composaient. Ces dernières paroles à lui et ses dernières paroles à elle n’y firent pas exception.

« Ouais. Fais-toi plaisir maintenant. » Encore et toujours dans le défi. Théodora avait bien compris que Luca fonctionnait ainsi. Et cela la grisait. Un cocktail d’émotions qui l’entrainait sur une pente particulièrement dangereuse. Du genre à la faire vaciller du mauvais côté de la barrière… Ce qui arriva absolument alors qu’elle lui balança ses quatre vérités à la figure avec une passion dont elle s’étonnait elle-même. Elle voulait que Luca réagisse. Elle voulait le voir… Quoi exactement ? Ressentir des choses à son égard ? Vraiment ? Et quelles choses exactement ? Elle ne voulait pas s’arrêter pour y réfléchir un instant de peur de ce qu’elle allait bien pouvoir trouver. Dora ne releva pas la vaine réponse de Luca sur leur énervement mutuel et préféra enchainer sur une tirade dont elle lut l’ensemble des réactions sur le visage de Luca. Étrange chose, lorsque Luca se releva, Théodora ne s’arrêta pas. Elle ne fit que continuer à invectiver l’Italien tout en campant sur ses positions. Elle en avait assez de Luca. Vraiment Dora ? Oui ! Elle en avait assez de ses sautes d’humeur, de ses remarques, de ses grands airs, de ses sourires, de ses ordres, de ses regards, de ses mains, de son corps sur elle qui… Tu t’égares ma vieille… Effectivement. Pourquoi ?! Comment avait-il fait pour s’installer dans sa tête et ne pas en repartir ?! Elle ne se l’expliquait pas et cela la mettait encore plus en colère, colère qui nourrissait encore davantage ses réponses.

Luca était maintenant face à elle, aussi droit et Théodora n’arrivait pas à savoir s’il allait lui arracher la tête maintenant ou s’il allait prendre le temps de lui répondre avant. Il sembla opter pour la deuxième option et Dora se prépara à encaisser. Ah oui, c’était toujours elle qui ne comprenait rien pas vrai ?! Il y avait « diriger » et « avoir un regard sur tout et tout le monde tout le temps ». « Spoiler : c’est mon taff en fait. » Dora leva les yeux au ciel alors qu’il tentait de faire passer ses défauts pour du management de qualité. « Si ça te rassure… » Il enchaina ensuite sur la drogue qu’elle avait honnêtement choisi en se sachant peu crédible. Elle aussi fumait ou se droguait à l’occasion en soirée. Elle décida de passer le sujet sous silence ce qui sembla d’ailleurs convenir à Luca puisqu’il n’aborda plus le sujet non plus. Il se décida plutôt à enchainer les mots tels des sorts en duel. Et qu’est-ce qu’ils lui firent mal ces mots à Dora. Elle encaissa sans broncher mais son corps entier été tendu. Chacun de ses muscles étaient parcourus des frissons de sa colère. Cette colère était le reflet de la justesse avec laquelle ce connard de Zabini visait. Elle n’assumait pas d’avoir voulu s’envoyer en l’air avec lui. Et elle assumait encore moi de vouloir recommencer à chaque fois qu’elle le croisait ! Elle ne se sentait pas importante car elle ne l’était pas et Luca ne pouvait pas le comprendre : elle n’avait pas sa place ici depuis le jour où elle était entrée dans la Cosa Nostra et Luca ne pouvait pas savoir ! Et alors qu’il lui tapotait la tempe, qu’elle le fusillait du regard, la mâchoire crispée, Théodora hésita à lui hurler qu’elle était affreuse à l’intérieur. Telle la créature qui était son ancêtre, sous sa façade de beauté blonde il n’y avait qu’une bestiole fripée et moisie qui nécrosait tout ce qu’elle touchait. Que pour elle, un garçon s’était cru invincible et en était mort. Que pour elle, un garçon tatoué avait risqué tout ce qu’il avait. Elle ouvrit la bouche pour lui dire mais aucun son n’en sortit. Elle avait trop peur. Pourquoi ne pouvait-elle pas lui dire ?! Parce que Luca ne pourrait jamais te pardonner ma belle… La colère faisait pulser son sang dans tout son organisme. Elle voulait qu’il arrête de parler de ça. Elle eut presque envie de lui mettre un coup de poing pour qu’il se taise. Qu’il la laisse dans ses certitudes ! « Ta gueule Luca. T’as aucune idée de quoi tu parles ! »

Et alors sans avoir pu y faire quoi que ce soit bien que cela avait été prévisible, Luca attrapa le chemisier de Théodora et la plaqua contre un des murs de leur cellule provisoire. Mais cette fois-ci, à la plus grande surprise de la principale concernée, Théodora n’eut pas peur. Elle bouillonnait encore davantage alors que Luca prouvait exactement le point qu’elle venait de faire. Son regard exprimait une colère qui l’étouffait presque. « Violent et imprévisible comme ça ? » Son corps contre le sien faisait naître des sensations qu’elle ne voulait pas ressentir. Elle voulait le détester, elle voulait lui hurler dessus, elle voulait qu’il souffre, elle voulait… Tant de choses. Et pourtant tout son être n’aspirait qu’à sauter Luca. Ses yeux dans ceux de l’Italien, son visage si proche du sien, elle voulait cracher sur sa belle gueule d’idiot au lieu de la couvrir de baisers. « Vas-y. Utilise ton charme. Demande-moi d’arrêter, de me mettre à genoux, prive-moi de mon libre-arbitre. » Théodora lui lança un regard de défi. « C’est ça qui te fais bander Luca ? D’être à ma merci ?! » Si elle accédait à sa soudaine requête, comment allait-il réagir ?! Comment allait-elle réagir ?! C’était trop dangereux… Mais s’il ne lui laissait pas le choix… « Tu as des armes que tu ne soupçonnes même pas. Sers-t’en. » Théodora cligna des yeux pour montrer sa surprise. Quoi ?! Il continuait son discours motivationnel ? Maintenant ? Mais qu’est-ce qu’il se passait exactement ?! « Jamais je ne te ferai de mal Dora. » Sa colère retomba comme un soufflé mal cuit et Dora n’eut plus rien sur lequel se raccrocher pour ne pas perdre pieds et garda le silence. Elle n’avait qu’à tendre le cou pour effleurer le visage de Luca. Son regard était accroché au sien et elle n’avait pas la force de le détourner.

Une promesse ? Était-ce une promesse ? Car si c’était le cas, elle n’avait plus rien à craindre de lui pas vrai ? Telle la gamine dont la qualifiait Luca quelques minutes plus tôt, elle voulut y croire à la force de ces paroles. Comme lorsqu’elle était jeune et que les promesses étaient inébranlables. Que le monde n’était pas encore foutu et qu’elle pouvait encore y croire… Dora Cela la frappa de nouveau : il ne l’appelait jamais Dora. Jamais, sauf une fois… Sauf une fois, dans sa chambre. Elle voulait le croire. Elle n’en pouvait plus de vivre dans la peur. « J’assume Luca. J’assume de t’avoir baisé.» Son ton était plus calme et plus doux, comme si la bouteille de sa colère venait d’être refermée d’un simple geste. « J’assume juste pas de le vouloir encore. » Le dire ainsi à voix haute le rendit bien trop réel et elle détourna le regard, honteuse de ses propres pensées. Elle voulait ses murmures et ses « Dora ». Elle voulait qu’ils arrêtent de s’engueuler à chaque fois ou à l’inverse de s’ignorer royalement. Mais qu’y avait-il entre les deux ? Y avait-il quoi que ce soit de viable ? Dora ne savait pas fonctionner comme ça. Elle fixa de nouveau les yeux de Luca, sachant pertinemment qu’elle allait s’y noyer à nouveau. « Et j’utiliserai pas mon charme parce que moi non plus je ne te ferai jamais de mal. »

Un instant de flottement. Un instant de silence. Il lui avait promis pas vrai ? Il lui avait promis qu’il ne lui ferait pas de mal. Théodora tendit son cou et son nez effleura celui de l’Italien. Elle avait bien jugée des distances, comme quoi... Elle était maintenant au bord du précipice. Qu’allait faire Luca ? Lui rendre ses baisers comme la semaine dernière ? Ou l’envoyer chier comme l’année d’avant ? Où est-ce que cela la mènerait d’ainsi de nouveau se laisser aller dans ces bras ? Ça avait déjà foutu la merde de toute façon alors une fois de plus n’y changerai pas grand-chose pas vrai ? Théodora fit le pas qui la séparait du vide et plongea. Ses yeux bleus descendirent des yeux aux lèvres de Luca et elle l’embrassa. Ce n’était pas comme leurs baisers précédents. Elle n’y mit ni ce fol espoir de se raccrocher à ces lèvres pour ne pas sombrer ni cette brutalité que la passion alcoolisée avait pu lui donner. À vrai dire, elle ne retrouva que l’avidité qu’elle avait ressentie dans le White Thestral alors même que son organisme n’était intoxiqué cette fois-ci que par quelques bouffées de cigarettes. Encore peu sûre de ce dans quoi elle s’embarquait, sa langue fit timidement son entrée alors même que son corps tout entier se pressait sur celui de Luca.

Théodora se recula soudainement, évitant le cognage de crâne grâce à l’héroïque interposition de son chignon contre le mur. Elle ouvrit les yeux alors même qu’elle se rendait compte de sa bêtise. « C’est pas pour c’que tu crois ce baiser. C’est pas pour m’en sortir c’est juste…. » Théodora haussa les épaules, et déclara avec une honnêteté qui ne lui était pas familière : « Que j’en avais envie. »

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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020


Tu as beau te dire et essayer de te convaincre que tout ce que tu fais, tu le fais pour toi mais tu sais bien que c’est faux. Ta vie a toujours été régie par celle des autres, par ceux que tu aimes. Théodora te traite de narcissique égocentrique ? Elle a raison. C’est ce que tu es en surface, c’est ce que tu montres au bas peuple. Mais si l’on creuse, si l’on creuse bien en-dessous, il y a un homme qui donnerait pour tout pour ses proches, pour ceux qu’il aime. Tu as donné ta vie pour la cause, pour la Cosa Nostra, pour la famille t’éloignant d’une autre voie qui aurait pu s’ouvrir à toi parce qu’on t’a toujours dit que telle était ta place. Tu as donné ta vie pour Anjelica à partir du jour où tu t’es penché sur son berceau et que tu as vu ses grands yeux marrons, tu as alors su que tu pourrais mourir pour quelqu’un. Tu donnerais ta vie pour Rose, pour cette fille que tu voulais manipuler au début mais qui maintenant est comme une sœur. Tu donnerais ta vie pour Jaeden, pour ce frère de cœur que le destin a mis sur ton chemin sans crier garde. Et c’est encore une fois à cause de Jaeden que tu es si indulgent avec Théodora. Du moins, tu essaies de t’en convaincre. Tu n’es pas l’homme qu’elle décrit mais si cela l’aide à mieux dormir de le penser, soit, tu n’en as strictement rien à foutre. Ce que tu sais par contre, c’est que si n’importe qui d’autres qu’elle osait te parler de la sorte, la sentence serait irrévocable. Pourquoi ce traitement de faveur ? Pourquoi ne pas la remettre à sa place définitivement ? Pourquoi tu agis différemment ? Tu mets encore ça sous le compte de Jaeden mais tu sais qu’un jour, tu ne pourras plus te cacher derrière cette excuse moisie mais pour l’instant, ça te suffit.

