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Les moldus et élèves de Poudlard du forum se sentent cruellement seuls au milieu de tous ces sorciers adultes,
alors pensez à les privilégier pour vos personnages

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"twilight" alexander :: Three Broomsticks :: Pensine :: Les RPs
Anonymous
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Ven 27 Nov - 10:29

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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Ma mission venait d’être remplie et pour une fois, il était bel et bien question d’ordre public et non d’une action diligentée par les Mangemorts. Ça ne changeait sans doute pas grand-chose sur le papier, mais je n’avais que la perte de quelques souvenirs sur les mains et non la vie. C’était énorme pour moi. Rentrant donc dans la plus grande discrétion au ministère, je remplis sagement et studieusement mon rapport en essayant de ne rien oublier pour m’éviter des heures supplémentaires dont je voulais me passer ce soir. J’avais d’autres idées pour m’occuper l’esprit que me plier aux bonnes grâces de William. Je voulais aller dans un bar - moldus - pour boire une bière et passer un bon moment avec une femme ou un homme, sans vouloir paraître offensant, je verrais ce qu’il y avait de plus attractif une fois là-bas. Je voulais passer la nuit dans les bras de quelqu’un. Je voulais juste oublier tout ce qui s’attachait à ma vie et m’amuser, comme un moldu. Alcoolisé, il serait plus facile de s’amuser et si la personne pouvait-être du genre joueuse, je n’allais absolument pas m’en plaindre. Je voulais définitivement continuer à en apprendre un peu plus sur ce monde, la dernière fois j’avais découvert Netflix, ce qui était assez impressionnant comme système et soyons honnête, il y avait bien des choses à y regarder. Ce soir, il y aurait sans doute une nouvelle découverte, c’était la seule raison à tout ça.

Finissant donc ce que j’avais à faire, je m’éclipsais, tête baissée, dans le seul espoir de devenir invisible, ce qui sembla bien marcher car pas à un seul moment quelqu’un m’arrêta. C’était bien trop rare pour le souligner et en profiter. Mon nom, mon poste, la personne avec qui je travaillais et ce pour qui je travaillais dans l’ombre était beaucoup trop souvent vecteur de contre-temps.

Prenant une grande inspiration en sortant du ministère, je fis un crochet par chez moi pour adopter un style vestimentaire un peu plus abordable et loin du costume que réclamait mon métier. Si pour des Moldus je pouvais passer pour un homme d’affaire, je n’avais aucune envie de le prétendre. J’étais… Je ne serais personne ce soir, juste Kieran, juste un mec dans un bar cherchant à tromper l’ennuie. Et l'ennui, j’allais le tromper ici, dans ce bar qui s’appelait London Bar. Je n’y étais jamais allé, il était assez loin de certains endroits que je voulais éviter et visiblement trop moldus pour qu’on puisse m’y trouver. Dans le pire des cas, je pourrais toujours prétendre être là pour une filature. Quoi que sans baguette… Je ne voulais pas vraiment y penser.

Poussant simplement les portes de l’endroit, j’y fis mes premiers pas, libéré, fasciné par cet univers qui m’intriguait tant. Pourquoi jugeait les Moldus inférieur quand il était évident qu’on était pareil. De gauche à droit on pouvait voir des groupes d’amis, des personnes sortant du travail ou des couples. On était pareil, on cherchait à se détendre en groupe, ou avec l’aide d’une boisson…  Secouant la tête, je m’avançais jusqu’au comptoir pour m’asseoir à une chaise libre. Cherchant déjà du regard quelqu’un avec qui je pourrais passer un bon moment, je m’arrêtais dans un premier temps sur une fille, mais l'arrivée d’un homme auquel elle se jeta au cou me coupa tout espoir. Je supposais que la soirée apportera son lot de nouveauté et pour le moment, je n’allais pas me refuser un verre. Et en parlant de verre, il y avait un autre détail qui attira mon attention. Le barman. Il était brun, assez grand avec un charme encore indescriptible, mais qui m’attirait assez pour briser le silence quand il s’approcha de moi. « Salut ! » soufflais-je donc dans un sourire qui ne trompait pas. « Je vais vous prendre une bière pour commencer. » commençais-je en n’osant pas trop aller plus loin, il travaillait c’était malvenu non ? Après il n’y avait pas grand monde dans le bar, je pouvais peut-être me laisser tenter par un peu folie. Me penchant légèrement sur le comptoir pour qu’il soit le seul à entendre, j’ajoutais, « C’est quoi votre politique de travail, enfin d’alcool au travail ? », ca m’arrangerait qu’ils soient laxiste.


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Anonymous
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Lun 30 Nov - 12:34

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
⤜⤐⤞
Une fois n’est pas coutume, alors que la soirée bat son plein au London Bar, Alexander est la présence maussade dont tout bar digne de ce nom a besoin pour rappeler aux autres clients quelle chance ils ont d’être en vie et heureux, et les motiver à exprimer cette joie en consommant inlassablement. Généralement, le dépressif cynique est un client, accoudé au bar à commander verre après verre jusqu’à ce qu’on doive le sortir de force des lieux, mais le Cracmol préfère cent fois se tenir de l’autre côté du comptoir, où personne ne peut le virer et où l’alcool est gratuit. L’ambiance lui paraît presque trop calme, comme souvent les soirs de semaine, ce qui lui laisse tout le temps du monde pour descendre des verres de whisky en pianotant sur l’écran de son smartphone pendant de longues minutes sans être interrompu.

Il est déjà relativement bien entamé quand un nouveau client fait son entrée sans qu’Alexander ne lui accorde plus d’un regard. Et à vrai dire, il se sent même un peu ronchon quand il voit que le jeune homme s’installe au comptoir complètement vide au lieu d’aller s’asseoir à une table, sonnant la fin de la pause pourtant bien méritée du barman. Ce dernier, agacé mais peu désireux de se faire engueuler par Leah - pourquoi est-ce qu’on continue de leur faire prendre leurs services en même temps, ça lui échappe -, lâche un soupir las avant de se forcer à approcher du nouveau venu. “Bonsoir,” lâche-t-il, pas très sympathique, mais il fait au moins l’effort de se bouger et de communiquer, on devrait lui accorder un peu plus de crédit. Il est quelque peu déstabilisé par le sourire rayonnant qui lui répond et se retrouve à arquer un sourcil avant de pouvoir s’en empêcher. Il faut dire qu’on se montre rarement aussi… sympathique devant sa tête d’enterrement. “Une bière, c’est parti.” marmonne-t-il en attrapant une pinte pour la remplir. Il lance un regard en coin à l’homme pendant ce temps et est de nouveau pris de court en le voyant se pencher vers lui comme s’il s’apprêtait à lui confier un grand secret. Mais qu’est-ce qu’il a, ce mec ? C’est bien la première fois qu’Alexander rencontre un inconnu qui semble naturellement immunisé contre ses airs maussades et ses manières légèrement rustres. Il est tellement surpris par la question qui suit qu’il va même jusqu’à arrêter de remplir la pinte pour relever les yeux vers le client. Tout ça l’intrigue autant que ça l’exaspère. En fait, non, ça l’exaspère doublement d’être même un tout petit peu intrigué par ce qui se passe. “Je sais pas pour la politique officielle,” lâche-t-il, nonchalant, “en ce qui me concerne, je suis totalement pour l’alcool au travail, c’est pour ça que je bosse dans un bar.” Et pour appuyer ses propos, il lève son propre verre de sa main libre, fait mine de trinquer en direction du type et avale une grande gorgée de whisky. De toute évidence, il y a un détail primordial qui échappe à Alexander dans cette interaction, probablement le résultat des quatre verres qu’il a déjà vidé jusque là. À défaut de tout comprendre, il retourne donc remplir la pinte et la dépose devant l’homme quand c’est terminé. "Ça vous fera 5 livres.” annonce-t-il d’un ton neutre. “Douze, si vous voulez m’offrir une deuxième tournée.” Ou une sixième, mais ça, son bienfaiteur n’a pas besoin de le savoir, n’est-ce pas ?
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Mar 1 Déc - 16:50

