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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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Aie confiance, oui, crois en moi. Que je puisse veiller sur toi ♞ Ft. Eponine :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Ven 4 Déc - 21:19
Aie confiance, oui, crois en moi. Que je puisse veiller sur toi.
Février 2020

☆ Eponine & Tristan ☆
La fête était terminée, il était tard, très tard. Maëlle était repartie avec sa famille, refusant finalement l’offre que je lui avais faite de pouvoir rester ici, elle avait le choix de confronter sa famille. J’espérais qu’ils ne seraient pas trop sévères envers elle. Chacun, vaquait alors à ses propres occupations, c’est-à-dire se préparer à dormir pour la plupart tandis que les elfes de maisons étaient en train de tout nettoyer et ranger. Je prenais donc simplement la direction de ma chambre, les souvenirs de cette soirée afflue dans mon esprit. Rien ne s’était réellement passé comme je l’avais imaginé et si au départ nous partions quand même sur une mini catastrophe, les choses avaient évolués au fil des heures et nous avions fini sur une note presque parfaite. Après le repas et avoir fait bonne figure pendant un moment, j’avais emmené Maëlle dans un autre petit salon qui était plus intime et où nous n’étions pas obligés de subir l’extravagance de nos parents en permanence. Je lui avais promis que ce n’était qu’un mauvais moment à passer et j’avais tenu parole. Nous avions donc passé cette partie de la soirée à simplement discuté. Je me surprenais à découvrir que j’appréciais cette fille beaucoup plus que je ne l’aurais cru. Cela me confortais au moins sur une chose, un avenir plus ou moins heureux avec elle pouvait sans doute être possible du moment que nous restions ensemble, soudés et non l’un contre l’autre comme en début de soirée… Cela ne me faisait pas perdre de vue mon objectif, cela rendait cependant ma vengeance un peu moins… Cruelle qu’elle n’aurait dû l’être en revanche, malheureusement je n’avais pas beaucoup d’autre choix. Passant dans le couloir qui menait jusqu’à ma chambre, je passais devant une autre pièce que je connaissais bien pour m’y être rendu bien plus d’une fois.

La chambre d’Eponine qui n’était qu’à quelques portes de la mienne. Je n’oubliais pas qu’elle avait eu son rôle à jouer dans toute cette histoire, je n’oubliais pas non plus qu’elle avait trahit ma confiance… Alors certes avec bienveillance, dans mon propre intérêt, comment pouvait-il en être autrement ? Nous parlions d’Eponine tout de même. Néanmoins, même si j’avais conscience qu’elle avait plus ou moins arrangés les choses entre Maëlle et moi-même et que sans son aide je serais sans doute en train de ramer, que Maëlle n’aurait sans doute pas aussi bien accueillis ma bague de fiançailles, que ne nous serions pas éclipsé chez elle, que je n’aurais probablement pas pu apercevoir son corps dans le reflet du miroir et que nous n’aurions pas passé une aussi belle soirée… Cela n’enlevais rien aux faits. Elle avait outre passé ses droits, elle avait confié mon secret, ce que je refusais d’admettre devant Maëlle pour ne pas passer pour un être faible qui ne savait pas dire non à son père. Je m’arrête devant cette porte. Mes doigts frôlent la poignée avant de finalement toquer contre le bois de cette dernière et j’attends d’entendre le doux son de sa voix avant d’entrer. Alors que je referme la porte qui se trouve désormais dans mon dos, mon regard croise celui de ma cadette. Pas besoin de faire un dessin du pourquoi je suis là n’est-ce pas ? Elle me connait par cœur, autant que je la connais par cœur, elle connait mes réactions, elle sait très bien que cette conversation elle ne peut y couper, elle savait très bien au moment où ses lèvres se sont desceller qu’elle devrait me rendre des comptes.

« On ne peut vraiment plus compter sur qui que ce soit dans cette maison pour garder un secret n’est-ce pas ? » Si ma voix sonne comme un reproche, mon regard lui est loin d’être en colère. J’essaie de garder un air tout de même assez neutre afin qu’elle se demande ne serait-ce que quelques secondes à quel point la situation allait être grave et puis finalement mes traits se détendent, signe que je ne lui en voulais pas vraiment, tout simplement parce que j’avais conscience que malgré sa trahison, elle n’avait fait qu’arranger les choses. Mais n’on allait pas se mentir, ce genre de choses passaient uniquement parce qu’elle était ma sœur, qu’on se connaissait sur le bout des doigts et que j’avais une confiance sans limite envers elle. Une personne moins proche de moi aurait fait la même chose, je n’aurais pas passé l’éponge aussi facilement. « Néanmoins la prochaine fois, j’aimerais que tu évites d’agir dans mon dos. C’était à moi de décidé si je voulais ou non lui confier ce genre de chose Eponine. » Rappelais-je alors ne voulant pas que ça devienne une habitude entre elles deux. Avançant doucement à pas de loup dans la chambre de ma petite sœur, maintenant que les reproches étaient faits, je tenais tout de même à reconnaitre que même si je n’approuvais pas la méthode, les résultats étaient là, et je lui en étais reconnaissant. Je m’arrêtais une fois devant ma cadette, restant à quelques pas d’elle. « Mais merci. » Disais-je avec mon regard plongé dans le sien. « Je n’approuve pas la méthode, mais je dois admettre que cela a fonctionné et cela devrait être beaucoup plus simple à présent dans l’avenir. » Disais-je en choisissant mes mots avec soin, mais nous n’allions pas se mentir, ce que je voulais dire c’était que j’allais pouvoir me la mettre dans la poche beaucoup plus facilement que prévu. Ce qui n’était pas rien, vue ce que tu avais dû faire pour en arriver là, qu’une chose soit un peu plus facile, je l’avais peut-être un peu mérité ?

