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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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"who is that girl" eliam :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Ven 22 Jan - 11:43

WILL & ELIAS ; JUIN 2020
⤜⤐⤞
J’étais bien posé contre Will sur la pelouse du terrain de Quidditch. Ce n’était certainement pas l’endroit le plus sécurisé du monde, mais à la tombée de la nuit, il n’y avait pas grand monde ici. Une main sous son pull, une jambe entre les siennes, tout était parfait, dans le meilleur des mondes. Du moins presque. Car on était là, à deux, comme on réussissait à le faire plus souvent que je ne l’aurais cru, mais une rumeur venait de naître et soyons honnête, elle nouait mon estomac. C’était stupide, du moins je voulais m’en convaincre, mais depuis qu’on s’était posé ici, malgré les baisers, les caresses innocentes, aujourd’hui j’avais davantage besoin de vérité que de céder à mon besoin irrépréssible de succomber aux plaisirs de la chair. Ce qui en disait assez long au vu du nombre de fois où la température était montée entre nous et le nombre de fois où nous avions dû prendre des douches froides faute d’intimité.

Il faut dire que nos moments étaient de moins en moins rationnels, ou maîtrisés, non pas qu’on se mettait en danger, mais simplement, un baiser en entrainait un autre, puis on se collait, nos corps s’imprimaient l’un dans l’autres, nos mains se faisaient plus curieuses, nos lèvres glissaient dans le cou et puis on devait s’arrêter, car le couloir n’était pas sécurisé, car il y avait un bruit. Alors oui, en cet instant où nous étions parfaitement seul et ou il était évident que l’on pourrait essayer de passer à la vitesse supérieure, la seule chose qui m'intéressait ce n’était pas de le découvrir en entier, mais bien de savoir si une fille ne le ferait pas avant moi. C’était un peu stupide et déplacé aussi, car il aimait que les hommes et je le savais, mais cette rumeur avait complétement effaçait celle sur nous et je n’étais pas jaloux, simplement… Si j’étais jaloux.

Glissant ma main sur ses flancs, je l'attirais un peu plus à moi, pour l’embrasser, avec passion. J’aimais Will, j’avais des envies tout sauf chaste pour lui, ce petit blocage à cause d’elle devrait bien finir par sauter non ? Alors c’est peut-être pas vraiment pour la bonne raison que mes lèvres glissèrent dans son cou, que mes mains se firent vraiment plus aventureuses. J’essayais de sentir mon coeur s’emballer contre lui, j’essayais vraiment, mais au final, alors que j’étais bel et bien débraillé comme lui, je me reculais. Je me détestais d’y penser autant, mais… « Je suis désolé, mais... », me redressant pour de bon je m’assis, prenant une pause le temps de remettre de l’ordre dans mes vêtements, je pris une grande inspiration pour lui demander, « Il y a une rumeure te concernant et pour une fois je suis pas dedans, ce qui est cool pour toi et ton Grand-Père et tout, mais... », là mon coeur battait comme pas possible, il s’emballait, frappait si fort ma poitrine que ça en était douloureux. « On dit que tu sortirais avec une fille, une Serpentard… On dit aussi que vous avez déjà eu des rendez vous et que voilà... » ajoutais-je douloureusement. « C’est stupide et tout, désolé, les gens en font souvent des montagnes de pas grand chose, mais ca m’obsède un peu. », c’était complètement débille, il m’en aurait parlé, « C’est une amie ? », la question se voulait détaché, mais ma voix venait de dérailler. J’étais foutu.

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Anonymous
Invité
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Lun 25 Jan - 11:34

WILL & ELIAS ; JUIN 2020
⤜⤐⤞
Peu à peu, une forme de normalité s'est installée, sans que Will ne réalise vraiment. Échapper aux regards est devenu comme une seconde nature, profiter de l’instant dès que possible aussi. Cinq mois viennent de s’écouler, et finalement alors qu’il n’y croyait plus, tout semble aller parfaitement. Ils ont trouvé leurs habitudes, leur petite bulle de bonheur loin de la réalité. La plupart de leurs rendez-vous ont lieu la nuit, comme celui-ci. Ils prennent même un risque supplémentaire ce soir, alors qu’ils s’exposent volontairement, couchés au milieu du terrain de Quidditch, où n’importe qui pourrait débarquer d’une seconde à l’autre. Il fait nuit noire, alors par naïveté peut-être, le Serpentard ne s’en fait pas trop pour ça. Il ne voudrait être nul part ailleurs, de toute façon, qu’y a-t-il de mieux au monde que profiter des deux choses qu’il aime le plus : Elias et les étoiles. Preuve indéniable de sa tranquillité d’esprit : il n’a aucun mal à laisser ses lèvres trouver celles du Poufsouffle encore et encore, ses mains chercher sa peau malgré les vêtements qui les couvrent encore. L'insouciance règne, pour Will tout du moins, au point qu’il ne réalise même pas que son petit-ami n’est pas vraiment dans l’ambiance.

