C’était donc ça Poudlard. Maëlle observait attentivement cet endroit dont elle avait tant entendu parler, que ce soit dans la bouche de son père lorsqu’il évoquait son enfance passé entre ces murs ou dans la bouche des enfants de son âge lorsqu’elle conversait avec eux lors des interminables – mais néanmoins amusantes – soirées organisées par les parents, sans oublier les illustrations dans les livres traitant de cette école si célèbre, ayant d’ailleurs inspirée la fondatrice d’Ilvermorny. Si l’imagination de Maëlle avait aidé à la réalisation du château dans sa tête, ce n’était pas si réaliste que cela, elle s’en rendait compte à présent. Tout était impressionnant, du lac sombre où se reflétait des milliers d’étoiles provenant du ciel aux barques qui voguaient sur les flots. Barques dans lesquelles Maëlle grimpa voulant vivre l’expérience à fond, il n’y a pas d’âge pour rêver après tout. Ses réactions et son regard rempli d’émerveillement était semblable en tout point à celui des enfants de onze ans qui rentraient pour la première fois dans une école magique. Lorsque son pied foula la terre ferme, elle quitta le groupe des plus jeunes pour retourner vers les gens de son âge qui arrivaient en calèche tirés par rien du tout. Décidément, cette école était des plus surprenantes, l’air tirait des calèches, c’est fou tout de même. Et elle n’avait encore rien vu.

Si de l’extérieur, il faut quand même admettre que le château faisait un peu vieille bâtisse ayant résisté aux intempéries mais n’ayant rien de très impressionnant, voir même que ça faisait château hanté comme dans les histoires que la mère de Maëlle écrivait pour effrayer ses plus jeunes lecteurs. Cette impression disparaissait totalement lorsque l’on franchissait la porte.

Des lumières projetaient des ombres colorées sur les murs les rendant plus intéressant que des murs ordinaires. Venu accueillir ce flot bruyant d’élèves, des fantômes, comme quoi, elle ne s’était pas tant trompée que cela la demoiselle Rosier, le château était bel et bien hanté mais les esprits vivant en ces lieux étaient pour le coup plus qu’adorable venant saluer les nouveaux arrivants faits de chair et d’os contrairement à eux. Maëlle essayait d’identifier chaque fantôme mais si ça semblait évident à des gens ayant passé toute leur scolarité en ces lieux, pour elle c’était impossible de les identifier formellement. Alors d’accord, il ne se ressemblaient pas tous mais à part ces différences physique impossible de dire qui était le fantôme de chaque maison… D’ailleurs étant donné qu’il y en avait plus de quatre, il n’y avait pas que les fantômes des maisons voire même ces derniers étaient déjà dans la grande salle et Maëlle se cassait la tête pour rien. S’il y avait au passage, bien un lieu de Poudlard qui intéressait la demoiselle Rosier en dehors du terrain de Quidditch – mais ça ce n’était pas du tout spécifique à Poudlard dès que terrain de Quidditch il y avait, il fallait que Maëlle aille y jeter un coup d’œil. Non la spécificité de cette école que voulait à tout prix voire Maëlle, c’était le plafond de la grande salle. Son père avait dit à Maëlle que compte tenu de sa passion pour les étoiles, cela devrait être à ses yeux l’endroit de l’immense château qu’elle préférerait alors elle voulait savoir s’il avait raison – même si c’était une évidence que monsieur Rosier connaissait bien sa progéniture.

Pourquoi n’y était elle pas encore alors, pourquoi ne pas s’être précipité pour aller voir directement. Alors, déjà, c’était terriblement impoli pour Maëlle de ne pas répondre à des fantômes qui avaient dû se sentir bien seuls durant tout l’été. Après tout, ce n’était pas parce qu’ils étaient morts qu’il ne fallait pas les respecter. Ensuite, vu le nombre d’écoliers, si elle avait voulu à tout prix passer, il aurait fallu pousser des gens, ce qui était terriblement mal élevé comportement et ça n’était pas vraiment le genre de Maëlle d’agir ainsi. Et surtout, le plus important, alors qu’elle s’avançait avec des petits camarades, son regard fut attiré par une chevelure blonde. Alors ouai d’accord ça n’a rien de foufou, bleu ou rose ça aurait été plus étrange tout de même. Il n’empêche que Maëlle s’arrêta comme interloquée tandis que les souvenirs remontaient à la surface, des souvenirs plus que joyeux.

Pourquoi alors ses sourcils étaient froncés comme si elle n’y croyait pas elle-même. Le trouver ici n’avait rien de bien étonnant, elle aurait même dû s’y attendre à retrouver des connaissances, voire même des amis. Après tout, elle savait très bien qu’entre ces murs elle retrouverait la famille Vandwyck et ça n’était certainement pas la seule famille sang pure qu’elle avait fréquenté avant ce jour et encore moins la seule famille sang pure qui étudiait à Poudlard – forcément que non vu que papa Rosier vient de là lui aussi -. Et si pour la famille Vandwyck, Maëlle n’était pas des plus enthousiaste à l’idée de les revoir, la présence d’Helios Carrow était une chose tout à fait différente.