« Je n’arrive pas à me décider, n’était-ce pas un peu stupide et risqué ? Ou totalement une idée de génie ? » Demandais-je alors à ma petite sœur lui offrant alors un véritable sourire avant de venir embrasser sa joue, décidant de retenir que le meilleur de cette histoire. Maëlle allait me pardonner, papa et maman sont aux anges, j’allais obtenir ma vengeance, Eponine avait l’air de déjà s’entendre avec sa future belle-sœur, tout était presque parfait dans le meilleur des mondes n’est-ce pas ?

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Anonymous
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Ven 11 Déc - 15:59
Aie confiance, oui, crois en moi que je puisse veiller sur toi
Titi ♥
La douceur des draps propres, le moelleux des oreillers qui maintenaient délicatement ta tête blonde : là était le bonheur après la soirée mouvementée de cette nuit là. Les jambes légèrement engourdies, tu soupiras, heureuse que cela se soit bien terminé. Une faible lumière toujours allumée, tu regardas avec un léger sourire ton harfang des neiges qui roupillait déjà depuis un moment dans sa cage. Fermant finalement tes paupières, tu repensas à tout le déroulement de la soirée : du début où Tristan et Maëlle étaient comme chien et chat (c’est le cas de le dire) à cause du serment inviolable, puis à l’apaisement lorsque tu pris le risque de confier à Maëlle les tracas de ton frère après que cette dernière t’ai invitée à danser et enfin, la délivrance lorsque les fiancés s’étaient isolés. Une délivrance mesurée néanmoins car tu avais eu peur que Tristan ne gâche tout ton travail pour amadouer la Rosier. Certes, tu faisais confiance à ton frère adoré, mais qu’est-ce qu’il pouvait être poire avec Maëlle ! Bien entendu, tu trouvais cela mignon car tu savais ce qui se cachait derrière sa fierté masculine : un garçon exceptionnel qui donnerait sa vie pour ceux qu’il aime, doublé d’un cœur d’artichaut (oui oui).

Tandis que tes paupières commençaient à devenir lourdes, quelques « toc toc toc » te firent sursauter légèrement. Tu soupiras légèrement en esquissant un sourire, sachant exactement de qui il s’agissait. A vrai dire, tu avais pensé qu’il passerait plus tôt – c’est d’ailleurs pour cela que tu avais laissé une petite lumière allumée dans ta chambre – ou qu’il attendrait demain matin. Etirant tes bras, tu te redressas tout en signalant à l’intrus qu’il pouvait pénétrer dans ton antre.  La silhouette de ton frère s’avança dans la pièce, faisant craquer quelque peu le parquet de ses pas, puis il se planta face à toi. Mi assise, mi couchée, tu attendais la sentence. Car oui, tu savais qu’il aurait quelques remontrances de sa part. Ce soir-là, tu l’avais joué solo et tu savais pertinemment qu’il n’avait pas approuvé que tu ne lui parles pas de tes intentions avant. A vrai dire, il s’était agit d’une opportunité créée par Maëlle elle-même. C’est elle qui t’avait invitée à danser et, au risque de ne plus avoir pareille occasion – voyant très bien que ça s’envenimait entre eux – tu avais décidé de tenter ta chance pour arranger les choses. Bien entendu, tu avais déjà réfléchit en amont si jamais une occasion se présentait, elle s’était donc présentée, tu avais tenté, tu avais réussi. Veni Vedi Vici.

Tu levas les yeux au ciel, mi-amusée mi-agacée lorsqu’il commença sa tirade de drama queen. Ton harfang éleva la voix, pour protester contre le dérangement qui venait entraver son sommeil. Tristan tentait de faire son bonhomme fâché car tu avais touché son orgueil, mais la vérité c’est qu’il n’y arrivait pas. D’ailleurs, il finit par te remercier pour ton initiative, non sans encore quelques reproches. Laissant un oreiller de libre à côté de toi, tu lui fis signe de s’installer avec toi en tapotant sur la couette. Tu savais que cette discussion allait durer un petit peu, alors autant que vous soyez tous les deux au chaud en ce mois de février.

