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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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We sit in the mud, my friend, and reach for the stars ~ Ft. Jaeden :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Théodora Haig
Théodora Haig
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Mar 5 Jan - 23:42

We sit in the mud, my friend, and reach for the stars
Jaeden & Théodora
2 Mai 2020 | White Thestral | Soirée

La fête battait son plein. Et Théodora était pleine de ressentiments et de bière. Une bouteille de bière dans la main, elle restait près du buffet et des boissons, aux aguets. Il y avait une personne qu’elle ne voulait absolument pas croiser. Cela faisait deux semaines qu’elle réussissait et bien que ce soir soit la fête d’anniversaire de Jaeden, elle n’allait pas baisser sa garde. Immature ? Oui totalement. Mais avec Luca, ils ne s’étaient pas quittés en si bons termes et elle en était toujours mortifiée. Et puis sans lui, Théodora avait commencé à se faire une place dans la Cosa Nostra. Elle en était d’ailleurs la première surprise. Les gens l’appréciaient, la saluaient et lui payaient même des verres sans arrières pensées… Enfin si probablement liées aux comptes mais au moins ils ne s’attendaient pas à la voir dans leur lit. Non pas qu’elle ne s’amusait pas avec certains mais ce n’était pas le sujet.

Il y avait du monde. Le bar était quasiment rempli. Après tout, Jaeden était plus qu’apprécié dans la famille. Toute la salle commença à entonner un chant d’anniversaire. Plusieurs langues se mêlaient sur un même air pour célébrer la vieillesse d’Evans. Ce dernier avait Anjelica à ses côtés et Luca pas loin, Toni juste derrière et Adèle dans un coin… Tout le gratin ! Théodora n’arrivait pas à s’y faire, d’être ainsi entourée. Rien ne lui semblait véritablement réel et elle préférait largement rester en retrait. Elle n’était pas timide, elle ne se sentait juste pas à sa place. Et puis, elle n’allait pas palier à son mal-être en parlant fort et captant l’attention car ce soir c’était pour Jaeden. Elle pouvait bien faire ça pour lui. Ce dernier était véritablement à sa place, comme un Strangulot dans l’eau. Dans un coin, Dora se joignit au chant alors que le gâteau s’approchait surmonté de vingt-sept bougies. Un sourire ornait le visage de la jeune femme. Son frère d’adoption était presque un grand maintenant ! Elle était si fière de lui, si fière de ce qu’il avait réussi à accomplir, la vie qu’il avait réussi à se reconstruire. Putain, il allait même se marier ce con. Dora ne se remettait toujours pas de cette demande en mariage. Oh bien sûr, ils en avaient parlé tous les deux. Mais quand même. Théodora avait suivi tout le cheminement des deux tourtereaux. D’abord du mépris. Et puis petit à petit quelques changements. Cela avait été tellement progressif qu’elle ne s’en était presque pas aperçue. Il lui avait fallu se replonger des mois en arrière pour se rendre compte du chemin parcouru entre Anjelica et Jaeden. Ce dernier méritait ce qui lui arrivait. Il méritait d’être heureux.

Alors qu’il soufflait ses bougies, la liesse s’emparait du bar. Bien sûr Théodora hurla comme tout le monde et leva son verre. Il était maintenant bien loin le temps où ils n’étaient que tous les deux. La jeune femme posa sa tête sur le mur sur lequel elle était appuyée. Elle était heureuse pour lui sincèrement. Cependant, un pincement au cœur continuait de l’incommoder. Pourquoi ce sentiment de malaise ne voulait-il pas la laisser en paix ? Était-ce car elle se savait ne plus être la femme la plus importante de sa vie ? Peut-être un peu. Qu’il n’avait plus vraiment besoin d’elle à présent ? Probable. Qu’elle se retrouvait bien plus seule qu’elle n’aurait bien voulu l’avouer ? Totalement. Ce foutu Luca avait raison. Elle ne savait pas ce que la Cosa Nostra signifiait. Elle avançait petit à petit. Mais une seule année… Cela était bien trop peu pour laisser tomber toutes ses barrières. Mais c’était bien plus facile à dire qu’à faire ! Elle en avait assez de s’en prendre plein la gueule. Bon dieu, même après six années, cela n’avait pas empêché Poudlard de la laisser tomber…

La musique recommença à retentir dans la pièce et certains s’emparèrent de la piste de danse. Théodora sourit mais ne les rejoignit pas. Elle préférait un endroit moins bondé. Même pour Jaeden, elle n’avait pas vraiment la tête à la fête. Elle visa le fond du bar. Après y avoir passé la moitié de chacune de ses semaines, elle commençait à connaitre les lieux aussi bien que les employés. Ouvrant une porte de secours, elle déboucha dans la cour de service, pas loin des poubelles et des places de stockage. Le temps était clément pour un début mai et les étoiles semblaient toutes avoir répondu à l’invitation. La comptable s’assit sur un rebord de marche et contempla toutes ces belles demoiselles étincelantes. Elles ne devaient pas avoir de soucis là-haut au moins. Portant sa bouteille de bière à la bouche, elle en prit quelques gorgées avant de lâcher un petit soupir. Théodora allait devoir se reprendre et vite. Avec Luca de retour, elle n’avait pas le droit à une seconde erreur du genre du numéro qu’elle lui avait fait la dernière fois. Sinon, elle mettait Jaeden et elle en danger. Personne ne devait venir fouiller vers chez eux.

Le bruit de la porte la sortit de ses pensées. Théodora ne voulait pas de compagnie. Se retournant pour renvoyer à ses pénates l’intrus, elle découvrit, se découpant dans la lumière jaune du bâtiment, une carrure qu’elle aurait reconnue entre mille. « Ne serait-ce pas l’homme de la soirée… Joyeux anniversaire mon vieux. Ça fait quoi d’avoir mon âge canonique ? » Lança-t-elle moqueuse à Jaeden. Théodora lui sourit mais repartit tout de même dans sa contemplation des étoiles. « Qu’est-ce que tu fais là et pas à l’intérieur ? Si tu viens squatter ma cachette, t’as intérêt d’avoir à boire sinon c’est même pas la peine de t’asseoir. » Sa bouteille de bière était quasiment vide et sans alcool, elle risquait de vraiment s’emmerder seule. Surtout que le frais commençait à se faire sentir malgré sa petite veste. Bien sûr, secrètement, Théodora n’aurait pas voulu voir repartir Jaeden. Mais d’un autre côté, elle ne désirait pas non plus qu’il rate sa soirée à lui pour ses idées noires à elle. Il avait bien le droit de l’oublier un peu après presque dix ans non ?

