♛ L'amour est une étoile lointaine qui nous guide dans la nuit incertaine

Dimone VIII - Juillet 2020

Alcyone avait clairement attiré ton intérêt lorsqu’elle t’avait dit quelques jours plus tôt qu’elle aurait quelque chose à te montrer aujourd’hui. Tu avais eu beau essayé de la cuisiner elle n’avait rien laissé paraitre alors tu ne savais pas tellement à quoi t’attendre. Aujourd’hui, c’était aussi ton premier jour de vacance. Ta quatrième année à Poudlard était définitivement terminée, tu avais eu bien évidement d’excellent résultats, malgré toutes ces nuits dans les draps de ton étoile et il ne te restait plus qu’un an à tirer et tu pourrais la rejoindre dans le monde du travail à ton tour. Tu avais donc préparé toutes tes affaires, regardant un instant ce dortoir que tu retrouverais à la rentrée prochaine. Tu en profitais pour dire au revoir à quelques amis qui étaient encore dans les parages, surtout ceux que tu ne reverrais pas pendant les vacances d’été et puis ta valise à la main, tu quittais l’enceinte du château de Poudlard afin de pouvoir transplaner par la suite jusqu’à l’appartement de ta copine qui ne devait pas être encore arrivée. Ta copine… Plus tu penses ses mots et plus ils te plaisent, tu ne l’avouerais peut-être jamais mais tu aimes le petit côté possessif qui ressort de cette phrase. Sur place, tu allais mettre directement ta valise dans sa chambre. Ce geste te paraissait étrange. Etrange de ce dire que vous alliez vivre ensemble pendant deux mois sans personne d’autre à vos côtés et en même temps, tu avais tellement hâte de cela. Pouvoir profiter d’elle, de sa présence, en dehors de ses heures de travail et des tiennes bien évidemment. Car cet été tu avais trouvé une bonne place pour un stage, sachant que tu allais commencer ta dernière année, cela t’avait paru pertinent d’avoir déjà un pied au ministère et puis avec un nom comme le tiens, tu n’avais eu qu’à demander et tu avais obtenu.

En tout cas, vous en aviez fait du chemin jusqu’ici mais tu avais tout de même conscience que quelque part, c’était là encore un nouveau pas vers ce que représentait votre couple que c’était une nouvelle étape vers l’officialisation de ce qu’il y avait entre vous et si au fond de toi cela continuait à te faire peur, tu avais appris à te fier à tes intuitions et à faire taire cette dernière. Tu avais envie d’avancer dans ce qu’il y avait entre toi et ton étoile peu importe où cela allait vous mener. Alors certes, vous étiez un couple, elle était ta copine, tu étais fou d’elle et tu avais du mal à comprendre comment ce sentiment était possible… Mais tu l’acceptais, c’était okay si cela lui allait aussi. Tu es tout de même légèrement nerveux en te demandant ce qu’elle avait préparé. Ne sachant même pas vraiment comment t’habillé, tu avais finalement opté pour un jean et une chemise blanche ouverte de quelques boutons, quelque chose d’assez classe et décontracté à la fois un peu passe partout peu importe l’endroit où elle t’emmenait. Ton regard se posait sur ton violon dans un coin de la chambre, depuis la fois ou tu avais joué pour elle, tu l’avais laissé là, comme si tu lui avais confié ton cœur, tes faiblesses en un certain sens pour qu’elle veille dessus. Afin de l’attendre, tu poses finalement ton postérieur sur le canapé, te perdant un instant dans tes pensées… Même si tout ne s’était pas arrangé, ta vie était plutôt calme en ce moment. La seule véritable ombre au tableau restait ton lien avec Grigori, mais vous appreniez simplement à vivre avec et c’était moins difficile que t’aurais pu le croire, faut dire que vous étiez doués pour vous ignorer. Les seules fois ou vous étiez obligés de vous intéresser l’un à l’autre c’est lorsque ce lien se rappelait à vous et que l’un de vous deux se retrouvait blessés… Alors la peur vous prenait au ventre pour votre vie, mais quelque part, vous appreniez aussi à avoir peur pour l’autre en quelques sortes… Tu n’avais pas tellement vue le temps passé, mais tu savais qu’Alcyone n’avait pas mis très longtemps à arriver. Le bruit familier du transplanage attira ton attention et un sourire étendit tes lèvres tandis que tu te levais pour aller rejoindre Alcyone. Ta main allait chercher la sienne, l’attirant alors vers toi.

« Mais c’est que j’ai failli vous attendre mademoiselle Greengrass. » Chuchotes-tu contre son oreille tandis que ton sourire lui indiquait que tu n’étais pas fâché du tout. Tes lèvres allaient rapidement retrouver les siennes et tu sentais cette sensation d’être chez toi en cet instant. « Alors ? C’est quoi cette chose que tu veux me montrer ? » Demandais-tu ton regard plongé dans le sien. Ah c’était mal te connaitre si elle pensait que tu n’y penserais plus ou qu’elle espérait avoir quelques minutes pour pouvoir te faire mariner. Tu n’en pouvais plus et tu ne voulais plus attendre.  « Ça a été ta journée ? » demandais-tu tout de même afin de savoir si elle allait bien parce que tu avais beau être intriguée, elle passait avant le reste.