Tu veux qu’elle réagisse putain. Son discours t’a secoué tellement il était rempli de conneries. Tu es surpris et choqué de la manière dont Théodora se voit et se perçoit. Tu es persuadé qu’aucun membre de la Cosa Nostra ne la voit telle qu’elle se décrit. Au contraire. Anjelica t’a expliqué comment elle a réussi à mettre au pas certains membres de la famille qui pourtant ne se laissent pas faire par une simple gonzesse d’ordinaire. Mais elle a ce truc qui en impose malgré tout ce qu’elle peut bien penser d’elle. En tout cas, Théodora n’apprécie pas tes mots. Tandis que tu es planté devant elle tout en lui sortant ton petit monologue moralisateur et motivationnel (ouais ouais), tu vois tous ses muscles se tendre. Sa mâchoire se crispe, elle n’est pas d’accord, elle a probablement envie de hurler mais sa bouche reste soudainement close jusqu’à ce qu’elle explose. « Ta gueule Luca. T’as aucune idée de quoi tu parles ! » Tu la pousses violemment contre l’ascenseur en empoignant son col. « Mais toi ferme ta gueule putain de merde ! » Elle te veut violent et imprévisible ? Tu peux l’être quand elle le souhaite si c’est ce qu’elle désire. Il est vrai qu’elle fait tout pour te sortir de tes gonds, qu’elle fait tout pour que tu enrages et que tu sois si énervé que tu en viennes aux mains. Alors tu joues à son propre jeu, tu la pousses dans ses retranchements. Tu veux lui faire comprendre que non, elle n’est pas rien, que non, elle n’est pas misérable, que non, elle n’a pas à se sentir comme une petite chose. A la Cosa Nostra, vous avez besoin de personnes fortes, pas de petites merdes qui chialent à la moindre occasion. Et vous avez besoin de gens avec des aptitudes exceptionnelles. Tu l’avais dit sur le ton de la raillerie dans le bureau de Théodora lors de votre première petite réunion du lundi, mais oui son don, il pourrait servir à quelque chose. Il pourrait être utile à la cause. Et il pouvait peut-être également faire comprendre à Théodora qu’elle aussi, elle était extraordinaire. « C’est ça qui te fais bander Luca ? D’être à ma merci ?!» Tu souris niaisement tout en disant : « Peut-être bien. »

Non, son charme ne te fait pas bander non. C’est elle qui le fait. Son corps contre le tien, son visage si près du tien tandis que tu lui murmures que non, tu ne pourras jamais la blesser ou lui faire du mal. Tout simplement parce que tu n’en es pas capable. Lorsque tu prononces son nom, le regard de Théodora s’accroche au tien et tu ne comprends pas tout de suite pourquoi. Ce n’est que quelques secondes plus tard que tu saisis : tu as utilisé son surnom, celui par lequel la plupart des gens l’appellent. Mais pas toi. Pour la faire chier. Parce que tu aimes l'emmerder, c’est même un de tes passe-temps préférés. Et tu comprends que cela la perturbe parce que la seule fois où tu l’as nommé ainsi, vous étiez dans une position pas très différente de celle de maintenant. Enfin… vous étiez davantage à l’horizontale mais vos corps s’entrelaçaient comme si vous étiez nés pour ça. Tu te tais, tu n’ajoutes plus rien de peur d’en dire davantage et que cela se retourne contre toi. Elle te regarde d’une manière étrange et tu la fixes sans vraiment saisir ce qu’il se passe. « J’assume Luca. J’assume de t’avoir baisé. J’assume juste pas de le vouloir encore.?» Tu ouvres la bouche pour la refermer immédiatement. Tu ne t’attendais pas à tant de franchise venant de sa part. Elle détourne son regard, honteuse. Elle te voulait encore ? Tu peux le comprendre aisément, tu es un véritable dieu du sexe. Les femmes en redemandent souvent, mais pas toi. Jamais. Enfin, rarement. Il arrive parfois que tu couches de nouveau avec l’une de tes conquêtes mais cela n’arrive pas si souvent. Pourtant, les mots de Théodora viennent de te faire bander comme un cheval. Putain, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu assumes pas de le vouloir encore ? te demande cette petite voix dans la tête, cette garce qui dit tout ce que ton subconscient pense réellement. Il y en a pourtant eu de nombreux messages subliminaux, tu n'es juste pas près à les recevoir. Tu es toujours là, vos deux carcasses l’une contre l’autre et tu es persuadé qu’elle peut sentir ton érection à travers ses vêtements. Tu ne te dérobes pas. Tu t’en fiches qu’elle le sache. Sans crier garde, elle te regarde à nouveau et te fixe droit dans les yeux promettant qu’elle ne te ferait jamais de mal non plus. Tu ne sais pas pourquoi, tu réponds simplement : « Je sais. »

Un ange passe. Tu bouges pas, tu sais pas trop comment réagir en fait. Avant que tu décides si tu dois te reculer ou non, elle brise une légère distance et vient frotter son nez contre le tien. Tu frissonnes. Putain, c’est quoi ça ? T’as pas le temps de réfléchir davantage, ses lèvres sont sur les tiennes. Mais cette fois, quelque chose a changé. Ce baiser est différent des autres ; tu n’es pas ivre, tu n’es pas shooté (enfin, presque pas). Il n’est brutal, il n’est pas agressif ni animal. Juste passionné. Sa langue demande doucement un droit de passage que tu lui offres sans y penser. Tes mains viennent appuyer contre son cou pour approfondir le baiser et l’étreinte qui vous submerge. Putain t’es excité par ce simple baiser. T’es grisé par cette conversation. La jeune femme se presse contre toi et tu rends compte que ton corps appelait le sien depuis le moment où tu es rentré dans ce putain d’ascenseur. Tandis que tu te demandes où toute cette merde va bien pouvoir vous mener, elle se recule soudainement et sa tête vient rencontrer le mur. Les mots qui sortent de sa bouche ne te satisfont pas. « Ah ouais ? » Ton cerveau vient de se déconnecter et tu ne penses plus à rien. Tu veux plus jouer là. « Moi aussi j’en veux encore. » La lueur qui passe dans les yeux de Théodora t’invite à ne pas laisser passer cette envie. Tes lèvres rencontrent à nouveau les siennes, vos corps se pressent, se cherchent et tu t’abandonnes dans cette avidité que tu as déjà connu la semaine passée. Tu ne réfléchis plus. Tu ne penses pas au fait que tu sois dans un ascenseur qui pourrait bien redémarrer d’un instant à l’autre, tu ne penses pas au fait que ce soit sans doute une belle connerie de remettre le couvert encore une fois, tu ne penses pas au fait que ça va de nouveau foutre la merde. La seule chose à laquelle tu penses, c’est que tu as envie d’elle, tout de suite, maintenant. Tes mains empoignent son fessier que tu malaxes avec insistance avant de faire glisser son pantalon et sa culotte le long de ses mollets. Rien n’a d’importance à part le fait que vous devez assouvir ce besoin irrépressible. Tu la lâches pour défaire ta ceinture et ton pantalon rejoint lui aussi tes chevilles, libérant ton sexe. Tu te plaques dos contre le mur de l’ascenseur et tes mains s’activent à trouver leur chemin sur son corps et tu l’aides à se soulever pour que ses jambes s’accrochent autour de ta taille. Putain. T’es à nouveau en elle et tu deviens fou tandis que les mouvements de vos corps s’accordent à la perfection. Tu la tiens fermement et te laisses glisser jusqu’au sol. Votre désir est insatiable, féroce, foudroyant. Théodora est si belle lorsqu’elle te baise, tes bras l’enveloppent comme un linceul et tu t’abandonnes dans cette partie de jambe en l’air inopinée et expéditive. C’est terminé en moins de temps qu’il ne faut pour le dire tandis que vous atteignez l’orgasme en même temps. Le corps de ta partenaire s’affaisse sur le tien et tu déposes quelques baisers dans le creux de son cou. Alors qu’elle est toujours sur toi, tu murmures : « C’est pas pour c’que tu crois que je t’ai baisé. C’est juste que j’en avais envie. » Tu dis, reprenant ses propres propos. Un sourire s’étire sur tes lèvres. Tu sais juste pas quoi dire d’autres à ce moment précis. T’es simplement dans l’instant post-coït, post orgasme.
 

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Luca & Théodora
13 juin 2020 | Ministère de la Magie | Journée

Pourquoi fallait-il que chaque parole échangée se finisse dans les cris et les insultes ? Théodora n’en avait aucune idée. Son caractère et celui de Luca étaient peut-être trop volcaniques pour s’accorder ? Ils ne faisaient qu’alimenter leurs énervements mutuels les menant irrémédiablement à l’explosion. Les premières fois, Théodora avait voulu en rire mais elle avait très vite déchanté jusqu’à en avoir peur. Elle était alors trop instable : nouvelle dans la Cosa Nostra sur un mensonge impliquant son frère de cœur avec les yeux scrutateurs de Luca. Et puis ce dernier avait disparu un an et Théodora avait cru respirer à nouveau. Elle s’était affirmée, avait pris ses aises. Et l’Italien était revenu. Il l’avait menacé et elle lui avait montré son don. Et puis ils avaient couché ensemble. Avant ils avaient un peu discuté et elle s’y était intéressé à ce gars passionné de dessins et d’Italie… Que lui avait-il dit ? Qu’ils iraient ensemble dans une de ces sublimes villes Italiennes ? C’était marrant qu’elle se souvienne de ça maintenant. Maintenant que Luca la plaquait de nouveau contre un mur, de rage. Elle semblait toujours trouver ce qu’il ne fallait pas dire pour l’énerver. Mais cette fois, Théodora l’était tout autant que lui. Et alors qu’elle lui demandait si être à sa merci l’excitait, sa réponse la mit encore plus en rogne. « Peut-être bien. » Peut-être bien ?! Mais qu’il aille se faire foutre lui et son sourire idiot et tout ce que cet abruti lui faisait ressentir. Elle ne pouvait pas ressentir.