Cependant, il faillit presque te vexer lorsqu’il fit mine de ne pas comprendre s’il s’agissait d’une idée stupide ou d’une idée de génie. Mais son sourire ravageur suivit d’un doux baisé sur ta joue te firent bien vite oublier cette potentielle prise de bec. Tu lui souris à ton tour et pris tout de même un air faussement contrarié pour la forme « Depuis quand doutes-tu de mes capacités intellectuelles ? » Tu lui fis un clin d’œil et tu te mis à observer les traits de ton frère. Il avait l’air vraiment apaisé, comme si on l’avait libéré d’un poids et cela ne pouvait que te conforter dans ta manœuvre « Elle te plait, pas vrai ? » Cette question était venue tout naturellement en l’observant, tu voyais bien que ses yeux pétillaient plus qu’habituellement et cela ne pouvait pas t’échapper. Cela ne t’étonnait pas à vrai dire. Bien que tu ne connaissais pas encore très bien la Rosier, tu avais senti que c’était une bonne personne, d’où le risque pris ce soir-là pour arranger les choses entre elle et Tristan. Pourtant, lors de la première rencontre entre les fiancés, tu avais pensé qu’il s’agissait d’une petite peste pourrie gâtée vu la honte qu’elle vous avait infligée. Néanmoins, les années étaient passées et Maëlle avait fait une rentrée bien tardive à Poudlard. Etant dans la même maison qu’elle, tu l’avais quelque peu côtoyée (sans pour autant t’en faire une amie) tout en gardant tes distances. Par ailleurs, connaissant les moindres ragots de l’école, tu savais ce qui se disait sur les élèves et jamais un mot négatif fut prononcé pour décrire l’Américaine. Tu avais donc fini par revoir la mauvaise impression que tu avais eu d’elle et tu avais fini par choisir de lui faire confiance.
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Anonymous
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Dim 13 Déc - 17:14
Aie confiance, oui, crois en moi. Que je puisse veiller sur toi.
Février 2020

☆ Eponine & Tristan ☆
Eponine était très loin d’être idiote, elle savait bien que je ne lui en voulais pas vraiment surtout vue comment son initiative avait été un tel succès. A n’en pas douté si cela avait été une catastrophe j’aurais été davantage en colère et les reproches seraient beaucoup plus réels. C’était ce qui me dérangeais le plus dans cette histoire, elle avait joué un véritable coup de poker sans même m’en parler. Elle avait décidé de quelque chose qui me concernait sans même me demander mon avis et j’avais déjà assez des parents qui dirigeais ma vie comme si j’étais un pantin entre leur main, je n’avais pas besoin que ma petite sœur s’y mette aussi. Et puis comme je lui disais si bien, c’était mes secrets, c’était à moi de décider ou non si je voulais les révéler quand bien même c’était une idée de génie ou non. Chose sur laquelle j’hésitais, lui précisant cela à voix haute tout en venant m’installer à ses côtés alors qu’elle avait tapé sur la couette pour me signaler que je pouvais m’y installer. M’asseyant sur le lit, je prenais soin d’enlever mes mocassins avant d’allonger mes jambes à ses côtés, mettant mon dos contre l’oreiller et ma tête contre la tête de lit choses qui nous arrivait de temps à autre que ce soit dans sa chambre ou dans la mienne. Alors qu’elle prenait un air faussement vexé à mes paroles elle finissait par me poser une question en retour et la réponse ne se faisait pas attendre.

« Depuis que tu as décidé de la jouer solo. » Oui non parce que ce n’était pas normal ça. Depuis quand agissait-elle dans mon dos ? Que ce soit pour mon bien ou non et de tout ce que je lui reprochais ce soir, c’était peut-être la seule chose qui me restais en travers de la gorge. Je voulais bien reconnaitre qu’elle avait bien fait, que c’était une bonne idée et qu’elle avait bien agi… Mais l’idée qu’elle fasse des choses qui me concernait sans me prévenir avant ne me plaisais pas des masses. Pas du tout même, soyons franc. Après je n’irais quand même pas jusqu’à dire que je doutais de ses capacités intellectuelles, Eponine était une fille très intelligente, c’était une chose dont je n’avais jamais douté. A la seconde question de cette dernière, je fronce les sourcils un instant, ne m’attendant pas à ce qu’elle soit aussi directe à ce sujet-là. Ce soir je venais de comprendre que j’appréciais Maëlle et aussi que je la trouvais vraiment belle, enfin ça… J’aurais pu l’admettre bien avant ce n’était pas un souci, mais ce soir j’avais pu voir sa silhouette juste en sous-vêtements et forcément ce n’était pas du tout la même chose, j’avais même du mal à m’enlever cette vision de rêve de mes pensées… En revanche, est-ce qu’avant ce soir elle me plaisait ? Je devais reconnaitre qu’elle avait un caractère simple, agréable et totalement dénué de méchanceté, mais ce soir ce qui m’avait fait la regarder autrement c’était la façon dont elle avait tenu tête à notre père. Elle avait pris ma défense alors qu’elle ne me portait pas plus que ça dans son cœur. Il y avait eu toute la balade à cheval qui avait été agréable, ma demande en mariage en lui offrant la bague, même si techniquement elle avait déjà accepté. Cette soirée c’était finalement presque révéler être un rêve éveillé… Je soupire finalement avant de murmurer…

« Ouais peut-être bien. » Pourquoi est-ce que c’était si dur de l’admettre ? Et bien tout simplement parce que je n’oubliais pas l’affront que Maëlle m’avait fait, c’était graver dans ma tête et je m’accrochais à ma vengeance. Mais si je mettais ce détail de côté, il était certain qu’elle me plaisait. « Tu as vue comment elle a tenue tête à papa ? » Demandais-je dans un sourire amusé. « On dirait pas comme ça, mais elle ne manque pas tant que ça de caractère. » Elle avait l’air timide, presque effacée parfois, il suffisait de lever la voix pour la faire plier et pourtant elle ne se laissait pas spécialement faire. La preuve en est qu’elle était tout de même arrivée en retard et habillée d’un pantalon avant de demander ma propre sœur de venir danser avec elle, tout ça dans l’unique but de m’agacer, ce qui n’avait pas eu le moindre effet. Cela dit même si Eponine en avait résolue des choses ce soir, je n’oubliais pas que tout n’était pas gagné, le cœur de Maëlle n’était pas encore atteint, j’avais son pardon c’était déjà cela de gagné mais pour le moment je n’avais rien d’autre qu’une promesse, la promesse qu’elle aussi ferait de son mieux pour que nous ayons un avenir pas si malheureux que ça ensemble.

