Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
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Lun 25 Jan - 22:44
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Elyssa Rosier et Luca Zabini || Mi-juin 2020
Putain ce que c’est chiant. Tu tentes de garder les yeux ouverts mais il commence à être tard et ce vieux relou d’Harry Potter ne veut pas arrêter de parler. Tantôt c’est lui, tantôt c’est l’Augurey. Et toi, tu es là, entre les deux, à t’emmerder comme un rat mort. Tu détestes être là, tu détestes écouter ces mecs et ces nanas débattre du monde comme s’ils étaient le centre de l’univers. Les sept membres du conseil sont tous assis devant vous, petits ambassadeurs naïfs et inutiles que vous êtes. Enfin… ce n’est que ton point de vue. Certains ont l’air d’être très investi, comme ce gars, Tobias Towsen, qui n’arrête pas de poser des questions et de lancer de longues discussions. Te concernant, tu n’interviens pas, donnant quelques réponses ça et là lorsqu’on s’adresse directement à toi mais tu ne prends pas par au débat. Lorsque tu es rentré en Angleterre, tu as rapidement été contacté par les membres du conseil. Ils avaient déjà tout fait pour forcer Anjelica à impliquer la Cosa Nostra dans le Conseil il y a quelques mois. La pression qu’ils lui ont mise était si forte qu’elle n’a pas vraiment eu le choix mais lorsque tu es revenu, tu as voulu la débarrasser de ça et tu as décidé de le faire à sa place. Mais tu détestes ça ; tu as l’impression d’avoir les pieds et mains liés par ce contrat. Le fait de devenir ambassadeur, tu n’as pas vraiment eu le choix mais tu as laissé courir. C’était la seule manière qu’ils te laissent tranquilles et qu’ils cessent d’importuner ta sœur. Et puis finalement, tu t’es dit qu’avoir un pied dans ce merdier te serait peut-être utile, serait peut-être utile à la cause ; celle de la Cosa Nostra bien entendu, puisqu’il n’y a que celle-ci qui t’intéresse. Il n’y a que ça qui compte à tes yeux. Tu regardes discrètement ta montre qui t’indique qu’il est temps que cette réunion pourrie se termine. Pour passer le temps, tu scrutes chaque membre du conseil. Les deux chefs des deux clans -Ordre du Phénix et Mangemorts- sont présents bien sûr, mais il y a d’autres membres. Tu regardes Carrow et Ombrage, ces deux bouffons mangemorts ; tu ne les aimes pas. Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Tes yeux s’égarent ensuite sur Elyssa Rosier, la seule personne baisable de la table.
Tu ne la connais pas depuis très longtemps, quelques semaines en réalité. Lorsque tu as intégré le Conseil, tu l’as tout de suite remarqué, il faut dire qu’une beauté pareille ne se voit pas partout. Tu lorgnes sans te poser de questions sur ses attributs, c’est plus appréciable que de regarder les autres vieux croutons qui ont passé la cinquantaine. Au moins, Elyssa est de ton âge. Tu ne te serais pas intéressée à elle sans ce qu’Adèle t’a dit l’autre jour. Elle est venue poser des questions au garage. Des questions sur les affaires. Et tu n’aimes pas ça du tout qu’on vienne fouiner dans ce qui est à toi, c’est te mettre en danger. T’as envie de savoir ce qu’elle sait, ce qu’elle ne sait pas et surtout comment tu peux faire pour remédier à tout cela. On annonce la fin de la réunion et la plupart des gens se lèvent en une fraction de seconde et s’en vont sans demander leur reste. Certains transplannent, d’autres s’en vont par poudre de cheminette et tu ne sais pas ce que tu attends. Au bout de quelques instants, une seule personne reste assise à la table du conseil et tu décides de traîner un peu. Elyssa semble ranger de nombreux papiers dans son superbe attaché-case et tu souris. Tu t’approches d’elle, un regard professionnel et travailleur sur le visage (lol). Tu essaies de paraître sérieux. Tu lui demandes : « Maître Rosier ? » Tu essaies de la flatter en lui donnant le titre correspondant à son métier ; une avocate. Le genre de personne dont on peut toujours avoir besoin. Enfin… tu préférais te la mettre dans la poche en vérité. T’as pas l’utilité d’avoir dans ton cercle restreint une femme de droit, il y a déjà Toni Santana pour ça. Elle relève la tête vers toi et tu ajoutes : « Je suis ravi de constater que vous allez mieux. » Tu détestes parler comme ça, c’est tellement pas toi. Tu continues : « Vous aviez l’air en mauvaise posture lors de l’attaque de l’institut. » Tu ne sais pas si elle se souvient que vos regards se sont croisés après que tu aies sauvé des gamins avec l’aide de ta sœur et de Jaeden. Elle était blessée. Contrairement à toi. Tu t’en es sorti sans la moindre égratignure. C'est ça, la Zabini attitude.