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Dimone VIII - Juillet 2020

Tout un été à ses côtés, tout un été à vivre ensemble… Oui cela faisait peur quelque part au fond de ta caboche, mais il y avait aussi une certaine excitation. Quelque chose qui faisait battre ton myocarde plus rapidement, encore plus lorsque tu la serrais contre toi comme en cet instant. Elle t’avait manqué bien évidemment, elle te manquait chaque semaine et tu pouvais affirmer une chose, tu n’appréciais pas Poudlard de la même façon que lorsqu’elle s’y trouvait aussi. A présent, tu avais en permanence cette sensation que quelque chose te manque, à chaque instant. Et quand ce manque devient alors trop dur à gérer, tu finis par venir ici pour retrouver la douceur de ses bras au milieu de la nuit et lui arracher quelques cris de plaisir au passage car vous restiez rarement sage… Mais cet été les choses seront différentes, en dehors de vos emplois du temps professionnel puisqu’elle travaillait et toi tu serais en stage, le reste du temps vous pourriez être ensemble à chaque instant et cela n’avait pas de prix. Tu souris alors qu’elle te répond que vous n’aviez rien que deux mois rien qu’à vous…

« Deux mois, dans toutes une année, cela me semble bien peu en réalité… » Laissais-tu entendre à son oreille. Impatient, tu l’étais, tu te demandais c’était quoi cette chose qu’elle voulait te montrer, tu n’en pouvais plus d’attendre. Tu lui demandais tout de même comment c’était passé sa journée car tu n’en oubliais pas les bonnes manières et tout ce qui venait d’elle t’intéressait de toute façon. Sa réponse te fit hausser un sourcil, te demandant ce qu’elle te cachait encore, spéciale ? Comment ça ? Quelque chose te disait que tout était lié et que donc tu n’aurais de réponse que lorsque mademoiselle Greengrass voudrait bien te répondre… Si tu donnais l’impression d’obéir comme un parfait petit ami, en réalité tu pensais déjà à ta vengeance, qui bien sûr se déroulerait sous la couette… Tu comptais bien lui faire subir cette frustration, cette attente interminable qu’elle te faisait subir en cet instant et elle devait bien se douter qu’il y aurait des conséquences puisqu’elle te connaissait plutôt bien désormais n’est-ce pas ? Imitant celle que tu aimais, tu t’installais dans le canapé à ses côtés et tu devais te concentrer pour ne pas simplement l’allonger sur le dernier et lui montrer combien elle t’avait manqué… D’abord tu voulais connaitre les cachotteries qu’elle semblait te faire. Elle déroulait un papier sur la table basse et ton regard se posait dessus. Elle finissait par tomber sur ce qu’elle cherchait et finissait par te tendre le papier en question que tu prenais alors dans tes mains en plissant les yeux reconnaissant alors un acte de propriété à son nom. Alors qu’elle te proposait un nom, tu mettais tout à bout dans ta tête. Toutes ces conversations que vous aviez eu à propos de cette boutique qu’elle voulait ouvrir elle-même, tu l’avais toujours poussée à aller dans ce sens, elle pouvait y arriver et la preuve en était sous les yeux.

« Tu as finalement trouvé ? C’est génial Alcy ! » Répondais-tu alors en levant tes prunelles du papier pour plonger dans les siennes avant de lui sourire sincèrement. Tu t’approchais d’elle alors et venait capturer ses lippes une fois encore, fêtant cela à ta façon, laissant ta langue venir caresser la sienne et ne te reculant qu’une fois que vous étiez hors d’haleine… « Je trouves que c’est un parfait choix de nom. » Répondais-tu dans un murmure, te sentant réellement heureux pour elle. Tu avais encore pas mal de question, mais elle te prenait de cours en te proposant d’aller visiter, tu n’allais pas lui dire non, surtout lorsque tu voyais son regard briller de cette façon. « Inaugurer les lieux ? Tu veux dire… A notre façon ? » Relevais-je d’une voix pleine de sous-entendu. « Bien sûr que ça me dit. » Répondais-tu de manière un peu plus sérieuse pour signifier que même s’il ne se passait rien là-bas cela t’intéressais de toute manière. « Pourquoi as-tu garder le secret aussi longtemps ? » Demandais-tu d’une voix amusée. En réalité tu remarquais que c’était assez souvent qu’elle agissait ainsi, quelque part c’était mignon qu’elle te fasse la surprise, mais d’un autre côté tu avais cette envie de pouvoir participer toi aussi à ses projets, d’être dans la confidence jusqu’au bout et de l’aider à les atteindre. Lui prenant la main, tu attendais qu’elle vous fasse transplaner. « Et comment tu as fait pour le financement ? » Ce n’était qu’une simple question, parce que même si de base sa famille ne manquait pas d’argent, tu savais bien qu’à présent, le seul argent qu’elle avait c’était celui qu’elle gagnait lorsqu’elle travaillait à la boutique… Tu aurais voulu l’aider, mais le souci était que si tu n’étais pas au courant, tu ne pouvais pas non plus le faire, c’était ce qui posait problème dans le fait que tu apprennent les choses après coup, même si bien entendu tu ne lui en voulais pas du tout.