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Anonymous
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Lun 14 Déc - 21:37
Aie confiance, oui, crois en moi que je puisse veiller sur toi
Titi ♥
Rabattant la couette vers toi, tu laissas ton frère s’installer. Il prit soin d’enlever ses chaussures et s’empressa de mettre ses pieds au chaud. Une fois confortablement positionné, tu plaças la couverture au dessus de lui pour que vous soyez tous les deux au chaud. Tu remontas l’un de tes oreillers au dessus d’un autre afin de placer ta tête plus en hauteur et ainsi être plus à l’aise pour discuter avec Tristan.

Néanmoins, ton aîné ne voulait pas lâcher le morceau quant-à ton initiative. Il était définitivement résigné à te faire la leçon sur ce que tu dois faire ou non. Cela t’agaça légèrement à vrai dire car tu avais fait cette démarche pour lui et lui seul. Certes, tu avais joué sur la confiance qu’il plaçait en toi mais tu avais été sûre de ton coup vu la situation idéale qui s’était dessinée pour que tu agisses. Par ailleurs, il était totalement conscient que tu ne ferais jamais rien pour le nuire et, de fait, que ce coup de poker n’en était pas un « J’ai décidé de la jouer solo car l’occasion était trop belle pour que je la laisse passer. » Il attendait probablement une justification à tes agissements, la raison était pourtant simple, elle coulait même de source « Cela fait des semaines que vous êtes comme chien et chat, Tristan. Il était temps que les tensions s’apaisent, Papa s’impatientait. » Oui, cela faisait des mois que votre père harcelait ton frère pour qu’il fasse un pas vers les Rosier. Leurs fiançailles débutaient de façon chaotique et tu t’étais donné comme mission de préserver ton frère. Il était donc de ton devoir d’agir pour libérer ton frère du poids qui pesait sur ses épaules « En plus, je sais pertinemment que tu ne lui aurais pas avoué que Papa te mettait la pression. C’est pour cela que je ne t’en ai pas parlé, car j’étais persuadée que lui dire la vérité apaiserait les choses, qu’elle essaierait de te comprendre. » Tristan était un garçon orgueilleux, ce n’était pas pour rien que le Choixpeau l’avait envoyé à Serpentard après tout. Jamais il ne se serait confié à ce sujet à Maëlle, juste par fierté. Ou, s’il l’avait fait, cela aurait été bien plus tard, or Papa ne lui laissait guère plus de temps pour arranger les choses. De plus, tu avais analysé en coulisses le caractère de ta future belle-sœur, tu avais donc su parfaitement quels mots, jouant sur la corde sensible pour déraciner la colère de la Rosier.

Pour en revenir sur une note un peu plus positive – et aussi pour le taquiner un peu – tu n’avais pas hésité à lui demander si la Rosier lui plaisait. Sa réponse te fit rire et tu posas sur lui un regard à la fois tendre et complice « Oui, elle l’a mouché. Pauvre Papa. » A vrai dire, tu avais été tout aussi étonnée que Tristan de l’audace de ta future belle-sœur. Elle ne payait pas de mine pourtant avec ses airs d’ingénue. Au final, ce n’était pas que Papa qu’elle avait mouché, mais vous tous. D’ailleurs, cet épisode te refit penser à la réaction de ta sœur suite à l’affront de Maëlle. Rose-Mary détestait la fiancée de ton frère, c’était une affaire entendu. Cependant, tu avais du contenir ta cadette ce soir-là pour ne pas qu’elle perde son sang-froid « En parlant de cela, tu devrais parler avec Rose-Mary. Elle a faillit perdre tout contrôle ce soir encore à cause de Maëlle. » La petite Vandwyck était encore jeune et n’avait pas su prendre le recule nécessaire, et ainsi revoir son jugement à propos de la Rosier. De plus, elle rentrait tout juste dans l’adolescence et bien que cela se soit passé sans encombre pour toi, tu te doutais que le sale caractère de Rose-Mary n’allait pas jouer en sa faveur.

