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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Canis Lupus Familiaris [Eponine] :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Abigail MacFusty
Abigail MacFusty
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Lun 11 Jan - 20:19
En ce moment, je passais le plus clair de mon temps dans cette pièce, il y avait tellement de corrections et de préparations à faire pour cette fin d'année (et prévoir la suivante) que je me devais de ne rien lâcher. Cela dit, c'était une période difficile pour moi, et si je me permettais un seul instant à vaquer à mes pensées, c'était la dépression assurée. Alors dans un sens, j'étais bien heureuse d'avoir plein de travail, et j'en redemandais. Voilà deux ans que je mettais un point d'honneur à convoquer certains élèves de ma maison pour pouvoir discuter avec eux de leurs avenirs. Certains avaient des difficultés et je souhaitais les aider, d'autres, au contraire, semblaient parfaitement à l'aise dans la branche que j'enseignais et avais un avenir tout tracé. Qu'importe leurs situations ou leurs modes de fonctionnement, c'était ma manière de faire à moi, ma manière d'être une directrice attentive et à l'écoute, empathique, comme le voulaient les préceptes de la maison jaune.
Aujourd'hui donc, j'avais convoqué miss Vandwyck, sachant qu'elle allait prochainement entamer sa dernière année d'étude, j'avais à cœur de pouvoir l'entendre me parler de ses projets. Sans toutefois pousser jusqu'à l'indiscrétion évidemment, je ne souhaitais pas mêler mon travail avec ma vie privée, et encore moins avec des adolescents ou de jeunes adultes. La jeune femme était très appliquée dans ce qu'elle faisait, elle avait de très bons résultats dans toutes les matières qu'elle suivait, ainsi, je voulais m'assurer qu'elle puisse s'épanouir dans le métier qu'elle souhaitait pratiquer. C'était sans compter qu'il était noté dans son dossier qu'elle avait appris l'animagie, point qui m'intéressait évidemment, puisque j'étais moi-même animagus depuis mes quatorze ans. Néanmoins, ça n'allait pas être notre sujet de discussion principal aujourd'hui, ça ne devrait pas l'être en tout cas.  Je la voyais bien lors de mes cours, une élève passionnée et attentive, pourtant, je connaissais de nom les Vandwyck et pour connaître aussi les Ombrage, ainsi que les manières de penser des familles de ce rang de manière générale, je craignais que quelque chose cloche. Bien souvent, les enfants issus de ces gênes étaient quelque peu sabordés. Même si je pouvais entrevoir la compréhension de telles pratiques, ce n'était pas pour autant que je les approuvais, de loin pas.

C'était donc sans impatience que j'attendais la jeune femme tandis que je rangeais mon bureau du mieux que je pouvais. En effet, il y avait des piles de livres et de parchemins un peu partout. Même si de prime abord cela pouvait sembler être un capharnaüm sans nom, il y avait une logique très bien pensée et rodée derrière. Petite sorcière sensible et méthodique à mes heures, si je ne m'organisais pas un minimum, j'étais perdue, j'en avais payé les frais lors de ma première année d'enseignement il y a un an. Je ne voulais pas reproduire le même schéma, voilà pourquoi il y avait une colonne de livres qui trainait dans un coin. Ils étaient tous triés par ordre de grandeur et de thème, ce n'était pas bien difficile à remarquer en lisant les grandes lettres argentées qui ornaient leurs couvertures. Les bibliothèques quant à elles, débordaient déjà davantage d'ouvrages si lourds qu'ils faisaient sensiblement plier les planches sur lesquels ils reposaient.
La plupart de ces écrits étaient des livres de cours que j'utilisais occasionnellement, ou non, suivant le thème abordé. Il y avait aussi des ouvrages personnels que j'avais amenés pour en faire des sujets de cours, ou pour que je puisse continuer mes propres recherches en dragonologie. Effectivement, puisque je vivais à l'année à Poudlard et que je ne rentrais chez moi, dans les îles Hébrides, que pour les vacances, je prenais des occupations ici lors des moments creux. Moments qui n'étaient pas comme aujourd'hui.