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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Il ne semblait pas de bonne humeur, quoi que je supposais que les clients avaient de quoi être épuisant, assez pour ne pas avoir envie de se faire tenir la jambes. Pas vraiment un problème, j’étais libre pour ce soir, je pouvais souffler et vivre un peu comme eux. Cette vie sans soucis, tranquille. Souriant donc quand il finit par me répondre et prendre ma commande, je me laisse aller à une chose un peu cavalière, mais qui était bel et bien dans mon idée et mon plan de soirée. Est-ce qu’ils acceptaient que les employés boivent ici ? Car il était esthétiquement la seule créature qui m'intéressait ici et disons que dans un bar, je ne voyais pas vraiment comment faire pour attirer l’attention. Et visiblement ça fonctionnait un peu, car il était pour l’alcool au travail, c’était d’ailleurs pour ça qu’il travaillait ici et il semblait avoir déjà commencé à en voir le verre qu’il leva vers moi. Souriant alors, j’avais peut-être une chance de m’en sortir avec quelqu’un d’agréable à regarder s' il se laissait corrompre.

Me déposant donc une pinte devant moi, il m’annonça le prix non sans ajouter l’option qui impliquerait une seconde tournée pour lui. Inutile pour moi de réfléchir et après à peine quelques secondes, je me retrouvais à sortir de quoi payer, non pas cinq livres, mais douze, comme il l’avait demandé. Avançant l’argent vers lui, je me saisissais de ma bière avant d’en boire une grande gorgée qui, je l’espère, me ferai rapidement oublier qui j’étais réellement pour mieux rentrer dans mon rôle. « Si jamais on vous dit quelque chose, au pire, vous m’accusez, c’est impolie de refuser de l’alcool. » soufflais-je toujours souriant. Je n’allais pas m’arrêter à si peu et en parlant de s’arrêter, il était temps de passer un peu à l’action en se renseignant davantage sur lui. « Les soirées sont longues ? » demandais-je alors, pour faire la conversation. Je suppose qu’il saurait me le dire si je l’emmerdais.

« Vous travaillez ici depuis longtemps ? » demandais-je finalement, conscient que les réponses ne changeraient pas grand-chose car soyons honnête, je n’étais jamais venu ici. C’était parfaitement de quoi faire la conversation, parfaitement de quoi passer le temps et prendre la température pour me faire une idée de ce qu’il serait possible de faire plus tard. Ca serait par exemple assez stupide de lui prendre la tête et de perdre mon temps avec quelqu’un qui n’en avait rien à foutre d’un mec. Ce qui serait dommage, mais je n’étais pas du genre à forcer, ni à me dire que je pourrais lui faire changer d’avis. Je cherchais sans doute la facilité, pas l’amour, ni un mariage. C’était impossible sur bien des points, du moins tant que je serais attaché à cette vie. Pas d’avenir, pas d’amour, juste de quoi apprécier la vie et la laisser couler sans y penser. C’était bien, c’était rassurant. Peut-être est-ce que j’aurais une réputation et que tant de frivolité me coûterait un jour mon bonheur, mais pour l’instant, ça en était la seule source, alors autant en abuser.

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Mer 9 Déc - 10:10

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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Sans rien dire, Alexander récupère l’argent déposé sur le comptoir et compte tranquillement. Il n’en a pas vraiment besoin pour deviner qu’il y a plus de cinq livres dans le paiement du client, mais il aime assez l’idée de prendre son temps, de faire durer le plaisir avant de laisser échapper l’ombre d’un sourire quand toutes les pièces sont dans la paume de sa main et qu’il relève les yeux vers l’homme. La plupart des gens choisirait certainement ce moment pour dire merci, mais pas Alexander, qui se contente d’un regard et de retourner à ses affaires comme si de rien était, ramassant des verres au hasard devant lui pour faire mine de les nettoyer. Il pense s’être montré suffisamment inamical pour que le type comprenne qu’il n’a aucune intention de faire semblant de s’intéresser à lui en échange de quelques verres qu’il se serait servi malgré tout, mais visiblement le message n’est pas si clair puisque l’homme n’attend pas beaucoup plus longtemps pour se lancer dans l’échange de banalités les moins originales au monde. Malgré l’air toujours perplexe sur son visage et son cerveau engourdi par l’alcool, le barman commence à comprendre un peu mieux ce qui se passe et pourquoi ce type lui colle au cul. “C’est quoi, cette question ?” demande-t-il, d’un ton égal, “votre version du “tu viens souvent ici ?” ? Si je réponds, vous allez embrayer sur une remarque à la con au sujet de mes yeux magnifiques ou de mon sourire à tomber ?” Le problème avec Alexander, c’est qu’à force d’être toujours défoncé ou de mauvais poil, il en a oublié d’avoir des filtres. Enfin, c’est surtout le problème des malheureux qui essayent de lui parler, en ce qui le concerne il vit très bien ce petit handicap. Et pour le coup, il n’est même pas vraiment méchant dans sa façon de s’exprimer, plutôt très factuel, un peu moqueur sur les bords, mais relativement agréable comparé à tout ce qu’il a dit jusque là. “Vous faites pas ça très souvent, je me trompe ?” Honnêtement, ça crève les yeux que ce type est un novice dans l’art subtile de la séduction, mais c’est visiblement le moment que choisit le barman pour faire preuve de politesse.

Pour la première fois depuis qu’il a mis les pieds dans ce bar, Alexander se décide à regarder vraiment ce type. Plutôt mignon et s’il était le genre à faire des remarques à la con sur les yeux, il aurait de quoi faire ici, tellement ceux de ce mec sont impressionnants. Ses yeux n’étant définitivement pas son seul argument, le Cracmol décide de lui donner une chance. “Je travaille ici depuis quelques mois. Je sais que mon regard de braise rend dingue, mais c’est gentil à vous de le souligner et mon service se termine à une heure. Si vous avez la patience d’attendre aussi longtemps, je serai plus que ravi de vous suivre jusque chez vous ou dans la ruelle derrière, peu importe ce qui vous branche.” balance-t-il sur le même ton indifférent. Il voudrait bien faire semblant de se la jouer vierge effarouchée, mais quel intérêt ? Depuis que sa vie est devenue un Enfer, il ne s’est rien offert de plus que quelques coups réguliers. Pas besoin de faire la conversation dans ces conditions, au point qu’il en a vite oublié les bonnes manières. Il les trouve rarement sur son lieu de travail, cela dit. Le London Bar est plutôt sympa, mais pas vraiment le genre d’endroit où on va pour draguer. “Alors, avant qu’on en arrive là, et si vous me disiez ce que vous faites tout seul dans un bar comme celui-là ? Vous ressemblez pas vraiment à un alcoolique.” Ce n’est probablement pas un habitué, sans quoi Alexander se serait souvenu de ce visage. Enfin, probablement. Il est rarement sobre à la fin de son service, mais il arrive à se souvenir de certains clients qui viennent régulièrement.
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Jeu 10 Déc - 11:14

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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« Euh. », répondis-je sans plus de force lorsqu’il s’interrogea sur mes questions avant de sous-entendre que j’allais embrayer avec une remarque sur ses yeux magnifiques ou son sourire à tomber. On le draguait aussi souvent qu’il n’en supportait plus l’essaie ? Me sentant étrangement con, je me demandais bien si je devais encore rester là, ce qui était dommage car il avait vraiment des yeux magnifiques, mais il manquait sans doute de sourire. Et puis, après quelques secondes, il finit par sembler plus… Accessible, soulignant que je ne semblais pas draguer très souvent. Souriant, un peu gêné, je lui demandais, « C’est si évident ? », c’était peut-être pour ça qu’il avait semblé si… Attendu.

