Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
RSS
RSS



 

Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Mar 27 Avr - 0:20

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020
J’enfile une robe puis je la retire, la lançant sur le tas que forme déjà une dizaine d’autres tenues sur le sol. Je ne me suis pas sentie aussi nerveuse depuis… Depuis quand déjà ? Depuis mon premier jour en protection magique peut-être ; j’avais peur de tout foirer, j’avais peur de ne pas réussir et de ne pas être à la hauteur. C’est étrange, rien n’a changé. Ce soir, j’ai rendez-vous avec Lyam, j’ai peur de tout foirer, j’ai peur de ne pas être à la hauteur. Ce n’est qu’un dîner dans un restaurant et pourtant… Je n’ai jamais fait ça ; avec mes précédents petits amis, on se contentait de manger ensemble à la table de la Grande Salle de Poudlard ou de grignoter un truc tout prêt fait à Pré-au-Lard. Il faut dire que c’est aussi la première fois que je fréquente un moldu. Est-ce qu’on peut dire qu’on se fréquente avec Lyam ? J’ai dix milles questions dans ma tête auxquelles je ne sais pas répondre. J’ai envie de croire que tout peut arriver mais je n’ai pas envie de me précipiter, ni même d’aller trop vite. Je veux prendre mon temps mais en même temps, je dois l’avouer, je suis tombée sous le charme de Lyam en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Après nos retrouvailles fortuites, on s’est beaucoup écrit, on s’est appelé quelques fois et je suis surprise de voir à quel point cela m’a semblé facile et naturel. Je sais pas, nos discussions et nos conversations s’enchaînent et aussi différentes soient-elles, elles m’ont toutes plu.

C’est là que je me suis rendue compte que j’étais nerveuse quand il m’a proposé qu’on se voit, rendant tout de suite les choses plus officielles. On avait casé une date, puis on a décalé. Lyam m’a expliqué qu’il s’était blessé sur une intervention et qu’il préférait attendre d’aller mieux avant qu’on puisse organiser un dîner. Au fond, cela m’a arrangé, étant moi-même blessée après l’attaque à la lisière de la forêt interdite au début du mois. J’ai eu du mal à me remettre moi aussi. Plus psychologiquement que physiquement d’ailleurs. Mes blessures se sont rapidement refermées grâce à la magie. Je garderai deux petites cicatrices, une au niveau de ma cuisse et une au niveau de mon bras gauche, qui devraient nettement s’atténuer avec le temps mais rien de plus grave que cela. Mon bras cassé a été instantanément réparé lorsque l’infirmier Greengrass m’a prise en charge pendant que j’étais à demi-consciente lalala chut. En tout cas, j’ai beaucoup souffert suite à l’attaque et je me suis énormément remise en question ; je me sens toujours aussi faible, aussi nulle, j’ai l’impression de ne pas être à la hauteur physiquement et de ne pas encaisser les blessures. Ce point-là je pourrai aisément le travailler, du moins je l’espère. Ce qui m’a le plus dérangé, c’est ma bêtise. J’ai foncé tête baissée en plein dans la bataille et j’ai mis en danger la vie d’Eirian. Je voulais tellement retrouver Maxime… Heureusement, chacun d’entre nous, que ce soit Eirian, Maxime ou moi allons bien. Cette expérience m’a également montré à quel point la protection magique est ma voie ; je veux aider, je veux être utile aux autres, protéger les autres.

Mais ce soir, ce n’est pas ma tenue d’étudiante en protection magique que j’enfile, mais bien ma tenue de jeune femme qui veut séduire. Je sais que je plais à Lyam, ce n’est pas le problème. Physiquement, je n’ai rien à craindre vu la première nuit que nous avons déjà passé ensemble ainsi que les compliments qu’il a pu me faire ce soir-là ou lorsque nous avons bu un café. Mais je veux lui plaire davantage que physiquement et c’est aussi pour ça que je suis nerveuse. J’opte finalement pour une jolie robe rouge cintrée et j’enfile des talons compensés et une veste en jean pour ne pas paraître trop guindée. J’ondule légèrement mes cheveux et les coiffe pour qu’ils retombent dans une jolie cascade wavy. Je me regarde dans le miroir tandis que j’accroche mes boucles d’oreilles et un joli collier qui s’arrête à la commissure de ma poitrine. Je retouche rapidement mon maquillage et mon rouge-à-lèvre avant de vérifier l’heure. J’ai encore un peu de temps. Lyam m’a donné rendez-vous à 20h et il est 19h47. Le connaissant, il va être à l’heure, alors je me dépêche et je descends de ma chambre. Mon père dans le salon se retourne quand j’attrape mon sac à main et je lui laisse une trace rouge sur la joue lorsque je l’embrasse. Ma mère me salue de la cuisine où elle est en train de préparer le repas. Je leur ai vaguement dit que j’avais rencontré un homme sans pour autant donner trop de détails pour l’instant. Mais bon, ils doivent se douter que je ne sors pas comme ça juste pour aller me promener. Je vérifie l’heure, 19h52.

Je transplane discrètement dans une rue adjacente au restaurant que Lyam a choisi et j’arrive devant quelques secondes après. Cela a l’air sympathique. Je rentre et un homme vient m’accueillir. « Bonjour Madame, vous avez réservé ? » J’acquiesce et je réponds : « Oui, une table pour deux pour 20h. » L’homme se place devant le carnet des réservations et me demande : « C’est à quel nom ? » Ma mâchoire se décroche quand je me rends compte que je ne connais même pas le nom de famille de Lyam. Putain, le serveur va me prendre pour une poire. Je commence à paniquer quand j’entends la clochette de la porte qui s’ouvre et un sourire s’installe instantanément sur mes lèvres. « Lyam ! » Sans réfléchir, je m’approche de lui et dépose un baiser sur sa joue. Passée la surprise, je le regarde discrètement du coin de l’œil, putain, ce qu’il est sexy. J’ai le cœur qui bat à la chamade comme une collégienne, je me sens tellement ridicule. Je garde la tête haute mais je suis sûre que mes joues ont déjà rosies.
KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 704
Gallions : 1400
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Jeu 29 Avr - 16:22


Dites adieu aux douleurs du passé,
ce qui nous attend est bien plus beau
Lyla III ♣ mi-août 2020

Mais quelle idée tu avais eu… Oui on pourrait diner ensemble. Ah sur le papier cela semblait très bien. A croire que tu avais oublié que ce genre de truc te rendais ultra nerveux. Les choses semblaient parfois si faciles avec Kayla que t’en oubliais presque ta timidité envers les filles… Pourtant vous vous connaissiez un peu mieux à présent, vous vous étiez déjà vue deux fois, vous aviez même déjà coucher ensemble, vous aviez pas mal discuter au téléphone, elle connaissait quand même pas mal de choses venant de toi et si elle n’était pas intéressée elle aurait passé son chemin n’est-ce pas ? Mais c’était peut-être cela qui te rendait si nerveux, savoir que justement elle l’était et que tu devais être à la hauteur…  Car il ne s’agissait plus d’emmener une fille dans ton lit ce soir, c’était un rendez-vous, un vrai. Celui qui veut dire, Hey tu me plais, peut-être que ça pourrait aller plus loin tous les deux. Est-ce que tu voulais aller plus loin ? Cette question te trotte dans la tête. Bien sûr que Kayla te plait tu ne serais pas là en train de te préparer pour le diner de ce soir sinon. Le problème était qu’à chaque fois que tu pensais à te rapprocher d’une femme, il y avait Alice qui rentrait en ligne de compte… Tu avais tellement peur pour elle…Tellement peur qu’elle s’attache à quelqu’un d’autre et que cela ne fonctionne pas… Mais tu savais que tu avais tendance à te cacher derrière cette excuse parfois en te disant que tu pensais au bien de ta fille en premier et que tu ferais mieux d’arrêter. Kayla… Elle avait quelque chose de spécial. Quelque chose qui te donnait envie d’aller plus loin. Cependant tu te mentirais à toi-même si au fond tu n’admettais ne pas avoir cette petite crainte. Encore et toujours… Tu avais laissé Alice à ton frère, il se remettait encore de votre mission cueillette de champignon, mais il allait mieux et était en mesure de pouvoir s’occuper de sa nièce. Tu avais même missionné Alice de prendre soin de son oncle part la même occasion. Tu en avais profité pour parler de Kayla à Doryan oh tu savais qu’il te charrierait, c’était presque l’étape obligatoire ! Si tu avais répondu à quelques de ces questions, tu avais évidemment refusée de répondre aux plus intimes qui n’était posé que dans le but de t’embêter de toute façon.

Toi tu ne t’en sortais pas trop mal, une ou deux côtés de fêlées, tu t’en remettais plus ou moins vite, quelques gestes te faisaient encore mal mais dans l’ensemble ça allait bien. Cette petite blague vous avez forcés toi et Kayla à repousser votre premier rendez-vous… Mais ce soir, il n’y aurait rien pour l’empêcher, en tout cas tu l’espérais. Tu étais donc passé en fin d’après-midi déposer Alice puis tu étais revenu chez toi pour te changer. Un mélange de simple et d’élégant ce soir. Un jean de couleur bleu foncé, un t-shirt blanc et par-dessus une veste de costume de la même couleur que le jean. Tu voulais éviter de paraitre en faire trop et tu ne voulais pas être négligé non plus.C’était toi qui t’étais occupé du choix du restaurant ainsi que de la réservation. Vous vous rejoignez sur place, c’était ce qui était prévu. Evidement tu serais à l’heure, il n’était même pas question du moindre retard. Tu avais choisi un restaurant en plein cœur du centre-ville de Londres que tu connaissais plutôt bien à l’ambiance assez chaleureuse, tu y emmenais Alice parfois. Il s’agissait surtout de cuisine anglaise tu t’étais que c’était le plus simple afin de ne pas faire d’erreur et emmener Kayla dans un type de restaurant qu’elle n’aimait pas. Cela aurait été dommage. Prenant ta propre voiture ce soir, il ne faut qu’une quinzaine de minute pour rejoindre le centre-ville depuis ta maison, ensuite il ne te suffit que de trouver une place. Au moment de rentrer dans le restaurant, tu ne peux t’empêcher de te regarder dans la vitre de ce dernier, pas parce que tu étais narcissique, mais simplement parce que tu espérais lui plaire. Lorsque tu rentres tu ne t’attends pas à un tel accueil. Kayla est déjà là et te bondis presque dessus tant elle a l’air heureuse de te voir. Tu n’allais pas t’en plaindre loin de là. Ton visage se fend alors d’un large sourire tandis qu’elle vient déposer un baiser sur ta joue. Ton bras vient se placer instinctivement autour de sa taille, comme si tu avais senti qu’elle avait besoin de soutient sans même savoir pourquoi. Tu lui rends évidemment son bisou sur la joue.

« Bonsoir Mademoiselle. » Réponds-tu alors le regard brillant tandis que ce dernier ne peut s’empêcher de la détailler un instant elle était… Epoustouflante dans cette robe ! Tu étais en train de te demander comment tu allais faire pour éviter de la mater toute la soirée et de passer pour un gros pervers. « Tu es magnifique. » Murmures-tu à son oreille avant que vous ne vous approchiez du comptoir tandis que l’homme qui s’occupait d’accueillir les clients te reconnaissais. « Bonsoir monsieur Rosebury, une table pour deux alors ? » Demandait-il en lançant un regard amusé à la jeune femme qui t’accompagnait ce soir sans que tu comprennes pourquoi. Avais-tu loupé quelque chose ? Dans tous les cas, tu hochais la tête. « Oui c’est bien cela. » Réponds-tu simplement avant qu’il ne reprenne la parole. « Veuillez me suivre. » Tu faisais donc signe à Kayla d’avancer tandis que tu suivais de près bien entendu. « Il s’est passé quelque chose ? » Demandes-tu en faisant un signe de tête vers l’homme qui vous menait jusqu’à votre table, non parce que ce serait quand même un comble que lorsque tu amènes enfin une femme dans un restaurant, elle se fasse draguer un autre n’est-ce pas ? Toi jaloux ? Disons qu’effectivement tu n’aimais pas spécialement qu’on marche sur tes plates-bandes et que si tu étais maladroit avec les femmes, c’est fou tu savais très bien te faire comprendre auprès de la gente masculine !




Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Jeu 29 Avr - 22:57

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020
Est-ce si difficile que cela de débuter une relation sentimentale ? Je n’ai jamais été une grande habituée des relations amoureuses ; mes précédentes expériences commençaient effectivement de manière bien plus simple. Une rencontre sur les bancs de l’école, des soirées et des discussions auprès du feu dans la salle commune ou dans le Parc à l’abris des regards des professeurs, de l’alcool, un baiser. Et me voilà partie dans une histoire d’amour. Avec Lyam, c’est différent puisqu’au-delà du fait que nous nous sommes déjà dragués lourdement et que nous avons déjà couché ensemble, il faut désormais apprendre à se connaître autrement afin de savoir si ce que nous partageons peut se transformer en tout autre chose. Une relation réellement sérieuse ? Je n’en sais strictement rien. De l’eau a tellement coulé sous les ponts depuis janvier et je pensais avoir tourné la page de cette histoire d’une nuit. Je veux penser que le destin m’a ramené vers Lyam même si celui-ci m’a certifié qu’il n’y croit pas. En tout cas, la seule chose que je pense, c’est que j’ai envie de voir où tout cela peut me mener. J’ai envie de me laisser porter, de laisser venir, de ne pas réfléchir. Juste de profiter. Ce qu’il s’est passé dans la forêt m’a permis de me rendre compte que la vie peut être courte ; j’aurai pu perdre Maxime ce soir-là, j’aurai pu perdre Eirian, j’aurai pu mourir moi-même. Sans Théo Greengrass, c’est certain que je me serai vidée de mon sang. Enfin bon, cela n’est nul l’endroit ni le moment d’évoquer tout cela, tout ce que je fais, c’est sourire bêtement au réceptionniste qui me demande à quel nom est la réservation. Putain mais faut-il être idiote pour échanger avec un homme depuis quasiment un mois sans savoir comment il se nomme ?

Je me sens bien ridicule quand je me précipite vers Lyam qui pénètre dans le restaurant, lui demandant presque tacitement et inconsciemment de me venir en aide. Alors que je l’embrasse légèrement sur sa joue laissant sur celle-ci une marque rouge délicieuse à la forme de mes lèvres, Lyam se penche vers moi pour me baiser l’autre joue. Son bras s’installe naturellement autour de ma taille et je me perds dans son regard brillant. Enfin, je le regarde plutôt furtivement pour ne pas paraître insistante ou inconvenante ; Lyam n’a pas les mêmes scrupules, je sens son regard sur ma robe et il se penche vers mon oreille et me murmure que je suis magnifique. Un sourire s’installe sur mes lippes et je le détaille plus précisément moi aussi ; son tee-shirt, son jean et sa veste de costume le rend très élégant mais en même temps extrêmement séduisant. « Je te retourne le compliment. » dis-je simplement dans un chuchotement afin de ne pas que le serveur m’entende même si celui-ci doit bien s’être rendre compte de ma gêne ou même de mon inclination à l’égard de Lyam. Nous nous rapprochons à nouveau du comptoir et l’homme qui m’a accueilli reconnaît Lyam et l’appelle Monsieur Rosebury. Monsieur Rosebury. Monsieur Rosebury. Ce nom de famille résonne dans ma tête et je trouve qu’il convient bien à l’homme qui m’accompagne ce soir. Je me rends compte que si celui-ci connaît son nom, c’est que Lyam doit venir régulièrement ici. Il a donc choisi la sécurité d’un lieu qu’il connaît. Au moins, je ne risque pas d’être déçue. Pourquoi le serveur me regarde-t-il ainsi ? Je fais mine de ne pas voir son air amusé et je regarde ailleurs, faisant semblant d’admirer la décoration. Il nous demande de le suivre jusqu’à la table qui nous est assignée et sur le chemin, Lyam me demande s’il s’est passé quelque chose et je fais comme si je n’avais pas entendu pour ne pas dire cela devant le serveur qui nous montre la table. Je m’y assois dans un silence sans nom, un sourire aux lèvres me disant que la situation, si elle est gênante pour moi, elle a le mérite d’être au moins cocasse. Je secoue la tête tandis que Lyam me regarde toujours avec un air incompris sur le visage. Je vois qu’il veut comprendre de quoi il en retourne et je le comprends, dans sa situation j’aurai posé exactement la même question. « Disons que je me suis rendue incroyablement ridicule j’imagine. » dis-je en haussant les épaules. Je rejette mes cheveux en arrière et les replace afin qu’ils ne me chatouillent plus les épaules. Je laisse traîner mon explication, cherchant mes mots et j’avoue presque honteuse : « Il m’a demandé à quel nom était la réservation et j’en avais pas la moindre idée. » Je m’attends à ce que Lyam se moque mais je me rends compte que je ne lui ai jamais donné le mien non plus d’ailleurs. Enfin, pas que je me souvienne ?

D’un air amusé, je demande : « Alors Monsieur Rosebury, allez-vous mieux depuis notre dernier échange?» J’accentue bien lourdement sur son nom de famille pour lui faire comprendre que je ne suis pas prête de l’oublier de sitôt. Je le vouvoie également pour l’embêter et accentuer le caractère solennel de cette question. Je pose mes yeux sur Lyam de manière plus accentuée pour la première fois depuis que nous nous sommes retrouvés. Mon cœur bat soudainement à cent à l’heure tandis que je me félicite d’avoir pu attirer l’attention d’un homme aussi charmant que séduisant. Je suis à l’affut de la moindre blessure mais je ne discerne rien, pas de bandages ni de jambe cassée. J’avoue ne pas avoir posée trop de questions lorsque Lyam m’a informé avoir été blessé lors d’une intervention pour son travail. Je ne suis pas si indiscrète et je sais que la sécurité des militaires dépend également de la confidentialité. Alors dans mes derniers messages, je disais simplement à Lyam que j’étais là s’il avait besoin de quoi que ce soit. J’ai toujours été comme cela ; venir en aide aux autres est l’un de mes défauts. Certains diraient que c’est une qualité mais cela devient rapidement un enfer lorsqu’on souhaite le faire avec tout à chacun. « Le serveur semble bien te connaître, c’est ici que tu ramènes toutes tes conquêtes ? » Je plaisante, bien évidemment. Je lève les yeux vers Lyam et je souris alors que je vois toujours la trace de mon rouge à lèvre sur sa joue, marquant presque jalousement mon territoire.
KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 704
Gallions : 1400
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Sam 1 Mai - 13:37


Dites adieu aux douleurs du passé,
ce qui nous attend est bien plus beau
Lyla III ♣ mi-août 2020

Même si Kayla n’était pas directement venue vers toi, tu l’aurais remarquée à coup sûr ! Sa robe lui allait à la perfection et puis il faut dire que c’était forcément le genre de couleur qui attire l’œil. Elle était magnifique et c’était ce que tu lui disais près de l’oreille pour qu’elle soit seule à t’entendre, sa réponse te fais sourire, tu te sens tel un adolescent content de plaire à la jeune femme qu’il convoite ! Ton cœur palpite rapidement dans ta poitrine tandis que l’homme qui vous accueille te reconnais et vous mène à votre table, non sans un regard assez étrange envers Kayla qui te met sans vraiment le vouloir la puce à l’oreille. Oh tu n’es pas le genre de type à voir forcément le mal partout, tu savais déjà où il se trouvait celui-là, et tu n’étais pas non plus le gars le plus relou du monde à n’accorder aucune confiance en l’autre. En revanche, non il était certains que tu apprécierais moyennement la blague que le personnel du restaurant se mette à draguer à la femme que tu avais invité à diner. Alors forcément tu te poses des questions.

Et cette question, tu la lui poses alors que vous êtes en chemin jusqu’à votre table, il est d’ailleurs évident que tu attends une réponse et pourtant elle ne vient pas. Du moins pas tout de suite et cela t’intrigue de plus en plus… Elle ne pouvait pas ne pas t’avoir entendu tu avais parlé tout prêt d’elle et pourtant elle a l’air de faire comme si. Si tu ne dis rien à part remercier celui qui vous avait mener jusqu’à votre table, il est alors ensuite évident que tu attends toujours une réponse. Lorsqu’enfin quelques mots traversent la barrière de ses lèvres, te voilà encore plus surpris au final. Ridicule ? Pourquoi ? Dans cette robe ? Certainement pas ! Tu ne poses pas la moindre question parce qu’il est évident pour vous deux qu’elle ne peut pas te laisser avec ce début de réponse n’est-ce pas ? Tu ne pouvais pas comprendre… Puis enfin l’explication de ce qui t’avait échappé, et pour cause, cela c’était passé avant que tu arrives, te parvenait aux oreilles. Tu commences alors à te détendre et un sourire étire doucement tes lèvres. Oh tu ne te moques pas, loin de là, ton nom elle ne pouvait pas le deviner, en réalité c’était ta faute, tu ne lui avais pas donné.

« Je suis navré j’aurais dû te le dire, cela t’aurais évité de te retrouver dans cette situation. » Répondais-tu alors à la jeune femme tandis que lorsqu’elle reprend la parole, elle utilise justement ton nom de famille et l’entendre le prononcer dans sa bouche, c’était un délice… « Ca va oui, je vais mieux et toi ? » Demandais-tu légèrement inquiet en la détaillant un peu plus soudainement comme à la recherche de trace d’une blessure, ce que tu trouvais sur son bras, mais cela avait l’air de ressembler plus qu’à une cicatrice, elle avait l’air donc de bien se remettre. Il n’y avait pas eu trop de détails sur vos blessures, évidemment vue ou tu avais échoppé des tiennes, tu n’allais pas en parler et pour Kayla tu devinais assez facilement comment ça avait dû se passer avec le métier qu’elle faisait. « Et moi alors ? » Finissais-tu par reprendre, un fin sourire aux lèvres. « Ais-je le droit de connaitre ton nom de famille ? » Non parce que ça serait dommage que la situation se reproduise n’est-ce pas ? Et puis bon si vous vouliez vous lancer dans une relation, c’était tout aussi bien que vous sachiez tous les deux ce genre de choses n’est-ce pas ? La question suivante de Kayla tu ne t’y attendais pas et tu la regardais un instant les yeux ronds, presque scandalisé qu’elle pose une pareille question. Toi, toutes tes conquêtes ? rien que ces deux mots dans une même phrase n’allaient pas. Tu finis par lâcher un petit rire.