Accompagnant ce décor étrange de livres, il y avait tous les parchemins. Pour la plupart il s'agissait de résultats d'interrogations, de cours déjà préparés ou de notes que je faisais des élèves comme un genre de pense-bête. Puisque j'étais une enseignante qui appréciait donner autant de pratique que de théorie, je me devais de noter le comportement des élèves afin de savoir si je pouvais leur faire confiance ou non. Encore une fois, l'année précédente, j'avais pu constater que ma mémoire me faisait défaut, et pour cause, même si mes cours étaient optionnels, j'avais tout de même un bon nombre d'élèves. Ainsi pour éviter un quelconque problème, je préférais tout noter. Enfin, les parchemins les plus intéressants pour les élèves, mais aussi les plus confidentiels, car uniquement réservés à l'administration, étaient enchantés pour que personne ne puisse les lire en dehors du corps enseignant. Je me méfiais des petits rigolos qui pensaient avoir inventé la pluie.
Mais, et ce malgré l'organisation, il y avait encore des papiers qui ne semblaient pas savoir où se poser, ou quelle pile rejoindre. Ceux-là alors valsaient d'un coin de la pièce à l'autre, offrant un balai aussi hypnotique qu'étrange non loin du plafond. Ils venaient se poser à un endroit, pour y rester quelques minutes, avant de reprendre leur envol et aller voir s'ils se sentaient mieux sur une autre colonne. Puisque ce n'était apparemment pas le cas, il s'envolait à nouveau. Inlassablement.

Enfin, au centre de la pièce, il y avait mon bureau, simple, et pour le coup, presque exempt de matériel. Il y avait bien ma plume d'hippogriffe me servant à écrire, ainsi qu'un carnet, mais tout le reste était vide. Un peu étrange pour le coup, mais il était fort probable que le reste de l'année les parchemins et les livres qui étaient disposés un peu partout dans la pièce étaient en fait, sur cedit bureau. Appuyée contre ce dernier, à moitié assise, une jambe me retenant, sur la pointe des pieds, je faisais tourner entre mes mains un orbe que j'affectionnais particulièrement. Souvent je m'en servais en cours, et il faisait sans doute partie de l'une de mes créations magiques favorites. Bien plus intéressant qu'une simple page de parchemin, il était une véritable encyclopédie avant que je puisse envoyer mes élèves les plus jeunes sur le terrain.
Plongée dans mes pensées, mes yeux foncés qui fixaient l'orbe, je laissais mon dragon tatoué sur mon bras gauche se promener comme il l'entendait jusque sur ma main. Ce fut lorsqu'on toqua à la porte que je daignais cligner des paupières. Là, je posais l'orbe sur mon bureau avant de me relever complètement et d'aller ouvrir à la jeune étudiante.

- Bonjour, mademoiselle Vandwyck, je vous en prie, entrez. D'un geste de la main, je l'invitais à entrer dans ce ballet incessant qu'était mon bureau, lui indiquant qu'elle pouvait prendre place sur le fauteuil posé en face de mon emplacement de travail. Refermant le battant derrière nous, je reprenais. Vous voudriez boire quelque chose ?


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Mer 27 Jan - 14:35
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« Abi ♥ »
Il y a quelques jours déjà, tu avais reçu une convocation de la part de la directrice de ta maison. Une jolie lettre cachetée que tu avais trouvée sur ton oreiller en revenant dans ton dortoir après les cours. Elle était donc signée du professeur McFusty qui prenait la liberté de prendre rendez-vous avec toi. La raison n’était pas évoquée et tu t’étais donc demandé ce que cela pouvait bien signifier. Tu n’avais pourtant rien fait de travers malgré la mauvaise passe dans laquelle tu te trouvais depuis que ton cher Papa t’avait annoncé tes fiançailles avec le Tobias Towsen. Mais c’était une chose que tu intériorisais au maximum. Tu n’avais guère ton mot à dire là-dessus et, bien que tu ne respectes pas ce principe – pourtant simple – en présence de ton fiancé, tu t’efforçais de ne rien laisser paraître aux yeux du monde.