Encore une réunion du conseil qui n’allait pas aboutir à grand-chose. De longues discussions et débat pour finalement reporter tout cela à plus tard. Certes ils avançaient mais ce n’était toujours pas concluant. Bien sûr ils avaient des victoires, comme la prise en charge des né-moldus et Elyssa en était très fier. Mais parfois après des réunions comme celle-ci, la jeune femme se disait qu’elle aurait dut continuer n’être qu’une avocate. Elle savait pertinemment que c’était la fatigue qui la poussait à penser de la sorte, car au fond elle était fière de sa position. Mais c’était encore du travail en plus et Elyssa n’avait plus une seconde pour elle. Les débats faisaient rage mais personne ne trouvait d’accord pour le moment. Elyssa était aussi investi qu’elle pouvait dans la discussion, argumentant les discours de l’ordre comme si elle était au tribunal. Mais il faut dire que c’était beaucoup plus fatiguant que c’était contenté d’hocher la tête comme faisait certain ambassadeur. Elyssa était comme ça, elle se donner à fond quitte à s’épuiser.
C’est ainsi qu’à la fin de la réunion, Elyssa pris le temps de respirer un peu, rangeant ses affaires à son rythme. Elle aimait rester un peu à l’arrière une fois que les autres partaient, que ce soit lors d’un procès ou d’une réunion pour faire le point et préparer la suite. C’était son moyen de faire le bilan des choses. Rangeant ses papiers dans le calme elle laissait la pression retomber petit à petit. Même s’il n’y avait pas forcément d’accrochage à chaque fois, c’était assez éreintant de débattre ainsi sur l’avenir du pays. Jamais personne ne coupait son rituel, pas parce qu’ils avaient peur des conséquences, Elyssa n’était pas forcément une personne très effrayante, mais parce que souvent chacun partait et gérer tout cela à sa façon. L’avocate n’en fut donc que plus surprise lorsqu’on l’interpella. La jeune femme se retourna doucement pour faire face à son interlocuteur : Luca Zabini. Le représentant du thestral Motor qui n’avait clairement pas envie d’être là. « On ne m’appelle Maître qu’au tribunal, ici c’est Mademoiselle Rosier. » Zabini était un jeune homme charmant. Pour autant il était clair que ses formules de politesse et ses grands airs ne lui allait pas. Disons que ça détonnait un peu avec le reste. Elyssa était tout de même curieuse de ce que pouvait lui vouloir ce mafieux désinvolte et resta ouverte à la discussion. Mais en écoutant ce qu’avait à lui dire le jeune homme, Elyssa fut particulièrement surprise. Il était vrai que l’avocate c’était retrouvé blessé après l’intervention de l’institut. A vrai dire cela n’avait rien d’étonnant, Elyssa n’était pas une guerrière. C’était une avocate, une femme de discours, les combats ce n’était pas son truc. Si elle c’était rendu à cette attaque ce n’était que pour montrer l’exemple en tant que membre du conseil, sinon elle se serait bien passée de ce faire massacrer. « Merci, Monsieur Zabini, en effet j’ai été blessé lors de l’attaque, mais rien de bien grave rassurez vous j’ai très vite guéri. » Sa réponse était assez protocolaire, mais à vrai dire elle ne sait pas vraiment comment réagir autre que de cette façon. Après tout elle n’avait eu jamais de contact avec le jeune homme autre que les regards indiscrets qu’il pouvait lui lancer de temps à autre. Au fond Elyssa se doutait que Zabini n’était pas là pour réellement prendre des nouvelles, mais l’avocate n’arrivait pas encore à déterminer ce qu’il lui voulait. Tout de même elle n’était pas bête, si Luca venait ainsi la voir c’est qu’il y avait surement quelque chose et elle avait bien l’intention de le savoir. Elyssa soupçonnait le thestral motor de tremper dans des choses pas net Il était vrai que dans un premier temps elle ne ce n’était pas attaqué à lui, le jugeant sûrement trop préparé pour lâcher une information importante, mais si c’était lui qui venait à elle alors, c’était tout autre chose. « Et vous vous aviez l’air de vous en être plutôt pas mal sortie si je me trompe ? »
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Luca Zabini
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Sam 27 Fév - 13:32
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Elyssa Rosier et Luca Zabini || Mi-juin 2020