Me regardant alors, il finit par me répondre, ce qui m’arracha un nouveau sourire de soulagement. Il travaillait ici depuis quelques mois et il savait que son regard rendait dingue, c’était gentil et son service terminait dans une heure, ce qui impliquait qu’avec un peu de patience, il accepterait de me suivre chez moi ou dans la ruelle derrière. Bon cette fois ce fut un rire, léger, certes, mais un rire quand même et quand on me connaissait, c’était assez rare pour s’en étonner. « Je vais finir par vraiment le dire, pour le regard de braise. », soufflais-je donc avant qu’il ne s'intéresse à moi. Je ne ressemblais pas à un alcoolique pour lui. « Il faut forcément être alcoolique pour venir ici ? » demandais-je dans une fausse esquive alors que je me redressais un peu, « Je cherche à me changer les idées et c’est peut-être pas quelque chose à dire, mais ca implique grandement de trouver quelqu’un avec qui passer un bon moment. », avouais-je avec une franchise qui ne me ressemblait pas spécialement, mais ici, avec lui qui ne semblait pas s’encombrer de la bienséance, c’était peut-être un peu plus facile. « Et sans vouloir vous manquer de respect, vous êtes la seule créature ayant retenu mon attention, d’un point de vue purement physique bien évidemment, car vous avez en effet un regard très persuasif et en plus le corps va avec. » ajoutais-je dans un rire légèrement gêné. « Désolé, j’ai pas l’habitude d’être aussi franc, vous me prenez à contre pied. » avouais-je avant de baisser mes yeux sur mon verre pour en boire une grande gorgée.

« Je peux attendre jusqu'à une heure. » soufflais-je donc pour répondre à sa précédente offre, je n’allais pas mentir sur ça, en revanche, j’aurais certainement été plus intéressé à l’idée d’aller chez lui, mais on verrait en temps voulu. Il allait sans doute se moquer de moi, mais je ne voulais pas que ce soit vraiment gênant, ni un réel manque de respect, alors je continuais à m'intéresser à lui, peut-être maladroitement, mais avec un réel intérêt, « C’est pas trop difficile de travailler ici ? Je veux dire y’a pas trop de client trop bourrés qui se tapent dessus ou qui vous manquent de respect ? », bateau au possible, j’en avais conscience, mais quand on ne connaissait pas la personne. Je ne voulais pas d’une relation sérieuse, enfin je ne pouvais pas me permettre une relation sérieuse, mais j’aimais croire que dans la tête d’un moldus, s'intéresser et apprécier un plan d’un soir était possible, voir même épanouissant. « Je m’appelle Kieran. » me présentais-je en vidant mon verre et en sortant de nouveau de l’argent pour une deuxième tournée, dont il faisait partie. « La même chose s’il vous plait. » lui demandais-je alors dans un sourire moins gêné. Ce mec était surprenant, peut-être un peu trop cash pour quelqu’un comme moi, mais ca ne me dérangeait pas pour le moment, au moins, je connaissais la fin de ma soirée et elle serait forcément agréable.
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INRP
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Mar 15 Déc - 11:38

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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Ca n’aura échappé à personne, Alexander fait rarement dans la subtilité et la sympathie. De toute évidence, ses manières discutables ne viennent pas encore à bout de la patience du client, au point que le barman commence à se demander s’il est désespéré à ce point. À ses yeux, c’est à peu près la seule explication plausible pour qu’un type avec cette tronche accepte de se contenter de lui. Cela dit, s’il passe sa vie à draguer dans les pubs, il ne doit pas s’envoyer en l’air très souvent, le pauvre, ce qui explique certainement qu’il soit prêt à supporter l’attitude désobligeante d’Alexander plutôt que de tenter sa chance avec quelqu’un d’un peu plus sociable. Ce point en particulier continue d’intriguer le Cracmol : quelle personne saine d’esprit va lever des types dans un endroit comme ce bar ? Avec toutes les boîtes et les bars gays qu’il y a dans cette ville, il faut vraiment vouloir se compliquer la vie pour venir faire son marché au London Bar plutôt qu’ailleurs. Il y a forcément une autre raison à sa présence ici et, s’il en est le premier surpris, Alexander a bien l’intention de découvrir laquelle. La manière dont il pose la question est plutôt… originale et, sans grande surprise, la réponse se révèle grandement insatisfaisante. Au moins, cette fois, le jeune homme fait un effort pour se montrer un peu plus direct au lieu de jouer au jeu des clichés, mais il n’a droit à aucune autre réaction qu’un regard perplexe de la part du Cracmol, qui reste planté là, les bras croisés sur sa poitrine.

Un truc cloche sérieusement chez ce mec, il ne sait pas encore quoi, mais toute cette histoire n’est définitivement pas claire. Plusieurs options s’imposent à Alexander alors qu’il reste terré dans son silence et que l’autre continue sur sa lancée, pratiquement imperturbable. Peut-être qu’il est fraîchement célibataire, ou fraîchement sorti du placard, ou bien il vient de s’échapper après de longues années à être le captif d’un malade mental. “Alexander.” C’est le premier son qui lui échappe depuis de longues minutes, accompagné d’un signe de tête pour mimer vaguement une tentative de se présenter. Il ne s’attarde pas plus et s’empresse de récupérer la pinte vide pour resservir l’homme. “Vous venez de vous échapper d’une secte ?” demande-t-il, son regard braqué sur le robinet de bière. “Pour vous répondre, non pas besoin d’être alcoolique pour venir ici. C’est juste qu’il est encore très tôt, que vous êtes tout seul et que visiblement, vous n’attendez personne. Quand on passe sa soirée à picoler dans son coin, généralement c’est qu’on a un problème d’alcool.” Cela dit, s’il prétend être venu ici dans le seul but de trouver quelqu’un à se faire, pourquoi pas. Ça reste bizarre, ou du moins un très mauvais choix de terrain de chasse, mais il est possible qu’il dise la vérité. “Et quand on veut s’envoyer en l’air avec un inconnu pour “passer le temps”, je sais pas, je dirais qu’il y a de meilleurs endroits pour ça qu’un pub de quartier à la sortie du travail. Je vous aurais plutôt conseillé Soho, après vingt-deux heures, vous auriez plus de chance de trouver quelqu’un à vous taper dans un bar gay dans le quartier gay plutôt qu’ici où on vient passer une soirée tranquille avec des potes, pas draguer.”