C’est donc avec appréhension que tu avais passé les derniers jours avant le rendez-vous, réfléchissant à la raison de cette convocation. Néanmoins, tu avais retourné le problème dans tous les sens et, mis à part ta mésaventure avec Mimi et Adèle, tu n’avais rien fait de douteux dernièrement. C’est donc plus curieuse qu’anxieuse que tu t’étais rendue devant la grande porte en bois massif et ornée de jolies moulures comme à peu près toutes les portes du château. Derrière cette porte, le bureau qu’occupait Madame McFusty, directrice de la maison Poufsouffle mais également professeure de Soins aux Créatures Magiques.

C’est avec une assurance maîtrisée que tu toquas à la porte. Tu étais sûre de toi à présent : tu n’avais rien à te reprocher. Après quelques secondes d’attente, la porte s’ouvrit sur ta professeure. Tu n’avais jamais été aussi près d’elle, si bien que son petit gabarit et ses traits enfantins étaient encore plus étonnants aujourd’hui. En effet, elle ressemblait bien plus à une élève qu’à une professeure. Même toi tu semblais faire plus adulte qu’elle à côté. Tout en l’observant calmement, tu esquissas un léger sourire aimable tout en la saluant poliment.

Tu n’avais jamais mis les pieds dans son bureau et pour cause : tu n’en avais jamais eu besoin étant donné que tu étais une élève d’exception. Tu n’avais aucune difficulté, que ce soit scolaires ou sociales. Au contraire, tu excellais dans toutes les matières et tu étais bien entourée bien que certaines personnes ne trainaient avec toi que pour ton nom. Mais tu t’en fichais de ce dernier fait puisque tu savais exactement à qui te fier. Les profiteurs pouvaient bien essayer de manger dans la même gamelle que toi, tu étais loin d’être dupe : si jamais tu perdais tout du jour au lendemain, ils te fuiraient comme la peste. C’était ainsi dans ton monde.

Découvrant ce lieu qui était tout nouveau pour toi, tu notas le bazar qu’il contenait. Cela te mit quelque peu mal-à-l’aise étant donnée que l’ordre est un mot d’ordre de ton éducation « Avec joie : un thé, je vous prie. » Tu continuas d’observer le bureau, essayant de déterminer une organisation, une rigueur que devrait avoir chaque enseignant selon toi, mais rien ne te sautait aux yeux. Enfin si, tu étais un peu mauvaise langue puisque seul son bureau était bien rangé, ne contenant qu’une plume qui semblait être celle d’un hippogriffe, un petit carnet et un étrange orbe (dont tu ne connaissais pas l’utilité puisque, la professeure étant arrivée récemment à Poudlard, tu n’avais pas eu tes premiers cours de Soins aux Créatures Magiques avec elle). Tu regardas donc l’étrange objet avec intérêt, te demandant bien à quoi il pouvait servir. Tu t’installas finalement sur le fauteuil que la professeure t’avait indiqué quelques secondes auparavant. Tu pris ton encrier, ta plume et un carnet avant de pendre ton sac sur ta chaise. Tu posas le tout sur le bureau et attendit que ta directrice de maison reporte son attention sur toi « De quoi vouliez-vous me parler, professeure McFusty ? »
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Abigail MacFusty
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Ven 29 Jan - 15:43
- Ne vous souciez pas de l'agitation.