« Voilà, c’est ça, tu m’as démasqué, j’emmène toutes les filles que je séduis ici. » Réponds-tu le même ton humouristique que le sien. Et pourtant même si c’est une blague tu te sens légèrement gêné, une teinte rosée dois se dessiner sur ton visage. « En réalité il n’y a qu’une seule que j’emmène ici. Et elle s’appelle Alice. » Reprenais-tu alors dans un fin sourire. Même si tu te doutais bien qu’elle n’avait pas pu croire que tu avais été sérieux ne serait-ce qu’une seconde. Des fois cela t’arrivais aussi d’y aller avec ta famille évidemment, mais ce n’était pas la même chose et cela ne te semblait pas forcément pertinent à rajouter. « J’aime le cadre de ce restaurant, il est assez chaleureux sans être trop familiale non plus, je… J’avais envie de te le faire découvrir. » Réponds-tu alors simplement en prenant la carte. « Est-ce que tu veux boire quelque chose ? » Proposais-tu alors à la jeune femme tandis qu’un serveur n’allait sans doute pas tarder à venir prendre votre commande.



Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Dim 2 Mai - 20:52

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020
Je l’avoue, j’ai choisi cette robe parce qu’au-delà du fait qu’elle me plaise énormément et qu’elle mette mes formes en valeur, le rouge est ma couleur. C’est ma couleur depuis que j’ai onze ans, depuis que j’ai rejoint la grande famille des Lions à la répartition, comme ma mère avant moi. Lorsqu’elle était collégienne, il lui en avait fallu du courage pour s’émanciper du joug et de la pression familiale ; en tant que membre de la famille Carrow, bien évidemment qu’elle avait dû être courageuse et fière pour oser envoyer tout bouler et épouser mon père, ce né-moldu réparti chez les Poufsouffle. Je crois pouvoir dire sans me tromper que moi aussi je mérite ma place dans la maison des Gryffondor parce que j’ai moi aussi de l’audace, de l’intrépidité et un caractère bien trempé. Oh oui, j’ai hérité tous ces traits de ma mère même si ce soir, alors que je suis simplement en train de me rendre à un rendez-vous avec un homme qui me plaît, je sens mes forces et ma témérité s’envoler loin, très loin. Pourtant je me sens très à l’aise avec Lyam, je ne sais pas pourquoi je suis si inquiète et si nerveuse. Je me pose beaucoup de questions c’est vrai et j’espère que celles-ci vont trouver des réponses grâce au dîner de ce soir.

Une fois passée la gêne occasionnée par la question du serveur, je me détends légèrement lorsque je me retrouve auprès de Lyam mais me tend à nouveau alors qu’il me demande ce qui ne va pas. Ainsi il a remarqué mon attitude étrange et celle amusé par l’homme qui nous a accueilli. Je note dans un coin de ma tête qu’il est très observateur et que je vais devoir faire attention avec lui et ne pas laisser trop mes émotions prendre le dessus. Bien sûr, je n’ai pas forcément envie de lui cacher des choses mais je sais déjà que je vais omettre le fait que je sois une sorcière ; surtout en ce moment. Vu l’actualité cela risquerait que d’aggraver les choses je n’ai pas envie de le mettre en difficulté ni même qu’il soit en danger à cause de moi. Puis bon, je préfère voir où notre histoire va nous mener pour le lui dire. Je préfère aussi savoir que je peux lui faire confiance. Et ce n’est certainement pas en un rendez-vous que je le saurai ; non pas que je ne pense pas qu’il ne puisse pas conserver un secret, ça non, mais je sais que celui-là peut être lourd à porter surtout s’il n’a aucune notion ni aucune idée de ce à quoi peut ressembler le monde magique. Le portrait dépeint dans les journaux est loin d’être la vérité… S’il apprend à me connaître et m’apprécier en tant que femme, cela sera peut-être plus facile pour lui d’ensuite m’accepter telle que je suis réellement.

Enfin bon, je laisse cette pensée filer dans mon esprit et je lui explique enfin que je suis passée pour une cruche parce que je ne connaissais pas son nom de famille. Je chasse d’un revers des mains ses excuses, il n’y a pas mort d’homme. « C’est pas grave, je me rends juste compte qu’on sait encore peu de chose l’un sur l’autre. » dis-je avec un sourire aux lèvres. « D’où ce dîner. » complété-je. Bien sûr que je veux en savoir plus sur lui, c’est pour là que nous sommes là ? Nous savons déjà que nous sommes compatibles physiquement ; mes pensées dérivent sans que je ne le veuille sur ses mains sur ma peau, ses lèvres sur les miennes, ses caresses et l’électricité qui traverse mon corps à chaque fois qu’il me touche mais je stoppe net ces souvenirs avant qu’ils ne m’attisent davantage. Au-delà d’une compatibilité physique, dans une relation sentimentale, je cherche davantage une compatibilité psychique et spirituelle. J’ai besoin de ça bien sûr, une relation purement physique ne m’intéresse absolument pas. Lyam non plus je suppose, sinon il ne se serait pas embêté à m’écrire, m’appeler et me proposer ce rendez-vous. « Rausale. » dis-je en riant. « Kayla Rausale, enchantée Lyam Rosebury. » m’amusé-je en lui tendant la main pour qu’il la serre. « Les présentations officielles sont enfin faites. » Un sourire idiot s’installe sur mes lèvres et je sens que mes yeux sont rieurs. « Il était temps ! Il ne nous aura fallu que 8 mois ! » Nous avons pris notre temps, mais je ne regrette rien.

Nous en venons ensuite aux banalités d’usage qui ne le sont pas vraiment ce soir. Effectivement, l’état de santé de Lyam m’intéresse beaucoup et j’avoue m’être beaucoup inquiétée suite à son SMS. « Oui tout va bien pour moi ne t’en fais pas. » dis-je pour le rassurer. « Je me suis fait beaucoup de soucis pour toi. » J'avoue cela sans grande difficulté puisque c'est la vérité. Cela me rassure de voir qu'il a l'air d'aller beaucoup mieux. Je vois qu’il regarde ma cicatrice aux bras mais je ne cherche pas à la cacher mais je ne veux pas attirer son attention sur celle-ci donc je n’ajoute rien de plus. Je n’ai pas envie qu’il me pose des questions dessus et encore moins qu’il me demande comment je l’ai reçu. Je ne lui ai toujours pas révélé mon petit mensonge du bar et j’avoue que je ne sais plus trop comment me dépatouiller de ça donc je me dis que je vais laisser venir et en parler quand je serai prête à le faire.

Je préfère alors partir directement sur une blague pour me détendre et pouvoir commencer la soirée plus sereinement. Il vaut mieux partir sur un sujet plus léger pour débuter. Le reste viendra bien à un moment où à un autre. Lyam me répond qu’effectivement, il emmène ses conquêtes dans ce restaurant. « Je le savais ! » dis-je en feignant être d’être déçue de son comportement mais mes lèvres étirées en un large sourire trahisse ce que je pense vraiment. Nos retrouvailles m’ont fait prendre conscience d’une chose : Lyam n’est pas un connard. Enfin, ce que je veux dire, c’est que je pense qu’il respecte les femmes et ses relations. De ce que j’ai compris, Lyam n’a pas vraiment eu de relations sérieuses depuis la maman d’Alice et je peux comprendre aisément pourquoi. Je regarde Lyam et je remarque qu’une teinte légèrement rose a envahi ses joues et je ne peux m’empêcher de trouver cela adorable ; je me sens moins seule. Je me dis qu’il n’y a pas que moi qui suis troublée et je dois dire que cela me plaît. J’écoute sa véritable réponse et j’acquiesce à ses remarques. Je regarde la décoration et je trouve ça effectivement très chaleureux. « Tu as raison, ça a l’air plutôt sympa ici. Je vais voir s’il va devenir le restaurant où j’emmènerai mes futures conquêtes. » dis-je pour le taquiner en lui adressant un clin d’œil. Il attrape la carte et me demande si je veux boire quelque chose. « Volontiers. » Je parcours rapidement la liste des vins disponibles avant d’arrêter mon choix assez facilement sur un vin blanc. Je repose la carte et je demande : « Tu as laissé Alice chez euh… Comment s’appelle-t-il ? Ton jumeau ? » Conversation simple que nous avons déjà commencé à aborder lors de notre première rencontre au bar tout en effleurant le sujet. Lyam n’a pas le temps de répondre car nous sommes interrompus par une jolie serveuse qui vient vers nous et dépose des amuse-bouche devant nous : « Souhaitez-vous un apéritif avant de prendre votre commande ? » J’acquiesce et dis : « Je vais prendre un verre de muscadet s’il-vous-plaît. » La serveuse se tourne vers Lyam qui choisit également et alors qu’il répond, je me permets encore une fois d’admirer ses traits. Il faut l’avouer, je suis vraiment sous son charme.
KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 704
Gallions : 1400
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Mar 4 Mai - 22:31


Dites adieu aux douleurs du passé,
ce qui nous attend est bien plus beau
Lyla III ♣ mi-août 2020

« D’où ce dîner. » Répétais-tu avec un petit sourire aux coins des lèvres. Il y avait encore beaucoup de chose que vous ignorez l’un sur l’autre oui c’était certains. Et en même temps, est-ce que ça ne serait pas cruellement ennuyeux de tout savoir sur l’autre dès le départ ? Il fallait prendre le temps de se connaitre et c’était effectivement la raison de votre rendez-vous ce soir. Et pour commencer tu lui demandais en retour son nom de famille afin que vous soyez à égalité. Ta question semble la faire rire et tu te délecte de ce son qui sonne si merveilleusement à ton oreille alors qu’elle t’annonce que son nom de famille est Rausale tu souris, c’est amusant vos noms commencent par la même syllabe, encore un signe ? « Enchanté mademoiselle Rausale. » Prononces-tu à ton tour en accentuant son nom de la même manière qu’elle l’avait fait quelques instants plus tôt. Ta main serre la sienne et tu mentirais si tu disais que tu ne profitais pas de faire durer ce contact un peu plus longtemps que la normal tandis que ton regard est plongé dans le sien. Il est vrai que huit mois c’était peut-être un peu long pour faire les présentations, mais mieux vaut tard que jamais n’est-ce pas ? « Il faut savoir se faire désirer. » Réponds-tu alors amusé, ah ça pour le coup, c’était très réussi même si ce n’était absolument pas voulu, ni de ta part, ni de la sienne dans le fond puisqu’aucun de vous deux ne s’imaginais que vous alliez vous revoir. Alors qu’elle te demande si tu vas mieux, tu t’enquis toi aussi de sa santé, si tu repère la trace d’une blessure sur son bras tu n’essaies pas d’en savoir plus, elle allait mieux c’était le principale et si elle avait voulu te donner des détails elle l’aurait fait n’est-ce pas ? Le secret professionnel était quelque chose que tu connaissais bien, même si tu avais envie de poser la question, tu devais bien l’admettre. Mais tu appréciais le fait qu’elle ne te posait pas de question parce que tu ne pourrais pas lui répondre honnêtement. Tu devais donc te contenter d’agir de la même façon. Tu souris alors qu’elle t’avoue s’être fait du souci pour toi, tu trouvais cela adorable évidemment.

« Je me suis inquiété aussi. » Avouais-tu alors à ton tour. « Mais ne t’en fais pas, j’ai connu pire, je me suis bien remis. » Assurais-tu à la jeune femme. Après tout en tant que militaire tu avais déjà eu d’autres blessures, ce n’était pas ta première et cela ne serait sans doute pas la dernière. Alors qu’elle te surprend avec une plaisanterie concernant ce restaurant et le nombre de conquête que tu y aurais emmené, tu décides de rentrer dans son jeu et de la taquiner à ton tour en répondant que c’était tout à fait ça. Du moins avant de préciser que toutes ces conquêtes n’étaient en réalité qu’au nombre de une et qu’elle s’appelait Alice, le prénom de ta fille. Tu expliques aussi pourquoi tu as fait ce choix tout en essayant de ne pas montrer que tu es tout de même un peu gêné par sa remarque, chose qui devait tout de même se voir par la colorisation de tes joues à ce moment-là. Alors qu’elle continue sur la lancée en disant qu’elle allait voir si ce restaurant allait devenir l’endroit où elle allait emmener ses futures conquêtes, tu ne peux t’empêcher de répondre : « Je ne l’espère pas. » Oh pas parce que tu étais égoïste et ne lui souhaitait pas d’avoir des conquêtes non, mais bien parce qu’au fond de toi, il y avait ce petit espoir que peut-être, tu pourrais être le seul… Même si tu ne savais pas si vous deux, cela serait une histoire possible. Alors que tu attrapes la carte, tu finis par lui demander si elle voulait boire quelque chose, ce qu’elle acceptait volontiers. Alors que tu choisis ce que tu veux boire, tu relèves la tête vers elle alors qu’elle te question à propos de la prunelle de tes yeux. Tu prenais une inspiration pour répondre, mais vous étiez coupés par une serveuse qui vous demande justement si vous vouliez un apéritif. « La même chose s’il vous plait. » Demandes-tu alors que Kayla passe sa commande. La serveuse repart et tu reprends là ou vous vous étiez arrêtés.

« Il s’appelle Doryan. » Réponds-tu alors dans un sourire. « Oui, elle est chez lui, je ne sais pas vraiment qui garde l’autre. » Réponds-tu alors avec humour dans un froncement de sourcil. « Ma sœur s’appelle Charly. » Indiques-tu alors également au passage. « Tous avec des Y, une lubie de mes parents. » Lâches-tu en secouant la tête amusée. « Et toi ? Tes parents font quoi dans la vie dis-moi ? » Demandais-je alors en prenant l’une des amuses bouches que la serveuse avait posé devant vous. « Enfin… Si tu les as toujours dans ta vie bien entendu… » Tu ne voulais pas plomber l’ambiance avec une question indélicate et malheureusement tu savais bien que tout le monde n’avait pas forcément ces deux parents. Mais tu savais déjà qu’elle n’avait pas de frère ni de sœur, inutile donc de la questionner à ce sujet, cela dit il fallait bien que vous appreniez à vous connaitre n’est-ce pas ?



Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Jeu 6 Mai - 22:25

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020

Si j’avais envie de mieux connaître Lyam ? Bien évidemment, sinon je ne voyais pas l’intérêt d’être là. J’ignore encore si cela pourra aller plus loin entre nous mais je me dis que c’est possible, sinon nous n’en serions pas ici tous les deux ; nous ne serions pas dans ce restaurant dans l’optique de faire plus ample connaissance. Je dois l’avouer, je n’ai nullement l’habitude de tout cela ; la drague oui c’est facile, il suffit que je picole un peu et tous mes inhibitions s’envolent. Mais pour débuter une relation amoureuse, ce n’est pas aussi simple alors je me dis qu’il faut que je me contente d’être moi-même. C’est ce que j’ai toujours fait et c’est ainsi que je veux lui plaire. Même si je me suis faite jolie pour lui, au-delà de ça, j’ai envie d’en apprendre davantage sur lui et savoir s’il peut me correspondre ou non. Lyam semble d’accord avec moi en tout cas car il répète ma phrase avec un sourire scotché au coin des lèvres. Je lui donne mon nom de famille et lorsqu’il le prononce à son tour en me serrant la main, accentuant volontairement sur celui-ci comme je viens de le faire, je ne peux m’empêcher de secouer la tête d’un air amusé. Ce copieur. « Ah bah là on ne peut pas dire le contraire !» dis-je lorsqu’il précise que dans la vie, il faut savoir se faire désirer. 8 mois pour faire les présentations, cela peut paraître long mais personnellement je ne pensais pas revoir Lyam après notre nuit ensemble donc pourquoi lui aurais-je donné mon nom de famille ?

J’ai le cœur qui fait un raté lorsqu’il m’informe qu’il s’est lui aussi inquiété suite à nos derniers échanges téléphoniques. J’approche ma main de la sienne et la serre brièvement comme je l’ai fait lorsque nous avons pris un café, lui témoignant toute mon affection. « Tout va bien maintenant pour nous deux fort heureusement. On connaît les risques. » Bien sûr que cela me touche qu’il s’inquiète pour moi, on se connait à peine. Il m’informe qu’il s’est bien remis et c’est effectivement ce que j’avais cru voir ; aucun stigmate de ses blessures ne semble visible au premier abord. Je décide de ne pas m’attarder sur ce sujet parce que je ne veux pas qu’il me pose des questions et que je doive lui expliquer que je me suis retrouvée en plein milieu d’une attaque entre sorciers et Blood Circle. J’ai pas forcément envie de devoir rajouter un mensonge de plus au palmarès de ceux déjà existants. Je pars donc sur un sujet plus léger tel que le choix du restaurant : en voilà un bon sujet neutre et qui me permet en plus de le taquiner. Bref, je fais ce que je fais tout le temps, je blague. C’est un de mes traits de caractère, j’adore user de l’humour, de l’ironie et du sarcasme. Il vaut mieux que Lyam s’y habitue s’il veut me revoir après ce soir. En réponse à ma plaisanterie sur le restaurant et les conquêtes, il me dit : « Je ne l’espère pas. » Veut-il dire par là qu’il espère qu’il n’y aura pas de prochain ? Si je lis entre les lignes en extrapolant, c’est ce que je comprends. Mais bon, parfois -souvent-, je comprends de travers donc je décide de ne pas relever. Même si mon cœur a envie de croire que cela pourrait être le cas. J’ajoute simplement : « Seul l’avenir nous le dira. » Phrase bateau mais pourtant si réaliste. Je ne reparle pas du destin, il va encore dire qu’il n’y croit pas.

Nous commandons nos apéritifs et Lyam choisit la même chose que moi. Je décide de le taquiner encore une fois : « Ah mais en plus tu me copies. Zéro personnalité ! » Je rigole doucement. Le muscadet c’est le meilleur en même temps, moi j’adore ça. Façon, j’aime quasiment tous les alcools possibles donc bon, je ne suis pas vraiment difficile. J’apprends ensuite que son frère s’appelle Doryan, que sa sœur s’appelle Charly et qu’Alice est bien chez son jumeau. J’acquiesce en riant lorsqu’il parle d’une lubie sur les Y. « Je ne peux malheureusement pas être objective sur le sujet ! En tant que détentrice d’un prénom avec un Y, je ne peux qu’apprécier cette merveilleuse lubie et applaudir vos parents pour ce choix fort judicieux. » dis-je en attrapant un des amuse-bouche placés entre vous. J’en déguste un et je m’extasie. C’est meilleur que ce que j’aurai pensé. Il me questionne sur mes parents. « Oui oui, j’ai cette chance de les avoir encore auprès de moi. » Mes parents, ce sont vraiment mes modèles. Je les ai toujours admirés, c’est aussi pour eux que j’essaie d’être une bonne personne ; ils m’ont appris ça. Je décide de répondre plus précisément à sa question. Après tout, nous sommes là pour faire connaissance. Alors je vais lui balancer de nombreux détails. « Mon père a des origines mexicaines d’où ma peau si subtilement hâlée. Il a rencontré ma mère à l’école puis ils ne sont plus quittés. Il est commercial dans une boîte d’agroalimentaire. » dis-je très vite. Ça c’est facile, c’est vrai. Mon père est né-moldu et même s’il a été à Poudlard, il a ensuite choisi un métier moldu. Il va même au boulot en voiture, c’est un fou. Quant à ma mère… Je vais devoir inventer un peu. « Ma mère est anglaise pur souche par contre. » Ma mère est née Carrow, donc vous imaginez bien que la ligne est plus qu’anglaise pour certifier le sang-pur… « Elle travaille au Ministère. Elle est assistante. » Comment moldufier le service d'administration du Magenmagot ? « Disons qu’elle collabore avec les avocats pour leur plaidoirie, elle constitue les dossiers et récupère les pièces justificatives. » Je souris en ajoutant : « Un boulot bien administratif. Tout ce que je déteste ! » Je rigole en haussant les épaules. C’est vrai que je n’ai pas hérité d’eux sur ce sujet-là. Je balaye rapidement pour ne pas qu’il me demande d’approfondir le sujet, j’ai trop peur de faire des boulettes. « Et les tiens ? J’imagine des boulots dans le milieu médical ou dans la justice. » Je me souviens de notre jeu au bar. « Pour avoir un fils dans l’armée et l’autre pompier, on sent la volonté d’être au service des autres. » Je souris en demandant : « Alors, j’ai bon ? » Puis je rajoute : « Et à part aller au bar et emmener ta fille dans des activités plein air, quels sont tes autres centres d’intérêt ? » Nous sommes interrompus par la serveuse qui ramène nos deux verres et avant de le porter à mes lèvres, je le lève en direction de Lyam : « Portons un toast à… » Je ne termine pas ma phrase, ne sachant pas à quoi je dois porter un toast. J’allais dire « à nous » mais ça fait peut-être un peu trop prétentieux ?

KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 704
Gallions : 1400
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Dim 16 Mai - 13:16


Dites adieu aux douleurs du passé,
ce qui nous attend est bien plus beau
Lyla III ♣ mi-août 2020

Une chose était certaine, c’était que pour le coup on ne pouvait pas vous accuser d’y aller trop vite, non non vous aviez bien pris votre temps, que ce soit votre décision ou malgré vous d’ailleurs, puisqu’au départ vous n’étiez pas certains de vous revoir, c’était même tout le contraire et la vie vous a étrangement remis sur le chemin de l’un et de l’autre. En tout cas à présent tu connais son nom de famille, pas que cela change réellement grand-chose au final, juste que cela faisait partie de ces choses à connaitre de la personne qui nous intéresse. Malgré vos blessures qui vous ont obligés à remettre à plus tard votre rendez-vous, vous alliez tous les deux mieux à présent et tu étais bien content de le savoir. « Oui effectivement. » Vous connaissiez tous les deux les risques, vous n’aviez pas choisi des métiers faciles mais peut-être que quelque part c’était aussi quelque chose qui vous rapproche ? Dans le sens ou vous ne pouvez que comprendre le métier de l’autre et en accepter les risques et les contraintes qui allaient avec et ce n’était pas toujours simple de trouver une personne sur la même longueur d’autre de ce côté-là. Autre chose qui vous rapprochait de ce côté-là, votre de besoin de rendre le monde plus sûr, chacun à votre échelle. Alors qu’elle te taquine à propos des potentielles conquêtes que tu pourrais ramener dans ce bar et par la suite de celles qu’elle pourrait elle-même y emmener, tu finis par répondre que tu n’espérais pas qu’il n’y en aurait d’autre. Car oui cela voudrait qu’entre vous cela n’allait pas plus loin et si vous étiez là tous les deux, c’était que vous vouliez savoir ou cette histoire allait vous mener n’est-ce pas ? A sa réponse, un simple sourire étire alors mes lèvres. Elle a raison, seul l’avenir savait déjà ce qu’il en serait pour vous deux. Vous alliez devoir attendre pour le découvrir. Alors qu’une serveuse d’approche de vous pour vous demander si vous prenez un apéritif, tu laisses Kayla commander et puisque tu voulais également du vin, tu commandais la même chose. Si sa plaisanterie t’arrache un sourire, tu prends note de te venger plus tard.

« Mince, me voilà démasqué ! » Rétorques-tu amusé avant de sourire davantage avant qu’elle ne s’égare sur Alice et sur le prénom de ton frère que tu lui dévoile ainsi que celui de ta sœur avant de plaisanter sur le fait que vos parents avaient une lubie pour les Y dans les prénoms. Tu souris à sa réponse, il est vrai que pour le coup, même elle se retrouvait avec un Y dans son prénom. Etait-ce un signe ? Encore une fois c’était le genre de chose dont tu avais du mal à croire… Par la suite tu la questionnas à son tour sur sa famille, sachant qu’elle n’avait ni frère, ni sœur, tu préférais donc poser des questions sur ses parents, tout en prenant garde de faire attention que ça ne soit pas une question qui la mettrait mal à l’aise si malheureusement elle ne les avait plus auprès d’elle. Elle ta rassura en tout premier lieu sur ce point avant de répondre à tes questions, tu découvrais alors d’où elle tenait cette teinte halée sur sa peau et apprenait à connaitre ces personnes qui avaient mis au monde la jeune femme que tu avais devant toi. Si tu te demandais un instant pourquoi elle ne parlait que de son père pendant un instant, tu n’y pensais plus lorsqu’elle rebondissait finalement avec sa mère. Tu finissais donc par hausser la tête, eux par contre ils n’étaient pas du tout dans le même domaine en revanche. Cela dit ce n’est pas une règle, loin de là. Tu finis par rire lorsqu’elle décréta que le boulot administratif était tout ce qu’elle détestait, tu ne pouvais que la comprendre.

« Il est clair que je deviendrais probablement fou avec un boulot pareil, j’ai besoin d’être sur le terrain et d’agir, donc je comprends tout à fait. » Même si parfois tu pouvais rester des heures à un endroit fixe avec ton fusil braquer sur une cible, mais ce n’était pas du tout pareil. Evidemment la jeune femme te retourna la question et tu souris lorsqu’elle fait des probabilités sur le métier de tes parents. Ah elle était beaucoup plus douée avec de l’alcool dans le sang lorsqu’il s’agissait de découvrir dans quelle branche, toi tu travaillais. Après est-ce qu’on peut réellement lui en vouloir ? Peut-être avait-elle plus facilement devinée parce qu’elle était intéressée ? Ou simplement parce qu’elle t’avait en face d’elle, là où elle ne savait pas à quoi ressemblaient tes parents. Alors qu’elle te demande si elle à bon, tu prends un malin plaisir à prendre quelques secondes pour répondre… « Mes parents… Sont anglais tous les deux, ils se sont rencontrés au travail. » Dis-tu pour commencer, bien conscient du suspens que tu mettais. « Et ils sont professeur au collège tous les deux. » Finissais-tu par annoncé en souriant de plus belle, cela dit elle avait tout de même bon sur une chose, il y avait tout de même la volonté d’être au service des autres, puisqu’ils apprenaient aux plus jeunes. « Ma mère enseigne l’histoire géo et mon père est un feru des maths. » Expliquais-tu alors finalement à la jeune femme. « Ceci dit, il y a certainement quand même une certaine volonté d’être au service des autres. » Glissais-tu dans un clin d’œil pour lui montrer qu’elle n’avait pas tout faux non plus avant qu’elle ne te questionne sur tes centres d’intérêts.

« Je te rassure, Alice est le centre de mon monde, mais je fais tout de même d’autres choses. » Ajoutais-tu alors amusé avant de répondre à sa question. « Je fais beaucoup de sport, bon avec mon métier je suis obligé, mais ça a toujours été, même quand j’étais gosse, avec mon frère on était dans un club de foot. » Expliquais-tu avant d’en venir à une autre chose qui était importante pour toi, mais que tout le monde ne pouvait pas forcément comprendre, cependant avec le métier qu’elle faisait, cela ne devrait pas vraiment l’effrayer, voilà pourquoi tu étais plutôt confiant finalement.  « Mon père il… Il nous emmenait souvent à la chasse quand on était petit. » Dis-tu en marquant une légère pause dans ta phrase le temps de réfléchir à ce que tu allais dire. « Bon il n’a transmis cette passion à aucun de nous, mais j’ai un intérêt particulier pour le tir, j’aime le contrôle qu’il faut à ce moment-là, la précision dont il faut faire preuve, tu vois ce que je veux dire ? » Demandais-tu puisqu’elle était très certainement amenée à se servir d’une arme elle aussi. « C’est sans doute ce qui a été décisif pour choisir ce que je voulais faire par la suite. » Ton regard était plongé dans le sien pendant que tu parlais, il est vrai que tu ne lui avais pas dit dans quelle branche de l’armée tu étais. « Comme je t’ai dit je suis militaire, je suis entrée dans l’armée à ma majorité et du coup je me suis spécialisé en tant que tireur d’élite. » Annonçais-tu alors à la jeune femme parce que ce n’était pas quelque chose que tu avais à cacher de toute façon, cela faisait partie de toi et tu ne changerais pas de métier. Finalement la serveuse arrive déposant vos apéritifs devant vous, prenant alors ton verre en même temps que Kayla, tu le lèves lorsque tu la vois faire attendant de savoir à quoi vous alliez trinquer. Ton regard pétille d’amusement quand tu la vois hésité et parce que tu es quelqu’un de gentil, tu viens à son aide.

« A cette soirée. » Finissais-tu par dire en venant cogner ton verre contre le sien, buvant ensuite une gorgée sans la lâcher du regard. Tu reposes ensuite ton verre et c’était à ton tour de tout savoir sur elle. « Et toi alors ? Qu’est-ce que tu aimes dans la vie en dehors danser dans les bars. » Dis-tu alors avec un sourire qui montrait bien que tu plaisantais.




Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Dim 16 Mai - 23:49

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020
Je me sens vraiment comme une adolescente qui découvre les premières agitations d’une aventure. Je sais que je suis probablement ridicule et que je ferais mieux de me détendre et d’être moi-même mais je ne peux m’empêcher d’être tout de même légèrement nerveuse. Je sais que je le suis parce que ce dîner revêt une importance toute particulière pour moi et que c’est aussi la raison pour laquelle j’ai envie que tout se passe bien. Depuis nos retrouvailles fortuites, je l’avoue, j’ai pensé à Lyam quasiment chaque jour, comme si ce simple thé bu en sa compagnie avait ravivé tous les souvenirs de notre soirée passée ensemble et que cela avait accentué l’émoi que j’avais ressenti ce soir-là. Je me surprends à penser que quelque chose peut naître de ces deux rencontres inopinées et auxquelles je ne m’attendais pas du tout. Il faut dire que Lyam est réapparu dans ma vie au moment opportun, peu de temps avant qu’une immense culpabilité m’envahisse. Après l’attaque de la forêt, j’étais effrayée, inquiète et je me sentais responsable de ce qui est arrivé à Eirian. Pouvoir parler à Lyam, même par SMS ou par téléphone, cela m’avait permis de penser à autre chose. Comme ce soir, ce dîner apparaissait comme une parenthèse dans laquelle je m’engouffre sans hésiter et où le destin pourra décider de ce qui nous arrivera ensuite. Lyam semble d’accord avec ça puisqu’il acquiesce à son tour. Je me dis de laisser faire les choses. C’est donc assez naturellement que la conversation dérive sur Alice et sur les frères et sœurs de Lyam. Il est vrai que je trouve cette coïncidence sur les Y drôlement amusante si seulement c’était une véritable coïncidence ahah et je me dis que c’est encore un coup d’un oracle, une future prédiction heureuse peut-être ? Il faudrait peut-être que je consulte les cartes avec Soledad, on ne sait jamais après tout, cela peut valoir le coup pour être certaine que je ne m’engage pas dans une relation compliquée Ô drame, Ô désespoir, Ô vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?.

En tout cas, je réponds à ses questions sur mes parents avec une relative facilitée après deux ou trois mensonges concernant ma maman. Il est plus prudent que je taise cette partie-là de ma vie pour le moment : cela pourrait être dangereux pour Lyam de savoir que je suis une sorcière et que mes parents en sont également. Il faut dire qu’en ce moment, le Blood Circle prend du terrain et leur propagande n’est pas vraiment à l’avantage des sorciers. Il valait mieux pour l’instant garder le secret que je lui révèlerai une fois que je serais certaine d’avoir confiance en lui. Et puis, en soi, cela ne me dérange pas plus que cela de ne pas lui dire parce que dans ma tête, je suis autant moldue que sorcière donc je peux m’adapter dans les deux mondes sans difficulté : pour l’instant, ce n’est donc pas un problème que je ne dise rien. En tout cas, Lyam a la réaction que j’attendais lorsque j’évoque le travail très administratif de ma mère. Cela m’aurait étonné qu’il ne soit pas d’accord surtout en sachant qu’il est militaire. Il aurait très bien pu être dans les bureaux mais bon ce n’était pas l’impression qu’il m’avait donné au bar, et encore moins lorsque nous sommes allés chez lui : tout était si carré, tout était si bien rangé, on ressentait les années passées au sein de la discipline militaire. Je me dis qu’il faudra que je lui demande dans quelle branche il officie plus tard. Cela m’intéresse. « Je te rejoins sur ce point. Jamais je ne pourrai bosser dans un bureau. J’ai trop besoin de bouger moi aussi. » J’ai la bougeotte, ça c’est certain, certains me qualifient même d’hyperactive, j’ai clairement de l’énergie à revendre. C’est aussi pour cela que c’était si difficile pour moi les premières années à Poudlard : je suis pour l’apprentissage par la pratique et non pas pour l’apprentissage assis le cul sur un banc à écouter un professeur mortellement ennuyeux.

C’est désormais au tour de Lyam de me donner davantage de détails sur sa famille et j’ai hâte de savoir si j’ai vu juste ou non. Je suis suspendue à ses lèvres -qui d’ailleurs sont si douces, du moins elles l’étaient dans mon souvenir- et un sourire amusé s’installe sur mon visage alors qu’il me dit qu’ils sont enseignants. Je n’imaginais pas ça mais maintenant qu’il le dit, c’est vrai que cela paraît logique. Je me mords les lèvres pour ne pas rire alors que je dis : « Je comprends mieux. » Je ricane doucement et je laisse planer un léger suspens en plaçant mon menton dans la paume de ma main. Je regarde Lyam, toujours avec ce sourire sur les lèvres et je demande : « Je comprends mieux pourquoi tu as direct pensé que j’étais institutrice au bar. T’as été influencé ! » Cela me fait doucement rire que la première chose qu’il m’ait proposé soit justement le métier de ses parents. « Bon l’histoire-géo d’accord c’est important, mais les maths… J’ai jamais été très douée dans cette matière ! » dis-je en exprimant mon dégoût. Heureusement qu’à Poudlard, on ne nous emmerde pas avec ça. « Oh oui en tout cas, on sent l’envie de travailler pour la fonction publique ! » conclué-je sur le sujet.

Lorsque je demande à Lyam ses centres d’intérêts, je m’imagine tout et n’importe quoi. Je ne suis absolument pas surprise lorsqu’il évoque le sport. « Le contraire m’aurait étonné ! » dis-je rapidement avant qu’il enchaîne sur la suite. J’écoute avec attention tout ce qu’il me dit et j’ai l’impression de toucher du doigt quelques souvenirs précieux de son enfance. Je souris lorsqu’il parle des entraînements de foot avec son frère et j’ai le cœur qui se serre un peu en me disant que j’aurai moi aussi aimer vivre cela et avoir des moments privilégiés avec un frère ou une sœur. J’envie Lyam quelques instants avant de me dire que la vie est ainsi et que je ne dois pas regarder en arrière. Lorsqu’il évoque la chasse, je le sens plus mesuré dans ses propos, comme s’il craignait ma réaction. Et je comprends aisément pourquoi ensuite. La question qui me tarabustait tout à l’heure vient de trouver sa réponse. « Whoo. » est le seul son qui sort de ma bouche lorsqu’il m’avoue être tireur d’élite. Je ne sais pas trop quoi penser de ça. Il faut dire que les armes à feu sont comme les baguettes des sorciers. Elles leur servent à se défendre quand il le faut. J’ai l’impression qu’il pense que c’est naturel de parler de ça avec moi et je comprends que c’est parce qu’il pense que je suis policière. Bien sûr, les policiers ont des armes eux aussi. Ça chemine dans ma tête et je me dis qu’il faudra que je lui dise un jour que j’ai menti parce que sinon ce genre de situation va se reproduire. « Je comprends. Sacrée spécialité en tout cas, cela ne doit pas être facile tous les jours. » Je ne pense pas du tout que cela me plairait mais bon, après tout, l'armée nécessite des gens comme lui.

Je n’ai pas vraiment le temps d’approfondir sur le sujet -oh et ça m’arrange en plus que c’est étrange !- car la serveuse revient avec vos verres et nous trinquons à.. à quoi ? A cette soirée. dit Lyam. « Oui, à cette soirée ! » Ses yeux sont rieurs et je me rends compte qu’il s’est rendu compte à quel point j’hésitais sur le mot à employer. Je rougis légèrement à nouveau et me mordille la lèvre inférieure. Il est vraiment attentionné, cela me plaît tellement... Je porte le verre et avale une gorgée tout en l’écoutant me demander : « Et toi alors ? Qu’est-ce que tu aimes dans la vie en dehors danser dans les bars. » J’avale de travers et tousse fortement pour finir par rire doucement. Je bois une seconde gorgée pour calmer ma toux et dit : « Je vois que tu m’as bien cerné. » Puis, je pose mon regard dans le sien en murmurant sans réfléchir : « Et sinon j’aime m’envoyer en l’air avec des inconnus. » Je me rends compte de ce que je viens de dire et je souris en décidant d’assumer. Je tripote mon collier parce que je suis quand même légèrement gênée mais voilà, de toute manière c’est dit. Je me dis qu’il faut peut-être que je précise parce que je ne veux pas qu’il pense que c’est une de mes habitudes même si je pense sincèrement qu’il l’a déjà compris, puisque je lui avais déjà signifié au bar. « Enfin, avec un en particulier en réalité. » dis-je en plaisantant. Je reprends assez vite pour ne pas être trop embarrassée : « J’aime beaucoup faire la fête c’est vrai, on s’amuse beaucoup avec mes cousins. Même si c’est moins souvent ces derniers temps. » Que puis-je dire d’autres à Lyam qui ne risquerait pas de compromettre le reste de la conversation ? Je ne peux ni lui parler du club de duel, ni du Quidditch parce que ce sont des choses que je ne peux moldufier alors je dis : « Je pense qu’on partage donc la même passion pour le sport même si la mienne est relativement récente ! Je fais surtout de la course à pied avec l’un de mes amis. » Oh oui, Eirian me saigne toutes les semaines avec ses footings au bord du Lac et à la lisière de la forêt interdite. Je termine : « J’adore la nature sinon. Je fais beaucoup de randonnées en montagnes ou en forêt. J’adore l’odeur de la pomme de pin et de la terre mouillée, quand il vient juste de pleuvoir. »

Je reprends mon verre pour boire à nouveau quand une voix me fait sursauter en demandant : « Avez-vous choisi ? » La serveuse vient nous interrompre son calepin à la main et je me rends compte que je n’ai absolument pas regardé le menu. Oups. J'attrape la carte à une vitesse déconcertante. Elle voit mon air effaré et elle sourit en disant : « Je reviens dans cinq minutes. » Puis elle s’éloigne à nouveau. Je respire à nouveau, comme si j'avais été prise en faute alors qu'il n'y a pas mort d'homme. Je lève les yeux vers Lyam et je demande : « Toi qui a l’habitude de venir ici, que me conseilles-tu ? » Autant commander ce qu'il a de meilleur ici. J'avoue que j'aimerai beaucoup manger du poisson car j'adore ça, surtout l'été. Je vois qu'il y en a à la carte mais je ne sais pas lequel choisir.
KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 704
Gallions : 1400
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Sam 22 Mai - 19:43


Dites adieu aux douleurs du passé,
ce qui nous attend est bien plus beau
Lyla III ♣ mi-août 2020

Même si clairement vous vous étiez rencontré dans un bar tout en ayant à l’esprit que vous vouliez seulement passer du bon temps, il paraissait évident que tous les deux, vous aviez pas mal de point commun. A commencé par vos boulots qui n’étaient pas très éloignés l’un de l’autre, votre besoin d’aider et d’améliorer le monde et enfin le fait que bosser dans un bureau ne vous faisait pas du tout envie. A croire que dans le fond vous aviez cette même bougeotte qui grondait et qui pourtant ne se voyait pas forcément du premier regard même si pour Kayla semblait peut-être plus évident puisque la première fois que tu l’avais vue c’était sur une piste de danse en train de se déhancher là ou toi tu avais un naturel bien plus posé de base. Alors que vous cherchiez à vous connaitre, à apprendre davantage de l’un et de l’autre, si les questions se posent tout d’abord sur la famille de Kayla, elles se tournent ensuite sur la tienne. Amusé par le fait que Kayla c’était presque totalement trompé sur les métiers de tes parents, tu lui expliquais alors ce qu’ils faisaient réellement. Lorsqu’elle indiquait qu’elle comprenait mieux, tu fronces les sourcils sans comprendre un instant, qu’est-ce qu’elle comprenait mieux ? La réponse ne tarde pas trop à venir même si tu vois bien qu’elle prend elle aussi un malin plaisir à te cuisiner. A son explication tu souris un instant. Avais-tu réellement été influencé ? Tu ne saurais le dire, tu trouvais que cela lui irais bien, tu n’avais pas forcément pensé à tes parents, mais est-ce que ton subconscient avait fait lui-même le lien ?

« Peut-être bien va savoir. » Répondais-tu alors amusé sans trop savoir si elle avait raison ou non, mais ce n’était pas bien grave n’est-ce pas ? Tu souris lorsqu’elle parle des matières qu’ils enseignent. « Pourtant il faut apprendre les maths pour apprendre à compter. » Réponds-tu alors dans un sourire. Pour évaluer une distance aussi, c’était important dans ta branche mais tu savais que ce n’était pas le cas partout. En tout cas si elle avait eu raison sur une chose, c’était probablement sur l’envie d’aider les autres et vous étiez bien d’accord là-dessus. Quand vint la question à propos de tes centres intérêt, tu répondais honnêtement, tout d’abord par le plus simple et ensuite ce qui était le plus délicat tout en surveillant ses réactions. Si le sport était sans doute assez évident, le reste en revanche ne l’était peut-être pas autant et puis tu en profitais pour glisser dans quelle branche tu travaillais à l’armée. Si dans un premier temps elle a l’air assez surprise, elle ne laisse rien d’autre apparaitre sur son visage, à sa remarque tu hausses les épaules. « Comme tous les métiers j’imagine, il y a des avantages et des inconvénients. » Réponds-tu sans te départir de ton sourire. Alors que vos verres arrivent enfin, vous trinquiez à cette première vraie soirée ensemble avant de boire une gorgée et de tout simplement lui retourner la question avec une petite touche d’humour. A sa réponse, tu souris dans un premier temps en revanche la seconde phrase tu ne t’y attend pas trop et ne sais pas trop comment réagir, si ton sourire est resté sur ton visage, celui-là est un peu plus statique. Cela devait être une blague n’est-ce pas ? Elle ne l’aurait pas sorti aussi spontanément sinon ? Et surtout tu te souvenais qu’elle avait dit qu’elle n’était pas trop habituée à ce genre de choses… Avait-elle menti ? Mais pourquoi ? Est-ce que cela changeait quelque chose ? Absolument pas, elle avait de toute façon bien le droit de faire ce qu’elle voulait, mais intérieurement tu aurais aimé qu’il n’y ait pas autant de concurrence en réalité car oui du coup c’est ainsi que tu le percevais… Tu arrêtais de tergiverser au moment même où elle précisait qu’il n’y en avait qu’un, c’était donc bien une blague et tu t’étais fait avoir… Tu te rendais compte que si tu étais jaloux c’était qu’effectivement Kayla t’intéressait réellement il y avait aucun doute là-dessus. Dans un second temps, tu prends alors conscience de ce qu’elle venait de dire et ton sourire s’agrandissait davantage tandis que ton égo venait d’être totalement flatté.