Ceci dit, Alexander n’est pas guide touristique et il a de moins en moins envie de rendre service maintenant qu’il sait qu’il a une sérieuse chance de ne pas finir la nuit tout seul. Alors après un haussement d’épaules, il dépose la pinte pleine devant Kieran, mais ne la lâche pas immédiatement. “Un autre petit conseil, parce que j’aime pas tellement m’envoyer des comateux… Si vous comptez rester ici jusqu’à la fin de mon service, ralentissez un peu votre descente.” souffle-t-il avant d’abandonner la pinte devant son propriétaire. En attendant, ils ont encore de longues heures à occuper avant de pouvoir sortir de ce bar et le Cracmol a comme l’impression qu’il va devoir prendre la responsabilité de faire la conversation s’il veut éviter de passer la soirée à mentir sur sa propre vie. “Alors, comment vous faites pour coucher, d’habitude ?” demande-t-il donc, de son air nonchalant qui doit être assez perturbant pour un type comme ça, maintenant qu’il y pense. D’un autre côté, quand on veut une réponse, mieux vaut poser la question précisément.
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Dim 10 Jan - 13:47

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
⤜⤐⤞
Alexander donc ? C’était un bien joli prénom, classieux, venant tout droit de la noblesse, du moins à une époque. J’aimais bien ce prénom. Ne pouvant m’extasier davantage, j’avais finalement eu le droit à une nouvelle question, à savoir si je venais de m’échapper d’une secte, ce qui très sincèrement me fit rire, nerveusement. Pouvait-il être plus proche de la réalité ? Je n’eus pas vraiment l’occasion de lui répondre qu’il enchaîna, étonnamment. Il était encore très tôt, trop pour qu’une personne seule venant boire n'est pas un problème d’alcool. Je supposais qu’il avait raison, il en voyait assez pour ça, mais c’était un peu étrange de se plier à ce constat. Baissant alors les yeux, je regardais mes mains, comme pour échapper à ce constat qui pourtant n’avait aucune importance. Il n’aurait plus d’importance lui non plus d’ici quelques heures. Il était interdit, impossible d'accès pour plus qu’une nuit. Alors je n’avais pas à avoir honte.

Il m’en dit alors plus que je ne l’aurais pensé, notamment concernant les endroits à fréquenter en ville pour avoir plus de chance. Du moins les endroits où trouver mon bonheur avec des hommes, ce qui n’avait rien de déplaisant, tout comme je trouvais énormément d’intérêt chez les femmes. Toutefois, même si je n’avais pas trop de préférences dans mes conquêtes, je retenais bien ce qu’il me disait, me demandant si je serais assez éloigné de toute présence magique pour pouvoir autant en profiter qu’ici. C’était une grande question, une question que je devrais solutionner seul. « Merci pour l’information. » soufflais-je donc dans un sourire. Sourire qui se fit plus franc quand je pris cette nouvelle pinte et qu’il m’assura ne pas apprécier coucher avec des personnes un peu trop alcoolisées. J’allais donc réellement devoir freiné ? « Moi qui voulait fêter mon évasion avec de l’alcool, c’est loupé. » soufflais-je donc avec de reprendre un peu mon sérieux lorsqu’il posa une question assez inhabituelle, mais qui semblait relativement bien coller avec l’image qu’il dégageait depuis le début. Comment je faisais pour coucher d’habitude ? « Grande question. » soufflais-je donc, presque un peu absent, cherchant une réelle réponse qui pourtant s’imposa assez vite, « Je suis sans doute assez beau pour ça. », c’était peut-être arrogant, mais c’était un fait établi, je savais que je n’étais pas désagréable, j’avais sans doute moins cet air mystique, ou insaisissable comme lui, mais je savais que je plaisais, aux femmes commes aux hommes, « Je suppose que souvent ça fait l’affaire, surtout quand la personne en face s’avère être elle aussi superficielle. », s’attachant à ce qu’elle voyait pour faire l’affaire.

Mais en tant que sorcier je ne pouvais pas me battre comme les autres. Je rencontrais forcément des difficultés quand il était question de converser, de connaître ce monde. Je l’apprenais, je le maîtrisais de plus en plus, mais j’en ignorais encore beaucoup. « Écouter l’autre fonctionne aussi pas mal. Dis comme ça ça donne l’impression que je m’en fiche et que je veux qu’une chose, ce qui est sans doute vrai, soyons honnête, mais j’écoute réellement aussi, même si parfois certaines choses m’échappe. », je n’avais pas vraiment envie de mentir face à lui. Il ne s’embarassait pas pas vrai ? Ca faisait du bien dans un sens d’être franc et honnête, « Mais j’ai quand même souvent qu’à sourire et offrir un verre. » concluais-je simplement.

Les yeux de nouveau perdu dans mon verre, j’avouais que je n’étais pas spécialement dans la bonne optique ce soir, j’avais davantage besoin de compagnie que d’une réelle nuit avec quelqu’un. « Vous vous encombrez pas de l’inutile pas vrai ? » demandais-je un peu surpris d’un tel détachement, ou d’une telle facilité à s’exprimer. Il semblait un peu solitaire, sans doute pas très doué pour se faire des amis, mais il n’avait aucun mal à analyser et porter un jugement.
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Anonymous
Invité
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Mar 19 Jan - 12:23

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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La question du Cracmol visait clairement à obtenir une réponse aussi directe que possible, mais il doit bien admettre qu’il ne s’attendait pas à celle-là. C’est peut-être une tentative d’humour de la part de Kieran, qui sait, mais la seule réaction à laquelle il a droit, c’est un haussement de sourcil qui ne fait aucun effort pour cacher le fait que le barman juge fortement son client. “C’est pas la modestie qui vous étouffe, vous.” rétorque-t-il finalement. Ok, on ne peut pas dire que ce type est affreux, tout au contraire, mais c’est beaucoup moins attirant quand il le dit lui-même. “Un autre beau gosse superficiel, alors… Enfin, loin de moi l’idée de m’en plaindre. C’est grâce à ce genre de personne que je m’envoie en l’air une fois de temps en temps.” Au fond, Alexander ne vaut probablement pas beaucoup mieux. D’ailleurs, il ne croit même pas vraiment au discours de la jolie tête vide, sans doute parce qu’il est bien placé pour savoir que ça cache presque toujours quelque chose. Quand on en vient à admettre sans une once de honte qu’on est qu’un pauvre type superficiel prêt à toutes les bassesses pour ramener un inconnu dans son lit, c’est bien que la vérité est cent pire, pas vrai ? Les gens qui n’ont rien à cacher d’autre qu’un terrible manque de profondeur font au moins l’effort de passer pour des humains à peu près décents, même si ça reste un triste mensonge. Malheureusement pour Kieran, si Alexander reconnaît sans mal l’existence d’une vérité derrière ses histoires, il n’est pas le genre barman-slash-psy qu’on voit dans les films et il se fout totalement du terrible secret que cache son client. Aussi, il n’insiste pas davantage sur ce sujet et retourne plutôt plonger les lèvres dans son verre de whisky, tout en observant le reste de ses clients sans vraiment les voir.

