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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
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Some look for trouble while others don't Ft. William  :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 16 Fév - 3:25
Some look for trouble while others don't Ft. William  Original

Some look for trouble while others don't


Juillet 2020


Vous connaissez cette sensation de journée parfaite? Vous vous réveillez entièrement reposé, un soleil lumineux brille à votre fenêtre et la vie semble vous ouvrir grand les bras pour vous susurrer à l’oreille que rien ne pourrait venir troubler le bonheur qui vous tord l’estomac à cet instant? Eh bien aujourd’hui...ce n’était vraiment pas une journée de ce genre. Je m’étais réveillé en retard puisque mon Chartier albinos prénommé Sirius s’était amusé à fracasser mon réveil-matin contre le sol dans un sifflement chaotique. Non seulement je n’avais pas eu le temps de me doucher afin de me réveiller avec douceur, mais je n’avais pas eu le temps non plus de boire mon thé au citron en feuilletant la Gazette du Sorcier. Peut-être cette routine vous semble ordinaire et assez commune, mais pour moi, c’était le moyen de me mettre dans l’énergie adéquate pour bien attaquer la journée. Merlin savait pourtant que ce matin, j’aurais eu besoin de mes petites traditions bien à moi pour me réconforter et me donner courage. Par chance, la magie m’aiderait à me préparer rapidement, même si je préférais normalement le faire moi-même.

N’ayant pas le temps de boucler mes cheveux ou même de me faire un maquillage sophistiqué comme à mon habitude, il ne restait qu’à espérer qu’on me laisser entrer au ministère de la magie. Bien sûr, un petit coup de talent métamorphomagique aurait pu m’aider, mais comme mon but premier était de voir William Ombrage, je voulais éviter. Il était sans doute le seul homme à pouvoir repérer quand j’utilisais mon don magique et j’avais besoin de lui parler sérieusement ce matin. Bon, j’avais un peu d’appréhension face à cette rencontre puisque je savais que j’irais naviguer dans sa vie privée -chose que j’essayais d’éviter depuis les quatre années passées à ses côtés pour l’épauler et le protéger- et ça m’effrayait. Si je n’avais pas envoyer Bandit hier lui porter une missive concernant cette rencontre, sans doute aurais-je perdu le courage d’exécuter cette action, mais j’avais justement envoyé ma chouette pour éviter de me défiler.

« Courage Alyssa, ce n’est pas un Troll, c’est William...il ne te tuera pas parce que tu oses t’intéresser à sa vie privée au point d’émettre une opinion...il n’aime pas se salir, il enverra sans doute Tobias faire le sale boulot et ça tu peux le gérer...» Me dis-je à voix haute avant de toquer à la porte du bureau du chef des Oubliators, nerveuse. J’aurais dû prendre le temps de boire un thé ou de manger un chocolat. Ou une tonne, plutôt. Ma baguette solidement fixée au holster en cuir de dragon de mon avant-bras droit, je pousse la porte lorsqu’on m’invite à entrer et j’entre dans l’élégant bureau. J’aurais préféré un lieu plus neutre, mais cet endroit était sans aucun doute le seul où mes paroles pourraient réellement rester entre le quinquagénaire et moi. «Bonjour Monsieur Ombrage, je suis désolé de vous avoir soutirer un entretien à cette heure matinale, mais...je pense que c’est le seul moment qui se prête à ce genre de conversation. Mais avant...» Commençais-je à m’excuser avant de sortir ma baguette de son rangement et de pointer un mur. « Assurdiato...Cave inimicum…» Dis-je doucement en invoquant certains sorts de protection afin que notre conversation reste entièrement confidentiel. Je faisais ça pour lui, mais également pour moi; je ne tenais pas particulièrement à ce que Meredith Carrow ou madame Ombrage apprennent que je me permettais de me mêler de leur vie indirectement.