« Pour moi aussi, c’était une nuit très agréable. » Répondais-tu alors pour faire comprendre que toi aussi tu avais beaucoup apprécié ce moment que vous aviez partagés. Le fait qu’elle t’avoue aimer faire la fête n’était pas une surprise pour toi non plus, c’était un trait de sa personnalité que tu avais découvert quasiment instantanément chez elle vue le contexte dans lequel vous vous étiez rencontré. « Je pourrais dire que le contraire m’aurait étonné, mais après tu vas m’accuser de ne pas avoir de personnalité. » Répondais-tu alors pour la taquiner à ton tour. Un nouveau point commun pointe le bout de son nez lorsqu’elle parle de sport et c’est à ce moment-là que tu te dis que tu aimerais beaucoup en faire avec elle et non, tu ne pensais pas qu’au sport de chambre bien entendu ! « Si tu veux je te montrerais en quoi consiste mon entrainement si ça te dis. » Proposais-tu alors à la jeune femme, bon tu n’osais pas lui proposer de faire du foot, cela n’avait pas du tout fonctionné avec Charly ! Ton sourire s’étire alors qu’elle parle de nature, plus elle parle et plus tu as cette sensation étrange qu’elle est presque faite pour toi alors que tu sais très bien que ce n’est pas possible. « Encore quelque chose qu’on partage apparemment. » Faisais-tu alors remarqué entre la chasse et ton métier bien sûr que tu avais pris goût à la nature si tu n’aimais pas être dehors il y aurait tout de même un problème n’est-ce pas ? Alors qu’elle parle de l’odeur de pomme de pin et de terre mouillé, tu t’imagines faire l’amour avec elle sous cette pluie et tu te forces à secouer ton esprit parce que ce n’était pas du tout le moment pour avoir ce genre d’idée ! Fort heureusement c’est à ce moment précis que la serveuse, comme si elle avait senti que c’était le moment de te venir en aide, vint prendre vos commandes… A bah non finalement, Kayla n’avait pas encore choisi, oups, l’avais-tu un peu trop accaparé ? Tu prends une gorgée de ta boisson pour essayer de te changer les idées. Tandis que la jeune femme avec qui tu es en charmante compagnie regarde la carte avant de t’interroger sur ce qu’il y avait de bon dans ce restaurant. Tu souris parce que tu avais bien vue qu’elle s’était sentie gênée et il est vrai qu’en venant souvent ici tu savais déjà ce que tu allais prendre.

« Tout dépend de ce que tu souhaites manger. » Réponds-tu alors en t’emparant de la carte à tes côtés afin de lui montrer quelques plats qui selon toi valait vraiment le coup ! « Moi je vais prendre celui-ci. » Expliques-tu alors à Kayla, il s’agissait d’un plat avec de la viande, des pommes de terres fondantes et une sauce qui te donnait l’eau à la bouche rien que d’y penser. « Ça c’est le plat préféré d’Alice ! » Annonces-tu alors qu’il s’agissait d’un burger avec des frites. Tu reposais la carte une fois que tu avais fait le tour des plats que tu aimais en particulier et la laissais choisir. Tandis que la jeune serveuse finissait par revenir. « Est-ce bon pour vous ? » Avant de répondre, ton regard cherchait celui de Kayla et ce n’est qu’une fois que tu étais certains que c’était bon pour elle que vous passiez commande. Une fois la serveuse repartie, tu posais ton regard sur Kayla, la regardant un instant sans rien dire, elle est si belle que tu as presque du mal à croire que c’est réel… « Alors dis-moi, est-ce que tu aimes voyager ? Tu es déjà aller ailleurs qu’en Angleterre ? » Demandes-tu alors pour reprendre là vous vous étiez arrêté avant d’être dérangé par la serveuse…


Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Sam 22 Mai - 22:58

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020
Nous les accumulons. Les points communs je veux dire. C’est étrange, lorsque nous nous sommes rencontrés au bar, je n’avais aucunement prévu de le revoir et nous n’avions pas creusé autant dans nos conversations. Mais si je l’avais fait, j’aurai réalisé que Lyam et moi partagions déjà énormément de similitudes, de choses qui nous rapprochent. Au-delà de son apparence physique qui m’a plu et qui m’a mené vers lui au premier abord, je découvre désormais d’autres aspects de lui et chaque conversation, chaque moment passé avec lui me montrent que j’ai eu raison d’accepter sa proposition il y a un mois. Évidemment que je n’étais pas sereine au début, j’ignorai ce qu’il voulait, j’ignorai ce qu’il cherchait ni même si je l’intéressais réellement. Maintenant que nous étions dans ce restaurant, alors que nous avons visiblement chacun fait un effort vestimentaire important, je ne pouvais pas vraiment avoir de doutes sur ses intentions puisqu'elles semblent être les mêmes que les miennes. Et alors que nous continuons à apprendre à nous connaître, la conversation dérive sans surprise sur nos familles respectives. Après quelques mensonges de mon côté, j’écoutais Lyam évoquer les professions de ses parents et je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer que c’est précisément le métier qu’il a proposé en premier lors de notre jeu au bar. Comme quoi… Je souris lorsqu’il me dit que c’est possible qu'il ait été influencé alors que moi je suis persuadée que c’est le cas. Sûrement encore un coup de son inconscient. Je ne vois que cela comme explication rationnelle. Mais peut-être faut-il que j’arrête de penser rationnellement ? Et de penser qu’au karma, à la chance, au destin, au hasard peut-être. « Oui enfin tu sais pour ce que je m’en sers au quotidien, j’aurai pu m’arrêter au primaire. Tant que je n’oublie pas qu’un et un font deux, ça devrait aller pour moi ! » dis-je en riant. Il faut dire que dans le monde magique, les mathématiques ne sont pas très utiles, sauf pour l’Astronomie ou l’art des potions : autant vous dire que je n’excelle dans aucun des deux. Je crois que les seules fois où je suis amenée à les utiliser c’est lorsqu’on s’entraîne au Quidditch et qu’il faut compter les points. Enfin là n’est pas la question ce soir. Ce qui était néanmoins certain, c’est que peu importe le métier choisi, que ce soit les nôtres ou ceux de nos parents, ils nous ressemblaient. Bien sûr que j’avais hâte de débuter mon travail et d’en découvrir chaque avantage et chaque inconvénient. Je m’en doute bien évidemment mais entre les cours et la réalité, il y a un réel fossé qu’on ne comprend souvent qu’une fois qu’on rentre réellement dans le monde du travail. Je chasse cette pensée de mon esprit car je ne veux pas y songer maintenant ; je garde les problèmes pour plus tard, je ne veux pas gâcher ce moment en révélant mes mensonges. J’ai tout le temps pour le lui dire une fois que je serai plus sûre de moi. Pour l’instant, je veux seulement profiter de ce que nous avons et de ce que je ressens.

Ce que je ressens, c’est de l’audace, de la bravoure. Comme lorsque je montre à Lyam à quel point j’ai apprécié notre nuit, je me sens vraiment audacieuse coucou tris ; il faut dire que c’est aussi l’un des traits de caractère de ma maison et je suis ravie de pouvoir lui montrer ce que je suis aussi réellement. Une fille qui parle sans réfléchir, qui dit ce qu’elle pense (presque tout le temps). C’est aussi un de mes défauts mais bon, je ne peux pas le cacher, le naturel revient trop vite au galop. J’avale à nouveau une gorgée de mon verre en guettant sa réaction. Ce que je vois me satisfait car même s’il paraît au prime abord comprendre, je le trouve soulagé lorsqu’il comprend que je parle de lui et uniquement de lui. Ça a marché, j’ai presque pu percevoir une pointe de jalousie. Le mot est peut-être un peu fort mais c’est ce que j’ai cru voir. Je dois dire que ça me plaît assez en réalité. Ce qu’il me répond me plaît tout autant et un sourire s’installe sur mes lèvres tandis que je repense pendant quelques secondes à cette nuit. Pourquoi ce souvenir nous hante-t-il autant ?

Je ris doucement alors qu’il m’annonce qu’il ne peut pas dire qu’il ne se doutait pas que j’appréciais faire la fête. Nous balayons d’autres sujets comme le sport bien évidemment et lorsqu’il me propose de me montrer en quoi consistait son entraînement, je m’engouffre dans cette brèche déjà parce que je suis sûre que Lyam est super sexy en tenue de sport : « En vérité, ça me plairait beaucoup oui, j’essaie de devenir plus forte. Avec mon gabarit ce n’est pas toujours simple. » dis-je. Lyam est sportif, musclé, baraqué. J’aurai beaucoup à apprendre de lui. « Moi je te montrerai… » Je lève les yeux au ciel en réfléchissant. « Non, je pense pas que j’ai quelques choses à t’apprendre à ce niveau ! » m’exlamé-je en riant à nouveau tout en haussant les épaules. Il est vrai que je ne pense pas pouvoir lui être utile. « Mais c’est toujours plus sympa de s’entraîner à plusieurs je trouve. J’ai beaucoup progressé depuis que je cours avec mon ami. Seule je pouvais abandonner assez facilement. » Oh oui les premières courses avec Eirian ont été difficiles et j’ai bien craché mes poumons. J’évoque ensuite ma passion pour les randonnées et la nature : tout cela, je le tiens de mon père, c’est lui qui aimait tant camper et marcher, marcher et encore marcher. J’en ai avalé des kilomètres quand j’étais gamine : parfois sur mes jambes, parfois sur ses épaules, parfois sur son dos. C’étaient des moments privilégiés que je n’oublierai jamais. Lyam me dit qu’il partage également ce passe-temps et je fronce les sourcils. « T’es sérieux ? Dis-donc, on est fait pour se rencontrer ! » dis-je sur le ton de la plaisanterie alors qu’au fond de mon cœur je commence sérieusement à y croire. Toutes ces coïncidences, nos chemins qui se croisent à nouveau, nos opinions communes et puis, ce regard…

Lorsque je me retrouve embêtée par la demande de la serveuse alors que je n’ai pas choisi, Lyam me montre les quelques plats qui selon lui valent le coup mais je ne l’écoute qu’à moitié parce que je suis trop occupée à regarder sa bouche bouger et ses yeux parcourir le menu. Je sens ma respiration qui s’accélère un peu et je me reprends en me reconcentrant. Un des plats qui me plaisaient m’est conseillé par Lyam et je me décide donc pour le poisson. « Pourquoi cela ne m’étonne pas ? » lorsqu’il me dit qu’Alice prendrait le burger avec des frites. « Je t’avoue que j’ai bien failli choisir le burger moi aussi alors je comprends bien ta fille ! En voilà une enfant sensée ! » La serveuse revient mais cette fois-ci, je suis prête ! Et c’est tout sourire que je choisis en plat principal un cabillaud rôti au citron, ail et romarin. J’en salive déjà d’avance et j’ai hâte qu’on me le serve. La serveuse repart avec nos commandes et je sens le regard inquisiteur de Lyam se poser sur moi. Je relève les yeux et croise les siens tandis qu’il me questionne sur mes voyages. Mais je suis perdue dans l’admiration des traits de son visage et je mets quelques secondes à répondre : « Oh pas tant que ça. Mais oui je suis déjà allée en Amérique Centrale, je te laisse deviner pourquoi. » dis-je d’un ton amusé. Mes origines m’ont toujours intrigué et j’ai toujours aimé ces voyages en famille, tous les trois. « On allait au Mexique quasiment tous les ans pour voir ma famille paternelle. On a perdu cette habitude quand mes grands-parents sont décédés. Cela faisait trop de mal à mon père. J’aimerai y retourner moi aussi plus tard, avec mes propres enfants, c’est un pays formidable. On parlait tout à l’heure des randonnées, je peux t’assurer que là-bas, il y a des sentiers qui valent le coup !» Je porte à nouveau mon verre à mes lèvres et avale une gorgée avant de reprendre. « Sinon, j’ai aussi rejoint une de mes cousines qui faisait un Road Trip dans toute l’Europe, du coup j’ai pu visité quelques villes de France, l’Espagne et aussi le Danemark. Mais j’ai arrêté de voyager par manque de temps et puis toute seule… » Je me mords les lèvres et dis : « C’est le genre de moments que j’aime partager. » Avec ma famille, c’était simple lorsque j’étais simple, je suivais le mouvement tout simplement. Mais maintenant que je suis adulte, rien n’est plus pareil. Et puis il faut dire que le Road Trip avec Thalia, c’était aussi pendant mon année de césure. Donc entre guillemets, j’avais le temps. Mais désormais, entre Poudlard, le Quidditch et les cours du samedi au Ministère pour la formation animagus, il n’est guère évident de voyager. Je demande : « Et toi ? Où as-tu voyagé ? Où emmènes-tu Alice en vacances ? » Je pose mon menton dans la paume de ma main : j’ai hâte d’entendre le récit de ses voyages. Je suppose que s’il m’a posé cette question c’est que c’est également dans ses habitudes mais peut-être que je me trompe totalement. J’ai hâte de le découvrir. Mais en attendant qu’il me réponde, je ne peux m’empêcher de me dire que j’ai une chance inouïe d’avoir pu taper dans l’œil d’un homme aussi séduisant qu’intéressant.
KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 704
Gallions : 1400
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Dim 23 Mai - 14:02


Dites adieu aux douleurs du passé,
ce qui nous attend est bien plus beau
Lyla III ♣ mi-août 2020

Il est vrai que les maths ne sont pas toujours très utile, enfin il faut savoir faire des calculs comme le dit si bien kayla, mais en dehors de ça, c’est rare que le reste serve, tout dépendait effectivement des métiers. En simple réponse un sourire étire tes lèvres tandis qu’ensuite la discussion se tournait vers elle et sur ses centres d’intérêts, ses passions, ce qu’elle aimait faire. Et si elle commence par te taquiner, la suite était très intéressante puisqu’elle relevait bon nombre de point commun entre vous deux. Ceci dit il y a aussi des différences qui sont toutes autant agréable comme le fait qu’elle semblait plus audacieuse que toi, là ou toi tu attendais vraiment d’être à l’aise pour lâcher certaines phrases, elle le faisait avec aisance, tout comme le premier soir ou vraiment c’est elle qui est venue vers toi et ta fais comprendre ce qu’elle voulait. Bien sûr tu n’avais pas été en reste, mais clairement si elle ne s’était pas autant dévoilée, cela aurait sans doute plus compliqué vue que toi tu n’avais pas du tout cette aisance avec la gente féminine loin de là. Voilà pourquoi ce n’était pas une mauvaise chose que vous soyez différent sur ce point car si vous aviez tous les deux étés du genre timide cela aurait été compliqué et puis tu devais bien l’avouer, tu aimais cette audace chez elle quand bien même tu avais eu légèrement peur quelques secondes en imaginant qu’elle puisse faire cela souvent d’aller dans des bars et de se taper n’importe quel inconnu ce qui était hypocrite n’est-ce pas ? Puisque tu avais été un inconnu et que toi-même tu n’avais pas été un moine durant tous ses mois ou vous ne vous étiez pas revus, tu ne savais même pas à l’époque que tu la reverrais. Mais tu es quand même soulagé lorsque tu comprends qu’elle parle de toi, tu n’y peux rien, tu ne le contrôle pas. C’est quand même plus facile de reconnaitre que tu avais bien plus qu’apprécier cette nuit partagée avec elle. Autre chose que vous aviez en commun d’ailleurs, vous n’hésitez pas à dire ce que vous pensez, la communication passait très bien de ce côté-là. Alors qu’elle parle de sport, tu ne peux t’empêcher de rebondir sur le sujet et de proposer une séance à vous entrainer ensemble.

« Petit ou grand, crois-moi, le gabarit n’est pas un problème, quand j’ai commencé il y avait des filles avec le même gabarit que toi et au jour d’aujourd’hui elles peuvent se révéler être très dangereuses ! Alors ne te fais aucun souci, ça viendra. » Tentais-tu de la rassurer. Non la seule chose qui comptait était l’entrainement. Une fois que son corps sera musclé elle n’aura plus autant de problème. Alors qu’elle commençait une phrase, tu l’écoutais intrigués te demandant ou elle allait en venir et tu souris de plus belle alors qu’elle annonce qu’elle n’avait probablement rien à t’apprendre de ce côté-là. Tu ris un instant avant de reprendre. « Non mais je suis sûr que dans d’autres domaines tu auras des choses à m’apprendre ne t’en fais pas. Et oui tu as raison c’est toujours plus sympa à plusieurs. » Ça tu ne pouvais que comprendre, tu appréciais quand tu pouvais t’entrainer avec tes collègues, même si tu te faisais aussi des séances de sport seul, ce n’était tout simplement pas la même chose. « Par contre, je dois te prévenir, cela ne sera pas forcément facile et c’est pas parce que tu es… » Tu marquais une pause, choisissant tes mots avec soins. « Incroyablement sexy. Que cela m’empêchera de te pousser au maximum de ce dont tu es capable. » Annonçais-tu afin de ne pas la prendre en traitre. L’entrainement avec un militaire tel que toi ce n’était pas forcément une partie de plaisir, cela dit tu prendrais évidemment en compte son niveau, tu ne comptais pas lui faire vivre un enfer non plus loin de là, sinon elle ne remettrait sans doute jamais ça avec toi d’ailleurs. Alors qu’elle parle ensuite de randonnée, de nature et de l’odeur qu’elle aime, odeur qui te donne des idées loin d’être catholique elle te demande si tu es sérieux et tu souris alors qu’elle en vient presque à la même conclusion que toi.

« Avec mon boulot, je n’ai pas trop le choix je passe mon temps couché à même le sol que ce soit en pleine forêt, en pleine ville ou ailleurs et ça peu importe le temps qu’il fait et des fois se sont des endroits inaccessibles en voiture et alors il faut marcher et quand mon père nous emmenait à chasse c’était pareil on marchait pas mal. » Faisais-tu alors remarquer à la jeune femme. Vous vous retrouviez coupé dans votre discussion forte intéressante par la serveuse qui voulait prendre votre commande, vous faisiez donc une pause dans votre soif de connaitre l’autre pour choisir vos plats, tu lui indiquais lesquels étaient ceux que tu lui conseillais, ainsi que celui que tu allais prendre ce soir et le plat préféré d’Alice bien entendu. Difficile de venir ici sans parler d’elle et de toute façon Alice faisait partie intégrante de toi, de ta vie, de ton quotidien. Lorsqu’elle avoue qu’elle avait failli choisir le burger tu souris amuser. « Tu aurais pu, il est délicieux. » Réponds-tu en faisant comprendre que toi-même tu y avais déjà goûter, signe que tu t’étais également déjà laissé tenter. Une fois vos commandes prises, vous repreniez votre discussion et cette fois tu interrogeais la jeune femme sur les voyages qu’elle avait pu faire, si elle disait qu’elle n’avait pas tant voyagé que ça, tu trouvais que pourtant c’était déjà pas mal, tu connaissais des personnes qui avaient beaucoup moins voyagés qu’elle ! L’Amérique centrale n’était évidemment pas une surprise, tu l’écoutais attentivement, buvant ses paroles alors qu’elle te racontait ses vacances au Mexique.

« Je veux bien te croire, de ce que j’ai aperçu c’était effectivement sublime ! » Répondais-tu lorsqu’elle parlait des paysages de là-bas. Nombreux sont les pays dont tu as déjà foulé le sol grâce aux missions liées à ton métier, l’inconvénient est que tu n’as pas tellement le temps de visiter malheureusement. Tu pouvais comprendre que parfois le temps manquait, c’était d’ailleurs souvent ton souci également. Encore une fois tu partageais le sentiment d’aimer partager ces moment-là avec quelqu’un. « Tu as quand même pas mal voyagé dis donc pour quelqu’un qui a commencé par me dire pas tant que ça » Faisais-tu alors remarquer à la jeune femme. Sans grande surprise elle te retourne alors la question et tu souris un instant. « Moi je triche. » Dis-tu alors dans un premier temps pour ne pas qu’elle pense qu’elle avait raté beaucoup de chose. « Mon métier m’envoie aux quatre coins du monde. En générale cela ne dure pas plus d’un jour ou deux alors je n’ai pas vraiment le temps de visiter mais en revanche la liste serait vraiment, très, très longue. Je peux te dire les endroits que j’ai préféré si ça te conviens ? » Proposais-tu alors à la place en réfléchissant aux endroits que tu avais vraiment aimés. « Voyons voir, il y à l’Irlande évidemment pas très loin de chez nous. La Birmanie compte des temples et des palais à couper le souffle, la Colombie pas très loin du Mexique. » Glissais-tu amusé accompagné d’un clin d’œil. « Mon voyage aux Philippines était plutôt agréable je dois avouer, il y a des déserts dont je ne me lasserais pas de regarder dans certains pays d’Afrique aussi. Ce sont les endroits où les paysages m’ont le plus marqués après il y en a beaucoup d’autres, yen à que j’aimerais découvrir davantage. Malheureusement j’ai peu de vacance alors je n’ai pas tellement l’occasion d’emmener Alice ailleurs, elle voyage quelques fois avec mes parents, mais jamais très loin. Cela dit j’espère bien un jour pouvoir l’emmener moi-même. » Annonces-tu alors à la jeune femme. « Mais il est vrai qu’en revanche quand j’ai des vacances j’ai du mal à m’éloigner, je passe le peu de temps que j’ai en famille, j’aime profiter du temps que j’ai avec eux. » Finissais-je alors par expliquer à Kayla.