Et pourtant, alors que Luca laissa tomber sa garde, juste un peu, Théodora enfonça la porte d’un grand coup de pied. Juste pour voir. Parce qu’il avait promis. Cela eut au moins le mérite de laisser Luca muet, ce qui n’arrivait pas si souvent que ça quand c’était Dora en face de lui. Cette promesse qu’elle voulait croire de Luca, elle la lui fit également. Mais une pointe d’appréhension vint simplement piquoter ses pensées. Et s’il découvrait la vérité ? Il ne le saurait jamais. Quoiqu’elle s’inquiétait pour rien pas vrai ? Jamais il ne voudrait à nouveau d’elle. Parce que Luca Zabini avait ses grands principes et ne ferait pas deux fois les mêmes conneries. Ainsi, si proche, l’un de l’autre, l’entrejambe de Luca trahissait ses pensées. Peut-être pas finalement.

« Je sais. » Ces deux petits mots électrifièrent Théodora tout en pesant une tonne sur son cœur. C’était donc ça la confiance ? Un stress supplémentaire dans sa poitrine avec la furieuse envie de ne pas en décevoir le donneur ?! Elle n’en voulait pas. Trop de responsabilités, trop de soucis, trop de… Parce qu’il avait promis. Théodora fit taire ses petites voix intérieures en embrassant le bel Italien qui ne recula pas. Pire, il s’abandonna dans ce baiser. Une myriade de sensations déferla sur le pauvre organisme affolé de Dora alors que les mains de Luca faisaient clamer sien son corps. Elle se pressa contre lui, la distance étant devenue trop dure, trop morne. Mais alors qu’elle allait s’abandonner toute entière, la jeune femme se recula. Elle ne voulait pas que l’histoire de la salle de tatouage se répète : qu’il pense qu’elle l’utilisait pour s’en sortir, qu’il pense qu’elle voulait juste bien se faire voir qu’il… « Moi aussi j’en veux encore. » Parfait. Elle aussi. Elle le voulait désespérément. Mais ce serait la dernière et unique fois. C’était simplement pour s’en sevrer. Elle était sûre que ce ne serait pas aussi bon que la première fois. Et alors elle serait libérée de ce foutu Zabini. Très bonne idée Théodora Haig. Faisons comme ça.



À bout de souffle, Théodora se laissa tomber contre Luca. Ce dernier fit preuve d’une attaque assassine en déposant quelques baisers sur sa peau. Elle sourit, le visage lové dans son cou, comme une menace de lui répondre de la même manière. « C’est pas pour c’que tu crois que je t’ai baisé. C’est juste que j’en avais envie. » Elle tenta de retrouver une respiration normale mais laissa échapper un petit rire. Dora n’avait pas de répartie bien sentie à lui sortir. Elle ne voulait pas briser ce moment. Elle sentait la poitrine de Luca se relever au gré de ses inspirations, elle sentait son parfum et ses caresses. Un instant elle aurait voulu que cela ne cesse jamais. Tout y était plus simple. « Je sais Luca. » Répondit-elle en écho. Elle déposa un baiser puis un autre dans ce cou qui l’avait accueilli ces quelques instants bien trop courts. Mais Dora le savait, elle ne pouvait pas rester éternellement à califourchon sur un Luca Zabini essoufflé avec le pantalon ainsi baissé, en espérant que le monde les oublierait. Elle prit une dernière inspiration de cette odeur qu’elle commençait à apprécier. Pour la dernière fois elle avait dit.

D’un geste quasi mécanique, elle se releva et traversa la distance qui la séparait de son sac. Une toilette succincte et ses vêtements remis plus tard, personne n’aurait pu supposer qu’elle venait de s’envoyer en l’air si ce n’était les mèches libérées de son chignon. Le silence emplissait l’ascenseur. Au moins la libération de toutes ces endorphines permettait à la blonde d’atteindre un calme olympien. Sa colère, ses angoisses, tout était cotonneux au possible. Elle ramassa sa cigarette dont elle avait totalement oublié l’existence l’espace de quelques minutes divines. Évidemment, elle était éteinte. Elle se décida à briser le silence en s’asseyant le dos contre le mur. Elle n’avait probablement jamais été aussi silencieuse avec Luca. « T’as du feu ? » Demanda-t-elle en se retournant finalement vers lui, ses prunelles redécouvrant une nouvelle fois cet homme. Qu’allait-il se passer maintenant ? Théodora n’avait même pas essayé d’ouvrir les portes : elle se savait prisonnière. Rester ainsi après s’être envoyé en l’air ce n’était jamais une bonne idée. C’était toujours là où les langues se déliaient, où la confiance était extrême et les attentes nombreuses. Elle se savait prisonnière. De ce foutu ascenseur, de ses émotions, de se sensations. Elle avait envie de tout raconter à Luca. Elle était sûre qu’il l’aiderait. Ou au moins qu’il aiderait Jaeden. Théodora eut un faible sourire pour l’Italien. Elle détruirait tout en faisant ça. Toute leur… Amitié ? Elle n’irait pas jusque-là. Le fragile équilibre de professionnalisme et de cul qu’ils avaient réussi à trouver. « C’est pas contre l’ascenseur ou ta moto mais je préfère ton lit. » Elle ne lui dirait pas aujourd’hui. Plutôt demain. Ou le jour suivant. Elle n’allait pas mettre en péril la pseudo trêve qu’ils semblaient avoir signé. Oui demain ce serait mieux.

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Mer 24 Fév - 20:33
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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020

Tu ignores pourquoi la situation est si merdique avec Théodora. Tu as l’habitude des ’’collaborateurs récalcitrants’’ si tu peux le dire ainsi mais jamais tu n’étais tombée sur une personne aussi incroyablement contradictoire qu’elle. Chaque parole prononcée n’est que dissonance, un jour elle dit blanc et le lendemain elle dit noir sans que tu n’aies la moindre explication. On dit souvent que les femmes sont difficiles à suivre et il est probable que cette expression ait été inventée à cause de Théodora. Toi au moins, tu restes dans tes bottes, tu continues de rester droit et tu te tiens à ta ligne de conduite. Elle non. Tu devrais lui en vouloir d’être aussi girouette et de passer du coq à l’âne mais tu n’y parviens pas. Pourquoi ? Tu n’en sais rien même si ton cerveau tente encore de te faire croire que c’est à cause grâce à Jaeden. Il est vrai que tu accordes une importante toute particulière à ce qu’il peut te dire et tu lui fais confiance. Lorsqu’il t’a dit que Théodora pouvait être digne de rentrer dans la Cosa Nostra, tu l’as cru immédiatement et tu as l’impression que c’est la raison pour laquelle c’est si difficile aujourd’hui de t’opposer à elle. Et pourtant, le Dieu dans lequel elle croit doit bien le savoir, tu as tant essayé. Tu as essayé si fort de la faire rentrer dans le rang ; tu t’es amusé avec elle, tu lui as fait peur, tu l’as menacé. Pour autant, non, elle a toujours trouvé le moyen de te retourner la tête en se faisant passer pour une putain de victime. Tu détestes ça d’ordinaire, les gens qui pleurnichent, qui chouinent, qui se plaignent sans arrêt que la vie a été trop injuste avec eux. Il est vrai que Théodora n’a pas eu une vie facile, mais Jaeden non plus, Anjelica et toi non plus, et pourtant, Théodora est la seule personne entre vous quatre qui soit aussi insupportable.

Ce qui la rend encore plus insupportable à tes yeux, c’est également l’attirance que tu ressens pour elle et que tu ne peux nier. Il n’a suffi que d’un seul rendez-vous en tête à tête pour t’en rendre compte. Tu trouves cette femme carrément bandante et tu étais persuadé qu’après l’avoir baisé, tu pourrais repartir dans tes anciens travers et continuer ta vie tranquillement. Mais il a fallu que le destin te joue encore un mauvais tour et qu’il la mette encore une fois sur ta route, sur ton chemin. Et putain, un ascenseur ? Sérieusement ? Quoi de plus cliché que ça ? Les espaces clos sont souvent témoins de scènes incroyables et aujourd’hui, cette théorie fumeuse se confirme tandis que tu viens de coucher à nouveau avec elle. Le désir que tu as ressenti, cette envie soudaine de la posséder, tu ne sais pas d’où elle vient si ce n’est du plus profond de tes entrailles. Mais tu n’as pu te résoudre à refuser sa requête. Les failles de Théodora, tu les as bel et bien découvertes : ce besoin de reconnaissance, cette angoisse d’être acceptée, cette envie de ne pas être sauvée. Il y a quelque chose qui te dérange dans ce tableau mais tu n’arrives pas à saisir quoi. Théodora ne veut pas qu’on l’aide mais pourtant, elle s’accroche à ça comme une forcenée. Elle refuse de voir quel genre de femme elle est, quel genre de femme elle pourrait être si elle se faisait davantage confiance. C’est chiant les gens qui ne croient pas en eux. Alors bon, toi, en bon samaritain, tu la baises. Si ça peut l’aider à comprendre qu’elle est désirable, ça sera toujours ça de pris. Ouais, Luca Zabini, toujours prêt à rendre service. Lorsque votre désir atteint son paroxysme et que tu répètes à quelques mots près les paroles de la jeune femme, elle laisse échapper un rire. Un sourire s’installe à nouveau sur tes lèvres tandis que ta tête se repose contre la cage en argent qui vous retient prisonniers. Tu fermes les yeux tandis qu’elle se love contre toi et en profite pour déposer un baiser dans ton cou. Ta respiration se calme mais ton cœur fait un raté à l’issu de ce contact si prude, si… intime ? Tu ne sais pas comment le dire, vous venez de baiser, mais ce geste te paraît plus profond que la partie de jambes en l’air auquel vous venez de vous adonner. Tes bras restent dans son dos et une de tes mais vient doucement le frictionner dans un geste presque tendre dans lequel tu ne te reconnais pas vraiment. Puis elle s’en va. Elle s’éloigne de toi et tu la laisses faire tout en ouvrant un de tes yeux ; tu as l’impression de revivre son départ de ta chambre la semaine dernière. Tu ressens le même sentiment d’abandon et de froideur et tu ne sais pas comment accueillir cette sensation.