Elle s’arrêta donc de suivre la vague d’élèves qui la menait lentement vers la grande salle, faisant volte-face et se faufilant – se précipitant même serait plus juste – vers le blondinet, son ami d’enfance – pour ne pas dire son meilleur ami lors de ces soirées – s’exclamant joyeusement une fois en face de lui « Helios ! Ce que je suis contente de te voir ! » Ce n’était pas des paroles en l’air comme pouvait en témoigner son regard qui pétillait de plaisir. Si elle sembla hésiter quelques instants, elle finit littéralement par lui sauter au cou – désolée Helios – pour lui faire un câlin digne de ce nom après toutes ces années sans s’être revu, il fallait au moins ça. « Comment tu vas ? » Bon après la question à se poser, c’était est ce que lui se souvenait d’elle ? Si la question effleura l’esprit de Maëlle quelques instants, elle la balaya presque aussitôt, non mais quand même comment on peut oublier ses amis et puis même sans ça, il fallait être complètement à côté de la plaque pour ne pas connaître ou reconnaître Maëlle vu le nombre de fois où elle était obligée d’être sur les photos de famille qui paraissaient dans les journaux. Non vraiment, aucun risque qu’il ignore qui elle était.

C’était donc ça Poudlard. Il y a des jours comme ça où le monde a décidé, sans spécialement vous concerter ou alors vous n’avez pas pris en compte les avertissements, de partir littéralement dans un délire impossible à comprendre. Il semblerait que pour Maëlle ce soit une de ces journées. Au bout d’un moment, il faudrait fournir aux garçons des familles sang pur des manuels sur comment bien se comporter parce que ça commençait vraiment à devenir alarmant cette façon de se comporter. Dans quel univers parallèle était elle tombée pour que les gens soient autant à côté de la plaque ? Qu’on soit bien clair, Helios vivait dans un monde d’apparence ou à défaut d’être poli  - parce qu’il faut bien admettre que la politesse ça n’est pas donné à tout le monde – il existait un truc merveilleux qui s’appelait l’hypocrisie. Ah quel bonheur que l’hypocrisie, ça permettait aux gens complètement cons à la mémoire de poisson rouge, de faire semblant qu’ils savaient parfaitement en face de qui ils étaient. Etait il dépourvu d’hypocrisie et de logique le jeune Carrow pour se dire que la solution de base lorsqu’une personne arrivait en ayant l’air de le connaître, le mieux c’était de la rembarrer en la traitant d’impertinente.

Ne s’y attendant pas spécialement, il est vrai que Maëlle eut un temps de réaction conséquent, le fixant comme s’il était tombé sur la tête avant d’aviser les camarades qui entouraient Helios et qui, vraisemblablement jouaient plus le rôle de bandes suivant leur meneur que de véritables personnes en pleines réflexions qui auraient pu se dire que la situation était étrange. Si son regard avait détaillé chacune des personnes présentes, s’assurant par ce biais qu’aucun était réellement agressif, n’ayant pas spécialement envie de s’attirer des ennuis, elle finit par poser son regard sur Helios avant de prendre la parole, d’une voix beaucoup moins joyeuse, pas spécialement froide parce qu’il était visiblement le seul à se dire que se faire des ennemis plutôt que des amis était la meilleure méthode. « Je suis donc impertinente ? » Elle fit une pause pour bien qu’il analyse le mot utilisé, étant donné que sa mémoire semblait lui faire défaut et qu’il n’avait pas du tout l’air de la remettre, mieux valait il faire preuve de prudence. « Je trouve ça assez ironique en réalité que tu me traites de personne irrespectueuse et arrogante alors que de nous deux, celui qui est le plus irrespectueux envers l’autre, ça n’est certainement pas moi. » et elle ne parlait même pas d’arrogance, le jour où Maëlle serait arrogante serait à marquer d’une pierre blanche, ça n’était vraiment pas sa façon d’être et encore moins de se comporter.

Son regard encore relativement amical laissa place à une déception immense à la suite des propos suivant du jeune homme. Elle poussa un soupir blasée. Qu’il ne la remette pas à la rigueur ça n’était pas le plus grave, des personnes, il avait dû en rencontrer des centaines, un peu comme Maëlle d’ailleurs mais il faut croire qu’elle, contrairement à lui avait une mémoire qui fonctionnait tout de même beaucoup mieux que la sienne. Là, où réellement, elle était surprise, outre le fait qu’Helios avait changé du tout au tout en quelques années, l’adolescence ne lui ayant décidément pas beaucoup réussie. C’était son comportement qui était choquant, d’accord Maëlle était loin d’être le genre de personne faisant des scandales pour tout et pour rien, d’aller faire des incidents diplomatiques entre familles sang pure parce qu’on lui parlait mal – non non elle se contentait de dire devant toute une assemblée de sang pur qu’elle n’épouserait pas le fifils prodige d’une famille sang pur bien haut placée dans la hiérarchie sang pur. Mais ça, Helios ne pouvait pas le savoir, son comportement était donc insolent et complètement déconnecté de la réalité dans laquelle il était sensée vivre avec un savoir vivre qui s’était clairement fait la malle.