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Théodora & Jaeden - Mai 2020
Le 2 mai 2020… Tu y étais. Aujourd’hui tu avais vingt-sept ans. Ce soir, tu laissais les problèmes derrière toi et te préparais à faire la fête. Les problèmes seront toujours là demain pas vrai ? Ils n’allaient pas s’évaporer d’un simple claquement de doigt et ça tu ne le savais que trop bien. Tu t’étais donc paré d’un de tes jeans les plus chic de couleur noir, une chemise de la même couleur dont tu avais laissé quelques boutons ouverts et remonter les manches sur tes avants bras. Comme souvent, tu t’étais évidemment rendu au White Thestral accompagnée de la plus jolie des Zabini à ton bras. Avant de transplaner tes lèvres avaient rejoint les siennes dans une promesse de finir la soirée ensemble comme il se doit, mais d’abord vous alliez fêter cela avec vos amis, votre famille. L’endroit est évidemment bondé et bien sur les protagonistes qui s’étaient permis de t’insulter lors de votre en voyage en Italie n’était pas du tout invité. Ce soir il n’y avait que des personnes de confiance, des personnes que tu appréciais et c’était cela le plus important… Déjà qu’à cause de leur connerie vos fiançailles prenaient un peu de retard, tu prenais sur toi pour afficher une putain de sourire sur tes lippes et ne pas laisser montrer quoique ce soit d’autre sur ton visage. Les tapes sur ton épaule et autres démonstration d’affection t’y étais d’ailleurs grandement et quand vint le moment du gâteau, tout le monde se mettait même à chanter ce qui te faisais lever les yeux au ciel. Alors que les Zabini se tenait près de toi, tu remarquais qu’une personne importante à tes yeux n’étaient forcément dans les parages. C’est en cherchant la jeune femme que tu considérais comme une sœur du regard que tu t’approchais pour souffler tes bougies et au moment où ton souffle allait les éteindre, ton regard de glace captait alors enfin le sien dans un coin un peu plus éloigné.

Dire que cet anniversaire était très loin de ce à quoi vous étiez habitués pendant des années… Souvent cela avait été juste elle et toi, parfois ta mère aussi étant là. Mais autant de monde ? Jamais tu n’aurais pu l’espérer et pourtant tu te sens à ta place. Tu sais que c’est là que tu dois être, tu le ressens au plus profond de toi-même, c’était comme si depuis toujours tu avais été en quête d’une famille et tu l’avais enfin trouvée… Ce fut ensuite très vite la cohue tandis que tout le monde se mettait à crier, siffler ou même taper dans leurs mains, tandis que tu prenais Anjelica par la taille et l’approchait de toi pour l’embrasser devant toute votre famille ici réunis. Amusé tu prenais ensuite une part de gateau bien entendu ! A cet instant tes problèmes sont loin, tu n’y penses quasiment plus, la musique bat son plein, tu as déjà entrainé ta fiancée sur la piste de danse et tu faillis presque louper la silhouette de Théodora se dirigeant vers le fond du bar… Cela faisait deux fois que tes pupilles se posaient sur elle, deux fois que tu avais cette sensation que quelque chose n’allait pas. Tu posais alors un baiser sur la joue d’Anjelica t’excusant auprès d’elle avant de l’abandonner sur la piste de danse dans l’attention de suivre Théodora qui se dirigeait vers la cours de service. Tu connaissais la jeune femme pour savoir qu’elle souvent ce besoin de s’isoler. Elle n’était pas comme toi, cette foule que toi tu adorais, cette famille dans laquelle tu avais trouvé ta place, tu savais que ce n’était pas aussi facile pour elle et qu’elle t’avait suivi dans cette histoire seulement parce qu’elle te faisait confiance. Tu poussais cette porte qu’elle avait elle-même poussé quelques instants plus tôt avant de la rejoindre dans la petite cour. Tu as à peine fait un pas lorsque la jeune femme prend la parole, t’arrachant alors un sourire. Tu attends de t’être rapproché d’elle pour lui répondre.

« Il me semble que tu as encore quelques années devant toi avant de pouvoir te lancer dans une carrière ecclésiastique non ? Cela dit je ne pensais pas que c’était ton objectif. » Répondais-tu alors sur le même ton moqueur qu’elle avant qu’elle ne te demande ce que tu fais là et alors qu’elle ajoute que si tu voulais squatter sa cachette il te faudrait avoir de quoi boire, tu ne te laisse pas berner. Tu la connais par cœur, tu sais très bien qu’elle est juste en train de donner le change pour ne pas donner cette impression que quelque chose de va pas. Cependant elle a l’air d’avoir oublié qui elle avait en face d’elle… Vous vous connaissiez par cœur, vous vous connaissiez depuis des années, penserait-elle vraiment que tu ne serais pas voir entre les lignes ? Pensait-elle vraiment que tu te laisserais être berné aussi facilement ? « Je t’ai vue te diriger ici. » Répondais-tu alors tout simplement dans un premier temps. Tu étais bien tenté de venir t’asseoir à côté d’elle rien que pour l’emmerder, mais tu avais finalement une meilleure idée, tu fis demi-tour en retournant vers la porte. « Je reviens dans deux secondes. » Glissais-tu avant de revenir à l’intérieur, tu te faufilais alors jusqu’au bar et choppais quelques bouteilles de bière. Manque de bol tu te fais accoster par quelques gars et il te fait quelques minutes pour pouvoir leur faire faux bons leur promettant plus tard dans la soirée quelques courses ! Ensuite tu revenais comme promis auprès de Théodora. « Pardonnes-moi, je suis très demandé ce soir ! » Annonces-tu alors avec un sourire aux lèvres, fier comme un coq. Tu t’approchais ensuite d’elle avec ton butin posant les bouteilles devant elle. « A présent, je crois qu’on a de quoi faire. » Annonces-tu fier de toi en prenant l’une de ses bouteilles pour toi l’ouvrant à l’aide de ta baguette.

« Alors dis-moi, pourquoi est-ce que tu es ici toute seule ? T’es au courant que la fête est à l’intérieur ? » Si la demande est faite sur le ton de l’humour, tu n’en es pas moins sérieux pour autant et ton regard ne laisse aucun doute là-dessus, peu importe que ce soit ton anniversaire ou non, si elle avait besoin de toi, alors tu serais là pour elle.

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Jeu 28 Jan - 19:34

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Jaeden & Théodora
2 Mai 2020 | White Thestral | Soirée

Un petit rire moqueur s’échappa des lèvres de Théodora. Il comprenait vraiment rien à rien parfois cet homme. C’était parfois un con mais qu’est-ce qu’elle aurait donné sa vie pour ce con ! Quoiqu’elle n’était pas sûre qu’il en ait vraiment besoin… Jaeden était grand, baraqué et recouvert de tatouages. Plus d’une personne se sentait intimidé face à lui... Il pouvait l’être mais dès qu’on connaissait un peu la bête… Certes il pouvait être têtu mais Dora aussi, leur lien les laissaient sur un pied d’égalité. Quand ils s’engueulaient, ce qui sur une dizaine d’année était arrivé à de nombreuses reprises, bien que Dora ne soit pas aussi imposante, elle ne s’était sentie à aucun moment en danger, ce qui ne pouvait pas vraiment être dit de tous les hommes qui avaient croisé le chemin de la comptable. Ils s’épaulaient et avaient survécu à beaucoup de choses tous les deux. Et qu’est-ce qu’elle lui en était reconnaissante pour ça à cet idiot…

Cet idiot qui ratait d’ailleurs totalement la blague qu’elle venait de faire. « Je parlais de mon âge avancé Jae’, pas d’une quelconque reconversion. Tu m’étonneras toujours sur ton incapacité à saisir mes plaisanteries… » Lui répondit-elle avec un sourire encore plus grand. Mais il avait fort à faire avec cette soirée et il était grand temps de le faire repartir vers ses invités. Alors que Théodora pensait pouvoir pester contre le monde tranquillement dans son arrière-cour sous les étoiles, voilà qu’il avait fallu que Jaeden ramène ses miches. Elle s’était justement éloignée pour ne pas le contaminer de son humeur morose et le laisser profiter de cette soirée qui n’était sans nul doute la sienne. Après tant d’années à s’être côtoyés, elle aurait pu supposer qu’il savait lire les signes… Et malheureusement pour elle, il savait parfaitement les lire ces signes, surtout lorsque ceux-ci indiquaient qu’elle ne voulait pas qu’il la laisse seule. « Je t’ai vue te diriger ici. » Théodora resta silencieuse devant cette constatation. Elle se maudit presque de ne pas avoir été plus discrète. Elle qui pensait que son comparse était bien plus occupé ailleurs.