« Et dans les pays que tu ne connais pas, il y en a un qui te ferais envie ? » Demandes-tu alors finalement avide de découvrir ses rêves tandis que prend ton verre afin de boire une gorgée, tu as l’impression que jamais tu ne le lasseras de discuter avec elle, que tu pourrais faire cela pendant des heures, entre autre chose bien entendu…


Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Dim 23 Mai - 23:03

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020
Chaque mot, chaque conversation, chaque phrase prononcés par Lyam me donne envie d’en savoir davantage. Je ne sais pas si tout ce qu’il dit m’intéresse parce que je suis sous son charme et que je ne suis pas objective ou bien c’est parce que ses propos sont intéressants. Si je demande à mon cœur de choisir il serait bien en peine même si je me demande s’il n’y a pas du vrai dans les deux propositions : c’est peut-être tout simplement le début d’une relation dans laquelle j’ai envie de m’investir plus que d’ordinaire et le fait que nous ayons autant de points communs me confortent dans l’idée qu’il pourra peut-être se jouer quelque chose de formidable entre nos deux personnes. Il faut dire que je n’ai jamais eu l’occasion de véritablement expérimenter une réelle relation de couple dans ma vie d’adulte puisque mes précédentes expériences se sont toujours déroulées au sein de l’école : il n’y avait pas les mêmes enjeux ni même les mêmes envies. Si jamais Lyam et moi sommes amenés à devenir plus que de simples amants, je ne sais pas même pas comment cela pourrait s’organiser ni même si cela durera mais je m’en fiche. Ce que je veux, c’est vivre, profiter de la vie. Les récents évènements m’ont fait prendre conscience que la vie peut parfois s’arrêter sur un claquement de doigt, tout peut changer en une soirée alors je ne veux plus me restreindre, je ne veux plus m’empêcher de vivre et je veux tout simplement aborder mon existence sous l’influence d’une philosophie plus épicurienne : je prends ce que la vie me donne sans me poser de questions, tant que cela me fait du bien, tant que cela me procure du bonheur, tant que cela me permet de toucher du doigt ce futur que j’espère plus paisible. Est-ce que Lyam fera partir de ce futur paisible ? Je n’en sais rien et pour le savoir, il faut se lancer dans cette grande aventure qui n’en est encore qu’à ses balbutiements. En tout cas, même si ce n’est que le début de notre hypothétique histoire, je suis vraiment surprise par tous nos points communs même si nous avons des personnalités différentes. Lyam est plus réservé, moins extravagant, moins exubérant que moi mais ce n’est pas bien grave, ça me plaît comme ça. Cela serait ennuyeux si nous n’étions que de pales copies de l’un et de l’autre. Mais pour moi, il est important d’avoir au moins une base commune, des choses qui nous rapprochent et qui font que nous pouvons aisément nous comprendre. Je ne suis pas déçue puisqu’il y en a davantage que je ne l’aurais pensé lors de notre première rencontre.

Lorsque le sujet dérive sur les entraînements sportifs, j’écoute d’une oreille très attentive et intéressée les propos de Lyam et je me dis que cela ne pourra qu’être un avantage pour moi. Les cours de sport de l’Université ne me permettent pas d’acquérir le niveau suffisant pour me défendre seule sans baguette : c’est aussi l’une des raisons pour laquelle je me suis tournée vers la formation Animagus afin d’avoir un avantage sur les plus forts gabarits. Lyam a beau dire que celui-ci n’a pas d’importance, je ne suis pas vraiment d’accord. Je lui dis : « Oui enfin bon, il y en a certains qui partent de plus loin que d’autres quand même ! » Un sourire s’installe sur mes lèvres et je viens tâter mes bras athlétiques mais cependant bien faiblards. « Je ne pense pas que ces deux petits bras peuvent aller loin contre un gars comme toi, même avec toute la bonne volonté du monde. Mais je sais que je peux compenser par ma vitesse. » conclué-je. C’est ainsi que je fais aux entraînements, j’essaie d’être rapide, de bien me positionner et surtout de ne laisser aucune ouverture à mon adversaire parce que je sais fort bien qu’un seul coup lui suffira pour me coucher. « J’ai hâte en tout cas de voir ce que tu peux m’apprendre. » Un entraînement militaire, en réalité, cela doit vraiment être difficile et je suis certaine que cela ne pourra qu’être un plus dans ma formation de connaître des techniques moldues. Après tout, on peut si facilement se retrouver sans baguette et sans magie, surtout par les temps qui courent et c’est aussi cette optique-là que l’Université propose désormais davantage d’enseignements moldus. C’est malheureux qu’il faille que le Blood Circle prenne du pouvoir pour que les sorciers comprennent qu’on peut apprendre énormément d’eux. Personnellement, j’en suis persuadée depuis toujours mais je sais fort bien que je ne fais partie que d’une minorité, une minorité de personne qui savent naviguer aussi bien entre le monde sorcier et le monde moldu. Malheureusement. Je sais en tout cas que je n’aurai probablement rien à apprendre à Lyam et que la seule chose positive qu’il pourra probablement retirer de nos entraînements c’est la gratification de m’aider ou la satisfaction de ne pas s’entraîner seul -ce qui peut parfois être sympathique mais moins motivant-. Je fronce les sourcils lorsqu’il dit devoir me prévenir d’une chose. « Et c’est pas parce que tu es… » Il marque une pause et je suis suspendue à ses lèvres, mon côté féministe prête à lui hurler dessus s’il ose dire Parce que tu es une femme. Mais ce ne sont pas les mots qui sortent de sa bouche. « Incroyablement sexy. Que cela m’empêchera de te pousser au maximum de ce dont tu es capable. » Un sourire amusé s’installe sur mes lippes et je secoue la tête doucement en signe de dénégation puis je m’accroche à ses yeux, dans lesquels je perçois toute sa détermination. Je lui réponds d’une voix légèrement racoleuse : « Mais je ne veux aucun traitement de faveur, Monsieur Rosebury. » Et j’ajoute, pour le prendre à son propre jeu, tout en sachant bien que si je suis habituée à être directe, ce n’est pas toujours son cas : « Et ne vous méprenez pas, Monsieur Rosebury, je ne vous choisis pas comme entraîneur seulement parce que vous êtes probablement incroyablement sexy en tenue de sport mais surtout parce que je suis persuadée de vos compétences. » Non mais oh. J’imagine quelques instants Lyam en survêtement et je suis persuadée qu’il ne doit rien perdre de sa superbe. Nous concluons cette discussion sur le sport avant d’évoquer la nature. Étrangement, je n’avais même pas forcément fait le lien entre son travail et le fait qu’il soit sans arrêt en forêt ou au sol. J’avoue ne pas bien connaître les métiers de l’armée alors j’écoute tout ce qu’il m’explique en acquiesçant allégrement de manière régulière. « Oui, cela fait partie du métier j’imagine. » Je ne suis pas certaine que cela me plairait en réalité. C’est un peu comme être en planque et attendre trois plombs, j’ai trop la bougeotte pour ça ; c’est sans doute la partie de ma formation sur le terrain que je vais le moins aimer : du moins, c’est ce que j’imagine. Réponse en septembre avec le début des stages.

Nous choisissons ensuite nos plats, non sans mal pour moi d’ailleurs et je m’appuie sur l’expérience de Lyam pour déterminer quelle assiette me fait le plus envie. Je ris doucement lorsqu’il me fait comprendre qu’il a déjà tenté lui aussi ce fameux burger que j’aurai aimé prendre si j’avais fait ma gourmande. « Et bien la prochaine fois qu’on viendra ici avec Alice, je me ferai le plaisir de le prendre pour qu’on se le partage ! » Je ne pense pas qu’une enfant puisse manger cet énorme burger (à moins que la photo ne soit pas contractuelle ?). Je ne me rends pas compte que je parle déjà de nous comme si nous allions forcément nous revoir tellement ça me paraît naturel. À vrai dire, cela ne me dérange absolument pas de parler d’Alice, elle fait partie de sa vie et je ne voudrais absolument pas qu’il pense que cela me dérange qu’il ait déjà une autre femme dans sa vie. Au contraire. Et puis les voir ensemble à la manifestation sportive du mois dernier m’a vraiment fait prendre conscience du lien formidable qui les unit.

Une fois la commande prise, nous échangeons sur nos voyages respectifs et je lui fais part de ceux que j’ai pu effectuer. Il n’y en a pas tant que cela au final, ce sont surtout des excursions familiales à laquelle je me suis greffée en réalité : d’abord dans mon enfance, en partant au Mexique visiter ma famille paternelle quasiment tous les étés (c’était devenu comme un rituel) puis lorsque j’ai rejoint Thalia sur quelques-unes de ses destinations. Je n’ai jamais voyagé seule. « Je voulais pas paraître prétentieuse en disant ça. » dis-je en haussant les épaules lorsqu’il me dit qu’il n’imaginait pas cela lorsque j’ai dit pas tant que ça. Puis il me dit qu’il a quant à lui visité plus de pays qu’il ne pourrait en nommer. Je hoche la tête à chacun de ses propos, les approuvant pour la plupart. C’est uniquement à cet instant-là, alors qu’il le mentionne, que je me rends compte qu’il est souvent amené à partir à l’étranger, je me dis qu’il faudra que je lui pose plus de questions après. En tout cas, les pays qu’il évoque, je les connais malheureusement que de noms ou par les images de cartes postales qu’on nous montre à la télévision moldue. Il serait peut-être temps effectivement que je découvre davantage le monde… Mais en ce moment, tant que je suis encore étudiante, c’est vraiment impossible et pas compatible avec mon emploi du temps relativement chargé. Lyam m’explique ensuite qu’il ne voyage pas vraiment avec Alice car il a peu de congés et préfère les passer avec sa famille, ce que je peux aisément comprendre. Cela me questionne encore plus sur son emploi du temps… « Oui, cela n’est pas évident de concilier la vie de famille, la vie professionnelle et l’envie d’ailleurs. » Lyam me demande ensuite dans quel pays j’aimerai voyager et alors que j’ouvre la bouche pour lui répondre, nous sommes interrompus par la serveuse qui rapporte déjà nos plats. « Déjà ? Whaou. » Mon assiette est joliment décorée et assez copieuse. J’en ai déjà l’eau à la bouche. En voyant nos deux verres quasiment vides, elle nous demande si nous souhaitons reprendre quelque chose à boire et je recommande la même chose. Du muscadet pour aller avec le poisson, ça ira parfaitement ensemble. Tandis qu’elle repart avec nos verres, prête à nous en remplir un nouveau, je dis : « Soit on parle beaucoup et le temps passe vite, soit le service est particulièrement efficace. » Je suis amusée même si la réponse se situe probablement entre les deux. Oui, le temps passe relativement vite avec Lyam, je n’ai guère le temps de m’ennuyer et j’apprécie chaque instant. J’attrape ma fourchette et mon couteau et je m’exclame : « Bon appétit ! » La serveuse passe reposer nos verres à nouveau remplis. J’attaque aussitôt mon poisson qui fond en bouche et je goûte à chacun des éléments dans un silence religieux, moi et la nourriture, c’est une putain d’histoire d’amour et je lève les yeux au ciel. Lyam va bientôt se rendre compte que je suis une sacrée morphale et que j’adore manger. « Putain, c’est excellent. » Je jure sans filtre. « Tu m’as bien conseillé ! » Je picore doucement dans mon assiette pour ne pas tout avaler d’un coup, c’est un exercice difficile pour moi.

Après avoir mangé la moitié de mon plat, je réponds enfin à Lyam : « Par rapport à ta question de tout à l’heure, je vais peut-être te surprendre, mais j’aimerai aller me prélasser dans un pays avec une destination farniente. Je sais pas, le truc bateau, genre Bora Bora, Tahiti, les Seychelles, Bali… Le genre de vacances où tu t’allonges sur une plage toute la journée et où tu passes ta journée dans l’eau, dans un décor de rêve. » J’hausse les épaules, pas du tout désolée. « Je me dis que parfois, de temps en temps, des vacances moins intellectuelles, moins fatigantes me feraient du bien. » Il faut dire qu’avec la vie que nous vivons… Je suis déjà à cent à l’heure à longueur de journée, alors du repos, ça ne me ferait pas de mal en vérité. Et puis, s’éloigner de l’ambiance lourde de l’Angleterre… J’aime mon pays, mais je n’aime pas forcément ce qu’il est en train de devenir, ségréguant les sorciers et les moldus. C’est d’une tristesse alors oui, j’aimerais aussi parfois pouvoir échapper à certaines contraintes.

Le sujet sur les vacances clos, j’ai une question qui me tarabuste l’esprit et à laquelle je n’arrête pas de songer depuis tout à l’heure. Alors qu’il me reste encore quelques morceaux à manger, je pose mes couverts et j’attrape mon verre pour prendre mon temps. Comme je le pensais, le vin blanc se marie très bien avec mon plat. « Je repense à quelque chose, du coup, tu pars souvent en mission à l’étranger ? Comment cela se passe ? Tu fais garder Alice par une nounou ? Tu pars longtemps dans ces cas-là ? » Il est vrai que si nous sommes amenés à nous revoir, je veux savoir à quoi m’attendre. J’ai comme l’impression que cela ne va pas être simple de concilier nos deux emplois du temps ? « Tu disais ne pas avoir trop de temps pour toi et pas trop de congé. » Je demande tout doucement avant d’ajouter : « Est-ce qu’il y aura quand même un peu de place pour moi dans ton emploi du temps de ministre ? » J’ai un sourire sur les lèvres mais la question est très sérieuse. Je suis soudainement bien peu sûre de moi. Il n'a déjà pas énormément de temps à passer avec les gens qu'il aime, pourquoi s'embarrasserait-il de moi ?
KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 704
Gallions : 1400
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Lun 24 Mai - 22:14


Dites adieu aux douleurs du passé,
ce qui nous attend est bien plus beau
Lyla III ♣ mi-août 2020

Tu n’étais pas totalement d’accord avec elle. Fin pour toi n’importe qui était capable d’apprendre à s’entrainer et à devenir aussi fort que son adversaire. Certes peut-être que certains étaient plus aidés que d’autres au départ mais par la suite pas forcément. Et alors que tu secouais la tête lorsqu’elle disait que ces deux petits bras ne pouvaient rien faire contre moi, elle arrivait plus ou moins ou tu voulais en venir, elle était effectivement plus rapide. « Tu es plus petite aussi, là ou moi je suis plus grand et plus lourd. Ne prend pas ton gabarit comme une faiblesse, je me suis fait mettre au tapis des centaines de fois par des filles qui n’étaient pas plus grande ou plus costaud que toi au départ. Il faut te servir de tes avantages, bien sûr que je vais cogner plus fort, mais ça ne fait pas tout loin de là et surtout il faut du temps et de l’entrainement. » Expliques-tu alors à la jeune femme, cela n’allait pas tomber tout cuit dans sa jolie petite bouche, cela dit avec de la volonté tu voulais lui montrer qu’elle pourrait très bien y arriver. Alors qu’elle vouait avoir hâte d’apprendre avec toi, tu souris avant de tout de même la mettre en garde sur le fait que tu ne lui ferais pas de traitement de faveur. Elle sourit t’annonçant alors qu’elle n’en voulait pas, parfait alors encore une fois vous étiez sur la même longueur d’onde. Tu aimes lorsqu’elle prononce ton nom ainsi, tu ne saurais expliquer pourquoi mais cela ne te laissais pas indifférent et alors qu’elle reprend la parole pour ne pas que tu te méprennes sur ses intentions, tu souris de plus belle, amusé par ses paroles. Sexy en tenu de sport ? Ouais tu n’étais pas certain que ce soit la tenue qui soit la plus flatteuse pour toi.

« Je n’ai pas l’impression que vous ayez choisie quoique ce soit Mademoiselle Rausale puisque c’est moi qui vous ai proposé cette séance d’entrainement. » Faisais-tu alors remarquer avec un sourire aux coins des lèvres. « Et soyez rassuré, je ne me méprenais absolument pas. » D’ailleurs cela ne t’avais même pas effleuré l’esprit, mais maintenant tu ne pouvais pas t’empêcher de l’imaginer elle en tenue de sport et de te dire que tu comprenais finalement ce qu’elle voulait dire, car assurément, elle serait sexy elle aussi n’est-ce pas ? Est-ce que s’entrainer ensemble allait être réellement une bonne idée tout ça ? Quand vous en arriviez à la nature tu lui expliquais alors que part ton métier tu n’avais pas le choix d’être en lien avec tout ça et que forcément, c’était quelque chose que tu appréciais puisque sinon ce serait assez dommage pour toi… Alors que la discussion prit finalement fin le temps que vous commandiez vos plats, tu lui conseillais les quelques plats que tu savais être excellent ainsi que celui qu’Alice choisissait à chaque fois. Sa réponse quand tu laissais entendre qu’elle aurait pu se laisser tenter car après tout toi-même tu l’avais souvent fait te surprend et en même temps tu ne sais pas trop comment réagir. Tu apprécies qu’elle inclue Alice dans vos futures sorties et en même temps cela va trop vite pour toi. Autant tu es prêt à lui laisser une porte ouverte dans ta vie, autant tu n’es pas encore prêt à l’intégrer à la vie d’Alice… Tu ne savais pas ce que ça allait donner avec elle et tu ne voulais pas qu’Alice s’attache à une personne qui pourrait ne rester que quelques mois… Cela dit tu ne voulais pas casser l’ambiance non plus, c’était totalement adorable de sa part. Tu te contentes alors de sourire et de hocher la tête tout en te disant que peut-être cela se ferait, ou peut-être pas mais il faudra attendre que ce soit le bon moment. Une fois les commandes prises, la conversation se tournait vers les voyages et alors qu’elle annonçait ne pas avoir voyagé beaucoup, tu trouvais quand c’était déjà pas mal, bon nombre de personne ne voyageait pas autant !

« T’en fais pas, je crois que si tu avais été une personne prétentieuse, je l’aurais déjà remarqué. » Dis-tu alors avec un clin d’œil, non qu’elle ne s’inquiète pas, tu avais bien remarque que ce n’était pas du tout le cas. Ensuite vint le moment où tu parlais de tes propres voyages le problème c’est que tu en avais fait beaucoup, difficile de faire toute une liste, tu te concentrais donc sur les pays qui avaient réellement marqué ton esprit lui expliquant alors que malheureusement tu n’avais pas tant pu que ça voyagé avec Alice et que le temps que tu avais tu préférais le passer en famille. « Disons qu’il faut faire des choix et que je fais les miens. » Réponds-tu alors à la jeune femme sans avoir le temps de dire quoique ce soit d’autres puisque vos plats venaient d’apparaitre surprenant Kayla par leur rapidité. Tu souris lorsqu’elle dit que soit on parlait beaucoup, soit le service était efficace avant de répondre… « Sans doute un peu des deux. » Avec un petit air amusé, faut dire que toi non plus tu ne voyais pas le temps passer. « Merci à toi aussi. » Répondais-tu alors qu’elle te souhaitait un bon appétit par la suite. Tout comme elle et parce que tu avais faim, non parce que tu n’avais pas de personnalité, tu pris aussi tes couverts et commençaient à déguster ton plat. Ton sourire s’agrandissait en voyant Kayla déguster le sien et savourer apparemment ce qu’elle avait en bouche. Tu appréciais autre chose, elle n’avait pas peur de manger, elle ne faisait la fine bouche comme la plupart des filles à leur premier rendez-vous ce qui était totalement stupide d’ailleurs, il était tout à fait normal d’aimer manger, le contraire est un peu… Etrange.

« Ravie de ne pas m’être trompé et que cela te plaise. » Répondais-tu avec sincérité avant de prendre une bouchée à ton tour. Alors que vous dégustiez vos plats, elle finissait par reprendre la paroles en répondant à la question que tu avais posée avant que vos plats n’arrivent devant vous et vous coupe dans votre élan. Est-ce que vraiment elle te surprenait répondant ? Pas vraiment parce que tu n’avais pas imaginé de réponse, tu étais simplement curieux et ne comptais absolument pas la jugée parce qu’elle préférait se prélasser au soleil loin de là. Au contraire, c’était cela des véritables vacances aussi même si c’était moins ton style. « Les paysages sont tous aussi jolies en générale là-bas aussi. » Faisais-tu remarquer accompagner d’un sourire et qui sait peut-être que si cette histoire fonctionnait un jour, vous vous rendrez à l’une de ces destinations ? Alors que tu reprends là où tu t’étais arrêté dans ton assiette, Kayla reprenait un peu plus tard la parole, te posant d’autres questions à propos de ton métier. Beaucoup de question d’un coup d’ailleurs, si bien que tu devines rapidement qu’il y a autre chose sous ces questions et tu ne tardes pas à comprendre où elle veut en venir puisqu’elle finit par te demander s’il y aurait une petite place pour elle. Oui tu te doutes bien que dis comme ça, cela voulait sans doute faire peur, tu n’étais pas mal pris, mais il fallait dire que tu étais seul depuis pas mal d’année à présent donc tu t’étais aussi pas mal plongé dans le travail et puis… Il y avait aussi les missions du Blood Circle évidemment.

« Parce que du temps pour moi, cela ne m’intéresse pas, surtout si… J’ai personne avec qui le partager. » Expliquais-tu alors dans un premier temps. Bien sur la tu ne parlais pas d’Alice, mais bien d’une femme qui partagerait ta vie. Car Alice c’était encore différent bien sûr que tu avais quand même du temps au quotidien à lui accorder. Kayla qui aimait partager les choses elle ne pourrait que te comprendre n’est-ce pas ? « Et si je voyage souvent c’est rarement plus d’un ou deux jours à la fois et cela peut arriver une à deux fois par mois je dirais, si je dois faire une moyenne, cela peut-être plus lors d’un mois et moins le mois d’après. Le reste du temps je suis là, avec des horaires plus ou moins fixe. Je peux avoir des journées de congés en plus lorsque je pars en déplacement et que j’ai besoin de récupérer derrière. » Expliques-tu à la jeune femme, car effectivement ils ne vont pas renvoyer un soldat qui a été trente-six heures de suite en poste d’observation directement en service, ce serait totalement inconscient. « Quand à Alice et bien mon frère et ma sœur adorent la garder, il y à mes parents aussi quelques fois et oui en cas de force majeur une nounou mais j’évites en générale, j’ai du mal à… Faire confiance aux personnes en dehors de mon cercle pour cela. » Confiais-tu alors à Kayla. « Je comprends que tu te poses des questions, mon métier est une grosse par de moi mais… Trois/quatre jours dans un mois ce n’est pas grand-chose si ? » Demandais-tu alors à Kayla, peut-être que pour elle s’était trop ? Après tout elle en avait tout à fait le droit et tu pourrais parfaitement comprendre. « Quant aux congés j’ai tendance à ne pas en prendre mais c’est mon choix, c’est une chose qui peut être amenée à changer, avec du mal j’en conviens. » Admettais-tu alors en souriant. « J’ai du mal à m’arrêter mais… Oui… Je ferais évidemment en sorte de te faire de la place. » Assures-tu alors en plongeant ton regard dans le sien. Du moins si histoire il y avait bien entre vous. Alors que pendant votre conversation, vos assiettes se vident, la serveuse finie par refaire surface vous demandant si vous voulez des desserts ou des cafés, bien entendu, ton regard se posait dans celui de Kayla, interrogateur, voulait-elle un dessert ?



Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Mer 26 Mai - 0:12

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020
Lyam a l’air si sûr de lui, comme si rien qu’avec un entraînement adapté, je pourrais égaler la force des hommes. Je suis pour l’égalité des traitements entre hommes et femmes mais je suis réaliste et je sais que malgré tout cela, il faut prendre en considération la génétique. Et j’ai un petit gabarit, c’est un fait. J’aurai beau m’entraîner des heures et des heures, cela ne comblera jamais la différence physique qu’il existe naturellement entre les filles et les garçons. Mais je rejoins Lyam sur un point, j’ai d’autres avantages que j’apprends à exploiter au quotidien : mon endurance, mon agilité, ma vitesse. Il faut dire que ces compétences étaient déjà sous-jacentes chez moi depuis des années. En tant qu’attrapeuse de ma maison, cela a toujours été un avantage d’être menue, fine et légère. Maintenant que je suis des études en protection magique, il me fallait travailler autrement mais cela n’est pas un problème, je suis rigoureuse et je ferai ce qu’il faut pour être plus forte : je ne me contente pas de ce qu’on apprend en cours. C’est aussi mon côté perfectionniste qui parle : je veux toujours réussir en mettant toutes les chances de mon côté. Certains de mes camarades de promotion ne font pas plus que ce qui est proposé en classe, je ne suis pas comme ça. C’est aussi pour cela que j’ai débuté la course à pied avec Eirian l’an dernier et je vois bien les effets sur mon corps, sur mes muscles, sur mon endurance. Ma silhouette s’est davantage dessinée et je suis plus forte qu’avant même si je néglige encore certaines parties de mon corps : étant donné la carrure de mon partenaire, je pense qu’il pourra notamment m’aider sur ces points-là. « Oui c’est évident que je serai plus rapide mais je sais aussi qu’un seul coup me serait fatal. Faut donc qu’on ne me touche jamais ; pas évident. Mais en tout cas, ça me tente vraiment de s’entraîner ensemble. » Je réitère mon envie de m’exercer avec lui parce qu’au-delà du fait que je suis persuadée que son enseignement me sera bénéfique, je trouve que c’est aussi un bon prétexte pour se voir. Autant joindre l’utile à l’agréable non ? Je rougis doucement lorsqu’il me fait remarquer que cela n’a jamais été une question de choix puisque c’est lui qui m’a proposé. Je ne me laisse pas faire : « J’aurai pu refuser tu sais. J’y trouve mon intérêt aussi. J’espère que tu y trouveras le tien. » Sportivement parlant, j’entends. Mais chacun comprendra là ce qu’il voudra. C’est marrant, j’apprécie comment il prononce mon nom de famille, celui-ci glisse sur sa langue avec une prosodie presque réconfortante. « Je ferai de mon mieux pour ne pas me décevoir. » Je déteste ça, j’aime quand cela fonctionne et avoir la satisfaction du travail bien fait. C’est la même chose pour les entraînements.

La discussion sur les entraînements clôturée, nous évoquons ensuite nos loisirs et intérêts respectifs. Quoi de plus naturel dans un rendez-vous comme celui-ci où nous cherchons à mieux nous connaître d’évoquer ces sujets-là ? En tout cas, pour le moment, tout ce que j’apprends de Lyam me plaît et me satisfait. Nous sommes plus ou moins sur la même longueur d’onde tout en gardant chacun nos spécificités et nos personnalités. Il ne s’agirait pas d’être un futur couple fade et sans saveur. Un couple ? me dit la petite voix dans ma tête. C’est la première fois que je l’imagine ainsi, que je l’évoque ainsi, même en pensée. Je parlais toujours de Lyam en disant que je voulais voir où la vie pouvait nous mener mais je ne mettais pas encore autorisée à envisager plus. Et si c’est ce que je souhaite ? Qu’on entame une véritable relation de couple ? Je me dis que je dois continuer pour cela à apprendre davantage sur lui et lorsque nous parlons des voyages, ce que je perçois de Lyam dépasse de loin la seule idée des excursions estivales. Je vois que ce qui compte pour lui, c’est sa famille. Je suis heureuse de voir que nous nous comprenons sur ce point-là : les valeurs familiales sont de la plus haute importance à mes yeux et je comprends aisément qu’il préfère passer le peu de temps qu’il a avec les gens qu’il aime. Cela me paraît tout à fait naturel alors je me contente d’acquiescer. « Tes choix sont légitimes. » La conversation s’arrête là puisque nos plats arrivent devant nous et je ne suis pas peu fière de ma petite remarque sur le temps qui passe vite. Je ne m’ennuie pas une seule seconde et j’apprécie même chaque instant de ce dîner. C’est agréable de se détendre sans avoir à penser à ce qui nous attend en dehors de ce restaurant. Je décide de chasser ces pensées négatives loin de mon esprit et je me contente de profiter de l’instant présent. « Oui sûrement un peu des deux. » dis-je en écho tout en aimant penser qu’il y avait sûrement une part un peu moindre dû à la vitesse du service. Nous entamons notre repas en silence presque religieux où l’on entend que le bruit des couverts sur les assiettes. Je le remercie de m’avoir accompagnée dans mon choix -car celui-ci était clairement cornélien- mais celui-ci s’avère être le bon. Je commente : « Je ne comprends pas les gens qui n’aiment pas manger. » Oui, cette phrase n’a strictement rien à faire-là et n’a probablement rien à faire ici mais je m’en fiche totalement. Ouais, j’aime manger, je suis une femme morphale et j’assume sans soucis. Mes parents me demandent souvent où est-ce que je mets tout ce que j’engloutis.

Après avoir rassasié une partie de mon estomac, je réponds à la question de Lyam posée quelques minutes avant que la serveuse nous apporte les plats. Lyam évoque les paysages et je surenchéris : « Oui c’est le côté plage de carte postale qui me plaît j’imagine. J’avoue que j’y suis moins habituée. Chez les Rausale c’était plutôt la montagne, je pense que tu l’as compris. » Je conclue sur le sujet des voyages entamés il y a déjà quelques temps pour m’enquérir d’un autre sujet qui m’intéresse tout autant, si ce n’est plus. C’est idiot de réfléchir déjà ainsi mais je pense que j’ai besoin de ça pour savoir si je peux me projeter avec Lyam : comme j’avais besoin de savoir où était la maman d’Alice, j’ai besoin de savoir à quoi ressemblerait notre relation si jamais nous sommes amenés à aller plus loin que ce dîner. Je suis accrochée à ses lèvres, piochant de temps en temps dans le reste de mon assiette pour ne pas paraître d’être totalement dans l’attente des quelques mots qu’il pourra bien prononcer. J’ai personne avec qui le partager. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas dans un premier temps puisqu’il avait Alice mais je me rends compte assez rapidement qu’il parlait en réalité d’un compagnon de vie et non pas de sa fille alors j’acquiesce doucement d’un hochement de tête. C’était une chose que je pouvais aisément comprendre puisque je pense la même chose : c’est une des raisons pour lesquelles je n’aurai jamais pu faire ce que Thalia a fait. Voyager seule ne m’aurait pas plu. « Je comprends que tu te poses des questions, mon métier est une grosse par de moi mais… Trois/quatre jours dans un mois ce n’est pas grand-chose si ? » J’avoue que cela n’était pas très subtil de ma part de poser toutes ces questions mais je n’ai pas envie de me retrouver dans la même situation qu’en janvier. Ne pas savoir à quoi m’en tenir m’avait éloigné de Lyam et j’avais préféré ne pas le recontacter de peur d’être déçue : mais j’en suis plus là et je sais que si je veux que cela fonctionne, il faut que je sache où je vais et dans quoi je peux me projeter. Et je l’avoue, ses réponses me plaisent. Enfin… disons que je ne m’attendais pas à ça. Alors, honnête, j’hausse les épaules : « En réalité, je pensais que c’était bien plus que cela. Je dois avoir une vision erronée de la vie militaire. » Il y avait cette série que je regardais gamine où les soldats partaient parfois des mois sans pouvoir donner la moindre nouvelle à leurs proches. Je suis beaucoup trop stressée pour accepter de n’avoir aucune nouvelle de l’homme que j’aime pendant des semaines. « Non, c’est pas grand-chose, je suis moi-même bien occupée tu sais. » Oh oui… Ce que j’espère juste, c’est que ses heures de travail correspondront plus ou moins avec mon emploi du temps mais je suis certaine qu’on trouvera une manière de fonctionner qui nous convienne. Et voilà que je me projette à nouveau en parlant de lui et moi comme un couple… Je me reconcentre sur mon assiette et j’ajoute : « Pour Alice, je comprends, surtout en sachant quel papa poule tu es. » Un sourire amusé s’installe sur mes lèvres et je termine mon poisson. Il faut dire que Lyam m’avait clairement amusé à la manifestation sportive, j’ai pu voir la relation qu’il entretient avec sa petite tête blonde, et je me dis que je serai probablement dans le même état lorsque je serai maman. Faire confiance n’est pas aisé. Lorsqu’il termine en disant qu’il n’a pas l’habitude de prendre beaucoup de congé mais que cela pourrait éventuellement changer, je me dis que s’il est prêt à reconsidérer cela pour moi, c’est que lui aussi est prêt à faire des concessions… Son sourire me fait fondre lorsqu’il m’avoue qu’il fera en sorte de me faire de la place et je ne peux m’empêcher de lui offrir à mon tour un sourire éclatant alors que mes joues prennent à nouveau une légère teinte rosée. C’est tout ce que je voulais entendre et tout ce que je voulais savoir. Cela voulait également dire qu’il était prêt à me revoir et je sens mon cœur bondir dans ma poitrine. Je lui murmure : « Je suis ravie de l’apprendre. » Nous restons là pendant quelques instants à nous regarder sans rien dire et j’apprécie ce moment simple où je peux simplement imaginer l’avenir à ses côtés.

La serveuse interrompt cet instant un peu hors du temps et je brise le contact visuel avec les prunelles de Lyam pour me concentrer sur elle. J’attrape la carte des desserts et je regarde rapidement celle-ci. « Whaou, tout me fait envie ! » dis-je en riant à la serveuse. Je me tourne vers Lyam, et d’un air de défi, je lui propose : « Devine ce que je vais prendre. Je te laisse choisir pour moi et je choisis pour toi. » La serveuse nous regarde d’un air amusé mais pas autant amusée que moi et je retrouve dans ce petit jeu celui proposé au bar il y a des mois de cela. Et s’il gagne… Est-ce qu’il me gagne moi ? On va pas rejouer à ça, si ? Je souris effrontément et j’annonce après avoir parcouru la carte : « Pour toi, je prends un café et un moelleux au chocolat. » Le café, je ne prends pas trop de risque, c’est ce qu’il a pris à deux reprises lors de notre dernier rendez-vous. Pour le moelleux au chocolat, je me dis que tout le monde aime ça et n’importe qui aime un bon gros burger ne se contentera pas d’une salade de fruit en dessert. Mais ce n’est qu’une théorie. Je tends ma carte à la serveuse et celle-ci se tourne à son tour vers Lyam, attendant sa réponse. S’il a bien observé lui aussi, il me commandera un thé fruité. Pour le dessert, je ne ferai pas ma difficile mais bon un thé gourmand pour combler mon appétit de morphale tout en goûtant un peu à tout me plairait énormément. « Alors ? Si tu te trompes, t'as un gage. Tu devras te promener au parc avec moi ensuite. » J'avoue que ça fait drôlement peur dit comme ça. La météo est clémente ce soir, ça pourrait être sympa.
KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 704
Gallions : 1400
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Mer 26 Mai - 20:29


Dites adieu aux douleurs du passé,
ce qui nous attend est bien plus beau
Lyla III ♣ mi-août 2020

Oui tu en convenais certains gabarits étaient fait pour frapper plus fort et effectivement il fallait qu’elle compense avec le reste, mais ce que tu voulais souligner c’est que cela ne faisait pas d’elle une mauvaise combattante pour autant. Effectivement il fallait qu’elle soit toujours sur ses gardes. « Avec le temps tu t’endurciras et tu pourras peut-être encaisser tout de même plus d’un coup. » Fis-tu remarquer avec un sourire amusé. « Mais effectivement il faudra évidemment éviter d’en prendre de trop. » Sinon c’était un risque qu’elle termine au tapis. Alors qu’elle sous-entend que c’était elle qui avait choisi de me choisir comme entraineur, je faisais remarqué que j’avais surtout proposé une séance d’entrainement et qu’elle n’avait donc rien choisi, si ce n’est le fait d’accepter ma proposition effectivement ce qu’elle souligne par la suite. Déclarant y trouver son intérêt et s’inquiétant adorablement pour le mien. « Je pensais qu’il était pourtant évident. » Lâchais-tu alors en regardant la jeune femme. « Passer du temps avec toi. » Lâches-tu alors d’une voix un peu plus basse car tu te retrouvais légèrement gêné d’un tel aveu. Alors qu’elle annonçait qu’elle ferait de son mieux pour ne pas décevoir, tu secoues la tête légèrement de façon négative.

« Il y a peu de chance que ce soit le cas. » Quand bien même elle aurait le plus bas niveau qui soit en sport, tu avais la patience nécessaire pour ce genre de choses, tant que la personne désirait apprendre, le reste importait peu il ne fallait vraiment pas qu’elle se fasse de soucis tu ne voulais en aucun cas lui mettre une quelconque pression. Lorsque vint le sujet des voyages, tu expliques que tu voyages beaucoup à cause de ton métier et qu’il est vrai que du coup le temps que tu as réellement de libre et bien au final tu préfères le passer en famille plutôt qu’encore dans un autre pays, tu préfères voir le sourire d’Alice quand elle arrive chez ses grands-parents parce qu’elle est heureuse de les voir, voilà ce qui n’a pas de prix pour toi. Vos plats ne tardèrent pas arriver et lorsqu’il fallut choisir entre le fait que c’était due au service rapide du restaurant ou parce que vous ne voyez pas le temps passé, vous décidiez de couper simplement la poire en deux et cette fois se fut à Kayla de répéter tes mots. Et en tout cas une chose était sûre c’était que le plat semblait lui plaire ! Ce qui te ravit également, puisque c’était en parti grâce à toi puisqu’il s’agissait d’un des plats que tu lui avais conseillés et puis la regarder manger était satisfaisant, elle ne chipotait pas pour ce qu’elle avait dans son assiette et ne cachait pas le fait qu’elle aimait manger. Tu souris lorsqu’elle annonce qu’elle ne comprend pas les gens qui n’aiment pas manger comme si elle lisait dans tes pensées.

« Je pense que tout le monde aime manger, mais que la plupart n’ose pas l’admettre. » Faisais-tu remarquer avec un sourire avant que vous ne reveniez sur votre discussion qui avait eu lieu avant que vos plats n’apparaissent sous vos yeux gourmands. Kayla t’expliquais alors quel lieu de vacance lui faisait envie et tu la comprenais ce genre de destination feraient envie à n’importe qui. Tu hoches la tête à sa remarque. « Oui j’ai cru comprendre. » Répondais-tu alors sans perdre ce sourire qui te caractérisais lorsque tu passais un bon moment. La suite, tu ne l’avais pas spécialement venue venir mais cela ne t’étonnes pas après tout ce qui avait été dit c’était légitime après tout n’est-ce pas ? Il était normal qu’elle s’inquiète, vous saviez tous les deux pourquoi vous étiez là, il était évident qu’il serait difficile de s’engager dans une quelconque relation si tu n’étais jamais là. Tu faisais alors de ton mieux pour la rassurer. Ton métier faisait partis de toi, tu n’en changerais pas, néanmoins même si tu voyais souvent, ce n’était jamais plus de quelques jours… Alors que tu lui demandes si trois ou quatre jours dans le mois est acceptable, elle répond favorablement à ton interrogation. « Non elle n’est pas erronée, il y a des guerres ailleurs qu’en Angleterre et bien sûr qu’il y a des soldats qui partent pendant des mois, mais je ne me suis pas engagé là-dedans… Bien sûr si demain notre pays est en guerre, je serais probablement réquisitionné, mais sinon… Tant que je ne m’engage pas ailleurs, je ne devrais pas y être envoyé. Avec Alice, je ne peux pas me permettre d’être absent aussi longtemps, je… Je ne le pourrais pas. » Avouais-tu alors à la jeune femme. Ta fille te manquerait beaucoup trop, tu avais autant besoin d’elle, qu’elle avait besoin de toi. Tu avouais d’ailleurs que tu confiais ta fille en général à ta famille, tu avais du mal à faire confiance et encore plus depuis cette fameuse fois où un sorcier avait bien failli vous tuer tous les deux… Tu souris à la remarque.

« Un papa poule ? Dis donc, ce n’est pas très flatteur ça. » Faisais-tu alors remarquer en redressant un sourcil. Puis afin de la rassurer sur tes intentions tu finissais par déclarer que oui, tu lui ferais un peu de place dans ta vie, tu n’avais pas l’intention de te lancer dans cette histoire si cela fonctionnait tout en ayant jamais le temps de la voir, ça ne serait pas honnête. En revanche cela soulevait une autre question, puisqu’elle disait être pas mal prise de son côté, trouveriez-vous un équilibre entre les deux ? « Qu’entends-tu par pas mal prise du coup ? » Demandais-tu alors intrigué tandis que quelques instants plus tard, la serveuse revient pour vous proposer des desserts. Ton regard se pose alors sur Kayla pour savoir de quoi elle avait envie. Le fait qu’elle attrape la carte te fais comprendre ce qu’elle désire et tu souris de plus belle alors qu’elle déclare que tout lui fait envie. Alors qu’elle te défie de trouver ce que tu vas prendre, tu redresses de nouveau un sourcil, tiens donc… Tu prends la carte bien décidé à jouer le jeu, te demandant ce qu’elle aimerait, la réponse était tout de même assez simple : Tout d’après ses dire, un point sur lequel vous semblez également vous ressembler. Tu ne peux t’empêcher de te demander ce que tu gagnes si tu trouves en te rappelant votre première rencontre évidemment et tu te doutes que cela doit faire également échos chez la jeune femme, si tu ne fais aucune remarque c’est juste à cause de la serveuse amusée à vos côtés. Alors qu’elle déclare qu’elle allait choisir un café et un moelleux au chocolat, tu ris un instant avant de répondre. « Vous ne prenez pas réellement de risque Mademoiselle Rausale ! » T’exclames-tu alors. « De toute façon tu as très peu de chance de te tromper, il n’y a pas beaucoup de dessert que je ne mange pas. » Faisais-tu alors remarquer avant de te concentrer légèrement avant qu’elle ne reprenne la parole avant d’annoncer ce qu’il y avait en jeu, tu avais donc tu raison, un fin sourire étire tes lèvres malicieuses…

« Ça s’est risqué Kayla, je risque de vouloir me tromper volontairement. » Répondais-tu alors avec un petit air fier sur le visage. Tu finis par poser la carte dans un soupir, le regard que tu posais sur Kayla était joueur pour le coup. « Voyons voir… Veuillez servir à Mademoiselle, un thé, hummm si je me souviens bien à la framboise si vous avez, ou alors un fruit s’y rapprochant. Quant au dessert, mettez-nous une part plus grosse de moelleux au chocolat s’il vous plait. » Glisses-tu en rendant tout d’abord la cartes à la serveuse qui vous remerciais. « On le partagera. » Ajoutes-tu chaleureusement à l’intention de Kayla accompagnant tes dires d’un clin d’œil. Un autre sourire amusé étira les lèvres de la serveuse qui s’en allait alors rapporter votre commande. « Alors ? » Demandais-tu à la jeune femme. « Tu parlais d’une promenade ? » Dis-tu de manière faussement innocent comme si tu n’avais pas bien entendu. Qu’on ne se mente pas, perdu ou pas, cette balade, vous alliez la faire !




Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Ven 28 Mai - 15:31

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020
Lyam semble d’accord pour dire que le moindre coup pourrait m’être fatal. Il est dans le vrai, je ne pourrais encaisser plus que mon cœur ne peut le supporter mais je me rends compte que je suis plus endurante que ce que je laisse entendre. La preuve en est l’attaque de la forêt où j’ai réussi à retrouver Maxime avec un bras cassé, un coup de couteau dans la cuisse et un autre dans l’avant-bras. J’ai puisé dans toutes mes ressources pour retrouver ma meilleure amie et lorsque cela a été fait, mes forces m’ont abandonnée car elles avaient alors accompli leur mission. Peu importe au final que je sois blessée ou non, j’ai mis à l’épreuve mon mental pour continuer de marcher alors que cela n’allait pas. C’est le plus important. « Oui c’est certain que cela viendra avec le temps, j’ai tendance à vouloir brûler les étapes un peu trop vite. » Pourtant je sais mieux que quiconque qu’il faut de la régularité afin de progresser et je suis satisfaite de voir que je parviens à m’y tenir contrairement à auparavant. Il faut dire qu’avant, je me foutais un peu de tout, je me fichais que mes résultats soient inconsistants : maintenant c’est différent, des vies peuvent en dépendre. Lorsque j’explique à Lyam que j’y trouve mon intérêt, la réponse qu’il me donne n’est pas du tout celle que j’attendais. Sa voix s’adoucit et c’est dans un quasi murmure qu’il prononce ces quelques mots qui font bondir mon cœur dans ma poitrine : Passer du temps avec toi. Un sourire s’installe sur mes lèvres tandis que j’hoche la tête doucement : « Bon, j’avoue que l’expression joindre l’utile à l’agréable n’a jamais semblé si approprié. » Il a raison, si nous décidons de nous entraîner ensemble, nous pourrions aussi nous voir peut-être plus régulièrement et continuer d’apprendre à se connaître par ce biais. Que demande le peuple ? Je ne vais certainement pas laisser filer une pareille occasion. Mais néanmoins, cela n’empêche que je suis inquiète : « Alors ça on verra quand on y sera ! » Je ne veux pas avoir l’air de me dénigrer sans arrêt mais j’avoue avoir quand même du mal à imaginer pouvoir tenir tête et tenir la cadence d’un homme comme Lyam. Il va falloir que je travaille fortement mes réflexes si je veux rivaliser avec lui mais je suis prête à tout pour progresser. Je ne choisis jamais la facilité de toute manière.

