Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Lumos Je rp en : Mon allégeance : moi, moi, et rien que moi
Dim 8 Aoû - 21:04
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Kidnapping
Anastasiya et Heaven
C'est un contrat juteux qui attend Mrs Malefoy, du moins le pense-t-elle alors qu'elle remonte une allée du Chemin de Traverse. C'est que son mari s'est fait au fil des années des ennemis et nombreux sont ceux qui verraient bien sa florissante affaire couler. Dans la tête des grosses brutes qui s'apprêtent à l'enlever, elle est la cible parfaite. Peut-être leur livrera-t-elle tout simplement les secrets de fabrication de l'entreprise ? Dans tous les cas, elle sera un très bon moyen de pression pour son mari.
La jeune Dimitrov, elle, est venue racheter de la crème à polir pour son balai et voilà qu'un flash l'assaille. Elle voit cette jeune femme se faire enlever dans une ruelle, la jeune femme qui passe devant elle une fois la vision terminée. Doit-elle la prévenir ? La croira-t-elle seulement ? Peut-être lui écrire une lettre anonyme ? Trop tard... Alors qu'elle suit Heaven discrètement, la scène se produit et elle se retrouve embarquée elle aussi car elle est un témoin gênant.
Enfermée dans la cave d'une maison abandonnée, les deux jeunes femmes vont devoir se serrer les coudes pour sortir de là. Après tout, les deux gaillards qui les ont enlevées n'ont pas l'air très futés.
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Invité
INRP
IRL
Mar 10 Aoû - 23:23
Ça n'aurait jamais dû arriver et tes doigts serrent de toutes leurs forces le comptoir du vendeur. Ça n'aurait jamais dû arriver et tu halètes, ta respiration brisée caressant les accents de panique qui virevoltent tout autour de toi. Ça n'aurait jamais dû arriver, et t'as mal à la gorge, mal au cœur, tu sais plus où tu en es et tu dévisages le bois plutôt que l'homme en face de toi et tu respires plus fort encore parce que ça continue.
Il y a la main qui s'égare contre les lèvres.
Ton cœur s'emballe un peu plus fort. Ba-bam. Ba-bam. Ça tambourine contre tes tympans. L'image se floute, tu recules brusquement et la voix du vendeur ne parvient pas à atteindre ta conscience. Il est trop tard pour ça, la panique t'a déjà happée.
« Tout va bien mademoiselle Dimitrova ? »
Tu le sens dans le son de sa voix, Ana. Il est vraiment soucieux, parce qu'il commence à te connaître, et qu'il te connaît joviale, souriante et aimable, parce que tu viens toujours là pour ta passion, parce que vous discutez Quidditch, aussi. Il est vraiment soucieux, parce que tu n'as jamais fini ta phrase, l'image a été trop violente, trop absolue, trop soudaine aussi. Alors t'as juste eu le temps de chopper le comptoir qui vous sépare et tu t'es mise à serrer du plus fort que tu as pu tandis que tout en toi foutait le camp, tandis que tout en toi partait à la dérive. Ça te fout mal, Ana, quand les visions te terrassent. Ce n'est jamais au bon moment, t'en as jamais envie, tu préférerais les effacer, les déchirer, les abandonner, mais rien n'y fait, t'as mal au crâne quand t'essayes de te concentrer pour les empêcher, et ça ne marche jamais, parce qu'elles font partie de toi, même si cette simple idée te rebute.
« J-je vais vous chercher une chaise, ne bougez pas ! »
Tu retiens de toutes tes forces la nausée qui te saisit et tu vois s'afficher d'autres images, brusquement, presque trop intensément pour que tu puisses vraiment retenir le contenu de ton estomac. Lui disparaît dans l'arrière-boutique, mais c'est à peine si tu le vois faire. C'est que ta tête est ailleurs.
Corps qui se débat. Elle ne veut pas. Elle lutte. L'impression de peur grandit en elle. Elle est une tigresse qui refuse de se laisser faire.