« Je reviens dans deux secondes. » Le bruit de la porte clôtura cette brève entrevue. La jeune femme ne put s’empêcher de se retourner pour vérifier que Jaeden était bien reparti à l’intérieur. Tant mieux. Avec un peu de chance Anjelica le distrairait suffisamment pour qu’il l’oublie elle et ses problèmes un moment. Une petite part d’elle continuait cependant toutes les trente secondes de guetter la porte qui restait inanimée. Il avait dit qu’il reviendrait, pas vrai ? Théodora se détestait pour cette ambivalence constante. Pourquoi ne pouvait-elle pas savoir ce qu’elle voulait exactement ou même l’exprimer ? Car avoir des attentes des autres sans jamais leur en faire part… On ne pouvait finir que déçu non ?

La porte qui s’ouvrait à nouveau et un Jaeden qui venait s’assoir à ses côtés. « Pardonnes-moi, je suis très demandé ce soir ! » Théodora accorda enfin un regard à son ami de longue date. Elle le voyait bien que cet idiot était fier comme un paon de l’attention qu’il recevait. Il rayonnait de satisfaction comme un gamin. Il en avait bien le droit après tout. « Je me doute vu que tu es le roi de la soirée. » Les bouteilles qu’il déposa ensuite aux pieds de la jeune femme, comme une offrande, lui arracha de nouveau un sourire. « A présent, je crois qu’on a de quoi faire. » Elle n’arrivait jamais vraiment à rester impassible dès qu’Evans était dans le coin. C’était sa personne préférée dans ce foutu univers après tout. « T’as dévalisé le bar ou quoi Evans ? » Se moqua-t-elle en imitant ledit Evans et s’ouvrant une bouteille.

« Alors dis-moi, pourquoi est-ce que tu es ici toute seule ? T’es au courant que la fête est à l’intérieur ? » On y était. Théodora détourna le regard de Jaeden et le laissa se perdre dans les pierres des bâtiments qui leur faisaient face. Elle n’était même pas sûre d’être capable de mettre des mots sur son mal-être du moment. Tout ce qu’elle savait c’était que cela avait coïncidé avec le retour de Luca et cette foutue épée de Damoclès au-dessus de leurs tête à tous les deux. « J’suis ici pour prendre l’air frais et éviter tout ce putain de monde. J’aime pas trop rester dans le coin dans ce genre de soirée. Mais j’me suis dit que j’te volerai pas la vedette au moins ce soir. » Déclara-t-elle, encore et toujours moqueuse. Putain, qu’est-ce qui n’allait pas chez elle ?! Pourquoi ne pouvait-elle juste pas être heureuse pour Jaeden et gérer ses soucis de collégienne seule ? Qu’elle avait peur de se retrouver seule et non intégrée, qu’elle ne voulait pas croiser Luca et que voir ainsi Jaeden prendre son envol et la laisser sur la terre ferme l’emplissait d’un mélange d’émotions qu’elle n’arrivait définitivement pas à analyser. « Je pourrais te retourner la question hein ! Tous ces gens-là… » Elle indiqua le bar de sa bière ouverte. « Ils sont là pour toi… Tu devrais au moins les honorer de ta présence au lieu d’encourager les dérives alcooliques de ta pote. » Dora termina sa phrase par l’exemple en prenant une gorgée d’alcool. Pour que le tableau des addictions soit complet, Théodora sortir son paquet de clope, en attrapa une avec les dents pour elle et le tendit à Jaeden pour qu’ils e serve. Un vain paiement pour la boisson que de toute façon ni l’un ni l’autre ne paierait. Rangeant ensuite les cigarettes, la fumée commença à s’échapper de ses lèvres et de sa drogue d’un coup de baguette. Était-ce le tabac qui la rendait sincère ou juste la présence de Jaeden qui la rassurait ? Dans tous les cas, elle s’embarqua quand même dans une analyse de ce qu’elle ressentait. « J’arrive pas à faire comme toi… À m’intégrer à tous ces gars qui… J’ai rien en commun avec eux. Même après un an où je pensais m’en sortir pas mal… Ils me saluent tous, on rigole bien… Mais y a toujours cette foutue voix dans ma tête qui me répète que j’suis pas à ma place et que de toute façon mon temps ici est compté… » Elle ne parla pas de ce foutu mensonge qui l’avait fait atterrir ici, mais elle n’en pensait pas moins. Théodora en voulait-elle à Jaeden de lui avoir ainsi donné cette idée ? Peut-être un peu… Même si elle ne s’était jamais autant sentie épanouie que dans ce boulot : elle avait de l’argent, un appart, du temps et… Que pouvait-elle demander de plus ?

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Théodora & Jaeden - Mai 2020
« Peut-être que je fais semblant de ne pas comprendre aussi. » faisait-tu remarquer tout sourire, tu avais pris le mot au pied de la lettre tout simplement afin de l’embêter parce que toi cela t’amusais de le tourner ainsi. « Alors, qui donc n’est pas capable de saisir la plaisanterie de l’autre à présent ? » Demandais-tu en retournant la situation, amusé de ton petit effet. Alors qu’elle te demandait ce que tu fichais là, tu répondais avec honnêteté, tout d’abord parce que de toute façon tu n’avais aucune raison de lui mentir, tu avais vu son regard, tu avais simplement compris qu’elle n’allait pas bien et tu pouvais pas profiter d’une fête, même si elle était en ton honneur, si elle, elle n’allait pas bien, c’était au-dessus de tes forces. Puisqu’elle laissait sous-entendre que tu ne pouvais pas rester si tu n’avais pas de quoi boire, tu la prenais au mot et donc tu l’abandonnais quelques minutes avant de revenir avec ce qu’il fallait pour tenir toute la soirée, même si tu espérais bien que vous alliez rejoindre les autres, se serait mal vue que tu restes ici toute la soirée alors qu’on faisait la fête pour toi, tu en étais bien conscient. Tu revenais donc à ses côtés, t’excusant pour le temps que tu avais mis, souriant à sa réponse avec ce petit côté fier que tu arborais de temps en temps. Tu ris de plus belle lorsqu’elle te demande si tu as dévalisé le bar. « Il fallait de quoi tenir la soirée. » Réponds-tu en haussant les épaules avant de sourire de plus belle prenant une bouteille pour toi avant de venir l’interroger sur le fait qu’elle était ici, toute seule au lieu d’être à l’intérieur avec tout le monde. Ton regard cherchait le sien, mais il était fuyant et tu commençais légèrement à être inquiet, fronçant doucement des sourcils en te demandant ce qui pouvait se passer. Tu ne la pressais pas évidemment, attendant patiemment qu’elle se confie à toi. Ce qui finit par arriver. Tu savais que Théodora était beaucoup plus solitaire que toi et pourtant avant tu n’étais pas du style à te mélanger aux autres, c’était juste que dans la Cosa Nostra tu avais trouvé ta place, c’était ta famille et tu aimais être entourés d’eux.