Il est même surpris quand le jeune homme reprend la parole et doit se concentrer pour écouter sa question, qui tient plus du fait d’ailleurs. “A quoi bon ?” demande-t-il en retour. C’est vrai, quoi ? Pourquoi perdre du temps à mentir, à mettre les formes ? “Je pourrais vous jouer le film du type charmeur et mystérieux, mais au final qu’est-ce que ça change, si tout ce qui vous intéresse chez moi c’est mon apparence ? Peu importe ce qui sort de ma bouche, ma tête ne changera pas.” C’est sûr que cette attitude limite prodigieusement les chances qu’Alexander a de nouer une relation sincère et profonde avec quelqu’un, mais ça tombe bien, c’est la dernière chose qu’il veuille au monde. Et il sait d’expérience qu’il n’y a rien de plus efficace pour tenir les gens à distance que de dire tout ce qu’ils ne veulent pas entendre. “Et puis, j’aime que les choses soient claires, ça évite les déceptions. Tous les mensonges apportent le malheur dans leur sillage, c’est inévitable, et on ment tous qu’on le veuille ou non.” Et ça, il en sait quelque chose, malheureusement. Il continue à mentir d’une certaine façon, c’est ce qu’il fait en ce moment même, en prétendant que tout le laisse complètement indifférent, qu’il n’a pas besoin de quelqu’un lui aussi. La différence, c’est qu’il est le seul à souffrir de ce mensonge et pour ça, il a tendance à croire qu’il vaut un peu mieux que la plupart des menteurs.

“Au moins maintenant, je sais ce que vous voulez, vous savez que ça m’intéresse. Tout le monde est gagnant et on peut passer les prochaines heures à vraiment se parler, de trucs intéressants, plutôt que de chercher des façons détournées de savoir si oui ou non, on finira cette nuit dans le même lit.” Ce qui, au demeurant, a eu de bien meilleurs résultats que la première approche timide de Kieran. Sur ces bons mots, Alexander lève donc son verre vers le jeune homme, comme s’il voulait porter un toast à ce pragmatisme élevé au rang d’art. Il avale une dernière gorgée d’alcool avant de finalement relever un sourire bien plus sincère au client. “Alors, et si vous commenciez par m’expliquer pourquoi vous faites semblant d’être une jolie coquille vide ?” reprend-t-il, toujours avec le même naturel. Ça lui est toujours relativement égal, mais bon, s’ils doivent rester assis là pendant encore cinq heures, autant qu’ils parlent de quelque chose qui a des chances de devenir passionnant, plutôt que de faire l’inventaire de tous les sujets bateaux du monde.

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Ven 22 Jan - 11:06

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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J’assumais cette part de moi qui n’avait jamais eu le moindre doute quant à son charme, ce qui était sans doute à l’opposé des doutes qui me rongeaient face à cet avenir, à ce que je faisais chaque jour pour satisfaire les autres, mon père. Alors je me contentais de sourire, de rester exactement à la place peut-être réductrice qu’il venait de me donner. Une relation, bien que j’en rêverais, me serait de toute façon impossible avec un moldus, et pire encore, avec un homme. Si je n’étais qu’un plaisir d’une nuit, je n’irais pas m’en plaindre. Il était direct, j’aimais ça, du moins j’amais ça tant qu’il n’attaquait que la façade et je lui en fis la remarque, bien que cela soit sans jugement. J’avouais que l’apparence n’était pas la seule chose qui pouvait m’attirer, mais c’était bien ce qui m’avait fait lui parler. Alors oui, pourquoi s’encombrer… C’était un peu triste non ? Sans doute, mais je suppose qu’aucun de nous n’avait réellement le temps, ou l’envie pour ça.

Cette certitude sonnait étrange, mais au fond ça m’allait, alors j'acquiesçais, baissant les yeux sur ma bouteille, je faisais tourner l’alcool dans sa prison avant de relever les yeux vers lui. Trinquer, c’était une bonne idée ? Ca aurait été mieux que la suite en tout cas. Pourquoi je faisais semblant d’être une coquille vide ? Rien bien malgré moi, je lui demandais, « Ça peut intéresser qui la vérité ? » lui demandais-je simplement, « On rencontre pas l’amour de sa vie dans un bars, on y trouve des coquilles vides, ou des personnes ne voulant absolument pas se rappeler d’à quel point ils sont minables ou que leur vie est minable. On peut se créer des connaissances, mais sortie d’ici, une fois qu’on a eu ce qu’on veut... », on n’était plus les mêmes, on avait plus besoin de l’être. « Je suis bloqué dans une vie qui ne me va pas, avec des comptes à rendre sur chaque action, si ce n’est un désert de désillusion, il n’y a rien de réellement intéressant, je préfère être une coquille vide, c’est moins déprimant d’être superficiel. » concluais-je dans un sourire amer, mais franc.

« La vraie question c’est pourquoi vous êtes aussi incisif et direct. Aimer que les choses soient claires, c’est un besoin, pas une raison. » la réponse m'intéressait vraiment entre nous, il avait quelque chose qui m’attirait, comme une aura. Pas sûre qu’elle soit plus attractive que ses yeux, mais il dégageait quelque chose et j’ignorais encore si c’était rassurant ou effrayant. J’avais un peu l’impression de jouer à un jeu où chacun avançait ses pions, sans doute pas pour gagner, mais pour avoir une vérité. Qu’elle soit belle ou affreuse. Ce n’était guère étonnant au final et peut-être qu’il y avait plus à gagner en discutant ainsi qu’en faisant comme d’habitude. « Vous ne faites pas semblant vous. » soufflais-je après un silence. Certes il mentait sur quelque chose, il ne fallait pas être un devin pour le savoir, mais le reste n’était pas une contrefaçon. A moins qu’il s’agisse d’une carapace, mais dans ce cas là, elle était si épaisse qu’elle devait être pour une seconde peau.
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Mer 27 Jan - 11:27

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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Peu à peu, les arguments du barman commencent à s’insinuer dans le crâne de son client, ou du moins c’est ce qu’il croit quand à une autre question, le jeune homme lui rétorque une réponse qu’on croirait tout droit sortie de la bouche d’Alexander en personne. Au point que ce dernier ne peut retenir un petit rire de lui échapper. “Moi.” répond-t-il sans hésiter. “La vérité, ça m'intéresse." Et il n’a même pas besoin de forcer pour l’obtenir, finalement. Comme quoi, parfois il suffit de poser la question ! Quoique, honnêtement, le Cracmol ne sache pas trop quoi faire de cette réponse, aussi sincère soit-elle. Ça confirme à peu près ce dont il se doutait déjà, sans lui apporter grand chose de plus qu’une confirmation. Il n’est pas plus curieux, pas plus déterminé à découvrir le fin mot de l’histoire. Un peu désolé, peut-être, en partie car il ne comprend pas très bien pourquoi un homme adulte se laisse pourrir dans une vie qui ne lui convient pas. Clairement, Alexander n’a pas ce problème. Il fait ce qu’il veut, sans trop se soucier des conséquences. Ses seules obligations, elles sont volontaires aussi d’une certaine manière. Comme de travailler ici, ce n’est pas exactement ce dont il rêvait, mais il faut bien payer le loyer, n’est-ce pas ? Ça l'emmerde, mais il le fait, pour Garnet principalement, qu’elle ne termine pas dans le caniveau juste parce qu’il est trop con pour faire les choses bien. Et qu’on le croit ou non, avoir une bonne raison de se forcer, ça aide à prendre les choses du bon côté. Alors, vraiment, que le jeune homme assis face à lui se sente coincé, ça le laisse parfaitement perplexe.