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Lun 21 Déc - 17:20
Aie confiance, oui, crois en moi. Que je puisse veiller sur toi.
Février 2020

☆ Eponine & Tristan ☆
« Papa voulait que je me fiance à Maëlle, je suis fiancé à Maëlle. » Faisais-je alors remarquer pour répondre aux paroles de ma sœur. « Qu’il s’impatiente je m’en moque, j’ai fait ce qu’il m’avait demandé. Que je m’entende ou non avec ma fiancée ne me semblait pas être sa priorité lorsqu’il m’a mis au pied du mur. » Sinon il n’aurait pas insisté pour que je me fiance avec elle, il aurait accepté qu’elle n’était pas faite pour moi, que je n’étais pas fait pour elle et nous aurions été libérés de cette promesse faite à notre naissance alors que nous n’avions même pas notre mot à dire. En revanche que tous se passe le mieux à l’avenir, je ne voulais aussi et ce n’était clairement pas pour faire plaisir à notre père, mais tout simplement parce que j’étais lucide et que je ne voulais pas passer ma vie à faire la guerre à ma femme. C’était uniquement pour cette raison que j’étais tout de même reconnaissant envers Eponine et pas du tout parce qu’elle avait aussi apaiser les choses du côté de mon père. Cela était bien le cadet de mes soucis. Il avait son mariage, il avait son alliance, c’était la seule chose sur laquelle je voulais bien céder. Bon ça et mes études car évidemment il avait toujours eu un œil dessus. Mais pour le reste je comptais bien ne plus le laisser gérer quoique ce soit. J’avais promis à Maëlle qu’elle serait libre qu’elle ne devrait rendre des comptes qu’à moi seul et cette promesse, je comptais bien la tenir. En tout cas ma sœur me connaissait très bien, effectivement ce n’était pas une chose que j’aurais avoué à la Rosier, jamais, parce que je n’étais pas un homme qui avouait ses faiblesses, sans doute avais-je trop d’orgueil ?

« Et tu avais raison. » Reconnaissais-je alors dans un demi sourire. « Cela ne veut toujours pas dire que j’approuve la méthode ma chère sœur. » Ah non mais qu’on soit clair sur le sujet, je pouvais la remercier, je pouvais reconnaitre que c’était une très bonne idée de sa part et que cela avait super bien fonctionné, cela ne voulait pas dire que j’allais changer d’idée pour autant. Buté ? Oui je l’étais, certainement un trait de caractère que je tenais de notre paternel n’est-ce pas ? Doucement, la conversation dévia sur un autre sujet, même s’il restait semblable au premier puisque nous parlions toujours de la Maëlle en quelque sorte tandis que j’avouais qu’elle me plaisait peut-être bien, parce qu’il était encore un peu trop compliqué pour moi que d’admettre qu’elle me plaisait totalement. Pour éviter de m’attarder sur mon hésitation, je rebondissais sur la manière dont la jeune femme avait parlé à notre père, ce que nous n’aurions sans doute jamais osé faire, surtout pas en publique. En privé à l’abri des regards c’était une autre histoire, il redevenait votre père et vous aviez le droit de ne pas être toujours d’accord avec ses idées. Je souris lorsque ma sœur approuve mes dires, en revanche je finis par froncer les sourcils tandis qu’elle finit par me parler de notre petite sœur. Je soupire un instant en cherchant mes mots.

« Elle est jeune et surtout elle tient à nous quand bien même elle se cache derrière son côté rebelle. » Disais-je alors en souriant de plus belle. « Elle se calmera. » Je l’espérais en tout cas. Maëlle était quelqu’un de gentille dans le fond et j’avais du mal à croire que Rose-Mary reste fâchée pour toujours avec elle… « Mais tu as raison. » Rajoutais-je en soupirant un moment, depuis quand ma sœur était-elle devenue à ce point la voix de la sagesse ? « Il faut lui parler, en revanche, suis-je réellement le mieux placé ? Toi en tant que fille ne pourrais-tu pas mieux la comprendre ? » Demandais-je un instant et puis parce que j’étais d’humeur taquine et que je ne comptais pas la lâcher aussi facilement sur le sujet qui m’avait fait venir dans sa chambre ce soir, j’ajoutais. « En plus tu as su nous prouver ce soir, que tu savais faire des merveilles. » En vrai j’étais surtout en train de la taquiner, j’étais bien capable de parler à notre sœur s’il le fallait, même si dans le fond, je n’étais pas tellement certain qu’elle allait m’écouter. « Et toi alors, racontes-moi, depuis quand es-tu devenue la meilleure amie de ma fiancée ? » Demandais-je amusée tout en me doutant qu’elles en étaient pas là, mais tout de même, elles avaient l’air de beaucoup trop bien s’entendre et je ne savais pas réellement si c’était bon ou mauvais pour moi pour le coup…

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Sam 26 Déc - 21:47
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Titi ♥

« Tu as tort de penser cela. Papa se soucie de nous, Tristan. » C’est vrai, Papa aurait tout fait pour ses enfants n’est-ce pas ? Et puis, il serait forcément triste s’il nous savait malheureux. Tout comme Maman d’ailleurs. Ils vous aimaient, il était impossible qu’ils fassent passer leurs intérêts avant les vôtres ! Tout ce que Papa faisait, c’était pour vous, tu en étais persuadée. Papa et Maman étaient des modèles pour vous et bien que tu n’approuvais pas vraiment la façon dont le patriarche avait mis la pression à ton frère pour officialiser ses fiançailles, tu étais quasiment sûre que c’était d’abord pour le bien de Tristan. Certes, il s’agissait aussi d’un problème de réputation : les Vandwyck se devaient d’être des personnalités irréprochables. Il n’y avait pas de place pour le doute. Seul le destin comptait. Et, vos destinées se devaient d’être spectaculaires.

Tu regardas le plafond, pensive. Bien sûr qu’il n’approuvait pas la méthode, il ne cessait de le rabâcher depuis qu’il avait mis les pieds dans ta chambre ! Tu haussas donc les épaules, t’enfonçant un peu plus dans ta couette, laissant juste tes yeux dépasser. Tu collas également tes pieds gelés contre lui : il était source de chaleur, autant en profiter. Lorsque le sujet dériva sur votre jeune sœur, un sourire vint se dessiner sur tes lèvres fraîchement démaquillées. Tu remontas ta tête de la couette et tu regardas tendrement ton frère parler au sujet de Rose-Mary. Bien sûr qu’elle tenait à vous. La jeune Vandwyck aurait tout fait pour vous, c’est certain. Néanmoins, elle avait développé un caractère bien entier. Par moment, ses fantaisies t’effrayaient même. Certes, elle était jeune mais elle se devait de calmer ses ardeurs. Un incident était si vite arrivé et tu n’avais aucune envie qu’elle se fasse moquer.

Néanmoins, ton visage se décomposa lorsque ton frère retourna tes paroles contre toi. Il te suggérait d’aller toi-même parler votre sœur. Plaisantait-il ? Comme si tu n’en avais pas assez pour lui ces derniers temps ! Certes, cela ne te dérangeait guère car vous étiez comme les cinq doigts de la main et que tu aurais vendu ton âme au Diable pour lui, mais le fait est qu’il fallait qu’il y mette un peu du sien également. Rose-Mary ne t’écouterait pas, tu en étais persuadée. C’était un problème que seul Tristan pouvait régler et en plus il n’avait pas arrêté de te faire la leçon pour ne pas te mêler de ses affaires et… ok, il plaisantait. Il était littéralement en train de te taquiner. Tu lui lanças alors un regard malicieux tout en prenant ton oreiller pour le lui balancer à la figure « Qu’est-ce que tu peux être bête ! J’allais te faire un exposé sur le pourquoi il faut que ce soit toi qui aille parler au draak Vandwyck. » Tu décidas de rire avec lui de vos petites taquineries et tu finis par poser ta tête sur son torse, n’ayant plus d’oreiller. D’ailleurs, sa question te fit sourire. Bien sûr, il savait que Maëlle n’était pas ta meilleure amie (pas encore lol), mais il est vrai qu’après l’avoir observée et brièvement côtoyée ces derniers mois, tu pouvais dire que tu l’appréciais et que tu la considérais presque comme une amie. Bien sûr, tu ne la connaissais pas encore bien, mais contrairement à la première impression que tu avais eue d’elle il y a quelques années, tu pensais aujourd’hui que c’était quelqu’un de bien et de sincère. Tristan voulait sûrement savoir à quel point votre relation était avancée. Sans doute avait-il peur que ce rapprochement se retourne contre lui. Pourtant, il devait bien savoir que, quoiqu’il arrive (et même s’il a tort), tu te rangerais de son côté. Vous vous l’étiez promis et tu ne revenais pas sur tes promesses. Ce n’était pas pour rien que vous aviez, en quelque sorte scellé votre lien en devenant des animagus. Les mêmes qui plus est ! Si ça ce n’était pas un signe ! « Pourquoi ? Tu as peur de te retrouver seul homme contre deux bouts de femme ? » Un sourire taquin vint alors se dessiner sur ton visage « Pourtant, c’est ta malédiction : être entouré de femmes. » Tu poussas rire léger avant de reprendre un air un peu plus sérieux, bien que ton sourire ne cessait d’illuminer ton visage « Elle a l’air d’être une bonne personne finalement. Je l’aime bien. » Tu posas alors un doigt sur le torse de ton frère et tu tapotas l’endroit où était censé se trouver son cœur « Mais… j’ose espérer qu’elle ne me remplacera pas totalement ici. » Tu lui fis alors un petit clin d’œil complice. Oui, ta seule inquiétude était qu’une fois marié, vous perdiez votre lien si particulier. Il était tout pour toi : plus qu’un frère, il était également ton meilleur ami et ton confident, et tu n’imaginais pas une vie où il en était absent.

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Mar 5 Jan - 15:46
Aie confiance, oui, crois en moi. Que je puisse veiller sur toi.
Février 2020