« Je sais. » Répondais-tu alors dans un premier temps avant de reprendre la parole. Bien sûr que tu savais que ce genre de soirée n’était pas ce qu’elle préférait et qu’elle était là uniquement pour toi ce soir. « Mais ce soir, c’est mon anniversaire, ta pas le droit de te défilé. » Glisses-tu alors avec un sourire en venant taper doucement ton épaule dans la sienne. S’il ne devait y avoir qu’un soir où il lui demandait de faire une exception, ce serait ce soir, quoique… Il y avait aussi votre mariage avec Anjelica, tu espérais qu’elle accepterait de s’amuser ce jour-là, tu n’aimais pas la voir morose dans un coin de la pièce… Alors qu’elle te retourne la question, tu ne te défais pas de ton sourire. « Oh je compte bien y retourner, mais je ne compte pas te laisser là toute seule non plus c’est hors de question. » Annonçais-tu alors pour qu’elle comprenne que pour toi il était hors de question que l’une des personnes les plus importantes pour toi, passe la soirée toute seule dans son coin. « Alors pour que je puisse honorer les autres de ma présence, il va falloir que tu nous honores de la tienne je crois bien. » Ajoutais-tu fier de toi, acceptant la clope qu’elle te tendit. Posant ta bière le temps d’allumer ta clope, elle prit de nouveau la parole et tu l’écoutais sans rien dire. Tu savais que vous étiez différents là-dessus. Toi qui te sentais si bien ici, à ta place et elle qui pourtant ne trouvais pas la sienne. Cela t’embêtais, tu l’avais fait entrer à la Cosa Nostra pour qu’elle bénéficie de la protection de cette dernière, pour qu’elle ne soit pas à l’écart, pour qu’elle aussi ai la sensation d’appartenir à une famille et tu avais cette impression que c’était un véritable fiasco… « Tu as autant ta place que n’importe qui d’autre ici Dora tu le sais… Il n’y a vraiment personne avec qui tu t’entends vraiment bien ? Je veux dire en dehors de juste, bien rigoler. » Et en dehors de toi bien évidemment parce que cela ne comptait pas, mais tu n’avais pas besoin de le préciser n’est-ce pas ? Tu tires un instant sur ta cigarette et relâche doucement la fumée. « Tu as envie d’autre chose ? » Demandais-tu alors à la jeune femme que tu considérais comme une petite sœur. « Il y a quelque chose qui te manque ? » Peut-être que tu pouvais faire quelque chose pour qu’elle se sente mieux ? Et on n’allait pas se mentir, pour elle, tu étais capable de beaucoup de choses…. Tu l’avais prouvé ce jour où tu avais fait couler le sang à sa place pour qu’elle puisse rejoindre elle aussi les rangs de la Cosa Nostra…

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Jaeden & Théodora
2 Mai 2020 | White Thestral | Soirée

Théodora lança un regard qui se voulait accusateur à Jaeden mais elle n’arriva qu’à montrer son amusement. La jeune femme n’arrivait pas à être énervée contre Jaeden. Enfin si mais pas bien longtemps. Et encore moins lorsqu’il n’y avait absolument aucune raison valable pour. Elle lui tira la langue alors qu’il se moquait de ses capacités à saisir sa plaisanterie et sourit encore davantage. Le voyant s’eclipser, Dora repartit dans la contemplation de ses étoiles.

Les résultats de la chasse improvisée de Jaeden ne tardèrent pas être déposés aux pieds de la jeune femme. Alors qu’elle lui demandait de lui avouer avoir dévalisé le bar, il répondit simplement qu’il n’avait pris que de quoi tenir la soirée. Ce n’était pas faux. À eux deux, il avait une descente plus qu’acceptable, voire carrément olympique. Théodora aimait toujours les compétitions de beuverie en équipe. Car à chaque fois elle était avec Jaeden. Et à eux deux, ils descendaient tous les verres qui pouvaient être posés devant eux. Leurs carrures étaient bien différentes et elle avait des fois dû le laisser finir seul pour ne pas s’évanouir. Mais une fois, mémorable, elle avait couché le grand Evans aux shots de whisky pur feu… Une grande victoire qu’elle se retint de mentionner en cet instant de peur de gâcher la soirée et de voir ronchonner ledit Evans, répétant qu’il avait été malade ce jour-là et qu’elle n’avait triomphé que pour cette raison…

C’était peut-être pour ça qu’ils s’entendaient si bien ? Ils se connaissaient depuis longtemps et savaient comment l’autre fonctionnait. Alors qu’elle tentait de détendre l’atmosphère en imputant sa fuite de la soirée à son incapacité à rester hors du feu des projecteurs, elle savait qu’elle sonnait faux. La réponse de Jaeden, deux petits mots, lui indiqua que lui non plus n’était pas dupe. Elle lui sourit alors qu’elle reprenait une gorgée de bière. « Mais je me défile pas ! T’as vu je suis là, c’est déjà beaucoup tu trouves pas ? Sois en honoré ! »  Se moqua-t-elle. Elle leva les yeux au ciel alors que Jaeden refusait catégoriquement de retourner à la soirée si elle ne revenait pas avec lui. Il était énervant ce garçon. Et en plus elle le savait têtu. La fierté qu’elle lisait sur son visage la fit secouer la tête de dépit. « T’es pas possible Evans… » La clope au bec, elle l’alluma et prit une bouffée de ce poison, ce qui eut pour effet de la détendre légèrement. Présentant ses soucis du moment, elle s’en voulut presque d’ainsi s’épancher sur Jaeden alors que celui-ci ne devait que s’amuser, surtout en cette soirée. Mais ils avaient eu tellement peu de temps tous les deux ces derniers mois. Entre le voyage d’Evans en Italie et son boulot à elle, se croiser deux minutes pour discuter, même s’ils travaillaient en partie au même endroit, devenait pratiquement impossible.