Tu n’es pas du genre à apprécier ce type de réunion. Celles que tu organises pour la Cosa Nostra sont déjà bien assez fatigantes et éreintantes même si elles sont nécessaires au bon fonctionnement de ton organisation mafieuse. Mais entre celles-ci et celles imposées par ton rôle d’ambassadeurs, il y a un pas énorme puisqu’en ce qui concernent ces dernières, tu n’y trouves aucun intérêt. Discuter de choses et d’autres pourquoi pas quand c’est intéressant, mais tu dois l’avouer, les sujets évoqués ici n’éveillent en toi aucun intérêt particulier ; rien qui n’intéresse ton business, rien qui n’intéresse ta famille, ni la Cosa Nostra. Donc tu fais comme tu le fais depuis ton retour en Angleterre, tu fais la plante verte. Tu fais acte de présence, tu ne participes pas aux échanges, tu te contentes d’écouter et cela te va bien ainsi. Tu n’as pas envie de t’impliquer. Le fait qu’on vous ait forcé à transporter des choses pour le compte du Conseil, tu ne le vis pas bien. Tu n’aimes pas qu’on te force la main, tu n’aimes pas mêler tes affaires aux emmerdes des autres. Mais Anjelica n’a pas eu le choix d’accepter lorsque tu étais en Italie. Tu te contentes de respecter les termes des accords qu’elle a conclu avec Ombrage et c’est bien ainsi. Tu ne vas pas en faire davantage.
Tu bailles, tu portes la main devant ta bouche et regardes ta montre de temps à autres. Assez régulièrement en réalité, signe de ton ennui. Allez, encore trente minutes. Faut tenir, faut supporter. Alors pour passer le temps, tu te surprends à imaginer la vie des membres du Conseil. Pour les vieux croulants, tu peux aisément t’en douter. Cela doit être chiant. Mais la fougue et la jeunesse d’Elyssa Rosier attire fatalement ton regard. Il est vrai qu’elle a l’air d’être une jeune femme impliquée et qui a envie que les choses changent. Elle semble être une idéaliste. Tu ne peux lui en vouloir pour ça. Au contraire, cela montre qu’elle a du caractère. Ton regard continue de la dévisager jusqu’à ce qu’on annonce la fin de la réunion. Enfin. Ce n’est pas trop tôt. Tu vas pouvoir passer aux choses sérieuses et recueillir des informations qui t’intéressent véritablement. Tu attends que la plupart des autres membres du Conseil et que la plupart des ambassadeurs s’en aillent pour approcher doucement la jeune avocamage. Lorsque tu l’abordes et qu’elle te fait remarquer qu’on ne l’appelle Maître qu’au tribunal, tu dis : « Mille excuses. Mademoiselle Rosier. Je ne suis pas au fait du protocole. » rectifies-tu. Tu lui souris doucement en la regardant avec tes yeux de biche, ceux qui font tourner toutes les filles. Tu es quelqu’un de relativement intelligent, tu arrives à sentir les gens et savoir ce qu’ils valent. Et ce que tu vois d’Elyssa, c’est que c’est une femme de caractère, une personne qui croit en ses valeurs et en ce qu’elle fait. Mais comme tout le monde, elle a des fragilités. Les siennes se dissimulent-elles derrière ce beau visage ? Quelles sont-elles ? Tu n’en sais rien. Afin d’engager la conversation, tu décides de partir sur l’attaque de l’institut et le sauvetage des enfants. « Vous m’en voyez ravi. C’est une bonne nouvelle. » dis-tu lorsqu’elle te dit qu’elle a rapidement guéri. « Cette attaque était dangereuse mais nécessaire. » Tu te dis que si tu veux savoir ce que tu veux savoir, il faut la mettre en confiance. Pour la mettre en confiance, sans doute qu’il faut que tu lui montres toi aussi que tu peux être humain. « Oui, ma famille et moi avons réussi à sortir quelques gamins des griffes de ces ordures. Les véhicules du garage se sont avérés utiles pour les amener en lieu sûr. » Ce n’est que la vérité. Et tu le penses également. Ce que tu as vu dans cet Institut t’a profondément choqué. S’en prendre à des mômes ? Sérieusement ? Tu demandes : « Savez-vous si ces enfants ont pu obtenir les soins qu’ils nécessitaient ? » C’est une question qui te taraude l’esprit. C’est idiot. T’as un cœur, même si celui-ci se cache parfois sous une montagne d’égoïsme. « J’imagine que vous êtes au courant de tout cela ? » Tu prends un air contrit sur le visage. Les médias n’ont pas tellement couvert l’affaire et tu aimerais bien en savoir davantage. Ensuite, il faudra passer aux choses sérieuses.