☆ Eponine & Tristan ☆
« Il se soucis peut-être de nous, mais si je n’avais pas rattrapé le coup avec Maëlle, il n’aurait pas non plus hésité à me mettre dehors Eponine. » Et ça elle le savait très bien, elle avait été témoin de la menace qui planait au-dessus de ma tête. Bien sûr que notre père aimait chacun de ses enfants à sa manière, en revanche, il pardonnait difficilement les fautes des autres… Tiens sans doute un point commun que j’ai avec lui, peut-être pas le meilleur cela dit et pas sûr que je serais capable de renier quelqu’un sous prétexte qu’il ne voulait pas faire ce que je désirais. « Je ne veux pas qu’il régente toute ma vie, il a choisi ma fiancée, le reste se sera à moi de décidé. J’ai promis à Maëlle qu’ils n’auront pas leur mot à dire sur quoique ce soit et je compte bien tenir cette promesse. » Pas question qu’ils se mêlent de la décoration de notre maison, pas question qu’il lui mette la pression pour avoir un enfant, c’était important bien sûr, mais ce ne serait plus eux qui exigerait quoique ce soit. Et si avant j’avais aucun poids, à présent, j’avais ces fiançailles avec Maëlle qui pesait lourdement dans la balance, je savais que notre père n’aurait plus le même poids sur moi désormais. En tout cas si ma sœur avait réussi sa manœuvre ce soir, j’insistais sur le fait que je n’avais pas aimé la méthode, que ça lui rentre bien dans le crâne afin que la prochaine fois elle n’en fasse pas qu’à sa tête et se dise que peut-être cela allait me mettre en colère. Je sursaute lorsque je sens ses pieds glacés contre les miens. « Putain Epo’ je déteste quand tu fais ça. » Disais-je alors dans une grimace, mais je ne la repoussais pas pour autant au contraire, je passais un bras autour d’elle et l’attirait contre moi dans le but qu’elle se réchauffe un peu plus. Vint ensuite le sujet Rose-Mary et le fait qu’elle n’appréciait pas tellement ma future fiancée, Alors que je répondais, je pus m’empêcher de la taquiner, retournant alors ses propos contre elle et m’amusant alors de la situation… Je souriais de plus belle en me rendant compte qu’elle ne s’en était pas aperçu tout de suite et riait un peu plus franchement au moment où elle se rendait compte qu’effectivement je me moquais d’elle. Je souris de plus belle tandis qu’elle me répond et que son rire vient rejoindre le tiens.

« Ça va, ça va je lui parlerais. Aurais-tu peur de notre petite sœur ? » Demandais-je toujours amusé en haussant un sourcil, alors que la tête de ta petite sœur se trouve sur ton torse, dans un geste tendre et surtout fraternel tu viens doucement caresser le sommet de son crâne tout en questionnant ta cadette à propos de ta fiancée. Sa réponse me fait sourire une nouvelle fois. « Exactement ! » Répondais-je alors le regard brillant. « Comment suis-je censé m’en sortir si elle me pique ma meilleure amie ? Ma complice ? » Demandais-je alors avec un léger côté arrogant. Parce que oui, vous n’étiez pas seulement frère et sœur, pour toi Eponine était également l’amie dont tu étais le plus proche ! Et on ne va pas se mentir, tu avais un petit côté totalement possessif envers elle. A sa seconde phrase, je lâche un léger rire. « Oh ça un petit harem à moi tout seul, je ne vais pas m’en plaindre c’est vrai ! » Ajoutais-je alors avec humour avant qu’Eponine ne reprenne en avouant qu’elle l’aimait bien… Ouais c’était bien le souci ça, Maëlle avait l’air d’être parfaite, adorable et pourtant je ne pouvais pas pardonner l’affront qu’elle m’avait fait, je n’arrivais pas à oublier… Alors que je me perds un instant dans mes pensées, ma cadette me ramène à elle en une phrase tandis qu’elle tapotait sur mon torse à l’endroit où se trouvait mon cœur. Si elle me fit un clin d’œil, je ne me laissais pas berné me doutant que c’était une réelle crainte qu’elle devait avoir, ma main venait prendre la sienne.

« Hé… Jamais tu m’entends ? Jamais elle ne te remplacera. » Pas plus que Rose-Mary et puis ce n’était pas la même chose une sœur et une fiancée toute façon n’est-ce pas ? « On se verra souvent et nos enfants grandiront ensemble ! » Promettais-je alors à ma petite sœur dans le but de la rassurer et de me rassurer également, car nous n’allions pas se mentir, j’avais autant besoin d’elle dans ma vie qu’elle avait besoin de moi… Je ne pouvais pas imaginer une vie, dont elle ne ferait pas partie… « Tu… Tu veux que je dorme ici ? » Proposais-je avec une légère hésitation, cela ne nous était pas arrivé depuis des années, mais si on réfléchissait bien, c’était une chose qu’un jour nous ne pourrions plus faire du tout le reste de notre vie et puis il n’y avait rien de mal, il s’agissait de ma sœur, au grand jamais des idées mal placées ne m’aurait effleuré l’esprit en sa compagnie.

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Anonymous
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Lun 18 Jan - 15:19
Aie confiance, oui, crois en moi que je puisse veiller sur toi
Titi ♥

Papa l’aurait mis dehors, oui. Cela ne voulait pas dire qu’il n’aimait pas son fils, mais simplement que le patriarche se serait senti déçu et trahi. Il ne pouvait se permettre un écart de la sorte, une fois par génération c’était déjà trop. C’est cela que Papa redoutait, qu’il ne soit plus pris au sérieux et qu’il perde des partenaires politiques importants. Tristan se devait donc de se montrer digne de son futur rôle de Duc et, en cela, il ne pouvait pas faire n’importe quoi. Si pour sauver la renommée, l’excellence des Vandwyck, il fallait en sacrifier un membre, cela était fait, que cela déplaise ou non. Mais, très sincèrement, tu ignores si tu aurais supporté voir ton frère adoré quitter la maison de la sorte. Quel parti aurais-tu pris ? Tu n’aurais pas pu tourner le dos à Tristan, vous vous étiez promis, mais désobéir à Papa… rien que cette idée te dégoutait. Tu soupiras donc lorsque ton aîné prononça ses paroles de rébellion « Tu sais pertinemment que cela est plus facile à dire qu’à faire. Qu’on le veuille ou non, Papa aura toujours un œil sur nous, même mariés. De même que toi lorsque tu deviendras le prochain Duc de Vandwyck, cela fait partie du rôle. » Ce n’était pas comme si vous n’étiez pas habitués en plus. Mais tu pouvais comprendre que ce contrôle permanent de vos vies puisse être fort désagréable.

Un gloussement sortit d’entre tes lèvres tandis qu’une légère grimace venait se peindre sur ton visage. Ce qu’il pouvait être grossier quand il s’y mettait ! « Tu me dois un gallion. » Un gros mot égalait à un gallion, c’était un petit jeu que votre famille avait mis en place dès lors que vous rentrâtes à l’école (et pourtant, vous étiez loin d’être à un gallion près). Un jeu plutôt ludique et qui amenait à la réflexion de l’enfant, qui ne pouvait se faire punir à chaque mot de travers à cause du système d’internat de Poudlard. Il était compréhensible qu’en côtoyant toutes les catégories de population, quelques mots inappropriés viennent se glisser dans le langage. Mais vous, les Vandwyck, vous deviez soigner plus que quiconque vos mots.

Tu soupiras de bien-être lorsque ton cher frère enroula son bras autour de toi pour te prêter sa chaleur corporelle. Un sourire bienveillant se dessina même sur ton visage lorsqu’il insinua que tu avais peur de la petite Vandwyck « Ce n’est pas pour moi que j’ai peur, c’est pour elle. » Oui, tu t’inquiétais pour elle car tu n’avais jamais eu le même comportement qu’elle à son âge. Pourtant, tu faisais de ton mieux pour l’aiguiller sur le chemin de vie qu’elle devait prendre. Il était nécessaire qu’elle rejoigne le moule, le plus tôt possible. Tu refusais qu’elle devienne une paria comme votre tante, la sœur de votre père. D’autant plus qu’elle aimait traîner avec ce côté de la famille, elle aimait passer du temps avec Antoinette et, bien que tes relations soient cordiales avec cette dernière, tu craignais qu’elle lui mette de mauvaises idées dans la tête. Tu n’en dis rien à Tristan cependant, il savait parfaitement pourquoi tu t’inquiétais pour elle, ce n’était pas la première fois que vous aviez une discussion à son sujet et c’était loin d’être la dernière.

Un soupir de bien-être s’échappa doucement de ton nez lorsque ton frérot adoré se mit à te caresser le sommet de ton crâne. Il te connaissait par cœur, et il savait pertinemment que tu adorais ce genre de petits massages crâniens. Cela animait les nerfs de ton cerveau avec d’agréables frissons qui descendaient le long de ta nuque pour finir leur course dans ta colonne vertébrale. Si tu n’avais pas été une chienne, tu aurais sûrement ronronné de plaisir. Tu rendis le sourire que te proposait l’aîné des Vandwyck et observa avec tendresse son regard pétillant. A vrai dire, malgré cet air assuré qu’il arborait fièrement, tu savais qu’il y avait une légère crainte derrière ses paroles. D’ailleurs, il ne manqua pas d’ajouter un trait d’humour dans sa prochaine réplique, qui te fit une nouvelle fois glousser. Tu repris cependant ce regard doux et couvent dont tu avais le secret. Seule ta famille en avait le droit, et plus encore ton Tristan. Il en avait besoin, il avait besoin que tu le rassures même si il s’obstinait à faire son grand gaillard. Pourtant, il savait que jamais personne ne l’égalerait à tes yeux. Vous aviez un lien si particulier, comme des jumeaux : il était même étonnant que vous ne le soyez pas vu votre comportement l’un envers l’autre « Tristan… comment peux-tu penser une seule seconde que je puisse abandonner mon alter ego ? Ce serait vendre mon âme au Diable ! » Mais comment lui en vouloir ? Après tout, toi aussi tu craignais qu’il ne puisse te tourner le dos en aimant une autre. Tu lui avais donc, avec presque le même détachement que lui, fait part de tes craintes. Il était normal que, à des moments clés de vos vies, vous vous rassuriez mutuellement. Cela faisait énormément de bien d’entendre, de temps à autre, de telles paroles d’amour. Car oui, c’était de l’amour, plus que de l’amour fraternel, cela combinait plusieurs sortes d’amour : vous étiez des âmes-sœurs mais sans l’amour amoureux, bien que tu trouves ton frère en tous points parfait. D’ailleurs, ta bouche s’étira en un grand sourire presque niais lorsqu’il évoqua le fait que vos enfants grandiront ensemble. Car oui, ayant les paupières un peu lourdes, luttant contre le sommeil, tu imaginais des bambins jouant dans un grand jardin telle une grande fratrie. Tu imaginais Tristan vivre le plus souvent dans votre demeure familiale tandis que toi et ton beau mari, vous veniez passer de longs séjours pour retrouver ton frère. Tu vous imaginais, toi et Tristan, apprenant aux petites têtes blondes les joies de l’art équestre. Tu imaginais le futur dont tu rêvais, jamais bien loin de cet alter ego que tu pensais ne jamais quitter et, pour toute réponse à sa proposition de dormir avec toi, tu resserras doucement ton étreinte jusqu’à sombrer pour de bon dans les bras de Morphée.

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Aie confiance, oui, crois en moi. Que je puisse veiller sur toi ♞ Ft. Eponine
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