Même lorsque le batteur met brusquement fin à une étreinte de plus en plus brûlante, Will a du mal à reprendre pied avec la réalité. Il baisse les yeux sur le visage du Poufsouffle, un grand sourire sur les lèvres, prêt à repartir à l’assaut des siennes. Et se trouve soudainement coupé dans son élan alors qu’Elias bafouille des excuses qui semblent venues de nul part. Un peu perdu, Will se redresse à son tour et pose son regard soucieux sur l’adolescent, impatient de l’entendre s’expliquer, histoire qu’il comprenne pourquoi ce moment parfait se doit de prendre fin de façon aussi abrupte. Il ne s’attend pas à grand-chose, si ce n’est qu’Elias lui avoue timidement qu’il n’est pas encore prêt à aller plus loin. Ce qu’il comprendrait parfaitement, à vrai dire. Ce à quoi il ne s’attend pas du tout, en revanche, ce sont les mots qui échappent finalement au Poufsouffle et font brusquement accélérer son cœur, d’une façon plutôt désagréable. Ces cinq derniers mois, alors qu’elles se sont multipliées sur son compte, Will a appris l’art de ne plus prêter attention aux rumeurs. Il regrette un peu d’être passé à côté de celle-là. Pourtant, c’est exactement ce qu’il voulait : qu’on se mette à murmurer sur lui et sur une fille. Enfin. Enfin les doutes sur sa sexualité s’apprêtent à mourir pour de bon. Hélas, la question qu’il se pose depuis quelques temps vient finalement de trouver une réponse : oui, il aurait dû parler de tout ça avec Elias. Il a trouvé une multitude de bonnes raisons pour ne pas le faire, mais il a été naïf de s’imaginer que le Poufsouffle n’en saurait jamais rien, n’en penserait jamais rien. Désormais, Will doit répondre de ses actes, sans même savoir ce qu’il en est. Freya est-elle une amie ? Il n’en sait rien, il n’a sincèrement aucune idée de ce qui se passe entre eux. “On peut dire ça comme ça, oui. Une amie.” souffle-t-il malgré tout, son regard fuyant Elias pour se poser sur ses propres mains. “On est amis depuis des années.” ajoute-t-il, comme pour rejeter les inquiétudes d’Elias. Et après tout, c’est la vérité. Freya et lui appartiennent au même cercle d’amis depuis cinq ans ! Il n’y a rien d’anormal à ce qu’on les voit ensemble souvent…  Bien sûr, d’habitude, ils sont accompagnés d’autres membres de leur groupe. Ce n’est plus tellement le cas ces jours-ci.

“On passe un peu plus de temps ensemble, ces temps-ci.” souffle-t-il, hésitant. Il n’a aucune raison de mentir à Elias, n’est-ce pas ? Qu’importe ce qui se passe entre Freya et lui, il y a une chose sur laquelle Will n’a aucun doute : il est gay. Complètement gay. Et, même s’il ne l’a jamais dit en ces termes, il est amoureux d’Elias. Il n’a pas besoin de le dire, de toute façon, le Poufsouffle sait ça… Pas vrai ? “Si les gens ont envie de croire que je sors avec elle, qu’est-ce que ça peut faire ? Toi et moi, on connait la vérité." C’est ce qui compte, après tout. Les principaux concernés savent ce qu’il en est. Ça ne regarde personne d’autre. Tout au contraire, à vrai dire, ça arrange bien Will qu’on répande ce genre de rumeurs à son sujet, c’est exactement ce qu’il voulait quand il a commencé à se rapprocher de la jeune fille. Ça règle tous ses problèmes, met fin aux risques sérieux que quelqu’un découvre ce qui se trame entre Elias et lui et, pour autant qu’il sache, le Poufsouffle non plus ne veut pas qu’on sache la vérité à son sujet. Alors quelle importance ?

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Anonymous
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Mer 27 Jan - 15:40

WILL & ELIAS ; JUIN 2020
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J’avais cassé l’ambiance, c’était évident, ce qui l’était aussi c’était qu’il eut du mal à vraiment répondre. C’était peut-être dans ma tête, mais le temps qu’il y avait eu pour me répondre qu’il s’agissait vaguement d’une amie me fit stresser. Encore plus quand elle se révéla être une amie de longue date au final. C’était débile d’en faire toute une histoire, encore plus de penser que c’était possible, mais cette relation, même si je l’acceptais, était difficile pour moi. Non pas que je n’y arriverais pas, j’avais accepté ma place, c’est juste qu’en fait, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre quans son statut officiel. Je n’aurais jamais mon mot à dire, mais j’espérais être toujours prévenu, quoi qu’il décide, même avec une fille… C’était pas un peu tordu de se dire que quelque part on accepterait que son petit copain embrasse une autre, ou present quelqu’un à sa famille qui ne soit jamais sois ? Je suis certain qu’un psy en serait heureux.

