Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
Petit frisson. Malgré un épais manteau, Valentinia avait un peu froid. Il faut dire que la neige était présente et les flacons continuaient de tomber de façon régulière. Le ciel était nuageux, grisâtre mais laissant tout de même suffisamment de lumière pour que l’Université de Poudlard reste sublime. La raison de la venue de la sorcière suédoise était assez simple : obtenir un contrat auprès de l’établissement. Les tenants et aboutissants restés à préciser mais cela s’annonçait particulièrement bon, financièrement parlant. La suédoise était tout de même assez surprise puisque la conversation par hibou avait débuté à l’initiative de l’Université. Allez savoir comment le nom de Valentinia Rockwood était parvenu aux oreilles de la Directrice.
Cela faisait déjà quelques jours qu’elle se trouvait sur Londres et Val savait qu’elle y resterait encore quelque temps, si bien qu’elle s’était débrouillée pour trouver un logement temporaire décent. Il n’y avait pas que cet entretien avec la directrice à gérer mais d’autres problèmes mineurs à régler. Problèmes qui nécessitaient tout de même sa présence sur le sol Londonien.
Comme souvent Valentinia était vêtue, en plus de son long manteau, de façon assez classieuse. Un costume d’un bleu nuit, que ce soit au niveau de la veste ou du pantalon. Elle portait en plus de cela une chemise d’un blanc aussi éclatant que la neige, agrémentée d’un nœud papillon de la même couleur. A cela s’ajoutait quelques accessoires comme une montre à gousset au niveau de son bassin. A sa main droite se trouvait une canne de bonne facture d’où l’on devinait aisément qu’elle contenait sa baguette magique. Ses cheveux étaient solidement attachés en chignon et son maquillage était léger. Elle n’en avait de toute façon guère besoin, malgré la présence d’une ou deux petites rides d’expression présentes sur son visage. Valentinia possédait une certaine « présence », renforcée par l’élégance et le raffinement de sa tenue.
C’était la première fois que Val pénétrait ces lieux. Ayant fait ses études à Beauxbâtons, la scolarité Londonienne lui était donc parfaitement inconnue. Elle ne fut pas conduite directement au bureau de la directrice, Meredith A. Carrow. En effet, étant en avance et la directrice étant certainement occupée à gérer ses… Et bien, problèmes de directrice, Valentinia pu attendre dans une petite pièce, chauffée et éclairée. Passant quelques minutes à détailler l’architectures des lieux, elle finit par se poster à l’une des fenêtres et y observer les aller et venus des étudiants, tantôt pressés, parfois accompagnés de quelques rires d’une bande de supposés amis. Difficile d’imaginer ce que serait cet endroit d’ici quelques mois seulement.
Elle se tenait ainsi immobile, les mains jointes dans le dos, de profil vis-à-vis de la porte d’entrée. Seuls ses yeux bougeaient sans cesses. Durant les longues minutes que fut son attente mais qui, pour elle passèrent à une vitesse folle. Elle était tellement concentrée sur sa contemplation qu’elle n’entendit pas la porte s’ouvrir. S’était-elle seulement ouverte d’ailleurs ? Ou bien la directrice avait très bien pu user d’un quelconque passage secret à travers un tableau. Ou « pire » être présente depuis déjà plusieurs minutes sans même que Valentinia ne s’en rende compte.
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Lun 4 Jan - 23:21
L'entretien
Valentinia & Meredith
« L'hiver est bien installé, cette fois… »avais-je songé à voix basse, tandis que je me trouvais devant l'une des immenses fenêtres de ma salle de classe. Tasse de thé bien fumante en main, je sirotais mon breuvage chaud tout contemplant cette neige tomber à gros flocons. Malgré de faibles éclaircies, il était évident qu'une bonne tempête se profilait à l'horizon. Cela se voyait à la façon dont les vents s'étaient intensifiés depuis la dernière heure. On aurait presque dit que l'Université de Poudlard semblait avoir été enfermée sous un épais dôme de verre, telle une boule à neige qu'on aurait secouée. C'était un spectacle fort beau en soi. Un spectacle qui savait encore m'émerveiller quand bien même ma cinquantaine bien tapée, oui.