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Dimone VIII - Juillet 2020

Deux mois… Oui c’est fou comme à toi cela te paraissait bien trop court, comme si tu ne trouverais le temps aux côtés de la Greengrass jamais assez long… Qui l’aurais cru n’est-ce pas ? Toi Dimka Dimitrov totalement dépendant d’une femme, une seule… Tu es comme un camé en manque quand elle n’est pas là et tu ne t’en rends réellement compte que dans ce genre de situation ou tu la serres enfin contre toi et que tu as cette sensation d’avoir ta dose et de pouvoir enfin respirer profondément. A la réponse de la jeune femme tu souris, comme toujours vous étiez sur la même longueur d’onde dès qu’il s’agissait de ce genre de chose. A pas de soucis de ce côté-là vous étiez compatible à cent pour cent, aucune question à se poser elle étant autant demandeuse que toi. « Je pense qu’effectivement nous avons assez d’imagination pour ça… » Répondais-tu sans te départir un seul instant de ton sourire avant qu’elle ne vienne t’embrasser en annonçant que ce serait comme à Poudlard, ce sur quoi tu n’étais pas totalement d’accord. « Non ce sera encore mieux qu’à Poudlard… » Chuchotes-tu alors en venant prendre ses lèvres avec les tiennes à ton tour « Ce sera ou on veut, quand on veut… » Alors qu’à Poudlard il fallait quand même se cacher un minimum et faire attention, ici il n’y avait plus rien qui allait vous arrêter, alors certes il n’y aurait plus ce goût de l’interdit, mais tu avais confiance sur le fait que vous trouveriez comment rendre les choses toute aussi intéressante… Une fois dans le canapé tu découvrais enfin ce qu’elle te cachait depuis tout ce temps. Elle avait réussi et évidemment tu étais content pour elle et fier d’elle également l’un n’allait pas sans l’autre. Alors qu’elle propose d’inaugurer les lieux, tu ne peux t’empêcher de demander si vous pourrez le faire à votre façon et sa réponse t’arrache un sourire arrogant.

« Comme si tu pouvais me résister de toute façon… » Oh qu’elle ne s’inquiète pas, l’inverse était tout aussi vrai, aucun doute là-dessus. Néanmoins tu te posais plusieurs questions, cela ne te gênais pas qu’elle te fasse une surprise en revanche tu te demandais pourquoi est-ce que chaque chose qui était importante pour elle, elle te le cachait de cette façon. Tu méditais un instant sa réponse tandis qu’elle répondait aussi sur le comment elle avait fait pour trouver le financement, un dossier à Gringott, elle avait donc préféré demander un prêt… Tu fis moyenne attention au fait que vous transplaniez tant tu étais pris par tes propres pensées. Elle te sortit de ces dernière lorsqu’elle s’écria Tadaaaam ! Tu laissais donc tout cela d’un côté et portait ton regard sur la devanture de la boutique et ne put retenir un rire amusé devant l’air d’Alcyone qui ouvrait cette dernière par la suite pour vous permettre d’y rentrer. Tu laissais un instant de côté la conversation que vous aviez eue avant de transplaner pour lui laisser savourer ce moment. Tes prunelles se posaient bien évidemment partout tandis que tu la suivais alors qu’elle t’expliquait à quoi chaque chose allait servir. Tout était évidemment bien pensée et tu n’en attendais pas moins d’elle. L’idée que les gens la voient travailler était super chouette, tandis qu’elle parlait tu la suivais simplement vers ce qu’elle avait dit être le comptoir sur lequel elle se posa et à son regard, tu savais déjà ce qu’elle avait en tête, ton sourire venait alors répondre à cet appel. A sa phrase, tu la regardes avec envie tel un animal affamé, bien sûr que tu étais tenté, bien sûr que tu étais partant, en revanche, certaines pensées t’empêchais de te concentrer uniquement sur elle et tu ne voulais pas lui faire l’amour sans être à cent pour cent avec elle. Tu venais alors t’immiscer entre ses cuisses lorsqu’elle les ouvre et vient prendre sa bouche, posant tes mains sur ses hanches pour la rapprocher de toi.

« J’ai toujours envie lorsqu’il s’agit de toi…Voilà donc une proposition bien plus qu’alléchante… » Réponds-tu dans un premier temps contre ses lèvres avant de partir contre son cou dans lequel je déposais un baiser avant de reprendre la parole. « Mais j’aimerais juste qu’on parle de quelque chose avant si tu veux bien. » Dis-je tout contre son oreille avant de venir frôler mon nez contre le sien. Ton index vient ensuite se placer sous son menton pour être certains que ton regard capte le sien. En revanche, tu ne t’écartes pas, tu comptes bien reprendre la ou vous vous étiez arrêté juste après ça. « Tout ce qui te concerne m’intéresse Alcy, je ne veux pas être tenu à l’écart et si cela aurait dû être un échec, cela n’aurait pas été grave tu sais ? Je t’aurais soutenu, je ne veux pas que tu en doute… » Commençais-tu alors par dire. « Tu n’as pas à faire les choses toute seule tu sais ? Je sais que tu veux te prouver à toi-même que tu en es capable, on en a tous les deux la preuve sous les yeux et je sais que c’est important pour toi, mais je suis là. » Bien evidemment tu ne voulais pas faire les choses pour elle, loin de là, tu avais bien trop conscience de ce qu’elle avait besoin de se prouver et de prouver à ses parents, mais elle n’avait pas forcément besoin de te retirer de l’équation pour autant. « Tu n’avais pas besoin de faire un dossier chez Gringott tu sais ? Je… Je t’aurais aidé. » Disais-tu avant de te reprendre. « J’aurais aimé t’aider. Je le souhaites toujours, si tu es d’accord…» Oui alors ça c’était une petite blague, parce que bien entendu si elle disait non, tu comptais bien insister et sortir tous les arguments que tu pouvais avoir dans ta manche… C’était important pour toi d’être là pour elle, de participer autant à ses réussites qu’à ses échecs et puis… Quand bien même cela te fichais la trouille, vous étiez un couple n’est-ce pas ? N’était-ce pas ce que faisait les couples l’un pour l’autre ? Se soutenir ?

