Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes, alors pensez à les privilégier pour vos personnages
12 Janvier - Aujourd'hui, jour de congé pour Rebekah ! Pas de boulot, pas de service à faire, pas de clients chiants ni de meurtre à élucider et pourtant l'envie d'aller prendre un verre se fait ressentir. L'italienne se prépare à sortir. Rare sont les fois où elle peut prendre son samedi, mais les circonstances sont particulières. Luca, son cousin, avait pris la décision de fermer le White pour essayer de comprendre, de mettre des mots sur la situation. Le temps de résoudre cette affaire. Son cousin lui avait ordonné de rentrer chez elle, se reposer, prendre du temps. Le White Thestral avait été pris pour cible, Antonio... Victime de cette barbarie, ne s'en était pas sorti. Elle se sentait coupable. Coupable d'avoir été en retard. Coupable de n'avoir été présente. Coupable de ne pas être aux côtés d'Antonio ? Le matin, avant voire, même pendant qu'Antonio se faisait malmener, Rebekah était chez Owen, son petit ami. Elle n'avait pas entendu le réveil et était à la bourre pour le boulot. Sacrément à la bourre. Sur le chemin elle s'était imaginée Antonio debout derrière le bar, comme à son habitude, l'attendant de pied ferme. Lui faisant la morale à peine avait-elle poussé les portes du White. Mais ce matin-là ça n'avait pas été le cas. Heureusement pour elle ? Elle n'en sait rien. A dire vrai, elle était complètement dans le déni. Elle ne voulait pas y croire. Antonio n'était pas mort, ce n'était pas possible. Le bar n'était pas sens dessus dessous. Elle n'avait pas eu le sang d'Antonio sur les mains. Elle n'avait pas couru jusqu'au Motor Thestral, rejoindre son cousin et sa cousine couverte de sang, demandant de l'aide. Rien ne s'était passé, ça ne pouvait être vrai ! Prenant la décision de se changer les idées, elle se dirigeait vers la salle de bain. Assez de ruminer, de penser ! D'un coup de baguette, elle mit de la musique. D'un autre, elle alluma la douche afin de faire couler l'eau chaud. Attrapant la bouteille de Whisky qu'elle avait comme meilleure amie depuis l'incident, elle en but une gorgée et s'avança vers la brume provoquée par l'eau chaude.
Une fois prête, elle attrape sa veste en cuir, ses clés et quitta son appartement. Arrivée devant la maison, avant même de s'aventurer dans les rues de Prés-au-Lard, elle balança sa tête en arrière et ferma les yeux. Fini de s’apitoyer, fini de broyer du noir, fini d'attendre. Rien ne fera revenir Antonio. Ou alors peut-être retrouver les enflures qui lui ont fait du mal et leur faire bien pire. Rebekah est ce genre de femme qui donne deux fois plus qu'on lui donne. Généreuse n'est-ce pas ? Elle peut même faire monter les enchères à trois, voir quatre fois plus. Généreuse je vous dis ! Le soir, allongée dans son lit, regardant le plafond, elle s'est déjà imaginée comment elle pouvait les faire souffrir, ce qu'ils méritaient. Malheureusement elle n'a jamais pu mettre de visage, pas le moindre soupçon ! Rouvrant les yeux, elle se décida à s'aventurer dans les rues. Un samedi soir, beaucoup de jeunes, beaucoup de monde. Direction les Trois Balais. Elle se contentera de ce qu'elle a sous la main. Elle n'avait pas envie de transplaner et d'aller au Chemin de Traverse. Les Trois Balais feront très bien l'affaire. Entrant dans l'établissement, elle se dirigea vers le bar et s'installa sur un tabouret. Un serveur se posta devant elle, elle le fixa et lui demanda son meilleur whisky. Posant ses coudes sur le comptoir, elle plongea son visage dans ses mains. Elle se redressa lorsque le serveur lui apporta son verre. Tout va bien ? Levant les yeux, elle le fixa. L'envie de l'emmener promener, de déverser sa rage était au rendez-vous, elle se contenta de lui sourire et tourna sur son tabouret. Faisant face à la salle. Buvant une gorgée, elle posa son verre sur le comptoir à côté d'elle et posa ses coudes en arrière. Les jambes croisées, elle aurait pu rester là des heures installé comme cela.