Au bout d'un moment, il me fallut quitter la fenêtre pour circuler entre les allées. Autour de moi s'activaient frénétiquement les plumes sur les parchemins, craquaient des doigts tantôt nerveux tantôt fatigués d'écrire et perlaient même des gouttes de sueur. Les étudiants de première année en économie magique s'apprêtaient à entamer leur dernière ligne droite avant le début des vacances de Noël. Les examens étaient commencés, mais il n'y avait pas que ça qui rendait l'atmosphère particulière. En fait, la tempête ne se sentait pas seulement à l'extérieur, mais également à l'intérieur même de l'université. Il y avait une telle fébrilité dans l'air qu'il m'avait fallu exiger le calme et silence près d'une bonne dizaine de fois. Après d'adultes… Incroyable, mais! Il m'était difficile de concevoir qu'il me faille faire de la discipline comme avec de jeunes prépubères. Bon sang… Certains étudiants montraient tant de laisser-aller que ça en était à se demander ce qu'ils faisaient là sinon que de perdre leur temps et de me perdre le mien par la même occasion! Ou bien peut-être était-ce moi qui était trop… exigeante ? Enfin…
« Déposez immédiatement vos plumes. »avais-je prononcé à la seconde même où les derniers grains de sable s'étaient écoulés dans le bulbe du bas. Bien sûr, il avait fallu qu'une étudiante se trouvant à proximité de moi n'exécute pas ma consigne pourtant bien claire… Exaspérée et cela devait se voir, je sortis ma baguette pour envoyer valser la plume de l'élève en question.« On dépose sa plume, j'ai dit ! » Tout en envoyant mes boucles blondes vers l'arrière, je retournai à mon bureau pour transmettre mes consignes. Chacun se leva pour me porter son travail. Une pile de parchemins se formant peu à peu devant moi. Somme toute satisfaite de la façon dont les choses se déroulaient, mon sourire s'éclipsa aussitôt lorsqu'un étudiant me remis son travail. « Mais qu'est-ce que c'est que ça ? C'est ce que vous appelez un travail universitaire ?! Reprenez-moi ce… torchon, monsieur McGinley! »J'avais bien prononcé avec un dégoût et un mépris bien perceptibles, si bien que les étudiants en furent estomaqués. On aurait pu entendre une mouche voler dans la classe.« Vous me referez ce travail pour demain matin, première heure. »
« Demain c'est samedi, Professeur Carrow. »de me répondre l'impertinent.« Et c'est un problème parce que… ? Demain première heure. Vous m'avez très bien comprise. »Le ton placide et en parfaite maitrise de mes moyens, ma réplique fut sèche, tranchante et dépourvue d'une quelconque possibilité de repartie ou de remarque. Je bouillonnais intérieurement. Je détestais terminer un cours de cette manière. Escortant mes élèves pour ensuite me poster sur le seuil de la porte, je m'étais alors efforcée de me montrer la plus aimable possible avec les étudiants qui le méritaient, tout en ne manquant pas d'afficher l'indifférence la plus totale à l'endroit de tous les autres.
Un bref regard posé sur ma montre-bracelet me fit presser le pas. D'habitude, j'aimais prendre mon temps avant de quitter ma salle de classe. Il n'était pas rare non plus que j'y reste un peu plus longtemps pour faire quelques corrections et planifier mes prochaines leçons. Évidemment, rien ne valait le confort de mon bureau. Toutefois, ce n'était pas pour cette raison que je me hâtais. À cette heure, elle devait être arrivée et il allait à l'encontre de mes valeurs que d'arriver en retard à rendez-vous.
Ma classe et cette petite salle servant d'aire d'attente pour les invités n'étaient pas sur le même étage. C'est donc d'un pas rapide et assuré que je m'y étais rendue, faisant s'écarter naturellement les gens sur mon passage. Mes talons hauts claquaient le sol, imposant un rythme qui témoignait de mon empressement. Arrivée à destination, je pus alors l'apercevoir, celle avec qui j'avais été mise en contact grâce à mon bon ami William. Connaissant mon intention de vouloir faire affaire avec une imprimerie pour renouveler et remettre au goût du jour les ouvrages et publications officielles de l'université, il m'avait recommandée à la gérante de la Maison Esmereld's Indutries. Comme le hasard faisait bien les choses! Cela dit, il ne me fut pas difficile de la reconnaître tant la description que William m'en avait faite était fidèle à mes premiers aperçus. J'ignorais le lien qui unissait William et cette jeune femme, même si je m'en doutais un peu, mais quoi qu'il en soit, je ne pouvais rester de glace devant ce que je voyais. Grande, élancée, les cheveux blonds remontés en un chic et lisse chignon, se tenant avec une prestance pas très éloignée de la mienne – ce qui me saisit – je remarquais à son long manteau à ses accessoires qu'elle avait de bons goûts en matière de mode vestimentaire. Des goûts qui ressemblaient aux miens, si je puis dire. Elle me faisait dos, mais je devinais déjà aisément ce à quoi elle pouvait ressembler de face. L'idée qu'elle soit aussi exquise de devant que de derrière me fit presque sourire… lubriquement.