A son rire, suivi par sa troupe de singe savant, Maëlle ne détourna pas le regard se contentant de les regarder de nouveau. Attendez quoi ? Il était en train de la congédier. Ah il faut dire ce qui est, il ne manquait pas de culot le petit père. En revanche, est ce que Maëlle était vraiment impressionné par un garçon qu’elle avait connu enfant et avec lequel elle avait joué des dizaines de fois, pas vraiment ? Autant un parfait inconnu qui lui parlait mal, elle se serait méfiée, aurait fait machine arrière, voire même elle ne serait pas venue le voir. Autant Helios, elle était pas vraiment dans ce genre d’optique. Mais puisqu’il voulait jouer à ce petit jeu, quand bien même, elle risquait de perdre, Maëlle n’allait clairement pas le laisser dicter sa loi et rigoler à ses dépens. « Et vous trouvez ça drôle ? » Oh oui, il y avait carrément de la condescendance dans sa voix. Si Maëlle était visiblement une flipette en tête à tête et contournait les problèmes, devant des gens, il semblerait que ça ne soit pas du tout la même chose et qu’elle soit capable de l’ouvrir. « Donc, je résume, je te connais par conséquent ça pourrait te mettre le Billywig à l’oreille et te dire oh il est possible que je la connaisse en retour et puisqu’elle a l’air de m’apprécier qu’on ait été proche, à défaut que tu arrives à mettre un nom sur un visage. » Ce qui d’ailleurs était ultra alarmant du point de vue Maëlle oh vu de la célébrité de sa famille, mais bon, on va dire qu’il faisait l’impasse sur l’actualité sorcière. « Mais non seulement tu ne te dis pas ça mais en plus tu déclenches les hostilités ? Et pour quelle raison ? Parce que tu as un public qui rigole à toutes tes blagues ? » Elle le regarda dans les yeux « Tu es un idiot Helios Carrow, il n’y a aucune foutue raison pour que tu agisses comme cela. Ton éducation t’a pourtant appris à bien te comporter en société, non ?  Parce que tu crois que les choses qui se passent dans une école ne seront pas répétés, amplifiés, transformés lors des soirées sang pur ? » Elle esquissa un sourire, complètement fictif « Et bien tu es d’une naïveté, c’est affligeant. Ta mère valide ton comportement de gamin ? » Et pourtant, même si elle semblait à l’aise dans ses propos et qu’elle été capable de continuer un petit peu ce petit jeu complètement crétin avec lui, elle voulait qu’il se rende compte qu’il agissait mal, qu’il revienne sur ses propos et qu’il se calme en constatant qu’il n’avait rien à gagner en agissant comme ça, puisque son public était déjà acquis à sa cause et que Maëlle n’en avait strictement rien à faire, oh et peut être qu’il pouvait tout simplement sortir de sa bêtise affligeante en lui demandant son prénom… pauvre Helios… il avait décidément changé et pas en bien du tout. Et Maëlle, si elle acceptait ce genre de comportement de la part de parfaits inconnus ne l'acceptait certainement pas de personnes connues n'ayant aucune foutue raison de lui prendre la tête. Ah non mais qui l'avait laissé devenir comme ça ce garçon, c'était ça l'éducation sang pur après un océan, des fiancés trompant leur fiancée le soir de leur rencontre et des amis prenant de hauts leurs amis sous prétexte qu'ils n'avaient pas de mémoire... diantre.

C’était donc ça Poudlard. Flûte, dans sa volonté de ne pas laisser passer ce genre de choses, Maëlle avait omis un détail. Son regard se posa, embêté, sur le public qui assistait à tout ceci. Ce n’est pas exactement ce qu’elle avait voulu. Elle n’avait pas besoin que des gens, qu’elle ne connaissait pas lui montre son soutien ou plutôt trouve le moyen de rire aux dépens d’Helios à cause d’elle. Si elle ne leur adressa pas un regard noir, ce fut uniquement parce qu’elle n’osa pas se mettre tout le monde à dos. Elle n’en eut d’ailleurs pas besoin, Helios se chargea de cette partie, ce qui était une excellente nouvelle. Moins de personne il y avait et plus… Maëlle perdrait en superbe. Oups, mauvaise idée en fait. Elle observa impuissante les amis d’Helios ne pas chercher à discuter les ordres du meneur qu’il était pour filer rapidement. Et bien, il semblerait qu’elle se retrouve face à un jeune homme qui la trouvait impertinente pour des raisons qu’elle ignorait totalement.