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Dimone VIII - Juillet 2020

Tu étais content pour elle, la question ne se posait même pas, le souci il n’était pas là. Le souci ne se trouvait pas non plus dans le fait qu’elle t’en fasse la surprise bien au contraire c’était adorable. Le souci se trouvait dans le fait que tu avais cette impression qu’au final elle ne t’incluait pas dans ses projets, alors qu’au contraire tu aurais été ravis de l’aider, de la pousser à se surpasser, tu aurais aimé construire des projets avec elle finalement et tu en prenais seulement conscience que maintenant… Vous étiez ce que les gens appelaient un couple et tu étais prêts même à l’aider financièrement si elle avait besoin, c’était d’ailleurs ce que tu lui expliquais et tu désirais même toujours le faire. Quand elle prit la parole à son tour, tu comprenais ce qu’elle voulait dire, mais tu ne trouvais pas que le fait de lui apporter un soutien financier lui enlèverait du mérite, d’ailleurs tu voulais pas faire cela pour… Tu te décomposais lorsqu’elle t’apprenait que d’autres l’aidaient déjà. Ah donc son frère et une personne que tu connaissais à peine avait le droit de l’aider mais pas toi ? Pourquoi ? Le pire fut la suite… Lorsqu’elle lâchait la bombe qu’elle en voulait pas de ton argent. Blessé, cette fois tu te recule d’elle de quelques centimètres. « Je ne veux pas de ton argent… » Cette phrase tourne en boucle dans ta tête quelques secondes… Avait-elle honte d’être avec toi ? Depuis quand ? Etait-ce ton nom qui posait problème ? Pourtant elle savait dans quoi elle s’engageait dès le départ, elle savait qui tu étais, elle connaissait ta famille… En refusant ton argent, elle refusait la vie que tu pourrais vous offrir, elle te blessait dans ton orgueil elle remettait tout en question… Tu écoutes à peine la suite, peu importe comment tu pouvais l’aider, le papier qu’elle te tend, tu ne le prends pas, mais tu y jette un œil, tu y reconnais alors l’esquisse d’un dessin que tu avais fait d’elle alors qu’elle dormait à point fermé un matin. Alors qu’elle parle de secret tu hausses les épaules, comme si cela n’avait que peu d’importance, alors que tu sais que c’est l’une de tes passions, mais il est vrai que tu ne t’en vantes pas.

« Cela ne me paraissait pas important à souligner. » Réponds-tu alors simplement pour expliquer pourquoi tu n’avais jamais rien dit et encore une fois à moins d’avoir le talent de grand peintre, tu n’étais pas certains que cela aurait été bien vu par ta famille ou certains de tes amis. Tu avais donc appris à cacher tes dessins. Ce dessin en particulier tu n’avais pas cherché à le cacher tout simplement parce que tu avais une confiance absolue en Alcyone. Deuxième haussement des épaules lorsqu’elle dit que tu es doué. « Ouais vite fait, il y a encore pas mal de chose à améliorer. » Relevais-tu alors. La suite tu ne l’avais pas vraiment venu venir et tu aurais sans doute été heureux qu’elle pense à un tel projet, te prouvant au passage que tu avais tort et qu’elle t’incluait bien dans les siens, sauf qu’il y avait toujours ces mots qui avaient du mal à passer… « Donc mon argent n’est pas assez bien mais mes dessins si ? » Demandes-tu avec ironie sans pourquoi l’un est accepté mais pas l’autre. Tu recules un peu plus, tu prends sur toi pour ne pas exploser car tu ne tiens pas à te disputer, tu veux juste comprendre… « Je ne comprends pas. Pourquoi tu acceptes celui de deux personnes mais pas le mien ? » D’accord Théo était son frère et tu n’avais rien à dire avec ça, jamais ne tu lui demanderais de le retirer de l’équation rien de là, tu voulais juste rentrer dans cette équation justement. « C’est en rapport avec mon Nom ? Ma famille ? » Demandais-tu parce que tu ne voyais que cela. « Je ne suis pas eux tu sais... » Ton argent était lié à toi, non à eux, tu en faisais ce que tu voulais. … Elle comptait te tenir à l’écart de tous ses projets, de tous vos projets ? Elle était où ta place dans tout ça ? « Qu’est-ce que tu veux au fond Acly ? Ça va être ça notre avenir ? » Demandes-tu alors pour savoir à quoi t’en tenir. Et si tu voulais une maison plus grande ? Et si tu désirais lui acheter quelque chose et si… Et si… Travailler avec elle en bossant sur des dessins bien sûr que l’idée te plaisait, bien sûr que tu étais partant, mais elle venait de soulever un problème et si finalement tu n’étais pas assez bien pour elle, autant le savoir dès à présent n’est-ce pas ?