Elyssa aimait son métier. Elle aimait son choix de métier. Mais il fallait avouer que parfois c’était éreintant. D’autant plus maintenant elle faisait partie du conseil. Ce qui concrètement l’obligeait à prendre part à de longue réunion. Parfois fructueuses, pas non. Ce jour-là ils n’avaient pas beaucoup avancé. Beaucoup de discussion pour la grand-chose à l’arrivé. Le genre de réunion très frustrante. Pour Elyssa le temps était quelque chose de très précieux. Entre ses affaires pour le cabinet, cette histoire qu’elle devait régler pour Edouard et sa place au conseil, le temps de la jeune femme était précieux. Alors perdre plusieurs heures, pour ne finalement arriver à rien c’était frustrant oui, frustrant et fatiguant. Mais ça faisait partie du métier. Elyssa savait que s’engager à débattre avec des mangemorts, engendrait une certaine difficulté. Se mettre d’accord n’était pas une mince affaire.
Enfin, cette réunion était finie et Elyssa pouvait passer à la suite. Enfin c’est ce qu’elle croyait avant que Luca Zabini se décida à venir vers elle. Elyssa avait remarquer son regard insistent tout au long de la réunion mais elle avait préféré de faire comme si de rien n’était. Mais elle n’était pas sotte, le jeune homme essayait de la charmer avec son doux regard. Elyssa devait avouer qu’il avait un certain charme. Tout de même elle restait sur ses gardes. Zabini ne semblait pas être un homme timide et s’il aurait voulu simplement tenter son coup avec elle, il serait venu la voir plus tôt. Nan il y avait quelque chose de plus. Elyssa était peut-être un peu paranoïaque, peut-être devrait-elle apprendre à offrir sa confiance plus facilement. Ses amis n’étaient que des personnes de longues dates, qu’elle connaissait depuis longtemps. Sinon elle avait des collègues de boulot mais rien de plus. Pour une femme politique avec du pouvoir et du renom, il n’était pas facile de savoir qui voulait bien de vous ou qui essayait juste de vous manipuler. Elyssa voyait le pire du monde à travers son métier, un métier qui faisait toute sa vie. Des clients qui se retrouvait en prison pour avoir fait confiance à la mauvaise personne, elle en avait rencontré plus d’un. Elyssa savait qu’elle devait être prudent mais pour autant, elle ne pensait pas pouvoir dire qu’elle était paranoïaque. La preuve elle accepter de discuter un avec ce beau jeune homme sans détour. « Il n’est pas vraiment question de protocole, simplement je préfère que vous me nommiez ainsi. » On l’appelait Maître Rosier dans le cadre de son travail. Un juge par exemple pouvait l’appeler ainsi. Mais là, dans le cadre du conseil et d’une raison, ça n’avait pas vraiment lieu d’être.