Elle se redresse et tu la regardes faire un brin de toilettes tandis que toi tu restes assis là, le sexe à l’air, le pantalon toujours à tes chevilles. Tu n’as jamais eu aucun problème avec la nudité, encore moins avec une personne avec qui tu viens de coucher. Tu attrapes une cigarette et l’allumes pile au moment où elle ramasse au sol la sienne qu’elle avait allumé tout à l’heure. Elle s’installe à nouveau par terre, laissent une distance plus raisonnable que celle de toute à l’heure entre vous deux. Elle te demande du feu. D’un sourire entendu, tu dégaines : « Parce que celui que t’as au cul ça te suffit pas ? » Tu rigoles doucement, tu ne te moques pas, tu t’amuses simplement. Tu la taquines tout en lui balançant ton briquet, tu sais qu’elle ne va pas bien prendre ta remarque mais tu t’en fous, tu es toi, tu ne changeras pas. Enfin… Pas sur ce sujet-là du moins. Tu ne sais pas quoi dire ni quoi faire maintenant. Parler ? Tu n’as jamais été bien doué pour ça. Tu repenses à tout à l’heure, aux espaces clos et d’ordinaire, dans les films moldus de merde, c’est là que les gens se causent. Putain, faut que tu causes là ? T’en as pas envie mais tu sais qu’il le faudrait. Avant que tu n’aies le temps de prendre une quelconque décision, sa remarque sur ton lit te fait sourire. « Nan, j’trouve ça bien l’ascenseur moi. C’était une première. » dis-tu, le sexe toujours à l’air. Celui-ci a perdu de sa superbe et tu te décides enfin à replacer ton caleçon de manière un peu plus conventionnel. C’est vrai qu’une baise rapide et inattendue dans un ascenseur en panne, ce n’est pas ordinaire.

Ton regard se dépose vers Théodora et tu ne peux t’empêcher de te dire que le look post-coït lui va très bien. Ses cheveux sont légèrement ébouriffés, ses lèvres sont gonflées et ses joues sont encore rosies. Tu te décales légèrement vers elle pour replacer une des mèches de sa chevelure derrière l’oreille puis tu soupires lourdement. « Bon, on fait quoi maintenant ? » Faut pas abuser non plus. Cette situation ne peut durer éternellement et tu as besoin de savoir vers quoi tu vas. « On peut vraiment pas continuer comme ça. C’est pas possible. C’est pas bon pour les affaires, c’est pas bon pour le business, c’est pas bon pour toi. » Tu ajoutes : « Pour moi non plus d’ailleurs. J’vais pas supporter tes changements de cap à chaque fois qu’on se parle. Faut être clair, une bonne fois pour toutes. » Tu n’es pas trop certain de ce que tu vas dire mais tu le dis quand même : « On voit bien que ça marche pas façon. Faut définir des règles. Des règles précises. » Tu fais la moue : « Sois on se tient à ce que tu avais décidé, à savoir une relation purement professionnelle mais dans ce cas tu oublies ma queue. » Et sinon ? Quelle était l’autre option ? « Sinon on cloisonne mais... » Tu ne sais pas si c’est possible. Tu soupires en demandant : « On joue aux inconnus dans un bar. » Elle savait très bien ce que ça voulait dire. Relation professionnelle en semaine, baise le week-end ? Putain, ça sent la merde ça.

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Luca & Théodora
13 juin 2020 | Ministère de la Magie | Journée

Théodora y était bien dans ces bras. Trop bien même. Elle aurait pu embrasser chaque parcelle de ce corps qu’elle retrouvait pour la seconde fois en une semaine. Rien que cette idée raviva le feu dans son bas ventre et elle s’empressa de penser à autre chose pour ne pas de nouveau se laisser retomber dans ses travers. Mais qu’est-ce qu’elle foutait franchement ? Elle avait elle-même fait voler en éclats ces règles auxquelles elle tenait tant. Pourquoi fallait-il toujours qu’elle saborde sa propre barque ? Elle n’aurait su le dire. Une forte sensation de ne pas mériter ou de ne pas être à la hauteur probablement. La main de Luca caressa doucement son dos et elle en frissonna, autant de plaisir que de surprise. Que faisait-il exactement là ? Bon en même temps elle venait de l’embrasser… Oui mais ce n’était pas pareil c’était… Ouai cause toujours… Dans un long soupir de son corps qui en aurait bien redemandé, Théodora se sépara de Luca et fonça vers ses affaires. Elle n’osa pas jeter un regard vers cet homme sûr de lui, impérial. Elle ne le supportait pas. Et cela l’énervait. Mais cela l’énervait de s’énerver. Et le cercle vicieux se retrouvait sans fin. Pour contrer le retour de ces émotions, elle put compter l’exercice physique qu’elle venait de fournir et toutes les sensations qui lui donnaient l’impression de marcher dans de la barbe à papa. La jeune femme en remit une couche avec sa cigarette.

« Parce que celui que t’as au cul ça te suffit pas ? » Théodora ne put garder son sérieux et laissa s’échapper un petit rire en secouant la tête. Un idiot de première. Aucun tact ce garçon. « Oh tu peux parler, ta queue était au garde à vous à la seconde où tu m’as parlé… » Dit-elle en attrapant le briquet au vol. Putain, elle devenait bonne à ce petit jeu. Dora ralluma sa cigarette et renvoya le briquet à son expéditeur, comme un petit air de déjà-vu flottait dans l’air. Alors que la jeune femme faisait remarquer le confort d’un vrai lit, Luca la fit à nouveau sourire par sa réponse. « Comme quoi, il faut des premières fois à tout… » Fit-elle en expirant sa fumée face à elle. Elle jeta un coup d’œil à Luca qui commençait à se rhabiller. Une pointe de déception vint piquoter son palpitant : il était bien mieux sans…

La tête contre la paroi de l’ascenseur, Théodora admirait pensive les portes closes. Dieu avait une drôle de manière de lui faire miroiter le pêché. Elle était bien trop faible pour ne pas y succomber à la seconde où celui-ci se présentait à elle. Qu’allait-elle bien pouvoir faire maintenant ? Rien. Elle n’allait rien faire car cette baise était finale. Luca bougea ce qui attira son regard. Elle le fixa se glisser à ses côtés et son propre rythme cardiaque grimpa en flèche, ses joues devaient rosirent à nouveau les traitresses. La comptable détailla Luca alors qu’il s’occupait délicatement d’une de ses mèches de cheveux. Elle oublia de respirer les quelques secondes que durèrent cette interaction. Et si finalement elle se laissait aller pour juste une dernière fois ?

Théodora papillonna des cils comme si elle venait de reprendre possession de son corps dès que Luca prit la parole. Elle détourna le regard en haussant les épaules. Elle n’était plus sûre de rien. Elle l’écouta silencieusement et ne put sourire lorsque l’Italien abordait la nécessité des règles, bien malgré elle. Luca Zabini qui voulait des « règles précises » ? Mais où allait le monde ? « Sois on se tient à ce que tu avais décidé, à savoir une relation purement professionnelle mais dans ce cas tu oublies ma queue. » Son sourire disparut alors qu’elle savait que cela devait être la solution. À vrai dire il n’y en avait pas d’autres. « Sinon on cloisonne mais... » Mais ? Théodora était pendue aux lèvres de Luca. Non pas que ça l’intéressait hein, elle avait dit que cette sauterie serait la dernière. « On joue aux inconnus dans un bar. » Le regard bleu de Théodora revint se fixer à celui de Luca, la fumée de sa cigarette s’élevant devant ses paupières. Elle essayait de décrypter le visage de l’italien. Que voulait-il lui ? Non mais qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? Elle avait dit plus aucun rapprochement avec Luca, c’était trop dangereux. Et puis avec ces recherches autour de Jaeden, elle ne pouvait se permettre d’être trop proche du Zabini… Ce n’était pas… Elle ne pouvait pas entrainer ces deux hommes dans sa chute si le sol se dérobait sous ses pieds. Bien, elle était d’accord avec elle-même. Il fallait maintenant en informer le principal concerné. « Inconnus dans un bar. » Non mais t’es con ou quoi ?! vociféra son esprit alors que telle une gamine prise sur le fait, elle regardait face à elle pour éviter un quelconque courroux. « On a bien bossé cette semaine non ? » Demanda-t-elle, factuellement. « Suffit de s’y tenir. Le boulot c’est le boulot. Et le week-end… On peut se rencontrer encore et encore au White Thestral par hasard. » Théodora se risqua à retourner la tête vers Luca. À force de faire des aller-retours, elle allait finir par avoir le tournis… « Ça tombe bien d’ailleurs parce qu’on est déjà le week-end… » Répondit-elle avec un sourire malicieux. « Et puis on sortait de nos réunions respectives alors c’était définitivement après le boulot… » Une certaine anxiété quant à la réponse de Luca fit disparaitre son sourire et se mordre la lèvre. Théodora était concentrée et elle risqua le tout pour le tout. Elle lui tendit la main. « Salut moi c’est Théodora, mais mes amis m’appellent Dora. Et toi ? » L’univers s’arrêta de tourner l’espace d’un instant. Encore une fois elle comptait sur Luca pour lui éviter des erreurs. Non mais elle n’apprenait jamais en fait ?! Et si cette fois-ci elle la voulait cette erreur ? Elle s’adapterait, elle se tairait. Et puis de toute façon Luca n’était pas du genre à s’attacher. Il n’aurait pas de soucis. Et toi et ton cœur de guimauve ? S’empressa de demander la petite voix. Celui-ci avait pris encore et encore. Mais elle avait été suffisamment méfiante vis-à-vis de Luca. Elle pouvait juste essayer de lui faire confiance, juste une fois pas vrai ?

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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020

Putain, tu fais n’importe quoi. Baiser de nouveau avec Théodora, franchement, c’est la pire des conneries. Dans un ascenseur en plus. La preuve que tu perds pied lorsqu’il s’agit d’elle. Pourquoi ? Tout cela à cause de Jaeden. Franchement, il fait chier celui-là. C’est ton meilleur ami depuis ton arrivée en Angleterre mais pourtant, tu dois l’avouer, tu sais que la relation que tu entretiens avec Théodora est pervertie par celle que vous entretenez avec Jaeden chacun de votre côté. Théodora est comme sa sœur, tu es comme son frère. Vous êtes la famille qu’il s’est choisi. Pour autant, entre vous, cela a toujours été compliqué et tu te défends de savoir pourquoi, de savoir comment cela a pu dégénérer à ce point, comment tu as pu laisser cette merde s’installer. Tu te doutes que ça a commencé à mal tourner à partir du moment où tu as dû rentrer en Italie parce que c’est à ce moment-là qu’elle a pris ses aises. Elle s’est creusé son trou au sein de la Cosa Nostra, peut-être un peu trop, parce que tu n’étais pas là pour lui rappeler qui commande. Maintenant, c’est dur pour elle de revenir sur ses acquis, sur l’organisation qu’elle a mis en place avec Anjelica. Et puis, ce qui doit être difficile pour elle, c’est de ne pas te sauter dessus à chaque fois qu’elle te voit. Tu peux comprendre qu’elle ne puisse pas résister à tes charmes ; l’air basané et l’accent italien, ça en fait tourner la tête de plus d’une fille. Pour autant, malgré toute la merde qui s’est passé entre vous, elle persiste à vouloir retomber dans ses travers ; est-ce parce qu’elle est masochiste ? T’en sais rien, et ce n’est certainement pas aujourd’hui que tu vas statuer sur la question. Pour le moment, tu laisses simplement ta respiration se calmer suite à cette baise rapide et fortuite à laquelle vous vous êtes adonnés il y a de cela quelques instants. Dans une tentative de l’énerver davantage pour retrouver la Théodora chiante avec qui tu aimes tant te disputer, tu lui fais cette blague pourrie sur son cul et à ta grande surprise, elle rit. C’est qu’elle commence à apprécier ton sens du sarcasme. La riposte ne tarde pas à arriver et tu lui réponds : « Mais ça n’est un secret pour personne ça. » Ta réputation de serial baiseur te précède et tu t’en fous royalement. Il est vrai que n’importe quel corps féminin contre toi suffit à te faire bander mais tu ne pensais pas que les mots de Théodora puissent le faire. D’habitude, tu ne te laisses pas aller aussi facilement, comme quoi… Peut-être que toi aussi tu t’es ramolli en Italie.