La sueur macule ton dos tandis que tu prends une nouvelle inspiration. Tu sais comment tu devrais faire, mais là tu as juste besoin d'air, alors tu pousses la porte en titubant, tu t'enfuis de la boutique et ça fait mal de leur céder, aux dessins qui se glissent dans ta tête, mais tu n'as pas le choix. Tu refuses qu'on comprenne, tu refuses qu'on te voit comme ça, et ça te tue, tout ça. Ça te bouffe de l'intérieur et t'as le cœur qui bat à mille à l'heure. Alors tu t'accroches au mur, et tu vois les visages dansants des passants qui te fixent, tu n'accroches pas les faciès, ils passent trop vite sous tes yeux, et ta tête tourne, tourne, tourne encore et encore, et tu inspires, tu inspires sans réussir à trouver d'air, parce que tes poumons le refusent, le foutu oxygène.
Gerbe de cheveux blonds glissent contre les mains des ravisseurs. Elle voudrait crier, mordre et faire lâcher, mais rien n'y fait, alors elle se débat un peu plus fort. Elle se débat un peu plus vainement, surtout.
Tu voudrais t'asseoir par terre, t'asseoir pour ne plus jamais te relever, tu voudrais coincer ta tête entre tes genoux et laisser passer la crise, mais tu peux pas, il y a trop de monde autour de toi, et tu es née Dimitrova. C'est un nom qui résonne dans les mémoires, ça. C'est un nom qui marque et qui jouera encore et encore contre toi si tu as le malheur de t'abandonner là. Alors tu inspires un peu plus intensément, il va bien finir par rentrer, ce foutu oxygène.
Mais c'est là que tu la vois. Elle est blonde, elle est belle, elle a tout du prédateur et elle s'avance sans peur dans la ruelle. Oui, mais cette ruelle, tu la connais, tu l'appréhendes, tu la méprises, parce que tu sais ce qui va s'y jouer, et t'as la gorge en feu, et les flammes sont plus violentes encore, tu les soupçonnes d'être bleues, mais tu es trop occupée à paniquer pour vérifier. T'as les yeux embués, Ana, t'as envie de vomir et tu te pencherais bien, là de suite, pour déverser ton estomac sur le pavé. Mais les regards te fixent, sauf le sien, évidemment, parce que ça ne serait pas drôle, autrement. Et peut-être que tu les imagines, les oeillades alentours. C'est que tu sais t'effacer dans ce genre de moments.
Tu es née Dimitrova, Anastasiya. Tu portes le nom de ton père, celui d'un homme au cœur aussi froid que la terre qui t'a vue grandir. Tu es née Dimitrova, Anastasiya. Mais ça n'a pas de prise sur toi, et l'incendie qui t'habite refuse de s'éteindre, et tu réchauffes la glace et t'as peur à en crever mais tu ne peux pas accepter que ça se fasse. Alors tu prends ton courage à deux mains, t'es tellement persuadée de ne pas en posséder que tu ne vois pas les ailes qui se déploient dans ton dos dans ces moments-là et tu avances dans la ruelle. Ta voix ne sort pas comme il faut. C'est que tu manques d'air et tu te demandes si tu ne vas pas mourir là, sur le sol d'un endroit où tu aurais voulu ne pas mettre un orteil.
« M-madame... V-vo-... »
Mais ça ne le fait pas. C'est un murmure au son de ton angoisse, c'est un prétexte pour l'inspiration brûlante qui te scie bientôt les cordes vocales. Alors tu avances contre ton mur, tu te tiens des deux mains, pour être sûre de ne pas tomber. Parce que cette femme est sur le point de se faire enlever. Parce que tu le sais. Et parce que tu ne peux pas laisser ça arriver.