Ils passaient plus de temps ensemble, ça expliquait sans doute tout, mais il semblait hésiter, comme si quelque chose de mal avait été fait. Il avait fait quelque chose de mal ? La gorge nouée, je l’entendais dire que si les gens avaient envie de croire qu’il sortait avec elle, ça ne changerait rien. Surtout quand lui et moi connaissions la vérité. On s’aimait, il était gay et si ce n’était d’un homme, je n’avais rien à craindre. Souriant alors, j’essayais sincèrement de m’en convaincre, mais quelque chose me dérangeait et c’était peut-être juste car je venais de casser un moment avec une question idiote, mais c’était fait, je devais parler, exprimer ce qui m’inquiétait réellement. La communication entre nous.

« Je sais... » soufflais-je lorsqu’il fut question de connaître la vérité, de savoir, lui et moi, ce qu’il en revenait vraiment, « Je crois que j’ai fait une crise de jalousie non assumé. », soufflais-je dans un rire gêné. « Je sais que nous c’est vrai, mais que je serais toujours l’homme de l’ombre dans ta vie, un peu comme le Batman de ton coeur. » ajoutais-jes les joues rouges, « Je crois que j’ai plus flippé à l’idée qu’elle soit une couverture officielle et que je le sache pas, genre dans si c’était vrai et que pour y croire tu lui tenais la main et que je le voyais... », cette image faisait plus mal que je l’aurais cru, sans doute car ma vie tournait trop autour de lui, de ces sentiments fort et douloureux qui secouait mon coeur à chaque instant… « Si un jour t’as besoin d’une fille en couverture, pour faire semblant de sortir avec elle et tout… Tu me le diras ? » demandais-je finalement, conscient que c’était stupide car au final je n’avais aucun droit, « Non pas que j’ai mon mot à dire, c’est clairement le mieux pour toi, pour ta réputation et tu sais que je sais, juste, si y’a une fausse… J’aimerais le savoir avant les autres, en plus je suis sûr que je pourrais aider à rendre ça crédible ! Moi j’ai internet, il doit bien y avoir des blog de mecs gay qui sortent avec des filles pour nous donner des conseils. Enfin te donner des conseils… Comme ça je deviendrais ton Robin et toi Batman, c’est mieux, en plus tout le monde dit que Batman et Robin sont gay en plus, mais du coup je te donnerais plein d’infos, quoi que c’est pas Alfred son gars de l’ombre ? Si c’est ça je refuse de faire le vieux, me balader en collant avec une cape ok, mais pas avec une canne ! », relevant les yeux vers lui, j’eus un sourire crispé et gêné, « Tu connais pas Batman et t’as rien compris à ce que je viens de dire ? », c’était assez évident.

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Anonymous
Invité
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Jeu 4 Fév - 12:13

WILL & ELIAS ; JUIN 2020
⤜⤐⤞
En l’espace d’une question, le moment est passé. De tout son cœur, Will regrette les longues tergiversations qui l’ont poussé à conclure que parler avec Elias de Freya ne servirait à rien. Bien sûr qu’un jour ou l’autre, le Poufsouffle finirait par l’apprendre. Il aurait aimé que ce soit un peu plus tard… Que ce soit jamais, pour tout dire. Ce rêve idiot vient de mourir et désormais, le Serpentard n’a d’autre choix que d’assumer ses actes pour le moins discutables. Comme il peut, l’adolescent s’efforce donc de s’expliquer ou plutôt, de repousser au loin les inquiétudes de son petit-ami comme si elles n’avaient pas lieu d’être. Pourquoi devrait-il s’en faire, de toute façon ? Si Will n’a jamais formulé ses sentiments à haute voix, ils n’en restent pas moins assez évidents, d’après lui en tout cas. Et un bref instant, alors que le jeune homme force l’indifférence dans ses propos, il croit même avoir réussi à mettre fin à cette conversation gênante. Elias ne montre aucun signe de colère, bien au contraire, alors qu’il accepte les explications de Will, force est de constater qu’il semble presque désolé d’avoir osé douter de ce dernier. Coupable, Will se mord les lèvres, son regard toujours fuyant. Chaque seconde qui passe, chaque mot prononcé par Elias, sont un coup de poignard supplémentaire. Sur ce coup-là, on ne peut pas nier l’évidence : Will a merdé sérieusement. Il déteste ça : se sentir coupable, qu’Elias soit si… Compréhensif et prompt à lui pardonner tout et n’importe quoi, à l’aider, à… Alors qu’enfin, le Serpentard consent à relever les yeux pour croiser le regard de son petit-ami, il prie presque pour le voir se mettre en colère. Ce serait tellement plus simple, ne serait-ce que pour faire cesser ce pincement dans son cœur.