Le silence s’installe doucement et tu l’accueilles comme un vieil ami. Tu n’es pas du genre à tergiverser pendant dix ans, ni à faire de long discours. Pour autant, quelque chose te tracasse, quelque chose t’emmerde et tu ne sais pas pourquoi c’est toi qui romps ce silence en premier. Et pour dire quoi en plus ? Pour poser des règles ? Depuis quand tu parlementes tes règles Luca ? te demande la voix de la raison dans ta tête, celle qui sait que tu es en train de déroger à ce que tu t’es toujours évertué à maintenir. Des relations d’un soir, des baises rapides dans les chiottes du White Thestral ou dans la cour, des plans culs pas réguliers et une fille différente chaque week-end. Et là, le même coup à six jours d’intervalle ? Dont la première fois s’est passée dans ta chambre ? Les calculs sont pas bons Kevin. Tout cela ne va pas, tout cela, c’est n’importe quoi. Tu lui proposes ton arrangement bancal avant même que tu n’aies pris le temps d’y réfléchir. Mais c’est sorti un peu comme ça, sans que tu ne le veuilles. Il faut dire, t’es jamais tombée sur une nana aussi frappée qu’elle, c’est peut-être ça qui te plaît. Et le fait qu’elle te repousse, ouais, ça te fait bander ça. Elle te repousse puis t’attire à elle à nouveau. Ce jeu du chat et de la souris, celui que vous avez initié il y a un an, a repris bien soudainement la semaine dernière. Et tu t’évertues à le poursuivre parce que même si tu n’as pas envie de te l’avouer, tu trouves ça super excitant. Mais ce dont tu es certain, c’est qu’elle va refuser. Elle le doit. Elle va choisir la proposition rationnelle, la seule que tu aurais dû lui offrir d’ailleurs. Elle te regarde avec ses yeux céruléens et tu la mets au défi d’accepter. Elle ne le fera jamais. Un sourire entendu s’invite sur tes lèvres en attendant sa réponse. Tu fermes les yeux jusqu’à ce qu’elle prononce les mots qu’il ne fallait pas. Tu les rouvres brutalement, surpris. « Quoi ? » Elle rapporte les faits. Que vous avez bien réussi à travailler ensemble cette semaine. Que ça pourrait rester ainsi. Elle parle de se rencontrer à nouveau au bar chaque week-end. Tu hésites. T’as pas envie que ça te bloque non plus pour d’autres plans dragues… Tu ne dis rien, préférant l’écouter lorsqu’elle te dit que techniquement, c’est déjà le week-end donc que vous respectez déjà les termes de votre soit-disant accord. Elle ne perd pas le nord putain, elle en veut encore tellement à ta queue ou quoi ? Elle est en manque ?? Alors que tu réfléchis, elle te tend la main et fait mine de se présenter. « Tu te fous de moi là ? » Un air de déjà-vu flotte dans l’ascenseur, ce sont quasiment par ces mots que la conversation de vendredi a débuté. Tu souris bêtement et attrapes la sienne pour la serrer. Cette fois, c’est elle qui est à l’initiative de ce pacte. Jusqu’à quand va-t-il tenir ? Tu n’en sais rien. « Bonjour Théodora. On est pas amis, donc ça reste Théodora pour l’instant. » Faut mettre les bases. « Moi c’est Luca. » Tu oublies les inconnus un instant et tu dis : « Par contre, crois pas que tu auras l’exclusivité. » Il ne manquerait plus que tu aies une régulière. T’as jamais fonctionné comme ça.

Tandis que vous échangez sur les termes de votre accord, l’ascenseur se met à trembler d’une manière peu habituelle. « Putain c’est quoi ça ? » dis-tu d’un air plus surpris qu’effrayé. Les secondes défilent et cela bouge de plus en plus. Tu t’accroches à la paroi de l’ascenseur jusqu’à ce que celui-ci se stabilise. Tu soupires. Ça commence à faire chier cette histoire. Tu te reconcentres sur Théodora : « Bon, on en était où ?  »

 

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Bonjour, j’aimerai rapporter une nouvelle connerie faite par Miss Haig. Voilà comment son esprit essayait de se dépatouiller de cette foutue phrase sortie à la volée sur les inconnus dans un bar. Non mais c’était Luca qui avait proposé cette alternative ! Elle n’en voulait pas à la base ! Les portes étaient closes et elle s’était faite à l’idée. Et puis il avait fallu que Luca lui donne les clés en lui disant que ce serait une super mauvaise idée de les utiliser quand même. Et bah pourquoi il les lui donnait alors ?!

Luca, si sûr de lui, il n’y avait qu’à voir sa réponse quant à sa propension à s’envoyer en l’air avec tout ce qui s’identifiait comme femme. Oui ce n’était un secret pour personne… Alors pourquoi il semblait soudain surpris. S’il lui avait fait cette proposition, c’était bien que cela l’intéressait quand même un peu non ? Il n’arrêtait pas de souligner, avec peu d’élégance en passant, à quel point Théodora voulait son corps/sa queue/s’envoyer en l’air (rayer la mention inutile). Mais c’était juste que cela lui plaisait. Point. Et elle n’était pas du genre à abandonner ce qui lui plaisait. Elle s’amusait bien avec lui et voilà tout. Elle espérait juste que ce n’était plus pour ses raisons du départ…. Celles qui l’avaient poussé à voler un baiser à Luca un an auparavant : vouloir sauver ses jolies fesses de comptable. Non là maintenant c’était juste… Elle n’arrivait pas à se l’expliquer. Il y avait cette tension entre eux… Comme si elle était l’essence et Luca l’allumette. Un instant tout allait bien et en une étincelle, tout s’embrasait.

Pourtant ce que disait Théodora n’était pas déconnant non ? Ils arrivaient à gérer ! Justement, c’était quand ils ne s’envoyaient pas en l’air que ça dégénérait. Alors elle ne pouvait qu’être d’accord avec Luca dans la définition de règles. « Tu te fous de moi là ? » La jeune femme ne sut pas vraiment comment réagir à cette phrase. Elle restait là plantée, avec sa main en l’air, scrutant Luca. Elle le savait qu’elle aurait dû suivre ses pensées, sa raison, cette garce qui faisait tout pour lui éviter les problèmes et que chaque jour, avec une application folle, elle continuait d’ignorer. Mais le visage de Luca laissa transparaître un sourire qu’elle aurait presque pu qualifier de bêta alors qu’il lui attrapait la main. Et se présentait à son tour. Elle accepta sans ciller le « on est pas amis ». Ok au moins c’était clair. Et c’était pas plus mal. Pas d’amitié c’était pas de lien le week-end. Purement physique. Est-ce que tu te foutrais pas un peu de ta propre gueule Dora ? Non, bien sûr que non.

« Moi c’est Luca. » Elle détailla un instant ce visage qui se devait inconnu, nouveau, plein de promesses et de péripéties impromptues. Mais son cœur ne fut pas dupe. Cette fois-ci elle le savait : elle le connaissait ce chemin, et elle ne l’oublierait pas à mesure qu’elle le reparcourait. Et ça la faisait chier. Tellement chier. Elle l’avait déjà vu, elle l’avait même déjà avoué en un sens un Luca : elle le voulait encore et encore. Pourquoi se sentait-elle devenir accro ? Parce qu’il était beau et avait ce petit accent italien ? Non il y en avait pleins l’Italie de beaux hommes qui parlaient italiens. Luca avait ce quelque chose qui la mettait hors d’elle tout en lui embrasant le bas-ventre. Mais qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez elle ?

« Par contre, crois pas que tu auras l’exclusivité. » Théodora ne put retenir un rire sonore. Ce n’était pas aujourd’hui que Théodora Haig allait se caser. Et surtout pas avec Luca. Cela serait trop compliqué. Et puis trop tôt, beaucoup trop tôt. Trop différent d’elle aussi. Trop de trop. Théodora laissa un certain temps de silence entre eux alors qu’elle tirait sur sa cigarette. Elle souffla la fumée lentement et reposa son regard azuré sur l’Italien. « J’espère bien cher inconnu. Faut bien que j’occupe mes semaines moi… » Un sourire en coin ponctua sa phrase. « On est juste des inconnus le week-end. On va pas s’passer la bague au doigt comme Jae’ hein. » Dit-elle en secouant la tête légèrement agacée. Certes il était important de lister toutes les règles mais quand même…

Alors que Théodora avait retrouvé une certaine contenance, aussi bien de par cette coucherie improvisée que de par le calme qu’elle avait enfin réussit à trouver, voilà que Dieu venait littéralement la secouer pour elle ne savait quelle raison. Les yeux de Théodora s’agrandirent de terreur et elle ne fit même pas attention à la question de Luca. Elle était tétanisée, terrifiée. Son cerveau n’arrivait pas à appréhender la situation et du coup, il s’arrêtait complètement. La jeune femme s’accrocha comme elle le put à la paroi sur lequel son dos s’appuyait et elle ferma les yeux, implorant pour ne pas mourir dans cette foutue boîte métallique. Ses prières semblèrent être entendues puisque le tremblement se stoppa aussi vite qu’il était arrivé. Les yeux toujours fermés, la respiration saccadée, tous les muscles de son corps contractés. « Bon, on en était où ?  » Théodora ignora royalement Luca, tentant de respirer à nouveau. « Putain c’est quoi cette connerie…. » Murmura-t-elle pour elle-même. « J’en ai marre marre marre de ces merdes… » Son palpitant s’emballait de nouveau, l’énervant de nouveau et la renvoyant dans son cercle vicieux. Elle sentait le regard de Luca sur elle et elle le savait pas très loin. « Si tu me redis de me calmer, j’te jure que je te bâillonne… » Fit-elle à l’intention de l’Italien mais sur un ton bien moins cassant que ce qu’elle aurait bien voulu lui asséner.