« P-pas par là... »
Bla. Ça ne sonne pas assez fort, quand ça cogne contre les pavés trop froids. Ça ne sonne pas assez fort, et de toute façon c'est déjà trop tard. Tu n'es jamais assez, de toute façon, Anastasiya.
Impuissante. C'est le mot qui te déchire tandis que tu les vois bondir, approcher la malheureuse et que se joue sous tes yeux la scène que tu aurais voulu empêcher. Il ne sert à rien. Non, tu ne sers à rien. Tu voudrais te dire que c'est ce foutu don qui est maudit, mais tu le sais au fond de toi, Ana. Tu sais très bien que tu n'es rien, parce que ce foutu A te condamne depuis le jour où tu es née.
C'est alors qu'il te voit. Il est grand, musculeux, trapu aussi. Il n'y a pas de grâce dans ses manières et tu sais. Tu voudrais t'enfuir en courant, tu voudrais partir, tu voudrais pouvoir voler loin de ce qui s'apprête à se jouer, mais tu n'es capable de rien, ni de prendre tes jambes à ton coup, ni de prendre la baguette qui te sauverait. Les mots ne se détachent pas non plus de tes lèvres. Soudain, l'obscurité.
Lorsque tu rouvres les yeux, c'est la vétustée des lieux qui te frappent en premier. La crise est passée en même temps qu'est venue l'inconscience et la bouffée d'air que tu arraches au monde emplit véritablement tes poumons d'oxygène. Tu observes, tu écoutes le bruit d'une goutte qui tombe à intervalles régulier dans votre prison. Tu sais qu'ils ne sont pas là pour toi, les hommes qui ont décidé que tu étais le témoin de quelque chose qui ne devait pas être vu. Tu prends le temps de te poser, tu voudrais bondir et les défaire, mais ça ne servirait à rien. Alors tes yeux errent, accrochent ta compagne dont l'inconscience semble vouloir durer plus encore que la tienne. Le diagnostic tombe brusquement.
« Une cave... »
Ta voix est un murmure et tu secoues doucement l'épaule de la femme qui t'accompagne.
« Madame, s'il vous plaît, vous venez d'être enlevée et j'ai besoin que vous m'expliquiez ce qui aurait pu motiver vos ravisseurs. »
Parce qu'il vous faudra les comprendre pour mieux vous enfuir. Parce que ça ne se fera pas seule. Parce que tu ne peux pas croupir ici. Tes rêves ne se briseront pas aujourd'hui.
« Je m'appelle Anastasiya. »
L'accent russe trahira ton ascendance lointaine, sans aucun doute, et on pardonnera pour toi la question qui suivra.
Quand elle peut se mêler des affaires de l'entreprise de son mari, Heaven n'hésite pas. Elle tient à jouer un rôle dans tout cela, à ne pas être juste la femme de Phoebus Malefoy. Non, elle veut qu'on sache qu'elle est plus que ça, qu'elle a une tête, un cerveau, un coeur et des capacités. Pour une ancienne Serdaigle, se retrouver rabaissée à faire la potiche à côté de son mari, il n'y a rien de pire. Enfin, si, il y a pire.
Heaven marche tranquillement, le port altier, la tête droite. Elle sait que l'apparence est très importante et que son attitude et sa démarche en disent long sur son rang. Mais parfois, Merlin ! elle préfèrerais avoir la paix, simplement. Elle envie parfois les sorcières au sang-mêlé, celles que personne ne reconnait dans la rue, celles qui peuvent choisir ce qu'elles font de leur vie, de leurs journées... C'est de l'envie et de la jalousie. Sa mère lui dirait à quel point ce n'est pas bien, mais c'est difficile de s'empêcher de regarder ce qui se passe pour les autres quand on n'aime pas sa propre vie.