Il force un sourire qui fait terriblement pitié et se gratte la nuque nerveusement plutôt que d’essayer de trouver un sens à cette folle histoire de Batman. Ces moldus et leur fâcheuse tendance à inventer des créatures mi-hommes, mi-bêtes ridicules, ne parviennent même pas à attirer son attention ce soir. “Ce n’est pas une couverture…” souffle-t-il pour toute réponse. “C’est… Plus compliqué que ça ?” Il avoue, à sa manière, sans rien dire vraiment et avant même que les mots lui échappent, il sait déjà que ça ne suffit pas, alors il ne laisse pas le temps à Elias de l’interrompre. “On ne sort pas ensemble et honnêtement, je ne suis même pas sûr d’en avoir envie, c’est juste… Je suis obligé de penser à ça, je dois trouver quelqu’un qui voudra bien se marier avec moi une fois sorti de cette école et… J’aime bien Freya, elle est intelligente et gentille… On a plein de choses en commun, elle est jolie…” Il n’a franchement aucune idée de comment expliquer, justifier, une chose qui le laisse perplexe lui-même. Oui, ses intentions en approchant Freya n’étaient pas très louables, mais plus il apprend à la connaître, plus il se sent mal et plus il l’apprécie sincèrement. Il ne tombera jamais amoureux d’elle, mais… Ce qu’il ressent pour la jeune fille n’a aucune importance de toute façon. Ce qui compte, en ce moment, c’est qu’Elias va vite comprendre que Will n’a effectivement rien dit. “J’allais t’en parler, mais j’ai d’abord voulu attendre de savoir ce qu’il y avait à dire exactement.”

Déjà, il sent la colère monter sans trop savoir où la diriger, ni même ce qui l’entraîne. Sans doute n’y a-t-il rien d’autre que la culpabilité immense qui l’accable, aussi bien envers Elias que Freya. “Et honnêtement, je ne suis pas sûr d’avoir envie de parler de tout ça avec toi. Désolé, mais ça me met mal à l’aise, c’est tellement… T’as vraiment envie de savoir ce que je fais avec une autre personne ? Si t’es jaloux juste parce que quelques crétins s’imaginent que je suis avec elle, alors imagine ce que tu ressentiras quand ce sera le cas ? On a déjà trop peu de temps pour nous deux, je ne vois pas l’intérêt de le gâcher à se prendre la tête avec ça. On sait tous les deux que c’est ce qui finira par arriver, qu’une troisième personne devra faire partie de cette histoire un jour ou l’autre, mais ça ne change rien à ce qu’on a tous les deux.” Il a tellement envie que ce soit vrai, mais pourquoi n’avoir rien dit, alors ? La question elle aussi, le met terriblement mal à l’aise. Sans doute parce qu’au fond, il sait que ça change tout. Un jour ou l’autre, il aura une épouse, il aura des enfants et la place d’Elias dans tout ça… Il peut essayer de l’ignorer autant qu’il veut, il faudra bien s’y confronter à un moment.

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Anonymous
Invité
INRP
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Lun 15 Fév - 15:35

WILL & ELIAS ; JUIN 2020
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Il était nerveux, je pouvais le sentir, et ma propre nervosité ne fit qu’empirer à mesure qu’il parlait. Ce n’était pas une couverture, c’était plus compliqué en réalitée. La gorge noué, le coeur paniqué, je l’écoutais me raconter qu’il ne sortait pas avec elle et qu’il n’en avait d’ailleurs même pas envie, mais il était obligé d’y penser. Il devait trouver quelqu’un qui voudrait bien l’épouser et elle, elle était bien, gentille, pas stupide et ils avaient des choses en commun, comme visiblement le fait de la trouver jolie. Pourquoi ça m'énerve ? Se reprenant alors, il affirmait qu’il allait m’en parler, il voulait juste être sûr dans un sens ? Le problème c’était bien ce qu’il avait envie ou non de me dire. il s’excusait, mais ça le mettait mal à l’aise de me dire ce qu’il faisait avec d'autres personnes. Il avait raison sur un point, ma jalousie serait sans doute nourrie par la réalité, mais j’avais surtout peur de l’ignorance. On avait certes pas assez de temps pour nous, mais parler de ce que serait notre avenir… Même si quelqu’un venait à apparaître dans notre vie, rien ne changerait, rien de ce qu’on partageait, mais le reste ? L’ignorance ? « Ça prendra toujours moins de temps de m’en parler en temps réel que de devoir m’expliquer pourquoi, pour le bien de ton avenir, tu as passer une après midi avec une fille qui n’était que cool et que tout le collège parle de votre proximité, de vos baisers, ou de ce que vous auriez pu faire dans une salle close... » soufflais-je d’une voix absente.