«Je sais que ça peut sembler étrange, mais depuis le temps qu’on se côtoie, je crois qu’il est de mon...devoir...de vous parler avec honnêteté, Monsieur» Rajoutais-je presque timidement, hésitant sur le bon mot à employer. En fait, j’avais simplement peur que celui que je considérais comme un mentor et un...ami (?) m’en veuille terriblement après cette conversation. Autant j’étais une tigresse au combat et dans la vie de tous les jours, autant je me sentais comme un chaton dans ce genre de conversation où je n’avais aucune autorité. Tellement que j’en revenais à utiliser des politesses et des termes cérémonieux dignes de nos premiers moments à nous côtoyer, comme si cette conversation effaçait les quatre dernières années. «Je sais que ce n’est pas de mes sombrals, Monsieur, mais je trouve que vous vous...évadez un peu trop dans des histoires...» Commençais-je en hésitant grandement, détestant déjà le début de ma formulation de remarque. Ce n’était pas pour rien que j’étais tireuse d’Élite et pas ambassadrice, nom d’un dragon! «...frivole plutôt que de vous concentrer à recoller les morceaux avec celle qui partage officiellement votre vie» Terminais-je avec un peu plus d’aplomb en levant mon regard vers lui.

Je sais à quoi ça peut bien ressembler, ce genre d’intervention, mais je vous jure que ce n’est pas par jalousie ou par avidité de me mêler de la vie d’autrui que j’énonce cette énormité. Je m’inquiète réellement pour la santé de cet homme que j’avais appris à apprécier et dont la sécurité physique et mentale m’importait plus que tout. « Dans notre monde, vous savez qu’il ne faut pas grand chose pour perdre ses appuis et ses supporters...et vous éloigner autant de votre femme ne peut qu’être négatif pour votre image, vous ne pensez pas?» Osais-je demander d’une petite voix. À tous les coup, Meredith allait me jeter une malédiction si elle avait vent de cette histoire, mais à cet instant, seul la vie de William m’importait.


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Anonymous
Invité
INRP
IRL
Mar 16 Fév - 16:17
Le 6 juillet 2020
Une fois n’était pas coutume, Alyssa Yaxley m’avait contacté par hibou la veille pour organiser une entrevue. Entre les lignes, il m’avait bien semblé qu’il devait s’agir de quelque chose d’assez important, mais j’avais eu beau réfléchir une bonne partie de la journée et de la soirée, je n’avais pas réussi à trouver à ce rendez-vous une explication logique et cohérente. Parce qu’il n’y avait pas de gros projet sur le feu, à l’heure actuelle, pour notre Cause et que l’Augurey n’avait pas vraiment fait appel à nous ces dernières vingt-quatre heures pour gérer des situations plus ou moins délicates.
Lors de ma petite routine matinale, j’avais épluché la Gazette du Sorcier tout en buvant une tasse de café noir. Dans mon manoir où tout me semblait beaucoup trop grand pour un homme seul, je m’accrochais à ce genre de petit rituel pour garder la tête hors de l’eau. Et puis, j’avais régulièrement la visite de Meredith, quand ce n’était pas moi qui me rendais chez elle. La vie s’écoulait assez paisiblement, quand j’y pensais et, si j’avais pu voir mes enfants plus régulièrement, tout aurait été bien plus facile. Mais jamais je n’aurais osé m’avancer vers Elianor avec ce genre de demande. Elle savait sans aucun doute possible à quel point la situation était douloureuse pour moi, mais tout était de ma faute, au final, alors je ne pouvais qu’assumer mes choix…

Je m’étais plusieurs fois interrogé sur tout cela. Tout avait été si vite… Je m’étais dit que, peut-être, mon épouse avait-elle en tête depuis longtemps déjà ce projet de me quitter pour être heureuse sans moi… enfin, j’espérais qu’elle était heureuse, ça aussi, c’était le genre de question que je ne lui posais pas quand je la voyais. Parce que cela aurait équivalu à remuer le couteau dans la plaie, après tout, puisque je l’avais un peu poussée à prendre une décision qui découlait très logiquement de notre accord de base…
Je n’avais pas eu l’occasion de m’expliquer, mais tout était très logique, en vérité. Puisque je devais toujours revenir passer la nuit à son côté, pour que ma femme n’ait jamais l’impression de passer après une autre, j’aurais dû m’en tenir à cela. Mais j’avais préféré suivre mon instinct et passer cette nuit-là au chevet de Meredith. Le hasard était bizarre, parfois, puisqu’il avait fallu que la seule fois où j’avais ainsi découché n’était pas pour une histoire de cul, mais juste parce que mon amie était souffrante. Les choses auraient peut-être été différentes si j’avais simplement demandé à un médicomage de venir veiller sur elle… je serais alors rentré et rien de tout cela ne serait arrivé… J’avais fait de l’excès de zèle dans cette amitié, en quelque sorte… et toute améliorée qu’elle fût, j’aurais dû garder à l’esprit que ma chère et tendre n’avait jamais perçu vraiment cette amitié d’un très bon œil.
Mais depuis quelques mois, la proximité que j’avais avec Mrs Carrow me maintenait dans cette illusion que j’étais heureux avec elle. Amoureux ? Non, pas vraiment, mais l’illusion faisait que j’avais peut-être un peu l’impression d’être bien. Et, d’une certaine manière, lors de nos ébats, c’était le cas. Mais pouvions-nous vraiment envisager de mener une vie centrée sur un lit ou tout autre support pouvant servir pour ce genre d’activités ? Je n’en étais pas certain. Enfin, je savais surtout qu’au bout d’un moment, je risquais fort de me lasser, comme je me laissais toujours de bien des choses… Meredith était une femme intelligente et discuter avec elle était intéressant, mais l’idée des années de non-dits et d’omissions se frayait toujours un chemin dans mon esprit. Elle avait gardé le secret de la conception d’Helios durant plus de vingt ans…