A la question de Jaeden, Théodora ne put s’empêcher de pouffer, laissant s’échapper un panache de fumée. Elle avait l’impression d’avoir dix ans et de voir son père lui demander comment se passait son intégration à l’école moldue. Ce dernier avait au moins été porté sur la famille quelques années avant de devenir un connard fini… Dora jeta un coup d’œil plein de sympathie à Jaeden. Il était gentil. Vraiment gentil. Il était son chevalier blanc qui la sortait toujours des mauvais pas. Mais elle lui avait déjà demandé une fois de la sauver. Et il avait réitéré l’exploit en l’entrainant avec lui dans la Cosa Nostra. Il ne pouvait pas faire la baby-sitter éternellement avec elle… Surtout lorsqu’il serait marié à Anjelica. Cette réalisation lui enserra le cœur, laissant une trainée de ressentiment qu’elle n’assumait pas du tout. Elle avait des amis. Adèle ? Non plus une collègue. Luca ? Hah la blague. Toni ? Elles s’entendaient grâce à Jaeden… « Tu veux connaître mes amis c’est ça ? Enfin Jae’, j’ai plus cinq ans tu sais ! Je peux très bien me débrouiller… » Fit-elle avec humour. « J’ai envie… » Elle fit une pause, laissant son regard dériver dans le vide. Elle ne savait même pas ce qu’elle voulait. Elle effaça d’un geste de la main ses doutes. « Je veux ce boulot, cette communauté… Faut juste que j’arrête de m’en faire. » Mais comment pouvait-elle ? À chaque fois que quelque chose pouvait mal tourner, c’était toujours pour sa pomme. Ce n’était jamais de savoir si elle allait rater, la question se résumait au quand. « Ce qui me manque c’est de ne pas devoir regarder par-dessus mon épaule tous les putains de jours en espérant que personne ne viendra pour me coller un avada kadavra dans le dos. Tu sais aussi bien que moi pourquoi. Et j’essaye d’y faire abstraction. Mais ça prend du temps… Faut simplement que je laisse les choses décanter. De toute façon, y a aucune raison que qui que ce soit aille farfouiller, pas vrai ? » Dit-elle sur le ton de l’humour en alternant une bouffée de cigarette et une gorgée de bière, tentant de se rassurer comme elle le pouvait. Elle lui retourna soudainement la question. Elle avait toujours supposé qu’il était parfaitement heureux et intégré, bon dieu il allait se marier ! – mais embourbée dans ses propres soucis, elle n’avait jamais pris le temps de le lui demander. « Et toi ? Ça va ? Bientôt un grand gaillard marié hein ? » Fit-elle en lui rendant son petit coup d’épaule.

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Ven 19 Fév - 22:44

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Théodora & Jaeden - Mai 2020
Tu avais peut-être mal parié ton coup ? Et si finalement Théodora ne trouvait jamais sa place au sein de la Cosa Nostra ? Et si ce dont toi tu avais besoin, ce n’était pas ce dont elle avait besoin ? Et si à partir de maintenant rien ne pourrait plus être comme avant parce que vous aviez besoin de chemins trop différents ? Tu avais du mal à imaginer cela possible… Tu avais du mal à imaginer une vie ou elle serait loin de toi. Tout simplement parce que vous en aviez traversé des choses, vous étiez sortis du bordel ensemble, avaient combattus tellement d’épreuve ensemble… Qu’il t’était impossible d’admettre qu’à présent elle n’était pas faite pour évoluer dans le même milieu que toi… Quand bien même tu avais à présent la sensation d’avoir trouvé ta place, que tu avais une fiancée sublime, Théodora comptait dans cet équilibre fragile, tu avais besoin d’elle à tes côtés. Et alors que tu savais qu’elle n’était pas friande de ce genre de soirée, tu lui demandais alors de faire un effort pour toi, après tout, vous aviez toujours su vous amusez tous les deux et ça elle ne pouvait le nier. Quand elle te répond tu souris légèrement. « Oh mais j’en suis honoré, j’espérais juste que tu nous ferais le plaisir de ta présence à l’intérieur et non à l’extérieur. » Ajoutais-tu son encontre avec une petite touche d’humour tout de même avant de faire comprendre que tu ne retournerais pas à l’intérieur de bar sans elle, avec ce petit sourire aux coins de tes lèvres. « Tu t’en étonnes encore ? » Réponds-tu lorsqu’elle dit que tu n’es pas possible, elle devrait te connaitre à force n’est-ce pas ? Allumant ta clope tu en prenais une première bouffée avant de lui demander réellement ce qui n’avait pas l’air d’aller, alors qu’elle se confie, tu essais de comprendre, tu essais de la rassurer avant de lui demander réellement de quoi est-ce qu’elle avait envie tout en redoutant ses réponses. Evidemment Dora essayait de s’en sortir avec une courbette, essayant de faire un peu d’humour, c’était mal te connaitre si elle pensait que t’allais t’arrêter là et ne pas creuser, il ne fallait pas se faire de fausses illusions…

« Non je ne veux pas connaitre tes amis Dora, je veux juste être sûr que tu en as c’est pas tout à fait la même chose. Je m’inquiète pour toi et avant que tu me dises que je ne devrais pas, oses me dire que dans le sens inverse tu ne t’inquiéterais pas toi aussi ? » Demandais-tu en haussant un sourcil. Qu’elle ne te fasse pas croire que tu t’inquiétais en vain et que tu jouais au père avec elle, elle savait très bien que tu n’agissais jamais ainsi avec elle. Comme un frère protecteur oui, ça sans doute un peu, mais cela s’arrêtait là. Lorsqu’elle reprenait avec ce qu’elle avait envie, tu l’écoutais attentivement et tu te sentais tout de même rassurée lorsqu’elle indiquait qu’elle voulait ce boulot et cette communauté, donc tu n’étais pas totalement à côté de la plaque finalement. Tu haussais un sourcil lorsqu’elle laissait entendre qu’il fallait qu’elle arrête de s’en faire. A quel sujet au juste ? Mais pas besoin de poser la question, la suite venait d’elle-même. Alors que tu l’écoutes, à sa dernière question, tu penses à ce qui s’est passé en Italie, tu aurais envie de hocher la tête, de lui dire que tout allait bien aller, mais tu n’en savais rien. Tu n’avais pas encore le temps de lui expliquer ce qui s’était passé là-bas et ce soir tu n’es pas certains que ce soit le bon moment… Alors pour le coup tu réfléchis, pesant le pour et le contre, de toute façon comme elle avait dit cela sur le ton de l’humour elle n’attendait pas forcément de réponse n’est-ce pas ? Sauf qu’elle reprenait la parole… Lisait-elle dans les pensées ? Voilà qu’elle visait juste sans le savoir… Bon tu n’allais pas avoir le choix. Le souci n’était pas de parler à Théodora, tu lui avais toujours tout dit. Non le seul truc c’est que tu n’avais pas envie de gâcher la soirée…

« Ouais… Tiens en parlant de ça, rien n’est moins sûr… » Lâchais-tu avant de tirer de nouveau sur ta cigarette. Oh tu te doutais qu’elle ne devait pas comprendre, se demander s’il y avait de l’eau dans le gaz avec Anjelica, ce qui avait eu lieux juste après ça d’ailleurs, mais vous aviez mis les choses à plat entre temps… « J’attendais qu’on est un peu de temps pour pouvoir t’en parler, mais il y a eu des complications en Italie. » Expliquais-tu alors à la jeune femme. « Un groupe de la Cosa Nostra a exposé mon passé au bordel… Seulement le mien, pas le tiens. » Tentais-tu de la rassurer un instant. « Mais une enquête est ouverte, ils cherchent le moindre de mes secrets et… S’ils tombent sur ce que nous savons tous les deux… » Disais-tu en plongeant tes prunelles dans celles de la sorcière. « Je ne sais absolument pas ce qui se passer ni si je pourrais épouser Anjelica à la fin… » Et en plus de ça, tu ne savais pas quelles répercussions cela allait avoir sur Théodora et tu avouais être inquiets… « Je ferais tout pour qu’ils ne découvrent rien, mais j’ignore ce qu’ils savent déjà. » Ajoutais-tu alors plus bas à l’intention de la jeune femme, avant de reprendre une taff, tu avais merdé, tu en avais conscience, tu ne savais pas encore comment d’ailleurs, mais est-ce que vraiment cela avait une importance ?