Ces instructions sonnant comme des mots d'excuse, je laissais la jeune femme entrer dans mon bureau comme si elle était une habituée, me préoccupant peu de ce qu'elle pourrait penser du capharnaüm qui s'y trouvait. Se fier aux apparences n'était pas toujours une solution et j'avais à cœur de croire que l'élève qui était dans la maison que je dirigeais saurait passer outre l'apparente désorganisation. Apparente oui, car en réalité, il n'en était rien. Les sortilèges lancés étaient tous d'une rigueur exemplaire, et les déplacements étaient précis. De même, les diverses piles et les nombreux rangements avaient une logique recherchée et pensée. La mienne, certes, donc peut-être étrangère à autrui, mais ce n'était pas un bazar incommensurable. Qui plus est, je ne m'étais encore jamais trompée en classe lorsque je donnais une appréciation ou que je demandais un nom. Bien que j'aie beaucoup de défauts et de points faibles, j'étais aussi une personne extrêmement appliquée dans ce que je faisais, et même si la voie professorale n'était pas le rêve de ma vie, il n'empêchait que c'était un engagement que je tenais avec une grande rigueur et une bonne dévotion.
Alors qu'elle m'indiquait ce qu'elle voulait boire, j'esquissais un petit sourire tout en agitant ma baguette devant moi. Là, des tasses et une théière s'agitèrent pour préparer ledit thé. Ce breuvage était toujours très spécial pour moi, j'en raffolais, et sans doute que la demoiselle pouvait le deviner à une simple chose : cette boite en bois finement ouvragée, aux dorures comme finissions, qui vint se poser sur mon bureau, juste devant elle. Le couvercle de la boite s'ouvrit, laissant la possibilité à la Poufsouffle d'y voir une multitude de sachets de thé, tous rangés dans de petits compartiments apparemment enchantés puisque les odeurs ne s'échappaient pas. Ainsi, elles ne se mêlaient pas non plus les unes aux autres, et gardaient leurs véritables saveurs.

Laissant tout le loisir à mademoiselle Vandwyck de choisir avec le temps dont elle avait besoin, je me déplaçais à côté de l'une des nombreuses piles de parchemins qui dansaient avec les autres. Comme si j'avais l'air d'attendre quelque chose, je fixais les divers papiers s'agiter sous mes yeux, à l'instar d'un moldu qui attendrait que son toast saute du toaster. Au moment opportun, je tendais la main pour attraper l'un des nombreux parchemins puis je le prenais avec moi, à croire que je l'avais saisi totalement par hasard. Il n'en était rien cependant et lorsque je le posais sur mon bureau, la jeune femme pouvait y voir uniquement son prénom et son nom de famille. Tout le reste était, apparemment, vierge. Pourtant, alors que je prenais place en face d'elle, mes yeux parcouraient le papier comme si j'étais véritablement en train de lire quelque chose.
Ce ne fut que lorsque je relevais mon regard sur mon invitée que je souriais, réalisant enfin qu'elle avait, en bonne élève, sorti un carnet et de quoi écrire. Elle aussi était rigoureuse dans ce qu'elle faisait, et c'était une chose que j'appréciais avec elle. Autant travailler avec des élèves qui avaient des soucis était fascinant car cela me demandait énormément de recherche, autant être avec des personnes comme mademoiselle Vandwyck me facilitait la tâche et la conversation n'en était toujours que plus intéressante et passionnante. Bien sûr, j'étais une professeure particulière dans le sens où j'étais un être humain particulier, alors je faisais en sorte de me contenir quand je liais mes doigts entre eux pour joindre mes mains et que je m'adressais à Eponine sans pour autant la regarder. Depuis qu'elle était entrée dans mon bureau, pas une seule fois mes yeux foncés avaient croisés les siens, je fuyais le contact, et c'était une attitude que j'adoptais également lorsque je donnais mes cours. En somme, rien d'inhabituel avec moi, mais quelque chose d'inhabituel pour une personne adulte, majeure et vaccinée et enseignante qui plus est.