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Dimone VIII - Juillet 2020

Elle allait vraiment jouer sur les mots ? Bien sûr que ces deux personnes étaient importantes pour elle, tu n’avais pas dit le contraire, la vraie question c’était pourquoi toi, tu n’avais pas le droit de participer aux même titres qu’eux deux tout simplement. Rien d’autre, jamais tu ne viendrais lui dire que son frère ou cette femme qui avait investi dans ses créations ne devaient pas l’aider… « Oui et alors ? Je ne minimise pas leur importance Alcyone, je demande juste pourquoi eux oui et moi non. » Ni plus, ni moins tout simplement. Elle était où la différence ? Tu n’étais pas si important que cela pour elle ? Alors d’accord, tu ne pesais peut-être pas bien lourd dans la balance face à son frère. Tu ne voulais de toute façon pas entrer en compétition de loin de là, tu voulais juste avoir le droit d’aider ta copine si tu le pouvais et là de ce que tu comprenais c’était qu’à cause d’où venais ton argent, elle n’en voulait pas. C’était blessant, tu avais l’impression qu’en rejetant ce que tu pouvais lui offrir, elle te rejetait toi aussi. Alors que tu cherches à savoir que tu poses certaines questions sans avoir de réponse, tu fini par lui demander ce qu’elle veut dans le fond, à quoi est-ce que tu devais t’attendre pour votre avenir… Est-ce qu’elle voulait que tu ne te mêle de rien et continue à faire les choses dans son coin ? Etait-ce à cela qu’un couple doit ressembler ? Tu n’en savais rien, tu n’y connaissais rien, mais tu avais l’impression que plus choses avançaient et plus vous passiez des capes et à présent tu te retrouvais un peu perdu. Tu avais besoin de savoir où vous alliez, parce que cela commençait à être trop flou pour toi. Elle n’a pas l’air de comprendre puisqu’elle te retourne la question et tu te dis que pourtant la tienne était clair, alors que tu réfléchis, elle finit pas reprendre la parole. Alors quoi, parce qu’il avait été déposé sur ton compte en banque à ta naissance, tu ne devrais pas y toucher ? Tu ne l’avais pas obtenu en travaillant alors il n’avait pas grande valeur ? Plus elle parle et plus tu te fermes. Alors que tu ne dis plus rien elle continue sur sa lancée, te reprochant de ne pas lui dire les choses… Pardon ? Ne se souvenait-elle pas que dernièrement tu avais pris sur toi pour t’ouvrir à propos du violon et de ce que tu avais subi à travers lui ? Et elle te reprochait de ne pas t’ouvrir pour une foutu passion ?

« Tu te fou de moi ? Ce ne sont que des dessins Alcy ! Je me suis ouverts sur pas mal de choses déjà… Je ne suis pas comme toi ! Il me faut du temps, je ne te cache pas les choses volontairement et tu le sais. Quand à mon argent, il est vrai je n’ai pas travaillé pour le gagner, je l’ai gagné à ma naissance et quoi ? Je dois m’excuser d’en avoir ? Je dois m’excuser d’être un Dimitrov aussi puisqu’on n’y est ? Tu sais qui je suis depuis le début, ça n’a pas changé. » Pourquoi elle voulait faire les choses seules, oui ça tu le comprenais bien, mais pouvait-elle pas comprendre que toi aussi tu avais besoin de participer ? Que toi aussi tu avais envie de construire des choses avec elle et que tu n’as pas envie d’être toujours sur la touche ? Et puis il y avait quand même un monde entre faire ça seule et avoir finalement de l’aide de son frère, ou de cette femme et refuser celle de celui qui est censé être son copain, enfin si c’était ce que tu étais au final… Mais ce n’était apparemment pas tout ce qu’elle avait à te reprocher voilà qu’elle te mettait dans les dents qu’elle avait quitté sa famille, qu’elle avait fait des choses et qu’en gros TOI tu avais rien foutu ? Et bien… Au moins les choses étaient dites, tu y voyais plus clair à présent… Tu restais sans rien dire une nouvelle fois tandis qu’elle continuait son discours.

« Et bien… Dire qu’il a fallu tout ça pour que finalement tu me dises enfin tout ce que tu penses… » Lâches-tu avec amertume. « Je n’ai peut-être pas les couilles de quitter ma famille comme tu le sous-entend mais au moins moi je suis honnête. Si ce que je suis ne te suffis pas Alcyone, je t’en prie il y en a plein d’autres ! » Dis-tu sur le ton du défi. Tu étais en colère, bien sûr que tu ne voulais pas que cela se finisse entre vous, bien sûr que tu ne voulais pas partir, mais si au final tous tes choix de lui correspondait pas, c’était que peut-être vous n’étiez pas fait pour être ensemble et que tu avais raison depuis le départ… L’amour ça n’existait pas et c’était une grosse plaisanterie. « Je ne pourrais pas changer qui je suis, je ne pourrais pas modifier l’argent que j’ai, effectivement, je ne peux pas garantir que ma famille nous foute la paix, mais bordel Alcyone pour la première fois de ma vie j’ose imaginer un avenir avec quelqu’un. Enfin non. Pas avec quelqu’un. Avec toi ! J’ai envie de t’aider oui, ce n’est pas juste une lubie, pas juste une crise de jalousie, JE VEUX FAIRE PARTIE DE TA VIE ET DE TES PROJETS. Si ce n’est pas assez et bien… Je suis désolé. » Tu haussais simplement les épaules, te tournant sans savoir ce que tu étais censé faire, tu ne voulais pas partir mais si au final vous n’étiez pas si compatible que ça ? Est-ce que vous en arriviez en moment où vous vous rendez compte que ça ne marchera pas ?