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Jaeden & Théodora
2 Mai 2020 | White Thestral | Soirée

Jaeden avait toujours le mot pour répondre et lui arracher un sourire. C’en était presque énervant ! Il trouvait toujours un petit mot bien senti pour la mettre face à ses contradictions ou entrainer Théodora sur le chemin qu’il voulait lui faire emprunter, bien souvent contre son gré. Il faisait toujours en sorte d’essayer de démêler ses mensonges qui aller toucher le fond du problème et l’aider. Était-ce pour ça que quoi qu’il arrivait, elle savait toujours pouvoir compter sur Jaeden ? Qu’elle aurait toujours un parachute de secours sous la forme d’un brun tatoué ? Elle détestait le mettre dans cette position et s’évertuait à essayer de s’en détacher. Maintenant, avec Anjelica dans sa vie, il ne pouvait plus se permettre de se jeter devant un bus magique pour sauver Dora. Cette dernière allait devoir apprendre à compter sur elle mais elle n’était pas très sûre de vouloir placer autant de confiance en elle-même. « Avec toi, je ne m’étonne plus de rien Evans… » Fit-elle avec un air malicieux. Après tout, il était bien fiancé à une fille qu’il n’avait pas pu supporter quelques années plus tôt.

Théodora reprit une bouffée de cigarette et une gorgée de bière. Par deux vont les addictions… Jaeden la connaissait bien. Alors qu’elle ouvrait la bouche pour minimiser les inquiétudes de Jaeden, voilà que celui-ci lui posait la question fatidique : et si les rôles étaient inversés ? Évidemment qu’elle le tannerait pour savoir comment il allait. Il l’énervait tellement quand il avait raison ! Elle grommela une réponse, ne voulant pas vraiment avouer cet état de fait. « Mouai… » Elle se réfugia dans sa cigarette et laissa s’échapper un nouveau nuage de fumée qui s’éleva paresseusement dans le ciel noir. Alors que Dora lui expliquait ses déboires, prenant soigneusement soin de laisser le problème Luca de côté, elle se sentit stupide de ces craintes et de ses déboires qui ne reposaient que sur du vent.

Ne jamais poser de questions dont on ne souhaitait pas vraiment la réponse. Ce n’était pourtant pas bien compliqué pas vrai ? Et voilà qu’elle tentait de se rassurer, Jaeden étant  plus impliqué dans la direction de la Cosa Nostra qu’elle ne l’était. Mais elle s’était rattrapée en enchainant tout de suite avec une autre question. « Ouais… Tiens en parlant de ça, rien n’est moins sûr… » Alors quand Jaeden lui sortit ceci, elle fut un peu paumée. Il parlait de quoi exactement ?! Ah non, elle avait déjà commencé à regarder pour sa robe pour le mariage et il était hors de question qu’elle ne débourse pas une somme folle pour se l’acheter ! Les yeux de la jeune femme se posèrent avec attention sur Jaeden, prête à entendre tout ce qu’il avait bien à lui dire. À l’intérieur d’elle-même, elle savait que cela allait d’une façon ou d’une autre, ne pas lui plaire… Et à mesure que les explications de son ami lui parvenait au cerveau, son visage se décomposait petit à petit. Elle déglutit difficilement lorsqu’il expliqua que son passé avait été fouillé au grand jour et elle eut un petit sourire peu sûr alors qu’il tentait de la rassurer en lui indiquant qu’elle était hors des radars. Théodora soutint le regard de Jaeden jusqu’à la fin de sa phrase mais ce fut trop dur de tenir plus longtemps. Elle se releva précipitamment, la cigarette dans une main et la bière dans l’autre. « Et tu comptais me dire ça quand Jaeden ?! » Lui lança-t-elle accusatrice alors qu’elle commençait à faire les cents pas. « Tu te rends compte de ce que tu es en train de me dire ?! Évidemment qu’ils vont regarder dans mon passé. Évidemment qu’ils vont s’intéresser aux gens que tu as ramené ! » La peur, rampante, se rapprochait de son cœur avec une vitesse folle. Anxieuse, elle fumait bien plus vite sa cigarette pour tenter de se calmer. « Je ferais tout pour qu’ils ne découvrent rien, mais j’ignore ce qu’ils savent déjà. » Elle renifla avec d’un dédain qu’elle ne se connaissait pas vis-à-vis de Jaeden. La peur la rendait mesquine. « Tu feras tout ? Bah voyons…. »

Malgré tous ses efforts pour blâmer Jaeden et ses foutues envies matrimoniales, elle se devait d’admettre qu’une fois encore, c’était elle qui mettait Jaeden en danger. Cet idiot risquait son mariage, sa vie dans la Cosa Nostra avec cette histoire et il ne semblait pas plus inquiet que ça, c’était aberrant ! Une petite voix moqueuse résonna dans son esprit. T’as surtout peur qu’il perde tout à cause de toi et qu’il t’en veuille ma belle. Ta gueule la voix. Théodora s’arrêta de bouger et dévisagea Jaeden en prenant une grande inspiration. « Alors on fait quoi du coup ? » Un instant elle voulut lui demander si Anjelica en valait vraiment la peine, si mettre sa propre vie en jeu pour les beaux yeux de l’Italienne n’était pas totalement con et inconsidéré par rapport à leur position. A ta position corrigea la garce de petite voix.