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Mer 3 Mar - 16:23
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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020


Tu ne peux t’empêcher de penser que ta proposition est une proposition de merde. Pas besoin d’avoir fait de longues études pour le comprendre et le pire, c’est que tu ne sais même pas vraiment pourquoi tu t’es senti obligé de procéder ainsi. Après tout, tu aurais pu faire comme d’habitude, l’ignorer. L’ignorer c’est bien. L’ignorer c’est facile, sans attache, sans problèmes, sans emmerdes. Te cantonner à la partie purement professionnelle de votre relation, c’est s’assurer que les affaires continuent de tourner et continuent de bien tourner. Alors pourquoi tu as rajouté de l’affect à tout ça ? Pourquoi rajouter une partie ‘’on baise le week-end ?’’, putain, c’est n’importe quoi. Tu te sens faible l’espace d’un instant et tu te demandes si tu ne vas pas revenir sur tes décisions. Tu n’as jamais fonctionné ainsi, tu n’as jamais rien proposé à personne : tu baises, tu éjectes, tu changes de nana. Point. Plus simple, moins prise de tête encore une fois. Mais Théodora, c’est différent. C’est différent parce que.. parce que quoi Luca ? te demande la petite voix dans ta tête. Parce que quoi oui ? Dis-nous tout, éclaire notre lanterne, ça nous intéresse grandement suggère la deuxième petite voix dans ta tête. Oui, tu en as plusieurs car plus on est de fou, plus on rit, c’est bien connu. Mais pour répondre aux questions de ces petites voix, faudrait-il encore que tu ne le saches. C’est difficile pour toi de te projeter dans tes relations amoureuses sexuelles parce que tu n’as jamais su la garder dans ton pantalon. Tu as trempé ton biscuit dans tellement de lait que ça en devient difficile de fonctionner autrement. Mais en tout cas, ce que tu sais, c’est que ce qui t’intéresse en premier lieu chez la jeune comptable : c’est son corps. Ce corps si baisable, ce corps si bandant qui t’émoustille rien qu’en y pensant. En deuxième lieu, il y a ce caractère de merde. Oui, tu n’aurais jamais cru dire ça, mais chacune des réactions de Théodora t’excite ou t’énerve, c’est au choix mais à chaque fois, tu ne sais pas trop comment y réagir. En troisième lieu, peut-être que son don t’intéresse plus que tu ne l’avouerai ; ça t’a fait tellement peur ce qu’il s’est passé dans son bureau. Peut-être qu’elle a gagné là un respect que tu n’accorderas jamais aux autres. Peut-être qu’elle se situe-là la différence.

Ce n’est pas aujourd’hui en tout cas que tu statueras sur la question alors tu te contentes d’observer Théodora, d’observer ses réactions. Elle ne s’offusque pas lorsque tu dis que vous n’êtes pas des amis. Faut être réaliste de toute manière, le genre d’amitié améliorée qu’on voit dans les films moldus ne fonctionnent jamais. À la fin, il y en a toujours un des deux cons qui tombent amoureux et ça finit toujours par foutre la merde. Voilà la solution, si pas d’amitié, pas d’amitié améliorée, si pas d’amitié améliorée, pas d’emmerdes. CQFD. Tu es ravi de la tournure que prennent les choses finalement. On va peut-être pouvoir faire quelque chose de vous. En tout cas, malgré tout ça, tu ne peux t’empêcher de fixer des règles : pas d’amitié, pas de Dora, pas d’exclusivité. Cela te semble plus simple à suivre quand il y a des règles, au moins, on sait à quoi s’en tenir. Du moins quand on les respecte… Vous aviez fait les frais vendredi dernier de ces fameuses règles mal définies… En tout cas, ce que tu vois, c’est que Théodora est prête à accepter tout cela, elle rit même lorsque tu évoques la clause de non-exclusivité. Tu ne sais pas pourquoi tu t’es sentie obligée de le dire, peut-être justement pour définir les limites de ’’ta proposition’’ mais tu n’aurais jamais dû imaginer une seule seconde que la jeune femme puisse uniquement se contenter de toi. Elle a beau dire, Théodora est faite dans le même bois que toi, de celui qui aime le sexe et qui ne s’en cache pas. « Effectivement, la manière dont tu occupes tes semaines ne me regarde absolument pas. » Tu n’es pas du genre jaloux ou du genre à épier ce qu’elle fait. Elle fait ce qu’elle veut de son petit cul rebondi… Tes pensées s’égarent et tu sens une faible lueur s’éveiller dans ton bas-ventre. Putain, pas encore tout de même ? Mais que t’arrive-t-il ? Tu reviens sur terre lorsqu’elle évoque le mariage de Jaeden et Anjelica. Tu murmures : « Peut-être que certains trouvent la bonne personne du premier coup. » C’est idiot ce que tu vas dire, mais oui, tu crois en l’amour. Tes parents sont ensemble depuis des années et tu te surprends à penser qu’on peut trouver la perle rare. La tienne doit être bien dissimulée sous une montagne de vieux rochers en tout cas.

Sur ces belles paroles remplies de philosophie, la terre trembla à nouveau. L’ascenseur a décidé de faire des siennes aujourd’hui et tu ronchonnes un peu. Non pas que tu aies peur, mais plutôt parce que t’en es persuadé, Théodora va recommencer son cirque « oh mon dieu j’ai peur ! ». Le tremblement s’arrête pourtant très vite mais cela lui a suffi. Son corps entier s’est tendu, ses yeux sont fermés et tu pourrais presque voir son cœur battre à tout rompre derrière sa poitrine. Elle est vraiment flippée pour rien. Tu soupires doucement et les mêmes interrogations que tout à l’heure s’empare de ton esprit : t’as vraiment pas envie qu’elle tombe dans les pommes et que tu doives t’occuper d’elle. Il y a peut-être un autre moyen de t’occuper d’elle qui la détendrait davantage… « Si tu me redis de me calmer, j’te jure que je te bâillonne… » Tu t’approches d’elle et te glisses derrière elle. Un air de déjà-vu s’installe dans l’ascenseur mais cette fois, pas de massage gentillet. Ton souffle vient chatouiller sa nuque tandis que tu murmures d’un air provocateur : « Tu sais, c’est déjà le week-end… » Tes mains glissent sous sa chemise et caressent doucement son ventre plat avant de descendre un peu plus bas : « Calme-toi… » chuchotes-tu dans le creux de son oreille tandis que tes doigts trouvent leur chemin dans sa culotte. Le feu monte à nouveau en toi et tu ne dis plus rien. Tes caresses s’intensifient et tu pousses un léger gémissement. Putain ce qu’elle t’excite.

 

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Luca & Théodora
13 juin 2020 | Ministère de la Magie | Journée

A ainsi jouer avec le feu, Théodora allait s’y brûler. Et bien plus vite qu’elle l’espérait… Le seul avantage de toujours prendre de mauvaises décisions, c’était qu’avec le temps, on s’attendait toujours au pire et à raison. Luca avait été un connard du début à cet instant de leur relation. Quand il l’avait tatoué, en réunion, au bar et maintenant dans ce foutu ascenseur. Un connard de mâle alpha qui voulait dominer tout et tout le monde. Mais Théodora avait suffisamment servi de distraction aux hommes pour qu’elle en ait assez de faire la potiche. Elle ne savait pas vraiment expliquer le pourquoi cette révolte tombait sur Luca. Peut-être car elle avait espéré plus venant de lui. Un respect, une amitié, quelque chose. Il lui répétait sans cesse de devenir plus forte et elle l’était ! Elle n’arrivait juste pas à le mettre en pratique avec lui. Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez elle ? T’as trop envie de te le taper pour réfléchir à autre chose. Non mais la petite voix elle allait se calmer de suite oui ! Bien sûr qu’elle avait envie de se taper Luca. Ce n’était pas nouveau et franchement pas étonnant vu son corps et ses performances. Mais elle en avait connu d’autres des hommes avec ces caractéristiques ! Alors pourquoi se sentait-elle comme un papillon attiré par une bougie, venant s’y consumer sans ne pouvoir y faire quoi que ce soit lorsque cela touchait au Zabini ?!

À chaque fois, elle avait mis des limites. Elle les avait énoncées avec clarté et sérieux. Et pourtant, à chaque fois c’était elle qui les avait hachées menues à la machette. Pourquoi ? Pourquoi continuait-elle de tenter de mettre ainsi tant de garde-fous qui finissaient irrémédiablement par voler en éclats de sa propre initiative ? Cherchait-elle ici à se venger de ses propres erreurs ? D’avoir accepté que Jaeden mente pour elle ? Se rapprocher ainsi de Luca, les risques qu’il découvre tout augmentait considérablement. Peut-être que lorsqu’il le découvrirait, il en serait même impressionné ? Lui qui la pensait si faible, si idiote, elle l’avait berné tout ce temps. Un frisson d’excitation la parcourue en détaillant Luca du regard, ainsi si proches, alors qu’il lui indiquait que l’exclusivité ne serait pas de rigueur. « Effectivement, la manière dont tu occupes tes semaines ne me regarde absolument pas. » Elle laissa échapper un petit son moqueur. « Monsieur est trop bon… » Elle se mordit la lèvre pour ne pas éclater de rire. Luca Zabini avait trouvé quelque chose qui ne le regardait pas ? Grande nouvelle ! Champagne même ! Théodora s’arrêta un instant, surprise des paroles suivantes de Luca. « La bonne personne du premier coup » ? Effectivement. Certains avaient de la chance. Pas Théodora mais bon… Elle était étonnée de voir ainsi Luca parler de relations. Le Zabini était-il un romantique bien camouflé ? Cette idée la fit sourire. Mais oui bien sûr, et elle, elle était Ministre de la Magie… « Peut-être que certains ne sont juste pas fait pour ça. » Ne put-elle s’empêcher d’ajouter.

Et voilà que l’Univers s’en prenait encore à elle avec des tremblements. Non mais ça allait s’arrêter au bout d’un moment ?! Les secousses ne durèrent que quelques secondes mais ces quelques foutues secondes eurent raisons de son calme qu’elle avait mis tant de temps à acquérir. Elle avait envie d’envoyer tout valser de frustration Elle se retrouvait là, une nouvelle fois tétanisée dans ce foutu ascenseur avec un Luca qui allait se faire une joie de se foutre de nouveau de sa gueule. Théodora reprit ses longues et fortes respirations. Elle voulait juste sortir de cet endroit. Elle voulait juste pouvoir reprendre le contrôle de sa vie et ne pas dépendre du bon vouloir d’une boite en métal magiquement transportée d’un point A à un point B. En plus, cet espace était bien trop restreint à son goût. Elle se sentait piégée, impuissante. Alors qu’elle lançait une remarque acerbe à Luca, celui-ci ne lui répondit pas. Elle se décida finalement à tourner son regard vers lui mais fut arrêtée par la sensation de son corps tout entier qui se glissait derrière elle. Son être contre le sien sembla aspirer toutes ses peurs. Sa chaleur s’empressa de s’emparer des muscles de la jeune femme et de la détendre. Quelle était cette magie encore ?! Théodora continua ses exercices de respiration mais ils n’étaient maintenant que pour tenter de calmer son cœur qui s’emballait. Il se préparait à l’action, semblait-il le vil !