Bref, autant le dire, je n’avais pas vraiment l’esprit tranquille ces derniers temps. Et c’était sans doute normal, avec toutes ces histoires. Au moins, lorsque nous accomplissions des missions sur le terrain, je pouvais focaliser mon attention sur la tâche à accomplir, sur l’objectif, et cela me permettait presque de trouver cela reposant. En quelque sorte, en tout cas.

Lorsque j’entendis frapper à la porte de mon bureau, je me levais prestement, allant ouvrir moi-même. Je n’attendais pas d’autre rendez-vous qu’Alyssa, à moins que ma secrétaire, Ariane, n’en eût pris sans me consulter, mais ce n’était guère dans ses habitudes.
Voyant la jeune femme, je m’écartais pour la laisser entrer. J’avais toujours tenu à ce que mon bureau soit parfaitement ordonné et organisé, avec des décorations qui me plaisaient et qui n’étaient pas trop présentes non plus. Je n’aimais pas la surcharge.
« Entrez, miss Yaxley… » Je n’avais pas pour habitude de recevoir la jeune femme dans mon bureau. Ce genre de situations, c’était bien trop facile pour les mauvaises langues du Ministère d’interpréter et de répandre ensuite des rumeurs de toutes sortes. Je préférais éviter de laisser une telle occasion de permettre aux commérages de se développer. C’était déjà bien suffisant comme cela, alors que je faisais tout de même bien attention…
Je l’écoutai, circonspect. Elle venait vraiment d’insonoriser mon bureau ? J’arquais un sourcil. « C’est un sujet si sensible que cela ? »

Je l’invitai à s’asseoir, il n’y avait pas de raison que nous restions debout, surtout si la conversation était si mystérieuse… La manière dont la jeune femme se comportait était un peu étrange, à vrai dire, je ne savais pas trop de quoi elle allait m’entretenir…
Mais elle commença bien vite à aborder l’épineux sujet qui l’amenait. Hum… Les histoires frivoles en question étaient, effectivement, celles-là mêmes sur lesquelles je m’interrogeais encore ce matin. Je laissai mon regard se perdre sur les dos de cuir des reliures des livres que j’avais ici. Je connaissais par cœur tous les titres de ces ouvrages que j’avais consciencieusement rangés par noms d’auteurs et titres d’anonymes. Comme dans la bibliothèque de chez moi, d’ailleurs.
Je gardai le silence un instant.

« Voulez-vous du thé ? » Cela n’apaisait pas forcément les tensions d’une conversation délicate… Mais tout était toujours mieux devant une tasse de thé. « Un darjeeling, peut-être ? »

Je triturai un coupe-parchemin sur mon bureau, les yeux désormais posés sur une photo de mes enfants.
« Vous avez entendu des bruits de couloir, Alyssa ? » Je laissai tomber le « Miss Yaxley ». La conversation était assez personnelle, après tout. Et je finis par la regarder. Elle était en train de me demander d’essayer de récupérer ma femme et de délaisser la relation que j’entretenais avec Meredith Carrow… Enfin, « délaisser »… en tout cas, la rendre plus discrète et certainement pas officielle.
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