Il sourit, à sa propre surprise, quand Kieran retourne ses propres armes contre lui et s’interroge sur son violent désir de vérité. Ça aussi, ça l’étonne. C’est une bonne analyse, mais la question ne lui semble pas très utile tant la réponse se révèle d’une simplicité enfantine. “Qu’est-ce que vous croyez ?” demande-t-il, le caractère rhétorique de sa question pourtant évident. “C’est sûrement lié à une sombre histoire faite de mensonges et de faux semblants.” Il dit ça sur un ton d’une légèreté improbable et conclut même sur un clin d'œil. L’hypocrisie dans ses propres mots ne lui échappe pourtant pas une seule seconde. Il l’a dit : tout le monde ment. Lui aussi et c’est exactement pour ça qu’il tient tant à ce que la vérité soit mise en avant. Du moment qu’elle ne le concerne pas de trop près, voilà tout. Kieran est loin d’être le seul à tomber dans le panneau, Alexander ne possède pas de très nombreux talents, mais celui de se cacher en plein jour en est qu’on peut difficilement lui retirer. “J’suis pas d’accord avec vous, cela dit.” reprend-t-il, repoussant au loin toute question qui pourrait le concerner d’une façon ou d’une autre. “Je trouve ça un peu déprimant, de se complaire dans l’image du type superficiel.” précise-t-il rapidement. “Vous avez sûrement d’excellentes raisons de jouer à ça, j’en doute pas une seconde, mais… J’sais pas, j’ai l’impression que vous devez vous sentir bien seul dans votre petite coquille vide.”

Il le dit sans une trace de pitié dans la voix, cela dit. Plutôt comme s’il savait très exactement de quoi il parle, mais même ça il n’est pas sûr que ce soit vrai. Au fond, il y a une différence entre se sentir seul et l’être réellement. “Vous voulez pas boire autre chose que de la bière ?” demande-t-il, un peu brusquement. Il en a fini avec les conversations à cœur ouvert, de toute évidence. C’est intéressant, bien plus à ses yeux que le plan bidon que lui a joué le jeune homme en entrant dans ce bar, au point qu’il est bien plus motivé maintenant à passer le reste de la nuit avec lui, mais ils ont suffisamment disserté sur le sujet à son goût. “J’vais prendre ma pause, vous fumez ?” Un sourire s’installe au coin de ses lèvres à cette question, alors qu’il repense à la dernière fois qu’il a eu le malheur de proposer à quelqu’un de l’accompagner fumer. Il a presque hâte de voir la tête de Kieran quand le pauvre garçon va se rendre compte qu’il ne parle pas de tabac. D’un signe de tête, il l’invite à le suivre tandis qu’il prend le chemin de la sortie. Il fait quelques pas hors du bar, pour aller se cacher dans la petite ruelle qui donne sur l’entrée de service, où il a clairement ses habitudes. Il s’installe sur un tas de palettes qui pourrissent contre un mur, sort la petite boîte en fer de sa poche et roule son joint à la vitesse de l’éclair. Et avec l’indifférence qui le caractérise, il se l’allume, tire dessus deux fois avant de le tendre gentiment à Kieran dans une invitation silencieuse.

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Mer 27 Jan - 15:06

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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En temps normal, personne ne s’intéréssait à ça, personne n’insistait vraiment quand la vérité tombée et pourtant, c’était son cas. Il avait de quoi me destabiliser, du moins pas en surface, pas de façon à ce qu’il puisse le voir, mais je ne ferais sans doute pas le fier bien longtemps si on continue ainsi. Lui retournant ses questions, il bottait en touche, ne répondant pas réellement à mes questions, allant contre moi dans un sens. Ne me prenant pas personnellement, je ne fis que retenir, malgré moi, cette nouvelle bizarrerie. Il avait bien rit au constat de ma vie, et pas d’une mauvaise façon, enfin je l’avais imaginé ainsi. Mes pensées commençaient sans doute à se confondre avec l’alcool ingurgité, ce n’était pas de l’ivresse, mais la perte de certains repères qui pourtant sonnaient le début d’une chute.

Il n’était pas d’accords avec moi, sincèrement j’avais un peu de mal à saisir ou il souhaitait en venir et même après avoir relevait les yeux, l’avoir détaillé, je n’eus pas plus d’information. En réalité je dus attendre qu’il se décide à en dire plus, qu’il décrive ma façon de faire comme déprimante. Il visait juste dans son analyse, j’étais seul dans cette coquille vide, seul dans cette vie. Que ce soit lorsque je devais jouer au parfait fils Avery, ou quand je m’essayais à cette vie de moldus. J’étais seul. Est-ce que j’en souffrais ? Je n’en avais pas vraiment l’impression, je vivais ainsi depuis longtemps et je décompressais en m’abandonnant à la facilité, à l’humanité. « Je crois que je suis venu ici ce soir pour corriger temporairement ça. » soufflais-je dans un sourire entendu. Il le savait, comme moi il n’avait pas besoin qu’on lui dise comment foncitonnait le monde.

« J’ai pas assez d’expérience dans les autres types d’alcool pour m’essayer à quelques fantaisies. » répondis-je dans un sourire avant que l’homme ne décide qu’il était l’heure de sa pause. « Non, enfin pas depuis ma première tentative il y a longtemps. », déclarais-je avant de le suivre jusqu’à dehors. Il faisait frais, ca faisait du bien, mais la suite allait être un peu plus complexe. Il ne fumait pas des cigarettes classiques, je savais ce que j’étais, enfin je n’avais aucune idée de la composition, mais j’avais vu cette chose dans des films, c’était de la drogue, non, de l’herbe, mais c’était pareil et… Sans vraiment savoir pourquoi, quand il me la tendis, je pris ce “joint” pour tirer dessus avec autant d’aisance qu’un adolescent tirant sa première latte. C’était presque ça après tout. Peu agréable, je lui rendis non sans un commentaire, « Je suis presque sûr que j’aurais dû vous faire la morale au lieu de me laisser tenter. », souriant, pas aussi franchement, je le rejoins sur son tas de bois avant de glisser mes mains dans mes poches et de me poser au plus prêt du mur pour m’y adosser. « J’espère que personne n'a pissé ici... » murmurais-je pour moi-même. Ce constat serait à la fois terrible et répugnant.

« Vous aimez la vérité quand elle ne vous touche pas, avec ce que je sais déjà de vous je dirais que ce n’est pas sans raison et qu’il y a plus de similitude entre ma coquille vide et votre vie que vous le laissez penser. », je n’aurais certainement pas fait un bon inspecteur, « N’hésitez pas à m’appeler pour plus de déduction évidente. » ajoutais-je dans un rire dépité. Ce mec était un mystère, mais en même temps, il y avait ce petit quelque chose qui me donnait envie d’en savoir toujours plus. Même si maintenant, j’étais de moins en moins sûr d’avoir ce que je voulais.
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Jeu 28 Jan - 15:38