La jeune femme tenta d’abandonner cette respiration saccadée, dont l’ascenseur n’était plus la cause, ainsi dans les bras de Luca. Elle relaissa lentement tomber son bras, bâillon de fortune promis, mais resta appuyée quelques secondes contre l’Italien, son souffle se raccrochant au sien. Elle secoua la tête de dépit, un sourire idiot sur les lèvres. « Bon… C’est plutôt efficace j’avoue. » Elle émit un petit rire mais ne se releva pas. Un instant, elle en eut assez d’être celle qui partait toujours la première. Pourtant c’était une règle immuable. Ne pas rester. Ne jamais rester au risque de s’attacher.

L’univers sembla décidé que ce n’était pas une solution enviable et les lumières se rallumèrent soudain sur le tableau des étages. Quelques petits bruits mécaniques se firent entendre et Dora serra imperceptiblement le bras de Luca, en écoutant attentivement ce qui allait se produire ensuite. Mais il n’y eut que le bruit habituel de l’ascenseur en fonctionnement alors que les étages défilaient vers le rez-de-chaussée. Ah bah oui, évidemment, elle avait décidé de se laisser aller et Dieu tentait de lui indiquer que ce n’était définitivement pas la bonne solution. De nouveau, elle s’arracha des bras de Luca avec une simple constatation. « Ça semble réparé. » Dit-elle en se relevant. Elle en profita pour remettre ses vêtements en place mais jeta un coup d’œil par-dessus son épaule vers Luca. Elle ouvrit la bouche mais ne sut pas vraiment quoi dire. Alors elle la referma et s’occupa plutôt de se recoiffer.

Les portes de l’ascenseur émirent un crissement et s’ouvrirent enfin. Les yeux de Théodora se posèrent sur deux techniciens qui semblaient ravis d’avoir réussi à refaire fonctionner leur matériel. « J’espère que vous avez pas attendu trop longtemps Messieurs, Dames. » Dit l’un d’entre eux. Théodora leur servit son plus sourire, empli de gratitude et de délivrance. Elle attrapa son sac et son dossier et se rua presque à l’extérieur. « Non non pas du tout. À peine quelques instants. » Se retrouver ainsi à l’air (presque) libre lui fit laisser échapper un soupir de soulagement. Alors que Luca la rejoignait, elle était souriante, allégée de toutes ses craintes. « Je pensais pas être aussi ravie de retrouver cette statue ridicule… » Commenta-t-elle à propos de l’œuvre qui ornait le hall du Ministère. Elle ne savait pas vraiment quoi dire d’autres. Luca et elle avait définis leurs règles, ils s’y étaient tenus. Point. Il n’y avait rien d’autre à ajouter.

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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020


« Monsieur est trop bon… » Un sourire entendu s’installe sur ton visage et tu dis sur un ton sans équivoque : « Je le sais que j’suis trop bon, pas la peine de le dire. » Tu le sais que t’es un dieu au lit pourquoi en doute-t-elle ? Tu n’es pas idiot, ce n’est pas de ça dont elle parlait mais tu ne peux t’empêcher de t’autocomplimenter même si tu n’as clairement pas besoin de ça pour savoir que tes compétences et qualités sexuelles dépassent largement la moyenne. Elles en redemandent toutes. La preuve. Théodora venait littéralement de te demander de la baise de nouveau et magnanime, tu n’as pu te résoudre à lui dire non. Pourquoi d’ailleurs ? Tu as déjà eu des sexfriends, si on peut appeler ça ainsi ; des personnes avec qui tu couches plusieurs fois mais jamais d’affilée en réalité. Tu n’avais eu personne dans ton lit depuis vendredi dernier et vendredi, c’était elle. Putain, tu as dérogé à ta règle du « jamais deux fois de suite la même personne ». Bon d’accord, cette règle n’existe pas mais tu viens simplement de te rendre compte que c’est une première pour toi. En même temps, Théodora est différente des autres nanas qui partagent quelques instants charnels avec toi parce qu’elle te résiste. Elle te résiste fort. Pas au sens sexuel du terme, mais plutôt parce qu’elle ne veut pas rentrer dans le rang. Elle est là avec ses grands yeux bleus à te regarder comme si elle te méprisait, elle est là à te sortir de tes gonds et à appuyer pile où cela fait mal. Elle te cherche et elle te trouve. Tu ne sais dire pourquoi, mais ça t’excite. Putain, elle t’a excité à partir du moment où elle s’est allongée sur le fauteuil dans la salle de tatouage. Et si tu pensais que coucher avec elle le week-end dernier suffirait à assouvir ton fantasme, tu te rends compte maintenant que ce n’était pas suffisant. Tu as pourtant su garder la face lors de la réunion du lundi, et même en entrant dans ce foutu ascenseur. Mais comme d’habitude, elle avait voulu jouer. Et au jeu de la connerie, désolé Théodora, tu es meilleur joueur qu’elle.

Lorsque vous en venez à parler du futur et éminent mariage d’Anje et Jaeden, des mots improbables sortent de ta bouche et tu ne t’en rends compte qu’une fois ceux-ci ont franchi tes lèvres. « Enfin bon… » Tu ne termines pas ta phrase. Enfin quoi ? Oui Jaeden a eu de nombreux partenaires sexuels au bordel mais on est bien loin de pouvoir dire qu’il y ait eu avec les clients ou les clientes la moindre étincelle d’amour. Même chose pour Théodora d’ailleurs. Concernant Anje, c’est différent, elle n’est pas en reste, elle n’a pas vécu une vie de moine avant de tomber sur Jaeden. Quant à toi… ta réputation parle d’elle-même. Tu as baisé dès que tu as pu. Parce que tu aimes ça, et parce que ça te détend. Tu souris à la réponse de la jeune comptable : « Faits pour quoi ? Pour le mariage ? Je suis bien d’accord. » Tu ris en t’imaginant endimanché dans un costume trois pièces à attendre qu’une femme remonte un jour la grande allée. C’est tellement idiot que ton rire se transforme en ricanement. Il faudrait déjà que t’arrêtes de baiser la moitié de Londres, après on pourra en recauser. Ce n’est pas demain la veille. « Pourquoi s’enchaîner à la dernière forme d’esclavage légal ? » dis-tu tout en sachant bien que ce n’est pas vraiment le cas. Ce n'est pas ça le mariage. Jaeden et Anje semblent heureux ainsi. Enfin bon… Tant que l’enquête n’ait pas terminée, ils ne sont pas prêts de se passer la bague au doigt.

Tu n’as pas vraiment le temps d’y songer davantage car la cage dorée dans laquelle vous êtes retenus prisonniers depuis maintenant quinze bonnes minutes se remet à trembler. Il ne t’en faut pas davantage pour calmer la détresse grandissante de ton employée. Bon d’accord, Théodora n’en est plus au stade de la simple employée depuis qu’elle a atterrit dans ton lit mais remettre de la distance dans votre relation te semble être une bonne idée. Du moins, cela l’était jusqu’à ce que tu te glisses de manière presque imperceptible derrière-là et que sans y réfléchir, tes mains glissent à nouveau sur son corps, en ravageant chaque parcelle de sa peau et en appréciant chaque caresse. Rien que cela et tu sens ton membre fourmiller en réclamant un deuxième round, plus long, plus langoureux, moins expéditif. Mais là n’est pas la question actuellement. Tout ce que tu penses, ce sont les sensations que tu ressens et celles de Théodora qui grimpent en flèche. Sa main se plaque contre la tienne, réponse évidente après ton affront. Et quel affront… Tu ne peux pas parler, tu ne peux que gémir sous ses doigts tandis que les tiens s’activent à lui donner la leçon qu’elle mérite… Sa tête se pose dans le creux de ton épaule et tu apprécies le contact de son corps chaud contre le tien. Le flot de sensation qui t’assaille ne cesse de grandir et tu n’aurais jamais cru être aussi excité par une simple session de pelotage dans les règles de l’art. Mais la respiration saccadée de Théodora t’emporte loin bien loin jusqu’au moment où tu la sens te tendre et où un sourire s’installe sur tes lèvres encore emprisonnées dans sa main. Elle relâche son emprise sur toi et tu laisses ta main là où elle est pour le moment le temps de redescendre un peu. Celle-ci s’aventure ensuite doucement sur son ventre et caresse avec une infinie lenteur chaque pli de sa peau, chaque parcelle de son épiderme. Ton cœur reprend un rythme normal au fur et à mesure des minutes tandis qu’elle te félicite pour ta solution plus qu’efficace contre le stress. Tu murmures dans son oreille : « Quand tu veux chérie. » Tu as l’impression d’avoir totalement oublié la dispute de tout-à-l’heure et à quel point le ton est monté. Tout ce à quoi tu penses, c’est elle contre toi et à quel point cela te fait du bien. « Ma technique devrait être remboursée par la sécu. » Tu ne bouges pas, elle non plus. Et tu te surprends à aimer ce moment simple. Tu détestes tellement ça d’habitude mais bon, de toute manière avec Théodora, rien n’est habituel, tout n’est que nouveauté. Alors que tu te demandes lequel de vous deux allez bouger le premier, l’ascenseur décide pour vous en choisissant à ce moment précis de se rallumer. La jeune femme, angoissée à l’idée que celui-ci ne se mette à nouveau à déconner, te serre le bras. Tu repousses sa main sans ménagement sans même t’en rendre compte et tu regardes les boutons des étages se rallumer et l’ascenseur bouge à nouveau, vous amenant probablement au rez-de-chaussée. « Je t’avais dit que ça ne durerait pas longtemps. » dis-tu lorsqu’elle fait le constat que cela semble réparé. La porte s’ouvre sur les techniciens et tu ne peux t’empêcher de ricaner lorsque Théodora joue la carte de la politesse. Non non quelques instants seulement alors qu’elle était sur le point de s’évanouir il y a de ça trois minutes et demi. C’est Théodora ; il faut qu’elle contrôle tous les aspects de sa vie dans toutes les situations. Cela, tu l’as appris à force de la côtoyer. Toi qui pensais être le seul maniaque du contrôle dans la Cosa Nostra… Tu as trouvé une adversaire à ta hauteur. « Ce fut même trop court. » dis-tu avec un sourire libidineux sur les lèvres. Ils ont réparé l’ascenseur quelques minutes trop tôt… Sans cela, tu aurais peut-être eu droit toi aussi à une partie de détente.