La musique la berçait, elle ne pensait à rien. Cela faisait déjà un certain temps qu'elle était là. Elle en était à son combientième verre déjà ? Quatrième ? Cinquième ? Plus ? Elle n'en savait rien ! Elle tient bien l'alcool, mais la fatigue se fait ressentir. Depuis quand n'a-t-elle pas dormi ? Elle en sait rien, quarante-huit heures ? Plus ? Bien plus ! A chaque fois que ses paupières se ferment, le corps inerte d'Antonio ressurgi. Balançant sa tête en arrière, elle ferma les yeux. Elle les rouvrit instinctivement lorsqu'elle sentit une main se poser sur sa cuisse. Relevant la tête et regardant l'individu elle le toisa. Dans ses yeux, la colère, l'envie de meurtre, la haine ! Aussitôt il enleva sa main. Ca va M'dame ! Elle commença par se redresser. Remontant les manches de sa veste en cuir. Il est vrai qu'elle est plutôt canon mais de là à poser une main sur elle... Sa veste sur le dos, laisser apparaître un joli haut noir avec un décolleté, ni trop, ni pas assez ! Un jeans slim, ainsi que des talons. Simple, mais qui fait l'affaire ! Seulement il est hors de question qu'il vienne poser ses sales pattes sur elle, pas ce soir, ni aucun autre soir d'ailleurs ! Alors déjà, ce sera Mademoiselle ! Se levant se son tabouret, elle lui fit face. Elle n'avait peur de rien. Et je t'interdis de poser tes sales pattes impures sur moi ! Vous ai-je dis que lorsqu'elle est en colère ou que l'alcool commence à faire effet, elle dit souvent de la merde ou alors se laisse trop emporter ? Non et bien.... Son regard était noir, menaçant, mais apparemment elle n'était pas la seule à avoir trop bu. L'homme qui se tenait en face d'elle, s'approcha d'elle, la plaqua contre le comptoir et se fit menaçant. Elle aurait volontiers attrapé sa baguette, mais la cherchant elle se rendit compte qu'elle ne l'avait pas sur elle. Oubliée dans son appartement ! Il ne restait qu'une solution... Elle lui envoya son poing dans la figure. Tu es sourd en plus d'être malpoli ?! Pris par surprise, il recula. Mais le revoilà sur elle. Il lui assena un coup de poing en pleine figure. Cependant il n'eut le temps d'en faire plus. On l'en empêcha ! Retrouvant ses esprits, elle porta sa main à ses lèvres. Du sang ! Le salaud ne l'avait pas loupé. Elle avait la lèvre ouverte. Se penchant sur le côté afin de voir qui l'avait aidé, elle le reconnut !
Cela faisait un bon moment qu'elle ne l'avait pas revu. Mais elle s'en souvenait. Depuis son installation à Prés-au-Lard elle ne l'avait pas croisé, habitait-il ici ? Était-il simplement de passage ? Un très bon ami à Owen et pourtant elle ne l'avait pas revu. Peut-être bien qu'elle demanderait à Owen de l'inviter à la maison, afin qu'ils se revoient tous ensemble. Après tout, ils avaient le même âge, sans doute les mêmes centres d'intérêts, si on met la Cosa Nostra de côté, bien sûr ! Elle se souvient d'un point en commun... Le Quidditch ! Il faudra qu'elle prenne le temps de monter à balai, les sensations procurées lorsqu'elle prend son envol lui manquent énormément ! Mais pour l'heure, la question ne se pose pas.
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Mar 5 Fév - 23:14
The fight is done.
Rebekah Perroni
12 Janvier -Le courage, la bravoure, la persévérance, mais surtout la connerie. C'est ce qui définissait parfaite la famille O'Ceallaigh et tous ses membres, ou du moins deux d'entre eux. Deux têtes de mules que même le mauvais temps n'avait pas sut arrêter, à qui même prendre le risque de se vautrer dans la boue ne faisait pas peur. Aujourd'hui il y avait eut très peu de passants, très peu d'étudiants également, une journée idéale pour faire le con, visiblement. Bras entouré autour du cou de sa sœur, le jeune homme s'était mit à rire en voyant une femme glisser et se rétamer visage le premier dans la terre boueuse. La petite blonde avait suivit le mouvement, éclatant de rire avant que les deux ne prennent la peine de l'aider à se relever. Très moqueurs, deux idiots, certes, mais pas si méchants que ça. La belle petite Baby, comme on l'avait renommée après le divorce de leurs parents, s'était retournée vers son frère, le sourire crétin au bord des lèvres, l'air défiant tandis qu'une longue tracée de boue se dressait devant eux. Il ne fallait sûrement pas compter sur la mère Kristbjörg pour relever ce défi, en revanche personne n'aurait douté de la décision du joueur de Quidditch, puisque comme dit : c'était un joueur. Les défis, il adorait ça, il avait toujours adoré ça. « Le premier de l'autre côté sans tomber se fait payer son verre ! », avait-elle lancée en prenant de l'élan. A son tour, il prit son élan et se mit à courir. Baelfire avait beaucoup plus d'expérience que la petite pour ce genre de choses, elle le savait, mais elle était persuadée que cette fois elle lui mettrait la pâtée. C'était sans compter cette brute, qui la dépassa en pleine glissade en lui donnant tirant brièvement le bras. Baby perdit l'équilibre et vit son pied s'élancer dans les airs avant d'atterrir le cul le premier dans la flaque de boue. Éclaboussée, sale, et surtout dégoûtée, elle lança un regard noir au blond « Tricheur !! », prononça-t-elle avant de se mettre à rire lorsqu'elle l'entendit pouffer de rire. Son visage était couvert de boue, ou presque. « C'est toi qui paye, Baby ! », dit-il en lui tendant la main afin de l'aider à se relever. « Alors là... », une fois de nouveau sur ses deux pieds la jeune entêtée poussa son frère sous le regard stupéfait et juge des quelques passants de la rue. A son tour, le jeune O'Ceallaigh se retrouva couvert de boue. « Sûrement pas ! », reprit-elle. A cet instant, la seule chose qui compta, la seule chose qui lui importait fut de voir ce sourire qu'il avait toujours rêvé de voir. Ce sourire heureux, épanoui qu'il n'avait vu que quelques rares moments de calme loin de leur père, lorsque ce dernier faisait encore partit de leur vie. Il se souvenait à quel point ça avait été dur de la voir, cette petite princesse, SA petite princesse, si triste et renfermée, si craintive. Une boule d'amour qu'il s'était donné pour mission de protéger tout comme maman se l'était promit. Quoi qu'il arrive, il serait là, pour elle et rien que pour elle. Il se souvenait avoir tant donné pour la forger, pour la rendre plus forte, pour lui apprendre à se défendre elle-même. Un jour la fillette âgée d'à peine neuf ans était venue le voir, lui demandant de lui apprendre à se battre, lui suppliant de lui apprendre à se défendre, elle avait tant insisté. Elle l'avait tant voulu qu'il avait finit par céder. Il voulait qu'elle reste sa petite princesse fragile et sensible, il voulait du fond du cœur ne jamais avoir à la regarder grandir et changer. Et bien qu'en réalité la fillette était devenue une femme, à ses yeux elle était toujours Baby, la blondinette qu'il aimait tant. A ses yeux elle était restée son bébé, sa princesse qu'il voyait encore se cacher derrière lui, qu'il entendait encore lui demander de l'aide, qui confiait encore et toujours sa peine et ses petits conflits ridicules de filles.
Ce sourire marquait un renouveau, une nouvelle vie remplie de bonheur pour la blondinette, et rien ne pouvait faire plus plaisir au capitaine. Ce même sourire lui faisait oublier ses sentiments pour une autre blonde qu'il pensait inaccessible, et qui l'était à vrai dire. Cela faisait un moment maintenant, dès leur première rencontre, que Baelfire admirait cette femme, qu'il l'observait en secret, qu'il pensait à elle comme jamais il n'avait pensé à aucune autre femme – en dehors de sa mère et sa sœur bien évidemment. Ses sentiments pour elle commençait à le consumer à petit feu, mais comment pourrait-il se rapprocher d'elle quand on sait à qui cette belle italienne appartenait. Comment pourrait-il faire ça à son meilleur ami ? Jamais il n'avait osé, et jamais il n'oserait encore à ce jour, mais peut-être qu'un jour ces sentiments, si puissants et intimidants, finiraient par avoir raison de lui sans même qu'il ne s'en rende compte. D'ailleurs, en parlant de l'italienne... Plus loin, une fois de nouveau propres – merci la magie, le frère et sa sœur rentrèrent dans l'une des tavernes du village sorcier. Ce n'était pas tous les jours qu'ils pouvaient tous deux se poser dans un tel endroit, et ce n'était que depuis peu que la belle O'Ceallaigh avait officiellement l'âge d'y rentrer. En profiter devenait alors le maître mot de la soirée, et pendant des heures ils riaient aux éclats, pendant des heures ils discutèrent de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, de leur vie mutuelle dans le moindre des détails. Baby savait tout de son frère, elle savait pour Rebekah, elle savait à quel point il en était fou, à quel point sa situation était complexe et sûrement sans issue. Mais Baby le soutenait. Bien qu'elle considérait Owen et Tristan comme ses grands frères, la jeune norvégienne choisirait encore et toujours le partit de son frère biologique tout en le prévenant des dangers qu'il pouvait encourir si il venait à aller plus loin. Mais entre les deux frangins, les sermons n'existaient pas, et les disputes encore moins. Elle lui prit la main, puis lui offrit l'un de ces sourires radieux dont elle avait le secret. Baby était quelqu'un de bien, elle l'avait toujours été, et bien qu'un peu idiot Bael n'était pas plus méchant.
Lorsque soudain, la porte s'ouvrit de nouveau pour faire passer le vent extérieur qui s'était mit à souffler depuis quelques minutes. Il sifflait à travers les fissures légères des fenêtres, Bael l'avait remarqué mais ce qui attira le plus son attention fut la personne qui franchit ce seuil. La jolie blonde qu'il voyait en rêve venait d'entrer, ce qui ne manqua pas à son cœur d'en rater un battement. Dans sa cage thoracique, son rythme cardiaque se mit à accélérer. Quand enfin Baby remarqua ce blocage, elle le fit revenir à lui, une bonne claque ça remettait toujours les idées du jeune homme en place. Il secoua la tête, posant son regard sur sa sœur, puis de nouveau sur la femme de sa vie – ou du moins dans ses rêves. « C'est elle Baby.. », murmura-t-il avant qu'elle ne se retourne pour la voir à son tour. Elle se mise à rire, levant son pouce en l'air pour approuver « T'as pas des goûts de merde frangin ! Elle est beaucoup mieux roulée que ta dernière copine ! ». Son ton moqueur attira l'attention du plus âgé, qui reposa sa choppe avant de froncer les sourcils « Hey, je vois pas de quoi tu parles, elle était... mignonne.. peut-être ? », il haussa finalement les épaules pour approuver les dires de l'étudiante. « De toute façon elle m'a largué, j'étais trop con pour elle. », dit-il, puis l'instant d'après la petite princesse donna un coup de poing contre le bras de son aîné « Elle a pas tort, t'es un crétin, mais un bon crétin ! Elle le regrettera un jour, et puis tant mieux, vous auriez fait des enfants sacrément moches ! », elle tira la grimace avant de rire, entraînant le frangin dans son éclat qui recracha sa bière en partie sur sa sœur. Mais les choses se gâtaient de l'autre côté et voilà qu'un sale type ivre se mettait à harceler celle pour qui son cœur battait si fort. Il observa la scène silencieusement avant d'être interrompu par sa sœur « Qu'est-ce que t'attend ? C'est l'occasion rêvée pour qu'elle te remarque ! Bouge-toi gros lourdeau !! ». Sur ces mots, Baelfire prit son courage à deux mains et se leva de la table qu'il avait partagé avec la douce norvégienne – insistons bien sur le « douce ». Quelques pas plus tard, le harceleur envoyant un coup paré par le blond qui lui envoya à son tour son poing en pleine face. Il fit signe à la proprio pour lui signaler qu'il s'en chargeait. Un coup de boule, un coup de genoux en plein dans le pif, et une maîtrise plus tard, le type sonné fut raccompagné par le capitaine vers la sortie. Il le projeta en dehors de la taverne « Et remets plus les pieds ici avant d'avoir décuver sale con ! », dit-il sur un ton persuasif et agressif, très convaincant en soit et surtout très intimidant. Baelfire était expérimenté dans les bagarres de bar, on ne l'y reprendrait pas à se laisser dominer.
Il repassa par là, rejoignit la blonde de son cœur et vint la soutenir pour éviter qu'elle ne tombe. « Tout va bien Becky ? Tu n'as rien ? », demanda-t-il en la tenant par la taille. « Tu ne devrais pas provoquer quand tu ne tiens pas debout, tu sais ? » il afficha un grand sourire charmeur mais aussi plaisantin.
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Mer 13 Fév - 23:52
The fight is done.