Il la fixait, impossible de dire si c’était avec une envie de l’étrangler – ou de lui lancer un sort qu’importe – ou pour autre chose. De ce fait, elle ne savait pas si elle de son côté devait le regarder en retour ou s’écraser de peur que sa colère contre elle – qui n’avait pas vraiment lieu d’être si ?- soit dévastatrice. Elle essayait donc de repérer discrètement Orion, peut être que s’il était dans les parages, elle pourrait le rejoindre… ou Anya, à moins qu’elle aussi ait oublié Maëlle. A croire qu’elle était transparente quoi.
Elle s’intéressa à Helios lorsqu’il lui posa une question. Elle s’apprêtait à répondre qu’il se trompait totalement, ah ça pour aller à des soirées sangs purs, elle y allait. C’était souvent fort ennuyeux et alors les dernières fois qu’elle y avait été, c’était très étrange, les filles de son âge cherchait visiblement à être casé et elle… et bien disons que c’était compliqué, elle goûtait à peine à une pseudo liberté et loin d’en être folle de joie, cela l’effrayait au plus haut point. Il la devança en avançant un argument qui aurait pu être vrai, elle aurait pu ne plus aller aux soirées pour des raisons diverses et variées – enfin c’était souvent la même raison, ne plus être convié – et c’est ce qui expliquerait qu’il n’arrive pas à remettre la sorcière. Mais ça n’était pas le cas, il fallait qu’elle l’aide, il fallait… Le regard de Maëlle se mit à pétiller tandis qu’il prononçait son prénom… oui bon est ce qu’il était obligé de lui sortir ses trois prénoms, ça va, elle se serait contenté d’un Maëlle Rosier mais bon, elle était contente qu’il ait réussi à la remettre et elle n’allait pas s’agacer pour si peu.

C’était donc ça, il ne pensait pas la voir mettre les pieds ici. Cela expliquait bien des choses selon la jeune fille, bon certainement pas qu’il agresse les gens sans raison mais bon que déjà il ne lui vienne pas à l’esprit qu’une fille se présentant à lui soit Maëlle, c’était logique. Elle expliqua les raisons de sa présence. « En réalité, je suis là pour assurer mes arrières au cas où je n’ai pas le niveau pour jouer dans une équipe de Quidditch professionnelle. » ou qu’elle se blessait trop gravement pour remonter sur un balai mais bon, Maëlle avait plus l’impression de ne pas être à la hauteur qu’autre chose. Devait-elle aussi dire qu’elle comptait mettre à profit les quelques années d’études pour tenter de se trouver un fiancé. Si c’était pure vérité, il y a des choses qu’elle ne pouvait admettre à haute voix et surtout pas face à un sang pur proche de sa tranche d’âge, pour peu qu’il pense que c’était une demande pas très subtile  pour qu’il lui fasse la cour, ça n’était pas la peine.

S’il regarda en arrière, Maëlle fit bien évidemment de même sans forcément comprendre pourquoi. Il craignait les réactions des autres ? Pourtant, de ce qu’elle pouvait constater, il n’était pas vraiment à plaindre. Réellement, ses petits camarades lui mangeaient dans la main. Lorsqu’il posa de nouveau son regard sur elle, l’expression qu’il arborait était trop mignonne. Il semblait en proie à la culpabilité culpabilité mon cul ouai et il lui fait ses excuses. Oh, c’était donc ça, il avait sincèrement cru qu’elle venait pour lui demander des choses. Elle fronça les sourcils, voilà qui était fâcheux et son agacement avait été tout à fait compréhensible. Elle lui adressa un beau sourire avant de dire pleine de compassion à son égard « Je te pardonne. Je ne pensais pas que c’était si difficile d’être le fils de la vice-rectrice. » Enfin à la rigueur qu’ils essaient de devenir proche d’Helios pour obtenir des faveurs, ça oui, elle pouvait le concevoir mais elle ne voyait pas plus loin que cela. « J’ai besoin de comprendre, que viennent-ils te demander au juste ? » Si elle fit une nouvelle pause pour lui laisser le temps de répondre, il n’en demeurait pas moins essentielle pour elle de revenir sur leur nouvelle rencontre. « Je suis désolé de t’avoir accosté de la sorte, je n’avais pas la moindre idée de ce que tu pouvais vivre. Tu n’as pas essayé de leur expliquer que tu ne pouvais pas leur donner grand-chose et que ce n’était de toute façon pas une manière de réussir dans la vie ? » Elle était assez mal placée pour dire cela puisqu’elle à chaque fois qu’elle avait expliqué à ses camarades que non, elle n’était pas en mesure de leur accorder un tête à tête avec l’un de ses parents, ses camarades ne l’écoutaient pas vraiment, voyant clairement Maëlle comme un moyen très simple d’atteindre ses parents, ce qui ne fonctionnait pas vraiment. Alors pas du fait de Maëlle, oh elle avait bien essayé de faire plaisir à tout le monde, en particulier lors des fêtes d’anniversaires mais ça avait toujours eu le don de tendre ses parents qui n’appréciaient que moyennement la façon de faire des jeunes gens. Ouai… peut être qu’Helios avait en réalité les mêmes problèmes qu’elle.