Je me tenais donc à quelques pas d'elle, mes cheveux aussi blonds que les siens tombant en cascade sur mes épaules, une main sur la hanche, la poitrine bombée et les jambes affinées par des talons vertigineux sans lesquelles je serais ridiculement trop petite. Vêtue d'un tailleur jupe noir et vert, je n'avais aucun autre apparat sinon ce bracelet en or qui me servait de monte.
« Miss Rockwood, je présume ? »Miss était l'appellation qui me semblait la plus judicieuse pour l'instant. À mon sens, le terme Madame ne lui convenait pas tout à fait et Mademoiselle encore moins.
J'attendis donc que la jeune femme se retourne avant de poursuivre. Je ne connaissais pas non plus les aboutissants de notre rencontre, mais j'espérais pouvoir convenir d'un contrat avec son imprimerie. J'avais tout de même fait mes recherches avant de convier Miss Rockwood pour cet entretien et les industries Esmereld avaient plutôt bonne réputation. Assez pour retenir mon attention.
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Sam 27 Mar - 18:02
L’Entretien
01/12/2018
Miss. Cela faisait bien longtemps qu’on ne lui avait pas attribuée un tel titre. Depuis plus d’une dizaine d’années. Depuis son apprentissage à Beauxbatons plus exactement. Une déformation professionnelle, peut être, de la part de son interlocutrice. Cela fit sourire Valentinia, qui se retourna totalement en direction de la plus vraiment très très jeune vice directrice. Son regard se porta sur la tenue de la Professeure. Difficile d’y échapper : Les yeux de la Suédoise se posèrent sur la poitrine de Meredith. Cependant son geste fut rapide et presque indétectable. Tout juste cela aurait-il pu passer pour un simple attrait pour sa tenue. C’était en partie le cas, bien entendu, Val appréciant les belles parures. Elle était vraiment belle et la seule chose que l’on aurait pu trouver d’extravagant ici aurait pu être la taille des talons. Un léger complexe certainement. Ou un outil de divertissement, pour les plus déviants.
Valentinia s’approcha encore de quelques pas et, d’un mouvement fluide, vint passer sa canne d’une main à l’autre, dans le but de libérer la droite. Première rencontre entre ces deux femmes et bien qu’encore un peu ignorante des us et coutumes en Angleterre, pour elle, cela s’associait à ce geste bien connu qu’est celui de… Bah de se serrer la pince. Cela permettra sans doute de porter au regard de cette femme la présence d’un anneau sur son annulaire droit. Oui oui, à droite. Encore une manière de se démarquer de la part de Val.
« C’est exact. Enchantée, Professeure Carrow ! »
Un nouveau sourire, une possible poignée de main avant que Val ne viennent les poser sur sa canne. Il était assez impressionnant de constater qu’en dehors de leurs différences d’âges, ces deux femmes se ressemblaient beaucoup. Peut-être pas dans le caractère bien que ça, ça reste à voir, mais concernant le style vestimentaire, le physique, la posture, la prestance. Le regard, aussi. Elles allaient s’entendre ces deux-là, c’était une certitude. Son regard se porte quelques secondes vers la fenêtre avant de s’y arracher pour revenir vers cette potentielle partenaire.
« Je dois avouer que cela fait bien longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de mettre les pieds dans un tel lieu. Vous êtes responsable d’un bien bel endroit. »
Pure vérité dans ses paroles. Et ce n’était pas une vaine tentative de s’attirer ses faveurs. Ce lieu était réellement magnifique même avec ce temps. Que ce soit en intérieur ou en extérieur. Les tableaux, fresques et statues. L’architecture, et juste… l’ambiance qui se dégageait de cet endroit enfaite. Elle avait l’impression d’avoir rajeunie de près de 15 ans en seulement quelques minutes.
A défaut des lieux, c’est le regard de Meredith qui absorba l’attention de Val. Il aurait été tentant de revenir observer ce qu’il se trouve plus bas. Et résister à la tentation, ce n’est pas le fort de la Suédoise. Ce fut encore une fois rapide, mais clairement pas discret cette fois ci. Nul doute que la Professeure l’aurait surprise à venir dévorer des yeux sa silhouette. Difficile de louper cela, de toute façon, à cette distance. Ne reste plus qu’à espérer qu’elle ne réagisse pas mal à cela.
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L'Entretien. Ft Meredith A.Carrow
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