- Si je vous ai fait venir aujourd'hui mademoiselle Vandwyck, c'est simplement pour que nous puissions un instant parler de vous, de votre avenir. Je m'interrompais lorsque les tasses venaient se poser à côté de nous, et la théière entre nous sur mon bureau. Une petite boite de biscuits vint se joindre au tout. Tranquillement, je reprenais, le tatouage sur mon avant-bras gauche, un noir des Hébrides dessinés dans des traits plutôt abstraits et nuageux, se déplaça jusqu'à mes doigts. Mon regard, lui, oscillait entre la théière et la tasse de la jeune femme. Voyez-vous, puisque je suis encore nouvelle enseignante, j'ai à cœur de m'assurer que mes élèves, encore plus ceux de ma maison, ne soient pas livrés à eux-mêmes lorsqu'ils quitteront Poudlard. Je servais d'eau chaude la tasse de la jeune femme, m'interrompant une nouvelle fois comme si ces pauses me permettaient de garder contenance, ou de rassembler mes idées. Lorsque je me servais à mon tour, je me raclais sensiblement la gorge. Vous avez des résultats excellents jusque-là, et sauf erreur de ma part, vous entrerez dans votre dernière année à la fin de l'été. Alors, je suis curieuse de connaître vos ambitions, de savoir ce qui vous animerait, ou tout le moins, ce qui vous aidera à vous lever chaque matin au réveil. Là, mon regard croisa enfin le sien, furtivement, rapidement, avant qu'il ne reparte bien vite se perdre dans l'orbe posé non loin de nous. Je m'étais essayée à une petite plaisanterie histoire de détendre l'atmosphère, mais s'était sans compter ma maladresse incessante envers autrui.


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Dim 18 Avr - 17:55
Canis Lupus Familiaris
« Abi ♥ »

Tant bien que mal, tu tentais d’ignorer l’agitation qui se jouait dans le bureau de ta directrice de maison. Tu étais donc concentrée sur ta plume dont tu tripotais l’extrémité dans l’attente de prendre des notes de ce qui se dirait dans ce bureau. Bien que de nature calme, tu appréhendais l’entretien avec le professeur McFusty. Néanmoins, la petite bonne femme qui n’était pas plus haute qu’un élève de quatrième année dégageait quelque chose de rassurant. Alors, tu ne t’inquiétais pas non plus outre mesure de l’issue de la conversation. En fait, cela relevait plus de la curiosité voire de la surprise qu’avait représenté cette convocation pour toi plutôt que d’une réelle anxiété.

Ton avenir ? Il s’agissait donc de cela ? Pourquoi s’en inquiétait-elle ? Tu étais une excellente élève, ce qui voulait dire que tu avais l’embarras du choix en ce qui concernait les formations universitaires. Tout pouvait convenir et… rien à la fois. Oui, car bien que tu faisais en sorte de dégager une certaine assurance, tu n’avais aucune idée de quoi serait fait ton avenir. Par ailleurs, un autre problème se posait à toi : Tobias Towsen accepterait-il que sa future femme s’engage dans de grandes études ? N’était-ce pas incompatible avec le rôle de femme au foyer qu’il espérait sans doute de toi ? Rien que d’y penser, un frisson te parcouru. Tu ne souhaitais nullement être une poule de maison à la merci de ce personnage que n’appréciait guère plus que cela. Donc non, cette discussion ne serait sans doute pas « simple » comme le suggérait ton adorable professeur de Soins aux créatures magiques.

Ne pipant mot pour le mot, tu te contentas d’écouter à nouveau ses paroles et d’observer le le liquide chaud se verser dans ta tasse. Malheureusement, tu ne savais pas quoi répondre à l’enseignante qui semblait réellement se soucier de ce que tu allais devenir. Une part de toi l’enviait car, lorsque tu croisas son regard, tu pouvais voir cette petite lueur au fond de ses pupilles. Une flamme qui l’animait et qui prouvait que sa vie, son métier avaient un sens pour elle.