Quoi qu’il en soit, le dîner se déroule encore mieux que je ne l’avais imaginé. Nous échangeons tout en dégustant un repas délicieux et je suis vraiment ravie de cette soirée. Après avoir longuement parlé de nos voyages, je lance -subtilement ou non c’est à voir- le sujet des missions de Lyam. Il est vrai que cela m’intrigue parce que si je n’ai aucune réserve sur son métier en tant que tel -après tout, des tireurs d’élite, il en faut-, je m’inquiète davantage sur l’organisation de son emploi du temps. Bien sûr que je ne souhaite pas m’engager dans une relation avec un homme qui n’est pas là les trois quarts de l’année ou qui ne pourra pas me consacrer du temps chaque semaine. Je ne demande pas grand-chose mais rien qu’un minimum. Il faut dire que Lyam est moldu et il ne peut pas comme moi transplaner de l’autre bout du monde pour rentrer dormir chez lui. Bref, ce sont clairement des critères à prendre en compte et j’ai vraiment envie de savoir ce qu’il en retourne. La réponse du jeune homme me satisfait et me rassure. Quelques jours dans le mois, ce n’est rien et je ne pourrais pas non plus de toute manière lui expliquer pourquoi je ne pourrai pas le voir en semaine. Je réfléchis. Et en même temps pourquoi pas ? J’ai toujours couché à Poudlard en semaine parce que c’était plus pratique par rapport aux cours, au club de duel et aux entraînements de Quidditch et que cela me permettait d’une part d’être avec mes camarades, mes amis et d’autres pouvoir étudier plus facilement le soir sans avoir à aller chez mes parents là où je serai forcément distraite. Mais en soit, les étudiants de l’Université ne sont pas obligés de dormir sur place, alors pourquoi pas voir Lyam en semaine également ? Tout compte fait, il ne sera peut-être pas si difficile que cela de concilier nos emplois du temps, je verrai à la rentrée lorsque j’aurai le mien. Et il faudra bien que je lui dise à un moment donné que je lui ai menti sur mon âge… Mais pas ce soir, je ne veux pas gâcher ce moment.

J’écoute Lyam m’expliquer qu’il a simplement choisi de ne pas s’engager dans les missions à l’étranger parce qu’il avait Alice. Cela me paraissait aussi étrange qu’il puisse se séparer d’elle aussi longtemps donc je trouve cela très cohérent en soi. Je n’ai juste pas trop réfléchi pour le coup lorsque j’ai posé la question. « En quoi ce n’est pas flatteur d’être un papa poule ? Je trouve ça normal moi. » dis-je en haussant les épaules pour montrer que ce que je dis devrais être la norme. J’ai vu Alice et Lyam une seule fois ensemble et je n’ai rien vu d’autres qu’une relation père-fille adorable. Je ne vois pas comment le dire autrement. Après que Lyam m’ait rassurée sur le fait qu’il trouvera du temps pour moi malgré tout, il me retourne la question et je suis sauvée par la serveuse qui arrive pile au même moment. Ouf, peut-être que je n’aurai finalement pas besoin de répondre s’il oublie et ne repose pas la question et tant mieux. J’ai pas réfléchi à ce que je vais lui dire donc je préfère éviter le sujet. Et puis, il faut l’avouer, le sujet « dessert » est tout de même plus intéressant que celui-là : oui, je suis un ventre sur patte et j’assume totalement ça. Mon dieu, tout à la carte me semble excellent et je ne sais pas vraiment ce que je vais pouvoir prendre. Je balaye tout et me dis que je vais laisser le destin choisir pour moi et je propose alors à Lyam ce jeu stupide, en écho avec celui que nous avions fait au bar. « Non, je ne prends pas de risque, je l’avoue, mais qui n’aime pas un bon moelleux au chocolat ? » dis-je à la suite de sa réponse, l’indiçant également au passage sur ce que j’aime. « Non moi non plus. » ajouté-je en riant lorsqu’il me dit qu’il n’y a pas grand-chose qu’il ne mange pas. Heureusement que Max n’est pas là, elle me traiterait encore de goinfre et elle aurait raison, c’est quelque chose que nous avons en commun. « Ça s’est risqué Kayla, je risque de vouloir me tromper volontairement. » Je relève les yeux vers Lyam et son sourire en coin, son air si fier de lui vaut tout l’or du monde, c’est drôle comment il cherche sans arrêt à me déstabiliser. Le pire ? C’est que ça marche. Et que je trouve ça incroyablement plaisant. Il soupire et j’espère qu’il ne va pas commander un truc dégueulasse avec de la gélatine dedans ou un truc visqueux. Bon je n’ai rien vu de tel sur la carte mais on ne sait jamais. Lorsqu’il se tourne vers la serveuse pour commander un thé à la framboise, celle-ci le dévore des yeux et lui offre un sourire Colgate. Je fais taire la lionne qui est en moi et ne fais aucune remarque. Je lève néanmoins les yeux au ciel lorsqu’il demande un thé fruité et je dis : « Facile ça. » Un homme aussi observateur que lui n’allait pas oublier que c’est ce que tu as pris à deux reprises lorsque nous nous sommes vu il y a trois semaines. Je fronce par contre les sourcils lorsqu’il demande une part de moelleux la plus grosse possible. Je ne comprends pas et la serveuse s’en va donner la commande à la cuisine. Il explique qu’on le partagera mais son sourire m’en arrache un à moi aussi. Je me mords les lèvres pour ne dire quelque chose de trop niais et de trop gamin. Il me fait un clin d’œil et je m’enfonce dans ma chaise, rejetant mes cheveux en arrière pour ne pas montrer à quel point je suis déstabilisée. Putain Kayla, reprends-toi ! me hurle une voix dans ma tête. Pourquoi faut-il que je sois à ce point troublée ? Je pense que Lyam a très bien compris comment je fonctionne et même s’il a pu dire à plusieurs reprises qu’il était quelqu’un de réservé, je vois bien qu’il ne manque pas une occasion pour me rappeler qu’il peut très bien être audacieux lui aussi. Je me reprends et je dis en riant : « Tu veux te la jouer à Lady et Clochard avec les spaghettis ? Je ne sais pas si je t’embrasserai à la fin je te préviens. Que ce soit intentionnel ou non. » Un sourire entendu sur mes lèvres signifie qu’en réalité, je n’attends que ça alors que mon cœur s’emballe à nouveau.

Je me redresse doucement et joins mes deux mains pour le regarder me reparler d’un air qui n’a rien d’innocent de cette promenade.   « Pour la balade, malheureusement… » commencé-je d’un air sérieux. La serveuse revient débarrasser notre table et je marque une pause dans ma phrase pour ne pas parler devant elle. Elle revient drôlement vite d’ailleurs, fait-elle exprès pour justement en savoir un peu plus sur ce fameux gage ? Ah la curiosité des serveurs… À moins que… En prenant l’assiette de Lyam, elle se penche d’un peu trop près et je serre les dents : je la connais la technique du décolleté. Putain, mais va-t-elle se barrer ? Je ne sais pas si j’extrapole ou si je vois le mal partout mais je n’apprécie pas vraiment son numéro de charme, qu’il soit voulu ou non. Je prends encore sur moi et une fois qu’elle est repartie, j’ajoute : « Tu as vu juste, j’adore le moelleux au chocolat, donc pas de promenade. » dis-je d’un air contrit. « Dommage. Cela m’aurait plu. » Je laisse la paume de ma main venir rencontrer mon menton tandis que je le regarde en essayant de ne pas éclater de rire. J’hausse à nouveau les épaules et je dis : « Après, si tu insistes… Je veux bien me dévouer. » Je suis taquine et je ne m’en cache pas, c’est lui qui a débuté ce petit jeu. Non c’est moi en réalité, mais qui s’en préoccupe ? « J’en serai ravie. » je finis par dire. Après tout, c’est typiquement le genre de chose que j’apprécie : me balader tranquillement après avoir avalé un bon repas et pour me remettre de mes émotions. Alors que j’allais demander à Lyam s’il connaissait le parc d’à côté, la serveuse revient en nous donnant nos tasses, puis elle place entre nous deux une énorme part de gâteau qui me donne presque instinctivement l’eau à la bouche. Elle se retire ensuite non sans se retourner à nouveau vers la table alors qu’elle se redirige vers le comptoir. « Tu as tapé dans l’œil de la serveuse. Elle te regarde beaucoup trop et revient beaucoup trop vite à notre table. » dis-je d’un ton détaché qui ne l’est pas tant que ça. Bien sûr que cela m’énerve. Mais je me doute que si jamais Lyam et moi sommes amenés à être ensemble, je vais devoir m’y habituer parce qu’il est certain que toutes les femmes se retourneront sur lui, comme je l’ai fait au bar d’ailleurs. J’ai moi-même été de celles-là donc je connais bien. Il faudra que je fasse taire ma jalousie.

Mais pour le moment, je me reconcentre sur le dessert et je dis : «  Bon, attaquons ce gâteau qui n’attend que nous ! » J’attrape ma cuillère et je me rends compte que je suis beaucoup trop loin de l’assiette et que cela ne sera absolument pas pratique. Je me lève et déplace ma chaise pour me mettre à la gauche de mon partenaire. Une fois que c’est fait, j’approche l’assiette et la place entre nous deux. Je rapproche également mon thé. « Voilà qui est mieux. » Je regarde Lyam d’un air innocent. Maintenant que je suis proche de lui, je peux sentir son parfum et sa présence à mes côtés réveille en moi d’anciens souvenirs flamboyants. Je me mords à nouveau la lèvre tandis que ma cuillère vient se planter dans l’immense part de gâteau. Une fois celle-ci en bouche, je m’exclame : « Putain c’est une tuerie. On a bien choisi. » Je ferme les yeux à chaque bouchée, profitant de chaque cuillère. D’une manière naturelle sans que je me rende vraiment compte,  ma main s’installe sur la cuisse de Lyam et je continue de dévorer mon gâteau tout en lui offrant mon plus beau sourire. « Je sais, je suis trop gourmande. »
KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 704
Gallions : 1400
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Dim 30 Mai - 23:26


Dites adieu aux douleurs du passé,
ce qui nous attend est bien plus beau
Lyla III ♣ mi-août 2020

Certes il y avait toujours plus fort que soit, alors bien sûr qu’elle tomberait contre certaines personnes qui pourront la mettre au tapis, mais tu pouvais lui assurer une chose, c’était qu’avec un bon entrainement, elle aussi pourrait en envoyer au tapis un bon nombre et sans avoir à rougir de quoique ce soit. Tu souris simplement lorsqu’elle avoue avoir tendance à brûler les étapes tandis que tu espérais que ce n’était pas pour tous les sujets, parce que toi c’était le contraire s’il devait se passer quelque chose de sérieux entre vous, tu n’avais pas envie de brûler les étapes. Mais cela n’était pas important à relever pour le moment et lorsqu’elle faisait sous-entendre que les heures d’entrainements que vous attendait ne t’apportais aucun intérêt, tu lui prouvais alors le contraire. Bien sûr que le but premier de ta proposition était de passer du temps avec elle, c’était pour toi une évidence et tu souris de plus belle lorsqu’elle parle de la fameuse expression joindre l’utile à l’agréable. « Je n’aurais pas mieux dis. » Glisses-tu alors amusé avant de la rassurer sur le fait que peu importe son niveau tu aurais la patience de lui apprendre et qu’elle n’avait pas à se mettre une quelconque pression. Elle concluait par le fait que vous verriez quand vous y serez et cela te satisfaisais car en réalité tu avais déjà hâte d’y être. Cela voulait dire que vous alliez vous revoir et de cette toute petite information tu en étais ravis. Alors que le cours de la soirée se déroule sans aucun accroc, vous parliez de tout et de rien, apprenez surtout à vous connaitre, ce qui était le but de cette soirée en réalité et alors que vous en étiez à parler de ton métier suite à vos voyages de l’un et de l’autre, cela t’amenais à parler évidemment d’Alice. Non jamais tu ne pourrais partir aussi longtemps loin d’elle et pour plusieurs raisons. Déjà là plus évident, tu l’aimes comme un fou et elle te manquerait beaucoup trop. Mais aussi, elle n’a plus de maman, ce ne serait pas juste pour elle d’être aussi séparée de son papa. En plus depuis qu’il y avait eu l’attaque tu savais que tu ne serais pas tranquille si tu serais loin d’elle, t’imaginant le pire qui pourrait lui arriver… Est-ce que tout cela faisait de toi un papa poule ? Oui très certainement, est-ce que c’était une raison pour le reconnaitre à voix haute en revanche ? Certainement pas. A sa réponse tu souris un instant.

« Disons que le mot est utilisé de manière péjorative en générale. » Faisais-tu alors remarquer à la jeune femme. « Disons que je suis un papa très attentionné envers sa fille. » Est-ce que vraiment c’était mieux ? Tu n’en savais rien, mais au moins yavait pas le mot poule là-dedans ! Alors que vous étiez venus à bout de vos deux assiettes, l’heure était venue de choisir vos desserts, vous coupant d’ailleurs dans votre conversation alors que tu avais posé une question. Kayla, amusée, semblait avoir décidé que c’était de nouveau le moment pour jouer à devine ce que j’aime, petit clin d’œil à la première fois que vous vous étiez vue. Elle choisit en première et alors tu fais remarquer qu’elle ne prend vraiment aucun risque. Elle savait que tu aimais le café et puis un moelleux au chocolat qui n’aimait pas ça ? (Oui bon moi j’aime pas trop, mais ça on s’en fou xD) Cela dit elle ne semblait pas plus difficile que toi côté dessert, le choix n’allait donc pas être très difficile. Puisqu’elle avait décidé de jouer la sécurité, tu tirais la même carte, prenant tout d’abord du thé, te rappelant que c’était ce qu’elle avait bu. « Tout aussi facile que le café. » Fais-tu alors remarqué lorsqu’elle laisse glisser une petite remarque. Mais pour la suite tu avais tout de même envie de la surprendre un petit peu et puis tu trouvais l’idée de partager un dessert plutôt sympa, tu demandais donc à la serveuse d’apporter une part plus grosse afin que vous puissiez la manger à deux. La remarque de Kayla te perturbe un moment, jusqu’à ce que tu comprennes de quoi elle parlait. Les dessins animés tu les avais vues quand tu étais petit mais ça remontait à loin. Fort heureusement, tu avais à présent Alice pour te raviver la mémoire, bien évidemment tous les disney y passait avec elle.

« En réalité, je pensais que de toute façon nous allions manger avec des couverts. » Réponds-tu alors simplement tandis qu’un sourire étire les traits de ton visage montrant que tu n’étais absolument pas dupe à ce qui se cachait derrière ses paroles. Cela dit, même si tu avais probablement choisi quelque chose qui lui plaisait, elle avait parlé d’une balade et ça, ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd, cela t’emballait beaucoup tu devais l’avouer. Alors qu’elle commençait par répondre comme si elle allait refuser pour le coup tu n’y croyais pas une seule seconde, tu étais comme suspendue à ses lèvres attendant la suite, mais elle ne vint que lorsque la serveuse finissait de débarrasser la table. Tu souris lorsqu’elle avoue que tu as vue juste et qu’elle adore le moelleux au chocolat et ton sourire ne s’en va pas lorsqu’elle laisse entendre qu’il n’y aura pas de balade, voyant son manège arrivé et de loin. Et puisqu’elle voulait jouer à ce petit jeu-là, tu n’allais pas être en reste. « Oh mais ne te sens pas obligée voyons, on peut très bien faire autre chose, nous pouvons aussi rentrer si c’est ce que tu préfères. » Glissais-tu avec ce ton toujours aussi innocent. Qu’on ne se mente pas, tu n’avais aucune envie de rentrer et tu étais certains qu’elle n’en avait aucune envie non plus. La serveuse revenait finalement déposant alors votre dessert entre vous deux ainsi que vos deux boissons. Tu la remerciais poliment avant qu’elle ne s’en aille de nouveau sans remarquer quoique ce soit d’anormal, en revanche Kayla, elle, semblait avoir remarqué quelque chose… Tu souris, sans jeter un seul coup d’œil à la fameuse serveuse.

« Ah oui ? » Demandes-tu innocemment avant de hausser les épaules. « Je la comprend. » Commençais-tu à dire en marquant une pause pour que Kayla ne devine pas tout de suite ou tu voulais en venir. « Moi aussi, une jolie jeune femme m’a tapé dans l’œil et je n’arrête pas de la regarder… » Dis-tu alors tandis que ton regard est plongé dans celui de Kayla pour qu’il n’y ai aucun mal entendu possible entre elle et toi. Un sourire étire finalement tes lèvres. Que tu es réellement tapé dans l’œil de la serveuse, tu n’en avais rien à faire, elle ne t’intéressait pas et tu voulais que Kayla le comprenne. En revanche, tu te questionne, est-elle jalouse ? Elle ne le fait pas remarqué, mais le simple fait qu’elle est soulevé ce simple fait révèle beaucoup et tu dois avouer que ça te plait légèrement. Attaquer ce gateau, tu ne demandais que ça, tu pris ta cuillère, près à prendre un morceau lorsque soudainement Kayla se lève. Ton regard la suit sans comprendre, te demandant si quelque chose n’allait pas. Puis tu es intrigué lorsque finalement tu la vois déplacé sa chaise pour venir près de toi. Pas que cela te gène bien au contraire, mais le repas était presque fini, encore quelques minutes et vous auriez pu… Oh… C’était donc pour le gâteau ! Un nouveau sourire étire alors tes lippes tandis que tu prenais alors conscience de sa proximité qui n’était pas pour te déplaire loin de là. Son parfum t’envahit, tu peux sentir les battements de ton cœur s’emballer et tes paumes devenir moites tout à coup. Tu ne fais plus aucun geste tandis que tes prunelles regardent Kayla commencer à manger… Comment allais-tu pouvoir te concentrer sur le gateau si elle était soudainement si proche de toi ? Alors que tu penses à ta main qui pourrait se poser si facilement sur sa cuisse, elle te sort de ses pensées en s’exclamant sur le gateau qu’elle est en train de manger. Tu tentes de te reprendre tandis que c’est un plaisir de la voir se régaler. Tu te disais d’ialleurs que toi aussi tu devrais en prendre une bouchée lorsque finalement, c’est sa propre main qui vient se poser sur ta cuisse à toi. Tu te tends, pas que tu n’apprécies pas ce contact, mais justement parce que tu l’apprécie un peu trop et que soudainement c’est fou mais tu très as chaud tout de même. Tu souris lorsqu’elle souligne qu’elle est trop gourmande et dans un geste doux qui avait pour but d’enlever sa main juste afin de pouvoir te reprendre, tes doigts accrochent les siens, sauf qu’au lieu de les enlever de ta cuisse, ils se nouent les uns aux autres. Ah super, c’était beaucoup mieux, oui c’était certains ça allait t’aider n’est-ce pas ?

« Etre gourmande ce n’est pas une mauvaise chose. » Dis-tu sans pouvoir t’empêcher d’entendre un double sens à cette phrase et de vous revoir de nouveau dans ton lit. Tu prends ton verre afin d’essayer de donner une certaine contenance, à présent que tes doigts étaient liés aux siens, il était hors de question de les enlever, tu allais donc devoir faire avec. Tu prenais enfin ta cuillère et prenais une bouchée de moelleux au chocolat tentant d’être le plus naturel possible… Elle avait raison, il était vraiment bon, mais tu n’arrivais pas une seule seconde à te concentrer dessus, là tu n’avais plus qu’une hâte, sortir de ce restaurant et que vous soyez enfin seuls…


Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Mar 1 Juin - 20:54

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020
Je fronce les sourcils lorsqu’il me dit que les mots que j’ai employés pour le qualifier sont péjoratifs à ses yeux. On ne doit pas avoir la même définition de ce qu’est un papa poule. Je ris doucement et je lui dis : « Ah ? Bon bah j’ai traité mon père de papa poule tout ma vie, il n’a jamais eu l’air d’en souffrir ! » C’est amusant comment certains termes sont perçus différemment selon notre expérience et notre culture comme Val il déteste quand je dis qu’il est cuisto alors que moi je trouve ça mignon ; faut dire chef de partie il paraît c’est plus sophistiqué. En tout cas, j’hausse les épaules et j’affirme : « C’est noté, je dirais papa attentionné dans ce cas. » Je secoue la tête en me demandant si c’est le mot poule qui l’embête dans l’histoire mais je ne commente pas davantage, cela ne revêt pas d’une importance très très grande. Qu’est-ce qui m’importe beaucoup ? M’enquérir de déguster mon dessert. Ce qui est amusant dans l’histoire, c’est qu’au début, j’ai eu l’impression que Lyam me demandait vraiment si je voulais en prendre un : mais qui sont ces gens qui se posent autant de questions ? Le dessert n’est-il pas le moment le plus intéressant d’un repas ? Pour ma part, cela l’est et j’attends ça avec une impatience démesurée et non dissimulée. Alors que j’ignore totalement ce que je vais prendre comme dessert, le choix étant trop difficile à réaliser, je décide de forcer le destin et de le laisser choisir. Pas le destin ; Lyam. Lyam va choisir mon dessert et je vais choisir le sien. Mon compagnon me surprend dans sa réponse et j’avoue que j’en suis agréablement surprise : il est vraiment attentionné. Et pas que comme papa. Alors que je me fais cette réflexion, je me rappelle brusquement du partage du repas dans la Belle et le Clochard et cela me fait rire. Après avoir fait la remarque à Lyam, sa réponse m’arrache encore une fois un sourire. « Oh quel dommage. » dis-je ironiquement pour m’amuser même si ce n’est pas tout à fait faux mais cela ne serait vraiment pas pratique du tout de manger à la main un tel gâteau. Il faut que j’arrête de penser au gâteau, plus j’y pense et plus j’en ai l’eau à la bouche.