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Dim 18 Avr - 21:44

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Théodora & Jaeden - Mai 2020
Tu lèves les yeux en l’air devant sa mauvaise foi alors qu’elle n’ose même pas admettre ce que vous saviez tous les deux. Bien sûr que dans le sens inverse elle s’inquiéterait pour toi, la question en se posait même pas… Et elle pouvait s’enterrer soudainement dans un mutisme, cela ne changeait rien aux faits et de ce que tu savais d’elle. Ceci dit tu respectais son silence et te contentais de tirer encore un peu plus sur ta cigarette sans rien dire quelques instants jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole d’elle-même répondant à tes questions, jusqu’à ce qu’elle te pose les siennes que tu n’avais pas vu venir… Tu avais prévu de lui parler de ce qui s’était passé en Italie bien sûr, mais les tu n’avais pas eu le temps jusqu’ici, alors forcément, tu hésites, c’est pas forcément la meilleure soirée pour lui dire, mais si tu reportes encore une fois alors que le sujet vient de lui-même sur le tapis, tu sais très bien que ce n’est pas très honnête de ta part. Alors tu mets doucement les pieds dans le plat lui explique qu’une enquête est ouverte sur ton passé. Forcément, tu cherches également à la rassurer, tu ne veux pas qu’elle s’inquiète, il y a aucune raison qu’ils tombent sur ce genre d’info n’est-ce pas ? Personne ne savait en dehors de vous deux… Du moins normalement… Tu te doutais bien que ce n’était pas le genre de nouvelles qui allaient lui plaire. Tu pouvais voir son visage blêmir au fur et à mesure de tes explications… « Je viens de te le dire, j’attendais de pouvoir en discuter avec toi, ce n’est pas vraiment le genre de discussion qu’on peut avoir dans un couloir et on a pas encore réellement le temps de discuter tous les deux depuis mon retour… Ne m’en veux pas d’avoir rien dit s’il te plait, tu sais bien que je ne te cache rien. » Elle pouvait être en colère pour bien des choses, mais pas pour cela, tu avais toujours fait au mieux et ça elle le savait. Mais tu savais que c’était aussi la peur et la colère qui la faisait réagir de cette manière. Tu soupires lorsqu’elle dit des choses que tu sais être vrais, bien sûr qu’ils allaient s’intéresser à vous deux, à elle… Mais encore une fois tu te répétais qu’il n’y avait pas de preuve, aucune façon de savoir… Mais alors que tu te répètes la scène dans ton cerveau en boucle depuis ce soir-là en Italie, des fois tu te mets à douter et si quelqu’un avait vue ? Alors que tu tentes de la rassurée, elle reprend tes mots avec dédains et tu fronces les sourcils surpris.

« T’ai-je déjà laissé tomber ? Donner une raison de douter ? » Demandes-tu en plantant tes prunelles dans les siennes, te demandant depuis quand exactement elle avait cessé d’avoir confiance et foi en toi ? Tu prends une gorgée de ta bière tandis que le silence s’installe pendant de longues minutes tandis que vous étiez très certainement en train de vous dire la même chose… vous êtes dans la merde… mais tu ne mentais pas, tu ferais tout ce que tu peux pour éviter que tes conneries lui retombe dessus. A sa question, tu tournes le regard vers elle. « On attend… Je sais, c’est pourri comme plan, mais si on fait quoique ce soit, on leur donnera raison. Ils se douteront qu’il y a quelque chose à fouiller. Alors on fait rien, on agit comme d’habitude, comme si nous n’avions rien à nous reprocher. » Tu marques une pause avant de reprendre. « Je suis désolé, je ne veux pas t’emmener dans cette merde, j’espère que cette histoire sera vite derrière nous… » Et que tu pourras épouser Anjelica comme prévu… Tu poses doucement ta main sur la sienne comme pour lui apporter du soutien, chose qui était plutôt rare chez toi, dans le sens où tu n’étais pas hyper tactile, Dora étant l’une des seules qui avaient le droit à ce genre de contact et Anje bien entendu qui était de toute façon tout le contraire de toi à ce sujet-là et qui t’avais habitué de plus en plus aux contacts humains. Tu sursautes, lorsque la porte du bar s’ouvre et tu enlèves ta main tandis que des gars de la Cosa Nostra se rapproche de vous.

« Les voilà, je les trouvés ! » Hurla-t-il alors en direction de ceux qui sont à l’intérieur. « Bah alors, la fête c’est déporté ici ? » Dit-il à ton attention et à celle de Dora tandis que tu écrases la fin de ta cigarette contre le bitume. Tu te glisses alors vers elle. « Je crois qu’il est venu le moment pour toi de revenir à l’intérieur. » Dis-tu en prenant sa main pour l’entrainer avec toi tandis que de l’autre tu tiens ta bière. « De toute façon, tu me dois une danse ! » Déclares-tu tout en tournant la tête vers les mecs qui vous attendaient pour éviter son regard assassin qu’elle doit te jeter tandis que toi tu souris de toutes tes dents blanches, fier de toi !

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Ven 7 Mai - 22:55

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Jaeden & Théodora
2 Mai 2020 | White Thestral | Soirée

En vouloir à Jaeden Evans ?! Il allait en falloir beaucoup pour que Théodora en arrive à cet extrême. Elle ne réussissait même pas à imaginer la gravité de ce qui pourrait les amener à ne plus pouvoir se parler. Frissonnant presque à cette perspective, la jeune femme préféra abandonner ces pensées. Non actuellement, elle n’était qu’attristée, apeurée et surtout franchement inquiète. Théodora avait enfin réussi à faire de sa vie quelque chose qui lui allait. Elle avait un bon boulot, son meilleur ami à ses côtés et des collègues qu’elle appréciait. Tout allait bien. Enfin pour le moment. La jeune femme n’avait pas attendu les révélations de Jaeden pour savoir qu’elle n’était qu’en sursis. Théodora Haig avait fauté et elle savait que le Dieu en quel elle croyait ne la laisserait pas s’en tirer aussi facilement. Elle avait juste espérée que toutes les galères qui avaient jonchées son parcours auraient été suffisantes. Il semblait que non.

« T’ai-je déjà laissé tomber ? Donner une raison de douter ? »  Théodora se sentie mal à l’aise devant ses propres paroles. Il avait raison cet abruti. Non, il ne l’avait jamais laissé tomber, pire elle n’en avait jamais douté. Comment avait-elle pu seulement passer ses nerfs sur le seul être qui en avait quelque chose à faire de sa petite tête blonde ?! Penaude elle n’osa pas répondre et préféra se murer dans le silence. Mais qu’est-ce qui n’allait pas chez elle ?! Plus encore avec cette histoire de secret qui risquait d’être éventé. Ils ne pouvaient compter que l’un sur l’autre. Théodora eut une pensée pour toutes les amitiés qu’elle avait réussi à tisser dans la Cosa Nostra et cela la fit soupirer. Tout cela pour rien si on venait à apprendre sa supercherie. Rester ainsi sans rien faire en attendant que le couperet tombe ? Elle n’était pas sûre de rester saine d’esprit très longtemps.

Ce fut d’ailleurs elle qui brisa le silence. Que faisaient-ils maintenant ? Attendre ?! Faire comme si tout allait pour le mieux ?! N’était-ce pas au fond ce qu’ils faisaient depuis que toute cette histoire avait commencé. Le regard de la jeune femme se posa sur Jaeden alors qu’il s’excusait. La comptable soupira « T’as rien à te reprocher Jae’… On est dedans tous les deux. C’est plutôt à moi de m’excuser… Sans moi tu risquerais rien. »  Elle eut un faible sourire. La main que Jaeden posa sur la sienne fut bien plus parlante que toutes les paroles qu’ils auraient pu échanger. Ils restèrent ainsi immobiles, Dora n’osant bouger un muscle, comme si un papillon venait de tranquillement s’installer sur son doigt. Jaeden et elle avaient eu des réactions diamétralement opposées à la suite de leur temps au bordel. Le sorcier ne supportait pas le contact alors qu’elle se laissait glisser dans la torpeur pour se prouver à elle-même que son corps lui appartenait et qu’elle était capable d’en faire ce qu’elle voulait du moment qu’elle le décidait. Une fuite en avant sans aucun doute car à chaque réveil dans un nouveau lit avec un nouvel homme, elle se sentait désirée mais étrangement vidée de toute estime d’elle.