Charmant ? Oui alors ce n’est pas exactement le terme que Maëlle aurait choisi pour parler d’un potentiel échec mais elle ne fit pas la moindre remarque, partant du principe que c’était une formule qu’utilisait les Anglais et qu’il ne fallait pas chercher plus loin. Elle se contenta de répondre à la question « Art Magique. » Entre les instruments, la peinture et les lettres, elle ne devrait pas avoir de mal à dégainer un diplôme et puis de toute façon, elle ne cherchait pas forcément le optimal  partout, non elle ce qu’elle voulait c’est du temps libre pour utiliser son balai. Si elle n’avait pas l’intention de rejoindre l’équipe de Quidditch de Poufsouffle, elle ne comptait pas pour autant ne pas toucher son balai durant ses études, juste elle travaillerait en solo. En même temps, pour être attrapeur, nul besoin d’être plusieurs.

Si parler d’elle n’était pas un problème, surtout devant un ami de longue date, elle n’était pas le genre de personne se complaisant dans ce domaine, s’intéressant aux autres et là, elle voulait connaître la raison pour laquelle Helios avait perdu patience, que lui demandait les autres. Espérant qu’elle pourrait l’aider avec ça même si, elle n’était sûre de rien, comme toujours. La réponse d’Helios, elle ne la remis pas en cause, en revanche, elle ne comprenait pas les élèves agissant ainsi. D’accord, ça n’était jamais agréable les mauvaises notes, ah non, elle en avait eu elle aussi et bon sang, elle avait eu l’impression d’assister à son propre procès. Sauf qu’elle n’avait jamais cherché à obtenir les faveurs des professeurs ou d’un fils de directeur ou vice-directeur, ça n’était pas la solution. Si encore ils demandaient à Helios que sa mère leur donne des cours particuliers, ce serait logique mais ça n’était pas le cas. Cela devait être lourd pour ce pauvre Helios et Maëlle s’en voulait de lui avoir sauté dessus alors elle lui fit ses excuses pour son comportement, n’osant pas vraiment lui dire qu’elle était juste heureuse de le voir et qu’il lui avait manqué, ayant bien compris qu’il ne se souvenait pas vraiment d’elle, enfin si maintenant de nom mais ça s’arrêtait là. Alors à la place, elle essayait de l’aider avec ses problèmes de filiation problématique. Elle lui lança un regard penaud tandis qu’il lui disait avoir tenté mais qu’à force et bien il s’était montré un peu plus désagréable et c’est elle qui en avait fait les frais. « Je peux comprendre que tu sois agacé si c’est ça dès le premier jour. » Elle ne se faisait pas d’illusions pour elle, ils n’allaient pas non plus la laisser en paix à cause de ses parents… C’était trop dur de passer incognito dans ce monde ? « Espérons que ça passe avec le temps et qu’ils comprennent vite que tu n’as rien à leur offrir, que tu n’aies pas ta mère. »

Elle le regarda tandis qu’il reculait pour l’observer… Euh mais qu’est ce qu’il faisait au juste ? Elle le regarda à son tour sans comprendre ou plutôt, elle ne voulait pas comprendre ce qu’il faisait. Surtout que ça fit travailler son esprit que quelques secondes, un immense sourire se dessina sur ses lèvres en entendant les questions qu’il lui posait. Alors oui, ça n’était que des questions bateaux mais ça prouvait une chose selon Maëlle, c’est qu’il acceptait de passer du temps avec elle et vu comme leurs retrouvailles avaient débuté ce soir, elle en avait réellement douté « Et bien j’ai été sur les barques avec les premières années. » D’accord elle n’avait plus l’âge mais bon c’était quelque chose qu’elle avait toujours regretté de ne pas avoir vécu « Vous en parliez tous avec des étoiles dans les yeux alors j’avais envie de voir par moi-même. » Et son regard démontrait certainement qu’elle avait apprécié cette traversée. Elle avait d’ailleurs hâte de pouvoir ramener son balai qu’elle avait laissé chez ses parents pour tenter le vol au-dessus du lac en pleine nuit afin de voir le ciel étoilé se reflétait dedans. Peut être que si Helios appréciait de voler sur un balai elle pourrait lui demander de venir avec elle ? « Je t’ai reconnu toi, c’est le plus important non ? » Non ça n’était pas pour le flatter, elle le considérait vraiment comme un ami important dans sa vie et de toutes les personnes qu’elle allait croiser à Poudlard, c’était certainement celle qu’elle avait le plus envie de revoir. Elle se doutait qu’elle croiserait Tristan et ses sœurs, ce qui ne l’enchantait pas vraiment,  ses cousines aussi à qui il faudrait qu’elle aille dire bonjour, il y avait aussi les Dimitrov ou plutôt la Dimitrova qu’elle connaissait très bien et avec qui elle s’entendait presque aussi bien qu’avec Helios. Est-ce qu’elle était perdue en revanche « Perdue ça dépend, pour le moment je t’avoue que je suivais nos camarades jusqu’à la grande salle donc je ne risquais pas de me perdre mais sinon, dès que je serais toute seule, oh que si je vais me perdre, votre château est gigantesque. » Enfin, elle se perdrait pendant quelques jours et puis elle irait certainement faire le tour de chaque pièce avec Orion afin de savoir se repérer. « Et toi ? Qu’est-ce que tu deviens ? En dehors des jeunes gens, dont je fais partie, qui te gâche ta rentrée, tout va bien pour toi ? » Quelle était au final la carrière qu’avait choisi Helios, en dehors d’aujourd’hui est ce que les gens le laissaient tranquille ou étaient ils sur son dos tel des sangsues. Avant que les gens ne leur rentrent dedans pour aller à la grande salle et en supposant qu’ils avaient le temps avant que la répartition ne commence – bon et puis aussi parce que Maëlle sait très bien avant même d’avoir le choixpeau sur la tête dans quelle maison elle va terminer – elle s’empara de la main d’Helios pour l’entraîner à sa suite et se décaler pour se mettre contre un mur, visible de tous pour éviter d’avoir des rumeurs sur le dos dès le premier soir, même si en soit les gens n’avaient absolument rien à dire à ce sujet, elle préférait tout de même évité qu’on lui prête des romances, surtout le soir de son arrivée, ça serait exagérer.