« Je suis jaloux car je savais pas… J’avais une rumeur, pas si infondée que ça au final. » ajoutais-je sans le regarder, « On aura jamais assez de temps ensemble, mais j’ai pas envie de passer mes journée à m’imaginer des choses, à me demander exactement ce qu’il se joue dans la version acceptable de ta vie. », je sais pas si il pouvait réellement s’imaginer, ni comment il voyait les choses, mais ça valait peut-être le coup de lui dire les choses, « J’ai pas envie d’avoir cette impression de mensonge concernant la vie que tu pourrais avoir avec une fille ou une femme. Je préférais qu’on puisse en parler comme quelque chose qui ne serait pas tabou que de profiter uniquement de nous sans se soucier des problèmes qui pourraient arriver. », continuais-je, « Plus j’en saurais et plus ca sera simple au final et puis ça sera comme ça, que je le veuille ou non, alors autant voir ta potentielle petite copine comme quelque chose de bien. », j’avais fini par relever les yeux, quoique loin d’être confiant.

« Si ca te met mal à l’aise c’est qu’il faut en parler, on est censé pas avoir de secret l’un pour l’autre, on est censé pouvoir se faire confiance, aveuglément, enfin c’est ma vision de l’amour, même interdit. », esquissant un sourire un peu tendu, je posais une main sur lui, la gorge nouée, « On s’en sort bien dernièrement pour se voir, enfin c’est ce que je trouve, passer cinq minutes à parler d’elle ne serait pas si impossible. », je voulais qu’on y croit, qu’on puisse communiquer, ne jamais mentir. « Je t’aime et ca va pas changer juste car tu dois tenir un rôle, ca sera sans doute pas facile, mais la seule chose que je veux de toi, en plus de la certitude que tu m’aimes, c’est l’honneteté… Je ne vais pas juger, je peux prendre du temps à comprendre parfois, mais je vois rien qui puisse me faire m’éloigner… Sauf le mensonge. », la trahison, mais on était un peu trop jeune pour ça non ? J’avais l’impression que le temps n’était pas quelque chose de cohérent, les décisions qu’il aurait à prendre nous dépassent totalement.

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Invité
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Mar 23 Fév - 10:44

WILL & ELIAS ; JUIN 2020
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Il y a fort à parier que sur ce sujet, Will et Elias ne seront jamais d’accord. Même s’il veut bien admettre qu’il a eu tort de ne pas tout dire à Elias dès le départ, le Serpentard n’avale pas une seule seconde les explications du garçon. Sa jalousie ne se fonde pas seulement sur l’ignorance, c’est certain. Il y aura toujours de la place pour imaginer le pire, que ce soit aujourd’hui ou plus tard. Est-ce qu’il est censé lui raconter tout dans les moindres détails ? Ca ne peut pas fonctionner, c’est assez évident. Tellement, à vrai dire, que Will ne peut se retenir de lever les yeux au ciel face au déni dans lequel Elias semble déterminé à s’enterrer. “Tu crois vraiment que ça peut ne pas être un tabou ?” demande-t-il finalement, et on entend sans mal que lui n’y croit pas du tout. “Qu’est-ce que tu imagines, exactement ? Tu nous vois tous les deux, le lendemain de mon mariage, à discuter de ma nuit de noces autour d’un café, comme deux adultes parfaitement matures ?!” C’est ridicule et même si Elias voulait vraiment tenter une relation de ce genre, il n’arriverait pas à tenir sur le long-terme sans devenir fou. Impossible. “Désolé, mais je ne peux pas faire ça et je ne le pourrais sûrement jamais. C’est cruel et inutile. Je n’ai pas envie de te parler de ces histoires, je n’ai pas envie que ça pèse sans arrêt sur moi, sur nous !”

Pour tout dire, il n’a même pas envie d’avoir cette conversation maintenant. C’est une réalité qui pèse sur eux et il le sait, mais franchement… Ils ont à peine seize ans, le jour où ils devront se soucier de tout ça semble si lointain. Si tant est qu’ils doivent s’en soucier un jour, d’ailleurs. Combien d’histoires d’amour entamées au collège durent toute la vie ? Agacé et peut-être un peu exaspéré aussi, Will s’efforce pourtant de ne pas perdre complètement patience. Il lâche un soupir dépité, mais se redresse encore un peu et prend la main d’Elias dans la sienne. Sa voix est bien plus calme quand il se décide à reprendre la parole. “Je te promets que je te le dirais s’il se passe quoi que ce soit d’important, avec Freya ou avec une autre, mais je t’en prie Elias… On n’a pas besoin de penser à ça maintenant. L’avenir… Et en particulier le nôtre… C’est la dernière chose à laquelle j’ai envie de penser ces temps-ci.” Ils ont tout le temps pour se soucier de ce qui se passera une fois sortis de Poudlard. Tout le temps pour se déchirer pour tellement de raisons différentes qu’ils n’imaginent probablement même pas à l’heure d’aujourd’hui. “Si on est encore ensemble quand on sortira de cette école… Oui, ça risque d’être vraiment difficile, j’en ai parfaitement conscience. Je sais que tu seras malheureux et moi avec, mais… Ce n’est pas encore au programme. On peut se contenter d’improviser à mesure que les problèmes se présentent, non ?”