Tu ne voulais pas paraître impolie, mais il fallait que tu réfléchisses à ce que tu allais dire. Alors, ton cerveau se mit à chercher la meilleure option dans les réponses que tu pouvais lui offrir. Une seule s’imposait à toi. Sûrement la plus simple, la plus… bateau. Mais elle t’arrangeait bien car il s’agissait de la plus vague et sincère à la fois.« Je vous remercie de vous soucier de moi. Néanmoins, sachez qu’à ma sortie de Poudlard, mon avenir sera assuré. »

Ta phrase était lourde d’un sous-entendu que tu ne pouvais dévoiler aussi impunément. Cette prise de parole te laissait néanmoins un peu plus de temps pour réfléchir à sa question. En éliminant le mariage et le Towsen de l’équation, quel chemin pourrait potentiellement être appréciable pour faire honneur à ta famille ? Choisir la Médiation Magique, comme Tristan ? Comme cela, vos destins seraient encore une fois très liés, surtout si vous parvenez au même avenir professionnel. Travailler avec ton frère dans l’avenir te plairait plutôt bien. Mais tu avais toujours trouvé cette formation universitaire un peu vague, trop large en somme. La plus générale. Mais n’était-ce pas la meilleure option pour une personne telle que toi qui n’avait aucune idée vers quoi s’orienter ? Il y avait aussi le Droit Magique qui, tu en étais certaine, pouvait rendre très fier ton père. Ainsi, tu pourrais acquérir de grandes responsabilités au sein du Ministère de la Magie ou alors devenir avocate pour défendre les intérêts des Vandwyck. Il s’agissait d’une bonne idée également. La troisième formation qui pouvait t’intéresser était celle de Magizoologie et Botanique. Malheureusement, bien que passionnante selon de nombreux Poufsouffle, tu savais qu’il s’agissait d’une voie à exclure. Pour Papa, c’était le genre de chose qui devait ne rester qu’une passion, tout comme l’art car ce genre de formation n’avait aucun intérêt aux yeux de la famille. Cela n’avait rien de prestigieux et sûrement aurait-on honte de toi. Or, pour la petite fille parfaite que tu étais, il fallait à tous prix éviter un tel drame.


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Mar 20 Avr - 14:49
Malgré les apparences de mon bureau sens dessus dessous et mes airs peut-être un peu las et fatigué, mes intentions étaient bonnes. J'étais tout simplement attentive au bien-être des élèves à qui j'enseignais les Soins Aux Créatures Magiques et non pas uniquement aux élèves de ma maison. Eponine, elle rassemblait les deux, ce qui m'avait davantage motivée à la convoquer. Elle avait des résultats excellents et se comportait parfaitement bien en classe, elle était intelligente et tout semblait lui réussir. Bien qu'elle ne soit pas la seule à remplir ses conditions, cela restait tout de même de l'ordre de l'exceptionnel. Tout le moins, je savais aussi qu'avec le nom de famille qu'elle portait, une certaine attente devait reposer sur ses épaules, et c'était un peu ce que je craignais même si j'espérais me fourvoyer largement.
Dans le fond, j'avais moi aussi de lourdes responsabilités en portant le nom que je portais et en plus en devenant du jour au lendemain la seule et unique héritière. Pourtant, j'avais la chance de ne ressentir aucune pression ni aucune exigence de la part de mon entourage. Je savais que ce n'était pas le cas de tout le monde. Ces pratiques moyenâgeuses me fatiguaient bien souvent, car, en plusieurs mois, j'avais déjà pu constater à quel point cela pouvait gâcher la vie à certains de mes étudiants. Je le déplorais réellement.
Au-delà de ça, il était noté dans le dossier de la jeune femme qu'elle était une animagus, tout comme moi, ce qui évidemment ne manqua pas d'attirer mon attention. Bien évidemment, elle n'était pas présente dans mon bureau pour que nous puissions partager cette délicieuse sensation qui s'infiltrait dans nos veines lorsque nous nous transformions. Peut-être plus tard qui sait ? Cela dit, le fait qu'elle ait réussi sa potion d'animagie montrait bien qu'elle avait un potentiel certain.
Cela dit, je n'étais pas non plus une bonne samaritaine à devoir dire quoi faire à quelqu'un, et je n'étais pas non plus du genre à me mêler de ce qui ne me regardait pas, surtout lorsque c'était de l'ordre familial. Néanmoins, si mes conseils pouvaient éventuellement éclairer un peu des doutes et apporter une once de bonheur, alors j'étais heureuse de pouvoir rendre ce service.

