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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Joyeux Non Anniversaire. [Sol] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Doryan Rosebury
Doryan Rosebury
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Lun 18 Jan - 15:55
La gâteau on va l’oublier
Sol

Mais bien sûr que Doryan voulait fêter l’anniversaire de Soledad. D’ailleurs en fait ça aurait dû être évident pour elle que de l’inviter mais bon il pouvait comprendre si elle le présentait à sa famille, tout le monde allait le trouver formidable et la faire suer en lui faisant toute une liste de raisons pour lesquelles il fallait qu’il revienne régulièrement les voir, qu’elle avait de la chance de connaître un gars comme ça, la base quoi. Il n’empêche que pour une fois qu’ils pouvaient se voir, voilà que la demoiselle avait de la famille, à moins que ça soit des amis, Doryan n’avait pas spécialement mémorisé, pas que ça ne l’intéressait pas mais c’était un peu la même chose pour le coup, que ça soit les amis ou la famille, elle était occupée et il avait dû trouver une autre occupation est ce que je dois vraiment dire laquelle ?. C’était quand même dingue qu’ils n’arrivent jamais à ne serait ce que se croiser alors qu’ils vivaient dans la même ville et pas si loin que ça. Mais bon il est évident qu’il était moins simple de la voir maintenant qu’elle n’avait plus la boutique mais il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même, c’est bien lui qui faisait des visites éclairs et qui ne s’était jamais arrêté pour parler réellement avec. Il avait fallu que des cinglés agissent mal pour qu’il le fasse, il craignait un peu quand même.

Ça commençait à faire un bon moment qu’ils ne s’étaient pas vu, la faute à des emplois du temps un peu trop chargé et des disponibilités qu’ils n’arrivaient pas vraiment à faire concorder, quand ce n’était pas l’un qui ne pouvait pas, il fallait que ça soit l’autre, ça n’était pas ultra pratique et Doryan avait beau vivre à son époque et apprécier tout ce qui était texto et compagnie, il aimait mieux voir la personnebah oui c’est quand même plus pratique pour coucher. Aussi, lorsqu’il eut terminé son travail et après avoir vérifié une bonne dizaine de fois durant une semaine qu’elle n’avait pas d’autres choses de prévue ce soir-là, Doryan décida de faire un tour chez elle.

Enfin, comme à chaque fois qu’il fallait sortir et lorsque ni Charly, ni Lyam – ou Alice hein – n’était disponible, une fratrie indigne à croire qu’ils avaient mieux à faire que de garder la chienne la plus géniale de toutes les chiennes, en toute objectivité bien sûr, Doryan dû promener la chienne, n’ayant pas la moindre idée de combien de temps il allait passer chez Sol – pas toute la nuit on sait déjà – mais il valait mieux être cool et balader miss excitée avant, lui sortir tous ses jouets et cette chienne avait beaucoup trop de jouets… pire qu’un enfant celle-là.

Une fois cette besogne oh combien fastidieuse réalisée, Doryan se chargea de mettre les cadeaux qu’il avait soigneusement emballé - il n’est pas très doué en emballage je te mens pas – dans le coffre de la voiture. Pour le gâteau et bien, il n’était pas vraiment satisfait, alors il s’était appliqué ça c’était une certitude, il l’avait même fait avec Alice… bon hier soir du coup puisque c’était lui qui l’avait récupéré à la sortie de l’école parce que lui c’était un frère exemplaire ! Le truc c’est que le gâteau était moche enfin selon Doryan, il n’était pas parfaitement lisse, ça n’allait pas du tout. Bien sûr ça s’était vu au bout de dix minutes qu’il s’affaissait et Doryan avait fait la moue mais comme Alice avait dit une phrase à la con, sûrement que c’était les grands parents qui lui avaient dit un truc du genre, que l’important ce n’était pas la beauté extérieure, il était à coup sûr très bon. Oui alors pour ce qui était d’être bon Doryan ne pouvait pas savoir mais en effet il avait intérêt à être bon le gâteau vu comme il n’était pas parfait, mais pour ce qui était du reste, les relations sociales, il fallait arrêter d’être hypocrite, bien sûr que c’était important, d’accord peut être pas indispensable – encore que Doryan n’était pas convaincu- mais important, ça c’était une certitude. Cependant, maintenant qu’il était fait, qu’il avait dit à Alice que non, ils ne le mangeraient pas pour le goûter, il était bien obligé de le ramener… en ronchonnant un petit peu, que la prochaine fois, il ramènerait un gâteau industriel, il se prendrait moins la tête.

Tandis qu’il était arrêté à un feu rouge, il vérifia une nouvelle fois qu’elle était bien chez elle, lui envoyant un petit texto, n’ayant pas envie que les voisins de la demoiselle le voient avec un gâteau dans les bras, sans parler des paquets cadeaux aux couleurs un peu criardes et que personne ne vienne lui ouvrir parce que Soledad était dieu sait où avec dieu sait qui. Non ça risquait de faire le tour du quartier, alors d’accord il ne vivait pas là donc en soit rien de bien méchant mais même, il ne voulait pas se ridiculiser même face à des inconnus… surtout que s’il était amené à fréquenter régulièrement Soledad c’est ce qu’on a prévu il risquait de les recroiser et il ne voulait pas qu’ils se marrent en le voyant, étant un tantinet susceptible, il savait que ça ne lui plairait pas. Le vibreur de son portable le sortit d’un futur hypothétique qu’il n’avait pas envie de vivre puisque Soledad répondait favorablement ouai je la force à donner une réponse mais bon en même temps si tu ne réponds pas il rentre chez lui et on a pas de rp donc j’espère tu m’en voudras pas trop. Il rejoignit donc l’endroit où vivait Soledad, garant la voiture à perpette les canards parce que Sol ne pouvait pas avoir un parking en bas de chez elle comme tout le monde ou alors elle en avait un et puisqu’il ne lui avait jamais posé la question, il ne pouvait le savoir, il faudrait peut-être qu’il se renseigne. Encore que, est ce que vraiment marcher était un problème ? Non, il fallait juste être organisé, les cadeaux dans le sac qui servait pour les courses habituellement, le gâteau dans les bras et hop c’était parti pour les cinq minutes de marches. Une fois en bas de chez elle, il sonna, galéra à ouvrir la porte parce que les gens qui construisent les bâtiments ne pensent jamais à ceux qui ont les mains prises et étant donné qu’il avait galéré à appuyer sur l’interphone, Doryan allait éviter de perdre de nouveau du temps à tenter d’appuyer sur un bouton, préférant prendre les escaliers – en plus ça allait beaucoup plus vite. Une fois devant la porte de Sol, il toqua, ce qui est plus pratique que de sonner, attendant impatiemment qu’elle lui ouvre pour aller poser tout ça. Enfin avant, il fallut quand même dire « Joyeux Anniversaire un peu en retard Sol ! »

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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Jeu 21 Jan - 16:26




Joyeux Non Anniversaire
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



mai 2020

Aujourd’hui, Soledad attendait de la visite, et cette fois-ci ce n’était pas son troisième œil qui l’avait prévenu. Oh, nul doute que si elle avait cherché à interroger son jeu de tarot dans la journée, celui-ci lui aurait annoncé que quelqu’un avait prévu de venir la voir. Ce n’était pas systématique mais il arrivait que ces artefacts divinatoires la préviennent de ce genre de chose. Quelques surprises avaient été éventées à cause de ça, alors depuis, la mexicaine faisait attention. Mais aujourd’hui, il ne s’agissait pas d’une visite surprise et si elle était parfaitement au courant que Doryan avait prévu de venir la voir, ce n’était pas grâce à un artefact magique mais bien grâce à un objet technologique tout ce qu’il y avait de plus moldu : son téléphone portable. C’était dans ces moments là que Soledad remerciait ses parents d’avoir élevés leurs enfants à la fois à la moldu et à la sorcière. Elle ne comprenait pas la manie qu’avaient développé les sorciers de se fermer totalement au monde moldu, ils rataient tant de choses ! Certes, la magie c’était génial et Soledad adorait être une sorcière, mais les moldus avaient développés tant de technologies qu’elle trouvait ça terriblement dommage de s’en priver. Peut-être que s’il n’y avait pas eu ce clivage dès le début, les choses n’en seraient pas là entre les sorciers et les non-sorciers. Dans tous les cas, la mexicaine trouvait ça regrettable et n’était pas mécontente que ses parents aient eu l’esprit assez ouvert pour tout apprendre à leurs enfants. Soledad avait ainsi vécu entre deux mondes, entre la magie et la science, entre les sortilèges et la technologie. Elle était autant à son aise dans le monde magique que dans celui des moldus et si pour certains sorciers ça n’avait aucune importance, elle, elle en était quand même plutôt fière.

Ainsi elle ne se privait de rien. Elle pouvait parfaitement se faire une séance de cinéma en plein après midi puis passer sa soirée au cirque magique de Neverland. Elle pouvait voler -plutôt mal- sur un balai volant et conduire -pas parfaitement bien non plus ne nous mentons pas- une voiture tout ce qu’il y avait de plus moldue. Elle envoyait des hiboux et des textos. Et quand elle passait un bon moment en compagnie d’un moldu, eh bien elle n’avait pas à craindre de perdre le contact et de ne jamais le revoir, elle pouvait tout simplement lui donner son numéro de portable et croiser les doigts pour qu’il reprenne contact avec elle dans un avenir relativement proche.  Et c’était ce qu’il s’était passé. Après avoir eu l’audace de donner son numéro à Doryan, Soledad n’avait pas eu à attendre bien longtemps avant d’avoir de ses nouvelles et il était inutile qu’elle se le cache, elle en avait été bien contente. Malheureusement la suite ne s’était pas aussi réjouissante. Déjà, la magie avait tendance à nuire au bon fonctionnement des appareils moldus, quand elle était chez elle tout se passait plutôt bien, mais dès qu’elle entrait complètement dans le Londres sorcier où la magie était absolument partout, comme dans sa boutique, les choses se corsaient. Le réseau sautait, les messages ne partaient pas tandis que d’autres n’étaient reçus que plusieurs heures plus tard. Ils étaient en 2020, l’âge de pierre était fini depuis bien longtemps, et pourtant les sorciers n’avaient toujours pas trouvé le moyen pour que les sortilèges présents un peu partout ne viennent pas interférer avec les ondes des objets moldus. C’était un peu frustrant, et ça avait rendu leur conversation en dent de scie, Soledad avait expliqué ses réponses tardives par l’épaisseur des murs de son immeuble -histoire vraie et son emploi du temps assez chargé. Bref, elle avait fait de son mieux.

Et bien sûr, il y avait eu leurs emplois du temps respectifs qui ne les avaient absolument pas aidés lorsqu’il avait s’agit de trouver un moment pour se voir. Soledad avait toujours eu conscience d’avoir une vie bien remplie, entre ses activités professionnelles et tout ce qu’elle faisait en dehors de ça, mais jusqu’à présent ça ne l’avait pas empêché de trouver des moments pour avoir une vie sociale. Enfin, ça c’était quand elle fréquentait des personnes avec des horaires de travail classiques. Et on pouvait dire que Doryan, en tant que pompier, avait tout sauf des horaires de bureau. Entre les gardes dont les horaires variaient toutes les semaines, et les astreintes où il pouvait être appelé à tout instant, se trouver un moment n’avait pas été facile. Ainsi, les semaines avaient filé et la dernière fois que Doryan avait proposé une date à la mexicaine, celle-ci avait été dans l’obligation d’admettre qu’elle avait déjà quelque chose de prévu, et pas n’importe quel évènement : elle fêtait son anniversaire avec sa famille. Pour une fois qu’elle pouvait dire la vérité au moldu, elle ne s’en n’était pas cachée. Elle n’avait pas vraiment songé à l’inviter -le mettre devant sa famille et ses plus proches amis alors qu’ils ne s’étaient vus que quelques fois ? Meilleur moyen de le mettre ultra mal à l’aise- et elle espérait bien que le moldu ait vu les choses de la même manière qu’elle. Loin de se laisser démonter par ce nouveau revers, ils avaient continué de discuter jusqu’à ce qu’ils tombent sur une date où ils étaient enfin tous les deux libres, quelques jours plus tard. Bien sûr quand Doryan avait proposé qu’ils en profitent pour passer la voir chez elle, Soledad n’avait pas songé un seul instant à refuser. En fait sa réponse positive ne s’était pas fait attendre.

Aujourd’hui, si tout se passait comme prévu, était donc le jour où elle revoyait enfin Doryan. Pour s’assurer que tout se passerait au mieux, Soledad avait passé une partie de sa journée à ranger son appartement. Pas que c’était le bordel chez elle, généralement elle aimait bien que tout soit plutôt rangé, le bazar artistique de sa boutique ne la dérangeait pas dans sa boutique, mais pas pour son appartement. Non, ce qu’elle avait dû s’assurer de mettre de côté c’était tous ses objets magiques ou ceux qui pouvaient faire penser au monde des sorciers. Heureusement elle n’en n’avait pas tant que ça, il s’agissait surtout de grimoires dédiés aux formes de magies anciennes et aux arts divinatoires et bien sûr tous ses objets de divination. La plupart de ces derniers n’étaient pas réellement porteurs de magie puisque c’était le sorcier qui les manipulait qui leur insufflait sa magie, mais c’était à cause d’objets tels que ceux-ci qu’elle avait perdu sa boutique, elle ne l’oubliait pas. Même si Doryan semblait ne rien avoir contre ce type d’occupation, elle ne voulait prendre aucun risque inutile. Qu’elle vende ces objets était une chose, qu’elle les possède jusque chez elle, était autre chose. Boules de cristal et pendules en tout genre furent donc remisés dans un coffre qu’elle scella avec la magie, ainsi pas de risque que Doryan tombe dessus. Le seul artefact auquel elle ne toucha pas fut son jeu de tarot offert par son abuela, mais de toute façon il était presque toujours dans son sac à main alors elle ne prenait pas trop de risque. Il lui restait un dernier élément à prendre en compte, enfin plutôt deux, l’un plein de plumes l’autre d’écailles. Ah, elle pouvait se faire passer pour une moldue à la perfection, si Doryan tombait nez à nez avec Salsa le dragon miniature, elle serait grillée en moins de deux. Elle aurait aimé pouvoir lui présenter ses animaux, ça lui faisait de la peine de devoir les éloigner, mais elle n’avait pas le choix. Une fois l’après midi bien avancé, elle transplana rapidement pour déposer son petit dragon à la boutique, c’était un lieu auquel il était habitué, et dans l’arrière salle il avait tout ce qu’il fallait pour être tranquille. Quant à Samba, son hibou, il lui suffirait de le laisser sortir juste avant l’arrivée du moldu, il avait l’habitude de partir chasser pendant des heures, il ne poserait donc pas problème.

Une fois ces dispositions prises pour s’assurer que son lieu de vie ne trahirait pas sa nature, Soledad s’assura qu’elle avait bien de quoi grignoter, voir même préparer tout un repas si besoin. Tout ce qu’elle savait de cette soirée c’était l’heure à laquelle Doryan avait prévu d’arriver. Mais elle savait également que cette fois-ci, contrairement à la visite de Théo quelques mois plus tôt, elle ne pourrait pas lui proposer de transplaner tranquillement jusqu’à la maison de sa mère pour piquer dans son frigo. Oh, maman Velasquez les accueillerait certainement bien mieux que Mrs Greengrass ne l’avait fait, mais nul doute que toute la partie transplanage et magie casserait vite l’ambiance. A éviter donc. Soledad fut distraite par la sonnerie de son téléphone qui lui annonçait l’arrivée d’un nouveau texto. C’était Doryan qui lui demandait si elle était bien chez elle, un sourire aux lèvres, la mexicaine lui répondit par l’affirmative. Si elle en croyait son message, ça voulait dire qu’il n’allait pas tarder alors elle jeta un coup d’œil autour d’elle pour s’assurer qu’elle n’avait rien oublié et détacha ses longs cheveux par pure coquetterie. Des coups frappés à sa porte quelques minutes plus tard lui indiquèrent l’arrivée de Doryan. Son éternel sourire aux lèvres, elle alla lui ouvrir. « Joyeux Anniversaire un peu en retard Sol ! » Les yeux de la mexicaine pétillèrent. Il s’était souvenu que son anniversaire était passé depuis peu et ça lui fit vraiment plaisir. Ce n’était peut-être pas grand-chose, mais ça comptait pour elle. « Oh, merci ! Ne t’en fais pas, j’avais qu’à être dispo ce jour-là, alors on va faire comme si de rien n’était. » Répondit-elle en faisant référence à leur énième rendez-vous loupé. Bon pour le coup, elle n’allait pas non plus s’excuser d’avoir eu des plans avec sa famille. Elle ouvrit un peu plus grand la porte de son appartement. « Viens, entre. » Soledad fit un pas en arrière pour lui laisser le passage libre. Ce ne fut que là qu’elle réalisa qu’en plus de la boite que Doryan portait dans ses bras, il avait aussi un sac rempli. Elle haussa un sourcil, à la fois amusée et intriguée de le voir les bras pleins. « Tu sais, quand tu m’as demandé si tu pouvais passer, je ne m’attendais pas à ce tu arrives aussi chargé. » Reprit-elle avec un brin d’humour en désignant de la main la table du salon où il pourrait déposer tout ça.


CODAGE PAR AMATIS




— And all the pieces fall right into place
So it goes
I'm yours to keep and I'm yours to lose

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Doryan Rosebury
Doryan Rosebury
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Lun 25 Jan - 13:10
La gâteau on va l’oublier
Sol

A l’expression qui éclaira les prunelles de Soledad, il était évident qu’elle soit plus que réceptive aux propos de Doryan. Comme quoi, le joyeux anniversaire ça fait toujours plaisir. Autant se satisfaire de son sourire le temps qu’il était présent parce qu’une fois qu’elle aurait vu la tronche du gâteau, il allait disparaître. Il ne pouvait pas lui reprocher d’être avec sa famille le jour de son anniversaire, étant lui-même assez famille, il comprenait aisément qu’elle préfère rester avec sa fratrie. De plus, étant donné que lui-même était rarement disponible pour cause métier un peu prenant, il ne pouvait lui reprocher quoi que ce soit. Il se contenta d’un sourire « Le principal, c’est que tu sois dispo aujourd’hui. » Il l’observa quelques instants avec attention, elle avait l’air d’aller beaucoup mieux. Elle n’avait plus ce regard un peu triste qu’elle avait la dernière fois qu’il l’avait vu. Il se doutait bien que tout n’était pas rose, ça serait bien plus long pour qu’elle se remette parfaitement, si tenté qu’elle se remette un jour. Il n’empêche qu’elle avait l’air un peu plus en forme et ça faisait plaisir à voir.

Elle ouvrit un peu plus la porte, bonne initiative, il aurait été dommage qu’elle doive jouer les infirmières s’il s’explosait le coude contre la porte. Le regard de Doryan se posa quelques fractions de secondes sur les lèvres de la demoiselle. Ce mouvement s’accompagnant d’un sourire énigmatique tandis que ses pensées suivaient leur court, infirmière ça n’était pas le rôle qu’elle devait jouer, plutôt celui de femme en détresse, surtout que cette fois-ci contrairement à la précédente, ses lèvres n’étaient pas dénuées de rouge à lèvre, ce qui était pour le moins amusant et il comptait bien l’enquiquiner à ce sujet par la suite, pas dès le début bien entendu et certainement pas tant qu’il n’était pas entré. Ça c’était le risque à ce qu’elle lui claque la porte au nez – encore que Soledad ne semblait pas être le genre de personne au tempérament bouillant, les éclats de colère ne semblaient pas être son truc et c’était pas plus mal –.