Il a conscience, aussi, en même temps qu’il parle, qu’il n’a pas une vision très optimiste de leur relation et de ses chances de survivre. Peut-être est-il censé croire qu’ils s’aimeront toujours, ou au moins faire semblant que c’est le cas, mais la vérité c’est qu’il n’en a pas la force. Les chances que ça se termine mal sont trop grandes pour qu’il ose espérer un peu. “C’est toi que je veux aujourd’hui et c’est le plus important, non ?” Ca l’est pour lui, en tout cas. Il y a trop de choses à penser, à craindre, pour s’encombrer aussi de celle-là. Pourtant, il y pense plus souvent qu’il ne le voudrait. Il refuse seulement de l’admettre, c’est aussi simple que ça. Si Elias se complait à croire qu’il supporterait de s’entendre parler d’une vie dans laquelle il n’aura droit qu’à un rôle secondaire, Will quant à lui, se complaît dans la certitude qu’il ne sert à rien de s’inquiéter trop tôt de l’avenir.


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Mer 10 Mar - 13:58

WILL & ELIAS ; JUIN 2020
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Cette certitude qu’il avait sur le bien qu’il y aurait à me garder loin de lui était douloureuse, étrange. Comme si au final, je ne serais à jamais que le dernier prévenu avec lui, qu’il y aurait mille raison de ne rien me dire et de finalement, me garder hors de sa vie comme une chose réellement interdite. C’était aussi cruelle que de m’en parler. Sans avoir besoin de rentrer dans les détails, il pouvait me parler, me confier certaines choses pas nécéssairement importantes, mais qui pourraient peser sur son coeur. Nous n’étions pas d'accord, nous le serions sans doute jamais, mais contrairement à lui, je voulais regarder vers l’avenir, pas simplement me contenter de cet aujourd’hui qui n’était au final pas plus lumineux. Je devenais déjà cette vie de l’ombre et il ne semblait pas le réaliser.

« Je te demanderais jamais de m’assumer devant les autres. Je t’aime et je crois que cet amour est suffisant pour accepter de ne pas exister, mais... », marquant une pause, je plongeais mon regard dans le sien, incapable de m’y plier réellement, « On sait pas si on finira nos études ensembles, je le sais, mais même aujourd’hui, je… Je serais toujours le dernier, peut-être pas dans ton coeur, mais dans les faits, tout ce que tu jugeras pas important à tes yeux et ce même si ça t'inquiète ou te préoccupe, tu ne me le partageras plus, simplement car elle sera dans cette équation. » et c’était le plus douloureux. « C’est aussi cruelle que me raconter ta vie avec elle, ou une autre, à la différence près qu’en me parlant de ta vie avec elle, au moins j’aurais une chance de savoir ce qui te préoccupe, comment tu vas et je ne serais pas là que pour les choses ultime et hyper importante... » et c’était le pire de cette histoire, « Ce qui est cruel à tes yeux ne l’est pas forcément au mien et j’accepte déjà de ne jamais exister aux yeux des autres… Ca fera quoi de moi si au final je suis ton plan Z, Ok tu m’aimes, mais l’amour c’est pas juste être ensemble de temps en temps, ni s’aimer, ni être en confiance, ou en sécurité avec l’autre, c’est pas non plus juste s’embrasser ou partager des moments volés, qu’ils soient doux, physique, joyeux ou triste… C’est aussi tout partager, et ta vie, dès aujourd’hui, sera plus souvent avec elle qu’avec moi… Si on suit ta logique on partagera quoi si ce n’est un secret et l’amour ? », enfin du moins mon amour car il était plus discret que moi sur ce point.

« Quoi qu’il se passera avec elle et quel que soit le bénéfice que tu en tireras et avec tout mon soutien, aujourd’hui c’est déjà demain. On peut pas juste ignorer ce qu’il se passe et tu peux pas juste… Ne plus rien me dire. », retirant ma main de la sienne, je conclue, « Je préfère partager ma vie au travers de la vôtre, apprendre ce qui t’as plu aujourd’hui ou combien tu étais triste de devoir tenir un rôle que de te récupérer un soir par semaine, triste, déprimé et de devoir faire semblant que rien de ce qui a pu te mettre dans cette état m’intérésse. Je t’ai choisi toi, avec les difficultés que ça implique, j’ai compris qu’il ne faudrait jamais faire de vague, me demande pas en plus de m’oublier pour te rendre les choses plus simples, j’en fais déjà assez et j’en accepte déjà beaucoup. », dit comme ça il y avait de quoi être blessé, alors, sans attendre qu’il ne répond, j’ajoutais, « Et c’est pas un reproche, tu subis ta situation et je respecte ton choix d’avoir cette double vie, je dis simplement que je peux pas faire tout les sacrifices pour que tout aille bien pour toi… J’ai aussi besoin d’un geste venant de ta part qui soit pas casser la gueule a des mec ou prétendre que tu me gardes éloigner pour ne pas être cruel. », j’avais besoin d’une réalité, d’une vie, d’une existence.