Le jeune homme lui parla finalement de l’attaque. On pouvait dire que ELyssa n’avait pas passé un bon moment. Elle n’était pas une combattante et on peu dire qu’elle s’en était rendu compte ce jour-là, lors de l’attaque de l’institut. Pour être honnête, elle avait cru mourir ce jour-là, alors que l’ennemi serrait sa gorge jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer. Heureusement pour elle, Elyssa réussi à se sortir de cette situation difficile. Mais elle garda pendant un certain temps, un mauvais souvenir de cette attaque. Bien sûr elle avait guéri. Mais il lui arrivait parfois de sentir encore les mains de son agresseur se serrer sur son coup, alors qu’elle essais de trouver le sommeil. Bien entendu l’avocate n’en avait parlé à personne, elle se devait de renvoyer une image d’elle : celle d’une femme forte, sans faille. Mais au fond le souvenir de cette attaque lui glaçait le sang. Tout de même elle ne laissa rien transparaître lorsqu’elle répondit au Zabini. « Nous vous sommes très reconnaissant pour votre aide, Monsieur Zabini. Votre famille nous a été d’un grand recours lors de cette bataille. » Elyssa n’avait pu s’empêcher de remarquer que Luca Zabini n’avait guère l’air d’être heureux au conseil, il suffisait de voir avec quelle nonchalance il suivait la réunion. Ce qu’elle ne comprenait pas c’était sa présence ici. Peut-être que ses supérieurs l’obligeaient à représentait sa famille. Elyssa avait grandi dans une famille de sang-pur elle aussi. Une grande famille exigeante. Et même si elle avait décidé d’échappé à ses obligations, elle savait que souvent les parents demandaient bien des choses à leur descendance. Et Elyssa n’était qu’une femme. Aux yeux de la famille ce n’était vraiment pas grand-chose, à part se marier et faire des enfants, il ne lui demandait rien de plus. Elle lui demandait simplement de sacrifier sa vie. Heureusement Elyssa avait refusé de suivre le chemin tout tracé de ses parents. Elle avait choisi de poursuivre ses rêves, de devenir une avocate et se battent pour ce en quoi en croyait.
« Oui, normalement chacun des enfants a été pris en charge à Saint Mangouste. » Elyssa été surprise que cet homme aux airs dur puisse s’intéresser au bien-être de ces enfants. Il n’avait pas l’air d’être ce genre de personne au premier abord. Peut-être que Elyssa avait tort et que Zabini voulait simplement prendre des nouvelles. « Vous savez ce que je sais, je les partage lors de nos réunions et il doit en être de même pour mes confrères. » En tant qu’ambassadeur Luca avait accès à bien plus d’information que le reste du pays. Certes il n’était pas au cœur des décisions, mais il pouvait savoir ce qui s’y disais. « J’en sais donc pas plus que vous. Les enfants ont bien été confié à Saint Mangoust mais la façon dont ils sont pris en charge et leur soin reste confidentiel et personnel, les medicomage sont tenu au secret professionnel. » Chose que ELyssa pouvait très bien comprendre étant donné qu’elle y été aussi confronté. Il était étonnant de voir que même les ambassadeurs croyaient que le conseil leur cachait des choses, conseil dont il faisait partie d’une certaine façon. C’était aussi triste le manque de confiance qu’il pouvait y avoir, c’était la preuve qu’il allait avoir encore beaucoup de travail avant de parvenir à un gouvernement stable.
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Mar 20 Avr - 17:01
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Elyssa Rosier et Luca Zabini || Mi-juin 2020
La différence entre Elyssa et toi ? L’implication et l’engagement probablement. Miss Rosier a tout l’air d’être une jeune femme intelligente, pertinente, impliquée dans tous les combats qu’elle mène de front. Être arrivée là où elle en est à son âge, c’est preuve d’une grande intelligence et d’une perspicacité à toute épreuve. Et puis cela ramenait un peu de chaire fraiche au conseil et cela, ce n’était pas négligeable, surtout lorsqu’on voit les autres vieux croûtons. Potter, Ombrage, Carrow pour ne pas les nommer qui commencent sérieusement à faire partie du troisième âge. Bon, tu exagères un peu pour Potter mais peu importe. En tout cas, ce que tu remarques, c’est que Miss Rosier prend son travail très à cœur, intervenant à chaque fois qu’elle le pouvait et donnant des arguments valables et extrêmement pertinents pour contrer ceux parfois débiles de l’Augurey et/ou de ses partisans. Tu n’as jamais été un défenseur de la veuve et de l’orphelin, et même si tu appartiens à une famille de Sang-Pur, tu ne reconnais pas la suprématie du Sang. Cela n’a plus d’importance pour votre famille depuis bien longtemps. La preuve, Anje et toi êtes amis avec des moldus sans que cela ne pose aucun problème. Ces vieilles querelles n’ont plus lieu d’être et tout ce que tu peux dire, c’est que Miss Rosier le sait et défend ce point de vue avec une ferveur qui impressionne et qui impose le respect. Ce n’est pas parce qu’elle est jeune qu’elle n’en a pas moins une certaine personnalité. C’est à noter, les négociations ne seront jamais simples avec elle. Au-delà de cela, elle était très séduisante et tu te plais à la mater alégrement. Est-ce que tu aimerais te la taper ? Oh ça oui. Tu y as déjà songé plusieurs fois depuis que tu appartiens aux ambassadeurs mais bon, faut faire ça subtilement. Il faut dire que tu as déjà pensé à ce que cela pourrait apporter ; il est peu probable qu’elle lâche des informations comme ça sur l’oreiller, mais cela pourrait être utile d’avoir la jeune femme dans sa botte ; une alliée de taille au sein du Conseil pour ne plus être obligé de faire ce que tu fais ? Cela peut être une option.