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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Deux bières ne suffisent visiblement pas à ce que Kieran se détende un peu et puisqu’il n’a pas l’air tenté par autre chose, c’est encore une fois à Alexander de prendre les choses en mains. Il a rarement fait preuve d’autant de patience avec un autre être humain, qu’on se le dise, mais pour une obscure raison ce type lui plait bien. Pas dans le sens où il serait prêt à tout pour se le faire, mais juste… Il n’est pas de mauvaise compagnie, amusant même si c’est un peu contre son gré et il a même réussi le petit miracle de ne rien dire qui parvienne à énerver le barman. Ce qui est vraiment, vraiment un exploit. Il a l’air perdu, aussi. Presque naïf, d’une certaine façon et c’est plutôt reposant car pour une fois, Alexander n’a pas le sentiment de devoir redoubler d’efforts pour se cacher et faire fuir une personne trop curieuse qui voit trop clair dans ses conneries. C’est pour ça qu’il décide d’embarquer le jeune homme avec lui quand il réalise qu’il a besoin d’un truc pour accompagner l’alcool dans son sang. L’air frais dehors l’exaspère légèrement, pas qu’il soit frileux, mais plutôt que ça lui éclaircisse un peu trop les idées. Un peu trop à son goût. Il traîne le jeune homme dans la ruelle dans un silence agréable et s’empresse d’aviser ses options en matière de substances euphorisantes. Et même s’il aurait bien envie d’un truc un peu plus fort, la présence d’un public le force à se contenter d’herbe, même si certaines personnes trouvent que c’est déjà trop. Kieran, lui, n’a pas l’air d’en penser quoi que ce soit. Il observe d’Alexander sans rien dire et accepte même le joint quand le Cracmol le lui propose. Un rire échappe à ce dernier quand il voit le pauvre homme, vraiment pas à l’aise malgré les efforts qu’il fait pour ne pas le montrer. Il récupère le joint sans rien dire, mettant simplement fin à son calvaire. Le coup de la secte devient de plus en plus crédible, franchement. Un autre rire échappe bientôt au Cracmol à une nouvelle remarque. Ouais, certaines personnes ne se gênent pas pour lui faire la morale quant à sa consommation de stupéfiants… “C’est juste de l’herbe, y'a pas mort d’homme. Et puis, honnêtement, me faire la morale ne m'empêchera pas d’en profiter.”

Certains diraient aussi que s’il trouve le silence qui suit agréable, c’est probablement que la drogue lui monte à la tête, mais ce serait mal les connaître, lui et son organisme habitué à tellement de substances répréhensibles différentes. De toute façon, ce petit moment de flottement heureux ne dure pas et très vite, trop vite, Kieran ressent le besoin de reprendre la conversation qu’Alexander pensait avoir abandonné dans le bar. Il se tourne vers le jeune homme pour l’observer avec attention, sourire moqueur aux lèvres. C’est mignon, il essaye vraiment de suivre le rythme, mais… “Ou peut-être que vous n’écoutez pas ou que ne vous posez pas les bonnes questions, tout simplement.” rétorque-t-il, loin de se laisser abattre par quelques vérités mal utilisées. “Vous vouliez savoir pourquoi je suis comme ça, j’vous l’ai dit, sans entrer dans les détails peut-être, mais sans mentir non plus. Perdez pas votre temps à poser des questions sur les détails, cela dit. Je répondrai pas.” Il n’en reste pas moins qu’il l’a dit : une sombre histoire de mensonges et de faux semblants. Il a dit aussi, que tout le monde ment. Il n’a rien caché, que les spécificités, mais comptent-elles vraiment ? “On a tous des choses à cacher, je prétends pas valoir mieux que vous de ce côté-là, bien au contraire. Qu’est-ce que vous voulez savoir, réellement ? Si je me sens seul ? Si je me cherche des excuses pour ne pas m’attacher aux autres ? Si je vous ressemble assez pour que vous vous sentiez moins seul pendant une seconde ?” Malheureusement, ça ne durera pas beaucoup plus longtemps que ça, et après ? De toute façon, c’est à peine réconfortant, de savoir que les autres souffrent autant que soi-même. Ça ne change rien, rien du tout.

Alors à quoi bon continuer d’en parler ? Bien trop pessimiste pour croire que le jeune homme va comprendre le message et en rester là, Alexander décide donc de le faire taire lui-même. Lentement, il laisse la fumée s’échapper de ses poumons, prendre toute la place entre eux et leur bloquer la vue. Elle est à peine dissipée quand ses lèvres se posent sur celles de Kieran. Il ne lui laisse pas le temps de réaliser, pas le temps de comprendre, il s’assure seulement que ce soit un baiser assez spectaculaire pour qu’il oublie quelle remarque désobligeante il comptait répliquer pour ne pas laisser le dernier mot au barman. Peut-être bien qu’il se donne vraiment du mal pour éviter de parler de lui, après tout. Ce qui est sûr, c’est qu’il s’en donne beaucoup pour s’assurer que les mains de Kieran restent sagement posées sur le bois et ne s’approchent surtout pas de lui, vieille habitude qu’il a pris ces derniers mois et dont il n’a même plus conscience. Il s’éloigne après quelques secondes, quand il est sûr d’avoir réussi son petit effet, sourire insolent de retour et il se remet à fumer comme si de rien était. “Et donc…” reprend-t-il l’air de rien, “ça fait combien de temps déjà que tu t’es échappé de cette secte ?”

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Jeu 28 Jan - 16:21

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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Je ne comptais pas lui faire la morale, mais c’était noté. Comme pour beaucoup de choses il semblait assez solide, mais ce fut d’autant plus vrai quand il répondit à mes questions. Je n’écoutais pas, ou je ne posais pas les bonnes questions. Je voulais savoir pourquoi mais il ne répondrait pas si je rentrais dans les détails. Au final, je comprenais que sa vie était la chose la plus sécurisée et sans doute la plus complexe. Quant à savoir si je me sentirais mieux en sachant que je lui ressemblais, oui et non et puis de toute façon il ne me laissa pas vraiment le temps d’y penser plus que ça qu’il apparut dans un nuage de fumée pour m’embrasser. Il y avait quelque chose d’assez étrange, contrasté, chez lui. Tout d'abord il était réellement capable d’embrasser comme un dieu, je n’allais pas nier ce fait, mais c’était en même temps froid, distant, comme si je n’avais pas le droit de m’approcher sans son accord.

Au moins avait-il eu pour effet de mettre fin aux voix qui s’intérrogeait sur tout ça dans ma tête et un instant, il me laissa dans un état d’apaisement. Il pouvait sourire, même si ça semblait arrogant, il était suffisamment efficace pour que je n’ai jamais rien à y redire. « J’y suis toujours. » répondis-je toutefois quand il me demanda depuis combien de temps je m’étais échappé de ma secte. « J’essaie juste de vivre une vie normale quand on oublie de me surveiller. » avouais-je alors. C’était assez dangereux en soit, je ne me faisais pas d’illusion, parler comme ça pouvait clairement me faire passer pour ce que j’étais, un sorcier, mais en même temps, si je devais rester un mur de glace suivant parfaitement les ordres, j’allais devenir fou. Je n’étais pas comme ça, j’étais fasciné par les moldus, par ce monde, sans lui je deviendrais quelqu’un que je ne voulais pas.