Le temps que celui-ci ne parvienne à notre table, je me dis que je vais faire miroiter mon partenaire sur cette prétendue balade tout en sachant fort bien qu’il soit peu probable qu’il y croit et qu’il se laisse duper mais je me prête tout de même à ce jeu-là, espérant l’amuser un peu. Sa réponse ne se fait pas tarder et je demande, amusée : « Oh mais toi non plus tu ne dois pas te sentir obligé, si tu as quelque chose de plus intéressant à faire après tout. » Je lève les yeux au ciel pour lui signifier que je plaisante mais cela n’est pas vraiment le cas. Bien évidement que j’ai envie qu’il me dise qu’il n’a pas du tout envie que nos chemins se séparent maintenant : on a terminé de dîner mais il fait beau aujourd’hui et les possibilités sont infinies. C’est ce que j’aime l’été. Mais avant même d’envisager cette balade, il est temps d’engloutir ce dessert. Lorsque la serveuse pose ceux-ci devant nous, je ne peux m’empêcher de m’indigner contre son numéro de charme et son petit manège. N’a-t-elle pas honte sérieusement ? Je me sens prête à bondir sur elle la prochaine fois qu’elle s’approche un peu trop près de mon… de mon quoi ? Mon petit ami ? Je ne sais pas du tout si on en est là mais au fur et à mesure que le dîner se passe je me dis que je m’en rapproche peut-être un peu plus à chaque minute. Lorsque j’exprime à Lyam mon mécontentement suite aux agissements de la serveuse, sa réponse me surprend, une fois de plus. Comment ça il la comprend ? Il se sent donc si sûr de lui pour affirmer qu’il doit plaire à toutes les femmes ? Bon, en soit c’est la vérité mais je trouve que cela dénote avec ce que j’ai vu de lui : qu’il soit si présomptueux et sûr de lui me fait bizarre au point que cela me cloue le bec et que je n’ose plus rien dire. Jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche à nouveau et qu’il me laisse pantoise. Je me mords les lèvres pour tenter d’échapper au rouge qui est probablement -encore- en train de me monter aux joues. Il s’est bien rattrapé cet idiot pense la petite voix dans ma tête. Je ne sais même pas quoi répondre alors je dis tout bêtement : « Merci. » Ma voix est faible et c’est presque un murmure qui sort de ma bouche. Pourtant je sais qu’il me trouve jolie, il me l’a déjà dit, pourquoi est-ce que cela m’émeut à ce point ? Est-ce parce qu’en me disant cela il me rassure aussi sur la serveuse ? Est-ce parce qu’en disant cela il tient à me faire comprendre que je n’ai absolument pas à être jalouse ? De qui que ce soit d’ailleurs ? Je verrais ça plus tard, au fur et à mesure : c’est étrange, d’ordinaire, je suis plutôt sûre de moi et sûre de mon charme. Peut-être que c’est différent parce qu’il est question d’une véritable relation et non pas d’une amourette d’écolier.

Maintenant que les desserts sont là, je balaie de ma tête ces idées saugrenues pour me consacrer à ce que je sais faire de mieux : manger. Après avoir remarquée que c’était beaucoup trop compliqué de manger cette part de gâteau de part et d’autre de la table alors je me rapproche de lui et m’installe à ses côtés. Être à nouveau si proche de Lyam me perturbe durant quelques instants mais cela me semble en réalité presque naturel alors je me laisse aller et demeure moi-même. J’attaque le gâteau sans hésiter et ma main se pose sur celle de Lyam. Quelques secondes plus tard, les doigts de Lyam viennent se nouer aux miens et je me tourne vers lui doucement en lui offrant un doux sourire. C’est idiot comme ce simple geste fait bondir mon cœur dans ma poitrine. Comment est-ce possible ? Je m’arrête de manger durant quelques secondes jusqu’à ce qu’il me dise que la gourmandise n’est pas une mauvaise chose. Je réponds : « Vaut mieux pas, parce qu’avec moi tu seras servie. » Dans tous les sens du terme. Mais surtout niveau nourriture. Vaut mieux qu’il s’habitue à cette vérité. Je me tourne vers lui tout en continuant de manger et je demande : « T’en prends pas ? Je te conseille de te dépêcher, il n’y en aura bientôt plus. » Je ris effrontément tout en prenant une autre cuillère. Je suis partageuse mais s’il ne prend pas son dû, je vais m’en charger, il ne va rien comprendre. Je bois une longue gorgée de mon thé, il est excellent lui aussi. Au bout d’un moment, il se décide enfin à s’emparer de sa cuillère et en avale un morceau. Je lui jette un coup d’œil en biais et fronce les sourcils : il n’a pas l’air d’aimer le gâteau. Merde. Si cela se trouve, il a choisi ce dessert parce que je l’avais choisi moi-même pour lui et qu’il a pensé que si je l’ai choisi c’est que je l’aimais. Mais s’il détestait ça ? Cela expliquerait pourquoi il ne mangeait pas le gâteau avec autant de cœur que moi. Je décide donc de faire abstraction de ça et je prends mon temps pour manger tout en lui donnant l’opportunité de se servir à nouveau s’il le désire. Nous sommes bien silencieux en terminant l’assiette et je suis un peu troublée. Mon pouce caresse doucement le dessus de la main de Lyam et je dis : « Ce repas était vraiment délicieux. Tout comme ta compagnie. » Je suis fébrile de lui livrer ce sentiment pourtant si simple. J’attrape sans y prendre garde la serviette de Lyam et m’essuie la bouche avec. « Tu m’excuses deux minutes ? » Je me lève doucement et lâche la main de Lyam, non sans en éprouver immédiatement le manque. J’aime bien ce contact simple entre nous. Une fois dans les toilettes, je me rafraîchis en passant un peu d’eau sur le visage. Il faut que je me calme, que je prenne sur moi et que j’arrête de m’enflammer pour si peu.

Lorsque je reviens dans la salle, la serveuse est auprès de Lyam et je le vois tendre sa carte bancaire. Je me précipite mais c’est trop tard, c’est déjà fait. Je me rassois tranquillement et attrape ma tasse de thé. Je lui dis : « Tu sais Lyam, on est plus au Moyen-Âge, on aurait pu partager la note. » Je suis mécontente et cela doit se voir sur mon visage, je déteste qu’on m’invite ou qu’on dépense des sous pour moi, j’ai l’impression d’être une poule de luxe et j’ai jamais aimé ça. « La prochaine fois c’est moi qui régale. » dis-je sans lui laisser le temps de répliquer. Non mais oh. Il se prend pour qui ce Lyamou ? Lyamou, sérieusement ? Je lui souris doucement : je suis une femme de caractère et je ne me laisse pas faire, il doit le savoir. J’ajoute : « Ce thé est extra. » Je le termine assez rapidement et demande : « Toujours partant pour te promener ? A moins que tu… Comment as-tu dit tout à l’heure ? A moins que tu préfères rentrer chez toi. »
KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Lyam Rosebury
Lyam Rosebury
Admin Moldu BC
INRP
Métier : Tireur d'élite
Messages : 704
Gallions : 1400
Date d'inscription : 05/12/2020
IRL

Lumos
Je rp en : #dfdfae
Mon allégeance : Blood Circle
Mar 8 Juin - 22:58


Dites adieu aux douleurs du passé,
ce qui nous attend est bien plus beau
Lyla III ♣ mi-août 2020

Tu glousses un instant, amusé, tandis qu’elle t’avoue avoir traité son père de papa poule toute sa vie. « Cela ne tue personne je te rassure. » Ajoutais-tu afin qu’elle ne s’en veuille pas non plus, ce n’était pas bien grave loin de là. Tu souris de plus belle tandis qu’elle ajoute qu’elle dirait papa attentionné. Non mais quand même, il fallait l’avouer, c’était quand même bien plus classe que papa poule. Alors qu’elle s’amusait à te défier à deviner son dessert tandis qu’elle avait choisi pour toi, tu avais choisi de prendre une plus grosse pour la partager avec elle. Tu ne t’attendais pas tellement à ce qu’elle te charrie en se servant d’un dessin animé mais en tout cas tu n’avais pas dit ton dernier mot et rappelais que ce genre de chose se mangeait avec une cuillère et que donc il y avait peu de chance pour que vos bouches se retrouvent l’une contre l’autre malheureusement. Alors qu’elle s’exclamait en annonçant que c’était dommage, tu saisissais parfaitement toute l’ironie de sa réponse. Au moins avec Kayla les choses étaient simples, elle ne cachait pas ce qu’elle désirait, tu savais qu’au moins si tu l’embrassais ce soir, tu ne ferais pas une connerie. Et évidemment ce serait un mensonge que de dire que tu n’en mourrais pas d’envie. Alors que la mention de la petite balade était très loin d’être tombé dans l’oreille d’un sourd, tu rebondissais sans attendre dessus. Mais c’était sans compter sur Kayla qui semblait vouloir te taquiner. Alors qu’elle disait qu’elle voulait bien se dévouer, tu ajoutais donc en plaisantant qu’il ne fallait surtout pas qu’elle se sente obligée, que si elle préférait elle pouvait bien évidemment rentrée.  Evidemment elle retourna tes propos contre toi, mais tu étais bien décidé à ne pas te laisser faire. « Il ne me semble pas avoir dit que si tu insistes je pourrais me dévouer, mais plutôt d’avoir démontré que j’étais bien partant pour la balade, mademoiselle Rausale. Il serait donc bien inconvenant que soudainement j’ai quelque chose de mieux à faire. » Démontrais-tu en souriant de plus belle.

Le dessert commandé, Kayla semble avoir remarquer que la serveuse te reluquait, ce que toi en revanche, tu n’avais pas remarqué du tout, bien trop concentrée sur la demoiselle en face de toi. Alors tu commences à répondre avec taquinerie, disant que tu comprends. Oui tu comprends, pas parce que tu es mégalomane et te prend pour le type le plus sexy, mais bien parce que toi-même, Kayla t’avait tapé dans l’œil et que tu n’avais fait que la regarder toute la soirée. Oh tu étais fier de ton petit effet tu devais bien l’avouer. Surtout en voyant le rouge lui monter aux joues. « Mais je t’en prie. » Répondu avec un petit sourire en coin bien conscient qu’elle se retrouvait gênée. Le dessert ne tarde finalement pas à arriver et avec lui son lot de surprise comme le fait que la jeune femme finit finalement par décider de s’installer tout près de toi ce qui a le don de te perturber grandement. Et que dire au moment où sa main se pose sur ta cuisse ? C’est dingue ce que tu avais chaud soudainement et alors que tu voulais enlever sa main pour pouvoir te reprendre, finalement l’instinct fut plus fort et tes doigts se liaient avec les siens. Ah oui ça allait t’aider ça c’était certain, cela dit ça n’avait pas l’air de la déranger bien au contraire. Le fait qu’elle aime manger n’était pour toi ni un problème, ni un défaut et tu souris lorsqu’elle ajoute qu’avec elle tu allais être servi. Evidemment elle se rendait compte que tu ne mangeais pas, qui ne l’aurait pas remarqué n’est-ce pas ? « Si si. » Réponds-tu alors un peu gêné te forçant à attraper ta cuillère, toute façon tu n’allais pas la laisser manger tout le gateau n’est-ce pas ? Tu comptais bien manger ta part ! Tu prenais alors enfin une première bouchée, n’arrivant pas un seul instant à te concentrer dessus même si tu admettais sans problème qu’il était très bon. Tu y retournais néanmoins pour donner le change et parce que bon tu ne te voyais pas avouer que sa proximité te perturbait à ce point. Alors que vous finissiez tous les deux votre assiette commune et que tu étais conscient de chaque caresse que prodiguait ses doigts sur les tiens, tu souris lorsqu’elle reprend la parole.

« Je te retourne le compliment. » Ajoutes-tu alors avec le regard pétillant. « Bien sûr. » Réponds-tu lorsqu’elle te demande deux minutes avant de se lever et de se diriger vers les toilettes pour femme. Tu profites de cet instant seul pour te reprendre et te répéter que ce n’est pas parce qu’elle était aussi proche de toi que tu devais te mettre dans cet état, tu n’étais plus un adolescent et depuis longtemps… La serveuse revient, tiens tiens, aurait-elle vue que tu es seul à la table ? Quand bien même elle serait effectivement intéressée, Kayla n’avait rien à craindre, tu n’étais pas un homme à t’intéresser à deux femmes à la fois. Alors qu’elle t’apporte finalement la note, tu sors ta carte bancaire pour régler cette dernière, ce fut à ce moment-là que Kayla fut de retour, tu l’accueillis évidemment avec le sourire. Sa phrase t’amuse d’ailleurs et tu souris de plus belle. « Alors, je t’assure Kayla, je ne suis pas macho et tu pourras payer autant de fois que tu veux, laisse-moi juste l’impression d’être un gentleman juste ce soir tu veux bien ? » Demandes-tu alors avec un clin d’œil. Le premier rendez-vous c’est tout ce que tu demandais et pas parce qu’elle était une femme, enfin si mais pas que c’était juste… Cela te tenais à cœur. Alors que le diner touchait donc à sa fin, finalement ce fut Kayla qui revenait sur cette histoire de balade. Tu souris un instant en te levant et en tendant la main afin qu’elle la prenne pour l’aider à se relever et quand ce fut fait, tu la portas à tes lèvres et déposait un baiser dessus. « Non Kayla, je ne préfère pas rentrer chez moi. » Dis-tu une bonne fois pour toute en la regardant dans les yeux. « On va la faire cette balade ? » Tu lui laisses évidemment le temps de récupérer ses affaires et ensuite vous vous dirigiez enfin vers l’extérieur, il y avait un parc non loin de là et c’est par là que vos pas vous menèrent, tandis que sans attendre plus de quelques secondes ta main était revenue prendre la sienne.

★★★★★

La balade c’était évidemment très bien déroulée et avait été très agréable en même temps il n’aurait pu en être autrement n’est-ce pas ? Tu avais eu envie de l’embrasser tout du long, mais continuer de faire connaissance était tout aussi important et finalement, laissant vos mains s’entrelacer l’une avec l’autre et caressant par ce biais votre peau, vous vous laissiez aller au gré de la conversation. Lorsque vous aviez fini de faire le tour du parc, la nuit était tombée. En plein mois d’août il ne faisait pas froid cependant et même si tu n’avais pas envie que cette soirée s’arrête, il fallait être raisonnable…

« Je crois qu’il va être l’heure que je te raccompagne à ta voiture… Sinon tu vas finir par te transformer en citrouille. » Lâches-tu alors amusé un instant, faisant à ton tour un clin d’œil à un autre disney.



Codage par Magma.



♣️ Moi pour toujours J'envoie valser Les preuves d'amour En or plaqué Puisque tu me serres très fort C'est là mon trésor C'est toi, toi qui vaut de l'or.


Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III Banniz11
Revenir en haut Aller en bas
Kayla Rausale
Kayla Rausale
Gryffondor OP
INRP
Métier : Troisième année en protection magique
Messages : 2985
Gallions : 3449
Date d'inscription : 03/01/2021
IRL

Lumos
Je rp en : firebrick
Mon allégeance : va à Maxime
Mer 9 Juin - 21:54

Dîtes adieu
Aux douleurs du passé
Ce qui nous attend est bien plus beau

LYLA III - Mi-août 2020
Ce repas se déroule tellement bien, tout comme cette soirée. Je suis sur un petit nuage depuis que nous sommes arrivés dans ce restaurant et j’ai l’impression que ça n’est pas près de s’arrêter et j’en suis ravie. Je ne sais pas comment l’expliquer, je ne sais pas comment c’est possible mais je me sens tellement bien depuis que je suis aux côtés de Lyam. Je ne pensais pas que fêter l’obtention de mon premier semestre dans un bar m’amènerait à cet instant ; si j’avais su, je serai allée au bar plus souvent. Mais est-ce que je serai tombée sur Lyam si j’y étais allée un autre jour ? Rien n’est moins sûr même si je suis plutôt persuadée que c’était notre destin de se rencontrer. Je sais qu’il ne croit pas au karma mais après cette nuit endiablée passée ensemble, quelle était la probabilité pour se croiser à nouveau lors d’une manifestation sportive organisée par la ville de Londres ? Très faible, et j’en suis bien consciente. Ce qui me fait dire que si je suis dans ce restaurant ce soir, c’est probablement parce que c’était écrit.

Et je suis persuadée que c’était également écrit que je m’empiffre de cette énorme part de gâteau qui en plus de sentir délicieusement bon et tout simplement succulent. C’est une putain de tuerie. Ce qui est étrange néanmoins, c’est la réaction de mon partenaire. Il ne semblait pas profiter autant que moi de ce dessert, m’amenant même pas penser qu’il n’appréciait peut-être pas tant que cela ce choix : pourtant, c’est lui qui avait décidé non ? Lorsque je lui fais la remarque, Lyam s’empresse d’y goûter et je suis rassurée. Il a intérêt de se dépêcher à moins qu’il ne souhaite que je mange les trois quarts de l’énorme part servie par le restaurant. Nous terminons de déguster dans un silence religieux, signe que ce gâteau était le bon choix. La main de Lyam toujours dans la mienne, je ne réfléchis pas, pensant juste à quel point ce simple contact me fait du bien et fait battre mon cœur à la chamade. Tout est tellement parfait pour un premier vrai rendez-vous officiel.

Je m’éclipse quelques instants aux toilettes pour me rafraichir un peu et lorsque je reviens, je fais la moue en remarquant qu’il est en train de régler la note. Lyam exagère. Il fait donc partie de ceux-là. Ceux-là, ce sont les hommes qui imaginent qu’ils doivent payer le restaurant au premier rendez-vous. Heureusement que je ne suis pas née plus tôt, j’aurai détesté cette époque. Je suis une femme indépendante et je veux continuer de l’être ; faisant part de mon mécontentement à Lyam, ce qu’il répond ne me satisfait qu’à moitié. « Si cela te fait plaisir… » abdiqué-je, en sourire au coin des lèvres parce que oui, effectivement, cela se voit que cela lui tient à cœur et qu’il y tient absolument. La prochaine fois, cela sera pour moi. Je requestionne presque immédiatement l’idée de la balade puisque nos assiettes étaient vides et nos tasses respectives tout autant. Bien sûr que j’ai hâte mais je veux savoir s’il l’est tout autant que moi. Et alors qu’il me tends la main et dépose un tendre baiser dessus, je ne peux empêcher un sourire totalement niais s’installer encore une fois sur mon visage satisfait.

★★★★★

Il s’est passé une heure, peut-être plus depuis que nous avons quitté le restaurant. Nos mains liées à nouveau, nous avons marché longtemps, apprenant encore et toujours à nous connaître davantage tandis que le soleil déclinait et que les températures chutaient peu à peu. Il ne faisait pas encore froid mais mes jambes commençaient doucement à frissonner tandis qu’une brise se levait légèrement. Lyam s’en rendit compte et proposa de retourner doucement au restaurant. Sa remarque m’arrache un sourire lorsqu’il m’annonce que je vais probablement me transformer en citrouille. Je remarque ma montre et je réponds : « Il n’est pas encore minuit, j’ai encore le temps pour ça. » Mon air béat ne me quitte pas des yeux tandis que nous arrivons devant une rame de métro. « Je vais t’abandonner là dans ce cas, avant que Cendrillon ne se retrouve en guenilles. » Je me tourne vers lui tandis qu’il ouvre la bouche. Je pose mon doigt sur ses lèvres. Je sais ce qu’il va dire, il va me proposer de me raccompagner en voiture. Mais je ne le veux pas, pour deux raisons : la première c’est que je ne veux pas qu’il sache que j’habite encore chez mes parents, la seconde c’est que j’y serai en trois secondes et demi dès que je serai en dehors de sa portée. « Chut. Je suis une grande fille, souviens-toi en. Je peux me débrouiller toute seule. » Et les grandes filles prennent leur responsabilité. Sans crier gare, sans qu’il ne puisse s’y opposer (mais l’aurait-il voulu de toute manière après la soirée que nous venions de passer ?), je me hisse sur la pointe des pieds et dépose mes lèvres sur les siennes. De manière très naturelle, mes mains s’accrochent derrière son cou et je retrouve dans un sourire la flamme des souvenirs. Ce baiser doux, simple, romantique, n’a rien à voir avec ceux fougueux et tumultueux de la dernière fois, laissant entretenir l’hypothèse qu’il s’agissait bel et bien d’un renouveau pour nous deux, que quelque chose de nouveau s’installe entre nous et dans mon cœur. Après quelques secondes accrochée à ses lèvres, je me détache doucement de Lyam et je passe ma main sur sa joue dans un geste tendre. Je lui dis : « Bonne soirée Monsieur Rosebury. » et je m’éloigne de lui avec un sourire aux lèvres, ravie de laisser entrevoir le début d’une histoire que j’espère voir durer. Je fais signe à Lyam tandis que je m’engouffre dans la ligne du métro et lorsque je ne le vois plus et que je suis hors de sa portée et à l’abris de tous les regards, je transplane et j’atterris directement dans ma chambre. Je m’affale sur mon lit, j'ai le cœur qui s’emballe et je porte mes doigts à mes lèvres encore brûlantes du baiser échangé avec Lyam.
KoalaVolant


 

GRYFFONDOR POWER

Au long des siècles marqués par le chaos, les errements, la discorde, la douleur et la peine, de tous temps, il est une chose qui a nourri nos âmes et qui nous a élevé au dessus de notre condition. C'est notre courage.

KoalaVolant

Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III FsFf3wGn_o
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
INRP
IRL
Revenir en haut Aller en bas
Dites adieu aux douleurs du passé, ce qui nous attend est bien plus beau || LYLA III
Sauter vers:
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Game of Blood :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs-