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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages


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« Maman ! il a recommencé ! » || ft. Eponine & Grigori :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
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Sam 12 Déc - 11:42
« Maman ! il a recommencé ! »  || ft. Eponine & Grigori Tenor

Maman ! Il a recommencé !


ft. Eporie & Grilioz


Tout ça, c’était sa faute. Marie avait ENCORE une fois été se plaindre à maman, en prenant ses grands airs de "Je suis une dame"… Et Berlioz et moi, on avait été punis. Pourtant, franchement, il n’y avait pas de quoi se plaindre, ce n’était pas comme si elle avait eu mal…
Mais bon, les sœurs, c’est toujours comme ça, quand quelque chose ne leur plait pas, elles vont pleurer auprès de maman et nous, on se fait punir. Pfffff…

Mais rester au coin ? vraiment ? Non, très peu pour moi. Je ne voulais plus être puni pour des bêtises qui ne sont même pas des bêtises. Je n’avais rien cassé, cette fois, j’avais juste un peu secoué Marie… Et puis, Berlioz tenait avec moi.
C’était comme ça que j’avais eu l’idée de ne pas me laisser faire. Marre d’être toujours puni. Et puis, à force de peindre le portrait d’Edgar, j’avais besoin de changer de décor. Alors, j’avais mis mon frère dans la confidence.

« Cette nuit, je vais devenir un vrai chat de gouttière ! » Je m’étais beaucoup entraîné pour arriver à souffler et à cracher comme un vrai dur ! alors, j’avais maintenant envie d’essayer ça sur le terrain, en situation réelle. « Tu viens avec moi ?»

En fait, je ne me voyais pas y aller sans mon frère. On était liés, lui et moi, comme deux griffes d’une même patte. J’avais besoin de lui. Et puis, dans le pire des cas, si on devait se faire prendre, j’aurais l’occasion de voir avec lui pour trouver une embrouille pour qu’on ne soit pas trop punis.
Parce que c’était quand même un peu énervant : tout ce qui était marrant et chouette, c’était toujours considéré comme des bêtises ou alors comme des manières indignes d’un gentleman… Non mais… alors on ne pouvait jamais s’amuser !

Au coin, je jetais des coups d’œil réguliers à mon frère, mais aussi à Marie, parce que s’il y avait bien quelqu’un qui pourrait faire rater mon projet, c’était elle. Les sœurs, c’était comme ça. En tout cas, Marie était comme ça : pas marrante et râleuse. Elle se plaignait tout le temps et moi, j’étais tout le temps celui qui se faisait le plus enguirlander. Comme la fois où j’avais voulu me cacher dans le sapin de Noël… escalader les branches d’un sapin, c’était génial, vous savez… mais Marie avait été raconter ça à maman, alors elle avait deviné tout de suite que c’était moi qui avais cassé les trois boules de Noël de Madame. Alors, en plus de me retrouver avec des épines de sapin dans les poils – en fait, si Marie n’avait rien dit, je pense que maman aurait pu deviner comme ça, lors de ma toilette – j’avais encore passé quelques heures au coin.

Cette fois, pour éviter que Marie ne nous empêche de vivre de grandes aventures, je me demandais si on ne pouvait pas essayer de l’emmener avec nous.
« Berlioz… Tu penses que Marie nous dénoncerait si on la mettait dans le coup ?»

J’avais chuchoté. Parce que Marie était sur son coussin rose, pas bien loin et que si elle m’entendait, c’était certain qu’elle allait tout balancer à maman. Et moi, je ne voulais plus être puni, sinon, je ne pourrais pas mettre le plan à exécution ce soir.

« Qu’est-ce que tu en penses ? Ce sera comme si on était des Indiens qui partent à l’aventure, pour découvrir le monde ! »

Puis peut-être même qu’on trouverait des choses trop chouettes. En tout cas, ce serait clairement plus cool que de rester ici, enfermé et au coin.
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Grigori Dimitrov
Grigori Dimitrov
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Dim 13 Déc - 16:48
Maman, il a recommencé
ft. Willou et Epo
« On fait pas de mal, on s’entraîne à mordre et à griffer » Il ne fallait pas mordre sa sœur ? Mais c’est elle aussi, elle voulait bien jouer et ça y est sous prétexte qu’il y avait une alliance fille contre garçon et qu’elle était la seule fille, qu’elle avait pris un coup de patte dans l’œil par Berlioz – erreur de trajectoire, ça arrive -. Les deux chatons avaient donc été punis… Berlioz se faisait excessivement suer à fixer le mur. Attendez attendez, c’était quoi cette ombre là ?! UNE ARAIGNEE !  Et en plus elle parlait ?! Ah non fausse alerte, ça n’était que Toulouse qui se radinait pour un plan du tonnerre, dont l’ombre projeté sur le mur rappelait de très loin une araignée. Berlioz se tourna vers son frère sans attendre, ils allaient devenir des chats de gouttières ?! Trop cool. Belioz vérifia bien que Maman n’était pas dans les parages, constatant que non, il s’écarta du mur devant lequel il était puni, décrétant que la punition avait duré bien assez longtemps « Bien sûr que je viens ! »

Lui aussi il voulait être un vrai chat de gouttière et cracher sur tout le monde. Le regard des deux boules de poils se posa presque en même temps sur leur sœur. Le problème avec Marie c’est que des fois, elle voulait bien jouer avec eux – souvent même – mais dès que ça dérapait un peu – ou qu’elle avait mal – elle se retournait contre ses frères et échappait aux punitions, comme aujourd’hui d’abord, elle jouait avec eux et elle avait changé de camp en vrai on appelle ça l’intelligence chez moi mais bon . En vérité c’était plus marrant si elle venait avec eux, après tout ils étaient frères et sœurs, l’aventure il devait la vivre ensemble. A la question de Toulouse, Berlioz chuchota pour ne pas qu’elle entende « Ce serait plus marrant si elle venait et puis il y a plus de risques qu’elle nous dénonce si elle voit que nous avons disparu et qu’on ne lui a pas dit de venir. » Non le mieux c’était encore de l’entraîner dans leurs aventures. Surtout qu’ils allaient être des indiens qui partent à l’aventure pour découvrir le monde. Comment refuser ? C’était grand comment le monde au juste ?

Berlioz s’élança donc jusqu’à sa sœur lui sautant dessus pour jouer à la bagarre « Marie, Toulouse il a eu une idée ! » Il s’installa sur le coussin rose de sa sœur, la poussant un peu pour qu’elle lui fasse une petite place, regardant si maman n’était pas dans les parages, ce serait quand même crétin de se faire attraper avant même le début de l’aventure parce qu’ils avaient manqué de prudence. « On va jouer à être des chats de gouttières ! Tu viens avec nous ? » C’est avant que sa sœur n’ait eu le temps de répondre que maman entra dans la pièce… pour les dépunir, oups trop tard.  Berlioz posa sa patte devant la bouche de Marie pour qu’elle se taise – non pas qu’il ait peur qu’elle cafarde, plutôt qu’il valait mieux être prudent et éviter de se faire griller.

Tandis que leur mère, leur disait qu’il était l’heure d’aller dormir maintenant, Berlioz se leva du coussin de sa sœur pour suivre maman non sans avoir demandé auparavant « Tu es partante ? ça va être bien tu vas voir et on sera rentré avant le petit déjeuner. » Important le petit déjeuner. Il fonça ensuite jusqu’à sa panière pour donner le change. Chose qui devait être pour le moins suspect d’ailleurs puisque Berlioz n’était pas le chaton le plus prompt à aller se coucher. Le plus dur une fois dans la panière et les lumières éteintes, c’était de ne pas s’endormir tout en ne dérangeant pas son frère et sa sœur en leur donnant des petits coups de pattes pour se maintenir éveillée. Jouer n’était pas la priorité, enfin ça allait arriver très vite mais pas tout de suite.
Une fois que la respiration de sa mère rappela fortement celle de quelqu’un qui dormait il grimpa sur Toulouse, lui chuchotant à l’oreille « Je crois que c’est bon, on peut y aller, elle dort. » Prendre son élan sauter sur le rebord du panier en osier, se louper, retomber dans les couvertures et bousculer Marie au passage « Aie tu m’as fait mal. » Recommencer et hop là, une fois en équilibre sur le panier en osier il se laissa redescendre de l’autre côté en essayant de faire le moins de bruit possible. Il regarda autour de lui vérifiant que ni Madame, ni cette sale face de rat d’Edgar n’étaient dans les parages, sans oublier Roquefort qui aurait sûrement tout fait capoter. Une fois sûr que tout était bon, que son frère et sa sœur avaient réussi à descendre eux aussi du panier, il s’élança vers la chatière à toute vitesse, faisant la course avec Toulouse et Marie pour être le premier dehors.

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On a tous un jour eu ce moment de magie, croisé ce héros malgré lui qui veut sauver une vie.
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Dim 20 Déc - 16:45
Maman ! Il a recommencé !
Willouse & Grilioz ♥

« Maman ! Maman ! » Une fois de plus, tu avais voulu jouer avec tes frères et cela avait dégénéré. Berlioz t’avait donné un coup de patte dans l’œil. Tout en pleurnichant, tu t’étais empressée de tout rapporter à Maman, une chose en laquelle tu excellais. Tu étais une balance née. Après tout, il fallait bien trouver une parade pour faire face à l’inégalité des sexes : deux garçons contre une fille, c’était totalement injuste. Malgré une petite remontrance à ton égard, Maman s’était tournée vers les garçons et leur avait fait une grande leçon sur ce que ne devait pas être les Aristochats « Les Aristochats ne jouent pas à se mordre, à se griffer et autres gestes violents. Quelle horreur ! » Maman avait donc puni tes frères en leur ordonnant de se calmer au coin.

Maman t’avait porté jusqu’à ton gros coussin rose bien moelleux, brodé de ton nom, puis elle avait remis tes nœuds en place. Aimant être au centre de l’attention de la belle chatte blanche, tu ronronnais ta victoire tout en regardant triomphalement tes frères. Quand Maman quitta la pièce, tu te promis de rapporter le moindre geste des garçons. S’ils désobéissaient encore à Maman, tu allais encore être au cœur de l’attention de Maman : le Graal pour la petite princesse que tu étais. Tes prédictions s’avérèrent d’ailleurs exactes puisque, profitant d’un moment d’inattention, Berlioz avait tenté une approche, te sautant dessus. Tu t’apprêtas, une nouvelle fois à tout rapporter à Maman mais les paroles de ton frère te devancèrent. Il avait, à présent, toute ton attention. Si Toulouse avait une idée, il fallait écouter. Ton frère avait souvent des idées, souvent farfelues, mais parfois excellentes ! Il avait une imagination débordante, Maman avait décelé cela chez lui depuis ses premières semaines et elle avait décidé de le mettre à la peinture.

Lorsque Berlioz s’installa sans gêne sur ton coussin tout en te poussant, tu levas les yeux au ciel, agacée. Tu ne dis rien cependant, le laissant parler. Tu ne voulais pas passer à côté d’une aventure lancée par Toulouse. Mais… par la Reine-Mère ! Tu t’attendais à tout sauf ça ! Jouer aux chats de gouttière ? Etre puni, au coin, pour avoir griffé et mordu ne leur suffisait pas ? Parce que, en soi, ça revenait au même non ? Les chats de gouttière faisaient ces choses, pas les Aristochats !

Maman entra dans la pièce à ce moment là, leur signalant qu’il était l’heure d’aller se coucher. En bonne petite fille, tu t’empressas d’aller à sa suite mais Berlioz te retint un instant, te demandant si tu étais d’accord pour les suivre dans leurs aventures. Tu lui lanças un regard méprisant, ne lui répondant rien. A vrai dire, tu pesais le pour et le contre même si ta décision était déjà prise dès l’instant où Berlioz t’avait annoncé que Toulouse avait eu une idée.

Tu te couchas docilement, tout contre tes frères et fis semblant de t’endormir. A vrai dire, tu étais pleinement éveillée mais tes talents d’actrice faisaient croire tout le contraire. Berlioz donna alors le signal, il avait l’oreille absolue et savait parfaitement détecter quand Maman était dans un sommeil profond. Il ne perdit d’ailleurs pas de temps pour vous bousculer, toi en particulier, annonçant par la même que tu lui avais fait mal. Non mais quel culot ! C’était la meilleure celle là ! C’est lui qui gesticulait comme un ver de terre mais c’était de ta faute en plus ! Finalement, tu te levas à ton tour, ronchonnant dans ta barbe et tu suivis les garçons, non sans un pincement au cœur de désobéir ainsi à Maman « Toulouse ! Où est-ce que l’on va d’abord ? »

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Ven 25 Déc - 22:38
« Maman ! il a recommencé ! »  || ft. Eponine & Grigori Tenor

Maman ! Il a recommencé !


ft. Eporie & Grilioz

L’aventure… Il n’y avait rien de mieux ! Je n’avais jamais très bien compris pourquoi il fallait toujours apprendre des bonnes manières – un peu « chiantes » (mais ça reste entre nous que j’ai utilisé ce mot, maman n’aime pas du tout) et inutiles – alors que la vie, ça devait être bien mieux en dehors du salon !
Moi, mon rêve, c’était d’être un aventurier. Un chat de gouttière, c’était bien ça, non ? griffer et cracher, c’étaient des compétences de base pour survivre en milieu hostile. C’était bien pour ça qu’il fallait s’entrainer dur.
En fait, si Marie ne nous dénonçait pas à chaque fois, Berlioz et moi, on aurait déjà pu devenir de grands aventuriers depuis longtemps. Les sœurs, c’était aussi « chiant » que les bonnes manières. Voilà.

Heureusement que Berlioz était un vrai frère. Avec lui, au moins, on pouvait rigoler. Et puis, il était malin, aussi… Alors, c’était suite à son idée qu’on avait invité Marie à venir avec nous. Il n’avait pas fallu beaucoup insister, bizarrement. Je supposais qu’elle rêvait peut-être de rencontrer un prince charmant ou un truc du genre dehors. Enfin, au moins, elle ne risquait pas de nous dénonçait si elle venait avec nous, puisque si elle le faisait, elle aussi serait punie. Quel génie, mon frère !

On avait fait semblant de dormir. Enfin, en vérité, je m’étais quand même un peu endormi et j’avais commencé un rêve où j’avais des griffes super puissantes… mais Berlioz m’avait réveillé en me grimpant dessus pour sortir du panier. Au moins, j’allais être bien réveillé pour partir à l’aventure, comme ça !
Et quand il avait réussi à sauter pour sortir de notre panier, je l’imitai, pendant que Marie ronchonnait encore. Mais elle nous rejoignit tout de même.

On avait trottiné jusqu’à sortir de la pièce et ce n’était une fois dans le couloir que je répondis à ma sœur : « On a tout un circuit prévu. La première étape, c’est d’aller… dans la rue. » Pour ça, il suffisait de se montrer un peu rusé. Edgar avait beau vérifier toujours toutes les portes et toutes les fenêtres, il y avait ce soupirail, au sous-sol, qu’il ne pouvait pas fermer. L’ouverture était parfaite pour laisser passer des chatons comme nous. Avec le régime qu’on respectait avec maman, on n’était pas gros, alors c’était parfait. « Direction la cave ! »

La cave… c’était un endroit effrayant et je le savais bien. Il y avait des bruits bizarres, des araignées et puis aussi des bestioles qui vivaient dans les murs. Mais si on devait devenir des vrais aventuriers, il allait falloir faire preuve de courage et ne pas sursauter ou crier.
« Si vous entendez quelque chose de suspect, griffez sans sommation ! »

C’était plus simple. Et puis, Madame disait toujours qu’il valait mieux prévenir que guérir. Alors, si on était prévenus tous les trois, c’était mieux.
J’avançais le premier. Je n’avais pas peur. Bon, un peu des araignées, quand elles étaient fort grosses, mais les petites et les moyennes, j’en faisais mon affaire. J’étais sûr et certain qu’en leur arrachant quelques pattes, ce serait ensuite très facile de s’en débarrasser.

Descendre les escaliers, ce n’était pas bien difficile. Il faisait sombre, mais on était des chats. Donc voir dans le noir, ce n’était pas un problème pour nous. Ça s’appelait être nyctalope et même si ça ressemblait fort à un gros mot, c’était un mot qu’on pouvait dire, ça.
« Il va falloir grimper sur l’étagère pour arriver jusqu’à la fenêtre. Et là, on devra sauter pour sortir. »

Mon plan me paraissait infaillible. De la dernière planche de l’étagère à la fenêtre, c’était un petit saut de rien du tout. Même Roquefort aurait pu le faire.

« Qui commence ? Les dames d’abord ? »
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Grigori Dimitrov
Grigori Dimitrov
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Mar 12 Jan - 23:30
Maman, il a recommencé
ft. Willou et Epo
Ça faisait longtemps que les trois petits minous n’avaient pas désobéi ensemble et même s’il ne le dirait pas forcément, Berlioz était ravi que Marie vienne avec eux, d’accord c’était une fille, des fois elle était un peu chiante mais c’était malgré tout une bonne partenaire de jeu, quand elle ne ronchonnait pas et là, elle semblait partante pour l’aventure puisqu’elle demandait des renseignements à Toulouse. Fidèle à lui-même, ce garnement faisait durer le suspens avançant ce qui sembla être une éternité à Berlioz qui mourait d’envie de savoir. L’attente fut cependant bénéfique, le programme était parfait ! Aller dans la rue, en pleine nuit, c’était formidable et puis il n’y aurait personne pour leur dire ce qu’ils devaient ou ne devaient pas faire.
Son poil se hérissa sur son dos en entendant la seconde phrase ? A la cave ? Genre la cave, cave ? Là où il y avait des araignées ? Des bruits horribles par exemple des grincements, des courants d’air froid. Non, ça par contre ça ne disait rien à Berlioz qui recula d’un pas, puis de deux avant de se dire que de rester à la traîne ça n’était pas la meilleure solution, il vint donc se caler entre sa sœur et son frère pour être sûr que rien ni personne ne pourrait le toucher. Son poil était tout hérissé, signe de sa peur… pourquoi il y avait toujours des épreuves avant l’aventure. Son nez se fronça, tandis qu’il mettait la patte dans ce qui ressemblait à une flaque d’eau… Edgar faisait très mal son travail décidément. En plus voilà que Toulouse en rajoutait une couche, quelque chose de suspect, griffer sans sommation, mais qu’il se taise ! TOUT ETAIT SUSPECT, Berlioz avait déjà les griffes sorties mais il était bien incapable de griffer quoi que ce soit.

La fourrure de son frère et de sa sœur étaient chaudes et toutes douces, ça avait que chose de rassurant, ça lui permettait d’avancer sans se retourner sans arrêt jusqu’à atteindre une étagère, une immense étagère, une étagère gigantesque même, c’était véritablement haut pour trois chatons. Berlioz regardait où était la fenêtre. Elle était loin de l’étagère, alors oui, ils étaient des chats, ils savaient sauter mais ils étaient des chats de salons pas encore des chats gouttières. Ou alors c’était un test, le premier du circuit et celui qui prouverait qu’ils pouvaient être de véritables chats de gouttières. Il fallait se lancer, lequel des trois minous se lancerait le premier. Il semblerait que Toulouse ait sa petite idée sur la question, Berlioz eut un petit rire, ses moustaches tressautant tandis qu’il se moquait de sa sœur. « Oh oui, les dames d’abord ! Vas y Marie, montre-nous la dame que tu es. » Néanmoins, il n’était pas cruel et ne voulait pas qu’il arrive quoi que ce soit à la petite minette blanche, il observa attentivement la façon dont l’étagère était faite avant de donner ses conseils, sans véritablement savoir si c’était les bons. « J’ai l’impression que ce côté de l’étagère est rongé par l’humidité, ça ne serait pas judicieux de poser tes pattes dessus. » Pas qu’elle soit lourde, oh non non, mais ça avait l’air d’être du bois pourri et une vilaine chute, en plus de blesser la polissonne, risquait de mettre un point final à leurs aventures. D’un geste de la queue il désigna l’endroit qui semblait le plus stable et en même temps le moins éloigné de la fenêtre « A mon avis tu devrais tenter ton saut d’ici et une fois que tu es sur le rebord, aide nous à ne pas tomber hein ! » Ceci étant dit, il se dressa sur ses petites pattes pour lui faire une espèce de courte échelle « Courage Marie, n’oublie pas tu es une dame, tu ne peux pas rater ! C’est comme le solfège, un beau jour savoir grimper et sauter pourra valoir son pesant d’or et on s’est entraîné souvent ! » Bah oui c’était le principe de la bagarre que de s’entraîner !

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