Est-ce qu’il fallait faire preuve de sincérité en toute circonstance, c’était la question que Maëlle se posait, reconnaître ouvertement qu’en réalité elle n’avait pas spécialement besoin d’être une artiste mais que peu importe ce qu’elle faisait parce qu’elle signerait Maëlle Rosier ou plus tard Maëlle et le nom de son mari qu’elle ne connaissait pas encore mais qui aurait à coup sûr un nom tout aussi prestigieux que le sienne, ça suffirait à lui ouvrir toutes les portes et que les gens achèteraient peu importe ce qu’elle ferait d’ailleurs des partitions de musiques puisqu’elle savait jouer au piano, des peintures ou même d’écrire des textes. Le monde était tel qu’il était, ses privilèges, elle les connaissait et se moquait éperdument que ça soit injuste, c’était ainsi. « Non, à la rigueur je sais peindre mais je vais t’avouer que ça m’importe peu Helios, j’ai quelques années pour me parfaire au Quidditch, apprendre tout sur la peinture en parallèle afin de savoir non pas comment peindre mais qui sera le plus offrant pour des toiles qui se vendront cher pas parce que je serais douée mais parce que je suis une Rosier, si le Quidditch ça ne fonctionne pas. » Elle prenait l’exemple de la peinture pour que ça soit parlant mais s’il y a bien une chose que Maëlle savait faire c’était s’adapter au monde qui l’entourait et peu importe le domaine artistique qu’elle choisirait, elle saurait tirer les bonnes ficelles pour s’en sortir. Sauf que voilà, ça n’était pas ça qui la faisait vibrer, gagner de l’argent pour gagner de l’argent, ça ne l’intéressait pas, elle voulait jouer au Quidditch, c’est tout et c’est d’ailleurs bien assez.

Si elle se montrait compréhensive, admettant que sa position n’était pas simple, elle n’était cependant pas d’accord avec lui lorsqu’il parlait de personne peu brillantes. D’après Maëlle, c’était surtout les personnes doutant de leurs capacités, la manière de faire n’était pas bonnes, bien entendu mais ils avaient besoin de soutiens, enfin c’est ainsi qu’elle voyait les choses, ça ne rles rendait pas moins brillantes que les autres. Pour ce qui était de comprendre, elle secoua la tête de droite à gauche « Après sept années à avoir dû endurer cela, je suis dans le regret de te dire qu’ils ne comprennent pas le moins du monde et que c’est à nous de nous adapter ou de nous entourer de personne pouvant nous aider à surmonter leurs présences intempestives. » Pour sa part, c’était Orion qui l’avait aidé et elle ne le remercierait jamais assez d’avoir été là pour elle.

L’enthousiasme de Maëlle quant aux barques n’était vraisemblablement pas partagé par son ami d’enfance. Ce n’était pas vraiment étonnant, c’était quelque chose qu’il voyait tous les ans, ça avait perdu de sa saveur, forcément puisque c’était répétitif et Helios avait l’air d’avoir une assez mauvaise mémoire, ou plutôt qu’il retenait certaines choses mais que ça, un peu comme Maëlle précédemment, ça ne l’intéressait pas et il oubliait que c’était un spectacle splendide en réalité. Mais bon, comment lui en vouloir.
De toute façon, rien ne semblait pouvoir entacher son moral ce soir, elle avait vu le lac, elle avait retrouvé un ami d’enfance, Maëlle était toute contente et elle était sincère lorsqu’elle disait que le plus important ça avait été de le reconnaître parce qu’elle en gardait un bon souvenir et qu’elle s’en serait voulu de ne pas le reconnaître. D’après le sourire d’Helios, il était ravi qu’elle l’ait reconnu, ça faisait plaisir à Maëlle d’entendre que c’était important pour lui aussi.