Le Chemin de Traverse, Heaven le connaît par cœur. Elle y vient depuis de nombreuses années… Elle y venait déjà quand elle était petite, avec ses parents et Vincent. Et puis quand elle allait enfin entrer à Poudlard, elle était venue ici pour faire les achats de la rentrée… Confiante, Heaven marche donc d’un bon pas. Elle salue quelques personnes qu’elle connait, elle sourit à d’autres… Être une femme comme elle, c’est aussi sourire quand elle n’a pas envie. Mais elle sait où elle va et elle sait ce qu’elle veut. Ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’elle n’est pas seule, qu’elle est suivie, traqué, peut-être… Repérée par des individus louches qu’elle ne remarque pas, voilà Heaven qui se retrouve soudain à se débattre, bec et ongles, contre ces hommes qui cachent leurs visages. Ils n’ont même pas le courage de se montrer comme ils sont, ces lâches ! Elle essaie de mordre, de griffer, de hurler, de donner des coups, mais ils sont plus forts, et ils sont plusieurs, surtout. Elle voudrait appeler au secours, demander de l’aide, parce que le chemin de Traverse est un lieu où il y a toujours beaucoup de gens… il doit bien y avoir quelqu’un qui peut l’entendre, qui peut la sauver… Elle n’attend pas que ce genre de chose vienne de son mari ou des amis de celui-ci, ce n’est pas la peine. Phoebus n’est pas là et vu l’heure, il ne doit pas être en état. « AU SECOURS !! » Elle est sûre de crier, mais elle entend bien vite que le son de sa voix est bien plus bas que ce qu’elle veut. On l’a mise en sourdine. On l’a muselée, réduite au silence, elle qui a tant de choses à exprimer… Savoir cela, ça lui donne encore plus envie de se débattre, de ne pas se laisser faire et Heaven gesticule dans tous les sens, elle se démène, elle attaque comme une créature en rage… et puis, c’est le néant, la perte de connaissance. A-t-elle été assommé ? lui a-t’on donné un calmant ? sous quelle forme ? elle se souviendrait si on lui avait fait boire ou manger quelque chose… Quand Heaven ouvre les yeux, elle se fait un peu secouer… elle est dans l’obscurité, dans la fraicheur, l’humidité… Elle reprend ses esprits et voit qu’elle n’est pas seule dans cette cave. Il y a une jeune fille qu’elle ne connait pas, qui est là avec elle… Heaven reprend petit à petit ses esprits, elle n’est pas habituée à être bousculé comme ça. La jeune fille parle de ravisseurs, elle interroge, cherche à comprendre… mais Heaven a du mal à savoir de quoi il s’agit… elle est encore un peu dans les vappes avec ce qu’on lui a donné pour l’étourdir. Elle répond d’abord à la question la plus facile : « Heaven… Heaven Crab… Malefoy… » Le vieux réflexe de se présenter presque sous son nom de jeune fille… mais en prononçant le nom de son mari, Heaven se demande quand même si… « Il y a une demande de rançon ? quelque chose comme ça ? Mon mari est assez connu… et il a les moyens de s’offrir tout et n’importe quoi… » Peut-être qu’il avait joué un peu trop gros et qu’il avait perdu ? on aurait alors enlevé Heaven pour le forcer à payer ses dettes… ou alors, il avait encore réussi à faire le malin devant les mauvaises personnes et on aurait alors kidnappé sa femme pour une sorte de vengeance ? Avec Phoebus Malefoy comme mari, Heaven sait qu’elle peut s’attendre à tout. Elle-même n’a jamais rien fait qui puisse pousser des gens à vouloir l’emprisonner ou la maltraiter. Et puis… elles sont deux à être ici, c’est bien que quelque chose se prépare… « Mais pourquoi avez-vous été enlevée, Anastasiya ? » Heaven se creuse la tête, elle cherche à comprendre, encore et toujours, parce que c’est une femme, parce qu’elle aime savoir, elle aime analyser et déterminer les causes et les conséquences…
made by black arrow
(C’est vraiment court par rapport à toi :-/ )
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Meetwitch - Anastasya et Heaven
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