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Dimone VIII - Juillet 2020

Une chose était certaine elle ne comprenait pas ce que tu voulais dire, ou elle ne voulait pas comprendre… Ce n’était pas un problème qu’elle veuille de ton aide pour les dessins bien au contraire, ce qui avait posé problème c’est qu’elle venait de te faire comprendre que pour ce projet-ci ou n’importe quel autre, elle ne voudrait pas de ton argent. Elle ne voulait pas être affiliée à l’argent Dimitrov et donc par conséquence à toi. Alors oui, c’est dingue, mais oui ça te posais problème. C’était peut-être con, mais c’était comme ça. Le problème des petites disputes comme ça c’était que ça prenait vites de grosses proportions sans même que ce soit voulu au départ. « Mais ce n’est pas cela le soucis Alcyone. » Dis-tu dans un premier temps en essayant de garder ton calme même si le fait que ta mâchoire se crispe montrait ton agacement. « Le fait que tu veuilles que l’on bosse ensemble de cette manière est une très bonne idée et je n’ai pas dit que je ne voulais pas, ou que ça ne m’intéressais pas et que tout ce que je voulais c’était participer de manière financière. En revanche que tu dises que tu ne veux pas de mon argent, cela soulève d’autres problèmes ! Elle est où au juste ma place si tu fais tout toute seule ? Et je ne parle pas que de ta boutique, il y aurait bien d’autres choses et je ne veux pas être relayée au second plan chaque fois parce que mon argent te rebute… C’est comme si tu me rejetais moi, quelque part. » Faisais-tu alors remarquer afin de lui faire comprendre ce que tu ressentais en cet instant. Est-ce qu’elle comprenait ? Tu n’en savais rien mais la suite n’était pas faite pour arranger les choses loin de là ! Alors que tu parlais d’avenir, toi Dimka Dimitrov qui n’avait jamais imaginé son avenir avec une femme, voilà qu’elle te remettait plein de choses dans les dents, comme le fait que toi tu n’avais pas tourné le dos au tiens. C’était cela qu’elle attendait de toi ? Elle te reprochait réellement de ne pas avoir trouver de solution pour faire sauter ses fiançailles avant elle ? Alors qu’elle savait que tu avais passé tous ces mois à essayer de trouver une solution ? Tu perdais de plus en plus patience, ses mots te touchent, ses mots te blessent et évidemment tu essayes de faire mal à ton tour parce qu’elle n’est pas le seul serpent à savoir piquer dans cette pièce. Tu te rapproches d’elle, tes yeux se remplissent de colère tandis qu’elle finit de débiter ses paroles.

« Tu ne m’as jamais dit que ce que tu attendais de moi c’est que je quitte ma famille Alcyone et c’est clairement ce que tu viens de me reprocher, tu ne m’as jamais non plus que mon argent n’était pas assez bien pour toi ! Quant aux fiançailles, tu en parles comme si je n’avais rien foutu et que tous les honneurs te revenaient ! Oui c’est vrai c’est grâce à toi, mais il ne me semble pas m’être roulé les pouces pendant tous ces mois non plus ! Tu n’es pas honnête avec moi Alcyone si tu dis m’aimer alors que tu as cette image de moi. Alors oui, je te demande ce que tu veux comme avenir, mais pas parce que je veux partir bordel, mais simplement parce que, je ne sais peut-être rien de ce qu’est censé être un couple, mais il parait qu’il faut faire les choses à deux et pour le moment tu les fais toutes seules alors j’ai bien compris que t’en avais besoin, mais j’ai aussi besoin de trouver ma place là-dedans, Alcyone. » Ce n’était déjà pas simple pour toi d’admettre que tout ça était en train de se passer. Que vous deux vous étiez ensemble, que vous deux vous vous aimiez, que vous deux, cela faisait un tout, alors si elle t’effaçait de l’équation, avec quoi étais-tu censé te repérer ? Tu ne pourrais pas changer d’un claquement de doigt, les changements s’effectuait mais il te fallait du temps, beaucoup de temps et ça elle le savait n’est-ce pas ? Elle te connaissait, elle savait dans quoi elle s’embarquait tu ne lui avais jamais menti… Et alors que tu étais en train de livrer, sous le coup de la colère c’est vrai, une partie de ce que tu ressentais pour elle, elle y restait entièrement hermétique, aucun de tes mots ne semblaient la toucher, comme si… Ce n’était rien d’autre que du vent alors que putain, cela te coûtait de te mettre à nue de cette façon. Ce n’était pas dans ton habitude, c’était d’ailleurs pour cela que c’était presque plus facile à sortir sous le coup de la colère. Alors quand elle reprend finalement la parole, tu te fermes. Si tu cherchais réellement une excuse, tu aurais déjà tout envoyer valser, tu aurais laissé la colère parler à ta place et surtout tu ne te prendrais pas la peine de lui dire que non, tu ne voulais pas partir… A croire qu’elle ne t’écoutait pas… A croire qu’elle ne te croyait pas… Alors à quoi bon ? Pourquoi ne pas la laisser continuer de parler et ne pas simplement partir puisque que c’est la seule chose qu’elle semblait attendre de toi ? Tu restes dans ton mutisme, tu maintiens ta colère qui gronde en toi. Alors qu’elle sort de la pièce tu as envie de cogner dans la première chose qui vient. Ce qui te retiens ? Le fait que ce soit sa boutique et que tu n’as pas envie de détruire ce qu’elle a durement gagné. Tu te détournes alors et prend la direction de la sortie. Une fois dehors tu prends ta baguette pour transplaner loin d’ici, mais tu ne le fais pas… A la place tu te laisses retomber contre le mur de la boutique…