Pour ce qui était de se perdre dans le château, Helios avait visiblement envie d’aider oui alors pas du tout ma puce mais bon en aidant Maëlle à savoir comment s’orienter. Repérer les gens qui allaient au même endroit qu’elle, donc parler aux gens, ça c’était ultra simple pour Maëlle que de communiquer avec tout le monde. Elle était rassurée aussi d’apprendre que ça allait assez vite et qu’elle se débrouillerait rapidement « Quels sont les endroits principaux à connaître selon toi ? » Autant se servir de ses connaissances et de son habitude à étudier ici « Et quel endroit il faut à tout prix visiter aussi ? »

Si elle voulait en savoir bien plus sur lui, ce n’est pas pour autant qu’elle avait envie que tout le monde leur rentre dedans, non mais les gens aussi c’était des brutes et puis là, ils voulaient tous tellement savoir dans quelle maison ils allaient atterrir, alors que ça n’était pas non plus la chose la plus déterminante dans une vie, connaître le nom de son futur époux ça oui c’était important mais l’animal totem d’une maison, non pas vraiment. Maëlle s’empara donc de la main de son amie pour l’emmener ailleurs et éviter de se faire bousculer. A la question qu’il lui posa, elle rétorqua dans un haussement des épaules « Poufsouffle, je n’ai pas vraiment besoin que le choixpeau se pose sur ma tête pour le savoir. » Et à la rigueur même si ça avait été le cas, ce n’est pas en se précipitant là-bas qu’elle le saurait plus vite étant donné qu’il fallait attendre tout le monde, ils avaient donc parfaitement le temps. Bon sang mais qu’est ce qu’il faisait, elle s’indigna en le voyant agir « Helios, ta cravate était bien mise. Flûte mais qu’est ce que tu fais ? » Non mais c’est vrai, est ce qu’il la voyait se rhabiller sous prétexte qu’elle venait de faire deux mètres ? Les apparences d’accord c’était important, elle évoluait dans la même sphère que lui contrairement à ce qu’il semblait penser mais elle n’avait rien fait qui puisse le desservir et était même blessée qu’il puisse croire qu’elle n’ait pas fait attention à ce genre de détail. Enfin flûte, elle n’était pas une écervelée, elle savait quand même se déplacer sans que tout parte à volo sur eux.

Heureusement pour leur magnifique entente, Helios reprit la parole pour répondre à ses questions sur ce qu’il devenait et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il était très doué on me dit dans l’oreillette prétentieux et que ça avait l’air de lui convenir à merveille ces études, à la façon dont il en parlait. Elle était d’ailleurs admirative de voir qu’il arriverait à rentrer dans l’hôpital le plus prestigieux du pays, quel talentueux jeune homme. « Tu as déjà des idées de spécialités ou tu n’en exclues aucune et seuls les stages te le diront ? Je suis contente que tu aies trouvé une voie qui te convienne. Assurément tu feras un très bon médecin Helios. »

Un hochement de tête, accompagné d’un sourire de la part de Maëlle tandis qu’Helios lui adressait des propos des plus sympathiques. Elle avait bien l’intention de réussir une grande carrière de joueuse. Elle avait juste quelques années pour s’entraîner et comptait bien profiter de tous les temps libres que cette scolarité lui donnait pour devenir meilleure.
Pourquoi Helios renifla tout d’un coup, alors là, bonne question. Il avait dû attraper froid, Maëlle ne voyait que ça et ne pouvait s’empêcher de penser que ça ne faisait pas ultra classe, même si bien entendu elle ne dirait rien.

Ce qu’elle pouvait constater, c’est qu’il ne faisait pas des masses pour la conversation. Il y avait un château immense, enfin en tout cas de l’extérieur il semblait immense, pour ce qu’elle voyait à présent, Maëlle n’était sûre de rien mais si son père – qui avait toujours raison- lui avait dit qu’il était immense, quelle raison avait elle de remettre en cause ses propos. Quoi qu’il en soit Helios lui sortait des trucs bateaux à visiter. La grande Salle donc l’endroit où elle allait forcément se rendre dans moins d’une demi heure… super merci Helios. Sa salle commune donc l’endroit où forcément elle allait atterrir juste derrière, mais c’était pas un endroit à visiter, c’était de la logique pure et dure et alors merci pour l’information suivante, le lieu où elle aurait son prochain cours… Elle le regarda sans oser dire qu’il ne faisait pas beaucoup d’effort. Elle ne lui demandait pas comment elle allait s’en sortir pour se repérer, elle lui demandait les endroits à connaître selon lui, pas selon la logique scolaire.  Heureusement, il sembla se reprendre et faire des efforts, c’est Helios visiblement, il lui fallait un peu de temps avant de faire des efforts, son caractère certainement que de vouloir faire le mec détaché et cela même si c’était agaçant pour les interlocuteurs. Elle nota dans un coin de sa tête tous les lieux qu’il lui décrivait : le lac qu’elle avait déjà vu de nuit, il semblerait qu’il vaille le détour de jour aussi. La tour de l’horloge pour voir les alentours, pas de problème et… ça y est, il redevenait casse bonbon dans la phrase d’après en disant qu’il n’était pas guide de touriste magique. Que pouvait elle vraiment répondre à cela, si ce n’est « Pas de problème merci, pour ton aide, c’est gentil. »