Quoiqu'il en soit, tout ce que j'étais en train d'imaginer-là n'étaient peut-être que des élucubrations sans fondement. Toutefois, la réaction évasive et l'hésitation palpable de la jeune femme ne me réconfortaient guère. J'étais davantage intriguée, et au lieu de me rasséréner, la jeune femme réussit à m'interpeler davantage, néanmoins, je n'en montrais rien en dehors d'un subtil froncement de sourcils. Feignant alors de comprendre ce qu'elle voulait réellement dire, je répondais sur un ton détaché, mais pour le moins toujours intéressé. Car l'intérêt lui, restait vif : celui d'aider.

- Avec les notes que vous avez miss, je ne doute à aucun instant que vous ayez un avenir assuré. Là, je me permettais de prendre une légère pause avant de chercher son regard, chose exceptionnelle puisque je ne l'avais pas fait jusque-là. C'était toujours une épreuve pour moi de soutenir un regard, mais le fait que je sois si fuyante d'ordinaire montrait aussi à mon interlocuteur que je prenais les choses au sérieux quand j'en venais à le fixer de la sorte. Cela vous donne l'embarras du choix, et je me suis dit, peut-être, vous ne sauriez plus trop où donner de la tête.

Me saisissant de ma tasse de thé encore fumante, je serrais doucement mes doigts autour de la porcelaine, comme si je cherchais à me réchauffer. Férue de thé de qualité, celui-là en était sans le moindre doute, ce qui ne concordait guère avec l'apparence étrange et désordonnée de mon bureau. En effet, cette qualité de fumet, on la retrouvait en général dans des salons de thé mondains ou alors éventuellement chez le directeur de Poudlard, ou encore chez quelqu'un au sang bien plus bleu que le mien.
Mais non, il était ici, en ma possession, moi la petite sorcière menue aux airs chétifs et aux vêtements soit troués soit tâchés par la boue à cause de mes nombreuses excursions à l'extérieur. Je n'étais pas non plus ce genre de sorcière délicate à lever le petit doigt lorsque je dégustais le breuvage, ce qui pouvait paraitre d'autant plus hérétique pour certains. Mais voilà, avec moi, l'habit ne faisait pas le moine, et c'était à croire que mon être entier était fait de contradiction. Je reprenais avec l'aisance tranquille que j'avais depuis le début de notre rencontre.

- Avez-vous une préférence pour un chemin à suivre ? Avez-vous déjà un corps de métier qui vous intéresse ? Je prenais une gorgée de mon thé avant de poser délicatement la tasse dans un sensible bruit de pierre fine qu'était la porcelaine. Je vous vois plutôt motivée à mes cours, appréciez-vous les créatures fantastiques ?

Je hasardais un peu, mais il fallait bien que je creuse. Si la jeune femme préférait rester évasive, alors tant pis, c'était qu'elle ne voulait pas de mon aide et que ma démarche était vaine. Dans ce cas, autant ne pas insister et la laisser aller de ses propres ailes. Le choix lui appartenait, car, encore une fois, je n'étais absolument pas en position de prendre les décisions pour elle. Je ne souhaitais rien d'autre que de lui venir en aide.


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