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Anonymous
Invité
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IRL
Jeu 18 Mar - 10:35

WILL & ELIAS ; JUIN 2020
⤜⤐⤞
Elias parle toujours tellement. Souvent, dans ces cas-là, Will l’écoute avec un sourire niais imprimé sur les lèvres, en roulant des yeux toutes les deux ou trois minutes, tandis que son estomac fait des montagnes russes. Quand il entend cette voix, il pense à une soirée d’hiver au manoir, quand la neige tombe à gros flocons dehors et qu’il s’installe dans l’un des petits salons, couché sur les dizaines de coussins qu’il a posé sur le tapis devant la cheminée, la musique en fond sonore et un livre dans les mains. Il se sent à sa place, en sécurité. La plupart du temps, tout du moins. Le problème, avec Elias qui parle toujours trop, c’est que ça va parfois trop loin. Il ne laisse jamais une chance à Will de l’arrêter, de régler un problème avant que le mot de trop ne soit prononcé. Il parle, parle et parle, jusqu’à ce que chaque mot devienne plus douloureux que le précédent et que tout soit gâché. C’est exactement ce qui se passe ce soir. Le cœur de Will bat de plus en plus fort à chaque reproche qui vient et ça n’a rien d’agréable cette fois. Même ceux qu’il comprend, ceux qu’il partage, attaquent leur lien comme de l’acide. Il a trop de temps pour réfléchir avant que la parole ne lui revienne. Beaucoup trop de temps. Quand il termine son monologue, la réalité est un profond gouffre que Will ne peut plus traverser pour le rejoindre de l’autre côté. Ils ont quinze ans et cette histoire entre eux n’existe même pas depuis un an. Elias est tellement, tellement loin de se rendre compte de toute la souffrance qui les attend. Il ignore encore tant de choses et il ne supporte déjà pas la minuscule partie émergée de l’iceberg. Même celle qu’il a imposé lui-même, contre la volonté de Will et qu’il présente maintenant comme une douleur qu’on le force à supporter.

Dix, quinze secondes après qu’il en ait fini, Will ne dit rien du tout. Il laisse la réalisation imposer sa saveur amère sur ses lèvres, peser dans son estomac comme des pierres. “Je suis désolé.” souffle-t-il quand il parvient à respirer de nouveau. Doucement, il pose sa main sur celle du Poufsouffle, caresse sa paume du bout des doigts. Il voudrait lui dire combien il l’aime, tellement qu’il a fait des choses terribles pour lui, qui l’entrainent doucement vers le fond où il se noiera bientôt. Sans parler de toutes les choses terribles qu’il a faites pour lui seul et qui les détruiront pourtant tous les deux. Il ne peut pas, hélas. Car alors, une autre tirade trop intense suivra et d’autres plaies sanglantes viendront lacérer le cœur d’Elias. Il doit faire ça proprement. Un coup sec, fatal. Sa main retombe loin de celle du Poufsouffle, sur la pelouse qu’il serre dans son poing. “Tu as raison, tu ne peux pas continuellement te sacrifier pour mon bien-être et je ne devrais pas te demander de le faire. Il vaut mieux qu’on arrête là. C’est trop compliqué pour nous d’être ensemble et trop de choses compliquées m’attendent, je n’ai pas envie que la seule chose que je fais pour moi soit aussi prise de tête.” Chaque petit mot lui brûle les lèvres, c’est un poison qu’il crache et qui blesse tout le monde autour de lui. Il ne pense même pas un mot, il veut tout donner à Elias, tout ce qu’il a et tout ce qu’il aura jamais. Surtout, il veut qu’il soit heureux et en sécurité et il faut regarder la réalité en face : il ne sera jamais heureux avec Will. Toute sa vie, il devra mentir, se cacher, partager et passer en dernier. Comment est-ce que ça peut marcher ? Personne ne peut vivre comme ça, et encore moins pour le plaisir de partager quelques heures de son existence avec un lâche comme Will. Car cette dispute qu’ils ont ce soir, oh ils l’auront si souvent s’ils continuent. Jamais Will n’aura le courage d’affronter la réalité de leur vie ensemble, tout comme il ne l’a pas maintenant quand ce n’est encore qu’une vague idée. “On a tous les deux besoin de savoir ce qu’on veut réellement et trouver la personne qui pourra nous le donner. Clairement, toi et moi, on n’est pas cette personne pour l’autre. Tout ce que je veux moi, c’est quelqu’un avec qui passer quelques heures par semaine pour faire semblant que tout le reste de ma vie n’existe pas.”