Est-ce que tu avais envie de dire merde ? Est-ce que tu avais envie de tout envoyer boulet et la laisser planter là ? Bien sûr que oui… Ce qui te retenait ? Le fait que tu ne voyais même plus l’avenir possible sans elle… Le fait que tu savais que dans quelques heures elle te manquerait, que tu tournerais comme un lion en cage sans savoir s’il serait possible de revenir en arrière… Tu avais cette légère sensation que tu étais en train de la perdre et tu détestais cela… Tu avais l’impression de commencer à suffoquer comme si d’un coup, tu n’avais plus assez d’air… C’est à cet instant que tu pris finalement la décision de revenir… Et tu ne te faisais pas l’effet d’un mec revenant la queue entre les jambes loin de là. Tu prenais surtout conscience d’une chose que tu savais déjà, mais que tu n’arrivais pas à admettre, c’était-elle et personne d’autre et pour la première fois, tu n’en ressens aucune honte. Tu passais donc de nouveau le pas de la porte et allais doucement vers l’endroit ou Alcyone était partie… Tu t’arrêtes dans l’embrasure de la porte, tu ne sais même pas si elle ta entendu revenir… Lorsque tu reprends la parole, ta voix est calme, comme si l’étoile avait le pouvoir de calmer ta colère. « Je ne t’ai jamais parlé des dessins parce que cela ne semblait pas important Alcyone et si j’en parle avec dédains c’est parce que savoir dessiner dans ma famille ce n’était pas forcément bien vue, alors je n’ai jamais réellement pensé que… Que cela pouvait avoir une importance quelconque… » Expliques-tu simplement. « Je sais que… J’ai toujours dis que je ne voulais pas m’engager dans une relation, que dès que ça deviens sérieux, j’ai tendance à fuir et à tout briser mais je… » Tu soupires un instant, espérant que pour cette fois, elle t’écoute. « Mais je ne partirais pas. » Dis-tu en faisant à peine quelques pas dans la pièce. « Alcyone, je suis incapable de te quitter. » Evidement elle, de son côté si c’était son souhait, elle avait le droit de le faire, mais elle dévasterait ton cœur au passage. « Cet avenir je… Je veux juste le créer avec toi. » Cette hésitation dans ta voix était dû à l’émotion que tu ressentais en cet instant. Oui c’était ce que tu voulais et comme tu as voulu le faire comprendre, tu ne voulais pas qu’elle t’écarte de ce dernier et surtout elle allait devoir t’accepter toi, entier, avec ton argent, même si c’est celui de ta famille…

 L'amour est une étoile lointaine qui nous guide dans la nuit incertaine  

♛ L'amour est une étoile lointaine qui nous guide dans la nuit incertaine

Dimone VIII - Juillet 2020

L’incompréhension régnait, que ce soit d’un côté ou de l’autre, vous n’étiez pas du tout en phase et chacun de vous restiez bloqué sur ses positions… Si elle avait cette impression que tu lui reprochais tout, tu n’étais pas en reste. N’était-elle pas en train de te reprocher de n’avoir rien fait pour vos fiançailles ? De ne pas te livrer assez à elle alors que tu n’avais sans doute plus aucun secret pour elle, elle te faisait vraiment tout un scandale pour des dessins ? Venant te dire ensuite que tu lui faisais tenir des propos qu’elle n’avait pas dit ? N’était-ce pas là une preuve de sa mauvaise foi ? Tu n’étais pas le seul à retourner les choses loin de là. Alors que tu veux lui faire comprendre que ce n’est pas juste sa boutique le problème, mais que si elle faisait tout toute seule, toi tu ne comprenais pas où se trouvait ta place. Est-ce que tu avais parlé de l’appartement ? Absolument pas. Tu lui en avais jamais voulu de cet achat parce qu’effectivement, tu étais tout de même bien d’accord sur une chose, elle faisait ce qu’elle voulait. En revanche tu pensais plutôt à d’autres choses, qui ne se sont pas encore déroulés, le prochain projet que vous pourriez avoir en commun par exemple mais c’était fou, ça par contre cela ne lui effleurait même pas l’esprit. « Le problème n’est pas ton appartement Alcyone… Mais tu comptes y rester toute ta vie ? Moi je te parle de nos futurs projets, pas de ce qui se sont déjà passés ! Et si un jour on désire une maison plus grande ? Tu comptes me mettre de côté à chaque fois ? Sous prétexte que tu ne veux rien à voir affaire avec mon argent ? » Elle se méprenait… Tu ne voulais pas qu’elle profite de quoique ce soit, tu voulais simplement l’aider rien d’autre… Etait-ce mal ? Tu n’y comprenais rien… Bordel tu avais toujours su qu’être en couple ce n’était pas pour toi et voilà que la réalité te rattrapait, tu n’avais aucune idée de comment les choses étaient censés se passer. Et ce n’était pas en te parlant de cette façon qu’elle allait te rassurer sur le fait que tu le prenais comme un rejet, mais tu ne prenais même pas la peine de relever cette partie-là. La colère se gonfle tandis qu’elle continue d’insinuer que tu n’as absolument rien fait pour cette histoire de fiançailles, tu ne savais pas qu’entre vous deux il fallait jouer à qui avait la plus grosse…