Il se glissa donc à l’intérieur après qu’elle ait fait un pas en arrière pour le laisser passer, tournant la tête vers elle lorsqu’elle le charriait à propos de ses bras chargés. Il haussa les épaules, ça n’était pas grand-chose, il ne le dit pas à haute voix mais après le début d’année un peu chaotique qu’elle avait connu, il se devait bien de faire en sorte que le reste de l’année soit bien plus intéressante à vivre et moins mélancolique. En réalité, il savait très bien qu’il ne lui devait rien, que personne ne lui demandait d’ailleurs de vouloir œuvrer à cela mais c’était plus fort que lui, ça n’était pas spécialement parce que c’était Soledad même s’il reconnaissait sans sourciller qu’il appréciait la demoiselle mais il aurait fait ça pour n’importe qui. Il s’empressa néanmoins de déposer tout ce qu’il avait dans les bras sur la table, trouvant agréable de ne plus avoir les muscles crispés parce qu’il avait dû tenir tout cela. Une fois cela fait, il la regarda amusé « Et tu t’attendais à quoi au juste ? »

En attendant sa réponse, il observa les lieux. La demeure était, tout comme la propriétaire, tout à fait charmante. Loin, bien loin du bordel organisé – il est organisé que dans sa tête – qu’était la demeure de Doryan. Alors bien sûr, il se doutait que comme toute personne qui invite des gens chez elle, elle était passée par la merveilleuse période ménage, celle obligatoire qui était tout à fait fastidieuse puisque tout le monde nettoyait sa demeure une fois par semaine mais c’était comme ça, quand il y avait un invité, il fallait que ça soit parfait. Il aimait bien cet endroit, elle avait de bon goût et sans que les objets soient les mêmes que dans la boutique qu’elle avait perdu – ou que des vilains moldus avaient détruits - il y avait tout de même un petit quelque chose qui faisait dire à Doryan que c’était la même personne qui s’occupait des deux endroits. Mais ce lieu-ci personne ne serait assez bête pour l’attaquer, il n’y avait pas la moindre chose pouvant faire croire à des esprits simplets qu’ils étaient en compagnie d’une sorcière en se basant sur deux trois objets pouvant éventuellement faire penser à de la magie. Mais heureusement pour Doryan que les sorciers n’utilisaient pas de moulins à poivre pour faire de la magie, sinon il aurait été accusé depuis longtemps vu son amour pour le poivre.

Il s’empara d’un petit paquet de forme cylindrique qu’il avait posé il n’y a pas deux minutes et le lui tendit. D’accord, la tradition voulait que l’on souffle d’abord les bougies avant d’ouvrir les cadeaux mais il y a des fois, celui qui offre le cadeau sait pertinemment qu’il vaut mieux l’ouvrir avant. « Ouvre le avant toute chose. » Il ne connaissait pas encore assez bien Soledad pour pouvoir choisir réellement des cadeaux qui auraient de l’importance à ses yeux et n’avait pas non plus cherché à enquêter sur elle. Déjà parce que juste derrière qu’elle ait annoncé que c’était son anniversaire, ça aurait été totalement suspect et il aimait être blanc comme neige mais en plus parce qu’il n’avait pas envie qu’elle le trouve étrange à enquêter sur elle de la sorte. Il s’était donc rabattu sur ce qu’il avait appris en l’observant et en plaisantant avec et en réalité, ce cadeau donnait parfaitement le ton de la soirée. Le papier cadeau était glacé et ce n’était pas une jolie formule pour évoquer la couleur mais bien la température qui s’en dégageait, il glaçait les doigts de Doryan et il était bien content de le faire passer dans les mains de Soledad. Il essayait de ne pas avoir ce petit sourire un peu moqueur avant qu’elle ne déballe le pot de glace à la fraise mais il est évident à l’éclat pétillant de son regard qu’il était très fier de sa bêtise. Mieux valait il l’ouvrir rapidement pour éviter que la glace se transforme en soupe, sinon forcément qu’elle allait soutenir mordicus que le chocolat c’était meilleur.

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Soledad Velasquez
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Jeu 28 Jan - 16:56




Joyeux Non Anniversaire
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Aux quelques mots de Doryan, Soledad ne put retenir un grand sourire. Son anniversaire avait beau être passé depuis quelque jour, elle n’allait certainement pas interdire à quiconque de lui souhaiter qu’il soit joyeux et encore moins à elle-même de profiter du contentement que ces quelques mots pouvaient faire éclore en elle. Ce n’était pas grand-chose, juste quelques syllabes mises bout à bout, mais ça suffisait à la rendre heureuse. Parce qu’à ses yeux c’était plus que ça. Ce n’était pas que quelques mots lancés au hasard. C’était une intention, c’était le signe que la personne qui les prononçait avait pensé à elle, qu’on reconnaissait que ce jour si spécial était le sien et qu’il fallait célébrer ça. Ces deux petits mots -qui en vrai sont pas du tout petits- elle les avait entendus de nombreuses fois dans la semaine, la plupart le jour J mais aussi un peu après. Surtout par sa famille et ses amis mais aussi par ses collègues de Neverland et, un peu plus surprenant, par certains de ses clients du Witches Bazaar. Il fallait dire que certains sorciers revenaient très régulièrement dans la boutique et qu’à force de les voir chaque semaine il était normal qu’ils aient sympathisés et qu’ils sachent ce genre de détail sur la mexicaine. Tout ça pour dire que ces mots, la brune y était habituée, elle les avait entendus plus d’une fois cette semaine et ils lui avaient même été chanté dans un chœur de voix discordantes par sa famille un peu trop enthousiaste alors qu’elle soufflait ses bougies. Pourtant lorsque Doryan, encore sur le pas de sa porte, lui souhaita à son tour un joyeux anniversaire, elle ressentit une joie sincère et intacte qui devait certainement se lire sur tout son visage.

Juste pour avoir l’impression agréable d’être encore à ce jour qui était juste pour elle, Soledad suggéra qu’ils oublient que son anniversaire était désormais passé. Elle n’avait pas été disponible, trop occupée avec sa famille qui chantait faux donc, aussi était-ce un peu comme s’ils rattrapaient ce temps perdu. « Le principal, c’est que tu sois dispo aujourd’hui. » La mexicaine hocha la tête, son sourire ne quittant plus ses lèvres. Il fallait dire que la disponibilité était un concept tout à fait relatif en ce qui les concernait tous les deux, ils l’avaient vite remarqué lorsqu’ils avaient tenté plusieurs fois, et sans succès, de trouver une date pour se voir. Jusqu’à présent Soledad n’avait pas trop fait attention à son emploi du temps, elle se contentait de laisser les journées suivre leur cours. Mais maintenant qu’elle avait été forcée d’y songer, elle devait bien admettre qu’elle était une sorcière particulièrement occupée. Qui l’eut-cru ? Lustucru Pardon de cette blague, j’ai honte un peu Certainement pas la gamine plus intéressée par les ragots que par les cours qu’elle avait été. Ah, si elle avait su. « Un jour j’aurai peut-être un emploi du temps moins chargé. » Répondit-elle avec un hochement de tête optimiste. Au fond, elle n’en n’était pas vraiment sûre, ses engagements du moment, elle ne se voyait pas s’en défaire. Sa boutique, elle ne la fermerait jamais -de toute façon ce n’était pas à elle de décider de ça- et son rôle de diseuse de bonne aventure au cirque, elle ne se voyait pas s’en défaire même si la dette de son père était désormais presque effacée. Quant à ses autres activités, elle n’avait aucune intention de les stopper, ses interventions à Poudlard, ses entrainements avec Théo ou ses futures responsabilités de sorcière accréditée. Tout ça lui tenait trop à cœur pour qu’elle y renonce. Mais elle était décidée à trouver un moyen, à se dégager un peu de temps même si certains jours elle en manquait grandement surtout si ça pouvait lui donner l’occasion de découvrir un peu mieux Doryan.

Soledad haussa un sourcil vaguement interrogateur lorsqu’un sourire apparut sur les lèvres de Doryan. Oh, ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait sourire, mais cette fois-ci son expression avait un petit quelque chose en plus. Comme s’il savait quelque chose qu’elle ignorait. Elle le trouva à la fois agréable, et un brin déstabilisant. Et si elle eut envie de l’interroger à ce sujet, elle n’en fit rien, à la place elle invita le moldu à entrer dans son appartement tout en plaisantant sur ses bras chargés. Tandis qu’il allait déposer ses affaires sur la table de son salon, Soledad referma la porte derrière lui. « Et tu t’attendais à quoi au juste ? » La mexicaine eut un rictus amusé, apparemment Doryan n’avait rien perdu de sa répartie. Un instant, elle l’observa regarder autour de lui pour découvrir le lieu où elle vivait. Elle se demanda vaguement ce qu’il pouvait en penser. La dernière personne à avoir découvert son appartement n’était autre que Maxime et la sorcière l’avait longuement interrogé sur les artefacts divinatoires qui étaient disposés sur ses étagères. Cette fois-ci Doryan ne pourrait pas en faire autant puisque tout ce qui avait trait à la magie avait été soigneusement camouflé. Soledad regrettait de ne pas pouvoir partager avec lui ce qui était une part importante de sa personne mais elle savait que c’était plus prudent ainsi. Finalement, elle se détacha de la porte d’entrée pour faire quelques pas dans sa direction. « Je ne sais pas. A rien je crois. » Admit-elle avec un haussement d’épaules plus philosophie que fataliste. C’était sincère, quand ils avaient convenu de se voir ils n’avaient pas fait de plans particuliers. En fait, Soledad ne s’était pas vraiment attendu à ce qu’il lui souhaite son anniversaire de vive voix alors qu’il puisse venir les mains pleines ne lui avait pas vraiment effleuré l’esprit. « Ou du moins pas à avoir l’impression que tu venais t’installer ici. » Reprit-elle, amusée. Bon d’accord, elle exagérait clairement mais en même temps elle s’était attendue à ce qu’il arrive les mains dans les poches, pas avec une boite et un sac, alors le contraste était là.

La curiosité de la mexicaine s’éveilla tout de même en voyant Doryan récupérer un paquet cylindrique dans le sac avant de le lui tendre. « Ouvre le avant toute chose. » Machinalement, les prunelles de Soledad allèrent du visage du moldu au paquet emballé dans du papier cadeau. Elle ne demanda pas si c’était pour elle, ça aurait été complètement stupide étant donné qu’en quelques mots il insinuait qu’il s’agissait d’un cadeau à son attention. Elle n’ajouta pas non plus qu’il n’aurait pas dû se donner la peine de venir avec quelque chose pour elle. Soledad avait bien compris lors de leur dernière rencontre dans le local du Witches Bazaar que Doryan ne faisait pas les choses parce qu’il s’y sentait obligé, mais parce qu’il en avait envie. Et ce serait mentir que de dire que Soledad ne se sentit pas flattée à cette idée. Il lui avait amené quelque chose, juste pour elle, il avait pensé à elle. « D’accord. » Souffla-t-elle avant de se saisir du paquet. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser quelle était la sensation étrange qui s’empara de ses doigts lorsqu’ils se posèrent sur le papier. Elle ouvrit des yeux surprit, l’objet était froid, non, glacé même. Perplexe, elle jeta un coup d’œil à Doryan qui, bien sûr, ne laissait rien paraitre. Elle ne l’interrogea pas, même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait, elle se doutait qu’il ne lui dirait rien. Alors elle ne contint pas sa curiosité plus longtemps et défit le papier cadeau. Un instant elle resta interdite, elle observa le pot qui se trouvait dans ses mains sans comprendre. De la glace ? Et puis elle le fit tourner pour tout voir que les mots « glace à la fraise » lui sautèrent aux yeux. Oh ! Aussitôt, ça la ramena plusieurs semaines en arrière, à un certain jour où elle racontait à Doryan qu’elle allait déprimer en mangeant de la glace au chocolat. Ce à quoi il avait répondu qu’elle avait des goûts affreux parce que la glace à la fraise était soi disant meilleure.

Le sourire qui n’avait pas quitté les lèvres de la mexicaine s’étira lentement, les commissures de ses lèvres frémirent, jusqu’à ce que finalement elle éclate tout simplement de rire. Un rire joyeux et léger qui rebondissait tranquillement autour d’eux, un rire qu’elle n’aurait certainement pas pu avoir la dernière fois qu’ils avaient parlé de leurs goûts en matière de glace. « C’est une provocation ? » Demanda-t-elle sans la moindre trace d’animosité, bien au contraire, un grand sourire s’étalait sur le visage de la brune qui étouffait un dernier rire. Alors ça, elle n’aurait jamais pu le voir venir. Doryan avait fait très fort et clairement il ne manquait pas d’humour. Oh oui, il pouvait avoir les yeux qui pétillait et du mal à retenir son air moqueur, il avait de quoi être fier. Il l’avait bien eu sur ce coup là. Elle fit tourner le pot entre ses doigts, ne sentant même plus la morsure du froid tellement elle était amusée. Soledad était soufflée par l’audace de Doryan, mais aussi un peu touchée. Parce que ça voulait dire qu’il s’était souvenu de leur conversation. « Ne me dis pas que tu as dévalisé le rayon glace du supermarché le plus proche juste pour remplir mon congélateur ? » Demanda-t-elle finalement en désignant vaguement le sac posé sur la table du salon. En réalité elle ignorait s’il contenait encore des choses mais l’image d’un Doryan traversant les allées d’un supermarché, les bras remplis de pots de glace à la fraise la faisait rire. Et encore plus de l’imaginer profiter qu’elle ait le dos tourné pour les glisser dans son congélateur. Pot de glace toujours en main, Soledad releva le visage pour rencontrer le regard du moldu. « Tu es fier de toi, je suppose ? » Son sourire se fit plus taquin. Oh, elle pouvait parier que oui, il suffisait de voir l’air sur son visage pour comprendre qu’il était particulièrement content de lui. Tout comme il pourrait parier sans se tromper qu’elle n’allait certainement pas retirer sa première place à la glace au chocolat.

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Doryan Rosebury
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Dim 31 Jan - 12:45
La gâteau on va l’oublier
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Sa présence faisait plaisir à Soledad, c’est en tout cas ce que Doryan semblait percevoir à travers ce sourire qu’elle avait au visage. Cela lui faisait plaisir, surtout après un certain temps sans se voir, leur relation était alors au tout début, ils s’étaient bien entendus sur une après midi certes mais ça ne voulait pas dire qu’ils étaient destinés à bien s’entendre sur le long terme, surtout quand le contact était maintenu uniquement avec un téléphone. Et pourtant, il avait eu envie de la revoir, alors c’était plutôt courant avec lui, ça il faut bien l’admettre mais il n’avait jamais eu l’impression de autant galérer pour revoir une fille mais il avait insisté et il faut croire qu’elle n’était pas contre l’idée de le  revoir puisque ses messages n’étaient jamais restés sans réponses de la part de la demoiselle. Il eut un petit rire en l’entendant parler d’emploi du temps moins chargé « Si le problème était uniquement ton emploi du temps de ministre, ça serait merveilleux sauf que j’ai l’impression que le mien est tout aussi chargé que le tien. » et malgré tout, il était-là aujourd’hui et ce n’était pas que sa volonté puisque l’adresse de Soledad, il ne l’avait pas deviné tout seul comme un grand. Ah ce serait formidable que de pouvoir deviner ce genre de choses, encore qu’à choisir Doryan préférerait deviner d’autres choses. « Il faudrait qu’on essaie de se dégager un soir tous les » Il cherchait une durée qui ne leur demanderait pas tant d’effort que cela « mois ? ça te paraît faisable ? » ça ne faisait pas spécialement beaucoup du point de vue de Doryan mais au moins, elle ne pourrait pas dire qu’il l’oppressait et puis comme ça en proposant une durée aussi longue et qu’elle ne tiquait pas, ne renégociait pas, cela voudrait dire que c’était une fille extrêmement polie qui répondait aux textos mais qu’elle se fichait éperdument de le voir ou non, de lui parler ou non. Alors, il attendait sa réponse pour être fixé, l’air de rien.

Elle ne s’attendait donc à rien de la part de Doryan. Tant mieux avait-il en vie de dire, il aimait bien prendre au dépourvu les filles. Il lui lança un regard en coin sans répondre pour autant, il faut dire qu’elle reprenait la parole pour le taquiner sur le fait qu’il donnait l’impression de s’installer. Il jeta un bref regard sur ce qu’il venait de ramener, oui alors elle se trompait légèrement sur Doryan, il était le genre de personne à avoir beaucoup d’affaires, s’il avait eu l’intention d’emménager ici, déjà peut être qu’il aurait prévenu la demoiselle, c’était quand même la base du truc, mais surtout il serait venu avec bien plus de sacs, elle aurait dû faire de la place, beaucoup de place, dans ses placards pour l’accueillir. Dans tous les cas, il serait totalement dérangé s’il décidait de vivre avec une fille, comment pourrait il ramener d’autres filles pour coucher s’il y avait déjà une présence féminine sur les lieux. C’était un coup à avoir des problèmes ça, non, non vraiment, il était très bien tout seul chez lui avec pour seule compagnie féminine à plein temps un chien des plus affectueux. Mais plutôt que de partir sur ce genre de réponses, il préféra jouer le jeu « Je suis ravi de voir que tu aurais accueilli aussi bien la nouvelle de ma présence à plein temps ici. Au moins, même avec des emplois du temps en décalé, nous pourrions nous voir régulièrement, je vais réfléchir à ta proposition. » qui n’en était pas une bien entendu mais il avait hâte de la voir se dépatouiller avec ça.

Plaisanter c’était une chose très importante pour lui mais il y avait quelque chose dans ses paquets qui ne souffrirait pas d’attendre plus longtemps. Il n’était pas certain d’avoir parfaitement bien cerné Soledad, n’avait pas l’arrogance de prétendre qu’il pouvait anticiper chacune de ses réactions et lire en elle comme dans un livre ouvert mais il pensait pouvoir dire sans se tromper qu’elle avait de l’humour voir même de l’autodérision ce qui était une très bonne chose selon lui. Il y eut quelques secondes de flottement pendant lesquelles, elle observait sans comprendre le pot de glace avant de le tourner pour certainement voir le dessin de la petite fraise et elle eut un éclat de rire. Oh il n’y avait pas de doute possible, elle s’était remise de la dernière fois, certainement qu’un pot de glace au chocolat avait aidé, qu’est ce que ça aurait été avec un pot de glace à la fraise.  Il lui adressa un beau sourire, démontrant toute sa culpabilité – ce qui ne le travaillait pas plus que ça – avant de hocher la tête « Oui, c’en est une. » Dévaliser le rayon glace du supermarché, elle y allait un peu fort, audacieux oui, il l’était mais bon ça serait un peu trop pour lui que de faire ça. Pour autant, il continua à aller dans ce sens « Ouai tu feras gaffe, la livraison se fera demain matin à 8h30, j’aurais pu faire livrer ce soir mais je trouvais que c’était dommage qu’on soit embêté dans notre soirée par des glaces, même si elles sont à la fraise. J’ai commandé 700 litres de glaces, j’espère que ton congélateur est assez grand pour les accueillir. Sinon il va falloir que je t’emmène dans un magasin d’électro ménager pour t’acheter un nouveau congélateur. » En fait même si c’était de l’humour, il ne trouvait pas l’idée si dérangeante que cela, ça ne lui aurait pas posé de problèmes d’accompagner Soledad dans ce genre de démarches, après tout il avait déjà passé un après midi à faire du bricolage avec elle, il aurait tout aussi bien pu l’accompagner.

Alors qu’elle lui demandait s’il était fier de lui, Doryan ne cacha pas une seule seconde ses sentiments « Bien sûr que oui, c’est un plaisir de t’enquiquiner Soledad. » Néanmoins, ce serait un mensonge de dire que c’était la seule chose qui le faisait vibrer, il aimait passer du temps avec elle, trouvant la demoiselle agréable et pour le coup assez battante vu la merde qui lui était arrivé. « Pour te montrer que je peux aussi être quelqu’un de sympathique, je vais me montrer serviable, veux-tu goûter le gâteau ? C’est Alice qui m’a aidé à le faire. » Est-ce qu’il lui avait déjà parlé d’Alice aucune idée, il espérait que oui pour ne pas qu’elle s’imagine des choses mais en même temps, il serait capable de rétablir la vérité et puis de toute façon, peu importe ce qu’elle pensait de lui non ? « Est-ce que je peux mettre les assiettes et les couverts ? » Zut, il n’avait pas pensé à une boisson, il avait été trop occupé à faire les papiers cadeaux, à choisir les cadeaux, ce qui n’était pas une mince affaire et à faire le gâteau… ça craignait non de boire de l’eau ? Est-ce qu’il devait vraiment en faire la remarque ? Il n’était pas certain… quel imbécile parfois.