Il se lève difficilement et se plante, bien droit, à quelques pas du Poufsouffle, ses ongles profondément enfoncés dans la paume de sa main pour retenir sa douleur de s’exprimer autrement. “Pour ce que ça vaut, je suis vraiment désolé, Elias. Si j’avais su que ce serait aussi désastreux, j’aurais gardé mes distances.” Hormis les quelques minutes qui viennent de s’écouler, il ne regrette pourtant rien. Au moins, il aura eu ça. C’est déjà bien, non ? Un souvenir auquel se raccrocher quand il passera le reste de sa vie à ne jamais rien faire d’autre que sourire à sa femme et se taper des inconnus pour essayer de respirer un peu entre deux mensonges.

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Jeu 18 Mar - 17:10

WILL & ELIAS ; JUIN 2020
⤜⤐⤞
Il y a des choses qu’on pouvait deviner sans pour autant pouvoir y faire quelque chose. Ses excuses après un tel silence en fut la preuve. J’avais trop demandé ? J’avais été trop loin ? Quoi que je puisse dire à présent, ça ne changerait plus la donne. Alors simplement j’espérais, j’espérais qu’il puisse être moins sombre, qu’il puisse y croire, se laisser porter et donner une chance à ce qu’on était, mais non, il ne pouvait pas me sacrifier, il ne devait pas me demander de le faire, il préférait qu’on s’arrête là, c’était trop compliqué… Il y avait trop de choses à mettre en place… Il ne voulait pas se prendre la tête… On avait besoin de trouver la personne qui pourrait nous donner ce qu’on voulait, du moins selon lui. Il voulait quelqu’un avec qui passer quelques heures pour oublier, il ne voulait donc pas de ce que moi j’avais à offrir.

Ne réalisant pas qu’il s’était levé, je ne comprenais pas non plus pourquoi je voyais flou, pas plus que je comprenais pourquoi j’avais aussi mal. Je ne comprenais pas, on était pas censé pouvoir croire en tout en étant ado ? On… Levant les yeux vers lui je ne comprenais pas qu’il puisse abandonner, « Non… Je... », j’avais du mal à respirer, du mal à réellement reprendre pied ou accepter et pourtant, c’était fini, quoi que je fasse, quoi que je dise… C’était fini. « Je… », tout ce qui me venait en tête était douloureux, si bien que rien ne réussit à franchir la barrière de mes lèvres. J’étais comme incapable de respirer, comme incapable de nous protéger, de nous défendre, j’étais là, à le fixer sans réellement le voir tant tout était flou et je n’arrivais plus à dire quoi que ce soit.

Ce n’était qu’une dispute, stupide, ca devait pas être si…

Me relevant finalement, j’essuyais les larmes qui occultaient ma vision et sans réellement pouvoir le regarder, je partis simplement en courant. J’avais ce sentiment d’être humilié, de ne plus exister, d’avoir donné, d’avoir offert et d’avoir tout perdu en un claquement de doigt. J’avais l’impression qu’on m’arrachait quelque chose, que je disparaissais sous la douleur et j’avais l’impression que ca ne s’arrêtait pas. J’aurais dû dire quelque chose, mais à chaque fois que je parlais ce n’était que pour empirer les choses. Sans moi, nous serions encore là à parler, en pleine innocence, sans penser à ce futur que j’acceptais sans qu’il n’y arrive. J’aurais dû me taire, juste accepter qu’il prenne du temps et… J’aurais dû faire autrement.

Trouvant refuge au fin fond d’une bibliothèque vide, je m’autorisais finalement à craquer, réellement, sans devoir garder la face. C’était idiot, mais il était le premier que j’avais aimé. Réellement aimé, pas juste apprécié au détour d’un couloir, je l’aimais… Non je l’aime. Et c’est là tout le problème. Je l’aime et cette notion ne serait jamais au passé. C’était injuste, c’était… Douloureux, bien trop douloureux et quand on finit par m’entendre, me trouver dans ce déséspoir, je fus incapable de dire la vérité, car qui pourrait comprendre et qui pourrait trouver les mots justes… A la place ce ne fut qu’un mensonge, celui d’avoir appris la mort d’un grand père que je n’avais même pas réellement connu. J’étais pas certain que les douleurs soient similaires, mais ça revenait à perdre quelqu’un. Will m’avait éliminé de sa vie. Je n’avais plus le droit d’espérer, de croire, j’étais… En deuil et j’avais besoin d’être seul, de ne pas entendre ces discours comaptissant qui ignorait juste que mon coeur venait d’être réduit en miettes dans les mains de celui qui en avait la garde.

C’était injuste… Je l’aime.


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"who is that girl" eliam
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