Alors qu’il avait évoqué le fait que Maëlle ne soit pas impatiente d’avoir sa maison, la demoiselle décida de faire preuve d’honnêteté, elle savait à coup sûr où elle allait finir et de toute façon, peu importe sa maison, ça n’avait pas énormément d’importance à ses yeux. Elle était là pour ses études, les disputes entre maisons, ça ne l’intéressait pas et puisqu’elle ne comptait pas faire de Quidditch, elle n’aurait pas à se battre avec eux. Il se servit cependant de ce qu’elle lui disait pour lui apprendre une nouvelle chose, fort intéressante, l’endroit où se situerait sa salle commune, elle hocha la tête pour montrer qu’elle avait bien écouté « La tienne se trouve où ? »

Là où il était un peu plus chiant que la moyenne, c’est lorsqu’il osait se rhabiller alors qu’il était déjà parfait, sous prétexte que Maëlle l’avait touché et le pire, c’est qu’il lui faisait du rentre dedans, Maëlle le regarda un peu de travers. « Quelle drôle d’idée. A moins que tu aies l’intention de me demander en mariage. » et même avec une demande en mariage, d’ailleurs « Je n’ai aucune intention de t’enlever dans un coin plus reculé. » Elle prit une profonde inspiration lorsqu’il parla de faire son entrée dans le monde. « La première impression ? Helios tu es dans cette école depuis une dizaine d’années, tu crois pas qu’il est un peut tard pour la première impression ? » Et puis même d’ailleurs, ce n’était pas le sujet. Déjà elle allait rectifier le fait qu’il lui parle comme si elle ne savait pas cela et elle allait rappeler qu’elle ne l’avait pas débrailler « Je sais que la première impression est importante. Si encore je t’avais embrassé et mis du rouge à lèvre de partout ou que je m’étais accrochée à ta chemise et que je l’avais froissé, je ne dirais pas. Ça n’est pas le cas donc se lisser les affaires pour se lisser les affaires, ça n’a aucun intérêt si ce n’est être vexant, comme si je ne faisais pas attention à ce genre de choses. »

Bon revenir sur des sujets plus sympathiques afin d’éviter qu’ils se disputent, c’était encore ce qu’il y avait de mieux. Maëlle trouvait intéressant de l’écouter parler, de voir sa façon de percevoir les gens. Il voulait leur sauver des vies – altruiste donc – même dans un même temps, leurs problèmes ne le concernait pas. « Pourtant, tu n’as pas tellement de problèmes toi dans ta vie, s’il y a bien quelqu’un qui devrait pouvoir écouter les problèmes sans trop que ça le mine ça serait toi. » Mais bon après, elle-même admettait que dans l’imaginaire collectif, y compris le sien, Médicomage c’était vachement plus classe que psychomage. Elle lui adressa un sourire tandis qu’il se projetait dans des revues médicales « C’est tout le mal que je te souhaite. »  avant d’être flatté qu’il la cite comme faisant briller la lignée sans pures. Elle faisait de son mieux en tout cas. « J’espère que nos enfants continueront à faire briller les sangs purs d’ailleurs. » Oui il ne fallait pas que ça s’arrête à leur génération.

Est-ce qu’elle s’attendait à ce qu’il traite des gens qui passaient devant eux de racailles en revanche. Absolument pas et alors ce serait bien la dernière chose qu’elle ferait que de se plaindre qu’on l’embêtait. Elle leur adressa un sourire penaud avant de dire à Helios « J’espère ne pas avoir besoin d’aide et que tout se passera bien pour moi avec tout le monde. » Elle n’avait pas l’intention de se faire d’ennemis en réalité « Mais si j’ai besoin, promis je viendrais te voir, c’est gentil de proposer. » Il l’invitait vraiment à rencontrer des gens, dès sa première soirée elle était invitée à une soirée avec l’élite de la société version étudiant. Elle hocha la tête à sa proposition « Avec plaisir, c’est très gentil de ta part. » Elle en connaissait la plupart, très bien au moins elle n’aurait pas à se présenter… enfin en même temps, Maëlle n’avait jamais eu vraiment besoin de se présenter, vu les parents qu’elle se trimballait, ce qui était plus souvent un problème qu’autre chose à ses yeux.