Tu suis Théodora à l’extérieur et vous vous retrouvez en plein milieu du hall du ministère. Sans savoir vraiment trop quoi dire, tu lui réponds : « Je l’ai toujours trouvé hideuse cette statue. » Vous avancez tranquillement à travers la foule. Évidemment, vous vous dirigez vers la même direction, il est probable qu’elle rentre elle aussi au White Thestral. Théodora sourit, elle a l’air tout contente. T’as envie de la faire rager. « T’avais vu les caméras dans l’ascenseur ? » Ton rire rauque résonne dans le hall et certaines personnes se retournent vers vous mais tu n’arrives pas à t’arrêter. Tu te sens très détendu toi aussi.

 

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Luca & Théodora
13 juin 2020 | Ministère de la Magie | Journée

Encore et toujours ce sentiment de supériorité que Luca ne semblait jamais finir de ressentir. Ce qui valut un soupir doublé d’un lever d’yeux au ciel de la part de Théodora. Oui, elle avait saisi les milles premières fois que l’Italien ne se prenait pas pour de la merde. Peut-être qu’elle irait draguer au White Thestral en semaine, bien en vue du Zabini, histoire qu’il comprenne qu’elle n’avait pas besoin que de lui pour satisfaire ses appétits… Cela lui ferait du bien de voir ses chevilles se dégonfler un peu tiens… La jeune femme ne releva pas. Luca aimait avoir le dernier mot sur tout et lorsque cela touchait à son ego, il était quasiment impossible d’en sortir vainqueur.

La conversation dériva sur le mariage d’Anje et Jaeden. Elle en était ravie pour eux véritablement. Plus encore depuis qu’elle avait pu en discuter avec Jaeden quelques mois plus tôt. Il était heureux et c’était le plus important. Et elle, elle devait se faire sa propre place, ne plus être dépendante du jeune homme. En fait, elle devait ne plus être dépendante de qui que ce soit. Vraiment Dora ? Non, évidemment. Elle était devenue dépendante de la Cosa Nostra à présent. C’était cette organisation qui lui fournissait gîte, couvert et galions. Cela restait malgré tout un avancement notable dans sa vie et elle n’avait pas besoin de beaucoup plus. L’amour peut-être ? Non : le prince charmant n’existait pas, il s’était probablement fait écrasé par un carrosse volant un jour et elle en avait fait son deuil. Il n’y avait plus sur son chemin que des pauvres types qui n’attendaient pas grand-chose d’elle si ce n’était ses compétences au lit. Et elle ? Dora ne pouvait s’empêcher d’espérer un peu parfois. Et toujours elle en était déçue. Mais ne pouvait-elle pas s’en prendre qu’à elle-même ? Théodora eut un sourire aux réponses de Luca, plus pour cacher une pointe de tristesse que d’exprimer un véritable accord. « Pourquoi en effet ? » Répondit-elle en détournant le regard. Un sujet complexe sur lequel elle était persuadée que les deux jeunes gens n’auraient pas la même vision.

Et puis l’ascenseur qui trembla encore et le corps de Luca contre le sien. Quelques instants d’extase pour oublier la peur. La respiration saccadée de Théodora eut du mal à retrouver un rythme normal alors qu’elle le remerciait presque moqueuse de sa technique originale mais efficace. « Quand tu veux chérie. »  Cette remarque arracha un rire moqueur à la jeune femme. Chérie ? Et bah voyons… Encore sous l’emprise des hormones du plaisir, elle ne répondit pas d’une réplique cinglante et préféra fermer les yeux pour profiter quelques derniers instants de ces bras et de la plénitude qui accompagnait l’orgasme. « Mais oui… J’suis pas sûre que même toi tu sois capable de contenter toute la population britannique… » Elle n’ajouta pas « non pas que t’ais pas essayé » mais le commentaire flotta dans l’air, bien présent.

Et puis cet instant disparut, comme les bulles d’une bierraubeurre éventée alors que la cabine se remit en fonctionnement en tressautant. Luca repoussa la main de Théodora qui en fut plus blessée qu’elle n’aurait due. Tous ces évènements poussèrent la jeune femme à se relever et s’habiller. Elle ne releva pas la remarque, pas plus lorsqu’il ajouta à l’intention du technicien venant de les libérer que le temps avait été trop court… Quoiqu’il devait également s’adresser à elle non ? Elle secoua la tête sans quitter son objectif des yeux : la sortie.

Théodora prit une grande inspiration et ralentit le pas. Elle était saine et sauve, libérée. Elle avait enchainé les conneries dans cet ascenseur. Connerie sur connerie sur connerie. Elle avait accepté ces foutues conditions. Peut-être qu’à l’air libre, elle y verrait plus clair. Oui elle se rendrait compte que cette histoire de coucherie le week-end ne serait qu’une affreuse idée et elle reviendrait à la raison. Sa petite voix intérieure ricana. Toutes les deux connaissaient la réponse à cela. Théodora aurait voulu pouvoir y réfléchir seule, mais évidemment Luca la suivait. Ils allaient au même endroit. Quelles avaient les probabilités pour qu’ils se retrouvent coincés dans ce foutu ascenseur pour ensuite continuer leur trajet ensemble ?! Comme si l’univers la poussait dans les bras de l’italien. Elle tenta une phrase bateau, sur la déco ça marchait bien. Et elle ne put retenir un sourire devant la remarque –certes très vraie- de Luca.

« T’avais vu les caméras dans l’ascenseur ? » Un voile de terreur passa un instant sur les traits de Théodora avant de disparaitre devant le rire tonitruant de l’Italien. Mais quel petit con ! Elle secoua la tête en soupirant (encore une fois, une habitude avec Luca semblait-il) mais elle ne put retenir un sourire de soulagement. Elle donna un léger coup de dossier amical sur Luca. « Et je t’ai presque cru ! » Dit-elle avec un sourire moqueur. C’était vrai. Elle l’avait presque cru le Zabini. Cru quoi ? Qu’il y avait des caméras, certes mais était-ce tout ? Avait-elle cru qu’ils y avaient quelque chose de particulier entre eux ? Qu’ils pourraient se faire confiance ? Qu’ils pourraient arriver à quelque chose tous les deux ? Des illusions menant à la désillusion. Il était temps de se réveiller Théodora Haig. Arrivant devant les cheminées, elle jeta un coup d’œil à Luca. « Tu vas où ? » Demanda-t-elle, avec la ferme intention de donner un lieu différent, qu’importe ce que dirait Luca. S’il allait au Thestral Motors, elle aurait quelques comptes à vérifier au White Thestral. Et si ce dernier était la destination de Luca ? Elle aurait évidemment des dossiers à récupérer au garage. Son regard se posa sur l’Italien en attendant sa réponse et elle le trouva vraiment magnifique, dans ce décor ridicule de marbre noir et de lumière verte de poudre de cheminette. Et la première pensée qui lui vint fut à l’origine d’un soupir de dépit de son subconscient : c’est encore le week-end….

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Théodora Haig & Luca Zabini || 13 juin 2020


Un rire moqueur s’empare de Théodora alors que tu l’appelles par ce surnom ridicule qui sonne vraiment faux dans ta bouche. Ce qui te surprend ? Qu’elle ne réponde pas. Elle baisse déjà les armes ? Ce qui te plaît chez elle, c’est son sens de la répartie et tu es presque déçue qu’elle ne dise rien. Appuyée contre toi, elle ferme les yeux et ajoute néanmoins : « Mais oui… J’suis pas sûre que même toi tu sois capable de contenter toute la population britannique… » Tu souris à sa phrase et secoue la tête. « Je n’ai pas que ça à faire, j’ai une boîte à faire tourner figure-toi. » Tu ajoutes : « Mais je fais ce que je peux à mon échelle. » Tu sais que ça va probablement la faire sourire. Ce moment légèrement hors du temps s’arrête dès lors que l’ascenseur se remet en marche, reprenant sa course effrénée vers la sortie.

Une fois dehors, tu prends le temps de respirer et de repasser dans ta tête ce qu’il vient de se passer. C’est trop improbable pour être vrai. Tu ne comprends pas ce qu’il se passe lorsqu’elle est à tes côtés mais la seule chose que tu comprends c’est que tu te laisses submerger par des émotions qui te dépassent et qui sont contradictoires : avec elle, tout peut changer du tout au tout en cinq minutes. Tu es passé par l’ignorance, par la candeur, l’énervement, le désir, le plaisir, l’euphorie, le foutage de gueule. Pourquoi est-elle ainsi ? Pourquoi est-elle si chiante ? Pourquoi est-ce que tu passes certaines de ses actions alors que tu en as déjà allumé d’autres pour moins que ça ? La réponse, tu ne l’as pas et tu ne l’auras certainement pas aujourd’hui. Peu importe, ce qui compte actuellement, c’est de partir et de rentrer au Thestral Motor où tu as mieux à faire. La paperasse t’attend afin de pouvoir passer un samedi soir d’anthologie. Avec ou sans Théodora ? te demande la voix dans ta tête qui fermait bien sa gueule depuis dix minutes et c’était bien ainsi. Tu ne lui réponds pas, elle ne mérite même pas que tu lui accordes la moindre attention. Mais cette idée fait quand même un petit bout de chemin dans ta tête et tu te surprends à te demander si la jeune comptable sera présente au White Thestral ce soir. Sûrement, elle ne rate jamais une occasion de picoler.

Pour l’emmerder, tu parles des caméras dans l’ascenseur. Et l’angoisse que tu lis dans son regard et sur les traits de son visage vaut tout l’or du monde. Tu ris à gorge déployée et elle sourit à son tour, te donnant un coup de dossier sur le torse. Elle se dédouane, disant qu’elle y a presque cru. Tu réponds : « Fais pas genre, tu y as totalement cru, t’aurais vu ta tête, c’était à pleurer de rire. » Vous continuez votre chemin ensemble, en silence. Ce n’est pas si souvent que ça que Théodora ferme sa grande bouche, franchement, ça fait du bien. Enfin… Tu as presque appris à apprécier ses palabres... Vous marchez jusqu’aux cheminées et vous attendez votre tour. Théodora demande où tu vas et tu réponds tout simplement : « Thestral Motor. » Elle te répond qu’elle se rend au bar. Tu as la désagréable impression qu’elle dit l’inverse de toi pour ne pas avoir à t’affronter davantage. Peut-être te fais-tu des idées. « Ok, à plus. » dis-tu en prenant la poudre verte que tu lâches dans la cheminée tandis que le visage de la jeune femme s’efface doucement. Et tandis que ton corps est aspiré et que tu atterris au garage, la voix dans ta tête resurgit à nouveau en te murmurant doucement : A ce soir ?

 

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