« Ce n’est pas parce que c’est toi qui y a mis fin que je n’ai pas cherché de solution il me semble, combien de fois avions nous eut cette conversation ? L’idée de trouver un autre promis pour donner le change ne venait pas uniquement de toi il me semble. Et je ne veux jouer à rien Alcyone, ce n’était même pas une accusation, je te demandais juste si notre avenir allait ressembler à ça, toi qui prend les décisions, réalise tes projets et moi qui me contente de regarder, parce que tu veux tout faire toute seule… » Toute seule, cette blague… Par contre elle ne dit non à son frère et à cette femme, tu as conscience que se sont des personnes importantes pour elle. Mais qu’est-ce que tu dois comprendre ? Que tu n’es pas important ? Quelle le dise si c’était le cas, au moins vous seriez peut-être enfin sur la même longueur d’onde ! Elle allait encore te sortir que tu dérailles ? Que c’est encore toi qui est de mauvaise foi sans même se remettre en question ne serait-ce qu’une seconde ? Bien sûr qu’elle t’avait toujours mis au courant de ses idées, ça tu ne pouvais pas lui enlever, mais son appartement tu avais simplement accepté que ce soit quelque chose qu’elle devait faire seule. Cette boutique ? Tu pensais avoir encore un peu de temps pour lui proposer, tu ne pensais pas que cela viendrait aussi vite et tu te retrouvais un peu sur le fait accompli. « Tu préférais quoi ? Que je n’y accorde pas la moindre importance ? Désolé je suis ainsi Alcy, je voulais te proposer mon aide, je n’ai juste pas eu le temps de le faire et non je ne dis pas que tu ruines notre couple. » Finissais-tu par ajouter. Elle aussi te faisait clairement dire des choses que tu n’avais pas dites, pas même pensé une seule seconde, tu t’inquiétais simplement pour la suite, était-ce si mal ? Alors d’accord… Peut-être t’y étais-tu mal pris, mais elle n’aidait pas non plus… Alors qu’elle s’en va dans l’autre pièce, tu sors en pensant partir et pourtant tu n’y arrives pas. Quand bien même tu es en colère. Tu l’aimes. Elle est devenue importante pour toi et quand bien même vous n’étiez pas d’accord sur ce sujet, tu es prêt à passer outre et revenir… Une chose qui se relevait être énorme de ta part… Alors tu ne disais pas qu’elle devrait en être heureuse, tu n’es pas ainsi. En revanche, tu n’es pas certain de faire cet effort une seconde fois. Tu prends le temps de lui expliquer pourquoi est-ce que tu ne lui avais rien dit pour les dessins mais rien ne semble y faire…

« Je n’ai jamais pensé ça de toi Alcyone… Je te dis juste que j’ai pris l’habitude de ne pas montrer cette part de moi et que j’ai préféré en pas lui accorder d’importance pour justement de pas être blessé chaque fois que quelqu’un dénigrait ces dessins, je pensais qu’effectivement si quelqu’un pouvait comprendre cela c’était toi. » Après tout elle avait vécu la même chose avec ses parents et ses bijoux, elle s’était entêtée et avait prouver à ses parents qu’ils avaient tort, tant mieux, moi je ne voulais pas en faire mon métier, c’était toujours rester un passe-temps. Avait-elle réellement le droit de d’en vouloir pour ça ? Alors que tu lui fais presque une promesse de ne pas partir, c’est elle qui te demande du temps. Tu encaisses sans rien dire, mais au fond ça te fais mal, parce que tu n’as jamais fait cela pour personne et qu’elle piétine simplement comme si ce n’était rien, le fait que tu te bats contre ta propre nature pour être prêts d’elle… Alors qu’elle quitte la pièce, tu mets un moment pour quitter les lieux toi aussi. A vrai dire tu pensais transplaner, mais elle a l’air d’attendre que tu sortes alors tu finis par sortir à l’extérieur toi aussi, alors qu’elle marche sans même attendre de savoir si tu la suis, tu la regardes un moment tandis que quelque chose se brise en toi… Ton regard se perd dans le vide, si elle voulait être seule alors tu respecterais son choix. Tu transplane alors sans attendre sans même savoir vraiment où tu irais, tu ne te fais pas vraiment de soucis sur l’endroit où tu allais dormir, en attendant tu avais une envie furieuse de taper dans un mur…