Bref, la réunion terminée, tu te lances à sa rencontre et t’enquières des nouvelles et banalités d’usage. Il faut dire que la dernière fois que tu l’as vu, elle n’était pas en grande forme. « C’est noté, Mademoiselle Rosier. » dis-tu un sourire aux lèvres, appuyant légèrement sur son prénom pour en accentuer chaque syllabe. Elle a pu le démontrer lors des précédentes réunions, elle semble être le genre de femme qui est prudente. Ce que tu peux aisément comprendre, c’est une qualité de ne pas faire confiance trop rapidement. Elle remercie la famille Zabini : « Je vous en prie, cela nous a paru normal. Ce qu’il s’est passé là-bas a affecté beaucoup de gens. » Toi le premier. Sincèrement, s'en prendre à des gamins ? Cela avait été l’horreur. Tu n’es pas du genre à vouloir sauver tout le monde. Clairement, tu t’es rendu à cette attaque parce que cela faisait peu de temps que tu étais rentré en Angleterre et peut-être que tu avais quelque chose à te prouver à toi-même. C’est possible. En tout cas, tu t’es prouvé de la meilleure des manières que tu n’avais rien perdu de ta hargne d’avant ; tu es sorti de là sans aucune blessure et tu as même réussi à sauver quelques gamins. « Je suis ravi de l’apprendre. » Tu fronces les sourcils lorsqu’elle avoue qu’elle n’en sait pas plus que cela. T’es surpris. Lorsqu’elle évoque le secret médical, tu comprends davantage. Certes, c’est vrai que ces mômes sont sous bonnes gardes de toute manière et c’est le principal. « Je vous remercie de ces précisions. N’étant pas présent à toutes les réunions je me suis dit que j’avais peut-être loupé l’information, loin de moi l’idée que le Conseil puisse omettre de transmettre certaines informations. » dis-tu, cherchant à t’en sortir par un tour de passe-passe. Même si ce n’est qu’un demi-mensonge puisque c’est vrai que tu ne peux te rendre à chacune des réunions. Sinon, tu passerais ton temps ici et tu as une affaire à faire tourner ; entre le garage, le bar et les activités illicites de la Cosa Nostra, tu n’as pas le temps de chômer. Tu te mords une lèvre et regardes ta montre qui indique une heure relativement tardive. « Cela vous dit de poursuivre cette conversation ailleurs qu’ici ? Je vous offre un café ? » demandes-tu. Alors qu’elle acquiesce, vous sortez ensemble de la salle du Conseil et vous vous dirigez vers l’une de ces enseignes au rez-de-chaussée qui sert des cafés. Vous vous installez en silence et le serveur arrive rapidement, apparemment agacé de devoir servir des gens à cette heure là. Tu ne t’en préoccupes pas, c’est pas ton problème. « Deux cafés s’il-vous-plaît-. » Le serveur s’en va et tu regardes Elyssa. « Il n’a pas l’air commode. » dis-tu en riant. Voilà une bonne manière de tenter de briser la glace. Tu sais que tu dois être subtil dans l’échange et dans les questions pour ne pas paraître inquisiteur même si tu brûles d’envie de savoir ce qu’elle faisait à roder autour de ton garage. « Alors, Mademoiselle Rosier, il me semble que vous avons des amis communs. Reprenez-moi si je me trompe mais vous connaissez bien Toni Santana, si je ne m’abuse ? Elle est notre avocate attitrée des deux entreprises que je représente. » Il faut pas croire, toi aussi tu as mené ta petite enquête.