La porte du bar s’ouvrit, les faisant sursauter. Jaeden enleva vivement sa main et Théodora en fut un peu peinée.  Théodora préféra ignorer les gars qui arrivaient. Ils empiétaient sur leur petit monde. Ils lui avaient en un sens déjà pris Jaeden, ils pouvaient bien lui accorder quelques minutes de plus. La jeune femme imita l’Evans et éteignit sa cigarette. « Je crois qu’il est venu le moment pour toi de revenir à l’intérieur. »  Théodora lui lança un regard implorant qui signifiait clairement de l’abandonner ici dans cette arrière-cour où elle pourrait tranquillement ressasser tous les soucis de son existence. Mais il ne lui laissa pas vraiment le choix alors qu’il la tira pour se relever. Les yeux implorants se transformèrent en regard noir alors que Jaeden parlait de danse. Il n’allait pas oser, pas vrai ? Et le traître ne daigna même pas croiser son regard pour qu’elle lui montre toute sa colère.

Théodora se laissa trainer malgré elle vers l’intérieur, en profitant, alors qu’elle croisait les hommes qui les avaient si rudement déranger, pour leur donner le regard assassin qu’elle avait réservé pour Jaeden, ce dernier l’évitant avec application. Ils se réengouffrèrent dans le bar. Tous ses sens furent happés par l’ambiance qui y régnait. Elle n’avait qu’une envie, et c’était de s’en aller. Mais la main de Jaeden l’empêchait de fuir et elle fut bien obligée de rester. Son regard bleu balaya la pièce et elle repéra bien vite plusieurs regards libidineux d’anciennes et de futures conquêtes. C’était bien les regards qu’elle identifiait le plus rapidement : par habitude et instinct de survie probablement. Voulant les oublier un instant, elle se concentra sur Jaeden et les premiers pas de danse qu’il commençait à esquisser. Dora ne put s’empêche d’éclater de rire. Elle tenta de couvrir les bruits de la musique. « Tu sais toujours pas danser Evans. » Bien malgré elle, la jeune femme commença à se dandiner sur le son qui emplissait les lieux. D’abord mollement, encore habitée des angoisses, elle se laissa finalement aller et commença à sauter sur place en rythme, levant les bras et secouant la tête. Un grand sourire sur le visage. Un instant, un instant seulement ils étaient deux insouciants sur une piste de danse dont rien ni personne ne pouvait entamer la joie.

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Jeu 20 Mai - 18:44

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Théodora & Jaeden - Mai 2020
De toute les personnes qui existaient sur cette terre, elle faisait partie de ces personnes dont leur avis comptait pour toi, ou si elle t’en voudrait cela te toucherais. Au même titre que ta mère, Toni ou bien évidemment Anjelica. Mais puisque Dora ne semblait pas vraiment convaincue tu posais alors une simple question. Question qui fut suivis par un simple silence. Le silence de Dora est plutôt éloquent et tu en étais soulagé, cela voulait dire qu’effectivement tu ne l’avais jamais laissé tomber. Sinon bien évidemment qu’elle se serait fait un plaisir de te rafraîchir la mémoire n’est-ce pas ? Difficile d’admettre ses torts n’est-ce pas ? Mais tu ne lui en voulais pas le moins du monde. Tu savais comment elle fonctionnait et cela te suffisait. Quant à ce qui était le mieux à faire désormais ? Rien ne te semblait être la meilleure option. Enfouir ce secret et ne plus jamais en parler. Elle avait totalement sa place ici et celui qui remettrait cela en cause te trouvera sur son chemin, tu es même certains que Luca la défendrait si besoin. Agir ce serait un risque de vous mettre en danger l’un et l’autre, voilà pourquoi pour le coup tu n’as pas mieux. Tu t’excuses tout de même de l’entrainer dans ce genre de galère, de la forcer à mentir… Mais c’était pour votre sécurité. La Cosa Nostra est votre famille et il ne fallait pas remettre cela en cause. Alors qu’elle reprend la parole et s’excuse à son tour, tu hausses les épaules. « Arrêtes. Je ne t’ai pas attendu pour me mettre dans ce genre de situation tout seul. Ce n’est en rien ta faute et je ne t’ai pas demandé ton avis tu te souviens ? » Rappelais-tu alors à la jeune femme. Tu n’aimais pas lorsqu’elle s’excusait d’exister ainsi. Si tu faisais les choses c’est que tu le voulais et tu n’avais jamais regretter tout ce que tu avais pu faire pour elle jusqu’ici. Ta main se posait sur la sienne. Geste rare venant de ta part même si cela avait toujours été plus simple avec Dora parce que tu savais qu’elle n’était pas intéressée par toi, cela n’avait jamais été ainsi entre vous.

Votre bulle éclata lorsque la porte s’ouvrit laissant sortir vos amis de la Cosa Nostra qui évidemment venait te chercher. Hors de question de laisser Dora ici bien entendu tu ignorais donc son regard lorsque tu lui annonçais qu’il était temps de revenir à l’intérieur. Et parce que tu n’avais aucune pitié et surtout parce que tu n’allais pas la laisser broyer du noir le jour de ton anniversaire, tu annonçais même que tu allais la trainer sur la piste de danse. Elle te devait bien ça non ? Une danse pour ton anniversaire, de toute façon tu ne lui laissais pas tellement le choix. A l’intérieur du bar, une toute autre ambiance régnait, vous étiez loin de l’humeur morose qui avait régné à l’extérieur et tu te laissais vite gagné de nouveau par l’esprit de la fête. Arrivés finalement sur la piste de danse tes hanches commencent à bougés en rythme, tu n’es pas le meilleur danseur qui soit et tu le sais bien, d’ailleurs tu t’en fiches, le principal était bien de s’amuser n’est-ce pas ? Evidemment mademoiselle Haig ne perdit pas une si belle occasion de te charrier. Tu souris. « Je t’en prie Haig, fais-nous une jolie démonstration ! » T’exclamais-tu alors le sourire accroché aux lèvres sachant qu’elle n’aimerait pas du tout l’idée, mais elle était venue te taquiner à elle d’assumer à présent, soit elle répondait au challenge, soit elle perdrait la face, face à toi, est-ce que sa fierté serait plus importante que l’envie de ne pas être au centre de l’attention ? Dans tous les cas tu continuais de l’accompagner en dansant en rythme avec elle, ton sourire s’agrandissait autant par fierté pour le défis que tu lui a lancé mais également parce que tu le vois bien qu’elle est en train de se détendre et que peut-être qu’elle ne voudrait pas l’admettre, mais la vérité c’était qu’elle était bel et bien en train de s’amuser.

« N’est-ce pas l’ombre d’un sourire qu’on voit là ? » Souffles-tu amusé tout en ne lui laissant aucune chance de t’abandonner sur la piste. C’était important pour toi qu’elle s’amuse, elle faisait partie de ta vie, vous en aviez traversé des galères et aujourd’hui, ce sourire qui arborait son visage, c’était une petite victoire et tu espérais qu’il y en aurait beaucoup d’autres.

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