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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Un jour Soledad aurait peut-être un emploi du temps moins chargé. Ah, c’était beau de rêver. En réalité, que son emploi du temps se vide un peu, la sorcière doutait que ça arrive de sitôt. Et pour être tout à fait honnête avec elle-même, elle n’en n’avait pas vraiment envie. Pas parce qu’elle n’avait pas envie d’avoir de temps libre, ou qu’elle avait peur de s’ennuyer, mais plutôt parce que tout ce qui occupait ses journées la passionnait véritablement. Certes, parfois ses semaines ne connaissaient pas vraiment de temps mort et quand arrivait le week end elle était complètement crevée, mais à aucun moment elle n’allait s’occuper de ses différentes activités à reculons. Même les entrainements avec Théo, alors qu’elle savait très bien qu’elle allait s’y faire botter le derrière et agrandir sa collection de bleus, elle y allait avec de la motivation à revendre. Le temps de la sorcière était occupé, mais le plus important c’était qu’il soit bien occupé. Elle aimait ce qu’elle faisait, les engagements qu’elle prenait et les responsabilités qui étaient les siennes, alors au final, son emploi du temps, elle ne l’échangerait pas avec un autre. Surtout qu’elle le savait, quand il s’agissait de se dégager un peu de temps pour passer un moment avec une personne qu’elle appréciait, Soledad arrivait toujours à ses fins. Jusqu’à présent, elle avait surtout fait ça pour Ludivine, Théo ou Toni, mais quelque chose lui disait qu’elle serait parfaitement prête à faire autant d’efforts pour passer un peu de temps avec Doryan. Et au fond, était-ce vraiment faire des efforts quand une petite voix dans un coin de sa tête lui soufflait qu’elle faisait ça tout simplement parce qu’elle en avait envie ? Non, pas vraiment, elle ne pouvait décemment affirmer une telle chose.

Enfin, elle le reconnaissait, avec son emploi du temps, ça n’était pas toujours simple et Doryan n’avait pas l’air en désaccord puisque la remarque le fit rire. « Si le problème était uniquement ton emploi du temps de ministre, ça serait merveilleux sauf que j’ai l’impression que le mien est tout aussi chargé que le tien. » Pour le coup, le moldu n’avait pas tort. Soledad multipliait peut-être les activités, mais il n’était clairement pas en reste. S’ils n’avaient pas réussi à se voir avant aujourd’hui ce n’était pas uniquement de la faute de la mexicaine. A chaque fois qu’elle avait un moment de disponible, il s’était avéré que Doryan devait travailler ou était déjà pris. Ca avait fini par avoir un côté drôle, comme une blague entre eux, mais ça avait été un peu frustrant aussi, Soledad devait bien l’admettre. « Dire que nous ne sommes même pas ministres. » Souligna-t-elle avec humour. Au fond, est-ce qu’ils auraient vraiment pu faire pire que ça ? La sorcière en doutait un peu, un peu plus et elle se serait dit que c’était là un signe du destin, qu’ils n’étaient tout simplement pas fait pour se voir. Et puis ils avaient finalement réussi à se trouver un moment où ils étaient tous les deux libres. Maintenant elle n’avait plus qu’à espérer que cette longue bataille pour trouver un créneau qui marchait pour l’un comme pour l’autre ne se renouvèlerait pas. Un instant Soledad se dit qu’elle était bien présomptueuse de se dire que Doryan souhaiterait encore la revoir, mais apparemment elle n’avait pas vraiment tort. « Il faudrait qu’on essaie de se dégager un soir tous les… mois ? Ça te paraît faisable ? » Un air de surprise vint se peindre un instant sur les traits de la mexicaine, rapidement remplacé par un sourire. Au fond que Doryan souhaite qu’ils se revoient n’était pas si étonnant que ça, malgré les difficultés ils avaient persévéré pour se revoir aujourd’hui. Mais qu’il souhaite en faire une habitude surprenait plus Soledad, dans le bon sens du terme. « Un soir par mois ? Oui, je peux faire ça. » Souffla-t-elle en réfléchissant. Un soir par mois, c'était raisonnable, avec leurs emplois du temps respectifs elle n'allait pas s'en plaindre, non ? Et pourtant, elle devait admettre que ça la chagrinait un peu. Une fois par mois, ce n’était pas tant que ça et quand elle s’imaginait revoir le moldu, eh bien elle n’avait pas vraiment envie d’attendre un mois entier. « Et je devrais même pouvoir te réserver quelques moments entre ces dates. Du moins, si ça te dit. » Reprit-elle alors. C’était dit à demi-mot, mais tout de même assez clairement pour que Doryan puisse se saisir de l’occasion s’il le souhaitait.

Lorsqu’elle invita le brun à entrer et à poser les affaires qu’il avait apporté, Soledad ne put s’empêcher de plaisanter en affirmant qu’il donnait l’impression de venir s’installer chez elle. Alors, oui elle exagérait, elle se doutait bien que toute la vie de Doryan ne tiendrait pas dans un sac et une boite en carton, mais étant donné qu’elle ne s’était pas attendue à le trouver les bras chargés, le contraste était saisissant. Et puis s’il avait vraiment décidé de venir s’installer dans son appartement il y avait deux points importants à prendre en compte. Déjà la mexicaine aurait été au courant, parce qu’elle avait beau plaisanter elle ne se souvenait pas lui avoir dit qu’elle allait partager son appartement avec lui. Mais surtout il manquait un élément ultra important à un hypothétique déménagement du moldu : Belle. Ah oui, voilà qui montrait clairement que Doryan n’avait pas l’intention de s’installer ici, il n’y avait pas de dalmatien affectueux qui sautait sur Soledad. « Je suis ravi de voir que tu aurais accueilli aussi bien la nouvelle de ma présence à plein temps ici. Au moins, même avec des emplois du temps en décalé, nous pourrions nous voir régulièrement, je vais réfléchir à ta proposition. » Malgré ces évidences, il avait décidé de jouer le jeu et cela fit sourire Soledad. Clairement, elle avait intérêt à faire attention à ce qu’elle disait avec lui, il ne laissait passer aucune occasion, surtout quand c’était pour taquiner la voyante. Mais ça tombait bien, elle n’était pas en reste, et ces petits échanges ne lui déplaisaient pas alors elle n’avait aucune intention d’y couper court. Et puis, ça n’engageait à rien n’est-ce pas ? « Oh, fais attention avant de t’installer, tu ne sais pas dans quoi tu t’engages. » Rétorqua-t-elle avec un sourire malicieux.

Oh mais l’inverse était également vrai et Soledad en eut une piqûre de rappel lorsque Doryan lui mit dans les mains un paquet cadeau. Lorsqu’elle y découvrir un pot de glace à la fraise, elle fut d’abord surprise, avant d’être sincèrement amusée. Elle ne s’était déjà pas attendue à ce que le moldu se souvienne de leur dernière conversation, et encore moins à ce qu’il s’en serve pour la taquiner. Clairement utiliser de la glace, alors qu’elle lui avait dit que c’était ce qu’elle mangeait lorsqu’elle déprimait, il fallait le faire. C’était de la provocation et Doryan ne s’en cacha pas. « Oui, c’en est une. » Ah oui il pouvait sourire pour l’embobiner. Soledad aurait aimé affirmer que ça ne marchait pas, mais elle devait bien avouer que c’était tout l’inverse. Il fallait dire qu’elle avait eu beau parler en premier de provocation, elle n’était pas vexée pour un sou. En fait, elle trouvait l’idée de Doryan vraiment bien trouvée alors elle n’avait pas hésité à surenchérir en parlant de supermarché dévalisé et de congélateur rempli à ras bord. « Ouai tu feras gaffe, la livraison se fera demain matin à 8h30, j’aurais pu faire livrer ce soir mais je trouvais que c’était dommage qu’on soit embêté dans notre soirée par des glaces, même si elles sont à la fraise. J’ai commandé 700 litres de glaces, j’espère que ton congélateur est assez grand pour les accueillir. Sinon il va falloir que je t’emmène dans un magasin d’électro ménager pour t’acheter un nouveau congélateur. » Soledad laissa échapper un nouvel éclat de rire. Si elle avait accepté de surenchérir à la plaisanterie, Doryan était directement passé au niveau supérieur. Une livraison de 700 litres de glace à la fraise, il y allait fort quand même, apparemment pour dire des bêtises il avait une imagination très fertile. C’était tant mieux, Soledad trouvait tout ça très amusant. Si leur dernière conversation au Witches Bazaar moldu n’avait pas été aussi légère, cette fois-ci elle comptait bien en profiter. Et ça voulait dire ne pas se laisser démonter. « Désolé, mon congélateur est déjà rempli de glace au chocolat. Enfin, ce n’est pas grave, je donnerai ton adresse aux livreurs. » Déclara-t-elle, moue faussement peinée sur le visage, elle haussa les épaules. Elle aussi elle pouvait avoir de la répartie. En plus, pour s’être déjà rendue chez lui, elle connaissait son adresse, sa plaisanterie n’était donc pas totalement impossible. Néanmoins, puisque ça ne paraissait toujours pas clair pour Doryan, il lui restait une chose à signaler. « Tu pourras remplir mon appartement de pots de glace à la fraise, tu ne me feras pas changer d’avis. La glace à la fraise ne surpasse pas la glace au chocolat. » Ça c’était dit et elle l’affirmerait autant de fois que nécessaire. Oui, même avec ce regard profondément amusé qu’elle adressait au moldu. « Mais ce n’est pas un défi. » Prévint-elle néanmoins en se doutant que Doryan n’était pas du genre à abandonner. Là il s’agissait d’un pot, mais elle se doutait qu’il était capable de débarquer avec une dizaine de pots.

Qu’il soit fier de lui, au fond Soledad n’en doutait absolument pas. Il suffisait de voir son regard amusé et le sourire qui étirait ses lèvres pour le comprendre. Ce qui n’empêcha pas la mexicaine de lui poser la question. Pas pour s’en assurer, mais plutôt pour lui montrer qu’elle n’était pas dupe, il se fichait d’elle, elle le voyait bien. « Bien sûr que oui, c’est un plaisir de t’enquiquiner Soledad. » Soledad lui rendit son sourire en silence, absolument pas froissée par cet aveux. Elle préférait découvrir que Doryan était capable de la taquiner pour tout et pour rien, que de s’apercevoir qu’il était tout le temps ultra sérieux. Enfin, ce n’était pas vraiment une surprise, elle avait déjà pu s’en apercevoir la dernière fois, même lorsqu’elle avait manqué de plomber l’ambiance il avait su rebondir avec justesse et humour. « Pour te montrer que je peux aussi être quelqu’un de sympathique, je vais me montrer serviable, veux-tu goûter le gâteau ? C’est Alice qui m’a aidé à le faire. » Soledad haussa un sourcil surpris. Lorsqu’ils avaient convenu de se voir ils n’avaient pas fait de plan particulier, c’était juste une visite comme une autre pour passer un peu de temps ensemble et apprendre à se connaitre sans avoir l’ombre de la destruction du Witches Bazaar qui tournait autour d’eux. Du moins c’était ce que la mexicaine avait cru, parce qu’apparemment Doryan avait fait ses propres plans. Comme célébrer son anniversaire sans même qu’elle soit au courant. « Attends, tu as fait un gâteau aussi ? » Ne put-elle s’empêcher de demander. Ainsi c’était ça que contenait la boite, un gâteau. Pour le coup, Soledad était très intéressée, ils pouvaient chipoter autant qu’ils voulaient sur les parfums de glace, en revanche elle ne chipotait jamais devant un gâteau. C’était une surprise, mais une très bonne surprise. Elle était touchée que le moldu ai fait tout ça pour elle. Même si la glace était une provocation et le gâteau un travail d’équipe. « Alice c’est ta nièce, c’est ça ? » Demanda-t-elle lorsqu’elle comprit pourquoi ce nom lui disait quelque chose. Ce prénom ne lui était pas inconnu, sûrement Doryan l’avait-il mentionné lors d’une de ses visites à la boutique. Elle trouvait mignon qu’il ait fait participer sa nièce à la confection de son gâteau. « Est-ce que je peux mettre les assiettes et les couverts ? » Soledad hocha la tête et alla piocher tout ce qu’il fallait dans les placards de sa cuisine. Elle tendit des assiettes et des couverts à Doryan pour qu’il aille les poser sur la table puisqu’il voulait mettre sa main à la pâte. Pendant ce temps elle alla ranger la glace à la fraise dans le bac de son congélateur qui contenait déjà de la glace au chocolat. Ca aurait été trop bête qu’elle la laisse fondre. « Qu’est-ce que je peux t’offrir à boire ? J’ai de quoi faire du thé ou du café, j’ai aussi quelques bières et je dois avoir du pétillant au frais. » Elle s’attarda auprès du frigo le temps de sa réponse. Elle ne voulait pas paraitre déplacée en sortant d’office une bouteille alors autant qu’ils se mettent d’accord ensemble. Une fois que ce fut fait, elle revient devant la table pour tout déposer et relever le regard vers Doryan. « Alors dis moi, tu es aussi doué pour la pâtisserie que pour le bricolage ? » D’un geste innocent, elle tapota la boite en carton du bout des doigts. Elle était curieuse de découvrir ce qu’il avait préparé, mais elle lui laissait l’honneur de dévoiler le gâteau.

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Sam 6 Mar - 13:49
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Ministre ça aurait été la belle vie pour fréquenter les filles. Quoi qu’après une courte réflexion, Doryan se dit qu’en réalité, il n’était à plaindre à ce sujet-là et que la seule chose pour laquelle être un ministre serait intéressant ce serait pour épater la galerie. Est-ce qu’il avait vraiment besoin de ça pour avoir des filles dans son lit, pas vraiment. En plus pour être sur les réseaux sociaux, c’était régulièrement qu’il pouvait constater que les gens critiquaient les politiques, peu importe la décision qu’ils prenaient, ils avaient toujours quelque chose à redire. Oh et il oubliait un détail crucial, les photographes, alors eux… c’était des fouilles merde comme pas permis et il le savait, sa sœur faisait partie de cette classe. Si c’était pour que ses potentiels infidélités soient révélés au grand jour par un type – ou une nana – qui faisait la même chose de son côté mais qui aurait eu une vie tellement plus banale que lui que ça y est, ça se permettait tout. En sachant ces choses-là, non il ne voulait pas être ministre, sa petite vie tranquille était très bien, bon même s’il devait reconnaître que ça avait été galère de revoir Soledad. « Tu envisages ministre comme reconversion professionnelle ? Si tel est le cas, sache que tu as tout mon soutien. Oh et si tu veux faire passer une loi pour que les pompiers aient un salaire plus élevé, ça me paraît être un projet génial. » En attendant qu’elle fasse campagne et qu’elle ait encore moins de temps à passer en compagnie de Doryan qu’actuellement, il pouvait essayer de la voir un peu plus régulièrement. Il ne s’attendait pas à cette expression là et en fut quelques instants troublés. Ça va, c’était une question tout à fait anodine, il ne lui avait pas proposé d’être son plan cul tout de même. Au moins, il était fixé sur la question qu’il s’était posé, elle était plus polie qu’autre chose.

Elle posa de nouveau la question et il se contenta de la regarder, peut-être avait il mal formulé, il aurait dû prendre en compte le fait qu’elle pouvait ne pas être très intéressée, ce qu’il n’avait pas fait. Devait-il d’ailleurs revenir sur ses précédentes paroles lorsqu’elle accepta ou tant pis pour elle ? Il était mitigé jusqu’à ce qu’elle relance, lui coupant toute envie. Cette fois-ci, ça ne venait pas de lui le fait de vouloir se voir plus mais bien d’elle, ce qui eut tôt fait de le faire sourire. « Avec plaisir. »

Donc d’après Soledad, il venait s’installer ici. Ce serait aller vite en besogne tout de même mais plaisanter sur ce point était loin d’être dérangeant pour Doryan qui s’y voyait déjà, le canapé avait l’air confortable – tant qu’il n’y avait pas un gros chien tacheté dessus – la demoiselle était charmante. Non vraiment, Doryan était à deux doigts d’accepter la proposition de Soledad et de poser son baluchon ici. Sauf que voilà, il y eut la réponse de Soledad, alors oui ils se cherchaient, comme deux enfants et il avait bien conscience qu’elle se moquait au moins autant que lui. Il n’empêche qu’elle était ultra flippante, en disant cela. Non pas qu’il s’attendait à découvrir des choses de fou sur Soledad, par exemple qu’elle avait adopté un tigre du bengal qu’elle planquait dans sa salle de bain pour le climat tropical mais bon si c’était pour avoir une colocataire des plus insupportable, Doryan n’était pas intéressé. Pour autant plutôt que de partir sur du négatif, il préférait la taquiner « Tu es une tueuse en série et tu planques des cadavres sous ton lit et tu ne veux pas que je l’apprenne ? » Elle n’avait pas du tout la tête de la criminelle en puissance, il est vrai que ça ne voulait rien dire mais malgré tout, Soledad était le genre de personne à qui on donnerait le bon dieu sans confession oui on sait la belle fille parfaite on a compris.

Ce qu’il y avait d’agréable avec Soledad c’est qu’ils avaient beau ne pas être les personnes les plus proches de la terre, ils arrivaient à échanger sans problème et si le coup des glaces avait été un coup de poker, que Doryan n’avait pas la moindre idée de si ça vexerait Soledad, il devait admettre qu’elle réagissait toujours bien et qu’elle rétorquait toujours plus, permettant à Doryan de faire exactement la même chose. S’il avait plaisanté à propos d’une prochaine livraison, Soledad se retournait contre lui, rappelant au passage qu’elle préférait la glace au chocolat, comme s’il avait pu oublier. Quelque chose lui disait que s’il avait été au bout de la blague, ça se serait retourné contre lui et il se serait retrouvé avec des tonnes de glaces à la fraise. C’est faussement résigné qu’il lui annonça « Si tu veux, je peux me sacrifier et récupérer tes glaces au chocolat, tu pourras venir les manger chez moi. » Même si très franchement les glaces ne feraient pas long feu avec une nièce qui aimait le chocolat bon et même lui, si ça n’était pas son parfum préféré, il aimait malgré tout le chocolat. Si elle disait qu’elle ne changerait pas d’avis de son côté, qu’il pouvait lui ramener autant de pots qu’il voulait, qu’au final, elle préfèrerait toujours le chocolat à la fraise, le regard de Doryan s’éclaircit sous le défi qu’elle lui proposait même si elle se ravisa directement en disant que ça n’en était pas, il lui fit un beau sourire angélique avant de dire « Je le prends comme tel, un jour je te ferais changer d’avis et tu me diras Doryan, tu avais raison, tu verras. » Est-ce qu’il était réellement convaincu par sa réussite ? Absolument pas, mais rien ne l’empêchait de le faire croire.

S’il était quelqu’un d’un peu moqueur, n’en déplaise aux gens, il savait se montrer sérieux, parfois. Par exemple, il s’était montré sérieux lorsqu’il s’était dit que lui aussi il se devait de fêter l’anniversaire de Soledad. Cela lui avait semblé important, la dernière fois qu’ils s’étaient vus c’était pour une occasion des plus négatives et il ne voulait pas que Soledad, lorsqu’elle songeait à lui ait des souvenirs négatifs et fêter son anniversaire, c’était forcément une expérience positive. A la question qu’elle posa, il hocha la tête « Oui, j’ai fais un gâteau. » Peut être devait il préciser que ça ne serait pas le gâteau du siècle ? Quoi que non, elle aurait un préjugé négatif et puis Alice s’était donnée à fond, bon d’accord lui aussi, pour ce gâteau. D’ailleurs, en parlant d’Alice « Oui, la fille de mon frère. Elle était très motivée » En même temps, ça aurait été sa copine, pas sûr qu’elle aurait participé à l’élaboration d’un gâteau pour une autre fille. Quant à Charly, il aimait beaucoup sa sœur mais était persuadé qu’elle aurait vu des signes invisibles et fait des déductions débiles d’un gâteau et qu’elle aurait été insupportable, enfin plus insupportable que d’habitude.

Il récupéra tout l’attirail dont il avait besoin pour mettre la table auprès de la propriétaire des lieux et s’empressa d’aller déposer tout cela où il fallait avant de tourner la tête vers la cuisine à ses questions. Du thé ? Berk, non pas question ? Du café hum non ça ne servait selon Doryan qu’à se réveiller et là il était parfaitement réveillé. Il fut étonné d’entendre qu’elle avait des bières, préjugé certainement mais il ne la voyait pas boire de la bière mais si elle en avait, ça n’était certainement pas pour le voisin. Si lui était très bière, en temps normal, là il vota pour « Du pétillant, ce sera parfait. »  Lorsqu’elle revint avec ladite bouteille, ce fut lui qui remplit les verres, tout en l’écoutant se moquer, si si, elle se moquait « Probablement. Si j’avais été seul à le faire, je ne l’aurais sûrement pas ramené et aurait préféré en acheter un autre mais bon, Alice va me demander comment tu l’as trouvé et j’aurais culpabilisé si je l’avais mangé tout seul dans mon coin. » Il s’approcha du gâteau pour le dévoiler au regard de Soledad. En revanche, lui ne chercha pas à voir ce qu’elle en pensait, se contentant de regarder le gâteau… pas parfait. Il avait bien fait de ne pas devenir pâtissier, il n’était pas talentueux du tout, c’était une certitude. « Je me suis dit qu’après la provocation de la glace à la fraise, le mieux c’était encore de revenir au classique avec un gâteau au chocolat. Normalement, je dis bien normalement, il doit être un peu coulant au milieu mais bon, il faut encore qu’on s’entraîne avec Alice. » et qu’ils étaient occupés à jouer à un jeu de société et qu’il avait potentiellement laissé le gâteau une minute de trop dans le four. « Tu en veux quand même une part ? » Au pire, qu’elle ne s’inquiète pas, il mentirait à Alice et dirait qu’elle l’avait trouvé génial, comme ça la mistinguette ne serait pas vexée et puis lui il en mangerait de toute façon. Il découpa le gâteau, très appliqué et sourit en constatant que c’était bon, ils n’avaient pas foiré la cuisson, un coup de chance certes mais toute chance est bonne à prendre.



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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Dim 7 Mar - 17:33




Joyeux Non Anniversaire
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥


Un emploi du temps digne d’une ministre. Quelques mois, en fait un an, plus tôt, une comparaison que Soledad n’aurait jamais osé faire. Déjà parce que le rôle d’une ministre, eh bien elle ne s’était jamais imaginé l’endosser. La sorcière n’était pas du genre à se dévaloriser -même si elle avait tendance à beaucoup douter d’elle- mais elle savait également reconnaitre quand un rôle n’était pas fait pour elle et clairement c’était le cas de celui de ministre. Les préoccupations de ces politiques, elle en était à des années lumières. Elle avait toujours préféré faire du shopping et retrouver ses amis pour discuter potins autour d’un verre plutôt que de se pencher sur les problèmes du monde. Soledad avait toujours eu un côté un peu superficiel et elle n’avait aucun mal à l’admettre, le monde était terriblement sérieux alors c’était son moyen de souffler un peu. Au milieu de toutes les épreuves qu’elle pouvait affronter, elle avait besoin de cette soupape, de ces moments de frivolité où elle pouvait simplement discuter de choses futiles sans se prendre la tête. Alors clairement, la vie d’une ministre, elle ne l’enviait pas du tout. Même si elle devait l’admettre, depuis quelques temps sa vie était déjà bien moins légère que dans le passé. Et c’était pour ça qu’elle se retrouvait aujourd’hui avec un emploi du temps si chargé qu’elle en venait à se comparer à une ministre en face d’un Doryan qui ne loupait aucune occasion de rebondir. « Tu envisages ministre comme reconversion professionnelle ? Si tel est le cas, sache que tu as tout mon soutien. Oh et si tu veux faire passer une loi pour que les pompiers aient un salaire plus élevé, ça me paraît être un projet génial. » Soledad fit mine de réfléchir. En vrai c’était tout réfléchi, devenir ministre non merci. Déjà elle aimait bien sa vie comme elle était et elle n’échangerait son poste au Witches Bazaar pour rien au monde, mais les ministres avaient l’air d’avoir une vie particulièrement compliquée. Devoir gérer tous les problèmes du monde tout en se faisant pointer du doigt non stop, sans façon. Mais puisque ce n’était pas drôle de présenter les choses ainsi, elle prit plutôt le parti de rejeter ses cheveux derrière son épaule dans un geste parfaitement exagéré. « Pourquoi pas, ça aurait la classe non ? Je m’imagine bien derrière un énorme bureau en acajou, bien sûr le salaire des pompiers sera ma première résolution. » Rétorqua-t-elle avec un grand sourire tout sauf modeste.

Bon, clairement, devenir ministre n’était pas un futur qu’elle s’imaginait, par contre ce qu’elle imaginait sans mal c’était revoir Doryan. Même si elle le connaissait encore peu, elle appréciait ce qu’elle entrevoyait de lui et elle avait tout simplement envie d’en découvrir plus. Alors quand il lui proposa qu’ils s’arrangent pour se réserver une rencontre par mois, elle accepta sans hésiter. Et après un moment de réflexion, qui lui donna le temps de voir l’expression du moldu vaciller, elle ajouta même qu’elle trouverait le moyen de le voir entre ces moments. Oui, après réflexion, une fois par mois ça lui paraissait trop peu. Cette fois ce fut un sourire qui vint étirer les lèvres de Doryan, reflet de celui présent sur le visage de la mexicaine. « Avec plaisir. » C’était donc acté, ils allaient se revoir, et plusieurs fois par mois. Cette idée plaisait bien à Soledad et ça devait se lire sur son visage. Enfin, ça c’était si sa visite du jour n’était pas un moyen détourner de s’installer chez elle. Il fallait dire qu’il avait débarqué les bras pleins, ça pouvait porter à confusion. La voyante ne put s’empêcher de plaisanter à ce sujet et, bien évidemment, Doryan en rajouta une couche. « Tu es une tueuse en série et tu planques des cadavres sous ton lit et tu ne veux pas que je l’apprenne ? » Hum ce n’était pas exactement ça. Il aurait été plus juste de dire qu’elle était une sorcière qui vivait avec un dragon miniature et un hibou et qui passait pas mal de temps le nez plongé dans ses cartes de tarot pour décrypter le futur. Franchement c’était mieux que tueuse en série non ? Sauf qu’en ce moment, ce n’était même pas sûr, alors Soledad songea qu’il était plus sage d’éviter de blaguer sur ce sujet. Elle était déjà bien assez mal à l’aise à l’idée de cacher sa nature au moldu. Autant partir dans une autre direction. « Je ne peux rien te dire, sinon je serai obligée de t’éliminer. » Elle se retint de justesse d’ajouter un et ce serait bien dommage qui n’aurait pas manquer de la mettre dans l’embarras.

Parler de sorcellerie n’aurait pas manquer de plomber l’ambiance, il était plus sage de continuer sur des sujets plus légers et avec Doryan c’était étonnement facile. Il fallait dire qu’il aidait bien les choses, rien que le cadeau qu’il lui avait apporté était une blague en lui-même. Bon, c’était aussi une provocation mais Soledad préférait y voir de l’humour, après tout il ne s’agissait que de glace à la fraise. Enfin au début parce que bien rapidement ils en vinrent à parler de rayons de supermarchés dévalisés et de 700 litres de glaces livrés dans l’appartement de la mexicaine. Loin de se démonter face aux plaisanteries de Doryan, Soledad n’avait pas manqué de souligner qu’elle ne pouvait pas accueillir autant de glace à la fraise chez elle puisque la glace au chocolat -bien meilleure- prenait toute la place dans son congélateur. « Si tu veux, je peux me sacrifier et récupérer tes glaces au chocolat, tu pourras venir les manger chez moi. » Un instant, elle l’observa, amusée. Il avait vraiment réponse à tout ! Ca aurait presque pu être énervant si elle ne trouvait pas leur échange aussi amusant. Et puis, était-ce une invitation qu’elle entendait dans ses paroles ? A moins qu’elle se fasse des idées. « Tu ne peux pas me priver de mes glaces au chocolat. Et si j’ai envie de chocolat au beau milieu de la nuit, je fais comment ? On aura qu’à faire moitié-moitié. » Décréta-t-elle en choisissant de se cacher derrière l’humour. Au fond, l’idée de venir frapper à la porte de chez Doryan en plein milieu de la nuit juste pour manger de la glace au chocolat la faisait rire -enfin jusqu’à ce qu’elle y trouve une autre nana, là ça la fera moins rire bizarrement oups. De toute façon, il pourrait la priver de ses pots de glace au chocolat autant qu’il voudrait, elle n’allait pas changer d’avis, elle préférait le chocolat, c’était ainsi. Et bien sûr, elle se doutait qu’il allait prendre ça pour un défi. « Je le prends comme tel, un jour je te ferais changer d’avis et tu me diras Doryan, tu avais raison, tu verras. » Soledad lui adressa un sourire assuré. Le moldu était peut-être têtu, mais elle aussi, d’ailleurs leurs échanges le prouvaient. Sa réponse n’eut donc certainement rien de bien surprenant. « Hum, je ne suis pas sûre de voir ce jour arriver. » Mais bon, s’il voulait essayer, grand bien lui fasse.

En attendant, ce n’était plus de glace qu’il s’agissait mais de la boite que Doryan avait amené avec lui et qu’il déclara contenir un gâteau. Soledad n’avait pu s’empêcher de le questionner à ce sujet, non pas parce qu’elle était étonnée d’apprendre que le moldu pouvait cuisiner, mais plutôt parce qu’elle était touchée qu’il ait fait ça pour elle. Non seulement, il avait décrété que cette visite serait l’occasion de fêter son anniversaire mais en plus il avait pris le temps de lui faire un gâteau lui-même. Soledad trouvait cette attention très gentille, c’était exactement le genre de geste qu’elle n’oubliait pas. En plus il ne l’avait pas fait seule. « Oui, la fille de mon frère. Elle était très motivée. » La mexicaine eut un léger rire à cette remarque. Dans ses souvenirs, la petite Alice ne devait pas avoir plus de cinq ou six ans alors elle imaginait très bien l’enthousiasme qu’elle avait pu mettre dans la confection de ce gâteau. Soledad n’avait pas encore de neveu ou de nièce mais elle avait quelques amis qui avaient des enfants alors elle savait comment ça se passait quand on leur proposait de participer à la confection d’un gâteau. « Oh, je n’en doute pas ! Par contre je suis étonnée qu’elle t’ait laissée repartir avec le gâteau. Qu’as-tu dû négocier pour qu’elle accepte de te le céder sans même en prendre une part ? » Elle eut un sourire en imaginant Doryan en grande négociation avec une fillette. Faire un gâteau et ne pas avoir le droit d’en prendre une part, c’était frustrant pour tout le monde, alors pour une enfant c’était encore pire. Soledad espérait qu’Alice ait eu au moins le droit de manger les restes de pâtes à même le saladier, c’était sûrement le meilleur moment quand on faisait de la pâtisserie. A moins qu’il y ait un énorme trou dans le gâteau mais dans ce cas peut-être devrait-elle faire mine de ne rien remarquer. Quoi de plus normal qu’un gâteau avec une grosse part manquante quand une petite fille gourmande était dans les parages ?

Dans tous les cas, elle le saurait bientôt puisque Doryan demanda s’il pouvait avoir de quoi mettre la table. Soledad lui fournit tout ce qu’il fallait avant de s’intéresser à ce qu’ils allaient boire. Il avait amené à manger, c’était donc logique qu’elle propose une boisson. « Du pétillant, ce sera parfait. » La mexicaine acquiesça à ce choix et sortit la bouteille du frais avant d’aller récupérer deux flûtes. Elle laissa Doryan remplir les verres, de toute façon elle n’avait jamais été très douée pour ouvrir des bouteilles, ayant trop peur d’envoyer le bouchon casser quelque chose ce cliché mdr. A nouveau, elle ne put s’empêcher de faire une remarque un brin facétieuse. C’était que ça commençait à devenir une habitude en trop mais Soledad n’allait pas se mentir, ça l’amusait et tant que Doryan rentrait dans son jeu elle ne comptait pas se priver. D’autant qu’il avait l’air de bien comprendre qu’il ne devait pas prendre mal ce qu’elle racontait. « Probablement. Si j’avais été seul à le faire, je ne l’aurais sûrement pas ramené et aurais préféré en acheter un autre mais bon, Alice va me demander comment tu l’as trouvé et j’aurais culpabilisé si je l’avais mangé tout seul dans mon coin. » La voyante eut un sourire en l’entendant admettre que la cuisine n’était peut-être pas son point fort, tout comme c’était le cas pour le bricolage. Mais au fond, Soledad avait bien envie de protester, il ne s’était peut-être pas révélé être un bricoleur hors pair, mais il était déjà plus doué qu’elle et les planches qu’il l’avait aidé à installer dans le Witches Bazaar moldu tenaient toujours à la perfection. Il s’en était bien sorti avec le bricolage et quand il dévoila le gâteau il devint évident que c’était aussi le cas avec la pâtisserie. « Oh mais il est très bien ce gâteau ! Bon, il est peut-être un peu… Bancal, mais je suis sûre qu’il est très bon ! » D’accord, il ne pourrait sûrement pas le vendre en pâtisserie et à mieux y regarder il avait l’air d’avoir pris un petit coup de chaud par endroit, mais ce n’était pas pour autant que ça voulait dire qu’il n’était pas bon. En tout cas Soledad avait bien l’intention de faire honneur aux efforts de Doryan.

« Je me suis dit qu’après la provocation de la glace à la fraise, le mieux c’était encore de revenir au classique avec un gâteau au chocolat. Normalement, je dis bien normalement, il doit être un peu coulant au milieu mais bon, il faut encore qu’on s’entraîne avec Alice. » Un nouveau sourire étira les lèvres de la mexicaine. Retour au classique ou offre de paix ? A moins que ce ne soit une demande expresse de la petite Alice, c’était bien connu les enfants préféraient faire des gâteaux au chocolat. Dans tous les cas elle était heureuse, d’avoir un gâteau au chocolat pour son anniversaire. Rien que le geste de Doryan lui faisait très plaisir alors même s’il avait été à autre chose qu’au chocolat, elle ne s’en serait pas plaint. Et elle n’allait pas se plaindre non plus si le gâteau ne se révélait pas coulant au milieu comme prévu. « Je veux bien jouer les cobaye si ça peut vous aider à atteindre la recette parfaite ! Testeuse de gâteaux, je pense que ça m’irait bien mieux que ministre finalement. » Décida-t-elle en hochant la tête avec enthousiasme. Ah oui, testeuse de gâteau était parfait pour elle, bien moins sérieux que ministre, et puis elle faisait désormais assez de sport pour ne pas souffrir de ce nouveau rôle. « Tu en veux quand même une part ? » Soledad haussa un sourcil, il osait lui poser la question ? Il lui mettait un gâteau au chocolat sous le nez, fait maison en plus, et osait demander si elle en voulait une part. C’était bien la preuve qu’il ne la connaissait pas du tout. En guise de réponse, la brune avança son assiette sur la table et lui adressa un grand sourire. « Bien sûr ! Et peut-être même que je me resservirai ! » Ah s’il n’avait pas compris qu’elle était gourmande, maintenant c’était le cas. Avec curiosité, elle l’observa couper le gâteau avec une application toute particulière. Malgré les critiques que Doryan avait pu faire, la pâtisserie se révéla à la hauteur de ses attentes. Du moins en apparences, mais Soledad n’avait pas de doute quant au goût. « Donc si je récapitule, tu bricoles, tu cuisines… Est-ce qu’il y a des trucs que tu ne sais pas faire ? » Bon d’accord, il bricolait et cuisinait à son niveau, mais selon la mexicaine c’était déjà bien alors non, elle ne se moquait pas de lui. D’ailleurs pour le lui montrer, elle planta sa cuillère dans sa part de gâteau pour en prendre une bouchée.

CODAGE PAR AMATIS




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Doryan Rosebury
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Lun 8 Mar - 17:26
La gâteau on va l’oublier
Sol

Oh non, il ne la voyait pas une seule seconde en ministre. Pas qu’elle n’en avait pas les compétences, ce serait assez mal venu de sa part de songer cela. Il ne la connaissait pas assez et n’était pas vraiment le genre de personne qui passait son temps à juger les autres, néanmoins ministre, ça lui semblait être une profession où l’on ne s’amusait pas tous les jours, pas un métier pour la demoiselle en somme. Après si c’était son souhait le plus cher, il soutenait et essayait même de gratter des faveurs. Oui c’est moche et encore, il n’essayait même pas d’obtenir une promotion. Comme quoi, il avait des valeurs... un peu. Elle sembla réfléchir très sérieusement à la question, si ce n’est l’éclat plutôt amusé dans son regard. Doryan eut un petit rire en la regardant faire son cinéma, même s’il devait avouer que ça lui allait drôlement bien. Il faut dire ce qui est Soledad était une fille canon. Aucune idée de si ça avait la classe mais une certitude, elle serait la ministre la plus classe ayant existé. Peut-être même que plus de gens s’intéresseraient à la politique avec une ministre si agréable à regarder. Alors l’imaginer derrière un bureau en acajou c’était faisable, même si Doryan trouvait que c’était mieux de l’imaginer sur ce fameux bureau en acajou. Il fallait quand même noter que la première réforme de son programme _ suite à la demande explicite de Doryan mais ça c’est un léger détail _ était donc d’augmenter le salaire des pompiers. Rien que pour cela, le pompier en question valida tout cela «Parfait, je suis conquis. Si tu veux je viendrais même monter ton immense bureau.» Voilà, sans aucune arrière-pensée... non c’était juste pour être serviable.

Pour se voir par contre mieux valait-il ne pas rajouter l’étiquette ministre à la demoiselle, c’était déjà assez compliqué comme cela. Après un léger moment de doute de la part de Doryan suite à ce qui semblait être de l’hésitation chez Soledad, juste après qu’elle ait accepté de le voir une fois par mois. Il trouvait étrange d’être déçu pour si peu. Le sourire revint bien vite face à la nouvelle proposition de Soledad. Il ne la fit pas mariner, répondant immédiatement qu’il acceptait ce qui sembla faire plaisir à la propriétaire des lieux, au moins autant qu’à Doryan. En revanche ce qui semblait moins lui plaire _ ce qui était ridicule d’ailleurs puisque Doryan était une compagnie fort agréable... en tout cas les filles ne s’étaient jamais plaintes à ce sujet _ c’était qu’il vienne s’installer ici. S’il était scandalisé par le fait que ça n’emballe pas Soledad, en réalité ça l’arrangeait aussi on leur dit qu’ils pas prêts ? parce que c’est sûr, par sa seule présence, elle poserait problème à Doryan, pas forcément parce qu’elle n’apprécierait pas que des filles passent la nuit ici on me dit dans mon oreillette que si mais parce que les autres filles saouleraient, il le savait très bien, l’ayant vécu avec Charly, l’excuse véridique c’est ma sœur ne passait déjà pas alors le mensonge, c’est même pas la peine. De toute façon, ça n’était pas prévu qu’il s’installe ici. A la rigueur, dépanner Soledad si elle n’avait aucun endroit où dormir, il l’aurait fait mais sinon pas question. Cependant, l’admettre ça n’était pas très drôle, il préférait l’enquiquiner avec le coup de la tueuse en série et comme bien souvent, oui ça allait être une habitude il le sentait, Soledad vint dans son sens en disant que si elle lui disait la vérité, il faudrait le tuer. «Tu es flippante, sache-le.» Après une réflexion de deux secondes, ce qui démontrait soit à quel point il réfléchissait vite, soit qu’il ne réfléchissait pas réellement, il rajouta «Je crois que je vais refuser ton invitation de m’installer ici, je tiens à rester en vie.»  

Peut être aurait-il dû réfléchir à cela avant de la provoquer avec de la glace à la fraise. Si ça se trouve dans dix minutes, il allait être achevé par la nouvelle tueuse en série qui sévissait dans Londres. Il faut dire que c’était tentant et que Soledad relançait toujours la conversation, permettant à son invité de faire de même. Rien était un problème, il était prêt à prendre les glaces au chocolat et à ce qu’elle vienne chez lui autant qu’elle voulait pour les manger. Bon en négociation, elle était dure, l’habitude de devoir vendre des choses sans se laisser rouler par le client certainement. Doryan l’imagina venir toquer à sa porte en pleine nuit et c’est fou mais l’idée ne lui sembla pas si délirante... bon pour de la glace, ce serait tout de même un peu vexant, il faut bien le dire Non on va éviter ce cas de figure. Il hésita, longuement avant de lui céder la moitié des glaces au chocolat, bon prince «Très bien faisons moitié-moitié, même si très franchement, ça ne me dérangerait pas que tu viennes, même en pleine nuit.» Enfin il disait ça sur le moment, mais pas sûr qu’il adore beaucoup être tiré de son sommeil pour de la glace au chocolat... encore pour de la fraise ok mais pour du chocolat, incompréhensible. Mais un jour, il lui ferait prendre conscience que la fraise c’était mieux. Il ne savait pas encore comment, mais ça viendrait et ce même si Soledad se faisait provocante en répliquant qu’elle n’était pas sûre que ce jour arrive, il lui adressa un sourire sans pour autant répondre.

Le sujet devint un peu moins de la provocation et pour cause on ne plaisante pas avec un gâteau, surtout quand le gâteau est fait par une petite fille de six ans et son oncle... Il précisa néanmoins qui était Alice afin d’éviter toute ambiguïté et visiblement, sans même l’avoir rencontré, d’après l’éclat de rire de Soledad, cette dernière se doutait très bien de la façon dont ça s’était passé avec la petite, tous les mêmes n’est-ce pas? Ciel, quelle vision erronée avait elle donc d’Alice et de Doryan. Est-ce qu’il avait une tête à tout céder à sa nièce? Bon oui mais les gens n’étaient pas sensé le savoir scrogneugneu «C’est elle qui a choisi ce qu’on mangeait le soir et j’ai cédé pour qu’on mange devant la télé et la prochaine fois que l’on se voit je dois l’emmener au zoo et lui acheter une glace, une barpapa et un ballon. Ces informations sont secret défense mademoiselle Soledad, même sous la torture, vous devez me promettre de ne rien dire à mon frère.» Non, Doryan n’avait pas trop la sensation de s’être fait rouler par une petite fille, surtout qu’elle avait eu les yeux qui brillaient tout du long et que ses demandes étaient mignonnes comme tout.  Encore plus lorsqu’elle avait eu plein de chocolat sur le nez et les joues.

Une fois qu’ils furent devant le gâteau avec un verre de pétillant. Il fut demander à Doryan s’il était aussi bon en pâtisserie, qu’en bricolage. Alors oui, il n’allait pas faire croire qu’il était un fin cordon bleu, en réalité il cuisinait mais ne pouvait prétendre être doué, c’est juste qu’il fallait bien se débrouiller puisqu’il vivait tout seul. Une fois le gâteau dévoilé et bien il faut croire que Soledad n’était pas bien difficile puisqu’elle le trouva très bien. Il observa le gâteau à son tour, eut un sourire en entendant qu’il était un peu bancal, il est vrai qu’il n’était pas parfaitement plat. En attendant s’il était taquin avec Soledad depuis le début de la soirée et même avant lorsqu’il avait choisi le cadeau, il avait choisi un parfum qu’il savait aimé par la jeune femme. Est-ce qu’il avait l’impression qu’elle se sacrifierait pour aider les deux Rosebury à atteindre la recette parfaite ? Il n’était pas vraiment convaincu mais on n’est jamais sûr de rien. Son nouvel emploi était tout aussi intéressant que ministre et surtout ça permettrait à Doryan de la voir plus souvent « Et bien, je préviendrais Alice que nous avons du pain sur la planche et une testeuse à contenter. » Encore que pour cela il fallait qu’elle accepte de goûter le gâteau bancal, il n’était sûr de rien mais en voyant l’assiette s’avancer vers lui et le sourire de Soledad, sans oublier la phrase démontrant qu’elle aimait bien les gâteaux, il constata qu’il aurait mieux fait de ne jamais en douter.

Tandis qu’il lui donnait une part et qu’il s’en mettait une dans l’assiette, elle le complimenta, à moins qu’elle se moque mais pour le coup, Doryan le prit comme un compliment. Quelque chose qu’il ne savait pas faire ? Il lui fallait un peu de réflexion, il eut même le temps de prendre une cuillère de gâteau et de l’avaler – pour pas parler la bouche pleine – avant que ça vienne « Je ne sais pas me  repérer en forêt ou même en ville d’ailleurs mais en forêt c’est bien plus flagrant. J’ai un sens de l’orientation, c’est une catastrophe. » Mais heureusement pour lui, il était né à l’époque du GPS, ça lui changeait la vie et ça lui permettait de toujours retrouver son chemin. « Tu avais peur que je sois parfait et tu me cherches des défauts ? » Bah si c’était le cas, il n’était pas très malin de les lui dire. Il but une gorgée de la boisson, très bonne soit dit en passant avant de demander à la nouvelle testeuse professionnelle « Alors, serait il possible de connaître votre avis sur ce gâteau ? Je peux changer de vocation et devenir pâtissier tu penses ? »


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Soledad Velasquez
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Métier : Co-gérante du Witches Bazaar et diseuse de bonne aventure au cirque Neverland sous le pseudonyme de "La Catrina". Intervenante occasionnelle aux cours de divination à Poudlard. Sorcière accréditée auprès du Ministère de la magie.
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Mon allégeance : L'Ordre du Phénix, ma famille & Doryan
Sam 13 Mar - 17:14




Joyeux Non Anniversaire
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



S’il était vrai que Soledad n’avait pas su à quoi elle devait s’attendre lorsqu’elle avait accepté que Doryan vienne lui rendre visite, une chose était sûre : elle ne s’était pas attendue à ça ! En même, temps, le moldu n’était arrivé que depuis quelques minutes et voilà qu’elle se déclarait prête à se lancer dans une carrière politique pour devenir ministre. Ca c’était bien quelque chose que ses cartes de tarot n’auraient jamais pu lui prédire. Et qu’elle n’aurait même jamais pensé dire un jour. Oh, non la politique ce n’était vraiment pas pour elle, mais puisque Doryan semblait prêt à s’embarquer avec elle dans ses plaisanteries, elle n’allait pas s’en priver. Elle se rêvait donc d’un avenir en tant que ministre -ministre de quoi d’ailleurs ? Aucune idée mais apparemment ça n’avait d’importance pour aucun d’eux deux- et le moldu lui assurait déjà de son soutien. D’ailleurs il disait même être prêt à monter pour elle son immense bureau en acajou derrière lequel elle se rêvait déjà en train de signer plein de papiers importants. Si ça ce n’était pas une preuve ! Enfin, si on oubliait que lors de leur dernière rencontre ils avaient plaisanté sur combien les meubles qu’ils montaient avaient de fortes probabilités de s’effondrer. Tout ça pour dire que Soledad se retrouvait désormais avec une nouvelle carrière devant elle, et apparemment la possibilité que Doryan vienne s’installer chez elle. De nouveau, ce n’était qu’une plaisanterie, mais ça l’amusait bien trop pour qu’elle s’arrête là. Alors elle répondait à une blague par une autre et acceptait de bon cœur de se saisir des perches que le brun lui tendait. L’occasion était trop belle, surtout que Doryan n’était clairement pas le dernier pour se lancer dans une joute verbale innocente, alors pourquoi s’en priver ?

Soledad passa donc de la future ministre avec un colocataire canon a… Eh bien suspectée d’être une tueuse en série qui cachait des cadavres. Ah, il avait fait fort le moldu pour le coup. Lorsque la mexicaine avait souligné qu’il ne savait pas dans quoi il s’engageait en insinuant qu’il serait capable de s’installer chez elle, elle avait plutôt songé au fait qu’elle chantait faux sous la douche ou qu’elle mettait toujours trois plombes à retrouver sa bonne humeur le matin -ah on me dit dans l’oreillette que ça correspond aussi à la joueuse. Mais non, lui il avait directement choisi d’en faire une meurtrière en puissance. Quelle belle preuve de confiance. Mais bien sûr, ce fut loin de décourager Soledad qui ne trouva rien de mieux que de renchérir. « Tu es flippante, sache-le. » Oh, comme il exagérait ! Il n’y avait pas moins flippante que Soledad. A croire qu’il ne l’avait pas bien regardé. D’ailleurs, son apparence un peu fragile ça lui servait bien à la mexicaine, et pas seulement à amadouer les gobelins de Gringotts quand elle arrivait pile au moment de la fermeture pour déposer la caisse de la boutique. Etre sous-estimée pouvait avoir ses avantages et elle l’avait vite compris. Du coup, les paroles de Doryan, elle n’y croyait pas trop. « On ne me le dit pas souvent alors je vais prendre ça pour un compliment. » Se contenta-t-elle de déclarer en haussant les épaules innocemment avant qu’il ne puisse reprendre. Elle flippante, il n’avait pas dû bien la regarder. Pour sûr, même lors de leurs entrainements au combat, Théo ne devait pas la trouver flippante pour une Mornille. « Je crois que je vais refuser ton invitation de m’installer ici, je tiens à rester en vie. » Soledad lui adressa une moue résignée, comme s’ils avaient été sérieux lorsqu’ils avaient commencé à parler de l’installation du moldu dans l’appartement. Doryan, la mexicaine l’aimait bien et elle avait envie d’apprendre à le connaitre un peu mieux, mais de là à l’inviter vivre chez elle, il y avait un monde. Et pour le moment, c’était carrément plus sage que chacun reste chez lui, sauf que le dire ainsi ce n’était pas drôle. « C’est une bonne idée. On a déjà assez galéré à se voir cette fois-ci, tu imagines comme ce sera compliqué si tu meurs ? Autant éviter. » Voilà une bonne raison pour qu’il ne s’installe pas ici. Parler à un cadavre, Soledad trouvait pas ça très réjouissant. Doryan, elle le préférait vivant.

Ils étaient donc d’accord, Doryan était bien venu les bras chargés, mais ce n’était pas pour s’installer chez la mexicaine. Aucun des deux n’était très décidé à suivre cette idée, ce qui était sûrement plus sage comme ça. En revanche, là où le moldu n’en démordait pas, c’était avec ces histoires de glace à la fraise. Il avait suffi qu’une fois Soledad mentionne qu’elle préférait la glace au chocolat pour qu’il se mette en tête de la faire changer d’avis. Un peu plus et la voyante allait se dire que ses préférences culinaires l’offensaient terriblement. C’était qu’il prenait tout ça à cœur, affirmant d’abord qu’il allait remplir l’appartement de la brune avec des litres et des litres de glace à la fraise, puis qu’il allait réquisitionner tous ses pots de glace au chocolat. Une idée qui scandalisa Soledad. « Très bien faisons moitié-moitié, même si très franchement, ça ne me dérangerait pas que tu viennes, même en pleine nuit. » S’il se montrait un peu plus raisonnable en acceptant la proposition de la mexicaine, elle ne cru absolument pas à son affirmation suivante. Qui ne verrait pas d’inconvénient à être dérangé au beau milieu de la nuit ? En plus pour de la glace au chocolat ? Soledad voulait bien croire que Doryan était sympa et avait beaucoup d’humour, mais pour le coup ça lui semblait un peu tiré par les cheveux. En fait, elle était même convaincue que si elle faisait ça, il lui claquerait la porte au nez. D’ailleurs, l’inverse était certainement vrai. moi jdis faut essayer « Tu dis ça maintenant. Mais je suis sûre que si je venais frapper chez toi à 3h du matin, en pyjama et avec les cheveux en bataille, tu appellerais les flics. » Souligna-t-elle avec un sourire en songeant qu’elle serait aussitôt taxée de folle furieuse par tout le voisinage et que ce serait peut-être à raison. Bizarrement si cette idée ne la faisait pas plus tiquer que ça quand ça concernait des inconnus, elle n’avait pas très envie que Doryan pense la même chose d’elle.

Si le sujet de la glace à la fraise fini par se tarir, enfin pour le moment parce que Soledad était persuadée qu’elle en entendrait de nouveau parler dans le futur. Ils continuèrent à parler nourriture, et pas de n’importe quelle nourriture puisque Doryan avait ramené un gâteau au chocolat fait maison. Une attention qui touchait encore plus la mexicaine, la glace en cadeau l’avait fait rire, mais là ça lui faisait tout simplement plaisir. Parce que ça voulait dire que le moldu avait non seulement pris le temps d’y pensé, mais surtout de le faire, et à ses yeux ce n’était pas rien. Et quand il admit qu’il avait eu de l’aide en la personne de sa tout jeune nièce, elle dû avouer qu’elle trouva ça très mignon. Et qu’elle était aussi un peu étonnée qu’il ait pu repartir avec le gâteau en entier. « C’est elle qui a choisi ce qu’on mangeait le soir et j’ai cédé pour qu’on mange devant la télé et la prochaine fois que l’on se voit je dois l’emmener au zoo et lui acheter une glace, une barbe à papa et un ballon. Ces informations sont secret défense mademoiselle Soledad, même sous la torture, vous devez me promettre de ne rien dire à mon frère. » La mexicaine retint un éclat de rire. Ce n’était pas beau de se moquer, et puis elle savait bien qu’il était difficile de résister aux négociations d’une fillette. Il n’empêchait que la petite Alice avait bien menée sa barque, une soirée et une future journée avec ses activités préférées en compagnie de son oncle, le tout récompensé par plein de sucrerie. Elle avait gagné au change, à n’en pas douter. Quant à Doryan, oh bah il s’était fait avoir mais il avait l’air de plutôt bien le vivre. « Oh, je sens que ça va être une journée dont vous vous souviendrez tous les deux. Elle parce que ça aura été génial, et toi parce que tu en ressortiras sûrement complètement crevé. » Une journée au zoo, avec une nièce shootée au sucre ? Il n’allait sûrement pas en ressortir vivant, mais au moins Alice allait être heureuse, c’était le principal. Pour ce qui était de garder le secret, ça ne semblait pas une promesse trop difficile à faire. Soledad fit mine de se fermer la bouche à clé. « Ne t’en fais pas, ton secret sera bien gardé avec moi. Ton frère ne saura pas que sa fille te mène par le bout du nez. » Malgré tout elle ne pu s’empêcher de laisser échapper un éclat de rire.

Enfin vint le moment de s’installer à table avec un verre de pétillant et un gâteau fraichement dévoilé. Doryan n’avait pas l’air convaincu par le résultat qu’il avait obtenu avec Alice mais Soledad le trouva bien dur envers lui-même. De toute façon, à partir du moment où elle avait compris qu’il avait fait l’effort de faire un gâteau rien que pour son anniversaire, ça ne pouvait qu’être une réussite. Et puis, elle trouvait sincèrement qu’il exagérait. D’accord son gâteau n’était pas très droit, et okay, il avait l’air d’avoir eu un peu chaud dans le four, mais ce n’était rien de bien terrible et ça ne voulait pas dire qu’il n’était pas bon. Enfin, s’il voulait à tout prix peaufiner sa recette, la mexicaine voulait bien se porter volontaire pour devenir testeuse. Non, seulement elle aurait du gâteau au chocolat, mais en plus elle pourrait profiter un peu plus de la présence de Doryan, ça lui semblait une bonne idée. « Et bien, je préviendrais Alice que nous avons du pain sur la planche et une testeuse à contenter. » Soledad opina du chef en silence, elle venait d’obtenir un nouveau boulot de testeuse de gâteau, elle n’avait rien de plus à ajouter. Enfin, si, l’affirmation qu’elle voulait commencer par celui que Doryan avait amené. Elle lui tendit donc son assiette pour qu’il puisse lui en servir une part, et malgré le traitement que la pâtisserie avait reçue dans le four du moldu, sa cuisson se révéla parfaite. Bon, il savait bricoler, ou du moins il faisait de son mieux -c’est-à-dire mieux qu’elle-, et il savait cuisiner, ce fut tout naturellement que Soledad en vint à se demander s’il y avait quelque chose qu’il ne savait pas faire. « Je ne sais pas me repérer en forêt ou même en ville d’ailleurs mais en forêt c’est bien plus flagrant. J’ai un sens de l’orientation, c’est une catastrophe. » La mexicaine haussa un sourcil, amusée par son honnêteté. Dire que la plupart du temps les hommes aimaient à dire que c’était les femmes qui n’avaient aucun sens de l’orientation, là c’était assez drôle de voir que la situation était inversée. « Tu avais peur que je sois parfait et tu me cherches des défauts ? » Une expression amusée s’échappa des lèvres de la brune. Voilà qui était bien plus vaniteux de la part du moldu. Elle le regarda un instant en souriant, évaluant ses options de réponse avant de se décider. « Si tu veux tout savoir, j’ai toujours trouvé que la perfection c’était surfait et ennuyeux. » Déclara-t-elle avec détachement. A ses yeux, être parfait n’avait absolument rien de drôle.

Plongeant enfin sa cuillère dans le gâteau, la mexicaine ne se fit pas prier pour en prendre une bouchée et elle fut ravie de voir qu’elle avait raison, le goût était à la hauteur de leurs attentes. « Alors, serait-il possible de connaître votre avis sur ce gâteau ? Je peux changer de vocation et devenir pâtissier tu penses ? » Etait-ce de l’assurance ou de l’inquiétude qu’elle entendait dans sa voix alors qu’il l’interrogeait. C’était marrant comme Doryan pouvait lui donner l’impression de ressentir les deux à la fois. Peut-être était-ce pour ça qu’il se tournait tant vers l’humour, pour camoufler certaines incertitudes. Ou alors il avait tout simplement une confiance en lui incroyable. Soledad ne savait pas trop. Mais ce n’était pas le moment de tenter une psychanalyse qu’elle ne manquerait pas de louper lamentablement puisqu’elle n’était pas psy. Elle avait un avis à donner sur un certain gâteau. D’ailleurs pour être sûre de sa réponse, elle prit le temps d’en reprendre une bouchée. « Tu as peur de la note que je pourrai lui mettre ? Tu t’inquiètes pour rien, il est très bon ton gâteau ! Tu penseras à le dire à Alice surtout. » Lui assura-t-elle avec un grand sourire. Elle allait terminer son assiette, c’était certain. Pas de doutes, Doryan savait cuisiner, peut-être pas comme un grand chef étoilé, mais assez pour faire un gâteau d’anniversaire dont il n’avait pas à avoir honte. « Pour la reconversion, je serai toi j’attendrai d’avoir un peu plus d’expérience avant de me lancer. Et puis passer de pompier à pâtissier, tu finirais par t’ennuyer je suis sûre. » Reprit-elle avec légèreté. Peut-être aurait-elle dû pousser le vice en affirmant que s’il ouvrait une pâtisserie elle serait sa première cliente, mais elle ne pouvait décemment pas trop en faire. Voyant Doryan boire une gorgée de pétillant, Soledad attrapa son verre mais arrêta son geste avant de l’avoir porté à ses lèvres. « Oh, on n’a pas trinqué ! » Elle pencha sa flûte vers celle de Doryan. « A ton gâteau ? » A son anniversaire ? A la glace au chocolat ? A leurs emplois du temps ? En fait, ce n’étaient pas les possibilités qui manquaient.

CODAGE PAR AMATIS




— And all the pieces fall right into place
So it goes
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Doryan Rosebury
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Mer 24 Mar - 17:27
La gâteau on va l’oublier
Sol

Pour ce qui est du réveil, je contredis, tu étais agréable au réveil. La colocation avec Soledad ministre d’on ne sait quoi ne serait pas pour tout de suite . En même temps quand le hobby de la petite dame c’est de tuer les gens, elle avait beau être canon et bien Doryan n’avait nullement l’intention de mourir de sa main. De toute façon la place était réservée par sa sœur qui avait sûrement des envies de meurtres envers son frère. Résultat, oui Doryan prétendait trouver la miss flippante. Bon après Est-ce qu’il était vraiment inquiet ? Il faut dire ce qui est, pas vraiment déjà parce qu’il se doutait bien que Soledad n’avait pas de cadavres dans ses placards mais que dans l’éventualité où c’était le cas, Doryan aurait le dessus vu la carrure de la demoiselle Théo vient de le regarder tellement de travers. En attendant, Soledad trouva le moyen de prendre ses propos pour un compliment. Doryan l’observa sans rajouter le moindre mot, reconnaissant par son silence que le terme ne pouvait correspondre à la jeune femme. Il n’empêche qu’il ne viendrait pas s’installer en ces lieux avec elle et cela même si elle lui adressait une moue de bébé à chiot à qui on dit non pour lui apprendre qu’il n’avait pas le droit de monter sur le lit. Bon après l’exemple est mal trouvé puisqu’au final le chiot en question, avait fini par avoir le droit de monter sur le lit, Doryan s’étant un peu fait avoir mais bon l’idée était là. Elle finit par reconnaître que c’était mieux ainsi, rajoutant que parler avec les morts c’était compliqué - pour ne pas dire impossible – Doryan eut un petit rire «Surtout que dans ce cas précis, tu es responsable de ma mort, pas sûr que j’ai envie de te parler.» Mais par contre, il avait encore envie de la voir, le mieux étant donc d’éviter de mourir de sa main, ce qui était une formalité en réalité.

Impressionnant de constater qu’avec un sujet ressemblant à la base à de la déprime de la part de l’ex gérante de la boutique, ils puissent en plaisanter. S’il était honnête, les goûts de Soledad n’étaient pas si désespérants que ça, le chocolat il aimait bien mais dire cela, ça n’était pas marrant. Lui, il préférait vendre les mérites de la glace à la fraise et embêter au passage la fan du chocolat. Elle ne voulait pas lui confier son stock de glace et il céda, en même temps, il aurait eu l’air fin à se trimballer des litres de glaces dans la voiture. Cela faisait meilleure impression de prétendre qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce qu’elle débarque en pleine nuit chez lui, bon ce n’était vrai que sur le papier en réalité mais ça elle n’était pas obligée de le savoir. Bon, évidemment, comme de par hasard, ce fut sur cette partie qu’elle décida de rebondir. Il la regarda longuement, voir les filles à 3h du matin, les cheveux en bataille, aucun problème du côté de Doryan, il était rôdé. En revanche, en pyjama, quel gâchis. Est-ce qu’il appellerait les flics pour autant, il n’était pas sûr, par contre elle avait raison, il la prendrait effectivement pour une tarée, sans savoir si le terme était flatteur ou non. Après il ne pouvait savoir comment il le vivrait sans le vivre, tout dépendrait de s’il avait de la compagnie ou non, s’il était fatigué ou pas, et s’il était grognon d’être tiré dans son sommeil ou pas « Que ne ferais tu pas pour de la glace au chocolat...» Simple constat.

Le sujet dévia un petit peu, ils restaient dans le thème de la nourriture et du chocolat mais cette fois il n’y avait aucune provocation de la part de Doryan, c’était juste un gâteau qu’il avait fait pour faire plaisir et fêter une occasion particulière. Parler de son commis de cuisine souleva des questions et il dû expliquer comment il avait obtenu d’Alice qu’elle ne mange pas du gâteau. Il aurait pu prétendre qu’il avait une autorité démentielle sur cette enfant et qu’elle marchait droit avec lui mais se faire passer pour ce qu’il n’était pas et bien ça ne ressemblait pas vraiment à Doryan, il assumait, cette petite il l’aimait, lui faire plaisir ne lui posait aucun problème et puis il faut aussi reconnaître qu’elle ne lui demandait pas des choses excessivement compliquées à réaliser. Oh il vient bien que la situation donnât envie à Sol de se bidonner à ses dépens mais il ne s’en formalisa pas. Elle résuma parfaitement bien la prochaine sortie avec la mistinguette Rosebury, une journée fatigante pour l’adulte et géniale pour l’enfant, bon sûrement que ça allait lui plaire aussi. «Elle veille à ce que mes journées ne soient pas monotones et sans actions.» C’est vrai que pompier c’était un travail tout sauf fatiguant et qu’il avait besoin de se dépenser durant ses jours de repos. Cependant qu’il soit un oncle manipulé par une enfant, il voulait bien le dire à Soledad mais pas tellement que son frère le sache et là Soledad fit une action des plus mignonnes qu’il soit, elle fit le motus et bouche cousue sous le regard amusé de Doryan qui lui adressa un sourire avant qu’elle ne mette des mots sur le fait qu’il se faisait effectivement mener par le bout du nez... Ah bah ça devait bien être la seule demoiselle à réussir cela. Il haussa les épaules d’un geste fataliste tandis que Soledad se marrait «Tu rigoles mais tu verras, je te la présenterais et tu me diras si toi tu arrives à lui dire non.» Bon il espérait qu’elle n’arriverait pas à résister à la petite moue d’Alice, sinon déjà ce serait profondément injuste, mais en plus il était certain que Soledad allait se moquer de lui, un peu comme actuellement quoi.

Si le gâteau fut critiqué par celui qui l’avait fait, ce qui était bien normal, on est toujours plus critique envers ce que l’on fait soi, il passa sans aucun problème l’épreuve du côté de Soledad. Ah c’est sûr que la gourmande serait une testeuse d’exception puisqu’elle accepterait de tout manger et qu’il avait l’air évident qu’elle aimerait tout et qu’elle flatterait l’ego des deux Rosebury pâtissiers en herbe. Tandis que les deux testeurs du jour mangeaient le gâteau, Soledad emmena Doryan à se pencher sur ce qu’il ne savait pas faire. Après un instant de réflexion, c’est tout naturellement que Doryan décida de mentionner son incapacité à se repérer dans l’espace, ah non mais le sens de l’orientation ça n’était pas inné du tout. Il était une calamité et il l’assumait pleinement. Il était bien content d’être né à l’aire d’internet, ça lui permettait d’avoir un téléphone avec un GPS et de pas passer pour un gros blaireau qui ne savait pas où il allait. Après, là où c’était un peu chiant, c’est qu’autant il était mauvais, autant il reconnaissait très bien quand il tournait en rond, genre s’il passait à côté d’un arbre trois fois bah il le savait très bien, ce qui ne l’aidait pas à se repérer pour autant, injustice. Alors qu’il plaisantait sur le fait qu’elle lui cherchait des défauts parce qu’il était trop parfait, elle décida de lui rentrer dedans en critiquant la perfection, il fit mine de réfléchir quelques instants avant de dire moqueur « Donc tu me trouvais surfait et ennuyeux ? » Si la réponse pouvait être fortement désagréable pour Doryan, il savait d’ores et déjà qu’il ne se vexerait pas pour la simple et bonne raison que si ça avait été le cas, si elle ne le trouvait pas intéressant, elle aurait profité du fait que leurs emplois du temps ne concordent pas et n’aurait pas cherché à le revoir.

Tandis qu’elle goûtait le gâteau, la curiosité de Doryan le poussa à demander ce qu’elle pensait du gâteau au juste. C’était bien son rôle après tout en tant que testeuse de dire si oui ou non ça lui allait. Bon après si ça lui allait pas et bien… hum il ne deviendrait pas pâtissier, ça tombe bien ce n’est absolument pas le type de carrière qu’il aurait aimé. Déjà parce qu’il fallait de la patience pour réussir des gâteaux beaux comme tout et ensuite et bien, les gens avaient moins les yeux qui brillaient lorsqu’ils rencontraient des pâtissiers que lorsqu’ils rencontraient des pompiers, c’était donc beaucoup moins intéressant pour Doryan, même si bien sûr ça ne se disait pas. Est-ce qu’il avait réellement peur de la note qu’il pouvait lui mettre ? Non, en réalité il voulait juste savoir s’il lui plaisait, quel intérêt de faire un gâteau pour quelqu’un si au final la personne ne l’aime pas ? Néanmoins, elle flattait son ego en disant qu’il s’inquiétait pour rien et que le gâteau était très bon, avant de lui rappeler de le dire à Alice quand il la verrait « Oh je pense que ce sera la première question qu’elle me posera quand elle me verra, comment as-tu trouvé le gâteau. Je pourrais lui dire qu’on se débrouille comme des chefs. » Il écoutait les conseils de la professionnelle de la reconversion et hocha la tête bien que complétant ses dires, un brin moqueur « Tu dis ça uniquement parce que tu sais que comme ça tu vas en profiter en testant chacune des recettes. » Pour le reste, elle avait raison, il s’ennuierait certainement et n’avait d’ailleurs aucune envie de le devenir réellement « Je crois que tu as raison, je préfère mon métier de pompier, je continuerais à cuisiner quand j’ai le temps et pour les occasions qui en valent la peine. »

En la voyant attraper puis poser son verre, Doryan regarda Soledad un peu bizarrement avant de se dire que le problème venait de la boisson, forcément. Pourtant, il avait beau regarder dans son verre, il n’y avait aucune trace de particules de bouchons, il ne s’était pas loupé alors qu’est ce qu’il lui arrivait tout d’un coup ? Il eut un petit rire en entendant que tout cela c’était parce qu’ils n’avaient pas trinqués. S’il n’y avait que cela pour faire plaisir à la miss, Doryan fit exactement le même geste que Soledad, il pencha sa flûte vers celle de la demoiselle, attendant de savoir à quoi elle souhaitait trinquer. Ce serait donc au gâteau, très bien « A mon gâteau alors. » Pourtant, est ce qu’ils ne devraient pas fêter l’anniversaire de Soledad plutôt ? C’était ce qui était le plus logique mais bon, si elle avait délibérément choisi de faire l’impasse là-dessus, il n’allait pas l’enquiquiner – oui c’est rare mais ça arrive – à la place après avoir fait tinter leurs deux verres, il but une nouvelle gorgée, puis deux avant de reprendre la parole « J’ai deux autres cadeaux pour toi. » Avant qu’elle ne se mette à ronchonner, il lui fit un sourire tout à fait charmeur et reprit « Parce que tu te doutes bien que juste offrir un pot de glace à quelqu’un pour son anniversaire, c’est légèrement abusé. » Surtout quand le choix du parfum avait été fait délibérément pour l’enquiquiner. Après qu’elle ne rêve pas trop, Doryan restait le même et le deuxième cadeau ne valait pas forcément mieux que le premier. Il lui tendit le paquet, bien emballé celui-là parce qu’il avait une forme rectangulaire et que c’était plus simple à emballer que les machins ronds. Vu qu’elle était nulle – si si faut le dire – en bricolage et qu’elle l’assumait il lui offrait le manuel du bricolage pour les nuls, même si soyons honnête, il avait glissé quand même une petite carte avec indiqué à l’avant te fatigues appelle ce numéro et à l’arrière il avait noté son numéro de téléphone et cela même si elle l’avait déjà, comme ça elle saurait qu’elle pouvait toujours compter sur lui si elle avait besoin d’aide. Il le fit glisser jusqu’à elle du bout du doigt, un magnifique sourire tout à fait innocent plaqué sur le visage pour l’acheter.

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Soledad Velasquez
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Jeu 1 Avr - 16:45




Joyeux Non Anniversaire
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Et voilà, en l’espace de quelques minutes, Soledad était passée d’un brillant avenir de Ministre d’on-ne-sait-quoi qui signait des papiers importants sur son immense bureau en acajou, à… Eh bien oui, tueuse en série qui cachait des cadavres sous son lit. Carrément. Ah, niveau opportunité de carrière, Soledad faisait dans les extrêmes aujourd’hui. A ce stade là ce n’était plus le grand écart, c’était un gouffre. Elle qui pensait se contenter de son poste au Witches Bazaar toute sa vie, ce qui lui convenait parfaitement bien, elle voyait maintenant elle avait tout un éventail de possibilités devant elle. Du poste le plus prestigieux à celui le plus douteux, apparemment elle était capable de tout et Doryan la voyait dans tous les rôles, même ceux qu’elle n’avait jamais penser envisager un jour pour elle. Au fond, elle aurait peut-être dû se vexer. Après tout son invité du jour la voyait sans mal dans la peau d’une tueuse en série sans pitié qui serait parfaitement capable de l’assassiner. Niveau compliment, ce n’était pas trop ça. Par Merlin, il disait même qu’elle était flippante ! Pour le coup, Soledad était complètement en droit de se vexer, sauf qu’à dire vrai, elle n’en n’avait pas envie. Puisque se taquiner semblait être leur moyen de communication préféré, elle prit donc le parti de renchérir à chaque fois que Doryan se fichait d’elle, allant même jusqu’à affirmer qu’être prise pour une psychopathe était un compliment avant d’annoncer que de toute façon le moldu ne pouvait pas mourir sous peine de ne plus réussir à se voir. Sa remarque arracha un rire au brun. « Surtout que dans ce cas précis, tu es responsable de ma mort, pas sûr que j’ai envie de te parler. » Soledad se retint d’affirmer que ce n’était pas trop un problème pour elle, qu’elle n’aurait qu’à demander à sa cousine Toni de parler avec Doryan pour elle depuis l’au-delà, mais elle ne pouvait décemment dire les choses ainsi. A la place, elle se contenta de lui adresser un sourire.

Sourire qui ne la quitta pas pendant toute la suite de leur conversation puisqu’apparemment les pots de glace, que ce soit au chocolat ou à la fraise, provoquaient de nombreuses discussions. Ca ne voulait pas dire pour autant qu’elles avaient beaucoup de sens, ou étaient particulièrement sérieuses mais Soledad n’en demandait pas tant. Tout ce qu’elle voyait, c’était qu’elle passait un bon moment à répondre aux bêtises de Doryan et à renchérir dès qu’elle en avait l’occasion, elle ne voyait donc pas pourquoi elle se priverait. Ce n’était pas parce qu’elle avait pris un an de plus que ses sujets de conversations devaient tous être mûrement réfléchis, elle préférait largement la spontanéité et les plaisanteries. Puisque le moldu semblait être le partenaire parfait pour ça, elle continuait sur sa lancée. Il voulait séquestrer tous ses pots de glace au chocolat chez lui ? Très bien, elle affirmait qu’elle débarquerait au beau milieu de la nuit, en pyjama et avec les cheveux en bataille, tellement qu’il la prendrait pour une folle furieuse et appellerait les flics sans hésiter. La remarque de la mexicaine fut accueilli par un long regard auquel elle répondit par un haussement de sourcil. « Que ne ferais tu pas pour de la glace au chocolat... » Une expression amusée échappa à la sorcière. Pour le coup, elle avait l’impression que Doryan n’avait plus d’argument imparable à lui opposer et ça la faisait bien rire. Elle avait le sentiment d’avoir gagné cette main, et même si ce n’était absolument pas une compétition, elle savourait cette impression. « Je vois surtout que tu ne nies pas que tu appelleras les flics, alors que c’est toi qui disais que je pouvais passer au milieu de la nuit pour la glace au chocolat. Je note. » Souligna-t-elle pour montrer qu’elle n’était pas dupe. Et malgré ses dires, et l’idée que Doryan puisse demander à la police de l’embarquer, ses prunelles étaient emplies d’une joyeuse malice.

Celle qui ne semblait pas manquer de malice, c’était aussi Alice, la nièce de Doryan. Soledad avait beau ne pas connaitre la fillette, elle n’avait aucun mal à l’imaginer mettre tout son enthousiasme dans la confection du gâteau au chocolat. Mais ce qui était encore plus évident pour la mexicaine, c’était que Doryan avait certainement dû faire de nombreuses concessions pour être capable de partir avec son gâteau sans qu’il n’en manque une grosse part piquée par une petite fille gourmande. Parce que faire de la pâtisserie avec sa nièce avait dû être un super moment mais ça avait sûrement mené à de sacrées négociations. La brune ne fut donc absolument pas surprise d’apprendre qu’elle avait vu juste et que la petite fille avait obtenue tout ce qu’elle voulait. Notamment une future journée au zoo qui promettait beaucoup d’actions. « Elle veille à ce que mes journées ne soient pas monotones et sans actions. » Soledad eut un léger rire. Alors ça, elle voulait bien le croire, pas que Doryan devait s’ennuyer de ses journées avec son emploi du temps bien chargé et son travail de pompier, mais passer une journée avec une fillette dont le taux de sucre explosait tous les records, ça ne pouvait qu’être animé. Et puis même en temps normal, la brune n’avait pas beaucoup de mal à imaginer la petite Alice mettant un peu de vivacité dans la vie de son oncle. « Tu rigoles mais tu verras, je te la présenterais et tu me diras si toi tu arrives à lui dire non. » Dire non à une enfant ? Mais pour quoi faire ? Soledad n’avait pas d’enfants à elle, alors quand il lui arriver de s’occuper de ceux des autres, ce n’était pas pour se la jouer autoritaire. Clairement, avec elle, la petite Alice n’avait pas le moindre souci à se faire, ce n’était pas avec la mexicaine qu’elle allait rencontrer beaucoup de barrière. De plus, de ce qu’elle avait entendu, la petite fille n’avait pas l’air d’avoir des exigences extravagantes, regarder la télévision, choisir le menu, demander des sucreries, ce n’était pas vraiment la fin du monde. Quant à passer une journée dans un zoo, même Soledad n’y dirait pas non, alors le refuser à la fillette ce n’était tout simplement pas possible. Alors la réponse était évidente. « Oh mais je n’essayerai même pas ! De toute façon, je ne suis pas sa tante, je n’ai pas besoin de faire semblant d’être autoritaire. » Rétorqua-t-elle avec un grand sourire pas peu fière d’elle. Etait-elle un peu en train d’insinuer que Doryan n’était pas exactement un oncle autoritaire ? Oh, juste un peu, mais ça n’avait rien de bien méchant, rien qu’à l’entendre parler de sa nièce elle voyait bien qu’il ferait tout pour elle.

Au final, que le moldu ait cédé à toutes les demandes de sa nièce pour pouvoir ramener le gâteau au chocolat était une excellente chose. Parce que contrairement à ce que le brun avait l’air de craindre, et ce que l’apparence un peu de travers de la pâtisserie laissait suggérer, il était vraiment bon ce gâteau. Et Soledad ne disait pas ça uniquement pour faire plaisir à Doryan, un peu plus tôt elle avait plaisanté en affirmant qu’elle prendrait peut-être une seconde part mais maintenant ça lui semblait une possibilité plus que probable. Puisque la pâtisserie ne figurait pas parmi les choses que Doryan ne savait pas faire, Soledad lui posa tout simplement la question. Il lui apprit qu’il avait un sens de l’orientation désastreux et en profita pour plaisanter sur sa possible perfection. Ce à quoi elle répondit sans hésiter qu’à ses yeux, la perfection était souvent synonyme d’ennui. « Donc tu me trouvais surfait et ennuyeux ? » Soledad esquissa un sourire. Bien sûr que Doryan avait quelque chose à y redire, le contraire l’aurait étonné. Voilà que sous couvert de critiques, il avançait que Soledad le trouvait parfait. Elle aurait dû le voir venir. C’était donc sûr, il était un peu vaniteux, mais surtout, il aimait retourner les situations à son avantage. Tout en plongeant sa cuillère dans sa part de gâteau, la mexicaine pencha la tête sur le côté pour le contempler un instant. « Essayerais-tu de me fais dire des choses que je n’ai pas dit, Doryan ? » Lança-t-elle sans se départir de son sourire. Oh, non elle était loin de trouver le moldu surfait et ennuyeux, sinon il ne serait certainement pas là en cet instant. Mais si ça voulait aussi dire qu’elle ne le trouvait pas parfait, eh bien c’était la vérité. Mais c’était loin d’être une critique aux yeux de la sorcière. Tout simplement parce qu’elle ne voyait pas l’intérêt de la perfection. Les autres, elle les aimait avec leurs petits défauts, c’était ce qui faisait leur personnalité. Doryan n’était donc pas parfait, mais c’était bien mieux ainsi.

La preuve, qu’il s’inquiète au sujet du goût de son gâteau était bien le signe qu’il savait qu’il n’était pas parfait. Sinon sa pâtisserie aurait été irréprochable. Mais ça n’aurait rien eu de drôle, et ça n’empêchait pas Soledad d’affirmer que tout était très bon et qu’il avait intérêt à faire passer le message à Alice. « Oh je pense que ce sera la première question qu’elle me posera quand elle me verra, comment as-tu trouvé le gâteau. Je pourrais lui dire qu’on se débrouille comme des chefs. » La brune hocha la tête, satisfaite. Elle trouvait ça mignon qu’une enfant qu’elle ne connaissait pas s’inquiète de son avis. Et puis, en tant que commis de cuisine, Alice avait le droit à sa part des louanges. Le gâteau qu’elle avait fait avec son oncle était vraiment bon, néanmoins, Soledad lui déconseilla de se lancer directement dans l’ouverture d’une pâtisserie. « Tu dis ça uniquement parce que tu sais que comme ça tu vas en profiter en testant chacune des recettes. » La voyante ne retint pas un éclat de rire. Alors là, Doryan pourrait se vanter de bien la connaitre, il avait visé juste. Inutile de prétendre le contraire, elle abaissa ses cartes, bonne joueuse. « Tu m’as démasquée. » S’il avait besoin d’un avis impartial pour gouter ses recettes, Soledad était tout à fait prête à jouer ce rôle. Elle n’aurait même pas à se forcer, d’autant plus que cela voudrait dire revoir Doryan. « Je crois que tu as raison, je préfère mon métier de pompier, je continuerais à cuisiner quand j’ai le temps et pour les occasions qui en valent la peine. » A ces mots, la sorcière marqua une légère pause dans sa dégustation. Pour les occasions qui en valent la peine. Est-ce que cela voulait dire que son anniversaire en valait la peine pour Doryan ? Après tout il avait passé du temps à faire de la pâtisserie pour elle. Est-ce que à ses yeux elle en valait la peine ? Elle devait bien l’avouer, cette idée lui plaisait.

Pour camoufler son trouble, Soledad s’était saisie de sa flute de pétillant mais avait arrêté son geste en réalisant qu’ils n’avaient pas trinqué. Ça n’avait rien d’obligatoire, d’autant que Doryan avait déjà bu dans son verre, mais elle aimait bien la symbolique de ce geste alors elle le proposa tout naturellement. Au lieu de mettre en avant son anniversaire, elle choisit de porter un toast au gâteau de Doryan. Certes, ils fêtaient son anniversaire, mais celui-ci était passé et à part être née ce jour là 29 ans plus tôt, elle n’avait rien fait de spécial, alors que le moldu avait pris du temps pour lui faire un gâteau. Elle voulait lui montrer que ça comptait à ses yeux. « A mon gâteau alors. » Les verres émirent un léger tintement avant que Soledad n’en boive une gorgée. Elle laissa le liquide pétiller contre sa langue. Elle n’avait rien attendu de particulier de cette soirée quand Doryan lui avait proposé qu’ils se voient, mais elle appréciait beaucoup le moment qu’ils passaient ensemble. Par contre, elle devait admettre que le moldu avait bien plus préparer la soirée qu’elle, la preuve : « J’ai deux autres cadeaux pour toi. » La mexicaine haussa un sourcil surprit. Deux autres cadeaux ? Elle avait déjà été étonnée qu’il lui en apporte un en plus d’un gâteau, mais alors deux… Elle n’eut cependant pas le temps de protester parce que Doryan enchainait déjà. « Parce que tu te doutes bien que juste offrir un pot de glace à quelqu’un pour son anniversaire, c’est légèrement abusé. »Oh, légèrement abusé hein ? Le sourire amusé de Sol rencontra celui plus charmeur de Doryan. Essayait-il de l’amadouer ? Sûrement. Est-ce que ça marchait ? Peut-être un peu. Mais Soledad n’oubliait pas que son premier cadeau avait été une provocation et que sa phrase laissait sous entendre qu’il comptait bien continuer sur cette voie là. Est-ce qu’elle allait refuser le cadeau pour autant ? Absolument pas.

Avec un petit regard suspicieux, elle abandonna sa cuillère pour se saisir du paquet rectangulaire que Doryan lui tendait. C’était un rectangle tout simple qui ne lui permettait pas de deviner quoi que ce soit. Après un dernier regard à Doryan, dont le sourire innocent était loin de la duper, elle se décida à déchirer le papier cadeau pour dévoiler un livre. Elle failli trouver ça bien sérieux jusqu’à ce que le titre lui saute aux yeux Le bricolage pour les nuls. Oh, alors ça c’était de l’attaque gratuite ! Elle avait admis qu’elle n’était vraiment pas douée en bricolage et voilà qu’il s’en servait pour se moquer, c’était pas beau tout ça. Il n’empêche que ça fini par arracher un léger rire à la mexicaine. Elle était plutôt ouverte à l’auto-dérision et clairement Doryan l’avait compris et avait décidé de s’en servir pour son anniversaire. « Et celui là de cadeau, tu le places où sur l’échelle de l’abus ? » Lança-t-elle en lui montrant le livre. Elle se serait presque dit que c’était dommage qu’elle ne l’ait pas eu avant de devoir condamner la vitrine du Witches Bazaar moldu mais en fait ça l’aurait empêché de passer un moment en la compagnie de Doryan alors au final ce n’était pas très grave. « Je retire ce que j’ai dit tout à l’heure, la glace à la fraise n’était pas une provocation, ça c’est une provocation. » Et pourtant, étrangement, elle n’était pas vexée pour un sou. Elle retira la carte qui dépassait du livre et sourit en découvrant le message te fatigues pas appelle ce numéro. Un nouveau rire lui échappa. Devait-elle lui rappeler que niveau bricolage lui non plus n’était pas exactement un expert ? Voilà qui était ironique, mais aussi bien trouvé, elle devait l’avouer. Elle secoua la tête, amusée. « Tu sais Doryan, je vais finir par croire que tu aimes un peu trop te moquer de moi. » Mais au fond, elle ne pouvait pas vraiment dire que ça lui déplaisait. D’ailleurs son sourire la trahissait sans mal.

CODAGE PAR AMATIS




— And all the pieces fall right into place
So it goes
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Doryan Rosebury
Doryan Rosebury
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Sam 3 Avr - 16:16
La gâteau on va l’oublier
Sol

Les gens ne sont pas toujours ce qu’ils semblent être pouvaient s’appliquer régulièrement mais une chose était sûre, pour Doryan, Soledad n’avait rien d’une tueuse en série. S’il avait conscience que ça ne se voyait pas au premier coup d’œil, sinon il y aurait beaucoup moins de victimes car les gens se méfieraient un peu plus, il n’empêche qu’elle avait cet éclat dans le regard qui ne laissait pas présager une seule seconde qu’elle puisse avoir de sombres desseins. Est-ce que des gens ayant pour volonté de détruire des vies avaient autant d’autodérision, il en doutait fort.
Pour ce qu’il constatait aujourd’hui, elle s’était drôlement bien remise depuis la dernière fois qu’il l’avait vu, il ne percevait plus de tristesse dans son beau regard, elle avait l’air d’avoir retrouvé la joie de vivre qui la caractérisait, aux yeux de Doryan en tout cas. Heureusement d’ailleurs, elle n’aurait certainement pas aussi bien vécu le fait qu’il la cherche si ça n’allait pas extrêmement bien pour elle. Cela aurait été dommage de devoir faire une croix sur la glace à la fraise. Il aurait eu l’air fin aussi à ne pas vouloir lui donner deux des trois cadeaux, sûrement qu’elle l’aurait trouvé bizarre, enfin plus qu’actuellement et que leur relation aurait pris un tournant qui aurait fortement déplu à Doryan.

Ça n’était pas le cas, ils pouvaient plaisanter sur le fait que le stock de glaces au chocolat, celles dont semblait raffoler la demoiselle, allait finir chez Doryan. Ah oui, c’était purement intéressé de la part de Doryan, ça permettait d’être sûr de revoir Sol, même si en réalité c’était totalement crétin et ça ne ferait qu’encombrer son congélateur puisque Sol, si elle n’avait pas envie de passer chez lui, elle achèterait de nouveaux bacs de glaces, c’était pas sorcier. Penser ainsi c’était tout de même moins drôle, alors Doryan allait songer uniquement au fait de piquer ses glaces et… il se fit un peu arnaquer par la demoiselle qui avait des envies de glaces à point d’heures. Non mais elle pouvait pas choisir des heures décentes comme pendant le repas de midi ou à quatre heure, à la rigueur, non elle, c’était en pleine nuit qu’elle voulait de la glace. Alors sur le papier d’accord, c’est lui qui avait voulu être sympathique, il ne s’était pas attendu à ce qu’elle trouve l’idée géniale, jusqu’au moment où il appelait les flics pour se débarrasser d’elle. La seule chose qu’il avait à noter et qui lui semblait importante, c’était qu’elle était prête à beaucoup pour de la glace au chocolat. Il eut un petit rire lorsqu’elle parla du fait qu’il ne niait pas qu’il appellerait les forces de l’ordre, n’importe quoi. « Ce serait bien idiot de ma part. » Son regard pétillait d’amusement « Une jolie fille se pointe devant chez moi en pleine nuit, je ne vais pas la virer. Je me disais que je serais probablement grognon si tu me tirais de mon sommeil pour de la glace au chocolat, mais non je n’appellerais pas la police. » Non mais, il n’allait quand même pas lui laisser le dernier mot, c’était bien mal le connaître.

Là où elle le connaissait visiblement très bien, c’est qu’elle savait pertinemment qu’il avait dû céder certaines choses à Alice pour récupérer le gâteau intact. Après, bien sûr il aurait pu lui dire que c’était comme ça et pas autrement, mais ça ne lui ressemblait pas tellement. Alice avait le privilège immense d’être la seule petite de la famille Rosebury, ça ne faisait pas d’elle une enfant pourrie gâtée, juste que Doryan cédait assez facilement à ses requêtes. Puisque Soledad se moquait, gentiment de lui, en constatant qu’il avait cédé complètement à la pitchoune, il décida de lui présenter la demoiselle et de voir comment s’en sortait Soledad. La jeune femme ne se laissa pas démonter et utilisa l’argument imparable qu’elle n’était pas la tante, elle n’avait pas besoin de faire semblant d’être autoritaire. Outre le fait qu’elle disait vrai, qu’il simulait plutôt qu’autre chose lorsqu’il se montrait autoritaire, ça ne durait jamais longtemps puisqu’Alice arrivait à le faire rire dans la phrase suivante, gâchant les efforts immenses de son oncle. Non, en cet instant, ce qui intéressait Doryan, c’était d’embêter Soledad « C’est facile ça comme réponse, moi je fais semblant d’être autoritaire avec elle au quotidien. » Oui, il l’admettait sans mal « Tu peux bien faire semblant d’être sa tante durant une après midi non ? Je te présenterais comme Tata Soledad, ça passera parfaitement tu verras. Tu, relèves le défi ? » Il la regardait les yeux brillants, attendant de voir si elle était ce genre de personne où si elle était beaucoup plus raisonnable que lui.

Le gâteau était bon, délicieux même d’après Doryan mais il est fort probable que ça soit parce que c’était Alice qui l’avait fait, il l’aurait trouvé délicieux dans tous les cas. Ce qui emmena Soledad à lister quelques unes des qualités qu’avaient Doryan, parce que oui il n’est pas doué qu’à deux choses dans la vie, puis à chercher ses défauts. S’il y avait bien un défaut qui venait naturellement à l’esprit de Doryan, il préféra éviter de le mentionner, préférant partir sur un sens de l’orientation désastreux, qui portait beaucoup moins préjudice d’après lui avant de taquiner Soledad sur le fait qu’elle lui cherchait des défauts par crainte qu’il soit parfait. Alors, bien entendu, il se doutait bien qu’elle ne le voyait pas comme quelqu’un de parfait, il était débrouillard mais tout ce qu’il faisait n’était pas parfait et les professionnels s’arracheraient les cheveux en le regardant faire, c’était sûr. C’était cependant amusant de faire croire que si. Il l’observa attentivement, elle prit le temps de remplir de nouveau sa cuillère de gâteau, pencha la tête d’une façon tellement mignonne avant de rétorquer. Il s’amusait avec elle, véritablement, son esprit alerte et son sens de la répartie plaisaient beaucoup à Doryan « J’essayais de gagner des points, c’était trop direct, ça manquait de subtilité ? » Comme s’il essayait d’être subtil.

Qu’elle ne s’inquiète pas, il parlerait avec Alice du succès qu’avait remporté le gâteau auprès de tata Soledad. De toute façon, quand bien même ça n’aurait pas plu à celle pour qui les deux partenaires avaient cuisiné, il n’aurait rien dit à sa nièce, toute vérité n’est pas forcément bonne à dire et faire de la peine à une enfant qui avait mis tout son cœur à l’ouvrage, ça n’était pas possible pour Doryan. Si le gâteau était bon, il semblerait que ça soit parce que le duo fonctionnait bien, mieux valait il qu’il ne rêve pas d’une future carrière en tant que pâtissier, il faudrait qu’il s’entraîne. Il ne pu s’empêcher de prétexter qu’elle disait cela, uniquement pour manger les différents gâteaux et Soledad devait être une gourmande puisqu’elle reconnut qu’il avait visé juste. Doryan était désolé pour la gourmandise de la demoiselle mais il ne lui ferait pas profiter de ses gâteaux régulièrement, uniquement pour les occasions qui en valaient la peine à ses yeux.

Si pour lui, ce soir ils fêtaient l’anniversaire de la sorcière, il semblerait qu’elle ne veuille pas trinquer à cette occasion mais plutôt au gâteau qu’il avait fait. Il trouvait ça super gentil, elle donnait de l’importance à quelque chose de plutôt banal en réalité mais si elle trouvait ça bien, il était content. Il fallait cependant qu’il lui donne les deux autres cadeaux qu’il avait prévu pour elle, un pot de glace, ça ne suffisait absolument pas, même s’il était accompagné d’un gâteau auquel trinquer. Il s’essaya au sourire charmeur avec elle pour que ça passe bien, tandis qu’il l’invitait d’un geste de prendre le cadeau qu’il avait entre les mains. Il lui fit un beau sourire tandis qu’elle le regardait suspicieuse, il ne pouvait même pas s’indigner qu’elle le soit puisqu’elle avait raison. Il suivait chacun de ses gestes avec une attention exemplaire, son regard passant de ses mains à son regard, se concentrant finalement sur ce dernier puisque ses émotions transparaissaient à travers lui. Quoi que ce qui eut le plus d’effet, ce fut quand même son rire, un son singulier qu’il voulait entendre, souvent. Elle lui posa une colle avec sa question, il essaya d’avoir au moins l’air penaud tandis qu’il répondit « Assez élevé je dirais. » Enfin, elle récupérait son numéro… qu’elle avait déjà, franchement c’était presque sympathique non ? Encore faudrait il qu’elle attrape la petite carte qui dépassait, pour l’heure, elle était occupée à comparer la glace à la fraise au livre de bricolage, moqueur il rétorqua « Mon but n’est il pas de te faire adorer la glace à la fraise, de la placer tout en haut sur le panthéon des glaces ? » ça y est, elle venait d’attraper le petit message qu’il lui avait laissé et elle rigola avant de faire une mise en garde.  Enfin de loin, ça ressemblait à une mise en garde mais vu son sourire, elle ne semblait pas vexer pour un sou « C’était facile, faut dire non ? » Il avait vu la catastrophe qu’était Soledad avec un marteau mais ça n’avait pas eu que des inconvénients cette journée. Alors bien sûr, il se doutait bien que si le choix était donné à Sol, elle remonterait le temps, préférant de loin garder sa boutique à faire plus ample connaissance avec une vague connaissance et c’était bien normal ce choix. Néanmoins, cette journée, elle ne l’avait pas passée toute seule, il s’était évertué à la faire penser à autre chose. Oui, c’est vrai, elle avait raison, le livre était une provocation et rappelait qu’elle n’était pas très douée, mais pas uniquement, il était là pour rappeler aussi qu’ils avaient fait connaissances, que même lorsque tout semblait sombre, elle pouvait compter sur lui, qu’il ferait tout ce qui était en son pouvoir pour l’aider, que malgré des emplois du temps qui ne les aidaient pas, il avait persévéré pour la revoir. Tout cela, ils le devaient au fait que personne ne lui avait jamais offert ce livre. « Ouvre le troisième cadeau, après je ne t’embêterais plus pour la soirée. » ça n’était pas une promesse, il était bien incapable de faire une telle promesse, si elle lui tendait des perches, il ne pourrait s’empêcher de les saisir.

Le troisième cadeau lui avait posé bien plus de problèmes. Il ne connaissait pas grand-chose de Soledad réellement, enfin chacun des précédents cadeaux, avait montré ce qu’il connaissait et avait retenu d’elle, à savoir qu’elle aimait les glaces au chocolat et qu’elle n’était pas fan du bricolage, ainsi que de la glace à la fraise. Mais il faut dire ce qui est, ça n’avait aucune valeur comme cadeau justement, il n’était pas sûr qu’elle mange la glace à la fraise et le livre allait trôner, il chercha du regard la bibliothèque, ici, pendant quelques temps, prendre la poussière et un jour il irait dans une collecte de livres. Il se devait donc de trouver quelque chose qui plaise à une fille qu’il ne connaissait pas encore beaucoup. Il avançait donc totalement à l’aveugle sur ce coup là. Il hésita un long moment avant de lui donner le cadeau, cherchant comment rebondir si elle ne comprenait pas, que ça ne lui parlait pas. Il ne trouva rien, tant pis, il assumerait, il poussa le cadeau emballé un peu comme le premier, la forme étant relativement semblable. Il s’agissait d’une boule de neige contenant à l’intérieur la voie lactée… il l’avait trouvé plus belle que les différents paysages de noël, pas top au printemps, les animaux, il n’avait aucune idée de l’animal préféré de Soledad. Au moins les étoiles, à n’importe quelle saison, on les voyait, tout le monde devait trouver beau un ciel étoilé, c’était passe partout non ? Déjà qu’il avait trouvé sympa et original une boule de noël avec une galaxie à l’intérieur et qu’il l’avait retourné au moins dix fois dans le magasin pour voir les petites boules blanches se mélanger aux différentes étoiles. Ce qui avait décidé Doryan à l’acheter c’était qu’en plus elle avait des piles en son socle et que lorsqu’il allumait la boule de noël, plusieurs nuances de bleus se succédaient. Ça n’était pas utile, ça c’était sûr mais il trouvait ça jolie, à voir si Soledad aurait le même avis que lui.


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Soledad Velasquez
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Ven 9 Avr - 16:27




Joyeux Non Anniversaire
Soledad ☽ ☾ Doryan ♥



Décidemment, aujourd’hui Soledad endossait tous les rôles possibles et imaginables. Et elle devait l’avouer, ça l’amusait beaucoup. Il fallait dire que la mexicaine n’était pas bien compliquée, et surtout elle était dotée d’assez d’humour et d’autodérision pour apprécier toutes les situations dans lesquelles Doryan l’entrainait. Même si celles-ci étaient parfois à ses dépens. Parce que si s’imaginer en tant que ministre était plutôt plaisant, Soledad n’allait pas dire le contraire, se retrouver dans la peau d’une tueuse en série prête à assassiner son tout nouveau colocataire, ça l’était tout de suite un peu moins. Mais vu qu’elle n’était pas dépourvu d’humour, c’était même tout le contraire, elle prit cette nouvelle future carrière avec beaucoup de légèreté. C’était déjà un grand écart assez impressionnant, sans trop savoir comme ils avaient réussi à passer d’un extrême à un autre mais Soledad n’y cherchait pas vraiment de logique, ils n’étaient pas là pour ça. Surtout qu’ils furent loin de s’arrêter en si bon chemin. Après la ministre et la tueuse, elle passait maintenant pour une folle furieuse accro à la glace au chocolat. Bon, Doryan ne le disait pas en ces termes exacts -peut-être ne souhaitait-il pas l’insulter mais vu qu’il lui avait dit qu’elle était une tueuse Soledad se disait qu’il n’avait pas besoin de s’embarrasser de telles précautions- mais le résultat était le même. Il suffisait de voir le regard qu’il lui adressait pour comprendre qu’il était plutôt d’accord avec cette définition. Et surtout, il ne nia pas quand la mexicaine souligna qu’il ne l’avait pas détrompée quand elle avait affirmé qu’il appellerait les flics si jamais elle avait l’idée de venir frapper chez lui au milieu de la nuit. Alors que c’était lui qui avait dit que ça ne lui poserait pas de problème. Ah, elle était belle sa parole !

Et quelle fut sa réaction lorsque Soledad souligna ce fait ô combien important ? Eh bien, il rit, tout simplement. Celle là, la mexicaine s’y était attendu. Elle le mettait face à une de ses contradictions, bien sûr qu’il n’allait pas la laisser s’en tirer aussi facilement. « Ce serait bien idiot de ma part. » Face à son regard plein d’amusement, Soledad haussa un sourcil. Elle ne prit pas la peine de lui demander de préciser son propos, elle se doutait que la suite n’allait pas tarder. « Une jolie fille se pointe devant chez moi en pleine nuit, je ne vais pas la virer. Je me disais que je serais probablement grognon si tu me tirais de mon sommeil pour de la glace au chocolat, mais non je n’appellerais pas la police. » La sorcière s’efforça de ne pas s’attarder sur le fait qu’il avait utilisé le terme « jolie fille » pour parler d’elle. Est-ce qu’elle réussit ? Sûrement pas. Est-ce ses joues trahirent son trouble ? Peut-être bien. Elle fit cependant de son mieux pour ne pas se laisser démonter, ce n’était tout de même pas de sa faute si Doryan la regardait comme ça. Et puis, elle ne pouvait quand même pas laisser passer ce qu’il était en train de dire. Non seulement il voulait réquisitionner tous ses pots de glaces au chocolat, mais en plus il comptait ronchonner si elle venait les réclamer ? Ca n’allait pas tout ça. « Donc tu m’invites, à venir chercher de la glace chez toi au beau milieu de la nuit en sachant que tu me râleras dessus ? C’est pas plus gentil que d’appeler les flics. » Un sourire malicieux étira ses lèvres. Oh, non elle n’allait certainement pas cesser d’embêter Doryan aussi facilement. Il ne laissait rien passer alors elle non plus. Et puis, si elle était honnête Soledad admettrait que ça l’amusait beaucoup trop pour s’arrêter en si bon chemin.

D’ailleurs, ça semblait être devenu une ligne directrice entre eux, quand ils pouvaient taquiner l’autre, ils ne s’en privaient pas. La preuve Soledad s’amusa de toutes les concessions que Doryan avait dû faire pour que sa nièce accepte de le laisser partir avec leur gâteau encore entier. Imaginer le moldu complètement crevé après une journée au zoo avec une fillette ultra en forme la faisait bien rire. Surtout qu’elle n’avait pas beaucoup de mal à imaginer l’oncle se faire mener par le bout du nez par la petite nièce. Et quand le revers arriva, puisque c’était obligé à ce stade, Soledad ne se laissa pas démonter et rétorqua qu’elle n’avait aucune raison de dire non à Alice puisqu’elle n’était pas sa tante. Ah non hein, pourquoi voudrait-elle dire non à une enfant dont elle n’avait pas la charge, elle préférait largement profiter de la journée sans avoir à se la jouer faussement autoritaire. C’était bien plus simple ainsi, mais bien évidemment Doryan n’était pas de cet avis. « C’est facile ça comme réponse, moi je fais semblant d’être autoritaire avec elle au quotidien. » Soledad étouffa un petit rire. Au moins il reconnaissait faire semblant. « Tu peux bien faire semblant d’être sa tante durant une après midi non ? Je te présenterais comme Tata Soledad, ça passera parfaitement tu verras. Tu relèves le défi ? » La mexicaine haussa un sourcil. Tata Soledad ? Ah. Donc il la piégeait, comme ça dans le plus grand des calmes. Non mais franchement que répondre à ça ? Doryan commençait à la connaitre, il devait se douter qu’elle n’allait pas rebrousser chemin gentiment et le laisser gagner. Oh, non ce ne serait pas drôle de faire ça. Surtout quand il la regardait ainsi avec les yeux qui pétillaient. Etrangement Soledad n’avait pas envie de voir ce petit éclat s’éteindre par sa faute. Alors plutôt que de sa la jouer frileuse, elle plongea ses prunelles dans celles de Doryan. « Très bien. Je relève le défi. Mais je ne garantis toujours pas d’être autoritaire, même en tant que tata Soledad. » Par Merlin, dans quoi est-ce qu’elle s’engageait exactement ?

D’ailleurs avec Doryan non plus elle ne savait pas trop dans quoi elle s’engageait exactement. Peut-être dans rien, ou peut-être dans plus que ça, mais pour une fois ne pas savoir ne la dérangeait pas. Ce n’était pas parce qu’elle possédait le troisième œil qu’elle devait à tout prix maitriser le futur. En fait, ne pas savoir ce qui l’attendait avec le moldu n’était pas pour lui déplaire, ainsi elle avait l’impression de plus pouvoir profiter de ces instants qu’ils passaient ensemble. Pas de prise de tête, juste des plaisanteries, et peut-être un peu de flirt ? Peut-être bien, mais Soledad n’avait pas vraiment envie de mettre d’étiquette sur tout ça pour ne pas gâcher ce moment. Alors quand Doryan insinua qu’elle devait le trouver parfait, la mexicaine choisi de continuer sur le ton de l’humour. « J’essayais de gagner des points, c’était trop direct, ça manquait de subtilité ? » La brune retint un nouveau rire. Ce n’était pas le moment d’éclater de rire alors qu’elle avait la bouche pleine de gâteau, ah clairement Doryan ne l’aurait pas non plus trouvée parfaite après ça. Elle prit donc tout le temps qu’il lui sembla nécessaire avant de pouvoir répondre correctement au moldu. Parce que oui, sa remarque appelait une réponse, Soledad ne pouvait tout de même pas le laisser comme ça. « Oh, juste un peu. Mais je trouve ça mignon que tu penses avoir besoin de gagner des points. » Lança-t-elle avec un léger haussement d’épaules faussement détaché. Par là elle ne voulait pas dire que c’était une entreprise perdue d’avance, mais plutôt que Doryan n’avait certainement pas besoin de déployer autant d’efforts qu’il semblait le dire. Et le sourire qui flottait sur les lèvres de la mexicaine montrait clairement de quel côté elle penchait. Elle n’allait pas dire le contraire, que Doryan essaye de gagner des points auprès d’elle était loin d’être une idée déplaisante.

Mais s’il tentait de gagner des points en mettant en avant combien il était parfait -et juste dépourvu du sens de l’orientation- il ne s’aidait pas vraiment lui-même avec les cadeaux qu’il offrait à la mexicaine. En fait c’était même le contraire, il enchainait les provocations avec zéro subtilité mais beaucoup d’humour. Même lui reconnaissait qu’il abusait, tant et si bien que ça rendait la situation absolument pas crédible. Si le pot de glace à la fraise était déjà une sacrée provocation, son cadeau suivant démontra qu’il ne manquait pas d’imagination en la matière. Une fois le papier cadeau déchiré, Soledad se retrouva avec un exemplaire du bricolage pour les nuls dans les mains. Ah oui, le respect était donc bel et bien mort. En fait, avec tout ça il devait même être enterré maintenant c’était aussi simple que ça. Mais bien sûr, ça n’empêcha pas la sorcière de rire devant la blague, parce que même si elle parlait d’attaque et d’abus, elle savait que Doryan faisait surtout ça pour plaisanter avec elle, et non pas contre elle. C’était cette différence qui était importante à ses yeux et qui lui permettait d’apprécier les cadeaux pour ce qu’ils étaient. Bon, ça ne l’empêcha pas de demander au brun où ce livre pour les nuls se situait sur l’échelle de l’abus selon lui. « Assez élevé je dirais. » Oui, ils étaient plutôt d’accord. Doryan faisait très fort pour le coup, mais si ça les faisait rire tous les deux c’était tout ce qui comptait. « Mon but n’est il pas de te faire adorer la glace à la fraise, de la placer tout en haut sur le panthéon des glaces ? » Soledad roula des yeux dans un geste exagéré. Ah, il n’allait jamais la lâcher avec cette histoire de glace à la fraise, c’était qu’il était têtu. Mais la mexicaine l’était tout autant, surtout que cette conversation ils venaient de l’avoir quelques minutes plus tôt et qu’elle n’avait toujours pas changé d’avis. « Je t’ai déjà dit que tu ne l’atteindrais pas ce but. » Rétorqua-t-elle en sirotant une gorgée de pétillant. « D’ailleurs, je suis désolée de te dire que ce n’est pas non plus comme ça que tu vas me faire aimer le bricolage. » Ajouta-t-elle en tapotant le livre du bout des doigts. Bon, pour le coup c’était plus une question de compétences que de goût, ce n’était pas que Soledad n’aimait pas le bricolage, c’était surtout qu’elle n’y connaissait rien, alors bien sur ça ne l’aidait pas à aimer toute activité qui impliquait un marteau ou une visseuse alors que la joueuse elle maitrise maintenant 8D, mais c’était inutile de s’attarder sur cette différence. « Je te le prêterai si tu veux. » Conclut-elle avec un fin sourire malicieux. Oui, elle aussi elle pouvait se moquer, même s’ils fêtaient son anniversaire, Doryan aussi pouvait être sous le feu des projecteurs. Surtout si ça pouvait permettre de l’embêter un peu. Finalement, Soledad se saisit de la carte glissée dans le livre et laissa échapper un rire après l’avoir lu. Vraiment, niveau moquerie le moldu battait tous les records. « C’était facile, faut dire non ? » Oh oui c’était facile. Mais en même temps, Doryan c’était basé sur des détails de leur dernière rencontre pour lui offrir des cadeaux -des cadeaux moqueurs mais ça c’était une autre histoire- ce qui montrait qu’il avait fait attention à elle et qu’il avait fait des efforts pour trouver des objets qui avaient du sens pour la mexicaine. Des objets moqueurs, encore une fois. « Je vais vraiment finir par me vexer. » Est-ce qu’elle y croyait ? Absolument pas. Est-ce que Doryan allait finir par le croire ? Sûrement que non. Elle souriait bien trop pour ça.

« Ouvre le troisième cadeau, après je ne t’embêterais plus pour la soirée. » Soledad ne pu s’empêcher de hausser un sourcil dubitatif. Il ne l’embêterait plus pour la soirée ? Elle n’arrivait pas à le prendre totalement au sérieux. Certes, il ne s’engageait que pour le reste de la soirée et non pas pour leurs futures rencontres -car Soledad avait bien l’intention de respecter leur accord précédent- mais tout de même. Ca lui paraissait une parole bien difficile à tenir étant donné que même ses cadeaux d’anniversaires étaient des moqueries. « Ca, j’ai du mal à le croire. » Lança la mexicaine avant de terminer sa dernière cuillère de gâteau. Elle lui avait dit qu’il était bon. Ainsi, pour la troisième fois, elle se retrouva avec un paquet cadeau devant elle. Un instant elle n’y toucha pas, essayant de deviner ce que Doryan avait bien pu lui trouver. S’il s’agissait d’une nouvelle blague ou de quelque chose de différent. Mais elle dû bien admettre que rien ne lui vint, alors elle se décida à ouvrir le paquet. Quand elle en sortit une boule à neige, ses yeux s’agrandirent de stupeur et d’émerveillement. Un « Oh. » admiratif s’échappa de ses lèvres alors qu’elle observait l’objet sous toutes les coutures. Cette fois, pas de décors de Noël, ou de monument de la ville de Londres, la boule représentait la voie lactée. Soledad ne résista pas à l’envie de secouer la boule pour y faire tournoyer la neige qu’elle renfermait. Elle observa le spectacle quelques instants avec de grands yeux brillants avant de relever ses prunelles vers le moldu. « C’est vraiment très beau, Doryan. Merci beaucoup. » Souffla-t-elle avec un grand sourire. Un peu par hasard, ses doigts trouvèrent le bouton qui se situait sous l’objet, elle l’activa et aussitôt des lueurs bleutées vinrent danser dans la boule, y ajoutant une atmosphère encore plus féérique. C’était encore plus beau ainsi. « Ce n’est pas que tes autres cadeaux ne me plaisent pas. » Mais bon ils avaient été un peu choisis pour se moquer d’elle. « Mais je crois que celui-là à ma préférence. » Avoua-t-elle-même si elle se doutait que sa réaction parlait pour elle, et que Doryan ne pouvait s’y méprendre.

CODAGE PAR AMATIS




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So it goes
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Doryan Rosebury
Doryan Rosebury
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Lun 12 Avr - 16:26
La gâteau on va l’oublier
Sol

Ce serait dommage tout de même d’empêcher Soledad de venir sonner à la porte de Doryan en pleine nuit. Non, il n’allait quand même pas la laisser croire qu’il appellerait les flics. Forcément que ça le faisait rire qu’elle pense pas. En vrai, il était pratiquement certain que si elle venait sonner chez lui à une heure aussi tardive, pas une seule seconde il ne penserait à de la glace et qu’il y avait fort à parier qu’il serait fier comme un paon. Chose que bien évidemment, il n’allait pas dire. A la place, Doryan préféra parler du fait qu’il éviterait d’appeler la police si une jolie fille se pointait devant chez lui, qu’en revanche, il serait potentiellement grognon au réveil. En même temps, ça ne devait pas être quelque chose d’agréable qu’une fille le tire de son lit, non pas pour le voir lui mais pour manger de la glace. Est-ce qu’elle pouvait deux secondes penser à l’ego de Doryan ? ça serait dérangeant. Il eut un petit sourire satisfait, qu’il essaya pourtant de faire disparaître, en la voyant s’empourprer suite à son compliment… ah les filles. Pourtant, elle ne se laissa pas démonter bien longtemps et hop, la voilà qui s’indignait, enfin, le sens de ses propos pouvaient laisser présager cela mais le ton et le petit sourire, aucun doute, elle le cherchait plutôt qu’autre chose. « Le réveil serait un peu brutal, le temps que je me réveille parfaitement, oui, il est possible que je grogne, après rien ne t’empêchera d’accéder au bac à glace, chose qui n’arriverait pas dans l’hypothèse où j’appellerais les flics. Tu devrais donc t’estimer heureuse. » Ouai non, il ne fallait pas exagérer, être réveillé à point d’heure, il ne pourrait pas être ultra adorable… enfin si, mais pas quand on le réveillait pour de la glace.

Parler de sa nièce et bien c’était un sujet qui plaisait énormément à Doryan, il aimait cette petite et puis elle avait le droit à son moment de gloire mais sans être présente puisqu’elle avait confectionné le gâteau qu’ils mangeaient et qui semblait plaire à Soledad, ce qui était bien le but de l’entreprise par ailleurs. Puisqu’elle se moquait de lui, il l’invita à passer une journée avec Alice et lui. Ainsi, elle verrait que ça n’était pas évident d’être autoritaire avec Alice. Sauf que la madame là, elle se défila, sous prétexte qu’elle n’était pas la tata. Oh oui, c’était petit et ça ne prenait pas du tout du côté de Doryan. Et bien elle n’avait qu’à jouer le jeu, si pour faire semblant qu’elle était autoritaire, il fallait qu’elle devienne tata Soledad et bien soit, il voulait bien l’appeler ainsi et en jouer parce que ça, c’était sûr qu’il allait en jouer et l’asticoter avec. Pour qu’elle accepte, il avança l’argument d’un défi. Elle le regarda longuement ou plutôt, comme Doryan était pendu à ses lèvres, dans l’attente de sa réponse, il eut l’impression que c’était hyper long. Quand enfin elle accepta, il eut un immense sourire et tandis qu’elle essayait de s’en sortir avec l’autorité ou plutôt l’absence d’autorité, il balaya son argument « Ah mais j’y compte bien je n’espère qu’une chose que tu n’arrives pas à montrer la moindre autorité, ça me donnera raison sur le fait que c’est impossible d’être autoritaire avec Alice, elle est beaucoup trop mignonne. » Bon, il faudrait qu’il organise une journée cool, qu’il se prépare aussi mentalement à se faire charrier par son frère… ouai non plutôt sa sœur, c’est Charly qui allait à coup sûr trouver un truc à dire… mais bon est ce que se faire charrier par la blondinette était vraiment dérangeant ? Il avait l’habitude et l’idée de passer une journée avec Soledad qui se ferait elle aussi avoir par Alice, ça valait carrément la peine d’avoir sa sœur sur le dos pour rien.

Faire de l’humour pendant qu’elle mangeait, ça valait le coup. Ça se voyait à son regard, qu’elle se retenait de rire et pour cause, elle avait du gâteau plein la bouche. Il attendit patiemment qu’elle se remette, ne rajoutant aucune phrase afin qu’elle ne s’étouffe pas, ce qui serait encore plus embêtant que d’avoir des miettes de gâteaux projetés partout sur lui. Encore que, s’il lui venait en aide, cela ferait d’elle une demoiselle en détresse et il aurait le droit à un bisou cette fois puisqu’elle avait mis du rouge à lèvre. Alors qu’il s’apprêtait à reprendre la parole, elle avala, cette déception tout d’un coup. Enfin jusqu’à ce qu’il se marre, elle prenait des pincettes parce que si ça manquait juste un peu de subtilité et bien il voudrait bien savoir ce qui manquait énormément de subtilité pour elle. Pour ce qui était de gagner des points, est ce qu’il cherchait vraiment à en gagner ? Probablement pas, sinon il s’y prendrait autrement et n’aurait pas passé son temps à provoquer Soledad, quoi qu’en réalité, il semblerait que ça fonctionne très bien comme ça et puis au sourire qui flottait sur les lèvres de Soledad, il se rendait bien compte qu’elle appréciait sa présence et qu’un rien semblait plaire à la demoiselle.

Enfin, c’est faux, les cadeaux de Doryan ne semblaient pas susciter chez elle un grand engouement. Etrange que tout ceci, était ce parce que Doryan ne la connaissait pas bien ou alors peut-être parce qu’il faisait des cadeaux pourris délibérément. Ah il semblerait que ce soit la seconde solution, enfin il ne prétendrait pas connaître Soledad, ça c’était impossible, il ne la côtoyait pas assez pour pouvoir dire cela, en revanche, il savait très bien ce qu’elle n’appréciait guère et lui, il faisait exprès de lui offrir cela enfin sans que ça soit méchant non plus. Elle n’était pas allergique à la glace à la fraise et le bricolage ne s’était pas mal passé, il ne ravivait pas de souvenir douloureux en faisant cela, après tout il ne lui avait pas broyé les doigts sous le marteau… ce qui aurait été fort dommage et là, il aurait eu bien du mal à récupérer des points. Bien entendu, une fois n’est pas coutume, il évoqua de nouveau la glace à la fraise comme si c’était là le but ultime de Doryan que de faire apprécier ce met succulent à Soledad et qu’elle ne jure que pas cela. Il semblerait que sa quête soit vouée à être un échec, il pouvait le lire à la fois dans son roulement des yeux qui démontrait son exaspération, enfin c’était sûrement sensé montrer ça, accompagné d’une petite phrase rajoutant qu’effectivement, il n’atteindrait pas ce but ultime. Elle en profita pour rajouter un affront, alors qu’il se pliait en quatre pour la faire aimer le bricolage, ce qui n’était pas une mince affaire, c’est chiant le bricolage, voilà que madame osait lui dire que ça ne serait pas avec ça qu’il la ferait aimer. Non mais, elle était difficile aussi, elle ne faisait pas d’efforts. Elle en rajouta une couche, moqueuse, en lui disant qu’elle lui prêterait « Ah c’est gentil, je comptais là-dessus, j’ai hésité au magasin, est ce que je l’achète, est ce que je lui demande gentiment si elle veut bien me le prêter. C’est adorable, j’ai hâte. » Même que dès ce soir, il allait faire un tour sur le site ikéa afin d’acheter plein de meubles. Ah la motivation était au summum là. S’il n’était certainement pas convaincant à ce sujet, Soledad ne l’était pas plus lorsqu’elle parlait de finir par se vexer. Sûrement que ça aurait eu l’air plus crédible si elle n’avait pas un sourire placardé sur son visage démontrant qu’elle s’amusait beaucoup.

S’il voulait bien essayé de ne plus se moquer pour la soirée et que lui-même n’était pas vraiment convaincu, il ne fut pas le seul d’après l’expression faciale de Soledad… Oui bon, il ferait de son mieux, il ne promettait rien. Il lui adressa faussement outré lorsqu’elle prit la parole peu convaincue « Comment oses tu douter de ma parole ? » fit une petite pause avant de reprendre sincère « Tu as raison, il y a de fortes chances que ça ne fonctionne pas vraiment mais c’est l’intention qui compte. » Elle posa son assiette pour s’occuper du cadeau, rappelant au passage à Doryan que lui aussi avait le droit de manger, surtout lorsqu’elle était occupée et que la seule chose qu’il avait à faire c’était de la regarder déballer cet ultime cadeau. La réaction de Sol ne fut pas du tout comparable aux deux fois précédentes. Là, elle garda le silence, non pardon, il y eut bien un son mais un seul comme si elle était incapable de parler, ce qui remplit Doryan de fierté, la fierté d’avoir trouvé quelque chose qui semblait, à première vue en  tout cas, plaire à Soledad. Heureusement qu’il était occupé à manger son gâteau, sinon il aurait eu un tel sourire rempli de fierté qu’elle aurait pu confondre cela avec de l’arrogance. Il la regarda faire exactement la même chose que lui dans le magasin, à savoir secouer la boule pour voir les flocons de neige tomber sur la voie lactée. Les yeux du brun passaient de Soledad à la boule qu’elle tenait entre les doigts, comme s’il était incapable de savoir où regarder. En tout cas, elle semblait enchantée et il eut même le droit à des remerciements. Ce qui signifiait qu’elle avait pris la boule de neige pour ce qu’elle était, contrairement aux deux objets précédents, un cadeau. Il lui adressa un sourire, il ne s’était donc pas trompé, elle appréciait les étoiles… ça aurait été plus que dommage de tomber sur une personne qui n’aimait pas les étoiles. Son regard fut attiré par l’éclairage bleuté qui émanait à présent de la boule de neige. Il était trop content que le cadeau lui plaise pour prendre un air indigné lorsqu’elle parla des cadeaux qui ne lui plaisaient pas. Il n’était pas non plus étonné par le fait qu’elle préférait que ça soit au niveau de ses réactions ou parce que c’était un peu le but de Doryan, la boule de neige. « Je te dirais bien que je suis déçu, que je pensais faire un carton plein avec la glace, mais j’ai dit que je ne t’embêterais plus. » Il esquissa un sourire bien plus sincère « Je suis content que ça te plaise, c’est plus facile de faire des cadeaux comme les deux premiers, un peu moqueur, qu’un cadeau qui pourrait plaire. » Après certainement que le manuel de bricolage était plus utile dans la vie de tous les jours mais ça tout le monde s’en moquait éperdument « Je pense qu’on peut dire que j’ai réussi mes missions ce soir, le gâteau t’a plu et le seul cadeau qui en était vraiment un te plaît aussi. » Sans parler du fait qu’il avait réussi à obtenir d’elle qu’ils se voient plus régulièrement, ce qui n’était pas pour déplaire à Doryan.

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