« J’ai encore beaucoup de choses à faire dans ma liste pour échapper à ma secte, mais je ne perds pas espoir. », même si on s’en fichait pas mal. Ne rajoutant rien, je dépliais simplement les jambes pour m’éteindre un petit peu et regarder le ciel. Les étoiles n’étaient pas aussi visibles qu’en haut d’une tour d’astronomie, mais elles perçaient, de temps à autre, comme pour nous narguer de leurs présence. Je n’étais pas franchement certain des effets de ce joint sur moi, du moins j’avais du mal à parfaitement identifier ce qu’il se passait petit à petit dans mon esprit, mais une chose était sûre, le silence régnait dans ma tête. Il y avait cet apaisement que je ne pourrais pas entièrement imputer au baiser échangé, car c’était étrange, mais je préférais être ici que dans ce bar. Certes mon travail, ma condition et mon allégeance rôdaient toujours dans mon esprit, mais là je m’en fichais, demain n’avait plus autant d’importance que cet instant. C’était vraiment magique son truc. J’aurais vraiment du essayer avant, quoi qu'on ne me laisserait sans doute pas vraiment faire, même si au final, oublier, que ce soit les autres ou moi ca revenait au même non ?

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Jeu 28 Jan - 20:49

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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Comme il l’espérait, c’est le silence qui répond au barman après ce baiser pour le moins inattendu. Ça le surprend, à vrai dire, il s’attendait à une quelconque réaction, mais rien. Tant mieux, après tout, il n’y a pas de quoi en faire tout un plat et avant que le jeune homme ne change d’avis, Alexander s’empresse de changer de sujet. Sans beaucoup de succès. Les réponses sont là, bien que vagues, mais Kieran n’a pas l’air d’avoir envie de parler plus longtemps. Ça aussi, c’est une surprise, accueillie avec la même indifférence. S’il n’a pas envie de parler de cette histoire, Alexander est mal placé pour le juger aussi, il n’insiste pas et s’installe plutôt un peu plus confortablement à son tour, pour terminer son joint dans le silence. C’est même à contrecœur qu’il écrase finalement son mégot après quelques minutes et se relève doucement. “Faut que je retourne travailler.” informe-t-il en se tournant vers le jeune homme qui a l’air complètement ailleurs, au point qu’il se demande même s’il a l’intention de rentrer dans le bar aussi. Ça ne peut décemment pas être un effet de la drogue, hein ? C’est à peine s’il a fumé quelque chose… Enfin, difficile à dire pour Alexander le junkie, comme dirait cette charmante Olivia, il n’a pas le moindre souvenir de l’effet que lui faisaient ces trucs avant qu’il ne devienne réellement accro. Dépité, il secoue la tête et lance, doucement : “Allez viens, je vais te faire découvrir des trucs un peu plus excitants que la bière.”

Ce à quoi il s’emploie, avec sans doute un peu trop de zèle, pour le reste de son service. Quand il a enfin droit de partir, le jeune homme n’est définitivement pas en état de faire quoi que ce soit. Le simple fait qu’il parvienne encore à tenir debout ressemble à un miracle. Une fois encore, Alexander n’est pas très bien placé pour le juger, mais il se permet quand même d’afficher une certaine exaspération, alors qu’il guide tant bien que mal le jeune homme hors du bar. Il en vient à regretter sérieusement d’avoir lui-même ralenti le rythme sur l’alcool quand il comprend qu’il ne passera pas le reste de la nuit avec ce type. Avec un peu de chance, une bouteille l’attend à la maison et tout ne sera pas entièrement perdu… En attendant, une sorte de déformation professionnelle le pousse à s’attarder un peu auprès de son client alcoolisé plutôt que de le planter là sans plus de cérémonie. “J’imagine que nos plans pour le reste de la soirée sont tombés à l’eau.” remarque-t-il, sans émotion particulière. Il est un peu déçu. Pas complètement dévasté, même pas vraiment affecté, juste… Enfin, qu’importe. “Vous avez des téléphones portables, dans ta secte ? Si t’arrive à te souvenir de ton numéro, qui sait, je pourrais t’appeler ?” Franchement, il doute que Kieran soit même en état de comprendre réellement ce qu’il dit. Peut-être qu’il aurait dû calmer le jeu sur les découvertes, mais difficile quand un barman se retrouve face à un client qui n’a jamais rien bu de toute sa vie. “Je devrais t’appeler un Uber, t’as l’air un peu trop à l’ouest pour rentrer tout seul… Tu sais où t’habite ?” Peu à peu, ça commence à le faire un peu rire, toute cette situation. Il n’attendait rien de cette soirée et il se retrouve presque à faire le baby-sitter. Et à être déçu. Qui l’eut cru ?

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Lun 1 Fév - 16:58

ALEXANDER & KIERAN ; MAI 2020
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C’est presque en sursaut que je réagis à sa voix. On ne pouvait pas dire que Londres était spécialement calme, même à cette heure, me redressant donc légèrement lorqu’il expliquait devoir retourner travailler, j’étais pas vraiment certain de ce que j’allais faire jusqu’à ce qu’il ne me demande de rentrer avec lui pour lui faire découvrir des choses plus excitantes que la bière. Le suivant sans vraiment opposé de résistance, j’étais rentré dans ce bar, incoscient de ce qui m’attendait et pourtant… Il mit du coeur à l’ouvrage, peut-être même un peu trop car rapidement, même si je devais reconnaître qu’il y avait plus d’une boisson appréciable dans le lot, je n’étais plus en état de quoi que ce soit. Je le regrettais, car j’aurais vraiment voulu faire quelque chose avec lui, mais je n’étais pas bien certain de savoir quoi.

« Je pense aussi... », soufflais-je, fatigué, instable alors qu’il me demande si on a des portables dans ma secte. Souriant stupidement, je l’écoute me demander mon numéro, mais je suis incapable de m’en souvenir. Je bloque, rien, qu’une ligne vide sans réponse… La vérité c’était que je n’avais pas de numéro de portable, je n’avais même pas vraiment de portable, j’avais un fixe, pour le loyer, mais je n’avais rien à lui donner et j’avais complètement oublié ce détail. Finisant par regarder autour de moi, il me posa enfin une question à laquelle je pus répondre dans un large sourire, « Ca je sais ! » m’exclamais-je donc avant de tituber dangereusement et de trouver mon salut contre le mur du bar. Que le monde bougeait autour de moi, c’était déstabilisant, pertrubant. « J’aurais pas dû boire autant. », murmurais-je pour moi avant de me tourner vers lui et de lui assurer, avec une certitude propres aux personnes alcoolisé comme moi, « Je reviendrais demain, euuuh, avec mon numéro et cette fois-ci je serais sombre… shobre… Sobre. », pourquoi les mots ils sortaient pas comme je voulais ?

M’approchant de lui, j’essayais de m’y appuyer sans pour autant viser juste et manquer de tomber. Bon, l’équilibre, je devais le retrouver et vite, « Je bouge plus… Tu peux… Appeler quelqu’un ? » inutile de prolonger le massacre plus longtemps, je supposais que maintenant qu’il m’avait sur les bras, il préférait s’en débarrasser et vite. Ce que je comprenais, enfin pas là, là si je devais résumer mes pensées c’était plus du genre : putain il est beau, pourquoi je tiens pas debout ? Il est quel heure ? Pourquoi je ne suis pas un moldus ? Ca serait plus simple, pas besoin de mentir, de changer tout, mais là… Là je voulais juste pas me vomir dessus et encore moins devant lui. C’était vraiment pas classe, ni égale à moi-même, quoi que je n’étais pas certain qu’il y ait un équivalent en fait. Quand on ignorait qui on était vraiment, était-il possible d’être infidèle envers soi-même. Dans un sens, j’espérais être en état pour le lendemain, et j’espérais aussi pouvoir revenir. Par respect, et par envie aussi. La soirée n’avait pas été désagréable, loin de là.

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"twilight" alexander
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