Baelfire Ó'Ceallaigh
12 Janvier - La colère, la rage, l'envie de tout foutre en l'air. De tout envoyer valser. L'envie de serrer ses poings et de les écraser sur quelque chose de dur. de cogner. De crier, crier aussi loin et aussi fort qu'elle le puisse. L'envie de se faire mal et de faire mal. De ressentir une autre douleur que celle de son cœur. De penser à autre chose qu'aux yeux sans lueur, sans émotions, sans vie, d'Antonio. D'enfin tout lâcher, d'enfin pouvoir respirer. Juste passer et penser à autre chose... Rebekah est une jeune femme pleine de ressources. Même bourrée, elle a tout de même les idées assez claires pour comprendre que la situation actuelle n'était pas à son avantage. Elle avait gentiment dit à ce gros lourd - a sa manière - d'aller voir ailleurs. De la laisser tranquille. Malheureusement, il avait insisté, heureusement, elle ne s'était pas laissée faire. Après tout, les cours de défenses moldus lui ont peut-être quand même servis à quelque chose... Résultat, un poing, un deuxième et une lèvre fendue. Une ! Seulement voilà, le gros lourd ne voulait pas s'arrêter à un coup de poing. Non, il en voulait plus, il aurait aimé continuer. Elle aussi, en y réfléchissant. Bien qu'elle ne s'en serait sans doute pas très bien sortie. Continuer à lui faire du mal, continuer a lui envoyer des coups. Voilà ce qu'elle aurait souhaité. Rebekah aurait tout fait pour l'empêcher d'avoir le dessus ou elle aurait au moins renvoyer les coups. Mais rien ne se passa comme ça ! Lorsqu'il avait levé son poing une nouvelle fois pour la frapper, il fut stoppé net. Son poing levé, prêt a frapper, était entouré d'une main. Une main forte, une main ferme, une main qui ne voulait pas qu'elle souffre. Rebekah fronça les sourcils, elle s'était penchée sur le côté pour voir celui qui l'empêcher d'avoir mal. Celui qui venait l'aider. Elle fut surprise. Notre blonde porta une nouvelle fois sa main à ses lèvres. Du sang. Le saignement ne s'arrêtait pas et sa lèvre l'a lancé énormément. Elle avait mal, enfin !
Celui qui l'avait sauvé des poings du bourré n'était autre que Baelfire, un ami ! Elle le connaissait grâce à Owen. Baelfire est le meilleur ami de son petit copain, il est naturel qu'elle l'ait déjà rencontré lors de plusieurs soirées. Elle l'apprécie réellement et sincèrement. Drôle, fidèle à lui-même, elle a toujours aimé sa présence, son naturel. Il suffit qu'un homme arrive à faire rire notre belle blonde est c'est gagné. Bien que ce ne soit pas suffisant bien entendu ! Elle n'avait plus prêté attention à ce qu'il se passait dans le bar. Le gros lourd n'était plus là. Baelfire l'avait sans doute envoyé balader ! L'avait sans doute frappé. Qu'importe ! Elle fixa un long moment ses mains. Le sang de sa blessure à sa lèvre avait taché ses mains. Une vision d'horreur lui vint. Du sang sur les mains... Le sang d'Antonio. Cela faisait à peine une semaine qu'il était mort. L'affaire est encore encrée dans sa mémoire. Lorsqu'elle releva les yeux de ses mains, elle vit Baelfire qui se tenait debout devant elle. Elle fut un moment déstabilisé puis elle voulut à son tour se levait pour venir se poster devant lui. Mauvaise idée ! À peine eut-elle mis les pieds au sol, qu'elle commença à tituber. Le tournis dans un premier temps puis l'envie de vomir. Après tout, être une sorcière ne fait pas d'elle une super héroïne ! « Tout va bien Becky ? Tu n'as rien ? » Haussant les épaules, elle le fixa. Depuis combien de temps ne l'avait-on pas surnommé comme ça ? Elle porta une nouvelle fois sa main à ses lèvres et appuya sur la plaie. « Ce stronzo m'a fait saigner ! » Elle n'était pas bien sûre qu'il comprenne ce qu'elle disait. Quand Rebekah est en colère ou qu'elle insulte, elle a tendance à le faire dans sa langue natale. Il faut ajouter à cela qu'elle est complètement bourrée. Qu'importe, elle était quasi sûre qu'il se douterait que ça n'avait rien de charmant ou de gentil. C'est alors qu'elle se rendit compte qu'il la tenait au niveau de la taille. Bizarrement ce contact ne la dérangeait pas, au contraire... D'ailleurs dans l'état dans lequel elle est, peu de choses pourraient lui déplaire ! « Tu ne devrais pas provoquer quand tu ne tiens pas debout, tu sais ? » Elle souriait à présent. « Amore mio, tu es bien sûr que tu ne souhaites pas que je sois provocante ? » Provocatrice, elle le fixait. Elle posa ensuite ses mains sur les siennes. Contact qu'elle appréciait particulièrement. « Et puis ce n'était pas ma faute... Jamais de la mienne ! » Elle fit bouger son doigt de gauche à droite pour joindre le geste à la parole. Non, non ! Jamais de sa faute ! « Tu fais quelque chose ce soir ? »
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The fight is done. || Baelfire & Rebekah
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